Les plus de six milliards de personnes vivant sur terre aujourd’hui ignorent ce qu’elles auraient pu savoir. Ă€ la suite de l’ignorance des anciens, les masses d’aujourd’hui ont poursuivi leur chemin dans la dĂ©cadence, la dĂ©gĂ©nĂ©rescence et la dĂ©bauche sexuelle, dĂ©sormais pire que tout ce que la civilisation a vu. Et de nombreuses prophĂ©ties de la Bible rĂ©vèlent que cet ensemble de faits caractĂ©ristiques ne fera que s’aggraver, probablement mĂªme encore bien pis, avant qu’on assiste Ă une amĂ©lioration. Nous en avons lu un certain nombre.
Souffrez que je puisse le répéter: les nations de la terre auraient pu savoir, mais elles ont choisi de ne pas s’y résoudre, préférant plutôt que Dieu « ne fourre pas Son nez dans leurs affaires! »
Toutefois, les opinions des hommes ne changent pas les lois éternelles, ou la pensée de Dieu, car Il pourrait vouloir "évoluer avec le temps" sur la question et, sans doute par soucis du politiquement correct. Le Dieu vivant condamne toujours l’adultère, la fornication et toutes les autres formes d’immoralité sexuelle et de perversion en tant que PÉCHÉ purement et simplement! Tous ces actes violent Ses diverses lois qui régissent la sexualité, et, de multiples autres façons, qu’elles soient visibles et invisibles, ces violations privent les gens du bonheur et de la joie future dans le mariage. Et tout cela est fort inutile!
Il y a tellement de gens qui ne se rendent tout simplement pas compte que les lois que Dieu a mises en mouvement sont tout aussi réelles que les lois physiques qui gouvernent l’univers, telles que la loi de la gravité. La façon dont Dieu a voulu que les relations sexuelles aient lieu dans le mariage constitue, en soi, une déclaration quant à la raison pour laquelle violer ou pervertir Sa Loi cause des dommages physiques et émotionnels dans la vie des personnes impliquées. Dans ce chapitre, il deviendra évident de savoir pourquoi « les attouchements, les caresses », caractéristiques de l’expression « s’envoyer en l’air » connue depuis les années 60, et toute autre activité sexuelle en dehors des liens sacrés du mariage est dommageable.
La Relation Amoureuse Conjugale
Dieu n’a pas seulement voulu les relations sexuelles pour le mariage et la procréation, c’est-à -dire les fonctions physiques, mais Il avait aussi un grand parallèle spirituel à l’esprit lorsqu’Il l’a conçu. Il importe de s’expliquer ce point essentiel. Il y a une autre raison colossale pour laquelle Dieu a créé la sexualité comme Il l’a fait. Elle a été donnée aux fins d’exprimer l’amour conjugal et notamment une confraternité spéciale qui servent à renforcer et à préserver les liens du mariage.
Notons, une fois de plus, qu’en raison de la simple ignorance des principes fondamentaux, ce qui est par ailleurs l’une des principales causes de désunion conjugale (à côté des problèmes de communication et des difficultés financières), il y a également les problèmes liés aux relations sexuelles, à savoir les choses qui se passent dans la chambre.
Commençons à expliquer ces principes fondamentaux.
Dans le corps humain, les glandes endocrines produisent des hormones uniques pour chaque sexe et celles-ci déterminent les caractéristiques physiques et mentales particulières chez les hommes et les femmes. Les hormones guident le phénomène mental, émotionnel et sexuel connu sous le nom de sex-appeal ou attrait sexuel.
En tant que pulsion humaine commune Ă chaque personne normale, l’attrait sexuel rĂ©sulte d’un mĂ©lange de stimulus, allant de l’apparence individuelle Ă la personnalitĂ©, en passant par l’éducation, les intĂ©rĂªts communs, les talents et jusqu’à certaines autres rĂ©alitĂ©s « intangibles, impalpables ». En supposant que les problèmes pĂ©riphĂ©riques de compatibilitĂ© sont neutres ou favorables entre un couple, c’est l’attrait sexuel qui pousse principalement un homme Ă Ăªtre sentimentalement attirĂ© par une femme. De mĂªme, ce dynamisme ou ces pulsions incitent Ă©galement une femme Ă manifester un intĂ©rĂªt sentimental Ă l’égard d’un homme en particulier.
Bien que l’attrait sexuel provienne sans doute principalement des expressions faciales, lesquelles pourraient se traduire par l’attraction, l’affection, la maturitĂ© ou la grĂ¢ce, il s’agit, dans les faits, d’une action glandulaire. Certes, on pourrait objectivement apprĂ©cier une autre personne Ă partir de ces seules caractĂ©ristiques, mais l’attrait sexuel n’a pas lieu sans que les hormones sexuelles affectent et excitent les Ă©motions. (Il convient de noter que, lorsqu’on envisage le mariage avec une personne en particulier, il devrait y avoir au moins un attrait sexuel, un charme en cause, mĂªme s’il n’a pas une valeur considĂ©rable.)
Les Hormones de la plus Haute Importance
Nous devons faire une pause et examiner le rôle essentiel que jouent les hormones dans l’excitation et la réponse sexuelles.
Chez les hommes et les femmes, ce sont les hormones sexuelles qui donnent Ă l’homme des caractĂ©ristiques masculines et Ă la femme des caractĂ©ristiques fĂ©minines. Lorsque l’on a bien compris ce dont il s’agit, ces mĂªmes hormones aident Ă motiver l’intĂ©rĂªt du choix d’un partenaire pour la vie. Elles concourent directement Ă inciter, et mĂªme Ă conduire, un homme Ă souhaiter passionnĂ©ment qu’une femme singulière soit sa femme, la mère de ses enfants et sa compagne pour la vie. L’homme dĂ©sire l’embrasser et lui exprimer son affection, son amour et son dĂ©sir de partager une vie de dĂ©vouement pour elle.
De mĂªme, les hormones sexuelles conduisent la femme Ă percevoir ce mĂªme homme comme celui Ă qui elle dĂ©sire donner son affection et son dĂ©vouement. Elles lui feront naturellement souhaiter Ăªtre embrassĂ©e par lui, y compris lors de rapports sexuels, et Ăªtre la mère de ses enfants et sa compagne pour la vie. Chez les individus matures, ces Ă©motions sont rĂ©flĂ©chies, pures et naturelles comme Dieu en avait l’intention. Ces sentiments ne sont en aucun cas honteux ou fornicateurs.
Dans un mariage équilibré et stable, la sexualité est, à juste titre, un stimulant pour une étreinte amoureuse, des baisers et des relations sexuelles. Tout cela conduit à l’expression ultime de la passion intime, mise au point par Dieu afin de faire partie des liens du mariage.
Nous avons dĂ©jĂ eu l’occasion d’insister sur le fait que Dieu a crĂ©Ă© les Ăªtres humains avec les cinq sens physiques, Ă savoir la vue, l’ouĂ¯e, le toucher, l’odorat et le goĂ»t. Il a donnĂ© aux deux sexes (homme et femme), le summum de Sa crĂ©ation, la capacitĂ© de jouir du bon goĂ»t d’une nourriture pure et naturelle; de sentir et d’apprĂ©cier les Ă©pices ou les parfums; d’écouter les sons d’une belle musique Ă©difiante; et de tirer plaisir de la belle vue d’un coucher de soleil dans les montagnes. Dieu a Ă©galement bĂ©ni les maris et les femmes, afin qu’ils jouissent de l’expression suprĂªme de leurs sentiments par le canal des relations sexuelles, procurant Ă chaque partenaire le point culminant de l’extase lorsqu’ils s’engagent dans des relations sexuelles selon le mode et avec la connaissance divine. Il a conçu les relations conjugales comme une expĂ©rience physique suprĂªme.
Cependant, Dieu a toujours voulu qu’on jouisse de cette expĂ©rience, la plus intime, avec modĂ©ration. Si l’on s’y affectionne avec excès, et cela peut dĂ©pendre dans une certaine mesure du couple et de son Ă¢ge, il en rĂ©sultera une dĂ©prĂ©ciation du sexe. Mais, comme dans toutes les choses, lorsqu’elle s’accompagne de la tempĂ©rance, cette maĂ®trise de soi peut en effet accroĂ®tre l’euphorie de cette expĂ©rience spĂ©ciale exclusivement rĂ©servĂ©e et programmĂ©e dans l’organisme du mari et de sa femme.
Les conseillers conjugaux recommandent souvent aux couples plus jeunes d’avoir des relations sexuelles environ deux à trois fois par semaine, mais la fréquence varie légèrement d’un couple à l’autre. (Les nouveaux mariés en auront certainement plus fréquemment pendant un certain temps.) Pour une satisfaction appropriée, une tempérance raisonnable dans l’espacement des fréquences maximise l’intensité et la délectation, et augmente ainsi le plaisir. Il est important que les couples ne fassent jamais de cette réunion spéciale une routine ou une chose banale, soit en raison de la négligence d’une utilisation abusive soit à cause d’une surutilisation.
Le Moment d’Excitation de l’Homme et de la Femme
Les tendres caresses et les baisers qui ont lieu entre maris et femmes sont les expressions spĂ©ciales de l’amour, lesquelles doivent Ăªtre souvent rĂ©pĂ©tĂ©es, mais toujours en privĂ©, chose que ne comprennent pas de nombreux couples aujourd’hui qui s’exhibent publiquement. Lorsque ces expressions d’amour mènent Ă des relations sexuelles, le moment et l’expĂ©rience de l’excitation sexuelle revĂªtent une importance capitale. L’ignorance, au contraire, de ces manifestations d’amour, a provoquĂ© des dĂ©ceptions tragiques, des frustrations et pis encore, si elles ne sont pas rĂ©solues. Toutes ces « dĂ©ceptions » peuvent Ăªtre Ă©vitĂ©es, si l’on comprend la nature de l’excitation sexuelle entre les hommes et les femmes.
Le temps de l’excitation sexuelle prĂ©suppose le moment oĂ¹ les organes masculins et fĂ©minins sont prĂ©parĂ©s pour les rapports sexuels. Pour que tel soit le cas, nous avons vu que le pĂ©nis masculin devait s’agrandir et devenir ferme. Nous avons Ă©galement constatĂ© que ce processus se dĂ©roule relativement rapidement, presque instantanĂ©ment, notamment chez les jeunes hommes, mais gĂ©nĂ©ralement presque aussi rapidement chez les hommes Ă¢gĂ©s. L’excitation sexuelle demande cependant plus de temps chez la femme. C’est un fait que beaucoup de maris ont eu tendance Ă ignorer ou Ă nĂ©gliger.
Cela a été de loin la première grande cause de frustration conjugale, d’un manque de satisfaction et d’une absence de plaisir intense menant à l’orgasme chez la femme.
Les hommes doivent accepter en tant que vĂ©ritĂ© le fait que la membrane qui forme les parois vaginales est constituĂ©e de plis et qu’elle est gĂ©nĂ©ralement sèche dans son Ă©tat normal inactif ou reposant. Pour recevoir le membre masculin, l’excitation sexuelle doit amener la membrane Ă s’humecter (se mouiller lĂ©gèrement) de manière significative Ă partir des glandes spĂ©ciales qui fournissent un lubrifiant naturel. Fait intĂ©ressant, nous l’avons dĂ©jĂ signalĂ©, les mammifères femelles ne peuvent atteindre cette disposition que pendant certaines « saisons », et celles-ci sont totalement non planifiĂ©es par les animaux mĂ¢les. Cependant, avec les femmes, une telle excitation doit Ăªtre provoquĂ©e, elle est dès lors non automatique, et cela doit Ăªtre compris par chaque mari!
Les maris doivent simplement comprendre le processus de l’excitation sexuelle fĂ©minine et admettre la nĂ©cessitĂ© de prĂ©voir suffisamment de temps dans ce processus. Le mĂ¢le est stimulĂ© par des hormones qui doivent Ăªtre sagement gardĂ©es sous contrĂ´le, tandis qu’il se focalise sur l’intensification des caresses dans le but d’apporter une amĂ©lioration au moment de la femme plutĂ´t que de se permettre d’exclure ses sentiments pour le bien de sa gratification instantanĂ©e comme tant de maris le font. Le vĂ©ritable amour doit inciter Ă donner du plaisir Ă l’autre, plutĂ´t que d’en obtenir pour soi-mĂªme le plus rapidement possible.
De Grandes Différences entre les Organes Sexuels
La diffĂ©rence dans l’effet des stimulus entre hommes et femmes est plutĂ´t intĂ©ressante et doit Ăªtre comprise. L’homme peut Ăªtre stimulĂ© par une touche, une image, un rĂªve ou mĂªme par un simple coup d’œil qui a un rejaillissement sur la pensĂ©e. Le contact physique est bien Ă©videmment pour lui un stimulant très puissant.
Les femmes ne rĂ©agissent tout simplement pas comme les hommes. En ce qui les concerne, le contact physique direct, c’est-Ă -dire les embrassements et les baisers sont de loin les stimulus les plus importants. Elles ont besoin de plus de tendresse dans la communication et de toucher que les hommes. Dans les faits, mĂªme la pĂ©riode menant aux rapports sexuels rĂ©els, y compris la journĂ©e entière qui les prĂ©cède, peut Ăªtre importante en sorte que l’organisme de la femme puisse rĂ©pondre encore plus efficacement au contact physique direct.
La plupart des filles sont inconscientes du fait que les attouchements lors de rendez-vous conduisent à l’excitation immédiate de l’homme et à une envie d’avoir des relations sexuelles. Les filles doivent comprendre que cette conduite est une tentation à l’endroit des jeunes garçons. Plus de trois milliards de femmes sur la planète possèdent ce pouvoir. Il est évident que de nombreuses filles le savent, ou parviennent à le découvrir, mais seulement dans l’intention de l’utiliser comme le ferait n’importe quelle prostituée exerçant son commerce destructeur de mariages et de caractère dans les rues de toutes les villes du monde.
Une jeune fille ou une femme qui abuserait de son attrait sexuel en faisant un usage impropre de ses charmes conférés par Dieu se priverait non seulement de récolter de merveilleuses bénédictions futures, réservées à la relation conjugale, mais aussi et surtout elle serait en train de s’approprier directement ce qui revient à la future épouse du garçon concerné.
Le temps de prĂ©paration de la femme peut aller d’une quinzaine de minutes, jusqu’à une demi-heure. Cet intervalle de temps peut Ăªtre considĂ©rĂ© comme la moyenne, Ă©tant donnĂ© que les rĂ©actions individuelles peuvent varier. Quelques femmes peuvent Ăªtre plus rapidement prĂªtes Ă avoir des relations sexuelles que d’autres. Tandis que les hommes rĂ©agissent gĂ©nĂ©ralement et presque toujours de la mĂªme façon, il incombe Ă chaque mari de dĂ©terminer la tendance naturelle et la « rapiditĂ© » de sa femme Ă parvenir Ă la pleine excitation. (Dans de rares cas, la femme pourrait Ăªtre plus facilement excitĂ©e que son mari, mais cela constituerait une exception.)
Seulement par la Création
La théorie de l’évolution n’est tout simplement pas capable d’expliquer pourquoi la vitesse de l’excitation sexuelle chez les hommes est différente de celle des femmes. Il n’y aurait aucune raison pour laquelle cette évolution aveugle et muette l’aurait décrété de la sorte.
Il va de soi que l’évolution n’a jouĂ© aucun rĂ´le dans aucune de ces deux situations. C’est Dieu qui a crĂ©Ă© ce dĂ©lai de temporisation pour un but, et, pour ainsi dire, personne n’en sait quelque chose. Bien que l’homme soit excitĂ© rapidement, bien avant sa femme, il doit, en règle gĂ©nĂ©rale, montrer la voie et prendre l’initiative. Son excitation rapide lui permet de remplir son rĂ´le, le plus souvent en tant qu’initiateur, mĂªme si ce n’est pas toujours le cas, s’agissant des relations sexuelles.
Il existe cependant une autre raison plus importante pour ce qui est des diffĂ©rentes vitesses ou des rythmes d’excitation entre mari et femme. Elles sont liĂ©es au fait que le potentiel sexuel chez les Ăªtres humains conduit au mariage, puis Ă un amour et Ă un respect toujours plus profond pour l’autre conjoint ou conjointe. La diffĂ©rence de tempo dans l’excitation sexuelle renforce et prolonge l’intimitĂ© sexuelle et la communication passionnĂ©e, les baisers et les caresses qui n’existeraient guère, ou n’existeraient pas du tout, s’il arrivait que la femme fĂ»t excitĂ©e aussi vite que l’homme. Si tel devait Ăªtre le cas, il n’y aurait pas d’intimitĂ© sexuelle et les rapports sexuels ne seraient pas plus romantiques que ce qui se passe avec les animaux. Dieu a voulu que les couples ralentissent le rythme et passent du temps dans une Ă©treinte amoureuse, par consĂ©quent, Il a conçu un système qui l’exige.
Il est tragique que de nombreux mariages soient influencés par la mentalité du « sexe est honteux » et n’ont donc pas réussi à connaître l’intimité et l’épanouissement voulus par Dieu à la suite d’une relation sexuelle sérieuse. La répression du véritable but et de la signification de la sexualité a privé de nombreuses générations du plaisir que les faux religieux ont condamné hélas! Cette répression inspirée par Satan a également servi à réduire les femmes à un statut de sous-humains. Dans de nombreuses cultures, la jouissance de la femme durant l’acte sexuel est jugée totalement peu importante, la seule satisfaction de l’homme est tout ce qui compte.
C’est la raison pour laquelle certaines cultures d’Afrique et du Moyen-Orient (l’Irak, par exemple) circoncisent les petites filles en coupant brutalement le clitoris, ce qui entraĂ®ne la mort d’environ une personne sur cinq en Afrique. Ceci est fait pour s’assurer que, lorsqu’elles atteindront lâ€™Ă¢ge adulte, elles resteront fidèles Ă leurs maris respectifs. Cette boucherie brutale est la façon dont certaines cultures humaines abordent le problème d’un adultère potentiel. C’est ainsi que paradoxalement, certaines de ces sociĂ©tĂ©s connaissent les plus forts taux d’infidĂ©litĂ© parmi les hommes.
L’excitation instantanĂ©e et l’initiative immĂ©diate du mari dans la poursuite de ses rapports sexuels avec sa femme, qui ne sera excitĂ©e que plus tard, ont Ă©tĂ© conçues et voulues dans le seul but d’intensifier et de prolonger l’intimitĂ© et l’expression de l’amour de mĂªme que pour accompagner ce summum de l’épanouissement. Dieu a crĂ©Ă© la sexualitĂ© chez les Ăªtres humains afin d’exprimer et d’expĂ©rimenter l’AMOUR dans les liens du mariage.
Les actions du mari, lequel est aussi excité en caressant sa femme, présupposent l’expression de sa valeur et de son amour pour elle, et impliquent des baisers et des embrassements, qui sont tous des stimulus différents, lesquels stimulus favorisent l’excitation en elle. Pendant ces moments d’affection et d’émotion intenses, un degré d’amour et d’appréciation devient observable qui ne serait pas autrement exprimé, si tant est que Dieu ne l’eût pas conçu de la sorte.
Qui plus est, de nombreux hommes n’ont pas reconnu que cette période de préliminaires intensifiait également l’orgasme de l’homme. Son excitation augmentera avec l’intimité continuelle avant les rapports sexuels.
Un Niveau d’Amour Absent dans le Monde de Satan
Ce niveau de passion et d’amour mutuel, précisément, en raison de la nature générale de ce qui se passe dans de telles circonstances, est complètement absent dans la promiscuité avant le mariage ainsi que dans toute relation dévalorisée avec une prostituée ou avec n’importe quel autre sexe en dehors du partenariat conjugal. Ces relations illicites se focalisent entièrement sur la satisfaction personnelle, sans départir un amour intime, l’honneur et le respect mutuel, lesquels sont tous inexistants dans de telles relations avilissantes.
Il est Ă©vident que la Voie de Dieu surpasse de loin les contrefaçons creuses du monde dĂ©sorientĂ© et confondu de Satan. Il est de votre devoir de fuir l’influence mondaine de la dĂ©gĂ©nĂ©rescence qui vous privera inĂ©vitablement des merveilleuses relations dans le mariage et dans la famille comme Dieu les a prĂ©vues. Les cĂ©libataires devraient se demander Ă quel point les nombreuses bĂ©nĂ©dictions qui sont rĂ©servĂ©es Ă ceux qui se prĂ©servent pour le mariage sont cruciales et prĂ©cieuses. Toute relation sexuelle avant le mariage paralyse et entrave le niveau de bonheur dont on ne pourra en profiter que grĂ¢ce Ă ces bĂ©nĂ©dictions conjugales.
Certains maris dĂ©veloppent la fausse idĂ©e selon laquelle le mariage leur a donnĂ© le droit de satisfaire leur propre dĂ©sir de gratification Ă©goĂ¯ste et hĂ¢tive sans tenir compte des sentiments et des sensibilitĂ©s de la femme. En pareils cas, aucun dĂ©lai d’attente pour faire l’amour n’est autorisĂ© afin de favoriser la jouissance et la participation de la femme. Certains hommes estiment que le mariage oblige la femme Ă se soumettre Ă un viol sur demande! Mais rappelez-vous que le mariage comme Dieu l’a conçu n’ouvre PAS de portes Ă de tels abus. Dieu a mis au point l’union sexuelle afin qu’elle soit passionnĂ©ment apprĂ©ciĂ©e par les deux parties!
Il est absolument essentiel que l’homme ne néglige pas ce moment bien mérité des relations amoureuses avant de commencer les rapports sexuels. Je le répète: le refus de considérer ce besoin, et c’est en réalité une RESPONSABILITÉ que chaque mari a envers sa femme, pourrait endommager la membrane sèche et non préparée des parois vaginales, ce qui entraînera de la douleur et du ressentiment, potentiellement très profonds, de la part de la femme.
Un mari qui s’impose prĂ©maturĂ©ment Ă sa femme est insensible, abusif et Ă©gocentrique. Maris, Ă©vitez cet Ă©goĂ¯sme Ă tout prix et vous en serez reconnaissants. Il en ira de mĂªme de votre Ă©pouse!
Les Dysfonctionnements Sexuels
Dans un monde coupé de Dieu, ayant désobéi à Ses lois touchant la santé, lesquelles ont été révélées depuis des siècles, l’état général de la santé de l’humanité a considérablement dégénéré. Avec 6 000 ans d’histoire, différents types de problèmes de santé affectant les organes et la fonction sexuels sont apparus. Bien que l’objectif ne soit pas de couvrir et de traiter tous les types de dysfonctions sexuelles imaginables, une certaine connaissance de base autant que la marche à suivre paraissent nécessaires.
Comme pour beaucoup d’autres problèmes relatifs à la santé, les dysfonctionnements sexuels et les difficultés qui en résultent sont une réalité et ils le seront pour certains qui liront cet ouvrage. Les personnes ayant des problèmes de santé généraux affectant l’activité sexuelle sont encouragées à lire et à se pencher sur leurs problèmes personnels. En s’intéressant activement à l’amélioration de l’état de santé de façon générale, on peut apporter une amélioration globale à l’état de santé de nombreuses personnes, si ce n’est à la plupart des gens, qui éprouvent des difficultés.
Ă€ lâ€™Ă¢ge de 30 ans, j’ai soudainement dĂ©veloppĂ© une grave maladie articulaire. Si elle avait continuĂ©, la qualitĂ© de vie dont je jouissais aurait pris fin. Cependant, elle s’est avĂ©rĂ©e Ăªtre une bĂ©nĂ©diction parce que j’ai Ă©tĂ© obligĂ© de passer des heures Ă Ă©tudier ce que je pouvais faire pour me dĂ©barrasser du problème. Ce que j’ai appris m’a amenĂ© Ă une santĂ© bien meilleure que celle que j’avais avant la survenue de cette maladie.
On pourrait en dire autant à propos de nombreuses autres maladies et problèmes de santé, y compris certains dysfonctionnements physiques. Si vous souffrez d’un problème qui affecte votre vie sexuelle, et pour les hommes, cela peut signifier une difficulté à maintenir une érection, faites des recherches pour déterminer ce que vous pouvez entreprendre en tant qu’actions correctives. La consultation d’un médecin peut s’avérer judicieuse. Il existe de nombreuses possibilités et options à explorer.
Bien entendu, le lecteur doit Ăªtre extrĂªmement prudent. Il existe d’innombrables ouvrages sur le sujet de la sexualitĂ©. Il sera capital de distinguer les opinions des faits. Les ouvrages qui ne prĂ©sentent que simplement les faits peuvent Ăªtre source de confusion et proposeront des "remèdes" qui ne permettront pas de rĂ©soudre le problème. Il faut toutefois vous en tenir aux faits. Cherchez les principales causes et corrigez-les.
Certains problèmes de santĂ© peuvent Ăªtre profondĂ©ment enracinĂ©s, mais l’expĂ©rience a montrĂ© qu’à peu près tous les problèmes de santĂ© peuvent Ăªtre amĂ©liorĂ©s au moyen d’efforts et de conseils appropriĂ©s, si l’on s’attaque avec diligence Ă la cause. Certains problèmes peuvent Ăªtre difficiles Ă vaincre, mais avec la persĂ©vĂ©rance, il est souvent possible d’y arriver.
Le Septième Commandement de Dieu
Le Septième Commandement, mentionné précédemment, est libellé comme suit: « Tu ne commettras pas d’adultère ». La plupart des gens limitent exclusivement ce commandement aux rapports sexuels en dehors du mariage. L’adultère suppose beaucoup plus que le simple fait d’avoir des relations sexuelles, et nous devons prendre suffisamment de temps afin de nous assurer que cela est pleinement compris.
Les rapports sexuels ou l’amour consistent en QUATRE PHASES DISTINCTES, dans lesquelles une phase mène Ă la suivante. La PREMIĂˆRE PHASE consiste Ă caresser, Ă se donner des baisers et Ă s’embrasser, aussi connue dans la langue vernaculaire de ces derniers temps sous le terme de « pelotage » et de « caresses indiscrètes, sensuelles » (les trois autres phases seront expliquĂ©es vers la fin du chapitre, après avoir d’abord traitĂ© la première phase.)
Bien que, du point de vue de Dieu, il est toujours aussi inacceptable aujourd’hui qu’elle n’ait jamais Ă©tĂ©, le fait de se toucher indiscrètement et sensuellement et de se faire tripoter Ă©tait autrefois la limite Ă laquelle les jeunes s’aventureraient dans ce qui Ă©tait, relativement parlant, des moments plus innocents. Plus tard, l’expression « ils sont allĂ©s au-delĂ la limite » (ou « jusqu’au bout ») signifiait que la limite Ă©tait dĂ©sormais bien au-delĂ des simples attouchements et caresses. Par consĂ©quent, au XXIe siècle, les relations sexuelles avant le mariage sont pratiquement la règle plutĂ´t que l’exception! Lorsqu’on s’embarque dans la sexualitĂ© avant le mariage, l’acte, semble-t-il, innocent d’attouchements et de caresses, en lui-mĂªme, VIOLE directement le Septième Commandement de Dieu.
À y regarder de plus près, le fait de se palper et de se toucher sensuellement autant que les caresses constitue des phases essentielles de la relation amoureuse, lesquelles n’ont lieu qu’entre couples mariés, c’est-à -dire entre maris et épouses adultes. C’est par ailleurs cette relation amoureuse entre un mari et son épouse qui donne à l’adultère tout son sens!
Il est entendu que la plupart des gens, aujourd’hui, auraient le souffle coupé par une telle déclaration « pudibonde et désuète ». Ils ne voient aucun mal dans un petit « amusement » innocent.
Toutefois, Dieu considère cette action comme un PÉCHÉ, dès lors qu’elle cause de très sérieux dommages aux personnes impliquées. Il importe de bien comprendre ce point. Ce n’est pas, une fois de plus, que Dieu aime en quelque sorte refuser les plaisirs à l’humanité. Il connaît plutôt les dommages à long terme qui résultent de la transgression des LOIS spirituelles qu’Il a mises en vigueur pour notre bien. Les effets à long terme et les malédictions sont des plus réels!
Certains comportements avant le mariage peuvent, en effet, empoisonner plus tard la relation conjugale. Ce point sera traitĂ© plus en dĂ©tail dans le prochain chapitre. Mais ceux qui s’embarquent dans les attouchements et les caresses en dehors du mariage (et il est bien entendu que la plupart des jeunes ne pensent mĂªme pas Ă s’arrĂªter Ă ce stade, et, bien Ă©videmment, beaucoup le franchissent d’un bond) s’exposent aux malĂ©dictions ici et maintenant, autant qu’ils se privent du vrai bonheur conjugal, lequel Dieu rend possible Ă ceux qui ne balafrent pas leur potentiel de rĂ©colter Ses merveilleuses bĂ©nĂ©dictions.
Les propos c’est-à -dire les desseins de l’attrait sexuel et de l’excitation sexuelle visent à renforcer les LIENS CONJUGAUX, un point c’est tout. Ces influences interactives (qui agissent les uns sur les autres) augmentent l’amour mutuel entre mari et femme, créant ainsi une intimité réservée à ce lien matrimonial.
L’on doit Résister à la Pression de la Société
Tout cela indique que ceux qui cherchent Ă obĂ©ir Ă Dieu ne peuvent pas laisser les perceptions, les valeurs et les tentations extrĂªmes de la sociĂ©tĂ© les affaiblir. L’adultère et la fornication sont encore des pĂ©chĂ©s, de mĂªme qu’une intimitĂ© très proche du coĂ¯t, peu importe ce que la tĂ©lĂ©vision, les films et la musique dĂ©clarent et, malgrĂ© la popularitĂ© et l’acceptation croissantes de l’homosexualitĂ©, la parole de Dieu a toujours clairement soulignĂ© que cet acte est, en effet, abominable et immoral.
Toute chose qui pervertit ou plombe le but crĂ©atif de Dieu pour ce qui est du mariage, et des familles stables et aimantes capables d’éduquer des enfants Ă©quilibrĂ©s est une distorsion de Son plan parfait en faveur de toute l’humanitĂ©, un plan qui inclura, au bout du compte, chaque Ăªtre humain.
Lorsqu’un mari s’aventure dans une liaison (amoureuse) en dehors du mariage, sa perception de son Ă©pouse change radicalement et gĂ©nĂ©ralement très rapidement. Sa femme ne l’attire plus de la mĂªme manière. L’attirance sexuelle envers elle, la merveilleuse chimie qui existait jadis entre eux, s’estompe rapidement jusqu’à ce qu’elle n’existe plus. Tous ces changements ont lieu dans l’esprit du conjoint ou de la conjointe qui triche. Le fait qu’un mari tricheur ne dĂ©sire plus sa femme fidèle est le rĂ©sultat direct d’une LOI en action.
En brisant son alliance de mariage, le mari (ou la femme) fautif attaque la merveilleuse relation planifiĂ©e par Dieu qui leur a Ă©tĂ© donnĂ©e. Il ne peut plus apprĂ©cier ce que Dieu leur a donnĂ© et son cÅ“ur s’est tragiquement dĂ©tournĂ© de sa compagne de toujours. MĂªme s’il en vient Ă le regretter, bien entendu, de nombreux hommes le regrettent, et souhaite que la relation prĂ©cĂ©dente soit rĂ©tablie, Ă quelques exceptions près, les maris se rendent compte qu’ils ne peuvent plus « remonter le temps ».
Ă€ l’évidence, les femmes ne sont pas diffĂ©rentes. Ne vous y trompez pas. Le pourcentage de femmes qui commettent l’adultère, environ 50 %, est Ă©galement Ă des proportions Ă©pidĂ©miques. Tout ce qui a Ă©tĂ© expliquĂ© ici, concernant ce dont les maris sont plus traditionnellement coupables, s’applique, dĂ©sormais, pratiquement dans la mĂªme proportion aux femmes.
Le pĂ©chĂ© d’adultère est un crime absolument odieux contre un autre Ăªtre humain et, pis encore, il a, dans la plupart des cas, des consĂ©quences dĂ©sastreuses Ă l’encontre d’autres personnes innocentes liĂ©es Ă la relation, le plus souvent les enfants, mais aussi les parents Ă¢gĂ©s et mĂªme les grands-parents ou les petits-enfants en souffrent Ă©galement.
MĂªme la fornication, c’est-Ă -dire la sexualitĂ© avant le mariage enlève des choses Ă la relation future d’un couple qui va se marier. Il est Ă noter, cependant, qu’aujourd’hui la fornication entre les couples fiancĂ©s est une chose courante. C’est parce qu’ils savent tous que c’est la norme, c’est ce Ă quoi on s’attendait, parce que tout le monde le fait, et personne ne leur dit vraiment que c’est mauvais ou ne leur donne une raison de ne pas agir de la sorte. La dimension inconnue de la sexualitĂ© expliquĂ©e dans cet ouvrage n’est enseignĂ©e nulle part ailleurs.
Bien qu’il soit possible pour un homme et une femme dâ€™Ăªtre encore heureux dans le mariage bien qu’ils aient commis la fornication, le caractère sacrĂ© du mariage est nĂ©anmoins balafrĂ© de telle manière que quelque chose se perd dans la relation. L’union se voit dĂ©possĂ©der du niveau potentiel de bonheur plus complet qui aurait Ă©tĂ© autrement possible.
Le Sophisme Bien RĂ©pandu
Voici quelques points additionnels importants qui représentent une erreur bien répandue et certaines approches dommageables au bonheur et à l’épanouissement conjugaux: il est absolument illusoire de croire, comme beaucoup de gens y croient, que les attouchements et les caresses sont exclusivement réservés aux rencontres et aux fréquentations avant le mariage, qu’elles sont dès lors acceptables à ce stade. De telles personnes ont cru, à tort, qu’il s’agit d’activités innocentes qui ne seront plus indispensables dans le mariage et sont principalement réservées aux adolescents ou aux jeunes adultes qui se fréquentent. Les deux idées sont fausses.
Une autre approche qui peut considĂ©rablement asphyxier les relations sexuelles, notamment chez la femme, c’est la peur d’une grossesse non dĂ©sirĂ©e. Cette crainte peut facilement Ăªtre dissipĂ©e par une bonne comprĂ©hension de la façon de planifier la parentalitĂ©, grĂ¢ce Ă l’utilisation de contraceptifs, et ce point fera l’objet d’un examen plus approfondi dans un encart ultĂ©rieur.
Les Manières, les Soins de Toilette ou de Beauté et l’Hygiène
De nombreuses personnes aujourd’hui sont de plus en plus négligentes et se permettent de faire peu de cas des convenances, de la courtoisie ordinaire, des bonnes manières et de la bonne toilette après le mariage (de nos jours, nombre de gens ignorent ces choses, à l’intérieur ou en dehors du mariage). Le défaut ou le refus de donner à ces choses l’importance qu’elles méritent dans votre mariage nuira à celui-ci en y introduisant un mauvais esprit, contraire à la voie de l’amour. L’oubli de ces choses démontre un manque de respect et d’appréciation à l’égard de votre partenaire et aide à promouvoir la tendance qui consiste à la tenir pour acquise ou à le tenir pour acquis.
Il faut toujours s’efforcer dâ€™Ăªtre respectueux et consciencieux Ă l’égard de son apparence et de sa conduite en prĂ©sence de l’autre partenaire. Il ne faut jamais oublier l’énorme importance de toujours Ăªtre propre et bien entretenu, et non nĂ©gligĂ©, comme votre première approche de l’amour. Il est primordial de se rappeler que presque rien n’est plus « nausĂ©eux » que l’odeur corporelle, la mauvaise haleine, les ongles non coupĂ©s, le visage mal rasĂ© ou l’odeur menstruelle fĂ©minine. Le mari et la femme doivent Ă©galement se rappeler l’importance de peigner les cheveux avant mĂªme d’avoir des relations sexuelles le matin!
Il faut ajouter Ă cela la possibilitĂ© d’avoir des parfums spĂ©ciaux pour les femmes et Ă©ventuellement des eaux de Cologne pour les hommes. Toutes ces choses peuvent servir Ă amĂ©liorer l’attrait ou le charme gĂ©nĂ©ral et le sentiment de tirer plaisir de l’occasion. Plusieurs types de parfums pourraient Ăªtre alternĂ©s pour les couples qui les apprĂ©cient.
Les bonnes manières et la bonne toilette feront beaucoup de bien dans la chambre conjugale, et il en va ainsi pour les hommes et les femmes! (Nous reviendrons momentanément sur un autre aspect des soins de toilette, c’est-à -dire les aspects d’une bonne apparence.)
Ne Jamais Frauder Sexuellement
Une question connexe se pose et conduit à la section suivante. Plus tôt dans le livre, nous avons vu que Paul expliquait comment les maris et les femmes sont tombés sous le « pouvoir » de leurs conjointes ou conjoints une fois que le mariage a eu lieu (1 Cor. 7:4). Il ne faut pas oublier, en effet, que vos corps ne vous appartiennent plus, mais plutôt à l’un l’autre. Il est mauvais de commettre une fraude à l’endroit de votre conjointe ou conjoint sexuel.
Le refus des rapports sexuels est sans doute l’un des pires PÉCHÉS que l’un ou l’autre partenaire peut commettre dans un mariage. Cela peut Ăªtre dĂ» Ă l’égoĂ¯sme, au dĂ©sir de punir le conjoint ou la conjointe pour un tort rĂ©el ou supposĂ©, ou pour un certain nombre d’autres raisons. Outre les raisons d’une mauvaise santĂ© ou d’une maladie, d’une fatigue inhabituelle et extrĂªme ou de la seule rĂ©ponse très rare « je ne suis pas d’humeur » mentionnĂ©e plus haut, cela ne devrait pas Ăªtre le cas. Quiconque suit le modèle d’une fraude sexuelle dans un mariage, et cela est plus typique des femmes que des hommes, pourrait, dans les faits, Ăªtre responsable, du moins en partie, devant Dieu de n’importe quel adultère qui en rĂ©sulterait et certainement responsable du divorce qui pourrait en dĂ©couler si la fraude se perpĂ©tue.
Prenez soin de vous Physiquement
La dernière section a pour corollaire un autre point qu’il importe d’aborder. Il incombe aux maris et aux femmes de prendre soin de leur propre corps et, à la lumière de 1 Corinthiens 7:4, ils ont en fait pris soin de ce qui, après le mariage, est devenu le corps de leur épouse ou époux.
Malheureusement, cela s’est transformĂ©, des millions de fois, en une tragĂ©die rĂ©currente lorsqu’il est utilisĂ© comme une excuse pour commettre l’adultère, la pĂ©riode de rendez-vous et de frĂ©quentation Ă©tant le seul moment oĂ¹ les couples se prĂ©occupaient de ne pas Ăªtre en surpoids et de rester « en forme ». Avec l’obĂ©sitĂ© et le manque de fermetĂ© des muscles, de vĂ©ritables flĂ©aux sociaux aujourd’hui, et avec la mauvaise nutrition et la sociĂ©tĂ© actuelle remplie de stress qui rend plus difficile de faire des exercices physiques, cela demandera un travail supplĂ©mentaire aux couples qui comprennent qu’ils doivent continuer Ă se soucier de ces choses. C’est ainsi qu’en prenant soin de votre corps, vous vous souciez du corps de votre Ă©poux ou Ă©pouse!
Prenez soin de vous-mĂªme sur le plan physique! Surveillez attentivement votre poids et votre apparence gĂ©nĂ©rale. Les deux conjoints ont le devoir de prendre soin du corps que Dieu leur a donnĂ©. La surveillance et la prĂ©servation de sa santĂ© peuvent mĂªme amĂ©liorer les performances sexuelles. Il reste entendu que la naissance des bĂ©bĂ©s change la forme d’une femme, et c’est le cas de certaines femmes plus que d’autres. Les maris doivent comprendre cela, mais les femmes ne doivent pas permettre que ce changement de forme soit une excuse pour « se laisser aller ».
Ă€ l’évidence, les rides et le vieillissement seront Ă©galement des phases normales de la vie. Les maris, singulièrement, doivent veiller Ă ne pas dĂ©prĂ©cier ou dĂ©nigrer leurs femmes pour ce qui est naturel Ă chaque Ăªtre humain. Peu de choses feront plus mal, et rebuteront une femme que de la rabaisser Ă propos de ce qu’elle ne peut plus contrĂ´ler.
Finalement, il peut y avoir des moments oĂ¹ le mari ou la femme peut avoir besoin de souligner de manière encourageante qu’il faut amĂ©liorer un ou plusieurs aspects des Ă©lĂ©ments mentionnĂ©s dans les dernières sections. Christianisme consiste Ă faire des changements et parfois cela peut concerner des domaines liĂ©s Ă la sexualitĂ© et Ă la chambre Ă coucher.
Il doit aller de soi aussi que l’on ne devrait jamais choisir le moment de faire l’amour. Si vous le faites, vous apprendrez rapidement qu’une autre activitĂ© doit Ăªtre accomplie au pied levĂ©, Ă la dernière minute, ainsi, cette partie de la soirĂ©e aura Ă©tĂ© gĂ¢chĂ©e!
Une Bonne Atmosphère
De nombreux couples nĂ©gligent d’accorder Ă l’atmosphère gĂ©nĂ©rale de l’endroit oĂ¹ les relations sexuelles ont lieu l’attention nĂ©cessaire qu’elle mĂ©rite, et nous parlons en règle gĂ©nĂ©rale de la chambre Ă coucher. Bien que les rapports sexuels puissent certainement avoir lieu en dehors de la chambre Ă coucher et, c’est souvent le cas, notamment chez les jeunes couples, cet endroit devrait plus que n’importe quel autre bĂ©nĂ©ficier d’une pensĂ©e et d’une prĂ©paration additionnelle Ă cause de l’amour et des liens spĂ©ciaux qui s’y tissent.
À l’instar de l’hygiène, et avec de beaux parfums et des eaux de Cologne, le bon éclairage est aussi important pour la chambre. Le fait qu’il y ait trop ou trop peu de lumière n’est généralement pas aussi bon que quelque chose entre les deux. Il y a également la décoration et la propreté de la chambre, y compris le couvre-lit, les photos et les autres éléments qui agrémentent le cadre. Certains couples aiment ajouter des bougies, une musique d’ambiance ou d’autres types de décors, lesquels contribuent également à créer une atmosphère propice à l’amour. Assurez-vous que cette zone de préparation n’est pas négligée ou minimisée comme si elle n’avait pas de rôle au cours de la soirée.
Elle a bel et bien un rĂ´le!
Les Divertissements
Le temps des relations sexuelles est le moment le plus spécial entre mari et femme. Il présuppose sans doute plus de planification que ce que nombre de gens ne le réalisent. L’élimination des distractions est essentielle et affectera directement, notamment dans le cas de la femme, sa disposition à profiter de l’occasion.
D’une part, il s’agit de l’activitĂ© la plus intime dans le mariage. Elle doit Ăªtre complètement privĂ©e de toutes les façons possibles. Point n’est besoin de rappeler que ce qui se passe dans la chambre n’est l’affaire de personne d’autre que celle du mari et de sa femme. D’autre part, il est important que les enfants ne deviennent pas une source de distraction, ce qui embarrasse plus les femmes que les hommes (en particulier celles qui ont des bĂ©bĂ©s et des enfants en bas Ă¢ge).
D’autres bruits, comme l’interruption en raison d’un appel tĂ©lĂ©phonique (ou des animaux de compagnie), peuvent constituer un problème Ă©vident. Le rĂ©pondeur peut Ăªtre la meilleure option. Pensez ensuite Ă mettre de cĂ´tĂ© au moins certaines occasions rĂ©gulières afin que les relations conjugales ne s’espacent pas plus longtemps qu’elles ne l’auraient dĂ», sans que l’un des conjoints l’ait remarquĂ©. Il faut alors se rappeler que l’accent devrait Ăªtre mis sur les liens conjugaux de la manière que seule cette activitĂ© rend possibles. Les distractions vont Ă l’encontre de cet objectif.
La Communication
Il y a une autre partie essentielle dans ce moment de partage, d’amour entre mari et femme qui est souvent oubliĂ©e, nĂ©gligĂ©e ou ignorĂ©e. Mais, dans certains cas, elle est aussi mal comprise. Il s’agit de la communication, la conversation amoureuse, avant et pendant les rapports sexuels, souvent dĂ©signĂ©e sous le nom de « confidences sur l’oreiller ». Cette conversation intime particulière, laquelle est aussi importante que la mise en place d’une bonne atmosphère, n’a pas lieu ou est nĂ©gligĂ©e parce que peu de couples comprennent son importance suprĂªme. La plupart des couples ne comprennent mĂªme pas la corrĂ©lation directe entre la conversation et l’acte sexuel.
Il est primordial que le mari et la femme comprennent ce qu’est cette corrélation!
Les images perverties d’Hollywood et bien d’autres ont longtemps entretenu la mauvaise image, selon laquelle Ăªtre dans le feu de la passion et participer Ă l’acte sexuel sont de bonnes occasions pour Ăªtre du « type fort et silencieux », en ce qui concerne, Ă la fois, les hommes et les femmes, arguant que les actions sont plus fortes que les mots. Rien ne saurait Ăªtre plus loin de la vĂ©ritĂ©. Ce qu’on pense Ăªtre le chuchotement de « mots doux » est dans les faits l’expression de choses qui sont beaucoup plus que de simples puĂ©rilitĂ©s.
Comprenons-en la Raison
Il n’est pas besoin de rappeler que la plus grande diffĂ©rence en ce qui concerne les relations sexuelles entre les animaux et les relations sexuelles entre les Ăªtres humains, c’est le fait que les humains sont capables de se parler. Cela suggère qu’ils peuvent exprimer une affection, un amour, une tendresse, une gratitude et le respect de l’autre d’une manière qu’aucun animal n’en est point capable.
Le Dieu infiniment sage a spĂ©cifiquement conçu les relations sexuelles de cette façon. Il ne faut pas Ă©carter, en effet, le fait que cet amour est un type mĂªme de l’amour que JĂ©sus-Christ ressent envers Son Église, ainsi qu’un type de l’amour que Dieu et Christ manifestent Ă l’égard de toute l’humanitĂ© (Jean 3:16). La Bible est remplie de passages oĂ¹ Christ exprime Son amour Ă l’endroit de Ses disciples et pour Son Église, Sa promise.
Pensez-y de cette façon: il faut ainsi se rappeler, en premier lieu, qu’au-delà de tout ce que Dieu est, Il déclare qu’Il « est amour » (1 Jean 4:8, 16). Cela signifie que tout ce qu’Il fait est basé sur l’amour qui en est aussi la motivation.
Il faut se rendre compte, en second lieu, que l’essence des instructions de Christ dans le Nouveau Testament, c’est que Son amour soit exprimé à l’égard de Son Église. Chaque fois qu’un membre de Son Église prie Dieu, c’est une expression de Son amour envers Lui. Cette image représente une conversation bidirectionnelle entre Dieu (dans le cas présent, Christ) en tant que mari et Son épouse (en devenir), l’Israël spirituel du Nouveau Testament.
En troisième lieu, il nous faut considĂ©rer la Bible entière comme la compilation inspirĂ©e de toutes les nombreuses instructions, principes et lois capitales qu’un Dieu d’amour, avec beaucoup d’amour pour toute l’humanitĂ©, exprime Ă l’adresse de Son Église, c’est-Ă -dire Son Ă©pouse. La Parole de Dieu annonce un temps futur oĂ¹ toute l’humanitĂ© priera le mĂªme Dieu et chaque Ăªtre humain sur la terre manifestera des expressions d’amour profond, de respect et de gratitude envers Lui.
Dieu et Ses Enfants se Parlent
Le Dieu d’amour et Ses enfants se parlent parce qu’il y a de l’amour entre eux.
Les expressions verbales aux moments les plus intimes des relations amoureuses ont un grand sens pour les deux conjoints, et on voit maintenant qu’elles ont aussi des connotations, des acceptions et des valeurs spirituelles. Les deux parties doivent Ăªtre prĂªtes Ă les offrir de la bonne manière et au bon moment. Pour s’en expliquer la valeur, rĂ©flĂ©chissez simplement Ă la dernière fois que quelque chose de spĂ©cial vous a Ă©tĂ© dit durant l’un de ces moments partagĂ©s. Il est Ă peine besoin de dire qu’elles devraient Ăªtre authentiques, non superficielles, c’est-Ă -dire des compliments faux ou exagĂ©rĂ©s, dĂ©nuĂ©s de sincĂ©ritĂ©.
Bien que les maris et les femmes apprĂ©cieront d’entendre de telles paroles, elles sont particulièrement importantes pour la femme, car les femmes doivent Ăªtre amenĂ©es Ă l’excitation et prĂªtes Ă avoir des rapports sexuels plus rapidement lors d’une conversation aussi intime. Le mari aimant n’oublie jamais cela, et n’oublie jamais que ces paroles peuvent aider Ă assurer le plaisir orgasmique extrĂªme de sa femme.
Il reconnaĂ®t Ă©galement que les Ă©pouses sont en fait plus intĂ©ressĂ©es et sensibles aux relations sexuelles lorsque le mari a utilisĂ© des tonalitĂ©s aimables et des communications chaleureuses tout au long de la journĂ©e. Et ces paroles ne devraient pas simplement Ăªtre prononcĂ©es par le mari, parce qu’il veut « avoir des relations sexuelles » cette nuit-lĂ , Ă dĂ©faut de quoi, son manque de sincĂ©ritĂ© sera remarquĂ© et l’acte entier aura perdu sa valeur. (L’encart de ce chapitre extrait du Cantique des Cantiques devrait Ăªtre très utile pour une bonne comprĂ©hension de ce qui a Ă©tĂ© expliquĂ©.)
Nous avons signalé, dès le départ, qu’il y a quatre phases dans les rapports sexuels. Nous pouvons maintenant revenir aux trois autres, en reconnaissant que l’importance d’une bonne conversation mène directement à la deuxième phase.
La Seconde Phase: la Stimulation Partagée
La SECONDE PHASE ne devrait pas commencer tant que la femme n’a pas Ă©tĂ© correctement excitĂ©e sexuellement et qu’elle n’est pas prĂªte pour l’union des organes sexuels. Ă€ ce moment-lĂ , la membrane du vagin aura Ă©tĂ© correctement lubrifiĂ©e par les glandes situĂ©es près de l’entrĂ©e vaginale, ce qui permettra une bonne pĂ©nĂ©tration de l’organe masculin. Le processus de pĂ©nĂ©tration doit Ăªtre lent et circonspect. La plupart du temps, le mari doit rester immobile et permettre Ă la femme de faire la poussĂ©e, et elle peut devoir guider le pĂ©nis.
Mais, bien avant cela, la méthode la plus importante à utiliser pour accélérer l’excitation de la femme consiste à se concentrer sur la sensibilité du clitoris afin d’augmenter ses sensations. Dans ce cas, l’épouse est stimulée par le gland du pénis masculin ou par la main de son mari dans la région du vestibule, ce qui permet un contact direct avec le clitoris (décrit dans le chapitre précédent sur l’anatomie). Cette stimulation procure un plaisir supplémentaire à l’épouse une fois que l’excitation s’est produite. Dès lors que l’excitation est atteinte, la femme doit se retirer de la position ou le mari doit retirer sa main, les deux partenaires procédant en guidant le mouvement de sorte à commencer la pénétration dans le vagin.
Ce n’est pas Ă sens unique. La femme peut Ă©galement faire usage de techniques attrayantes et Ă©rotiques Ă l’égard de son mari. MĂªme si les hommes sont Ă quelques exceptions près les premiers harceleurs de la soirĂ©e, les femmes peuvent et doivent faire preuve d’un enthousiasme partagĂ©.
Avant de poursuivre dans cette seconde phase, il faut en dire un peu plus sur les formes additionnelles des préliminaires, lesquelles consistent littéralement à jouer avant les rapports sexuels.
C’est le Moment de faire Preuve de Créativité
L’amour, la sexualitĂ© et les rapports sexuels peuvent Ăªtre, pour ainsi dire, un moment de rĂ©flexion crĂ©ative pour autant que toutes les formes de perversion soient Ă©vitĂ©es. C’est le moment dâ€™Ăªtre enjouĂ©, avec beaucoup d’enthousiasme et de jovialitĂ©. Un grand nombre de choses peuvent Ăªtre agrĂ©ables Ă la fois pour l’homme et pour la femme, et cela devient une autre raison cruciale pour laquelle la communication entre les couples est essentielle.
N’ayez pas peur de demander Ă votre conjoint ou conjointe d’ajuster, c’est-Ă -dire d’ajouter, de soustraire, d’amĂ©liorer ou d’improviser, ce qu’il est en train de faire ou d’inclure divers types d’attouchements affectueux, des caresses, des gestes tendres ou des massages de la manière qui vous convient le mieux. Soyez prĂ©cis, parlez-vous doucement, notamment si vous Ăªtes un couple nouveau ou jeune et que vous Ăªtes au dĂ©but de l’apprentissage de ce qu’est en effet l’ART de faire l’amour.
Indépendamment de la façon dont Hollywood dépeint tout le monde comme sachant simplement « quoi faire », ce qui est d’ailleurs ridicule. Il est bon de noter qu’à l’exemple de tout ce qui existe dans la vie, savoir quand et comment utiliser les nombreuses formes efficaces de tendresses et de plaisirs exquis pendant les rapports sexuels n’est pas quelque chose qui nous est donné une fois pour toutes, mais c’est plutôt quelque chose que chaque personne apprend.
Toutes les personnes, hommes ou femmes, ne sont pas, par exemple, stimulĂ©es ou excitĂ©es de la mĂªme manière ou Ă la mĂªme vitesse. Chacun de vous doit admettre qu’il ou elle a Ă©pousĂ© une personne singulière et que toutes les personnes sont diffĂ©rentes. Qu’importe les autres, vous n’avez pas Ă©pousĂ© les « autres personnes ». Vous Ăªtes mariĂ© Ă , et vous avez un amour spĂ©cial pour, et vous avez choisi de passer le reste de votre vie avec, une seule personne, celle Ă cĂ´tĂ© de vous dans le lit. Vous devez en savoir plus sur cette personne. Il vous faut comprendre cette personne. Il vous faut saisir comment mieux exprimer votre intimitĂ© physique avec cette personne. Vous devez vous focaliser sur cette personne et sur les besoins, les sentiments, la nature et les intĂ©rĂªts particuliers et les inclinations de CETTE PERSONNE!
Soyez ainsi déterminé à apprendre tout ce que vous pouvez accomplir ensemble à propos de cet art, tout en sachant que la partie la plus merveilleuse de ce processus, c’est que vous en apprendrez probablement plus à ce sujet pour le reste de votre vie conjugale!
Le Cantique des Cantiques
La plupart des gens ne réalisent pas que Dieu a fourni un récit inspiré de la façon dont les maris et les femmes devraient se parler et se conduire dans la chambre conjugale. Ce livre unique est en réalité un don de Dieu à tous les couples mariés qui veulent appréhender le véritable amour dans le mariage.
Consigné par le sage Roi Salomon, le fils de David, le Cantique des Cantiques est un récit merveilleux, et quand on en saisit clairement la portée, en effet, sa narration extraordinaire, décrit des maris et des femmes qui partagent l’amour et en parlent comme c’est le cas dans ce livre.
Le livre contient huit chapitres d’une conversation merveilleuse, franche, sincère, tendre, voire touchante, un dialogue, de part et d’autre, entre deux personnes si manifestement très amoureuses. Cet encart le prĂ©sentera, mais le lecteur devra prendre le temps de lire et d’étudier le livre en entier. Il peut mĂªme devenir une Ă©tude biblique rĂ©vĂ©latrice pour les jeunes couples mariĂ©s, en totalitĂ© ou en partie, sĂ©parĂ©ment, si l’étude a dĂ©jĂ Ă©tĂ© faite.
Voici quelques points d’introduction du livre pour aider le lecteur Ă acquĂ©rir le sens du langage que, pour ainsi dire, personne n’entend plus, et que la plupart des gens qualifieraient mĂªme d’étrange, s’il est utilisĂ© aujourd’hui.
Le livre s’ouvre avec l’épouse de Salomon qui dĂ©clare: « Qu’il m’embrasse de baisers de sa bouche, car ton amour est meilleur que le vin » (1:2). Notez que la dĂ©claration est double (voir italiques) en ce sens qu’elle parle Ă la fois de son mari et d’elle-mĂªme dans la mĂªme rĂ©flexion. Le verset 4 commence par « tire-moi », et il s’agit lĂ d’une rĂ©fĂ©rence Ă©vidente Ă sa volontĂ© dâ€™Ăªtre sĂ©duite et excitĂ©e par Salomon. (Il convient de souligner que les versets 5 et 6 ne cautionnent pas le mariage interracial, comme certains le pensent, mais ils rĂ©fèrent plutĂ´t Ă l’apparence d’un bon bronzage, ce qui amène la femme Ă paraĂ®tre « colorĂ© » ou de « couleur foncĂ©e », c’est ce que l’hĂ©breu veut dire, et non pas « noir ».)
Le verset 8 introduit quatre autres versets dans lesquels Salomon parle de la façon dont sa femme est belle à ses yeux. Il la compare à de beaux bijoux, à de l’or et à de l’argent.
Le verset 12 commence les actions réciproques de l’épouse, dans lesquelles elle décrit son mari comme « beau » et « agréable » (vs. 16), tout en suggérant qu’il « couchera toute la nuit entre mes seins » (vs. 13). Elle poursuit son développement dans le deuxième chapitre, au verset un, en se présentant comme une « rose de Sharon » et un « lis des vallées ».
Le verset 7 du deuxième chapitre est une exhortation gĂ©nĂ©rale Ă toutes les femmes, laquelle demande de faire attention afin de ne pas exciter un mari Ă atteindre la jouissance extrĂªme « jusqu’à ce qu’il le veuille ». (L’adjectif possessif « mon » en italique [version King James] a Ă©tĂ© ajoutĂ© par les traducteurs et ne se trouve donc pas dans l’original.)
Le mari parle dans les versets 10 à 15. Notez la façon dont il décrit les rondeurs et les « flancs » (les expressions du visage et la taille) de sa femme, tout en référant à la beauté et au parfum des fleurs, des arbres qui bourgeonnent et des oiseaux chanteurs du printemps.
La femme parle tout au long du troisième chapitre et l’homme en fait de mĂªme dans le quatrième chapitre (Ă l’exception de la dernière partie du verset 16), dĂ©crivant de manière extraordinaire et poĂ©tique les diffĂ©rents aspects du corps de sa femme. Cette description inclut ses cheveux, ses dents, ses lèvres, ses tempes, ses seins et mĂªme sa langue, et comment, de son point de vue, il n’y a « aucune tache en toi [en elle] » (vs. 7) et qu’elle « a ravi mon cÅ“ur » (vs. 9). Il mentionne Ă©galement comment elle s’est prĂ©sentĂ©e vierge Ă l’autel du mariage, « une source fermĂ©e, une fontaine scellĂ©e » (vs. 12). Il attire Ă©galement l’attention sur divers Ă©pices et parfums qui doivent avoir rempli la chambre, laquelle avait des jardins Ă l’extĂ©rieur.
Le chapitre cinq s’ouvre sur un verset dans lequel le mari dit: « Je suis venu dans mon jardin… mon Ă©pouse », et dans le reste du chapitre, l’épouse de Salomon dĂ©crit tout aussi poĂ©tiquement, son corps, en l’occurrence sa tĂªte, ses cheveux (« ses boucles sont fournies [en HĂ©breux: qui ondule, ondulĂ©, qui flotte] et noires comme le corbeau »), ses yeux, ses joues, ses lèvres, ses mains, son ventre, ses jambes, son visage et sa bouche.
Dans le verset 16, elle décrit Salomon comme son « bien-aimé » et « c’est mon ami ». Cette description envoie un message puissant à tous les couples mariés!
Les trois premiers versets du chapitre six sont consacrés aux paroles de la femme, le mari poursuit dans les dix versets suivants jusqu’à la fin et continue dans le verset 9 du chapitre sept. Ces neuf versets sont une référence encore plus descriptive et poétique aux différentes parties de l’anatomie féminine.
Le septième chapitre se termine par quatre versets dans lesquels la femme explique comment elle appartient à son mari: « Je suis à mon bien-aimé et son désir va vers moi » (vs. 10), le verset 12 décrit la femme de la manière suivante: « je te donnerai mes amours ».
Le chapitre huit du livre, chapitre dans lequel la femme continue de parler d’amour, conclut le livre. Le verset 3 dĂ©crit clairement l’étreinte amoureuse: « Sa main gauche serait sous ma tĂªte, et sa main droite m’embrasserait ».
Les versets 6 et 7 sont une description évidente de l’emprise de la passion.
Les versets 8 Ă 10 parlent de deux sortes de petites sÅ“urs: une qui peut Ăªtre « un mur » (c’est-Ă -dire celle qui est restĂ©e vierge) ou celle qui a la propension Ă devenir « une porte » (une jeune fille sexuellement facile, aux mÅ“urs lĂ©gères) et qui doit Ăªtre, en utilisant le langage figuratif, renfermĂ©e «... avec des planches de cèdre ».
Salomon conclut le livre avec quatre versets, le verset 14 étant le point culminant, c’est-à -dire l’orgasme lors des rapports sexuels.
La Troisième Phase: l’Union Sexuelle
Nous en sommes maintenant Ă la TROISIĂˆME PHASE de l’amour, celle de l’union sexuelle. Pendant que le mari et la femme sont Ă prĂ©sent reliĂ©s par l’union sexuelle, il est indispensable de veiller au maintien du contact avec le clitoris. Tandis que le pĂ©nis sera stimulĂ© par pratiquement n’importe quelles positions ou impulsions dans le vagin, la pression et le contact avec le clitoris sont essentiels de telle manière que la femme puisse atteindre son point culminant, Ă savoir l’orgasme.
Dans la position supĂ©rieure de l’homme, oĂ¹ l’homme est en haut, le mieux, c’est que le mari positionne son corps plus haut par rapport au corps de l’épouse. Si le corps de l’homme est trop bas par rapport au corps de la femme, il n’y aura aucun contact avec le clitoris. La femme devrait Ăªtre en mesure d’indiquer l’étendue de la position haute qui lui procure plus de plaisir. Le mari peut facilement s’adapter, en se focalisant sur ce qui convient le mieux Ă sa femme.
Au cours des rapports sexuels, le mari devrait Ă©galement prendre soin de supporter une grande partie du poids de son propre corps, en utilisant ses coudes et ses genoux, prenant ainsi soin de ne pas provoquer un sentiment d’inconfort chez sa femme. Il doit toujours s’efforcer d’adopter une position qui soit agrĂ©able pour la femme, et non pas seulement la position qui assure sa propre satisfaction. La femme doit Ăªtre libre de bouger ses hanches. Tout cela suggère Ă nouveau que l’homme fasse attention Ă ne pas Ăªtre trop lourd, Ă ne pas laisser reposer tout son poids sur le corps de sa femme. Ce point revĂªt une importance capitale pour le bon dĂ©roulement des relations sexuelles.
Cette phase de l’union sexuelle devrait Ăªtre passionnĂ©e et agrĂ©able, Ă la fois, pour le mari et pour la femme. C’est dans cette union que les deux compagnons de vie, dans le mariage, s’attachent l’un Ă l’autre dans l’AMOUR et qu’ils sont en effet devenus une seule entitĂ© dans le lien matrimonial, ils sont devenus « une seule chair ».
Nous avons dĂ©jĂ eu l’occasion d’insister sur le fait que de nombreuses gĂ©nĂ©rations ont existĂ© sans mĂªme comprendre que l’épouse a droit Ă la jouissance tout autant que le mari lors de rapports sexuels. L’ignorance du clitoris, ou mĂªme son but et sa fonction de mĂªme que le meilleur moyen de provoquer un plaisir intense en maximisant le contact avec celui-ci Ă©taient pratiquement inconnus.
Il est bon de noter que nombreux ont été les maris dans le passé, et les épouses, qui n’avaient jamais entendu parler du clitoris. Au fil des décennies, mon expérience en tant que conseiller conjugal, m’a permis de saisir la confusion, l’ignorance et l’incompréhension concernant toute une série de points aussi fondamentaux.
Un nombre important de maris n’ont mĂªme pas compris, par exemple, qu’il Ă©tait « acceptable » que la femme soit au-dessus pendant les relations sexuelles, ce qui ne signale pas qu’elle prend indĂ»ment, voire qu’elle usurpe, de cette façon, la responsabilitĂ© de son mari. De nombreux couples n’ont pas reconnu que la position supĂ©rieure de la femme est, dans les faits, souvent non seulement très « supĂ©rieure », c’est-Ă -dire qu’elle est favorable Ă la jouissance de certaines femmes, mais aussi Ă celle de leurs maris.
Ceci n’est qu’un exemple des avantages qui découlent de la volonté d’un couple de communiquer avant et pendant l’acte sexuel. Ce n’est qu’un aperçu, parmi beaucoup d’autres.
La Quatrième Phase: l’Orgasme
La QUATRIĂˆME PHASE des rapports sexuels et de l’amour est l’orgasme. Alors que beaucoup en sont venus Ă croire que la seule chose dans la sexualitĂ© est l’orgasme, ce n’est pas le cas. Le lecteur devrait Ăªtre Ă prĂ©sent capable de s’en expliquer la raison. Cependant, l’union sexuelle est finalement consommĂ©e, achevĂ©e par l’orgasme, c’est-Ă -dire le paroxysme, au cours duquel les sentiments et les sensations deviennent le summum de la sensation physique. Bien que ce ne soit pas le seul objectif, c’est certainement l’objectif d’ensemble des deux conjoints.
Quoiqu’il puisse y avoir des exceptions en raison de circonstances inhabituelles, il faut se rappeler que l’orgasme est quelque chose que les deux conjoints devraient pouvoir expĂ©rimenter pratiquement dans toutes les relations sexuelles. L’idĂ©al serait toujours que le mari et la femme s’efforcent d’atteindre un orgasme en mĂªme temps, bien que cela ne se produise pas comme prĂ©vu Ă tout moment. Il est important de considĂ©rer cette jouissance comme quelque chose qui exige de la pratique, quelque chose qui peut Ăªtre appris avec le temps, et qui ne sera peut-Ăªtre pas possible Ă chaque fois.
Au moment de l’orgasme, le mĂ¢le Ă©jecte du sperme dans le vagin (ou dans un prĂ©servatif), tandis que l’orgasme de la femme n’entraĂ®ne (gĂ©nĂ©ralement) aucune dĂ©charge de liquide mesurable.
Dieu a conçu les choses de telle manière que les deux conjoints jouissent du privilège du mariage, et tous les couples devraient se dĂ©barrasser de toutes sortes de complexes et de frilositĂ©s inutiles, afin de profiter simplement des bĂ©nĂ©dictions et de la fĂ©licitĂ© du don divin. Il ne faut pas passer sous silence, en effet, que Dieu a crĂ©Ă© l’orgasme fĂ©minin dans le but que la femme puisse atteindre le summum du plaisir dans les contacts sexuels, tout comme il l’a fait avec le mari, et cette jouissance fĂ©minine devrait idĂ©alement se produire en mĂªme temps que l’orgasme masculin. Les animaux femelles n’ont pas une telle rĂ©activitĂ©, Dieu a conçu ceci de manière unique chez la femme humaine pour son plaisir, et Il a ainsi fait une diffĂ©renciation, une fois de plus, entre les animaux femelles et les humains femelles.
Comme on l’a dĂ©jĂ fait remarquer, la vĂ©ritĂ© divine touchant le mariage et la comprĂ©hension de la sexualitĂ© a Ă©tĂ© rĂ©primĂ©e par la fausse religion et les thĂ©ologiens aveugles pendant de nombreux siècles, et ils l’ont remplacĂ©e par la pudibonderie selon laquelle la sexualitĂ© est quelque chose de honteux ou de sale. Il faut se rappeler, en effet, que Satan ne peut pas se reproduire et qu’il est, dans ces conditions, jaloux des Ăªtres humains chĂ©tifs du seul fait qu’ils ont une prĂ©disposition que lui ne possède pas. Il a par consĂ©quent dĂ©ployĂ© de grands efforts en vue de dĂ©former et pervertir ce paroxysme, ce plus haut moment de la sexualitĂ©.
Je tiens à souligner de nouveau qu’avec le dieu invisible de ce monde, Satan, guidant les événements depuis l’arrière-plan, les tendances avilissantes de la sexualité d’aujourd’hui s’aggraveront certainement, probablement rapidement et de manière inimaginable. Il est demandé, bien évidemment, aux Chrétiens de « veiller » (Luc 21:36), de surveiller ces épiphénomènes en cours dans le monde.
La Procréation sans Orgasme ou sans Rapports Sexuels
Il est important de revoir, soit dit en passant, un point mentionné plus haut. Nombre de gens ont pensé que la procréation ne peut pas se produire s’il n’y a pas de pénétration réelle du pénis ou si la femme n’éprouve pas d’orgasme.
Il faut reconnaĂ®tre que la procrĂ©ation peut avoir lieu, que l’une ou l’autre de ces choses ait eu lieu ou non. La fĂ©condation rĂ©sulte uniquement de la prĂ©sence de sperme libĂ©rĂ© dans le vagin, ce qui peut Ă©galement se produire si le sperme est dĂ©posĂ© n’importe oĂ¹ autour du vestibule. Vous vous rendez compte Ă prĂ©sent que les spermatozoĂ¯des ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s pour Ăªtre rĂ©sistants.
Au cours des dernières gĂ©nĂ©rations, les jeunes couples non mariĂ©s ont soutenu, sans le savoir, l’idĂ©e selon laquelle ils pouvaient envisager les relations sexuelles comme une forme d’union, tout en Ă©vitant n’importe quel risque de grossesse, notamment si l’hymen fĂ©minin Ă©tait restĂ© intact. Pourtant, tant que le sperme est prĂ©sent, mĂªme Ă proximitĂ© du vestibule, la grossesse est en effet possible, indĂ©pendamment du fait que la femme soit censĂ©e « conserver sa virginitĂ© ». Il est par ailleurs Ă©vident que cette mĂªme surprise de grossesse inattendue pour la mĂªme raison a Ă©galement pesĂ© sur les couples mariĂ©s. Faites attention Ă ce qui se passe et lĂ oĂ¹ vos dĂ©cisions vous conduisent.
Techniques, Positions et Perversions
Des questions se posent invariablement au sujet des techniques et des positions sexuelles les meilleures ou les plus acceptables, et s’il y a oui ou non des limites Ă ce qui peut Ăªtre fait avant que l’on ne franchisse le seuil de la perversion. La Bible est explicite sur certains points. Sur d’autres points, elle se prĂ©sente comme un guide de propositions, posĂ©es et non dĂ©duites, qui serviront de base dans la prise d’une bonne dĂ©cision, sur d’autres points encore, elle reste silencieuse.
L’apĂ´tre Paul a Ă©crit, sous l’inspiration divine, que « le mariage est honorable Ă tous Ă©gards, et le lit sans souillure » (HĂ©b. 13:4). La dernière phrase ici peut aussi Ăªtre traduite par « que le lit conjugal soit exempt de souillure », car le reste du passage dit, « mais Dieu jugera ceux pratiquant l’impudicitĂ© et les adultères ».
Une grande partie de ce qui se passe dans la chambre de mariage, c’est-Ă -dire dans le lit, est la seule affaire du mari et de la femme. Ce qui s’y passe est leur dĂ©cision, et ne devrait pas se propager en dehors de la maison Ă travers les rumeurs sans fondement et les paroles futiles, frivoles et inconvenantes. Il est personnel et privĂ© et devrait le rester, Ă l’exception des cas oĂ¹ un couple pourrait avoir besoin de conseils judicieux afin de rĂ©soudre des problèmes dĂ©passant son expĂ©rience.
On pourrait certainement plaider en faveur d’une telle dĂ©marche et les couples devraient toujours avoir le libre sentiment qu’ils peuvent aller voir l’un des vĂ©ritables serviteurs de Dieu ou un mĂ©decin si nĂ©cessaire, sans en avoir honte, Ăªtre gĂªnĂ©s ou adopter une attitude mal adaptĂ©e. (On ne doit pas omettre, en effet, que faire l’amour est un art et il n’y a pas deux couples qui se ressembleront dans la pratique de cet art. Un conseiller expĂ©rimentĂ© pourrait rendre moins graves la plupart des difficultĂ©s.)
Il existe, pour ainsi dire, un nombre infini de techniques spĂ©cifiques qui pourraient Ăªtre abordĂ©es ici, et les livres et les magazines en sont littĂ©ralement remplis. Ce n’est ni le but ni dans le champ d’application de cet ouvrage de rĂ©pertorier toutes les manières ou toutes les mĂ©thodes imaginables par lesquelles les individus peuvent aborder les rapports sexuels ou l’intimitĂ©. (Les paragraphes suivants porteront un peu plus sur un principe qui offre l’une des directives les plus importantes pour lesquelles les techniques devraient ou ne devraient pas Ăªtre employĂ©es par l’un ou l’autre, lorsque la Parole de Dieu est silencieuse.)
Les positions exactes et les méthodes dans lesquelles les rapports sexuels peuvent se produire deviennent la plus grande préoccupation de plusieurs personnes. Nous avons déjà vu que la position supérieure masculine ou féminine est certainement correcte et souhaitable. Comprendre pourquoi il en est ainsi, rend possible d’ouvrir la porte à la compréhension de certaines limites.
RĂ©flĂ©chissez un instant Ă la façon dont Dieu a conçu l’anatomie masculine et fĂ©minine. Le mari est gĂ©nĂ©ralement un peu plus grand que la femme. Tout au moins en partie, Dieu a crĂ©Ă© les corps masculins et fĂ©minins de cette façon afin de permettre l’orientation naturelle du pĂ©nis, car il pĂ©nètre dans le vagin par le bas, Ă l’effet de placer le couple dans une position face Ă face (indĂ©pendamment de la personne qui est au-dessus de l’autre, c’est-Ă -dire le mari ou la femme). Le pĂ©nis et le vagin ont Ă©tĂ© placĂ©s lĂ oĂ¹ ils doivent se trouver. C’est donc dans ce but qu’ils se trouvent Ă l’avant du corps! Que ce serait-il passĂ© si tant est qu’ils eussent Ă©tĂ© conçus d’une tout autre manière?
Par consĂ©quent, la position la plus optimale pour les relations sexuelles, et cela s’applique Ă la position assise, debout ou allongĂ©e, c’est que les conjoints soient l’un en face de l’autre. Cela leur offre le moyen de se parler et de se regarder dans les yeux en mĂªme temps. De telles positions favorisent et amĂ©liorent Ă la fois une telle conversation de manière Ă ce qu’elle ait plus de sens, de sorte qu’elle puisse Ăªtre plus personnelle et aimante. Il ne faut jamais mĂ©connaĂ®tre, en effet, que le but principal des rapports sexuels, en plus de celui de la reproduction, consiste dans l’expression et le partage de l’amour dans une relation planifiĂ©e par Dieu. Cette relation amoureuse est cruciale Ă tous Ă©gards et rĂ©git donc la plupart des questions, mais pas toutes, Ă propos des techniques et des positions.
La Perversion à l’opposé de l’Amour
Il nous faut signaler certains dĂ©tails supplĂ©mentaires. IndĂ©pendamment de l’ampleur de sa propagation, la sodomie (la pĂ©nĂ©tration du pĂ©nis dans l’anus) est une perversion absolue, et Dieu la condamne catĂ©goriquement dans les Écritures. On doit Ă©galement insister sur le fait que le terme mĂªme vient directement de Sodome et de Gomorrhe, villes dans lesquelles l’homosexualitĂ© Ă©tait endĂ©mique. Il ne faut guère d’imagination pour comprendre ce que les hommes mĂ©chants de ces villes (et toutes les femmes desdites villes dĂ©truites pour un mal similaire) commettaient en tant qu’abomination. L’acte entier est tout simplement contre nature comparativement Ă la manière dont Dieu a conçu le corps, outre les Ă©lĂ©ments Ă©vidents d’hygiène et la souillure impliquĂ©e. Il existe Ă©galement des problèmes physiques concomitants et certains effets indĂ©sirables pour la femme Ă qui on peut demander d’accepter ou qui pourrait mĂªme souhaiter ce type d’activitĂ© sexuelle.
D’un autre cĂ´tĂ©, et cela peut parfois Ăªtre nĂ©cessaire lorsque, par exemple, le mari lutte contre l’impuissance ou c’est la femme qui a de longues pĂ©riodes de menstruations, une stimulation manuelle rĂ©ciproque ne sera pas un acte inacceptable, dès lors qu’il n’implique pas une hygiène dĂ©goĂ»tante ou le fait de mettre le couple dans une position oĂ¹ les conjoints ne peuvent pas Ăªtre face Ă face. Il s’agit simplement d’une question de choix personnel.
Il importe de s’expliquer ce principe primordial. La manifestation de l’amour ne forcera JAMAIS une Ă©pouse ou un Ă©poux Ă faire quelque chose qui soit personnellement dĂ©sagrĂ©able ou rĂ©pugnant, ou qui, pour diverses raisons, serait physiquement inconfortable pour l’autre conjoint. Bien que les deux conjoints doivent Ăªtre dĂ©sireux de vaincre, coĂ»te que coĂ»te, la timiditĂ© et la pudibonderie, cela devient son propre guide pour la prise de dĂ©cision concernant les techniques et les diffĂ©rentes positions. Il peut et doit nĂ©cessairement y avoir une volontĂ© et une libertĂ© d’apprĂ©cier certaines expĂ©rimentations naturelles.
En franchissant un pas de plus, il nous faut comprendre que lĂ oĂ¹ Dieu est en effet silencieux sur une question, ne laissant dès lors aucun principe dans Sa Parole qui en parle, cet ouvrage doit aussi rester silencieux. Certes, d’autres questions et problèmes peuvent se poser: la comprĂ©hension du rĂ´le primordial et de la plus haute importance de l’amour autant que la DISPOSITION Ă€ S’INTÉRESSER Ă son conjoint ou conjointe donne la possibilitĂ© Ă un couple de prendre pratiquement toutes les dĂ©cisions quant Ă ce qu’il fera ou ne pourra pas faire.
L’Avantage Invisible
Il est utile de mentionner un dernier point, car il donne la preuve d’un dessein crĂ©ateur du Dieu d’amour. C’est ainsi que les prĂ©liminaires des Ă©bats amoureux, avant les rapports sexuels, prĂ©sentent un avantage cachĂ© Ă l’usage des couples mariĂ©s. Il existe des preuves indiquant que le contact prolongĂ© avec le corps pendant les 15 Ă 30 minutes habituelles est thĂ©rapeutique et bĂ©nĂ©fique. Il en rĂ©sulte une dĂ©tente de la tension nerveuse et un sentiment de bien-Ăªtre mental pour les deux partenaires après l’orgasme, lequel, en soi, a Ă©tĂ© conçu par Dieu en tant que libĂ©ration Ă©motionnelle Ă©norme, et sans doute mĂªme plus pour la femme.
On notera, toutefois, que, lorsque l’excitation sexuelle survient chez un ou les deux conjoints et que l’homme atteint prĂ©maturĂ©ment son point culminant, la femme demeure dans une forme de tension nerveuse potentiellement importante, laquelle tension s’est accumulĂ©e sans un exutoire, c’est-Ă -dire un moyen par lequel elle peut se soulager, se dĂ©barrasser du besoin ou de l’envie. Il peut s’ensuivre une insomnie. Au cas oĂ¹ cela se produirait, l’homme devrait programmer son rĂ©veil pour plus tard, afin d’achever son devoir vis-Ă -vis de sa femme.
Bien que des interruptions dues au processus de guĂ©rison après la naissance d’un bĂ©bĂ©, une maladie, une blessure, un long voyage ou d’autres raisons imprĂ©vues puissent apparaĂ®tre occasionnellement, chacun des problèmes et des incohĂ©rences peuvent Ăªtre rĂ©solus par une coopĂ©ration intelligente et une volontĂ© de servir les besoins de l’autre conjoint. C’est cela l’amour!
Avec le temps, les relations sexuelles dans le mariage entre le mari aimant et l’épouse aimante devraient contribuer à développer une sollicitude plus compréhensive et plus mûre et un dévouement mutuel. Ce processus a été mis au point par le Créateur infiniment sage et brillant, afin qu’il continue tout le long du mariage, alors que les maris et les femmes croissent véritablement et s’attachent les uns aux autres, selon la volonté divine.
Après avoir ressenti les merveilleux avantages de ces principes, de tels couples voudront Ă©galement s’assurer que leurs enfants auront une chance de vivre un jour la mĂªme expĂ©rience.