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Où se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vérité de la Bible et qui est appelée à vivre de “toute parole de Dieu.” Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonné
  • appelerait les membres mis à part par la vérité pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

Le Sexe

Son But Ultime Inconnu

par David C. Pack

Le monde a toujours été ignorant du VRAI BUT du sexe. Le résultat a engendré des souffrances multiples inutiles pour toute l’humanité ! Cette misère humaine, maintenant une épidémie, est mesurée par les maladies, par de nouvelles sortes de perversions, par des grossesses imprévues engendrant des avortements, des enfants illégitimes et non désirés dans les mariages, augmentant au plus haut le taux des divorces. Qui, à son tour, produit un taux correspondant de familles brisées et malheureuses, des faillites, des batailles en cour et même des crimes.

Malheureusement, ces conditions empirent de plus en plus avec chacune des nouvelles générations, empirant et multipliant les problèmes de la génération précédente.

Les tragédies, les malheurs et la confusion au sujet du sexe et du mariage ont affligé chacune les nations du monde entier depuis des milliers d’années, et les gens n’ont pas su vers qui ou quoi se tourner afin de trouver des RÉPONSES, des SOLUTIONS, aux nombreux problèmes qui les affligent continuellement.

Mais, il y a des réponses, il y a des solutions, et vous pouvez les connaitre. Ce que personne ne savait, c’est qu’il y a UN VÉRITABLE BUT INCONNU au mariage et au sexe qui n’a pas été expliqué jusqu’au 20ème siècle.

Ce livre le révèle !

Introduction

En 1964, Herbert W. Armstrong (1892-1986), alors le Pasteur Général de l’Église Universelle de Dieu et Chancelier des trois Ambassadeur Collèges qu’il patronnait, a publié un livre intitulé DIEU ne mâche pas ses mots touchant « la Nouvelle Moralité ». Plusieurs années plus tard, le livre reçut un nouveau titre, LA DIMENSION MANQUANTE DANS LA SEXUALITÉ. La première édition de cet ouvrage a été écrite en tant que manuel du collège à l’adresse des étudiants de première année qui y entraient. M. Armstrong s’en rendait bien compte, même à cette époque-là, du désastre déjà sérieux et croissant de la révolution sexuelle, en l’occurrence la « Nouvelle Moralité ». Son ouvrage était très explicite autant que le sera celui-ci.

En vingt ans seulement, près d’un million et demi d’exemplaires de l’ouvrage de M. Armstrong avaient été distribués, atteignant à la fin pratiquement tous les pays et territoires du monde. La publication de cet ouvrage extraordinaire fut plus tard interrompue par ses successeurs, et, grosso modo, toute la génération suivante n’eut plus accès aux principes vitaux qui y étaient contenus. Avec l’accélération nettement plus rapide de la révolution sexuelle qui avait commencé à la fin des années 1950 et au début des années 1960, la nécessité de réécrire les vérités révélées dans le livre de M. Armstrong conformément à la perspective du XXIe siècle s’est faite pressante. Ce volume réinstaure ces principes et vérités d’une telle importance colossale. Il est également en étroite interrelation avec mon ouvrage Rencontres et fréquentations – selon la Voie de Dieu. Il est en fait l’important compagnon de cet ouvrage.

Le monde est aujourd’hui complètement trempé, il est en effet en train de se noyer dans un déluge de comportements relatifs à l’instinct sexuel et à sa satisfaction, dont une grande partie ou presque n’a aucun lien avec un sens réel ou une finalité congruente. Plus que jamais dans l’histoire, toute l’humanité est trempée dans toutes les formes imaginables de plaisir sexuel, de fantaisie, de perversion et d’aventures sexuelles à l’intérieur ou en dehors du mariage, et avec de moins en moins de personnes faisant la distinction entre les deux. Il n’y a plus de fin, et pratiquement pas de limites, aux publicités, aux émissions de télévision, aux films, aux livres, aux magazines, aux articles, aux photographies et aux sites Web relatifs à toutes sortes de pornographie et d’activités liées à la sexualité que le génie créatif des êtres humains égarés pourrait concevoir.

Mais malheureusement, il y a eu une sécheresse mondiale pour ce qui est de la bonne compréhension de ces choses !

Presque personne ne sait pourquoi l’on est né, quel est le DESSEIN SUPRÊME de la vie humaine ? La plupart n’ont aucune idée touchant le fait qu’il y a même un but pour l’existence humaine. Les philosophes ne l’expliquent pas, parce qu’ils ne savent pas ce que c’est, ou même s’il y a un but pour votre vie. Les éducateurs ne l’enseignent pas, dès lors que personne ne peut enseigner ce qui ne lui a pas été, au préalable, enseigné. Les scientifiques n’en parlent pas, car il se situe en dehors de leur domaine. Les moralistes l’ignorent, tout comme les théologiens de toutes les supposées « grandes religions » du monde. Ces religions ont échoué collectivement dans la mission qui leur incombait vis-à-vis d’un monde qui comptait sur elles pour se libérer de la misère qui assaille toute la civilisation.

Mais cette ignorance n’a pas été plus évidente que dans les finalités méconnues et largement inconnues de la sexualité et du mariage. Se considérant simplement comme des animaux pensants dans un processus évolutif, l’homme est resté dans l’obscurité, complètement incapable de voir une raison en ce qui concerne la sexualité, ou à l’égard des êtres humains existant en tant qu’hommes et femmes. Il y a cependant un but impressionnant pour l’humanité collectivement et pour vous personnellement et, lorsque nous comprenons pleinement ce dessein, il est inséparable des buts de la sexualité et de l’institution matrimoniale.

Il est fondamental de comprendre qu’il a fallu écrire ce volume avec plusieurs chapitres préliminaires posant la pierre angulaire de la plus haute importance relativement à l’information cardinale, en l’occurrence, la dimension inconnue de la sexualité, laquelle dimension ne peut être saisie qu’après que le lecteur ait été préparé.

Chapitre un BEAUCOUP DE CONNAISSANCES D’UN MAUVAIS GENRE !

Les nations du monde possèdent une vaste connaissance, et ce fonds de connaissances augmente chaque jour, mais ces nations ignorent le type de connaissance qui convient, c’est-à-dire les CONNAISSANCES SPIRITUELLEMENT RÉVÉLÉES. La raison en paraît fort simple : le système moderne d’éducation est moralement et spirituellement en faillite !

Les éducateurs égarés ont eu des idées préconçues contre Dieu et Sa Parole en ayant reçu l’enseignement athée de l’évolution canalisé dans leurs esprits dès l’enfance. Ils ont enseigné aux jeunes depuis des décennies qu’il n’y a « pas d’absolu » et qu’ils doivent ainsi suivre « l’éthique de la situation » en toutes circonstances et ces jeunes ont grandi dans ce qui constitue plusieurs générations, lesquelles générations ont façonné la pensée des dirigeants du monde d’aujourd’hui.

Ces éducateurs malavisés ont conduit le monde dans une sorte d’humanisme laïque, dans lequel les gens sont guidés par ce qu’ils ressentent plutôt que par des définitions claires s’agissant du bien et du mal ! Tout cela a conduit, à son tour, à un niveau d’immoralité et à des types de perversion, sans doute, rarement vus auparavant dans l’histoire. Mais il est utile de souligner qu’il y a le bien et le mal dans la vie et les éducateurs de ce monde se sont coupés de cette connaissance (Ésa. 59 : 1-2). On voit ainsi, une fois de plus, qu’ils ne peuvent pas enseigner ce qu’on ne leur a jamais enseigné. Il en va de même de leurs parents, qui, eux aussi, endoctrinés dans la même fausse pensée, ne pouvaient pas non plus leur apprendre ce qui manquait à leur éducation. C’est ainsi que le problème se perpétue et s’aggrave !

La Répression est enseignée

La doctrine païenne de l’immortalité de l’âme, laquelle provient des philosophes antiques, a joué un rôle majeur dans l’idée que la sexualité est honteuse, mauvaise, et doit être par conséquent réprimée comme quelque chose qui relève exclusivement de la chair et contraire à l’âme pure "piégée" à l’intérieur de la "prison" du corps.

Les églises de ce monde ont continué à imprégner l’humanité dans les philosophies païennes traditionnelles et dans les enseignements qui ont trompé le monde depuis des millénaires. Toutes les religions du monde ont ignoré le grand principe spirituel de la cause et de l’effet qui régit tous les aspects de la vie. Ils ont tous négligé d’enseigner de vraies valeurs spirituelles, et même le fait qu’il existe un LIVRE D’INSTRUCTION cardinal et inspiré du Dieu Tout-Puissant, lequel livre contient des connaissances spéciales inaccessibles n’importe où ailleurs. Ce livre largement méconnu explique qu’il existe une grande LOI SPIRITUELLE qui, lorsqu’on y obéit, apporte toutes les bonnes choses que chaque être humain recherche.

Confus par les influences conflictuelles des chefs religieux aveugles et des éducateurs leurrés, les ensembles nombreux de personnes ont été autorisés à mettre la recherche du plaisir sexuel au sommet ou à l’apogée de tous les objectifs humains. Dans le même temps, un grand nombre d’autres personnes ont inutilement sombré dans la souffrance sous la répression de la sexualité pour quelques usages que ce soit.

Les résultats ont été terribles et les fruits absolument dévastateurs et des plus tragiques pour des générations entières qui ont subi un ensemble de conséquences terribles presque trop nombreux pour être énumérées.

Les « Autorités » n’en Savent rien !

Nous vivons dans une époque où tout le monde est un "expert". Les journaux, les magazines, les émissions de télévision et de radio sont envahies de personnalités qui donnent leur opinion sur tous les sujets ! Chaque problème, chaque question sociétale ou événement important auquel la société se heurte semble convoquer les opinions des journalistes, des scientifiques, des psychologues, des éducateurs et de toutes les prétendues « autorités » ou autorités autoproclamées sur ledit sujet. Bien entendu, les politiciens entrent désormais dans presque tous les débats parce que, de plus en plus, le gouvernement est censé résoudre tous les problèmes que les hommes peuvent créer. Mais ces hommes sont aussi sans réponses, et l’intervention des gouvernements semble seulement compliquer les choses.

Ces experts supposés sont invariablement en désaccord les uns avec les autres, et la raison en est que, passablement, peu d’experts considèrent, un tant soit peu, la pensée de Dieu touchant ces questions sociétales !

Bien que nombre de gens s’interrogent au sujet du mariage, seul Dieu peut en révéler le but. Il importe dès lors de s’expliquer ce point. Il n’y a certainement rien de mal à s’interroger à propos du mariage. Dans les faits, tout le monde devrait se poser les mêmes questions que les « autorités » se posent, mais auxquelles elles ne trouvent pas de réponses. Le problème, c’est que ces "autorités" ne comprennent même pas le peu de choses que vous avez lues jusqu’ici, et encore moins tout ce qui suivra. C’est, une fois de plus, parce qu’ils considèrent la théorie de l’évolution comme l’origine de la race humaine !

La Théorie de l’Évolution : un Canyon Encaissé !

Il nous faut cependant considérer ce fait. Les évolutionnistes sont acculés, ils sont réellement piégés dans les limites de leur théorie. Ils ne voient pas de raison majeure dans la naissance d’un humain que dans celle d’un chiot ou d’une girafe. Si, comme ils l’affirment, les êtres humains ne sont que des animaux d’un niveau supérieur et des produits d’un processus évolutif inconditionnel et muet, il leur est impossible de croire simultanément à un dessein primordial ou transcendant, un dessein ordonné par Dieu pour ce qui est de la vie humaine. Les deux positions sont opposées. Personne ne peut honnêtement consentir aux deux !

Bien que faisant souvent preuve d’une intelligence exceptionnelle, la dépendance des évolutionnistes vis-à-vis du raisonnement humain, accompagnée de leur rejet de la connaissance révélée, les rend totalement incapables de connaître le dessein impressionnant de Dieu à l’égard de l’humanité. Les évolutionnistes se sont littéralement coupés de la vraie connaissance !

Les évolutionnistes ne connaissent pas, ils ne connaissent tout simplement pas et ils ne peuvent pas connaître le but de la sexualité.

Pourtant, si tant est que les êtres humains soient des produits d’un simple processus évolutif, comment et à quel moment la tradition du mariage a-t-elle commencé ? Étant donné que l’évolution enseigne que les êtres humains sont la forme la plus élevée de « l’animal », nous devons nous interroger pour savoir, s’il arrivait que cela fût vrai, à quel moment les pré-humains, ou ceux qui étaient sur le point d’être des humains ou même des presque humains ont commencé à se marier. Et comment les deux sexes sont-ils apparus ? Et c’est ici que nous sommes amenés à introduire les plus grands questionnements qui mettent au défi les évolutionnistes.

Comment ces parties extraordinaires de l’anatomie humaine, lesquelles existent avec tant de précision et de fonction, ont-elles pu évoluer ? Il est plutôt insane de penser, ou même de suggérer que cela aurait pu se produire lentement, au fil de millions d’années. Comment la progéniture a-t-elle survécu, ou même en sont-ils venus à l’existence, jusqu’à ce que les étonnants mécanismes des organes sexuels aient pu être perfectionnés, en d’autres termes, qu’ils aient été complètement formés, et, en plus, dans pas moins de millions d’espèces d’animaux ? Les évolutionnistes ne peuvent tout simplement pas répondre à ces questions. Le lecteur apprendra la folie complète de la pensée évolutionnaire à la lumière de la création évidente de ces organes chez les hommes et les femmes, et il verra, en lieu et place, l’intelligence créative supérieure de Dieu. On comprendra aussi qu’il y a un but merveilleux et transcendant attaché à ces différences.

Pour en revenir au sujet du mariage, les évolutionnistes peuvent, au mieux, supposer simplement que l’homme (Dieu ayant été exclu), à un certain moment dans un passé lointain, a ressenti l’idée de se marier. Et, naturellement, ils ne pouvaient pas, dans ce cas-là, percevoir d’objectifs spéciaux ou des raisons liées à la sexualité autre que l’engendrement d’une progéniture.

La Grande Hypocrisie

Un grand nombre de prétendus Chrétiens déclarent suivre la Bible, tout en croyant en même temps à la théorie de l’évolution. Il convient de noter, toutefois, que la plupart d’entre eux ne réfléchissent jamais et n’examinent pas leurs croyances, y compris l’origine de ces croyances, comment elles en sont venues à avoir et à retenir ces croyances. Il nous faut dès lors considérer que, tout en déclarant qu’ils croient en un Créateur, ils rejettent le récit de la Genèse en tant que récit littéral. Cela les oblige à tirer la même conclusion que les évolutionnistes sur la façon et le moment de l’institution du mariage. Ils ne peuvent pas voir que « DIEU créa » des êtres humains « mâle et femelle » (Gen.1 : 27).

Mais il y a un côté tout à fait différent de cette médaille. Nous devons reconnaître à nouveau que c’est le CHRISTIANISME TRADITIONNEL qui a enseigné que le célibat c’est-à-dire le fait de rester célibataire est un état d’existence "supérieur". Cela suppose, à son tour, que le mariage, et, bien évidemment, la sexualité dans le mariage, a comme but la procréation, c’est-à-dire avoir des enfants et propager ainsi la race humaine. Toute cette argumentation pose un très gros problème.

Il nous faut encore y réfléchir. Tous les mammifères se reproduisent exactement de la même manière. C’est un fait de la nature. Pourtant, aucun d’eux ne se marie. Et les êtres humains et les animaux sont également différents dans pratiquement tous les autres domaines. Si le fait d’avoir des enfants est le seul but du mariage ou de la sexualité, dans ce cas-là, pourquoi les êtres humains devraient-ils se marier ? Si tant est qu’ils ne soient que le niveau le plus élevé des animaux et, en admettant, encore une fois, que la sexualité et le mariage n’ont d’autre finalité que la procréation, le mariage devient, ipso facto, une perte de temps inutile.

Avez-vous compris le sens de mes propos ? Le fait de s’expliquer les buts, c’est-à-dire, la très importante DIMENSION INCONNUE de la sexualité « met en évidence ses liens » avec le mariage, puis aux finalités du mariage lui-même. Du seul fait que les hommes ont été incapables d’établir ces liens, et ils ne le peuvent même pas, les buts et le bon usage du sexe, et le fait qu’il est réservé au cadre exclusif du mariage doivent, dans ces conditions, être DIVINEMENT RÉVÉLÉS.

Essayons d’aller un pas plus loin et considérons ceci. Si le célibat est la forme la plus élevée de l’existence humaine, et que la sexualité est seulement pour la procréation, il serait beaucoup plus intéressant que les célibataires se réunissent pour la procréation avant de retourner au célibat. Il ne faut pas oublier en effet que la plupart des soi-disant Chrétiens (bien plus d’un milliard de personnes) apprennent aussi que toute forme de régulation des naissances est mauvaise ! Cette croyance procède de l’idée selon laquelle la « sexualité est sale et seulement pour la procréation ».

Voyez-vous la logique ? Dans l’hypothèse où l’enseignement de la religion traditionnelle soit correct et que la sexualité est uniquement destinée à la procréation, et en supposant que le célibat est un état d’être et de conscience supérieure, dans ces conditions, le mariage n’a absolument aucune valeur. Et ne vous y méprenez pas, il y a beaucoup de procréation qui se déroule en dehors du mariage (aujourd’hui, c’est une naissance sur trois, seulement en Amérique). La compréhension des raisons ordonnées par Dieu touchant la sexualité élimine, dès lors, beaucoup d’ignorance et de confusion au sujet du mariage.

Christianisme orthodoxe et traditionnel, complètement trompé sur presque tous les points bibliques, a amené ses disciples dans un échec total, autant que le monde, en enseignant les erreurs que nous venons de décrire. Il n’a pas fait mieux que le reste des religions du monde. Malheureusement, lorsqu’il s’agit de la sexualité, du mariage et du célibat, la plupart des gens croient aux faussetés des hommes leurrés qui prétendent être les représentants de Dieu, mais qui, en réalité, ne savent rien ou presque de Ses véritables enseignements.

Dieu est-Il l’Autorité ?

La Bible est écrite par Celui qui atteste être Dieu. Cette « Personne » ne laisse aucun doute quant à Son autorité et à Son pouvoir, et Il a créé toutes choses. Voici Sa déclaration et le défi qu’Il lance à tous les sceptiques : « Je suis le SEIGNEUR, et il n’y en a pas d’autre, il n’y a pas de Dieu, hormis Moi... Ainsi dit le SEIGNEUR, le Saint d’Israël, et son Créateur : Interrogez-Moi concernant les choses à venir, concernant Mes fils et commandez-Moi concernant l’ouvrage de Mes mains. J’ai fait la terre, et ai créé l’homme sur elle; Moi, Moi-même, Mes mains ont étendu les cieux, et J’ai ordonné toute leur armée » (Ésa. 45 : 5, 11-12). Cette déclaration n’est pas ambiguë. Si nous devons accepter la Bible, Dieu S’établit comme Celui qui a autorité pour répondre aux PLUS GRANDES QUESTIONS de la vie !

Dans le même passage, Dieu continue de S’établir en tant qu’Auteur du récit de la création dans le livre de Genèse 1 : « Car ainsi dit le SEIGNEUR, qui a créé les cieux; Dieu Lui-même qui a formé la terre et l’a faite... Je suis le SEIGNEUR, et il n’y en a pas d’autres... qui a déclaré cela depuis le temps jadis ? Qui l’a raconté depuis longtemps ? N’est-ce pas Moi, le SEIGNEUR ? Et il n’y a pas d’autre Dieu hormis Moi... J’ai juré par Moi-même, le mot est sorti de Ma bouche en toute rectitude, et ne reviendra pas, que tout genou se pliera devant Moi, et toute langue jurera... » (vs. 18-23).

Ici encore, il n’y a pas d’ambiguïté ! Ce sont des mots très forts. Ils sont soit vrais soit faux, ils ne peuvent pas être les deux à la fois. Vous devez savoir ce que c’est, parce que tous ceux qui ne veulent pas les étudier afin de prendre en considération ce que Dieu dit seront, un jour, obligés de « plier le genou » devant le Dieu qu’ils ont rejeté (lisez aussi Philippiens 2 : 10). Étant donné que la sexualité est une si grande partie de l’expérience et de l’existence humaines, et qu’elle est devenue la pièce maîtresse de la vie de tant de personnes aujourd’hui, le Dieu de la Bible aurait beaucoup à dire sur son usage et ses finalités, et la question de savoir s’il est destiné exclusivement au mariage.

La réponse est en effet affirmative !

Il est possible de prouver que Dieu existe et que la Bible est Sa Parole, Son manuel divinement inspiré afin de savoir comment vivre. (Vous pouvez lire notre série de livres et de brochures disponibles afin de prouver que Celui qui parle dans les pages de la Bible a l’AUTORITÉ, et que la Bible est, dans les faits, la Parole de Dieu. La prophétie accomplie, mentionnée ci-dessus, n’est qu’une des preuves de l’inspiration divine de la Bible que notre littérature aborde. Qui plus est, nous avons soigneusement préparé une vaste documentation prouvant le caractère insensé de la théorie de l’évolution et l’incontestabilité de l’existence de Dieu. Cette littérature complète cet ouvrage.)

La Révélation du Grand Dessein Divin !

Ce manuel est écrit à l’endroit de ceux qui considéreront l’enseignement du Dieu Tout-Puissant, et non à l’adresse de ceux qui n’en voudront pas. Dieu révèle que le mariage et la sexualité ont un but merveilleux, entièrement, au-delà des limites de l’imagination humaine. Après avoir entendu l’explication de Dieu, vous devez juger si cela a plus de sens que ce qui est offert par les évolutionnistes et Christianisme traditionnel.

Il faut se rappeler, en effet, que, si vous n’acceptez pas la Parole révélée de Dieu, vous n’aurez d’autre choix que d’ignorer la façon et le moment du commencement du mariage de même que les buts de la sexualité. Vous devez, dans ces conditions, accepter que le mariage soit une invention humaine sur la route de l’évolution, c’est-à-dire le mensonge de la religion, qu’il ne soit destiné à rien d’autre que la procréation parce que le célibat est une « vocation supérieure ». Ce sont vos seules options ! Avec l’une ou l’autre, les merveilleuses réponses disponibles ici, relatives aux grandes questions du mariage et de la sexualité resteront enveloppées de mystère.

Les Vraies Valeurs

Le monde a été dépourvu de valeurs justes, à savoir les VRAIES valeurs, qui l’auraient amené à jouir de toutes les choses merveilleuses et bonnes qu’un Dieu de tendres miséricordes pourrait donner à Sa création. Dieu est un parent. Et, à l’instar des parents humains dans leurs interrelations avec leurs enfants, Il a voulu que Ses enfants profitent de toutes les bonnes choses qu’Il pouvait leur fournir.

Le problème, c’est que les enfants de Dieu ont accepté de fausses valeurs, car ils sont sortis de la « maison » et ayant préféré le « voisinage », ils ont absorbé la pensée de « parents » différents. Depuis des générations, l’humanité a couru après les MAUVAIS BUTS. Elle a toujours eu les mauvais objectifs à l’esprit. Même si elle a récolté un ensemble de résultats délétères et de douleurs de toutes sortes, elle n’a pas cherché à remettre en question la fondation défectueuse sur laquelle elle se trouve, en l’occurrence, les FAUSSES VALEURS !

Il n’y a pas si longtemps, personne n’avait pu imaginer qu’un si grand nombre de gens choisiraient une variété de « styles de vie alternatifs » et que de nombreux siècles de valeurs et de coutumes fondamentales du mariage seraient remis en question, c’est-à-dire contestés, critiqués et ridiculisés comme des valeurs désespérément obsolètes. Alors que nombre de gens abandonnent l’institution jadis sacrée du mariage, et la perte désormais quasi totale des valeurs traditionnelles, de nombreuses personnes demeurent confuses, ne sachant pas vers qui se tourner afin d’obtenir des réponses. Mais, fort de ces constatations, on ne comprend toujours pas pourquoi on en est arrivé là.

La Bible est remplie de vraies doctrines. Chacune d’elle a une contrepartie bien établie, un substitut, une contrefaçon intelligente, laquelle contrefaçon a été largement acceptée par le monde du Christianisme orthodoxe. Ces nombreuses contrefaçons incluent l’évangile, la nature du salut, la punition dans l’au-delà, le jour de la semaine que les Chrétiens doivent considérer comme saint, l’observance des fêtes des hommes ou des jours saints divins et beaucoup d’autres doctrines ou enseignements de Dieu. Chaque vraie doctrine exige non seulement d’apprendre la vérité relative à ce qui est étudié, mais aussi de désapprendre des erreurs courantes et populaires enseignées à ce propos.

Il en va de même du mariage et de la sexualité. Reconnaissez que vous avez été formés- en réalité conditionnés - dans des connaissances et des valeurs incorrectes. Non seulement vous avez besoin d’apprendre la vérité du moment et de la raison de la sexualité, et son rôle cardinal et caché dans le mariage, mais aussi, et surtout vous devez être prêts à désapprendre toute l’erreur qui a été pompée en vous à ce propos. Vous devez être reconditionnés à la vérité sur ce sujet. Comme vous le feriez avec n’importe quel autre enseignement biblique, cela signifie que vous devez être prêts à laver votre esprit de toutes les suppositions, les erreurs et les pensées erronées.

L’ouvrage de M. Armstrong contenait des dessins et des diagrammes explicites. Celui-ci le sera tout autant, mais seulement dans le tirage papier. La raison en est que la version en ligne est publiquement affichée sur notre site Web et qu’elle est ainsi disponible pour les moins de 18 ans. Du reste, il existe aujourd’hui plus de manuels (très détaillés) que jamais auparavant, ce qui réduit le besoin de telles illustrations. L’espoir, c’est que tous les parents qui liront cet ouvrage en tirage papier en apprendront et en donneront à leurs adolescents.

Avant la Lecture

Considérons quelques points supplémentaires avant de poursuivre notre étude. Le lecteur pourrait être familier avec le fait que j’ai écrit un certain nombre d’ouvrages, de brochures et de livrets qui abordent avec clarté et autorité divines les différents aspects du mariage, de la sexualité, de la famille, de l’éducation, des fréquentations et bien d’autres rubriques connexes. Si vous ne les avez pas lus, nous espérons que vous prendrez le temps d’explorer tout ce que nous vous offrons. Certains ouvrages sont mentionnés dans le contexte de celui-ci et d’autres se trouvent dans une liste de documents afférents, disponibles à la dernière page.

D’un autre côté, il y a quelques paragraphes qui sont essentiellement répétés entre les publications afférentes dans le seul but d’obtenir de l’aide dans un contexte différent. Ces brefs chevauchements sont importants pour le sujet qui est abordé. (Et il est aussi essentiel que le lecteur se souvienne que ce volume est un compagnon de mon ouvrage complet intitulé Rencontres et fréquentations – selon la Voie de Dieu, et reconnaisse, au passage, que chaque manuel est incomplet sans l’autre.)

Avant d’examiner ce que Dieu révèle à propos de la DIMENSION CACHÉE et MANQUANTE dans la sexualité et le mariage, nous devons d’abord nous pencher longuement sur les problèmes que la méconnaissance de cette dimension cardinale a apportés au monde dans son ensemble. Le lecteur sera beaucoup mieux préparé pour les chapitres qui suivront, il sera beaucoup plus prêt à appréhender ce qui n’a pas été connu de la grande majorité.

Chapitre deux UN MONDE SOUS L’EMPRISE DE LA SEXUALITÉ

La révolution sexuelle du XXe siècle a métamorphosé le monde entier - et non pas pour le mieux. Au cours de cette période, l’idée de « sexe sans frontières » s’est en fait intensifiée au-delà de toutes les limites. L’avènement de la télévision par câble, d’Internet et de la vaste étendue de tous les types de sites pornographiques imaginables de même que la facilité avec laquelle des vidéos pour adultes peuvent être obtenues ont contribué à répandre l’idée que toutes les formes de sexualité sont bonnes que ce soit dans le mariage ou en dehors de celui-ci.

Les barrières ont été supprimées partout, et elles continuent d’être supprimées à mesure qu’elles se rapprochent d’un effondrement complet sur tous les fronts. Chaque jour établit, selon toute probabilité, de nouveaux records de niveaux très bas dans l’immoralité, la perversion, la débauche et « tout ce qui a lieu » lorsqu’il s’agit d’habitudes et d’appétits sexuels. L’expérimentation et l’indulgence en sont devenues la norme. La plupart des gens croient de nos jours que le sexe libre de tous les types imaginables, avec le même sexe ou le sexe opposé, voire même les deux est une simple question de préférence personnelle.

Tout se passe comme s’il n’y avait plus la moindre inquiétude quant à savoir si l’activité sexuelle est bonne ou mauvaise. De vastes millions de personnes en sont venus à croire que l’atteinte du plaisir sexuel dans n’importe quel cadre, pour quelque usage que ce soit, et impliquant toutes sortes d’expérimentations ou d’activités (et cela comprend un nombre indéfini d’hommes et de femmes qui participent à un seul épisode sexuel) est parfaitement acceptable, et cette tendance est aujourd’hui, du moins inconsciemment, même vu, en quelque sorte, comme une variété du « droit » humain.

Selon toutes les normes humaines les plus anciennes et la définition de la morale, sans même parler de ce que Dieu enseigne, les valeurs sexuelles au début du XXIe siècle sont infiniment pires qu’il y a à peine cinquante ans. Des mots comme « dégoûtant, écœurant, choquant » et « révoltant » me viennent à l’esprit quand on regarde à travers le monde, ce qui est désormais considéré comme une conduite, pour ainsi dire, normale, du moins aux yeux des jeunes. Même la bestialité plus courante dans les temps anciens est en train de réapparaître tranquillement. Il n’est pas trop tôt pour s’interroger comme suit : combien de temps encore avant que cette perversité ne devienne au moins tacitement une conduite acceptée par la société ?

Une Époque Prédite

Dieu a prédit que dans les « derniers jours... les hommes seront... plus amis des plaisirs que de Dieu » et « sans affection naturelle » (2 Tim. 3 : 1-4). Dans une époque de tant de matérialité grossière, mêlée à l’hédonisme de rang, les trois « L » du loisir, du luxe et de la licence ont fini par dominer la pensée des sociétés et des nations entières.

Il va de soi que Dieu n’est certainement pas contre la jouissance, laquelle inclut beaucoup d’autres formes de plaisir, et, bien évidemment, la sexualité en est, sans doute, la plus grande. Mais Il déclare à propos de notre époque dévergondée, lubrique, par le biais du prophète de l’Ancien Testament Jérémie, que « chacun hennissait après la femme de son voisin » (5 : 8). Et puis, il y a Son Septième Commandement, lequel est, pour ainsi dire, entièrement oublié de nos jours, « tu ne commettras pas d’adultère ». Il est dès lors régulièrement ignoré par un grand nombre de personnes qui, en tant que Chrétiens, font demi-tour chaque semaine et vont à l’Église. Comme l’a si bien dit un prédicateur : « la plupart des gens sèment l’avoine sauvage toute la semaine, puis vont à l’Église le Dimanche et prient pour une mauvaise récolte ».

La Bible est remplie d’écritures, littéralement des dizaines de passages, décrivant la saturation sexuelle de la mauvaise conduite et de la mauvaise pensée à l’époque moderne. Dieu ne mâche pas Ses mots pour ce qui est de l’étiquetage de nombreux types de comportements sexuels en tant que péché. Ceux-ci seront examinés plus attentivement à la fin de ce chapitre.

Il nous faut signaler, une fois de plus, qu’avant d’appréhender tout ce que Dieu enseigne touchant les vrais objectifs de la sexualité, nous devons examiner ce qui se passe aujourd’hui. Cela nécessitera plus qu’une vision superficielle, si nous voulons saisir, en effet, à quel point la situation est mauvaise à la lumière de ce que Dieu nous enseigne.

Un Adultère Endémique

L’adultère est désormais omniprésent dans tous les pays occidentaux, 83 % des ménages américains en sont victimes. Ils sont ainsi affligés par l’adultère commis par l’un ou l’autre des partenaires. Les souffrances de toutes sortes liées aux rapports sexuels illicites des personnes mariées sont stupéfiantes à considérer. À quel moment trouverons-nous 90 % ou 95 %, ou même 100 % des couples qui ne seront plus fidèles dans le mariage ?

La pratique très répandue de l’adultère à travers les « mariages de plaisir » s’est renforcée au Moyen-Orient et retrouve rapidement sa popularité dans le nouvel Irak démocratique. C’est la coutume des hommes qui se marient avec plusieurs soi-disant « veuves » dans le seul but de faire l’amour en dehors du mariage, mais sous le prétexte de prendre soin de ces femmes dans le besoin. De plus, en raison de l’explosion de la prospérité économique en Chine, l’adultère dans ce pays est si répandu qu’il y a désormais des dizaines de milliers d’enquêteurs privés dont la seule tâche consiste à suivre les uns et les autres, à la trace, et à dénoncer l’infidélité conjugale de riches cadres dont les femmes doutent de leur fidélité. Chose incroyable, seulement un cadre sur 100 demeure fidèle ! Il y a ensuite les différentes cultures d’Europe, où avoir une maîtresse a longtemps été considéré comme un insigne d’honneur, et les épouses acceptent volontiers le statu quo.

Mais les conditions sont allées bien au-delà du simple adultère, ce qui est, en soi, assez mauvais et terriblement dommageable. Nul doute que les pires formes de perversion et les pratiques dégénérées et altérées dans la société moderne ne peuvent même pas être abordées dans cet ouvrage. La raison en paraît fort simple : « Car c’est même une honte de parler des choses qui sont faites par eux en secret » (Éph. 5 : 12). Nous discuterons un peu plus en détail de certaines de ces choses, là où nous pouvons. Mais il est important de garder à l’esprit que les pires choses qui se produisent dans l’arène sexuelle, dans toute la société sont nécessairement exclues de cet ouvrage.

La plupart des sociétés modernes ont été forcées par des groupes de radicaux à adopter le concept du politiquement correct. Cet état d’esprit permet à toutes les personnes de vivre n’importe quels styles de vie, y compris les styles de vie « alternatifs » qu’elles choisissent, pourvu qu’elles puissent y trouver une explication logique selon laquelle « cela ne blesse personne d’autre ». Cette tolérance a été rarement, ou sans doute jamais connue avant cette époque. Pratiquement tout le monde et tout ce que les gens font sont aujourd’hui tolérés sans beaucoup de contestation. Bien entendu, l’avènement des ordinateurs personnels a contribué à engendrer cette ère de tolérance, et nous allons momentanément expliquer de quelle manière l’on est arrivé là.

Le plaisir et l’amélioration de soi-même sont les principaux objectifs et les espoirs de la plupart des gens. Dans le même ordre d’idées, un grand nombre de personnes soutiendraient que, s’ils ne font du mal qu’à eux-mêmes, ils devraient avoir le droit d’expérimenter et de profiter de tout ce qui leur plaît. Mais tout ce plaisir solitaire mène-t-il vers une amélioration réelle de leurs vies ?

Amélioration ou Pervertissement ?

Du point de vue de certaines personnes, le monde existe dans un état qui semble s’améliorer. De grandes réalisations dans les domaines de la science, de la technologie, de la médecine et de l’économie ont conduit à des progrès imaginables de toutes sortes. Alors que surgissent des problèmes et des troubles, l’homme semble illimité dans sa capacité à les résoudre. Mais est-ce qu’il les résout vraiment ? Les blessures inévitables du progrès et des avancées sont-elles guéries par la technologie ?

Il a été dit que le fonds total de la connaissance humaine double chaque année. Toutes ces informations améliorent-elles la société ? Donnent-elles à l’humanité les moyens de faire de meilleurs choix ? Les êtres humains, en tant que personnes « informées », sont-ils mieux lotis que les masses "ignorantes et incultes" des siècles précédents ?

L’un des plus grands domaines dans lesquels la connaissance a prospéré est celui de la sexualité. Une pléthore d’informations et « d’instructions » est disponible de nos jours. Mais cette avalanche d’informations a-t-elle permis à l’être humain de prendre de meilleures décisions dans ses pratiques sexuelles ?

La poursuite presque totale de « meilleures relations sexuelles » et simplement plus de relations sexuelles ont-elles amélioré les conditions sociales ou résolu les problèmes personnels, ont-elles endigué le tsunami de tous les effets négatifs qui blessent et détruisent tant de vies ? Ou les choses se sont-elles plutôt empirées ?

La plupart des gens ne s’arrêtent jamais pour s’expliquer la profondeur à laquelle la sexualité imprègne, plus ou moins, chaque facette de la société. On ne peut plus allumer la télévision (et cela s’applique aussi à la quasi-totalité des films) sans trouver un programme qui a au moins des sous-entendues sexuelles, mais plus couramment des messages flagrants ! Les magazines, en commençant par la couverture, sont littéralement remplis de photos, d’histoires et d’éléments caractéristiques qui choqueraient même les pensées les plus libérales des dernières générations.

L’accent mis sur le nombre d’articles touchant la sexualité dans ces magazines est simplement écrasant. Combien de magazines ont été écrits, par exemple, avec des titres comme « Dix façons de lui plaire », ou « Douze secrets de chambre à utiliser avec lui (ou elle) » ou « Six conseils pour savoir quand... », etc. ?

Et, une fois de plus, il y a désormais aussi l’Internet et ses magazines en ligne, lesquels offrent un véritable buffet, un étonnant buffet scandinave, rempli d’incroyables perversions sexuelles, de titillations, de lieux de rendez-vous et « d’activités ».

Le Monde d’Internet

Le monde est rempli de nombreuses possibilités de loisirs, nombre d’entre eux étant simplement de l’évasion, c’est-à-dire une envie de fuir la réalité, notamment dans le monde occidental. La télévision, les films, les clubs de danse, les bars et Internet permettent aux gens d’échapper à leurs vies quotidiennes ou de rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes intérêts. L’Internet est de loin le plus efficace d’entre eux. Il n’a jamais été si facile pour beaucoup de personnes d’atteindre ceux qui partagent des intérêts similaires, aussi extrêmes soient-ils.

L’Internet a littéralement « quelque chose pour tout le monde ». Si vous souhaitez, par exemple, piloter des avions miniatures ou collectionner des timbres et si vous avez récemment déménagé dans une nouvelle ville, Internet vous permet de trouver d’autres personnes dans votre région. Bien que ces errances soient sans réelles retombées négatives, avec le clic d’une souris, on peut tout aussi bien trouver des personnes qui s’intéressent à la pédophilie !

L’Internet est la forme ultime d’accès à l’information complète sans égard à l’âge ou au but. La façon dont il est utilisé, et de quelle manière la sexualité a dominé ce milieu est ahurissant.

Il n’a jamais été aussi facile pour quelqu’un qui était « curieux » au sujet des relations homosexuelles (ou de n’importe quel autre type de pratique sexuelle) de trouver un partenaire afin d’explorer cette curiosité dans un forum aussi ouvert, encouragé, et pour ainsi dire, instantanément. De la même manière, les enfants sont de nos jours exposés, souvent à l’insu de leurs parents à des prédateurs de toutes sortes, lesquels pourraient être partout dans le monde ou juste à côté. De telles « fenêtres » au sein de la société existent désormais pour tous ceux qui se débrouillent un peu en informatique.

Une tout autre question est celle de savoir où se situe actuellement la société. Collectivement, qu’arrive-t-il aux enfants et à la famille ? Ces choses ont-elles réellement un impact sur la société ? Cette fascination publique pour la sexualité change-t-elle concrètement notre façon d’agir, de penser et de vivre ? Qu’en est-il des enfants ? L’explosion de la documentation liée à la sexualité qui est enseignée dans les écoles et présentée par les médias a-t-elle des effets positifs ou négatifs sur eux ?

L’Impact sur les Enfants

Dans le cadre du politiquement correct, les psychologues ont suggéré que les enfants ont besoin de « germes de la tolérance » plantés en eux, en commençant à un âge précoce, afin de leur permettre de s’épanouir et d’atteindre l’âge de la majorité en étant « bien équilibrés, avec un esprit ouvert » et « tolérant ». Le résultat en a été que de nombreux programmes scolaires ont été modifiés à l’effet de permettre l’expression de modes de vie et de points de vue alternatifs, très souvent sans la permission des parents qui, dans la plupart des cas, n’en savent rien. Une stricte neutralité est maintenue dans la présentation. La prise d’une position, quelle qu’elle soit, est condamnée comme signe d’un « jugement moral ».

De tels germes de connaissance n’ont aucune chance d’éclore dans une société meilleure et plus tolérante. En réalité, s’agissant de cette « rééducation » des enfants d’aujourd’hui, la société en a payé le prix fort.

Dans la société actuelle, il est courant, et même prévu, de perdre sa virginité à l’âge de 16 ans. Cependant, cette tendance est quasiment maîtrisée comparativement aux problèmes dans les collèges à travers l’Amérique. Au lieu d’apprendre les mathématiques et l’anglais, le bruit court régulièrement à propos d’élèves qui ont des relations sexuelles orales à l’école ou même dans les salles de classe. En dehors de l’école, cette pratique est généralement considérée comme étant à des niveaux épidémiques, et elle est devenue courante, même à la mode, pour que des collégiens aient des « relations sexuelles orales » parce qu’ils ont appris qu’il « n’y a aucun risque de grossesse ». (Ce qui a lieu lors de ces soirées, selon les comptes rendus, ne peut tout simplement pas être mentionné dans cet ouvrage.)

Plus de la moitié des adolescents américains âgés de 15 à 19 ans déclarent avoir eu des relations sexuelles orales, ce nombre atteint sept adolescents sur dix pour les personnes âgées de 18 ou 19 ans. Mais ce sont les statistiques de 2002. Quelles sont les statistiques plusieurs années plus tard ? Et reconnaissez que les jeunes rapportent que la pratique de la sexualité orale est leur façon de rester vierges. C’est incroyable !

À quel point les choses sont-elles devenues mauvaises ? On rapporte que, dans une grande région métropolitaine, une fille sur sept se masturbe régulièrement dans l’autobus en se rendant à l’école et en y revenant, sans se préoccuper de savoir si des garçons la regardent encore moins quel est leur nombre !

Les soirées de remise des diplômes mettent souvent en vedette des enfants impliqués dans ce que l’on appelle la « danse bizarre », une forme de danse au cours de laquelle les participants simulent l’acte sexuel tout en gardant leurs vêtements. Est-il étonnant, dès lors, si de jeunes adultes, en fin d’adolescence et au début de la vingtaine, trouvent facile de se livrer à des « raves » - une forme bien pire de fête au cours de laquelle de grandes quantités d’alcool et de drogues sont mélangées à des rapports sexuels gratuits ? Il devient évident que c’est simplement la prochaine étape naturelle pour le nombre toujours croissant d’individus qui ont soif d’acceptation de tout ce qui sera la prochaine tendance.

Bien Trop Tôt

Le souci d’être « sexy » commence aujourd’hui de plus en plus jeune. La populaire poupée « Barbie » a récemment introduit une version appelée « Lingerie Barbie ». Bien que le fabricant a déclaré que cette Barbie est destinée aux filles de 14 ans et plus, le marché moyen pour la poupée Barbie reste celles de 8 à 12 ans. La description du produit montre comment les enfants sont obligés de faire face à des problèmes de sexualité : « la poupée Barbie exhibe une attitude charmeuse dans son ensemble céleste joyeux, son sous-vêtement féminin étant accentué avec de la dentelle complexe et en broderie ajourée ».

Il faut peu d’imagination pour voir en effet quel est le message évident ici. Et personne ne doit se demander si oui ou non ce message est reçu.

Voici un pire message : une jeune étudiante nous a rapporté qu’un professeur (femme) a déclaré, dans l’une de ses classes, qu’elle ne voulait pas « décider » du sexe de son enfant, elle l’a donc habillé en jaune, et non en rose ou bleu, de sorte que l’enfant se sentirait complètement, un jour, libre de décider de son propre sexe sans aucune sorte de « pression » de la mère. C’est étonnant, mais c’est le monde d’aujourd’hui, un monde où de tels « professeurs » (la personne ci-dessus mentionnée est un professeur (femme) d’études de genre) sont autorisés à enseigner les maris et les épouses de même que les mères et les pères de demain !

Un autre marché qui semble n’avoir aucun concept de l’enfance est celui de la mode. Il semble que, si vous voulez que le sexe se vende, vous devez commencer par les plus jeunes, comme le montre cette citation d’ABC News : « Une fausse minijupe en lézard... des bottes et des bas superfins... Si vous pensez que c’est la garde-robe d’une fille de 20 ans et plus, détrompez-vous ». Le rapport expliquait ensuite que c’était dans la garde-robe d’une petite fille de cinq ans !

La lecture de livres suggestifs est devenue une tendance répandue chez les jeunes adolescents (et même plus tôt), singulièrement chez les filles. L’accent, sur elles, est mis sur le fantasme ou l’obscénité pure. Pourquoi cela n’est-il pas relié aux 10 millions de MTS chez les adolescents en 2004 seulement, soit la moitié du total national ?

Les magazines d’adolescents encouragent un niveau d’obsession sexuelle jamais vu auparavant, avec des titres d’articles comme « mon petit ami m’a donné l’herpès » ou « les mots d’argot sexuels expliqués » ou encore « mon affaire avec l’enseignant ». Des filles aussi jeunes que 9 ans lisent de tels magazines de promiscuité sexuelle, présentés sous un jour séduisant. Sous le prisme de ce dernier titre, un sondage révèle qu’un étudiant américain sur dix a eu des contacts sexuels avec des employés de l’école.

L’Accent mis sur la Beauté

La société est également complètement obsédée par l’idée d’être belle, la pensée selon laquelle l’attrait d’une personne, et dans une large mesure sa valeur, est relié à la beauté physique. Ce genre de réflexion touche principalement les filles, mais elle a aussi un effet sur les garçons. Partout où l’on jette les regards, en l’occurrence à la télévision, dans les magazines, Hollywood et dans les publicités, le constat est le même, lequel constat voudrait que les « belles personnes » soient celles qui profitent des bonnes choses de la vie, celles qui reçoivent les récompenses de la vie.

Jusqu’à quel stade en serons-nous avec cette réflexion ?

Un autre journal britannique, The Daily Telegraph, a publié un article dont le titre était : « Ma fille veut une chirurgie à ses cuisses, aux yeux et au nez... Elle a 13 ans ». Cet article dépeint dix adolescentes et de jeunes femmes très attrayantes, légèrement vêtues avec des corps soi-disant « parfaits » en train de prendre une photo, laquelle couvre ou compose la partie extérieure du magazine. L’intention consistait à donner au lecteur une idée de ce à quoi un grand nombre de filles cherchent à ressembler. Le magazine souligne également que les petites filles aussi jeunes que 5 ans croient, à l’époque actuelle, qu’elles doivent être minces dans le seul but d’être populaires.

On rapporte, de plus en plus, que des enfants à un âge particulièrement vulnérable sont mécontents de leur corps et développent par conséquent des troubles de l’alimentation. Un grand nombre d’entre eux désirent une chirurgie. Dans une tragédie grandissante de proportions inexpliquées, des enfances entières sont perdues dans des obsessions folles liées à la vanité. Et personne n’a la moindre idée de ce qu’il faut faire à ce sujet.

L’insistance actuelle de la société sur la beauté physique, c’est-à-dire le fait « d’être splendide » a joué un rôle plus que modeste dans l’explosion des relations sexuelles illicites à travers le monde, et nous avons effleuré à peine la surface de ce qui s’y passe !

Il a été prédit que ces difficultés ne feront que s’aggraver.

L’Innocence Perdue

Les enfants sont censés être puérils et innocents tout au long de la prime jeunesse ! Ils devraient se sentir en grande partie insouciants, et profiter joyeusement de cette merveilleuse période de la vie. La sexualité ne devrait jamais entrer dans la pensée d’un enfant. Pourtant, les enfants d’aujourd’hui en sont constamment assaillis.

Ils sont, dans les faits, gavés de toutes parts d’images et de produits qui les poussent à être séduisants, en entretenant, au passage, des pensées qui étaient jadis réservées exclusivement aux adultes. Les filles de 12 à 14 ans se sentent poussées à entretenir des relations, à sortir avec quelqu’un, ce qui, pour ainsi dire, les pousse immédiatement à vouloir avoir des rapports sexuels oraux avec leur petit ami. Et, encore une fois, personne n’a aucune idée de ce qu’il faut faire à ce sujet.

Il n’est donc pas étonnant que beaucoup d’adolescentes dans ce groupe d’âge aient adopté ce qui est devenu la pratique à la mode, laquelle consiste à errer en petits groupes rôdant pour le sexe, des adolescentes habillées comme des prostituées et se comportant comme des louves, c’est-à-dire des prédatrices à la recherche de proies ! Cette dernière comparaison n’est nullement exagérée.

La sexualisation des enfants a engendré une génération d’adultes qui a soit plongé dans la sexualité soit elle s’est familiarisée avec toutes les formes de perversion sous le soleil. Les relations ont été également déviées et perverties, les jeunes s’impliquant de plus en plus dans des formes de comportement sexuel et des types de langage liés à la sexualité qui sont si vils qu’ils dépassent l’entendement de ceux de la génération passée. Cet état de choses a dévasté d’innombrables mariages, lesquels sont, de nos jours, plus susceptibles de se terminer par un divorce que jamais auparavant.

Et, une fois de plus, Internet a joué un rôle majeur dans ce domaine. Une enquête de l’American Academy of Matrimonial Lawyers a récemment montré qu’au cours des 12 derniers mois, les « problèmes » liés à Internet ont provoqué 62 % de tous les cas de divorce. De la rencontre de partenaires pour des affaires, en passant par les perversions qu’on rejetait jadis ou la dépendance à la pornographie, les familles sont détruites par la « fibre immorale » qui est omniprésente dans quasiment toutes les nations occidentales.

Lorsque des études montrent que plus de 80 % des mariages aux États-Unis ont un partenaire infidèle, il nous faut ainsi admettre que les enfants apprennent par l’exemple. Quel est l’exemple qui en train d’être défini ? Les enfants maltraités ont tendance à devenir des agresseurs. Par extension, les enfants de parents qui vivent ouvertement dans la promiscuité sexuelle adoptent les pratiques et le caractère de leurs parents. Pourquoi personne n’est-il capable de rattacher ce genre de conduite chez les parents à la statistique d’après laquelle la moitié des filles américaines de moins de 16 ans ne sont pas vierges, voire que certaines adolescentes portent fièrement des boutons à l’école déclarant « J’aime mon vagin » ou « Faites voltiger le vagin » ?

Il nous faut reconnaître aujourd’hui que les nations où jadis Christianisme était, grosso modo, exclusivement la religion de choix, et des dizaines de millions de personnes fréquentent toujours des églises dans ces pays, soit désormais l’endroit où la pire partie de toutes ces pratiques ignominieuses se déroule ! Une tout autre question est celle de savoir comment cela pourrait être, si d’aventure ceux qui étaient considérés comme des autorités spirituelles faisaient leur travail.

La Disparition des Codes Vestimentaires

 
 
 

Directement liés à cette tendance, les codes vestimentaires des élèves dans les écoles de tous les niveaux sont assaillis, et ils s’effondrent, de tous côtés. Ce qui peut être décrit seulement comme un état de guerre, comme on le dit dans les médias, existe aujourd’hui entre les étudiants et leurs enseignants, considérés comme des « policiers de la mode », simplement parce qu’ils veulent empêcher que les écoles ne ressemblent à un cours de formation pour des maisons closes ou maisons de passe.

Tandis que les garçons se focalisent sur une apparence dégoûtante et dégénérée autant qu’ils peuvent paraître, ils portent un pantalon extrêmement ample, souvent avec la ceinture au-dessous des fesses pour montrer la plupart de leurs sous-vêtements, et l’entrejambe du pantalon est, en réalité, à cheval au niveau du genou ou plus bas. Les jeunes filles, quant à elles, essaient d’être aussi sensuelles et séduisantes que possible. D’une part, leurs décolletés sont désormais beaucoup trop bas tandis que le fond du chemisier est coupé extrêmement haut.

D’autre part, les bords des jupes sont extrêmement relevés, couplés à un tour de taille très basse, toutes ces choses transforment les jupes en un peu plus que de larges ceintures. De nombreuses filles portent également des sous-vêtements clairement visibles. Certes, les créateurs de mode ne sont que trop heureux de repousser les limites des tendances séduisantes, si tant est que cela puisse les aider à faire plus de profits.

Il va de soi que ce n’est pas le seul endroit où l’accent mis sur la marge de profits motive la réflexion. Tous les spécialistes en marketing comprennent l’adage selon lequel « le sexe fait vendre ». La quasi-majorité des représentants publicitaires comprennent le fait qu’ils doivent, pour ainsi dire, incorporer la luxure, la sensualité, la danse suggestive et le langage du corps, et beaucoup de nudité, dans leurs publicités, s’ils veulent faire « bouger la marchandise ». Aucun homme d’affaires digne de ce nom ne rêverait d’ignorer cette pure « réalité du marché », peu importe qu’il se plie aux désirs les plus infâmes de la nature humaine, ou qu’il soit en partie responsable de l’augmentation des taux de divorce et des proportions de relations sexuelles avant le mariage.

Comme le dit le dicton, en effet, « c’est pour l’argent ».

La Masturbation et la Perversion Épidémiques

La masturbation, depuis longtemps un problème important dans la société, mais toujours considéré à des niveaux dits "acceptables", est devenue une épidémie d’une proportion quasiment inimaginable parmi les jeunes d’aujourd’hui. L’accent mis par les médias sur les articles de magazines, la pornographie et même directement sur l’éducation sexuelle dans les écoles a fait de ce problème une obsession pour des millions de personnes.

La masturbation est devenue, plus ou moins, une sorte de « droit civil » pour les jeunes et les adultes célibataires, avec un grand nombre de personnes qui s’y adonnent littéralement et qui veulent en parler librement, y compris avec le sexe opposé, aussi facilement qu’ils diraient : « qu’est-ce qu’on mange ? »

Il semble en effet loin le temps où on disait à quelqu’un qu’un sentiment de culpabilité est associé à cette pratique. Les « psychologues sexuels » modernes la décrivent comme un moyen de plus par lequel l’on peut « s’explorer soi-même ». Les sites pornographiques semblent souligner cette nouvelle obsession sociale.

Mais il y a encore plus de formes extrêmes de comportements qui se passent à la maison. Tout comme l’addiction aux drogues douces entraîne une consommation plus importante de drogues, l’expérimentation de la pornographie entraîne d’autres perversions. De nombreux couples explorent aussi des modes de vie alternatifs.

L’Échangisme : désormais en « Progression »

Le concept connu sous le nom d’« échangisme » devient de plus en plus populaire en Occident. Cette tendance sociale se présente sous différentes formes et semble évoluer à l’heure actuelle. Lors de ces rencontres, les couples rencontrent d’autres couples dans des séances de groupe, et chaque couple va ensuite s’échanger des partenaires sexuels consentants ! La nuit pourrait impliquer plusieurs personnes des deux sexes, ensemble, dans une salle, ou même plusieurs épisodes séparés avec des partenaires différents, je le répète, dans la même nuit ! À la fin de la soirée, les couples mariés se réunissent et discutent de ce que chacun a fait et « appris » de chaque rencontre.

Contrairement à tous les objectifs de Dieu, cette pratique, en effet, épouvantable peut être la chose la plus dommageable qui peut se produire dans n’importe quel mariage, et elle conduit invariablement à des activités encore plus destructrices.

En fin de compte, aucun mariage n’est même de loin suffisamment fort pour survivre à la perversion morale, émotionnelle, psychologique et mentale, déguisée en soi-disant « liberté », dans laquelle les couples se plongent lorsqu’ils s’engagent dans cette pratique.

Imaginez la terrible confusion qu’un enfant éprouverait s’il était exposé à une telle débauche sexuelle flagrante et à cette confusion à la maison ! Quelles sont les chances qu’il ou elle vive, un jour, une bonne relation dans le mariage ?

Armer l’Irresponsable

Toute une génération de jeunes a pratiquement été laissée à elle-même lorsqu’il s’agit de discerner les bonnes et les mauvaises pratiques concernant l’activité sexuelle. Jamais autant de personnes n’ont été si peu informées de ce qui est si important, quand tant et si bien de choses sont en jeu, et au moment où quasiment personne ne leur fournit les bonnes réponses, c’est-à-dire les SOLUTIONS à de mauvais tendances et agissements sexuels.

Sous le couvert d’une présentation neutre d’informations de base touchant la sexualité, en l’occurrence l’éducation sexuelle, la plupart des adolescents et des enfants reçoivent des bribes de connaissances et on les laisse ensuite tout simplement explorer et comprendre les choses par eux-mêmes, avec absolument aucun indice, ni signe apparent ni la moindre idée de l’endroit où ils pourraient obtenir une aide réelle, c’est-à-dire là où ils peuvent trouver une feuille de route vers la bonne destination. Peu importe ce que SERA cette bonne destination. Il est évident que la plupart des jeunes semblent ne plus vouloir d’aide, et ce n’est que la première enjambée dans le labyrinthe de la confusion !

Tous les efforts en vue de fournir des informations utiles aux jeunes, afin qu’ils fassent des choix sexuels "corrects", un meilleur jugement, ou naturellement n’importe quel jugement, ont été abandonnés. Peut-on imaginer donner des instructions détaillées à un terroriste sur comment, quand et où installer une arme nucléaire ? Imaginons ensuite qu’après avoir fait exploser une telle arme, nous en déduisons que la solution consiste à donner plus d’informations à ces terroristes, avec encore plus de détails. Personne ne suggérerait une telle idée ridicule !

Chaque jour, pourtant, les enfants et les adolescents reçoivent ce dont ils ont besoin pour commettre une catastrophe morale similaire, à la fois dans leurs propres vies et dans la vie des autres. De vastes quantités d’informations non traitées sont diffusées sans discernement dans la vie des jeunes. Ceci est fait sans leur dire comment faire attention, afin qu’ils ne "se fassent pas exploser" avec de mauvais usages du sexe, entraînant par conséquent les autres avec eux.

La Condamnation Divine

Avant de poursuivre notre développement dans le chapitre trois, il convient d’examiner, au moins, brièvement, ce que Dieu décrit à propos de la sexualité et de la nature humaine de base, si tant est qu’elle soit abandonnée à elle-même. Chacun des passages suivants contient une liste des pires qualités de la nature humaine. Notez combien de fois les péchés et les perversions liés à la sexualité sont référencés, et généralement énumérés en premier.

L’apôtre Paul a décrit, à maintes reprises, les comportements qui disqualifieront les gens de recevoir la vie éternelle dans le Royaume de Dieu. Il a écrit à presque toutes les congrégations avec lesquelles il travaillait, mettant notamment en garde contre ces choses. Il disait ceci aux Galates : « Or les œuvres de la chair sont MANIFESTES [du Grec : « apparentes, évidentes, connues », et elles le sont ! ], lesquelles sont : Adultère, fornication, souillure, lascivité, idolâtrie, sorcellerie, haine, désaccord, émulations, courroux, querelles, séditions, hérésies, envies, meurtres, ivrogneries, orgies, et de telles choses semblables : desquelles je vous en parle d’avance, comme aussi je vous l’ai déjà dit, que ceux qui font de telles choses n’hériteront pas le Royaume de Dieu » (5 : 19-21).

Paul a également signalé ceci : « Mortifiez [mettez à mort, poussez à la mort] donc vos membres qui sont sur la terre; fornication, souillure, affections démesurées, mauvaise concupiscence [le mauvais désir, l’avidité, la convoitise, le désir pour ce qui est interdit, la luxure] et convoitise, qui est idolâtrie : Car c’est à cause de ces choses que LE COURROUX DE DIEU vient sur les enfants de la désobéissance » (Col. 3 : 5-6).

Ce sont de puissants actes d’accusation !

Parlant du vrai Chrétien, lequel est sorti de ce qui est le mode de vie typique d’aujourd’hui, l’apôtre Pierre écrivait ceci : « Pour qu’il ne vive plus le reste de sa vie dans la chair pour les convoitises des hommes, mais pour la volonté de Dieu. Car la durée passée de notre vie peut nous suffire pour avoir effectué la volonté des Gentils, lorsque nous marchions dans la lascivité, les convoitises, les excès de vin, les orgies, les banquets [les beuveries, faire la fête, faire la bombe], et les abominables idolâtries : en quoi ils trouvent étrange que vous ne couriez pas avec eux dans les mêmes excès d’émeute, disant du mal de vous » (1 Pi. 4 : 2-4).

En réalité, combien de gens, de nos jours, vivent-ils des vies qui ne peuvent être décrites que comme un « excès de débauche » non-stop ?

Voici ce que Christ Lui-même disait en décrivant les éléments de base de la nature humaine qui se trouvent dans chaque personne : « Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. Car de l’intérieur, du cœur des hommes, proviennent mauvaises pensées, adultères, fornications, meurtres, vols, convoitise, vilenie, tromperie, lascivité, œil mauvais, blasphème, fierté, stupidité » (Marc 7 : 20-22).

Un dernier passage plus long de Paul est important à lire. Remarquez que le problème commence avec les hommes qui reconnaissent qu’ils rejettent l’autorité de Dieu sur eux : « Parce que, lorsqu’ils ont connu Dieu ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu... Professant être sages, ils sont devenus insensés » (Rom. 1 : 21-22).

Le contexte continue avec ce qui en a été le résultat : « C’est pourquoi aussi Dieu LES A ABANDONNÉS à la souillure par les convoitises de leurs propres cœurs, pour déshonorer leurs propres corps entre eux... Dieu LES A ABANDONNÉS à de viles affections : car même leurs femmes ont changé l’usage naturel en ce qui est contre nature : Et de même aussi les hommes, délaissant l’usage naturel de la femme, se sont embrasés dans leur convoitise l’un envers l’autre; hommes faisant avec hommes ce qui est indécent, et recevant en eux-mêmes cette récompense de leur erreur qui leur était due. Et même comme ils n’ont pas voulu retenir Dieu dans leur connaissance, Dieu les a abandonnés à un cerveau dépravé, pour faire ces choses qui ne sont pas convenables; étant remplis de toute improbité, de fornication, de vilenie... sans affection naturelle... » (vs. 24, 26-29, 31).

Ces passages portent un message époustouflant. Dieu prend très au sérieux l’usage abusif en raison d’une indulgence excessive vis-à-vis de son propre corps, donné uniquement pour Son Dessein Suprême. Pourtant ce que vous avez vu dans ce chapitre seulement révèle que Dieu a, en effet, abandonné le monde à des affections ignominieuses et non naturelles.

Quel en sera le résultat ? Comme une réponse attendue, Il déclare que Sa COLÈRE viendra sur une génération qui a cédé, de son plein gré, à la satisfaction de mauvaises appétences !

Le Pire Moment de l’Histoire

Mais il y a beaucoup, beaucoup plus à comprendre au sujet de ce monde moderne imprégné de sexualité. Le chapitre suivant est, dans un sens, une extension de la précédente. Le lecteur doit admettre que jamais dans l’histoire, l’humanité n’a aussi bâclé et charcuté les fondations mêmes du comportement sexuel, lesquelles fondations étaient jadis acceptées, tout du moins, généralement, tant avant le mariage que dans le mariage. Le troisième chapitre en parlera encore plus clairement, c’est-à-dire sans artifices ni réticence !

Chapitre trois LA PRÉHISTOIRE ET LA CRÉATION DE L’HOMME.

Dans le Chapitre Deux, j’ai référé à une prophétie dans 2 Timothée qui mentionne les « derniers jours », et décrit la terrible dégénérescence du caractère qui accompagnerait cette époque. À ce propos, la question demande à être plus explorée.

Dans Matthieu 24, Jésus a averti Ses disciples que la fin de l’âge s’apparenterait aux « jours de Noé » (vs. 37). Cet avertissement est répété dans deux autres évangiles. Genèse 6 révèle que cette première période de l’histoire était une époque si mauvaise qu’il y a eu un abandon complet des valeurs et un pervertissement du caractère à travers le monde.

Comme il fallait s’y attendre, la plupart des gens ridiculisent ce récit considéré comme une simple littérature hébraïque, en l’occurrence, un symbolisme et une allégorie. Pour ceux qui reconnaissent que les événements décrits se sont réellement produits, Dieu n’a pu trouver que huit personnes qu’Il était prêt à préserver dans l’Arche. Les terribles circonstances qui existaient dans le monde d’avant le déluge poussèrent à la décision divine de recommencer littéralement le peuplement de la terre avec ce petit nombre.

Dans Luc 17, Christ répète l’avertissement d’après lequel l’âge moderne avant Son Retour serait semblable aux « jours de Noé ». Il ajoute dans ce passage que la décadence morale, la dégénérescence et la perversion effroyable à la fin de l’âge deviendraient si extrêmes qu’il y aurait des connexités similaires avec Sodome et Gomorrhe au moment où Dieu a dû détruire ces villes avec le feu et le soufre (vs. 29-30).

Comme ce fut le cas, une fois de plus, avant le Grand Déluge, les conditions étaient telles que, cette fois, trois personnes seulement avaient été autorisées à s’échapper de la colère divine qui s’était abattue sur ces villes !

Cette époque annoncée par Christ est arrivée sur le monde, et le pire aspect de l’aveulissement du caractère prophétisé à l’époque moderne est celui de la poursuite sans fin d’une sexualité illicite dans tous les lieux de la société.

Des changements catastrophiques et titaniques attendent le monde entier. Il y a une CAUSE pour ce qui s’en vient, mais peu de gens cherchent à la découvrir. Un grand nombre de personnes souhaiteraient bientôt n’avoir tenu aucun compte de cet avertissement.

Les Rencontres (ou rendez-vous) Modernes

La scène des rencontres et rendez-vous modernes est devenue un peu plus qu’une quête de satisfaction physique par le biais de rapports sexuels avec des étrangers d’à côté. Ainsi, se donner un rendez-vous aujourd’hui signifie, en grande partie, fixer une date pour des rapports sexuels. C’est l’objectif central de presque tous les rendez-vous et, en quelque sorte, l’autre s’y attend également, en plus d’être vu par ceux qui s’y aventurent comme un peu plus qu’avoir une simple tasse de café. Personne ne devrait être, en effet, même un peu surpris par cela, dès lors que la plupart des programmes de télévision qui décrivent les rencontres débordent d’insinuations et de sous-entendus sexuels. L’objectif de tous ces programmes se trouve être finalement le sexe, à savoir qui marquera des « points ».

Beaucoup de rencontres aujourd’hui naissent dans des environnements qui tournent autour de la sexualité, de la boisson, de la musique bruyante et d’une atmosphère mal éclairée, telle que des clubs de danse et les bars de célibataires. Les femmes sont généralement vêtues d’une manière érotique ou pornographique, lesquels vêtements reflètent souvent ce que les gens raisonnables pourraient qualifier de bizarre, d’étranges et aux couleurs criardes. Par ailleurs, les hommes et les femmes adoptent un langage corporel bien aiguisé, incluant des signaux et des codes qui sont devenus leur propre langage, le sexe en est le jeu. L’objectif, c’est de jouer et de gagner à ce jeu, à maintes reprises. Des millions de personnes y sont engagées !

Les conversations dans de tels environnements manquent de perspicacité, elles sont en fait incroyablement peu profondes, autant qu’elles peuvent seulement être décrites comme ordurières, grossières, obscènes, répugnantes, généralement insultantes et stupides, se composant de divers sujets sans rapports les uns avec les autres. Toutes ces conversations sont encore une fois conçues pour aider les gens à atteindre le seul but pour lequel ils sont allés dans de tels clubs, c’est-à-dire y rôder, y déambuler avec succès pour le sexe. Du reste, il semble y avoir peu ou pas de différence entre l’approche des hommes et celle des femmes. Le temps n’est plus où les hommes étaient, pour ainsi dire, exclusivement les agresseurs.

Le mot « relation » n’a plus de sens réel dans les rencontres et les abouchements modernes. Les « fréquentations » ne le sont pas non plus. Toutes les formes d’étiquettes ou de convenances, de mœurs, de raffinement et de délicatesse se trouvent relégués à l’arrière-plan, complètement oubliés dans le monde actuel composé de signaux, de symboles et de sentiments. Toutes les vieilles normes et lignes directrices ont disparu, et avec elles a également disparu tout sens des bonnes et mauvaises pratiques entre les différents sexes. C’est ainsi qu’on peut désormais tout se permettre.

Les personnes issues des deux générations précédentes ne peuvent tout simplement pas s’expliquer - et ne sont même pas vraiment conscients - de l’environnement qui prévaut aujourd’hui. Même ceux d’il y a seulement une génération ont de la difficulté avec la scène des rencontres et des fréquentations à l’époque actuelle.

La Pression et les Assauts des Médias

De nombreux programmes portant sur la sexualité abondent également sur le réseau vertigineux des chaînes de télévision par câble, bien évidemment, le tout pour un prix significatif que de grands nombres de gens semblent trop disposés à payer. Ces chaînes de télévision contribuent directement à l’idée que le sexe est gratuit pour tous ceux qui sont assez intelligents à s’y avancer sans aucune sorte de conditions. Les téléspectateurs peuvent en apprendre davantage sur le sadomasochisme, l’asservissement, la peinture corporelle, le perçage et le tatouage, mais les programmes offrent également un éventail infini de concepts liés à la sexualité qui est pratiqués partout dans le monde. Les gens peuvent également apprendre à propos de tous les types concevables de fétichisme et de jeu de sexe sans jamais avoir à quitter leurs salons.

Ces chaînes de « télévision à la carte » disponibles 24 heures sur 24 offrent des choses dont beaucoup de gens ne pouvaient en rêver, et ils auraient même du mal à croire si elles leur étaient expliquées, lesquelles choses ne peuvent être abordées dans cet ouvrage sans violer le passage d’Éphésiens 5 : 12. Ce qui constitue les pratiques courantes d’aujourd’hui dépasse littéralement la compréhension. Il suffit de dire que ces chaînes emmènent systématiquement le spectateur dans des couloirs d’activités sexuelles si sombres et si affreuses qu’il est utile de savoir qu’elles existent, mais aussi, et surtout il convient d’admettre qu’il n’y a aucune valeur rédemptrice à en discuter en détail, voire d’essayer même de les regarder !

Il y a ensuite l’émission très populaire regardée aujourd’hui par des dizaines de millions de femmes au foyer qui sont « désespérées », cherchant ainsi des rencontres sexuelles partout où elles peuvent en trouver. L’image créée par cette émission est celle d’une société qui regorge de femmes ennuyeuses, séduisantes, trompeuses, ayant du temps, de l’argent de même qu’une multitude de convoitises dans leurs mains, dans des environnements de quartiers remplis d’opportunités. Cette émission dont le caractère sexuel est tout à fait flagrant de même que tant d’autres émissions semblables vont bien loin contribuant ainsi à l’approfondissement de la descente de la société dans la fosse d’aisances de l’immoralité. Bien avant cela, une précédente émission encore plus populaire mettait en vedette quatre femmes qui cherchaient toutes les occasions possibles de « relations sexuelles dans la ville ».

Voici un exemple de ce à quoi cela peut conduire.

Il y a de plus en plus de collégiennes qui utilisent Internet, en usant d’une « webcam de dortoir », afin d’exposer au public, moyennant un certain prix, leurs « marchandises » et leurs « activités » privées avec leurs copains et colocataires. Quelles en sont les raisons ? Nombre d’entre elles se présentent comme des collégiennes normales qui, à l’instar des millions d’autres avant elles, ont un « travail », se faisant par conséquent un peu d’argent en plus, afin de tirer leur épingle du jeu tout le long de leurs parcours universitaires. En d’autres mots, elles ont « simplement besoin d’un peu d’argent en plus ».

C’est absolument incroyable, mais cette pratique commence à être plus fréquente aujourd’hui que la plupart ne pourraient se l’imaginer !

Des Publicités sans Fin

Il y a aussi le flot infini de publicités qui imprègnent la télévision, les journaux et les magazines de toutes sortes, et l’Internet, avec divers types de stimulants sexuels - des compléments alimentaires et autres suppléments nutritionnels - et même des améliorations chirurgicales facilement accessibles à ceux qui cherchent à obtenir des « expériences » et des « performances » sexuelles. Il n’y a absolument aucune fin aux offres promettant une « meilleure » sexualité ou une sexualité plus « satisfaisante ». Les cliniques, les traitements, les vidéos de sexe et les offres d’information et d’assistance sont partout.

On les trouve tous les jours dans les pages sportives de presque tous les plus grands journaux des États-Unis et d’Europe, ainsi que des annonces régulières à propos des nombreux clubs de strip-tease locaux qui semblent aujourd’hui disponibles partout. Bien entendu, ceux-ci se sont multipliés en nombre bien au-delà du concept de « clubs pour hommes » ou des bars de danseuses nues, ce qui était déjà assez mauvais. (Les femmes sont même de plus en plus invitées à envisager d’aller dans des clubs de strip-tease ou de suivre des cours afin d’y apprendre à danser de façon suggestive pour leurs maris.) La vaste gamme de publicités disponibles tend à ouvrir l’esprit à toutes sortes d’expérimentations sous le soleil.

Des études ont montré que les jeunes de 12 à 17 ans qui passaient de nombreuses heures, au fil des années, à regarder les émissions de télévision à caractère sexuel étaient deux fois plus susceptibles de devenir sexuellement actifs que ceux qui n’en regardaient pas. Cela serait-il surprenant que la gonorrhée touche plus durement les filles de 15 à 19 ans plus que tout autre groupe d’âge ou segment de la population ? Il n’est donc pas étonnant que, selon les rapports, plus d’une personne sur trois âgée de plus de 10 ans (y compris de nombreuses personnes qui n’ont même pas atteint l’adolescence) ait contracté une maladie sexuellement transmissible.

Malgré toute cette activité sexuelle, 55 % des personnes interrogées sur la sexualité manquent de connaissances, même les plus élémentaires. Cette ignorance effroyable demande de payer le prix fort.

« Faire le Tapin ou le Trottoir »

Avec l’idée que n’importe quel type de relations durables avec une seule personne est inutile, ou ferait même tort aux personnes concernées, une nouvelle pratique, en effet, horrifique est apparue, une pratique appelée faire le tapin ou le trottoir qui est en train de balayer l’Amérique. Elle est aussi appelée « la sexualité sans condition ». Cet état d’esprit sans aucune limite est décrit comme suit par un professeur : « J’ai bu quelques bières hier soir, j’ai fait l’amour la nuit dernière ». Les campus universitaires d’aujourd’hui sont alimentés par l’alcool, qui sert à créer une atmosphère sexuellement chargée dans laquelle jusqu’à 80 % des étudiants sur de nombreux campus ont des rapports sexuels avec de parfaits inconnus, la pratique courante étant de ne pas demander le nom de leur « partenaire ». Le sentiment qui prévaut est le suivant : « c’est juste du sexe. Quel est le problème ? » Les innombrables milliers de personnes qui s’y adonnent plusieurs nuits par semaine en sont venues à croire qu’il n’y a de problème que s’ils « ont des sentiments » pour la personne avec laquelle ils ont eu des relations sexuelles.

La terrible culture des relations sexuelles sans condition dépeint une génération de jeunes adultes moralement en faillite, une génération dans laquelle la poursuite des conquêtes sexuelles, les « trophées de cette nuit-là », peut être comparée à celle des grands pêcheurs en plein océan, le moteur tournant au ralenti à très basse puissance et le bateau se déplaçant à basse vitesse, alors que ces « pêcheurs » déambulent pour le « grand jeu » du sexe. Un grand nombre d’étudiants et d’autres catégories de personnes semblent aujourd’hui vivre dans le seul but de passer d’une rencontre sexuelle à une autre.

Les distributeurs de préservatifs disponibles dans les salles de bain partout sur la plupart des campus, et les cours sur les pratiques sexuelles sans risques régulièrement donnés aux nouveaux étudiants véhiculent le message dissimulé selon lequel le sexe est inévitable et peut se pratiquer un peu partout. Bien entendu, l’avènement de la technologie du téléphone sans fil offre aux individus la possibilité de se trouver facilement et de se « connecter », se donner rendez-vous, avant de perdre une seule nuit.

Une Fête Foraine

L’auteur Tom Wolfe décrit ce qui se passe sur les campus, de nos jours, comme un « carnaval sexuel ». Il écrit ceci : « il fut un temps où la pire traînée au monde mettait un vernis d’innocence ou de pureté. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La fille qui est vierge ne veut pas être connue comme membre du Club des Vierges. Coucher avec quelqu’un est un signe que vous êtes sur la bonne voie à l’époque actuelle... » Il s’interroge, dans ces conditions, sur l’avenir de cette génération : « les maris et les femmes ne penseront ils pas à avoir une petite relation à côté ? »

La prostitution, légale depuis longtemps au Nevada, a été légalisée plus récemment en Allemagne (2003). Chose incroyable, à cause des détails techniques de la loi allemande touchant le chômage, les femmes ont été informées par le gouvernement qu’elles pourraient devoir être prêtes à « accepter un emploi en tant que prostituée » afin de continuer à percevoir leurs « allocations de chômage ». On se demande jusqu’où les gouvernements pourraient aller. (Avec la prostitution qui se développe déjà plus vite que jamais, aggravée par la légalisation, il y a inévitablement les jeux de hasard et les crimes, personne ne sait comment faire face à l’escalade automatique de ces problèmes d’accompagnement.)

Tout ceci, à son tour, donne de comprendre pourquoi 3 à 5 % des adultes américains souffrent de ce qu’on appelle désormais « l’addiction au sexe », un soi-disant « trouble mental » nécessitant une « thérapie » plutôt que d’avoir reçu la dose d’enfance habituelle d’instruction constante à propos du caractère et de la maîtrise de soi. On n’enseigne plus aux gens que la vie comporte des pièges réels et dangereux, avec des conséquences réelles, et qu’ils devraient être constamment à l’affût de ces dangers, au lieu de simplement céder au désir humain facile et naturel et à l’émotion du désir sexuel.

L’Interruption Volontaire de Grossesse

La société moderne a également été profondément touchée par l’avortement, ce qui a terriblement miné l’institution du mariage et de la famille. Depuis le milieu du vingtième siècle, la nouvelle moralité a façonné la société, notamment les jeunes, les esprits les plus sensibles, par d’autres moyens qui ne sont pas aussi directement liés aux mauvaises pratiques sexuelles.

Avant l’apparition de la nouvelle moralité sur la scène mondiale, les couples, au moins en général, se fréquentaient pour des raisons de mariage et tenaient beaucoup à l’institution du mariage. Les relations sexuelles étaient généralement sauvegardées pour le mariage. Les enfants étaient considérés comme une bénédiction, et non comme une malédiction, autant que beaucoup de gens le considèrent, de nos jours, dans une société basée singulièrement sur la voie qui consiste à prendre. Les femmes d’il y a seulement deux générations trouveraient incompréhensible l’idée d’un avortement. À l’époque actuelle, la notion d’assassinat d’un enfant innocent et sans défense afin de poursuivre une carrière ou entretenir simplement un mode de vie semble parfaitement raisonnable aux yeux de millions de personnes.

Pensez à l’avortement de cette façon : tout Américain né après 1973 est techniquement un survivant du meurtre (de masse) légalisé.

Les couples ne se sentent plus obligés de se marier, car « tant de personnes divorcent, nous vivrons simplement en cohabitation ». Aujourd’hui, les femmes célibataires et mariées ont, dans certains cas, recours à l’avortement parce qu’elles ne peuvent guère supporter le stress ou la responsabilité d’éduquer un enfant. Dès lors que les familles sont souvent déchirées par l’adultère et d’autres problèmes domestiques, et en raison de la « tolérance » enseignée dans les écoles, les enfants sont incapables de définir clairement ce que devrait être une famille, c’est-à-dire ce à quoi devrait ressembler une famille normale.

Qui plus est, l’éducation sexuelle communément enseignée dans les salles de classe, dès l’école primaire, contribue à encourager les adolescents à avoir, au moment où ils terminent leurs études secondaires, plus de rencontres sexuelles qu’ils n’en peuvent compter. Et, bien évidemment, aujourd’hui, la plupart des gens ne prennent plus la peine de les compter. Mais beaucoup d’autres le font. À titre d’exemple, un homme dans un talk-show télévisé a décrit ses conquêtes comme ayant atteint « un dollar », soit 100 femmes ou plus !

En ce qui concerne l’éducation sexuelle, l’abstinence est généralement ridiculisée et présentée comme une pratique démodée. Un langage grossier et explicite est courant dans une telle « éducation », de sorte que les étudiants sont désensibilisés. L’homosexualité et le lesbianisme, désormais grands ouverts et hautement médiatisés, sont acceptés comme des pratiques sans importance, de la même manière qu’une pluralité et une diversité d’autres perversions.

Certains « manuels » encouragent, en effet, l’homosexualité, expliquant que « tout le monde a des tendances homosexuelles à un degré ou à un autre ». Dans ces conditions, personne ne devrait être surpris d’apprendre qu’un nombre croissant d’adolescentes se considèrent comme « quittes », c’est-à-dire dégagées en ayant et en préférant les petits amis, mais en profitant également de la pratique à la mode du lycée, laquelle consiste à avoir une relation lesbienne avec une camarade de classe qui est la "meilleure amie".

 

UNE CULTURE EXTRÊME : Des clubs de danse à la mode, la culture de la jeunesse est pleine de toutes les pratiques extrêmes et erronées, menant invariablement à la permissivité sexuelle.

 
 

D’un autre côté, le mariage est souvent perverti, mais à un niveau très subtil. L’étudiant est généralement amené à croire que les valeurs chrétiennes sont des choses désespérément obsolètes. Bien entendu, les contraceptifs sont abordés dans des détails quasiment insoutenables, avec des démonstrations explicites et une participation active des étudiants. Chose incroyable, un enseignant avait des enfants dans sa classe qui goûtaient aux préservatifs aromatisés. Cela demande peu d’imagination pour reconnaître le message qui est envoyé aux adolescents. En considérant l’abstinence comme la seule autre option pour les adolescents aux prises avec une sexualité précoce, et, étant donné que la maîtrise de soi est devenue l’objet d’une dérision subtile, sinon ouverte, de nombreuses personnes en déduisent, par défaut, que la distribution et l’usage des préservatifs traitent de la "réalité".

Dans l’État de l’Ohio, les défenseurs de l’éducation sexuelle veulent que le ministère de la Santé cesse tout financement de programmes qui préconisent exclusivement l’abstinence sexuelle. Ces penseurs incroyablement malavisés affirment qu’« il n’existe aucune preuve claire que l’abstinence » réduit « les grossesses chez les adolescentes » ou les « maladies sexuellement transmissibles ». Dès lors, ces programmes n’en valent pas la peine. Un leader très influent du « groupe de travail » a déclaré que « l’éducation à l’abstinence diffuse des informations trompeuses ou inexactes, elle brouille la religion et la science, elle est sexiste et ne tient aucun compte des homosexuels ».

Combien de temps une société peut-elle continuer si elle permet à ses « dirigeants » de donner des opinions aussi destructrices ?

La « Nouvelle Moralité »

Tout cela constitue la nouvelle moralité, en réalité, une AMORALITÉ qui est promue par la majorité des gens dans les médias et dans la politique avec comme objectif d’apaiser les mœurs dégénératives d’une société déliquescente, seulement comparable à celle de la Rome ancienne.

Dans son ouvrage The Broken Hearth, William J. Bennett (ancien secrétaire à l’éducation dans les années 1980 sous l’administration Reagan) écrit cette déclaration perspicace touchant l’état de la sexualité, du mariage et de la famille moderne : « Les hommes et les femmes d’aujourd’hui peuvent avoir des relations sexuelles plus immoralement, avec plus de désinvolture, et avec des chances beaucoup plus faibles de grossesse et d’accouchement. Pour la première fois, à grande échelle, la sexualité a été séparée du mariage et de la procréation. Les résultats de ce changement révolutionnaire sont partout autour de nous, dans nos maisons, dans nos rues, dans les livres que nous lisons et dans les films et les émissions de télévision que nous regardons.

La promiscuité sexuelle, hétérosexuelle et homosexuelle, est une réalité de la vie incorporée dans la mentalité et souvent dans le comportement même des adolescents, les plus jeunes. Elle est en outre renforcée par des adultes bien intentionnés à travers des programmes comme la distribution gratuite de préservatifs dans les écoles. Pour ce qui est du sous-produit d’une promiscuité accrue, les taux les plus mesurables peuvent être trouvés dans les pourcentages élevés d’avortement et de naissances hors mariage, ainsi que dans la progression incessante des maladies sexuelles, qu’elles soient anciennes ou nouvelles ».

C’est, une fois de plus, la NOUVELLE MORALITÉ.

Qui a besoin de Mariage ?

Dans ce qui a été décrit et ouvertement admis en tant que guerre culturelle tous azimuts, l’idée de la monogamie c’est-à-dire le mariage et la fidélité à une seule personne est attaquée comme jamais auparavant. Lorsque des athlètes vedettes, comme l’a fait un célèbre joueur de basketball, se vantent ouvertement d’avoir eu des relations sexuelles avec 20 000 femmes, beaucoup de choses sont aussi désespérément, désespérément mauvaises.

Le quotidien national américain USA Today a publié un article (le 16 décembre 2004) expliquant comment les familles scandinaves se forment avec un ou plusieurs enfants, et les deux parents sont parfaitement heureux de vivre toute une vie ensemble sans jamais se marier. Il décrit une autorité qui déclarait que « le mariage traditionnel dans notre société est de plus en plus inhabituel » et « qu’en Scandinavie, il n’y a pas de débat sur les valeurs familiales, sans même parler de personnes pour inverser la tendance à la hausse des divorces et des séparations ».

Dit autrement, l’article est en train de déclarer que la bataille a été perdue et qu’il ne sert à rien d’en discuter plus avant. Si les gens ne connaissent pas le but du mariage, ils ne sauront pas non plus, et ne pouvaient même pas connaître les véritables buts de la sexualité dans le mariage.

Il importe de considérer les pourcentages décroissants de ceux qui se marient. En 1970, 72 % des adultes américains étaient mariés ; en 1980, ils étaient 66 % ; en 1990, c’était 62 % ; 60 % en 2000 et seulement 59 % en 2002.

Au fil du temps, de nombreuses lois ont été adoptées définissant différents types d’activités sexuelles illégales, telles que la cohabitation en dehors du mariage, mais elles n’ont eu que peu d’effets positifs. Dans un État du Sud, par exemple, il y a aujourd’hui 144 000 couples qui vivent en cohabitation, enfreignant ainsi une loi de 1805 qui l’interdisait. Mais cette loi n’est pas mise en application à l’instar de beaucoup d’autres qui pourraient être citées ici.

Tel est le monde d’aujourd’hui.

Selon ce qui est acceptable dans la société, de nos jours, l’institution du mariage ordonnée par Dieu et la famille ont subi des assauts qui l’ont rendue pratiquement méconnaissable. La plupart des familles (ce ne fut jamais toutes les familles) n’ont plus un père et une mère, élevant des enfants en bonne santé et heureux de vivre selon la volonté de Dieu, ou même s’en rapprochant le moins du monde. Dans les faits, tout concept de Dieu a été complètement banni de la vie de la plupart des gens. Bien que beaucoup prétendent le contraire, comme nous l'avons vu de Romains 1 : 21-22, la plupart des êtres humains ne veulent pas que le Créateur de toutes choses, l'Auteur de l'existence humaine soit dans leurs vies, maisons, écoles, gouvernements ou même dans leurs églises !

Lorsque ce point est bien compris, il devient, par contrecoup, la véritable origine et la question dans le débat sur l’avortement. Les gouvernements humains et les institutions humaines ont rejeté les instructions divines dans Sa Sainte Parole, c’est-à-dire la Bible ! Il n’est guère surprenant, dans ces conditions, que la très grande majorité des gens les aient aussi rejetées.

Le Mariage Homosexuel

Le mariage homosexuel est devenu un sujet explosif aux États-Unis et en Europe. Il est pourtant légal aux Pays-Bas depuis 2000. Le processus a commencé là-bas en 1989 avec la « sanction officielle » de tels mariages, ce qui a engendré toute une série de problèmes connexes, lesquels ont finalement trouvé leur place dans les salles d’audience. Quelle qu’en soit la question morale, c’est l’abus du système juridique accusatoire de l’homme qui conduit invariablement à l’effondrement des barrières existantes.

Bien entendu, l’industrie du spectacle aujourd’hui ne trouve plus rien à redire sur la conduite homosexuelle et elle en trace systématiquement le portrait dans les films, notamment le genre comique et les feuilletons télévisés et les comédies de situation.

Dans un autre exemple de la façon dont la technologie a été associée aux rapports sexuels illicites, les homosexuels ont pu, pendant un certain temps, porter un dispositif électronique alimenté par batterie, ce qui leur permet de donner ou de recevoir un signal afin que d’autres homosexuels sachent qu’ils sont présents et « disponibles ».

Les lesbiennes et les homosexuels cherchent en outre le droit légal d’adoption des enfants dans différents pays, tandis que d’autres lesbiennes sont disposées à se faire féconder par un homme homosexuel afin d’avoir des enfants tout comme le reste des femmes de la société.

Tandis que cette question continue de s’inscrire largement dans la guerre culturelle, les gouvernements sont obligés de s’y attaquer. Les politiciens sont obligés de faire un choix entre les valeurs chrétiennes traditionnelles et celui de « donner aux gens ce qu’ils veulent » au nom des « droits de l’homme ». Il en a résulté que nation après nation, singulièrement en Occident, l’on assiste à la légalisation du mariage homosexuel. Quelques États suivent ce mouvement en Amérique.

Étroitement liée à cette question, des politiciens font même l’objet de pressions afin d’instaurer une législation touchant la création dans les écoles secondaires de toilettes réservées aux personnes transsexuelles et celles ayant adopté le travestisme de telle manière que les enfants et les adolescents « neutres sur le plan du genre » puissent bénéficier de toilettes « non sexistes ». C’est en effet ahurissant !

Les sociétés qui n’ont aucun concept de valeurs bibliques sont condamnées à faire face à de tels choix pervers et être aux prises à un nombre incalculable de problèmes qui ne cessent de s’aggraver. Elles sont ainsi forcées d’inventer des "réponses" à des questions encore plus marquées et toujours plus complexes.

La Pornographie

Nous l’avons déjà souligné, le fléau de la pornographie est devenu une industrie en plein essor qui génère des milliards de dollars à travers le monde. L’appétit sexuel des gens dans cette quête semble illimité, tout comme les magazines, les films et les centaines de milliers de sites Web qui mettent les contenus à la disposition du public. Des études montrent que 70 % de tous les films visionnés dans les chambres d’hôtel sont pornographiques, ce qui signifie que toutes les autres catégories combinées représentent les 30 % restants.

Les gens passent d’innombrables heures assis dans les chambres d’hôtel en train de convoiter les femmes (et les hommes) auxquelles ils ne sont pas mariés et qui sont impliquées dans toutes les formes de conduites obscènes. Combien de personnes, accordent-elles, de nos jours, une seule pensée ou ont même conscience du commandement de Christ dans Matthieu 5 : 28 concernant la convoitise, sans même parler d’y donner suite ?

La pornographie a un effet d’accoutumance puissant sur de nombreuses personnes. Tout comme l’alcool, la nicotine et la drogue, elle tient dans ses griffes un nombre de personnes de plus en plus croissant qui n’arrive pas à trouver le moyen et la force d’arrêter. Des lettres empoignantes envoyées à notre Siège décrivent des mariages et des familles déchirées par ce fléau social destructeur.

Mais les soi-disant experts et d’autres commencent seulement à s’expliquer les répercussions que ce problème a sur la société dans son ensemble, de même que sur le fonctionnement psychique d’innombrables millions de personnes qui consacrent une grande partie de leur temps libre à la pornographie. On s’interroge toujours, en revanche, sur ce que ce seul péché de l’indulgence signifiera dans les années à venir pour une génération qui, dans les faits, s’y est vautrée en tant que mode de vie.

Les Anciens Adoraient le Sexe

Pendant que la civilisation, de nos jours, est plus imprégnée de sexualité que jamais dans l’histoire, le sexe a cependant été, à travers les siècles, un objet de culte sous de nombreuses formes, avec de nombreux types de rites religieux et de cérémonies attachées à celui-ci. Les religions du monde ont corrélativement transformé la sexualité et les organes sexuels en objets de honte comme en objets d’adoration, laquelle adoration comportait une inspiration divine supposée ou une préfiguration de ce qui est « saint ».

Les anciennes religions se composaient presque invariablement de rites directement rattachés à la fertilité et à certains symboles de fertilité, par exemple, les lapins et les œufs ont toujours été associés à Pâques, parce que les deux ont longtemps été des symboles de fertilité, par cela même que Pâques (Ishtar), en l’occurrence, la déesse Astarté ou Vénus était la déesse de la sexualité et de l’amour.

Dans les faits, toutes les religions du monde offrent une sorte de signification ou d’explicitation à propos de la sexualité qui élève ses différentes formes à un niveau lié à l’adoration d’une certaine manière. Combien d’individus n’ont-ils, par exemple, aucune idée, quelle qu’elle soit du fait que les clochers sur les églises sont des reliques directement liées au culte phallique, c’est-à-dire l’adoration de l’organe sexuel masculin ? Ou combien de personnes connaissent-elles la véritable origine de la croix

Bien que n’étant pas le sujet de cet ouvrage, la question du sexe et de son implication dans l’adoration à travers l’histoire est abordée, afin que le lecteur comprenne un peu mieux l’importance colossale d’avoir une bonne connaissance de la sexualité comme Dieu l’a voulue. La religion aurait dû être le lieu où les gens devaient acquérir cette connaissance essentielle, mais elle est devenue la source de la plus grande confusion et d’erreurs, tout au long de l’histoire !

L’Image Horrifique

Nous allons nous poser encore cette question en guise de résumé : que signifie toute cette nouvelle moralité, et quelle est l’image qu’elle représente

Comme une réponse attendue, disons, en premier lieu, que c’est un monde absolument rempli de rapports sexuels avant le mariage, des couples non mariés vivant ensemble, un adultère généralisé, une expérimentation sexuelle ouverte de plus en plus dégradée et de plus en plus dégénérée, incluant désormais les relations sexuelles sans condition. Une société quasi mondiale est apparue, société dans laquelle la tolérance et l’exhibition de différents styles de vie, les unions et le mariage homosexuels, l’explosion de la pornographie, un flux de sexe sans fin sous pratiquement toutes les différentes formes de divertissement et le changement des rôles masculins et féminins en sont la norme.

Il y a,, en second lieu, le climat actuel que l’on ne peut qualifier que d’enfance et d’innocence perdue, y compris le conditionnement constant des enfants toujours plus jeunes à accepter n’importe quelle forme de sexualité, les soirées de sexe oral au premier cycle du secondaire, l’exploitation des enfants dans la plupart des cas, incluant les fabricants de vêtements qui habillent des filles de sept ans avec des vêtements et des chaussures qui ressemblent à ceux fabriqués pour leurs mères, des vêtements que même leurs mères devraient cependant en avoir honte, sans oublier des enfants de cinq ans qui souhaitent être plus minces et ceux de 13 ans caressant l’espoir d’une intervention chirurgicale afin de "corriger" des insuffisances corporelles supposées.

Il y a subséquemment la généralisation des maladies liées au sexe, avec des souffrances atroces en tant que résultat douloureux et tragique. La prostitution s’accroît, et elle est en voie d’être en grande partie légalisée. Il faut également signaler la flambée des crimes liés au sexe, incluant l’enlèvement, la torture, le viol, les assassinats, la pédophilie, et les assassinats liés à Internet, impliquant des types de délits de plus en plus pervers, dont beaucoup sont commis contre des enfants, comme l’inceste. Il importe de souligner, enfin, qu’un nombre incalculable d’enfants sont vendus en tant qu’esclave sexuel dans certaines régions du monde.

Nous n’avons pas suffisamment d’espace pour faire le récit, par exemple, d’au moins un état en Amérique qui libère les délinquants sexuels des prisons pour les réintégrer dans la société et il paie ensuite leurs achats de viagra en passant par l’organisme américain Medicaid [administré conjointement par le gouvernement fédéral et par les États, qui prend en charge les traitements hospitaliers et les soins médicaux des personnes de moins de 65 ans, vivant en dessous du seuil de pauvreté officiel. Les critères pour bénéficier de ces soins gratuits varient selon les États.] !

La question a déjà été posée, mais nous devons la poser une nouvelle fois : combien de temps avant que de tels problèmes ne submergent une société assez folle pour s’y engager

Bien entendu, il y a aujourd’hui l’expérimentation, et probablement le possible clonage des êtres humains. Chaque jour semble apporter de nouvelles "percées" scientifiques dans ce qui est devenu une marche sans relâche pour étendre les limites qui ont été définies par Dieu et qui devraient être laissées telles quelles. Les pensées malfaisantes derrière le clonage, et les forces qui veulent utiliser des embryons de « cellules souches » pour la recherche, en sont sans doute les pires exemples.

Il importe de reconnaître que les cellules souches ont été largement prises en compte par la recherche scientifique par cela même que, contrairement à l’objectif de Dieu, les cliniques de fertilité créent et jettent régulièrement des embryons humains viables, des embryons fabriqués artificiellement. Alors que le clonage « réussi » de personnes aura presque certainement des résultats inattendus, il a été noté qu’il permettra aux gens d’avoir des enfants sans que les organes sexuels soient nécessaires.

La liste effroyable dans cette image horrifique pourrait continuer !

De Nombreuses Voix, pas de Vraies Réponses

Le résumé ci-dessus, même s’il est loin d’être complet, doit au moins inclure une autre référence à la cacophonie de milliers de soi-disant experts qui déversent un flot ininterrompu d’idées confuses et de supposées « réponses » à la raison pour laquelle des problèmes et l’ensemble des faits caractéristiques de cette situation se sont envenimés de la sorte. En réalité, ils compliquent terriblement une image déjà trop compliquée. Des exemples de ce qui se passe et de ce qui est proposé par les scientifiques et les « éthiciens » pourraient se poursuivre sur des pages. Ces propositions seraient presque trop douloureuses à lire.

Les différents styles de vie, les centres d’intérêt, les habitudes et les choix absolument terribles décrits ici concernant le sexe, lesquels comportements sont déjà adoptés par un nombre incalculable de groupes d’âge toujours croissants à travers la société, offrent juste un petit aperçu des intestins cancéreux et de l’état de santé de l’organisme d’une civilisation qui est déjà absolument remplie de toutes sortes de maladies sociales liées au sexe.

Je le répète : ceux qui sont alarmés, et même ce nombre semble diminuer, étant donné que la société est constamment conditionnée à « l’acceptation » et à « la tolérance », n’ont aucune idée de la façon de faire marche arrière. Elle est bien révolue l’époque où l’on regardait The Adventures of Ozzie and Harriet, de Ozzie Nelson et Cleaver, le personnage fictif de la série télévisée américaine Leave It To Beaver (les séries télévisées américaines chéries des années 1950 et 1960). Ces séries ont d’abord été remplacées par les Bunkers grossiers et irrespectueux, plus tard par The Simpsons, et encore plus tard par une variété de programmes les mieux décrits comme bon marché, les sitcoms sexuelles à base d’humour. Les familles plus équilibrées du passé ont été remplacées par The Osbournes, une émission de télé-réalité dans laquelle les filles du lycée portent des boutons célébrant leurs organes sexuels.

Que Manque-t-il ?

Qu’est-ce que l’éducation sexuelle moderne n’a pas réussi à enseigner ? À quel point la discussion sur l’éducation sexuelle et la sexualité a-t-elle été réduite à la « psychiatrie reproductive », comme si la sexualité n’était finalement que l’étude de la manière dont les êtres humains propagent leurs espèces, c’est-à-dire se reproduisent eux-mêmes ? Pourquoi tant de gens obsédés par l’idée d’une « meilleure sexualité » se retrouvent-ils si vides et si insatisfaits après l’expérimentation et l’exubérance ? Que manque-t-il à cette société qui est allée si loin dans la poursuite de toutes les formes inacceptables de sexualité ?

Chapitre quatre QUELLE EST LA DIMENSION INCONNUE ?

Le monde est rempli d’une pluralité de problèmes imaginables. La maladie, la pollution, la pauvreté, l’ignorance, la confusion religieuse, les guerres, le terrorisme, les crimes, la violence, la faim, l’immoralité, l’esclavage, l’oppression, les bouleversements politiques et bien d’autres troubles, maux et fléaux. Qui plus est, on assiste, au fil du temps, au surgissement d’un nombre incalculable de difficultés, non moins incontrôlables. Et les problèmes existants s’aggravent collectivement plutôt que de s’améliorer. Pourquoi, à chaque tournant, l’homme a-t-il raté et bâclé tous les efforts pour s’attaquer véritablement à la source de ses problèmes ?

Qu’est-ce qui a manqué ?

Les gens n’ont jamais semblé, individuellement, plus incapables d’aborder et de vaincre leurs problèmes personnels. Comme c’est déjà le cas dans le monde, à de rares exceptions près, le temps qui passe coïncide avec des individus et des familles qui se noient dans une spirale de plus en plus décadente de tribulations et de difficultés, semble-t-il, insurmontables. Des millions de personnes ont l’air complètement incapable de gérer leurs vies.

La question se pose par conséquent de savoir ce qui a été oublié.

J’ai décrit dans d’autres ouvrages la façon dont les hommes ont créé de nombreuses inventions technologiques étonnantes, mais en même temps ils ne peuvent pas créer de solutions à leurs problèmes. J’ai montré que l’homme a exploité le pouvoir des ordinateurs afin de traiter de grandes quantités d’informations, mais les êtres humains ne peuvent pas traiter correctement leurs problèmes personnels. Les scientifiques ont découvert beaucoup de choses sur la taille, la magnificence et la précision de l’univers, cependant, ils ne peuvent pas découvrir le chemin de la paix.

Les astronomes peuvent trouver de belles, majestueuses et nouvelles galaxies lointaines à travers l’univers, mais ils ne peuvent pas trouver un moyen de préserver la beauté et la sublimité de la terre à côté d’eux. Les scientifiques ont également déclenché la puissance de l’atome, ils sont toutefois impuissants à donner des réponses aux plus grandes questions de la vie. Les éducateurs ont enseigné à des millions de personnes comment gagner leurs vies, mais ils ne leur ont pas appris à vivre. Les théologiens, et c’est en effet le plus tragique, ont accumulé des milliers d’opinions et de théories, tout en laissant des milliards d’individus sans la connaissance du but de l’existence humaine.

La Croissance du Socle de Connaissances

Si nous remontons aux deux derniers siècles de progrès scientifiques, nous constatons une histoire passionnante et fascinante faite de nombreuses inventions et percées technologiques qui ont émergé sur tous les fronts. Ces percées ont inclus des connaissances additionnelles nous permettant de comprendre le corps humain.

Il y a également eu plus de connaissances, et d’aperçu, sur l’anatomie physique et le fonctionnement du sexe et des organes sexuels qui sont largement disponibles depuis le XXe siècle. Mais cette connaissance ne s’est pas traduite par des mariages plus heureux. Elle s’est transformée, bien au contraire, en une descente en toboggan connue sous le nom de la « Révolution Sexuelle », c’est-à-dire la « nouvelle moralité ».

De même que la vieille moralité, avec son approche du « sexe est honteux », n’avait pas réussi à produire des mariages heureux et épanouissants, la Nouvelle Moralité a également échoué dans cette quête. La Nouvelle Moralité, laquelle bafoue désormais toute moralité a causé la détérioration des mariages et du tissu social de presque toutes les nations occidentales. Pourquoi en est-on arrivé là ? Pour chacun de ces cas extrêmes, de même que dans l’éventail complet des connaissances de l’homme, il y a le manque d’une dimension cardinale, rejetée depuis longtemps par les professeurs de l’enseignement supérieur. La connaissance de cette dimension inconnue rectifierait l’ignorance qui domine cette époque.

C’est pour cette raison que nous devons examiner l’explosion des connaissances d’aujourd’hui et en comprendre les insuffisances.

L’accélération rapide du socle de connaissances a commencé il y a environ deux siècles. Tout ce savoir-faire technique a été progressif au début, jusqu’à ce que l’envolée atteigne le crescendo de ce que l’on pourrait appeler une explosion non-stop au milieu du XXe siècle. Certaines personnes encore en vie aujourd’hui peuvent se rappeler cette période où les chevaux et les poussettes étaient plus fréquents que les automobiles de T-modèle et d’autres voitures rudimentaires du début des années 1900. Le transport aérien a pris de l’ampleur à cette époque, avec d’autres modes de transport. Les communications téléphoniques se sont progressivement améliorées tout au long des années 1900.

Vers le milieu du vingtième siècle, l’époque des avions à réaction était arrivée, ainsi que l’ère nucléaire juste derrière. Dans les années 1960, l’ère spatiale faisait en effet ses premiers pas. Toutes les avancées technologiques qui ont marqué les 19e et 20e siècles ont apporté dans leur sillage un niveau supérieur de richesse. Avec cette influence, les gens sont devenus plus matérialistes dans leurs perspectives et dans leurs styles de vie. La science moderne a été considérée avec admiration et révérence, elle apporterait, espérait-on, la solution à tous les problèmes connus et à toutes les maladies qui gangrenaient l’humanité ! Cette science étant désormais leur nouveau dieu, beaucoup ont cherché à se passer du support traditionnel que représente la religion.

Un nombre incalculable de personnes ont été trompées en pensant qu’une fois que l’homme aurait suffisamment progressé dans la connaissance, il pourrait s’attaquer et vaincre tous les maux et les problèmes du monde. Il va sans dire que même l’observateur occasionnel peut voir clairement, en quelques décennies seulement, l’avancement de l’homme dans presque tous les domaines de la connaissance.

Pourtant, un demi-siècle plus tard, il est tout aussi facile de voir que le savoir-faire de l’homme n’a pas été à la hauteur de ses attentes exaltées. La spirale des mariages malheureux et inassouvis reste répandue, tandis que la pièce la plus essentielle du puzzle a été exclue du monde matérialiste que les hommes ont créé.

La Science Moderne : un Faux Messie

Au fur et à mesure que le socle de connaissances de l’humanité connaissait une croissance rapide, nous avons vu les malheurs et les fléaux de la civilisation s’accélérer au même rythme. Dès lors que les maux croissants ont suivi le rythme de l’augmentation des connaissances, et qu’ils les ont même dépassées, quelque chose doit sérieusement manquer à ces connaissances. Cela peut être dû au principe, en fait, à la grande LOI spirituelle de cause à effet. Pour chaque effet, il doit y avoir une ou plusieurs causes. Il y a une raison pour laquelle le socle de la connaissance de l’humanité n’a absolument pas réussi à résoudre les nombreuses crises qui l’assaillent.

Avant que le rythme rapide d’aujourd’hui ne s’installe au cours du XXe siècle, l’humanité dans son ensemble s’était maintenue dans une situation relativement stable depuis des millénaires. L’explosion des connaissances des temps modernes a produit un type de « choc du futur », comme l’a dit un penseur, un choc dans lequel l’homme tente de s’adapter aux innovations technologiques croissantes qui lui tombent dessus plus vite qu’il ne peut les traiter.

Il y a une prophétie extraordinaire, mais peu connue, de l’Ancien Testament, dans laquelle cette époque d’augmentation incroyable de la connaissance a été spécifiquement prédite par le prophète Daniel. Voici ce qu’il a consigné sous l’inspiration divine : « Mais toi, ô, Daniel, ferme ces paroles et scelle ce livre [sa prophétie], à savoir jusqu’au temps de la fin ; beaucoup courront çà et là, et la CONNAISSANCE SERA AUGMENTÉE » (Dan. 12 : 4).

Les connaissances ont considérablement augmenté, et de nombreuses personnes sont désormais capables de parcourir des milliers de kilomètres par jour grâce aux transports aériens modernes, aux trains à grande vitesse (comme en Europe et au Japon), aux nombres croissants d’automobiles et aux diverses formes de métro. Pendant que l’homme est bombardé de nouvelles découvertes, il attribue ce vertigineux kaléidoscope de merveilles au faux Messie que représente la science moderne.

Que ce soit dans le domaine des innovations technologiques, des sondes spatiales repoussant les frontières de l’espace ou des percées médicales les plus récentes, lesquelles pénètrent souvent plus profondément dans les recoins intérieurs, les scientifiques se concentrent désormais sur l’approche matérialiste de leurs attentes de la science moderne. Dans le respect de ce nouveau dieu, un nombre indénombrable de personnes, au cours des six à huit dernières décennies, ont mis de côté ce qu’ils ont considéré comme le soutien traditionnel, en l’occurrence la religion. D’autres encore l’ont réduite à un simple sentiment que l’on ressent en fréquentant naturellement une Église, tout en étant totalement déconnecté de n’importe quel type de comportement ou de conduite, et même des enseignements de la Bible.

L’Évolution Exaltée et la Révélation Rejetée

Prenez un moment pour considérer, une fois de plus, le fondement sur lequel la connaissance de l’homme s’appuie aujourd’hui, à savoir la théorie de l’évolution, laquelle postule une création sans un Créateur. La révélation divine a été rejetée en tant que fiction alors que la science a été élevée et divinisée afin de remplacer la supposée superstition de la religion. L’existence même de Dieu a été rejetée par beaucoup de défenseurs modernes dans « l’enseignement supérieur ». La science se focalise sur les choses matérielles tout en rejetant Dieu et Sa révélation à l’adresse de l’humanité.

L’évolution a fini par être acceptée, en grande partie, sans l’ombre d’un doute. Le simple fait de suggérer des problèmes possibles avec cette théorie, et surtout en chercher la preuve, est considéré comme une hérésie académique. Les praticiens de l’enseignement supérieur exigent son acceptation sans réserve. Personne ne peut contester ce qu’ils ont décidé de faire croire aux masses.

L’erreur vient généralement de l’acceptation d’une fausse hypothèse, mais celle-ci est tellement soutenue, si tenue pour acquise, par ses défenseurs qu’elle doit être considérée comme exempte d’une remise en question. La théorie est basée sur l’hypothèse qu’elle doit aller de soi pour tous ceux qui en sont informés et instruits. Telle est la fausse prémisse de l’évolution et, conséquemment, elle se voit ainsi octroyer l’immunité de l’examen ou de la vérification. Dès lors que l’évolution, par sa nature, ne doit pas être sujette à vérification ou d’une mise à l’épreuve, il est en fait plus approprié de la classer comme une religion ou une foi, mais une foi aveugle ! La tentative de comprendre sa véracité, suivant la preuve supposée qu’elle est vraie, est interdite à ses adeptes.

Nous avons vu que les éducateurs ont dupé des générations en leur faisant accepter le mensonge de la théorie de l’évolution. Cette façon d’agir a amené des millions de personnes à croire que l’humanité évolue continuellement vers un ordre d’existence meilleur et plus élevé. Mais en regardant simplement autour de soi, l’on se rend compte des fruits dévastateurs de cette tromperie. (Il vous est fortement recommandé de lire nos publications approfondies traitant des erreurs de l’évolution tout comme celles qui prouvent l’existence de Dieu.)

L’homme est loin d’évoluer dans un mouvement ascensionnel, il dégénère plutôt dans un mouvement descendant, dans un odieux glissement continu de tolérantisme, de débauche et d’immoralité de toutes sortes. La sexualité n’en a pas été une exception.

Pour saisir une vue d’ensemble des tendances mentionnées ci-dessus ainsi que leurs implications, il est fondamental d’examiner ce que l’enseignement supérieur a complètement rejeté, en l’occurrence la révélation divine. Étant donné que le socle de la connaissance de l’humanité a échoué dans sa volonté de résoudre les maux qui se multiplient dans la société, nous devons réexaminer ce que l’homme a rejeté. L’endroit le plus logique pour commencer est tout au début. Préparez-vous à de nombreuses surprises, par cela même que les enseignements orthodoxes et les préjugés religieux seront constamment en contradiction avec ce que révèle le Créateur.

Comment tout a Commencé

L’apôtre Jean a noté qu’« au commencement était la Parole » (1 : 1), puis il poursuit avec « la Parole était avec Dieu, et celui qui est la Parole était Dieu ». Comprenons bien ce que cela signifie. Pour qu’il y ait Celui qui était Dieu, mais qui était aussi avec Dieu, il est évident que deux Êtres, deux Personnes, sont décrits.

Le verset 14 se poursuit ainsi, « la Parole a été faite chair, et a demeuré parmi nous ». Le seul Être divin qui ne soit jamais devenu chair et a habité parmi les hommes, c’est Jésus-Christ. Il ne faut pas oublier, en effet, que le verset déclare que la Parole « a été faite chair ». Christ n’avait pas été fait de chair jusqu’à ce qu’Il vienne sur terre afin de devenir le Sauveur de l’humanité, payant, au passage, la rançon du péché en donnant Sa vie, dans le seul but de délivrer, en définitive, l’humanité de la captivité.

Genèse 1 : 1 déclare : « au commencement, Dieu... » Il est bon de rappeler que Moïse consigna les cinq premiers livres de l’Ancien Testament en Hébreu. Le mot hébreu traduit par « Dieu » est Élohim, c’est un nom collectif qui veut dire une équipe, un groupe, une famille ou une Église. Le Dieu de la Bible est une Famille, c’est-à-dire un Dieu composé de deux êtres. C’est la raison pour laquelle Christ pouvait être Dieu et demeurer en même temps avec Dieu. Le passage de Jean 4 : 24 déclare que « Dieu est un Esprit ». Dieu est constitué de, ou composé d’Esprit. Les hommes sont composés de chair.

Dieu et Christ jouissent d’une harmonie complète et d’un accord complet sur tout. Ils reflètent parfaitement la disposition à s’intéresser à autrui, à manifester de la générosité et du désintéressement, mais aussi de l’amour et de la coopération. Le Père est le Chef Suprême d’une famille que les deux ont choisi d’étendre.

C’est ainsi qu’en premier lieu, Dieu créa les anges et ensuite l’univers physique entier, incluant la terre. En second lieu, plus tard dans Genèse 1, nous nous rendons compte que Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (vs. 26). Il y avait clairement plus d’une seule personne engagée dans la création de l’homme.

Le verset 25 montre que chaque animal a été fait selon son « espèce ». Les chiens proviennent de chiens et ont des chiots qui ressemblent à des chiens. Les chats proviennent de chats et ont des chatons qui ressemblent à des chats. Les chevaux proviennent des chevaux et ont des poulains qui ressemblent à des chevaux. C’est vrai dans tout le règne animal, et, bien évidemment, ce n’est pas un mystère.

Mais voici ce qui n’a pas été compris. Les hommes ne font pas partie de l’espèce animale, et sur ce point, l’évolution n’y comprend rien ni ne s’offre la possibilité d’une compréhension liminaire. Les hommes ne sont pas la ressemblance d’aucune « bête de la terre » (vs. 25). Ils sont faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Ils font partie de l’espèce divine. C’est clairement le message de la Bible, et cette connaissance est directement liée au but de la sexualité.

Des Âmes immortelles ?

La plupart des gens ne comprennent pas la relation entre les hommes et les âmes. Tout le monde, pour ainsi dire, a été enseigné et suppose que chaque être humain est né avec et possède une ÂME IMMORTELLE. La croyance populaire veut qu’à la mort, les âmes des pécheurs aillent en enfer pour toujours, tandis que les sauvés iront au ciel pour toujours.

Une tout autre question est celle de savoir si c’est ce que dit la Bible.

La Parole de Dieu déclare que « le salaire du péché est la mort » (Rom. 6 : 23), et que « le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 : 4). La Bible pourrait-elle aussi enseigner que les êtres humains ont des âmes immortelles ? Elle parle certainement des « âmes », mais dans quel contexte ?

Dieu a été très clair à ce sujet, et à propos de ce qu’est l’homme, et ce, depuis le début. Notez ce passage dans Genèse 2 : 7 : « Et le SEIGNEUR Dieu forma l’homme de la poussière du sol et souffla dans ses narines le souffle de vie ; et l’homme DEVINT une âme vivante ». Ce verset ne dit pas que les hommes ont des âmes, mais plutôt qu’ils sont des âmes. Adam devint une âme, on ne lui en a pas donné.

Presque immédiatement, Dieu avertissait Adam en ces termes : « Et le SEIGNEUR Dieu commanda à l’homme, disant : De tout arbre du jardin tu peux librement manger. Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (vs. 16-17). Lorsqu’on les assemble, ces versets révèlent que les hommes sont des âmes, et que les âmes peuvent mourir !

Le prophète Ézéchiel confirme l’instruction du livre de la Genèse. À deux reprises, il a écrit sous l’inspiration divine que « l’âme qui pèche, celle-là mourra » (18 : 4, 20). La mort, c’est l’arrêt complet du fonctionnement de l’organisme.

Finalement, notez ceci dans Matthieu 10 : 28 : « Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais qui ne sont pas capables de tuer l’âme : mais plutôt craignez Celui [Dieu] qui peut détruire et l’âme et le corps en enfer ». Les âmes peuvent en effet être détruites !

Adam et Ève étaient des êtres physiques, matériels, sujets à la mort, et, au bout du compte, ils moururent. L’Arbre de Vie symbolisait l’offre de la vie éternelle de Dieu. Dieu rendit l’arbre disponible à Adam et Ève en tant que don. Si tant est qu’ils eussent mangé du fruit de cet arbre, ils auraient pu se qualifier pour recevoir la vie éternelle à la fin de leur existence physique.

Nos parents originels ont été créés en tant qu’adultes matures, mais ils ont dû être instruits et éduqués à partir du moment où ils avaient reçu la conscience. Ils ont reçu le don de la compréhension de la parole, ainsi que le pouvoir de communiquer par la parole. Dieu a dû leur accorder cette capacité dans l’instant, car une telle construction langagière nécessite habituellement des années comme c’est le cas avec les nouveau-nés.

L’Humanité eut Besoin de Choisir

Une fois qu’Adam et Ève ont reçu un niveau fondamental de connaissances et d’éducation, les circonstances les ont, pour ainsi dire, immédiatement obligés à faire un choix. Ils étaient désormais responsables de leur choix.

Alors que 6 000 ans se sont écoulés, rien n’a changé pour ceux de cette génération, et pour vous qui lisez cet ouvrage. Nous devons, nous aussi, faire un choix. Nous allons donc considérer leur choix et le nôtre.

Il convient d’examiner d’abord cette instruction directe à nos parents originels : « Et le SEIGNEUR Dieu planta un jardin vers l’Est en Éden, et Il y mit l’homme qu’Il avait formé. Et le SEIGNEUR Dieu fit pousser du sol tout arbre agréable à la vue, et bon à manger, l’ARBRE DE VIE aussi au milieu du jardin, et l’ARBRE DE LA CONNAISSANCE DU BIEN ET DU MAL » (Gen. 2 : 8-9).

Il est important de répéter que Dieu avait prévenu Adam que le fait de manger du fruit du deuxième arbre apporterait la mort. Notez ensuite cet autre avertissement : « Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Gen. 2 : 17). Dieu poursuit dans le chapitre suivant en expliquant : «... car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras » (3 : 19). Le choix était clair et les parents originels de l’humanité n’avaient aucune excuse pour prétendre qu’ils ne le comprenaient pas. Ce récit bien connu - mais peu compris - dans le Jardin d’Éden contient une clé absolument essentielle, laquelle clé révèle tout ce qui ne va pas dans le monde d’aujourd’hui, y compris même pourquoi la démesure s’agissant de la sexualité.

Le récit indique qu’Adam et Ève ont fait un choix fatidique et, au bout du compte, désastreux. Genèse 3 rapporte ceci : « Or le serpent [Satan] était plus subtil qu’aucune des bêtes des champs que le SEIGNEUR DIEU avait faites » (vs. 1).

Le monde méconnaît une énorme vérité qui est primordiale dans tout ce qui se passe entre les nations. Apocalypse 12 : 9 déclare que « Satan… trompe le monde entier ». 2 Corinthiens 4 : 4 ajoute à cela qu’il est « le dieu de ce monde ». Ces passages révèlent que le diable est rusé, astucieux et très subtil et cette façon d’agir l’a rendu si efficace dans son charme exercé sur Ève. Le rôle de Satan sera abordé assez longuement ici. (J’ai écrit plusieurs brochures expliquant beaucoup plus de choses sur la préhistoire de ce grand être spirituel déchu, ses méthodes et ses stratagèmes de même que son influence sur la civilisation.)

Poursuivant avec le récit de la Genèse : « Et il dit à la femme : Oui, est-ce ainsi que Dieu ait dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? Et la femme dit au serpent : Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin ; Mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas, et vous n’y toucherez pas, de peur que vous ne mouriez. Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez sûrement PAS » (vs. 1-4).

Le diable a menti à Ève. Non seulement elle ajouta foi aux propos du diable, mais elle fut aussi habile à conduire Adam dans le péché avec elle. Satan leur disait : « vous ne mourrez pas », dit autrement, « vous avez des âmes immortelles ». Depuis ce temps-là, ce même serpent rusé a menti à l’humanité, et elle a continué à y croire !

Satan poursuivit ses propos : « Car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux alors seront ouverts, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et lorsque la femme vit que l’arbre était bon en tant que nourriture, et qu’il était plaisant aux yeux, et un arbre à désirer pour rendre sage, elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari avec elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux furent ouverts ; et ils surent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent ensemble des feuilles de figuier, et se firent des tabliers » (vs. 5-7).

Le diable amena ces deux premiers êtres humains à rejeter, c’est-à-dire à ne pas croire l’avertissement de Dieu dans Genèse 2 : 16-17. Sa tromperie a amené ces enfants adultes à conjecturer qu’ils n’avaient plus besoin d’écouter leur Parent. La nature humaine était passée par là. Chassés brusquement du jardin, ils ont été forcés de se débrouiller seuls.

Satan a convaincu Adam et Ève qu’ils pouvaient devenir des « dieux » (le terme hébreu utilisé ici est aussi Élohim) en faisant appel à leur orgueil humain, leur vanité. Il les a convaincus que leur esprit était complet en dehors de Dieu. Séduits par de faux arguments, ils y croyaient et prenaient la prérogative de Dieu en définissant le bien et le mal d’après leurs propres conceptions. Leurs esprits humains initialement parfaits ont été corrompus par la vanité, laquelle a saisi et changé leur pensée, les poussant à s’imaginer qu’ils étaient au-dessus des instructions divines.

Une Décision Désastreuse

Le récit de Genèse 3 représente une décision en effet désastreuse. L’humanité, en la personne d’Adam et Ève, faisait face à un grand choix entre la Voie de Dieu, qui mène à la vie éternelle, ou celle du diable, qui mène à la mort.

Les êtres humains ne naissent pas instinctivement en sachant tout ce qui est nécessaire pour agir avec succès tout au long de leurs vies. Ils doivent acquérir toujours plus de connaissances à mesure qu’ils prennent de l’âge et qu’ils font face à plus de responsabilités.

Toutes les connaissances que les hommes peuvent obtenir se divisent en deux catégories : (1) la connaissance physique touchant la façon de travailler avec la matière et les choses physiques, et (2) les connaissances spirituelles indispensables pour développer des relations personnelles avec Dieu et avec leurs semblables. Toute connaissance est de nature physique ou spirituelle. Il n’y a pas d’autres catégories.

Toute connaissance physique est acquise à travers les cinq sens, à savoir la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût. Les gens comprennent qu’ils doivent acquérir une certaine quantité de connaissances utiles et continuer à en ajouter tout au long de leurs vies. Ils doivent maîtriser une ou plusieurs compétences dans l’optique d’une carrière. Ils doivent apprendre à manger, faire du vélo, jouer du piano, enfoncer un clou, couper de l’herbe, s’habiller, conduire une voiture et bien d’autres choses.

Pour agir en tant qu’adultes, il faut une vaste gamme de différents types de connaissances physiques. Bien entendu, ce n’est pas difficile à comprendre. La plupart des adultes reconnaissent que personne ne peut réussir dans la vie sans une certaine quantité de connaissances de base. Les gens ont besoin aujourd’hui de plus de connaissances que jamais de telle manière qu’ils puissent survivre dans un monde de plus en plus complexe.

Mais il y a un problème caché dans tout cela, et c’est un gros problème ! La connaissance physique que nous avons décrite n’a pas été suffisante, ce n’était donc pas toute la connaissance REQUISE, en sorte que l’humanité puisse résoudre les grands problèmes qui affligent toutes les nations du monde. L’homme, par exemple, est tout à fait incapable de parvenir à la paix mondiale, d’éliminer la famine et la faim, d’éradiquer la maladie, de corriger les erreurs fondamentales dans l’éducation moderne ou de lutter contre le réchauffement climatique. Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux problèmes et défis mondiaux que les plus grands penseurs de la planète ont été incapables d’en venir à bout afin de les résoudre pour de bon.

Un Résultat d’une Grande Portée

Après que Dieu ait créé Adam et Ève, nous avons vu qu’Il leur avait offert un choix d’une importance primordiale, une décision cruciale de s’engager dans l’une des deux voies claires qui leur étaient proposées.

Nous avons également vu que Genèse 3 : 1-8 contient le récit de la décision fatidique d'Adam et Ève. Notons, une fois de plus, et c’est infiniment plus qu’une histoire biblique avant d’aller au lit, ils ont écouté le serpent et ont choisi le mauvais arbre ! Cette mauvaise décision avait de graves implications bien au-delà de ce que la plupart des gens pourraient même commencer à en rêver aujourd’hui. En ne choisissant pas l’Arbre de Vie, Adam et Ève se sont ainsi séparés de l’Esprit de Dieu. Ils sont restés inachevés, totalement incapables de recevoir, de comprendre ou de former des réflexions spirituelles. Ils se sont séparés de la DIMENSION MANQUANTE d’une importance cardinale pour ce qui est de la compréhension spirituelle du dessein de Dieu, l’édification du caractère et la découverte de solutions appropriées aux problèmes de l’humanité.

Voici ce qui s’est passé ensuite : « Et le SEIGNEUR Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de Nous, pour connaître le bien et le mal ; et maintenant, de peur qu’il n’avance sa main et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et n’en mange, et ne vive à toujours. C’est pourquoi le SEIGNEUR Dieu l’envoya hors du Jardin d’Éden, pour labourer le sol d’où il avait été pris. Ainsi Il chassa l’homme ; et Il plaça à l’est du Jardin d’Éden des Chérubins et une épée flamboyante qui tournaient en toute direction, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Gen. 3 : 22-24).

Dieu refusait à Adam et Ève l’accès à Sa présence dans leurs vies et l’accès à Son Esprit. Bien que cela n’ait jamais été Son intention, c’est le résultat du choix qu’ils avaient fait. Dieu avait initialement l’intention de donner à ce premier couple Son Esprit, c’est-à-dire Sa nature divine. Son Esprit se serait uni à l’esprit de l’homme de sorte à former une vie nouvellement engendrée dans chacun d’eux de même que dans toute l’humanité à venir.

Il importe de comprendre ce point central du dessein de Dieu. Il a toujours l’intention que tous les êtres humains reçoivent finalement Son Esprit Saint. Il veut que cet Esprit pénètre en définitive dans tous les esprits. Il est temps d’apprendre quel rôle joue ce composant spirituel supplémentaire, et comment cela fonctionne avec l’esprit séparé dans l’homme qui existe dans tous les êtres humains.

Voici ce que l’apôtre Paul a écrit : « L’ESPRIT [l’Esprit Saint] lui-même rend témoignage avec NOTRE ESPRIT [l’esprit dans l’homme], que nous sommes les enfants de Dieu. Et si enfants, donc héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers avec Christ » (Rom. 8 : 16-17).

La Réception des Connaissances Spirituelles

Il est tout aussi salutaire de comprendre que deux esprits sont décrits ici. L’Esprit de Dieu travaille « avec » l’esprit humain pour amener les êtres humains au salut en tant que « cohéritiers avec Christ ». C’est cet Esprit qui avait été proposé à Adam et qu’il aurait reçu s’il avait mangé du fruit de l’Arbre de Vie !

Dans 1 Corinthiens 2, nous lisons aussi dans le même passage à propos de l’esprit de l’homme et de l’Esprit de Dieu. Paul a ainsi ajouté : « Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu : car à lui elles sont folie : il ne peut non plus les connaître, parce qu’elles se DISCERNENT SPIRITUELLEMENT » (vs. 14).

C’est un passage extrêmement important. Ne vous privez pas de ce qu’il révèle ! Il est tout simplement IMPOSSIBLE pour les êtres humains, en dehors de l’Esprit de Dieu, de comprendre la connaissance spirituelle, c’est-à-dire la compréhension spirituelle. De telles choses ne peuvent que sembler « stupides » à un esprit qui ne peut pas les « discerner spirituellement ». Quels que soient l’intelligence et le talent qu’une personne puisse avoir, sans l’Esprit de Dieu, elle est exclue de toute connaissance spirituelle. Il ne peut simplement pas saisir les principes spirituels, même les plus élémentaires.

C’est ainsi que toute tentative de dire aux gens - et j’en ai été témoin à maintes reprises - qu’ils n’ont pas cette composante spirituelle est un exercice complètement inutile, à moins que Dieu n’ouvre leurs esprits (Jean 6 : 44, 65). Les arguments les plus soigneusement élaborés, incluant ceux sur la façon dont ils ne peuvent pas comprendre les principes spirituels, leur sembleront absurdes, car même CETTE information est « discernée spirituellement ». Plus la personne est intelligente, plus il semblera absurde de lui dire que son esprit est incomplet, pas tout à fait en place. Malheureusement, la plupart de ceux qui apprennent la vérité reconnaissent cette réalité douloureuse trop tard, ne la voyant qu’après avoir essayé de forcer leurs amis et leurs proches à accepter de nouvelles vérités passionnantes qu’ils comprennent eux-mêmes désormais. (Assurez-vous d’éviter cette erreur coûteuse.)

Ce à Quoi Adam a Renoncé

Nous avons vu que, si tant est qu’Adam eût mangé du fruit de l’Arbre de Vie, il aurait reçu l’Esprit de Dieu. Des connaissances spéciales et merveilleuses lui auraient été librement accessibles. Il aurait appris, sans doute, la chose la plus importante, la VOIE DE L’AMOUR, en l’occurrence la voie qui consiste à « donner » au lieu du mode de vie qui consiste à « prendre », pratiqué par ce monde.

Bien que les gens aient formulé une multitude de définitions différentes de l’amour, en réalité pas plus que des opinions humaines, la Bible déclare que « l’amour est l’accomplissement de la loi » (Rom. 13 : 10), et que « l’amour... est versé largement dans nos cœurs par l’Esprit Saint » (Rom. 5 : 5). Dieu a une grande loi spirituelle qu’Adam et Ève auraient pu comprendre s’ils avaient choisi d’accepter la composante spirituelle qu’Il avait mise à leur disposition. Ils ont plutôt choisi la voie de la mort.

Romains 8 : 6 s’énonce ainsi : « Car être charnellement [physiquement] disposé c’est la mort ; mais être spirituellement disposé, c’est la VIE et la PAIX ». Si Adam avait reçu l’Esprit de Dieu, il aurait eu la vie inhérente en lui. Il aurait été un « héritier » de Christ autant que n’importe quel vrai Chrétien aujourd’hui. Il aurait aussi appris la seule voie qui mène à la paix, au bonheur, à l’abondance, à la prospérité de même qu’à toutes les bonnes choses de la vie, c’est-à-dire les choses que tout le monde désire.

Adam avait reçu plus qu’un cerveau. Il avait reçu un ESPRIT, une pensée contenant l’ESPRIT HUMAIN. Il détenait le pouvoir de choisir, il était susceptible de DÉCIDER de son propre sort. Il n’était pas obligé de suivre ou d’être dirigé automatiquement vers n’importe quel chemin prescrit. Il n’avait pas été programmé ou limité à la pensée instinctive, comme les animaux.

Lorsqu’Adam a rejeté l’Arbre de Vie, il a rejeté également l’opportunité de recevoir l’Esprit de Dieu. Cela aurait ouvert son esprit au Plan de Dieu et, subséquemment, à la raison pour laquelle il avait été créé. Nous avons vu que sa décision a occasionné leur départ du Jardin. Leur décision commune comportait de graves implications pour tous les êtres humains qui descendraient d’eux. En raison de cette décision, aucun autre être humain ne pourrait avoir un accès libre à l’Arbre de la Vie, ou à l’Esprit de Dieu, s’ils n’étaient pas individuellement et spécialement appelés par Dieu.

Soulignons une fois de plus ce fait afin que personne ne puisse en manquer le contenu. Avec cette seule décision, Adam et Ève se sont séparés, et toute l’humanité qui suivrait s’est éloignée du libre accès à Dieu. Ils ont rejeté l’opportunité de se qualifier pour la vie éternelle afin de « vivre à toujours » (Gen. 3 : 22).

C’est maintenant le lieu d’en comprendre la signification ! Tous les êtres humains ne sont PAS COMPLETS, c’est-à-dire qu’ils ont été créés INCOMPLETS ! Toute connaissance qui entre dans l’esprit humain naturel est limitée au physique et au matériel. Par suite du péché colossal d’Adam consistant à rejeter Dieu, y compris Sa domination, Son gouvernement sur eux, et l’Arbre de Vie, il a donc été rejeté par Dieu et chassé du Jardin, l’humanité y a été chassée en même temps que lui ! C’est une connaissance absolument remarquable, inconnue de tous, hormis un petit nombre de gens sur terre aujourd’hui. Et elle n’a pas été entièrement comprise jusqu’à notre époque !

Pourquoi une Dimension Inconnue ?

Les premiers êtres humains étaient tenus d’accepter et d’agir selon les instructions divines. Ils ont cependant été volontairement influencés par Satan, qui a intelligemment réfuté cette instruction, comme il le fait encore de nos jours. Depuis lors, l’humanité a continué à rejeter la révélation divine et à décider pour elle-même ce qui est bien et ce qui est mal. Il n’est donc pas surprenant que l’humanité soit restée dans la confusion, ne pouvant jamais s’entendre sur ce qui constitue le bien ou ce qui constitue le mal.

Les désaccords, les disputes et la fragmentation des efforts sont inévitables lorsque l’homme prend sur lui-même cette prérogative divine. La soumission à la voie divine conduit à l’unité et à la coopération. On remarque cependant qu’il manque à l’homme la connaissance absolue faisant autorité du Créateur infiniment sage lequel est certainement rompu à déterminer précisément ce qui est bon et précisément ce qui est mal.

Cette dimension inconnue, absente de la vaste gamme de connaissances de l’humanité, c’est la RÉVÉLATION DIRECTE de Dieu. La dimension manquante dans la connaissance sexuelle est également ce que Dieu a révélé sur les buts de la sexualité. Mais en rejetant la révélation divine, encore disponible aujourd’hui, l’humanité a rejeté la connaissance spirituelle qui est liée à la sexualité entre les êtres humains.

Cet ouvrage ouvre la voie à cette dimension cachée, les CONNAISSANCES RÉVÉLÉES, depuis longtemps rejetées par l’humanité, pourtant toujours disponibles à l’usage de ceux qui ont des yeux pour voir.

La Bible fournit la CONNAISSANCE FONDAMENTALE que l’homme ne pouvait pas découvrir par sa propre investigation ou expérimentation. Quand l’homme rejette cette connaissance, il tombe inévitablement dans l’erreur. Comme je l’ai expliqué dans tant d’autres ouvrages et brochures, et référencé plus tôt ici, à l’exemple de n’importe quel équipement qui vient avec un manuel d’instructions, Dieu a fourni un tel manuel à l’humanité. Le fait de tenir compte des instructions de ce manuel d’informations spirituelles conduit au bonheur, à l’accomplissement et à la performance maximale. Le respect du Manuel d’instructions du Créateur assure des bénédictions dans tous les efforts. Ne pas en tenir compte entraîne des malédictions et une rupture éventuelle de tout progrès dans chaque domaine d’activité.

« Et [ils] n’en avaient pas Honte »

L’attitude de la honte en ce qui concerne la sexualité remonte aux religions anciennes. Bien que l’origine de cette approche remonte au Jardin d’Éden et au mauvais choix opéré par Adam et Ève, il y a des preuves directes dans la religion primitive de la même ligne de conduite que Satan avait persuadé Ève à adopter.

Nous avons vu que ce qui s’est passé dans le Jardin d’Éden a ouvert la voie à toute l’humanité. L’homme est composé de matière physique et sujet à la mort. Il est dès lors un être mortel. Satan a pourtant dit à Adam et Ève qu’ils étaient immortels et ne mourraient pas. À cette époque, le diable a également injecté dans leurs pensées la propension à ressentir de la honte pour ce qui est de la sexualité. Alors que d’innombrables millions de personnes ont manifestement trouvé un moyen de « surmonter » ce sentiment de honte, comme en témoigne la débauche sexuelle presque totale qui sévit partout dans le monde aujourd’hui, le résultat initial de la rencontre dans le Jardin a été l’introduction de la honte dans l’esprit de ce premier couple.

Bien qu’invisible dans le récit, mais vrai néanmoins, Satan entretenait une certaine jalousie touchant le fait que les êtres humains physiques et chétifs pouvaient se reproduire alors qu’il ne le pouvait pas en tant qu’être supérieur.

Après que Dieu eut achevé la création physique, le Créateur considéra tout ce qu’Il avait créé et observa que « c’était très bon » (Gen. 1 : 31). Rien de ce qu’Il avait créé n’était honteux ou scandaleux. La création de l’anatomie sexuelle physique des êtres humains n’était pas une inadvertance de la part de Dieu, bien au contraire, TOUTE Sa création était très bonne !

Dans Genèse 2, Dieu avait donné cet ordre : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (vs. 24). Le verset 25 s’énonce comme suit : « Et ils étaient tous deux nus, l’homme et sa femme, et n’en avaient pas honte ». La honte ne leur est venue à l’esprit qu’une fois que l’homme et sa femme avaient choisi de suivre l’influence mystifiante de Satan. Ils auraient pu y résister, mais ils choisirent de ne pas le faire.

Immédiatement après avoir mangé du fruit défendu, une conscience différente de la situation s’empara d’Adam et Ève. Une partie de cette prise de conscience nouvelle incluait la honte touchant leur nudité : « Et les yeux de tous deux furent ouverts ; et ils surent qu’ils étaient nus... » (Gen. 3 : 7). Avant la rencontre dans le jardin, ce premier couple n’avait aucune connaissance de la honte, de la pudibonderie, de la pudeur excessive ou de l’embarras de quelque façon que ce soit, malgré le fait qu’ils étaient sans vêtements.

Le récit se poursuit et révèle le changement de mentalité. Dès que Dieu les interpella, Adam répondit ainsi : «... J’ai entendu Ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que j’étais nu ; et je me suis caché. Et Il [Dieu] dit : Qui t’a dit que tu étais nu ? As-tu mangé de l’arbre dont Je t’avais commandé que tu n’en manges pas ? Et l’homme dit : La femme que Tu m’as donnée pour être avec moi, elle m’a donné de l’arbre et j’en ai mangé. Et le SEIGNEUR Dieu dit à la femme : Qu’est-ce que tu as fait ? Et la femme dit : Le serpent m’a mystifiée, et j’en ai mangé » (Gen. 3 : 10-13).

La Femme a été Trompée

La femme a été la première à désobéir dans cette affaire. Satan savait à qui s’adresser en premier. Même l’apôtre Paul a insisté sur ce point en déclarant : « Et Adam n’a pas été trompé, mais la femme ayant été trompée, tomba dans la transgression » (1 Tim 2 : 14). En poursuivant notre lecture dans Genèse 3, « Et à Adam Il dit : Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre duquel Je t’avais commandé, disant : Tu n’en mangeras pas ; maudit est le sol à cause de toi... » (vs. 17). En dernière analyse, les deux étaient responsables et tous deux ont payé la pénalité.

Les femmes sont naturellement enclines à suivre l’exemple de leurs maris. Mis à part les féministes modernes, le genre féminin n’a pas été créé, et il n’est pas non plus habilité à prendre les devants dans la prise de décision ou dans le mariage. Ève aurait dû consulter Adam avant de prendre une décision, quelle qu’elle soit, notamment une décision qui pouvait affecter de façon permanente leur relation, dans l’hypothèse où l’un aurait mangé du fruit et l’autre n’en aurait pas mangé.

Il faut noter toutefois que, lorsqu’il a été consulté, même après les faits, Adam était faible et a cédé à l’erreur de sa femme, sachant, à son tour, ce qu’il faisait. Il n’avait donc pas été « trompé ». Sur un point essentiel, son erreur était cependant plus grande que celle de sa femme, car il fit sciemment ce qui constituait un péché.

La Honte Injectée

Satan avait essayé de faire en sorte que ce que Dieu avait créé soit perçu comme quelque chose à dissimuler, une chose qui suscite l’embarras, une chose honteuse. Dieu fit des vêtements pour les en revêtir, dépassant dès lors le motif simpliste qui consistait à couvrir leur honte. Genèse 3 : 21 montre que c’est Dieu Lui-même qui les a vêtus, ils ne se sont donc pas revêtus seuls sans Son approbation.

Il va de soi qu’il n’a jamais été dans l’intention de Dieu que toute l’humanité devienne plus tard une colonie mondiale de nudistes. En premier lieu, Il voulait que les vêtements soient portés pour des raisons de décence et de bienséances, en tant que parure, non pas parce que le corps humain était en quelque sorte mauvais et devait être caché. Dieu a conçu et prévu que les relations sexuelles n’auraient lieu qu’entre un mari et sa femme à l’intérieur de l’institution du mariage, et non dans le hasard d’une promiscuité sexuelle, comme le font certains animaux dans la nature (même si certains animaux ont un compagnon pour la vie), ou selon les préceptes de la Nouvelle (A) Moralité.

En second lieu, en plus de ces considérations, l’exposition du corps féminin suscite le désir sexuel dans l’esprit de n’importe quel homme charnel normal. Pour éviter la tentation, Dieu S’attend à ce que les gens soient vêtus.

Il convient d’en venir maintenant à un point concernant les colonies ou les camps de nudistes. Bien que certaines personnes aient été dans la confusion à ce propos, et d’autres ne l’ont pas été, mais ont voulu profiter de la convoitise grossière que le monde offre, Dieu ne les a pas sanctionnés plus qu’Il n’a sanctionné la pornographie.

Le Rôle de Platon et de la Philosophie

La plupart des anciens théologiens païens et des philosophes ont accepté le mensonge de Satan selon lequel la sexualité est honteuse. Un examen des enseignements de Platon, sans doute, le philosophe le plus renommé et le plus étudié, lequel était lui-même un étudiant de la sexualité pervertie de Socrate. Dans son ouvrage Le Phédon, il révèle la doctrine du dualisme. Dans cet enseignement, l’homme réel ou vrai est représenté par l’âme immortelle. Ce principe spirituel de l’homme (âme) est le supposé élément constitutif de l’homme qui est juste, pur et libre du péché. La chair, en revanche, est considérée comme totalement corrompue et maléfique. L’anatomie sexuelle physique des êtres humains est singulièrement considérée comme la composante la plus répugnante et la plus sale de la création. On s’attendait à ce que l’homme réel c’est-à-dire "l’âme immortelle" évite ce constituant corruptible de la création.

Un grand nombre des théories et des hypothèses de Platon ont été finalement établies en tant que marques de la fausse religion et le fondement de la pudibonderie (la pudeur excessive) à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Pour démontrer l’influence cardinale de l’œuvre de Platon, les citations suivantes révèlent une continuation du mensonge de Satan touchant l’immortalité des êtres humains, autant que les approches mentionnées ci-dessus.

Nous allons souligner la façon dont Platon élève la philosophie au rang d’élément central du salut de l’humanité : « La mort n’est que la séparation de l’âme et du corps. Et c’est l’aboutissant même que vise la philosophie. Le corps gêne la pensée... le philosophe a une querelle de toute une vie avec ses désirs corporels et il devrait accueillir la libération de son âme... L’âme, si pure, s’écarte du monde invisible, mais, si elle est entachée par la communion avec le corps, elle erre autour de la terre et naît ensuite à l’image de quelque forme d’inférieure. Seules celles que la vraie philosophie a purifiées s’élèvent finalement vers les dieux... Dans Le Phédon, plus qu’ailleurs, Platon prêche le retrait du monde... » Au bout du compte, Platon se résume ainsi, «... en cherchant des images plus claires de la vérité dans le monde de l’esprit, nous pouvons espérer nous affranchir de la sensation et saisir le seul objet de la raison pure » (Encyclopédia Britannica, 11e édition, volume 21, pp. 814-815).

C’était « la raison pure », ou en réalité un raisonnement humain défectueux, qu’Adam et Ève utilisaient pour justifier leur consommation du fruit défendu. Les conclusions de Platon en sont venues à constituer les enseignements centraux du christianisme orthodoxe de cette époque, que ce soit en ce qui concerne la trinité, l’immortalité de l’âme ou diverses autres idées associées. L’Église universelle a été cependant le plus grand récipiendaire de ses enseignements en poursuivant et en répandant l’idée que la sexualité est honteuse et mauvaise et ne devrait servir qu’à la procréation, voire même que le célibat est un état d’être plus élevé que le mariage.

C’est de cette façon que Satan a réussi à perpétuer ses fausses affirmations selon lesquelles la création de Dieu était mauvaise, alors que l’humanité était, par inhérence (par nature), vertueuse et avait été démolie par la création physique honteuse de Dieu. Nous nous en rendons compte que le véritable auteur de la pruderie, à savoir l’affectation de réserve outrée jusqu’au ridicule dans tout ce qui touche à la pudeur comme à la décence a été Satan.

Il a influencé de nombreuses générations en faisant penser que l’anatomie humaine physique est un piège du péché et du désir sexuel qui affaiblit l’âme immortelle et vertueuse. Cependant, nous voyons dans Marc 7 que Jésus a enseigné que c’est dans le cœur des hommes que proviennent les mauvaises pensées d’adultères et de fornications, et non de la création physique de Dieu ! Il existe toutefois des parallèles spirituels que les Écritures révèlent sur le sujet de la sexualité, de la reproduction et du mariage, et ce qui n’a pas été connu ne doit plus rester caché.

Chapitre cinq SEXUALITÉ, REPRODUCTION ET MARIAGE - LEURS PARALLÈLES SPIRITUELS

Tout au long de l’histoire, l’attitude de l’homme à l’égard du sexe est allée de la censure et de la pruderie puritaine, y compris la répression, et même l’interdiction de la simple mention du sujet, à la « nouvelle moralité » dans laquelle règne une promiscuité débridée.

Une grande attention et une vaste tribune dans les quotidiens ont été accordées à la « nouvelle moralité » dans les années 1960, car elle favorisait la drogue, la fornication, l’adultère, le style de vie hippie et l’hostilité à l’égard de « l’establishment ». Prétendant représenter le style de vie alternatif et insoucieux caractérisé par le « vivre et laissez vivre », sa devise hédoniste était « faite l’amour, pas la guerre ». Ce mouvement n’a pourtant pas réussi à produire des mariages heureux, stables et épanouis. Et ce n’est pas étonnant, car chaque fois que de tels mouvements ont tenté de modifier les codes moraux, ils ont eu seulement pour effet de séparer les êtres humains des finalités initialement prévues par Son Créateur, et ces modifications déclenchent des effets plus nocifs.

C’est le lieu de rappeler, une fois de plus, qu’il y a une CAUSE pour chaque effet, et il y a, en effet, un mode de vie qui produit les résultats désirés auxquels tous aspirent. Peu de gens sont cependant prêts à vivre à l’intérieur des limites (la cause) qui mèneraient à un accomplissement et à une satisfaction véritable et durable (les effets). Adam et Ève ont rejeté la révélation de leur Créateur, c’est-à-dire la connaissance qui aurait généré tous les effets souhaitables qu’ils auraient pu s’imaginer. Cela dit, l’humanité a poursuivi dans la même voie qu’Adam et Ève ont jadis choisie.

Aujourd’hui, en raison des innombrables milliers d’ouvrages qui pullulent sur le sujet du sexe, les gens comprennent mieux l’anatomie détaillée des sexes que n’importe quelle autre génération précédente. On ne retiendra, cependant, qu’aucun de ces ouvrages ne leur permet de toucher du doigt la connaissance mentale et spirituelle concernant le véritable but de la sexualité. Sans cette compréhension, en effet, les gens sont facilement emportés dans des attitudes pernicieuses promues dans les médias, lesquels ont joué le rôle le plus dommageable dans l’érosion de la pureté morale. Et une fois que ce seuil a été franchi, nombre de gens se sont précipités pour se livrer à une conduite qui se traduit par des dommages à long terme à la fois sur l’esprit et le corps.

Le Dessein Suprême et Divin pour l’Humanité

La question se pose ainsi : où les hommes peuvent-ils trouver cette connaissance spirituelle manquante, laquelle fait si cruellement défaut dans toutes les publications qui soulignent seulement les aspects physiques de la sexualité ? Généralement, celles-ci sont axées sur les moyens supposés sans fin et les techniques pour titiller et maximiser le plaisir sexuel. Dieu savait qu’il devait y avoir une source qui révèle clairement et définit EXPLICITEMENT la moralité et la conduite humaine appropriée.

Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, la vraie compréhension de cette dimension inconnue se trouve dans la Bible - la Parole de Dieu. Aucune autre source ne la révèle. Si nous voulons comprendre pourquoi Dieu a créé le sexe, nous devons revenir, une fois de plus, tout au début de la Bible.

Il convient de rappeler que Dieu est un royaume ou une famille et Il est composé de plus d’un seul Être. L’objectif des êtres humains, c’est de naître un jour dans Son royaume en expansion. Dieu accomplira ce plan d’ensemble du salut selon Son agenda.

La Famille divine se compose à l’heure actuelle du Père, qui en est le Chef Suprême, et du Logos, ou Porte-Parole, lequel allait devenir plus tard Jésus-Christ (Jean 1 : 14). Le monde a rejeté les vérités fondamentales nécessaires à une vie heureuse et le message que Christ a apporté, en l’occurrence la proclamation du merveilleux et futur gouvernement venant de Dieu, qui doit être établi sur la terre. Le faux christianisme s’est approprié le nom de Christ, acceptant un faux évangile au sujet de Jésus-Christ qui n’en est que le Messager. Ayant rejeté ce que la Bible a révélé, il n’est guère étonnant que le monde ait perdu la vérité touchant la destinée ultime de l’homme et sa jonction avec le vrai but de la sexualité au cours de cette vie physique.

Les Premiers Parents ont été Instruits et Éduqués

Dans la plupart des cas, les êtres humains ont dû acquérir des connaissances progressivement, sur une période de plusieurs années, en commençant par l’enfance dans un cadre familial. Notons cependant qu’Adam et Ève, les premiers humains, n’ont pas été éduqués à partir de l’enfance. Ils ont, tous les deux, été créés et ont reçu la conscience en tant qu’adultes accomplis. Ils ont dû pourtant être enseignés, étant donné que les humains ne sont pas programmés par l’instinct, comme le sont les animaux.

Dès sa création, Adam a dû apprendre une multitude de faits en un temps relativement court. Lui et sa femme Ève devaient d’abord apprendre les connaissances les plus essentielles. Contrairement à l’esprit des petits enfants, les premiers parents de l’humanité ont dû avoir la compétence de comprendre et d’utiliser le langage, afin qu’ils puissent communiquer avec leur Créateur, qui était aussi leur Éducateur. Il était nécessaire que Dieu instruise Adam et Ève dans la connaissance qu’ils ne pouvaient pas découvrir de leur propre initiative.

Mais nous avons vu que les premiers parents ont rejeté l’instruction divine, se disjoignant de l’information cardinale qui leur aurait profité et les aurait conduits à une vie abondante et remplie de bonnes choses. Leurs descendants c’est-à-dire tous les peuples passés et présents ont fait de même tout le long de l’histoire de l’humanité. Toutes les générations ont plus ou moins rejeté les connaissances révélées de leur Créateur et Éducateur, incluant la véritable compréhension et le but de la sexualité.

Pendant ce qui était, dans les faits, la semaine de la recréation, étant donné que dans le récit de Genèse 1 Dieu reconstruisait en effet la surface d’une terre détruite dans la rébellion pré-adamique de Satan (les ouvrages dont on faisait allusion plus tôt au sujet de Satan décrivent plus en détail cette rébellion). Ainsi, Dieu a soigneusement rétabli l’orbite de notre système solaire, Il remit à sa place la vie végétale et animale dans un équilibre écologique complexe, puis Il créa le premier homme et la première femme. À la fin du sixième jour, au coucher du soleil, Dieu S’est reposé de toute Son œuvre, créant et bénissant le jour du Sabbat, le mettant ainsi à part comme un temps sacré à travers toutes les générations.

Totalement Impuissant

Les premiers parents ont été créés la veille du Sabbat. Le moment choisi était parfait, car, sans aucune expérience de base sur laquelle fonder des conseils, Adam et Ève étaient totalement impuissants, sans défense, et avaient désespérément besoin d’une instruction divine. Dieu a utilisé le Sabbat comme le temps opportun pour leur révéler des connaissances additionnelles.

Outre la compréhension que le Dieu de l’Ancien Testament, lequel a instruit Adam et Ève, était Celui qui devint plus tard Jésus Christ (1 Cor 10 : 4), il est également important de comprendre que la Bible ne fait qu’un résumé, le plus bref possible du récit de la Création et des événements relatifs à nos premiers parents. Elle omet les détails de ce qui s’est passé, abordant seulement les points les plus saillants de cette histoire.

Lorsque Dieu enseignait Adam et Ève au cours de ce premier Sabbat, Il a abordé les informations les plus essentielles dont ils avaient besoin pour éduquer et guider leurs esprits nouvellement créés. Ils ont appris à propos de la Voie de Dieu et la façon dont marcher conformément à cette voie conduirait à accomplir leur formidable potentiel en devenant des êtres spirituels possédant la vie éternelle. Bien entendu, Dieu leur a aussi fourni la connaissance physique nécessaire, telle que les aliments qu’ils devaient manger (Gen. 1 : 29). Et Il leur a enseigné leurs rôles particuliers en tant que mari et femme et la vraie compréhension de la sexualité.

Nous savons à présent que Dieu leur a également révélé qu’il y avait deux chemins de vie à choisir, symbolisés par deux arbres dans le Jardin d’Éden. Et, comme mentionné antérieurement, le premier arbre sur lequel Dieu a attiré l’attention d’Adam était l’ARBRE DE VIE (Gen. 2 : 9). Et, qui plus est, cet arbre symbolisait l’accès à l’Esprit Saint de Dieu, le moyen pour l’homme de réaliser son potentiel humain ultime. Dieu a dit à Adam qu’il pouvait manger librement du fruit de l’arbre de la vie, ainsi que pratiquement tous les autres arbres du jardin.

Et l’autre arbre que nous avons vu était l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Dieu a dit à l’homme que, s’il mangeait du fruit de cet arbre, il mourrait certainement (Gen. 2 : 17). Désobéir à Dieu et manger du fruit de cet arbre serait un péché, et le résultat du péché serait la mort (Rom. 6 : 23). À l’inverse, le don de Dieu est la vie éternelle, c’est-à-dire le résultat de la consommation du fruit de l’Arbre de Vie.

Mais, pour être en mesure de pécher en pleine connaissance de cause, Adam aurait su distinguer le bien du mal et comprendre dès lors que le péché est la transgression de la loi (1 Jean 3 : 4). Ainsi, le premier homme a transgressé avec la pleine connaissance de ses actions et en a été tenu responsable : « Par conséquent pour celui qui sait faire le bien, et ne le fait pas, pour lui il y a péché » (Jac. 4 : 17).

Une Création Physique Complète - une Création Spirituelle en Cours

L’homme a été créé selon l’espèce divine, c’est-à-dire à l’image et à la ressemblance de Dieu : « Et Dieu dit : Faisons l’homme à Notre image, selon Notre ressemblance... » (Gen. 1 : 26). Le récit se poursuit : «... mâle et femelle les créa-t-Il. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Fructifiez et multipliez, et remplissez la terre de nouveau, et assujettissez-la... » (vs. 27-28).

En créant des êtres humains mâles et femelles, Dieu devient l’Auteur de la sexualité, et la seule autorité sur elle. Les organes sexuels masculin et féminin sont le produit du dessein de Dieu et de Sa prévoyance créatrice, ils ne sont donc pas, comme le pensent certains croyants, un tour de force malicieux dans lequel le diable "gâcha" d’une manière ou d’une autre la création parfaite de Dieu - et ceci est important - il y a ceux qui croient à cette absurdité, concluant corollairement que Dieu a été impuissant face aux efforts du diable pour faire échec à Son dessein. (Certainement, aucun de ceux qui croient ainsi n’oserait pourtant affirmer que Satan est l’auteur des organes sexuels dans les autres créatures vivantes.) De la même manière qu’Il l’avait fait avec tous les autres aspects de Sa création, Dieu a conclu que la création de l’homme et de la femme, y compris des organes sexuels, « était très bonne » (Gen. 1 : 31).

Tout comme Dieu a créé la sexualité dans un but, Il a également veillé à instruire Adam et Ève au sujet de sa fonction appropriée dans leurs rôles particuliers en tant qu’homme et femme, mari et femme. Bien que le récit de la Genèse ne donne que des faits saillants, Dieu révèle la dimension vitale et cachée de la sexualité dans divers autres passages de la Bible.

L’homme a été créé à partir de l’argile, de la matière physique. Pourtant, le Maître Potier est en train de former quelque chose de bien plus durable que les simples éléments physiques et chimiques dont le corps humain est composé. Le but ultime du Créateur, c’est de développer spirituellement Son caractère saint et juste dans tous les êtres humains. À l’heure qu’il est, Dieu a appelé un petit nombre de gens à la connaissance de Sa vérité. Mais, finalement, Il offrira à tous les hommes, du passé, du présent et du futur, l’opportunité d’édifier en eux Son caractère divin. Ce processus spirituel présuppose le choix de suivre le droit chemin et de faire preuve d’autodiscipline, grâce à la puissance de l’Esprit de Dieu, afin de rejeter les anciennes voies de la nature humaine et de la mondanité.

Lorsque les gens choisissent de suivre leurs propres voies, ils récoltent, en retour, des malédictions, parfois dans l’instant et d’autres fois elles apparaissent plus tard, et pendant ce qui peut être un temps plus ou moins long. Mais chaque transgression comporte une ou plusieurs pénalités, lesquelles ne sont généralement pas observables sur-le-champ.

En dépit d’avoir été soigneusement instruits par Dieu, Adam et Ève se sont révoltés contre Lui, rejetant conséquemment la seule voie qui aurait apporté des bénédictions. (Et l’humanité a constamment suivi leur exemple en choisissant depuis lors, à quelques exceptions près, directement le même chemin.) Cette connaissance spirituellement révélée incluait le but réfléchi et approprié de la sexualité comme voulue par Dieu de même que ce commandement : « Fructifiez et multipliez, et remplissez la terre de nouveau » (Gen. 1 : 28).

Le Modèle Humain de la Reproduction

À l’instar du règne animal, l’un des buts de la sexualité entre les êtres humains est celui de la reproduction. Cela dit, ce n’est pas le seul but. Le modèle de la reproduction humaine, y compris la signification fascinante de la conception (ou de l’engendrement) et de la naissance est parallèle à un modèle spirituel qui ne s’applique pas aux règnes animal et végétal.

Satan a déployé de grands efforts en vue de corrompre ce monde, dans la seule intention de cacher le vrai sens qu’on trouve dans le but, la compréhension de la sexualité et de la reproduction, ainsi que la façon dont ceux-ci sont parallèles au processus de croissance spirituelle et à l’édification du caractère divin, le seul chemin par lequel les hommes peuvent naître dans la famille de Dieu. Le diable a brouillé, masqué et réprimé cette vérité par de nombreux moyens, mais notamment au moyen de l’archi-secrète pruderie victorienne de la moralité ancienne et de la promiscuité irréfléchie, sans oublier le fleuve de perversités de la nouvelle moralité.

Lors de la reproduction humaine, après qu’un spermatozoïde mâle s’est joint à un ovule, la vie est transmise à l’œuf. À ce stade, la vie humaine a été engendrée et à ce moment-là, elle est considérée comme un embryon. Après les 17 premières semaines environ, l’enfant à naître qui se développe dans l’utérus s’appelle un fœtus. Pendant plusieurs semaines, le fœtus engendré grandit, grâce à l’alimentation de la mère, jusqu’à ce qu’il se soit développé et mûri suffisamment pour naître en tant que nouvelle personne, petite et distincte.

L’Esprit dans l’Homme

Dans ces conditions, chaque vie humaine est limitée à une existence physico-chimique temporaire, nécessitant l’absorption de l’oxygène et le rejet du gaz carbonique autant que la consommation régulière de nourriture et d’eau suffisantes pour rester en vie. Il ne faut pas oublier, en effet, que Dieu avait dit à Adam : «... tu es poussière, et à la poussière tu retourneras » (Gen. 3 : 19). Il y a pourtant un esprit dans l’homme qui l’élève au-dessus des animaux. Comme nous l’avons mentionné antérieurement, cet « esprit humain » est décrit dans divers autres passages de la Parole de Dieu. Notons seulement les deux versets suivants :

« Mais il y a un esprit en l’homme, et l’inspiration du Tout-Puissant leur donne l’intelligence » (Job 32 : 8).

«... le SEIGNEUR, qui étend les cieux, et qui pose la fondation la terre, et forme l’esprit de l’homme au-dedans de lui » (Zach. 12 : 1).

Bien entendu, nous avons vu que Satan a d’abord trompé les premiers philosophes, lesquels ont perçu l’esprit dans l’homme comme une âme immortelle. Mais une étude attentive de tous les versets pertinents dans la Bible (Ésa. 28 : 13) révèle que l’homme est une « âme vivante » (Gen. 2 : 7), physique, une vie mortelle et que les âmes peuvent mourir (Ézéch. 18 : 4, 20) ou être détruites (Matt. 10 : 28). J’ai écrit d’autres ouvrages et brochures qui approfondissent ce sujet.

L’esprit humain ne donne pas la vie à une personne, il n’est pas non plus une conscience séparée de la personne. Il n’a pas de perception indépendante des organes sensoriels qui fournissent des informations à l’esprit, par le moyen des yeux, des oreilles, du nez et la sensation du goût et du toucher. Il ne peut pas penser ou fonctionner indépendamment du cerveau physique. Bien que l’esprit dans l’homme ne soit pas une entité séparée, il est l’essence de l’esprit, il élargit le cerveau humain, lui offrant la possibilité de porter le pouvoir de l’esprit. À la différence de l’instinct animal, il transmet la créativité, le raisonnement et le jugement touchant les questions physiques et les décisions.

Mais, et je le répète au point d’être même répétitif, ne perdons pas non plus de vue le fait que l’esprit dans l’homme est limité à la connaissance des choses physiques, et il ne peut rien apprendre du spirituel. Il est utile de revenir sur un verset précédemment cité avec plus de détails cette fois-ci : « Car quel homme connaît les choses de l’homme, sinon l’esprit de l’homme lequel est en lui ? Précisément aucun homme ne connaît les choses de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu... Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu : car à lui elles sont folie : il ne peut non plus les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Cor. 2 : 11, 14).

Reconnaissez une fois de plus qu’être capable de comprendre des choses qui se « discernent spirituellement » devait procéder de la consommation du fruit de l’Arbre de Vie. Cela aurait octroyé l’Esprit de Dieu au premier homme et à la première femme, et les aurait emmenés, plus tard, à la vie éternelle. Leur mauvais choix du fruit de l’arbre à manger leur a valu la mort. Dieu a dû les chasser du jardin, loin de l’arbre de vie, parlant d’Adam de la manière suivante : « de peur qu’il n’avance sa main et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et n’en mange, et ne vive à toujours » (Gen. 3 : 22).

Mais tout n’est pas perdu pour tous les êtres humains qui ont accepté et suivi le choix d’Adam. Toute l’humanité, chaque être humain qui n’a jamais vécu, finira par recevoir une occasion pleine et égale d’hériter la vie éternelle. L’humanité apprendra que cela n’est possible que par la repentance de la mauvaise façon de vivre, c’est-à-dire cette vie contraire à l’instruction divine révélée, mais aussi et notamment par l’acceptation du sacrifice de Christ, suivie d’une période de croissance et de développement spirituels. Et tout cela commence avec la réception de l’Esprit Saint.

Les Parallèles Spirituels de la Reproduction

Dans Jean 3, Jésus a expliqué à Nicodème que, «... À moins qu’un homme ne soit né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (vs. 3). Nicodème savait que Christ parlait en effet du processus littéral qui consiste à naître de nouveau, et non le fait de passer par une simple « expérience religieuse ».

Jésus expliqua en outre au verset 6 que « ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit ». Christ ne faisait pas allusion à des gens qui renaissent en tant qu’êtres humains physiques et mortels. Il parlait plutôt d’une naissance spirituelle, c’est-à-dire des hommes qui naîtront en tant qu’êtres spirituels dans le royaume de Dieu, la famille divine. Tout comme un humain est engendré de son père physique, il faut, pour naître dans le Royaume de l’Esprit, être aussi engendré du Père spirituel.

Ainsi, on peut en apprendre beaucoup en comparant les étapes humaines de la naissance, de la gestation et de la naissance physique avec le processus de croissance et de naissance spirituelles :

  • L’œuf humain a une durée de vie relativement courte d’environ 24 heures, à moins que la vie ne lui soit transmise après qu’un spermatozoïde mâle s’est joint à l’ovule. De même, la vie humaine ne dure que 70 ans environ, ce qui est très court par rapport à l’éternité.
  • Le sperme masculin s’unit à l’ovule femelle. De même, tout comme l’esprit de l’homme se combine avec le cerveau physique pour former l’esprit humain, l’Esprit de Dieu s’unit à l’esprit humain. Notons ce verset : « L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes les ENFANTS DE DIEU » (Rom. 8 : 16).
  • À l’exemple de l’œuf humain fécondé, la vie peut être transmise aux gens à travers le processus d’engendrement ou de procréation opéré via l’Esprit Saint, qui est en fait, de la part du Père, une « garantie, un gage » ou un acompte, un premier versement de la vie éternelle (Éph. 1 : 13-14 ; : 22 ; 5 : 5). Romains 8 : 14 montre que ceux qui ont l’Esprit de Dieu sont littéralement fils de Dieu (encore à naître). Et 2 Pierre 1 : 4 révèle que le Père utilise Son Esprit pour communiquer Sa nature divine à Ses fils spirituellement engendrés.
  • De même que le spermatozoïde humain est la plus petite de toutes les cellules, la mesure initiale de l’Esprit de Dieu que nous recevons est très petite, peut-être seulement un pourcentage infinitésimal de son plein potentiel. Au cours de cette vie, les enfants spirituels en Christ doivent se développer et croître, un peu comme un fœtus, afin de naître spirituellement, devenant ainsi des êtres spirituels et recevant un héritage éternel. Dès lors, il faut prendre en compte ce verset : « Et si enfants, donc héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers avec Christ ; s’il est vrai que nous souffrons avec Lui, afin que nous puissions être aussi glorifiés ensemble » (Rom. 8 : 17).
  • À l’instar des nouveau-nés, ce processus de croissance commence avec du lait spirituel. Lisons ce passage : « Désirez, comme des bébés nouveau-nés, le lait pur de la parole, afin que par lui vous puissiez croître : s’il en est ainsi vous avez goûté que le Seigneur est miséricordieux » (1 Pi. 2 : 2-3).

    Bien que les premières arrhes de l’Esprit de Dieu soient initialement petites, il peut et doit augmenter. Cela se fait, entre autres, par l’étude biblique quotidienne, la prière fervente continuelle, avec l’utilisation d’autres outils de croissance chrétienne comme le jeûne, la méditation et la communion chrétienne avec d’autres frères et sœurs spirituellement engendrés, en l’occurrence, ceux qui partagent le mêmes croyances, buts et objectifs dans la vie.

  • L’embryon humain et le fœtus sont nourris avec de la nourriture physique au moyen de la mère. De plus, pendant la grossesse, la mère porte son bébé à naître dans un endroit où il peut être très soigneusement protégé. C’est ainsi que l’Église de Dieu, qui est appelée « la mère de nous tous » (Gal. 4 : 26), nourrit et protège les enfants de Dieu à naître.
  • Les ministres de l’Église de Dieu sont chargés par Christ de nourrir Son troupeau. Voici comment Paul décrit la responsabilité du ministère de Dieu, qui sert « pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ : jusqu’à ce que nous arrivions tous dans l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, en un homme parfait, à la mesure de la stature de la plénitude de Christ » (Éph. 4 : 12-13). Christ tient Ses ministres responsables de nourrir et de protéger Ses frères à naître par rapport au risque d’être dévorés par ceux qui sont décrits comme des loups, c’est-à-dire de faux ministres qui apportent de fausses doctrines (Acts. 20 : 29-30).

  • Un fœtus doit mûrir et grandir suffisamment pour pouvoir naître et vivre en dehors de l’utérus. De même, chaque fils engendré de Dieu doit CROÎTRE dans le caractère spirituel. Il doit parvenir à un plein développement dans la manifestation de tous les fruits de l’Esprit Saint, revêtant ainsi la nature divine, le processus se poursuivant jusqu’à l’atteinte de la maturité spirituelle, de sorte qu’à ce moment-là, et seulement à ce moment, il soit prêt à naître de nouveau. Ce n’est qu’après avoir cru et s’être développé et avoir enduré jusqu’à la fin (Matt. 10 : 22 ; 24 : 13) que l’on peut « naître de nouveau », c’est-à-dire la naissance dans la Famille même de Dieu !

Message aux Partisans du Droit à l’Avortement

Tout cela introduit un encart d’une importance capitale sur l’avortement qui est directement rattaché au dernier point. C’est une question renfermant un parallèle spirituel crucial qui semble entièrement dévoyée dans la pensée des activistes du « droit à l’avortement ». Nous avons vu que Dieu considère Ses enfants comme des fils dès le STADE DE L’ENGENDREMENT, c’est-à-dire lorsqu’ils sont encore des embryons spirituels. De nombreux passages montrent, et nous venons de lire dans Éphésiens, qu’Il est très protecteur de Ses enfants tout au long de la période de « gestation » spirituelle, durant le processus de la conversion chrétienne tout le long de la vie.

Par analogie, et j’en souligne certains points parce qu’ils sont si importants, le ministère de Dieu nourrit (Jean 21 : 15-17), édifie, perfectionne (Éph. 4 : 12) et protège les fils engendrés de Dieu (Jean 10 : 12-13).

Tandis que ces « activistes » ne se focalisent que sur les droits de la mère, Dieu est préoccupé par les droits de chacun de Ses enfants (1 Tim. 2 : 4 ; 2 Pi. 3 : 9). Par cela même que nous avons vu que Dieu décrit l’Église comme la Mère de tous Ses enfants, il est d’une vérité d’évidence que personne ne dirait que cette Mère tuerait dans son utérus même un seul des enfants engendrés par Dieu !

(D’autres ouvrages comme Le formidable potentiel de l’homme, donne le moyen de comprendre, beaucoup plus clairement quel est notre but ici, à savoir le processus de croissance vers la nouvelle, la seconde naissance lors de la résurrection et au Retour de Jésus-Christ.)

Rien d’étonnant dès lors à ce que Satan cache, déforme et pervertisse le vrai sens de la sexualité humaine. Le diable est bien conscient que le processus de reproduction humaine est parallèle et révèle le Plan de Salut divin. Le « dieu de ce monde » a fait un travail magistral de perversion en ce qui concerne le but de la sexualité, et avec elle, n’importe quelle autre image claire de la façon dont Dieu Se reproduit à travers les êtres humains. Par conséquent, si l’on veut percevoir clairement la tromperie de Satan, il faut profondément désirer l’aide Dieu afin de discerner la beauté, la clarté et l’enthousiasme que procure la connaissance de la vérité.

La Sexualité au Cœur des Rôles dans la Vie Familiale

Jusqu’à une époque récente, de nombreux éducateurs, des religieux et même certains évolutionnistes croyaient et enseignaient traditionnellement que le but de la sexualité humaine était exclusivement pour la reproduction. Plus récemment, les éducateurs et divers autres psychologues et soi-disant experts ont joué un rôle dans la liberté désormais délirante de l’expression sexuelle en enseignant qu’il n’y a pas d’absolu moral. Ainsi, le monde est resté dans l’ignorance des buts glorieux que notre Créateur visait lorsqu’Il créait les organes sexuels, lesquels buts sont largement au-delà de la simple procréation ou de la continuation de la race humaine.

Il importe de souligner une fois de plus que le fondement de toute connaissance est la Parole de Dieu. Bien que la Bible ne représente pas la totalité de toutes les connaissances, elle contient et révèle des principes spirituels cruciaux, des faits, des vérités absolues, dont l’acquisition, au moyen d’investigations et de recherches personnelles de l’homme auraient été impossibles.

Par le fait des préceptes erronés des religions, des philosophes et des anciens stoïciens, les théologiens ont cantonné le mariage à un niveau bien inférieur à celui du célibat, à savoir une abstinence permanente de la sexualité ce qui a été par ailleurs perçu comme étant beaucoup plus pure que la poursuite d’un plaisir, quel qu’il soit. Bien que les leaders influents dans l’éducation et la religion soient restés inconscients de l’origine et du but de la sexualité, je le répète, la Bible révèle, à ce propos, ce que l’homme ne peut pas découvrir de sa propre initiative.

Après la reproduction, le second but révélé touchant la sexualité humaine est celui du mariage. Dieu a ordonné la relation conjugale dès la création de l’homme. Point n’est besoin de rappeler ce que nous avons déjà lu : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Gen. 2 : 24).

Jésus-Christ, le Dieu de l’Ancien Testament (1 Cor. 10 : 4) qui avait instruit Adam et Ève, a enseigné directement à partir du livre de la Genèse : « Mais depuis le commencement de la création Dieu les fit mâle et femelle. Pour ce motif l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme. Et les deux seront une seule chair : ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Par conséquent ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare pas » (Marc 10 : 6-9).

Ce sont les croyances répressives puritaines du passé qui enseignaient que le seul but de la sexualité est la reproduction. Mais, dans l’hypothèse que cette croyance était vraie, alors le mariage serait inutile. Les êtres humains sont certainement capables de se reproduire sans se marier, et jusqu’à 60 % des gens dans certains centre-ville adoptent ce mode de vie aujourd’hui. Il va de soi que les animaux agissent de cette façon depuis le début.

Les animaux fonctionnent presque entièrement par l’instinct. À cet effet, ils n’ont ni besoin ni ne peuvent recevoir une éducation morale ou spirituelle. Les parents animaux, par exemple, n’ont pas à enseigner à leur progéniture comment marcher. Ils n’ont pas besoin d’être enseignés sur la sexualité. Les animaux peuvent vivre par instinct la plupart du temps par eux-mêmes ou avec l’aide minimale de la mère.

Un bébé humain naît en revanche entièrement sans défense. Il a généralement besoin d’environ un an ou plus pour apprendre à marcher. Il aura besoin de soins attentifs et de conseils de la part des deux parents dans un environnement stable afin de pouvoir mûrir et être instruit. Il était jadis plus clairement compris que seul le mariage fournit un tel environnement idoine.

Nous avons évoqué le fait que Dieu est une Famille et que, par l’intermédiaire de l’homme, Il est en train de reproduire Sa « propre espèce », des fils et des filles créées à Son image. Étant donné que l’homme a le potentiel de naître dans la Famille divine, le cadre humain de la vie familiale doit consister à façonner l’homme et à le préparer à sa destinée ultime.

Le problème est ainsi : comment peut-on y parvenir ?

Atteindre le caractère divin est essentiel à la qualification pour naître dans le Royaume de Dieu et hériter la vie éternelle. Voici comment Herbert W. Armstrong, dans son ouvrage Le Formidable Potentiel de l’Homme, décrit l’édification du caractère spirituel juste :

« Quel est le caractère parfait ? C’est la capacité, pour un individu singulier avec une libre volonté, un libre arbitre, de parvenir à la connaissance de ce qui est bien et de ce qui est mal, du vrai et du faux, et de choisir le bien, posséder la volonté de s’imposer une autodiscipline afin de faire le bien et de résister ainsi au mal » (Herbert W. Armstrong, Le Formidable Potentiel de l’Homme, P.138).

Il poursuit son explication sur ce thème dans le chapitre suivant : « Le caractère saint et juste est quelque chose qui ne peut être créé instantanément dans une personne par décret. Il doit être développé dans la vie d’une personne indépendante à travers un processus dans lequel on en vient à distinguer le bon chemin du mauvais, à choisir le bien et à rejeter le mal même contre le désir personnel » (Herbert W. Armstrong, Le Formidable Potentiel de l’Homme, P.148).

Face à de tels enjeux, il est crucial que chaque être humain soit instruit par des parents qui éduquent leurs enfants avec amour et constance. Un tel contexte de chaleur et de protection fournit aux enfants en croissance de la stabilité et de l’équilibre, il les prépare à affronter les difficultés de la vie et à être prêts à nouer, à l’âge adulte, une relation conjugale aimante. Une telle atmosphère d’amour et de soutien exige une relation familiale sûre et cela commence et procède de l’alliance matrimoniale ordonnée par Dieu entre l’homme et la femme.

Les esprits cultivés de ce monde, ayant accepté la théorie de l’évolution, ne comprennent tout simplement pas et ne peuvent pas s’expliquer la destinée ultime de l’homme. Ils ignorent, à coup sûr, l’origine de l’institution du mariage et pourquoi elle sert de fondement à la cellule familiale. Ils sont inconscients du but ordonné par Dieu en ce qui concerne la famille, le fait qu’elle a été conçue pour nourrir et élever les enfants, afin qu’ils deviennent des êtres humains équilibrés, les préparant dès lors à la réalisation de leur plein potentiel. Et, du fait que l’esprit des « savants » et des « experts » ne possède pas cette connaissance révélée, beaucoup sont dans l’incapacité de faire face aux pressions de la vie. Ils ne voient aucun but transcendant relativement aux épreuves, aux difficultés et aux défis si communs à l’existence humaine.

Les Anges ne partagent pas la Destinée de l’Humanité

Nous avons vu que le mariage n’est pas indispensable pour la reproduction. Les animaux sont également capables de se reproduire selon leur propre espèce sans l’institution du mariage. Il est certes vrai qu’il y a quelques espèces d’oiseaux et de mammifères qui s’associent deux par deux pour la vie, mais de telles liaisons ont lieu sans le mariage. Dieu a peut-être programmé ces espèces animales pour qu’elles agissent d’une certaine manière afin d’enseigner des leçons cruciales à l’humanité parce qu’Il l’a occasionnellement fait avec d’autres espèces, comme la fourmi (Prov. 6 : 6-11). Néanmoins, le niveau de vie à la maison et les relations "familiales" dans le règne animal, y compris ceux qui se mettent en paire, sont bien loin de ce qui est réalisable par les êtres humains.

Mais qu’en est-il des anges ? La plupart des personnes non religieuses sont sceptiques quant à l’existence des anges. Pourtant, la Bible affirme en effet que les anges existent, et même que les êtres humains ont été faits un peu inférieurs aux anges, mais avec une destinée qui dépasse de loin ce que Dieu a en réserve pour eux.

Bien que les anges soient des êtres spirituels, ils ne sont pas au même niveau que Dieu. Mais les anges sont actuellement sur un plan plus élevé que les êtres humains. Hébreux 2 : 6-7 déclare, en effet : « Qu’est-ce que l’homme, que Tu prêtes attention à lui ? Ou le fils de l’homme, que Tu le visites ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; Tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et Tu l’as établi sur les œuvres de Tes mains... » Et le verset 5 s’énonce comme suit : « Car ce n’est pas aux anges qu’Il a assujetti le monde à venir, dont nous parlons. »

En dépit d’être supérieurs aux êtres humains physiques, les anges ne se marient pas, et la raison est bien différente de la raison pour laquelle les animaux ne se marient pas. Dit autrement, les anges n’ont pas besoin de se reproduire. Dieu les a créés pour accomplir un objectif spécifique, lequel ne nécessitait pas de reproduction. En tant qu’êtres immortels, ils ne peuvent pas mourir et, dans ce cas-là, l’engendrement d’une progéniture pour les remplacer devient inutile. Et, comme les anges n’élèvent pas de progéniture, ils n’ont pas besoin de se marier ou de nouer des relations familiales.

Remarquez la déclaration de Christ dans Marc 12 : 25, concernant les personnes ressuscitées en tant qu’êtres spirituels : « Car quand ils seront ressuscités des morts, ils ne se marieront pas, ni ne seront donnés en mariage ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel. »

D’autres versets révèlent que Dieu avait placé l’archange Lucifer sur la terre, avec un tiers des anges sous sa domination. Mais Lucifer s’est rebellé contre son Créateur, cherchant à obtenir plus d’autorité que ce qui lui était donné et à faire les choses à sa manière. Et, à cause de cette attitude, il cherche depuis lors à détruire et à saper le dessein de Dieu sur la terre. Aujourd’hui appelé Satan (ce qui signifie « adversaire »), en commençant dans le Jardin, il a influencé l’humanité contre Dieu et contre Son mode de vie depuis 6000 ans. Les anciens anges sous ses ordres qui avaient rejoint sa rébellion sont devenus des démons. La présente époque maléfique est influencée et soumise à ces êtres déchus illusionnés. Mais dans le monde à venir, l’époque dans un proche avenir où le Royaume de Dieu sera établi sur la terre, Satan et ses démons seront maîtrisés. Ils seront retirés de la présence des êtres humains, ils seront « liés » (Apoc. 20 : 1-2) et ne seront plus en mesure de dominer et d'influencer les nations de la terre.

Aujourd’hui, l’homme est inférieur aux anges, mais, quand les hommes naîtront dans le Royaume de Dieu, il en sera autrement. Lisons plus avant le verset que nous lisions précédemment : « Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; Tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et Tu l’as établi sur les œuvres de Tes mains : Tu as assujetti toutes choses sous ses pieds. Car en ce qu’Il lui a tout assujetti, Il n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti. Mais maintenant, nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient soumises » (Héb. 2 : 7-8). La destinée ultime de l’homme, c’est de voir « toutes choses » lui être soumises.

Être couronné signifie régner en tant que royauté. Et l’expression « toutes choses » suppose tout ce que l’œil peut voir, tout ce qui excède la partie extrême où se termine une étendue. La traduction de ce verset par Moffatt interprète « toutes choses » par « l’univers ». En d’autres termes, le vaste univers toujours en expansion sera un jour soumis à la domination de l’homme !

En ce moment-là, ceux qui attendent dans le tombeau et ceux qui se préparent aujourd’hui à naître lors de la résurrection seront les héritiers de cette glorieuse domination sur toutes choses et, comme nous l’avons vu, ils seront cohéritiers avec Christ (Rom. 8 : 17).

Hébreux 2 : 9 déclare ceci : « Mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu inférieur aux anges pour la souffrance de la mort, couronné de gloire et d’honneur... » Christ glorifié attend désormais que se joignent à Lui en tant que cohéritiers dans la domination, ceux que Dieu le Père appelle présentement, de même que tous ceux qui ont été appelés depuis 2000 ans (Jean 6 : 44).

L’apôtre Jean a rapporté sous l’inspiration divine comment nous apparaîtrons dans la gloire avec Christ : « Bien-aimés, maintenant nous sommes les fils de Dieu, et ce que nous serons n’apparaît pas encore : mais nous savons que, lorsqu’Il apparaîtra, nous serons semblables à Lui ; car nous Le verrons comme Il est » (1 Jean 3 : 2).

Ce temps est très proche, mais il reste encore du temps pour quelques personnes de se qualifier pour le merveilleux salut de Dieu !

Les Anges créés comme des esprits Subalternes

De toute la création de Dieu, seul l’homme a le potentiel de naître dans la Famille divine. Bien qu’il soit aujourd’hui seulement physique, matériel, l’homme à la disposition d’être engendré et d’être converti en tant que fils de Dieu et d’héritier de Son Royaume.

Les anges ne reçoivent pas un tel honneur et une telle possibilité glorieuse. Ils ont été créés pour servir, de multiples façons, les buts spéciaux de Dieu, en tant qu’agents, instruments, messagers et représentants dans l’accomplissement de Sa volonté. Le but de la création des anges est d’exercer un ministère en faveur de ceux qui sont en train de devenir les héritiers du salut (Héb. 1 : 14). Remarquez aussi ce passage dans Hébreux : « Étant fait bien meilleur que les anges, puisqu’Il [Christ] a par héritage obtenu un nom plus excellent qu’eux. Car auquel des anges a-t-Il jamais dit, Tu es Mon Fils, aujourd’hui Je t’ai engendré ?... » (1 : 4-5).

Bien qu’ils soient des êtres spirituels qui restent généralement inaperçus (Héb. 13 : 2), les anges servent et protègent les êtres humains fragiles. Ils les délivrent d’un grand nombre d’embûches, de difficultés et de tragédies potentielles qui auraient pu écourter leur destinée de joindre Christ dans le Royaume de Dieu.

Dans la vie, on assigne un tuteur ou un enseignant particulier au fils de la royauté, comme dans le cas d’un prince. Le tuteur, qui est plus sage et plus compétent, aide le jeune garçon au fil des années à atteindre son plein potentiel, c’est-à-dire à apprendre, grandir et mûrir au point de pouvoir régner.

De même, les anges sont des esprits subalternes qui servent ceux qui possèdent un plus grand potentiel que le leur. Ainsi les fils engendrés de Dieu, les princes et les princesses en formation ont-ils des anges qui les aident à réaliser leur potentiel ultime.

Les Parallèles Spirituels du Mariage

Pour en revenir aux parallèles spirituels du mariage, Colossiens 3 : 18-19 montre que pour s'acquitter de leurs rôles ordonnés par Dieu, les maris et les femmes partagent une responsabilité mutuelle dans le respect réciproque. Remarquons comment cela fonctionne : « Femmes, soumettez-vous à vos propres maris, comme il convient dans le Seigneur. Maris, aimez vos femmes et ne soyez pas aigris contre elles. »

L’apôtre Pierre répète ce que Paul a déclaré : « De même, vous femmes, soyez soumises à vos propres maris » (1 Pi. 3 : 1). Tout comme Son Église doit se soumettre à l’autorité et à la direction miséricordieuse de Jésus-Christ, les femmes doivent être soumises à leurs maris. Bien qu’aucune femme ne devrait jamais obéir à son mari dans les affaires où il lui ordonne de désobéir à Dieu, elle doit se soumettre à son mari considéré comme son « chef, sa tête » de la même manière que l’Église a reçu l’ordre de se soumettre à sa Tête, le Jésus Christ vivant.

Dans Éphésiens 5, Paul aborde plus en détail les rôles appropriés dans la relation mari-femme. Lisez attentivement ce long passage et saisissez l’image extraordinaire et merveilleuse qu’il dépeint de ce qui se passe réellement une fois que le lien matrimonial s’est noué. Poussons donc plus avant nos constatations :

« Femmes, soumettez-vous à vos propres maris, comme au Seigneur, Car le mari est la tête de la femme, comme Christ est la tête de l’Église : et Il est le Sauveur du corps. Par conséquent comme l’Église est soumise à Christ, de même que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ aussi a aimé l’Église, et S’est donné Lui-même pour elle ; afin qu’Il puisse la sanctifier et la nettoyer en la lavant d’eau par la parole, afin qu’Il puisse la présenter à Lui-même, une Église glorieuse, ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable ; mais qu’elle soit sainte et sans défaut. Ainsi les hommes doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car aucun homme n’a encore haï sa propre chair ; mais il la nourrit et la chérit, comme le Seigneur pour l’Église : Car nous sommes membres de Son corps, de Sa chair et de Ses os. Pour ce motif l’homme quittera son père et sa mère, et sera joint à sa femme, et les deux seront une seule chair. C’est un grand mystère : mais je parle concernant Christ et l’Église. Néanmoins que chacun de vous en particulier aime ainsi sa femme comme lui-même ; et que la femme prenne soin de révérer son mari » (vs. 22-33).

Chaque couple marié devrait lire périodiquement ces versets, sans doute, encore plus que tous les autres versets, car ils offriront le moyen de garder à l’esprit une VUE D’ENSEMBLE pour ce qui est du mariage, et cela inclut la sexualité dans le mariage !

Un Parallèle Spirituel Indubitable

Le parallèle incroyable décrit ci-dessus ne doit pas être oublie ! Le but du lien conjugal mari-femme s’agissant de la sexualité humaine et de la relation familiale qui en procède est appelé « un grand mystère », c’est-à-dire un parallèle de la relation spirituelle entre Christ et Son Église. Et ce grand mystère est resté caché aux yeux des sages du monde qui ont rejeté la Source qui l’aurait révélé.

Il est malheureusement à déplorer que le monde ne comprenne presque rien de ce que vous venez de lire. La pensée confuse des psychologues modernes et des "conseillers" matrimoniaux, couplée à la pensée hostile du "féminisme" moderne qui rejette Dieu, et parce que le monde ne sait pas où trouver la véritable Église de Dieu, de sorte qu’il puisse voir la façon dont elle se soumet à Christ et comment des mariages heureux au sein de cette Église reflètent ladite Église, l’ensemble des habitants de la Terre est resté dans une obscurité quasi complète à propos de ce que signifie un mariage heureux et divin !

Lisons maintenant un passage en effet révélateur qui se trouve dans Apocalypse 19 : 7-8, et touchons du doigt le tableau impressionnant de la façon dont le mariage à l'échelle humaine reflète ce qui attend les vrais saints de Dieu, lorsque le plus grand mariage de toute l'éternité aura lieu : « Soyons contents et réjouissons-nous, et rendons-Lui honneur [Christ glorifié] : car le MARIAGE de l’Agneau est venu, et SON ÉPOUSE s’est préparée. Et il lui a été accordé qu’elle soit parée d’un fin lin, net et blanc : car le fin lin est la droiture des saints. »

La femme de l’Agneau, l’Église de Dieu, a pour instruction de se préparer dans l’attente de son mari spirituel, le retour de Jésus-Christ. Elle se prépare en se parant d’un fin lin, c’est-à-dire de JUSTICE, et ce processus de préparation se déroule discrètement depuis 2 000 ans, depuis l’an 31 de notre ère, dans l’Église que Jésus-Christ a bâtie et dirige (Matt. 16 : 18 ; Éph. 1 : 22-23 ; Col. 1 : 18).

Revenons momentanément dans Éphésiens 5. La préparation de l’épouse spirituelle de Christ exige un processus de purification approfondi, lequel ne sera achevé que lorsqu’elle sera revêtue de lin blanc après la résurrection, décrite tout le long de 1 Corinthiens 15.

Remarquez en outre : « Afin qu’Il [Christ] puisse la sanctifier et la nettoyer [l’Église, Sa femme] en la lavant d’eau par la parole, afin qu’Il puisse la présenter à Lui-même, une Église glorieuse, ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable ; mais qu’elle soit sainte et sans défaut » (vs. 26-27).

Une vie de famille stable exige un foyer stable, ce qui procède d’une relation mari-femme stable, rendue possible par l’institution divine du mariage. Un mariage intime avec des liens étroits exige la fidélité dans l’alliance de mariage. Tous ces éléments du mariage et de la famille reflètent le but suprême de Dieu à l’endroit de toute l’humanité.

Disons-le clairement pour que personne ne puisse manquer le grand parallèle révélé par Dieu dans les Écritures : la relation entre mari et femme traduit en effet la relation divine de mariage entre Jésus-Christ et Son Église. De même, l’unité familiale humaine est parallèle à celle de la famille divine, montrant que Dieu Se reproduit. Le mariage, la famille et les rôles du mari et de la femme sont des RELATIONS PLANIFIÉES par DIEU, des dons accordés par un Créateur miséricordieux, avec comme objectif la préparation de Ses enfants à la réalisation de leur formidable potentiel humain !

Mais il reste encore des questions sans réponse touchant la sexualité, et la plus importante parmi elles reste de savoir si les relations sexuelles sont indispensables.

Chapitre six POURQUOI LA SEXUALITÉ EST-ELLE NÉCESSAIRE ?

Les points examinés dans les chapitres précédents, en l’occurrence, le mariage et la procréation, doivent-ils être accomplis exclusivement par la sexualité? Dieu aurait-Il pu accomplir Son dessein en utilisant d’autres moyens? Étant donné l’abus généralisé du sexe et des souffrances qui en résultent, la situation des mariages et des familles aurait-elle été meilleure sans la sexualité? Dieu aurait-Il pu concevoir une méthode supérieure d’accomplissement de Son dessein qui aurait atténué une grande partie des souffrances qui ont été décrites dans les premiers chapitres?

Ce sont des questions importantes sur lesquelles il faut s’arrêter maintenant!

La Sexualité selon la Première Tradition "chrétienne"

Malgré le fait que nous ayons déjà discuté brièvement des fondements puritains de la vision supposément la plus « pure » de la sexualité, il est cependant important d’apporter plus de détails avant de poursuivre notre développement.

Nous avons appris qu’un grand nombre des premiers « pères » du christianisme traditionnel en étaient venus à considérer la sexualité comme un « mal nécessaire ». Ils croyaient que les relations sexuelles ne devaient servir qu’à la procréation, et même la valeur de cet usage était considérée comme douteuse, et devait concerner seulement ces quelques personnes qui n’étaient pas assez fortes pour sacrifier à l’idéal moral supérieur du célibat. (Un ou deux groupes extrêmement rigides croyaient même que la procréation, en elle-même, était un péché, et il n’est pas étonnant qu’une croyance aussi ridicule ait fini par les faire disparaître.)

Leur point de vue était, une fois de plus, fortement influencé par l’ascétisme et la philosophie néo-platonicienne, laquelle philosophie soutenait que la chair est une prison intrinsèquement mauvaise, qui enferme et contrarie une « âme immortelle » intrinsèquement bonne.

Selon cette école de pensée, les besoins physiques ou les pulsions, comme la pulsion sexuelle, devaient être réprimés et refusés. Tout plaisir physique résultant de la sexualité était considéré comme un péché et un acte dégradant. Ces fondateurs du christianisme latin ont considéré la sexualité comme une aberrance, une « erreur divine ». Bien qu’une grande partie du monde moderne a basculé à l’autre extrême dans la pensée d’une relation sexuelle à tout moment, avec n’importe qui, n’importe où, de n’importe quelle manière, et pour n’importe quel but, la pensée sous-jacente, émanant du christianisme traditionnel et orthodoxe, est restée officiellement la même que celle des siècles passés en ce qui concerne la majorité des plus de deux milliards de supposés Chrétiens qui vivent sur terre à l’époque actuelle.

Certains théologiens d’antan comme Justin et Augustin ont été témoins du crépuscule moral de l’Empire romain, une civilisation dans laquelle la promiscuité avait conduit à un avortement généralisé et même à l’infanticide, une société où l’asservissement des enfants en tant que prostituées était chose courante.

Étant convaincus, à juste titre, que cette tendance à la licence sexuelle était dommageable, mais étant cependant aveugles aux instructions de l’Écriture, ces leaders enseignèrent que la liberté ne se trouvait que dans le célibat, c’est-à-dire la suppression volontaire et totale du désir sexuel autant que le refus de se marier.

Augustin (354-430 apr. J.-C.), évêque d’Hippone, en Afrique du Nord, est considéré comme ayant sans doute exercé la plus grande influence sur l’élaboration de la doctrine catholique. Le Manuel de la Bible de Halley déclare que, « plus que tout autre, il a façonné les doctrines de l’Église du Moyen Âge » (p. 174). Augustin a contribué à solidifier et à établir fermement le célibat parmi le clergé en tant que pilier de l’enseignement catholique. Bien qu’il soit très discuté aujourd’hui, peut-être comme jamais auparavant, le Vatican a refusé de se prononcer sur la primauté de cette pensée. La croyance est toujours la même: la sexualité et le mariage pour ceux qui servent Dieu, à titre officiel, en l’occurrence les prêtres et les religieuses, ne sont pas et ne seront pas considérés comme acceptables.

Avant sa conversion au christianisme traditionnel en 387 apr. J.-C., Augustin avait vécu dans la licence sexuelle, engendrant un enfant hors mariage et ayant eu de nombreux partenaires sexuels. Après sa conversion, son sentiment de culpabilité au regard de son comportement passé était si grand qu’il se sentait obligé de s’abstenir de relations sexuelles ou de mariage pour le reste de sa vie. Ses fausses perceptions l’ont amené à conclure que le premier péché commis par Adam et Ève était l’acte sexuel! (L’histoire de l’Église de Dieu, partie 16, Kelly). En l’an 401, Augustin écrivait que « rien n’est plus puissant pour attirer l’esprit d’un homme que les caresses d’une femme » (Soliloquie). Il est inutile d’insister sur le fait que cette déclaration est clairement en opposition avec ces instructions dans Proverbes: « Réjouis-toi avec la femme de ta jeunesse... et sois continuellement épris (métaphoriquement, errer dans l’ivresse) toujours de son amour » (Prov. 5:18-19).

Dans une tragique ironie, le Concile d’Aix-la-Chapelle de l’Église romaine, en 836 apr. J.-C., constata que les avortements et les infanticides étaient fréquemment pratiqués dans les couvents afin de cacher les activités des clercs non célibataires (De Rosa, Vicaires de Christ: la Face Obscure de la Papauté, p. 404).

La Source Ultime de Faux Enseignements

Le concept selon lequel la sexualité est mauvaise et que le célibat est l’ordre le plus élevé de l’existence humaine est une invention purement satanique. Les Écritures le prouvent clairement et révèlent que cette erreur, cette pensée tragiquement erronée, a été prédite en tant que problème même pour ceux dans l’Église de Dieu alors que le monde commencera à atteindre la fin des temps, ou ce qui est désigné ici comme les « derniers temps ». Lisons ce verset: « Or l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns abandonneront la foi, prêtant attention aux esprits séducteurs, et aux doctrines des diables [du Grec: démons]; disant des mensonges par hypocrisie; ayant leur conscience cautérisée au fer rouge; défendant de se marier » (1 Tim. 4:1-3). Le célibat est clairement étiqueté par Dieu comme une doctrine de démons!

Il importe d’appréhender cette compréhension centrale et essentielle. Satan, en tant qu’être asexué, un individu célibataire de façon permanente, n’est pas capable de procréation. Il est un ange déchu, et les anges sont tous créés, en tant qu’êtres immortels qui ne naissent point avec une forme quelconque de reproduction sexuée. Satan n’a aucune part dans le plan de Dieu, dans les relations familiales mises en lumière par le mariage, le fait d’avoir des enfants et de vivre dans l’unité familiale. La Bible révèle, une fois de plus, que les anges ne se marient pas et ne peuvent donc pas avoir ou expérimenter cette relation ou la naissance d’enfants (Matt. 22:30).

Le diable est jaloux de ce privilège humain, en conséquence, il assaille sans relâche l’institution du mariage et le bon usage de la sexualité. Son arme principale est la fausse information, la tromperie et les mensonges purs et simples (Jean 8:44). Son objectif, c’est de créer une confusion touchant les rôles des hommes et des femmes, y compris même la raison pour laquelle Dieu a créé les êtres humains comme Il les a créés, et pourquoi la sexualité, le mariage et la famille sont indispensables. Dans sa pensée hostile et trompée, il n’y a même plus l’hypothèse de comprendre comment il aurait pu aider à l’accomplissement du plan directeur de Dieu qui consiste à Se reproduire à travers les êtres humains.

La tactique et la stratégie utilisées par Satan dans ses attaques sont variables. Pour ceux qui professaient historiquement une « forme de piété » (2 Tim. 3:5), Satan leur imposait la « chasteté » contrefaite du Catholicisme. Cependant, à mesure que les temps changeaient et que la domination de ce système religieux diminuait dans une certaine mesure, il changea d’approche en s’appuyant sur l’opinion populaire volatile. Il a su que, compte tenu des circonstances opportunes et d’un climat social différent, la nature humaine débridée serait plus qu’heureuse de se livrer à des relations sexuelles à n’importe quelle fin. La clé serait alors de s’assurer que le conditionnement social permettrait cette acceptation. Nous avons vu qu’il a accompli un très, très bon travail.

De la Répression à l’Hédonisme Obscène

Les chapitres deux et trois n’offraient que le plus bref aperçu selon lequel, au XXIe siècle, le pendule moral a en effet basculé à l’extrême opposé. Les hommes pouvaient voir les conséquences horrifiques de la moralité traditionnelle répressive, mais plutôt que de chercher une solution équilibrée, il s’ensuivit une révolution des valeurs culturelles, dans laquelle la « liberté » sexuelle, sans restriction morale d’aucune sorte, se substitua aux normes sévères de la chasteté.

Le résultat en a été que la société est aujourd’hui tellement saturée de toutes les formes imaginables de sexualité qu’elle engourdit quasiment les sens. Nous avons discuté de la façon dont le contenu des réseaux de télévision traditionnels et par câble, de la radio et pratiquement tous les autres médias devient plus provocant chaque « saison ». Les programmes vont de la pornographie suggestive à la pornographie complète à l’adresse de ceux qui sont prêts à payer pour des « chaînes spéciales ». Pendant ce temps, Internet offre l’accès le plus facile et le moins cher à des contenus sexuellement explicites. On estime que 25 % des « recherches » sur le Web étaient liées à la pornographie à partir de 2003. Les preuves suggèrent que ce pourcentage a fortement augmenté.

Malgré les programmes d’éducation à l’abstinence, les efforts des églises et l’explosion de maladies mortelles et sexuellement transmissibles comme le sida, les relations sexuelles occasionnelles continuent de progresser. La peur, en tant que moyen de dissuasion, semble être largement devenue une chose du passé.

Le monde séculaire moderne a rejeté pratiquement toutes les restrictions en échange de l’hédonisme débridé, la poursuite du plaisir avant tout et dans tous les forums où il est disponible. La culture occidentale, en particulier, est obsédée par le sexe en tant qu’activité récréative, de la même manière que le golf ou une excursion en bateau.

Bien que cela implique une forme différente de fausseté, cette approche représente également une attaque contre le mariage. Plutôt que de veiller, comme la doctrine des pères "Chrétiens", à ce que la sexualité dans le mariage soit sans joie et chargée de culpabilité, le concept de « l’amour libre » brise tout sentiment de sainteté ou d’exclusivité qui existe lorsqu’il y a des rapports sexuels entre les époux. Il ouvre la Boîte de Pandore de la sexualité en dehors du mariage, dans toutes les variétés possibles, combinaisons et nombre de partenaires!

L’ancienne Corinthe s’est heurtée à l’environnement amoral de l’Empire romain. Cette atmosphère affectait même les frères et sœurs de cette congrégation. Paul leur a écrit ainsi: « Néanmoins, pour éviter la fornication, que chaque homme ait sa propre femme, et que chaque femme ait son propre mari » (1 Cor. 7:2). La permissivité amorale moderne ne reconnaît pas la nécessité d’éviter la fornication! Elle préconise cependant le droit des individus à avoir des relations sexuelles chaque fois qu’ils le souhaitent, avec toutefois un qualificatif concédant qu’il devrait s’agir « d’adultes consentants ».

Étant donné la tendance de l’humanité, sous l’emprise de Satan, à manipuler sans précaution, à comprendre de travers et à profaner les relations sexuelles, et c’est ce que les êtres humains font de chaque don de Dieu en faveur de l’humanité, il peut être utile de se demander si les relations sexuelles étaient indispensables? Pourquoi Dieu a-t-Il créé les organes sexuels?

Des Relations Basées sur l’Amour

Le but des relations sexuelles est directement lié à la nature du royaume de Dieu, ce qui équivaut à la Famille gouvernante de Dieu!

Permettez-moi de signaler encore une fois que la famille humaine a été instituée par Dieu pour quelque chose de grand. C’est Sa méthode de formation qui sert à nous préparer afin de rejoindre la famille ultime, c’est-à-dire la Famille divine à la résurrection et au passage de la chair humaine à l’esprit (1 Cor. 15:48-54).

Toute relation familiale épanouie repose sur l’AMOUR, et l’amour est le fondement du caractère de Dieu, la définition même de Sa nature. À deux reprises, l’apôtre Jean écrit: « Dieu EST AMOUR » (1 Jean 4:8, 16)! L’amour n’est pas simplement quelque chose que Dieu possède, mais plutôt ce qu’Il est.

Cet attribut est aussi le premier des fruits de l’Esprit de Dieu, des qualités qui doivent être évidentes dans la vie d’un Chrétien (Gal. 5:22). Cet amour unit les membres de la Famille divine, composée actuellement du Père et de Jésus-Christ (Jean 1:1-14).

Le mariage entre un homme et une femme doit prendre également appui sur l’amour, en tant que reflet de la relation de Christ avec Sa véritable Église. Nous lisions plus tôt: « Maris, aimez vos femmes, comme Christ aussi a aimé l’Église, et S’est donné Lui-même pour elle… Ainsi les hommes doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps… Pour ce motif l’homme quittera son père et sa mère, et sera joint à sa femme, et les deux seront une seule chair » (Éph. 5:25-31).

Tout cela montre clairement que la « cause » du mariage, c’est l’AMOUR!

Qui plus est, les relations sexuelles sont, elles-mêmes, présentées comme une autre cause, laquelle cause est directement interconnectée à l’amour. C’est ainsi que pour ce qui est du mariage dans le récit de la création d’Adam et Ève dans Genèse, et Christ en donne la confirmation dans le Nouveau Testament: « Celui qui les a faits au commencement les a faits mâle et femelle. Et Il dit: Pour ce motif l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux seront une seule chair » (Matt. 19:4-5). L’expression « une seule chair » réfère directement à l’acte sexuel dans le cadre du mariage.

Ces deux causes, l’amour et la sexualité sont inséparables dans le dessein et le but de Dieu. L’amour entre conjoints s’exprime au moyen des relations sexuelles, et Dieu utilise la sexualité conjugale pour enraciner en nous le principe de l’amour!

Tout cela conduit à une autre question centrale: qu’est-ce exactement l’amour?

Trois Termes Grecs

On a vendu à la plupart des gens, à l’époque contemporaine, un faux concept de l’amour. Ce concept se perpétue dans la littérature, le cinéma et la musique, avec une intonation sans fin de paroles sur le sujet de « l’amour »: « Je t’aime, tu es mon seul et unique amour, faisons l’amour, je veux t’aimer ce soir », etc. L’amour a été assimilé, à tort, à des sentiments romantiques, à une attirance physique, à un désir sexuel et à des relations sexuelles illicites. Il est invariablement confondu avec le simple DÉSIR SEXUEL, à savoir la concupiscence!

Toutes les formes de concupiscence sont égoïstement motivées. C’est un désir d’avoir « sexuellement » une autre personne afin de satisfaire ses propres sens.

C’est le contraire du VÉRITABLE amour!

La langue du Nouveau Testament, le Grec, comprend trois termes distincts qui peuvent être traduits par « amour ». Nous examinerons brièvement chacun de ces termes.

Agapè est l’amour spirituel. C’est le mot utilisé dans les Écritures pour décrire l’amour de Dieu. C’est l’amour pur, complètement désintéressé, qui ne peut entrer dans l’esprit humain que par l’Esprit de Dieu (Rom. 5:5). Dans tous les cas où Dieu dit qu’Il est amour, Il parle d’agapè.

Philia ou Philadelphie peut être traduit par « amour fraternel ». Il s’agit d’un amour humain naturel entre des membres d’une même famille ou entre des amis.

Éros est l’amour sexuel, comme prévu par Dieu dans le cadre du mariage. C’est l’amour qui s’exprime par les moyens physiques d’affection et d’actes sexuels. Ce n’est pas cependant la même chose que le désir sexuel ou la concupiscence, traduite par différents termes grecs.

Une relation amoureuse adulte et sincère peut être définie comme une réelle sollicitude qui est dirigée à l’endroit de l’autre. L’amour est désintéressé. Il n’est pas polarisé exclusivement sur le fait d’en avoir ou d’en prendre pour soi, mais, bien au contraire, il s’intéresse au bien-être des autres et il est axé sur le désir de donner.

Ceux qui sont motivés par l’amour croient cette déclaration de Christ: « DONNER est une plus grande bénédiction que de recevoir. » Bien que nombre de gens aient entendu ou lu ces mots, très peu les appliquent réellement. Cette mise en pratique est contraire à la nature humaine, laquelle est essentiellement égoïste.

Un Usage Correct des Cinq Sens

Des sensations agréables, ainsi que celles qui sont nocives ou douloureuses, peuvent être perçues à travers chacun des cinq sens. Les pensées catholiques influentes, mentionnées plus haut, considéraient la jouissance de sensation physique, quelle qu’elle soit comme un péché. L’expression bien connue de la dégustation d’un merveilleux dessert, « c’est tellement bon, cela doit être un péché », procède directement de ce mode de pensée autrefois enraciné. Il reste entendu cependant que Dieu a conçu le corps humain, y compris le système nerveux, qui intègre tous les sens! Il Lui est donc permis d’en déterminer exclusivement un usage juste et approprié!

Dans Son amour et Sa générosité envers l’homme, Dieu a créé la disposition à apprécier le goût de la bonne nourriture, le parfum ou la senteur d’un verger au printemps, la vue magnifique d’un coucher de soleil parfait, le son inspirant d’une bonne musique, la sensation d’un matériau mou sur son corps. Les sens eux-mêmes ne sont pas un péché, c’est le mauvais usage qui en fait un péché!

Apprendre à reconnaître la qualité et à faire la distinction entre ce qui est sain et ce qui est dégénéré est une partie importante du processus de construction du caractère. Ceux qui construisent le caractère de Dieu sont engagés dans ce processus, « c’est-à-dire ceux qui par l’habitude, ont leurs sens exercés à discerner et le bien et le mal » (Héb. 5:14). Les êtres humains sont censés utiliser leurs cinq sens, travaillant de concert avec l’Esprit de Dieu pour appliquer leurs pensées à l’expression de l’amour envers leur prochain et envers Dieu.

Mais comment pouvons-nous savoir que nous utilisons nos sens et notre esprit de cette façon? Comme une réponse attendue, Dieu profère d’une voix tonitruante que, c’est en vivant selon Sa Loi « sainte, juste... bonne [et] spirituelle » (Rom. 7:12, 14).

L’Homme est Incapable de Vivre l’Amour Divin

Dans le Nouveau Testament, Jésus a renforcé les DEUX COMMANDEMENTS GÉNÉRAUX qu’on retrouve dans l’Ancien Testament, et qui sont toujours applicables aujourd’hui: « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée... Tu aimeras ton voisin comme toi-même » (Matt. 22:37, 39).

On est autorisé à aimer son voisin autant que soi-même. Ce mode de vie, à lui seul, est un défi, car l’esprit naturel de l’homme repose principalement sur l’amour de soi plus que les autres.

Dieu exige pourtant que les êtres humains l’aiment plus qu’eux-mêmes! Ceci est impossible pour l’esprit humain ordinaire, qui est naturellement hostile à Dieu: « Parce que la pensée charnelle est inimitié [l’ennemi, antagoniste de] Dieu, car elle n’est pas assujettie à la loi de Dieu, et en effet elle ne peut l’être » (Rom. 8:7).

Vous êtes né avec un esprit, une pensée qui est automatiquement contraire à l’amour de Dieu. L’homme dans son état naturel est capable d’exprimer seulement deux des trois types d’amour, en l’occurrence philia et éros.

L’amour de Dieu, c’est-à-dire agapè est l’amour SPIRITUEL. C’est un amour qui est au-delà du niveau humain. Il est simplement absent de la pensée naturelle, et ne peut être développé sans la présence de l’Esprit Saint dans l’esprit de la personne en question! Conséquemment, les êtres humains, en agissant par eux-mêmes, NE PEUVENT PAS aimer Dieu! Il n’est pas possible pour eux d’y parvenir.

Comment, dans ces conditions, une personne peut-elle accomplir le commandement d’aimer Dieu plus que soi-même?

La réponse se trouve dans 1 Jean 4:19: « Nous L’aimons, parce qu’Il nous a aimés le premier. » Les Chrétiens, à savoir ceux qui ont été engendrés de l’Esprit Saint reçoivent à la conversion une partie de l’amour de Dieu par l’action de Son Esprit. (Rom. 5:5). Cet amour est ensuite exprimé à Dieu par l’obéissance à Sa Loi.

Jean a également consigné que « … c’est ici l’amour de Dieu, que nous gardions Ses commandements » (1 Jean 5:3), Paul en ajouté une autre touche, « l’amour est l’accomplissement de la loi » (Rom. 13:10).

Tous les commandements de Dieu, y compris les Dix Commandements, sont résumés dans les deux grands principes mentionnés ci-dessus: l’amour envers Dieu et l’amour envers l’homme.

L’Amour dans le Mariage

La Bible déclare que Dieu est un esprit (Jean 4:24), mais qu’Il a créé des êtres humains à partir de la matière physique. Ce fut par une conception minutieuse avec un but suprême en tête, si tant est que les hommes vinssent à comprendre et à se soumettre à Lui. Dieu a créé l’homme physiquement complet, mais spirituellement incomplet, parce qu’il lui manque l’Esprit de Dieu.

Je répète que les humains sont capables de manifester à la fois philia et éros. Mais même philia renferme une composante égoïste, car elle est dirigée vers nos « frères », par extension, notre famille, nos amis, ceux de notre groupe, c’est-à-dire ceux qui pourraient aussi potentiellement bénéficier de nous-mêmes.

Étant donné que l’homme est incapable de manifester agapè, l’amour SPIRITUEL, Dieu a créé la sexualité pour lui permettre de tirer plaisir, sur le plan physique, des bénédictions du mariage et de la famille.

De tous les êtres que Dieu a créés, seuls les humains sont capables de nouer des relations telles que planifiées par Dieu. Il est évident que cette relation ne ressemble à aucune autre, notamment, dans la création vivante, à savoir la création animale, végétale ou même les anges. La sexualité, le mariage et la famille permettent à l’homme physique d’avoir un avant-goût de l’appartenance à la Famille divine.

Les relations sexuelles dans le mariage, lorsqu’elles ne sont pas entravées par les idées fausses et la culpabilité, sont, à première vue, certainement l’apogée de l’expérience physique. Cependant, comme elles sont le plus souvent mal utilisées et ne se limitent pas au mariage, elles deviennent, dans certains cas, la pire source de douleur et de regret. La Bible explique également qu’« on ne se moque pas de Dieu: car quoique ce soit qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera » (Gal. 6:7)!

La Sexualité dans le Mariage: pour notre Bénéfice!

Dieu a voulu que la sexualité reste dans le cadre du mariage pour une raison extrêmement importante. Il voulait épargner à Ses enfants le terrible malheur qui peut résulter de la fornication. Cela inclut tous les « bagages » psychologiques impliqués automatiquement et, dans certains cas, les dommages physiques pouvant procéder d’une maladie transmise sexuellement ou de blessures dues à l’ignorance!

Dieu a offert la sexualité à l’homme en tant que DON, un cadeau très spécial et merveilleux, qui ne ressemble à aucun autre. Il savait que quelque chose de plus serait nécessaire pour lier étroitement un mariage. Il savait aussi qu’un amour agapè c’est-à-dire un amour désintéressé à l’égard de Dieu serait absent de la vie de la grande majorité des êtres humains et que cette forme d’amour devrait entrer dans chaque esprit humain par la conversion. Il a créé le corps physique, avec ses cinq sens et sa disposition sexuelle, portant le plus grand potentiel du corps humain pour un plaisir et une jouissance intense, et Il l’a appelé « très bon ». Il a ensuite donné à l’humanité Sa Loi, laquelle dirige les gens dans le bon usage de Sa création physique, et conduit au bonheur et à toutes les bénédictions que tous les êtres humains désirent.

Les relations sexuelles rendent possibles les bénédictions du mariage, de la maison et de la famille. Elles sont destinées à rapprocher un mari et sa femme de la même manière que deux personnes peuvent être liées, et le plaisir délectable qui découle de cette rencontre intime les rapproche d’une telle manière qu’aucune autre activité entre les êtres humains n’arrive à accomplir.

Croyant cependant qu’il en sait plus que Celui qui a conçu les organes sexuels, c’est presque comme si l’homme avait délibérément entrepris de souiller et de mal s’y prendre, de toutes les manières imaginables, avec le sexe. Ainsi, il en a récolté un véritable océan de misère et d’autres mauvais résultats. On pourrait citer pêle-mêle les foyers brisés, les familles monoparentales, les divorces, la délinquance juvénile, le nombre croissant d’orphelins, les grossesses non désirées, les avortements, les adoptions, les maladies endémiques, les crimes dans un accès de rage envers les conjoints, et tant d’autres problèmes. Si seulement l’homme se soumettait à la sagesse de Dieu et estimait la valeur des bénédictions qu’un Créateur plein de miséricorde souhaite lui accorder!

Les Relations Sexuelles dans le Mariage sont Ordonnées!

Il importe de revoir un point mentionné plus tôt. Après avoir créé Adam et Ève, le Créateur leur a donné des instructions. Il les a éduqués. Cette éducation comprenait la directive simple suivante: « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Gen. 2:24).

C’est plus qu’un simple symbolisme. C’est un commandement clair, « ils seront », à l’adresse du couple marié de se conjoindre dans l’union sexuelle.

L’apôtre Paul expose ce point dans une condamnation de la fornication, qui est une activité sexuelle en dehors du mariage: « Or le corps n’est pas pour la fornication... Ne savez-vous pas que celui qui est joint à une prostituée n’est qu’un seul corps? Car les deux, dit-il, seront une seule chair » (1 Cor. 6:13, 16). Notez que Paul se réfère également à la Genèse pour définir la signification d’« une seule chair ». Le Nouveau Testament corrobore l’Ancien Testament à ce propos aussi bien qu’il le fait sur beaucoup d’autres points, et vice-versa.

Dieu commande qu’un homme et une femme deviennent une seule personne dans les relations sexuelles, mais à la seule condition que ce soit dans le mariage. Dans toute la Bible, et souvent dans le langage le plus fort possible, Dieu condamne l’usage du sexe dans tout autre contexte que celui du mariage entre un homme et une femme. N’importe quel autre usage illicite du sexe et Dieu y inclut l’adultère, les relations sexuelles avant le mariage, l’homosexualité, la bestialité, l’inceste ou d’autres formes de perversions, violent le Septième Commandement.

Les Écritures enseignent aux gens à éviter tout contact impur possible avec la sexualité. Le corps physique devait servir de temple même de l’Esprit Saint, reçu lors du repentir et du baptême et qui demeure en nous à partir de ce moment-là (Acts. 2:38). Dit autrement, votre corps doit être réservé comme un lieu où le parfait, saint et pur Créateur Suprême de l’univers entier peut entrer et demeurer. Il reste peu de gens aujourd’hui qui vivent leurs vies dans cette optique.

En poursuivant dans les instructions de Paul aux Corinthiens, et celle-ci est la plus pénétrante de toutes: « FUYEZ LA FORNICATION... Ne savez-vous pas que votre corps est le temple de l’Esprit Saint lequel est en vous, lequel vous avez de Dieu, et vous n’êtes pas à vous-mêmes? Car vous êtes acheté à grand prix: par conséquent, glorifiez Dieu en votre corps » (1 Cor. 6:18-20). La plupart des gens n’ont en effet aucune idée que leurs corps ont été conçus pour « héberger » littéralement le Dieu Tout-Puissant. Au contraire, les gens semblent vivre aujourd’hui comme si leurs corps étaient le dépotoir de la ville, un lieu dans lequel toutes les choses viles, pourries et fétides doivent être déposées!

L’un des principaux thèmes des chapitres cinq à sept de 1 Corinthiens porte sur la sexualité et les relations sexuelles dans l’interrelation conjugale. Dans ce contexte, tout au long des chapitres, l’instruction de « glorifier Dieu en votre corps » équivaut au COMMANDEMENT d’utiliser activement le don de la sexualité, mais à la seule condition qu’elle le soit correctement et exclusivement dans le cadre du mariage!

Des Consciences « cautérisées au fer rouge »

Des foules de personnes semblent vivre aujourd’hui comme si elles n’avaient pas de conscience. Tant de personnes manquent, de nos jours, de la voix humaine intérieure jadis présente, leur rappelant le bien et le mal, et je ne parle pas ici de l’Esprit de Dieu qui dirige les Chrétiens de l’intérieur. En ce qui concerne la sexualité, des millions de consciences ne ressentent plus le moindre indice ou la moindre impression de faire quelque chose qui pourrait être mauvais.

Si l’on est exposé, à plusieurs reprises, à un faux concept, celui-ci peut s’enraciner profondément en soi, comme s’il était gravé dans l’esprit avec un fer rouge. Une brûlure sur la peau forme souvent une cicatrice. Le tissu cicatriciel diffère des tissus sains de deux manières: il n’est ni aussi fort ni aussi souple que la peau normale. En d’autres termes, le tissu cicatriciel ne fonctionne pas aussi bien qu’il le devrait, et il n’est pas facilement ou rapidement changé.

Le type de cicatrisation décrit ici est mentionné dans les Écritures comme celui qui a eu sa conscience « cautérisée au fer rouge » (1 Tim. 4:2). Les cicatrices mentales et émotionnelles causées par ce mensonge les empêchent de faire l’expérience du genre de bonheur que Dieu a voulu dans le mariage.

Mais peu importe jusqu’où on est allé dans un comportement sexuel immoral, voire amoral, et je reconnais que cela pourrait inclure de nombreux lecteurs (probablement la plupart) des lecteurs de cet ouvrage. La conscience de la personne peut être reprogrammée avec succès afin d’arriver à se sentir comme Dieu le voulait. L’on peut revenir à une conscience tendre même si cette conscience était la plus endurcie, mais seulement avec l’aide de Dieu.

La seule façon de sortir de cette situation consiste d’abord à chercher Dieu dans une prière fervente, en Lui demandant de débarrasser complètement votre esprit de toutes les fausses notions et idées! Il faut ensuite étudier activement et intensément la Bible de telle manière que les pensées de Dieu concernant la sexualité puissent remplacer toutes les mauvaises pensées humaines. Il faut finalement passer beaucoup de temps à réfléchir régulièrement aux principes et aux lois apprises dans la Parole de Dieu, ce qui aidera à les considérer comme des valeurs profondément ancrées. La Bible appelle cela une méditation.

Le Revers de la Médaille

Il y a un deuxième et un autre genre de problème, à cet égard, qui peut également marquer la conscience au fer rouge.

Étant donné qu’ils ont été conditionnés à de mauvaises pensées, beaucoup de personnes entrent dans la relation conjugale en ayant la fausse impression de blesser leur conscience par le fait de la jouissance du plaisir sexuel. L’idée que la sexualité, même dans le mariage, est honteuse a réduit de nombreux mariages à une étude sur la misère. La frigidité et l’incapacité à surmonter les sentiments de culpabilité ont bloqué le bonheur conjugal de dizaines de milliards de couples depuis des milliers d’années. C’est un problème distinct et très réel auquel sont aux prises de nombreux lecteurs de ce livre.

Satan a en effet trompé des foules de personnes au sujet de la sexualité à partir du moment où il a réalisé une telle prouesse avec le premier couple. À l’exemple d’Adam et Ève, de nombreuses femmes et ce nombre peut certainement inclure des hommes, cherchent à couvrir la honte de leur nudité, même dans leurs propres chambres, jusqu’à ce que les lumières soient éteintes.

De nombreuses personnes ont été tellement et automatiquement portées à croire en l’idée que la sexualité est honteuse que leurs pensées et leurs consciences sont également « cautérisées au fer rouge » (1 Tim. 4:2), la seule différence étant qu’elles ressentent les mauvaises choses, plutôt que de ne rien ressentir du tout. Les cicatrices mentales et émotionnelles causées par cette pensée supposée chrétienne les ont empêchées de faire l’expérience du genre de bonheur que Dieu a voulu dans le mariage.

Quel que soit le contexte socio-culturel avec lequel le lecteur aborde ce livre, en l’occurrence une liberté sexuelle, un comportement passé licencieux, ou une pensée encore plus typique selon laquelle « la sexualité est quelque chose de honteux ou de sale », il y a de l’espoir pour vous. Vous pouvez vous en remettre! Mais cela implique de voir la grande image présentée ici.

Une Instruction Claire

Parallèlement à l’instruction de la Genèse, le Nouveau Testament fournit également des instructions claires sur les relations sexuelles. Revenons dans 1 Corinthiens 7 et aux instructions de Paul à ceux qui étaient tentés par la fornication et réfléchissaient à ce qu’ils devaient faire à ce sujet: « Or concernant les choses dont vous m’avez écrit: il est bon pour un homme de ne pas toucher une femme. Néanmoins, pour éviter la fornication, que chaque homme ait sa propre femme, et que chaque femme ait son propre mari » (vs. 1-2).

Deux points se dégagent de ce passage: l’affirmation selon laquelle « il est bon pour un homme de ne pas toucher une femme », c’est sûrement le fait que Paul était en train de réitérer ce qu’un membre ou des membres de la congrégation corinthienne avaient écrit précédemment, « vous m’avez écrit ». Cette écriture n’est certainement pas une sorte de large approbation ou un mandat en faveur du célibat, par cela même qu’elle contredirait le verset suivant. Certaines personnes à Corinthe, comme aujourd’hui, revenaient de l’idée d’une promiscuité effrénée à la position selon laquelle « toute la sexualité est mauvaise ».

Qui plus est, le verset 2 stipule que l’un des buts du mariage est d’« éviter la fornication » en canalisant les pulsions sexuelles dans le domaine approprié du mariage ordonné par Dieu! On ne trouve ici aucune référence à la procréation!

Cependant, au fur et à mesure que le lecteur progresse vers le troisième verset, le langage de la Bible King James, traduite en 1611, reflète un parti pris en faveur de la moralité répressive de cette période. Cela peut brouiller le sens qu’on en a voulu donner. Lisons le verset: « Que le mari rende à sa femme la bienveillance qui lui est due: et de même aussi la femme au mari ». L’expression vague « la bienveillance qui lui est due » utilisée ici fait en réalité référence aux relations sexuelles. En poursuivant la lecture: « La femme n’a aucun pouvoir sur son propre corps, mais le mari: et de même aussi le mari n’a pas de pouvoir sur son propre corps, mais la femme » (vs. 4).

Il convient de mieux comprendre cette situation. Bien que Dieu nous ait « achetés à grand prix », Il donne à chaque personne mariée un certain "pouvoir" sur le corps de son conjoint. Le mari et la femme appartiennent littéralement l’un à l’autre physiquement et chacun devrait donner volontairement et sexuellement à l’autre!

Quoique la quasi-majorité des femmes et (moins souvent) les hommes auront des jours occasionnels pendant lesquels elles ne sont véritablement « pas d’humeur » pour des rapports sexuels, Dieu interdit toute forme de dénégation égoïste des besoins sexuels naturels d’un époux, parfois appelée la « frigidité » dans le domaine de la psychologie, mais qui est généralement un simple égoïsme.

Paul exhorte le Chrétien marié de la manière suivante: « Ne vous frustrez pas l’un l’autre, si ce n’est momentanément par un consentement mutuel, afin que vous puissiez vous adonner au jeûne et à la prière; et revenez ensemble de nouveau, pour que Satan ne vous tente par votre manque de maîtrise » (vs. 5). (Ce point sera revisité dans un chapitre ultérieur.)

Les Résultats de l’Enseignement Traditionnel

L’enseignement selon lequel la sexualité est strictement destinée à la procréation a empêché d’innombrables époux et épouses de profiter de ce merveilleux don divin et de pouvoir se libérer de telle sorte que la jouissance sexuelle puisse se produire. Cette idée offre deux variations: soit elle restreint sévèrement ou elle nie complètement les désirs ordonnés par Dieu au sein du mariage, soit on profite du plaisir intense des relations sexuelles et on en paie la pénalité à travers le tourment éternel dans un « feu de l’enfer » fictif. Est-il surprenant, dans ce cas-là, que les annales du mariage débordent d’épouses glaciales (ou de maris distants), de maris frustrés (ou d’épouses frustrées) et des unions sans amour?

Il va de soi que n’importe quel dieu supposé, qui présenterait cette situation impossible à ses disciples serait un monstre, un être incroyablement cruel. Il serait un "dieu" qui crée un potentiel de plaisir intense à travers l’orgasme tout en s’attendant à ce que les gens s’en privent, même s’ils savaient qu’il les avait créés de cette façon. Satan, le « dieu de ce monde », est, en effet, le véritable auteur de ce mensonge (2 Cor. 4:4). Tous ces simulacres coïncident parfaitement avec ses aspirations!

Dès lors, on perçoit la grande loi de CAUSE à EFFECT avec une clarté douloureuse dans la terrible confusion qui imprègne les nombreux concepts et usages erronés, conçus par l’homme s’agissant de la sexualité et des relations sexuelles dans le mariage. L’effet c’est-à-dire la transformation du mariage de la joie donnée par Dieu à la malédiction diabolique procède d’une cause très réelle, à savoir l’ignorance et le rejet de la Parole de Dieu, Ses instructions claires à l’adresse de l’humanité!

La sexualité EST bien entendu nécessaire pour préserver le mariage et pour donner des leçons de caractère qui nous préparent à une éternité dans le Royaume de Dieu. À la condition qu’elles soient utilisées avec raison dans le mariage, les relations sexuelles en tant qu’acte d’amour et d’affection, en dehors de la procréation, sont non seulement autorisées, mais aussi, et surtout elles sont COMMANDÉES!

Il convient de retenir cependant que les couples doivent posséder d’autres informations vitales et essentielles touchant les organes sexuels physiques afin de pouvoir appliquer correctement le commandement divin. Avant d’aller plus loin, nous devons d’abord souligner les énormes différences entre la sexualité chez les êtres humains et la sexualité dans le règne animal.

Chapitre sept DES DIFFÉRENCES IMPORTANTES ENTRE LES HUMAINS ET LES ANIMAUX

Comme il a été expliqué précédemment, la Parole de Dieu ne contient pas toutes les connaissances. Elle contient plutôt des connaissances FONDAMENTALES, des connaissances de base révélées, lesquelles sont désormais considérées comme ne pouvant provenir de n’importe quelle autre source. La Bible est en fait le fondement, le point de départ de toute connaissance. Le manuel d’instruction de Dieu fournit même la bonne voie à l’acquisition de toutes les formes de connaissance. Par conséquent, il n’en va pas autrement pour le sujet de cet ouvrage que pour n’importe quel autre sujet: la Bible est le point de départ pour acquérir toutes les informations essentielles à l’effet de former le fondement d’une bonne compréhension de la sexualité.

Si nous commençons par une tout autre source, nous bloquons toute probabilité de parvenir à une conclusion correcte sur ce sujet!

Une fois que le BON FONDEMENT est en place, la superstructure peut y être construite avec une connaissance supplémentaire des détails physiques touchant les organes sexuels. Les chapitres précédents de cet ouvrage ont posé les fondements appropriés. Les détails physiques de l’anatomie et des organes sexuels peuvent désormais être perçus avec une attitude correcte et une bonne perspective.

Il ne faut pas oublier, en effet, que tout ce que Dieu fait, chaque composante de Sa création, est conçue et réalisée en raison de Son amour et pour le plus grand bien de toute l’humanité.

En ce qui concerne la reproduction de base, le processus physique par lequel cela se produit chez l’homme et chez les mammifères est sensiblement le même. Il existe néanmoins des différences essentielles - la plupart d’entre elles étant invisibles - au-delà du simple but de la propagation des espèces.

Par Nature: Hommes et Femmes

Que ce soit chez l’animal ou chez les humains, la reproduction est réalisée par l’union de cellules mâles et femelles. La reproduction avec une implication des deux sexes est en grande partie la façon dont la vie physique se perpétue. Il y a des mâles et des femelles dans l’univers floral, l’univers végétal et dans la totalité du règne animal, depuis les minuscules insectes jusqu’aux énormes mammifères, et, bien entendu, chez les êtres humains.

J’ai longtemps apprécié l’horticulture, qui consiste à étudier et à planter des fleurs, des arbustes et des arbres. De nombreuses plantes, telles que les buissons de houx, ne se trouvent dans la nature que comme mâle et femelle. C’est le cas de variétés comme Blueboy et Bluegirl, Chinaboy et Chinagirl, Blueprince et Blueprincess, etc., et les baies ne peuvent pas apparaître sur les femelles des buissons de houx à moins qu’une plante mâle (ceux-ci ne produisent jamais de baies) soit relativement proche de telle sorte que les abeilles puissent accomplir la pollinisation.

Chez les mammifères et les humains, c’est à partir d’un œuf ou d’un ovule, comme on l’appelle proprement, que commence la reproduction. L’ovule est toujours produit dans l’organisme de la femme. Considéré tel quel, c’est-à-dire par essence, l’œuf a une durée de vie limitée et est infertile. Pour que l’imprégnation se produise, le maintien de la vie doit être assuré par une cellule reproductrice mâle ou spermatozoïde. Ces cellules sont produites dans l’organisme de l’homme. En entrant dans l’ovule, le spermatozoïde s’unit au noyau, à un point tel qu’un être humain ou un animal est engendré et, hormis des cas d’interférence, cet être engendré se développera selon la même race ou la même espèce que ses parents.

Une conception (ou un engendrement) a eu lieu lors de cette fécondation de l’ovule. Lorsque cela s’est produit chez une femme, elle est considérée comme portant désormais « un enfant », c’est-à-dire qu’elle est enceinte. Il s’ensuit une étape de croissance depuis cette conception jusqu’au point de naissance, appelée la période de gestation. La parturition ou l’accouchement naturel est censé se produire à la naissance.

Chez les humains et les mammifères, le processus de reproduction physique est le même, mais entre les femelles humaines et animales, il existe des différences biologiques majeures qui doivent être comprises. Ce chapitre sera consacré à ces différences.

Les Femmes et les Animaux Femelles sont Différents

Les ovules (pluriel d’ovule) sont produits dans le corps des femmes et des mammifères femelles par deux ovaires. S’il n’est pas fécondé, le gamète femelle, produit environ toutes les 4 semaines chez la femme, sortira de l’utérus avec un peu de sang. Cet écoulement s’appelle la menstruation, lorsqu’on dit qu’une femme a ses « règles », et la menstruation survient normalement chez les femelles humaines environ 13 fois par an.

Il est important de reconnaître, cependant, qu’il n’y a pas de menstruation chez les animaux, comme cela se produit chez les femmes dans le même sens et de la même manière. Au lieu de cela, une « période de rut » a lieu chez les animaux femelles, mais pas avec la même fréquence que les humains. À ce moment-là, on dit qu’un animal femelle est « en chaleur ».

Chez les chiennes, par exemple, cette situation survient environ tous les six à huit mois. La fréquence chez d’autres animaux peut être plus ou moins longue. Ce n’est qu’au cours de cette période de chaleur que les animaux produisent l’ovule ou les ovules. En dehors de cette période, les animaux femelles demeurent, en règle générale, totalement sans rapports sexuels. C’est en réalité, à tel point que la femelle ne permettra même pas l’acte de reproduction et que l’animal mâle ne le tentera pas très souvent. Elle le combattrait réellement s’il y avait une tentative, quelle qu’elle soit.

Lorsqu’ils sont dans cette période de rut, les organes sexuels des animaux sécrètent des substances qui libèrent une odeur, laquelle odeur excite automatiquement les animaux, à la fois mâles et femelles (et cela grâce à l’instinct instillé chez l’animal), les conduisant à accomplir l’acte de reproduction. Lorsqu’elles sont « en chaleur », ce qui signale la présence d’un ovule, les animaux femelles sont conduits à s’accoupler avec le mâle. Et, en « sentant » une femelle « en chaleur », l’animal mâle sera conduit à s’accoupler avec elle, même au péril de sa vie. La plupart des gens sont familiers avec la façon dont les chiens, notamment les mâles, semblent faire tout leur possible pour se rencontrer l’un l’autre pendant la période de chaleur.

Mais, à moins que et jusqu’à ce que la femelle soit dans cette période de rut, ses organes sexuels sont en sommeil et, dans ces conditions, elle ne peut pas être excitée sexuellement. Aucune fécondation de l’animal femelle ne peut avoir lieu en dehors de cette période. Lorsque compris, il devient clair que la sexualité dans le monde animal ne sert pas d’autre but que celui de la reproduction. Il n’y a pas, il n’existe aucune expression d’amour avec n’importe quel animal autant que les humains en éprouvent.

Il n’existe pas de Mariages d’Animaux

C’est ainsi que les animaux ne se marient pas. À cet égard, ils n’ont ni maison ni relations familiales réelles entre eux, comme le font les humains. Bien que les défenseurs des droits des animaux allèguent que les animaux ont des "sentiments" et peuvent être "blessés", et bien qu’ils puissent développer une certaine forme de sentiment de camaraderie, une fois de plus, ils ne peuvent expérimenter l’amour sous aucune forme, c’est-à-dire l’amour de Dieu, l’amour fraternel ou l’amour érotique. Je le répète: la relation amoureuse entre mari et femme est totalement inexistante dans le monde animal.

D’un autre côté, il n’a jamais existé une période de rut chez les femmes. En dépit de ces représentations triviales des actrices et de la pornographie d’Hollywood, les femmes ne sont jamais "en chaleur". Après avoir atteint la puberté et jusqu’à la ménopause (environ de 14 ans jusqu’au milieu de la quarantaine), les femmes ont une période mensuelle (approximativement chaque vingt-huit jours) au cours de laquelle elles ont leurs menstruations. On ne retrouve simplement pas cette période du cycle menstruel chez les animaux femelles.

Jamais asexuées

Chez les femmes, la présence d’un ovule dans une trompe de Fallope fait peu de différence, que ce soit dans le désir ou la réticence à s’opposer à des rapports sexuels. S’il y a une différence d’une façon ou d’une autre, elle est très légère.

Tout cela a-t-il une signification quelconque?

La réponse est qu’il y a une signification d’importance capitale ici. S’agissant de l’objectif qui consiste à engendrer une progéniture, il en va de même à la fois pour les humains et les animaux femelles. Toutefois, il y a une énorme différence additionnelle cachée pour ce qui est des fonctions et des réponses de la sexualité chez les femmes et celles de la sexualité chez les animaux. À aucun moment du mois, une femme n’est privée de caractère sexuel ni incapable d’union sexuelle avec son mari, encore moins, elle ne manifeste aucune possibilité sexuelle dormante ou latente. Elle est capable de s’engager dans des relations sexuelles à n’importe quel moment, tout autant que les autres femmes.

Un Plan Supérieur de l’Amour

Dieu créa des hommes et des femmes sur un plan infiniment supérieur à celui des animaux. Il a voulu que les rapports sexuels chez les humains soient un moyen de se donner un amour réciproque. Il a conçu les organes sexuels des femmes, afin qu’elles puissent être utilisées dans le but de partager l’AMOUR, même lorsque la grossesse est quasiment impossible. Ce n’est pas le cas avec les animaux, car la procréation seule détermine si, et quand, ils se mettent ensemble.

Il importe de rappeler, une fois de plus, qu’il n’y a pas de mariage dans le règne animal. Et chez les animaux, la sexualité est destinée à la reproduction et non à des ébats amoureux. Il n’y a pas d’étreinte chaleureuse et affectueuse entre les animaux, il n’y a pas de baisers, de caresses et d’embrassements avec les bras enroulés les uns autour des autres, et où cela pourrait contribuer à exciter sexuellement les hommes ou les femmes. Il n’y a pas non plus de rencontre en face à face, qui pourrait inclure une conversation, laquelle a lieu uniquement entre êtres humains. Les animaux n’ont tout simplement pas été créés avec la capacité physique ou l’intérêt de faire ces choses. L’animal mâle monte simplement sur le dos de la femelle, déverse les spermatozoïdes et poursuit son chemin. Dans les faits, la femelle est parfaitement disposée à recevoir beaucoup d’animaux mâles de cette même manière.

Avec les animaux, le sexe ne sert en aucun cas à faire l’amour! Les animaux n’éprouvent pas de sentiment ou de compréhension de l’amour avec le « partenaire ». Il n’existe aucun amour fraternel (philia) ou amour romantique (éros) chez les animaux. Et ils ne peuvent pas obtenir, de la part de Dieu, « agapè » ou l’amour divin en recevant Son Esprit. Ils ne ressentent pas non plus la convoitise et ne sont jamais dans une position où ils doivent surmonter des sentiments illicites quant à savoir si, et quand, ils doivent s’engager dans des relations sexuelles. Ils font ce qu’ils font seulement par instinct, comme cela leur a été infusé par Dieu. Ils font simplement « ce qui leur vient naturellement ».

Étant donné que les animaux ne peuvent ni ressentir ni manifester un AMOUR envers un autre animal, encore moins le désir illicite de la convoitise, ils n’ont aucune RESPONSABILITÉ de choisir l’un par rapport à l’autre. Mais les êtres humains ont été dotés du privilège de manifester leur amour dans l’union sexuelle et d’éviter par conséquent tous les autres mauvais désirs. Ils seront tenus responsables si oui ou non ils utilisent le don de Dieu aux fins de Son objectif d’édification du caractère. C’est une affaire sérieuse!

La reproduction chez les mammifères, cependant, est accomplie par le même processus que chez les humains. Pourtant, il est cardinal de comprendre que les humains ne sont pas la forme la plus élevée des animaux autant que les évolutionnistes l’affirment erronément. Les relations sexuelles entre mari et femme servent un but bien plus grand et plus élevé, un but ordonné par Dieu, bien en dehors du seul objectif de la procréation. De cette manière, étant soumis et capables de comprendre cet objectif, ils sont complètement différents et très largement au-delà des capacités de n’importe quelle espèce animale.

Mais voici un exemple de la façon dont la pensée peut aller de travers dans le monde de Satan.

Dans une perversion flagrante de la pensée, inversant le message évident et les leçons de la nature, certains ont cherché à se tourner vers les animaux pour savoir pourquoi les humains se comportent comme ils le font et comment, à leur tour, ils devraient se comporter. Voyant que les animaux ne sont pas monogames, certains psychologues sociaux, guidés par la pensée évolutionniste, ont suggéré que les comportements non monogames, notamment chez les hommes, sont normaux, voire raisonnables, et conséquemment l’on doit s’attendre à ce que cela soit faisable!

Certains comportementalistes, par exemple, observent que les chiens mâles et certains autres animaux mâles urinent en petites quantités dans de nombreux endroits à l’effet de marquer leur territoire et qu’ils engendrent également des bébés ou d’autres portées sans distinction avec de nombreuses femelles. Cela a amené ces "scientifiques" à conclure que les hommes qui forniquent ou commettent l’adultère et engendrent des enfants avec de nombreuses femmes ne font qu’accomplir la tendance naturelle des hommes à se comporter de la même façon. Pis encore, avec cette pensée en sens inverse et désormais armée de "faits", ils vont jusqu’à utiliser cette immoralité comme preuve de l’évolution. Nous faisons dès lors face à une telle confusion grossière, une telle ignorance perverse!

Les Évolutionnistes n’en Savent Rien

On retiendra, par conséquent, qu’en rejetant l’existence d’un Créateur Suprême et doué d’une intelligence pénétrante, les évolutionnistes ont, à tort, classé l’homme dans le règne animal. Ils ne croient pas que les hommes et les femmes ont été créées avec des objectifs, par le fait d’une planification judicieuse, réfléchie et ingénieuse, c’est-à-dire une conception exacte. Au lieu de cela, ils croient aveuglément que l’homme est en quelque sorte descendu, au fil de millions d’années, d’une forme antérieure d’animaux apparentés aux singes anthropoïdes. Ce processus s’est censément mis en place via une reproduction héréditaire façonnée par les forces locales et les processus naturels, ce qui, d’une façon ou d’une autre, a finalement réussi à donner le produit final excellemment formé avec une telle grande délicatesse appelé les êtres humains.

Et, naturellement, cela débouche sur une série de questions qui se déclinent et qui tournent en boucle: si tant est que cela fût vrai, comment, pourquoi et à quel point l’instinct animal a-t-il disparu en échange d’une pensée humaine possédant l’esprit humain? Où sont les fossiles pour expliquer ce long et interminable changement? Pourquoi n’y a-t-il pas de véritables liens d’une espèce à l’autre afin de démontrer ce fossé entre l’homme et le plus élevé des animaux? Comment peut-on expliquer les différences incroyables entre les animaux et les êtres humains en ce qui concerne la sexualité, dans l’hypothèse qu’aucun Dieu suprêmement intelligent n’a d’abord conçue, ensuite créé les organes sexuels et enfin la sexualité, pour des finalités précises, comme nous l’avons vu?

Mais il reste entendu qu’il y a plusieurs faits et occurrences que les évolutionnistes ne peuvent tout simplement pas expliquer. L’apparition de la ménopause chez les femmes et ce qui se passe en aval de cette fin de la fonction ovarienne en font partie!

La plupart des filles atteignent la puberté vers douze ou quatorze ans. À ce moment-là, leurs corps commencent à subir une série de changements physiques spectaculaires. Les hanches commencent à s’élargir, de sorte qu’un accouchement soit possible. Les seins se développent à l’effet de produire du lait pour les nouveau-nés et les ovaires commencent à produire des œufs. Qui plus est, c’est à ce stade que les filles commencent à avoir un cycle menstruel, bien que ce cycle ne devienne pas régulier immédiatement. (Cela peut arriver relativement vite ou s’étaler sur plusieurs mois.) Cette période pendant laquelle elles sont fertiles et peuvent tomber enceintes dure environ trente à trente-cinq ans.

Pendant cette période de fertilité, à peu près tous les vingt-huit jours, un ovule est produit alternativement dans chaque ovaire. L’ovule pénètre dans la trompe de Fallope, où, s’il est fertilisé, une nouvelle vie humaine aura été conçue. De là, l’œuf fécondé se rendra dans l’utérus, qui a été préparé pour recevoir l’embryon fécondé. Au cours d’une période de gestation de neuf mois qui s’ensuivra, il sera protégé et nourri et se développera jusqu’à ce le bébé soit prêt à naître.

Cependant, s’il n’est pas fécondé par un spermatozoïde peu de temps après avoir quitté l’ovaire (environ 48 heures), il mourra. Sa durée de vie, en soi, est très courte. L’œuf sans vie est ensuite dégagé de l’utérus avec un peu de sang. La menstruation, comme on l’appelle, se produit sur une période d’environ cinq jours.

Rappelons, une fois de plus, que ce cycle de 28 jours commence à la puberté, à partir du moment où une fille voit ses premières règles. À ce stade, elle est physiquement capable de devenir une mère, mais pas encore suffisamment mature émotionnellement ou mentalement pour ce rôle et cette responsabilité. De nombreuses autres années de croissance et de maturation devront être nécessaires avant la naissance d’un premier enfant. Mais cette disposition à tomber enceinte durera plusieurs décennies, jusqu’à ce qu’une femme atteigne une période appelée la ménopause.

Un “Changement de Vie”

La ménopause se produit naturellement entre l’âge de quarante et l’âge de cinquante ans ou plus. C’est à ce moment-là, et c’est en réalité une période de changement qui peut s’étendre sur deux ou plusieurs années, que le cycle menstruel de la femme s’arrête, ses ovaires cessent de produire des œufs et en conséquence, elle ne peut plus tomber enceinte. Au cours de cette période de changement, une femme peut ressentir des « bouffées de chaleur », de la nervosité et des sautes d’humeur à mesure que des changements hormonaux se produisent dans son organisme. Le degré auquel ces effets surviennent varie d’une femme à l’autre et dépend de leur état de santé général, physique et émotionnel.

Même si les hommes n’éprouvent rien de semblable, ils doivent s’efforcer de comprendre et d’aider leurs femmes dans ce qui peut parfois être une période difficile et éprouvante pour une femme.

En raison de la mauvaise nutrition et d’autres facteurs liés au stress qui font partie du monde du XXe et du XXIe siècle, des millions de femmes vivantes aujourd’hui se sont trouvées confrontées à un ensemble de problèmes et de complications liés à la ménopause. À cause de ces problèmes, en partie, la science médicale a trouvé de plus en plus de raisons d’encourager les femmes à contourner ce processus naturel par une « intervention hormonale » et bien d’autres interventions chirurgicales, ainsi que divers types de chirurgie, incluant les hystérectomies complètes ou partielles, c’est-à-dire l’enlèvement de certaines parties ou de toutes les parties des organes reproducteurs féminins.

Dès lors qu’elles sont coupées de la connaissance des merveilleuses lois divines de santé, de nombreuses femmes ont souffert inutilement dans une période qu’elles sont toutes censées traverser sans grande difficulté.

On n’en trouve pas chez les Animaux

Une question importante se pose, dès lors, en ce qui regarde la différence entre les femelles humains et les femelles animaux.

La ménopause ne se produit pas chez les animaux, alors pourquoi se produit-elle chez les femmes? Et, on pourrait aussi demander, pourquoi à ce stade de la vie? Pourquoi une femme devrait-elle perdre, sans retour possible, la capacité de tomber enceinte? La raison en est qu’à un certain moment de la vie, les exigences de l’éducation des enfants, à temps plein, commencent à devenir plus éprouvantes et, selon le nombre d’enfants, elles deviennent écrasantes. Les nerfs peuvent en être irrités et la patience en sera éprouvée.

Un Dieu sage, intelligent et miséricordieux, a conçu les femmes de telle sorte qu’à ce stade de leurs vies, elles ne devraient plus assumer la responsabilité épuisante de porter, de mettre au monde des bébés dont il faudra s’en occuper de même qu’enseigner de jeunes enfants. Dieu a décidé, en effet, que les femmes ne devraient plus s’acquitter de ces responsabilités.

Bien entendu, cela ne veut pas dire que les femmes - ou, d’ailleurs, les hommes - cessent de profiter de leurs petits-enfants lorsqu’ils atteignent un âge particulier. Contrairement à ce qui a pu être écrit ici ou là, c’est à cet âge qu’ils deviennent grands-parents bénéficiant alors de la présence de leurs petits-enfants. Mais tous les grands-parents savent qu’il y a un point naturel où il accueille ses enfants adultes qui emmèneront chez eux leurs petits-enfants.

Revenons brièvement sur le dernier point soulevé. Bien que certaines personnes affirment qu’il existe aujourd’hui ce que l’on peut appeler une certaine forme de « ménopause masculine », la réalité, c’est que les hommes ne subissent aucun changement physique de ce type qui soit un tant soit peu comparable à la ménopause vécue par les femmes. Encore que ce soit généralement imprudent à faire du fait d’un certain nombre de raisons, les hommes conservent, cependant, la capacité d’engendrer des enfants jusqu’à un âge très avancé.

Mais, dès lors, une nouvelle question se pose: pourquoi la capacité à avoir des relations sexuelles continue-t-elle si tant est que l’épouse ait perdu sa capacité d’enfanter, ses ovaires ne produisant plus d’ovules?

C’est parce que le grand Dieu Créateur a conçu la sexualité chez les humains dans le but complémentaire et supérieur d’expression de l’amour dans le mariage. C’est le moyen par lequel un mari et sa femme expriment un amour pur, heureux, légitime et justifié l’un envers l’autre. Il ne s’agit pas cependant de la « sexualité animale » ou du « désir animal », tout comme les termes ont été mal employés, dans la mesure où la sexualité chez les animaux est exclusivement destinée à la procréation et n’a pas d’autres objectifs spécifiques ou de sens plus élevé!

La Manifestation de l’Attention Affectueuse croît tout le long de la Vie

Dieu ordonne littéralement aux maris et aux femmes de s’aimer les uns les autres. Il n’y a jamais de temps ou d’âge physique où les maris et les femmes doivent cesser de s’aimer. Cette manifestation de l’attention affectueuse, les uns envers les autres, devrait se poursuivre au fil des années quarante, cinquante, soixante et ainsi de suite! (Le Créateur n’a pas donné de telles instructions aux animaux et, en réalité, ils n’en sont pas capables, car, de toute façon, la plupart ne vivent pas assez longtemps pour tisser plus de liens entre eux.)

Bien qu’à ce stade de son âge, une femme ne soit généralement plus susceptible de tomber enceinte (bien entendu, il y a des exceptions qui font régulièrement l’objet de gros titres dans les journaux), sa participation active dans l’expression de l’amour conjugal au moyen des rapports sexuels avec son mari se poursuit. Dans les faits, avec la suppression de toute possibilité de grossesse, de nombreuses femmes deviennent moins réticentes et souvent plus désireuses d’avoir des relations sexuelles avec leur mari après la ménopause. Un Dieu d’amour, qui prend soin et manifeste une attention affectueuse à l’égard des êtres humains, en tant que Ses enfants potentiels a conçu les choses de cette façon dans un but précis et intentionnel.

Il va de soi qu’avec le processus de vieillissement naturel du corps physique, lequel n’a pas été créé pour vivre éternellement, les maris et les femmes pourront ralentir progressivement leurs vies sexuelles. Leur désir sexuel ne sera pas aussi fort, mais diminuera lentement et les relations sexuelles ne seront donc pas forcément voulues fréquemment. Mais ils continueront, par le biais de l’acte sexuel, à se donner, à partager et à exprimer leur amour pour le reste de leurs vies de couple. Combien plus ceux en lesquels l’Esprit de Dieu habite doivent-ils croître non seulement dans l’expression de l’amour physique, mais, au fil des années, dans l’amour spirituel.

À moins que le refus des relations sexuelles ne soit directement rattaché à des problèmes de santé graves et inhabituels, il ne devrait jamais y avoir de période, quel que soit l’âge, où un couple décide de ne plus avoir de relations sexuelles. Il ne devrait jamais y avoir un moment où le couple perd tout intérêt pour les relations sexuelles. Si c’est le cas et que la santé n’en est pas la raison, c’est qu’il y a un problème! (Ayant été conçues différemment des hommes, les femmes restent, en réalité, multi orgasmiques, c’est-à-dire qu’elles sont susceptibles d’atteindre l’orgasme à plusieurs reprises lors d’une même soirée à des intervalles relativement courts, même après plusieurs décennies dans le mariage.)

Deux Objectifs!

Le mariage comporte deux objectifs. Si l’une consiste à avoir des enfants, c’est-à-dire être « fructueux » et « remplir la terre » (Gen. 1:28), l’autre consiste dans l’expression de l’amour par l’étreinte sexuelle. Bien que le premier objectif prenne fin, le second n’en est pas ainsi! Le mari et la femme devraient continuer de se rapprocher dans un amour véritable à travers les rapports sexuels, c’est-à-dire l’expression de l’amour érotique dans l’accomplissement du commandement originel de Dieu d’être « une seule chair ».

Rien d’étonnant dès lors à ce que Dieu ait ordonné l’alliance du mariage « jusqu’à ce que la mort nous sépare ». Cette VÉRITÉ MERVEILLEUSE est une réelle source d’inspiration! La théorie de l’évolution ne peut pas en rendre compte, et les évolutionnistes l’ignorent, sous tous les rapports, et dans de nombreux cas, volontairement.

Il existe des différences physiques et biologiques très marquées et frappantes entre les femelles humaines et les femelles animaux, lesquelles prouvent, en plus de la Parole de Dieu, que les finalités de la sexualité humaine telles que conçues par Dieu ne sont pas du tout, et qu’elles ne peuvent, en aucun cas, être applicables aux animaux. Ces finalités existent pour le mariage entre le mari humain et l’épouse humaine, dans le but d’établir des relations familiales et d’entretenir l’expression profonde de l’amour entre un couple marié. Et cela dure jusqu’à la vieillesse, jusqu’à ce que la mort sépare l’un l’autre.

Le couple aura vécu de plus en plus de choses ensemble au fur et à mesure que leur mariage croîtra en nombre d’années. Ces expériences augmenteront la tendresse et l’affection que chacun ressent pour l’autre. Le couple aura ensemble des enfants et éventuellement des petits-enfants. L’une ou les deux personnes auront été sans doute victimes de maladies ou d’accidents majeurs, à partir desquels l’un des partenaires a dû aider l’autre dans le processus de retour à une bonne santé. Ils auront presque certainement souffert et surmonté diverses difficultés et divers défis financiers, parfois complexes. À un certain moment, il y aurait eu la mort de parents et/ou de frères et sœurs d’un âge avancé et, tragiquement, des blessures ou la mort de leurs propres enfants.

Il existe littéralement un ensemble d’expériences partagées, comportant des obstacles, des difficultés, des épreuves, des défis et des achoppements, ainsi que des triomphes, des victoires, des succès, des réalisations, des espoirs, des rêves et d’autres occasions joyeuses, qui uniront le couple dans un amour toujours plus profond, tout à fait unique à leurs vies particulières.

Les animaux n’en éprouvent rien de semblable!

Dieu a conçu la Sexualité

Rien de ce que l’homme n’a jamais conçu ou construit ne peut même rivaliser avec les mécanismes impressionnants de L’ESPRIT ET DU CORPS HUMAINS. Bien que l’homme ait construit et envoyé des vaisseaux spatiaux sur la lune et dans le vaste système solaire, bien qu’il ait conçu des sous-marins nucléaires capables de plonger dans les profondeurs des océans, il a également développé des ordinateurs extrêmement rapides capables d’effectuer des milliards de calculs en moins d’une seconde et traiter de grandes quantités de connaissances, bien qu’il puisse construire des gratte-ciels imposants ou même les grandes pyramides, et qu’il puisse inventer d’innombrables autres merveilles modernes, toutes très compliquées et très techniques, considérées en tant que telles, avec toutes leurs particularités, il ne peut égaler l’intelligence suprême de la plus grande création de Dieu. Toutes ces inventions et tous ces dispositifs scientifiques deviennent moins pertinents à côté de la grande réalisation créatrice de Dieu, ce chef-d’œuvre ultime formé de la poussière du sol et façonné selon l’image et la ressemblance du Créateur, c’est-à-dire l’homme!

À travers les pages de la Bible, le Dieu Tout-Puissant révèle beaucoup sur Lui-même. Contrairement à l’homme, qui est fait uniquement de matière physique, Dieu est composé d’Esprit (Jean 4:24). Sa Parole nous dit qu’Il a des bras, des jambes, des mains et des pieds. Il possède une tête, un nez, une bouche, des yeux et des oreilles et tous les autres attributs visibles de l’anatomie que l’homme peut observer dans sa propre création.

Parmi toutes les créatures vivantes que Dieu a conçues et créées, en l’occurrence les animaux, les reptiles, les oiseaux, les créatures marines et les insectes, seul l’homme possède le corps humain très élaboré et impressionnant, formé et façonné selon la ressemblance de Dieu, doté de l’incroyable esprit humain, lequel esprit humain est doté de l’esprit de l’homme avec une mesure de l’intelligence suprême et créative de Son Créateur. Cependant, contrairement au SEIGNEUR Dieu, qui a la vie inhérente en Lui, l’homme n’a qu’une existence physique limitée et temporaire, soutenue par l’apport d’oxygène et de nutriments. Le manque de ces choses, même pendant un court instant, entraînera l’arrêt brutal de son existence physique!

Le corps humain, comme conçu par Dieu, a deux types fondamentaux de systèmes: le système d’entretien de la vie, qui comprend les systèmes respiratoire, circulatoire, digestif, nerveux et divers ensembles d’organes complexes, et le système génital ou sexuel qui offre le moyen de déterminer la masculinité ou la féminité d’une personne. Ces deux systèmes sont reliés au cerveau par le système nerveux. Bien que le système sexuel ne serve pas à l’entretien de l’individu, il sert à la perpétuation de la race. Il suscite aussi l’amour et le désir du mariage, ainsi que la stimulation de l’amour conjugal afin d’assurer la préservation de la maison et de la famille.

L’appareil génital humain présente, cependant, une influence mesurable sur les fonctions vitales. Après tout, les hormones sexuelles féminines incorporées au corps et à l’esprit de la femme favorisent forcément sa féminité, tout comme le corps et l’esprit de l’homme portent les marques de la masculinité à cause des hormones sexuelles masculines.

De Nombreuses Différences

Nous avons vu que les différences entre la sexualité humaine et animale sont nombreuses et profondes et sont visibles dans un large éventail de catégories. En voici d’autres qui méritent d’être soulignées.

Les animaux ne jouissent pas de hauts et de bas émotionnels, et encore moins dans le mariage. Bien que certains comportementalistes animaliers puissent affirmer le contraire, de tels "sentiments" attribués aux animaux sont loin du type de disposition émotionnelle que possèdent les êtres humains. Les animaux n’éprouvent pas non plus de différences psychologiques dans le cerveau droit ou dans le cerveau gauche, etc., comme les humains. Ils ne connaissent pas non plus la convoitise charnelle, ni même le genre de désir de routine pour le sexe opposé comme les êtres humains en éprouvent et doivent les contrôler. Au-delà de l’instinct rudimentaire, conçu par Dieu, en préparation de la reproduction, les animaux ne sont pas susceptibles de faire étalage d’émotions, consciemment, de manière séduisante, afin que le sexe opposé le remarque et y réponde.

Il y a aussi une grande différence dans les expériences et les relations sociales complexes entre les êtres humains et les formes les plus "avancées" d’implication "sociale" que l’on trouve partout dans le règne animal. Pensez-y de cette façon: une gousse de baleines, une troupe de lions, un troupeau de zèbres ou un vol d’oiseaux ne sont ni peu ni prou comparables au plus petit village des êtres humains!

Complètement Différents

En tant qu’être humain, vous êtes totalement unique par rapport à tous les êtres vivants dans le monde qui vous entourent! Aucune plante ni animal, oiseau, poisson, insecte, mammifère ou reptile n’est comparable à tout ce que vous êtes et à tout ce que vous pouvez devenir. Seuls les êtres humains portent le formidable potentiel que Dieu a assigné à l’homme. Vous êtes tout simplement différent de tout ce que Dieu a créé, et toutes les approches de la connaissance sexuelle doivent en tenir compte. C’est la pièce maîtresse, le joyau manquant de tout ce qui peut être compris à propos de la sexualité. C’est, en effet, la dimension manquante, perdue pour les masses d’aujourd’hui qui n’ont aucune idée de la raison pour laquelle elles sont nées.

Dans le chapitre ci-après, nous irons beaucoup plus loin dans l’examen des différences entre les hommes et les femmes, dans leur conception et leur fonction ordonnées par Dieu, des différences effleurées jusqu’ici dans les chapitres précédents, et nous continuerons également à révéler la DIMENSION INCONNUE DANS LA SEXUALITÉ!

Chapitre huit L’INCROYABLE BIOLOGIE MÂLE ET FEMELLE ET LEURS FONCTIONNEMENTS

Dans le chapitre précédent, nous avons examiné les différences entre les humains et les animaux. Nous avons vu qu’il y a de multiples différences et que ces différences sont énormes. Il en va de même pour les hommes et les femmes, c’est-à-dire des mâles et des femelles. Il y a des différences significatives et inspirantes, et il est absolument essentiel qu’elles soient comprises si un couple veut vivre le bonheur et la joie suprêmes que Dieu a voulus dans chaque mariage!

Au-delà des Ouvrages de Biologie

On peut retrouver une grande partie de ce qui suit en ce qui concerne la description de l’anatomie sexuelle masculine et féminine dans les ouvrages de biologie. Cependant, elle sera présentée ici non pas dans une perspective évolutive, mais dans la perspective de l’intelligence suprême, merveilleuse et créative du plus grand Maître architecte, le Maître Concepteur, le Dieu Éternel.

Dès l’âge de la puberté, il devient essentiel que les jeunes comprennent les objectifs de Dieu et Ses lois contrôlant les fonctions sexuelles. Ils doivent être enracinés dans la compréhension comme Dieu en a eu l’intention et les a conçus pour vivre des vies heureuses et enrichissantes, indépendamment de leur âge, de leur sexe ou de leur situation matrimoniale. Dans un prochain chapitre, nous expliquerons comment les parents doivent enseigner à leurs enfants certaines choses sur la sexualité, et cela devrait être expliqué dès que leurs petites pensées commencent à être curieuses à propos de leurs petits corps.

Bien des années avant d’atteindre la maturité sociale, mentale et émotionnelle, les hommes, contrairement aux animaux, atteignent la maturité sexuelle. Les adolescents, garçons et filles, des années avant d’être qualifiés pour assumer les responsabilités de la parentalité et du mariage, sont pleinement aptes à devenir parents. Dans une atmosphère sociale et morale ne ressemblant à aucune autre dans l’histoire, alors que des pressions énormes les poussent à la promiscuité, les adolescents ont besoin d’une compréhension appropriée, c’est-à-dire d’une bonne attitude face à la sexualité. Ce n’est que lorsqu’on la leur présente à partir de la bonne fondation, ayant les esprits ouverts aux objectifs de Dieu relativement à la sexualité et à Ses lois qui la réglementent, que les adolescents auront la force de résister aux tentatives de s’engager dans des relations sexuelles avant le mariage.

Les couples mariés ont également besoin de ces connaissances essentielles en vue de préserver leur mariage dans un bonheur durable. Le manque d’une compréhension adéquate dans ce domaine a été une cause majeure, et peut-être, à bien des égards, la cause physique la plus importante de frustration, de conflits et de tristesse, menant souvent au conflit final dans le mariage, à savoir la séparation, le divorce et donc la fin de l’union conjugale.

La sexualité et les organes sexuels ne doivent pas être considérés comme honteux et malfaisants, car ils ne sont pas mauvais, mais ils ne doivent pas non plus être utilisés dans une témérité sans borne et dans la promiscuité en dehors des liens du mariage comme s’ils sont une sorte de jouet pouvant être utilisé autant que le feraient les enfants. Ils doivent être exactement compris quant à la façon dont Dieu les a conçus et destinés à être utilisés. Il ne veut pas que le mystère entoure le don merveilleux et la bénédiction de la fonction et du potentiel sexuels.

Trois Catégories de Fonctions

Ainsi, à tout le moins, une connaissance rudimentaire de l’anatomie des organes sexuels, des stimulus sexuels et du fonctionnement est nécessaire à l’effet de comprendre cette fonction et ce potentiel sexuels.

Les trois catégories fonctionnelles du système génital seront décrites et expliquées, et nous devons parler en termes explicites et avec le plus de détails possibles. Nous avons ainsi:

Les glandes: les glandes produisent les cellules germinales et les hormones de l’organisme. Les glandes mâles sont appelées testicules et les glandes féminines, les ovaires.

Les conduits: les cellules germinales sont transportées à travers ces tubes à partir des testicules et des ovaires, ce qui rend la fécondation possible. Chez l’homme, ces tubes s’appellent les canaux (ou cônes) efférents, l’épididyme, le canal éjaculateur et l’urètre. Chez la femme, on les appelle les trompes de Fallope ou les oviductes. L’ovule est transporté de l’ovaire jusqu’à l’utérus par ces tubes ou conduits.

Les organes de copulation: chez l’homme, cet organe s’appelle le pénis, et chez la femme, c’est le vagin. Au travers de l’union de ces organes, les cellules germinales de l’homme, appelées spermatozoïdes, atteignent et peuvent féconder l’ovule. L’ovule fécondé reste dans l’utérus, il y est correctement nourri et s’y développe suffisamment jusqu’à la naissance ou la parturition.

La Perspective Divine

Avant de poursuivre cette discussion élémentaire sur l’anatomie masculine et féminine, il serait utile de signaler une analogie qu’on retrouve dans la Parole de Dieu, dans la comparaison de l’Église - qui est le Corps de Christ - à l’incroyable corps humain.

L’homme considère les organes sexuels comme quelque chose qu’il semble avoir naturellement, mais il ne sait pas pourquoi il les possède, c’est-à-dire les buts divinement inspirés de la sexualité. Ce que l’homme sait de la sexualité ne vient que de ce qu’il est capable de voir ou d’en faire l’expérience sur le plan physique et il est d’ailleurs dirigé par la nature humaine, laquelle ne s’intéresse qu’à soi. Sans l’intervention divine dans sa pensée, il n’est pas susceptible de s’intéresser à un dessein beaucoup plus grand ou plus suprême que celui-là. Il y a, dans ces conditions, des limites strictes concernant ce que les hommes, en dehors de Dieu, peuvent découvrir à propos de la sexualité humaine. Dieu explique, cependant, que même le corps humain physique porte son propre message spirituel à l’adresse de ceux qui s’intéressent à ce que Dieu enseigne concernant ce corps humain.

À l’instar de la véritable Église de Dieu, le corps humain est composé de nombreux membres, et non d’un seul membre. Dieu veut que Ses fils et filles comprennent Son dessein. Ce n’est pas notre propos ici d’expliquer tout ce qui peut être compris sur le sujet du Corps de Christ (l’Église), mais Dieu a donné une analogie centrale touchant la façon dont il ressemble au corps humain, le rendant très facile à comprendre. Il compare directement Son Église unifiée et organisée, Sa véritable Église, au corps humain.

Un Corps Unifié

Permettez-moi de vous donner un autre exemple important: le lecteur voudra lire mon ouvrage très complet touchant la nature et la localisation de la véritable Église de Dieu afin de mieux comprendre ce sujet. Une Éducation Sexuelle Enfin Complète enseigne la vérité de la Bible au sujet du sexe et de la sexualité dans le mariage. Mais la Bible est remplie d’une multitude d’enseignements et d’une grande variété d’instruction, ils ont chacun leur importance.

Mais il est tout aussi salutaire de comprendre que le sujet distinct de l’Église de Dieu, en l’occurrence la localisation et l’identité de l’Église que Jésus-Christ a bâtie (Matt. 16:18), revêt une importance cardinale si l’on veut, en effet, connaître où se trouve toute la vérité de la Bible. Pour que le lecteur progresse dans la compréhension des nombreux autres aspects essentiels de la vérité cachée au monde, il ou elle doit, d’abord et avant tout, démontrer où et par qui l’Œuvre de Christ est accomplie en cette époque. (Demandez-vous la question de savoir, par exemple, pourquoi nous vous enseignons les vérités contenues dans cet ouvrage.)

Signalons ce que Paul a écrit dans 1 Corinthiens 12, souvent appelé le chapitre du Corps de Christ: « Car comme le CORPS est un, et a beaucoup de membres, et tous les membres de ce CORPS, bien qu’étant nombreux, sont un seul CORPS: ainsi aussi est Christ. Car par un seul Esprit nous sommes tous baptisés en un seul CORPS... » (vs. 12-13).

Colossiens 1:18 et Éphésiens 1:22-23 révèlent que le terme « corps » est synonyme de « l'Église ». Il n’y a qu’une seule Église et, à l’exemple du corps humain, toutes les parties sont connectées et fonctionnent comme une seule entité. La tête, les yeux, les oreilles, les doigts, les orteils, les bras et les jambes sont des parties distinctes, mais intégrées du corps humain. Ils doivent rester connectés sans quoi ils mourront. Il va de soi que cela n’est pas difficile à appréhender.

Les différents membres, les frères et sœurs engendrés, de l’Église de Dieu ont des fonctions différentes, et Dieu explique qu’Il donne les divers dons spirituels à certains d’entre eux, afin qu’ils remplissent ces fonctions. Ceci est clairement précisé dans 1 Corinthiens 12. Nous notons ainsi: « Or vous êtes le corps de Christ, et Ses membres en particulier. Et Dieu a placé quelques-uns dans l’Église, en premier les apôtres, deuxièmement les prophètes, troisièmement les enseignants... » (vs. 27-28). C’est Dieu qui procède à la répartition ou au positionnement de chaque membre dans le Corps (de Christ), en tant que modèle exact de la manière dont Il a placé des parties individuelles du corps dans l’organisme humain. À l’évidence, cela peut être exprimé dans les deux sens, mais le sens de l’intention divine est clair.

Soulignons encore ceci: « Si le pied disait, Parce que je ne suis pas la main, je ne fais pas partie du corps; ne fait-il donc pas partie du corps? Et si l’oreille disait, Parce que je ne suis pas l’œil, je ne fais pas partie du corps; ne fit-elle donc pas partie du corps? Si tout le corps était un œil, où serait l’ouïe? Si tout était ouïe, où serait l’odorat? Mais maintenant Dieu a placé les membres, chacun d’entre eux dans le corps, comme il Lui a plu » (1 Cor. 12:15-18).

Dieu est Satisfait de la Conception

Voici le point à retenir, il ne faut donc pas le manquer. Le Créateur a placé les organes sexuels dans le corps humain physique, les ayant conçus « comme IL LUI A PLU »! Il est conséquemment de Sa prérogative d’enjoindre quand, où et comment ils doivent être utilisés. Il est de sa prérogative d’expliquer, de REQUÉRIR, qu’ils ne doivent pas être utilisés dans un désir sexuel et une fornication purement égoïste, mais exclusivement dans la sainteté et dans les liens du mariage!

Poursuivons la lecture encore plus loin dans 1 Corinthiens 12: « Et l’œil ne peut pas dire à la main, Je n’ai pas besoin de toi: ni encore la tête dire aux pieds, je n’ai pas besoin de vous. Non, bien plus, ces membres du corps qui paraissent être les plus faibles, sont nécessaires: Et ces membres du corps, que nous estimons être les moins honorables, sur ceux-là nous concédons beaucoup plus d’honneur; et nos parties non attrayantes ont beaucoup plus d’attrait » (vs. 21-23).

Vu à travers la pensée divine, c’est-à-dire de Son point de vue, nous nous expliquons à quel point les organes sexuels et leur fonction sont en effet merveilleux. Dans cette perspective, nous devrions être remplis d’admiration à l’égard de l’œuvre de Dieu. Il ne faut pas oublier, en effet, qu’après avoir formé l’homme de la poussière du sol, et voici, Il déclara que c’était « TRÈS BON ».

Le livre des Psaumes rapporte en effet: « Je Te louerai; car je suis fait d’une si impressionnante et prodigieuse manière; Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien » (139:14). Humainement parlant, sachant tout ce que la science a pu apprendre aujourd’hui sur le corps humain, à quel point les mots du psalmiste auraient-ils pu être plus forts si tant est qu’il les écrivît à notre époque?

Bien entendu, quels organismes véritablement merveilleux ont été donnés aux hommes et aux femmes par Dieu dans le but d’être utilisés selon Ses directives par le biais de Sa Parole! Avec un corps aussi extraordinaire, il en résulte une grande et sacrée responsabilité qui régit tous les aspects de son usage. Nous pouvons l’utiliser pour honorer et glorifier Dieu, ce qui nous procure, en retour, joie et bonheur, ou en faire un usage impropre ou abusif, déshonorant Dieu, et causant ainsi notre propre douleur, souffrance et misère. Il ne fait aucun doute que la plupart des gens ont fait ce dernier choix.

De là, ayant maintenant établi cette fondation, nous sommes prêts à continuer l’examen de la nature des organes sexuels. Il reste à pousser plus avant un aperçu plus fascinant.

Le Système Reproducteur des Hommes

Bien qu’elles puissent être considérées comme la partie "peu seyante" d’un homme, les glandes germinales, appelées testicules, sont en fait l’une des parties les plus merveilleuses du corps humain. Lorsqu’on les examine de près, l’intelligence extraordinaire et l’œuvre de Dieu peuvent être clairement perçus, et ce mécanisme incroyable de l’anatomie masculine devient sa propre merveille inspirante, témoignant de cette création extraordinaire.

Le plus important des organes reproducteurs mâles, les testicules sont une paire de glandes de forme ovale, chacune ayant environ la taille d’une noix de noyer blanc d’Amérique, approchant 3,81 cm de long et grosso modo 2,54 cm d’épaisseur. Les testicules sont enfermés dans un sac cutané appelé scrotum, qui est composé de plusieurs couches et divisé en deux compartiments contenants chacun un testicule.

Le scrotum et les testicules sont suspendus à l’extérieur du corps entre les cuisses, derrière et sous la base du pénis, tenues par le cordon spermatique. La raison pour laquelle ils sont en dehors du corps deviendra claire un peu plus loin. Le testicule gauche est en outre légèrement plus bas que le droit pour une raison importante. Comme n’importe quel homme ou garçon pourrait en témoigner, il n’y a pas de douleur telle que celle d’une blessure ou d’un coup aux testicules. La sagesse d’un Dieu d’amour l’a conçu de telle sorte que, lorsque les cuisses sont serrées, les testicules se faufilent et évitent ainsi une blessure par écrasement et une douleur soudaine et atroce.

C’est le lieu d’affirmer que ni Dame Nature ni l’évolution n’aurait pu la planifier ou la concevoir de cette façon. Mais un Dieu intelligent et miséricordieux a pu le faire!

Minuscules: mais de Remarquables Laboratoires!

Bien que minuscules, ces laboratoires accomplissent un objectif, de nature double, remarquable et sans fin. Ils produisent non seulement les spermatozoïdes, qui donnent la vie humaine à un ovule autrement stérile, mais ils produisent également les hormones qui font que le corps, la voix et la pensée de l’homme sont de forme, de ton et de réflexion masculine. Tout cela s’opère à partir de deux petites usines d’un poids inférieur à 28,34 g. C’est incroyable!

À l’intérieur de chaque testicule, il y a un grand nombre (environ 300) de tubes enroulés, infiniment minuscules (si petits qu’un cheveu humain ne pourrait pas passer à travers), appelés tubes séminifères, lesquels sont entrelacés dans une minuscule, mais vaste réseau de bobines. Si elles sont tendues directement, les tubules des deux testicules auront près d’un 1,60 km de long!

Les cellules reproductrices mâles, dont n’importe laquelle peut féconder un ovule, sont produites à l’intérieur de ces minuscules tubules enroulés à un taux incroyable de millions par heure! Ces cellules, appelées spermatozoïdes, gamètes mâles, ou souvent des spermes, sont la plus petite des cellules du corps de l’homme ou de la femme, incroyablement minuscules, d’une longueur de 1/4 000 de pouce, c’est-à-dire environ 0,000 635 cm! Et elles sont très différentes aussi! Vues sous un microscope, elles apparaissent un peu comme des têtards, en ce sens qu’elles ont une petite tête en forme d’œuf, une section intermédiaire et, par comparaison, une longue queue. En revanche, un ovule, à peine visible à l’œil nu, a, à peu près, la taille d’une pointe d’épingle fine.

Un aspect vraiment extraordinaire de cette conception ingénieuse et créatrice de Dieu qu’est le sperme n’a été appris que récemment par la science. Il est important que nous y réfléchissions! On sait, aujourd’hui, comment ces cellules incroyablement minuscules, ressemblant à des poissons, se déplacent, de même que la façon dont elles sont alimentées en énergie. Depuis plusieurs années, il est entendu que la queue effectue un mouvement de va-et-vient, dans un élan de nage, comme le ferait une nageoire. Mais comment quelque chose d’aussi petit peut-il avoir cette CAPACITÉ?

La question ainsi posée reçoit ici une réponse: Dieu a conçu les deux côtés de la « queue » pour qu’elles soient bordées de minuscules « batteries », qui tournent de façon intermittente de chaque côté dans un rythme parfait, afin que le sperme puisse avancer et continuer ainsi tout le long de son voyage jusqu’à la trompe de Fallope et, au bout du compte, jusqu’à l’utérus.

Comment les évolutionnistes peuvent-ils rendre compte d’une telle fonctionnalité? Il serait tout aussi naturel de s’interroger sur la façon dont les spermatozoïdes (en supposant qu’ils auraient pu d’abord s’inventer eux-mêmes et dans la bonne forme) en arriveraient au point de féconder un ovule avant qu’ils n’aient suffisamment développé, faire évoluer, le système de « batterie » qui les propulse dans leur voyage? Il n’est pas étonnant que les Psaumes déclarent à deux reprises: « L’insensé a dit en son cœur: Il n’y a pas de Dieu » (14:1; 53:1) et que les êtres humains sont faits « d’une si impressionnante et prodigieuse manière » (139:14).

Les cellules reproductrices mâles et femelles contiennent 23 chromosomes à travers lesquels sont transmises les caractéristiques du père, de la mère et même des grands-parents, ainsi que celles de nombreuses générations précédentes. Toute vie humaine provient d’un si petit commencement. C’est, sans conteste, une connaissance stupéfiante.

On connaît depuis longtemps, même par les anciens, le rôle des testicules dans la production de « semence » afin de perpétuer la vie humaine. Les mots « déclarer sous serment, attester, témoigner » et le terme « intestat » (qui n’a pas fait de testament) découlent d’une pratique de l’Ancien Testament consistant à mettre la main sous la « cuisse » (entre les jambes), souvent celle d’un patriarche âgé de la famille, comme Abraham, s’engageant ainsi dans une alliance en jurant sur toutes les générations qui étaient et qui sortiraient des testicules de l’autre homme (Gen. 24:2, 9). Les déclarations sous serment dans les salles d’audience rendent encore aujourd’hui hommage à ce que les anciens ont reconnu.

Les Conduits Mâles

Dans chaque testicule, les tubules enroulés s’unissent près du sommet, formant un ensemble plus large appelé canaux efférents qui s’unissent pour former l’épididyme, tous contenus dans le scrotum. Les tubules qui forment l’épididyme se rejoignent dans un canal séminal unique appelé canal déférent, qui, passant du scrotum et continuant dans l’organisme, transporte le sperme au moyen de contractions répétées (l’éjaculation) jusqu’à la vésicule séminale.

Comme il y a deux testicules, il y en a également deux des composants susmentionnés (à l’exception du scrotum). Les vésicules séminales sont situées juste sous ou à côté de la vessie. Les canaux déférents, ainsi que les vaisseaux lymphatiques, les nerfs, les artères et les veines qui s’y juxtaposent, forment le cordon spermatique mentionné plus haut.

Située directement sous la vessie et entourant l’urètre, une glande de forme globulaire, appelée prostate, mesure 0,63 cm et 1,27 cm de diamètre. Cette glande, laquelle est traversée par l’urètre, produit une sécrétion laiteuse et alcaline appelée liquide ou fluide prostatique. On pense que ce fluide sert à la fois à préserver le sperme et à stimuler sa mobilité.

 

UNE VUE INTÉRIEURE D'UN TESTICULE : En une heure à peine, des millions de spermatozoïdes, les plus petites cellules du corps humain - sont produites à l'intérieur des tubules d'un mille de long des testicules.

Au point où chaque canal déférent pénètre dans la prostate, il est relié par une vésicule séminale (il y en a deux), puis en continuant, il est relié à un tube unique appelé l’urètre. L’urètre transporte l’urine de la vessie à travers le pénis de même que le liquide séminal contenant le sperme du canal déférent.

Il y a un débat quant à savoir si oui ou non le liquide séminal est entièrement produit par la prostate, ou en partie par l’épididyme afin de faciliter le transport des spermatozoïdes dans un rôle conjoint, et si encore les vésicules séminales produisent également des fluides séminaux, ou si elles agissent simplement en tant que réservoirs entreposant les fluides jusqu’à l’éjaculation.

Les Hormones Mâles

Comme nous l’avons déjà noté, ces minuscules usines, en l’occurrence les testicules produisent également les hormones mâles les plus importantes. Ces hormones sont produites par un nombre infinitésimal d’îlots de cellules microscopiques dispersées parmi les tubules séminifères. Les hormones ne sont pas véhiculées par le canal déférent, mais passent plutôt directement dans la circulation sanguine afin de les transporter dans tout l’organisme. À partir de la puberté, elles entraînent des changements dans l’organisme du garçon, afin qu’il prenne la forme masculine, des hanches étroites, une large partie supérieure du corps pour avoir la force, un approfondissement de la voix et des poils sur le visage et la poitrine et d’autres parties du corps, plus que ce qui est fréquent chez les femmes. Ces hormones affectent également la pensée, stimulant le mâle à réfléchir et à agir de façon masculine.

Il est bien connu que les hommes dépourvus de ces minuscules usines, que ce soit par défaut, blessure ou castration, perdent non seulement leur capacité de reproduction, mais perdent également ou n’acquièrent jamais le désir sexuel. Si ces minuscules usines sont perdues avant la puberté, aucun des changements masculins ne survient dans l’organisme masculin. Un homme ayant souffert de cette situation aura tendance à devenir obèse, avec en plus, une non-croissance des poils sur le corps.

Ainsi, les testicules remplissent le double rôle qui consiste dans la production des cellules reproductrices et des hormones mâles. C’est dire à quels points ces petites usines sont importantes!

Un Incroyable Régulateur de Température

Avant de passer au point suivant, nous répondrons à la question de savoir pourquoi, comme on l’a déjà fait remarquer, les testicules sont situés, avec le scrotum, à l’extérieur de l’organisme masculin. Était-ce dû à un hasard ou à un accident? - ou était-ce dû à « Dame Nature » ou à l’évolution que ceci s’est produit? Est-elle simplement arrivée d’une façon ou d’une autre? Ou y avait-il une pensée intelligente, une planification et une création impliquées, de la main d’un Être Suprême avec un grand pouvoir créatif et de grandes capacités? Y a-t-il une raison à cela?

Il va de soi qu’il en existe!

Bien que Dieu l’ait délibérément planifié, l’homme ne l’a compris que depuis environ 50 ans. À travers une série d’expériences ou d’essais, les scientifiques ont cherché à déterminer la fertilité ou la fécondité continue et la mobilité des spermatozoïdes lorsqu’ils étaient exposés à diverses températures. De nombreuses espèces animales différentes ont été utilisées dans les études. Les expérimentateurs ont découvert que les spermatozoïdes restaient solides plus longtemps à une température inférieure à la température normale du corps.

Lors de ces expérimentations, ils ont constaté que la température à l’intérieur des scrotums des animaux était d’un certain nombre de degrés inférieur à celle du corps. Ils ont constaté au contraire que la vitalité et la fécondité diminuaient à mesure que la température à laquelle les spermatozoïdes étaient exposés augmentait. Qui plus est, ils ont constaté que, lorsqu’ils exposaient le scrotum et les testicules à des températures corporelles supérieures à la normale, la vitalité des spermatozoïdes chutait de nouveau jusqu’à ce qu’aucun spermatozoïde fonctionnel ne puisse survivre.

À un moment donné, un scientifique a décidé de voir jusqu’à quel degré pouvait être la température à l’intérieur du scrotum humain. Il a pu déterminer qu’elle est en réalité de six à quinze degrés plus bas que le niveau normal du corps. Ce que Dieu avait planifié et créé, l’homme l’a finalement découvert. Il ne peut y avoir aucune autre explication possible outre le fait que ces fabuleuses usines en miniatures ont été mises au point, avec comme exigence une température beaucoup plus basse que celle du corps afin de pouvoir fabriquer des cellules durables, solides et vivantes dans le but de rendre possible la procréation.

S’il nous apparaît, d’une part, opportun de revenir, une fois de plus, à la question de savoir comment l’évolution pourrait-elle en fournir l’explication, il n’en est pas moins, d’autre part, de la question encore plus grande de savoir comment la fécondation aurait même pu avoir lieu, au fil des années, bien avant que l’organisme ne "comprît" qu’il fallait concevoir le scrotum, avec sa peau unique, afin qu’il puisse permettre aux testicules de rester à l’extérieur du corps et notamment à des éloignements différents en fonction de la température extérieure. Une tout autre question est celle de savoir si des esprits raisonnables devraient s’en tenir à une telle pensée.

Une autre preuve est également évidente. Pendant la phase fœtale, les testicules se développent d’abord à l’intérieur du fœtus mâle, puis descendent plus tard dans le scrotum, dans un intervalle de temps significatif avant la naissance. Les bébés mâles naissent avec les testicules déjà descendus dans le scrotum. Il arrive toutefois qu’un ou les deux testicules restent dans l’abdomen, laissant un scrotum à moitié ou entièrement vide. Si, dans des délais raisonnables, les testicules ne « descendent » pas seuls, les médecins, en cette ère moderne de médecine, sont capables de les faire descendre par une intervention chirurgicale relativement mineure.

Avant l’avènement des possibilités de cette intervention, il y avait des hommes en lesquels les testicules restaient à l’intérieur de l’organisme, bien après avoir atteint la puberté et jusqu’à l’âge de la maturité. Quoique de toutes les manières, ces hommes présentassent toutes les caractéristiques masculines normales, comme le désir de se marier, la pulsion sexuelle et la capacité de l’acte sexuel, néanmoins, ils n’avaient pas la capacité d’engendrer des enfants. En dépit du fait que les testicules fussent normaux, c’est-à-dire qu’ils produisaient des spermatozoïdes, ils ne produisaient pas de spermatozoïdes féconds et viables.

Ces hommes étaient invariablement stériles. On sait aujourd’hui que ces incroyables petites usines avaient simplement besoin d’une température inférieure à celle à laquelle elles étaient exposées afin de produire des spermatozoïdes viables! (En fait, c’est une des raisons pour lesquelles il a été suggéré que certains hommes devraient porter des sous-vêtements plus amples à l’effet d’augmenter leur nombre de spermatozoïdes.)

Nous avons déjà eu l’occasion de souligner le fait qu’il a été démontré récemment que le scrotum, lequel héberge les testicules et les épididymes, est fabriqué à partir d’un type de peau très différent de celui de n’importe quels hommes et femmes. Cette peau unique se compose de nombreux plis épais. Elle ne conduit pas non plus la chaleur. Lorsqu’ils sont exposés à des températures froides, ces plis se rétrécissent, entraînant les testicules vers le corps, dans certains cas, presque à l’intérieur, de sorte à éviter qu’ils ne deviennent trop froids dans la production de spermatozoïdes viables.

Lorsqu’ils sont exposés à des températures très chaudes, c’est le contraire qui se produit. Les plis de la peau du scrotum s’étendent, se relaxant jusqu’à ce que les testicules soient placés à une distance considérable de l’organisme plus chaude que la normale. Ainsi, non seulement les testicules doivent être en dehors du corps, mais le scrotum agit également comme une jauge de température, régulant automatiquement la température en imposant un certain éloignement, de sorte que les testicules puissent effectuer leur merveilleux travail de production de cellules susceptibles de transmettre la vie.

Il va de soi, en effet, que certains scientifiques peuvent s’accrocher obstinément à l’idée que l’évolution aveugle pourrait être à l’origine d’une telle conception incroyable, et refuseront de reconnaître la main impressionnante de Dieu, si manifestement au travail ici. C’est dire, une fois de plus, que le psalmiste avait raison, nous SOMMES, en effet, faits « d’une si impressionnante et prodigieuse manière! »

Le Système Reproducteur Féminin

Il est maintenant opportun d’examiner les parties tout aussi extraordinaires du système sexuel et reproducteur féminin. Signalons d’entrée que les ovaires sont les organes les plus importants du système reproducteur féminin. Ils sont également de petites usines incroyables.

Bien qu’il existe des similitudes entre les ovaires et les testicules, à bien des égards, ils sont très différents. Les ovaires sont situés à l’intérieur de l’organisme de la femme, ils n’ont donc pas besoin d’une température corporelle inférieure à la normale pour fonctionner.

La femme a deux ovaires, et ils sont situés dans la région pelvienne du bas-ventre, avec un de chaque côté de la partie supérieure de l’utérus. Ils ont approximativement la même taille et la même forme que les testicules, d’environ 2,54 cm à 1,27 cm de longueur, les ovaires sont en forme d’amande et ils sont reliés à l’utérus par une paire de conduits appelés oviductes ou trompes de Fallope.

C’est à l’intérieur des ovaires que les ovocytes ou ovules sont produits. De la puberté jusqu’au début de la ménopause, il existe dans chaque ovaire de nombreux ovocytes à différents stades de développement. Cependant, en partie parce qu’ils sont beaucoup plus gros, ils sont produits beaucoup plus lentement que les testicules ne produisent les spermatozoïdes.

Les ovaires sont une horloge merveilleusement réglée. Environ une fois toutes les quatre semaines, un ovule mature (singulier, c’est-à-dire relatif à un seul individu) est libéré en provenance des ovaires (en alternance, de sorte que chaque ovaire produise un ovule mature environ toutes les huit semaines).

À peine visible à l’œil nu, chaque ovule est une cellule sphérique de la taille d’une pointe d’épingle fine, mais il est 50 fois plus gros qu’un spermatozoïde. Un ovule, lorsqu’il est fécondé par un spermatozoïde, constitue le début d’une nouvelle vie humaine, avec tout ce qui est désormais en place, hormis le temps et les nutriments indispensables, pour former un être humain unique et différent.

Il est également utile d’aborder ce qu’on appelle un follicule De Graaf, lequel pourrait être décrit comme une très petite vessie remplie de liquide, ou une enveloppe membraneuse, entourant et enclosant chaque ovule tandis qu’il est fabriqué dans un ovaire. Étant donné que chaque ovule se développe dans ce follicule sur la couche externe de l’ovaire, il en résulte un renflement dans la paroi ovarienne externe. En éclatant, ce follicule propulse son contenu dans la cavité abdominale, permettant ainsi à l’ovule d’être injecté dans la trompe de Fallope. Cet événement en effet étonnant et parfaitement synchronisé, qui ne pouvait pas non plus être le produit d’une théorie de l’évolution, s’appelle l’ovulation. La trompe de Fallope a une extrémité frangée ou en forme d’entonnoir, un peu comme l’apparence d’une fleur d’œillets, qui ne s’ouvre que pour recevoir un ovule mature, dès l’instant où ce dernier est prêt à être libéré ou injecté.

Ces éléments du système reproducteur féminin sont une preuve complémentaire de la merveilleuse intelligence créatrice du Maître Concepteur et les partisans de la théorie de l’évolution insultent le Dieu Tout-Puissant de l’univers lorsqu’ils suggérèrent que ce qui peut être considéré comme l’une de Ses plus brillantes ingéniosités créatives n’a été rien de plus que le produit d’un simple processus inconditionnel, c’est-à-dire de la chance, pure et simple!

Les Hormones Féminines

Au même moment, lorsque l’ovule s’échappe du follicule, l’hormone sexuelle féminine, appelée hormone folliculaire (parce qu’elle est formée dans le follicule), est libérée non pas dans la trompe de Fallope comme l’ovule, mais dans l’abdomen. Là, elle est absorbée dans la circulation sanguine et transportée vers diverses parties du corps dans le but d’accomplir son travail extraordinaire.

À la différence des hormones mâles produites dans de petites îles de cellules situées parmi de petits tubules produisant du sperme, l’hormone femelle est produite dans la paroi externe des ovaires, avec les cellules reproductrices féminines. Ainsi, la production d’hormones féminines est différente de celle de la production d’hormones mâles.

Les ovaires et leur homologue masculin, les testicules, sont en effet des usines en miniatures qui confondent l’entendement, des miracles en cours dans chaque personne, lesquelles usines produisent les cellules en germination qui, en s’unissant, amorcent chaque vie humaine. Il va sans dire que le travail du Dieu Créateur est merveilleux!

Les Conduits Féminins

Mais, il importe de comprendre que nous n’en avons pas encore fini avec les preuves toujours fascinantes de la création divine. L’ovule est protégé à l’intérieur de l’enveloppe membraneuse ou du follicule. S’il n’était pas directement injecté dans l’oviducte après s’être échappé du follicule, où il est immédiatement protégé par une substance albumineuse, l’ovule périrait rapidement. À titre de comparaison, l’ovule ressemble un peu à un œuf de poule sans la coquille, mais il est beaucoup plus petit, comme nous l’avons déjà signalé, il est même plus petit que le point à la fin de cette phrase, à peine visible à l’œil nu.

 

LE SYSTEME REPRODUCTIF FÉMININ : Les ovaires produisent des ovules qui, lorsqu'ils sont fécondés par un spermatozoïde, commence une nouvelle vie humaine.

Ne possédant pas de mobilité électrique comme les spermatozoïdes, l’ovule est transporté lentement à travers les oviductes, constitués d’une paroi à trois couches, avec de fins tentacules qui tapissent la membrane interne du tube. Étant trop nombreux pour être comptés, ces tentacules propulsent l’ovule humain à travers l’oviducte durant son voyage, qu’on estime être d’environ huit jours jusqu’à l’utérus.

On estime aussi que l’ovule a une durée de vie limitée, sans doute de 24 heures, et pas plus de 48 heures, à moins d’être fécondé par un spermatozoïde. Il demande conséquemment une fécondation assez rapide dans la trompe de Fallope après avoir parcouru seulement une courte distance lors de son odyssée pour entamer éventuellement le début d’un nouveau petit être humain. Cet œuf et le spermatozoïde qui le féconde porteront tous les éléments prodigieux de l’histoire génétique de la mère et du père, assurant ainsi que la nouvelle petite personne ressemblera à moitié à la mère et à moitié au père, et non pas seulement dans le sens où les bébés ressembleront bonnement à des êtres humains. Dans la sagesse infinie de Dieu, Il a conçu les choses de cette façon dans le but que les grands-parents ou les arrière-grands-parents puissent réapparaître dans le type de visage ou de corps des enfants nés des générations plus tard.

Tout cela reflète encore un autre miracle extraordinaire dans la conception et la création des organes sexuels par Dieu. Aucune partie de tout ce processus ne peut être expliquée par les évolutionnistes au moyen de leur position par défaut, laquelle consiste simplement à ajouter plus de temps sur des périodes incommensurables, comme si c’était le seul élément nécessaire pour expliquer ce qui, en réalité, ne pourrait jamais se produire, peu importe la brièveté ou la longueur de temps exigé.

L’Utérus ou la Matrice

Nous avons déjà eu l’occasion d’y insister. Les trompes de Fallope se connectent et mènent à un organe décrit, en général, par un usage équivalent de deux termes: utérus ou matrice.

L’utérus ou la matrice est situé juste derrière la vessie. Les trompes de Fallope entrent dans la partie supérieure de cet organe en forme de poire, lequel est suspendu par des cordes et des muscles supérieurs. Son col, une sorte de cou qui pend vers le bas, pénètre dans le vagin. Dans sa position normale, l’utérus s’incline ou pointe légèrement vers l’avant à partir du bas, à peu près, en angle droit par rapport au canal de naissance ou canal vaginal.

L’utérus est musclé et dur dans son état de repos ou d’inactivité. Dans cet état, les parois utérines sont si rapprochées que pratiquement aucune cavité utérine réelle n’est présente. Il mesure environ 7,62 cm de long, 2,54 cm d’épaisseur et environ 5,08 cm de large au sommet.

L’usage ou le rôle de l’utérus, c’est d’accepter, de loger, de protéger contre les dommages et de nourrir l’ovule fécondé, également appelé embryon, pendant ses différentes phases de croissance. L’embryon nouvellement fécondé est reçu par une muqueuse, spécialement formée dans l’utérus pour cette fonction importante et implantée dans la paroi de l’utérus. Si, toutefois, la fécondation d’un ovule n’a pas eu lieu, cette muqueuse est évacuée avec un suintement sanguinolent, l’écoulement menstruel, à travers le col de l’utérus et le vagin. Cet écoulement dure de trois à sept jours, cinq jours étant à peu près la moyenne.

Nous avons déjà souligné, par ailleurs, que tout ce processus se déroule suivant un cycle d’environ 28 jours, qui commence par l’ovulation et se termine par cet écoulement de mucus et de sang, appelé menstruation.

Mais, une fois de plus, si la fécondation se produit effectivement, dans ce cas-là, l’embryon s’attache à cette muqueuse et commence à croître. Nous avons vu qu’à quatre mois, l’embryon est appelé un fœtus. À neuf mois, un bébé humain naîtra, porteur du formidable potentiel de devenir un héritier, non seulement de ses parents humains, dans cette vie, mais également un héritier codirigeant avec Jésus-Christ pour toute l’éternité!

Les Organes de Copulation Mâles

Nous sommes maintenant prêts à décrire les organes par lesquels la copulation ou les rapports sexuels, également appelés coït ou acte sexuel, ont lieu.

Nous commençons avec l’organe masculin de la copulation. Cet organe, appelé pénis, est un corps musculaire charnu composé principalement de tissu érectile. Dans son état relâché, il est mou et souple, avec environ 7,62 cm à 10,16 cm de longueur et environ 2,54 cm de diamètre. Sa taille peut varier d’un individu à l’autre, autant que toute autre partie externe du corps humain, à savoir les oreilles, le nez, les mains, les pieds, etc.

Pour que l’union sexuelle ait lieu, le pénis doit être rigide. Cependant, l’union des organes de la copulation, que beaucoup d’adolescents et de jeunes adultes non informés et naïfs ont malheureusement découverts, n’est pas nécessaire pour qu’une grossesse se produise. Ce point sera traité plus en détail plus tard. Tout ce qui doit arriver, c’est que les spermatozoïdes soient déposés n’importe où près de la région génitale externe de la femme.

Ainsi, pour les besoins de la reproduction, la pénétration vaginale n’est pas techniquement nécessaire, bien que cela augmente considérablement les chances de grossesse. Aussi, bien évidemment, comme le Grand Créateur l’a déterminé, pour l’expression de l’amour conjugal, la pénétration est très désirée. À l’instar de tout ce que Dieu fait, il y a un but et notamment une raison pour laquelle l’organe de la copulation chez l’homme a été conçu pour être rigide par le fait de l’excitation (sexuelle) et qu’il s’étend en longueur et en largeur avant les rapports sexuels. Cette prédisposition constitue en soi son propre miracle inexplicable, lequel miracle est nécessaire à cette fin que les rapports sexuels se produisent.

Essayez d’imaginer comment les rapports sexuels, et donc la fécondation et la perpétuation de l’espèce humaine, auraient pu se produire pendant que l’évolution prenait des milliers ou des millions d’années pour « comprendre » comment déclencher, voire s’il était même nécessaire de provoquer une érection dans l’organe masculin humain. Dans certains cas, l’évolution devient, pour ainsi dire, une source de discussion humoristique au sujet du ridicule, ce qui fait d’ailleurs pouffer de rire. Il va de soi, cependant, que le fait de nier le Plan Directeur du Créateur à cause de cette théorie ne donne certainement pas, là, matière à rire!

 

LES ORGANES COPULATEURS MASCULINS : Des millions de spermatozoïdes sont fabriqués dans les testicules. Pendant les rapports sexuels, les spermatozoïdes se déplacent dans l'urètre et sortent du pénis, et entrent dans le corps d'une femme.

On constate - mais nous avons déjà noté - que l’urètre va de la vessie à la prostate, parcourant toute la longueur jusqu’à l’intérieur du pénis. Deux corps caverneux spongieux, appelés corps caverneux, situés au-dessus de l’urètre, traversent également la tige du pénis. Une partie spongieuse entoure l’urètre sur la face inférieure. Les vaisseaux sanguins et les nerfs sensibles parcourent également la longueur de cet organe. À l’extrémité avant se trouve la tête du pénis ou, comme on l’appelle, à juste titre, le gland du pénis. Le gland contient un système de nerfs périphériques très sensibles et constitue le centre de la sensation érotique chez l’homme.

Le corps caverneux est ainsi nommé, parce qu’il contient un système de cavernes lesquelles, dans un état mou et détendu, sont pour la plupart vides. Cependant, lorsque l’excitation sexuelle a lieu, ces cavernes peuvent très rapidement s’engorger, être remplies de sang, et cela se produit dans une plus grande mesure que ce qui est normal autour de cette zone spongieuse entourant l’urètre. Cet engorgement rapide de sang fait gonfler rapidement le pénis, devenant ainsi raide et droit, atteignant une taille qui varie entre 13,97 cm à 17,78 cm de longueur et 1,90 cm à 3,81 cm de diamètre. Dans de rares cas, il peut être légèrement plus grand.

Aucun Motif de Préoccupation

C’est le lieu d’ouvrir une parenthèse pour souligner ceci: les femmes ne devraient jamais être préoccupées par le fait que le pénis de leur futur mari sera peut-être trop grand pour assurer une pénétration et des rapports sexuels sans douleur. Bien que certaines épouses aient souffert pendant l’acte sexuel, cela est généralement dû à l’ignorance (comme, par exemple, la rupture de l’hymen qui sera abordée plus tard ou, dans certains cas, l’entrée du pénis avant que le vagin n’ait été suffisamment humidifié durant les préliminaires et donc prête à le recevoir).

Un Dieu d’amour a soigneusement conçu le vagin féminin avec une grande élasticité, afin qu’il puisse facilement se dilater lorsqu’il est correctement lubrifié. Il nous faut maintenant considérer d’un peu plus près un autre fait. Le vagin a été conçu pour permettre le passage de la tête et des épaules d’un bébé lors de la naissance. Il est tout aussi facilement capable de gérer différentes tailles de pénis masculins, de toute évidence beaucoup plus petites que les plus petits des nouveau-nés. Dieu a soigneusement réfléchi à toutes ces choses et Il les a bien établies à l’avance, comme le ferait tout père humain aimant et miséricordieux en concevant quelque chose à l’usage de ses enfants.

 

PRÉPARATION ADÉQUATE : Le vagin a été conçu pour s'élargir considérablement et recevoir le Membre du male. Cependant, il doit d'abord être correctement préparé et lubrifié, par l'excitation féminine, afin que la pénétration ne provoque pas chez la femme de souffrir la douleur.

En contrepartie, notamment dans une époque où un plus grand nombre de personnes que jamais se préoccupent de la « satisfaction sexuelle », aucune femme n’a besoin de s’inquiéter quant à savoir si un homme avec un pénis relativement petit sera capable de la satisfaire, c’est-à-dire l’amener à l’orgasme, le point culminant du plaisir sexuel. La taille du pénis de l’homme, aussi longtemps qu’il est parfaitement droit et ferme, n’a absolument rien à voir avec le fait que la femme puisse ou non atteindre l’orgasme.

Toutes les difficultés rencontrées dans l’amour conjugal sont, pour ainsi dire, toujours dues à l’ignorance de l’un ou des deux partenaires ou à la transgression des lois prescrites par Dieu. Ce n’est jamais parce que le Maître Créateur était inadéquat dans Sa création, parce qu’Il a oublié de planifier quelque chose. Cette "inquiétude" devient une excuse pour de nombreux couples, les poussant ainsi à explorer la "compatibilité" de la taille, ce qui est en réalité une simple excuse pour forniquer.

La Circoncision

En ce qui concerne la circoncision, il importe de noter que tous les bébés garçons naissent avec un repli de la peau, de différentes tailles, appelé prépuce qui entoure le gland de la verge. Le prépuce est généralement flasque, couvrant à peine le gland. Dans certains cas, il peut être plus long, dans la mesure où il recouvre presque entièrement le gland, ce qui se traduit par une ouverture étroite et bien ajustée qui peut servir à l’emprisonner. Cela peut causer certaines difficultés lors de l’érection, comme une sorte d’étranglement du gland et l’inconfort qui en résulte. Bien entendu, la circoncision demeure la solution dans tous ces cas.

Il existe également une substance semblable à du suif (une matière molle blanchâtre) appelée smegma, sécrétée entre le prépuce et le gland d’un homme non circoncis, qui, si elle n’est pas nettoyée, peut provoquer une inflammation ou d’autres problèmes. Il est très important que cette zone reste propre. Les parents qui ne font pas circoncire leurs fils devront laver cette zone régulièrement chez leurs petits garçons en repoussant le prépuce pour le faire. Et quand les garçons sont assez âgés, vous devez leur apprendre à faire ce nettoyage seuls. Bien entendu, des précautions doivent être prises pendant cette routine afin de ne pas provoquer une stimulation excessive du pénis d’un petit garçon.

Un Point de Controverse

Il est intéressant et important de signaler ici que la circoncision des nourrissons de sexe masculin (et des hommes adultes) est une question largement controversée. Bien que cette procédure comporte des risques mineurs, les avantages documentés sur le plan médical l’emportent sur ces préoccupations. Il est aujourd’hui bien établi, par exemple, que les hommes circoncis ont une fréquence ou un taux plus faible de cancer du pénis et de certains types d’infections. Qui plus est, certaines études suggèrent très fortement des liens entre les hommes non circoncis et la survenue d’un cancer du col de l’utérus chez les femmes. À titre d’exemple, les femmes juives ont un taux beaucoup plus faible de cancer du col de l’utérus que les autres catégories de femmes.

Bien que la pratique de la circoncision ait été ordonnée pour être pratiquée à tout moment, le rite religieux et physique de la circoncision n’est plus directement enjoint par la Nouvelle Alliance. La conversion est désormais décrite par Paul comme une circoncision spirituelle, celle du cœur (Rom. 2:28-29). Mais la circoncision physique peut être pratiquée et, pour la majorité des garçons, en raison des possibilités de maladies évoquées ci-dessus, il est généralement plus sage de le faire.

Force-nous est donc de considérer le fait suivant. Dieu a circoncis Abraham à l’âge de 99 ans. Il commanda ce signe de Son alliance pour toujours pour tous les descendants d’Abraham, qu’ils soient Israélites ou Arabes (Gen. 17:9-14). Il n’aurait ni exécuté ni commandé une procédure qui pourrait être nuisible de quelque façon que ce soit. Mais, en dernière analyse, la décision de faire circoncire ou non un bébé incombe aux parents.

Toutefois, si la circoncision doit être entreprise, la procédure doit être effectuée le huitième jour après la naissance, le jour où le bébé aura eu huit jours, tout comme le Concepteur du corps humain le prescrit (Gen. 17:12). Ce que Dieu savait en affirmant cela, l’homme l’a découvert récemment, au vingtième siècle. Il est désormais connu que la vitamine K n’atteint pas les niveaux normaux chez le nourrisson avant le cinquième ou le septième jour après la naissance. La vitamine K est un élément important dans la coagulation du sang, elle est essentielle parce que le bébé pourrait autrement saigner excessivement et, dans ce cas, inutilement.

Un autre élément important pour la coagulation du sang est la prothrombine. Au troisième jour de la vie du bébé, les taux de prothrombine disponibles ne sont que de 30 % par rapport à la normale. Au huitième jour, cependant, les niveaux de cette substance qui participe à la coagulation du sang ont dépassé la normale jusqu’à 110 %. La disponibilité de ces deux substances à leur niveau normal le huitième jour de la vie d’un bébé constitue clairement le jour optimal pour procéder à la circoncision. Ces deux éléments combinés, à leur niveau maximal, favorisent moins de saignements et accélèrent conséquemment la guérison. Les anciens ne pouvaient probablement pas le savoir, si ce n’était qu’un Dieu d’amour l’a révélé.

Un autre facteur entre en jeu ici et c’est le fait que le niveau de douleur augmente naturellement après le huitième jour, réduisant ainsi la fenêtre à cette date parfaite révélée par la Bible. (Lorsque la circoncision est pratiquée chez des garçons plus âgés ou chez des hommes, la douleur ne peut être décrite que comme une douleur atroce). Il va de soi que le Grand Dieu du ciel connaissait ces choses depuis le début.

Si les parents d’un petit garçon décident de le faire circoncire, ils doivent trouver un professionnel expérimenté dans la pratique des circoncisions, ainsi qu’un professionnel prêt à le faire au bon moment.

Les Organes Féminins de Copulation

Nous en venons maintenant à la discussion touchant les organes féminins de la copulation et à leur remarquable conception.

Le pubis ou la région génitale externe de la femme, c’est-à-dire tout ce qui est visible de l’extérieur, s’appelle la vulve. L’utérus est relié aux organes génitaux externes par le vagin, un terme signifiant une gaine. Cet organe est également appelé le canal de naissance, en raison du fait que le bébé le traverse pendant la naissance. Ce tube ou canal, comme on pourrait le décrire, est la partie unique de l’organe de la copulation du corps de la femme qui sert à l’acte spécifique du coït. Le bas de l’utérus a un col arrondi qui s’avance en saillie dans la dernière extrémité du vagin, il s’oriente vers le bas et vers l’avant depuis l’utérus à un angle d’environ 90 degrés par rapport à son axe. Ondulées en plis, les parois internes du vagin sont assez élastiques et peuvent être étirées, comme cela se produit lors de l’accouchement.

Les opinions varient quant à la meilleure description de la longueur du vagin, certaines indiquant qu’il mesure de 15,24 cm à 17,78 cm, d’autres de 7,62 cm à 15,24 cm, expliquant que le pénis, durant les rapports sexuels, force l’utérus vers le haut et que la paroi vaginale est suffisamment élastique pour s’adapter à toute la longueur du pénis.

La membrane muqueuse qui forme la doublure au niveau de l’ouverture frontale du vagin continue vers l’intérieur alors que la membrane formant les petites lèvres intérieures s’appelle les petites lèvres. À l’intérieur des petites lèvres se trouve une demi-cavité appelée le vestibule. Chez les femmes, l’orifice de l’urètre est situé juste au-dessus de l’ouverture vaginale. Au sommet des petites lèvres, au-dessus de l’ouverture de l’urètre, se trouve le très important clitoris, lequel est le siège de la sensation intense chez la femme et l’excitation sexuelle qui culmine à l’orgasme.

Tout comme un pénis masculin en miniature, le clitoris féminin a une tête ou un gland et est également sujet à une érection par une stimulation sensorielle. Son corps, d’environ 2,54 cm de long, est recouvert par la membrane au-dessus des petites lèvres, ce qui ne rend visible de l’extérieur que la tête du clitoris. La connaissance et la compréhension de ce petit organe, tant chez le mari que chez la femme, sont essentielles pour aider et contribuer à assurer le bonheur conjugal et l’épanouissement sexuel de l’épouse en tant que partenaire à égalité de parts dans l’orgasme avec son mari.

 

LES ORGANES COPULANTS FÉMININS

En dernier lieu, au-dessus des petites lèvres et couvrant également les organes génitaux féminins, se trouvent les grandes lèvres, la partie externe la plus visible de la vulve.

En conclusion, les fonctions du vagin consistent à (1) fournir un passage pour le flux menstruel (2) à recevoir le pénis masculin pendant les rapports sexuels (3), à fournir un réceptacle pour le sperme qui y est déposé et (4) fournir le passage lors de la naissance d’un bébé.

Des Dons Vraiment Merveilleux

Ces organes, mâles et femelles, ainsi que leurs fonctions, ont été conçus avec une parfaite précision par le Maître Concepteur aux finalités pour lesquelles Il les a créés. La possession d’un corps aussi merveilleux, avec les organes sexuels remarquables, y compris tous les éléments distincts qui ont été décrits, et la merveilleuse satisfaction sexuelle qu’ils peuvent apporter, s’accompagne d’une responsabilité très sérieuse dans leur usage.

Utilisés de manière appropriée et responsable comme prévu par le Créateur, selon les orientations principales de Ses lois justes régissant leur usage, toujours dans le mariage, il s’en suit également le bonheur, la joie et un plaisir inégalé qui sont susceptibles de dépasser n’importe quelle anticipation.

On notera, cependant, qu’en cas d’abus ou d’usage impropre ou vicieux, que ce soit par ignorance ou par stupidité, des sanctions sévères entraînent des souffrances, des douleurs et tous les malheurs qui peuvent largement outrepasser de loin n’importe quelle satisfaction temporaire ou tout plaisir illicite.

Il est utile d’appréhender ce principe essentiel de la connaissance spirituelle. Les voies de Dieu sont toujours récompensées. Elles apportent, dans tous les cas, des bénédictions incomparables de vraie joie, de bonheur et de bien-être. Elles n’apportent jamais de pénalité cachée. Il n’y a pas une telle chose comme un « inconvénient » dans le Mode de vie divin.

Si seulement le monde était disposé à croire qu’un Parent céleste, aimant et infiniment sage, ne peut et ne pouvait jamais faire moins avec Ses enfants qu’un parent humain le ferait avec les siens.

À présent que nous avons examiné de plus près la conception physique et la structure de l’anatomie masculine et féminine pour ce qui est des organes sexuels et des systèmes reproducteurs, nous sommes prêts à examiner plus profondément le sujet de la sexualité dans le mariage. Il y a encore beaucoup de choses importantes, fascinantes - et inspirantes - à comprendre!

Chapitre neuf LA SEXUALITÉ DANS LE MARIAGE COMME DIEU L’A VOULUE

Les plus de six milliards de personnes vivant sur terre aujourd’hui ignorent ce qu’elles auraient pu savoir. À la suite de l’ignorance des anciens, les masses d’aujourd’hui ont poursuivi leur chemin dans la décadence, la dégénérescence et la débauche sexuelle, désormais pire que tout ce que la civilisation a vu. Et de nombreuses prophéties de la Bible révèlent que cet ensemble de faits caractéristiques ne fera que s’aggraver, probablement même encore bien pis, avant qu’on assiste à une amélioration. Nous en avons lu un certain nombre.

Souffrez que je puisse le répéter: les nations de la terre auraient pu savoir, mais elles ont choisi de ne pas s’y résoudre, préférant plutôt que Dieu « ne fourre pas Son nez dans leurs affaires! »

Toutefois, les opinions des hommes ne changent pas les lois éternelles, ou la pensée de Dieu, car Il pourrait vouloir "évoluer avec le temps" sur la question et, sans doute par soucis du politiquement correct. Le Dieu vivant condamne toujours l’adultère, la fornication et toutes les autres formes d’immoralité sexuelle et de perversion en tant que PÉCHÉ purement et simplement! Tous ces actes violent Ses diverses lois qui régissent la sexualité, et, de multiples autres façons, qu’elles soient visibles et invisibles, ces violations privent les gens du bonheur et de la joie future dans le mariage. Et tout cela est fort inutile!

Il y a tellement de gens qui ne se rendent tout simplement pas compte que les lois que Dieu a mises en mouvement sont tout aussi réelles que les lois physiques qui gouvernent l’univers, telles que la loi de la gravité. La façon dont Dieu a voulu que les relations sexuelles aient lieu dans le mariage constitue, en soi, une déclaration quant à la raison pour laquelle violer ou pervertir Sa Loi cause des dommages physiques et émotionnels dans la vie des personnes impliquées. Dans ce chapitre, il deviendra évident de savoir pourquoi « les attouchements, les caresses », caractéristiques de l’expression « s’envoyer en l’air » connue depuis les années 60, et toute autre activité sexuelle en dehors des liens sacrés du mariage est dommageable.

La Relation Amoureuse Conjugale

Dieu n’a pas seulement voulu les relations sexuelles pour le mariage et la procréation, c’est-à-dire les fonctions physiques, mais Il avait aussi un grand parallèle spirituel à l’esprit lorsqu’Il l’a conçu. Il importe de s’expliquer ce point essentiel. Il y a une autre raison colossale pour laquelle Dieu a créé la sexualité comme Il l’a fait. Elle a été donnée aux fins d’exprimer l’amour conjugal et notamment une confraternité spéciale qui servent à renforcer et à préserver les liens du mariage.

Notons, une fois de plus, qu’en raison de la simple ignorance des principes fondamentaux, ce qui est par ailleurs l’une des principales causes de désunion conjugale (à côté des problèmes de communication et des difficultés financières), il y a également les problèmes liés aux relations sexuelles, à savoir les choses qui se passent dans la chambre.

Commençons à expliquer ces principes fondamentaux.

Dans le corps humain, les glandes endocrines produisent des hormones uniques pour chaque sexe et celles-ci déterminent les caractéristiques physiques et mentales particulières chez les hommes et les femmes. Les hormones guident le phénomène mental, émotionnel et sexuel connu sous le nom de sex-appeal ou attrait sexuel.

En tant que pulsion humaine commune à chaque personne normale, l’attrait sexuel résulte d’un mélange de stimulus, allant de l’apparence individuelle à la personnalité, en passant par l’éducation, les intérêts communs, les talents et jusqu’à certaines autres réalités « intangibles, impalpables ». En supposant que les problèmes périphériques de compatibilité sont neutres ou favorables entre un couple, c’est l’attrait sexuel qui pousse principalement un homme à être sentimentalement attiré par une femme. De même, ce dynamisme ou ces pulsions incitent également une femme à manifester un intérêt sentimental à l’égard d’un homme en particulier.

Bien que l’attrait sexuel provienne sans doute principalement des expressions faciales, lesquelles pourraient se traduire par l’attraction, l’affection, la maturité ou la grâce, il s’agit, dans les faits, d’une action glandulaire. Certes, on pourrait objectivement apprécier une autre personne à partir de ces seules caractéristiques, mais l’attrait sexuel n’a pas lieu sans que les hormones sexuelles affectent et excitent les émotions. (Il convient de noter que, lorsqu’on envisage le mariage avec une personne en particulier, il devrait y avoir au moins un attrait sexuel, un charme en cause, même s’il n’a pas une valeur considérable.)

Les Hormones de la plus Haute Importance

Nous devons faire une pause et examiner le rôle essentiel que jouent les hormones dans l’excitation et la réponse sexuelles.

Chez les hommes et les femmes, ce sont les hormones sexuelles qui donnent à l’homme des caractéristiques masculines et à la femme des caractéristiques féminines. Lorsque l’on a bien compris ce dont il s’agit, ces mêmes hormones aident à motiver l’intérêt du choix d’un partenaire pour la vie. Elles concourent directement à inciter, et même à conduire, un homme à souhaiter passionnément qu’une femme singulière soit sa femme, la mère de ses enfants et sa compagne pour la vie. L’homme désire l’embrasser et lui exprimer son affection, son amour et son désir de partager une vie de dévouement pour elle.

De même, les hormones sexuelles conduisent la femme à percevoir ce même homme comme celui à qui elle désire donner son affection et son dévouement. Elles lui feront naturellement souhaiter être embrassée par lui, y compris lors de rapports sexuels, et être la mère de ses enfants et sa compagne pour la vie. Chez les individus matures, ces émotions sont réfléchies, pures et naturelles comme Dieu en avait l’intention. Ces sentiments ne sont en aucun cas honteux ou fornicateurs.

Dans un mariage équilibré et stable, la sexualité est, à juste titre, un stimulant pour une étreinte amoureuse, des baisers et des relations sexuelles. Tout cela conduit à l’expression ultime de la passion intime, mise au point par Dieu afin de faire partie des liens du mariage.

Nous avons déjà eu l’occasion d’insister sur le fait que Dieu a créé les êtres humains avec les cinq sens physiques, à savoir la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût. Il a donné aux deux sexes (homme et femme), le summum de Sa création, la capacité de jouir du bon goût d’une nourriture pure et naturelle; de sentir et d’apprécier les épices ou les parfums; d’écouter les sons d’une belle musique édifiante; et de tirer plaisir de la belle vue d’un coucher de soleil dans les montagnes. Dieu a également béni les maris et les femmes, afin qu’ils jouissent de l’expression suprême de leurs sentiments par le canal des relations sexuelles, procurant à chaque partenaire le point culminant de l’extase lorsqu’ils s’engagent dans des relations sexuelles selon le mode et avec la connaissance divine. Il a conçu les relations conjugales comme une expérience physique suprême.

Cependant, Dieu a toujours voulu qu’on jouisse de cette expérience, la plus intime, avec modération. Si l’on s’y affectionne avec excès, et cela peut dépendre dans une certaine mesure du couple et de son âge, il en résultera une dépréciation du sexe. Mais, comme dans toutes les choses, lorsqu’elle s’accompagne de la tempérance, cette maîtrise de soi peut en effet accroître l’euphorie de cette expérience spéciale exclusivement réservée et programmée dans l’organisme du mari et de sa femme.

Les conseillers conjugaux recommandent souvent aux couples plus jeunes d’avoir des relations sexuelles environ deux à trois fois par semaine, mais la fréquence varie légèrement d’un couple à l’autre. (Les nouveaux mariés en auront certainement plus fréquemment pendant un certain temps.) Pour une satisfaction appropriée, une tempérance raisonnable dans l’espacement des fréquences maximise l’intensité et la délectation, et augmente ainsi le plaisir. Il est important que les couples ne fassent jamais de cette réunion spéciale une routine ou une chose banale, soit en raison de la négligence d’une utilisation abusive soit à cause d’une surutilisation.

Le Moment d’Excitation de l’Homme et de la Femme

Les tendres caresses et les baisers qui ont lieu entre maris et femmes sont les expressions spéciales de l’amour, lesquelles doivent être souvent répétées, mais toujours en privé, chose que ne comprennent pas de nombreux couples aujourd’hui qui s’exhibent publiquement. Lorsque ces expressions d’amour mènent à des relations sexuelles, le moment et l’expérience de l’excitation sexuelle revêtent une importance capitale. L’ignorance, au contraire, de ces manifestations d’amour, a provoqué des déceptions tragiques, des frustrations et pis encore, si elles ne sont pas résolues. Toutes ces « déceptions » peuvent être évitées, si l’on comprend la nature de l’excitation sexuelle entre les hommes et les femmes.

Le temps de l’excitation sexuelle présuppose le moment où les organes masculins et féminins sont préparés pour les rapports sexuels. Pour que tel soit le cas, nous avons vu que le pénis masculin devait s’agrandir et devenir ferme. Nous avons également constaté que ce processus se déroule relativement rapidement, presque instantanément, notamment chez les jeunes hommes, mais généralement presque aussi rapidement chez les hommes âgés. L’excitation sexuelle demande cependant plus de temps chez la femme. C’est un fait que beaucoup de maris ont eu tendance à ignorer ou à négliger.

Cela a été de loin la première grande cause de frustration conjugale, d’un manque de satisfaction et d’une absence de plaisir intense menant à l’orgasme chez la femme.

Les hommes doivent accepter en tant que vérité le fait que la membrane qui forme les parois vaginales est constituée de plis et qu’elle est généralement sèche dans son état normal inactif ou reposant. Pour recevoir le membre masculin, l’excitation sexuelle doit amener la membrane à s’humecter (se mouiller légèrement) de manière significative à partir des glandes spéciales qui fournissent un lubrifiant naturel. Fait intéressant, nous l’avons déjà signalé, les mammifères femelles ne peuvent atteindre cette disposition que pendant certaines « saisons », et celles-ci sont totalement non planifiées par les animaux mâles. Cependant, avec les femmes, une telle excitation doit être provoquée, elle est dès lors non automatique, et cela doit être compris par chaque mari!

Les maris doivent simplement comprendre le processus de l’excitation sexuelle féminine et admettre la nécessité de prévoir suffisamment de temps dans ce processus. Le mâle est stimulé par des hormones qui doivent être sagement gardées sous contrôle, tandis qu’il se focalise sur l’intensification des caresses dans le but d’apporter une amélioration au moment de la femme plutôt que de se permettre d’exclure ses sentiments pour le bien de sa gratification instantanée comme tant de maris le font. Le véritable amour doit inciter à donner du plaisir à l’autre, plutôt que d’en obtenir pour soi-même le plus rapidement possible.

De Grandes Différences entre les Organes Sexuels

La différence dans l’effet des stimulus entre hommes et femmes est plutôt intéressante et doit être comprise. L’homme peut être stimulé par une touche, une image, un rêve ou même par un simple coup d’œil qui a un rejaillissement sur la pensée. Le contact physique est bien évidemment pour lui un stimulant très puissant.

Les femmes ne réagissent tout simplement pas comme les hommes. En ce qui les concerne, le contact physique direct, c’est-à-dire les embrassements et les baisers sont de loin les stimulus les plus importants. Elles ont besoin de plus de tendresse dans la communication et de toucher que les hommes. Dans les faits, même la période menant aux rapports sexuels réels, y compris la journée entière qui les précède, peut être importante en sorte que l’organisme de la femme puisse répondre encore plus efficacement au contact physique direct.

La plupart des filles sont inconscientes du fait que les attouchements lors de rendez-vous conduisent à l’excitation immédiate de l’homme et à une envie d’avoir des relations sexuelles. Les filles doivent comprendre que cette conduite est une tentation à l’endroit des jeunes garçons. Plus de trois milliards de femmes sur la planète possèdent ce pouvoir. Il est évident que de nombreuses filles le savent, ou parviennent à le découvrir, mais seulement dans l’intention de l’utiliser comme le ferait n’importe quelle prostituée exerçant son commerce destructeur de mariages et de caractère dans les rues de toutes les villes du monde.

Une jeune fille ou une femme qui abuserait de son attrait sexuel en faisant un usage impropre de ses charmes conférés par Dieu se priverait non seulement de récolter de merveilleuses bénédictions futures, réservées à la relation conjugale, mais aussi et surtout elle serait en train de s’approprier directement ce qui revient à la future épouse du garçon concerné.

Le temps de préparation de la femme peut aller d’une quinzaine de minutes, jusqu’à une demi-heure. Cet intervalle de temps peut être considéré comme la moyenne, étant donné que les réactions individuelles peuvent varier. Quelques femmes peuvent être plus rapidement prêtes à avoir des relations sexuelles que d’autres. Tandis que les hommes réagissent généralement et presque toujours de la même façon, il incombe à chaque mari de déterminer la tendance naturelle et la « rapidité » de sa femme à parvenir à la pleine excitation. (Dans de rares cas, la femme pourrait être plus facilement excitée que son mari, mais cela constituerait une exception.)

Seulement par la Création

La théorie de l’évolution n’est tout simplement pas capable d’expliquer pourquoi la vitesse de l’excitation sexuelle chez les hommes est différente de celle des femmes. Il n’y aurait aucune raison pour laquelle cette évolution aveugle et muette l’aurait décrété de la sorte.

Il va de soi que l’évolution n’a joué aucun rôle dans aucune de ces deux situations. C’est Dieu qui a créé ce délai de temporisation pour un but, et, pour ainsi dire, personne n’en sait quelque chose. Bien que l’homme soit excité rapidement, bien avant sa femme, il doit, en règle générale, montrer la voie et prendre l’initiative. Son excitation rapide lui permet de remplir son rôle, le plus souvent en tant qu’initiateur, même si ce n’est pas toujours le cas, s’agissant des relations sexuelles.

Il existe cependant une autre raison plus importante pour ce qui est des différentes vitesses ou des rythmes d’excitation entre mari et femme. Elles sont liées au fait que le potentiel sexuel chez les êtres humains conduit au mariage, puis à un amour et à un respect toujours plus profond pour l’autre conjoint ou conjointe. La différence de tempo dans l’excitation sexuelle renforce et prolonge l’intimité sexuelle et la communication passionnée, les baisers et les caresses qui n’existeraient guère, ou n’existeraient pas du tout, s’il arrivait que la femme fût excitée aussi vite que l’homme. Si tel devait être le cas, il n’y aurait pas d’intimité sexuelle et les rapports sexuels ne seraient pas plus romantiques que ce qui se passe avec les animaux. Dieu a voulu que les couples ralentissent le rythme et passent du temps dans une étreinte amoureuse, par conséquent, Il a conçu un système qui l’exige.

Il est tragique que de nombreux mariages soient influencés par la mentalité du « sexe est honteux » et n’ont donc pas réussi à connaître l’intimité et l’épanouissement voulus par Dieu à la suite d’une relation sexuelle sérieuse. La répression du véritable but et de la signification de la sexualité a privé de nombreuses générations du plaisir que les faux religieux ont condamné hélas! Cette répression inspirée par Satan a également servi à réduire les femmes à un statut de sous-humains. Dans de nombreuses cultures, la jouissance de la femme durant l’acte sexuel est jugée totalement peu importante, la seule satisfaction de l’homme est tout ce qui compte.

C’est la raison pour laquelle certaines cultures d’Afrique et du Moyen-Orient (l’Irak, par exemple) circoncisent les petites filles en coupant brutalement le clitoris, ce qui entraîne la mort d’environ une personne sur cinq en Afrique. Ceci est fait pour s’assurer que, lorsqu’elles atteindront l’âge adulte, elles resteront fidèles à leurs maris respectifs. Cette boucherie brutale est la façon dont certaines cultures humaines abordent le problème d’un adultère potentiel. C’est ainsi que paradoxalement, certaines de ces sociétés connaissent les plus forts taux d’infidélité parmi les hommes.

L’excitation instantanée et l’initiative immédiate du mari dans la poursuite de ses rapports sexuels avec sa femme, qui ne sera excitée que plus tard, ont été conçues et voulues dans le seul but d’intensifier et de prolonger l’intimité et l’expression de l’amour de même que pour accompagner ce summum de l’épanouissement. Dieu a créé la sexualité chez les êtres humains afin d’exprimer et d’expérimenter l’AMOUR dans les liens du mariage.

Les actions du mari, lequel est aussi excité en caressant sa femme, présupposent l’expression de sa valeur et de son amour pour elle, et impliquent des baisers et des embrassements, qui sont tous des stimulus différents, lesquels stimulus favorisent l’excitation en elle. Pendant ces moments d’affection et d’émotion intenses, un degré d’amour et d’appréciation devient observable qui ne serait pas autrement exprimé, si tant est que Dieu ne l’eût pas conçu de la sorte.

Qui plus est, de nombreux hommes n’ont pas reconnu que cette période de préliminaires intensifiait également l’orgasme de l’homme. Son excitation augmentera avec l’intimité continuelle avant les rapports sexuels.

Un Niveau d’Amour Absent dans le Monde de Satan

Ce niveau de passion et d’amour mutuel, précisément, en raison de la nature générale de ce qui se passe dans de telles circonstances, est complètement absent dans la promiscuité avant le mariage ainsi que dans toute relation dévalorisée avec une prostituée ou avec n’importe quel autre sexe en dehors du partenariat conjugal. Ces relations illicites se focalisent entièrement sur la satisfaction personnelle, sans départir un amour intime, l’honneur et le respect mutuel, lesquels sont tous inexistants dans de telles relations avilissantes.

Il est évident que la Voie de Dieu surpasse de loin les contrefaçons creuses du monde désorienté et confondu de Satan. Il est de votre devoir de fuir l’influence mondaine de la dégénérescence qui vous privera inévitablement des merveilleuses relations dans le mariage et dans la famille comme Dieu les a prévues. Les célibataires devraient se demander à quel point les nombreuses bénédictions qui sont réservées à ceux qui se préservent pour le mariage sont cruciales et précieuses. Toute relation sexuelle avant le mariage paralyse et entrave le niveau de bonheur dont on ne pourra en profiter que grâce à ces bénédictions conjugales.

Certains maris développent la fausse idée selon laquelle le mariage leur a donné le droit de satisfaire leur propre désir de gratification égoïste et hâtive sans tenir compte des sentiments et des sensibilités de la femme. En pareils cas, aucun délai d’attente pour faire l’amour n’est autorisé afin de favoriser la jouissance et la participation de la femme. Certains hommes estiment que le mariage oblige la femme à se soumettre à un viol sur demande! Mais rappelez-vous que le mariage comme Dieu l’a conçu n’ouvre PAS de portes à de tels abus. Dieu a mis au point l’union sexuelle afin qu’elle soit passionnément appréciée par les deux parties!

Il est absolument essentiel que l’homme ne néglige pas ce moment bien mérité des relations amoureuses avant de commencer les rapports sexuels. Je le répète: le refus de considérer ce besoin, et c’est en réalité une RESPONSABILITÉ que chaque mari a envers sa femme, pourrait endommager la membrane sèche et non préparée des parois vaginales, ce qui entraînera de la douleur et du ressentiment, potentiellement très profonds, de la part de la femme.

Un mari qui s’impose prématurément à sa femme est insensible, abusif et égocentrique. Maris, évitez cet égoïsme à tout prix et vous en serez reconnaissants. Il en ira de même de votre épouse!

Les Dysfonctionnements Sexuels

Dans un monde coupé de Dieu, ayant désobéi à Ses lois touchant la santé, lesquelles ont été révélées depuis des siècles, l’état général de la santé de l’humanité a considérablement dégénéré. Avec 6 000 ans d’histoire, différents types de problèmes de santé affectant les organes et la fonction sexuels sont apparus. Bien que l’objectif ne soit pas de couvrir et de traiter tous les types de dysfonctions sexuelles imaginables, une certaine connaissance de base autant que la marche à suivre paraissent nécessaires.

Comme pour beaucoup d’autres problèmes relatifs à la santé, les dysfonctionnements sexuels et les difficultés qui en résultent sont une réalité et ils le seront pour certains qui liront cet ouvrage. Les personnes ayant des problèmes de santé généraux affectant l’activité sexuelle sont encouragées à lire et à se pencher sur leurs problèmes personnels. En s’intéressant activement à l’amélioration de l’état de santé de façon générale, on peut apporter une amélioration globale à l’état de santé de nombreuses personnes, si ce n’est à la plupart des gens, qui éprouvent des difficultés.

À l’âge de 30 ans, j’ai soudainement développé une grave maladie articulaire. Si elle avait continué, la qualité de vie dont je jouissais aurait pris fin. Cependant, elle s’est avérée être une bénédiction parce que j’ai été obligé de passer des heures à étudier ce que je pouvais faire pour me débarrasser du problème. Ce que j’ai appris m’a amené à une santé bien meilleure que celle que j’avais avant la survenue de cette maladie.

On pourrait en dire autant à propos de nombreuses autres maladies et problèmes de santé, y compris certains dysfonctionnements physiques. Si vous souffrez d’un problème qui affecte votre vie sexuelle, et pour les hommes, cela peut signifier une difficulté à maintenir une érection, faites des recherches pour déterminer ce que vous pouvez entreprendre en tant qu’actions correctives. La consultation d’un médecin peut s’avérer judicieuse. Il existe de nombreuses possibilités et options à explorer.

Bien entendu, le lecteur doit être extrêmement prudent. Il existe d’innombrables ouvrages sur le sujet de la sexualité. Il sera capital de distinguer les opinions des faits. Les ouvrages qui ne présentent que simplement les faits peuvent être source de confusion et proposeront des "remèdes" qui ne permettront pas de résoudre le problème. Il faut toutefois vous en tenir aux faits. Cherchez les principales causes et corrigez-les.

Certains problèmes de santé peuvent être profondément enracinés, mais l’expérience a montré qu’à peu près tous les problèmes de santé peuvent être améliorés au moyen d’efforts et de conseils appropriés, si l’on s’attaque avec diligence à la cause. Certains problèmes peuvent être difficiles à vaincre, mais avec la persévérance, il est souvent possible d’y arriver.

Le Septième Commandement de Dieu

Le Septième Commandement, mentionné précédemment, est libellé comme suit: « Tu ne commettras pas d’adultère ». La plupart des gens limitent exclusivement ce commandement aux rapports sexuels en dehors du mariage. L’adultère suppose beaucoup plus que le simple fait d’avoir des relations sexuelles, et nous devons prendre suffisamment de temps afin de nous assurer que cela est pleinement compris.

Les rapports sexuels ou l’amour consistent en QUATRE PHASES DISTINCTES, dans lesquelles une phase mène à la suivante. La PREMIÈRE PHASE consiste à caresser, à se donner des baisers et à s’embrasser, aussi connue dans la langue vernaculaire de ces derniers temps sous le terme de « pelotage » et de « caresses indiscrètes, sensuelles » (les trois autres phases seront expliquées vers la fin du chapitre, après avoir d’abord traité la première phase.)

Bien que, du point de vue de Dieu, il est toujours aussi inacceptable aujourd’hui qu’elle n’ait jamais été, le fait de se toucher indiscrètement et sensuellement et de se faire tripoter était autrefois la limite à laquelle les jeunes s’aventureraient dans ce qui était, relativement parlant, des moments plus innocents. Plus tard, l’expression « ils sont allés au-delà la limite » (ou « jusqu’au bout ») signifiait que la limite était désormais bien au-delà des simples attouchements et caresses. Par conséquent, au XXIe siècle, les relations sexuelles avant le mariage sont pratiquement la règle plutôt que l’exception! Lorsqu’on s’embarque dans la sexualité avant le mariage, l’acte, semble-t-il, innocent d’attouchements et de caresses, en lui-même, VIOLE directement le Septième Commandement de Dieu.

À y regarder de plus près, le fait de se palper et de se toucher sensuellement autant que les caresses constitue des phases essentielles de la relation amoureuse, lesquelles n’ont lieu qu’entre couples mariés, c’est-à-dire entre maris et épouses adultes. C’est par ailleurs cette relation amoureuse entre un mari et son épouse qui donne à l’adultère tout son sens!

Il est entendu que la plupart des gens, aujourd’hui, auraient le souffle coupé par une telle déclaration « pudibonde et désuète ». Ils ne voient aucun mal dans un petit « amusement » innocent.

Toutefois, Dieu considère cette action comme un PÉCHÉ, dès lors qu’elle cause de très sérieux dommages aux personnes impliquées. Il importe de bien comprendre ce point. Ce n’est pas, une fois de plus, que Dieu aime en quelque sorte refuser les plaisirs à l’humanité. Il connaît plutôt les dommages à long terme qui résultent de la transgression des LOIS spirituelles qu’Il a mises en vigueur pour notre bien. Les effets à long terme et les malédictions sont des plus réels!

Certains comportements avant le mariage peuvent, en effet, empoisonner plus tard la relation conjugale. Ce point sera traité plus en détail dans le prochain chapitre. Mais ceux qui s’embarquent dans les attouchements et les caresses en dehors du mariage (et il est bien entendu que la plupart des jeunes ne pensent même pas à s’arrêter à ce stade, et, bien évidemment, beaucoup le franchissent d’un bond) s’exposent aux malédictions ici et maintenant, autant qu’ils se privent du vrai bonheur conjugal, lequel Dieu rend possible à ceux qui ne balafrent pas leur potentiel de récolter Ses merveilleuses bénédictions.

Les propos c’est-à-dire les desseins de l’attrait sexuel et de l’excitation sexuelle visent à renforcer les LIENS CONJUGAUX, un point c’est tout. Ces influences interactives (qui agissent les uns sur les autres) augmentent l’amour mutuel entre mari et femme, créant ainsi une intimité réservée à ce lien matrimonial.

L’on doit Résister à la Pression de la Société

Tout cela indique que ceux qui cherchent à obéir à Dieu ne peuvent pas laisser les perceptions, les valeurs et les tentations extrêmes de la société les affaiblir. L’adultère et la fornication sont encore des péchés, de même qu’une intimité très proche du coït, peu importe ce que la télévision, les films et la musique déclarent et, malgré la popularité et l’acceptation croissantes de l’homosexualité, la parole de Dieu a toujours clairement souligné que cet acte est, en effet, abominable et immoral.

Toute chose qui pervertit ou plombe le but créatif de Dieu pour ce qui est du mariage, et des familles stables et aimantes capables d’éduquer des enfants équilibrés est une distorsion de Son plan parfait en faveur de toute l’humanité, un plan qui inclura, au bout du compte, chaque être humain.

Lorsqu’un mari s’aventure dans une liaison (amoureuse) en dehors du mariage, sa perception de son épouse change radicalement et généralement très rapidement. Sa femme ne l’attire plus de la même manière. L’attirance sexuelle envers elle, la merveilleuse chimie qui existait jadis entre eux, s’estompe rapidement jusqu’à ce qu’elle n’existe plus. Tous ces changements ont lieu dans l’esprit du conjoint ou de la conjointe qui triche. Le fait qu’un mari tricheur ne désire plus sa femme fidèle est le résultat direct d’une LOI en action.

En brisant son alliance de mariage, le mari (ou la femme) fautif attaque la merveilleuse relation planifiée par Dieu qui leur a été donnée. Il ne peut plus apprécier ce que Dieu leur a donné et son cœur s’est tragiquement détourné de sa compagne de toujours. Même s’il en vient à le regretter, bien entendu, de nombreux hommes le regrettent, et souhaite que la relation précédente soit rétablie, à quelques exceptions près, les maris se rendent compte qu’ils ne peuvent plus « remonter le temps ».

À l’évidence, les femmes ne sont pas différentes. Ne vous y trompez pas. Le pourcentage de femmes qui commettent l’adultère, environ 50 %, est également à des proportions épidémiques. Tout ce qui a été expliqué ici, concernant ce dont les maris sont plus traditionnellement coupables, s’applique, désormais, pratiquement dans la même proportion aux femmes.

Le péché d’adultère est un crime absolument odieux contre un autre être humain et, pis encore, il a, dans la plupart des cas, des conséquences désastreuses à l’encontre d’autres personnes innocentes liées à la relation, le plus souvent les enfants, mais aussi les parents âgés et même les grands-parents ou les petits-enfants en souffrent également.

Même la fornication, c’est-à-dire la sexualité avant le mariage enlève des choses à la relation future d’un couple qui va se marier. Il est à noter, cependant, qu’aujourd’hui la fornication entre les couples fiancés est une chose courante. C’est parce qu’ils savent tous que c’est la norme, c’est ce à quoi on s’attendait, parce que tout le monde le fait, et personne ne leur dit vraiment que c’est mauvais ou ne leur donne une raison de ne pas agir de la sorte. La dimension inconnue de la sexualité expliquée dans cet ouvrage n’est enseignée nulle part ailleurs.

Bien qu’il soit possible pour un homme et une femme d’être encore heureux dans le mariage bien qu’ils aient commis la fornication, le caractère sacré du mariage est néanmoins balafré de telle manière que quelque chose se perd dans la relation. L’union se voit déposséder du niveau potentiel de bonheur plus complet qui aurait été autrement possible.

Le Sophisme Bien Répandu

Voici quelques points additionnels importants qui représentent une erreur bien répandue et certaines approches dommageables au bonheur et à l’épanouissement conjugaux: il est absolument illusoire de croire, comme beaucoup de gens y croient, que les attouchements et les caresses sont exclusivement réservés aux rencontres et aux fréquentations avant le mariage, qu’elles sont dès lors acceptables à ce stade. De telles personnes ont cru, à tort, qu’il s’agit d’activités innocentes qui ne seront plus indispensables dans le mariage et sont principalement réservées aux adolescents ou aux jeunes adultes qui se fréquentent. Les deux idées sont fausses.

Une autre approche qui peut considérablement asphyxier les relations sexuelles, notamment chez la femme, c’est la peur d’une grossesse non désirée. Cette crainte peut facilement être dissipée par une bonne compréhension de la façon de planifier la parentalité, grâce à l’utilisation de contraceptifs, et ce point fera l’objet d’un examen plus approfondi dans un encart ultérieur.

Les Manières, les Soins de Toilette ou de Beauté et l’Hygiène

De nombreuses personnes aujourd’hui sont de plus en plus négligentes et se permettent de faire peu de cas des convenances, de la courtoisie ordinaire, des bonnes manières et de la bonne toilette après le mariage (de nos jours, nombre de gens ignorent ces choses, à l’intérieur ou en dehors du mariage). Le défaut ou le refus de donner à ces choses l’importance qu’elles méritent dans votre mariage nuira à celui-ci en y introduisant un mauvais esprit, contraire à la voie de l’amour. L’oubli de ces choses démontre un manque de respect et d’appréciation à l’égard de votre partenaire et aide à promouvoir la tendance qui consiste à la tenir pour acquise ou à le tenir pour acquis.

Il faut toujours s’efforcer d’être respectueux et consciencieux à l’égard de son apparence et de sa conduite en présence de l’autre partenaire. Il ne faut jamais oublier l’énorme importance de toujours être propre et bien entretenu, et non négligé, comme votre première approche de l’amour. Il est primordial de se rappeler que presque rien n’est plus « nauséeux » que l’odeur corporelle, la mauvaise haleine, les ongles non coupés, le visage mal rasé ou l’odeur menstruelle féminine. Le mari et la femme doivent également se rappeler l’importance de peigner les cheveux avant même d’avoir des relations sexuelles le matin!

Il faut ajouter à cela la possibilité d’avoir des parfums spéciaux pour les femmes et éventuellement des eaux de Cologne pour les hommes. Toutes ces choses peuvent servir à améliorer l’attrait ou le charme général et le sentiment de tirer plaisir de l’occasion. Plusieurs types de parfums pourraient être alternés pour les couples qui les apprécient.

Les bonnes manières et la bonne toilette feront beaucoup de bien dans la chambre conjugale, et il en va ainsi pour les hommes et les femmes! (Nous reviendrons momentanément sur un autre aspect des soins de toilette, c’est-à-dire les aspects d’une bonne apparence.)

Ne Jamais Frauder Sexuellement

Une question connexe se pose et conduit à la section suivante. Plus tôt dans le livre, nous avons vu que Paul expliquait comment les maris et les femmes sont tombés sous le « pouvoir » de leurs conjointes ou conjoints une fois que le mariage a eu lieu (1 Cor. 7:4). Il ne faut pas oublier, en effet, que vos corps ne vous appartiennent plus, mais plutôt à l’un l’autre. Il est mauvais de commettre une fraude à l’endroit de votre conjointe ou conjoint sexuel.

Le refus des rapports sexuels est sans doute l’un des pires PÉCHÉS que l’un ou l’autre partenaire peut commettre dans un mariage. Cela peut être dû à l’égoïsme, au désir de punir le conjoint ou la conjointe pour un tort réel ou supposé, ou pour un certain nombre d’autres raisons. Outre les raisons d’une mauvaise santé ou d’une maladie, d’une fatigue inhabituelle et extrême ou de la seule réponse très rare « je ne suis pas d’humeur » mentionnée plus haut, cela ne devrait pas être le cas. Quiconque suit le modèle d’une fraude sexuelle dans un mariage, et cela est plus typique des femmes que des hommes, pourrait, dans les faits, être responsable, du moins en partie, devant Dieu de n’importe quel adultère qui en résulterait et certainement responsable du divorce qui pourrait en découler si la fraude se perpétue.

Prenez soin de vous Physiquement

La dernière section a pour corollaire un autre point qu’il importe d’aborder. Il incombe aux maris et aux femmes de prendre soin de leur propre corps et, à la lumière de 1 Corinthiens 7:4, ils ont en fait pris soin de ce qui, après le mariage, est devenu le corps de leur épouse ou époux.

Malheureusement, cela s’est transformé, des millions de fois, en une tragédie récurrente lorsqu’il est utilisé comme une excuse pour commettre l’adultère, la période de rendez-vous et de fréquentation étant le seul moment où les couples se préoccupaient de ne pas être en surpoids et de rester « en forme ». Avec l’obésité et le manque de fermeté des muscles, de véritables fléaux sociaux aujourd’hui, et avec la mauvaise nutrition et la société actuelle remplie de stress qui rend plus difficile de faire des exercices physiques, cela demandera un travail supplémentaire aux couples qui comprennent qu’ils doivent continuer à se soucier de ces choses. C’est ainsi qu’en prenant soin de votre corps, vous vous souciez du corps de votre époux ou épouse!

Prenez soin de vous-même sur le plan physique! Surveillez attentivement votre poids et votre apparence générale. Les deux conjoints ont le devoir de prendre soin du corps que Dieu leur a donné. La surveillance et la préservation de sa santé peuvent même améliorer les performances sexuelles. Il reste entendu que la naissance des bébés change la forme d’une femme, et c’est le cas de certaines femmes plus que d’autres. Les maris doivent comprendre cela, mais les femmes ne doivent pas permettre que ce changement de forme soit une excuse pour « se laisser aller ».

À l’évidence, les rides et le vieillissement seront également des phases normales de la vie. Les maris, singulièrement, doivent veiller à ne pas déprécier ou dénigrer leurs femmes pour ce qui est naturel à chaque être humain. Peu de choses feront plus mal, et rebuteront une femme que de la rabaisser à propos de ce qu’elle ne peut plus contrôler.

Finalement, il peut y avoir des moments où le mari ou la femme peut avoir besoin de souligner de manière encourageante qu’il faut améliorer un ou plusieurs aspects des éléments mentionnés dans les dernières sections. Christianisme consiste à faire des changements et parfois cela peut concerner des domaines liés à la sexualité et à la chambre à coucher.

Il doit aller de soi aussi que l’on ne devrait jamais choisir le moment de faire l’amour. Si vous le faites, vous apprendrez rapidement qu’une autre activité doit être accomplie au pied levé, à la dernière minute, ainsi, cette partie de la soirée aura été gâchée!

Une Bonne Atmosphère

De nombreux couples négligent d’accorder à l’atmosphère générale de l’endroit les relations sexuelles ont lieu l’attention nécessaire qu’elle mérite, et nous parlons en règle générale de la chambre à coucher. Bien que les rapports sexuels puissent certainement avoir lieu en dehors de la chambre à coucher et, c’est souvent le cas, notamment chez les jeunes couples, cet endroit devrait plus que n’importe quel autre bénéficier d’une pensée et d’une préparation additionnelle à cause de l’amour et des liens spéciaux qui s’y tissent.

À l’instar de l’hygiène, et avec de beaux parfums et des eaux de Cologne, le bon éclairage est aussi important pour la chambre. Le fait qu’il y ait trop ou trop peu de lumière n’est généralement pas aussi bon que quelque chose entre les deux. Il y a également la décoration et la propreté de la chambre, y compris le couvre-lit, les photos et les autres éléments qui agrémentent le cadre. Certains couples aiment ajouter des bougies, une musique d’ambiance ou d’autres types de décors, lesquels contribuent également à créer une atmosphère propice à l’amour. Assurez-vous que cette zone de préparation n’est pas négligée ou minimisée comme si elle n’avait pas de rôle au cours de la soirée.

Elle a bel et bien un rôle!

Les Divertissements

Le temps des relations sexuelles est le moment le plus spécial entre mari et femme. Il présuppose sans doute plus de planification que ce que nombre de gens ne le réalisent. L’élimination des distractions est essentielle et affectera directement, notamment dans le cas de la femme, sa disposition à profiter de l’occasion.

D’une part, il s’agit de l’activité la plus intime dans le mariage. Elle doit être complètement privée de toutes les façons possibles. Point n’est besoin de rappeler que ce qui se passe dans la chambre n’est l’affaire de personne d’autre que celle du mari et de sa femme. D’autre part, il est important que les enfants ne deviennent pas une source de distraction, ce qui embarrasse plus les femmes que les hommes (en particulier celles qui ont des bébés et des enfants en bas âge).

D’autres bruits, comme l’interruption en raison d’un appel téléphonique (ou des animaux de compagnie), peuvent constituer un problème évident. Le répondeur peut être la meilleure option. Pensez ensuite à mettre de côté au moins certaines occasions régulières afin que les relations conjugales ne s’espacent pas plus longtemps qu’elles ne l’auraient dû, sans que l’un des conjoints l’ait remarqué. Il faut alors se rappeler que l’accent devrait être mis sur les liens conjugaux de la manière que seule cette activité rend possibles. Les distractions vont à l’encontre de cet objectif.

La Communication

Il y a une autre partie essentielle dans ce moment de partage, d’amour entre mari et femme qui est souvent oubliée, négligée ou ignorée. Mais, dans certains cas, elle est aussi mal comprise. Il s’agit de la communication, la conversation amoureuse, avant et pendant les rapports sexuels, souvent désignée sous le nom de « confidences sur l’oreiller ». Cette conversation intime particulière, laquelle est aussi importante que la mise en place d’une bonne atmosphère, n’a pas lieu ou est négligée parce que peu de couples comprennent son importance suprême. La plupart des couples ne comprennent même pas la corrélation directe entre la conversation et l’acte sexuel.

Il est primordial que le mari et la femme comprennent ce qu’est cette corrélation!

Les images perverties d’Hollywood et bien d’autres ont longtemps entretenu la mauvaise image, selon laquelle être dans le feu de la passion et participer à l’acte sexuel sont de bonnes occasions pour être du « type fort et silencieux », en ce qui concerne, à la fois, les hommes et les femmes, arguant que les actions sont plus fortes que les mots. Rien ne saurait être plus loin de la vérité. Ce qu’on pense être le chuchotement de « mots doux » est dans les faits l’expression de choses qui sont beaucoup plus que de simples puérilités.

Comprenons-en la Raison

Il n’est pas besoin de rappeler que la plus grande différence en ce qui concerne les relations sexuelles entre les animaux et les relations sexuelles entre les êtres humains, c’est le fait que les humains sont capables de se parler. Cela suggère qu’ils peuvent exprimer une affection, un amour, une tendresse, une gratitude et le respect de l’autre d’une manière qu’aucun animal n’en est point capable.

Le Dieu infiniment sage a spécifiquement conçu les relations sexuelles de cette façon. Il ne faut pas écarter, en effet, le fait que cet amour est un type même de l’amour que Jésus-Christ ressent envers Son Église, ainsi qu’un type de l’amour que Dieu et Christ manifestent à l’égard de toute l’humanité (Jean 3:16). La Bible est remplie de passages où Christ exprime Son amour à l’endroit de Ses disciples et pour Son Église, Sa promise.

Pensez-y de cette façon: il faut ainsi se rappeler, en premier lieu, qu’au-delà de tout ce que Dieu est, Il déclare qu’Il « est amour » (1 Jean 4:8, 16). Cela signifie que tout ce qu’Il fait est basé sur l’amour qui en est aussi la motivation.

Il faut se rendre compte, en second lieu, que l’essence des instructions de Christ dans le Nouveau Testament, c’est que Son amour soit exprimé à l’égard de Son Église. Chaque fois qu’un membre de Son Église prie Dieu, c’est une expression de Son amour envers Lui. Cette image représente une conversation bidirectionnelle entre Dieu (dans le cas présent, Christ) en tant que mari et Son épouse (en devenir), l’Israël spirituel du Nouveau Testament.

En troisième lieu, il nous faut considérer la Bible entière comme la compilation inspirée de toutes les nombreuses instructions, principes et lois capitales qu’un Dieu d’amour, avec beaucoup d’amour pour toute l’humanité, exprime à l’adresse de Son Église, c’est-à-dire Son épouse. La Parole de Dieu annonce un temps futur où toute l’humanité priera le même Dieu et chaque être humain sur la terre manifestera des expressions d’amour profond, de respect et de gratitude envers Lui.

Dieu et Ses Enfants se Parlent

Le Dieu d’amour et Ses enfants se parlent parce qu’il y a de l’amour entre eux.

Les expressions verbales aux moments les plus intimes des relations amoureuses ont un grand sens pour les deux conjoints, et on voit maintenant qu’elles ont aussi des connotations, des acceptions et des valeurs spirituelles. Les deux parties doivent être prêtes à les offrir de la bonne manière et au bon moment. Pour s’en expliquer la valeur, réfléchissez simplement à la dernière fois que quelque chose de spécial vous a été dit durant l’un de ces moments partagés. Il est à peine besoin de dire qu’elles devraient être authentiques, non superficielles, c’est-à-dire des compliments faux ou exagérés, dénués de sincérité.

Bien que les maris et les femmes apprécieront d’entendre de telles paroles, elles sont particulièrement importantes pour la femme, car les femmes doivent être amenées à l’excitation et prêtes à avoir des rapports sexuels plus rapidement lors d’une conversation aussi intime. Le mari aimant n’oublie jamais cela, et n’oublie jamais que ces paroles peuvent aider à assurer le plaisir orgasmique extrême de sa femme.

Il reconnaît également que les épouses sont en fait plus intéressées et sensibles aux relations sexuelles lorsque le mari a utilisé des tonalités aimables et des communications chaleureuses tout au long de la journée. Et ces paroles ne devraient pas simplement être prononcées par le mari, parce qu’il veut « avoir des relations sexuelles » cette nuit-là, à défaut de quoi, son manque de sincérité sera remarqué et l’acte entier aura perdu sa valeur. (L’encart de ce chapitre extrait du Cantique des Cantiques devrait être très utile pour une bonne compréhension de ce qui a été expliqué.)

Nous avons signalé, dès le départ, qu’il y a quatre phases dans les rapports sexuels. Nous pouvons maintenant revenir aux trois autres, en reconnaissant que l’importance d’une bonne conversation mène directement à la deuxième phase.

La Seconde Phase: la Stimulation Partagée

La SECONDE PHASE ne devrait pas commencer tant que la femme n’a pas été correctement excitée sexuellement et qu’elle n’est pas prête pour l’union des organes sexuels. À ce moment-là, la membrane du vagin aura été correctement lubrifiée par les glandes situées près de l’entrée vaginale, ce qui permettra une bonne pénétration de l’organe masculin. Le processus de pénétration doit être lent et circonspect. La plupart du temps, le mari doit rester immobile et permettre à la femme de faire la poussée, et elle peut devoir guider le pénis.

Mais, bien avant cela, la méthode la plus importante à utiliser pour accélérer l’excitation de la femme consiste à se concentrer sur la sensibilité du clitoris afin d’augmenter ses sensations. Dans ce cas, l’épouse est stimulée par le gland du pénis masculin ou par la main de son mari dans la région du vestibule, ce qui permet un contact direct avec le clitoris (décrit dans le chapitre précédent sur l’anatomie). Cette stimulation procure un plaisir supplémentaire à l’épouse une fois que l’excitation s’est produite. Dès lors que l’excitation est atteinte, la femme doit se retirer de la position ou le mari doit retirer sa main, les deux partenaires procédant en guidant le mouvement de sorte à commencer la pénétration dans le vagin.

Ce n’est pas à sens unique. La femme peut également faire usage de techniques attrayantes et érotiques à l’égard de son mari. Même si les hommes sont à quelques exceptions près les premiers harceleurs de la soirée, les femmes peuvent et doivent faire preuve d’un enthousiasme partagé.

Avant de poursuivre dans cette seconde phase, il faut en dire un peu plus sur les formes additionnelles des préliminaires, lesquelles consistent littéralement à jouer avant les rapports sexuels.

C’est le Moment de faire Preuve de Créativité

L’amour, la sexualité et les rapports sexuels peuvent être, pour ainsi dire, un moment de réflexion créative pour autant que toutes les formes de perversion soient évitées. C’est le moment d’être enjoué, avec beaucoup d’enthousiasme et de jovialité. Un grand nombre de choses peuvent être agréables à la fois pour l’homme et pour la femme, et cela devient une autre raison cruciale pour laquelle la communication entre les couples est essentielle.

N’ayez pas peur de demander à votre conjoint ou conjointe d’ajuster, c’est-à-dire d’ajouter, de soustraire, d’améliorer ou d’improviser, ce qu’il est en train de faire ou d’inclure divers types d’attouchements affectueux, des caresses, des gestes tendres ou des massages de la manière qui vous convient le mieux. Soyez précis, parlez-vous doucement, notamment si vous êtes un couple nouveau ou jeune et que vous êtes au début de l’apprentissage de ce qu’est en effet l’ART de faire l’amour.

Indépendamment de la façon dont Hollywood dépeint tout le monde comme sachant simplement « quoi faire », ce qui est d’ailleurs ridicule. Il est bon de noter qu’à l’exemple de tout ce qui existe dans la vie, savoir quand et comment utiliser les nombreuses formes efficaces de tendresses et de plaisirs exquis pendant les rapports sexuels n’est pas quelque chose qui nous est donné une fois pour toutes, mais c’est plutôt quelque chose que chaque personne apprend.

Toutes les personnes, hommes ou femmes, ne sont pas, par exemple, stimulées ou excitées de la même manière ou à la même vitesse. Chacun de vous doit admettre qu’il ou elle a épousé une personne singulière et que toutes les personnes sont différentes. Qu’importe les autres, vous n’avez pas épousé les « autres personnes ». Vous êtes marié à, et vous avez un amour spécial pour, et vous avez choisi de passer le reste de votre vie avec, une seule personne, celle à côté de vous dans le lit. Vous devez en savoir plus sur cette personne. Il vous faut comprendre cette personne. Il vous faut saisir comment mieux exprimer votre intimité physique avec cette personne. Vous devez vous focaliser sur cette personne et sur les besoins, les sentiments, la nature et les intérêts particuliers et les inclinations de CETTE PERSONNE!

Soyez ainsi déterminé à apprendre tout ce que vous pouvez accomplir ensemble à propos de cet art, tout en sachant que la partie la plus merveilleuse de ce processus, c’est que vous en apprendrez probablement plus à ce sujet pour le reste de votre vie conjugale!

Le Cantique des Cantiques

La plupart des gens ne réalisent pas que Dieu a fourni un récit inspiré de la façon dont les maris et les femmes devraient se parler et se conduire dans la chambre conjugale. Ce livre unique est en réalité un don de Dieu à tous les couples mariés qui veulent appréhender le véritable amour dans le mariage.

Consigné par le sage Roi Salomon, le fils de David, le Cantique des Cantiques est un récit merveilleux, et quand on en saisit clairement la portée, en effet, sa narration extraordinaire, décrit des maris et des femmes qui partagent l’amour et en parlent comme c’est le cas dans ce livre.

Le livre contient huit chapitres d’une conversation merveilleuse, franche, sincère, tendre, voire touchante, un dialogue, de part et d’autre, entre deux personnes si manifestement très amoureuses. Cet encart le présentera, mais le lecteur devra prendre le temps de lire et d’étudier le livre en entier. Il peut même devenir une étude biblique révélatrice pour les jeunes couples mariés, en totalité ou en partie, séparément, si l’étude a déjà été faite.

Voici quelques points d’introduction du livre pour aider le lecteur à acquérir le sens du langage que, pour ainsi dire, personne n’entend plus, et que la plupart des gens qualifieraient même d’étrange, s’il est utilisé aujourd’hui.

Le livre s’ouvre avec l’épouse de Salomon qui déclare: « Qu’il m’embrasse de baisers de sa bouche, car ton amour est meilleur que le vin » (1:2). Notez que la déclaration est double (voir italiques) en ce sens qu’elle parle à la fois de son mari et d’elle-même dans la même réflexion. Le verset 4 commence par « tire-moi », et il s’agit là d’une référence évidente à sa volonté d’être séduite et excitée par Salomon. (Il convient de souligner que les versets 5 et 6 ne cautionnent pas le mariage interracial, comme certains le pensent, mais ils réfèrent plutôt à l’apparence d’un bon bronzage, ce qui amène la femme à paraître « coloré » ou de « couleur foncée », c’est ce que l’hébreu veut dire, et non pas « noir ».)

Le verset 8 introduit quatre autres versets dans lesquels Salomon parle de la façon dont sa femme est belle à ses yeux. Il la compare à de beaux bijoux, à de l’or et à de l’argent.

Le verset 12 commence les actions réciproques de l’épouse, dans lesquelles elle décrit son mari comme « beau » et « agréable » (vs. 16), tout en suggérant qu’il « couchera toute la nuit entre mes seins » (vs. 13). Elle poursuit son développement dans le deuxième chapitre, au verset un, en se présentant comme une « rose de Sharon » et un « lis des vallées ».

Le verset 7 du deuxième chapitre est une exhortation générale à toutes les femmes, laquelle demande de faire attention afin de ne pas exciter un mari à atteindre la jouissance extrême « jusqu’à ce qu’il le veuille ». (L’adjectif possessif « mon » en italique [version King James] a été ajouté par les traducteurs et ne se trouve donc pas dans l’original.)

Le mari parle dans les versets 10 à 15. Notez la façon dont il décrit les rondeurs et les « flancs » (les expressions du visage et la taille) de sa femme, tout en référant à la beauté et au parfum des fleurs, des arbres qui bourgeonnent et des oiseaux chanteurs du printemps.

La femme parle tout au long du troisième chapitre et l’homme en fait de même dans le quatrième chapitre (à l’exception de la dernière partie du verset 16), décrivant de manière extraordinaire et poétique les différents aspects du corps de sa femme. Cette description inclut ses cheveux, ses dents, ses lèvres, ses tempes, ses seins et même sa langue, et comment, de son point de vue, il n’y a « aucune tache en toi [en elle] » (vs. 7) et qu’elle « a ravi mon cœur » (vs. 9). Il mentionne également comment elle s’est présentée vierge à l’autel du mariage, « une source fermée, une fontaine scellée » (vs. 12). Il attire également l’attention sur divers épices et parfums qui doivent avoir rempli la chambre, laquelle avait des jardins à l’extérieur.

Le chapitre cinq s’ouvre sur un verset dans lequel le mari dit: « Je suis venu dans mon jardin… mon épouse », et dans le reste du chapitre, l’épouse de Salomon décrit tout aussi poétiquement, son corps, en l’occurrence sa tête, ses cheveux (« ses boucles sont fournies [en Hébreux: qui ondule, ondulé, qui flotte] et noires comme le corbeau »), ses yeux, ses joues, ses lèvres, ses mains, son ventre, ses jambes, son visage et sa bouche.

Dans le verset 16, elle décrit Salomon comme son « bien-aimé » et « c’est mon ami ». Cette description envoie un message puissant à tous les couples mariés!

Les trois premiers versets du chapitre six sont consacrés aux paroles de la femme, le mari poursuit dans les dix versets suivants jusqu’à la fin et continue dans le verset 9 du chapitre sept. Ces neuf versets sont une référence encore plus descriptive et poétique aux différentes parties de l’anatomie féminine.

Le septième chapitre se termine par quatre versets dans lesquels la femme explique comment elle appartient à son mari: « Je suis à mon bien-aimé et son désir va vers moi » (vs. 10), le verset 12 décrit la femme de la manière suivante: « je te donnerai mes amours ».

Le chapitre huit du livre, chapitre dans lequel la femme continue de parler d’amour, conclut le livre. Le verset 3 décrit clairement l’étreinte amoureuse: « Sa main gauche serait sous ma tête, et sa main droite m’embrasserait ».

Les versets 6 et 7 sont une description évidente de l’emprise de la passion.

Les versets 8 à 10 parlent de deux sortes de petites sœurs: une qui peut être « un mur » (c’est-à-dire celle qui est restée vierge) ou celle qui a la propension à devenir « une porte » (une jeune fille sexuellement facile, aux mœurs légères) et qui doit être, en utilisant le langage figuratif, renfermée «... avec des planches de cèdre ».

Salomon conclut le livre avec quatre versets, le verset 14 étant le point culminant, c’est-à-dire l’orgasme lors des rapports sexuels.

La Troisième Phase: l’Union Sexuelle

Nous en sommes maintenant à la TROISIÈME PHASE de l’amour, celle de l’union sexuelle. Pendant que le mari et la femme sont à présent reliés par l’union sexuelle, il est indispensable de veiller au maintien du contact avec le clitoris. Tandis que le pénis sera stimulé par pratiquement n’importe quelles positions ou impulsions dans le vagin, la pression et le contact avec le clitoris sont essentiels de telle manière que la femme puisse atteindre son point culminant, à savoir l’orgasme.

Dans la position supérieure de l’homme, où l’homme est en haut, le mieux, c’est que le mari positionne son corps plus haut par rapport au corps de l’épouse. Si le corps de l’homme est trop bas par rapport au corps de la femme, il n’y aura aucun contact avec le clitoris. La femme devrait être en mesure d’indiquer l’étendue de la position haute qui lui procure plus de plaisir. Le mari peut facilement s’adapter, en se focalisant sur ce qui convient le mieux à sa femme.

Au cours des rapports sexuels, le mari devrait également prendre soin de supporter une grande partie du poids de son propre corps, en utilisant ses coudes et ses genoux, prenant ainsi soin de ne pas provoquer un sentiment d’inconfort chez sa femme. Il doit toujours s’efforcer d’adopter une position qui soit agréable pour la femme, et non pas seulement la position qui assure sa propre satisfaction. La femme doit être libre de bouger ses hanches. Tout cela suggère à nouveau que l’homme fasse attention à ne pas être trop lourd, à ne pas laisser reposer tout son poids sur le corps de sa femme. Ce point revêt une importance capitale pour le bon déroulement des relations sexuelles.

Cette phase de l’union sexuelle devrait être passionnée et agréable, à la fois, pour le mari et pour la femme. C’est dans cette union que les deux compagnons de vie, dans le mariage, s’attachent l’un à l’autre dans l’AMOUR et qu’ils sont en effet devenus une seule entité dans le lien matrimonial, ils sont devenus « une seule chair ».

Nous avons déjà eu l’occasion d’insister sur le fait que de nombreuses générations ont existé sans même comprendre que l’épouse a droit à la jouissance tout autant que le mari lors de rapports sexuels. L’ignorance du clitoris, ou même son but et sa fonction de même que le meilleur moyen de provoquer un plaisir intense en maximisant le contact avec celui-ci étaient pratiquement inconnus.

Il est bon de noter que nombreux ont été les maris dans le passé, et les épouses, qui n’avaient jamais entendu parler du clitoris. Au fil des décennies, mon expérience en tant que conseiller conjugal, m’a permis de saisir la confusion, l’ignorance et l’incompréhension concernant toute une série de points aussi fondamentaux.

Un nombre important de maris n’ont même pas compris, par exemple, qu’il était « acceptable » que la femme soit au-dessus pendant les relations sexuelles, ce qui ne signale pas qu’elle prend indûment, voire qu’elle usurpe, de cette façon, la responsabilité de son mari. De nombreux couples n’ont pas reconnu que la position supérieure de la femme est, dans les faits, souvent non seulement très « supérieure », c’est-à-dire qu’elle est favorable à la jouissance de certaines femmes, mais aussi à celle de leurs maris.

Ceci n’est qu’un exemple des avantages qui découlent de la volonté d’un couple de communiquer avant et pendant l’acte sexuel. Ce n’est qu’un aperçu, parmi beaucoup d’autres.

La Quatrième Phase: l’Orgasme

La QUATRIÈME PHASE des rapports sexuels et de l’amour est l’orgasme. Alors que beaucoup en sont venus à croire que la seule chose dans la sexualité est l’orgasme, ce n’est pas le cas. Le lecteur devrait être à présent capable de s’en expliquer la raison. Cependant, l’union sexuelle est finalement consommée, achevée par l’orgasme, c’est-à-dire le paroxysme, au cours duquel les sentiments et les sensations deviennent le summum de la sensation physique. Bien que ce ne soit pas le seul objectif, c’est certainement l’objectif d’ensemble des deux conjoints.

Quoiqu’il puisse y avoir des exceptions en raison de circonstances inhabituelles, il faut se rappeler que l’orgasme est quelque chose que les deux conjoints devraient pouvoir expérimenter pratiquement dans toutes les relations sexuelles. L’idéal serait toujours que le mari et la femme s’efforcent d’atteindre un orgasme en même temps, bien que cela ne se produise pas comme prévu à tout moment. Il est important de considérer cette jouissance comme quelque chose qui exige de la pratique, quelque chose qui peut être appris avec le temps, et qui ne sera peut-être pas possible à chaque fois.

Au moment de l’orgasme, le mâle éjecte du sperme dans le vagin (ou dans un préservatif), tandis que l’orgasme de la femme n’entraîne (généralement) aucune décharge de liquide mesurable.

Dieu a conçu les choses de telle manière que les deux conjoints jouissent du privilège du mariage, et tous les couples devraient se débarrasser de toutes sortes de complexes et de frilosités inutiles, afin de profiter simplement des bénédictions et de la félicité du don divin. Il ne faut pas passer sous silence, en effet, que Dieu a créé l’orgasme féminin dans le but que la femme puisse atteindre le summum du plaisir dans les contacts sexuels, tout comme il l’a fait avec le mari, et cette jouissance féminine devrait idéalement se produire en même temps que l’orgasme masculin. Les animaux femelles n’ont pas une telle réactivité, Dieu a conçu ceci de manière unique chez la femme humaine pour son plaisir, et Il a ainsi fait une différenciation, une fois de plus, entre les animaux femelles et les humains femelles.

Comme on l’a déjà fait remarquer, la vérité divine touchant le mariage et la compréhension de la sexualité a été réprimée par la fausse religion et les théologiens aveugles pendant de nombreux siècles, et ils l’ont remplacée par la pudibonderie selon laquelle la sexualité est quelque chose de honteux ou de sale. Il faut se rappeler, en effet, que Satan ne peut pas se reproduire et qu’il est, dans ces conditions, jaloux des êtres humains chétifs du seul fait qu’ils ont une prédisposition que lui ne possède pas. Il a par conséquent déployé de grands efforts en vue de déformer et pervertir ce paroxysme, ce plus haut moment de la sexualité.

Je tiens à souligner de nouveau qu’avec le dieu invisible de ce monde, Satan, guidant les événements depuis l’arrière-plan, les tendances avilissantes de la sexualité d’aujourd’hui s’aggraveront certainement, probablement rapidement et de manière inimaginable. Il est demandé, bien évidemment, aux Chrétiens de « veiller » (Luc 21:36), de surveiller ces épiphénomènes en cours dans le monde.

La Procréation sans Orgasme ou sans Rapports Sexuels

Il est important de revoir, soit dit en passant, un point mentionné plus haut. Nombre de gens ont pensé que la procréation ne peut pas se produire s’il n’y a pas de pénétration réelle du pénis ou si la femme n’éprouve pas d’orgasme.

Il faut reconnaître que la procréation peut avoir lieu, que l’une ou l’autre de ces choses ait eu lieu ou non. La fécondation résulte uniquement de la présence de sperme libéré dans le vagin, ce qui peut également se produire si le sperme est déposé n’importe où autour du vestibule. Vous vous rendez compte à présent que les spermatozoïdes ont été créés pour être résistants.

Au cours des dernières générations, les jeunes couples non mariés ont soutenu, sans le savoir, l’idée selon laquelle ils pouvaient envisager les relations sexuelles comme une forme d’union, tout en évitant n’importe quel risque de grossesse, notamment si l’hymen féminin était resté intact. Pourtant, tant que le sperme est présent, même à proximité du vestibule, la grossesse est en effet possible, indépendamment du fait que la femme soit censée « conserver sa virginité ». Il est par ailleurs évident que cette même surprise de grossesse inattendue pour la même raison a également pesé sur les couples mariés. Faites attention à ce qui se passe et là où vos décisions vous conduisent.

Techniques, Positions et Perversions

Des questions se posent invariablement au sujet des techniques et des positions sexuelles les meilleures ou les plus acceptables, et s’il y a oui ou non des limites à ce qui peut être fait avant que l’on ne franchisse le seuil de la perversion. La Bible est explicite sur certains points. Sur d’autres points, elle se présente comme un guide de propositions, posées et non déduites, qui serviront de base dans la prise d’une bonne décision, sur d’autres points encore, elle reste silencieuse.

L’apôtre Paul a écrit, sous l’inspiration divine, que « le mariage est honorable à tous égards, et le lit sans souillure » (Héb. 13:4). La dernière phrase ici peut aussi être traduite par « que le lit conjugal soit exempt de souillure », car le reste du passage dit, « mais Dieu jugera ceux pratiquant l’impudicité et les adultères ».

Une grande partie de ce qui se passe dans la chambre de mariage, c’est-à-dire dans le lit, est la seule affaire du mari et de la femme. Ce qui s’y passe est leur décision, et ne devrait pas se propager en dehors de la maison à travers les rumeurs sans fondement et les paroles futiles, frivoles et inconvenantes. Il est personnel et privé et devrait le rester, à l’exception des cas où un couple pourrait avoir besoin de conseils judicieux afin de résoudre des problèmes dépassant son expérience.

On pourrait certainement plaider en faveur d’une telle démarche et les couples devraient toujours avoir le libre sentiment qu’ils peuvent aller voir l’un des véritables serviteurs de Dieu ou un médecin si nécessaire, sans en avoir honte, être gênés ou adopter une attitude mal adaptée. (On ne doit pas omettre, en effet, que faire l’amour est un art et il n’y a pas deux couples qui se ressembleront dans la pratique de cet art. Un conseiller expérimenté pourrait rendre moins graves la plupart des difficultés.)

Il existe, pour ainsi dire, un nombre infini de techniques spécifiques qui pourraient être abordées ici, et les livres et les magazines en sont littéralement remplis. Ce n’est ni le but ni dans le champ d’application de cet ouvrage de répertorier toutes les manières ou toutes les méthodes imaginables par lesquelles les individus peuvent aborder les rapports sexuels ou l’intimité. (Les paragraphes suivants porteront un peu plus sur un principe qui offre l’une des directives les plus importantes pour lesquelles les techniques devraient ou ne devraient pas être employées par l’un ou l’autre, lorsque la Parole de Dieu est silencieuse.)

Les positions exactes et les méthodes dans lesquelles les rapports sexuels peuvent se produire deviennent la plus grande préoccupation de plusieurs personnes. Nous avons déjà vu que la position supérieure masculine ou féminine est certainement correcte et souhaitable. Comprendre pourquoi il en est ainsi, rend possible d’ouvrir la porte à la compréhension de certaines limites.

Réfléchissez un instant à la façon dont Dieu a conçu l’anatomie masculine et féminine. Le mari est généralement un peu plus grand que la femme. Tout au moins en partie, Dieu a créé les corps masculins et féminins de cette façon afin de permettre l’orientation naturelle du pénis, car il pénètre dans le vagin par le bas, à l’effet de placer le couple dans une position face à face (indépendamment de la personne qui est au-dessus de l’autre, c’est-à-dire le mari ou la femme). Le pénis et le vagin ont été placés là où ils doivent se trouver. C’est donc dans ce but qu’ils se trouvent à l’avant du corps! Que ce serait-il passé si tant est qu’ils eussent été conçus d’une tout autre manière?

Par conséquent, la position la plus optimale pour les relations sexuelles, et cela s’applique à la position assise, debout ou allongée, c’est que les conjoints soient l’un en face de l’autre. Cela leur offre le moyen de se parler et de se regarder dans les yeux en même temps. De telles positions favorisent et améliorent à la fois une telle conversation de manière à ce qu’elle ait plus de sens, de sorte qu’elle puisse être plus personnelle et aimante. Il ne faut jamais méconnaître, en effet, que le but principal des rapports sexuels, en plus de celui de la reproduction, consiste dans l’expression et le partage de l’amour dans une relation planifiée par Dieu. Cette relation amoureuse est cruciale à tous égards et régit donc la plupart des questions, mais pas toutes, à propos des techniques et des positions.

La Perversion à l’opposé de l’Amour

Il nous faut signaler certains détails supplémentaires. Indépendamment de l’ampleur de sa propagation, la sodomie (la pénétration du pénis dans l’anus) est une perversion absolue, et Dieu la condamne catégoriquement dans les Écritures. On doit également insister sur le fait que le terme même vient directement de Sodome et de Gomorrhe, villes dans lesquelles l’homosexualité était endémique. Il ne faut guère d’imagination pour comprendre ce que les hommes méchants de ces villes (et toutes les femmes desdites villes détruites pour un mal similaire) commettaient en tant qu’abomination. L’acte entier est tout simplement contre nature comparativement à la manière dont Dieu a conçu le corps, outre les éléments évidents d’hygiène et la souillure impliquée. Il existe également des problèmes physiques concomitants et certains effets indésirables pour la femme à qui on peut demander d’accepter ou qui pourrait même souhaiter ce type d’activité sexuelle.

D’un autre côté, et cela peut parfois être nécessaire lorsque, par exemple, le mari lutte contre l’impuissance ou c’est la femme qui a de longues périodes de menstruations, une stimulation manuelle réciproque ne sera pas un acte inacceptable, dès lors qu’il n’implique pas une hygiène dégoûtante ou le fait de mettre le couple dans une position où les conjoints ne peuvent pas être face à face. Il s’agit simplement d’une question de choix personnel.

Il importe de s’expliquer ce principe primordial. La manifestation de l’amour ne forcera JAMAIS une épouse ou un époux à faire quelque chose qui soit personnellement désagréable ou répugnant, ou qui, pour diverses raisons, serait physiquement inconfortable pour l’autre conjoint. Bien que les deux conjoints doivent être désireux de vaincre, coûte que coûte, la timidité et la pudibonderie, cela devient son propre guide pour la prise de décision concernant les techniques et les différentes positions. Il peut et doit nécessairement y avoir une volonté et une liberté d’apprécier certaines expérimentations naturelles.

En franchissant un pas de plus, il nous faut comprendre que là où Dieu est en effet silencieux sur une question, ne laissant dès lors aucun principe dans Sa Parole qui en parle, cet ouvrage doit aussi rester silencieux. Certes, d’autres questions et problèmes peuvent se poser: la compréhension du rôle primordial et de la plus haute importance de l’amour autant que la DISPOSITION À S’INTÉRESSER à son conjoint ou conjointe donne la possibilité à un couple de prendre pratiquement toutes les décisions quant à ce qu’il fera ou ne pourra pas faire.

L’Avantage Invisible

Il est utile de mentionner un dernier point, car il donne la preuve d’un dessein créateur du Dieu d’amour. C’est ainsi que les préliminaires des ébats amoureux, avant les rapports sexuels, présentent un avantage caché à l’usage des couples mariés. Il existe des preuves indiquant que le contact prolongé avec le corps pendant les 15 à 30 minutes habituelles est thérapeutique et bénéfique. Il en résulte une détente de la tension nerveuse et un sentiment de bien-être mental pour les deux partenaires après l’orgasme, lequel, en soi, a été conçu par Dieu en tant que libération émotionnelle énorme, et sans doute même plus pour la femme.

On notera, toutefois, que, lorsque l’excitation sexuelle survient chez un ou les deux conjoints et que l’homme atteint prématurément son point culminant, la femme demeure dans une forme de tension nerveuse potentiellement importante, laquelle tension s’est accumulée sans un exutoire, c’est-à-dire un moyen par lequel elle peut se soulager, se débarrasser du besoin ou de l’envie. Il peut s’ensuivre une insomnie. Au cas où cela se produirait, l’homme devrait programmer son réveil pour plus tard, afin d’achever son devoir vis-à-vis de sa femme.

Bien que des interruptions dues au processus de guérison après la naissance d’un bébé, une maladie, une blessure, un long voyage ou d’autres raisons imprévues puissent apparaître occasionnellement, chacun des problèmes et des incohérences peuvent être résolus par une coopération intelligente et une volonté de servir les besoins de l’autre conjoint. C’est cela l’amour!

Avec le temps, les relations sexuelles dans le mariage entre le mari aimant et l’épouse aimante devraient contribuer à développer une sollicitude plus compréhensive et plus mûre et un dévouement mutuel. Ce processus a été mis au point par le Créateur infiniment sage et brillant, afin qu’il continue tout le long du mariage, alors que les maris et les femmes croissent véritablement et s’attachent les uns aux autres, selon la volonté divine.

Après avoir ressenti les merveilleux avantages de ces principes, de tels couples voudront également s’assurer que leurs enfants auront une chance de vivre un jour la même expérience.

Chapitre dix DONNER L’ENSEIGNEMENT AUX ENFANTS ET AUX ADOLESCENTS

S’il arrivait qu’il n’ait pas été déjà compris, le lecteur reconnaît à présent que le monde est saturé de toutes les formes imaginables de fornication et d’autres activités sexuelles illicites. Cela semble rapidement, et souvent immédiatement, devenir la principale interaction entre les garçons et les filles et, comme nous l’avons vu, à des âges de plus en plus précoces.

Réfléchissez un instant à ce qui est devenu le flot incessant de publicités à la télévision, dans les journaux et sur Internet proposant des « boosters » sexuels pour hommes (et autres produits) d’une manière qui n’aurait pas pu être imaginée il y a encore quelques années. Les enfants voient ces publicités. Et puis il y a les publicités sur la bière qui ont progressivement incorporé toutes sortes d’insinuations sexuelles ainsi que l’inclusion de ce qui est devenu, pour ainsi dire, le « tarif standard » des femmes légèrement vêtues. Les enfants voient aussi toutes ces choses, et ils sont pris dans ce cercle vicieux!

Une grande partie des émissions de la télévision est devenue complètement triviale et obsédée par le sexe, de même que nauséabonde, au point qu’il est difficile, sinon quasiment impossible, de trouver une programmation qui ne déverse pas sur les enfants des messages extrêmement séduisants qui mettent à rude épreuve la résistance du jeune le plus consciencieux, le plus probe, notamment, quand, semble-t-il, personne d’autre autour de lui n’essaie de faire la même chose.

Ce manuel ne serait pas complet sans aborder plus spécifiquement ce à quoi les jeunes sont aux prises aujourd’hui et la façon dont ce manuel peut s’avérer donc utile. Comme nous en avons abondamment discuté dans les chapitres précédents, les enfants sont absolument bombardés de sexe dans toutes les directions. Partout où ils se tournent, que ce soit vers la télévision, les films, les jeux vidéo, Internet, les camarades à l’école, ou même les frères et sœurs plus âgés, il y a de la sexualité, plus de sexualité, et encore plus de sexualité, désormais sous toutes ses formes!

Mais, comme nous l’avons déjà largement souligné, les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas en même temps inondés du BON GENRE d’informations sur la sexualité. La dimension vitale cachée fait défaut, et même ce qu’on leur enseigne est presque toujours perverti et dévié. Le corollaire direct en est que les adolescents et les jeunes sont plongés dans la désinformation, ils sont envahis de fausses informations et de fausses valeurs!

Les parents qui lisent ce manuel doivent faire tout ce qu’ils peuvent pour mithridatiser, c’est-à-dire immuniser leurs enfants contre les choses auxquelles ils feront face et sans doute y font déjà face dans ce monde saturé de sexualité.

Le But des Rencontres ou Rendez-vous Galant

Pour les adolescents d’aujourd’hui, les rencontres sont devenues, à première vue, une excuse - un détail lourd et nécessaire - pour « avoir des relations sexuelles ». Il est courant de nos jours que les très jeunes adolescentes perdent leur virginité. Il devient par conséquent, de plus en plus rare que quelqu’un épouse une vierge.

Il nous faut noter, à titre d’exemple, une citation du journal britannique (Londres), The Daily Telegraph: « Près d’un quart des filles de 14 ans affirment avoir eu des relations sexuelles et ont déclaré avoir eu en moyenne trois partenaires... Le magazine Bliss, un magazine britannique mensuel destiné aux filles de 14 à 17 ans, a interrogé 2 000 adolescentes parmi ses lectrices dont l’âge moyen était de 14 ans. 16 % des 13 ans ou en dessous, 22 % des 14 ans et 48 % des 15 ans et plus ont affirmé avoir eu des rapports sexuels ». Les faits révèlent que de plus en plus d’adolescents ont de plus en plus de rapports sexuels!

Il n’est plus besoin d’insister sur le fait qu’un rendez-vous galant ou une rencontre correcte, laquelle mène à un mariage heureux est désormais un art perdu.

D’entrée, dans l’introduction de cet ouvrage, j’ai expliqué que j’avais préparé un autre ouvrage complet intitulé Rencontres et fréquentations – selon la Voie de Dieu. Je le répète, encore une fois, pour les adolescents ou pour les parents qui ont des enfants, cet ouvrage doit être lu en conjonction avec Une Éducation Sexuelle Enfin Complète afin d’obtenir une vue d’ensemble. Dans les faits, il est conseillé aux adolescents de lire notre livre sur les fréquentations avant de commencer la lecture de celui-ci, dès lors que le premier ouvrage cité constitue une base essentielle pour tout ce qui est abordé ici.

Il n’y a pas de place dans ce livre-ci pour aborder toutes les questions relatives aux adolescents, aux rencontres et à la sexualité. Parmi ces nombreuses questions, on retiendra celles-ci: comment définit-on les rencontres? Comment définit-on les fréquentations? Entretenir une « relation stable », c’est-à-dire rencontrer une personne pendant une longue période est-elle une bonne chose à faire? Quelles précautions un adolescent doit-il prendre afin d’avoir une relation fructueuse et, au bout du compte, un mariage heureux? Qu’est-ce que la luxure, l’impudicité et l’amour obsessionnel? Qu’est-ce que l’amour? Les « pelotages, les attouchements et les caresses », voire « s’envoyer en l’air » sont-ils mauvais et, si oui, pourquoi? Qu’en est-il des relations sexuelles avant le mariage? Quel est le meilleur âge pour s’unir légalement par le mariage? Rencontres et fréquentations – selon la Voie de Dieu aborde en profondeur ces questions et bien d’autres, et offre des réponses claires que personne d’autre ne présente.

Tous les parents - qui espèrent voir un jour leurs enfants dans un mariage épanouissant, merveilleux, heureux et spirituellement compatible avec, au départ, le choix du bon partenaire en vue du mariage - sont encouragés à étudier attentivement les principes contenus dans cet ouvrage complet sur les rencontres et les fréquentations. Rien de tel n’a jamais été écrit. Il est rempli de principes bibliques utiles et de vérités qui vous guideront dans la façon dont vous guiderez correctement vos enfants.

Un Piège pour les Adolescents

Bien évidemment, ainsi que nous l’avons déjà largement souligné, Dieu a conçu les relations sexuelles comme la « colle » qui joint le mari et la femme. Une fois de plus, cependant, étant donné le manque d’épanouissement sexuel dans un grand nombre de mariages, de nombreux jeunes couples concluent inintelligemment qu’ils devraient se « tester » avant le mariage, pensant qu’en agissant de la sorte, ils éviteraient un mariage sexuellement perturbé.

À présent, le lecteur reconnaît certainement que la grande majorité des jeunes ont des rapports sexuels, c’est-à-dire la fornication bien avant le mariage. Il semble en effet loin le temps où les gens savaient et comprenaient pourquoi il était préférable d’attendre le mariage. La fornication est une pandémie, autant que le désir sexuel, au nom de ce que l’on appelle l’essai.

Il y a un aspect invisible, mais négatif des rapports sexuels avant le mariage que pratiquement personne ne comprend. La Bible affirme que ce péché est singulier parmi tous les autres, produisant un type spécial de « cicatrices » émotionnelles et psychologiques très difficiles à oublier. Voici comment Paul l’a exprimé: « Fuyez la fornication. Chaque péché qu’un homme fait, c’est hors [c’est-à-dire en dehors] du corps; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps » (1 Cor. 6:18). La fornication influe à la fois sur le corps et sur l’esprit d’une manière contraire à n’importe quel autre péché, et cela se produit de deux manières distinctes:

En premier lieu, ceux qui se livrent à des relations sexuelles avant le mariage créeront des souvenirs de ce type d’intimité qui ne devrait que rappeler un seul visage, en l’occurrence son compagnon ou sa compagne de ce temps-là! Ce sont des choses très difficiles à oublier.

En second lieu, s’agissant des couples qui commettent la fornication, mais se marient ensuite, il est souvent impossible, et ce peut être consciemment ou inconsciemment, de séparer la culpabilité antérieure des relations sexuelles illicites d’autrefois, lesquelles, après le mariage, ne sont plus des péchés. Ils se sont mélangés pour toujours, ils ont amalgamé, dans une totale CONFUSION, quelque chose que Dieu a déclaré bon (Gen. 1:27, 31) avec quelque chose qui était mauvais.

Une fois cet acte accompli, rien ne peut défaire ce qui a été fait.

Le désir sexuel doit être tenu à l’écart de toutes les relations et il faut fuir toutes les formes de fornication! Les adolescents et les adultes célibataires doivent comprendre que, s’ils ne se « préservent » pas pour le mariage, ils dérobent, ils prennent, dans les faits, quelque chose à l’insu de leurs futurs conjoints ou conjointes! C’est dire à nouveau clairement à quel point ils transgressent contre leurs propres corps d’une manière qui n’est pas immédiatement évidente.

Dans le passé, les hommes aussi bien que les femmes voulaient et espéraient épouser des vierges. Mais aujourd’hui, les gens sont réellement surpris, voire choqués, d’avoir trouvé quelqu’un qui est encore vierge. Ils en sont arrivés à espérer se marier avec une personne qui aurait eu d’innombrables partenaires sexuels.

La Bible est, cependant, très claire en ce qui concerne la permissivité sexuelle, et Dieu indique clairement dans de nombreux passages Ses lois et Ses principes. Remarquez ceci tiré du Cantique des Cantiques: « Nous avons une petite sœur, elle n’a pas encore de seins; que ferons-nous pour notre sœur au jour où on parlera d’elle? Si elle est comme un mur, nous bâtirons sur elle un palais d’argent; et si elle est comme une porte, nous la renfermerons avec des planches de cèdre » (8:8-9).

Il faut se rappeler l’encart selon lequel les adolescentes et les jeunes femmes doivent comprendre qu’elles peuvent être soit: (1) une « porte » (c’est-à-dire avoir plusieurs partenaires sexuels et se rabaisser en conséquence), soit (2) être un « mur » (c’est-à-dire être chaste, pur dans le mariage). Bien que ces versets particuliers ne s’adressent pas spécifiquement aux garçons ou aux jeunes hommes, le principe général s’applique certainement à eux aussi. Chaque jeune, et certainement chaque jeune adulte, devrait, le cas échéant, étudier le Cantique des Cantiques, en partie, parce que c’est un livre inspiré de la Bible et qu’il reflète donc la pensée de Dieu, mais plus particulièrement parce qu’il parle presque exclusivement de la sexualité et du mariage.

Ce petit livre est un excellent guide sur la façon dont les jeunes devraient se préparer à la sexualité et sur la façon dont les jeunes couples devraient aborder la sexualité dans le cadre du mariage. La stricte analyse du langage de ce livre, laquelle rend la lecture fascinante pour les adultes et les adolescents, est une parfaite description de la vie de Salomon avant son plongeon dans la polygamie.

Il est dès lors cardinal d’enseigner vos enfants et adolescents à comprendre que le mariage, et cela inclut la sexualité dans le mariage, est merveilleux. Toutefois, le mariage est le seul endroit dans lequel les relations sexuelles ont leur place!

Enseigner aux Enfants

Même les soi-disant « experts » dans le monde admettent que les enfants ne sont pas correctement enseignés en matière de sexualité. Mais ils ne savent pas ce qui est bon. Ils sont en mesure de voir les effets de l’éducation sexuelle qui est principalement enseignée au moyen des médias et du divertissement, et par les camarades à l’école. Comme une manière adéquate de répondre à ces préoccupations, ces experts se sont tournés vers leur solution, en l’occurrence l’éducation sexuelle dans les écoles. Outre le fait qu’ils souhaitent enseigner les mauvaises informations aux enfants, à cet âge scolaire, il est déjà trop tard, et même dans ce cas, ils ne s’attaquent pas aux CAUSES!

L’éducation des enfants doit commencer bien avant leur entrée à l’école. L’éducation sexuelle ne devrait pas commencer en sixième, septième ou huitième année. Qui plus est, nous avons vu que ce type d’éducation est strictement enseigné du point de vue physique, négligeant ainsi tous les autres objectifs de la sexualité et rejetant la dimension manquante, c’est-à-dire l’instruction révélée de Dieu.

Aujourd’hui, les parents éduquent des enfants avec la télévision et d’autres formes de divertissement, faisant presque office de baby-sitters ou de nounous. Nombreux sont ceux qui ont le sentiment que le travail de l’enseignant consiste à éduquer leurs enfants. Les parents négligent d’enseigner aux enfants les principes fondamentaux de la vie qu’ils devraient commencer à apprendre des années avant même l’entrée à la maternelle!

Par conséquent, tout parent qui lit ce manuel doit s’en servir de deux manières! D’une part, et c’est le point le plus évident, ces informations sont applicables au mariage du parent qui les lit. Mais, d’autre part, et d’égale importance, les informations doivent être enseignées aux enfants. Au cours de la première année de la vie humaine, les bébés apprennent beaucoup plus qu’ils ne le feront dans les années suivantes. Pour chaque année postérieure, un enfant apprend de moins en moins en termes de quantité d’information. Les parents doivent utiliser ces plus jeunes années pour commencer l’instruction vitale des principes de base.

Semblable à mon ouvrage sur les rencontres et les fréquentations, Une Éducation Sexuelle Enfin Complète est aussi un compagnon de l’ouvrage intitulé: Instruisez vos enfants selon la voie de Dieu. Bien qu’il n’aborde que brièvement le sujet de la sexualité, ce dernier manuel sert de base aux choses à enseigner et à la façon dont vous pouvez les enseigner à vos enfants. Ces publications doivent être lues ensemble afin de donner une image globale de la façon d’élever les enfants selon les méthodes divines.

La Bonne Approche

Il existe de nombreuses approches erronées dans l’enseignement de la sexualité à vos enfants. Parmi ces approches, il faut noter le fait que les parents tentent d’en parler dans le jargon des jeunes. N’essayez pas d’être populaire auprès de vos enfants ou adolescents en leur montrant que vous connaissez et utilisez les mauvais termes employés par leurs camarades lorsqu’il s’agit des organes sexuels et des relations sexuelles.

Il est évident que les gens utilisent diverses expressions et noms argotiques pour désigner les fonctions génitales et sexuelles du corps humain, et la quantité aussi considérable et obscène des expressions et des termes vernaculaires, la chaîne inventive de clichés axés sur le désir sexuel défie l’entendement, mais cet ouvrage a utilisé une terminologie anatomique et médicale appropriée.

Il n’est pas important que vos enfants vous trouvent « cool » en raison de votre choix de mots ou de termes, mais qu’ils sachent plutôt que vous parlez d’une voix claire et authentique, pleine d’autorité, là où les autres parents ne le font pas. Vous ne devez jamais perdre de vue la façon dont vous devez vous démarquer comme différent de toutes les autres voix que vos enfants entendent.

Il est préférable, lorsqu’on enseigne aux enfants, que les parents utilisent toujours les termes appropriés pour expliquer la sexualité, et non leurs propres mots, encore qu’ils dussent toujours, bien évidemment, être conscients de l’âge de leurs enfants quand ils donnent cet enseignement.

Le parent sage et aimant prend le temps d’enseigner à ses enfants les fonctions et les objectifs sexuels. Peu de domaines de préparation à l’âge adulte pourraient être plus importants pour un enfant que celui du rôle et de la fonction des organes sexuels. Le fait de laisser vos enfants sans formation, sans connaissance et sans compréhension adéquates quant à ce que signifie être un homme ou une femme, et être, au bout du compte, mari ou épouse en charge d’une famille, là où la sexualité sera indissociable de leurs vies, est une grave injustice.

Combien d’adolescents (et désormais de plus en plus de jeunes préadolescents) ne comprennent pas que la sexualité n’est pas une gratification distribuée à tort et à travers, aveugle ou le simple assouvissement de la pulsion et du désir animal, et, notamment, le fait qu’ils ont reçu ce don impressionnant de la sexualité dans le mariage de la part de leur Créateur? Lorsqu’on le comprend, on s’interroge de savoir combien de millions et de millions de jeunes ont ruiné leurs vies du seul fait que leurs parents ne leur ont pas enseigné au sujet de la sexualité?

Il est important de penser à vos circonstances personnelles pendant un moment. Avez-vous des regrets pour ce qui est des erreurs sexuelles que vous avez commises, des erreurs que vous auriez pu éviter, si tant est que vos parents vous l’eussent bien enseigné. Ces erreurs ont causé des souffrances et des chagrins dans votre vie? Si tel est le cas, il est cardinal de décider de faire en sorte que vos enfants n’aient jamais à ressentir ce que vous avez ressenti et, sans doute, vous le ressentez encore aujourd’hui, parce que vous n’avez pas accompli votre devoir.

La Grande Tragédie

Il est malheureusement à déplorer que de nombreux parents se sentent gênés et même honteux à l’idée d’enseigner la sexualité à leurs enfants. De nombreux parents, eux-mêmes, victimes de la même tragédie, n’ont jamais été enseignés au sujet de la sexualité par leurs parents et, conséquemment, ils ne savent pas non plus qu’ils devraient en parler à leurs enfants ou comment s’y prendre. On peut préciser ensuite qu’au moment où nombre d’entre eux comprennent qu’ils auraient dû l’enseigner à leurs enfants, il est trop tard, dans la mesure où ils sont devenus grands-parents ou parents d’un enfant atteint d’une maladie sexuellement transmissible, parmi de nombreuses autres conséquences.

Il fut un temps où les parents craignaient beaucoup plus que leurs enfants ne reçoivent ce que l’on appelait autrefois la version « drugstore [en France, bar, restaurant] » de la sexualité. Mon père m’a certainement parlé de ce terme et voulait que je sois sûr de pouvoir lui poser des questions sur la sexualité chaque fois que j’en avais besoin. Il qualifiait ces échanges de « discussions d’homme à homme » et il les a commencés avec moi quand j’avais environ huit ans. Ces discussions merveilleuses entre père et fils se sont poursuivies jusqu’à ce que j’aille à l’université et même au-delà.

Je n’oublierai jamais le moment où il m’a dit que nous devions avoir notre première discussion d’homme à homme au sujet de la sexualité et comment il a introduit les échanges en me demandant si j’avais des « questions » à ce sujet. Je me souviens tout aussi bien de la toute première question que je lui ai posée, et elle était très enfantine, innocente et pleine d’humour. (La bienséance me dit que nous n’avons pas suffisamment de place ici pour poser cette question.)

Ces bons souvenirs m’ont profondément marqué et ils en seront de même de vos enfants. Dans mon cas, ils ont conduit à une habitude permanente de pouvoir discuter librement de tout avec mon père, c’était littéralement des conversations sans limites.

Il est absolument essentiel que vous preniez tout le temps nécessaire pour que vos enfants et vous-même sachiez à quel point la sexualité et le mariage sont abordés dans la bonne perspective, toujours et uniquement selon la perspective divine, sans cela ils entendront sûrement la mauvaise version, avec la mauvaise perspective, et cela conduira presque certainement à toutes sortes de mauvaises CONSÉQUENCES!

Un principe particulièrement important doit toujours faire partie de la parentalité et il est absolument essentiel de l’employer au fur et à mesure que les enfants grandissent. Ce principe, c’est une bonne atmosphère que les parents doivent encourager. Ils doivent savoir et comprendre qu’ils peuvent venir à vous lorsqu’ils ont des questions, notamment en ce qui concerne la sexualité. Pour ce faire, vous devez être certain de ne jamais réprimer ou mettre de côté certaines questions, en les considérant comme « indécentes » ou « stupides » ou ayant été posées « trop tôt ». Il faut essayer de montrer à vos enfants que leurs questions sont importantes à vos yeux et que vous aimez prendre le temps d’y répondre. S’ils sont très jeunes, vous trouverez une bonne explication afin qu’ils puissent comprendre.

C’est ainsi que vous pourrez commencer à leur fournir une explication plus détaillée à mesure qu’ils grandiront. Bien entendu, vous devez faire preuve de sagesse, mais ils doivent comprendre qu’ils peuvent et devraient, et même doivent venir à vous lorsqu’ils auront des questions. Il est essentiel de créer un environnement ouvert et une relation avec vos enfants, ce qui rendra cette sensation aussi naturelle et confortable que possible. Il faut vous assurer également de leur apprendre que le sujet de la sexualité ne devrait pas être abordé avec les autres.

Les pères et les mères doivent jouer un rôle actif dans l’instruction sexuelle de leurs fils et de leurs filles. C’est une responsabilité qui est inséparable de la décision d’avoir des enfants. On ne peut tout simplement pas laisser ce devoir vital à d’autres personnes.

Commencez à un Jeune Âge

Les enfants peuvent et doivent commencer à apprendre les fondamentaux de la sexualité à un jeune âge. Reste toutefois la question de savoir ce qui pourrait être enseigné en ce qui concerne la sexualité à un âge aussi jeune que trois ou quatre ans et sans s’interroger plus avant sur la question de savoir jusqu’à quel point cela est bénéfique? Et comment cela pourrait-il même être considéré comme « approprié »? Tout cela nécessite, bien entendu, des explications.

Tous les sujets à l’école demandent d’apprendre au préalable certaines notions de « base ». En mathématiques, avant de comprendre le calcul de niveau supérieur, l’apprenant doit d’abord retenir et comprendre comment ajouter deux plus deux avant de passer aux niveaux successifs d’arithmétique, d’algèbre, de géométrie, de trigonométrie, de calculs complexes, et sans doute au-delà. Chaque niveau s’appuie sur le précédent et est nécessaire pour passer au niveau suivant.

Ce principe s’applique aussi directement à l’apprentissage de la sexualité.

Un parent doit décomposer le sujet de la sexualité et du mariage en concepts que même un enfant peut comprendre. Les notions de « base » du sujet consisteraient d’abord à expliquer qui est et qu’est-ce que Dieu. Dès le plus jeune âge, l’identité de Dieu devrait être expliquée avec soin en termes simples, afin qu’un enfant puisse comprendre. Il ou elle doit connaître Dieu avant même de commencer à comprendre ce qu’Il a créé, y compris la sexualité et les organes sexuels. (Notre série complète intitulée HISTOIRE DE LA BIBLE, avec sept volumes, et nos Leçons Bibliques pour Enfants composées de douze leçons, à l’adresse des enfants de la maternelle à la sixième année, vous y aideraient certainement.)

Par conséquent, à un jeune âge, commencez à lui expliquer la création, ce que Dieu a fait et comment Il a créé ces choses. Ces premiers enseignements conduisent à la création de l’homme. Il s’agira d’expliquer ensuite qu’Adam avait besoin d’une femme et qu’un mari et sa femme sont le début d’une famille.

Il faut, ensuite, à un moment donné, poursuivre avec les points de départ les plus fondamentaux en disant à votre fils que « tu es un petit garçon », et ce que cela représente, et à votre fille que « tu es une petite fille » et ce que cela représente, en matière d’anatomie. Il faut alors expliquer à vos enfants qu’ils grandiront un jour pour ressembler à maman ou à papa. Il s’agit évidemment pour l’essentiel d’expliquer les différences entre frères et sœurs de sexe opposé. Vos enfants remarqueront qu’ils ne sont pas les mêmes. (Mes parents ont raconté des histoires pendant que je prenais mon bain à un très jeune âge avec ma sœur aînée [âgée de 13 mois]. Ils ont aimé nous raconter plus tard comment ma sœur et moi avons remarqué des différences entre nous, et le genre plutôt mignon de commentaires enfantins que nous avions faits tous les deux, une fois que nous avions compris que nous n’étions pas exactement les mêmes.)

Aussi, à un moment donné, en termes simples, il faudra lui expliquer d’où viennent les bébés, y compris votre enfant. Lorsqu’une mère est enceinte, cela peut être l’occasion idéale d’expliquer à un enfant d’où il vient. Parlez de la croissance des bébés dans l’utérus à vos enfants. Rendez cet enseignement aussi réel que possible et passionnant pour l’enfant. Assurez-vous de le lier (très discrètement) à ce que maman et papa ont fait afin de rendre cette grossesse possible. Il faut ensuite rattacher toujours ceci, et tout le reste, au grand plan de Dieu, lequel consiste à étendre Sa Famille. Il va de soi que tout cela doit être soigneusement adapté à l’âge de l’enfant.

Comme nous le constatons, tous les concepts ci-dessus sont des notions très élémentaires. Ils formeront, cependant, la base nécessaire pour la compréhension correcte de la sexualité s’agissant d’un enfant en pleine croissance.

À mesure que les enfants grandissent, brossez-leur un tableau plus détaillé des enseignements. Parlez des familles et des relations en leur sein, tout en rattachant toutes les informations à Dieu en tant que Créateur. Il convient d’expliquer également ce qu’est le véritable amour et les différentes formes qu’il peut prendre et, sans doute, parler de la façon dont Dieu manifeste cet amour à l’égard de tous Ses enfants, de même que « papa » et « maman » en manifeste l’un vis-à-vis de l’autre. Il faut alors, en termes très simples, commencer à expliquer certains des concepts mentionnés dans les premiers chapitres de cet ouvrage.

Les Adolescents et la Puberté

Il y a eu un temps dans un passé pas si lointain où la pruderie (la pudeur excessive) aurait dû être abordée plus en détail qu’aujourd’hui avant qu’un adulte puisse être même prêt pour la sexualité dans le mariage. Bien qu’il soit moins préoccupant de nos jours, il peut toujours représenter un problème. Il y a un siècle, la « pruderie de l’époque victorienne » était un problème majeur. Dans les faits, c’était la norme et par voie de conséquence, un grand nombre de personnes n’avaient aucune idée que c’était en effet un problème. Nous avons vu, cependant, que le monde a fait un bon dans l’extrémité opposée. Ainsi, n’importe quoi et toutes les choses sont désormais permises sous la rubrique de la sexualité.

Les adolescents se développent physiquement longtemps avant d’être pleinement développés mentalement, ce qui inclut le développement émotionnel et psychologique. La preuve en est le fait que dans la plupart des pays, une personne n’est considérée comme un adulte qu’à l’âge de 18 ans, elle ne peut pas servir dans l’armée avant cet âge, elle ne peut pas voter ou fumer avant le même âge, l’on ne peut pas s’autoriser à boire avant l’âge de 21 ans, on ne peut non plus louer une voiture sans une assurance spéciale supplémentaire jusqu’à l’âge de 25 ans, etc. Des études bien documentées ont démontré que les jeunes continuent de se développer mentalement jusqu’à environ 25 ans.

Le développement physique est toutefois beaucoup plus rapide. Les filles et les garçons connaissent la puberté au début de l’adolescence et même ces changements se produisent, de nos jours, à un âge plus jeune en raison de diverses causes environnementales et sociétales. Les parents doivent préparer leurs enfants, et se préparer eux-mêmes, pour cet événement. Les adolescents penseront qu’ils sont devenus « adultes » lorsqu’ils atteignent la puberté, et ils doivent être préparés, afin de reconnaître qu’ils ont encore un long chemin à parcourir avant l’âge adulte. Ils doivent continuer à être enseignés par leurs parents tout le long de cette période.

Avec cette étape de la vie d’un adolescent, il y a lieu de faire une mise en garde ferme: les adolescents commenceront à être attirés par le sexe opposé. Le vôtre ne sera pas différent. Ne permettez jamais à l’intimité, c’est-à-dire une liaison étroite entre deux personnes de s’infiltrer dans l’une des relations de votre enfant avant le mariage. Il est fondamental de prendre conscience que le monde tend des embuscades aux jeunes et, les parents doivent s’efforcer d’empêcher cela, faute de quoi, ils seront eux-mêmes pris au dépourvu! Les parents devront veiller comme le légendaire « faucon » à l’effet d’éviter la tendance naturelle d’un enfant à s’engager dans cette direction.

Soyez aux aguets et dites à vos enfants que vous y êtes. Les adolescents pourraient facilement penser que vous êtes dépassé ou vieux jeu pour être aux aguets de la sorte. Mais, si vous avez travaillé avec vos propres enfants dès leur plus jeune âge, ils seront préparés. Si les parents ne travaillent pas à cela dès le début, ils découvriront rapidement que les années d’adolescence seront beaucoup trop tard pour commencer!

Les parents peuvent se préparer en lisant toute la littérature que nous produisons et qui a été mentionnée tout le long de ce manuel. On ne doit pas oublier, en effet, qu’il ne sera pas facile d’empêcher les jeunes d’aller vers le piège de la fornication. Tel est l’époque dans laquelle vivent vos enfants. Un simple « ne le faites pas » ne sera pas suffisant. Il faut de la détermination pour continuer à guider et à travailler activement avec eux tout le long de cette période difficile.

Les Mères avec les Filles

Dans une certaine mesure, et cela a des limites qui seront expliquées, les mères ont la responsabilité de se focaliser davantage sur l’enseignement de la sexualité dans le mariage à leurs filles et les pères sur l’enseignement à leurs fils.

Les mères devraient apprendre à leurs filles ce que cela signifie d’être une petite fille sur le chemin de l’âge adulte, y compris toutes les phases et les informations vitales dont elle aura besoin en vue de devenir à la fois épouse et mère, et même, un jour, grand-mère. Invitez vos filles à vous poser leurs questions et instruisez-les qu’il est de votre responsabilité (et personne d’autre) de leur donner l’enseignement au sujet de la sexualité, du mariage, de la puberté, de la menstruation, de la grossesse, de l’accouchement, de la ménopause et tous les autres aspects liés à la fille et plus tard à la femme.

Préparez vos filles à pouvoir un jour se donner à un homme. Cela implique de les préparer à penser au futur homme merveilleux de leurs rêves après le mariage et à se préserver pour lui et lui seul!

Il convient, notamment, de leur enseigner la modestie, ce qui signifie leur apprendre à ne pas se vanter devant les jeunes garçons et le fait qu’elles ont un certain « pouvoir » à utiliser avec sagesse, sans quoi, elles répondront de leurs actes un jour devant Dieu! Rappelez-leur que, si elles se donnent à un garçon, non seulement elles dérobent quelque chose à leur futur mari, mais elles volent également quelque chose à la future épouse du garçon.

Les Pères avec les Fils

Les pères devraient enseigner, de façon similaire, à leurs fils ce que signifie être un petit garçon qui grandit jusqu’à l’âge adulte. Cela inclurait tous les types d’éducation et les différentes phases du développement jusqu’à l’âge adulte. Commencez tôt à faire asseoir votre fils ou vos enfants devant vous et à leur parler ouvertement des nombreux types de problèmes auxquels ils seront aux prises avant que ces choses ne se produisent en eux et avant qu’ils ne tombent dans des pièges qu’ils auraient pu connaître, mais qu’ils n’ont pas connus, en raison d’un manquement au devoir parental.

Enseignez-leur la puberté, les rêves mouillés et la nécessité de contrôler le désir sexuel naturel qui se produira en eux relativement à la forme féminine. D’habitude, au début, trouvant les filles, pour ainsi dire, répugnantes, les petits garçons ne verront pas cela comme un danger, mais expliquez-leur que leur pensée changera de manière spectaculaire beaucoup plus tard!

Enseignez-leur qu’ils dirigeront un jour une femme et plus tard une famille. Tout cela exigera de prendre de très nombreuses décisions, dont certaines nécessiteront de pouvoir attendre d’avoir des enfants. Il faut vous assurer qu’ils comprennent que ce ne sera pas toujours facile, et qu’ils doivent se voir comme en formation pour ce rôle.

On voit ainsi, une fois de plus, qu’à l’instar des mères avec leurs filles, les pères devraient enseigner leurs fils à respecter les jeunes filles, à être de petits messieurs en leur présence, à les considérer comme la future épouse et la future mère de quelqu’un. Ils doivent comprendre que les filles sont littéralement « non interventionnistes » sexuellement parlant, au sens le plus vrai du terme, jusqu’au moment du mariage.

Bien entendu, ce n’est que le début de tout ce que les enfants doivent apprendre. Mais, ces premiers enseignements suffisent à donner un sens au parent sage sur ce qu’il faut enseigner de même que la façon de procéder.

Travaillez - et Enseignez - Ensemble

Le rôle de chaque parent expliqué ici ne doit certainement pas être exercé exclusivement, sans la participation de l’autre parent. Cette instruction ne suggère pas que les mères ne devraient jamais enseigner à leurs fils ou que les pères ne devraient jamais être impliqués dans l’enseignement de la sexualité à leurs filles. Il devrait y avoir beaucoup de croisements dans l’instruction sur ce sujet, et cela signifie que les parents devraient, de temps en temps, parler ensemble à leurs fils, et ensemble à leurs filles, et parfois avec tous leurs enfants présents.

 
 
 
 
 
 
 
 

Il sera utile d’enseigner périodiquement à vos enfants que père et mère, ensemble, accomplissent un objectif secondaire et d’une importance vitale. Ainsi, vos enfants constateront que leurs parents sont unifiés, qu’ils ne sont pas divisés dans leur vision de la sexualité et dans leur responsabilité de l’enseigner à leurs enfants de la bonne manière.

Une partie de cette unité visible pour vos enfants, c’est qu’ils verront l’affection et l’amour dans la vie de leurs parents qu’ils voudront un jour chercher à transposer dans leur propre mariage et dans l’éducation de leurs propres enfants. Ils voudront ressentir ce même amour et cette même unité au sein de leur propre famille. Vous enseignerez littéralement à vos futurs petits-enfants lorsque vous enseignerez correctement vos enfants. Les récompenses pour vous, vos enfants et vos petits-enfants continueront au fil des générations.

Pas des Animaux!

Il est à signaler, enfin, qu’il faut s’assurer d’enseigner à vos enfants toutes les façons par lesquelles ils sont différents des animaux, c’est-à-dire le fait qu’il existe des différences ordonnées par Dieu à propos de la sexualité, tout à fait uniques aux êtres humains, par rapport à toutes les espèces animales sur terre. Assurez-vous de leur enseigner l’erreur - et la pure folie - de la théorie de l’évolution, ainsi que les réflexions et conclusions nécessaires sur la sexualité dans le mariage qui accompagnent cette théorie. Ils doivent comprendre que la théorie de l’évolution conduit automatiquement à un ensemble de valeurs inexactes en ce qui concerne la sexualité et que le Créateur, à savoir le RÉVÉLATEUR DIVIN, lequel révèle la dimension cachée et manquante de la sexualité, lève le voile sur d’autres valeurs.

Les chapitres précédents ont abordé une série d’autres aspects de choses que les parents devraient enseigner à leurs enfants au sujet de la sexualité. Nous encourageons le lecteur à en tenir compte lors de l’examen périodique de ce manuel. Il servira de modèle pour vous guider à travers les nombreux « marqueurs » du développement de vos enfants.

Une Responsabilité Énorme

Chaque parent a un devoir ordonné par Dieu d’enseigner à ses enfants les plus grands défis de la vie, les pièges et les tentations. Cette époque nécessite une mesure additionnelle d’instruction de la part des parents. Il est tristement à déplorer que de plus en plus de parents aillent dans la direction opposée et n’assument pas leurs responsabilités à cet égard.

Sans les conseils de parents sages et aimants sur toutes les questions importantes relatives à la sexualité et à son rôle dans le mariage, vos enfants n’auront aucune chance, aucune fenêtre de tir, pour ainsi dire, d’avoir « un foyer heureux et une famille heureuse ». Ils sont condamnés à être avalés par le nombre écrasant de pièges et de malentendus dans lesquels ils peuvent tomber. Considérez-les comme entourés par une énorme armée et ils sont eux-mêmes laissés à découvert et sans arme particulière de défense.

Certes, les adolescents et les enfants sont exposés à de nombreux types de menaces. Les attraits des jeux de hasard, de la drogue, de l’alcool, les mauvaises compagnies et les autres pièges et tentations sont certainement là dehors, et ils sont tout aussi réels, certains poussant également au problème du mauvais usage du don divin de la sexualité. Il y a aussi d’autres types de problèmes de caractère à propos desquels les enfants doivent être avertis, en l’occurrence la paresse, le manque de respect, l’ingratitude et bien d’autres mauvais traits de caractère, contre lesquels le parent sage donne des enseignements. Mais les nombreux pièges associés à la sexualité représentent, possiblement, le plus grand danger pour les enfants et les adolescents.

Il est inutile d’insister sur l’importance de tout ce chapitre, lequel concerne le principe essentiel d’enseigner à vos enfants la bonne manière. Je tiens à souligner, encore une fois, que j’ai préparé un manuel extraordinaire sur ce sujet. Si vous êtes un parent, vous êtes invité à lire à nouveau mon ouvrage Éduquer vos Enfants Selon la Voie Divine. Il n’y a jamais eu de manuel écrit comme celui-ci touchant l’éducation des enfants et vous serez très heureux d’avoir pris le temps de lire et d’appliquer son contenu.

Nous sommes maintenant arrivés à la dernière instruction sur la sexualité, celle de l’occasion où les hommes et les femmes adultes doivent en faire l’expérience, pour la toute première fois, à savoir LA NUIT DE NOCES!

Chapitre onze LA NUIT DE NOCES

La nuit la plus attendue d’une vie entière serait possiblement La Nuit de Noces. Il est malheureusement à déplorer que, pour des millions de couples, ce ne soit qu’une autre nuit de la même chose qui s’est déjà produite entre eux, et cela s’est probablement produit avec d’autres personnes avant cette nuit-là.

Pour ceux qui ont attendu La Nuit de Noces, ce moment le plus significatif, il y a eu une préparation en plus de l’anticipation, au-delà de tout le reste, notamment la grande attente que cette soirée devra apporter. Cette nuit devrait être idéalement différente de toutes les autres nuits qui l’auront précédée à cause de la durée des fréquentations et de la période des fiançailles appropriées.

Certains points absolument essentiels restent à aborder.

Différentes personnes peuvent avoir différentes idées du degré de liberté ou de contrainte qui devrait caractériser la période des fiançailles. Une fois que le couple est fiancé, beaucoup de gens se demandent s’ils sont désormais moralement libres de s’engager dans des relations sexuelles. La plupart des futurs mariés ne se posent même plus la question et se contentent d’avancer simplement, la société, elle-même, souscrit à l’idée: « bien entendu, qu’ils y sont autorisés. Ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent. » Encore faut-il ajouter l’avis de ceux qui annoncent à grand fracas que l’expérimentation prénuptiale sert réellement à mieux préparer le couple pour le mariage. Est-ce vrai?

Nous avons vu que, dès le début, le Créateur de l’humanité a déclaré la sainteté absolue du mariage, en lui consacrant directement deux des Dix Commandements, à savoir ceux qui ont trait à l’adultère et à la convoitise. Il a décrété que les hommes et les femmes ne doivent commettre ni l’adultère ni la fornication. Et nous avons également vu qu’Il commandait cela pour une bonne raison.

La transgression de cette loi entraîne des malédictions automatiques et des déceptions inattendues. Le respect et la mise en pratique de ladite loi constituent le seul moyen de parvenir à la joie et à la paix indescriptibles que réservent le mariage de même qu’à une forme de stabilité merveilleuse dont si peu de gens jouissent aujourd’hui. Cette loi n’étant pas différente de la loi de la gravité, ceux qui vivent en harmonie avec la grande Loi SPIRITUELLE de Dieu demeurent en sécurité, tandis que ceux qui la transgressent en subissent des dommages inévitables.

La Fornication est Unique parmi les Péchés

Il nous est bon de revenir sur quelques remarques importantes du dernier chapitre et même avant: la Bible déclare que le péché des relations sexuelles avant le mariage, appelé fornication, ne ressemble à aucun autre. Il produit conséquemment un type spécial de « cicatrices » émotionnelles, psychologiques, voire mentales.

On voit ainsi, une fois de plus, que la fornication est singulière, vraiment différente, de toutes les autres transgressions de la Loi divine. La nature de ce qui se passe lors de cet acte a un impact à la fois sur le corps et sur l’esprit d’une manière différente de tout autre péché, et nous avons vu que cela s’opérait de deux manières distinctes.

Ce fait revêt une importance cruciale, il ne faut donc pas s’étonner que les études montrent que ceux qui ont cédé à la tentation de rapports sexuels avec leur futur partenaire sont moins bien adaptés, équilibrés que ceux qui ont choisi la voie de la pudicité jusqu’au mariage. Nombre de ceux qui ont cédé à cette tentation étaient non seulement hantés par la culpabilité, mais aussi beaucoup moins confiants envers leurs conjoints ou conjointes, et pour une bonne raison.

Une personne si facilement encline à contrevenir aux lois divines ne trouverait pas difficile de blesser la confiance de sa conjointe ou de son conjoint. On doit s’exercer à bâtir la confiance mutuelle, une confiance édifiée et maintenue, seule ou à la vue l’un de l’autre. On entre dès lors dans le mariage avec l’idée clairement établie que les futurs conjoints voient cela comme un mode de vie.

L’adultère et la fornication constituent des PÉCHÉS ÉVIDENTS et le péché apporte toujours des malédictions dans la vie. L’obéissance volontaire met en harmonie avec les lois actives et réelles. Le Créateur de l’humanité a établi le mariage et place Ses bénédictions sur ces mariages qui L’honorent à cause de leur obéissance à Ses lois. Il est dans l’intérêt de tous de faire tous les efforts, afin de se mettre en harmonie avec ces lois et récolter, au passage, les bienfaits de l’obéissance.

En gardant de bonnes relations entre futurs conjoints durant la période de fiançailles, un couple se réserve une joie inaltérée de caractère sain et de pureté. La mariée peut et doit attendre le mariage comme l’apogée de ses rêves d’adolescence. Ternir ces rêves nobles par des rapports sexuels avant le mariage, c’est vendre à découvert cette relation à long terme planifié par Dieu et la dégrader dans un souci d’une satisfaction personnelle et temporaire.

Une fois que l’on comprend les parallèles spirituels de la reproduction humaine et du mariage, on est beaucoup moins enclin à se lancer tête baissée dans une passion et un désir incontrôlé. Le fait de comprendre ces parallèles incroyables offre le moyen d’apprécier plus profondément le Plan fascinant de Dieu et d’avoir une saine crainte de rejeter cette compréhension par égard pour des relations sexuelles pendant la période de fiançailles.

Tout cela donne un sens additionnel au proverbe: « par la crainte du SEIGNEUR les hommes s’écartent du mal » (Prov. 16:6). La décision d’avoir des relations sexuelles avec le partenaire qu’on épousera ou celle d’attendre jusqu’au mariage est essentiellement une décision qui consiste à mettre un stigmate permanent sur le mariage et le paralyser avant qu’il ne commence, ou réserver cette relation ordonnée à l’institution pure et salutaire du mariage, tout en s’assurant des années et des décennies de joie et d’épanouissement.

Il faut alors se rappeler que la plupart des gens ne font que suivre les faibles, les poules mouillées dans la foule, ceux qui sont trop inintelligents et ignorants pour afficher leur caractère. C’est ainsi qu’en prenant le chemin de la moindre résistance, ils sont heureux de descendre lentement le cours d’eau et de se retrouver partout où le courant les emmène. Soyez déterminé à être différent, nagez à contre-courant! Le simple fait de faire preuve d’un peu de patience, c’est-à-dire être prêt à faire preuve de vision - et de caractère - contribuera grandement au bonheur des couples qui en comprendront le sens!

Pendant la Période de Fiançailles: Toujours pas d’Attouchements et de Caresses

Nous avons discuté dans un chapitre précédent que l’acte supposé innocent des attouchements et des caresses constitue, en soi, une autre violation du Septième Commandement. C’est fort naturellement qu’une fois de plus la plupart des fiancés, de nos jours, s’en moquent, et même satirisent une déclaration aussi « pudibonde et dépassée ». Mais il est maintenant devenu on ne peut plus clair que l’Éternel Dieu a prescrit dans Sa sagesse parfaite tous les éléments de l’amour afin qu’ils s’intègrent, et fonctionnent ensemble, d’un bout à l’autre de toutes les phases de la relation sexuelle.

Ceux qui outrepassent n’importe quelle facette de cette loi en adoptant cette conduite avant le mariage sont également coupables de fornication et s’exposent à des malédictions ici et maintenant, tout en se privant de la pleine mesure du bonheur conjugal dont Dieu fait profiter les futurs couples autant que les personnes qui ne marquent pas d’une cicatrice leur potentiel de récolter Ses bénédictions. On ne saurait trop insister sur ce point précis.

Les facultés perceptives de l’attrait sexuel qu’exercent une personne et l’excitation sexuelle ont été soigneusement conçues par le Maître Concepteur dans le but de renforcer les liens conjugaux. Ces mécanismes interactifs peuvent et doivent, si les principes contenus ici sont appliqués, augmenter ce qui doit être l’amour mutuel existant et toujours croissant entre le mari et la femme. La relation sexuelle intime entre mari et femme et toutes les caresses tendres, les jeux érotiques, c’est-à-dire tous les jeux à caractère badin ou enjoué impliqués dans les préliminaires sont réservés au lit et au lien conjugal (Héb. 13:4). Et la sainteté de cette alliance, parce que les parents resteront ensemble, préserve les enfants issus du mariage, de même que toute la structure familiale.

Dès lors, ceux qui cherchent à obéir à Dieu ne peuvent pas laisser les perceptions et les valeurs de la société les tirer vers le bas. L’adultère et la fornication sont toujours des péchés, peu importe ce que les films et le message hypnotique et envoûtant des paroles musicales corrompues déclarent de nos jours.

(Des informations beaucoup plus détaillées sur les conduites permises pendant la période de fiançailles sont soigneusement expliquées dans Rencontres et fréquentations – selon la Voie de Dieu.)

La Dissipation des Idées Erronées

Avant de parler de La Nuit de Noces, il est essentiel que nous examinions et éclaircissions quelques idées erronées largement répandues que tous les futurs mariés et toutes les futures mariées emportent souvent dans le mariage, et, bien évidemment, dans leur première nuit.

Nous avons mentionné plus tôt que certains développent l’idée erronée selon laquelle la taille relative de leurs organes sexuels pourrait entraîner des problèmes d’incompatibilité. Dans les faits, certains futurs mariés ont utilisé cet argument pour justifier la nécessité d’avoir des relations sexuelles avant le mariage afin de confirmer cette supposée compatibilité future, ils doivent ainsi s’essayer les uns les autres en ce qui concerne la taille, comme on le ferait avec des chaussures.

Toutefois, nous avons déjà noté avec suffisamment d’insistance que la taille des organes sexuels peut varier, tout comme la taille et le poids, ou la taille des mains et des pieds. La taille relative de ces organes n’a cependant aucune incidence sur leur adéquation ou sur la question de savoir si ou non il y aura « satisfaction ».

Il ne faut pas oublier, en effet, que le plus petit vagin est capable de s’étirer pour permettre le passage de la tête du bébé. Par conséquent, il peut facilement s’adapter au pénis, quelle qu’en soit la taille. Un Dieu intelligent aurait anticipé des choses au sujet desquels les pensées humaines peuvent être inquiètes et concevoir la souplesse de la membrane vaginale afin de s’assurer que les couples amoureux ne tomberaient pas injustement dans une « embuscade » en aval, pour ainsi dire, relativement à ce qu’ils ne pourraient probablement pas savoir, à moins qu’il y ait eu fornication en amont. Ainsi, l’idée erronée de compatibilité de la taille des organes est totalement infondée. Quelles que soient les adaptations nécessaires, le couple sera en mesure de s’accommoder facilement l’un l’autre sans complications excessives.

Si les pensées « correspondent » les unes aux autres, il en ira tout naturellement des organes sexuels!

L’Anticipation de la Douleur

Une autre idée fausse commune partagée par les mariées dans le passé, c’est la peur de la douleur ou des blessures lors des tout premiers rapports sexuels, ou même plus tard. Ces jeunes femmes avaient généralement entendu des histoires sur la douleur ressentie par certaines mariées lors de la pénétration du pénis du mari. De telles incidences pourraient très probablement être dues à l’ignorance de l’une ou des deux parties quant à la nécessité de faire des attouchements et des caresses préliminaires afin d’assurer une lubrification adéquate avant les rapports sexuels.

Tous les cas de douleur ou de blessure chez la femme surviennent généralement lorsque le mari s’engage imprudemment au mépris total des sentiments et de la préparation de sa femme. Le seul souci du mari, dans ces cas-là, c’était invariablement sa propre satisfaction.

Nous avons vu au chapitre neuf qu’il faut laisser à la femme le temps d’être excitée sexuellement. C’est à ce moment-là et seulement à ce moment que le mari doit procéder avec précaution, en tenant compte de la femme.

Nous avons vu qu’une autre opinion fausse ou erronée reçue par certaines femmes dans le passé, c’est que la femme doit éprouver un orgasme afin de tomber enceinte. Cette allégation est fausse et dénuée de fondement. Le phénomène de l’orgasme féminin est totalement indépendant du phénomène très distinct de la grossesse, lequel dépend exclusivement de la capacité d’un spermatozoïde à s’unir à l’ovule et à l’implantation ou la nidation, c’est-à-dire la fixation de l’œuf dans l’utérus.

Ce qui est nécessaire pour la grossesse, c’est simplement que le sperme masculin atteigne le vagin. Comme on l’a déjà fait remarquer, le sperme a une mobilité et une endurance incroyables (il faut se rappeler, en effet, qu’il est en quelque sorte spécialement alimenté à piles), sans omettre le fait que certains spermatozoïdes sont remarquablement capables de trouver leur parcours dans le long voyage vers l’utérus et les trompes de Fallope.

Une Conception Controuvée

Une autre idée forgée de toutes pièces et très répandue, celle-ci de la part des jeunes hommes, c’est que l’inactivité sexuelle réduira plus tard la vitalité sexuelle. Cette idée est tout simplement ridicule et c’est exclusivement le raisonnement humain à la manœuvre essayant de trouver une excuse pour la masturbation et /ou la fornication, en d’autres mots, l’activité sexuelle avant le mariage.

Il est important de nous y arrêter un peu si l’on veut comprendre. Le Créateur a prévu que l’homme ait le temps d’atteindre la maturité et de se préparer à son choix de carrière, son aptitude particulière pour un domaine d’activité, avant de se marier. Tout cela nécessite en général des années, voire plusieurs années de travail patient et de préparation. La notion selon laquelle il faut être sexuellement actif avant le mariage est un mensonge satanique. Le Créateur du corps humain savait exactement ce qu’Il faisait et n’a jamais imposé n’importe quelle date butoir de ce type avant de se marier dans un certain laps de temps, simplement parce que l’on a atteint la puberté.

Il est utile de s’expliquer que la maturité physique précède durablement la maturité mentale et émotionnelle suffisantes pour le mariage - nous avons eu l’occasion d’y insister ci-devant—, Dieu a créé un certain moyen naturel de soulagement de la tension et de l’accumulation de liquide séminal au moyen d’un processus appelé « émissions ou pollutions nocturnes », qui se produit pendant le sommeil (on peut ou on peut ne pas se réveiller lors de cet événement). Par conséquent, l’aptitude à la procréation ne meurt pas en pratiquant la continence ou l’abstinence, mais elle reste plutôt vivante dans un état dormant jusqu’au mariage, exactement comme Dieu l’a voulu. Dans l’intervalle, et Dieu l’a également conçu de cette manière, chaque homme doit faire preuve d’autodiscipline en pratiquant l’abstinence jusqu’à ce qu’il se soit préparé pour le mariage.

Proverbes 24:27 envoie ce message à tous les futurs maris: « Agence ton ouvrage au dehors, et apprête-le pour toi dans le champ, et après, bâtis ta maison », c’est-à-dire qu’il faut d’abord se préparer avec diligence et c’est après que l’on peut se marier.

Ce passage révèle la phase de préparation capitale voulue par Dieu, une préparation essentielle afin de pouvoir subvenir aux besoins d’une femme et d’une famille en pleine croissance. Que cela implique une éducation prolongée ou l’acquisition d’un métier ou la création d’une entreprise, il faut le faire en respectant le commandement de Dieu. Il n’y aura pas de perte de vitalité sexuelle ou de souffrance ni aucune sorte d’atrophie.

À la lumière de Proverbes 24:27, en ce qui concerne la sexualité, le vieux dicton « tout vient à point à qui sait attendre » n’a probablement jamais été aussi vrai.

Certaines personnes ont pensé, ici encore, et de façon très curieuse, que l’engagement dans l’activité sexuelle pendant le mariage réduirait la vitalité et l’endurance globales d’un homme. Pour cette raison, on demandait autrefois aux athlètes de s’abstenir de toute activité sexuelle juste avant la compétition. Il a été découvert qu’il n’y avait aucun lien entre l’éjaculation masculine et la perte de n’importe quel degré d’énergie vitale d’une manière qui limiterait les tâches, les performances ou le travail qu’un homme pourrait effectuer.

Ce n’est qu’une autre façon par laquelle le monde de Satan a écouté des notions sans fondement, destinées à contrer le dessein de Dieu en ce qui concerne la sexualité.

La Virginité et la Nuit de Noces

Au début du vingtième siècle, on estimait que plus de 80 % des futures mariées se présentaient en tant que vierges à l’autel du mariage. Aux alentours des années 1960, les statistiques se sont inversées, environ 80 % des futures mariées entraient dans le mariage après avoir perdu leur virginité. En 2000, on estimait que plus de 95 % avaient perdu leur virginité avant le moment du mariage. (On ne peut que deviner à quel point ce coefficient a augmenté aujourd’hui, plusieurs années plus tard.)

Cette tendance étonnante en dit long sur l’orientation de la société moderne et doit être abordée ici, car elle peut influer sur La Nuit de Noces. À la lumière des statistiques susmentionnées, moins d’une jeune mariée sur seize dans un intervalle de temps d’un peu plus de cent ans, se conserveraient aujourd’hui. En d’autres termes, le pourcentage de 16 futures mariées sur 20 qui étaient vierges a été remplacé par moins de 1 sur 20 de nos jours.

Mais le message d’aujourd’hui est en réalité pire que le décalage statistique. Au début du siècle dernier, celles qui avaient perdu leur virginité étaient considérées comme ayant « perdu leur honneur », alors que vers l’an 2000, la mention même de la virginité était souvent considérée avec mépris. Au lieu d’être un gage d’honneur, la virginité devait désormais être gardée avec anonymat de sorte à éviter toute dérision.

Si une vierge ne dissimulait pas sagement sa pureté, pire que d’être simplement étiquetée comme une « sainte nitouche », elle ferait l’objet de mésestimation et de ridicule, voire de raillerie, de la part d’amies aux mœurs légères. Point n’est besoin de dire que c’est pire aujourd’hui. Il y a cependant encore très peu de femmes qui ont le courage de déclarer qu’elles se sont préservées pour leur futur mari. Celles-ci ont été en mesure de garder à l’esprit la vision d’ensemble. Elles sont, en dernière analyse, les vraies gagnantes et toutes les autres ne sont que des perdantes.

Cette constatation nous mène au passage biblique suivant, lequel porte une forte accusation contre la société moderne: « Aussi le jugement est repoussé en arrière, et la justice se tient éloignée; car la vérité est tombée par les rues, et l’équité ne peut entrer. Oui, la vérité fait défaut, et celui qui se retire du mal devient une proie; et le SEIGNEUR l’a vu, et cela Lui a déplu qu’il n’y ait pas de jugement » (Ésa. 59:14-15).

Le temps viendra bientôt, lorsque la restauration du GOUVERNEMENT DE DIEU sera établie sur la terre, restauration au cours de laquelle le mal et la méchanceté seront encore une fois considérés comme honteux. La droiture sera la seule façon acceptable, et non quelque chose qui doit être dissimulé à l’effet d’éviter la déconsidération des autres dans ce monde.

Il est très noble au regard de Dieu que la jeune mariée veuille se présenter en tant que vierge à son mari dans le mariage sacré et que l’homme soit également disposé à faire la même chose qu’il espère d’elle. On retiendra, une fois de plus, que le monde en viendra un jour à apprécier cette compréhension et à faire bien plus que ce qui se passait, il y a 100 ou 1 000 ans, au moment où seuls 20 % des futures mariées étaient encore disposées à outrepasser l’acceptation sociale d’alors.

À une époque où l’irréprochabilité était encore très appréciée, la présentation d’une épouse vierge à celui qui serait son mari pour la vie constituait un événement marquant, lequel événement représentait la vertu et l’honneur. Ce moment fort de la vie de la mariée, où elle devrait connaître le summum de l’allégresse et porter la virginité en tant que marque d’honneur, tourne autour du mariage et de La Nuit de Noces. C’est la préservation de sa pureté qui ouvre la voie à la joie et à un plus grand épanouissement dans la vie conjugale.

Certes, encore une fois, l’intention de Dieu a toujours été que la pureté soit maintenue par les deux parties jusqu’au mariage. Cette présentation en l’honneur de la mariée et du marié fait partie de l’accomplissement spirituel de La Nuit de Noces. Il est bon de rappeler, à ce propos, que le mariage sur le plan humain est un type direct et une illustration de la période où Christ, Lequel est parfaitement pur et sans péché, Se mariera avec Son épouse, c’est-à-dire l’Église, qui se sera préparée « ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable; mais... sainte et sans défaut » (Éph. 5:27).

Le reste de ce chapitre est écrit à l’intention des vierges qui liront et chercheront à s’y conformer. Bien qu’il puisse encore être très utile à tous les autres, pour des raisons évidentes, c’est à ce lectorat-là qu’il doit être écrit.

La Contraception

Le sujet de La Nuit de Noces présuppose notamment la question de la contraception. Le lecteur s’explique, à présent, que la sexualité a beaucoup plus de sens qu’une simple continuation de la race humaine. Ainsi, une tout autre question est de savoir si le planning familial est mal. Pour le dire d’une autre façon, l’utilisation de la contraception est-elle acceptable?

Que révèle la Parole de Dieu?

Avant d’aborder ces questions et bien d’autres, certains ont affirmé que le récit de l’Ancien Testament qu’on retrouve dans Genèse 38, d’après lequel Onan déversait sa semence sur le sol, plutôt que de féconder la veuve de son frère, prouve que les couples ne devraient pas utiliser de contraceptifs. Il importe dès lors de comprendre ce qui s’est réellement passé dans ce passage.

L’Ancien Testament prescrivait une loi selon laquelle si un mari mourait, son frère épousait la veuve. L’enfant né de ce couple était considéré comme un enfant du défunt mari. Cette loi est résumée dans Deutéronome 25:5-10, c’était le commandement de Dieu afin d’assurer la perpétuation des familles dans la nation d’Israël.

Dans ce récit, cependant, Onan empêchait la conception durant les rapports sexuels, car il savait que l’enfant ne serait pas considéré comme le sien, mais plutôt comme la progéniture de son frère (Gen. 38:9). Ce n’était pas de la planification familiale, c’est-à-dire une contraception prudente. Le récit biblique rapporte que Dieu tua ainsi Onan parce qu’il n’obéissait pas à Sa loi, laquelle demandait de donner un fils à sa nouvelle épouse. Il ne s’agit pas de contraception, et il est loin d’être prouvé que son usage est mauvais.

Le fait de planifier sagement une famille et le moment de l’accouchement est une attitude prudente! Cela implique nécessairement l’utilisation de contraceptifs, ce qui ne viole en rien la Loi de Dieu. Il s’agit, au contraire, d’une responsabilité de chaque couple, notamment, au regard des frais d’éducation d’un enfant. Paul a écrit corollairement que, « si quelqu’un ne pourvoit pas pour les siens, et particulièrement pour ceux de sa propre maison, il a renié la foi, et est pire qu’un infidèle [un incroyant] » (1 Tim. 5:8).

On enseigne à plus d’un milliard de supposés Chrétiens que la contraception est mauvaise dans la mesure où leurs dirigeants ne comprennent pas les finalités prescrites par Dieu en ce qui concerne la sexualité. On leur enseigne à pratiquer la « continence périodique ou la méthode du calendrier ». Il s’agit d’une hypocrisie flagrante étant donné qu’elle part du principe que la sexualité pour tout autre motif que la procréation est mauvaise, tout en permettant aux paroissiens de « contourner le système ». (Nous devons en outre considérer que la soi-disant méthode du calendrier est une forme relativement peu fiable de régulation des naissances. La peur de tomber enceinte trop tôt crée une atmosphère de nervosité et d’inhibition qui nuit à l’amour, notamment chez les jeunes couples.

Les serviteurs de Dieu ne doivent pas suivre cette approche. Il existe plusieurs types de contraceptifs efficaces, et dans certains cas, pour être assuré d’éviter une grossesse, plusieurs méthodes peuvent être utilisées simultanément.

Le préservatif, utilisé par le mari, est probablement la méthode la plus efficace et la plus facile à mettre en œuvre. L’homme devrait se familiariser avec ces moyens de contraception avant La Nuit de Noces.

Il existe également de nombreux gels et mousses spermicides qu’une femme peut utiliser. Ces produits sont parfois préférables à un préservatif, notamment lorsque le risque de grossesse est faible en raison du temps écoulé depuis l’ovulation de la femme, c’est-à-dire la période de fécondité maximale. Il faut être prudent, cependant, en raison de la possibilité de réactions chimiques défavorables à divers spermicides.

Certaines femmes préfèrent être équipées d’un diaphragme, en raison de l’avantage de permettre plus de spontanéité que les autres méthodes.

Le dispositif intra-utérin (DIU) est en réalité beaucoup plus souvent un abortif, c’est-à-dire un agent qui entraîne l’avortement plutôt que de fonctionner en tant que contraceptif. Il affecte la muqueuse de l’utérus, ce qui conduit à l’interruption de la grossesse, alors que l’ovule est déjà fécondé, ce qui signifie qu’on a tué une vie qui avait commencé!

Enfin, d’autres méthodes de régulation des naissances, telles que la pilule, le timbre transdermique de limitation des naissances et l’anneau modifient les taux d’hormones féminines, affectant ainsi la production ovoïde, l’épaisseur de la muqueuse cervicale et la production de mucus cervical. Ces méthodes sont associées à des effets secondaires importants et agissent également comme des abortifs dans un certain pourcentage selon les cycles mensuels de chaque utilisatrice.

C’est le lieu de comprendre que l’avortement est clairement un MEURTRE prémédité! Un Chrétien ne devrait jamais utiliser une méthode de contraception dans laquelle il serait même possible que ce PÉCHÉ sanctionné par l’homme soit commis! (La liste des ouvrages connexes à la fin de celui-ci réfère à une publication détaillée sur l’avortement que nous proposons.)

Il est au-delà de l’objectif de ce manuel de traiter en détail toutes les méthodes de contraception disponibles. Ceux qui se préparent au mariage sont fortement encouragés à faire des recherches approfondies sur ce sujet. Les médecins peuvent également être consultés.

La rupture de l’Hymen

L’aspect physique de La Nuit de Noces est centré sur ce que l’on a appelé la « défloration », l’action de « déflorer », la rupture ou la suppression de l’hymen.

Il y a un but pour tout ce que Dieu a créé et l’hymen n’en est pas une exception. Cette partie de l’anatomie féminine n’est pas une erreur de la part de Dieu ou une pensée qui Lui est venue après coup, et a été incluse dans Sa déclaration selon laquelle Sa création était « très bonne ». À la fin de La Nuit de Noces, l’hymen aura servi son but, lequel devait constituer un « mur » empêchant les rapports sexuels, une sorte de symbole que Dieu a voulu que les jeunes femmes ne soient pas la « porte » référencée dans le Cantique des Cantiques.

Il y a des occasions, cependant, où l’hymen peut avoir été prématurément rompu par une femme qui sera restée vierge. L’équitation, le vélo ou même les accidents peuvent provoquer la rupture de l’hymen et, dans certains cas, sans que la jeune fille ou la femme s’en rende compte. D’ailleurs, l’usage répandu dans la société d’aujourd’hui de tampons pendant la menstruation peut parfois rompre accidentellement l’hymen et l’écoulement de sang menstruel normal pourrait dissimuler cette occurrence. Les maris doivent être préparés relativement à une femme qui peut ne pas avoir conscience de cette circonstance.

La rupture de l’hymen peut être réalisée soit par étirement, soit par rupture, bien que la rupture soit la solution le plus souvent nécessaire. L’étirement est une solution qui peut rendre le processus inévitable de rupture moins douloureux. Lors de la première relation sexuelle, lorsque le pénis est mis en contact avec l’hymen, la force progressive guidée par la mariée provoquera une douleur minime à mesure qu’elle est étirée et finalement rompue. Si l’on a consacré suffisamment de temps aux actes d’amour et aux préliminaires, et que la mariée est parvenue à une excitation sexuelle complète, dans ce cas-là, la douleur sera moins perceptible, dès lors qu’elle se mêle à un plaisir agréable. Si l’hymen est suffisamment flexible, il peut être possible d’avoir une pénétration complète sans le rompre.

Il convient d’ouvrir une parenthèse pour souligner que les femmes n’ont souvent pas d’orgasme le premier soir. Des inquiétudes concernant la rupture de l’hymen, mais aussi la nervosité, l’impatience et une fatigue supplémentaire ou d’autres facteurs peuvent en être la cause. Aussi décevant que cela puisse paraître, le couple ne devrait pas considérer cela comme un échec. Les prochaines sections traitent de facteurs additionnels pouvant entrer en jeu.

Des rapports sexuels répétés pendant la lune de miel peuvent continuer à étirer plusieurs fois l’hymen au-delà du rapport sexuel initial. Lorsque l’hymen se détend finalement, cela achève la défloration d’une manière qui minimise le saignement et l’inconfort, s’il a été rompu.

Certaines futures mariées se sont inquiétées à l’idée que le mari puisse pénétrer l’hymen. Lorsqu’il est évident qu’il ne s’étirera pas au besoin, alors une rupture sera nécessaire. Tout homme normal devrait être capable de pénétrer l’hymen en s’arc-bouter fermement pour que la mariée soit celle qui fait la poussée. Étant donné qu’elle comprend mieux le degré d’inconfort qu’elle pourrait supporter, elle devrait déterminer la pression nécessaire pour rompre la membrane.

Comme on l’a mentionné en référence à l’étirement de l’hymen, avant d’essayer de le rompre, la mariée doit avoir atteint sa pleine excitation sexuelle de telle manière que le vagin soit correctement lubrifié. (Il s’agit là de l’une des raisons pour lesquelles il est raisonnable d’apporter un certain type de lubrifiant, comme de l’huile de bébé simple ou de la vaseline, lors de la lune de miel. De nombreux couples préfèrent utiliser un lubrifiant supplémentaire tout au long de leur mariage.)

Ainsi, avant que la première pénétration des rapports conjugaux ne commence, la mariée devrait aider à guider le pénis jusqu’à l’orifice du vagin. Ceci s’explique par le fait que le marié serait en effet inexpérimenté. Comme on l’a déjà fait remarquer, le mari doit se tenir en position fixe, permettant à la mariée de faire la poussée. Si la pénétration ne se fait pas de manière progressive, la future mariée devra utiliser une poussée puissante tandis que le mari continue à rester fermement immobile. La rupture peut causer une légère douleur, mais elle sera accompagnée du délice d’une défloration réussie.

L’accent sera rapidement mis sur la sensation agréable du lien sexuel intime entre les jeunes mariés, qui se produit maintenant pour la toute première fois.

Ce n’est que dans des cas rares qu’il est nécessaire que la jeune mariée consulte un médecin afin de se faire retirer l’hymen. Si besoin est, il s’agirait d’une procédure simple, mais elle ne devrait être effectuée qu’après avoir constaté qu’il était trop épais pour se rompre lors de la poussée initiale ou du coït réel.

Un Sens de l’Humour

La section précédente mène automatiquement à ce que nous allons aborder maintenant. Il s’agira d’apporter un sens de l’humour à La Nuit de Noces.

J’ai conseillé de très nombreux couples en préparation de La Nuit de Noces. Il serait bon de mentionner, d’entrée, que de tels conseils peuvent être utiles, voire essentiels, pour la quasi-totalité des couples. Bien entendu, aujourd’hui, la plupart des gens en riraient ou même ridiculiseraient l’idée d’être conseillé au sujet de la sexualité avant le mariage. Mais il faut se rappeler que ce manuel est écrit à l’attention de personnes qui auront fait preuve de retenue et se seront préservées pour le mariage.

Celles-ci ont invariablement besoin de conseils. La recherche d’un accompagnement donne la possibilité à un conseiller expérimenté, souvent celui qui célébrera le mariage, de fournir une série de renseignements utiles qui peuvent aider les jeunes couples à éviter la confusion et les difficultés inutiles. La proposition de l’Église de Dieu a été depuis longtemps que chaque jeune couple soit précisément conseillé à propos du mariage, de la sexualité et de La Nuit de Noces. Il est donc évident que cela se fait toujours au sein de l’Église de Dieu.

Il est présent dans la plupart des couples, un sentiment erroné de ce que sera la première nuit. Hollywood a aidé à créer l’image que cette première rencontre sexuelle sera si parfaite que « la terre tournera », le tonnerre et les éclairs apparaîtront probablement, et le chant d’une chorale d’anges sera entendu en arrière-plan! N’y allons pas si vite!

Bien que La Nuit de Noces puisse être merveilleuse, elle ne sera certainement pas proche de la perfection ou même du niveau de réussite qu’on atteindrait lors de la deuxième ou la troisième nuit. Dit autrement, les choses pourraient ne pas se dérouler comme prévu et il y a au moins une chance que cela n’en soit même pas proche. C’est la raison pour laquelle je conseille toujours aux jeunes couples de se rappeler de mettre leur sens de l’humour dans la valise (pas seulement pour la lune de miel, mais pour toutes les relations sexuelles à venir tout le long du mariage).

Nombre de futurs mariés se sont d’abord demandé pourquoi je dirais une telle chose, et c’est généralement à cause de l’illusionnisme d’Hollywood décrit ci-dessus. Ils sont pourtant nombreux les moments où des couples sont revenus de la lune de miel pour s’exclamer avec un large sourire: « maintenant, nous savons pourquoi vous avez dit d’avoir le sens de l’humour ».

Il y aura une certaine nervosité au début, y compris un embarras non encore surmonté d’être, pour la première fois, nu(e) l’un devant l’autre. Bien que ce côté gênant ou embarrassant d’être ainsi déshabillé disparaîtra presque immédiatement et qu’ainsi les couples pourront se retrouver rapidement dans la baignoire à remous ou se doucher ensemble, cette gêne peut être remplacée par d’autres embarras ou par des maniements maladroits lors des « moments clés ». Il pourrait être difficile de mettre le préservatif, de rompre l’hymen ou de trouver l’entrée vaginale, s’il fait trop sombre, etc.

Les deux parties devraient réaliser que l’inexpérience triomphera probablement de tout (en réalité, durant cette nuit), ou du moins une partie de ladite nuit. Préparez-vous à en rire à certains moments et à reconnaître que vous construisez des souvenirs spéciaux que vous chérirez pour le reste de vos vies, en l’occurrence, l’inexpérience, la maladresse et le fait de s’emmêler les pinceaux entre diverses tentatives.

L’Alcool avec Modération

Lorsque la cérémonie de mariage est suivie par une collation, il est très important que la mariée et notamment le marié soient tempérés dans la consommation de vin ou de boissons alcoolisées. Une des raisons, c’est que le marié pourrait probablement conduire une voiture après cette réception, au moins un peu.

Bien qu’on puisse certainement ajouter un peu d’alcool à l’ambiance et à la détente de la soirée, il existe une autre raison de minimiser, voire d’éviter, la consommation d’alcool en cette occasion. Le couple devrait aborder leur nuit de noces avec une vivacité d’esprit. Tandis qu’ils entrent dans une soirée merveilleuse et que la lune de miel arrivera dans la foulée, on devra entrer posément dans cette nuit. Il y a trop de choses en jeu et trop de souvenirs à en garder pour s’en approcher négligemment.

Le Jour Spécial de la Mariée

Les maris doivent saisir le fait que les petites filles deviennent d’abord des adolescentes, elles deviennent ensuite de jeunes femmes, ayant passé, en définitive, et dans les faits, toutes ces années à rêver et à se préparer pour ce jour merveilleux de leurs vies. Rien de ce qu’une femme aura vécu ne ressemblera à ce jour. Durant les premières années de sa vie, elle a sans doute appris à se préparer pour ce jour spécial des « cloches de mariage ». Ce jour est enfin arrivé.

Tout comme le mariage a pour but de mettre en valeur la mariée en ce jour glorieux de sa vie, La nuit de Noces devrait être une continuation de cette période. Le marié doit faire tout son possible, afin que cette occasion exalte son épouse de toutes les manières possibles. Plutôt que de s’atteler rapidement à la recherche de sa propre satisfaction, le nouveau marié devrait, d’abord et avant tout, mettre affectueusement l’accent sur les besoins et les préoccupations de sa jeune épouse lors de sa soirée la plus spéciale, après son jour le plus spécial. Cette occasion devrait être traitée avec douceur et tendresse et un intérêt réel pour ses sentiments et émotions. La nature des femmes, y compris même toute la préparation additionnelle de sa robe et la fixation de ses cheveux, etc., rendent ce moment encore plus spécial pour elle que pour le marié.

Les premières impressions sont d’une importance cardinale. La première impression de la mariée pour ce qui est des relations sexuelles doit refléter la tendresse et l’admiration qu’elle ressent pour l’homme qu’elle aime. Des maladresses agressives de jeunes mariés dans la nuit même de noces, à la limite du viol, ont, en elles-mêmes, abouti à des mariages ratés, ce qui laisse penser à une simple satisfaction de soi et à une mésestime égoïste des sentiments de la mariée.

Une autre déception qui pourrait potentiellement interrompre une occasion autrement glorieuse pourrait être évitée par une planification soigneuse. La future mariée devrait prendre des mesures dans le but de programmer le mariage après la fin de son cycle menstruel, se permettant si possible une marge d’erreur très petite. Il est bon de savoir, cependant, qu’en raison de la nervosité de l’occasion, le cycle sera soumis à des perturbations radicales. (J’ai connu plus d’une mariée qui a déclaré avoir commencé ses règles, juste avant l’arrivée à l’hôtel, et d’autres pendant la cérémonie, et même une autre qui a eu ses règles pendant qu’elle marchait dans l’allée.)

Un ajustement temporel minutieux du mariage peut généralement empêcher une telle déception inattendue.

Il convient d’introduire un autre point ici. Certaines personnes se demandent s’il peut en effet y avoir un avantage, ou si "tout va bien", pour un couple d’attendre la deuxième nuit de la lune de miel avant de consommer le mariage. Pour certains couples, la période de 24 ou 48 heures précédant la cérémonie de mariage peut être extrêmement stressante. Cela peut inclure l’envergure de la cérémonie de mariage, l’heure de la journée ou de la soirée, l’insomnie de la veille et puis il y a la distance jusqu’au lieu d’hébergement de la première nuit. Il y a aussi la possibilité de maladie. Si de l’alcool a également été consommé, le couple peut arriver à ce moment spécial complètement épuisé, d’où l’interrogation ci-devant.

Bien que retarder le parachèvement du mariage ne soit pas idéal, on n’y verra certainement aucun mal, et chaque couple doit décider ce qui lui convient le mieux. Ils voudront sans doute garder ces choses à l’esprit lors de la planification de cette merveilleuse occasion.

Maris: pas Tout de Suite

Le marié devrait prendre des précautions pour ne pas embarrasser la mariée en se déshabillant immédiatement en sa présence. Bien que Dieu ait rendu le corps féminin plus attrayant et sexuellement plus attirant que celui de l’homme, le corps masculin n’étant pas aussi attirant aux yeux de la mariée. Par conséquent, le marié doit faire attention à ne pas exposer son corps nu devant sa nouvelle mariée, notamment lors de cette soirée spéciale. Il ne devrait pas non plus exiger qu’elle expose immédiatement la sienne. En temps opportun, et comme nous l’avons mentionné, cela se produira probablement rapidement, ils se seront acclimatés l’un l’autre. Mais on devrait manifester une attention particulière à partir de cette nuit, les premières impressions sont importantes!

Le jeune marié devra permettre à la mariée de se déshabiller et de changer de lingerie ou de vêtements de nuit en toute intimité, si elle le souhaite, et beaucoup le souhaiteront certainement. La plupart des mariées préfèrent que la chambre soit sombre ou faiblement éclairée afin de créer une atmosphère plus romantique, du moins au début du mariage et lors de cette première nuit. Comme il est plus important pour les femmes d’être physiquement attirantes aux yeux de l’homme que l’inverse, la mariée peut être trop inquiète du premier regard de son mari sur son corps nu.

Il est essentiel que les femmes notent ceci: vous devez surmonter toute forme de timidité ou de gêne que vous ressentirez à propos de votre corps. Dieu l’a conçu pour être très attrayant, beau et séduisant, à l’attention d’un homme. Cela inclut ton mari. Son esprit a été conçu de sorte que te voir dévêtue l’excite. Quoi que vous en pensiez, il n’a presque certainement pas, en soi, la même pensée. Ce que vous pouvez voir sur votre propre corps doit être tempéré en sachant qu’il voit quelque chose de complètement différent.

Mais les maris doivent se rappeler, une fois de plus, que c’est la nuit de la mariée, et des aménagements devraient être faits afin de satisfaire tous ses désirs (raisonnables).

Les futurs mariés devraient prendre le temps de s’habituer l’un à l’autre. Le mariage peut plus facilement demeurer sur des bases solides, si l’on fait preuve de considération en évitant les situations embarrassantes, favorisant ainsi un début correct, notamment pendant ce qui peut être des débuts délicats pour les deux conjoints. L’altruisme et la considération mutuels poseront les bases d’un respect partagé et d’une relation durable.

Jeunes Épouses: Soyez Compréhensives, aussi

La jeune mariée devrait également prendre soin de comprendre que son mari essaie de lui faire la meilleure impression possible, tout en n’ayant aucune expérience relativement à la tâche que requiert cette soirée spéciale. Il sera peut-être aussi nerveux qu’elle. Elle devrait essayer de l’encourager sincèrement, lui rappelant ses sentiments à son égard et qu’elle attend avec impatience qu’il prenne les devants.

Dans un chapitre précédent, le besoin de soins de toilette personnel, c’est-à-dire une apparence impeccable et une hygiène appropriée et des questions connexes ont été soulignées. À cet égard, des erreurs communes ont été mentionnées concernant les défauts de l’une ou l’autre des parties. Il est absolument essentiel, et plus encore au début, que les deux conjoints s’efforcent de montrer les bonnes manières, le savoir-vivre, c’est-à-dire une apparence impeccable et de la courtoisie en présence l’un de l’autre, singulièrement lors de cette première nuit. Chacun doit être respectueux et consciencieux en ce qui concerne son apparence personnelle et sa conduite en présence de l’autre conjoint ou conjointe.

Cette courtoisie, associée à la sagesse d’une planification d’avance afin que tout se passe bien, devrait contribuer à faire de la nuit du couple une occasion très spéciale dans la mémoire des deux conjoints.

Une planification adéquate garantira que le couple se souviendra de prendre des contraceptifs (et un approvisionnement suffisant) et éventuellement, ils prendront aussi des lubrifiants. (Assurez-vous de lire l’encart dans ce chapitre qui traite de la contraception.)

Le fait d’avoir une lune de miel joyeuse et bien planifiée est en effet le bon départ, le bon point de départ, pour un mariage heureux!

Beaucoup de Choses dépendent des Points de Vue

De nombreuses générations, au fil des millénaires, se sont vu refuser la vérité touchant la signification du mariage et de la sexualité. Au lieu de la véritable compréhension du dessein divin, les mêmes masses n’ont reçu que les faux enseignements de la répression et l’idée erronée selon laquelle la sexualité était le mal. Cette approche victorienne et pudibonde a amené de nombreuses épouses à redouter littéralement (et donc inutilement) les relations sexuelles avec leurs nouveaux maris. Au lieu de la tendresse et de l’amour, il y a eu l’ignorance et la domination, avec peu de soucis pour les sentiments de la femme. La voie de Satan a longtemps perverti et réussi à cacher la joie du mariage et des relations conjugales telles que Dieu l’a voulue.

Ceux qui ont lu ce manuel ont été bénis d’être libérés des fausses idées de la répression religieuse selon lesquelles la sexualité est le mal. Et, à l’autre extrême, cela libère également ceux qui sont pris dans les enseignements très permissifs de la morale désormais pas si nouvelle, qui est devenue la nouvelle amoralité.

La jeune mariée en particulier bénéficiera des instructions correctes relatives à La Nuit de Noces, laquelle nuit devrait accomplir ses rêves de jeune fille de partager son amour avec un mari attentionné et gracieux. Si le mari est une personne digne de sa confiance totale, elle peut volontiers s’abandonner à son étreinte amoureuse, dans l’attente de jouir de l’extase des relations conjugales comme Dieu le souhaitait, c’est-à-dire l’explosion intense de sensation, à nulle autre pareille, pour tous les deux.

Il sied de souligner que la mariée est particulièrement magnifiée à cette occasion de son jour et de son moment le plus spécial de sublime unité avec son mari. Avec le temps, cette unité englobera l’aspect physique, émotionnel et spirituel de leurs êtres. Si le respect mutuel prévaut, le mariage durera tout le long de leurs vies.

Le Moment le plus Spécial

Cette toute première rencontre est symbolique de deux personnes devenant une seule chair en un seul moment. Chaque futur conjoint était créé incomplet et imparfait si tant est qu’il fût resté tout seul. Il en va de même de la conjointe. Dieu avait dit dans la Genèse qu’« il n’est pas bon que l’homme soit seul » (2:18). Il est également vrai, dans ces conditions, qu’il n’est pas bon que la femme soit également seule.

La toute première nuit de mariage met fin à cette solitude pour les deux!

La précieuse vérité transmise par le biais de cet ouvrage devrait rendre possible la concrétisation du moment de joie que représente La Nuit de Noces à la fois pour la mariée et pour le marié. Tous les deux devraient lire et méditer cette connaissance perdue, présentée ici, en ce qui concerne les buts ordonnés par Dieu relativement à la sexualité avant le mariage et lors de la lune de miel, c’est-à-dire la DIMENSION MANQUANTE et INCONNUE des rapports sexuels.

Très bientôt, chaque couple sur terre entrera dans le mariage et dans la lune de miel, armé des connaissances qui vous ont été données. Mais cela n’arrivera pas avant que le JÉSUS-CHRIST VIVANT ne soit revenu pour nettoyer ce monde confus, improbe, un monde désorienté, déboussolé qui a rejeté Dieu, afin de le remplacer par le merveilleux MONDE À VENIR, une société remplie d’abondance, de paix, de joie et de bonheur.

La Grande Image d’Ensemble

En résumé, nous avons vu que le Dieu tout-puissant et vivant élargit Sa Famille divine en créant Son caractère juste dans les êtres humains, et c’est par ailleurs le but à nul autre second de la sexualité et de la relation familiale. Tous les vrais Chrétiens sont spirituellement engendrés lors du baptême et portent en eux le potentiel de naître de Dieu, un jour, dans Son royaume.

Il convient de reconnaître, à présent, que deux objectifs importants en matière de sexualité s’inscrivent dans ce plan pour l’humanité.

En premier lieu, Dieu a conçu la sexualité afin de symboliser la vie physique. Ceci s’explique par le fait que c’est par la procréation que la vie humaine est engendrée. En second lieu, Il a créé la sexualité en tant qu’expression de l’amour conjugal. Dès lors, la sexualité est à la fois un type de la vie physique et la plus grande expression de l’amour.

Qui plus est, tout comme la reproduction physique illustre parfaitement le processus de l’engendrement spirituel, l’amour dans le mariage est un type de la relation amoureuse de Christ à l’égard de Son Église. L’épouse qui se donne à son mari illustre excellemment les vrais Chrétiens dans l’Église de Dieu qui se donnent à Christ!

Un Élément Spirituel Crucial

La façon dont nous abordons la sexualité traduit toute notre attitude. Ainsi, l’attitude mentale et la façon dont elle se rapporte à la sexualité sont absolument cruciales. Bien qu’une similitude existe tant chez les animaux que chez les humains dans la mesure où la sexualité rend possible la procréation, il existe cependant une grande différence entre le but et l’usage de la sexualité chez les animaux par rapport aux humains.

Il faut se rappeler que les êtres humains, et non les animaux, ont été créés à l’image de Dieu. Les animaux n’ont pas le même potentiel que les humains. Bien qu’ils possèdent des cerveaux comme les humains, les animaux sont dirigés par l’instinct. Ils manquent de l’élément spirituel, en l’occurrence la capacité mentale de penser et de créer.

Cet aspect spirituel du libre arbitre et de la responsabilité morale chez les êtres humains donne à l’homme la possibilité d’être en contact et d’avoir accès à Dieu, ce qui conduira finalement à la naissance dans la Famille Divine en tant qu’Être Divin. C’est ce don qui sépare les humains des animaux en ce qui concerne la sexualité!

Les Sens sont Utilisés à des Fins Correctes ou Erronées

Il y a une responsabilité sérieuse qui accompagne le pouvoir de choix de l’humanité. Le Créateur nous a donné la capacité d’exprimer de l’altruisme à travers la sexualité. Cette capacité est réservée aux humains. Les animaux ne peuvent pas en faire l’expérience. Mais, parallèlement à ce don de capacité mentale, il y a le devoir d’utiliser la sexualité à des fins justes et ordonnées par Dieu.

Il est nécessaire de toucher du doigt, avant de poursuivre, comment Satan a influencé la pensée de l’homme relativement à la sexualité. Le diable a perverti la compréhension de l’humanité à propos de la vérité du dessein de Dieu pour ce qui est de la sexualité en deux points de vue opposée. D’une part, il a amené les hommes à croire que la sexualité est quelque chose qui doit être considéré comme un acte honteux et pervers. D’autre part, l’autre extrême est plus répandu, en l’occurrence une attitude de tolérance à l’égard de n’importe quelle forme d’usage pervers et lascif de la sexualité. L’état d’esprit du « tout est permis » d’aujourd’hui est notamment visible lorsqu’on examine le monde occidental.

Les raisons fondées de Dieu au regard de la sexualité sont bien différentes de la compréhension confuse actuelle de l’humanité. Son mode de vie, c’est-à-dire vivre selon Ses statuts et Ses lois, peut être résumé comme la voie qui consiste à donner.

Dieu, le Donneur ultime, nous a donné cinq sens pour notre bénéfice. À travers la vue, nous pouvons admirer des paysages merveilleux. Grâce à nos papilles gustatives, nous pouvons goûter aux saveurs de délicieux aliments qui mettent l’eau à la bouche. Nous avons le don d’écouter de la musique relaxante et mélodique et de profiter de l’arôme des fleurs fraîches. Christ a enseigné à Ses disciples que Dieu désire que les humains apprécient ces différents privilèges de la vie: « Je suis venu, afin qu’ils puissent avoir la vie, et qu’ils puissent l’avoir plus abondamment » (Jean 10:10). Cette vie abondante est à la disposition de tous ceux qui suivent la Loi divine et alignent leurs actions et leurs comportements sur Ses objectifs.

L’homme, cependant, peut également utiliser ces sens de manière inappropriée en se livrant au tabagisme, à la pornographie, à l’écoute de la mauvaise musique, à l’ingurgitation d’aliments malsains et à d’autres formes d’abus. Ces mauvais usages et excès mènent tous à la douleur et à la misère. Ils corrompent et détruisent toujours ceux qui s’engagent dans cette voie. Il nous incombe, dans ce cas-là, de faire preuve de discernement dans l’exercice de nos cinq sens que sont la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher de manière idoine (Héb. 5:14).

Voyez-vous maintenant comment cette responsabilité donnée par Dieu est liée à l’édification et au façonnement du caractère saint et parfait?

Ainsi, si vous rencontrez actuellement des problèmes dans votre mariage, il n’est pas trop tard pour changer votre attitude et commencer à suivre le mode de vie divin. La plupart des mariages connaissent des difficultés lorsque de mauvaises attitudes entrent en jeu. Ne cherchez pas seulement ce que vous pouvez faire sortir d’une relation, mais ce que vous pouvez y restituer. Il ne faut pas négliger le fait que le mariage offre en effet l’occasion de donner de soi-même et de mettre en pratique Actes 20:35.

Si vous êtes encore célibataire ou si vous avez peut-être divorcé, étudiez et comprenez les objectifs de Dieu touchant la sexualité. Assurez-vous que vos pensées et votre conduite sont conformes à Sa volonté. Faites-Lui confiance pour guider et diriger le choix d’un mari ou d’une femme quand le moment propice sera venu.

Doté de cette précieuse connaissance, si vous suivez la Loi de Dieu, si vous saisissez réellement Ses objectifs s’agissant de la sexualité, vous ferez l’expérience de toutes les bénédictions et de tous les bienfaits qu’un Dieu d’amour a mis à la disposition de Sa création.

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