Les plus de six milliards de personnes vivant sur terre aujourd’hui ignorent ce qu’elles auraient pu savoir. À la suite de l’ignorance des anciens, les masses d’aujourd’hui ont poursuivi leur chemin dans la décadence, la dégénérescence et la débauche sexuelle, désormais pire que tout ce que la civilisation a vu. Et de nombreuses prophéties de la Bible révèlent que cet ensemble de faits caractéristiques ne fera que s’aggraver, probablement même encore bien pis, avant qu’on assiste à une amélioration. Nous en avons lu un certain nombre.
Souffrez que je puisse le répéter: les nations de la terre auraient pu savoir, mais elles ont choisi de ne pas s’y résoudre, préférant plutôt que Dieu « ne fourre pas Son nez dans leurs affaires! »
Toutefois, les opinions des hommes ne changent pas les lois éternelles, ou la pensée de Dieu, car Il pourrait vouloir "évoluer avec le temps" sur la question et, sans doute par soucis du politiquement correct. Le Dieu vivant condamne toujours l’adultère, la fornication et toutes les autres formes d’immoralité sexuelle et de perversion en tant que PÉCHÉ purement et simplement! Tous ces actes violent Ses diverses lois qui régissent la sexualité, et, de multiples autres façons, qu’elles soient visibles et invisibles, ces violations privent les gens du bonheur et de la joie future dans le mariage. Et tout cela est fort inutile!
Il y a tellement de gens qui ne se rendent tout simplement pas compte que les lois que Dieu a mises en mouvement sont tout aussi réelles que les lois physiques qui gouvernent l’univers, telles que la loi de la gravité. La façon dont Dieu a voulu que les relations sexuelles aient lieu dans le mariage constitue, en soi, une déclaration quant à la raison pour laquelle violer ou pervertir Sa Loi cause des dommages physiques et émotionnels dans la vie des personnes impliquées. Dans ce chapitre, il deviendra évident de savoir pourquoi « les attouchements, les caresses », caractéristiques de l’expression « s’envoyer en l’air » connue depuis les années 60, et toute autre activité sexuelle en dehors des liens sacrés du mariage est dommageable.
La Relation Amoureuse Conjugale
Dieu n’a pas seulement voulu les relations sexuelles pour le mariage et la procréation, c’est-à-dire les fonctions physiques, mais Il avait aussi un grand parallèle spirituel à l’esprit lorsqu’Il l’a conçu. Il importe de s’expliquer ce point essentiel. Il y a une autre raison colossale pour laquelle Dieu a créé la sexualité comme Il l’a fait. Elle a été donnée aux fins d’exprimer l’amour conjugal et notamment une confraternité spéciale qui servent à renforcer et à préserver les liens du mariage.
Notons, une fois de plus, qu’en raison de la simple ignorance des principes fondamentaux, ce qui est par ailleurs l’une des principales causes de désunion conjugale (à côté des problèmes de communication et des difficultés financières), il y a également les problèmes liés aux relations sexuelles, à savoir les choses qui se passent dans la chambre.
Commençons à expliquer ces principes fondamentaux.
Dans le corps humain, les glandes endocrines produisent des hormones uniques pour chaque sexe et celles-ci déterminent les caractéristiques physiques et mentales particulières chez les hommes et les femmes. Les hormones guident le phénomène mental, émotionnel et sexuel connu sous le nom de sex-appeal ou attrait sexuel.
En tant que pulsion humaine commune à chaque personne normale, l’attrait sexuel résulte d’un mélange de stimulus, allant de l’apparence individuelle à la personnalité, en passant par l’éducation, les intérêts communs, les talents et jusqu’à certaines autres réalités « intangibles, impalpables ». En supposant que les problèmes périphériques de compatibilité sont neutres ou favorables entre un couple, c’est l’attrait sexuel qui pousse principalement un homme à être sentimentalement attiré par une femme. De même, ce dynamisme ou ces pulsions incitent également une femme à manifester un intérêt sentimental à l’égard d’un homme en particulier.
Bien que l’attrait sexuel provienne sans doute principalement des expressions faciales, lesquelles pourraient se traduire par l’attraction, l’affection, la maturité ou la grâce, il s’agit, dans les faits, d’une action glandulaire. Certes, on pourrait objectivement apprécier une autre personne à partir de ces seules caractéristiques, mais l’attrait sexuel n’a pas lieu sans que les hormones sexuelles affectent et excitent les émotions. (Il convient de noter que, lorsqu’on envisage le mariage avec une personne en particulier, il devrait y avoir au moins un attrait sexuel, un charme en cause, même s’il n’a pas une valeur considérable.)
Les Hormones de la plus Haute Importance
Nous devons faire une pause et examiner le rôle essentiel que jouent les hormones dans l’excitation et la réponse sexuelles.
Chez les hommes et les femmes, ce sont les hormones sexuelles qui donnent à l’homme des caractéristiques masculines et à la femme des caractéristiques féminines. Lorsque l’on a bien compris ce dont il s’agit, ces mêmes hormones aident à motiver l’intérêt du choix d’un partenaire pour la vie. Elles concourent directement à inciter, et même à conduire, un homme à souhaiter passionnément qu’une femme singulière soit sa femme, la mère de ses enfants et sa compagne pour la vie. L’homme désire l’embrasser et lui exprimer son affection, son amour et son désir de partager une vie de dévouement pour elle.
De même, les hormones sexuelles conduisent la femme à percevoir ce même homme comme celui à qui elle désire donner son affection et son dévouement. Elles lui feront naturellement souhaiter être embrassée par lui, y compris lors de rapports sexuels, et être la mère de ses enfants et sa compagne pour la vie. Chez les individus matures, ces émotions sont réfléchies, pures et naturelles comme Dieu en avait l’intention. Ces sentiments ne sont en aucun cas honteux ou fornicateurs.
Dans un mariage équilibré et stable, la sexualité est, à juste titre, un stimulant pour une étreinte amoureuse, des baisers et des relations sexuelles. Tout cela conduit à l’expression ultime de la passion intime, mise au point par Dieu afin de faire partie des liens du mariage.
Nous avons déjà eu l’occasion d’insister sur le fait que Dieu a créé les êtres humains avec les cinq sens physiques, à savoir la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût. Il a donné aux deux sexes (homme et femme), le summum de Sa création, la capacité de jouir du bon goût d’une nourriture pure et naturelle; de sentir et d’apprécier les épices ou les parfums; d’écouter les sons d’une belle musique édifiante; et de tirer plaisir de la belle vue d’un coucher de soleil dans les montagnes. Dieu a également béni les maris et les femmes, afin qu’ils jouissent de l’expression suprême de leurs sentiments par le canal des relations sexuelles, procurant à chaque partenaire le point culminant de l’extase lorsqu’ils s’engagent dans des relations sexuelles selon le mode et avec la connaissance divine. Il a conçu les relations conjugales comme une expérience physique suprême.
Cependant, Dieu a toujours voulu qu’on jouisse de cette expérience, la plus intime, avec modération. Si l’on s’y affectionne avec excès, et cela peut dépendre dans une certaine mesure du couple et de son âge, il en résultera une dépréciation du sexe. Mais, comme dans toutes les choses, lorsqu’elle s’accompagne de la tempérance, cette maîtrise de soi peut en effet accroître l’euphorie de cette expérience spéciale exclusivement réservée et programmée dans l’organisme du mari et de sa femme.
Les conseillers conjugaux recommandent souvent aux couples plus jeunes d’avoir des relations sexuelles environ deux à trois fois par semaine, mais la fréquence varie légèrement d’un couple à l’autre. (Les nouveaux mariés en auront certainement plus fréquemment pendant un certain temps.) Pour une satisfaction appropriée, une tempérance raisonnable dans l’espacement des fréquences maximise l’intensité et la délectation, et augmente ainsi le plaisir. Il est important que les couples ne fassent jamais de cette réunion spéciale une routine ou une chose banale, soit en raison de la négligence d’une utilisation abusive soit à cause d’une surutilisation.
Le Moment d’Excitation de l’Homme et de la Femme
Les tendres caresses et les baisers qui ont lieu entre maris et femmes sont les expressions spéciales de l’amour, lesquelles doivent être souvent répétées, mais toujours en privé, chose que ne comprennent pas de nombreux couples aujourd’hui qui s’exhibent publiquement. Lorsque ces expressions d’amour mènent à des relations sexuelles, le moment et l’expérience de l’excitation sexuelle revêtent une importance capitale. L’ignorance, au contraire, de ces manifestations d’amour, a provoqué des déceptions tragiques, des frustrations et pis encore, si elles ne sont pas résolues. Toutes ces « déceptions » peuvent être évitées, si l’on comprend la nature de l’excitation sexuelle entre les hommes et les femmes.
Le temps de l’excitation sexuelle présuppose le moment où les organes masculins et féminins sont préparés pour les rapports sexuels. Pour que tel soit le cas, nous avons vu que le pénis masculin devait s’agrandir et devenir ferme. Nous avons également constaté que ce processus se déroule relativement rapidement, presque instantanément, notamment chez les jeunes hommes, mais généralement presque aussi rapidement chez les hommes âgés. L’excitation sexuelle demande cependant plus de temps chez la femme. C’est un fait que beaucoup de maris ont eu tendance à ignorer ou à négliger.
Cela a été de loin la première grande cause de frustration conjugale, d’un manque de satisfaction et d’une absence de plaisir intense menant à l’orgasme chez la femme.
Les hommes doivent accepter en tant que vérité le fait que la membrane qui forme les parois vaginales est constituée de plis et qu’elle est généralement sèche dans son état normal inactif ou reposant. Pour recevoir le membre masculin, l’excitation sexuelle doit amener la membrane à s’humecter (se mouiller légèrement) de manière significative à partir des glandes spéciales qui fournissent un lubrifiant naturel. Fait intéressant, nous l’avons déjà signalé, les mammifères femelles ne peuvent atteindre cette disposition que pendant certaines « saisons », et celles-ci sont totalement non planifiées par les animaux mâles. Cependant, avec les femmes, une telle excitation doit être provoquée, elle est dès lors non automatique, et cela doit être compris par chaque mari!
Les maris doivent simplement comprendre le processus de l’excitation sexuelle féminine et admettre la nécessité de prévoir suffisamment de temps dans ce processus. Le mâle est stimulé par des hormones qui doivent être sagement gardées sous contrôle, tandis qu’il se focalise sur l’intensification des caresses dans le but d’apporter une amélioration au moment de la femme plutôt que de se permettre d’exclure ses sentiments pour le bien de sa gratification instantanée comme tant de maris le font. Le véritable amour doit inciter à donner du plaisir à l’autre, plutôt que d’en obtenir pour soi-même le plus rapidement possible.
De Grandes Différences entre les Organes Sexuels
La différence dans l’effet des stimulus entre hommes et femmes est plutôt intéressante et doit être comprise. L’homme peut être stimulé par une touche, une image, un rêve ou même par un simple coup d’œil qui a un rejaillissement sur la pensée. Le contact physique est bien évidemment pour lui un stimulant très puissant.
Les femmes ne réagissent tout simplement pas comme les hommes. En ce qui les concerne, le contact physique direct, c’est-à-dire les embrassements et les baisers sont de loin les stimulus les plus importants. Elles ont besoin de plus de tendresse dans la communication et de toucher que les hommes. Dans les faits, même la période menant aux rapports sexuels réels, y compris la journée entière qui les précède, peut être importante en sorte que l’organisme de la femme puisse répondre encore plus efficacement au contact physique direct.
La plupart des filles sont inconscientes du fait que les attouchements lors de rendez-vous conduisent à l’excitation immédiate de l’homme et à une envie d’avoir des relations sexuelles. Les filles doivent comprendre que cette conduite est une tentation à l’endroit des jeunes garçons. Plus de trois milliards de femmes sur la planète possèdent ce pouvoir. Il est évident que de nombreuses filles le savent, ou parviennent à le découvrir, mais seulement dans l’intention de l’utiliser comme le ferait n’importe quelle prostituée exerçant son commerce destructeur de mariages et de caractère dans les rues de toutes les villes du monde.
Une jeune fille ou une femme qui abuserait de son attrait sexuel en faisant un usage impropre de ses charmes conférés par Dieu se priverait non seulement de récolter de merveilleuses bénédictions futures, réservées à la relation conjugale, mais aussi et surtout elle serait en train de s’approprier directement ce qui revient à la future épouse du garçon concerné.
Le temps de préparation de la femme peut aller d’une quinzaine de minutes, jusqu’à une demi-heure. Cet intervalle de temps peut être considéré comme la moyenne, étant donné que les réactions individuelles peuvent varier. Quelques femmes peuvent être plus rapidement prêtes à avoir des relations sexuelles que d’autres. Tandis que les hommes réagissent généralement et presque toujours de la même façon, il incombe à chaque mari de déterminer la tendance naturelle et la « rapidité » de sa femme à parvenir à la pleine excitation. (Dans de rares cas, la femme pourrait être plus facilement excitée que son mari, mais cela constituerait une exception.)
Seulement par la Création
La théorie de l’évolution n’est tout simplement pas capable d’expliquer pourquoi la vitesse de l’excitation sexuelle chez les hommes est différente de celle des femmes. Il n’y aurait aucune raison pour laquelle cette évolution aveugle et muette l’aurait décrété de la sorte.
Il va de soi que l’évolution n’a joué aucun rôle dans aucune de ces deux situations. C’est Dieu qui a créé ce délai de temporisation pour un but, et, pour ainsi dire, personne n’en sait quelque chose. Bien que l’homme soit excité rapidement, bien avant sa femme, il doit, en règle générale, montrer la voie et prendre l’initiative. Son excitation rapide lui permet de remplir son rôle, le plus souvent en tant qu’initiateur, même si ce n’est pas toujours le cas, s’agissant des relations sexuelles.
Il existe cependant une autre raison plus importante pour ce qui est des différentes vitesses ou des rythmes d’excitation entre mari et femme. Elles sont liées au fait que le potentiel sexuel chez les êtres humains conduit au mariage, puis à un amour et à un respect toujours plus profond pour l’autre conjoint ou conjointe. La différence de tempo dans l’excitation sexuelle renforce et prolonge l’intimité sexuelle et la communication passionnée, les baisers et les caresses qui n’existeraient guère, ou n’existeraient pas du tout, s’il arrivait que la femme fût excitée aussi vite que l’homme. Si tel devait être le cas, il n’y aurait pas d’intimité sexuelle et les rapports sexuels ne seraient pas plus romantiques que ce qui se passe avec les animaux. Dieu a voulu que les couples ralentissent le rythme et passent du temps dans une étreinte amoureuse, par conséquent, Il a conçu un système qui l’exige.
Il est tragique que de nombreux mariages soient influencés par la mentalité du « sexe est honteux » et n’ont donc pas réussi à connaître l’intimité et l’épanouissement voulus par Dieu à la suite d’une relation sexuelle sérieuse. La répression du véritable but et de la signification de la sexualité a privé de nombreuses générations du plaisir que les faux religieux ont condamné hélas! Cette répression inspirée par Satan a également servi à réduire les femmes à un statut de sous-humains. Dans de nombreuses cultures, la jouissance de la femme durant l’acte sexuel est jugée totalement peu importante, la seule satisfaction de l’homme est tout ce qui compte.
C’est la raison pour laquelle certaines cultures d’Afrique et du Moyen-Orient (l’Irak, par exemple) circoncisent les petites filles en coupant brutalement le clitoris, ce qui entraîne la mort d’environ une personne sur cinq en Afrique. Ceci est fait pour s’assurer que, lorsqu’elles atteindront l’âge adulte, elles resteront fidèles à leurs maris respectifs. Cette boucherie brutale est la façon dont certaines cultures humaines abordent le problème d’un adultère potentiel. C’est ainsi que paradoxalement, certaines de ces sociétés connaissent les plus forts taux d’infidélité parmi les hommes.
L’excitation instantanée et l’initiative immédiate du mari dans la poursuite de ses rapports sexuels avec sa femme, qui ne sera excitée que plus tard, ont été conçues et voulues dans le seul but d’intensifier et de prolonger l’intimité et l’expression de l’amour de même que pour accompagner ce summum de l’épanouissement. Dieu a créé la sexualité chez les êtres humains afin d’exprimer et d’expérimenter l’AMOUR dans les liens du mariage.
Les actions du mari, lequel est aussi excité en caressant sa femme, présupposent l’expression de sa valeur et de son amour pour elle, et impliquent des baisers et des embrassements, qui sont tous des stimulus différents, lesquels stimulus favorisent l’excitation en elle. Pendant ces moments d’affection et d’émotion intenses, un degré d’amour et d’appréciation devient observable qui ne serait pas autrement exprimé, si tant est que Dieu ne l’eût pas conçu de la sorte.
Qui plus est, de nombreux hommes n’ont pas reconnu que cette période de préliminaires intensifiait également l’orgasme de l’homme. Son excitation augmentera avec l’intimité continuelle avant les rapports sexuels.
Un Niveau d’Amour Absent dans le Monde de Satan
Ce niveau de passion et d’amour mutuel, précisément, en raison de la nature générale de ce qui se passe dans de telles circonstances, est complètement absent dans la promiscuité avant le mariage ainsi que dans toute relation dévalorisée avec une prostituée ou avec n’importe quel autre sexe en dehors du partenariat conjugal. Ces relations illicites se focalisent entièrement sur la satisfaction personnelle, sans départir un amour intime, l’honneur et le respect mutuel, lesquels sont tous inexistants dans de telles relations avilissantes.
Il est évident que la Voie de Dieu surpasse de loin les contrefaçons creuses du monde désorienté et confondu de Satan. Il est de votre devoir de fuir l’influence mondaine de la dégénérescence qui vous privera inévitablement des merveilleuses relations dans le mariage et dans la famille comme Dieu les a prévues. Les célibataires devraient se demander à quel point les nombreuses bénédictions qui sont réservées à ceux qui se préservent pour le mariage sont cruciales et précieuses. Toute relation sexuelle avant le mariage paralyse et entrave le niveau de bonheur dont on ne pourra en profiter que grâce à ces bénédictions conjugales.
Certains maris développent la fausse idée selon laquelle le mariage leur a donné le droit de satisfaire leur propre désir de gratification égoïste et hâtive sans tenir compte des sentiments et des sensibilités de la femme. En pareils cas, aucun délai d’attente pour faire l’amour n’est autorisé afin de favoriser la jouissance et la participation de la femme. Certains hommes estiment que le mariage oblige la femme à se soumettre à un viol sur demande! Mais rappelez-vous que le mariage comme Dieu l’a conçu n’ouvre PAS de portes à de tels abus. Dieu a mis au point l’union sexuelle afin qu’elle soit passionnément appréciée par les deux parties!
Il est absolument essentiel que l’homme ne néglige pas ce moment bien mérité des relations amoureuses avant de commencer les rapports sexuels. Je le répète: le refus de considérer ce besoin, et c’est en réalité une RESPONSABILITÉ que chaque mari a envers sa femme, pourrait endommager la membrane sèche et non préparée des parois vaginales, ce qui entraînera de la douleur et du ressentiment, potentiellement très profonds, de la part de la femme.
Un mari qui s’impose prématurément à sa femme est insensible, abusif et égocentrique. Maris, évitez cet égoïsme à tout prix et vous en serez reconnaissants. Il en ira de même de votre épouse!
Les Dysfonctionnements Sexuels
Dans un monde coupé de Dieu, ayant désobéi à Ses lois touchant la santé, lesquelles ont été révélées depuis des siècles, l’état général de la santé de l’humanité a considérablement dégénéré. Avec 6 000 ans d’histoire, différents types de problèmes de santé affectant les organes et la fonction sexuels sont apparus. Bien que l’objectif ne soit pas de couvrir et de traiter tous les types de dysfonctions sexuelles imaginables, une certaine connaissance de base autant que la marche à suivre paraissent nécessaires.
Comme pour beaucoup d’autres problèmes relatifs à la santé, les dysfonctionnements sexuels et les difficultés qui en résultent sont une réalité et ils le seront pour certains qui liront cet ouvrage. Les personnes ayant des problèmes de santé généraux affectant l’activité sexuelle sont encouragées à lire et à se pencher sur leurs problèmes personnels. En s’intéressant activement à l’amélioration de l’état de santé de façon générale, on peut apporter une amélioration globale à l’état de santé de nombreuses personnes, si ce n’est à la plupart des gens, qui éprouvent des difficultés.
À l’âge de 30 ans, j’ai soudainement développé une grave maladie articulaire. Si elle avait continué, la qualité de vie dont je jouissais aurait pris fin. Cependant, elle s’est avérée être une bénédiction parce que j’ai été obligé de passer des heures à étudier ce que je pouvais faire pour me débarrasser du problème. Ce que j’ai appris m’a amené à une santé bien meilleure que celle que j’avais avant la survenue de cette maladie.
On pourrait en dire autant à propos de nombreuses autres maladies et problèmes de santé, y compris certains dysfonctionnements physiques. Si vous souffrez d’un problème qui affecte votre vie sexuelle, et pour les hommes, cela peut signifier une difficulté à maintenir une érection, faites des recherches pour déterminer ce que vous pouvez entreprendre en tant qu’actions correctives. La consultation d’un médecin peut s’avérer judicieuse. Il existe de nombreuses possibilités et options à explorer.
Bien entendu, le lecteur doit être extrêmement prudent. Il existe d’innombrables ouvrages sur le sujet de la sexualité. Il sera capital de distinguer les opinions des faits. Les ouvrages qui ne présentent que simplement les faits peuvent être source de confusion et proposeront des "remèdes" qui ne permettront pas de résoudre le problème. Il faut toutefois vous en tenir aux faits. Cherchez les principales causes et corrigez-les.
Certains problèmes de santé peuvent être profondément enracinés, mais l’expérience a montré qu’à peu près tous les problèmes de santé peuvent être améliorés au moyen d’efforts et de conseils appropriés, si l’on s’attaque avec diligence à la cause. Certains problèmes peuvent être difficiles à vaincre, mais avec la persévérance, il est souvent possible d’y arriver.
Le Septième Commandement de Dieu
Le Septième Commandement, mentionné précédemment, est libellé comme suit: « Tu ne commettras pas d’adultère ». La plupart des gens limitent exclusivement ce commandement aux rapports sexuels en dehors du mariage. L’adultère suppose beaucoup plus que le simple fait d’avoir des relations sexuelles, et nous devons prendre suffisamment de temps afin de nous assurer que cela est pleinement compris.
Les rapports sexuels ou l’amour consistent en QUATRE PHASES DISTINCTES, dans lesquelles une phase mène à la suivante. La PREMIÈRE PHASE consiste à caresser, à se donner des baisers et à s’embrasser, aussi connue dans la langue vernaculaire de ces derniers temps sous le terme de « pelotage » et de « caresses indiscrètes, sensuelles » (les trois autres phases seront expliquées vers la fin du chapitre, après avoir d’abord traité la première phase.)
Bien que, du point de vue de Dieu, il est toujours aussi inacceptable aujourd’hui qu’elle n’ait jamais été, le fait de se toucher indiscrètement et sensuellement et de se faire tripoter était autrefois la limite à laquelle les jeunes s’aventureraient dans ce qui était, relativement parlant, des moments plus innocents. Plus tard, l’expression « ils sont allés au-delà la limite » (ou « jusqu’au bout ») signifiait que la limite était désormais bien au-delà des simples attouchements et caresses. Par conséquent, au XXIe siècle, les relations sexuelles avant le mariage sont pratiquement la règle plutôt que l’exception! Lorsqu’on s’embarque dans la sexualité avant le mariage, l’acte, semble-t-il, innocent d’attouchements et de caresses, en lui-même, VIOLE directement le Septième Commandement de Dieu.
À y regarder de plus près, le fait de se palper et de se toucher sensuellement autant que les caresses constitue des phases essentielles de la relation amoureuse, lesquelles n’ont lieu qu’entre couples mariés, c’est-à-dire entre maris et épouses adultes. C’est par ailleurs cette relation amoureuse entre un mari et son épouse qui donne à l’adultère tout son sens!
Il est entendu que la plupart des gens, aujourd’hui, auraient le souffle coupé par une telle déclaration « pudibonde et désuète ». Ils ne voient aucun mal dans un petit « amusement » innocent.
Toutefois, Dieu considère cette action comme un PÉCHÉ, dès lors qu’elle cause de très sérieux dommages aux personnes impliquées. Il importe de bien comprendre ce point. Ce n’est pas, une fois de plus, que Dieu aime en quelque sorte refuser les plaisirs à l’humanité. Il connaît plutôt les dommages à long terme qui résultent de la transgression des LOIS spirituelles qu’Il a mises en vigueur pour notre bien. Les effets à long terme et les malédictions sont des plus réels!
Certains comportements avant le mariage peuvent, en effet, empoisonner plus tard la relation conjugale. Ce point sera traité plus en détail dans le prochain chapitre. Mais ceux qui s’embarquent dans les attouchements et les caresses en dehors du mariage (et il est bien entendu que la plupart des jeunes ne pensent même pas à s’arrêter à ce stade, et, bien évidemment, beaucoup le franchissent d’un bond) s’exposent aux malédictions ici et maintenant, autant qu’ils se privent du vrai bonheur conjugal, lequel Dieu rend possible à ceux qui ne balafrent pas leur potentiel de récolter Ses merveilleuses bénédictions.
Les propos c’est-à-dire les desseins de l’attrait sexuel et de l’excitation sexuelle visent à renforcer les LIENS CONJUGAUX, un point c’est tout. Ces influences interactives (qui agissent les uns sur les autres) augmentent l’amour mutuel entre mari et femme, créant ainsi une intimité réservée à ce lien matrimonial.
L’on doit Résister à la Pression de la Société
Tout cela indique que ceux qui cherchent à obéir à Dieu ne peuvent pas laisser les perceptions, les valeurs et les tentations extrêmes de la société les affaiblir. L’adultère et la fornication sont encore des péchés, de même qu’une intimité très proche du coït, peu importe ce que la télévision, les films et la musique déclarent et, malgré la popularité et l’acceptation croissantes de l’homosexualité, la parole de Dieu a toujours clairement souligné que cet acte est, en effet, abominable et immoral.
Toute chose qui pervertit ou plombe le but créatif de Dieu pour ce qui est du mariage, et des familles stables et aimantes capables d’éduquer des enfants équilibrés est une distorsion de Son plan parfait en faveur de toute l’humanité, un plan qui inclura, au bout du compte, chaque être humain.
Lorsqu’un mari s’aventure dans une liaison (amoureuse) en dehors du mariage, sa perception de son épouse change radicalement et généralement très rapidement. Sa femme ne l’attire plus de la même manière. L’attirance sexuelle envers elle, la merveilleuse chimie qui existait jadis entre eux, s’estompe rapidement jusqu’à ce qu’elle n’existe plus. Tous ces changements ont lieu dans l’esprit du conjoint ou de la conjointe qui triche. Le fait qu’un mari tricheur ne désire plus sa femme fidèle est le résultat direct d’une LOI en action.
En brisant son alliance de mariage, le mari (ou la femme) fautif attaque la merveilleuse relation planifiée par Dieu qui leur a été donnée. Il ne peut plus apprécier ce que Dieu leur a donné et son cœur s’est tragiquement détourné de sa compagne de toujours. Même s’il en vient à le regretter, bien entendu, de nombreux hommes le regrettent, et souhaite que la relation précédente soit rétablie, à quelques exceptions près, les maris se rendent compte qu’ils ne peuvent plus « remonter le temps ».
À l’évidence, les femmes ne sont pas différentes. Ne vous y trompez pas. Le pourcentage de femmes qui commettent l’adultère, environ 50 %, est également à des proportions épidémiques. Tout ce qui a été expliqué ici, concernant ce dont les maris sont plus traditionnellement coupables, s’applique, désormais, pratiquement dans la même proportion aux femmes.
Le péché d’adultère est un crime absolument odieux contre un autre être humain et, pis encore, il a, dans la plupart des cas, des conséquences désastreuses à l’encontre d’autres personnes innocentes liées à la relation, le plus souvent les enfants, mais aussi les parents âgés et même les grands-parents ou les petits-enfants en souffrent également.
Même la fornication, c’est-à-dire la sexualité avant le mariage enlève des choses à la relation future d’un couple qui va se marier. Il est à noter, cependant, qu’aujourd’hui la fornication entre les couples fiancés est une chose courante. C’est parce qu’ils savent tous que c’est la norme, c’est ce à quoi on s’attendait, parce que tout le monde le fait, et personne ne leur dit vraiment que c’est mauvais ou ne leur donne une raison de ne pas agir de la sorte. La dimension inconnue de la sexualité expliquée dans cet ouvrage n’est enseignée nulle part ailleurs.
Bien qu’il soit possible pour un homme et une femme d’être encore heureux dans le mariage bien qu’ils aient commis la fornication, le caractère sacré du mariage est néanmoins balafré de telle manière que quelque chose se perd dans la relation. L’union se voit déposséder du niveau potentiel de bonheur plus complet qui aurait été autrement possible.
Le Sophisme Bien Répandu
Voici quelques points additionnels importants qui représentent une erreur bien répandue et certaines approches dommageables au bonheur et à l’épanouissement conjugaux: il est absolument illusoire de croire, comme beaucoup de gens y croient, que les attouchements et les caresses sont exclusivement réservés aux rencontres et aux fréquentations avant le mariage, qu’elles sont dès lors acceptables à ce stade. De telles personnes ont cru, à tort, qu’il s’agit d’activités innocentes qui ne seront plus indispensables dans le mariage et sont principalement réservées aux adolescents ou aux jeunes adultes qui se fréquentent. Les deux idées sont fausses.
Une autre approche qui peut considérablement asphyxier les relations sexuelles, notamment chez la femme, c’est la peur d’une grossesse non désirée. Cette crainte peut facilement être dissipée par une bonne compréhension de la façon de planifier la parentalité, grâce à l’utilisation de contraceptifs, et ce point fera l’objet d’un examen plus approfondi dans un encart ultérieur.
Les Manières, les Soins de Toilette ou de Beauté et l’Hygiène
De nombreuses personnes aujourd’hui sont de plus en plus négligentes et se permettent de faire peu de cas des convenances, de la courtoisie ordinaire, des bonnes manières et de la bonne toilette après le mariage (de nos jours, nombre de gens ignorent ces choses, à l’intérieur ou en dehors du mariage). Le défaut ou le refus de donner à ces choses l’importance qu’elles méritent dans votre mariage nuira à celui-ci en y introduisant un mauvais esprit, contraire à la voie de l’amour. L’oubli de ces choses démontre un manque de respect et d’appréciation à l’égard de votre partenaire et aide à promouvoir la tendance qui consiste à la tenir pour acquise ou à le tenir pour acquis.
Il faut toujours s’efforcer d’être respectueux et consciencieux à l’égard de son apparence et de sa conduite en présence de l’autre partenaire. Il ne faut jamais oublier l’énorme importance de toujours être propre et bien entretenu, et non négligé, comme votre première approche de l’amour. Il est primordial de se rappeler que presque rien n’est plus « nauséeux » que l’odeur corporelle, la mauvaise haleine, les ongles non coupés, le visage mal rasé ou l’odeur menstruelle féminine. Le mari et la femme doivent également se rappeler l’importance de peigner les cheveux avant même d’avoir des relations sexuelles le matin!
Il faut ajouter à cela la possibilité d’avoir des parfums spéciaux pour les femmes et éventuellement des eaux de Cologne pour les hommes. Toutes ces choses peuvent servir à améliorer l’attrait ou le charme général et le sentiment de tirer plaisir de l’occasion. Plusieurs types de parfums pourraient être alternés pour les couples qui les apprécient.
Les bonnes manières et la bonne toilette feront beaucoup de bien dans la chambre conjugale, et il en va ainsi pour les hommes et les femmes! (Nous reviendrons momentanément sur un autre aspect des soins de toilette, c’est-à-dire les aspects d’une bonne apparence.)
Ne Jamais Frauder Sexuellement
Une question connexe se pose et conduit à la section suivante. Plus tôt dans le livre, nous avons vu que Paul expliquait comment les maris et les femmes sont tombés sous le « pouvoir » de leurs conjointes ou conjoints une fois que le mariage a eu lieu (1 Cor. 7:4). Il ne faut pas oublier, en effet, que vos corps ne vous appartiennent plus, mais plutôt à l’un l’autre. Il est mauvais de commettre une fraude à l’endroit de votre conjointe ou conjoint sexuel.
Le refus des rapports sexuels est sans doute l’un des pires PÉCHÉS que l’un ou l’autre partenaire peut commettre dans un mariage. Cela peut être dû à l’égoïsme, au désir de punir le conjoint ou la conjointe pour un tort réel ou supposé, ou pour un certain nombre d’autres raisons. Outre les raisons d’une mauvaise santé ou d’une maladie, d’une fatigue inhabituelle et extrême ou de la seule réponse très rare « je ne suis pas d’humeur » mentionnée plus haut, cela ne devrait pas être le cas. Quiconque suit le modèle d’une fraude sexuelle dans un mariage, et cela est plus typique des femmes que des hommes, pourrait, dans les faits, être responsable, du moins en partie, devant Dieu de n’importe quel adultère qui en résulterait et certainement responsable du divorce qui pourrait en découler si la fraude se perpétue.
Prenez soin de vous Physiquement
La dernière section a pour corollaire un autre point qu’il importe d’aborder. Il incombe aux maris et aux femmes de prendre soin de leur propre corps et, à la lumière de 1 Corinthiens 7:4, ils ont en fait pris soin de ce qui, après le mariage, est devenu le corps de leur épouse ou époux.
Malheureusement, cela s’est transformé, des millions de fois, en une tragédie récurrente lorsqu’il est utilisé comme une excuse pour commettre l’adultère, la période de rendez-vous et de fréquentation étant le seul moment où les couples se préoccupaient de ne pas être en surpoids et de rester « en forme ». Avec l’obésité et le manque de fermeté des muscles, de véritables fléaux sociaux aujourd’hui, et avec la mauvaise nutrition et la société actuelle remplie de stress qui rend plus difficile de faire des exercices physiques, cela demandera un travail supplémentaire aux couples qui comprennent qu’ils doivent continuer à se soucier de ces choses. C’est ainsi qu’en prenant soin de votre corps, vous vous souciez du corps de votre époux ou épouse!
Prenez soin de vous-même sur le plan physique! Surveillez attentivement votre poids et votre apparence générale. Les deux conjoints ont le devoir de prendre soin du corps que Dieu leur a donné. La surveillance et la préservation de sa santé peuvent même améliorer les performances sexuelles. Il reste entendu que la naissance des bébés change la forme d’une femme, et c’est le cas de certaines femmes plus que d’autres. Les maris doivent comprendre cela, mais les femmes ne doivent pas permettre que ce changement de forme soit une excuse pour « se laisser aller ».
À l’évidence, les rides et le vieillissement seront également des phases normales de la vie. Les maris, singulièrement, doivent veiller à ne pas déprécier ou dénigrer leurs femmes pour ce qui est naturel à chaque être humain. Peu de choses feront plus mal, et rebuteront une femme que de la rabaisser à propos de ce qu’elle ne peut plus contrôler.
Finalement, il peut y avoir des moments où le mari ou la femme peut avoir besoin de souligner de manière encourageante qu’il faut améliorer un ou plusieurs aspects des éléments mentionnés dans les dernières sections. Christianisme consiste à faire des changements et parfois cela peut concerner des domaines liés à la sexualité et à la chambre à coucher.
Il doit aller de soi aussi que l’on ne devrait jamais choisir le moment de faire l’amour. Si vous le faites, vous apprendrez rapidement qu’une autre activité doit être accomplie au pied levé, à la dernière minute, ainsi, cette partie de la soirée aura été gâchée!
Une Bonne Atmosphère
De nombreux couples négligent d’accorder à l’atmosphère générale de l’endroit où les relations sexuelles ont lieu l’attention nécessaire qu’elle mérite, et nous parlons en règle générale de la chambre à coucher. Bien que les rapports sexuels puissent certainement avoir lieu en dehors de la chambre à coucher et, c’est souvent le cas, notamment chez les jeunes couples, cet endroit devrait plus que n’importe quel autre bénéficier d’une pensée et d’une préparation additionnelle à cause de l’amour et des liens spéciaux qui s’y tissent.
À l’instar de l’hygiène, et avec de beaux parfums et des eaux de Cologne, le bon éclairage est aussi important pour la chambre. Le fait qu’il y ait trop ou trop peu de lumière n’est généralement pas aussi bon que quelque chose entre les deux. Il y a également la décoration et la propreté de la chambre, y compris le couvre-lit, les photos et les autres éléments qui agrémentent le cadre. Certains couples aiment ajouter des bougies, une musique d’ambiance ou d’autres types de décors, lesquels contribuent également à créer une atmosphère propice à l’amour. Assurez-vous que cette zone de préparation n’est pas négligée ou minimisée comme si elle n’avait pas de rôle au cours de la soirée.
Elle a bel et bien un rôle!
Les Divertissements
Le temps des relations sexuelles est le moment le plus spécial entre mari et femme. Il présuppose sans doute plus de planification que ce que nombre de gens ne le réalisent. L’élimination des distractions est essentielle et affectera directement, notamment dans le cas de la femme, sa disposition à profiter de l’occasion.
D’une part, il s’agit de l’activité la plus intime dans le mariage. Elle doit être complètement privée de toutes les façons possibles. Point n’est besoin de rappeler que ce qui se passe dans la chambre n’est l’affaire de personne d’autre que celle du mari et de sa femme. D’autre part, il est important que les enfants ne deviennent pas une source de distraction, ce qui embarrasse plus les femmes que les hommes (en particulier celles qui ont des bébés et des enfants en bas âge).
D’autres bruits, comme l’interruption en raison d’un appel téléphonique (ou des animaux de compagnie), peuvent constituer un problème évident. Le répondeur peut être la meilleure option. Pensez ensuite à mettre de côté au moins certaines occasions régulières afin que les relations conjugales ne s’espacent pas plus longtemps qu’elles ne l’auraient dû, sans que l’un des conjoints l’ait remarqué. Il faut alors se rappeler que l’accent devrait être mis sur les liens conjugaux de la manière que seule cette activité rend possibles. Les distractions vont à l’encontre de cet objectif.
La Communication
Il y a une autre partie essentielle dans ce moment de partage, d’amour entre mari et femme qui est souvent oubliée, négligée ou ignorée. Mais, dans certains cas, elle est aussi mal comprise. Il s’agit de la communication, la conversation amoureuse, avant et pendant les rapports sexuels, souvent désignée sous le nom de « confidences sur l’oreiller ». Cette conversation intime particulière, laquelle est aussi importante que la mise en place d’une bonne atmosphère, n’a pas lieu ou est négligée parce que peu de couples comprennent son importance suprême. La plupart des couples ne comprennent même pas la corrélation directe entre la conversation et l’acte sexuel.
Il est primordial que le mari et la femme comprennent ce qu’est cette corrélation!
Les images perverties d’Hollywood et bien d’autres ont longtemps entretenu la mauvaise image, selon laquelle être dans le feu de la passion et participer à l’acte sexuel sont de bonnes occasions pour être du « type fort et silencieux », en ce qui concerne, à la fois, les hommes et les femmes, arguant que les actions sont plus fortes que les mots. Rien ne saurait être plus loin de la vérité. Ce qu’on pense être le chuchotement de « mots doux » est dans les faits l’expression de choses qui sont beaucoup plus que de simples puérilités.
Comprenons-en la Raison
Il n’est pas besoin de rappeler que la plus grande différence en ce qui concerne les relations sexuelles entre les animaux et les relations sexuelles entre les êtres humains, c’est le fait que les humains sont capables de se parler. Cela suggère qu’ils peuvent exprimer une affection, un amour, une tendresse, une gratitude et le respect de l’autre d’une manière qu’aucun animal n’en est point capable.
Le Dieu infiniment sage a spécifiquement conçu les relations sexuelles de cette façon. Il ne faut pas écarter, en effet, le fait que cet amour est un type même de l’amour que Jésus-Christ ressent envers Son Église, ainsi qu’un type de l’amour que Dieu et Christ manifestent à l’égard de toute l’humanité (Jean 3:16). La Bible est remplie de passages où Christ exprime Son amour à l’endroit de Ses disciples et pour Son Église, Sa promise.
Pensez-y de cette façon: il faut ainsi se rappeler, en premier lieu, qu’au-delà de tout ce que Dieu est, Il déclare qu’Il « est amour » (1 Jean 4:8, 16). Cela signifie que tout ce qu’Il fait est basé sur l’amour qui en est aussi la motivation.
Il faut se rendre compte, en second lieu, que l’essence des instructions de Christ dans le Nouveau Testament, c’est que Son amour soit exprimé à l’égard de Son Église. Chaque fois qu’un membre de Son Église prie Dieu, c’est une expression de Son amour envers Lui. Cette image représente une conversation bidirectionnelle entre Dieu (dans le cas présent, Christ) en tant que mari et Son épouse (en devenir), l’Israël spirituel du Nouveau Testament.
En troisième lieu, il nous faut considérer la Bible entière comme la compilation inspirée de toutes les nombreuses instructions, principes et lois capitales qu’un Dieu d’amour, avec beaucoup d’amour pour toute l’humanité, exprime à l’adresse de Son Église, c’est-à-dire Son épouse. La Parole de Dieu annonce un temps futur où toute l’humanité priera le même Dieu et chaque être humain sur la terre manifestera des expressions d’amour profond, de respect et de gratitude envers Lui.
Dieu et Ses Enfants se Parlent
Le Dieu d’amour et Ses enfants se parlent parce qu’il y a de l’amour entre eux.
Les expressions verbales aux moments les plus intimes des relations amoureuses ont un grand sens pour les deux conjoints, et on voit maintenant qu’elles ont aussi des connotations, des acceptions et des valeurs spirituelles. Les deux parties doivent être prêtes à les offrir de la bonne manière et au bon moment. Pour s’en expliquer la valeur, réfléchissez simplement à la dernière fois que quelque chose de spécial vous a été dit durant l’un de ces moments partagés. Il est à peine besoin de dire qu’elles devraient être authentiques, non superficielles, c’est-à-dire des compliments faux ou exagérés, dénués de sincérité.
Bien que les maris et les femmes apprécieront d’entendre de telles paroles, elles sont particulièrement importantes pour la femme, car les femmes doivent être amenées à l’excitation et prêtes à avoir des rapports sexuels plus rapidement lors d’une conversation aussi intime. Le mari aimant n’oublie jamais cela, et n’oublie jamais que ces paroles peuvent aider à assurer le plaisir orgasmique extrême de sa femme.
Il reconnaît également que les épouses sont en fait plus intéressées et sensibles aux relations sexuelles lorsque le mari a utilisé des tonalités aimables et des communications chaleureuses tout au long de la journée. Et ces paroles ne devraient pas simplement être prononcées par le mari, parce qu’il veut « avoir des relations sexuelles » cette nuit-là, à défaut de quoi, son manque de sincérité sera remarqué et l’acte entier aura perdu sa valeur. (L’encart de ce chapitre extrait du Cantique des Cantiques devrait être très utile pour une bonne compréhension de ce qui a été expliqué.)
Nous avons signalé, dès le départ, qu’il y a quatre phases dans les rapports sexuels. Nous pouvons maintenant revenir aux trois autres, en reconnaissant que l’importance d’une bonne conversation mène directement à la deuxième phase.
La Seconde Phase: la Stimulation Partagée
La SECONDE PHASE ne devrait pas commencer tant que la femme n’a pas été correctement excitée sexuellement et qu’elle n’est pas prête pour l’union des organes sexuels. À ce moment-là, la membrane du vagin aura été correctement lubrifiée par les glandes situées près de l’entrée vaginale, ce qui permettra une bonne pénétration de l’organe masculin. Le processus de pénétration doit être lent et circonspect. La plupart du temps, le mari doit rester immobile et permettre à la femme de faire la poussée, et elle peut devoir guider le pénis.
Mais, bien avant cela, la méthode la plus importante à utiliser pour accélérer l’excitation de la femme consiste à se concentrer sur la sensibilité du clitoris afin d’augmenter ses sensations. Dans ce cas, l’épouse est stimulée par le gland du pénis masculin ou par la main de son mari dans la région du vestibule, ce qui permet un contact direct avec le clitoris (décrit dans le chapitre précédent sur l’anatomie). Cette stimulation procure un plaisir supplémentaire à l’épouse une fois que l’excitation s’est produite. Dès lors que l’excitation est atteinte, la femme doit se retirer de la position ou le mari doit retirer sa main, les deux partenaires procédant en guidant le mouvement de sorte à commencer la pénétration dans le vagin.
Ce n’est pas à sens unique. La femme peut également faire usage de techniques attrayantes et érotiques à l’égard de son mari. Même si les hommes sont à quelques exceptions près les premiers harceleurs de la soirée, les femmes peuvent et doivent faire preuve d’un enthousiasme partagé.
Avant de poursuivre dans cette seconde phase, il faut en dire un peu plus sur les formes additionnelles des préliminaires, lesquelles consistent littéralement à jouer avant les rapports sexuels.
C’est le Moment de faire Preuve de Créativité
L’amour, la sexualité et les rapports sexuels peuvent être, pour ainsi dire, un moment de réflexion créative pour autant que toutes les formes de perversion soient évitées. C’est le moment d’être enjoué, avec beaucoup d’enthousiasme et de jovialité. Un grand nombre de choses peuvent être agréables à la fois pour l’homme et pour la femme, et cela devient une autre raison cruciale pour laquelle la communication entre les couples est essentielle.
N’ayez pas peur de demander à votre conjoint ou conjointe d’ajuster, c’est-à-dire d’ajouter, de soustraire, d’améliorer ou d’improviser, ce qu’il est en train de faire ou d’inclure divers types d’attouchements affectueux, des caresses, des gestes tendres ou des massages de la manière qui vous convient le mieux. Soyez précis, parlez-vous doucement, notamment si vous êtes un couple nouveau ou jeune et que vous êtes au début de l’apprentissage de ce qu’est en effet l’ART de faire l’amour.
Indépendamment de la façon dont Hollywood dépeint tout le monde comme sachant simplement « quoi faire », ce qui est d’ailleurs ridicule. Il est bon de noter qu’à l’exemple de tout ce qui existe dans la vie, savoir quand et comment utiliser les nombreuses formes efficaces de tendresses et de plaisirs exquis pendant les rapports sexuels n’est pas quelque chose qui nous est donné une fois pour toutes, mais c’est plutôt quelque chose que chaque personne apprend.
Toutes les personnes, hommes ou femmes, ne sont pas, par exemple, stimulées ou excitées de la même manière ou à la même vitesse. Chacun de vous doit admettre qu’il ou elle a épousé une personne singulière et que toutes les personnes sont différentes. Qu’importe les autres, vous n’avez pas épousé les « autres personnes ». Vous êtes marié à, et vous avez un amour spécial pour, et vous avez choisi de passer le reste de votre vie avec, une seule personne, celle à côté de vous dans le lit. Vous devez en savoir plus sur cette personne. Il vous faut comprendre cette personne. Il vous faut saisir comment mieux exprimer votre intimité physique avec cette personne. Vous devez vous focaliser sur cette personne et sur les besoins, les sentiments, la nature et les intérêts particuliers et les inclinations de CETTE PERSONNE!
Soyez ainsi déterminé à apprendre tout ce que vous pouvez accomplir ensemble à propos de cet art, tout en sachant que la partie la plus merveilleuse de ce processus, c’est que vous en apprendrez probablement plus à ce sujet pour le reste de votre vie conjugale!
Le Cantique des Cantiques
La plupart des gens ne réalisent pas que Dieu a fourni un récit inspiré de la façon dont les maris et les femmes devraient se parler et se conduire dans la chambre conjugale. Ce livre unique est en réalité un don de Dieu à tous les couples mariés qui veulent appréhender le véritable amour dans le mariage.
Consigné par le sage Roi Salomon, le fils de David, le Cantique des Cantiques est un récit merveilleux, et quand on en saisit clairement la portée, en effet, sa narration extraordinaire, décrit des maris et des femmes qui partagent l’amour et en parlent comme c’est le cas dans ce livre.
Le livre contient huit chapitres d’une conversation merveilleuse, franche, sincère, tendre, voire touchante, un dialogue, de part et d’autre, entre deux personnes si manifestement très amoureuses. Cet encart le présentera, mais le lecteur devra prendre le temps de lire et d’étudier le livre en entier. Il peut même devenir une étude biblique révélatrice pour les jeunes couples mariés, en totalité ou en partie, séparément, si l’étude a déjà été faite.
Voici quelques points d’introduction du livre pour aider le lecteur à acquérir le sens du langage que, pour ainsi dire, personne n’entend plus, et que la plupart des gens qualifieraient même d’étrange, s’il est utilisé aujourd’hui.
Le livre s’ouvre avec l’épouse de Salomon qui déclare: « Qu’il m’embrasse de baisers de sa bouche, car ton amour est meilleur que le vin » (1:2). Notez que la déclaration est double (voir italiques) en ce sens qu’elle parle à la fois de son mari et d’elle-même dans la même réflexion. Le verset 4 commence par « tire-moi », et il s’agit là d’une référence évidente à sa volonté d’être séduite et excitée par Salomon. (Il convient de souligner que les versets 5 et 6 ne cautionnent pas le mariage interracial, comme certains le pensent, mais ils réfèrent plutôt à l’apparence d’un bon bronzage, ce qui amène la femme à paraître « coloré » ou de « couleur foncée », c’est ce que l’hébreu veut dire, et non pas « noir ».)
Le verset 8 introduit quatre autres versets dans lesquels Salomon parle de la façon dont sa femme est belle à ses yeux. Il la compare à de beaux bijoux, à de l’or et à de l’argent.
Le verset 12 commence les actions réciproques de l’épouse, dans lesquelles elle décrit son mari comme « beau » et « agréable » (vs. 16), tout en suggérant qu’il « couchera toute la nuit entre mes seins » (vs. 13). Elle poursuit son développement dans le deuxième chapitre, au verset un, en se présentant comme une « rose de Sharon » et un « lis des vallées ».
Le verset 7 du deuxième chapitre est une exhortation générale à toutes les femmes, laquelle demande de faire attention afin de ne pas exciter un mari à atteindre la jouissance extrême « jusqu’à ce qu’il le veuille ». (L’adjectif possessif « mon » en italique [version King James] a été ajouté par les traducteurs et ne se trouve donc pas dans l’original.)
Le mari parle dans les versets 10 à 15. Notez la façon dont il décrit les rondeurs et les « flancs » (les expressions du visage et la taille) de sa femme, tout en référant à la beauté et au parfum des fleurs, des arbres qui bourgeonnent et des oiseaux chanteurs du printemps.
La femme parle tout au long du troisième chapitre et l’homme en fait de même dans le quatrième chapitre (à l’exception de la dernière partie du verset 16), décrivant de manière extraordinaire et poétique les différents aspects du corps de sa femme. Cette description inclut ses cheveux, ses dents, ses lèvres, ses tempes, ses seins et même sa langue, et comment, de son point de vue, il n’y a « aucune tache en toi [en elle] » (vs. 7) et qu’elle « a ravi mon cœur » (vs. 9). Il mentionne également comment elle s’est présentée vierge à l’autel du mariage, « une source fermée, une fontaine scellée » (vs. 12). Il attire également l’attention sur divers épices et parfums qui doivent avoir rempli la chambre, laquelle avait des jardins à l’extérieur.
Le chapitre cinq s’ouvre sur un verset dans lequel le mari dit: « Je suis venu dans mon jardin… mon épouse », et dans le reste du chapitre, l’épouse de Salomon décrit tout aussi poétiquement, son corps, en l’occurrence sa tête, ses cheveux (« ses boucles sont fournies [en Hébreux: qui ondule, ondulé, qui flotte] et noires comme le corbeau »), ses yeux, ses joues, ses lèvres, ses mains, son ventre, ses jambes, son visage et sa bouche.
Dans le verset 16, elle décrit Salomon comme son « bien-aimé » et « c’est mon ami ». Cette description envoie un message puissant à tous les couples mariés!
Les trois premiers versets du chapitre six sont consacrés aux paroles de la femme, le mari poursuit dans les dix versets suivants jusqu’à la fin et continue dans le verset 9 du chapitre sept. Ces neuf versets sont une référence encore plus descriptive et poétique aux différentes parties de l’anatomie féminine.
Le septième chapitre se termine par quatre versets dans lesquels la femme explique comment elle appartient à son mari: « Je suis à mon bien-aimé et son désir va vers moi » (vs. 10), le verset 12 décrit la femme de la manière suivante: « je te donnerai mes amours ».
Le chapitre huit du livre, chapitre dans lequel la femme continue de parler d’amour, conclut le livre. Le verset 3 décrit clairement l’étreinte amoureuse: « Sa main gauche serait sous ma tête, et sa main droite m’embrasserait ».
Les versets 6 et 7 sont une description évidente de l’emprise de la passion.
Les versets 8 à 10 parlent de deux sortes de petites sœurs: une qui peut être « un mur » (c’est-à-dire celle qui est restée vierge) ou celle qui a la propension à devenir « une porte » (une jeune fille sexuellement facile, aux mœurs légères) et qui doit être, en utilisant le langage figuratif, renfermée «... avec des planches de cèdre ».
Salomon conclut le livre avec quatre versets, le verset 14 étant le point culminant, c’est-à-dire l’orgasme lors des rapports sexuels.
La Troisième Phase: l’Union Sexuelle
Nous en sommes maintenant à la TROISIÈME PHASE de l’amour, celle de l’union sexuelle. Pendant que le mari et la femme sont à présent reliés par l’union sexuelle, il est indispensable de veiller au maintien du contact avec le clitoris. Tandis que le pénis sera stimulé par pratiquement n’importe quelles positions ou impulsions dans le vagin, la pression et le contact avec le clitoris sont essentiels de telle manière que la femme puisse atteindre son point culminant, à savoir l’orgasme.
Dans la position supérieure de l’homme, où l’homme est en haut, le mieux, c’est que le mari positionne son corps plus haut par rapport au corps de l’épouse. Si le corps de l’homme est trop bas par rapport au corps de la femme, il n’y aura aucun contact avec le clitoris. La femme devrait être en mesure d’indiquer l’étendue de la position haute qui lui procure plus de plaisir. Le mari peut facilement s’adapter, en se focalisant sur ce qui convient le mieux à sa femme.
Au cours des rapports sexuels, le mari devrait également prendre soin de supporter une grande partie du poids de son propre corps, en utilisant ses coudes et ses genoux, prenant ainsi soin de ne pas provoquer un sentiment d’inconfort chez sa femme. Il doit toujours s’efforcer d’adopter une position qui soit agréable pour la femme, et non pas seulement la position qui assure sa propre satisfaction. La femme doit être libre de bouger ses hanches. Tout cela suggère à nouveau que l’homme fasse attention à ne pas être trop lourd, à ne pas laisser reposer tout son poids sur le corps de sa femme. Ce point revêt une importance capitale pour le bon déroulement des relations sexuelles.
Cette phase de l’union sexuelle devrait être passionnée et agréable, à la fois, pour le mari et pour la femme. C’est dans cette union que les deux compagnons de vie, dans le mariage, s’attachent l’un à l’autre dans l’AMOUR et qu’ils sont en effet devenus une seule entité dans le lien matrimonial, ils sont devenus « une seule chair ».
Nous avons déjà eu l’occasion d’insister sur le fait que de nombreuses générations ont existé sans même comprendre que l’épouse a droit à la jouissance tout autant que le mari lors de rapports sexuels. L’ignorance du clitoris, ou même son but et sa fonction de même que le meilleur moyen de provoquer un plaisir intense en maximisant le contact avec celui-ci étaient pratiquement inconnus.
Il est bon de noter que nombreux ont été les maris dans le passé, et les épouses, qui n’avaient jamais entendu parler du clitoris. Au fil des décennies, mon expérience en tant que conseiller conjugal, m’a permis de saisir la confusion, l’ignorance et l’incompréhension concernant toute une série de points aussi fondamentaux.
Un nombre important de maris n’ont même pas compris, par exemple, qu’il était « acceptable » que la femme soit au-dessus pendant les relations sexuelles, ce qui ne signale pas qu’elle prend indûment, voire qu’elle usurpe, de cette façon, la responsabilité de son mari. De nombreux couples n’ont pas reconnu que la position supérieure de la femme est, dans les faits, souvent non seulement très « supérieure », c’est-à-dire qu’elle est favorable à la jouissance de certaines femmes, mais aussi à celle de leurs maris.
Ceci n’est qu’un exemple des avantages qui découlent de la volonté d’un couple de communiquer avant et pendant l’acte sexuel. Ce n’est qu’un aperçu, parmi beaucoup d’autres.
La Quatrième Phase: l’Orgasme
La QUATRIÈME PHASE des rapports sexuels et de l’amour est l’orgasme. Alors que beaucoup en sont venus à croire que la seule chose dans la sexualité est l’orgasme, ce n’est pas le cas. Le lecteur devrait être à présent capable de s’en expliquer la raison. Cependant, l’union sexuelle est finalement consommée, achevée par l’orgasme, c’est-à-dire le paroxysme, au cours duquel les sentiments et les sensations deviennent le summum de la sensation physique. Bien que ce ne soit pas le seul objectif, c’est certainement l’objectif d’ensemble des deux conjoints.
Quoiqu’il puisse y avoir des exceptions en raison de circonstances inhabituelles, il faut se rappeler que l’orgasme est quelque chose que les deux conjoints devraient pouvoir expérimenter pratiquement dans toutes les relations sexuelles. L’idéal serait toujours que le mari et la femme s’efforcent d’atteindre un orgasme en même temps, bien que cela ne se produise pas comme prévu à tout moment. Il est important de considérer cette jouissance comme quelque chose qui exige de la pratique, quelque chose qui peut être appris avec le temps, et qui ne sera peut-être pas possible à chaque fois.
Au moment de l’orgasme, le mâle éjecte du sperme dans le vagin (ou dans un préservatif), tandis que l’orgasme de la femme n’entraîne (généralement) aucune décharge de liquide mesurable.
Dieu a conçu les choses de telle manière que les deux conjoints jouissent du privilège du mariage, et tous les couples devraient se débarrasser de toutes sortes de complexes et de frilosités inutiles, afin de profiter simplement des bénédictions et de la félicité du don divin. Il ne faut pas passer sous silence, en effet, que Dieu a créé l’orgasme féminin dans le but que la femme puisse atteindre le summum du plaisir dans les contacts sexuels, tout comme il l’a fait avec le mari, et cette jouissance féminine devrait idéalement se produire en même temps que l’orgasme masculin. Les animaux femelles n’ont pas une telle réactivité, Dieu a conçu ceci de manière unique chez la femme humaine pour son plaisir, et Il a ainsi fait une différenciation, une fois de plus, entre les animaux femelles et les humains femelles.
Comme on l’a déjà fait remarquer, la vérité divine touchant le mariage et la compréhension de la sexualité a été réprimée par la fausse religion et les théologiens aveugles pendant de nombreux siècles, et ils l’ont remplacée par la pudibonderie selon laquelle la sexualité est quelque chose de honteux ou de sale. Il faut se rappeler, en effet, que Satan ne peut pas se reproduire et qu’il est, dans ces conditions, jaloux des êtres humains chétifs du seul fait qu’ils ont une prédisposition que lui ne possède pas. Il a par conséquent déployé de grands efforts en vue de déformer et pervertir ce paroxysme, ce plus haut moment de la sexualité.
Je tiens à souligner de nouveau qu’avec le dieu invisible de ce monde, Satan, guidant les événements depuis l’arrière-plan, les tendances avilissantes de la sexualité d’aujourd’hui s’aggraveront certainement, probablement rapidement et de manière inimaginable. Il est demandé, bien évidemment, aux Chrétiens de « veiller » (Luc 21:36), de surveiller ces épiphénomènes en cours dans le monde.
La Procréation sans Orgasme ou sans Rapports Sexuels
Il est important de revoir, soit dit en passant, un point mentionné plus haut. Nombre de gens ont pensé que la procréation ne peut pas se produire s’il n’y a pas de pénétration réelle du pénis ou si la femme n’éprouve pas d’orgasme.
Il faut reconnaître que la procréation peut avoir lieu, que l’une ou l’autre de ces choses ait eu lieu ou non. La fécondation résulte uniquement de la présence de sperme libéré dans le vagin, ce qui peut également se produire si le sperme est déposé n’importe où autour du vestibule. Vous vous rendez compte à présent que les spermatozoïdes ont été créés pour être résistants.
Au cours des dernières générations, les jeunes couples non mariés ont soutenu, sans le savoir, l’idée selon laquelle ils pouvaient envisager les relations sexuelles comme une forme d’union, tout en évitant n’importe quel risque de grossesse, notamment si l’hymen féminin était resté intact. Pourtant, tant que le sperme est présent, même à proximité du vestibule, la grossesse est en effet possible, indépendamment du fait que la femme soit censée « conserver sa virginité ». Il est par ailleurs évident que cette même surprise de grossesse inattendue pour la même raison a également pesé sur les couples mariés. Faites attention à ce qui se passe et là où vos décisions vous conduisent.
Techniques, Positions et Perversions
Des questions se posent invariablement au sujet des techniques et des positions sexuelles les meilleures ou les plus acceptables, et s’il y a oui ou non des limites à ce qui peut être fait avant que l’on ne franchisse le seuil de la perversion. La Bible est explicite sur certains points. Sur d’autres points, elle se présente comme un guide de propositions, posées et non déduites, qui serviront de base dans la prise d’une bonne décision, sur d’autres points encore, elle reste silencieuse.
L’apôtre Paul a écrit, sous l’inspiration divine, que « le mariage est honorable à tous égards, et le lit sans souillure » (Héb. 13:4). La dernière phrase ici peut aussi être traduite par « que le lit conjugal soit exempt de souillure », car le reste du passage dit, « mais Dieu jugera ceux pratiquant l’impudicité et les adultères ».
Une grande partie de ce qui se passe dans la chambre de mariage, c’est-à-dire dans le lit, est la seule affaire du mari et de la femme. Ce qui s’y passe est leur décision, et ne devrait pas se propager en dehors de la maison à travers les rumeurs sans fondement et les paroles futiles, frivoles et inconvenantes. Il est personnel et privé et devrait le rester, à l’exception des cas où un couple pourrait avoir besoin de conseils judicieux afin de résoudre des problèmes dépassant son expérience.
On pourrait certainement plaider en faveur d’une telle démarche et les couples devraient toujours avoir le libre sentiment qu’ils peuvent aller voir l’un des véritables serviteurs de Dieu ou un médecin si nécessaire, sans en avoir honte, être gênés ou adopter une attitude mal adaptée. (On ne doit pas omettre, en effet, que faire l’amour est un art et il n’y a pas deux couples qui se ressembleront dans la pratique de cet art. Un conseiller expérimenté pourrait rendre moins graves la plupart des difficultés.)
Il existe, pour ainsi dire, un nombre infini de techniques spécifiques qui pourraient être abordées ici, et les livres et les magazines en sont littéralement remplis. Ce n’est ni le but ni dans le champ d’application de cet ouvrage de répertorier toutes les manières ou toutes les méthodes imaginables par lesquelles les individus peuvent aborder les rapports sexuels ou l’intimité. (Les paragraphes suivants porteront un peu plus sur un principe qui offre l’une des directives les plus importantes pour lesquelles les techniques devraient ou ne devraient pas être employées par l’un ou l’autre, lorsque la Parole de Dieu est silencieuse.)
Les positions exactes et les méthodes dans lesquelles les rapports sexuels peuvent se produire deviennent la plus grande préoccupation de plusieurs personnes. Nous avons déjà vu que la position supérieure masculine ou féminine est certainement correcte et souhaitable. Comprendre pourquoi il en est ainsi, rend possible d’ouvrir la porte à la compréhension de certaines limites.
Réfléchissez un instant à la façon dont Dieu a conçu l’anatomie masculine et féminine. Le mari est généralement un peu plus grand que la femme. Tout au moins en partie, Dieu a créé les corps masculins et féminins de cette façon afin de permettre l’orientation naturelle du pénis, car il pénètre dans le vagin par le bas, à l’effet de placer le couple dans une position face à face (indépendamment de la personne qui est au-dessus de l’autre, c’est-à-dire le mari ou la femme). Le pénis et le vagin ont été placés là où ils doivent se trouver. C’est donc dans ce but qu’ils se trouvent à l’avant du corps! Que ce serait-il passé si tant est qu’ils eussent été conçus d’une tout autre manière?
Par conséquent, la position la plus optimale pour les relations sexuelles, et cela s’applique à la position assise, debout ou allongée, c’est que les conjoints soient l’un en face de l’autre. Cela leur offre le moyen de se parler et de se regarder dans les yeux en même temps. De telles positions favorisent et améliorent à la fois une telle conversation de manière à ce qu’elle ait plus de sens, de sorte qu’elle puisse être plus personnelle et aimante. Il ne faut jamais méconnaître, en effet, que le but principal des rapports sexuels, en plus de celui de la reproduction, consiste dans l’expression et le partage de l’amour dans une relation planifiée par Dieu. Cette relation amoureuse est cruciale à tous égards et régit donc la plupart des questions, mais pas toutes, à propos des techniques et des positions.
La Perversion à l’opposé de l’Amour
Il nous faut signaler certains détails supplémentaires. Indépendamment de l’ampleur de sa propagation, la sodomie (la pénétration du pénis dans l’anus) est une perversion absolue, et Dieu la condamne catégoriquement dans les Écritures. On doit également insister sur le fait que le terme même vient directement de Sodome et de Gomorrhe, villes dans lesquelles l’homosexualité était endémique. Il ne faut guère d’imagination pour comprendre ce que les hommes méchants de ces villes (et toutes les femmes desdites villes détruites pour un mal similaire) commettaient en tant qu’abomination. L’acte entier est tout simplement contre nature comparativement à la manière dont Dieu a conçu le corps, outre les éléments évidents d’hygiène et la souillure impliquée. Il existe également des problèmes physiques concomitants et certains effets indésirables pour la femme à qui on peut demander d’accepter ou qui pourrait même souhaiter ce type d’activité sexuelle.
D’un autre côté, et cela peut parfois être nécessaire lorsque, par exemple, le mari lutte contre l’impuissance ou c’est la femme qui a de longues périodes de menstruations, une stimulation manuelle réciproque ne sera pas un acte inacceptable, dès lors qu’il n’implique pas une hygiène dégoûtante ou le fait de mettre le couple dans une position où les conjoints ne peuvent pas être face à face. Il s’agit simplement d’une question de choix personnel.
Il importe de s’expliquer ce principe primordial. La manifestation de l’amour ne forcera JAMAIS une épouse ou un époux à faire quelque chose qui soit personnellement désagréable ou répugnant, ou qui, pour diverses raisons, serait physiquement inconfortable pour l’autre conjoint. Bien que les deux conjoints doivent être désireux de vaincre, coûte que coûte, la timidité et la pudibonderie, cela devient son propre guide pour la prise de décision concernant les techniques et les différentes positions. Il peut et doit nécessairement y avoir une volonté et une liberté d’apprécier certaines expérimentations naturelles.
En franchissant un pas de plus, il nous faut comprendre que là où Dieu est en effet silencieux sur une question, ne laissant dès lors aucun principe dans Sa Parole qui en parle, cet ouvrage doit aussi rester silencieux. Certes, d’autres questions et problèmes peuvent se poser: la compréhension du rôle primordial et de la plus haute importance de l’amour autant que la DISPOSITION À S’INTÉRESSER à son conjoint ou conjointe donne la possibilité à un couple de prendre pratiquement toutes les décisions quant à ce qu’il fera ou ne pourra pas faire.
L’Avantage Invisible
Il est utile de mentionner un dernier point, car il donne la preuve d’un dessein créateur du Dieu d’amour. C’est ainsi que les préliminaires des ébats amoureux, avant les rapports sexuels, présentent un avantage caché à l’usage des couples mariés. Il existe des preuves indiquant que le contact prolongé avec le corps pendant les 15 à 30 minutes habituelles est thérapeutique et bénéfique. Il en résulte une détente de la tension nerveuse et un sentiment de bien-être mental pour les deux partenaires après l’orgasme, lequel, en soi, a été conçu par Dieu en tant que libération émotionnelle énorme, et sans doute même plus pour la femme.
On notera, toutefois, que, lorsque l’excitation sexuelle survient chez un ou les deux conjoints et que l’homme atteint prématurément son point culminant, la femme demeure dans une forme de tension nerveuse potentiellement importante, laquelle tension s’est accumulée sans un exutoire, c’est-à-dire un moyen par lequel elle peut se soulager, se débarrasser du besoin ou de l’envie. Il peut s’ensuivre une insomnie. Au cas où cela se produirait, l’homme devrait programmer son réveil pour plus tard, afin d’achever son devoir vis-à-vis de sa femme.
Bien que des interruptions dues au processus de guérison après la naissance d’un bébé, une maladie, une blessure, un long voyage ou d’autres raisons imprévues puissent apparaître occasionnellement, chacun des problèmes et des incohérences peuvent être résolus par une coopération intelligente et une volonté de servir les besoins de l’autre conjoint. C’est cela l’amour!
Avec le temps, les relations sexuelles dans le mariage entre le mari aimant et l’épouse aimante devraient contribuer à développer une sollicitude plus compréhensive et plus mûre et un dévouement mutuel. Ce processus a été mis au point par le Créateur infiniment sage et brillant, afin qu’il continue tout le long du mariage, alors que les maris et les femmes croissent véritablement et s’attachent les uns aux autres, selon la volonté divine.
Après avoir ressenti les merveilleux avantages de ces principes, de tels couples voudront également s’assurer que leurs enfants auront une chance de vivre un jour la même expérience.