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OĂ¹ se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vĂ©ritĂ© de la Bible et qui est appelĂ©e Ă  vivre de “toute parole de Dieu.†Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonnĂ©
  • appelerait les membres mis Ă  part par la vĂ©ritĂ© pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

Le Sexe

Son But Ultime Inconnu

par David C. Pack

Le monde a toujours Ă©tĂ© ignorant du VRAI BUT du sexe. Le rĂ©sultat a engendrĂ© des souffrances multiples inutiles pour toute l’humanitĂ© ! Cette misère humaine, maintenant une Ă©pidĂ©mie, est mesurĂ©e par les maladies, par de nouvelles sortes de perversions, par des grossesses imprĂ©vues engendrant des avortements, des enfants illĂ©gitimes et non dĂ©sirĂ©s dans les mariages, augmentant au plus haut le taux des divorces. Qui, Ă  son tour, produit un taux correspondant de familles brisĂ©es et malheureuses, des faillites, des batailles en cour et mĂªme des crimes.

Malheureusement, ces conditions empirent de plus en plus avec chacune des nouvelles générations, empirant et multipliant les problèmes de la génération précédente.

Les tragédies, les malheurs et la confusion au sujet du sexe et du mariage ont affligé chacune les nations du monde entier depuis des milliers d’années, et les gens n’ont pas su vers qui ou quoi se tourner afin de trouver des RÉPONSES, des SOLUTIONS, aux nombreux problèmes qui les affligent continuellement.

Mais, il y a des réponses, il y a des solutions, et vous pouvez les connaitre. Ce que personne ne savait, c’est qu’il y a UN VÉRITABLE BUT INCONNU au mariage et au sexe qui n’a pas été expliqué jusqu’au 20ème siècle.

Ce livre le révèle !

Introduction

En 1964, Herbert W. Armstrong (1892-1986), alors le Pasteur GĂ©nĂ©ral de l’Église Universelle de Dieu et Chancelier des trois Ambassadeur Collèges qu’il patronnait, a publiĂ© un livre intitulĂ© DIEU ne mĂ¢che pas ses mots touchant « la Nouvelle MoralitĂ© ». Plusieurs annĂ©es plus tard, le livre reçut un nouveau titre, LA DIMENSION MANQUANTE DANS LA SEXUALITÉ. La première Ă©dition de cet ouvrage a Ă©tĂ© Ă©crite en tant que manuel du collège Ă  l’adresse des Ă©tudiants de première annĂ©e qui y entraient. M. Armstrong s’en rendait bien compte, mĂªme Ă  cette Ă©poque-lĂ , du dĂ©sastre dĂ©jĂ  sĂ©rieux et croissant de la rĂ©volution sexuelle, en l’occurrence la « Nouvelle MoralitĂ© ». Son ouvrage Ă©tait très explicite autant que le sera celui-ci.

En vingt ans seulement, près d’un million et demi d’exemplaires de l’ouvrage de M. Armstrong avaient été distribués, atteignant à la fin pratiquement tous les pays et territoires du monde. La publication de cet ouvrage extraordinaire fut plus tard interrompue par ses successeurs, et, grosso modo, toute la génération suivante n’eut plus accès aux principes vitaux qui y étaient contenus. Avec l’accélération nettement plus rapide de la révolution sexuelle qui avait commencé à la fin des années 1950 et au début des années 1960, la nécessité de réécrire les vérités révélées dans le livre de M. Armstrong conformément à la perspective du XXIe siècle s’est faite pressante. Ce volume réinstaure ces principes et vérités d’une telle importance colossale. Il est également en étroite interrelation avec mon ouvrage Rencontres et fréquentations – selon la Voie de Dieu. Il est en fait l’important compagnon de cet ouvrage.

Le monde est aujourd’hui complètement trempĂ©, il est en effet en train de se noyer dans un dĂ©luge de comportements relatifs Ă  l’instinct sexuel et Ă  sa satisfaction, dont une grande partie ou presque n’a aucun lien avec un sens rĂ©el ou une finalitĂ© congruente. Plus que jamais dans l’histoire, toute l’humanitĂ© est trempĂ©e dans toutes les formes imaginables de plaisir sexuel, de fantaisie, de perversion et d’aventures sexuelles Ă  l’intĂ©rieur ou en dehors du mariage, et avec de moins en moins de personnes faisant la distinction entre les deux. Il n’y a plus de fin, et pratiquement pas de limites, aux publicitĂ©s, aux Ă©missions de tĂ©lĂ©vision, aux films, aux livres, aux magazines, aux articles, aux photographies et aux sites Web relatifs Ă  toutes sortes de pornographie et d’activitĂ©s liĂ©es Ă  la sexualitĂ© que le gĂ©nie crĂ©atif des Ăªtres humains Ă©garĂ©s pourrait concevoir.

Mais malheureusement, il y a eu une sécheresse mondiale pour ce qui est de la bonne compréhension de ces choses !

Presque personne ne sait pourquoi l’on est nĂ©, quel est le DESSEIN SUPRĂME de la vie humaine ? La plupart n’ont aucune idĂ©e touchant le fait qu’il y a mĂªme un but pour l’existence humaine. Les philosophes ne l’expliquent pas, parce qu’ils ne savent pas ce que c’est, ou mĂªme s’il y a un but pour votre vie. Les Ă©ducateurs ne l’enseignent pas, dès lors que personne ne peut enseigner ce qui ne lui a pas Ă©tĂ©, au prĂ©alable, enseignĂ©. Les scientifiques n’en parlent pas, car il se situe en dehors de leur domaine. Les moralistes l’ignorent, tout comme les thĂ©ologiens de toutes les supposĂ©es « grandes religions » du monde. Ces religions ont Ă©chouĂ© collectivement dans la mission qui leur incombait vis-Ă -vis d’un monde qui comptait sur elles pour se libĂ©rer de la misère qui assaille toute la civilisation.

Mais cette ignorance n’a pas Ă©tĂ© plus Ă©vidente que dans les finalitĂ©s mĂ©connues et largement inconnues de la sexualitĂ© et du mariage. Se considĂ©rant simplement comme des animaux pensants dans un processus Ă©volutif, l’homme est restĂ© dans l’obscuritĂ©, complètement incapable de voir une raison en ce qui concerne la sexualitĂ©, ou Ă  l’égard des Ăªtres humains existant en tant qu’hommes et femmes. Il y a cependant un but impressionnant pour l’humanitĂ© collectivement et pour vous personnellement et, lorsque nous comprenons pleinement ce dessein, il est insĂ©parable des buts de la sexualitĂ© et de l’institution matrimoniale.

Il est fondamental de comprendre qu’il a fallu Ă©crire ce volume avec plusieurs chapitres prĂ©liminaires posant la pierre angulaire de la plus haute importance relativement Ă  l’information cardinale, en l’occurrence, la dimension inconnue de la sexualitĂ©, laquelle dimension ne peut Ăªtre saisie qu’après que le lecteur ait Ă©tĂ© prĂ©parĂ©.

Chapitre un BEAUCOUP DE CONNAISSANCES D’UN MAUVAIS GENRE !

Les nations du monde possèdent une vaste connaissance, et ce fonds de connaissances augmente chaque jour, mais ces nations ignorent le type de connaissance qui convient, c’est-à-dire les CONNAISSANCES SPIRITUELLEMENT RÉVÉLÉES. La raison en paraît fort simple : le système moderne d’éducation est moralement et spirituellement en faillite !

Les éducateurs égarés ont eu des idées préconçues contre Dieu et Sa Parole en ayant reçu l’enseignement athée de l’évolution canalisé dans leurs esprits dès l’enfance. Ils ont enseigné aux jeunes depuis des décennies qu’il n’y a « pas d’absolu » et qu’ils doivent ainsi suivre « l’éthique de la situation » en toutes circonstances et ces jeunes ont grandi dans ce qui constitue plusieurs générations, lesquelles générations ont façonné la pensée des dirigeants du monde d’aujourd’hui.

Ces Ă©ducateurs malavisĂ©s ont conduit le monde dans une sorte d’humanisme laĂ¯que, dans lequel les gens sont guidĂ©s par ce qu’ils ressentent plutĂ´t que par des dĂ©finitions claires s’agissant du bien et du mal ! Tout cela a conduit, Ă  son tour, Ă  un niveau d’immoralitĂ© et Ă  des types de perversion, sans doute, rarement vus auparavant dans l’histoire. Mais il est utile de souligner qu’il y a le bien et le mal dans la vie et les Ă©ducateurs de ce monde se sont coupĂ©s de cette connaissance (Ésa. 59 : 1-2). On voit ainsi, une fois de plus, qu’ils ne peuvent pas enseigner ce qu’on ne leur a jamais enseignĂ©. Il en va de mĂªme de leurs parents, qui, eux aussi, endoctrinĂ©s dans la mĂªme fausse pensĂ©e, ne pouvaient pas non plus leur apprendre ce qui manquait Ă  leur Ă©ducation. C’est ainsi que le problème se perpĂ©tue et s’aggrave !

La Répression est enseignée

La doctrine paĂ¯enne de l’immortalitĂ© de lâ€™Ă¢me, laquelle provient des philosophes antiques, a jouĂ© un rĂ´le majeur dans l’idĂ©e que la sexualitĂ© est honteuse, mauvaise, et doit Ăªtre par consĂ©quent rĂ©primĂ©e comme quelque chose qui relève exclusivement de la chair et contraire Ă  lâ€™Ă¢me pure "piĂ©gĂ©e" Ă  l’intĂ©rieur de la "prison" du corps.

Les Ă©glises de ce monde ont continuĂ© Ă  imprĂ©gner l’humanitĂ© dans les philosophies paĂ¯ennes traditionnelles et dans les enseignements qui ont trompĂ© le monde depuis des millĂ©naires. Toutes les religions du monde ont ignorĂ© le grand principe spirituel de la cause et de l’effet qui rĂ©git tous les aspects de la vie. Ils ont tous nĂ©gligĂ© d’enseigner de vraies valeurs spirituelles, et mĂªme le fait qu’il existe un LIVRE D’INSTRUCTION cardinal et inspirĂ© du Dieu Tout-Puissant, lequel livre contient des connaissances spĂ©ciales inaccessibles n’importe oĂ¹ ailleurs. Ce livre largement mĂ©connu explique qu’il existe une grande LOI SPIRITUELLE qui, lorsqu’on y obĂ©it, apporte toutes les bonnes choses que chaque Ăªtre humain recherche.

Confus par les influences conflictuelles des chefs religieux aveugles et des Ă©ducateurs leurrĂ©s, les ensembles nombreux de personnes ont Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  mettre la recherche du plaisir sexuel au sommet ou Ă  l’apogĂ©e de tous les objectifs humains. Dans le mĂªme temps, un grand nombre d’autres personnes ont inutilement sombrĂ© dans la souffrance sous la rĂ©pression de la sexualitĂ© pour quelques usages que ce soit.

Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© terribles et les fruits absolument dĂ©vastateurs et des plus tragiques pour des gĂ©nĂ©rations entières qui ont subi un ensemble de consĂ©quences terribles presque trop nombreux pour Ăªtre Ă©numĂ©rĂ©es.

Les « Autorités » n’en Savent rien !

Nous vivons dans une Ă©poque oĂ¹ tout le monde est un "expert". Les journaux, les magazines, les Ă©missions de tĂ©lĂ©vision et de radio sont envahies de personnalitĂ©s qui donnent leur opinion sur tous les sujets ! Chaque problème, chaque question sociĂ©tale ou Ă©vĂ©nement important auquel la sociĂ©tĂ© se heurte semble convoquer les opinions des journalistes, des scientifiques, des psychologues, des Ă©ducateurs et de toutes les prĂ©tendues « autoritĂ©s » ou autoritĂ©s autoproclamĂ©es sur ledit sujet. Bien entendu, les politiciens entrent dĂ©sormais dans presque tous les dĂ©bats parce que, de plus en plus, le gouvernement est censĂ© rĂ©soudre tous les problèmes que les hommes peuvent crĂ©er. Mais ces hommes sont aussi sans rĂ©ponses, et l’intervention des gouvernements semble seulement compliquer les choses.

Ces experts supposés sont invariablement en désaccord les uns avec les autres, et la raison en est que, passablement, peu d’experts considèrent, un tant soit peu, la pensée de Dieu touchant ces questions sociétales !

Bien que nombre de gens s’interrogent au sujet du mariage, seul Dieu peut en rĂ©vĂ©ler le but. Il importe dès lors de s’expliquer ce point. Il n’y a certainement rien de mal Ă  s’interroger Ă  propos du mariage. Dans les faits, tout le monde devrait se poser les mĂªmes questions que les « autoritĂ©s » se posent, mais auxquelles elles ne trouvent pas de rĂ©ponses. Le problème, c’est que ces "autoritĂ©s" ne comprennent mĂªme pas le peu de choses que vous avez lues jusqu’ici, et encore moins tout ce qui suivra. C’est, une fois de plus, parce qu’ils considèrent la thĂ©orie de l’évolution comme l’origine de la race humaine !

La Théorie de l’Évolution : un Canyon Encaissé !

Il nous faut cependant considĂ©rer ce fait. Les Ă©volutionnistes sont acculĂ©s, ils sont rĂ©ellement piĂ©gĂ©s dans les limites de leur thĂ©orie. Ils ne voient pas de raison majeure dans la naissance d’un humain que dans celle d’un chiot ou d’une girafe. Si, comme ils l’affirment, les Ăªtres humains ne sont que des animaux d’un niveau supĂ©rieur et des produits d’un processus Ă©volutif inconditionnel et muet, il leur est impossible de croire simultanĂ©ment Ă  un dessein primordial ou transcendant, un dessein ordonnĂ© par Dieu pour ce qui est de la vie humaine. Les deux positions sont opposĂ©es. Personne ne peut honnĂªtement consentir aux deux !

Bien que faisant souvent preuve d’une intelligence exceptionnelle, la dépendance des évolutionnistes vis-à-vis du raisonnement humain, accompagnée de leur rejet de la connaissance révélée, les rend totalement incapables de connaître le dessein impressionnant de Dieu à l’égard de l’humanité. Les évolutionnistes se sont littéralement coupés de la vraie connaissance !

Les évolutionnistes ne connaissent pas, ils ne connaissent tout simplement pas et ils ne peuvent pas connaître le but de la sexualité.

Pourtant, si tant est que les Ăªtres humains soient des produits d’un simple processus Ă©volutif, comment et Ă  quel moment la tradition du mariage a-t-elle commencĂ© ? Étant donnĂ© que l’évolution enseigne que les Ăªtres humains sont la forme la plus Ă©levĂ©e de « l’animal », nous devons nous interroger pour savoir, s’il arrivait que cela fĂ»t vrai, Ă  quel moment les prĂ©-humains, ou ceux qui Ă©taient sur le point dâ€™Ăªtre des humains ou mĂªme des presque humains ont commencĂ© Ă  se marier. Et comment les deux sexes sont-ils apparus ? Et c’est ici que nous sommes amenĂ©s Ă  introduire les plus grands questionnements qui mettent au dĂ©fi les Ă©volutionnistes.

Comment ces parties extraordinaires de l’anatomie humaine, lesquelles existent avec tant de prĂ©cision et de fonction, ont-elles pu Ă©voluer ? Il est plutĂ´t insane de penser, ou mĂªme de suggĂ©rer que cela aurait pu se produire lentement, au fil de millions d’annĂ©es. Comment la progĂ©niture a-t-elle survĂ©cu, ou mĂªme en sont-ils venus Ă  l’existence, jusqu’à ce que les Ă©tonnants mĂ©canismes des organes sexuels aient pu Ăªtre perfectionnĂ©s, en d’autres termes, qu’ils aient Ă©tĂ© complètement formĂ©s, et, en plus, dans pas moins de millions d’espèces d’animaux ? Les Ă©volutionnistes ne peuvent tout simplement pas rĂ©pondre Ă  ces questions. Le lecteur apprendra la folie complète de la pensĂ©e Ă©volutionnaire Ă  la lumière de la crĂ©ation Ă©vidente de ces organes chez les hommes et les femmes, et il verra, en lieu et place, l’intelligence crĂ©ative supĂ©rieure de Dieu. On comprendra aussi qu’il y a un but merveilleux et transcendant attachĂ© Ă  ces diffĂ©rences.

Pour en revenir au sujet du mariage, les évolutionnistes peuvent, au mieux, supposer simplement que l’homme (Dieu ayant été exclu), à un certain moment dans un passé lointain, a ressenti l’idée de se marier. Et, naturellement, ils ne pouvaient pas, dans ce cas-là, percevoir d’objectifs spéciaux ou des raisons liées à la sexualité autre que l’engendrement d’une progéniture.

La Grande Hypocrisie

Un grand nombre de prĂ©tendus ChrĂ©tiens dĂ©clarent suivre la Bible, tout en croyant en mĂªme temps Ă  la thĂ©orie de l’évolution. Il convient de noter, toutefois, que la plupart d’entre eux ne rĂ©flĂ©chissent jamais et n’examinent pas leurs croyances, y compris l’origine de ces croyances, comment elles en sont venues Ă  avoir et Ă  retenir ces croyances. Il nous faut dès lors considĂ©rer que, tout en dĂ©clarant qu’ils croient en un CrĂ©ateur, ils rejettent le rĂ©cit de la Genèse en tant que rĂ©cit littĂ©ral. Cela les oblige Ă  tirer la mĂªme conclusion que les Ă©volutionnistes sur la façon et le moment de l’institution du mariage. Ils ne peuvent pas voir que « DIEU crĂ©a » des Ăªtres humains « mĂ¢le et femelle » (Gen.1 : 27).

Mais il y a un côté tout à fait différent de cette médaille. Nous devons reconnaître à nouveau que c’est le CHRISTIANISME TRADITIONNEL qui a enseigné que le célibat c’est-à-dire le fait de rester célibataire est un état d’existence "supérieur". Cela suppose, à son tour, que le mariage, et, bien évidemment, la sexualité dans le mariage, a comme but la procréation, c’est-à-dire avoir des enfants et propager ainsi la race humaine. Toute cette argumentation pose un très gros problème.

Il nous faut encore y rĂ©flĂ©chir. Tous les mammifères se reproduisent exactement de la mĂªme manière. C’est un fait de la nature. Pourtant, aucun d’eux ne se marie. Et les Ăªtres humains et les animaux sont Ă©galement diffĂ©rents dans pratiquement tous les autres domaines. Si le fait d’avoir des enfants est le seul but du mariage ou de la sexualitĂ©, dans ce cas-lĂ , pourquoi les Ăªtres humains devraient-ils se marier ? Si tant est qu’ils ne soient que le niveau le plus Ă©levĂ© des animaux et, en admettant, encore une fois, que la sexualitĂ© et le mariage n’ont d’autre finalitĂ© que la procrĂ©ation, le mariage devient, ipso facto, une perte de temps inutile.

Avez-vous compris le sens de mes propos ? Le fait de s’expliquer les buts, c’est-Ă -dire, la très importante DIMENSION INCONNUE de la sexualitĂ© « met en Ă©vidence ses liens » avec le mariage, puis aux finalitĂ©s du mariage lui-mĂªme. Du seul fait que les hommes ont Ă©tĂ© incapables d’établir ces liens, et ils ne le peuvent mĂªme pas, les buts et le bon usage du sexe, et le fait qu’il est rĂ©servĂ© au cadre exclusif du mariage doivent, dans ces conditions, Ăªtre DIVINEMENT RÉVÉLÉS.

Essayons d’aller un pas plus loin et considérons ceci. Si le célibat est la forme la plus élevée de l’existence humaine, et que la sexualité est seulement pour la procréation, il serait beaucoup plus intéressant que les célibataires se réunissent pour la procréation avant de retourner au célibat. Il ne faut pas oublier en effet que la plupart des soi-disant Chrétiens (bien plus d’un milliard de personnes) apprennent aussi que toute forme de régulation des naissances est mauvaise ! Cette croyance procède de l’idée selon laquelle la « sexualité est sale et seulement pour la procréation ».

Voyez-vous la logique ? Dans l’hypothèse oĂ¹ l’enseignement de la religion traditionnelle soit correct et que la sexualitĂ© est uniquement destinĂ©e Ă  la procrĂ©ation, et en supposant que le cĂ©libat est un Ă©tat dâ€™Ăªtre et de conscience supĂ©rieure, dans ces conditions, le mariage n’a absolument aucune valeur. Et ne vous y mĂ©prenez pas, il y a beaucoup de procrĂ©ation qui se dĂ©roule en dehors du mariage (aujourd’hui, c’est une naissance sur trois, seulement en AmĂ©rique). La comprĂ©hension des raisons ordonnĂ©es par Dieu touchant la sexualitĂ© Ă©limine, dès lors, beaucoup d’ignorance et de confusion au sujet du mariage.

Christianisme orthodoxe et traditionnel, complètement trompĂ© sur presque tous les points bibliques, a amenĂ© ses disciples dans un Ă©chec total, autant que le monde, en enseignant les erreurs que nous venons de dĂ©crire. Il n’a pas fait mieux que le reste des religions du monde. Malheureusement, lorsqu’il s’agit de la sexualitĂ©, du mariage et du cĂ©libat, la plupart des gens croient aux faussetĂ©s des hommes leurrĂ©s qui prĂ©tendent Ăªtre les reprĂ©sentants de Dieu, mais qui, en rĂ©alitĂ©, ne savent rien ou presque de Ses vĂ©ritables enseignements.

Dieu est-Il l’Autorité ?

La Bible est Ă©crite par Celui qui atteste Ăªtre Dieu. Cette « Personne » ne laisse aucun doute quant Ă  Son autoritĂ© et Ă  Son pouvoir, et Il a crĂ©Ă© toutes choses. Voici Sa dĂ©claration et le dĂ©fi qu’Il lance Ă  tous les sceptiques : « Je suis le SEIGNEUR, et il n’y en a pas d’autre, il n’y a pas de Dieu, hormis Moi... Ainsi dit le SEIGNEUR, le Saint d’IsraĂ«l, et son CrĂ©ateur : Interrogez-Moi concernant les choses Ă  venir, concernant Mes fils et commandez-Moi concernant l’ouvrage de Mes mains. J’ai fait la terre, et ai crĂ©Ă© l’homme sur elle; Moi, Moi-mĂªme, Mes mains ont Ă©tendu les cieux, et J’ai ordonnĂ© toute leur armĂ©e » (Ésa. 45 : 5, 11-12). Cette dĂ©claration n’est pas ambiguĂ«. Si nous devons accepter la Bible, Dieu S’établit comme Celui qui a autoritĂ© pour rĂ©pondre aux PLUS GRANDES QUESTIONS de la vie !

Dans le mĂªme passage, Dieu continue de S’établir en tant qu’Auteur du rĂ©cit de la crĂ©ation dans le livre de Genèse 1 : « Car ainsi dit le SEIGNEUR, qui a crĂ©Ă© les cieux; Dieu Lui-mĂªme qui a formĂ© la terre et l’a faite... Je suis le SEIGNEUR, et il n’y en a pas d’autres... qui a dĂ©clarĂ© cela depuis le temps jadis ? Qui l’a racontĂ© depuis longtemps ? N’est-ce pas Moi, le SEIGNEUR ? Et il n’y a pas d’autre Dieu hormis Moi... J’ai jurĂ© par Moi-mĂªme, le mot est sorti de Ma bouche en toute rectitude, et ne reviendra pas, que tout genou se pliera devant Moi, et toute langue jurera... » (vs. 18-23).

Ici encore, il n’y a pas d’ambiguĂ¯tĂ© ! Ce sont des mots très forts. Ils sont soit vrais soit faux, ils ne peuvent pas Ăªtre les deux Ă  la fois. Vous devez savoir ce que c’est, parce que tous ceux qui ne veulent pas les Ă©tudier afin de prendre en considĂ©ration ce que Dieu dit seront, un jour, obligĂ©s de « plier le genou » devant le Dieu qu’ils ont rejetĂ© (lisez aussi Philippiens 2 : 10). Étant donnĂ© que la sexualitĂ© est une si grande partie de l’expĂ©rience et de l’existence humaines, et qu’elle est devenue la pièce maĂ®tresse de la vie de tant de personnes aujourd’hui, le Dieu de la Bible aurait beaucoup Ă  dire sur son usage et ses finalitĂ©s, et la question de savoir s’il est destinĂ© exclusivement au mariage.

La réponse est en effet affirmative !

Il est possible de prouver que Dieu existe et que la Bible est Sa Parole, Son manuel divinement inspiré afin de savoir comment vivre. (Vous pouvez lire notre série de livres et de brochures disponibles afin de prouver que Celui qui parle dans les pages de la Bible a l’AUTORITÉ, et que la Bible est, dans les faits, la Parole de Dieu. La prophétie accomplie, mentionnée ci-dessus, n’est qu’une des preuves de l’inspiration divine de la Bible que notre littérature aborde. Qui plus est, nous avons soigneusement préparé une vaste documentation prouvant le caractère insensé de la théorie de l’évolution et l’incontestabilité de l’existence de Dieu. Cette littérature complète cet ouvrage.)

La Révélation du Grand Dessein Divin !

Ce manuel est écrit à l’endroit de ceux qui considéreront l’enseignement du Dieu Tout-Puissant, et non à l’adresse de ceux qui n’en voudront pas. Dieu révèle que le mariage et la sexualité ont un but merveilleux, entièrement, au-delà des limites de l’imagination humaine. Après avoir entendu l’explication de Dieu, vous devez juger si cela a plus de sens que ce qui est offert par les évolutionnistes et Christianisme traditionnel.

Il faut se rappeler, en effet, que, si vous n’acceptez pas la Parole rĂ©vĂ©lĂ©e de Dieu, vous n’aurez d’autre choix que d’ignorer la façon et le moment du commencement du mariage de mĂªme que les buts de la sexualitĂ©. Vous devez, dans ces conditions, accepter que le mariage soit une invention humaine sur la route de l’évolution, c’est-Ă -dire le mensonge de la religion, qu’il ne soit destinĂ© Ă  rien d’autre que la procrĂ©ation parce que le cĂ©libat est une « vocation supĂ©rieure ». Ce sont vos seules options ! Avec l’une ou l’autre, les merveilleuses rĂ©ponses disponibles ici, relatives aux grandes questions du mariage et de la sexualitĂ© resteront enveloppĂ©es de mystère.

Les Vraies Valeurs

Le monde a été dépourvu de valeurs justes, à savoir les VRAIES valeurs, qui l’auraient amené à jouir de toutes les choses merveilleuses et bonnes qu’un Dieu de tendres miséricordes pourrait donner à Sa création. Dieu est un parent. Et, à l’instar des parents humains dans leurs interrelations avec leurs enfants, Il a voulu que Ses enfants profitent de toutes les bonnes choses qu’Il pouvait leur fournir.

Le problème, c’est que les enfants de Dieu ont acceptĂ© de fausses valeurs, car ils sont sortis de la « maison » et ayant prĂ©fĂ©rĂ© le « voisinage », ils ont absorbĂ© la pensĂ©e de « parents » diffĂ©rents. Depuis des gĂ©nĂ©rations, l’humanitĂ© a couru après les MAUVAIS BUTS. Elle a toujours eu les mauvais objectifs Ă  l’esprit. MĂªme si elle a rĂ©coltĂ© un ensemble de rĂ©sultats dĂ©lĂ©tères et de douleurs de toutes sortes, elle n’a pas cherchĂ© Ă  remettre en question la fondation dĂ©fectueuse sur laquelle elle se trouve, en l’occurrence, les FAUSSES VALEURS !

Il n’y a pas si longtemps, personne n’avait pu imaginer qu’un si grand nombre de gens choisiraient une variété de « styles de vie alternatifs » et que de nombreux siècles de valeurs et de coutumes fondamentales du mariage seraient remis en question, c’est-à-dire contestés, critiqués et ridiculisés comme des valeurs désespérément obsolètes. Alors que nombre de gens abandonnent l’institution jadis sacrée du mariage, et la perte désormais quasi totale des valeurs traditionnelles, de nombreuses personnes demeurent confuses, ne sachant pas vers qui se tourner afin d’obtenir des réponses. Mais, fort de ces constatations, on ne comprend toujours pas pourquoi on en est arrivé là.

La Bible est remplie de vraies doctrines. Chacune d’elle a une contrepartie bien Ă©tablie, un substitut, une contrefaçon intelligente, laquelle contrefaçon a Ă©tĂ© largement acceptĂ©e par le monde du Christianisme orthodoxe. Ces nombreuses contrefaçons incluent l’évangile, la nature du salut, la punition dans l’au-delĂ , le jour de la semaine que les ChrĂ©tiens doivent considĂ©rer comme saint, l’observance des fĂªtes des hommes ou des jours saints divins et beaucoup d’autres doctrines ou enseignements de Dieu. Chaque vraie doctrine exige non seulement d’apprendre la vĂ©ritĂ© relative Ă  ce qui est Ă©tudiĂ©, mais aussi de dĂ©sapprendre des erreurs courantes et populaires enseignĂ©es Ă  ce propos.

Il en va de mĂªme du mariage et de la sexualitĂ©. Reconnaissez que vous avez Ă©tĂ© formĂ©s- en rĂ©alitĂ© conditionnĂ©s - dans des connaissances et des valeurs incorrectes. Non seulement vous avez besoin d’apprendre la vĂ©ritĂ© du moment et de la raison de la sexualitĂ©, et son rĂ´le cardinal et cachĂ© dans le mariage, mais aussi, et surtout vous devez Ăªtre prĂªts Ă  dĂ©sapprendre toute l’erreur qui a Ă©tĂ© pompĂ©e en vous Ă  ce propos. Vous devez Ăªtre reconditionnĂ©s Ă  la vĂ©ritĂ© sur ce sujet. Comme vous le feriez avec n’importe quel autre enseignement biblique, cela signifie que vous devez Ăªtre prĂªts Ă  laver votre esprit de toutes les suppositions, les erreurs et les pensĂ©es erronĂ©es.

L’ouvrage de M. Armstrong contenait des dessins et des diagrammes explicites. Celui-ci le sera tout autant, mais seulement dans le tirage papier. La raison en est que la version en ligne est publiquement affichée sur notre site Web et qu’elle est ainsi disponible pour les moins de 18 ans. Du reste, il existe aujourd’hui plus de manuels (très détaillés) que jamais auparavant, ce qui réduit le besoin de telles illustrations. L’espoir, c’est que tous les parents qui liront cet ouvrage en tirage papier en apprendront et en donneront à leurs adolescents.

Avant la Lecture

ConsidĂ©rons quelques points supplĂ©mentaires avant de poursuivre notre Ă©tude. Le lecteur pourrait Ăªtre familier avec le fait que j’ai Ă©crit un certain nombre d’ouvrages, de brochures et de livrets qui abordent avec clartĂ© et autoritĂ© divines les diffĂ©rents aspects du mariage, de la sexualitĂ©, de la famille, de l’éducation, des frĂ©quentations et bien d’autres rubriques connexes. Si vous ne les avez pas lus, nous espĂ©rons que vous prendrez le temps d’explorer tout ce que nous vous offrons. Certains ouvrages sont mentionnĂ©s dans le contexte de celui-ci et d’autres se trouvent dans une liste de documents affĂ©rents, disponibles Ă  la dernière page.

D’un autre côté, il y a quelques paragraphes qui sont essentiellement répétés entre les publications afférentes dans le seul but d’obtenir de l’aide dans un contexte différent. Ces brefs chevauchements sont importants pour le sujet qui est abordé. (Et il est aussi essentiel que le lecteur se souvienne que ce volume est un compagnon de mon ouvrage complet intitulé Rencontres et fréquentations – selon la Voie de Dieu, et reconnaisse, au passage, que chaque manuel est incomplet sans l’autre.)

Avant d’examiner ce que Dieu rĂ©vèle Ă  propos de la DIMENSION CACHÉE et MANQUANTE dans la sexualitĂ© et le mariage, nous devons d’abord nous pencher longuement sur les problèmes que la mĂ©connaissance de cette dimension cardinale a apportĂ©s au monde dans son ensemble. Le lecteur sera beaucoup mieux prĂ©parĂ© pour les chapitres qui suivront, il sera beaucoup plus prĂªt Ă  apprĂ©hender ce qui n’a pas Ă©tĂ© connu de la grande majoritĂ©.

Chapitre deux UN MONDE SOUS L’EMPRISE DE LA SEXUALITÉ

La rĂ©volution sexuelle du XXe siècle a mĂ©tamorphosĂ© le monde entier - et non pas pour le mieux. Au cours de cette pĂ©riode, l’idĂ©e de « sexe sans frontières » s’est en fait intensifiĂ©e au-delĂ  de toutes les limites. L’avènement de la tĂ©lĂ©vision par cĂ¢ble, d’Internet et de la vaste Ă©tendue de tous les types de sites pornographiques imaginables de mĂªme que la facilitĂ© avec laquelle des vidĂ©os pour adultes peuvent Ăªtre obtenues ont contribuĂ© Ă  rĂ©pandre l’idĂ©e que toutes les formes de sexualitĂ© sont bonnes que ce soit dans le mariage ou en dehors de celui-ci.

Les barrières ont Ă©tĂ© supprimĂ©es partout, et elles continuent dâ€™Ăªtre supprimĂ©es Ă  mesure qu’elles se rapprochent d’un effondrement complet sur tous les fronts. Chaque jour Ă©tablit, selon toute probabilitĂ©, de nouveaux records de niveaux très bas dans l’immoralitĂ©, la perversion, la dĂ©bauche et « tout ce qui a lieu » lorsqu’il s’agit d’habitudes et d’appĂ©tits sexuels. L’expĂ©rimentation et l’indulgence en sont devenues la norme. La plupart des gens croient de nos jours que le sexe libre de tous les types imaginables, avec le mĂªme sexe ou le sexe opposĂ©, voire mĂªme les deux est une simple question de prĂ©fĂ©rence personnelle.

Tout se passe comme s’il n’y avait plus la moindre inquiĂ©tude quant Ă  savoir si l’activitĂ© sexuelle est bonne ou mauvaise. De vastes millions de personnes en sont venus Ă  croire que l’atteinte du plaisir sexuel dans n’importe quel cadre, pour quelque usage que ce soit, et impliquant toutes sortes d’expĂ©rimentations ou d’activitĂ©s (et cela comprend un nombre indĂ©fini d’hommes et de femmes qui participent Ă  un seul Ă©pisode sexuel) est parfaitement acceptable, et cette tendance est aujourd’hui, du moins inconsciemment, mĂªme vu, en quelque sorte, comme une variĂ©tĂ© du « droit » humain.

Selon toutes les normes humaines les plus anciennes et la dĂ©finition de la morale, sans mĂªme parler de ce que Dieu enseigne, les valeurs sexuelles au dĂ©but du XXIe siècle sont infiniment pires qu’il y a Ă  peine cinquante ans. Des mots comme « dĂ©goĂ»tant, Ă©cÅ“urant, choquant » et « rĂ©voltant » me viennent Ă  l’esprit quand on regarde Ă  travers le monde, ce qui est dĂ©sormais considĂ©rĂ© comme une conduite, pour ainsi dire, normale, du moins aux yeux des jeunes. MĂªme la bestialitĂ© plus courante dans les temps anciens est en train de rĂ©apparaĂ®tre tranquillement. Il n’est pas trop tĂ´t pour s’interroger comme suit : combien de temps encore avant que cette perversitĂ© ne devienne au moins tacitement une conduite acceptĂ©e par la sociĂ©tĂ© ?

Une Époque Prédite

Dieu a prĂ©dit que dans les « derniers jours... les hommes seront... plus amis des plaisirs que de Dieu » et « sans affection naturelle » (2 Tim. 3 : 1-4). Dans une Ă©poque de tant de matĂ©rialitĂ© grossière, mĂªlĂ©e Ă  l’hĂ©donisme de rang, les trois « L » du loisir, du luxe et de la licence ont fini par dominer la pensĂ©e des sociĂ©tĂ©s et des nations entières.

Il va de soi que Dieu n’est certainement pas contre la jouissance, laquelle inclut beaucoup d’autres formes de plaisir, et, bien évidemment, la sexualité en est, sans doute, la plus grande. Mais Il déclare à propos de notre époque dévergondée, lubrique, par le biais du prophète de l’Ancien Testament Jérémie, que « chacun hennissait après la femme de son voisin » (5 : 8). Et puis, il y a Son Septième Commandement, lequel est, pour ainsi dire, entièrement oublié de nos jours, « tu ne commettras pas d’adultère ». Il est dès lors régulièrement ignoré par un grand nombre de personnes qui, en tant que Chrétiens, font demi-tour chaque semaine et vont à l’Église. Comme l’a si bien dit un prédicateur : « la plupart des gens sèment l’avoine sauvage toute la semaine, puis vont à l’Église le Dimanche et prient pour une mauvaise récolte ».

La Bible est remplie d’écritures, littĂ©ralement des dizaines de passages, dĂ©crivant la saturation sexuelle de la mauvaise conduite et de la mauvaise pensĂ©e Ă  l’époque moderne. Dieu ne mĂ¢che pas Ses mots pour ce qui est de l’étiquetage de nombreux types de comportements sexuels en tant que pĂ©chĂ©. Ceux-ci seront examinĂ©s plus attentivement Ă  la fin de ce chapitre.

Il nous faut signaler, une fois de plus, qu’avant d’appréhender tout ce que Dieu enseigne touchant les vrais objectifs de la sexualité, nous devons examiner ce qui se passe aujourd’hui. Cela nécessitera plus qu’une vision superficielle, si nous voulons saisir, en effet, à quel point la situation est mauvaise à la lumière de ce que Dieu nous enseigne.

Un Adultère Endémique

L’adultère est dĂ©sormais omniprĂ©sent dans tous les pays occidentaux, 83 % des mĂ©nages amĂ©ricains en sont victimes. Ils sont ainsi affligĂ©s par l’adultère commis par l’un ou l’autre des partenaires. Les souffrances de toutes sortes liĂ©es aux rapports sexuels illicites des personnes mariĂ©es sont stupĂ©fiantes Ă  considĂ©rer. Ă€ quel moment trouverons-nous 90 % ou 95 %, ou mĂªme 100 % des couples qui ne seront plus fidèles dans le mariage ?

La pratique très rĂ©pandue de l’adultère Ă  travers les « mariages de plaisir » s’est renforcĂ©e au Moyen-Orient et retrouve rapidement sa popularitĂ© dans le nouvel Irak dĂ©mocratique. C’est la coutume des hommes qui se marient avec plusieurs soi-disant « veuves » dans le seul but de faire l’amour en dehors du mariage, mais sous le prĂ©texte de prendre soin de ces femmes dans le besoin. De plus, en raison de l’explosion de la prospĂ©ritĂ© Ă©conomique en Chine, l’adultère dans ce pays est si rĂ©pandu qu’il y a dĂ©sormais des dizaines de milliers d’enquĂªteurs privĂ©s dont la seule tĂ¢che consiste Ă  suivre les uns et les autres, Ă  la trace, et Ă  dĂ©noncer l’infidĂ©litĂ© conjugale de riches cadres dont les femmes doutent de leur fidĂ©litĂ©. Chose incroyable, seulement un cadre sur 100 demeure fidèle ! Il y a ensuite les diffĂ©rentes cultures d’Europe, oĂ¹ avoir une maĂ®tresse a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un insigne d’honneur, et les Ă©pouses acceptent volontiers le statu quo.

Mais les conditions sont allĂ©es bien au-delĂ  du simple adultère, ce qui est, en soi, assez mauvais et terriblement dommageable. Nul doute que les pires formes de perversion et les pratiques dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es et altĂ©rĂ©es dans la sociĂ©tĂ© moderne ne peuvent mĂªme pas Ăªtre abordĂ©es dans cet ouvrage. La raison en paraĂ®t fort simple : « Car c’est mĂªme une honte de parler des choses qui sont faites par eux en secret » (Éph. 5 : 12). Nous discuterons un peu plus en dĂ©tail de certaines de ces choses, lĂ  oĂ¹ nous pouvons. Mais il est important de garder Ă  l’esprit que les pires choses qui se produisent dans l’arène sexuelle, dans toute la sociĂ©tĂ© sont nĂ©cessairement exclues de cet ouvrage.

La plupart des sociétés modernes ont été forcées par des groupes de radicaux à adopter le concept du politiquement correct. Cet état d’esprit permet à toutes les personnes de vivre n’importe quels styles de vie, y compris les styles de vie « alternatifs » qu’elles choisissent, pourvu qu’elles puissent y trouver une explication logique selon laquelle « cela ne blesse personne d’autre ». Cette tolérance a été rarement, ou sans doute jamais connue avant cette époque. Pratiquement tout le monde et tout ce que les gens font sont aujourd’hui tolérés sans beaucoup de contestation. Bien entendu, l’avènement des ordinateurs personnels a contribué à engendrer cette ère de tolérance, et nous allons momentanément expliquer de quelle manière l’on est arrivé là.

Le plaisir et l’amĂ©lioration de soi-mĂªme sont les principaux objectifs et les espoirs de la plupart des gens. Dans le mĂªme ordre d’idĂ©es, un grand nombre de personnes soutiendraient que, s’ils ne font du mal qu’à eux-mĂªmes, ils devraient avoir le droit d’expĂ©rimenter et de profiter de tout ce qui leur plaĂ®t. Mais tout ce plaisir solitaire mène-t-il vers une amĂ©lioration rĂ©elle de leurs vies ?

Amélioration ou Pervertissement ?

Du point de vue de certaines personnes, le monde existe dans un état qui semble s’améliorer. De grandes réalisations dans les domaines de la science, de la technologie, de la médecine et de l’économie ont conduit à des progrès imaginables de toutes sortes. Alors que surgissent des problèmes et des troubles, l’homme semble illimité dans sa capacité à les résoudre. Mais est-ce qu’il les résout vraiment ? Les blessures inévitables du progrès et des avancées sont-elles guéries par la technologie ?

Il a Ă©tĂ© dit que le fonds total de la connaissance humaine double chaque annĂ©e. Toutes ces informations amĂ©liorent-elles la sociĂ©tĂ© ? Donnent-elles Ă  l’humanitĂ© les moyens de faire de meilleurs choix ? Les Ăªtres humains, en tant que personnes « informĂ©es », sont-ils mieux lotis que les masses "ignorantes et incultes" des siècles prĂ©cĂ©dents ?

L’un des plus grands domaines dans lesquels la connaissance a prospĂ©rĂ© est celui de la sexualitĂ©. Une plĂ©thore d’informations et « d’instructions » est disponible de nos jours. Mais cette avalanche d’informations a-t-elle permis Ă  lâ€™Ăªtre humain de prendre de meilleures dĂ©cisions dans ses pratiques sexuelles ?

La poursuite presque totale de « meilleures relations sexuelles » et simplement plus de relations sexuelles ont-elles amélioré les conditions sociales ou résolu les problèmes personnels, ont-elles endigué le tsunami de tous les effets négatifs qui blessent et détruisent tant de vies ? Ou les choses se sont-elles plutôt empirées ?

La plupart des gens ne s’arrĂªtent jamais pour s’expliquer la profondeur Ă  laquelle la sexualitĂ© imprègne, plus ou moins, chaque facette de la sociĂ©tĂ©. On ne peut plus allumer la tĂ©lĂ©vision (et cela s’applique aussi Ă  la quasi-totalitĂ© des films) sans trouver un programme qui a au moins des sous-entendues sexuelles, mais plus couramment des messages flagrants ! Les magazines, en commençant par la couverture, sont littĂ©ralement remplis de photos, d’histoires et d’élĂ©ments caractĂ©ristiques qui choqueraient mĂªme les pensĂ©es les plus libĂ©rales des dernières gĂ©nĂ©rations.

L’accent mis sur le nombre d’articles touchant la sexualité dans ces magazines est simplement écrasant. Combien de magazines ont été écrits, par exemple, avec des titres comme « Dix façons de lui plaire », ou « Douze secrets de chambre à utiliser avec lui (ou elle) » ou « Six conseils pour savoir quand... », etc. ?

Et, une fois de plus, il y a désormais aussi l’Internet et ses magazines en ligne, lesquels offrent un véritable buffet, un étonnant buffet scandinave, rempli d’incroyables perversions sexuelles, de titillations, de lieux de rendez-vous et « d’activités ».

Le Monde d’Internet

Le monde est rempli de nombreuses possibilitĂ©s de loisirs, nombre d’entre eux Ă©tant simplement de l’évasion, c’est-Ă -dire une envie de fuir la rĂ©alitĂ©, notamment dans le monde occidental. La tĂ©lĂ©vision, les films, les clubs de danse, les bars et Internet permettent aux gens d’échapper Ă  leurs vies quotidiennes ou de rencontrer d’autres personnes partageant les mĂªmes intĂ©rĂªts. L’Internet est de loin le plus efficace d’entre eux. Il n’a jamais Ă©tĂ© si facile pour beaucoup de personnes d’atteindre ceux qui partagent des intĂ©rĂªts similaires, aussi extrĂªmes soient-ils.

L’Internet a littéralement « quelque chose pour tout le monde ». Si vous souhaitez, par exemple, piloter des avions miniatures ou collectionner des timbres et si vous avez récemment déménagé dans une nouvelle ville, Internet vous permet de trouver d’autres personnes dans votre région. Bien que ces errances soient sans réelles retombées négatives, avec le clic d’une souris, on peut tout aussi bien trouver des personnes qui s’intéressent à la pédophilie !

L’Internet est la forme ultime d’accès Ă  l’information complète sans Ă©gard Ă  lâ€™Ă¢ge ou au but. La façon dont il est utilisĂ©, et de quelle manière la sexualitĂ© a dominĂ© ce milieu est ahurissant.

Il n’a jamais Ă©tĂ© aussi facile pour quelqu’un qui Ă©tait « curieux » au sujet des relations homosexuelles (ou de n’importe quel autre type de pratique sexuelle) de trouver un partenaire afin d’explorer cette curiositĂ© dans un forum aussi ouvert, encouragĂ©, et pour ainsi dire, instantanĂ©ment. De la mĂªme manière, les enfants sont de nos jours exposĂ©s, souvent Ă  l’insu de leurs parents Ă  des prĂ©dateurs de toutes sortes, lesquels pourraient Ăªtre partout dans le monde ou juste Ă  cĂ´tĂ©. De telles « fenĂªtres » au sein de la sociĂ©tĂ© existent dĂ©sormais pour tous ceux qui se dĂ©brouillent un peu en informatique.

Une tout autre question est celle de savoir oĂ¹ se situe actuellement la sociĂ©tĂ©. Collectivement, qu’arrive-t-il aux enfants et Ă  la famille ? Ces choses ont-elles rĂ©ellement un impact sur la sociĂ©tĂ© ? Cette fascination publique pour la sexualitĂ© change-t-elle concrètement notre façon d’agir, de penser et de vivre ? Qu’en est-il des enfants ? L’explosion de la documentation liĂ©e Ă  la sexualitĂ© qui est enseignĂ©e dans les Ă©coles et prĂ©sentĂ©e par les mĂ©dias a-t-elle des effets positifs ou nĂ©gatifs sur eux ?

L’Impact sur les Enfants

Dans le cadre du politiquement correct, les psychologues ont suggĂ©rĂ© que les enfants ont besoin de « germes de la tolĂ©rance » plantĂ©s en eux, en commençant Ă  un Ă¢ge prĂ©coce, afin de leur permettre de s’épanouir et d’atteindre lâ€™Ă¢ge de la majoritĂ© en Ă©tant « bien Ă©quilibrĂ©s, avec un esprit ouvert » et « tolĂ©rant ». Le rĂ©sultat en a Ă©tĂ© que de nombreux programmes scolaires ont Ă©tĂ© modifiĂ©s Ă  l’effet de permettre l’expression de modes de vie et de points de vue alternatifs, très souvent sans la permission des parents qui, dans la plupart des cas, n’en savent rien. Une stricte neutralitĂ© est maintenue dans la prĂ©sentation. La prise d’une position, quelle qu’elle soit, est condamnĂ©e comme signe d’un « jugement moral ».

De tels germes de connaissance n’ont aucune chance d’éclore dans une société meilleure et plus tolérante. En réalité, s’agissant de cette « rééducation » des enfants d’aujourd’hui, la société en a payé le prix fort.

Dans la sociĂ©tĂ© actuelle, il est courant, et mĂªme prĂ©vu, de perdre sa virginitĂ© Ă  lâ€™Ă¢ge de 16 ans. Cependant, cette tendance est quasiment maĂ®trisĂ©e comparativement aux problèmes dans les collèges Ă  travers l’AmĂ©rique. Au lieu d’apprendre les mathĂ©matiques et l’anglais, le bruit court rĂ©gulièrement Ă  propos d’élèves qui ont des relations sexuelles orales Ă  l’école ou mĂªme dans les salles de classe. En dehors de l’école, cette pratique est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©e comme Ă©tant Ă  des niveaux Ă©pidĂ©miques, et elle est devenue courante, mĂªme Ă  la mode, pour que des collĂ©giens aient des « relations sexuelles orales » parce qu’ils ont appris qu’il « n’y a aucun risque de grossesse ». (Ce qui a lieu lors de ces soirĂ©es, selon les comptes rendus, ne peut tout simplement pas Ăªtre mentionnĂ© dans cet ouvrage.)

Plus de la moitiĂ© des adolescents amĂ©ricains Ă¢gĂ©s de 15 Ă  19 ans dĂ©clarent avoir eu des relations sexuelles orales, ce nombre atteint sept adolescents sur dix pour les personnes Ă¢gĂ©es de 18 ou 19 ans. Mais ce sont les statistiques de 2002. Quelles sont les statistiques plusieurs annĂ©es plus tard ? Et reconnaissez que les jeunes rapportent que la pratique de la sexualitĂ© orale est leur façon de rester vierges. C’est incroyable !

À quel point les choses sont-elles devenues mauvaises ? On rapporte que, dans une grande région métropolitaine, une fille sur sept se masturbe régulièrement dans l’autobus en se rendant à l’école et en y revenant, sans se préoccuper de savoir si des garçons la regardent encore moins quel est leur nombre !

Les soirĂ©es de remise des diplĂ´mes mettent souvent en vedette des enfants impliquĂ©s dans ce que l’on appelle la « danse bizarre », une forme de danse au cours de laquelle les participants simulent l’acte sexuel tout en gardant leurs vĂªtements. Est-il Ă©tonnant, dès lors, si de jeunes adultes, en fin d’adolescence et au dĂ©but de la vingtaine, trouvent facile de se livrer Ă  des « raves » - une forme bien pire de fĂªte au cours de laquelle de grandes quantitĂ©s d’alcool et de drogues sont mĂ©langĂ©es Ă  des rapports sexuels gratuits ? Il devient Ă©vident que c’est simplement la prochaine Ă©tape naturelle pour le nombre toujours croissant d’individus qui ont soif d’acceptation de tout ce qui sera la prochaine tendance.

Bien Trop TĂ´t

Le souci dâ€™Ăªtre « sexy » commence aujourd’hui de plus en plus jeune. La populaire poupĂ©e « Barbie » a rĂ©cemment introduit une version appelĂ©e « Lingerie Barbie ». Bien que le fabricant a dĂ©clarĂ© que cette Barbie est destinĂ©e aux filles de 14 ans et plus, le marchĂ© moyen pour la poupĂ©e Barbie reste celles de 8 Ă  12 ans. La description du produit montre comment les enfants sont obligĂ©s de faire face Ă  des problèmes de sexualitĂ© : « la poupĂ©e Barbie exhibe une attitude charmeuse dans son ensemble cĂ©leste joyeux, son sous-vĂªtement fĂ©minin Ă©tant accentuĂ© avec de la dentelle complexe et en broderie ajourĂ©e ».

Il faut peu d’imagination pour voir en effet quel est le message évident ici. Et personne ne doit se demander si oui ou non ce message est reçu.

Voici un pire message : une jeune Ă©tudiante nous a rapportĂ© qu’un professeur (femme) a dĂ©clarĂ©, dans l’une de ses classes, qu’elle ne voulait pas « dĂ©cider » du sexe de son enfant, elle l’a donc habillĂ© en jaune, et non en rose ou bleu, de sorte que l’enfant se sentirait complètement, un jour, libre de dĂ©cider de son propre sexe sans aucune sorte de « pression » de la mère. C’est Ă©tonnant, mais c’est le monde d’aujourd’hui, un monde oĂ¹ de tels « professeurs » (la personne ci-dessus mentionnĂ©e est un professeur (femme) d’études de genre) sont autorisĂ©s Ă  enseigner les maris et les Ă©pouses de mĂªme que les mères et les pères de demain !

Un autre marché qui semble n’avoir aucun concept de l’enfance est celui de la mode. Il semble que, si vous voulez que le sexe se vende, vous devez commencer par les plus jeunes, comme le montre cette citation d’ABC News : « Une fausse minijupe en lézard... des bottes et des bas superfins... Si vous pensez que c’est la garde-robe d’une fille de 20 ans et plus, détrompez-vous ». Le rapport expliquait ensuite que c’était dans la garde-robe d’une petite fille de cinq ans !

La lecture de livres suggestifs est devenue une tendance rĂ©pandue chez les jeunes adolescents (et mĂªme plus tĂ´t), singulièrement chez les filles. L’accent, sur elles, est mis sur le fantasme ou l’obscĂ©nitĂ© pure. Pourquoi cela n’est-il pas reliĂ© aux 10 millions de MTS chez les adolescents en 2004 seulement, soit la moitiĂ© du total national ?

Les magazines d’adolescents encouragent un niveau d’obsession sexuelle jamais vu auparavant, avec des titres d’articles comme « mon petit ami m’a donné l’herpès » ou « les mots d’argot sexuels expliqués » ou encore « mon affaire avec l’enseignant ». Des filles aussi jeunes que 9 ans lisent de tels magazines de promiscuité sexuelle, présentés sous un jour séduisant. Sous le prisme de ce dernier titre, un sondage révèle qu’un étudiant américain sur dix a eu des contacts sexuels avec des employés de l’école.

L’Accent mis sur la Beauté

La sociĂ©tĂ© est Ă©galement complètement obsĂ©dĂ©e par l’idĂ©e dâ€™Ăªtre belle, la pensĂ©e selon laquelle l’attrait d’une personne, et dans une large mesure sa valeur, est reliĂ© Ă  la beautĂ© physique. Ce genre de rĂ©flexion touche principalement les filles, mais elle a aussi un effet sur les garçons. Partout oĂ¹ l’on jette les regards, en l’occurrence Ă  la tĂ©lĂ©vision, dans les magazines, Hollywood et dans les publicitĂ©s, le constat est le mĂªme, lequel constat voudrait que les « belles personnes » soient celles qui profitent des bonnes choses de la vie, celles qui reçoivent les rĂ©compenses de la vie.

Jusqu’à quel stade en serons-nous avec cette réflexion ?

Un autre journal britannique, The Daily Telegraph, a publiĂ© un article dont le titre Ă©tait : « Ma fille veut une chirurgie Ă  ses cuisses, aux yeux et au nez... Elle a 13 ans ». Cet article dĂ©peint dix adolescentes et de jeunes femmes très attrayantes, lĂ©gèrement vĂªtues avec des corps soi-disant « parfaits » en train de prendre une photo, laquelle couvre ou compose la partie extĂ©rieure du magazine. L’intention consistait Ă  donner au lecteur une idĂ©e de ce Ă  quoi un grand nombre de filles cherchent Ă  ressembler. Le magazine souligne Ă©galement que les petites filles aussi jeunes que 5 ans croient, Ă  l’époque actuelle, qu’elles doivent Ăªtre minces dans le seul but dâ€™Ăªtre populaires.

On rapporte, de plus en plus, que des enfants Ă  un Ă¢ge particulièrement vulnĂ©rable sont mĂ©contents de leur corps et dĂ©veloppent par consĂ©quent des troubles de l’alimentation. Un grand nombre d’entre eux dĂ©sirent une chirurgie. Dans une tragĂ©die grandissante de proportions inexpliquĂ©es, des enfances entières sont perdues dans des obsessions folles liĂ©es Ă  la vanitĂ©. Et personne n’a la moindre idĂ©e de ce qu’il faut faire Ă  ce sujet.

L’insistance actuelle de la sociĂ©tĂ© sur la beautĂ© physique, c’est-Ă -dire le fait « dâ€™Ăªtre splendide » a jouĂ© un rĂ´le plus que modeste dans l’explosion des relations sexuelles illicites Ă  travers le monde, et nous avons effleurĂ© Ă  peine la surface de ce qui s’y passe !

Il a été prédit que ces difficultés ne feront que s’aggraver.

L’Innocence Perdue

Les enfants sont censĂ©s Ăªtre puĂ©rils et innocents tout au long de la prime jeunesse ! Ils devraient se sentir en grande partie insouciants, et profiter joyeusement de cette merveilleuse pĂ©riode de la vie. La sexualitĂ© ne devrait jamais entrer dans la pensĂ©e d’un enfant. Pourtant, les enfants d’aujourd’hui en sont constamment assaillis.

Ils sont, dans les faits, gavĂ©s de toutes parts d’images et de produits qui les poussent Ă  Ăªtre sĂ©duisants, en entretenant, au passage, des pensĂ©es qui Ă©taient jadis rĂ©servĂ©es exclusivement aux adultes. Les filles de 12 Ă  14 ans se sentent poussĂ©es Ă  entretenir des relations, Ă  sortir avec quelqu’un, ce qui, pour ainsi dire, les pousse immĂ©diatement Ă  vouloir avoir des rapports sexuels oraux avec leur petit ami. Et, encore une fois, personne n’a aucune idĂ©e de ce qu’il faut faire Ă  ce sujet.

Il n’est donc pas Ă©tonnant que beaucoup d’adolescentes dans ce groupe dâ€™Ă¢ge aient adoptĂ© ce qui est devenu la pratique Ă  la mode, laquelle consiste Ă  errer en petits groupes rĂ´dant pour le sexe, des adolescentes habillĂ©es comme des prostituĂ©es et se comportant comme des louves, c’est-Ă -dire des prĂ©datrices Ă  la recherche de proies ! Cette dernière comparaison n’est nullement exagĂ©rĂ©e.

La sexualisation des enfants a engendré une génération d’adultes qui a soit plongé dans la sexualité soit elle s’est familiarisée avec toutes les formes de perversion sous le soleil. Les relations ont été également déviées et perverties, les jeunes s’impliquant de plus en plus dans des formes de comportement sexuel et des types de langage liés à la sexualité qui sont si vils qu’ils dépassent l’entendement de ceux de la génération passée. Cet état de choses a dévasté d’innombrables mariages, lesquels sont, de nos jours, plus susceptibles de se terminer par un divorce que jamais auparavant.

Et, une fois de plus, Internet a jouĂ© un rĂ´le majeur dans ce domaine. Une enquĂªte de l’American Academy of Matrimonial Lawyers a rĂ©cemment montrĂ© qu’au cours des 12 derniers mois, les « problèmes » liĂ©s Ă  Internet ont provoquĂ© 62 % de tous les cas de divorce. De la rencontre de partenaires pour des affaires, en passant par les perversions qu’on rejetait jadis ou la dĂ©pendance Ă  la pornographie, les familles sont dĂ©truites par la « fibre immorale » qui est omniprĂ©sente dans quasiment toutes les nations occidentales.

Lorsque des Ă©tudes montrent que plus de 80 % des mariages aux États-Unis ont un partenaire infidèle, il nous faut ainsi admettre que les enfants apprennent par l’exemple. Quel est l’exemple qui en train dâ€™Ăªtre dĂ©fini ? Les enfants maltraitĂ©s ont tendance Ă  devenir des agresseurs. Par extension, les enfants de parents qui vivent ouvertement dans la promiscuitĂ© sexuelle adoptent les pratiques et le caractère de leurs parents. Pourquoi personne n’est-il capable de rattacher ce genre de conduite chez les parents Ă  la statistique d’après laquelle la moitiĂ© des filles amĂ©ricaines de moins de 16 ans ne sont pas vierges, voire que certaines adolescentes portent fièrement des boutons Ă  l’école dĂ©clarant « J’aime mon vagin » ou « Faites voltiger le vagin » ?

Il nous faut reconnaĂ®tre aujourd’hui que les nations oĂ¹ jadis Christianisme Ă©tait, grosso modo, exclusivement la religion de choix, et des dizaines de millions de personnes frĂ©quentent toujours des Ă©glises dans ces pays, soit dĂ©sormais l’endroit oĂ¹ la pire partie de toutes ces pratiques ignominieuses se dĂ©roule ! Une tout autre question est celle de savoir comment cela pourrait Ăªtre, si d’aventure ceux qui Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des autoritĂ©s spirituelles faisaient leur travail.

La Disparition des Codes Vestimentaires

 
 
 

Directement liĂ©s Ă  cette tendance, les codes vestimentaires des Ă©lèves dans les Ă©coles de tous les niveaux sont assaillis, et ils s’effondrent, de tous cĂ´tĂ©s. Ce qui peut Ăªtre dĂ©crit seulement comme un Ă©tat de guerre, comme on le dit dans les mĂ©dias, existe aujourd’hui entre les Ă©tudiants et leurs enseignants, considĂ©rĂ©s comme des « policiers de la mode », simplement parce qu’ils veulent empĂªcher que les Ă©coles ne ressemblent Ă  un cours de formation pour des maisons closes ou maisons de passe.

Tandis que les garçons se focalisent sur une apparence dĂ©goĂ»tante et dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e autant qu’ils peuvent paraĂ®tre, ils portent un pantalon extrĂªmement ample, souvent avec la ceinture au-dessous des fesses pour montrer la plupart de leurs sous-vĂªtements, et l’entrejambe du pantalon est, en rĂ©alitĂ©, Ă  cheval au niveau du genou ou plus bas. Les jeunes filles, quant Ă  elles, essaient dâ€™Ăªtre aussi sensuelles et sĂ©duisantes que possible. D’une part, leurs dĂ©colletĂ©s sont dĂ©sormais beaucoup trop bas tandis que le fond du chemisier est coupĂ© extrĂªmement haut.

D’autre part, les bords des jupes sont extrĂªmement relevĂ©s, couplĂ©s Ă  un tour de taille très basse, toutes ces choses transforment les jupes en un peu plus que de larges ceintures. De nombreuses filles portent Ă©galement des sous-vĂªtements clairement visibles. Certes, les crĂ©ateurs de mode ne sont que trop heureux de repousser les limites des tendances sĂ©duisantes, si tant est que cela puisse les aider Ă  faire plus de profits.

Il va de soi que ce n’est pas le seul endroit oĂ¹ l’accent mis sur la marge de profits motive la rĂ©flexion. Tous les spĂ©cialistes en marketing comprennent l’adage selon lequel « le sexe fait vendre ». La quasi-majoritĂ© des reprĂ©sentants publicitaires comprennent le fait qu’ils doivent, pour ainsi dire, incorporer la luxure, la sensualitĂ©, la danse suggestive et le langage du corps, et beaucoup de nuditĂ©, dans leurs publicitĂ©s, s’ils veulent faire « bouger la marchandise ». Aucun homme d’affaires digne de ce nom ne rĂªverait d’ignorer cette pure « rĂ©alitĂ© du marchĂ© », peu importe qu’il se plie aux dĂ©sirs les plus infĂ¢mes de la nature humaine, ou qu’il soit en partie responsable de l’augmentation des taux de divorce et des proportions de relations sexuelles avant le mariage.

Comme le dit le dicton, en effet, « c’est pour l’argent ».

La Masturbation et la Perversion Épidémiques

La masturbation, depuis longtemps un problème important dans la sociĂ©tĂ©, mais toujours considĂ©rĂ© Ă  des niveaux dits "acceptables", est devenue une Ă©pidĂ©mie d’une proportion quasiment inimaginable parmi les jeunes d’aujourd’hui. L’accent mis par les mĂ©dias sur les articles de magazines, la pornographie et mĂªme directement sur l’éducation sexuelle dans les Ă©coles a fait de ce problème une obsession pour des millions de personnes.

La masturbation est devenue, plus ou moins, une sorte de « droit civil » pour les jeunes et les adultes célibataires, avec un grand nombre de personnes qui s’y adonnent littéralement et qui veulent en parler librement, y compris avec le sexe opposé, aussi facilement qu’ils diraient : « qu’est-ce qu’on mange ? »

Il semble en effet loin le temps oĂ¹ on disait Ă  quelqu’un qu’un sentiment de culpabilitĂ© est associĂ© Ă  cette pratique. Les « psychologues sexuels » modernes la dĂ©crivent comme un moyen de plus par lequel l’on peut « s’explorer soi-mĂªme ». Les sites pornographiques semblent souligner cette nouvelle obsession sociale.

Mais il y a encore plus de formes extrĂªmes de comportements qui se passent Ă  la maison. Tout comme l’addiction aux drogues douces entraĂ®ne une consommation plus importante de drogues, l’expĂ©rimentation de la pornographie entraĂ®ne d’autres perversions. De nombreux couples explorent aussi des modes de vie alternatifs.

L’Échangisme : désormais en « Progression »

Le concept connu sous le nom d’« Ă©changisme » devient de plus en plus populaire en Occident. Cette tendance sociale se prĂ©sente sous diffĂ©rentes formes et semble Ă©voluer Ă  l’heure actuelle. Lors de ces rencontres, les couples rencontrent d’autres couples dans des sĂ©ances de groupe, et chaque couple va ensuite s’échanger des partenaires sexuels consentants ! La nuit pourrait impliquer plusieurs personnes des deux sexes, ensemble, dans une salle, ou mĂªme plusieurs Ă©pisodes sĂ©parĂ©s avec des partenaires diffĂ©rents, je le rĂ©pète, dans la mĂªme nuit ! Ă€ la fin de la soirĂ©e, les couples mariĂ©s se rĂ©unissent et discutent de ce que chacun a fait et « appris » de chaque rencontre.

Contrairement Ă  tous les objectifs de Dieu, cette pratique, en effet, Ă©pouvantable peut Ăªtre la chose la plus dommageable qui peut se produire dans n’importe quel mariage, et elle conduit invariablement Ă  des activitĂ©s encore plus destructrices.

En fin de compte, aucun mariage n’est mĂªme de loin suffisamment fort pour survivre Ă  la perversion morale, Ă©motionnelle, psychologique et mentale, dĂ©guisĂ©e en soi-disant « libertĂ© », dans laquelle les couples se plongent lorsqu’ils s’engagent dans cette pratique.

Imaginez la terrible confusion qu’un enfant éprouverait s’il était exposé à une telle débauche sexuelle flagrante et à cette confusion à la maison ! Quelles sont les chances qu’il ou elle vive, un jour, une bonne relation dans le mariage ?

Armer l’Irresponsable

Toute une gĂ©nĂ©ration de jeunes a pratiquement Ă©tĂ© laissĂ©e Ă  elle-mĂªme lorsqu’il s’agit de discerner les bonnes et les mauvaises pratiques concernant l’activitĂ© sexuelle. Jamais autant de personnes n’ont Ă©tĂ© si peu informĂ©es de ce qui est si important, quand tant et si bien de choses sont en jeu, et au moment oĂ¹ quasiment personne ne leur fournit les bonnes rĂ©ponses, c’est-Ă -dire les SOLUTIONS Ă  de mauvais tendances et agissements sexuels.

Sous le couvert d’une prĂ©sentation neutre d’informations de base touchant la sexualitĂ©, en l’occurrence l’éducation sexuelle, la plupart des adolescents et des enfants reçoivent des bribes de connaissances et on les laisse ensuite tout simplement explorer et comprendre les choses par eux-mĂªmes, avec absolument aucun indice, ni signe apparent ni la moindre idĂ©e de l’endroit oĂ¹ ils pourraient obtenir une aide rĂ©elle, c’est-Ă -dire lĂ  oĂ¹ ils peuvent trouver une feuille de route vers la bonne destination. Peu importe ce que SERA cette bonne destination. Il est Ă©vident que la plupart des jeunes semblent ne plus vouloir d’aide, et ce n’est que la première enjambĂ©e dans le labyrinthe de la confusion !

Tous les efforts en vue de fournir des informations utiles aux jeunes, afin qu’ils fassent des choix sexuels "corrects", un meilleur jugement, ou naturellement n’importe quel jugement, ont Ă©tĂ© abandonnĂ©s. Peut-on imaginer donner des instructions dĂ©taillĂ©es Ă  un terroriste sur comment, quand et oĂ¹ installer une arme nuclĂ©aire ? Imaginons ensuite qu’après avoir fait exploser une telle arme, nous en dĂ©duisons que la solution consiste Ă  donner plus d’informations Ă  ces terroristes, avec encore plus de dĂ©tails. Personne ne suggĂ©rerait une telle idĂ©e ridicule !

Chaque jour, pourtant, les enfants et les adolescents reçoivent ce dont ils ont besoin pour commettre une catastrophe morale similaire, à la fois dans leurs propres vies et dans la vie des autres. De vastes quantités d’informations non traitées sont diffusées sans discernement dans la vie des jeunes. Ceci est fait sans leur dire comment faire attention, afin qu’ils ne "se fassent pas exploser" avec de mauvais usages du sexe, entraînant par conséquent les autres avec eux.

La Condamnation Divine

Avant de poursuivre notre dĂ©veloppement dans le chapitre trois, il convient d’examiner, au moins, brièvement, ce que Dieu dĂ©crit Ă  propos de la sexualitĂ© et de la nature humaine de base, si tant est qu’elle soit abandonnĂ©e Ă  elle-mĂªme. Chacun des passages suivants contient une liste des pires qualitĂ©s de la nature humaine. Notez combien de fois les pĂ©chĂ©s et les perversions liĂ©s Ă  la sexualitĂ© sont rĂ©fĂ©rencĂ©s, et gĂ©nĂ©ralement Ă©numĂ©rĂ©s en premier.

L’apĂ´tre Paul a dĂ©crit, Ă  maintes reprises, les comportements qui disqualifieront les gens de recevoir la vie Ă©ternelle dans le Royaume de Dieu. Il a Ă©crit Ă  presque toutes les congrĂ©gations avec lesquelles il travaillait, mettant notamment en garde contre ces choses. Il disait ceci aux Galates : « Or les Å“uvres de la chair sont MANIFESTES [du Grec : « apparentes, Ă©videntes, connues », et elles le sont ! ], lesquelles sont : Adultère, fornication, souillure, lascivitĂ©, idolĂ¢trie, sorcellerie, haine, dĂ©saccord, Ă©mulations, courroux, querelles, sĂ©ditions, hĂ©rĂ©sies, envies, meurtres, ivrogneries, orgies, et de telles choses semblables : desquelles je vous en parle d’avance, comme aussi je vous l’ai dĂ©jĂ  dit, que ceux qui font de telles choses n’hĂ©riteront pas le Royaume de Dieu » (5 : 19-21).

Paul a Ă©galement signalĂ© ceci : « Mortifiez [mettez Ă  mort, poussez Ă  la mort] donc vos membres qui sont sur la terre; fornication, souillure, affections dĂ©mesurĂ©es, mauvaise concupiscence [le mauvais dĂ©sir, l’aviditĂ©, la convoitise, le dĂ©sir pour ce qui est interdit, la luxure] et convoitise, qui est idolĂ¢trie : Car c’est Ă  cause de ces choses que LE COURROUX DE DIEU vient sur les enfants de la dĂ©sobĂ©issance » (Col. 3 : 5-6).

Ce sont de puissants actes d’accusation !

Parlant du vrai ChrĂ©tien, lequel est sorti de ce qui est le mode de vie typique d’aujourd’hui, l’apĂ´tre Pierre Ă©crivait ceci : « Pour qu’il ne vive plus le reste de sa vie dans la chair pour les convoitises des hommes, mais pour la volontĂ© de Dieu. Car la durĂ©e passĂ©e de notre vie peut nous suffire pour avoir effectuĂ© la volontĂ© des Gentils, lorsque nous marchions dans la lascivitĂ©, les convoitises, les excès de vin, les orgies, les banquets [les beuveries, faire la fĂªte, faire la bombe], et les abominables idolĂ¢tries : en quoi ils trouvent Ă©trange que vous ne couriez pas avec eux dans les mĂªmes excès d’émeute, disant du mal de vous » (1 Pi. 4 : 2-4).

En rĂ©alitĂ©, combien de gens, de nos jours, vivent-ils des vies qui ne peuvent Ăªtre dĂ©crites que comme un « excès de dĂ©bauche » non-stop ?

Voici ce que Christ Lui-mĂªme disait en dĂ©crivant les Ă©lĂ©ments de base de la nature humaine qui se trouvent dans chaque personne : « Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. Car de l’intĂ©rieur, du cÅ“ur des hommes, proviennent mauvaises pensĂ©es, adultères, fornications, meurtres, vols, convoitise, vilenie, tromperie, lascivitĂ©, Å“il mauvais, blasphème, fiertĂ©, stupiditĂ© » (Marc 7 : 20-22).

Un dernier passage plus long de Paul est important Ă  lire. Remarquez que le problème commence avec les hommes qui reconnaissent qu’ils rejettent l’autoritĂ© de Dieu sur eux : « Parce que, lorsqu’ils ont connu Dieu ils ne l’ont pas glorifiĂ© comme Dieu... Professant Ăªtre sages, ils sont devenus insensĂ©s » (Rom. 1 : 21-22).

Le contexte continue avec ce qui en a Ă©tĂ© le rĂ©sultat : « C’est pourquoi aussi Dieu LES A ABANDONNÉS Ă  la souillure par les convoitises de leurs propres cÅ“urs, pour dĂ©shonorer leurs propres corps entre eux... Dieu LES A ABANDONNÉS Ă  de viles affections : car mĂªme leurs femmes ont changĂ© l’usage naturel en ce qui est contre nature : Et de mĂªme aussi les hommes, dĂ©laissant l’usage naturel de la femme, se sont embrasĂ©s dans leur convoitise l’un envers l’autre; hommes faisant avec hommes ce qui est indĂ©cent, et recevant en eux-mĂªmes cette rĂ©compense de leur erreur qui leur Ă©tait due. Et mĂªme comme ils n’ont pas voulu retenir Dieu dans leur connaissance, Dieu les a abandonnĂ©s Ă  un cerveau dĂ©pravĂ©, pour faire ces choses qui ne sont pas convenables; Ă©tant remplis de toute improbitĂ©, de fornication, de vilenie... sans affection naturelle... » (vs. 24, 26-29, 31).

Ces passages portent un message Ă©poustouflant. Dieu prend très au sĂ©rieux l’usage abusif en raison d’une indulgence excessive vis-Ă -vis de son propre corps, donnĂ© uniquement pour Son Dessein SuprĂªme. Pourtant ce que vous avez vu dans ce chapitre seulement rĂ©vèle que Dieu a, en effet, abandonnĂ© le monde Ă  des affections ignominieuses et non naturelles.

Quel en sera le rĂ©sultat ? Comme une rĂ©ponse attendue, Il dĂ©clare que Sa COLĂˆRE viendra sur une gĂ©nĂ©ration qui a cĂ©dĂ©, de son plein grĂ©, Ă  la satisfaction de mauvaises appĂ©tences !

Le Pire Moment de l’Histoire

Mais il y a beaucoup, beaucoup plus Ă  comprendre au sujet de ce monde moderne imprĂ©gnĂ© de sexualitĂ©. Le chapitre suivant est, dans un sens, une extension de la prĂ©cĂ©dente. Le lecteur doit admettre que jamais dans l’histoire, l’humanitĂ© n’a aussi bĂ¢clĂ© et charcutĂ© les fondations mĂªmes du comportement sexuel, lesquelles fondations Ă©taient jadis acceptĂ©es, tout du moins, gĂ©nĂ©ralement, tant avant le mariage que dans le mariage. Le troisième chapitre en parlera encore plus clairement, c’est-Ă -dire sans artifices ni rĂ©ticence !

Chapitre trois LA PRÉHISTOIRE ET LA CRÉATION DE L’HOMME.

Dans le Chapitre Deux, j’ai rĂ©fĂ©rĂ© Ă  une prophĂ©tie dans 2 TimothĂ©e qui mentionne les « derniers jours », et dĂ©crit la terrible dĂ©gĂ©nĂ©rescence du caractère qui accompagnerait cette Ă©poque. Ă€ ce propos, la question demande Ă  Ăªtre plus explorĂ©e.

Dans Matthieu 24, JĂ©sus a averti Ses disciples que la fin de lâ€™Ă¢ge s’apparenterait aux « jours de NoĂ© » (vs. 37). Cet avertissement est rĂ©pĂ©tĂ© dans deux autres Ă©vangiles. Genèse 6 rĂ©vèle que cette première pĂ©riode de l’histoire Ă©tait une Ă©poque si mauvaise qu’il y a eu un abandon complet des valeurs et un pervertissement du caractère Ă  travers le monde.

Comme il fallait s’y attendre, la plupart des gens ridiculisent ce rĂ©cit considĂ©rĂ© comme une simple littĂ©rature hĂ©braĂ¯que, en l’occurrence, un symbolisme et une allĂ©gorie. Pour ceux qui reconnaissent que les Ă©vĂ©nements dĂ©crits se sont rĂ©ellement produits, Dieu n’a pu trouver que huit personnes qu’Il Ă©tait prĂªt Ă  prĂ©server dans l’Arche. Les terribles circonstances qui existaient dans le monde d’avant le dĂ©luge poussèrent Ă  la dĂ©cision divine de recommencer littĂ©ralement le peuplement de la terre avec ce petit nombre.

Dans Luc 17, Christ rĂ©pète l’avertissement d’après lequel lâ€™Ă¢ge moderne avant Son Retour serait semblable aux « jours de NoĂ© ». Il ajoute dans ce passage que la dĂ©cadence morale, la dĂ©gĂ©nĂ©rescence et la perversion effroyable Ă  la fin de lâ€™Ă¢ge deviendraient si extrĂªmes qu’il y aurait des connexitĂ©s similaires avec Sodome et Gomorrhe au moment oĂ¹ Dieu a dĂ» dĂ©truire ces villes avec le feu et le soufre (vs. 29-30).

Comme ce fut le cas, une fois de plus, avant le Grand Déluge, les conditions étaient telles que, cette fois, trois personnes seulement avaient été autorisées à s’échapper de la colère divine qui s’était abattue sur ces villes !

Cette époque annoncée par Christ est arrivée sur le monde, et le pire aspect de l’aveulissement du caractère prophétisé à l’époque moderne est celui de la poursuite sans fin d’une sexualité illicite dans tous les lieux de la société.

Des changements catastrophiques et titaniques attendent le monde entier. Il y a une CAUSE pour ce qui s’en vient, mais peu de gens cherchent à la découvrir. Un grand nombre de personnes souhaiteraient bientôt n’avoir tenu aucun compte de cet avertissement.

Les Rencontres (ou rendez-vous) Modernes

La scène des rencontres et rendez-vous modernes est devenue un peu plus qu’une quĂªte de satisfaction physique par le biais de rapports sexuels avec des Ă©trangers d’à cĂ´tĂ©. Ainsi, se donner un rendez-vous aujourd’hui signifie, en grande partie, fixer une date pour des rapports sexuels. C’est l’objectif central de presque tous les rendez-vous et, en quelque sorte, l’autre s’y attend Ă©galement, en plus dâ€™Ăªtre vu par ceux qui s’y aventurent comme un peu plus qu’avoir une simple tasse de cafĂ©. Personne ne devrait Ăªtre, en effet, mĂªme un peu surpris par cela, dès lors que la plupart des programmes de tĂ©lĂ©vision qui dĂ©crivent les rencontres dĂ©bordent d’insinuations et de sous-entendus sexuels. L’objectif de tous ces programmes se trouve Ăªtre finalement le sexe, Ă  savoir qui marquera des « points ».

Beaucoup de rencontres aujourd’hui naissent dans des environnements qui tournent autour de la sexualitĂ©, de la boisson, de la musique bruyante et d’une atmosphère mal Ă©clairĂ©e, telle que des clubs de danse et les bars de cĂ©libataires. Les femmes sont gĂ©nĂ©ralement vĂªtues d’une manière Ă©rotique ou pornographique, lesquels vĂªtements reflètent souvent ce que les gens raisonnables pourraient qualifier de bizarre, d’étranges et aux couleurs criardes. Par ailleurs, les hommes et les femmes adoptent un langage corporel bien aiguisĂ©, incluant des signaux et des codes qui sont devenus leur propre langage, le sexe en est le jeu. L’objectif, c’est de jouer et de gagner Ă  ce jeu, Ă  maintes reprises. Des millions de personnes y sont engagĂ©es !

Les conversations dans de tels environnements manquent de perspicacitĂ©, elles sont en fait incroyablement peu profondes, autant qu’elles peuvent seulement Ăªtre dĂ©crites comme ordurières, grossières, obscènes, rĂ©pugnantes, gĂ©nĂ©ralement insultantes et stupides, se composant de divers sujets sans rapports les uns avec les autres. Toutes ces conversations sont encore une fois conçues pour aider les gens Ă  atteindre le seul but pour lequel ils sont allĂ©s dans de tels clubs, c’est-Ă -dire y rĂ´der, y dĂ©ambuler avec succès pour le sexe. Du reste, il semble y avoir peu ou pas de diffĂ©rence entre l’approche des hommes et celle des femmes. Le temps n’est plus oĂ¹ les hommes Ă©taient, pour ainsi dire, exclusivement les agresseurs.

Le mot « relation » n’a plus de sens rĂ©el dans les rencontres et les abouchements modernes. Les « frĂ©quentations » ne le sont pas non plus. Toutes les formes d’étiquettes ou de convenances, de mÅ“urs, de raffinement et de dĂ©licatesse se trouvent relĂ©guĂ©s Ă  l’arrière-plan, complètement oubliĂ©s dans le monde actuel composĂ© de signaux, de symboles et de sentiments. Toutes les vieilles normes et lignes directrices ont disparu, et avec elles a Ă©galement disparu tout sens des bonnes et mauvaises pratiques entre les diffĂ©rents sexes. C’est ainsi qu’on peut dĂ©sormais tout se permettre.

Les personnes issues des deux gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes ne peuvent tout simplement pas s’expliquer - et ne sont mĂªme pas vraiment conscients - de l’environnement qui prĂ©vaut aujourd’hui. MĂªme ceux d’il y a seulement une gĂ©nĂ©ration ont de la difficultĂ© avec la scène des rencontres et des frĂ©quentations Ă  l’époque actuelle.

La Pression et les Assauts des MĂ©dias

De nombreux programmes portant sur la sexualitĂ© abondent Ă©galement sur le rĂ©seau vertigineux des chaĂ®nes de tĂ©lĂ©vision par cĂ¢ble, bien Ă©videmment, le tout pour un prix significatif que de grands nombres de gens semblent trop disposĂ©s Ă  payer. Ces chaĂ®nes de tĂ©lĂ©vision contribuent directement Ă  l’idĂ©e que le sexe est gratuit pour tous ceux qui sont assez intelligents Ă  s’y avancer sans aucune sorte de conditions. Les tĂ©lĂ©spectateurs peuvent en apprendre davantage sur le sadomasochisme, l’asservissement, la peinture corporelle, le perçage et le tatouage, mais les programmes offrent Ă©galement un Ă©ventail infini de concepts liĂ©s Ă  la sexualitĂ© qui est pratiquĂ©s partout dans le monde. Les gens peuvent Ă©galement apprendre Ă  propos de tous les types concevables de fĂ©tichisme et de jeu de sexe sans jamais avoir Ă  quitter leurs salons.

Ces chaĂ®nes de « tĂ©lĂ©vision Ă  la carte » disponibles 24 heures sur 24 offrent des choses dont beaucoup de gens ne pouvaient en rĂªver, et ils auraient mĂªme du mal Ă  croire si elles leur Ă©taient expliquĂ©es, lesquelles choses ne peuvent Ăªtre abordĂ©es dans cet ouvrage sans violer le passage d’ÉphĂ©siens 5 : 12. Ce qui constitue les pratiques courantes d’aujourd’hui dĂ©passe littĂ©ralement la comprĂ©hension. Il suffit de dire que ces chaĂ®nes emmènent systĂ©matiquement le spectateur dans des couloirs d’activitĂ©s sexuelles si sombres et si affreuses qu’il est utile de savoir qu’elles existent, mais aussi, et surtout il convient d’admettre qu’il n’y a aucune valeur rĂ©demptrice Ă  en discuter en dĂ©tail, voire d’essayer mĂªme de les regarder !

Il y a ensuite l’émission très populaire regardĂ©e aujourd’hui par des dizaines de millions de femmes au foyer qui sont « dĂ©sespĂ©rĂ©es », cherchant ainsi des rencontres sexuelles partout oĂ¹ elles peuvent en trouver. L’image crĂ©Ă©e par cette Ă©mission est celle d’une sociĂ©tĂ© qui regorge de femmes ennuyeuses, sĂ©duisantes, trompeuses, ayant du temps, de l’argent de mĂªme qu’une multitude de convoitises dans leurs mains, dans des environnements de quartiers remplis d’opportunitĂ©s. Cette Ă©mission dont le caractère sexuel est tout Ă  fait flagrant de mĂªme que tant d’autres Ă©missions semblables vont bien loin contribuant ainsi Ă  l’approfondissement de la descente de la sociĂ©tĂ© dans la fosse d’aisances de l’immoralitĂ©. Bien avant cela, une prĂ©cĂ©dente Ă©mission encore plus populaire mettait en vedette quatre femmes qui cherchaient toutes les occasions possibles de « relations sexuelles dans la ville ».

Voici un exemple de ce Ă  quoi cela peut conduire.

Il y a de plus en plus de collégiennes qui utilisent Internet, en usant d’une « webcam de dortoir », afin d’exposer au public, moyennant un certain prix, leurs « marchandises » et leurs « activités » privées avec leurs copains et colocataires. Quelles en sont les raisons ? Nombre d’entre elles se présentent comme des collégiennes normales qui, à l’instar des millions d’autres avant elles, ont un « travail », se faisant par conséquent un peu d’argent en plus, afin de tirer leur épingle du jeu tout le long de leurs parcours universitaires. En d’autres mots, elles ont « simplement besoin d’un peu d’argent en plus ».

C’est absolument incroyable, mais cette pratique commence Ă  Ăªtre plus frĂ©quente aujourd’hui que la plupart ne pourraient se l’imaginer !

Des Publicités sans Fin

Il y a aussi le flot infini de publicitĂ©s qui imprègnent la tĂ©lĂ©vision, les journaux et les magazines de toutes sortes, et l’Internet, avec divers types de stimulants sexuels - des complĂ©ments alimentaires et autres supplĂ©ments nutritionnels - et mĂªme des amĂ©liorations chirurgicales facilement accessibles Ă  ceux qui cherchent Ă  obtenir des « expĂ©riences » et des « performances » sexuelles. Il n’y a absolument aucune fin aux offres promettant une « meilleure » sexualitĂ© ou une sexualitĂ© plus « satisfaisante ». Les cliniques, les traitements, les vidĂ©os de sexe et les offres d’information et d’assistance sont partout.

On les trouve tous les jours dans les pages sportives de presque tous les plus grands journaux des États-Unis et d’Europe, ainsi que des annonces rĂ©gulières Ă  propos des nombreux clubs de strip-tease locaux qui semblent aujourd’hui disponibles partout. Bien entendu, ceux-ci se sont multipliĂ©s en nombre bien au-delĂ  du concept de « clubs pour hommes » ou des bars de danseuses nues, ce qui Ă©tait dĂ©jĂ  assez mauvais. (Les femmes sont mĂªme de plus en plus invitĂ©es Ă  envisager d’aller dans des clubs de strip-tease ou de suivre des cours afin d’y apprendre Ă  danser de façon suggestive pour leurs maris.) La vaste gamme de publicitĂ©s disponibles tend Ă  ouvrir l’esprit Ă  toutes sortes d’expĂ©rimentations sous le soleil.

Des Ă©tudes ont montrĂ© que les jeunes de 12 Ă  17 ans qui passaient de nombreuses heures, au fil des annĂ©es, Ă  regarder les Ă©missions de tĂ©lĂ©vision Ă  caractère sexuel Ă©taient deux fois plus susceptibles de devenir sexuellement actifs que ceux qui n’en regardaient pas. Cela serait-il surprenant que la gonorrhĂ©e touche plus durement les filles de 15 Ă  19 ans plus que tout autre groupe dâ€™Ă¢ge ou segment de la population ? Il n’est donc pas Ă©tonnant que, selon les rapports, plus d’une personne sur trois Ă¢gĂ©e de plus de 10 ans (y compris de nombreuses personnes qui n’ont mĂªme pas atteint l’adolescence) ait contractĂ© une maladie sexuellement transmissible.

MalgrĂ© toute cette activitĂ© sexuelle, 55 % des personnes interrogĂ©es sur la sexualitĂ© manquent de connaissances, mĂªme les plus Ă©lĂ©mentaires. Cette ignorance effroyable demande de payer le prix fort.

« Faire le Tapin ou le Trottoir »

Avec l’idĂ©e que n’importe quel type de relations durables avec une seule personne est inutile, ou ferait mĂªme tort aux personnes concernĂ©es, une nouvelle pratique, en effet, horrifique est apparue, une pratique appelĂ©e faire le tapin ou le trottoir qui est en train de balayer l’AmĂ©rique. Elle est aussi appelĂ©e « la sexualitĂ© sans condition ». Cet Ă©tat d’esprit sans aucune limite est dĂ©crit comme suit par un professeur : « J’ai bu quelques bières hier soir, j’ai fait l’amour la nuit dernière ». Les campus universitaires d’aujourd’hui sont alimentĂ©s par l’alcool, qui sert Ă  crĂ©er une atmosphère sexuellement chargĂ©e dans laquelle jusqu’à 80 % des Ă©tudiants sur de nombreux campus ont des rapports sexuels avec de parfaits inconnus, la pratique courante Ă©tant de ne pas demander le nom de leur « partenaire ». Le sentiment qui prĂ©vaut est le suivant : « c’est juste du sexe. Quel est le problème ? » Les innombrables milliers de personnes qui s’y adonnent plusieurs nuits par semaine en sont venues Ă  croire qu’il n’y a de problème que s’ils « ont des sentiments » pour la personne avec laquelle ils ont eu des relations sexuelles.

La terrible culture des relations sexuelles sans condition dĂ©peint une gĂ©nĂ©ration de jeunes adultes moralement en faillite, une gĂ©nĂ©ration dans laquelle la poursuite des conquĂªtes sexuelles, les « trophĂ©es de cette nuit-lĂ  », peut Ăªtre comparĂ©e Ă  celle des grands pĂªcheurs en plein ocĂ©an, le moteur tournant au ralenti Ă  très basse puissance et le bateau se dĂ©plaçant Ă  basse vitesse, alors que ces « pĂªcheurs » dĂ©ambulent pour le « grand jeu » du sexe. Un grand nombre d’étudiants et d’autres catĂ©gories de personnes semblent aujourd’hui vivre dans le seul but de passer d’une rencontre sexuelle Ă  une autre.

Les distributeurs de préservatifs disponibles dans les salles de bain partout sur la plupart des campus, et les cours sur les pratiques sexuelles sans risques régulièrement donnés aux nouveaux étudiants véhiculent le message dissimulé selon lequel le sexe est inévitable et peut se pratiquer un peu partout. Bien entendu, l’avènement de la technologie du téléphone sans fil offre aux individus la possibilité de se trouver facilement et de se « connecter », se donner rendez-vous, avant de perdre une seule nuit.

Une FĂªte Foraine

L’auteur Tom Wolfe dĂ©crit ce qui se passe sur les campus, de nos jours, comme un « carnaval sexuel ». Il Ă©crit ceci : « il fut un temps oĂ¹ la pire traĂ®nĂ©e au monde mettait un vernis d’innocence ou de puretĂ©. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La fille qui est vierge ne veut pas Ăªtre connue comme membre du Club des Vierges. Coucher avec quelqu’un est un signe que vous Ăªtes sur la bonne voie Ă  l’époque actuelle... » Il s’interroge, dans ces conditions, sur l’avenir de cette gĂ©nĂ©ration : « les maris et les femmes ne penseront ils pas Ă  avoir une petite relation Ă  cĂ´tĂ© ? »

La prostitution, lĂ©gale depuis longtemps au Nevada, a Ă©tĂ© lĂ©galisĂ©e plus rĂ©cemment en Allemagne (2003). Chose incroyable, Ă  cause des dĂ©tails techniques de la loi allemande touchant le chĂ´mage, les femmes ont Ă©tĂ© informĂ©es par le gouvernement qu’elles pourraient devoir Ăªtre prĂªtes Ă  « accepter un emploi en tant que prostituĂ©e » afin de continuer Ă  percevoir leurs « allocations de chĂ´mage ». On se demande jusqu’oĂ¹ les gouvernements pourraient aller. (Avec la prostitution qui se dĂ©veloppe dĂ©jĂ  plus vite que jamais, aggravĂ©e par la lĂ©galisation, il y a inĂ©vitablement les jeux de hasard et les crimes, personne ne sait comment faire face Ă  l’escalade automatique de ces problèmes d’accompagnement.)

Tout ceci, Ă  son tour, donne de comprendre pourquoi 3 Ă  5 % des adultes amĂ©ricains souffrent de ce qu’on appelle dĂ©sormais « l’addiction au sexe », un soi-disant « trouble mental » nĂ©cessitant une « thĂ©rapie » plutĂ´t que d’avoir reçu la dose d’enfance habituelle d’instruction constante Ă  propos du caractère et de la maĂ®trise de soi. On n’enseigne plus aux gens que la vie comporte des pièges rĂ©els et dangereux, avec des consĂ©quences rĂ©elles, et qu’ils devraient Ăªtre constamment Ă  l’affĂ»t de ces dangers, au lieu de simplement cĂ©der au dĂ©sir humain facile et naturel et Ă  l’émotion du dĂ©sir sexuel.

L’Interruption Volontaire de Grossesse

La société moderne a également été profondément touchée par l’avortement, ce qui a terriblement miné l’institution du mariage et de la famille. Depuis le milieu du vingtième siècle, la nouvelle moralité a façonné la société, notamment les jeunes, les esprits les plus sensibles, par d’autres moyens qui ne sont pas aussi directement liés aux mauvaises pratiques sexuelles.

Avant l’apparition de la nouvelle moralité sur la scène mondiale, les couples, au moins en général, se fréquentaient pour des raisons de mariage et tenaient beaucoup à l’institution du mariage. Les relations sexuelles étaient généralement sauvegardées pour le mariage. Les enfants étaient considérés comme une bénédiction, et non comme une malédiction, autant que beaucoup de gens le considèrent, de nos jours, dans une société basée singulièrement sur la voie qui consiste à prendre. Les femmes d’il y a seulement deux générations trouveraient incompréhensible l’idée d’un avortement. À l’époque actuelle, la notion d’assassinat d’un enfant innocent et sans défense afin de poursuivre une carrière ou entretenir simplement un mode de vie semble parfaitement raisonnable aux yeux de millions de personnes.

Pensez à l’avortement de cette façon : tout Américain né après 1973 est techniquement un survivant du meurtre (de masse) légalisé.

Les couples ne se sentent plus obligĂ©s de se marier, car « tant de personnes divorcent, nous vivrons simplement en cohabitation ». Aujourd’hui, les femmes cĂ©libataires et mariĂ©es ont, dans certains cas, recours Ă  l’avortement parce qu’elles ne peuvent guère supporter le stress ou la responsabilitĂ© d’éduquer un enfant. Dès lors que les familles sont souvent dĂ©chirĂ©es par l’adultère et d’autres problèmes domestiques, et en raison de la « tolĂ©rance » enseignĂ©e dans les Ă©coles, les enfants sont incapables de dĂ©finir clairement ce que devrait Ăªtre une famille, c’est-Ă -dire ce Ă  quoi devrait ressembler une famille normale.

Qui plus est, l’éducation sexuelle communĂ©ment enseignĂ©e dans les salles de classe, dès l’école primaire, contribue Ă  encourager les adolescents Ă  avoir, au moment oĂ¹ ils terminent leurs Ă©tudes secondaires, plus de rencontres sexuelles qu’ils n’en peuvent compter. Et, bien Ă©videmment, aujourd’hui, la plupart des gens ne prennent plus la peine de les compter. Mais beaucoup d’autres le font. Ă€ titre d’exemple, un homme dans un talk-show tĂ©lĂ©visĂ© a dĂ©crit ses conquĂªtes comme ayant atteint « un dollar », soit 100 femmes ou plus !

En ce qui concerne l’éducation sexuelle, l’abstinence est gĂ©nĂ©ralement ridiculisĂ©e et prĂ©sentĂ©e comme une pratique dĂ©modĂ©e. Un langage grossier et explicite est courant dans une telle « Ă©ducation », de sorte que les Ă©tudiants sont dĂ©sensibilisĂ©s. L’homosexualitĂ© et le lesbianisme, dĂ©sormais grands ouverts et hautement mĂ©diatisĂ©s, sont acceptĂ©s comme des pratiques sans importance, de la mĂªme manière qu’une pluralitĂ© et une diversitĂ© d’autres perversions.

Certains « manuels » encouragent, en effet, l’homosexualitĂ©, expliquant que « tout le monde a des tendances homosexuelles Ă  un degrĂ© ou Ă  un autre ». Dans ces conditions, personne ne devrait Ăªtre surpris d’apprendre qu’un nombre croissant d’adolescentes se considèrent comme « quittes », c’est-Ă -dire dĂ©gagĂ©es en ayant et en prĂ©fĂ©rant les petits amis, mais en profitant Ă©galement de la pratique Ă  la mode du lycĂ©e, laquelle consiste Ă  avoir une relation lesbienne avec une camarade de classe qui est la "meilleure amie".

 

UNE CULTURE EXTRĂME : Des clubs de danse Ă  la mode, la culture de la jeunesse est pleine de toutes les pratiques extrĂªmes et erronĂ©es, menant invariablement Ă  la permissivitĂ© sexuelle.

 
 

D’un autre côté, le mariage est souvent perverti, mais à un niveau très subtil. L’étudiant est généralement amené à croire que les valeurs chrétiennes sont des choses désespérément obsolètes. Bien entendu, les contraceptifs sont abordés dans des détails quasiment insoutenables, avec des démonstrations explicites et une participation active des étudiants. Chose incroyable, un enseignant avait des enfants dans sa classe qui goûtaient aux préservatifs aromatisés. Cela demande peu d’imagination pour reconnaître le message qui est envoyé aux adolescents. En considérant l’abstinence comme la seule autre option pour les adolescents aux prises avec une sexualité précoce, et, étant donné que la maîtrise de soi est devenue l’objet d’une dérision subtile, sinon ouverte, de nombreuses personnes en déduisent, par défaut, que la distribution et l’usage des préservatifs traitent de la "réalité".

Dans l’État de l’Ohio, les défenseurs de l’éducation sexuelle veulent que le ministère de la Santé cesse tout financement de programmes qui préconisent exclusivement l’abstinence sexuelle. Ces penseurs incroyablement malavisés affirment qu’« il n’existe aucune preuve claire que l’abstinence » réduit « les grossesses chez les adolescentes » ou les « maladies sexuellement transmissibles ». Dès lors, ces programmes n’en valent pas la peine. Un leader très influent du « groupe de travail » a déclaré que « l’éducation à l’abstinence diffuse des informations trompeuses ou inexactes, elle brouille la religion et la science, elle est sexiste et ne tient aucun compte des homosexuels ».

Combien de temps une société peut-elle continuer si elle permet à ses « dirigeants » de donner des opinions aussi destructrices ?

La « Nouvelle Moralité »

Tout cela constitue la nouvelle moralitĂ©, en rĂ©alitĂ©, une AMORALITÉ qui est promue par la majoritĂ© des gens dans les mĂ©dias et dans la politique avec comme objectif d’apaiser les mÅ“urs dĂ©gĂ©nĂ©ratives d’une sociĂ©tĂ© dĂ©liquescente, seulement comparable Ă  celle de la Rome ancienne.

Dans son ouvrage The Broken Hearth, William J. Bennett (ancien secrétaire à l’éducation dans les années 1980 sous l’administration Reagan) écrit cette déclaration perspicace touchant l’état de la sexualité, du mariage et de la famille moderne : « Les hommes et les femmes d’aujourd’hui peuvent avoir des relations sexuelles plus immoralement, avec plus de désinvolture, et avec des chances beaucoup plus faibles de grossesse et d’accouchement. Pour la première fois, à grande échelle, la sexualité a été séparée du mariage et de la procréation. Les résultats de ce changement révolutionnaire sont partout autour de nous, dans nos maisons, dans nos rues, dans les livres que nous lisons et dans les films et les émissions de télévision que nous regardons.

La promiscuitĂ© sexuelle, hĂ©tĂ©rosexuelle et homosexuelle, est une rĂ©alitĂ© de la vie incorporĂ©e dans la mentalitĂ© et souvent dans le comportement mĂªme des adolescents, les plus jeunes. Elle est en outre renforcĂ©e par des adultes bien intentionnĂ©s Ă  travers des programmes comme la distribution gratuite de prĂ©servatifs dans les Ă©coles. Pour ce qui est du sous-produit d’une promiscuitĂ© accrue, les taux les plus mesurables peuvent Ăªtre trouvĂ©s dans les pourcentages Ă©levĂ©s d’avortement et de naissances hors mariage, ainsi que dans la progression incessante des maladies sexuelles, qu’elles soient anciennes ou nouvelles ».

C’est, une fois de plus, la NOUVELLE MORALITÉ.

Qui a besoin de Mariage ?

Dans ce qui a été décrit et ouvertement admis en tant que guerre culturelle tous azimuts, l’idée de la monogamie c’est-à-dire le mariage et la fidélité à une seule personne est attaquée comme jamais auparavant. Lorsque des athlètes vedettes, comme l’a fait un célèbre joueur de basketball, se vantent ouvertement d’avoir eu des relations sexuelles avec 20 000 femmes, beaucoup de choses sont aussi désespérément, désespérément mauvaises.

Le quotidien national amĂ©ricain USA Today a publiĂ© un article (le 16 dĂ©cembre 2004) expliquant comment les familles scandinaves se forment avec un ou plusieurs enfants, et les deux parents sont parfaitement heureux de vivre toute une vie ensemble sans jamais se marier. Il dĂ©crit une autoritĂ© qui dĂ©clarait que « le mariage traditionnel dans notre sociĂ©tĂ© est de plus en plus inhabituel » et « qu’en Scandinavie, il n’y a pas de dĂ©bat sur les valeurs familiales, sans mĂªme parler de personnes pour inverser la tendance Ă  la hausse des divorces et des sĂ©parations ».

Dit autrement, l’article est en train de dĂ©clarer que la bataille a Ă©tĂ© perdue et qu’il ne sert Ă  rien d’en discuter plus avant. Si les gens ne connaissent pas le but du mariage, ils ne sauront pas non plus, et ne pouvaient mĂªme pas connaĂ®tre les vĂ©ritables buts de la sexualitĂ© dans le mariage.

Il importe de considérer les pourcentages décroissants de ceux qui se marient. En 1970, 72 % des adultes américains étaient mariés ; en 1980, ils étaient 66 % ; en 1990, c’était 62 % ; 60 % en 2000 et seulement 59 % en 2002.

Au fil du temps, de nombreuses lois ont Ă©tĂ© adoptĂ©es dĂ©finissant diffĂ©rents types d’activitĂ©s sexuelles illĂ©gales, telles que la cohabitation en dehors du mariage, mais elles n’ont eu que peu d’effets positifs. Dans un État du Sud, par exemple, il y a aujourd’hui 144 000 couples qui vivent en cohabitation, enfreignant ainsi une loi de 1805 qui l’interdisait. Mais cette loi n’est pas mise en application Ă  l’instar de beaucoup d’autres qui pourraient Ăªtre citĂ©es ici.

Tel est le monde d’aujourd’hui.

Selon ce qui est acceptable dans la sociĂ©tĂ©, de nos jours, l’institution du mariage ordonnĂ©e par Dieu et la famille ont subi des assauts qui l’ont rendue pratiquement mĂ©connaissable. La plupart des familles (ce ne fut jamais toutes les familles) n’ont plus un père et une mère, Ă©levant des enfants en bonne santĂ© et heureux de vivre selon la volontĂ© de Dieu, ou mĂªme s’en rapprochant le moins du monde. Dans les faits, tout concept de Dieu a Ă©tĂ© complètement banni de la vie de la plupart des gens. Bien que beaucoup prĂ©tendent le contraire, comme nous l'avons vu de Romains 1 : 21-22, la plupart des Ăªtres humains ne veulent pas que le CrĂ©ateur de toutes choses, l'Auteur de l'existence humaine soit dans leurs vies, maisons, Ă©coles, gouvernements ou mĂªme dans leurs Ă©glises !

Lorsque ce point est bien compris, il devient, par contrecoup, la véritable origine et la question dans le débat sur l’avortement. Les gouvernements humains et les institutions humaines ont rejeté les instructions divines dans Sa Sainte Parole, c’est-à-dire la Bible ! Il n’est guère surprenant, dans ces conditions, que la très grande majorité des gens les aient aussi rejetées.

Le Mariage Homosexuel

Le mariage homosexuel est devenu un sujet explosif aux États-Unis et en Europe. Il est pourtant légal aux Pays-Bas depuis 2000. Le processus a commencé là-bas en 1989 avec la « sanction officielle » de tels mariages, ce qui a engendré toute une série de problèmes connexes, lesquels ont finalement trouvé leur place dans les salles d’audience. Quelle qu’en soit la question morale, c’est l’abus du système juridique accusatoire de l’homme qui conduit invariablement à l’effondrement des barrières existantes.

Bien entendu, l’industrie du spectacle aujourd’hui ne trouve plus rien à redire sur la conduite homosexuelle et elle en trace systématiquement le portrait dans les films, notamment le genre comique et les feuilletons télévisés et les comédies de situation.

Dans un autre exemple de la façon dont la technologie a été associée aux rapports sexuels illicites, les homosexuels ont pu, pendant un certain temps, porter un dispositif électronique alimenté par batterie, ce qui leur permet de donner ou de recevoir un signal afin que d’autres homosexuels sachent qu’ils sont présents et « disponibles ».

Les lesbiennes et les homosexuels cherchent en outre le droit légal d’adoption des enfants dans différents pays, tandis que d’autres lesbiennes sont disposées à se faire féconder par un homme homosexuel afin d’avoir des enfants tout comme le reste des femmes de la société.

Tandis que cette question continue de s’inscrire largement dans la guerre culturelle, les gouvernements sont obligés de s’y attaquer. Les politiciens sont obligés de faire un choix entre les valeurs chrétiennes traditionnelles et celui de « donner aux gens ce qu’ils veulent » au nom des « droits de l’homme ». Il en a résulté que nation après nation, singulièrement en Occident, l’on assiste à la légalisation du mariage homosexuel. Quelques États suivent ce mouvement en Amérique.

Étroitement liĂ©e Ă  cette question, des politiciens font mĂªme l’objet de pressions afin d’instaurer une lĂ©gislation touchant la crĂ©ation dans les Ă©coles secondaires de toilettes rĂ©servĂ©es aux personnes transsexuelles et celles ayant adoptĂ© le travestisme de telle manière que les enfants et les adolescents « neutres sur le plan du genre » puissent bĂ©nĂ©ficier de toilettes « non sexistes ». C’est en effet ahurissant !

Les sociĂ©tĂ©s qui n’ont aucun concept de valeurs bibliques sont condamnĂ©es Ă  faire face Ă  de tels choix pervers et Ăªtre aux prises Ă  un nombre incalculable de problèmes qui ne cessent de s’aggraver. Elles sont ainsi forcĂ©es d’inventer des "rĂ©ponses" Ă  des questions encore plus marquĂ©es et toujours plus complexes.

La Pornographie

Nous l’avons dĂ©jĂ  soulignĂ©, le flĂ©au de la pornographie est devenu une industrie en plein essor qui gĂ©nère des milliards de dollars Ă  travers le monde. L’appĂ©tit sexuel des gens dans cette quĂªte semble illimitĂ©, tout comme les magazines, les films et les centaines de milliers de sites Web qui mettent les contenus Ă  la disposition du public. Des Ă©tudes montrent que 70 % de tous les films visionnĂ©s dans les chambres d’hĂ´tel sont pornographiques, ce qui signifie que toutes les autres catĂ©gories combinĂ©es reprĂ©sentent les 30 % restants.

Les gens passent d’innombrables heures assis dans les chambres d’hĂ´tel en train de convoiter les femmes (et les hommes) auxquelles ils ne sont pas mariĂ©s et qui sont impliquĂ©es dans toutes les formes de conduites obscènes. Combien de personnes, accordent-elles, de nos jours, une seule pensĂ©e ou ont mĂªme conscience du commandement de Christ dans Matthieu 5 : 28 concernant la convoitise, sans mĂªme parler d’y donner suite ?

La pornographie a un effet d’accoutumance puissant sur de nombreuses personnes. Tout comme l’alcool, la nicotine et la drogue, elle tient dans ses griffes un nombre de personnes de plus en plus croissant qui n’arrive pas Ă  trouver le moyen et la force d’arrĂªter. Des lettres empoignantes envoyĂ©es Ă  notre Siège dĂ©crivent des mariages et des familles dĂ©chirĂ©es par ce flĂ©au social destructeur.

Mais les soi-disant experts et d’autres commencent seulement Ă  s’expliquer les rĂ©percussions que ce problème a sur la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, de mĂªme que sur le fonctionnement psychique d’innombrables millions de personnes qui consacrent une grande partie de leur temps libre Ă  la pornographie. On s’interroge toujours, en revanche, sur ce que ce seul pĂ©chĂ© de l’indulgence signifiera dans les annĂ©es Ă  venir pour une gĂ©nĂ©ration qui, dans les faits, s’y est vautrĂ©e en tant que mode de vie.

Les Anciens Adoraient le Sexe

Pendant que la civilisation, de nos jours, est plus imprégnée de sexualité que jamais dans l’histoire, le sexe a cependant été, à travers les siècles, un objet de culte sous de nombreuses formes, avec de nombreux types de rites religieux et de cérémonies attachées à celui-ci. Les religions du monde ont corrélativement transformé la sexualité et les organes sexuels en objets de honte comme en objets d’adoration, laquelle adoration comportait une inspiration divine supposée ou une préfiguration de ce qui est « saint ».

Les anciennes religions se composaient presque invariablement de rites directement rattachĂ©s Ă  la fertilitĂ© et Ă  certains symboles de fertilitĂ©, par exemple, les lapins et les Å“ufs ont toujours Ă©tĂ© associĂ©s Ă  PĂ¢ques, parce que les deux ont longtemps Ă©tĂ© des symboles de fertilitĂ©, par cela mĂªme que PĂ¢ques (Ishtar), en l’occurrence, la dĂ©esse AstartĂ© ou VĂ©nus Ă©tait la dĂ©esse de la sexualitĂ© et de l’amour.

Dans les faits, toutes les religions du monde offrent une sorte de signification ou d’explicitation à propos de la sexualité qui élève ses différentes formes à un niveau lié à l’adoration d’une certaine manière. Combien d’individus n’ont-ils, par exemple, aucune idée, quelle qu’elle soit du fait que les clochers sur les églises sont des reliques directement liées au culte phallique, c’est-à-dire l’adoration de l’organe sexuel masculin ? Ou combien de personnes connaissent-elles la véritable origine de la croix

Bien que n’étant pas le sujet de cet ouvrage, la question du sexe et de son implication dans l’adoration Ă  travers l’histoire est abordĂ©e, afin que le lecteur comprenne un peu mieux l’importance colossale d’avoir une bonne connaissance de la sexualitĂ© comme Dieu l’a voulue. La religion aurait dĂ» Ăªtre le lieu oĂ¹ les gens devaient acquĂ©rir cette connaissance essentielle, mais elle est devenue la source de la plus grande confusion et d’erreurs, tout au long de l’histoire !

L’Image Horrifique

Nous allons nous poser encore cette question en guise de résumé : que signifie toute cette nouvelle moralité, et quelle est l’image qu’elle représente

Comme une réponse attendue, disons, en premier lieu, que c’est un monde absolument rempli de rapports sexuels avant le mariage, des couples non mariés vivant ensemble, un adultère généralisé, une expérimentation sexuelle ouverte de plus en plus dégradée et de plus en plus dégénérée, incluant désormais les relations sexuelles sans condition. Une société quasi mondiale est apparue, société dans laquelle la tolérance et l’exhibition de différents styles de vie, les unions et le mariage homosexuels, l’explosion de la pornographie, un flux de sexe sans fin sous pratiquement toutes les différentes formes de divertissement et le changement des rôles masculins et féminins en sont la norme.

Il y a,, en second lieu, le climat actuel que l’on ne peut qualifier que d’enfance et d’innocence perdue, y compris le conditionnement constant des enfants toujours plus jeunes Ă  accepter n’importe quelle forme de sexualitĂ©, les soirĂ©es de sexe oral au premier cycle du secondaire, l’exploitation des enfants dans la plupart des cas, incluant les fabricants de vĂªtements qui habillent des filles de sept ans avec des vĂªtements et des chaussures qui ressemblent Ă  ceux fabriquĂ©s pour leurs mères, des vĂªtements que mĂªme leurs mères devraient cependant en avoir honte, sans oublier des enfants de cinq ans qui souhaitent Ăªtre plus minces et ceux de 13 ans caressant l’espoir d’une intervention chirurgicale afin de "corriger" des insuffisances corporelles supposĂ©es.

Il y a subsĂ©quemment la gĂ©nĂ©ralisation des maladies liĂ©es au sexe, avec des souffrances atroces en tant que rĂ©sultat douloureux et tragique. La prostitution s’accroĂ®t, et elle est en voie dâ€™Ăªtre en grande partie lĂ©galisĂ©e. Il faut Ă©galement signaler la flambĂ©e des crimes liĂ©s au sexe, incluant l’enlèvement, la torture, le viol, les assassinats, la pĂ©dophilie, et les assassinats liĂ©s Ă  Internet, impliquant des types de dĂ©lits de plus en plus pervers, dont beaucoup sont commis contre des enfants, comme l’inceste. Il importe de souligner, enfin, qu’un nombre incalculable d’enfants sont vendus en tant qu’esclave sexuel dans certaines rĂ©gions du monde.

Nous n’avons pas suffisamment d’espace pour faire le récit, par exemple, d’au moins un état en Amérique qui libère les délinquants sexuels des prisons pour les réintégrer dans la société et il paie ensuite leurs achats de viagra en passant par l’organisme américain Medicaid [administré conjointement par le gouvernement fédéral et par les États, qui prend en charge les traitements hospitaliers et les soins médicaux des personnes de moins de 65 ans, vivant en dessous du seuil de pauvreté officiel. Les critères pour bénéficier de ces soins gratuits varient selon les États.] !

La question a déjà été posée, mais nous devons la poser une nouvelle fois : combien de temps avant que de tels problèmes ne submergent une société assez folle pour s’y engager

Bien entendu, il y a aujourd’hui l’expĂ©rimentation, et probablement le possible clonage des Ăªtres humains. Chaque jour semble apporter de nouvelles "percĂ©es" scientifiques dans ce qui est devenu une marche sans relĂ¢che pour Ă©tendre les limites qui ont Ă©tĂ© dĂ©finies par Dieu et qui devraient Ăªtre laissĂ©es telles quelles. Les pensĂ©es malfaisantes derrière le clonage, et les forces qui veulent utiliser des embryons de « cellules souches » pour la recherche, en sont sans doute les pires exemples.

Il importe de reconnaĂ®tre que les cellules souches ont Ă©tĂ© largement prises en compte par la recherche scientifique par cela mĂªme que, contrairement Ă  l’objectif de Dieu, les cliniques de fertilitĂ© crĂ©ent et jettent rĂ©gulièrement des embryons humains viables, des embryons fabriquĂ©s artificiellement. Alors que le clonage « rĂ©ussi » de personnes aura presque certainement des rĂ©sultats inattendus, il a Ă©tĂ© notĂ© qu’il permettra aux gens d’avoir des enfants sans que les organes sexuels soient nĂ©cessaires.

La liste effroyable dans cette image horrifique pourrait continuer !

De Nombreuses Voix, pas de Vraies RĂ©ponses

Le rĂ©sumĂ© ci-dessus, mĂªme s’il est loin dâ€™Ăªtre complet, doit au moins inclure une autre rĂ©fĂ©rence Ă  la cacophonie de milliers de soi-disant experts qui dĂ©versent un flot ininterrompu d’idĂ©es confuses et de supposĂ©es « rĂ©ponses » Ă  la raison pour laquelle des problèmes et l’ensemble des faits caractĂ©ristiques de cette situation se sont envenimĂ©s de la sorte. En rĂ©alitĂ©, ils compliquent terriblement une image dĂ©jĂ  trop compliquĂ©e. Des exemples de ce qui se passe et de ce qui est proposĂ© par les scientifiques et les « Ă©thiciens » pourraient se poursuivre sur des pages. Ces propositions seraient presque trop douloureuses Ă  lire.

Les diffĂ©rents styles de vie, les centres d’intĂ©rĂªt, les habitudes et les choix absolument terribles dĂ©crits ici concernant le sexe, lesquels comportements sont dĂ©jĂ  adoptĂ©s par un nombre incalculable de groupes dâ€™Ă¢ge toujours croissants Ă  travers la sociĂ©tĂ©, offrent juste un petit aperçu des intestins cancĂ©reux et de l’état de santĂ© de l’organisme d’une civilisation qui est dĂ©jĂ  absolument remplie de toutes sortes de maladies sociales liĂ©es au sexe.

Je le rĂ©pète : ceux qui sont alarmĂ©s, et mĂªme ce nombre semble diminuer, Ă©tant donnĂ© que la sociĂ©tĂ© est constamment conditionnĂ©e Ă  « l’acceptation » et Ă  « la tolĂ©rance », n’ont aucune idĂ©e de la façon de faire marche arrière. Elle est bien rĂ©volue l’époque oĂ¹ l’on regardait The Adventures of Ozzie and Harriet, de Ozzie Nelson et Cleaver, le personnage fictif de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e amĂ©ricaine Leave It To Beaver (les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es amĂ©ricaines chĂ©ries des annĂ©es 1950 et 1960). Ces sĂ©ries ont d’abord Ă©tĂ© remplacĂ©es par les Bunkers grossiers et irrespectueux, plus tard par The Simpsons, et encore plus tard par une variĂ©tĂ© de programmes les mieux dĂ©crits comme bon marchĂ©, les sitcoms sexuelles Ă  base d’humour. Les familles plus Ă©quilibrĂ©es du passĂ© ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par The Osbournes, une Ă©mission de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© dans laquelle les filles du lycĂ©e portent des boutons cĂ©lĂ©brant leurs organes sexuels.

Que Manque-t-il ?

Qu’est-ce que l’éducation sexuelle moderne n’a pas rĂ©ussi Ă  enseigner ? Ă€ quel point la discussion sur l’éducation sexuelle et la sexualitĂ© a-t-elle Ă©tĂ© rĂ©duite Ă  la « psychiatrie reproductive », comme si la sexualitĂ© n’était finalement que l’étude de la manière dont les Ăªtres humains propagent leurs espèces, c’est-Ă -dire se reproduisent eux-mĂªmes ? Pourquoi tant de gens obsĂ©dĂ©s par l’idĂ©e d’une « meilleure sexualitĂ© » se retrouvent-ils si vides et si insatisfaits après l’expĂ©rimentation et l’exubĂ©rance ? Que manque-t-il Ă  cette sociĂ©tĂ© qui est allĂ©e si loin dans la poursuite de toutes les formes inacceptables de sexualitĂ© ?

Chapitre quatre QUELLE EST LA DIMENSION INCONNUE ?

Le monde est rempli d’une pluralitĂ© de problèmes imaginables. La maladie, la pollution, la pauvretĂ©, l’ignorance, la confusion religieuse, les guerres, le terrorisme, les crimes, la violence, la faim, l’immoralitĂ©, l’esclavage, l’oppression, les bouleversements politiques et bien d’autres troubles, maux et flĂ©aux. Qui plus est, on assiste, au fil du temps, au surgissement d’un nombre incalculable de difficultĂ©s, non moins incontrĂ´lables. Et les problèmes existants s’aggravent collectivement plutĂ´t que de s’amĂ©liorer. Pourquoi, Ă  chaque tournant, l’homme a-t-il ratĂ© et bĂ¢clĂ© tous les efforts pour s’attaquer vĂ©ritablement Ă  la source de ses problèmes ?

Qu’est-ce qui a manqué ?

Les gens n’ont jamais semblĂ©, individuellement, plus incapables d’aborder et de vaincre leurs problèmes personnels. Comme c’est dĂ©jĂ  le cas dans le monde, Ă  de rares exceptions près, le temps qui passe coĂ¯ncide avec des individus et des familles qui se noient dans une spirale de plus en plus dĂ©cadente de tribulations et de difficultĂ©s, semble-t-il, insurmontables. Des millions de personnes ont l’air complètement incapable de gĂ©rer leurs vies.

La question se pose par conséquent de savoir ce qui a été oublié.

J’ai dĂ©crit dans d’autres ouvrages la façon dont les hommes ont crĂ©Ă© de nombreuses inventions technologiques Ă©tonnantes, mais en mĂªme temps ils ne peuvent pas crĂ©er de solutions Ă  leurs problèmes. J’ai montrĂ© que l’homme a exploitĂ© le pouvoir des ordinateurs afin de traiter de grandes quantitĂ©s d’informations, mais les Ăªtres humains ne peuvent pas traiter correctement leurs problèmes personnels. Les scientifiques ont dĂ©couvert beaucoup de choses sur la taille, la magnificence et la prĂ©cision de l’univers, cependant, ils ne peuvent pas dĂ©couvrir le chemin de la paix.

Les astronomes peuvent trouver de belles, majestueuses et nouvelles galaxies lointaines à travers l’univers, mais ils ne peuvent pas trouver un moyen de préserver la beauté et la sublimité de la terre à côté d’eux. Les scientifiques ont également déclenché la puissance de l’atome, ils sont toutefois impuissants à donner des réponses aux plus grandes questions de la vie. Les éducateurs ont enseigné à des millions de personnes comment gagner leurs vies, mais ils ne leur ont pas appris à vivre. Les théologiens, et c’est en effet le plus tragique, ont accumulé des milliers d’opinions et de théories, tout en laissant des milliards d’individus sans la connaissance du but de l’existence humaine.

La Croissance du Socle de Connaissances

Si nous remontons aux deux derniers siècles de progrès scientifiques, nous constatons une histoire passionnante et fascinante faite de nombreuses inventions et percées technologiques qui ont émergé sur tous les fronts. Ces percées ont inclus des connaissances additionnelles nous permettant de comprendre le corps humain.

Il y a également eu plus de connaissances, et d’aperçu, sur l’anatomie physique et le fonctionnement du sexe et des organes sexuels qui sont largement disponibles depuis le XXe siècle. Mais cette connaissance ne s’est pas traduite par des mariages plus heureux. Elle s’est transformée, bien au contraire, en une descente en toboggan connue sous le nom de la « Révolution Sexuelle », c’est-à-dire la « nouvelle moralité ».

De mĂªme que la vieille moralitĂ©, avec son approche du « sexe est honteux », n’avait pas rĂ©ussi Ă  produire des mariages heureux et Ă©panouissants, la Nouvelle MoralitĂ© a Ă©galement Ă©chouĂ© dans cette quĂªte. La Nouvelle MoralitĂ©, laquelle bafoue dĂ©sormais toute moralitĂ© a causĂ© la dĂ©tĂ©rioration des mariages et du tissu social de presque toutes les nations occidentales. Pourquoi en est-on arrivĂ© lĂ  ? Pour chacun de ces cas extrĂªmes, de mĂªme que dans l’éventail complet des connaissances de l’homme, il y a le manque d’une dimension cardinale, rejetĂ©e depuis longtemps par les professeurs de l’enseignement supĂ©rieur. La connaissance de cette dimension inconnue rectifierait l’ignorance qui domine cette Ă©poque.

C’est pour cette raison que nous devons examiner l’explosion des connaissances d’aujourd’hui et en comprendre les insuffisances.

L’accĂ©lĂ©ration rapide du socle de connaissances a commencĂ© il y a environ deux siècles. Tout ce savoir-faire technique a Ă©tĂ© progressif au dĂ©but, jusqu’à ce que l’envolĂ©e atteigne le crescendo de ce que l’on pourrait appeler une explosion non-stop au milieu du XXe siècle. Certaines personnes encore en vie aujourd’hui peuvent se rappeler cette pĂ©riode oĂ¹ les chevaux et les poussettes Ă©taient plus frĂ©quents que les automobiles de T-modèle et d’autres voitures rudimentaires du dĂ©but des annĂ©es 1900. Le transport aĂ©rien a pris de l’ampleur Ă  cette Ă©poque, avec d’autres modes de transport. Les communications tĂ©lĂ©phoniques se sont progressivement amĂ©liorĂ©es tout au long des annĂ©es 1900.

Vers le milieu du vingtième siècle, l’époque des avions à réaction était arrivée, ainsi que l’ère nucléaire juste derrière. Dans les années 1960, l’ère spatiale faisait en effet ses premiers pas. Toutes les avancées technologiques qui ont marqué les 19e et 20e siècles ont apporté dans leur sillage un niveau supérieur de richesse. Avec cette influence, les gens sont devenus plus matérialistes dans leurs perspectives et dans leurs styles de vie. La science moderne a été considérée avec admiration et révérence, elle apporterait, espérait-on, la solution à tous les problèmes connus et à toutes les maladies qui gangrenaient l’humanité ! Cette science étant désormais leur nouveau dieu, beaucoup ont cherché à se passer du support traditionnel que représente la religion.

Un nombre incalculable de personnes ont Ă©tĂ© trompĂ©es en pensant qu’une fois que l’homme aurait suffisamment progressĂ© dans la connaissance, il pourrait s’attaquer et vaincre tous les maux et les problèmes du monde. Il va sans dire que mĂªme l’observateur occasionnel peut voir clairement, en quelques dĂ©cennies seulement, l’avancement de l’homme dans presque tous les domaines de la connaissance.

Pourtant, un demi-siècle plus tard, il est tout aussi facile de voir que le savoir-faire de l’homme n’a pas été à la hauteur de ses attentes exaltées. La spirale des mariages malheureux et inassouvis reste répandue, tandis que la pièce la plus essentielle du puzzle a été exclue du monde matérialiste que les hommes ont créé.

La Science Moderne : un Faux Messie

Au fur et Ă  mesure que le socle de connaissances de l’humanitĂ© connaissait une croissance rapide, nous avons vu les malheurs et les flĂ©aux de la civilisation s’accĂ©lĂ©rer au mĂªme rythme. Dès lors que les maux croissants ont suivi le rythme de l’augmentation des connaissances, et qu’ils les ont mĂªme dĂ©passĂ©es, quelque chose doit sĂ©rieusement manquer Ă  ces connaissances. Cela peut Ăªtre dĂ» au principe, en fait, Ă  la grande LOI spirituelle de cause Ă  effet. Pour chaque effet, il doit y avoir une ou plusieurs causes. Il y a une raison pour laquelle le socle de la connaissance de l’humanitĂ© n’a absolument pas rĂ©ussi Ă  rĂ©soudre les nombreuses crises qui l’assaillent.

Avant que le rythme rapide d’aujourd’hui ne s’installe au cours du XXe siècle, l’humanité dans son ensemble s’était maintenue dans une situation relativement stable depuis des millénaires. L’explosion des connaissances des temps modernes a produit un type de « choc du futur », comme l’a dit un penseur, un choc dans lequel l’homme tente de s’adapter aux innovations technologiques croissantes qui lui tombent dessus plus vite qu’il ne peut les traiter.

Il y a une prophétie extraordinaire, mais peu connue, de l’Ancien Testament, dans laquelle cette époque d’augmentation incroyable de la connaissance a été spécifiquement prédite par le prophète Daniel. Voici ce qu’il a consigné sous l’inspiration divine : « Mais toi, ô, Daniel, ferme ces paroles et scelle ce livre [sa prophétie], à savoir jusqu’au temps de la fin ; beaucoup courront çà et là, et la CONNAISSANCE SERA AUGMENTÉE » (Dan. 12 : 4).

Les connaissances ont considĂ©rablement augmentĂ©, et de nombreuses personnes sont dĂ©sormais capables de parcourir des milliers de kilomètres par jour grĂ¢ce aux transports aĂ©riens modernes, aux trains Ă  grande vitesse (comme en Europe et au Japon), aux nombres croissants d’automobiles et aux diverses formes de mĂ©tro. Pendant que l’homme est bombardĂ© de nouvelles dĂ©couvertes, il attribue ce vertigineux kalĂ©idoscope de merveilles au faux Messie que reprĂ©sente la science moderne.

Que ce soit dans le domaine des innovations technologiques, des sondes spatiales repoussant les frontières de l’espace ou des percĂ©es mĂ©dicales les plus rĂ©centes, lesquelles pĂ©nètrent souvent plus profondĂ©ment dans les recoins intĂ©rieurs, les scientifiques se concentrent dĂ©sormais sur l’approche matĂ©rialiste de leurs attentes de la science moderne. Dans le respect de ce nouveau dieu, un nombre indĂ©nombrable de personnes, au cours des six Ă  huit dernières dĂ©cennies, ont mis de cĂ´tĂ© ce qu’ils ont considĂ©rĂ© comme le soutien traditionnel, en l’occurrence la religion. D’autres encore l’ont rĂ©duite Ă  un simple sentiment que l’on ressent en frĂ©quentant naturellement une Église, tout en Ă©tant totalement dĂ©connectĂ© de n’importe quel type de comportement ou de conduite, et mĂªme des enseignements de la Bible.

L’Évolution Exaltée et la Révélation Rejetée

Prenez un moment pour considĂ©rer, une fois de plus, le fondement sur lequel la connaissance de l’homme s’appuie aujourd’hui, Ă  savoir la thĂ©orie de l’évolution, laquelle postule une crĂ©ation sans un CrĂ©ateur. La rĂ©vĂ©lation divine a Ă©tĂ© rejetĂ©e en tant que fiction alors que la science a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e et divinisĂ©e afin de remplacer la supposĂ©e superstition de la religion. L’existence mĂªme de Dieu a Ă©tĂ© rejetĂ©e par beaucoup de dĂ©fenseurs modernes dans « l’enseignement supĂ©rieur ». La science se focalise sur les choses matĂ©rielles tout en rejetant Dieu et Sa rĂ©vĂ©lation Ă  l’adresse de l’humanitĂ©.

L’évolution a fini par Ăªtre acceptĂ©e, en grande partie, sans l’ombre d’un doute. Le simple fait de suggĂ©rer des problèmes possibles avec cette thĂ©orie, et surtout en chercher la preuve, est considĂ©rĂ© comme une hĂ©rĂ©sie acadĂ©mique. Les praticiens de l’enseignement supĂ©rieur exigent son acceptation sans rĂ©serve. Personne ne peut contester ce qu’ils ont dĂ©cidĂ© de faire croire aux masses.

L’erreur vient gĂ©nĂ©ralement de l’acceptation d’une fausse hypothèse, mais celle-ci est tellement soutenue, si tenue pour acquise, par ses dĂ©fenseurs qu’elle doit Ăªtre considĂ©rĂ©e comme exempte d’une remise en question. La thĂ©orie est basĂ©e sur l’hypothèse qu’elle doit aller de soi pour tous ceux qui en sont informĂ©s et instruits. Telle est la fausse prĂ©misse de l’évolution et, consĂ©quemment, elle se voit ainsi octroyer l’immunitĂ© de l’examen ou de la vĂ©rification. Dès lors que l’évolution, par sa nature, ne doit pas Ăªtre sujette Ă  vĂ©rification ou d’une mise Ă  l’épreuve, il est en fait plus appropriĂ© de la classer comme une religion ou une foi, mais une foi aveugle ! La tentative de comprendre sa vĂ©racitĂ©, suivant la preuve supposĂ©e qu’elle est vraie, est interdite Ă  ses adeptes.

Nous avons vu que les éducateurs ont dupé des générations en leur faisant accepter le mensonge de la théorie de l’évolution. Cette façon d’agir a amené des millions de personnes à croire que l’humanité évolue continuellement vers un ordre d’existence meilleur et plus élevé. Mais en regardant simplement autour de soi, l’on se rend compte des fruits dévastateurs de cette tromperie. (Il vous est fortement recommandé de lire nos publications approfondies traitant des erreurs de l’évolution tout comme celles qui prouvent l’existence de Dieu.)

L’homme est loin d’évoluer dans un mouvement ascensionnel, il dégénère plutôt dans un mouvement descendant, dans un odieux glissement continu de tolérantisme, de débauche et d’immoralité de toutes sortes. La sexualité n’en a pas été une exception.

Pour saisir une vue d’ensemble des tendances mentionnĂ©es ci-dessus ainsi que leurs implications, il est fondamental d’examiner ce que l’enseignement supĂ©rieur a complètement rejetĂ©, en l’occurrence la rĂ©vĂ©lation divine. Étant donnĂ© que le socle de la connaissance de l’humanitĂ© a Ă©chouĂ© dans sa volontĂ© de rĂ©soudre les maux qui se multiplient dans la sociĂ©tĂ©, nous devons rĂ©examiner ce que l’homme a rejetĂ©. L’endroit le plus logique pour commencer est tout au dĂ©but. PrĂ©parez-vous Ă  de nombreuses surprises, par cela mĂªme que les enseignements orthodoxes et les prĂ©jugĂ©s religieux seront constamment en contradiction avec ce que rĂ©vèle le CrĂ©ateur.

Comment tout a Commencé

L’apĂ´tre Jean a notĂ© qu’« au commencement Ă©tait la Parole » (1 : 1), puis il poursuit avec « la Parole Ă©tait avec Dieu, et celui qui est la Parole Ă©tait Dieu ». Comprenons bien ce que cela signifie. Pour qu’il y ait Celui qui Ă©tait Dieu, mais qui Ă©tait aussi avec Dieu, il est Ă©vident que deux Ătres, deux Personnes, sont dĂ©crits.

Le verset 14 se poursuit ainsi, « la Parole a Ă©tĂ© faite chair, et a demeurĂ© parmi nous ». Le seul Ătre divin qui ne soit jamais devenu chair et a habitĂ© parmi les hommes, c’est JĂ©sus-Christ. Il ne faut pas oublier, en effet, que le verset dĂ©clare que la Parole « a Ă©tĂ© faite chair ». Christ n’avait pas Ă©tĂ© fait de chair jusqu’à ce qu’Il vienne sur terre afin de devenir le Sauveur de l’humanitĂ©, payant, au passage, la rançon du pĂ©chĂ© en donnant Sa vie, dans le seul but de dĂ©livrer, en dĂ©finitive, l’humanitĂ© de la captivitĂ©.

Genèse 1 : 1 dĂ©clare : « au commencement, Dieu... » Il est bon de rappeler que MoĂ¯se consigna les cinq premiers livres de l’Ancien Testament en HĂ©breu. Le mot hĂ©breu traduit par « Dieu » est Élohim, c’est un nom collectif qui veut dire une Ă©quipe, un groupe, une famille ou une Église. Le Dieu de la Bible est une Famille, c’est-Ă -dire un Dieu composĂ© de deux Ăªtres. C’est la raison pour laquelle Christ pouvait Ăªtre Dieu et demeurer en mĂªme temps avec Dieu. Le passage de Jean 4 : 24 dĂ©clare que « Dieu est un Esprit ». Dieu est constituĂ© de, ou composĂ© d’Esprit. Les hommes sont composĂ©s de chair.

Dieu et Christ jouissent d’une harmonie complète et d’un accord complet sur tout. Ils reflètent parfaitement la disposition Ă  s’intĂ©resser Ă  autrui, Ă  manifester de la gĂ©nĂ©rositĂ© et du dĂ©sintĂ©ressement, mais aussi de l’amour et de la coopĂ©ration. Le Père est le Chef SuprĂªme d’une famille que les deux ont choisi d’étendre.

C’est ainsi qu’en premier lieu, Dieu créa les anges et ensuite l’univers physique entier, incluant la terre. En second lieu, plus tard dans Genèse 1, nous nous rendons compte que Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (vs. 26). Il y avait clairement plus d’une seule personne engagée dans la création de l’homme.

Le verset 25 montre que chaque animal a été fait selon son « espèce ». Les chiens proviennent de chiens et ont des chiots qui ressemblent à des chiens. Les chats proviennent de chats et ont des chatons qui ressemblent à des chats. Les chevaux proviennent des chevaux et ont des poulains qui ressemblent à des chevaux. C’est vrai dans tout le règne animal, et, bien évidemment, ce n’est pas un mystère.

Mais voici ce qui n’a pas Ă©tĂ© compris. Les hommes ne font pas partie de l’espèce animale, et sur ce point, l’évolution n’y comprend rien ni ne s’offre la possibilitĂ© d’une comprĂ©hension liminaire. Les hommes ne sont pas la ressemblance d’aucune « bĂªte de la terre » (vs. 25). Ils sont faits Ă  l’image et Ă  la ressemblance de Dieu. Ils font partie de l’espèce divine. C’est clairement le message de la Bible, et cette connaissance est directement liĂ©e au but de la sexualitĂ©.

Des Ă‚mes immortelles ?

La plupart des gens ne comprennent pas la relation entre les hommes et les Ă¢mes. Tout le monde, pour ainsi dire, a Ă©tĂ© enseignĂ© et suppose que chaque Ăªtre humain est nĂ© avec et possède une Ă‚ME IMMORTELLE. La croyance populaire veut qu’à la mort, les Ă¢mes des pĂ©cheurs aillent en enfer pour toujours, tandis que les sauvĂ©s iront au ciel pour toujours.

Une tout autre question est celle de savoir si c’est ce que dit la Bible.

La Parole de Dieu dĂ©clare que « le salaire du pĂ©chĂ© est la mort » (Rom. 6 : 23), et que « le pĂ©chĂ© est la transgression de la loi » (1 Jean 3 : 4). La Bible pourrait-elle aussi enseigner que les Ăªtres humains ont des Ă¢mes immortelles ? Elle parle certainement des « Ă¢mes », mais dans quel contexte ?

Dieu a Ă©tĂ© très clair Ă  ce sujet, et Ă  propos de ce qu’est l’homme, et ce, depuis le dĂ©but. Notez ce passage dans Genèse 2 : 7 : « Et le SEIGNEUR Dieu forma l’homme de la poussière du sol et souffla dans ses narines le souffle de vie ; et l’homme DEVINT une Ă¢me vivante ». Ce verset ne dit pas que les hommes ont des Ă¢mes, mais plutĂ´t qu’ils sont des Ă¢mes. Adam devint une Ă¢me, on ne lui en a pas donnĂ©.

Presque immĂ©diatement, Dieu avertissait Adam en ces termes : « Et le SEIGNEUR Dieu commanda Ă  l’homme, disant : De tout arbre du jardin tu peux librement manger. Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car au jour oĂ¹ tu en mangeras, tu mourras certainement » (vs. 16-17). Lorsqu’on les assemble, ces versets rĂ©vèlent que les hommes sont des Ă¢mes, et que les Ă¢mes peuvent mourir !

Le prophète ÉzĂ©chiel confirme l’instruction du livre de la Genèse. Ă€ deux reprises, il a Ă©crit sous l’inspiration divine que « lâ€™Ă¢me qui pèche, celle-lĂ  mourra » (18 : 4, 20). La mort, c’est l’arrĂªt complet du fonctionnement de l’organisme.

Finalement, notez ceci dans Matthieu 10 : 28 : « Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais qui ne sont pas capables de tuer lâ€™Ă¢me : mais plutĂ´t craignez Celui [Dieu] qui peut dĂ©truire et lâ€™Ă¢me et le corps en enfer ». Les Ă¢mes peuvent en effet Ăªtre dĂ©truites !

Adam et Ăˆve Ă©taient des Ăªtres physiques, matĂ©riels, sujets Ă  la mort, et, au bout du compte, ils moururent. L’Arbre de Vie symbolisait l’offre de la vie Ă©ternelle de Dieu. Dieu rendit l’arbre disponible Ă  Adam et Ăˆve en tant que don. Si tant est qu’ils eussent mangĂ© du fruit de cet arbre, ils auraient pu se qualifier pour recevoir la vie Ă©ternelle Ă  la fin de leur existence physique.

Nos parents originels ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s en tant qu’adultes matures, mais ils ont dĂ» Ăªtre instruits et Ă©duquĂ©s Ă  partir du moment oĂ¹ ils avaient reçu la conscience. Ils ont reçu le don de la comprĂ©hension de la parole, ainsi que le pouvoir de communiquer par la parole. Dieu a dĂ» leur accorder cette capacitĂ© dans l’instant, car une telle construction langagière nĂ©cessite habituellement des annĂ©es comme c’est le cas avec les nouveau-nĂ©s.

L’Humanité eut Besoin de Choisir

Une fois qu’Adam et Ăˆve ont reçu un niveau fondamental de connaissances et d’éducation, les circonstances les ont, pour ainsi dire, immĂ©diatement obligĂ©s Ă  faire un choix. Ils Ă©taient dĂ©sormais responsables de leur choix.

Alors que 6 000 ans se sont écoulés, rien n’a changé pour ceux de cette génération, et pour vous qui lisez cet ouvrage. Nous devons, nous aussi, faire un choix. Nous allons donc considérer leur choix et le nôtre.

Il convient d’examiner d’abord cette instruction directe à nos parents originels : « Et le SEIGNEUR Dieu planta un jardin vers l’Est en Éden, et Il y mit l’homme qu’Il avait formé. Et le SEIGNEUR Dieu fit pousser du sol tout arbre agréable à la vue, et bon à manger, l’ARBRE DE VIE aussi au milieu du jardin, et l’ARBRE DE LA CONNAISSANCE DU BIEN ET DU MAL » (Gen. 2 : 8-9).

Il est important de rĂ©pĂ©ter que Dieu avait prĂ©venu Adam que le fait de manger du fruit du deuxième arbre apporterait la mort. Notez ensuite cet autre avertissement : « Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car au jour oĂ¹ tu en mangeras, tu mourras certainement » (Gen. 2 : 17). Dieu poursuit dans le chapitre suivant en expliquant : «... car tu es poussière, et Ă  la poussière tu retourneras » (3 : 19). Le choix Ă©tait clair et les parents originels de l’humanitĂ© n’avaient aucune excuse pour prĂ©tendre qu’ils ne le comprenaient pas. Ce rĂ©cit bien connu - mais peu compris - dans le Jardin d’Éden contient une clĂ© absolument essentielle, laquelle clĂ© rĂ©vèle tout ce qui ne va pas dans le monde d’aujourd’hui, y compris mĂªme pourquoi la dĂ©mesure s’agissant de la sexualitĂ©.

Le rĂ©cit indique qu’Adam et Ăˆve ont fait un choix fatidique et, au bout du compte, dĂ©sastreux. Genèse 3 rapporte ceci : « Or le serpent [Satan] Ă©tait plus subtil qu’aucune des bĂªtes des champs que le SEIGNEUR DIEU avait faites » (vs. 1).

Le monde mĂ©connaĂ®t une Ă©norme vĂ©ritĂ© qui est primordiale dans tout ce qui se passe entre les nations. Apocalypse 12 : 9 dĂ©clare que « Satan… trompe le monde entier ». 2 Corinthiens 4 : 4 ajoute Ă  cela qu’il est « le dieu de ce monde ». Ces passages rĂ©vèlent que le diable est rusĂ©, astucieux et très subtil et cette façon d’agir l’a rendu si efficace dans son charme exercĂ© sur Ăˆve. Le rĂ´le de Satan sera abordĂ© assez longuement ici. (J’ai Ă©crit plusieurs brochures expliquant beaucoup plus de choses sur la prĂ©histoire de ce grand Ăªtre spirituel dĂ©chu, ses mĂ©thodes et ses stratagèmes de mĂªme que son influence sur la civilisation.)

Poursuivant avec le récit de la Genèse : « Et il dit à la femme : Oui, est-ce ainsi que Dieu ait dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? Et la femme dit au serpent : Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin ; Mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas, et vous n’y toucherez pas, de peur que vous ne mouriez. Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez sûrement PAS » (vs. 1-4).

Le diable a menti Ă  Ăˆve. Non seulement elle ajouta foi aux propos du diable, mais elle fut aussi habile Ă  conduire Adam dans le pĂ©chĂ© avec elle. Satan leur disait : « vous ne mourrez pas », dit autrement, « vous avez des Ă¢mes immortelles ». Depuis ce temps-lĂ , ce mĂªme serpent rusĂ© a menti Ă  l’humanitĂ©, et elle a continuĂ© Ă  y croire !

Satan poursuivit ses propos : « Car Dieu sait qu’au jour oĂ¹ vous en mangerez, vos yeux alors seront ouverts, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et lorsque la femme vit que l’arbre Ă©tait bon en tant que nourriture, et qu’il Ă©tait plaisant aux yeux, et un arbre Ă  dĂ©sirer pour rendre sage, elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi Ă  son mari avec elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux furent ouverts ; et ils surent qu’ils Ă©taient nus ; et ils cousirent ensemble des feuilles de figuier, et se firent des tabliers » (vs. 5-7).

Le diable amena ces deux premiers Ăªtres humains Ă  rejeter, c’est-Ă -dire Ă  ne pas croire l’avertissement de Dieu dans Genèse 2 : 16-17. Sa tromperie a amenĂ© ces enfants adultes Ă  conjecturer qu’ils n’avaient plus besoin d’écouter leur Parent. La nature humaine Ă©tait passĂ©e par lĂ . ChassĂ©s brusquement du jardin, ils ont Ă©tĂ© forcĂ©s de se dĂ©brouiller seuls.

Satan a convaincu Adam et Ăˆve qu’ils pouvaient devenir des « dieux » (le terme hĂ©breu utilisĂ© ici est aussi Élohim) en faisant appel Ă  leur orgueil humain, leur vanitĂ©. Il les a convaincus que leur esprit Ă©tait complet en dehors de Dieu. SĂ©duits par de faux arguments, ils y croyaient et prenaient la prĂ©rogative de Dieu en dĂ©finissant le bien et le mal d’après leurs propres conceptions. Leurs esprits humains initialement parfaits ont Ă©tĂ© corrompus par la vanitĂ©, laquelle a saisi et changĂ© leur pensĂ©e, les poussant Ă  s’imaginer qu’ils Ă©taient au-dessus des instructions divines.

Une DĂ©cision DĂ©sastreuse

Le rĂ©cit de Genèse 3 reprĂ©sente une dĂ©cision en effet dĂ©sastreuse. L’humanitĂ©, en la personne d’Adam et Ăˆve, faisait face Ă  un grand choix entre la Voie de Dieu, qui mène Ă  la vie Ă©ternelle, ou celle du diable, qui mène Ă  la mort.

Les Ăªtres humains ne naissent pas instinctivement en sachant tout ce qui est nĂ©cessaire pour agir avec succès tout au long de leurs vies. Ils doivent acquĂ©rir toujours plus de connaissances Ă  mesure qu’ils prennent de lâ€™Ă¢ge et qu’ils font face Ă  plus de responsabilitĂ©s.

Toutes les connaissances que les hommes peuvent obtenir se divisent en deux catégories : (1) la connaissance physique touchant la façon de travailler avec la matière et les choses physiques, et (2) les connaissances spirituelles indispensables pour développer des relations personnelles avec Dieu et avec leurs semblables. Toute connaissance est de nature physique ou spirituelle. Il n’y a pas d’autres catégories.

Toute connaissance physique est acquise Ă  travers les cinq sens, Ă  savoir la vue, l’ouĂ¯e, l’odorat, le toucher et le goĂ»t. Les gens comprennent qu’ils doivent acquĂ©rir une certaine quantitĂ© de connaissances utiles et continuer Ă  en ajouter tout au long de leurs vies. Ils doivent maĂ®triser une ou plusieurs compĂ©tences dans l’optique d’une carrière. Ils doivent apprendre Ă  manger, faire du vĂ©lo, jouer du piano, enfoncer un clou, couper de l’herbe, s’habiller, conduire une voiture et bien d’autres choses.

Pour agir en tant qu’adultes, il faut une vaste gamme de différents types de connaissances physiques. Bien entendu, ce n’est pas difficile à comprendre. La plupart des adultes reconnaissent que personne ne peut réussir dans la vie sans une certaine quantité de connaissances de base. Les gens ont besoin aujourd’hui de plus de connaissances que jamais de telle manière qu’ils puissent survivre dans un monde de plus en plus complexe.

Mais il y a un problème caché dans tout cela, et c’est un gros problème ! La connaissance physique que nous avons décrite n’a pas été suffisante, ce n’était donc pas toute la connaissance REQUISE, en sorte que l’humanité puisse résoudre les grands problèmes qui affligent toutes les nations du monde. L’homme, par exemple, est tout à fait incapable de parvenir à la paix mondiale, d’éliminer la famine et la faim, d’éradiquer la maladie, de corriger les erreurs fondamentales dans l’éducation moderne ou de lutter contre le réchauffement climatique. Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux problèmes et défis mondiaux que les plus grands penseurs de la planète ont été incapables d’en venir à bout afin de les résoudre pour de bon.

Un Résultat d’une Grande Portée

Après que Dieu ait crĂ©Ă© Adam et Ăˆve, nous avons vu qu’Il leur avait offert un choix d’une importance primordiale, une dĂ©cision cruciale de s’engager dans l’une des deux voies claires qui leur Ă©taient proposĂ©es.

Nous avons Ă©galement vu que Genèse 3 : 1-8 contient le rĂ©cit de la dĂ©cision fatidique d'Adam et Ăˆve. Notons, une fois de plus, et c’est infiniment plus qu’une histoire biblique avant d’aller au lit, ils ont Ă©coutĂ© le serpent et ont choisi le mauvais arbre ! Cette mauvaise dĂ©cision avait de graves implications bien au-delĂ  de ce que la plupart des gens pourraient mĂªme commencer Ă  en rĂªver aujourd’hui. En ne choisissant pas l’Arbre de Vie, Adam et Ăˆve se sont ainsi sĂ©parĂ©s de l’Esprit de Dieu. Ils sont restĂ©s inachevĂ©s, totalement incapables de recevoir, de comprendre ou de former des rĂ©flexions spirituelles. Ils se sont sĂ©parĂ©s de la DIMENSION MANQUANTE d’une importance cardinale pour ce qui est de la comprĂ©hension spirituelle du dessein de Dieu, l’édification du caractère et la dĂ©couverte de solutions appropriĂ©es aux problèmes de l’humanitĂ©.

Voici ce qui s’est passĂ© ensuite : « Et le SEIGNEUR Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de Nous, pour connaĂ®tre le bien et le mal ; et maintenant, de peur qu’il n’avance sa main et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et n’en mange, et ne vive Ă  toujours. C’est pourquoi le SEIGNEUR Dieu l’envoya hors du Jardin d’Éden, pour labourer le sol d’oĂ¹ il avait Ă©tĂ© pris. Ainsi Il chassa l’homme ; et Il plaça Ă  l’est du Jardin d’Éden des ChĂ©rubins et une Ă©pĂ©e flamboyante qui tournaient en toute direction, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Gen. 3 : 22-24).

Dieu refusait Ă  Adam et Ăˆve l’accès Ă  Sa prĂ©sence dans leurs vies et l’accès Ă  Son Esprit. Bien que cela n’ait jamais Ă©tĂ© Son intention, c’est le rĂ©sultat du choix qu’ils avaient fait. Dieu avait initialement l’intention de donner Ă  ce premier couple Son Esprit, c’est-Ă -dire Sa nature divine. Son Esprit se serait uni Ă  l’esprit de l’homme de sorte Ă  former une vie nouvellement engendrĂ©e dans chacun d’eux de mĂªme que dans toute l’humanitĂ© Ă  venir.

Il importe de comprendre ce point central du dessein de Dieu. Il a toujours l’intention que tous les Ăªtres humains reçoivent finalement Son Esprit Saint. Il veut que cet Esprit pĂ©nètre en dĂ©finitive dans tous les esprits. Il est temps d’apprendre quel rĂ´le joue ce composant spirituel supplĂ©mentaire, et comment cela fonctionne avec l’esprit sĂ©parĂ© dans l’homme qui existe dans tous les Ăªtres humains.

Voici ce que l’apĂ´tre Paul a Ă©crit : « L’ESPRIT [l’Esprit Saint] lui-mĂªme rend tĂ©moignage avec NOTRE ESPRIT [l’esprit dans l’homme], que nous sommes les enfants de Dieu. Et si enfants, donc hĂ©ritiers ; hĂ©ritiers de Dieu, et cohĂ©ritiers avec Christ » (Rom. 8 : 16-17).

La RĂ©ception des Connaissances Spirituelles

Il est tout aussi salutaire de comprendre que deux esprits sont dĂ©crits ici. L’Esprit de Dieu travaille « avec » l’esprit humain pour amener les Ăªtres humains au salut en tant que « cohĂ©ritiers avec Christ ». C’est cet Esprit qui avait Ă©tĂ© proposĂ© Ă  Adam et qu’il aurait reçu s’il avait mangĂ© du fruit de l’Arbre de Vie !

Dans 1 Corinthiens 2, nous lisons aussi dans le mĂªme passage Ă  propos de l’esprit de l’homme et de l’Esprit de Dieu. Paul a ainsi ajoutĂ© : « Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu : car Ă  lui elles sont folie : il ne peut non plus les connaĂ®tre, parce qu’elles se DISCERNENT SPIRITUELLEMENT » (vs. 14).

C’est un passage extrĂªmement important. Ne vous privez pas de ce qu’il rĂ©vèle ! Il est tout simplement IMPOSSIBLE pour les Ăªtres humains, en dehors de l’Esprit de Dieu, de comprendre la connaissance spirituelle, c’est-Ă -dire la comprĂ©hension spirituelle. De telles choses ne peuvent que sembler « stupides » Ă  un esprit qui ne peut pas les « discerner spirituellement ». Quels que soient l’intelligence et le talent qu’une personne puisse avoir, sans l’Esprit de Dieu, elle est exclue de toute connaissance spirituelle. Il ne peut simplement pas saisir les principes spirituels, mĂªme les plus Ă©lĂ©mentaires.

C’est ainsi que toute tentative de dire aux gens - et j’en ai Ă©tĂ© tĂ©moin Ă  maintes reprises - qu’ils n’ont pas cette composante spirituelle est un exercice complètement inutile, Ă  moins que Dieu n’ouvre leurs esprits (Jean 6 : 44, 65). Les arguments les plus soigneusement Ă©laborĂ©s, incluant ceux sur la façon dont ils ne peuvent pas comprendre les principes spirituels, leur sembleront absurdes, car mĂªme CETTE information est « discernĂ©e spirituellement ». Plus la personne est intelligente, plus il semblera absurde de lui dire que son esprit est incomplet, pas tout Ă  fait en place. Malheureusement, la plupart de ceux qui apprennent la vĂ©ritĂ© reconnaissent cette rĂ©alitĂ© douloureuse trop tard, ne la voyant qu’après avoir essayĂ© de forcer leurs amis et leurs proches Ă  accepter de nouvelles vĂ©ritĂ©s passionnantes qu’ils comprennent eux-mĂªmes dĂ©sormais. (Assurez-vous d’éviter cette erreur coĂ»teuse.)

Ce à Quoi Adam a Renoncé

Nous avons vu que, si tant est qu’Adam eût mangé du fruit de l’Arbre de Vie, il aurait reçu l’Esprit de Dieu. Des connaissances spéciales et merveilleuses lui auraient été librement accessibles. Il aurait appris, sans doute, la chose la plus importante, la VOIE DE L’AMOUR, en l’occurrence la voie qui consiste à « donner » au lieu du mode de vie qui consiste à « prendre », pratiqué par ce monde.

Bien que les gens aient formulĂ© une multitude de dĂ©finitions diffĂ©rentes de l’amour, en rĂ©alitĂ© pas plus que des opinions humaines, la Bible dĂ©clare que « l’amour est l’accomplissement de la loi » (Rom. 13 : 10), et que « l’amour... est versĂ© largement dans nos cÅ“urs par l’Esprit Saint » (Rom. 5 : 5). Dieu a une grande loi spirituelle qu’Adam et Ăˆve auraient pu comprendre s’ils avaient choisi d’accepter la composante spirituelle qu’Il avait mise Ă  leur disposition. Ils ont plutĂ´t choisi la voie de la mort.

Romains 8 : 6 s’énonce ainsi : « Car Ăªtre charnellement [physiquement] disposĂ© c’est la mort ; mais Ăªtre spirituellement disposĂ©, c’est la VIE et la PAIX ». Si Adam avait reçu l’Esprit de Dieu, il aurait eu la vie inhĂ©rente en lui. Il aurait Ă©tĂ© un « hĂ©ritier » de Christ autant que n’importe quel vrai ChrĂ©tien aujourd’hui. Il aurait aussi appris la seule voie qui mène Ă  la paix, au bonheur, Ă  l’abondance, Ă  la prospĂ©ritĂ© de mĂªme qu’à toutes les bonnes choses de la vie, c’est-Ă -dire les choses que tout le monde dĂ©sire.

Adam avait reçu plus qu’un cerveau. Il avait reçu un ESPRIT, une pensĂ©e contenant l’ESPRIT HUMAIN. Il dĂ©tenait le pouvoir de choisir, il Ă©tait susceptible de DÉCIDER de son propre sort. Il n’était pas obligĂ© de suivre ou dâ€™Ăªtre dirigĂ© automatiquement vers n’importe quel chemin prescrit. Il n’avait pas Ă©tĂ© programmĂ© ou limitĂ© Ă  la pensĂ©e instinctive, comme les animaux.

Lorsqu’Adam a rejetĂ© l’Arbre de Vie, il a rejetĂ© Ă©galement l’opportunitĂ© de recevoir l’Esprit de Dieu. Cela aurait ouvert son esprit au Plan de Dieu et, subsĂ©quemment, Ă  la raison pour laquelle il avait Ă©tĂ© crĂ©Ă©. Nous avons vu que sa dĂ©cision a occasionnĂ© leur dĂ©part du Jardin. Leur dĂ©cision commune comportait de graves implications pour tous les Ăªtres humains qui descendraient d’eux. En raison de cette dĂ©cision, aucun autre Ăªtre humain ne pourrait avoir un accès libre Ă  l’Arbre de la Vie, ou Ă  l’Esprit de Dieu, s’ils n’étaient pas individuellement et spĂ©cialement appelĂ©s par Dieu.

Soulignons une fois de plus ce fait afin que personne ne puisse en manquer le contenu. Avec cette seule dĂ©cision, Adam et Ăˆve se sont sĂ©parĂ©s, et toute l’humanitĂ© qui suivrait s’est Ă©loignĂ©e du libre accès Ă  Dieu. Ils ont rejetĂ© l’opportunitĂ© de se qualifier pour la vie Ă©ternelle afin de « vivre Ă  toujours » (Gen. 3 : 22).

C’est maintenant le lieu d’en comprendre la signification ! Tous les Ăªtres humains ne sont PAS COMPLETS, c’est-Ă -dire qu’ils ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s INCOMPLETS ! Toute connaissance qui entre dans l’esprit humain naturel est limitĂ©e au physique et au matĂ©riel. Par suite du pĂ©chĂ© colossal d’Adam consistant Ă  rejeter Dieu, y compris Sa domination, Son gouvernement sur eux, et l’Arbre de Vie, il a donc Ă©tĂ© rejetĂ© par Dieu et chassĂ© du Jardin, l’humanitĂ© y a Ă©tĂ© chassĂ©e en mĂªme temps que lui ! C’est une connaissance absolument remarquable, inconnue de tous, hormis un petit nombre de gens sur terre aujourd’hui. Et elle n’a pas Ă©tĂ© entièrement comprise jusqu’à notre Ă©poque !

Pourquoi une Dimension Inconnue ?

Les premiers Ăªtres humains Ă©taient tenus d’accepter et d’agir selon les instructions divines. Ils ont cependant Ă©tĂ© volontairement influencĂ©s par Satan, qui a intelligemment rĂ©futĂ© cette instruction, comme il le fait encore de nos jours. Depuis lors, l’humanitĂ© a continuĂ© Ă  rejeter la rĂ©vĂ©lation divine et Ă  dĂ©cider pour elle-mĂªme ce qui est bien et ce qui est mal. Il n’est donc pas surprenant que l’humanitĂ© soit restĂ©e dans la confusion, ne pouvant jamais s’entendre sur ce qui constitue le bien ou ce qui constitue le mal.

Les dĂ©saccords, les disputes et la fragmentation des efforts sont inĂ©vitables lorsque l’homme prend sur lui-mĂªme cette prĂ©rogative divine. La soumission Ă  la voie divine conduit Ă  l’unitĂ© et Ă  la coopĂ©ration. On remarque cependant qu’il manque Ă  l’homme la connaissance absolue faisant autoritĂ© du CrĂ©ateur infiniment sage lequel est certainement rompu Ă  dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment ce qui est bon et prĂ©cisĂ©ment ce qui est mal.

Cette dimension inconnue, absente de la vaste gamme de connaissances de l’humanitĂ©, c’est la RÉVÉLATION DIRECTE de Dieu. La dimension manquante dans la connaissance sexuelle est Ă©galement ce que Dieu a rĂ©vĂ©lĂ© sur les buts de la sexualitĂ©. Mais en rejetant la rĂ©vĂ©lation divine, encore disponible aujourd’hui, l’humanitĂ© a rejetĂ© la connaissance spirituelle qui est liĂ©e Ă  la sexualitĂ© entre les Ăªtres humains.

Cet ouvrage ouvre la voie à cette dimension cachée, les CONNAISSANCES RÉVÉLÉES, depuis longtemps rejetées par l’humanité, pourtant toujours disponibles à l’usage de ceux qui ont des yeux pour voir.

La Bible fournit la CONNAISSANCE FONDAMENTALE que l’homme ne pouvait pas découvrir par sa propre investigation ou expérimentation. Quand l’homme rejette cette connaissance, il tombe inévitablement dans l’erreur. Comme je l’ai expliqué dans tant d’autres ouvrages et brochures, et référencé plus tôt ici, à l’exemple de n’importe quel équipement qui vient avec un manuel d’instructions, Dieu a fourni un tel manuel à l’humanité. Le fait de tenir compte des instructions de ce manuel d’informations spirituelles conduit au bonheur, à l’accomplissement et à la performance maximale. Le respect du Manuel d’instructions du Créateur assure des bénédictions dans tous les efforts. Ne pas en tenir compte entraîne des malédictions et une rupture éventuelle de tout progrès dans chaque domaine d’activité.

« Et [ils] n’en avaient pas Honte »

L’attitude de la honte en ce qui concerne la sexualitĂ© remonte aux religions anciennes. Bien que l’origine de cette approche remonte au Jardin d’Éden et au mauvais choix opĂ©rĂ© par Adam et Ăˆve, il y a des preuves directes dans la religion primitive de la mĂªme ligne de conduite que Satan avait persuadĂ© Ăˆve Ă  adopter.

Nous avons vu que ce qui s’est passĂ© dans le Jardin d’Éden a ouvert la voie Ă  toute l’humanitĂ©. L’homme est composĂ© de matière physique et sujet Ă  la mort. Il est dès lors un Ăªtre mortel. Satan a pourtant dit Ă  Adam et Ăˆve qu’ils Ă©taient immortels et ne mourraient pas. Ă€ cette Ă©poque, le diable a Ă©galement injectĂ© dans leurs pensĂ©es la propension Ă  ressentir de la honte pour ce qui est de la sexualitĂ©. Alors que d’innombrables millions de personnes ont manifestement trouvĂ© un moyen de « surmonter » ce sentiment de honte, comme en tĂ©moigne la dĂ©bauche sexuelle presque totale qui sĂ©vit partout dans le monde aujourd’hui, le rĂ©sultat initial de la rencontre dans le Jardin a Ă©tĂ© l’introduction de la honte dans l’esprit de ce premier couple.

Bien qu’invisible dans le rĂ©cit, mais vrai nĂ©anmoins, Satan entretenait une certaine jalousie touchant le fait que les Ăªtres humains physiques et chĂ©tifs pouvaient se reproduire alors qu’il ne le pouvait pas en tant quâ€™Ăªtre supĂ©rieur.

Après que Dieu eut achevĂ© la crĂ©ation physique, le CrĂ©ateur considĂ©ra tout ce qu’Il avait crĂ©Ă© et observa que « c’était très bon » (Gen. 1 : 31). Rien de ce qu’Il avait crĂ©Ă© n’était honteux ou scandaleux. La crĂ©ation de l’anatomie sexuelle physique des Ăªtres humains n’était pas une inadvertance de la part de Dieu, bien au contraire, TOUTE Sa crĂ©ation Ă©tait très bonne !

Dans Genèse 2, Dieu avait donné cet ordre : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (vs. 24). Le verset 25 s’énonce comme suit : « Et ils étaient tous deux nus, l’homme et sa femme, et n’en avaient pas honte ». La honte ne leur est venue à l’esprit qu’une fois que l’homme et sa femme avaient choisi de suivre l’influence mystifiante de Satan. Ils auraient pu y résister, mais ils choisirent de ne pas le faire.

ImmĂ©diatement après avoir mangĂ© du fruit dĂ©fendu, une conscience diffĂ©rente de la situation s’empara d’Adam et Ăˆve. Une partie de cette prise de conscience nouvelle incluait la honte touchant leur nuditĂ© : « Et les yeux de tous deux furent ouverts ; et ils surent qu’ils Ă©taient nus... » (Gen. 3 : 7). Avant la rencontre dans le jardin, ce premier couple n’avait aucune connaissance de la honte, de la pudibonderie, de la pudeur excessive ou de l’embarras de quelque façon que ce soit, malgrĂ© le fait qu’ils Ă©taient sans vĂªtements.

Le rĂ©cit se poursuit et rĂ©vèle le changement de mentalitĂ©. Dès que Dieu les interpella, Adam rĂ©pondit ainsi : «... J’ai entendu Ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que j’étais nu ; et je me suis cachĂ©. Et Il [Dieu] dit : Qui t’a dit que tu Ă©tais nu ? As-tu mangĂ© de l’arbre dont Je t’avais commandĂ© que tu n’en manges pas ? Et l’homme dit : La femme que Tu m’as donnĂ©e pour Ăªtre avec moi, elle m’a donnĂ© de l’arbre et j’en ai mangĂ©. Et le SEIGNEUR Dieu dit Ă  la femme : Qu’est-ce que tu as fait ? Et la femme dit : Le serpent m’a mystifiĂ©e, et j’en ai mangĂ© » (Gen. 3 : 10-13).

La Femme a été Trompée

La femme a Ă©tĂ© la première Ă  dĂ©sobĂ©ir dans cette affaire. Satan savait Ă  qui s’adresser en premier. MĂªme l’apĂ´tre Paul a insistĂ© sur ce point en dĂ©clarant : « Et Adam n’a pas Ă©tĂ© trompĂ©, mais la femme ayant Ă©tĂ© trompĂ©e, tomba dans la transgression » (1 Tim 2 : 14). En poursuivant notre lecture dans Genèse 3, « Et Ă  Adam Il dit : Parce que tu as Ă©coutĂ© la voix de ta femme, et que tu as mangĂ© de l’arbre duquel Je t’avais commandĂ©, disant : Tu n’en mangeras pas ; maudit est le sol Ă  cause de toi... » (vs. 17). En dernière analyse, les deux Ă©taient responsables et tous deux ont payĂ© la pĂ©nalitĂ©.

Les femmes sont naturellement enclines Ă  suivre l’exemple de leurs maris. Mis Ă  part les fĂ©ministes modernes, le genre fĂ©minin n’a pas Ă©tĂ© crĂ©Ă©, et il n’est pas non plus habilitĂ© Ă  prendre les devants dans la prise de dĂ©cision ou dans le mariage. Ăˆve aurait dĂ» consulter Adam avant de prendre une dĂ©cision, quelle qu’elle soit, notamment une dĂ©cision qui pouvait affecter de façon permanente leur relation, dans l’hypothèse oĂ¹ l’un aurait mangĂ© du fruit et l’autre n’en aurait pas mangĂ©.

Il faut noter toutefois que, lorsqu’il a Ă©tĂ© consultĂ©, mĂªme après les faits, Adam Ă©tait faible et a cĂ©dĂ© Ă  l’erreur de sa femme, sachant, Ă  son tour, ce qu’il faisait. Il n’avait donc pas Ă©tĂ© « trompĂ© ». Sur un point essentiel, son erreur Ă©tait cependant plus grande que celle de sa femme, car il fit sciemment ce qui constituait un pĂ©chĂ©.

La Honte Injectée

Satan avait essayĂ© de faire en sorte que ce que Dieu avait crĂ©Ă© soit perçu comme quelque chose Ă  dissimuler, une chose qui suscite l’embarras, une chose honteuse. Dieu fit des vĂªtements pour les en revĂªtir, dĂ©passant dès lors le motif simpliste qui consistait Ă  couvrir leur honte. Genèse 3 : 21 montre que c’est Dieu Lui-mĂªme qui les a vĂªtus, ils ne se sont donc pas revĂªtus seuls sans Son approbation.

Il va de soi qu’il n’a jamais Ă©tĂ© dans l’intention de Dieu que toute l’humanitĂ© devienne plus tard une colonie mondiale de nudistes. En premier lieu, Il voulait que les vĂªtements soient portĂ©s pour des raisons de dĂ©cence et de biensĂ©ances, en tant que parure, non pas parce que le corps humain Ă©tait en quelque sorte mauvais et devait Ăªtre cachĂ©. Dieu a conçu et prĂ©vu que les relations sexuelles n’auraient lieu qu’entre un mari et sa femme Ă  l’intĂ©rieur de l’institution du mariage, et non dans le hasard d’une promiscuitĂ© sexuelle, comme le font certains animaux dans la nature (mĂªme si certains animaux ont un compagnon pour la vie), ou selon les prĂ©ceptes de la Nouvelle (A) MoralitĂ©.

En second lieu, en plus de ces considĂ©rations, l’exposition du corps fĂ©minin suscite le dĂ©sir sexuel dans l’esprit de n’importe quel homme charnel normal. Pour Ă©viter la tentation, Dieu S’attend Ă  ce que les gens soient vĂªtus.

Il convient d’en venir maintenant à un point concernant les colonies ou les camps de nudistes. Bien que certaines personnes aient été dans la confusion à ce propos, et d’autres ne l’ont pas été, mais ont voulu profiter de la convoitise grossière que le monde offre, Dieu ne les a pas sanctionnés plus qu’Il n’a sanctionné la pornographie.

Le RĂ´le de Platon et de la Philosophie

La plupart des anciens thĂ©ologiens paĂ¯ens et des philosophes ont acceptĂ© le mensonge de Satan selon lequel la sexualitĂ© est honteuse. Un examen des enseignements de Platon, sans doute, le philosophe le plus renommĂ© et le plus Ă©tudiĂ©, lequel Ă©tait lui-mĂªme un Ă©tudiant de la sexualitĂ© pervertie de Socrate. Dans son ouvrage Le PhĂ©don, il rĂ©vèle la doctrine du dualisme. Dans cet enseignement, l’homme rĂ©el ou vrai est reprĂ©sentĂ© par lâ€™Ă¢me immortelle. Ce principe spirituel de l’homme (Ă¢me) est le supposĂ© Ă©lĂ©ment constitutif de l’homme qui est juste, pur et libre du pĂ©chĂ©. La chair, en revanche, est considĂ©rĂ©e comme totalement corrompue et malĂ©fique. L’anatomie sexuelle physique des Ăªtres humains est singulièrement considĂ©rĂ©e comme la composante la plus rĂ©pugnante et la plus sale de la crĂ©ation. On s’attendait Ă  ce que l’homme rĂ©el c’est-Ă -dire "lâ€™Ă¢me immortelle" Ă©vite ce constituant corruptible de la crĂ©ation.

Un grand nombre des thĂ©ories et des hypothèses de Platon ont Ă©tĂ© finalement Ă©tablies en tant que marques de la fausse religion et le fondement de la pudibonderie (la pudeur excessive) Ă  la fin du XVIIIe et au dĂ©but du XIXe siècle. Pour dĂ©montrer l’influence cardinale de l’œuvre de Platon, les citations suivantes rĂ©vèlent une continuation du mensonge de Satan touchant l’immortalitĂ© des Ăªtres humains, autant que les approches mentionnĂ©es ci-dessus.

Nous allons souligner la façon dont Platon Ă©lève la philosophie au rang d’élĂ©ment central du salut de l’humanitĂ© : « La mort n’est que la sĂ©paration de lâ€™Ă¢me et du corps. Et c’est l’aboutissant mĂªme que vise la philosophie. Le corps gĂªne la pensĂ©e... le philosophe a une querelle de toute une vie avec ses dĂ©sirs corporels et il devrait accueillir la libĂ©ration de son Ă¢me... Lâ€™Ă¢me, si pure, s’écarte du monde invisible, mais, si elle est entachĂ©e par la communion avec le corps, elle erre autour de la terre et naĂ®t ensuite Ă  l’image de quelque forme d’infĂ©rieure. Seules celles que la vraie philosophie a purifiĂ©es s’élèvent finalement vers les dieux... Dans Le PhĂ©don, plus qu’ailleurs, Platon prĂªche le retrait du monde... » Au bout du compte, Platon se rĂ©sume ainsi, «... en cherchant des images plus claires de la vĂ©ritĂ© dans le monde de l’esprit, nous pouvons espĂ©rer nous affranchir de la sensation et saisir le seul objet de la raison pure » (EncyclopĂ©dia Britannica, 11e Ă©dition, volume 21, pp. 814-815).

C’était « la raison pure », ou en rĂ©alitĂ© un raisonnement humain dĂ©fectueux, qu’Adam et Ăˆve utilisaient pour justifier leur consommation du fruit dĂ©fendu. Les conclusions de Platon en sont venues Ă  constituer les enseignements centraux du christianisme orthodoxe de cette Ă©poque, que ce soit en ce qui concerne la trinitĂ©, l’immortalitĂ© de lâ€™Ă¢me ou diverses autres idĂ©es associĂ©es. L’Église universelle a Ă©tĂ© cependant le plus grand rĂ©cipiendaire de ses enseignements en poursuivant et en rĂ©pandant l’idĂ©e que la sexualitĂ© est honteuse et mauvaise et ne devrait servir qu’à la procrĂ©ation, voire mĂªme que le cĂ©libat est un Ă©tat dâ€™Ăªtre plus Ă©levĂ© que le mariage.

C’est de cette façon que Satan a réussi à perpétuer ses fausses affirmations selon lesquelles la création de Dieu était mauvaise, alors que l’humanité était, par inhérence (par nature), vertueuse et avait été démolie par la création physique honteuse de Dieu. Nous nous en rendons compte que le véritable auteur de la pruderie, à savoir l’affectation de réserve outrée jusqu’au ridicule dans tout ce qui touche à la pudeur comme à la décence a été Satan.

Il a influencĂ© de nombreuses gĂ©nĂ©rations en faisant penser que l’anatomie humaine physique est un piège du pĂ©chĂ© et du dĂ©sir sexuel qui affaiblit lâ€™Ă¢me immortelle et vertueuse. Cependant, nous voyons dans Marc 7 que JĂ©sus a enseignĂ© que c’est dans le cÅ“ur des hommes que proviennent les mauvaises pensĂ©es d’adultères et de fornications, et non de la crĂ©ation physique de Dieu ! Il existe toutefois des parallèles spirituels que les Écritures rĂ©vèlent sur le sujet de la sexualitĂ©, de la reproduction et du mariage, et ce qui n’a pas Ă©tĂ© connu ne doit plus rester cachĂ©.

Chapitre cinq SEXUALITÉ, REPRODUCTION ET MARIAGE - LEURS PARALLĂˆLES SPIRITUELS

Tout au long de l’histoire, l’attitude de l’homme Ă  l’égard du sexe est allĂ©e de la censure et de la pruderie puritaine, y compris la rĂ©pression, et mĂªme l’interdiction de la simple mention du sujet, Ă  la « nouvelle moralitĂ© » dans laquelle règne une promiscuitĂ© dĂ©bridĂ©e.

Une grande attention et une vaste tribune dans les quotidiens ont Ă©tĂ© accordĂ©es Ă  la « nouvelle moralitĂ© » dans les annĂ©es 1960, car elle favorisait la drogue, la fornication, l’adultère, le style de vie hippie et l’hostilitĂ© Ă  l’égard de « l’establishment ». PrĂ©tendant reprĂ©senter le style de vie alternatif et insoucieux caractĂ©risĂ© par le « vivre et laissez vivre », sa devise hĂ©doniste Ă©tait « faite l’amour, pas la guerre ». Ce mouvement n’a pourtant pas rĂ©ussi Ă  produire des mariages heureux, stables et Ă©panouis. Et ce n’est pas Ă©tonnant, car chaque fois que de tels mouvements ont tentĂ© de modifier les codes moraux, ils ont eu seulement pour effet de sĂ©parer les Ăªtres humains des finalitĂ©s initialement prĂ©vues par Son CrĂ©ateur, et ces modifications dĂ©clenchent des effets plus nocifs.

C’est le lieu de rappeler, une fois de plus, qu’il y a une CAUSE pour chaque effet, et il y a, en effet, un mode de vie qui produit les rĂ©sultats dĂ©sirĂ©s auxquels tous aspirent. Peu de gens sont cependant prĂªts Ă  vivre Ă  l’intĂ©rieur des limites (la cause) qui mèneraient Ă  un accomplissement et Ă  une satisfaction vĂ©ritable et durable (les effets). Adam et Ăˆve ont rejetĂ© la rĂ©vĂ©lation de leur CrĂ©ateur, c’est-Ă -dire la connaissance qui aurait gĂ©nĂ©rĂ© tous les effets souhaitables qu’ils auraient pu s’imaginer. Cela dit, l’humanitĂ© a poursuivi dans la mĂªme voie qu’Adam et Ăˆve ont jadis choisie.

Aujourd’hui, en raison des innombrables milliers d’ouvrages qui pullulent sur le sujet du sexe, les gens comprennent mieux l’anatomie détaillée des sexes que n’importe quelle autre génération précédente. On ne retiendra, cependant, qu’aucun de ces ouvrages ne leur permet de toucher du doigt la connaissance mentale et spirituelle concernant le véritable but de la sexualité. Sans cette compréhension, en effet, les gens sont facilement emportés dans des attitudes pernicieuses promues dans les médias, lesquels ont joué le rôle le plus dommageable dans l’érosion de la pureté morale. Et une fois que ce seuil a été franchi, nombre de gens se sont précipités pour se livrer à une conduite qui se traduit par des dommages à long terme à la fois sur l’esprit et le corps.

Le Dessein SuprĂªme et Divin pour l’HumanitĂ©

La question se pose ainsi : oĂ¹ les hommes peuvent-ils trouver cette connaissance spirituelle manquante, laquelle fait si cruellement dĂ©faut dans toutes les publications qui soulignent seulement les aspects physiques de la sexualitĂ© ? GĂ©nĂ©ralement, celles-ci sont axĂ©es sur les moyens supposĂ©s sans fin et les techniques pour titiller et maximiser le plaisir sexuel. Dieu savait qu’il devait y avoir une source qui rĂ©vèle clairement et dĂ©finit EXPLICITEMENT la moralitĂ© et la conduite humaine appropriĂ©e.

Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, la vraie compréhension de cette dimension inconnue se trouve dans la Bible - la Parole de Dieu. Aucune autre source ne la révèle. Si nous voulons comprendre pourquoi Dieu a créé le sexe, nous devons revenir, une fois de plus, tout au début de la Bible.

Il convient de rappeler que Dieu est un royaume ou une famille et Il est composĂ© de plus d’un seul Ătre. L’objectif des Ăªtres humains, c’est de naĂ®tre un jour dans Son royaume en expansion. Dieu accomplira ce plan d’ensemble du salut selon Son agenda.

La Famille divine se compose Ă  l’heure actuelle du Père, qui en est le Chef SuprĂªme, et du Logos, ou Porte-Parole, lequel allait devenir plus tard JĂ©sus-Christ (Jean 1 : 14). Le monde a rejetĂ© les vĂ©ritĂ©s fondamentales nĂ©cessaires Ă  une vie heureuse et le message que Christ a apportĂ©, en l’occurrence la proclamation du merveilleux et futur gouvernement venant de Dieu, qui doit Ăªtre Ă©tabli sur la terre. Le faux christianisme s’est appropriĂ© le nom de Christ, acceptant un faux Ă©vangile au sujet de JĂ©sus-Christ qui n’en est que le Messager. Ayant rejetĂ© ce que la Bible a rĂ©vĂ©lĂ©, il n’est guère Ă©tonnant que le monde ait perdu la vĂ©ritĂ© touchant la destinĂ©e ultime de l’homme et sa jonction avec le vrai but de la sexualitĂ© au cours de cette vie physique.

Les Premiers Parents ont été Instruits et Éduqués

Dans la plupart des cas, les Ăªtres humains ont dĂ» acquĂ©rir des connaissances progressivement, sur une pĂ©riode de plusieurs annĂ©es, en commençant par l’enfance dans un cadre familial. Notons cependant qu’Adam et Ăˆve, les premiers humains, n’ont pas Ă©tĂ© Ă©duquĂ©s Ă  partir de l’enfance. Ils ont, tous les deux, Ă©tĂ© crĂ©Ă©s et ont reçu la conscience en tant qu’adultes accomplis. Ils ont dĂ» pourtant Ăªtre enseignĂ©s, Ă©tant donnĂ© que les humains ne sont pas programmĂ©s par l’instinct, comme le sont les animaux.

Dès sa crĂ©ation, Adam a dĂ» apprendre une multitude de faits en un temps relativement court. Lui et sa femme Ăˆve devaient d’abord apprendre les connaissances les plus essentielles. Contrairement Ă  l’esprit des petits enfants, les premiers parents de l’humanitĂ© ont dĂ» avoir la compĂ©tence de comprendre et d’utiliser le langage, afin qu’ils puissent communiquer avec leur CrĂ©ateur, qui Ă©tait aussi leur Éducateur. Il Ă©tait nĂ©cessaire que Dieu instruise Adam et Ăˆve dans la connaissance qu’ils ne pouvaient pas dĂ©couvrir de leur propre initiative.

Mais nous avons vu que les premiers parents ont rejetĂ© l’instruction divine, se disjoignant de l’information cardinale qui leur aurait profitĂ© et les aurait conduits Ă  une vie abondante et remplie de bonnes choses. Leurs descendants c’est-Ă -dire tous les peuples passĂ©s et prĂ©sents ont fait de mĂªme tout le long de l’histoire de l’humanitĂ©. Toutes les gĂ©nĂ©rations ont plus ou moins rejetĂ© les connaissances rĂ©vĂ©lĂ©es de leur CrĂ©ateur et Éducateur, incluant la vĂ©ritable comprĂ©hension et le but de la sexualitĂ©.

Pendant ce qui Ă©tait, dans les faits, la semaine de la recrĂ©ation, Ă©tant donnĂ© que dans le rĂ©cit de Genèse 1 Dieu reconstruisait en effet la surface d’une terre dĂ©truite dans la rĂ©bellion prĂ©-adamique de Satan (les ouvrages dont on faisait allusion plus tĂ´t au sujet de Satan dĂ©crivent plus en dĂ©tail cette rĂ©bellion). Ainsi, Dieu a soigneusement rĂ©tabli l’orbite de notre système solaire, Il remit Ă  sa place la vie vĂ©gĂ©tale et animale dans un Ă©quilibre Ă©cologique complexe, puis Il crĂ©a le premier homme et la première femme. Ă€ la fin du sixième jour, au coucher du soleil, Dieu S’est reposĂ© de toute Son Å“uvre, crĂ©ant et bĂ©nissant le jour du Sabbat, le mettant ainsi Ă  part comme un temps sacrĂ© Ă  travers toutes les gĂ©nĂ©rations.

Totalement Impuissant

Les premiers parents ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s la veille du Sabbat. Le moment choisi Ă©tait parfait, car, sans aucune expĂ©rience de base sur laquelle fonder des conseils, Adam et Ăˆve Ă©taient totalement impuissants, sans dĂ©fense, et avaient dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin d’une instruction divine. Dieu a utilisĂ© le Sabbat comme le temps opportun pour leur rĂ©vĂ©ler des connaissances additionnelles.

Outre la comprĂ©hension que le Dieu de l’Ancien Testament, lequel a instruit Adam et Ăˆve, Ă©tait Celui qui devint plus tard JĂ©sus Christ (1 Cor 10 : 4), il est Ă©galement important de comprendre que la Bible ne fait qu’un rĂ©sumĂ©, le plus bref possible du rĂ©cit de la CrĂ©ation et des Ă©vĂ©nements relatifs Ă  nos premiers parents. Elle omet les dĂ©tails de ce qui s’est passĂ©, abordant seulement les points les plus saillants de cette histoire.

Lorsque Dieu enseignait Adam et Ăˆve au cours de ce premier Sabbat, Il a abordĂ© les informations les plus essentielles dont ils avaient besoin pour Ă©duquer et guider leurs esprits nouvellement crĂ©Ă©s. Ils ont appris Ă  propos de la Voie de Dieu et la façon dont marcher conformĂ©ment Ă  cette voie conduirait Ă  accomplir leur formidable potentiel en devenant des Ăªtres spirituels possĂ©dant la vie Ă©ternelle. Bien entendu, Dieu leur a aussi fourni la connaissance physique nĂ©cessaire, telle que les aliments qu’ils devaient manger (Gen. 1 : 29). Et Il leur a enseignĂ© leurs rĂ´les particuliers en tant que mari et femme et la vraie comprĂ©hension de la sexualitĂ©.

Nous savons à présent que Dieu leur a également révélé qu’il y avait deux chemins de vie à choisir, symbolisés par deux arbres dans le Jardin d’Éden. Et, comme mentionné antérieurement, le premier arbre sur lequel Dieu a attiré l’attention d’Adam était l’ARBRE DE VIE (Gen. 2 : 9). Et, qui plus est, cet arbre symbolisait l’accès à l’Esprit Saint de Dieu, le moyen pour l’homme de réaliser son potentiel humain ultime. Dieu a dit à Adam qu’il pouvait manger librement du fruit de l’arbre de la vie, ainsi que pratiquement tous les autres arbres du jardin.

Et l’autre arbre que nous avons vu était l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Dieu a dit à l’homme que, s’il mangeait du fruit de cet arbre, il mourrait certainement (Gen. 2 : 17). Désobéir à Dieu et manger du fruit de cet arbre serait un péché, et le résultat du péché serait la mort (Rom. 6 : 23). À l’inverse, le don de Dieu est la vie éternelle, c’est-à-dire le résultat de la consommation du fruit de l’Arbre de Vie.

Mais, pour Ăªtre en mesure de pĂ©cher en pleine connaissance de cause, Adam aurait su distinguer le bien du mal et comprendre dès lors que le pĂ©chĂ© est la transgression de la loi (1 Jean 3 : 4). Ainsi, le premier homme a transgressĂ© avec la pleine connaissance de ses actions et en a Ă©tĂ© tenu responsable : « Par consĂ©quent pour celui qui sait faire le bien, et ne le fait pas, pour lui il y a pĂ©chĂ© » (Jac. 4 : 17).

Une Création Physique Complète - une Création Spirituelle en Cours

L’homme a Ă©tĂ© crĂ©Ă© selon l’espèce divine, c’est-Ă -dire Ă  l’image et Ă  la ressemblance de Dieu : « Et Dieu dit : Faisons l’homme Ă  Notre image, selon Notre ressemblance... » (Gen. 1 : 26). Le rĂ©cit se poursuit : «... mĂ¢le et femelle les crĂ©a-t-Il. Et Dieu les bĂ©nit ; et Dieu leur dit : Fructifiez et multipliez, et remplissez la terre de nouveau, et assujettissez-la... » (vs. 27-28).

En crĂ©ant des Ăªtres humains mĂ¢les et femelles, Dieu devient l’Auteur de la sexualitĂ©, et la seule autoritĂ© sur elle. Les organes sexuels masculin et fĂ©minin sont le produit du dessein de Dieu et de Sa prĂ©voyance crĂ©atrice, ils ne sont donc pas, comme le pensent certains croyants, un tour de force malicieux dans lequel le diable "gĂ¢cha" d’une manière ou d’une autre la crĂ©ation parfaite de Dieu - et ceci est important - il y a ceux qui croient Ă  cette absurditĂ©, concluant corollairement que Dieu a Ă©tĂ© impuissant face aux efforts du diable pour faire Ă©chec Ă  Son dessein. (Certainement, aucun de ceux qui croient ainsi n’oserait pourtant affirmer que Satan est l’auteur des organes sexuels dans les autres crĂ©atures vivantes.) De la mĂªme manière qu’Il l’avait fait avec tous les autres aspects de Sa crĂ©ation, Dieu a conclu que la crĂ©ation de l’homme et de la femme, y compris des organes sexuels, « Ă©tait très bonne » (Gen. 1 : 31).

Tout comme Dieu a crĂ©Ă© la sexualitĂ© dans un but, Il a Ă©galement veillĂ© Ă  instruire Adam et Ăˆve au sujet de sa fonction appropriĂ©e dans leurs rĂ´les particuliers en tant qu’homme et femme, mari et femme. Bien que le rĂ©cit de la Genèse ne donne que des faits saillants, Dieu rĂ©vèle la dimension vitale et cachĂ©e de la sexualitĂ© dans divers autres passages de la Bible.

L’homme a Ă©tĂ© crĂ©Ă© Ă  partir de l’argile, de la matière physique. Pourtant, le MaĂ®tre Potier est en train de former quelque chose de bien plus durable que les simples Ă©lĂ©ments physiques et chimiques dont le corps humain est composĂ©. Le but ultime du CrĂ©ateur, c’est de dĂ©velopper spirituellement Son caractère saint et juste dans tous les Ăªtres humains. Ă€ l’heure qu’il est, Dieu a appelĂ© un petit nombre de gens Ă  la connaissance de Sa vĂ©ritĂ©. Mais, finalement, Il offrira Ă  tous les hommes, du passĂ©, du prĂ©sent et du futur, l’opportunitĂ© d’édifier en eux Son caractère divin. Ce processus spirituel prĂ©suppose le choix de suivre le droit chemin et de faire preuve d’autodiscipline, grĂ¢ce Ă  la puissance de l’Esprit de Dieu, afin de rejeter les anciennes voies de la nature humaine et de la mondanitĂ©.

Lorsque les gens choisissent de suivre leurs propres voies, ils rĂ©coltent, en retour, des malĂ©dictions, parfois dans l’instant et d’autres fois elles apparaissent plus tard, et pendant ce qui peut Ăªtre un temps plus ou moins long. Mais chaque transgression comporte une ou plusieurs pĂ©nalitĂ©s, lesquelles ne sont gĂ©nĂ©ralement pas observables sur-le-champ.

En dĂ©pit d’avoir Ă©tĂ© soigneusement instruits par Dieu, Adam et Ăˆve se sont rĂ©voltĂ©s contre Lui, rejetant consĂ©quemment la seule voie qui aurait apportĂ© des bĂ©nĂ©dictions. (Et l’humanitĂ© a constamment suivi leur exemple en choisissant depuis lors, Ă  quelques exceptions près, directement le mĂªme chemin.) Cette connaissance spirituellement rĂ©vĂ©lĂ©e incluait le but rĂ©flĂ©chi et appropriĂ© de la sexualitĂ© comme voulue par Dieu de mĂªme que ce commandement : « Fructifiez et multipliez, et remplissez la terre de nouveau » (Gen. 1 : 28).

Le Modèle Humain de la Reproduction

Ă€ l’instar du règne animal, l’un des buts de la sexualitĂ© entre les Ăªtres humains est celui de la reproduction. Cela dit, ce n’est pas le seul but. Le modèle de la reproduction humaine, y compris la signification fascinante de la conception (ou de l’engendrement) et de la naissance est parallèle Ă  un modèle spirituel qui ne s’applique pas aux règnes animal et vĂ©gĂ©tal.

Satan a déployé de grands efforts en vue de corrompre ce monde, dans la seule intention de cacher le vrai sens qu’on trouve dans le but, la compréhension de la sexualité et de la reproduction, ainsi que la façon dont ceux-ci sont parallèles au processus de croissance spirituelle et à l’édification du caractère divin, le seul chemin par lequel les hommes peuvent naître dans la famille de Dieu. Le diable a brouillé, masqué et réprimé cette vérité par de nombreux moyens, mais notamment au moyen de l’archi-secrète pruderie victorienne de la moralité ancienne et de la promiscuité irréfléchie, sans oublier le fleuve de perversités de la nouvelle moralité.

Lors de la reproduction humaine, après qu’un spermatozoĂ¯de mĂ¢le s’est joint Ă  un ovule, la vie est transmise Ă  l’œuf. Ă€ ce stade, la vie humaine a Ă©tĂ© engendrĂ©e et Ă  ce moment-lĂ , elle est considĂ©rĂ©e comme un embryon. Après les 17 premières semaines environ, l’enfant Ă  naĂ®tre qui se dĂ©veloppe dans l’utĂ©rus s’appelle un fÅ“tus. Pendant plusieurs semaines, le fÅ“tus engendrĂ© grandit, grĂ¢ce Ă  l’alimentation de la mère, jusqu’à ce qu’il se soit dĂ©veloppĂ© et mĂ»ri suffisamment pour naĂ®tre en tant que nouvelle personne, petite et distincte.

L’Esprit dans l’Homme

Dans ces conditions, chaque vie humaine est limitée à une existence physico-chimique temporaire, nécessitant l’absorption de l’oxygène et le rejet du gaz carbonique autant que la consommation régulière de nourriture et d’eau suffisantes pour rester en vie. Il ne faut pas oublier, en effet, que Dieu avait dit à Adam : «... tu es poussière, et à la poussière tu retourneras » (Gen. 3 : 19). Il y a pourtant un esprit dans l’homme qui l’élève au-dessus des animaux. Comme nous l’avons mentionné antérieurement, cet « esprit humain » est décrit dans divers autres passages de la Parole de Dieu. Notons seulement les deux versets suivants :

« Mais il y a un esprit en l’homme, et l’inspiration du Tout-Puissant leur donne l’intelligence » (Job 32 : 8).

«... le SEIGNEUR, qui étend les cieux, et qui pose la fondation la terre, et forme l’esprit de l’homme au-dedans de lui » (Zach. 12 : 1).

Bien entendu, nous avons vu que Satan a d’abord trompĂ© les premiers philosophes, lesquels ont perçu l’esprit dans l’homme comme une Ă¢me immortelle. Mais une Ă©tude attentive de tous les versets pertinents dans la Bible (Ésa. 28 : 13) rĂ©vèle que l’homme est une « Ă¢me vivante » (Gen. 2 : 7), physique, une vie mortelle et que les Ă¢mes peuvent mourir (ÉzĂ©ch. 18 : 4, 20) ou Ăªtre dĂ©truites (Matt. 10 : 28). J’ai Ă©crit d’autres ouvrages et brochures qui approfondissent ce sujet.

L’esprit humain ne donne pas la vie à une personne, il n’est pas non plus une conscience séparée de la personne. Il n’a pas de perception indépendante des organes sensoriels qui fournissent des informations à l’esprit, par le moyen des yeux, des oreilles, du nez et la sensation du goût et du toucher. Il ne peut pas penser ou fonctionner indépendamment du cerveau physique. Bien que l’esprit dans l’homme ne soit pas une entité séparée, il est l’essence de l’esprit, il élargit le cerveau humain, lui offrant la possibilité de porter le pouvoir de l’esprit. À la différence de l’instinct animal, il transmet la créativité, le raisonnement et le jugement touchant les questions physiques et les décisions.

Mais, et je le rĂ©pète au point dâ€™Ăªtre mĂªme rĂ©pĂ©titif, ne perdons pas non plus de vue le fait que l’esprit dans l’homme est limitĂ© Ă  la connaissance des choses physiques, et il ne peut rien apprendre du spirituel. Il est utile de revenir sur un verset prĂ©cĂ©demment citĂ© avec plus de dĂ©tails cette fois-ci : « Car quel homme connaĂ®t les choses de l’homme, sinon l’esprit de l’homme lequel est en lui ? PrĂ©cisĂ©ment aucun homme ne connaĂ®t les choses de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu... Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu : car Ă  lui elles sont folie : il ne peut non plus les connaĂ®tre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Cor. 2 : 11, 14).

Reconnaissez une fois de plus quâ€™Ăªtre capable de comprendre des choses qui se « discernent spirituellement » devait procĂ©der de la consommation du fruit de l’Arbre de Vie. Cela aurait octroyĂ© l’Esprit de Dieu au premier homme et Ă  la première femme, et les aurait emmenĂ©s, plus tard, Ă  la vie Ă©ternelle. Leur mauvais choix du fruit de l’arbre Ă  manger leur a valu la mort. Dieu a dĂ» les chasser du jardin, loin de l’arbre de vie, parlant d’Adam de la manière suivante : « de peur qu’il n’avance sa main et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et n’en mange, et ne vive Ă  toujours » (Gen. 3 : 22).

Mais tout n’est pas perdu pour tous les Ăªtres humains qui ont acceptĂ© et suivi le choix d’Adam. Toute l’humanitĂ©, chaque Ăªtre humain qui n’a jamais vĂ©cu, finira par recevoir une occasion pleine et Ă©gale d’hĂ©riter la vie Ă©ternelle. L’humanitĂ© apprendra que cela n’est possible que par la repentance de la mauvaise façon de vivre, c’est-Ă -dire cette vie contraire Ă  l’instruction divine rĂ©vĂ©lĂ©e, mais aussi et notamment par l’acceptation du sacrifice de Christ, suivie d’une pĂ©riode de croissance et de dĂ©veloppement spirituels. Et tout cela commence avec la rĂ©ception de l’Esprit Saint.

Les Parallèles Spirituels de la Reproduction

Dans Jean 3, Jésus a expliqué à Nicodème que, «... À moins qu’un homme ne soit né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (vs. 3). Nicodème savait que Christ parlait en effet du processus littéral qui consiste à naître de nouveau, et non le fait de passer par une simple « expérience religieuse ».

JĂ©sus expliqua en outre au verset 6 que « ce qui est nĂ© de la chair est chair ; et ce qui est nĂ© de l’Esprit est esprit ». Christ ne faisait pas allusion Ă  des gens qui renaissent en tant quâ€™Ăªtres humains physiques et mortels. Il parlait plutĂ´t d’une naissance spirituelle, c’est-Ă -dire des hommes qui naĂ®tront en tant quâ€™Ăªtres spirituels dans le royaume de Dieu, la famille divine. Tout comme un humain est engendrĂ© de son père physique, il faut, pour naĂ®tre dans le Royaume de l’Esprit, Ăªtre aussi engendrĂ© du Père spirituel.

Ainsi, on peut en apprendre beaucoup en comparant les Ă©tapes humaines de la naissance, de la gestation et de la naissance physique avec le processus de croissance et de naissance spirituelles :

  • L’œuf humain a une durĂ©e de vie relativement courte d’environ 24 heures, Ă  moins que la vie ne lui soit transmise après qu’un spermatozoĂ¯de mĂ¢le s’est joint Ă  l’ovule. De mĂªme, la vie humaine ne dure que 70 ans environ, ce qui est très court par rapport Ă  l’éternitĂ©.
  • Le sperme masculin s’unit Ă  l’ovule femelle. De mĂªme, tout comme l’esprit de l’homme se combine avec le cerveau physique pour former l’esprit humain, l’Esprit de Dieu s’unit Ă  l’esprit humain. Notons ce verset : « L’Esprit lui-mĂªme rend tĂ©moignage avec notre esprit, que nous sommes les ENFANTS DE DIEU » (Rom. 8 : 16).
  • Ă€ l’exemple de l’œuf humain fĂ©condĂ©, la vie peut Ăªtre transmise aux gens Ă  travers le processus d’engendrement ou de procrĂ©ation opĂ©rĂ© via l’Esprit Saint, qui est en fait, de la part du Père, une « garantie, un gage » ou un acompte, un premier versement de la vie Ă©ternelle (Éph. 1 : 13-14 ; : 22 ; 5 : 5). Romains 8 : 14 montre que ceux qui ont l’Esprit de Dieu sont littĂ©ralement fils de Dieu (encore Ă  naĂ®tre). Et 2 Pierre 1 : 4 rĂ©vèle que le Père utilise Son Esprit pour communiquer Sa nature divine Ă  Ses fils spirituellement engendrĂ©s.
  • De mĂªme que le spermatozoĂ¯de humain est la plus petite de toutes les cellules, la mesure initiale de l’Esprit de Dieu que nous recevons est très petite, peut-Ăªtre seulement un pourcentage infinitĂ©simal de son plein potentiel. Au cours de cette vie, les enfants spirituels en Christ doivent se dĂ©velopper et croĂ®tre, un peu comme un fÅ“tus, afin de naĂ®tre spirituellement, devenant ainsi des Ăªtres spirituels et recevant un hĂ©ritage Ă©ternel. Dès lors, il faut prendre en compte ce verset : « Et si enfants, donc hĂ©ritiers ; hĂ©ritiers de Dieu, et cohĂ©ritiers avec Christ ; s’il est vrai que nous souffrons avec Lui, afin que nous puissions Ăªtre aussi glorifiĂ©s ensemble » (Rom. 8 : 17).
  • Ă€ l’instar des nouveau-nĂ©s, ce processus de croissance commence avec du lait spirituel. Lisons ce passage : « DĂ©sirez, comme des bĂ©bĂ©s nouveau-nĂ©s, le lait pur de la parole, afin que par lui vous puissiez croĂ®tre : s’il en est ainsi vous avez goĂ»tĂ© que le Seigneur est misĂ©ricordieux » (1 Pi. 2 : 2-3).

    Bien que les premières arrhes de l’Esprit de Dieu soient initialement petites, il peut et doit augmenter. Cela se fait, entre autres, par l’étude biblique quotidienne, la prière fervente continuelle, avec l’utilisation d’autres outils de croissance chrĂ©tienne comme le jeĂ»ne, la mĂ©ditation et la communion chrĂ©tienne avec d’autres frères et sÅ“urs spirituellement engendrĂ©s, en l’occurrence, ceux qui partagent le mĂªmes croyances, buts et objectifs dans la vie.

  • L’embryon humain et le fÅ“tus sont nourris avec de la nourriture physique au moyen de la mère. De plus, pendant la grossesse, la mère porte son bĂ©bĂ© Ă  naĂ®tre dans un endroit oĂ¹ il peut Ăªtre très soigneusement protĂ©gĂ©. C’est ainsi que l’Église de Dieu, qui est appelĂ©e « la mère de nous tous » (Gal. 4 : 26), nourrit et protège les enfants de Dieu Ă  naĂ®tre.
  • Les ministres de l’Église de Dieu sont chargĂ©s par Christ de nourrir Son troupeau. Voici comment Paul dĂ©crit la responsabilitĂ© du ministère de Dieu, qui sert « pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ : jusqu’à ce que nous arrivions tous dans l’unitĂ© de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, en un homme parfait, Ă  la mesure de la stature de la plĂ©nitude de Christ » (Éph. 4 : 12-13). Christ tient Ses ministres responsables de nourrir et de protĂ©ger Ses frères Ă  naĂ®tre par rapport au risque dâ€™Ăªtre dĂ©vorĂ©s par ceux qui sont dĂ©crits comme des loups, c’est-Ă -dire de faux ministres qui apportent de fausses doctrines (Acts. 20 : 29-30).

  • Un fÅ“tus doit mĂ»rir et grandir suffisamment pour pouvoir naĂ®tre et vivre en dehors de l’utĂ©rus. De mĂªme, chaque fils engendrĂ© de Dieu doit CROĂTRE dans le caractère spirituel. Il doit parvenir Ă  un plein dĂ©veloppement dans la manifestation de tous les fruits de l’Esprit Saint, revĂªtant ainsi la nature divine, le processus se poursuivant jusqu’à l’atteinte de la maturitĂ© spirituelle, de sorte qu’à ce moment-lĂ , et seulement Ă  ce moment, il soit prĂªt Ă  naĂ®tre de nouveau. Ce n’est qu’après avoir cru et sâ€™Ăªtre dĂ©veloppĂ© et avoir endurĂ© jusqu’à la fin (Matt. 10 : 22 ; 24 : 13) que l’on peut « naĂ®tre de nouveau », c’est-Ă -dire la naissance dans la Famille mĂªme de Dieu !

Message aux Partisans du Droit à l’Avortement

Tout cela introduit un encart d’une importance capitale sur l’avortement qui est directement rattaché au dernier point. C’est une question renfermant un parallèle spirituel crucial qui semble entièrement dévoyée dans la pensée des activistes du « droit à l’avortement ». Nous avons vu que Dieu considère Ses enfants comme des fils dès le STADE DE L’ENGENDREMENT, c’est-à-dire lorsqu’ils sont encore des embryons spirituels. De nombreux passages montrent, et nous venons de lire dans Éphésiens, qu’Il est très protecteur de Ses enfants tout au long de la période de « gestation » spirituelle, durant le processus de la conversion chrétienne tout le long de la vie.

Par analogie, et j’en souligne certains points parce qu’ils sont si importants, le ministère de Dieu nourrit (Jean 21 : 15-17), édifie, perfectionne (Éph. 4 : 12) et protège les fils engendrés de Dieu (Jean 10 : 12-13).

Tandis que ces « activistes » ne se focalisent que sur les droits de la mère, Dieu est prĂ©occupĂ© par les droits de chacun de Ses enfants (1 Tim. 2 : 4 ; 2 Pi. 3 : 9). Par cela mĂªme que nous avons vu que Dieu dĂ©crit l’Église comme la Mère de tous Ses enfants, il est d’une vĂ©ritĂ© d’évidence que personne ne dirait que cette Mère tuerait dans son utĂ©rus mĂªme un seul des enfants engendrĂ©s par Dieu !

(D’autres ouvrages comme Le formidable potentiel de l’homme, donne le moyen de comprendre, beaucoup plus clairement quel est notre but ici, à savoir le processus de croissance vers la nouvelle, la seconde naissance lors de la résurrection et au Retour de Jésus-Christ.)

Rien d’étonnant dès lors Ă  ce que Satan cache, dĂ©forme et pervertisse le vrai sens de la sexualitĂ© humaine. Le diable est bien conscient que le processus de reproduction humaine est parallèle et rĂ©vèle le Plan de Salut divin. Le « dieu de ce monde » a fait un travail magistral de perversion en ce qui concerne le but de la sexualitĂ©, et avec elle, n’importe quelle autre image claire de la façon dont Dieu Se reproduit Ă  travers les Ăªtres humains. Par consĂ©quent, si l’on veut percevoir clairement la tromperie de Satan, il faut profondĂ©ment dĂ©sirer l’aide Dieu afin de discerner la beautĂ©, la clartĂ© et l’enthousiasme que procure la connaissance de la vĂ©ritĂ©.

La SexualitĂ© au CÅ“ur des RĂ´les dans la Vie Familiale

Jusqu’à une Ă©poque rĂ©cente, de nombreux Ă©ducateurs, des religieux et mĂªme certains Ă©volutionnistes croyaient et enseignaient traditionnellement que le but de la sexualitĂ© humaine Ă©tait exclusivement pour la reproduction. Plus rĂ©cemment, les Ă©ducateurs et divers autres psychologues et soi-disant experts ont jouĂ© un rĂ´le dans la libertĂ© dĂ©sormais dĂ©lirante de l’expression sexuelle en enseignant qu’il n’y a pas d’absolu moral. Ainsi, le monde est restĂ© dans l’ignorance des buts glorieux que notre CrĂ©ateur visait lorsqu’Il crĂ©ait les organes sexuels, lesquels buts sont largement au-delĂ  de la simple procrĂ©ation ou de la continuation de la race humaine.

Il importe de souligner une fois de plus que le fondement de toute connaissance est la Parole de Dieu. Bien que la Bible ne représente pas la totalité de toutes les connaissances, elle contient et révèle des principes spirituels cruciaux, des faits, des vérités absolues, dont l’acquisition, au moyen d’investigations et de recherches personnelles de l’homme auraient été impossibles.

Par le fait des prĂ©ceptes erronĂ©s des religions, des philosophes et des anciens stoĂ¯ciens, les thĂ©ologiens ont cantonnĂ© le mariage Ă  un niveau bien infĂ©rieur Ă  celui du cĂ©libat, Ă  savoir une abstinence permanente de la sexualitĂ© ce qui a Ă©tĂ© par ailleurs perçu comme Ă©tant beaucoup plus pure que la poursuite d’un plaisir, quel qu’il soit. Bien que les leaders influents dans l’éducation et la religion soient restĂ©s inconscients de l’origine et du but de la sexualitĂ©, je le rĂ©pète, la Bible rĂ©vèle, Ă  ce propos, ce que l’homme ne peut pas dĂ©couvrir de sa propre initiative.

Après la reproduction, le second but révélé touchant la sexualité humaine est celui du mariage. Dieu a ordonné la relation conjugale dès la création de l’homme. Point n’est besoin de rappeler ce que nous avons déjà lu : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Gen. 2 : 24).

JĂ©sus-Christ, le Dieu de l’Ancien Testament (1 Cor. 10 : 4) qui avait instruit Adam et Ăˆve, a enseignĂ© directement Ă  partir du livre de la Genèse : « Mais depuis le commencement de la crĂ©ation Dieu les fit mĂ¢le et femelle. Pour ce motif l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera Ă  sa femme. Et les deux seront une seule chair : ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Par consĂ©quent ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sĂ©pare pas » (Marc 10 : 6-9).

Ce sont les croyances rĂ©pressives puritaines du passĂ© qui enseignaient que le seul but de la sexualitĂ© est la reproduction. Mais, dans l’hypothèse que cette croyance Ă©tait vraie, alors le mariage serait inutile. Les Ăªtres humains sont certainement capables de se reproduire sans se marier, et jusqu’à 60 % des gens dans certains centre-ville adoptent ce mode de vie aujourd’hui. Il va de soi que les animaux agissent de cette façon depuis le dĂ©but.

Les animaux fonctionnent presque entièrement par l’instinct. Ă€ cet effet, ils n’ont ni besoin ni ne peuvent recevoir une Ă©ducation morale ou spirituelle. Les parents animaux, par exemple, n’ont pas Ă  enseigner Ă  leur progĂ©niture comment marcher. Ils n’ont pas besoin dâ€™Ăªtre enseignĂ©s sur la sexualitĂ©. Les animaux peuvent vivre par instinct la plupart du temps par eux-mĂªmes ou avec l’aide minimale de la mère.

Un bĂ©bĂ© humain naĂ®t en revanche entièrement sans dĂ©fense. Il a gĂ©nĂ©ralement besoin d’environ un an ou plus pour apprendre Ă  marcher. Il aura besoin de soins attentifs et de conseils de la part des deux parents dans un environnement stable afin de pouvoir mĂ»rir et Ăªtre instruit. Il Ă©tait jadis plus clairement compris que seul le mariage fournit un tel environnement idoine.

Nous avons évoqué le fait que Dieu est une Famille et que, par l’intermédiaire de l’homme, Il est en train de reproduire Sa « propre espèce », des fils et des filles créées à Son image. Étant donné que l’homme a le potentiel de naître dans la Famille divine, le cadre humain de la vie familiale doit consister à façonner l’homme et à le préparer à sa destinée ultime.

Le problème est ainsi : comment peut-on y parvenir ?

Atteindre le caractère divin est essentiel à la qualification pour naître dans le Royaume de Dieu et hériter la vie éternelle. Voici comment Herbert W. Armstrong, dans son ouvrage Le Formidable Potentiel de l’Homme, décrit l’édification du caractère spirituel juste :

« Quel est le caractère parfait ? C’est la capacité, pour un individu singulier avec une libre volonté, un libre arbitre, de parvenir à la connaissance de ce qui est bien et de ce qui est mal, du vrai et du faux, et de choisir le bien, posséder la volonté de s’imposer une autodiscipline afin de faire le bien et de résister ainsi au mal » (Herbert W. Armstrong, Le Formidable Potentiel de l’Homme, P.138).

Il poursuit son explication sur ce thème dans le chapitre suivant : « Le caractère saint et juste est quelque chose qui ne peut Ăªtre crĂ©Ă© instantanĂ©ment dans une personne par dĂ©cret. Il doit Ăªtre dĂ©veloppĂ© dans la vie d’une personne indĂ©pendante Ă  travers un processus dans lequel on en vient Ă  distinguer le bon chemin du mauvais, Ă  choisir le bien et Ă  rejeter le mal mĂªme contre le dĂ©sir personnel » (Herbert W. Armstrong, Le Formidable Potentiel de l’Homme, P.148).

Face Ă  de tels enjeux, il est crucial que chaque Ăªtre humain soit instruit par des parents qui Ă©duquent leurs enfants avec amour et constance. Un tel contexte de chaleur et de protection fournit aux enfants en croissance de la stabilitĂ© et de l’équilibre, il les prĂ©pare Ă  affronter les difficultĂ©s de la vie et Ă  Ăªtre prĂªts Ă  nouer, Ă  lâ€™Ă¢ge adulte, une relation conjugale aimante. Une telle atmosphère d’amour et de soutien exige une relation familiale sĂ»re et cela commence et procède de l’alliance matrimoniale ordonnĂ©e par Dieu entre l’homme et la femme.

Les esprits cultivĂ©s de ce monde, ayant acceptĂ© la thĂ©orie de l’évolution, ne comprennent tout simplement pas et ne peuvent pas s’expliquer la destinĂ©e ultime de l’homme. Ils ignorent, Ă  coup sĂ»r, l’origine de l’institution du mariage et pourquoi elle sert de fondement Ă  la cellule familiale. Ils sont inconscients du but ordonnĂ© par Dieu en ce qui concerne la famille, le fait qu’elle a Ă©tĂ© conçue pour nourrir et Ă©lever les enfants, afin qu’ils deviennent des Ăªtres humains Ă©quilibrĂ©s, les prĂ©parant dès lors Ă  la rĂ©alisation de leur plein potentiel. Et, du fait que l’esprit des « savants » et des « experts » ne possède pas cette connaissance rĂ©vĂ©lĂ©e, beaucoup sont dans l’incapacitĂ© de faire face aux pressions de la vie. Ils ne voient aucun but transcendant relativement aux Ă©preuves, aux difficultĂ©s et aux dĂ©fis si communs Ă  l’existence humaine.

Les Anges ne partagent pas la Destinée de l’Humanité

Nous avons vu que le mariage n’est pas indispensable pour la reproduction. Les animaux sont Ă©galement capables de se reproduire selon leur propre espèce sans l’institution du mariage. Il est certes vrai qu’il y a quelques espèces d’oiseaux et de mammifères qui s’associent deux par deux pour la vie, mais de telles liaisons ont lieu sans le mariage. Dieu a peut-Ăªtre programmĂ© ces espèces animales pour qu’elles agissent d’une certaine manière afin d’enseigner des leçons cruciales Ă  l’humanitĂ© parce qu’Il l’a occasionnellement fait avec d’autres espèces, comme la fourmi (Prov. 6 : 6-11). NĂ©anmoins, le niveau de vie Ă  la maison et les relations "familiales" dans le règne animal, y compris ceux qui se mettent en paire, sont bien loin de ce qui est rĂ©alisable par les Ăªtres humains.

Mais qu’en est-il des anges ? La plupart des personnes non religieuses sont sceptiques quant Ă  l’existence des anges. Pourtant, la Bible affirme en effet que les anges existent, et mĂªme que les Ăªtres humains ont Ă©tĂ© faits un peu infĂ©rieurs aux anges, mais avec une destinĂ©e qui dĂ©passe de loin ce que Dieu a en rĂ©serve pour eux.

Bien que les anges soient des Ăªtres spirituels, ils ne sont pas au mĂªme niveau que Dieu. Mais les anges sont actuellement sur un plan plus Ă©levĂ© que les Ăªtres humains. HĂ©breux 2 : 6-7 dĂ©clare, en effet : « Qu’est-ce que l’homme, que Tu prĂªtes attention Ă  lui ? Ou le fils de l’homme, que Tu le visites ? Tu l’as fait un peu infĂ©rieur aux anges ; Tu l’as couronnĂ© de gloire et d’honneur, et Tu l’as Ă©tabli sur les Å“uvres de Tes mains... » Et le verset 5 s’énonce comme suit : « Car ce n’est pas aux anges qu’Il a assujetti le monde Ă  venir, dont nous parlons. »

En dĂ©pit dâ€™Ăªtre supĂ©rieurs aux Ăªtres humains physiques, les anges ne se marient pas, et la raison est bien diffĂ©rente de la raison pour laquelle les animaux ne se marient pas. Dit autrement, les anges n’ont pas besoin de se reproduire. Dieu les a crĂ©Ă©s pour accomplir un objectif spĂ©cifique, lequel ne nĂ©cessitait pas de reproduction. En tant quâ€™Ăªtres immortels, ils ne peuvent pas mourir et, dans ce cas-lĂ , l’engendrement d’une progĂ©niture pour les remplacer devient inutile. Et, comme les anges n’élèvent pas de progĂ©niture, ils n’ont pas besoin de se marier ou de nouer des relations familiales.

Remarquez la dĂ©claration de Christ dans Marc 12 : 25, concernant les personnes ressuscitĂ©es en tant quâ€™Ăªtres spirituels : « Car quand ils seront ressuscitĂ©s des morts, ils ne se marieront pas, ni ne seront donnĂ©s en mariage ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel. »

D’autres versets rĂ©vèlent que Dieu avait placĂ© l’archange Lucifer sur la terre, avec un tiers des anges sous sa domination. Mais Lucifer s’est rebellĂ© contre son CrĂ©ateur, cherchant Ă  obtenir plus d’autoritĂ© que ce qui lui Ă©tait donnĂ© et Ă  faire les choses Ă  sa manière. Et, Ă  cause de cette attitude, il cherche depuis lors Ă  dĂ©truire et Ă  saper le dessein de Dieu sur la terre. Aujourd’hui appelĂ© Satan (ce qui signifie « adversaire »), en commençant dans le Jardin, il a influencĂ© l’humanitĂ© contre Dieu et contre Son mode de vie depuis 6000 ans. Les anciens anges sous ses ordres qui avaient rejoint sa rĂ©bellion sont devenus des dĂ©mons. La prĂ©sente Ă©poque malĂ©fique est influencĂ©e et soumise Ă  ces Ăªtres dĂ©chus illusionnĂ©s. Mais dans le monde Ă  venir, l’époque dans un proche avenir oĂ¹ le Royaume de Dieu sera Ă©tabli sur la terre, Satan et ses dĂ©mons seront maĂ®trisĂ©s. Ils seront retirĂ©s de la prĂ©sence des Ăªtres humains, ils seront « liĂ©s » (Apoc. 20 : 1-2) et ne seront plus en mesure de dominer et d'influencer les nations de la terre.

Aujourd’hui, l’homme est infĂ©rieur aux anges, mais, quand les hommes naĂ®tront dans le Royaume de Dieu, il en sera autrement. Lisons plus avant le verset que nous lisions prĂ©cĂ©demment : « Tu l’as fait un peu infĂ©rieur aux anges ; Tu l’as couronnĂ© de gloire et d’honneur, et Tu l’as Ă©tabli sur les Å“uvres de Tes mains : Tu as assujetti toutes choses sous ses pieds. Car en ce qu’Il lui a tout assujetti, Il n’a rien laissĂ© qui ne lui soit assujetti. Mais maintenant, nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient soumises » (HĂ©b. 2 : 7-8). La destinĂ©e ultime de l’homme, c’est de voir « toutes choses » lui Ăªtre soumises.

Ătre couronnĂ© signifie rĂ©gner en tant que royautĂ©. Et l’expression « toutes choses » suppose tout ce que l’œil peut voir, tout ce qui excède la partie extrĂªme oĂ¹ se termine une Ă©tendue. La traduction de ce verset par Moffatt interprète « toutes choses » par « l’univers ». En d’autres termes, le vaste univers toujours en expansion sera un jour soumis Ă  la domination de l’homme !

En ce moment-là, ceux qui attendent dans le tombeau et ceux qui se préparent aujourd’hui à naître lors de la résurrection seront les héritiers de cette glorieuse domination sur toutes choses et, comme nous l’avons vu, ils seront cohéritiers avec Christ (Rom. 8 : 17).

HĂ©breux 2 : 9 dĂ©clare ceci : « Mais nous voyons JĂ©sus, qui a Ă©tĂ© fait un peu infĂ©rieur aux anges pour la souffrance de la mort, couronnĂ© de gloire et d’honneur... » Christ glorifiĂ© attend dĂ©sormais que se joignent Ă  Lui en tant que cohĂ©ritiers dans la domination, ceux que Dieu le Père appelle prĂ©sentement, de mĂªme que tous ceux qui ont Ă©tĂ© appelĂ©s depuis 2000 ans (Jean 6 : 44).

L’apôtre Jean a rapporté sous l’inspiration divine comment nous apparaîtrons dans la gloire avec Christ : « Bien-aimés, maintenant nous sommes les fils de Dieu, et ce que nous serons n’apparaît pas encore : mais nous savons que, lorsqu’Il apparaîtra, nous serons semblables à Lui ; car nous Le verrons comme Il est » (1 Jean 3 : 2).

Ce temps est très proche, mais il reste encore du temps pour quelques personnes de se qualifier pour le merveilleux salut de Dieu !

Les Anges créés comme des esprits Subalternes

De toute la crĂ©ation de Dieu, seul l’homme a le potentiel de naĂ®tre dans la Famille divine. Bien qu’il soit aujourd’hui seulement physique, matĂ©riel, l’homme Ă  la disposition dâ€™Ăªtre engendrĂ© et dâ€™Ăªtre converti en tant que fils de Dieu et d’hĂ©ritier de Son Royaume.

Les anges ne reçoivent pas un tel honneur et une telle possibilité glorieuse. Ils ont été créés pour servir, de multiples façons, les buts spéciaux de Dieu, en tant qu’agents, instruments, messagers et représentants dans l’accomplissement de Sa volonté. Le but de la création des anges est d’exercer un ministère en faveur de ceux qui sont en train de devenir les héritiers du salut (Héb. 1 : 14). Remarquez aussi ce passage dans Hébreux : « Étant fait bien meilleur que les anges, puisqu’Il [Christ] a par héritage obtenu un nom plus excellent qu’eux. Car auquel des anges a-t-Il jamais dit, Tu es Mon Fils, aujourd’hui Je t’ai engendré ?... » (1 : 4-5).

Bien qu’ils soient des Ăªtres spirituels qui restent gĂ©nĂ©ralement inaperçus (HĂ©b. 13 : 2), les anges servent et protègent les Ăªtres humains fragiles. Ils les dĂ©livrent d’un grand nombre d’embĂ»ches, de difficultĂ©s et de tragĂ©dies potentielles qui auraient pu Ă©courter leur destinĂ©e de joindre Christ dans le Royaume de Dieu.

Dans la vie, on assigne un tuteur ou un enseignant particulier au fils de la royauté, comme dans le cas d’un prince. Le tuteur, qui est plus sage et plus compétent, aide le jeune garçon au fil des années à atteindre son plein potentiel, c’est-à-dire à apprendre, grandir et mûrir au point de pouvoir régner.

De mĂªme, les anges sont des esprits subalternes qui servent ceux qui possèdent un plus grand potentiel que le leur. Ainsi les fils engendrĂ©s de Dieu, les princes et les princesses en formation ont-ils des anges qui les aident Ă  rĂ©aliser leur potentiel ultime.

Les Parallèles Spirituels du Mariage

Pour en revenir aux parallèles spirituels du mariage, Colossiens 3 : 18-19 montre que pour s'acquitter de leurs rôles ordonnés par Dieu, les maris et les femmes partagent une responsabilité mutuelle dans le respect réciproque. Remarquons comment cela fonctionne : « Femmes, soumettez-vous à vos propres maris, comme il convient dans le Seigneur. Maris, aimez vos femmes et ne soyez pas aigris contre elles. »

L’apĂ´tre Pierre rĂ©pète ce que Paul a dĂ©clarĂ© : « De mĂªme, vous femmes, soyez soumises Ă  vos propres maris » (1 Pi. 3 : 1). Tout comme Son Église doit se soumettre Ă  l’autoritĂ© et Ă  la direction misĂ©ricordieuse de JĂ©sus-Christ, les femmes doivent Ăªtre soumises Ă  leurs maris. Bien qu’aucune femme ne devrait jamais obĂ©ir Ă  son mari dans les affaires oĂ¹ il lui ordonne de dĂ©sobĂ©ir Ă  Dieu, elle doit se soumettre Ă  son mari considĂ©rĂ© comme son « chef, sa tĂªte » de la mĂªme manière que l’Église a reçu l’ordre de se soumettre Ă  sa TĂªte, le JĂ©sus Christ vivant.

Dans Éphésiens 5, Paul aborde plus en détail les rôles appropriés dans la relation mari-femme. Lisez attentivement ce long passage et saisissez l’image extraordinaire et merveilleuse qu’il dépeint de ce qui se passe réellement une fois que le lien matrimonial s’est noué. Poussons donc plus avant nos constatations :

« Femmes, soumettez-vous Ă  vos propres maris, comme au Seigneur, Car le mari est la tĂªte de la femme, comme Christ est la tĂªte de l’Église : et Il est le Sauveur du corps. Par consĂ©quent comme l’Église est soumise Ă  Christ, de mĂªme que les femmes le soient aussi Ă  leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ aussi a aimĂ© l’Église, et S’est donnĂ© Lui-mĂªme pour elle ; afin qu’Il puisse la sanctifier et la nettoyer en la lavant d’eau par la parole, afin qu’Il puisse la prĂ©senter Ă  Lui-mĂªme, une Église glorieuse, ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable ; mais qu’elle soit sainte et sans dĂ©faut. Ainsi les hommes doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-mĂªme. Car aucun homme n’a encore haĂ¯ sa propre chair ; mais il la nourrit et la chĂ©rit, comme le Seigneur pour l’Église : Car nous sommes membres de Son corps, de Sa chair et de Ses os. Pour ce motif l’homme quittera son père et sa mère, et sera joint Ă  sa femme, et les deux seront une seule chair. C’est un grand mystère : mais je parle concernant Christ et l’Église. NĂ©anmoins que chacun de vous en particulier aime ainsi sa femme comme lui-mĂªme ; et que la femme prenne soin de rĂ©vĂ©rer son mari » (vs. 22-33).

Chaque couple marié devrait lire périodiquement ces versets, sans doute, encore plus que tous les autres versets, car ils offriront le moyen de garder à l’esprit une VUE D’ENSEMBLE pour ce qui est du mariage, et cela inclut la sexualité dans le mariage !

Un Parallèle Spirituel Indubitable

Le parallèle incroyable dĂ©crit ci-dessus ne doit pas Ăªtre oublie ! Le but du lien conjugal mari-femme s’agissant de la sexualitĂ© humaine et de la relation familiale qui en procède est appelĂ© « un grand mystère », c’est-Ă -dire un parallèle de la relation spirituelle entre Christ et Son Église. Et ce grand mystère est restĂ© cachĂ© aux yeux des sages du monde qui ont rejetĂ© la Source qui l’aurait rĂ©vĂ©lĂ©.

Il est malheureusement Ă  dĂ©plorer que le monde ne comprenne presque rien de ce que vous venez de lire. La pensĂ©e confuse des psychologues modernes et des "conseillers" matrimoniaux, couplĂ©e Ă  la pensĂ©e hostile du "fĂ©minisme" moderne qui rejette Dieu, et parce que le monde ne sait pas oĂ¹ trouver la vĂ©ritable Église de Dieu, de sorte qu’il puisse voir la façon dont elle se soumet Ă  Christ et comment des mariages heureux au sein de cette Église reflètent ladite Église, l’ensemble des habitants de la Terre est restĂ© dans une obscuritĂ© quasi complète Ă  propos de ce que signifie un mariage heureux et divin !

Lisons maintenant un passage en effet révélateur qui se trouve dans Apocalypse 19 : 7-8, et touchons du doigt le tableau impressionnant de la façon dont le mariage à l'échelle humaine reflète ce qui attend les vrais saints de Dieu, lorsque le plus grand mariage de toute l'éternité aura lieu : « Soyons contents et réjouissons-nous, et rendons-Lui honneur [Christ glorifié] : car le MARIAGE de l’Agneau est venu, et SON ÉPOUSE s’est préparée. Et il lui a été accordé qu’elle soit parée d’un fin lin, net et blanc : car le fin lin est la droiture des saints. »

La femme de l’Agneau, l’Église de Dieu, a pour instruction de se prĂ©parer dans l’attente de son mari spirituel, le retour de JĂ©sus-Christ. Elle se prĂ©pare en se parant d’un fin lin, c’est-Ă -dire de JUSTICE, et ce processus de prĂ©paration se dĂ©roule discrètement depuis 2 000 ans, depuis l’an 31 de notre ère, dans l’Église que JĂ©sus-Christ a bĂ¢tie et dirige (Matt. 16 : 18 ; Éph. 1 : 22-23 ; Col. 1 : 18).

Revenons momentanĂ©ment dans ÉphĂ©siens 5. La prĂ©paration de l’épouse spirituelle de Christ exige un processus de purification approfondi, lequel ne sera achevĂ© que lorsqu’elle sera revĂªtue de lin blanc après la rĂ©surrection, dĂ©crite tout le long de 1 Corinthiens 15.

Remarquez en outre : « Afin qu’Il [Christ] puisse la sanctifier et la nettoyer [l’Église, Sa femme] en la lavant d’eau par la parole, afin qu’Il puisse la prĂ©senter Ă  Lui-mĂªme, une Église glorieuse, ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable ; mais qu’elle soit sainte et sans dĂ©faut » (vs. 26-27).

Une vie de famille stable exige un foyer stable, ce qui procède d’une relation mari-femme stable, rendue possible par l’institution divine du mariage. Un mariage intime avec des liens Ă©troits exige la fidĂ©litĂ© dans l’alliance de mariage. Tous ces Ă©lĂ©ments du mariage et de la famille reflètent le but suprĂªme de Dieu Ă  l’endroit de toute l’humanitĂ©.

Disons-le clairement pour que personne ne puisse manquer le grand parallèle rĂ©vĂ©lĂ© par Dieu dans les Écritures : la relation entre mari et femme traduit en effet la relation divine de mariage entre JĂ©sus-Christ et Son Église. De mĂªme, l’unitĂ© familiale humaine est parallèle Ă  celle de la famille divine, montrant que Dieu Se reproduit. Le mariage, la famille et les rĂ´les du mari et de la femme sont des RELATIONS PLANIFIÉES par DIEU, des dons accordĂ©s par un CrĂ©ateur misĂ©ricordieux, avec comme objectif la prĂ©paration de Ses enfants Ă  la rĂ©alisation de leur formidable potentiel humain !

Mais il reste encore des questions sans réponse touchant la sexualité, et la plus importante parmi elles reste de savoir si les relations sexuelles sont indispensables.

Chapitre six POURQUOI LA SEXUALITÉ EST-ELLE NÉCESSAIRE ?

Les points examinĂ©s dans les chapitres prĂ©cĂ©dents, en l’occurrence, le mariage et la procrĂ©ation, doivent-ils Ăªtre accomplis exclusivement par la sexualitĂ©? Dieu aurait-Il pu accomplir Son dessein en utilisant d’autres moyens? Étant donnĂ© l’abus gĂ©nĂ©ralisĂ© du sexe et des souffrances qui en rĂ©sultent, la situation des mariages et des familles aurait-elle Ă©tĂ© meilleure sans la sexualitĂ©? Dieu aurait-Il pu concevoir une mĂ©thode supĂ©rieure d’accomplissement de Son dessein qui aurait attĂ©nuĂ© une grande partie des souffrances qui ont Ă©tĂ© dĂ©crites dans les premiers chapitres?

Ce sont des questions importantes sur lesquelles il faut s’arrĂªter maintenant!

La Sexualité selon la Première Tradition "chrétienne"

Malgré le fait que nous ayons déjà discuté brièvement des fondements puritains de la vision supposément la plus « pure » de la sexualité, il est cependant important d’apporter plus de détails avant de poursuivre notre développement.

Nous avons appris qu’un grand nombre des premiers « pères » du christianisme traditionnel en Ă©taient venus Ă  considĂ©rer la sexualitĂ© comme un « mal nĂ©cessaire ». Ils croyaient que les relations sexuelles ne devaient servir qu’à la procrĂ©ation, et mĂªme la valeur de cet usage Ă©tait considĂ©rĂ©e comme douteuse, et devait concerner seulement ces quelques personnes qui n’étaient pas assez fortes pour sacrifier Ă  l’idĂ©al moral supĂ©rieur du cĂ©libat. (Un ou deux groupes extrĂªmement rigides croyaient mĂªme que la procrĂ©ation, en elle-mĂªme, Ă©tait un pĂ©chĂ©, et il n’est pas Ă©tonnant qu’une croyance aussi ridicule ait fini par les faire disparaĂ®tre.)

Leur point de vue Ă©tait, une fois de plus, fortement influencĂ© par l’ascĂ©tisme et la philosophie nĂ©o-platonicienne, laquelle philosophie soutenait que la chair est une prison intrinsèquement mauvaise, qui enferme et contrarie une « Ă¢me immortelle » intrinsèquement bonne.

Selon cette Ă©cole de pensĂ©e, les besoins physiques ou les pulsions, comme la pulsion sexuelle, devaient Ăªtre rĂ©primĂ©s et refusĂ©s. Tout plaisir physique rĂ©sultant de la sexualitĂ© Ă©tait considĂ©rĂ© comme un pĂ©chĂ© et un acte dĂ©gradant. Ces fondateurs du christianisme latin ont considĂ©rĂ© la sexualitĂ© comme une aberrance, une « erreur divine ». Bien qu’une grande partie du monde moderne a basculĂ© Ă  l’autre extrĂªme dans la pensĂ©e d’une relation sexuelle Ă  tout moment, avec n’importe qui, n’importe oĂ¹, de n’importe quelle manière, et pour n’importe quel but, la pensĂ©e sous-jacente, Ă©manant du christianisme traditionnel et orthodoxe, est restĂ©e officiellement la mĂªme que celle des siècles passĂ©s en ce qui concerne la majoritĂ© des plus de deux milliards de supposĂ©s ChrĂ©tiens qui vivent sur terre Ă  l’époque actuelle.

Certains thĂ©ologiens d’antan comme Justin et Augustin ont Ă©tĂ© tĂ©moins du crĂ©puscule moral de l’Empire romain, une civilisation dans laquelle la promiscuitĂ© avait conduit Ă  un avortement gĂ©nĂ©ralisĂ© et mĂªme Ă  l’infanticide, une sociĂ©tĂ© oĂ¹ l’asservissement des enfants en tant que prostituĂ©es Ă©tait chose courante.

Étant convaincus, à juste titre, que cette tendance à la licence sexuelle était dommageable, mais étant cependant aveugles aux instructions de l’Écriture, ces leaders enseignèrent que la liberté ne se trouvait que dans le célibat, c’est-à-dire la suppression volontaire et totale du désir sexuel autant que le refus de se marier.

Augustin (354-430 apr. J.-C.), Ă©vĂªque d’Hippone, en Afrique du Nord, est considĂ©rĂ© comme ayant sans doute exercĂ© la plus grande influence sur l’élaboration de la doctrine catholique. Le Manuel de la Bible de Halley dĂ©clare que, « plus que tout autre, il a façonnĂ© les doctrines de l’Église du Moyen Ă‚ge » (p. 174). Augustin a contribuĂ© Ă  solidifier et Ă  Ă©tablir fermement le cĂ©libat parmi le clergĂ© en tant que pilier de l’enseignement catholique. Bien qu’il soit très discutĂ© aujourd’hui, peut-Ăªtre comme jamais auparavant, le Vatican a refusĂ© de se prononcer sur la primautĂ© de cette pensĂ©e. La croyance est toujours la mĂªme: la sexualitĂ© et le mariage pour ceux qui servent Dieu, Ă  titre officiel, en l’occurrence les prĂªtres et les religieuses, ne sont pas et ne seront pas considĂ©rĂ©s comme acceptables.

Avant sa conversion au christianisme traditionnel en 387 apr. J.-C., Augustin avait vĂ©cu dans la licence sexuelle, engendrant un enfant hors mariage et ayant eu de nombreux partenaires sexuels. Après sa conversion, son sentiment de culpabilitĂ© au regard de son comportement passĂ© Ă©tait si grand qu’il se sentait obligĂ© de s’abstenir de relations sexuelles ou de mariage pour le reste de sa vie. Ses fausses perceptions l’ont amenĂ© Ă  conclure que le premier pĂ©chĂ© commis par Adam et Ăˆve Ă©tait l’acte sexuel! (L’histoire de l’Église de Dieu, partie 16, Kelly). En l’an 401, Augustin Ă©crivait que « rien n’est plus puissant pour attirer l’esprit d’un homme que les caresses d’une femme » (Soliloquie). Il est inutile d’insister sur le fait que cette dĂ©claration est clairement en opposition avec ces instructions dans Proverbes: « RĂ©jouis-toi avec la femme de ta jeunesse... et sois continuellement Ă©pris (mĂ©taphoriquement, errer dans l’ivresse) toujours de son amour » (Prov. 5:18-19).

Dans une tragique ironie, le Concile d’Aix-la-Chapelle de l’Église romaine, en 836 apr. J.-C., constata que les avortements et les infanticides étaient fréquemment pratiqués dans les couvents afin de cacher les activités des clercs non célibataires (De Rosa, Vicaires de Christ: la Face Obscure de la Papauté, p. 404).

La Source Ultime de Faux Enseignements

Le concept selon lequel la sexualitĂ© est mauvaise et que le cĂ©libat est l’ordre le plus Ă©levĂ© de l’existence humaine est une invention purement satanique. Les Écritures le prouvent clairement et rĂ©vèlent que cette erreur, cette pensĂ©e tragiquement erronĂ©e, a Ă©tĂ© prĂ©dite en tant que problème mĂªme pour ceux dans l’Église de Dieu alors que le monde commencera Ă  atteindre la fin des temps, ou ce qui est dĂ©signĂ© ici comme les « derniers temps ». Lisons ce verset: « Or l’Esprit dit expressĂ©ment que dans les derniers temps quelques-uns abandonneront la foi, prĂªtant attention aux esprits sĂ©ducteurs, et aux doctrines des diables [du Grec: dĂ©mons]; disant des mensonges par hypocrisie; ayant leur conscience cautĂ©risĂ©e au fer rouge; dĂ©fendant de se marier » (1 Tim. 4:1-3). Le cĂ©libat est clairement Ă©tiquetĂ© par Dieu comme une doctrine de dĂ©mons!

Il importe d’apprĂ©hender cette comprĂ©hension centrale et essentielle. Satan, en tant quâ€™Ăªtre asexuĂ©, un individu cĂ©libataire de façon permanente, n’est pas capable de procrĂ©ation. Il est un ange dĂ©chu, et les anges sont tous crĂ©Ă©s, en tant quâ€™Ăªtres immortels qui ne naissent point avec une forme quelconque de reproduction sexuĂ©e. Satan n’a aucune part dans le plan de Dieu, dans les relations familiales mises en lumière par le mariage, le fait d’avoir des enfants et de vivre dans l’unitĂ© familiale. La Bible rĂ©vèle, une fois de plus, que les anges ne se marient pas et ne peuvent donc pas avoir ou expĂ©rimenter cette relation ou la naissance d’enfants (Matt. 22:30).

Le diable est jaloux de ce privilège humain, en consĂ©quence, il assaille sans relĂ¢che l’institution du mariage et le bon usage de la sexualitĂ©. Son arme principale est la fausse information, la tromperie et les mensonges purs et simples (Jean 8:44). Son objectif, c’est de crĂ©er une confusion touchant les rĂ´les des hommes et des femmes, y compris mĂªme la raison pour laquelle Dieu a crĂ©Ă© les Ăªtres humains comme Il les a crĂ©Ă©s, et pourquoi la sexualitĂ©, le mariage et la famille sont indispensables. Dans sa pensĂ©e hostile et trompĂ©e, il n’y a mĂªme plus l’hypothèse de comprendre comment il aurait pu aider Ă  l’accomplissement du plan directeur de Dieu qui consiste Ă  Se reproduire Ă  travers les Ăªtres humains.

La tactique et la stratégie utilisées par Satan dans ses attaques sont variables. Pour ceux qui professaient historiquement une « forme de piété » (2 Tim. 3:5), Satan leur imposait la « chasteté » contrefaite du Catholicisme. Cependant, à mesure que les temps changeaient et que la domination de ce système religieux diminuait dans une certaine mesure, il changea d’approche en s’appuyant sur l’opinion populaire volatile. Il a su que, compte tenu des circonstances opportunes et d’un climat social différent, la nature humaine débridée serait plus qu’heureuse de se livrer à des relations sexuelles à n’importe quelle fin. La clé serait alors de s’assurer que le conditionnement social permettrait cette acceptation. Nous avons vu qu’il a accompli un très, très bon travail.

De la Répression à l’Hédonisme Obscène

Les chapitres deux et trois n’offraient que le plus bref aperçu selon lequel, au XXIe siècle, le pendule moral a en effet basculĂ© Ă  l’extrĂªme opposĂ©. Les hommes pouvaient voir les consĂ©quences horrifiques de la moralitĂ© traditionnelle rĂ©pressive, mais plutĂ´t que de chercher une solution Ă©quilibrĂ©e, il s’ensuivit une rĂ©volution des valeurs culturelles, dans laquelle la « libertĂ© » sexuelle, sans restriction morale d’aucune sorte, se substitua aux normes sĂ©vères de la chastetĂ©.

Le rĂ©sultat en a Ă©tĂ© que la sociĂ©tĂ© est aujourd’hui tellement saturĂ©e de toutes les formes imaginables de sexualitĂ© qu’elle engourdit quasiment les sens. Nous avons discutĂ© de la façon dont le contenu des rĂ©seaux de tĂ©lĂ©vision traditionnels et par cĂ¢ble, de la radio et pratiquement tous les autres mĂ©dias devient plus provocant chaque « saison ». Les programmes vont de la pornographie suggestive Ă  la pornographie complète Ă  l’adresse de ceux qui sont prĂªts Ă  payer pour des « chaĂ®nes spĂ©ciales ». Pendant ce temps, Internet offre l’accès le plus facile et le moins cher Ă  des contenus sexuellement explicites. On estime que 25 % des « recherches » sur le Web Ă©taient liĂ©es Ă  la pornographie Ă  partir de 2003. Les preuves suggèrent que ce pourcentage a fortement augmentĂ©.

MalgrĂ© les programmes d’éducation Ă  l’abstinence, les efforts des Ă©glises et l’explosion de maladies mortelles et sexuellement transmissibles comme le sida, les relations sexuelles occasionnelles continuent de progresser. La peur, en tant que moyen de dissuasion, semble Ăªtre largement devenue une chose du passĂ©.

Le monde sĂ©culaire moderne a rejetĂ© pratiquement toutes les restrictions en Ă©change de l’hĂ©donisme dĂ©bridĂ©, la poursuite du plaisir avant tout et dans tous les forums oĂ¹ il est disponible. La culture occidentale, en particulier, est obsĂ©dĂ©e par le sexe en tant qu’activitĂ© rĂ©crĂ©ative, de la mĂªme manière que le golf ou une excursion en bateau.

Bien que cela implique une forme différente de fausseté, cette approche représente également une attaque contre le mariage. Plutôt que de veiller, comme la doctrine des pères "Chrétiens", à ce que la sexualité dans le mariage soit sans joie et chargée de culpabilité, le concept de « l’amour libre » brise tout sentiment de sainteté ou d’exclusivité qui existe lorsqu’il y a des rapports sexuels entre les époux. Il ouvre la Boîte de Pandore de la sexualité en dehors du mariage, dans toutes les variétés possibles, combinaisons et nombre de partenaires!

L’ancienne Corinthe s’est heurtĂ©e Ă  l’environnement amoral de l’Empire romain. Cette atmosphère affectait mĂªme les frères et sÅ“urs de cette congrĂ©gation. Paul leur a Ă©crit ainsi: « NĂ©anmoins, pour Ă©viter la fornication, que chaque homme ait sa propre femme, et que chaque femme ait son propre mari » (1 Cor. 7:2). La permissivitĂ© amorale moderne ne reconnaĂ®t pas la nĂ©cessitĂ© d’éviter la fornication! Elle prĂ©conise cependant le droit des individus Ă  avoir des relations sexuelles chaque fois qu’ils le souhaitent, avec toutefois un qualificatif concĂ©dant qu’il devrait s’agir « d’adultes consentants ».

Étant donnĂ© la tendance de l’humanitĂ©, sous l’emprise de Satan, Ă  manipuler sans prĂ©caution, Ă  comprendre de travers et Ă  profaner les relations sexuelles, et c’est ce que les Ăªtres humains font de chaque don de Dieu en faveur de l’humanitĂ©, il peut Ăªtre utile de se demander si les relations sexuelles Ă©taient indispensables? Pourquoi Dieu a-t-Il crĂ©Ă© les organes sexuels?

Des Relations Basées sur l’Amour

Le but des relations sexuelles est directement lié à la nature du royaume de Dieu, ce qui équivaut à la Famille gouvernante de Dieu!

Permettez-moi de signaler encore une fois que la famille humaine a été instituée par Dieu pour quelque chose de grand. C’est Sa méthode de formation qui sert à nous préparer afin de rejoindre la famille ultime, c’est-à-dire la Famille divine à la résurrection et au passage de la chair humaine à l’esprit (1 Cor. 15:48-54).

Toute relation familiale Ă©panouie repose sur l’AMOUR, et l’amour est le fondement du caractère de Dieu, la dĂ©finition mĂªme de Sa nature. Ă€ deux reprises, l’apĂ´tre Jean Ă©crit: « Dieu EST AMOUR » (1 Jean 4:8, 16)! L’amour n’est pas simplement quelque chose que Dieu possède, mais plutĂ´t ce qu’Il est.

Cet attribut est aussi le premier des fruits de l’Esprit de Dieu, des qualitĂ©s qui doivent Ăªtre Ă©videntes dans la vie d’un ChrĂ©tien (Gal. 5:22). Cet amour unit les membres de la Famille divine, composĂ©e actuellement du Père et de JĂ©sus-Christ (Jean 1:1-14).

Le mariage entre un homme et une femme doit prendre Ă©galement appui sur l’amour, en tant que reflet de la relation de Christ avec Sa vĂ©ritable Église. Nous lisions plus tĂ´t: « Maris, aimez vos femmes, comme Christ aussi a aimĂ© l’Église, et S’est donnĂ© Lui-mĂªme pour elle… Ainsi les hommes doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps… Pour ce motif l’homme quittera son père et sa mère, et sera joint Ă  sa femme, et les deux seront une seule chair » (Éph. 5:25-31).

Tout cela montre clairement que la « cause » du mariage, c’est l’AMOUR!

Qui plus est, les relations sexuelles sont, elles-mĂªmes, prĂ©sentĂ©es comme une autre cause, laquelle cause est directement interconnectĂ©e Ă  l’amour. C’est ainsi que pour ce qui est du mariage dans le rĂ©cit de la crĂ©ation d’Adam et Ăˆve dans Genèse, et Christ en donne la confirmation dans le Nouveau Testament: « Celui qui les a faits au commencement les a faits mĂ¢le et femelle. Et Il dit: Pour ce motif l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera Ă  sa femme et les deux seront une seule chair » (Matt. 19:4-5). L’expression « une seule chair » rĂ©fère directement Ă  l’acte sexuel dans le cadre du mariage.

Ces deux causes, l’amour et la sexualité sont inséparables dans le dessein et le but de Dieu. L’amour entre conjoints s’exprime au moyen des relations sexuelles, et Dieu utilise la sexualité conjugale pour enraciner en nous le principe de l’amour!

Tout cela conduit à une autre question centrale: qu’est-ce exactement l’amour?

Trois Termes Grecs

On a vendu à la plupart des gens, à l’époque contemporaine, un faux concept de l’amour. Ce concept se perpétue dans la littérature, le cinéma et la musique, avec une intonation sans fin de paroles sur le sujet de « l’amour »: « Je t’aime, tu es mon seul et unique amour, faisons l’amour, je veux t’aimer ce soir », etc. L’amour a été assimilé, à tort, à des sentiments romantiques, à une attirance physique, à un désir sexuel et à des relations sexuelles illicites. Il est invariablement confondu avec le simple DÉSIR SEXUEL, à savoir la concupiscence!

Toutes les formes de concupiscence sont Ă©goĂ¯stement motivĂ©es. C’est un dĂ©sir d’avoir « sexuellement » une autre personne afin de satisfaire ses propres sens.

C’est le contraire du VÉRITABLE amour!

La langue du Nouveau Testament, le Grec, comprend trois termes distincts qui peuvent Ăªtre traduits par « amour ». Nous examinerons brièvement chacun de ces termes.

Agapè est l’amour spirituel. C’est le mot utilisĂ© dans les Écritures pour dĂ©crire l’amour de Dieu. C’est l’amour pur, complètement dĂ©sintĂ©ressĂ©, qui ne peut entrer dans l’esprit humain que par l’Esprit de Dieu (Rom. 5:5). Dans tous les cas oĂ¹ Dieu dit qu’Il est amour, Il parle d’agapè.

Philia ou Philadelphie peut Ăªtre traduit par « amour fraternel ». Il s’agit d’un amour humain naturel entre des membres d’une mĂªme famille ou entre des amis.

Éros est l’amour sexuel, comme prĂ©vu par Dieu dans le cadre du mariage. C’est l’amour qui s’exprime par les moyens physiques d’affection et d’actes sexuels. Ce n’est pas cependant la mĂªme chose que le dĂ©sir sexuel ou la concupiscence, traduite par diffĂ©rents termes grecs.

Une relation amoureuse adulte et sincère peut Ăªtre dĂ©finie comme une rĂ©elle sollicitude qui est dirigĂ©e Ă  l’endroit de l’autre. L’amour est dĂ©sintĂ©ressĂ©. Il n’est pas polarisĂ© exclusivement sur le fait d’en avoir ou d’en prendre pour soi, mais, bien au contraire, il s’intĂ©resse au bien-Ăªtre des autres et il est axĂ© sur le dĂ©sir de donner.

Ceux qui sont motivĂ©s par l’amour croient cette dĂ©claration de Christ: « DONNER est une plus grande bĂ©nĂ©diction que de recevoir. » Bien que nombre de gens aient entendu ou lu ces mots, très peu les appliquent rĂ©ellement. Cette mise en pratique est contraire Ă  la nature humaine, laquelle est essentiellement Ă©goĂ¯ste.

Un Usage Correct des Cinq Sens

Des sensations agrĂ©ables, ainsi que celles qui sont nocives ou douloureuses, peuvent Ăªtre perçues Ă  travers chacun des cinq sens. Les pensĂ©es catholiques influentes, mentionnĂ©es plus haut, considĂ©raient la jouissance de sensation physique, quelle qu’elle soit comme un pĂ©chĂ©. L’expression bien connue de la dĂ©gustation d’un merveilleux dessert, « c’est tellement bon, cela doit Ăªtre un pĂ©chĂ© », procède directement de ce mode de pensĂ©e autrefois enracinĂ©. Il reste entendu cependant que Dieu a conçu le corps humain, y compris le système nerveux, qui intègre tous les sens! Il Lui est donc permis d’en dĂ©terminer exclusivement un usage juste et appropriĂ©!

Dans Son amour et Sa gĂ©nĂ©rositĂ© envers l’homme, Dieu a crĂ©Ă© la disposition Ă  apprĂ©cier le goĂ»t de la bonne nourriture, le parfum ou la senteur d’un verger au printemps, la vue magnifique d’un coucher de soleil parfait, le son inspirant d’une bonne musique, la sensation d’un matĂ©riau mou sur son corps. Les sens eux-mĂªmes ne sont pas un pĂ©chĂ©, c’est le mauvais usage qui en fait un pĂ©chĂ©!

Apprendre Ă  reconnaĂ®tre la qualitĂ© et Ă  faire la distinction entre ce qui est sain et ce qui est dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© est une partie importante du processus de construction du caractère. Ceux qui construisent le caractère de Dieu sont engagĂ©s dans ce processus, « c’est-Ă -dire ceux qui par l’habitude, ont leurs sens exercĂ©s Ă  discerner et le bien et le mal » (HĂ©b. 5:14). Les Ăªtres humains sont censĂ©s utiliser leurs cinq sens, travaillant de concert avec l’Esprit de Dieu pour appliquer leurs pensĂ©es Ă  l’expression de l’amour envers leur prochain et envers Dieu.

Mais comment pouvons-nous savoir que nous utilisons nos sens et notre esprit de cette façon? Comme une réponse attendue, Dieu profère d’une voix tonitruante que, c’est en vivant selon Sa Loi « sainte, juste... bonne [et] spirituelle » (Rom. 7:12, 14).

L’Homme est Incapable de Vivre l’Amour Divin

Dans le Nouveau Testament, JĂ©sus a renforcĂ© les DEUX COMMANDEMENTS GÉNÉRAUX qu’on retrouve dans l’Ancien Testament, et qui sont toujours applicables aujourd’hui: « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cÅ“ur, et de toute ton Ă¢me, et de toute ta pensĂ©e... Tu aimeras ton voisin comme toi-mĂªme » (Matt. 22:37, 39).

On est autorisĂ© Ă  aimer son voisin autant que soi-mĂªme. Ce mode de vie, Ă  lui seul, est un dĂ©fi, car l’esprit naturel de l’homme repose principalement sur l’amour de soi plus que les autres.

Dieu exige pourtant que les Ăªtres humains l’aiment plus qu’eux-mĂªmes! Ceci est impossible pour l’esprit humain ordinaire, qui est naturellement hostile Ă  Dieu: « Parce que la pensĂ©e charnelle est inimitiĂ© [l’ennemi, antagoniste de] Dieu, car elle n’est pas assujettie Ă  la loi de Dieu, et en effet elle ne peut lâ€™Ăªtre » (Rom. 8:7).

Vous Ăªtes nĂ© avec un esprit, une pensĂ©e qui est automatiquement contraire Ă  l’amour de Dieu. L’homme dans son Ă©tat naturel est capable d’exprimer seulement deux des trois types d’amour, en l’occurrence philia et Ă©ros.

L’amour de Dieu, c’est-Ă -dire agapè est l’amour SPIRITUEL. C’est un amour qui est au-delĂ  du niveau humain. Il est simplement absent de la pensĂ©e naturelle, et ne peut Ăªtre dĂ©veloppĂ© sans la prĂ©sence de l’Esprit Saint dans l’esprit de la personne en question! ConsĂ©quemment, les Ăªtres humains, en agissant par eux-mĂªmes, NE PEUVENT PAS aimer Dieu! Il n’est pas possible pour eux d’y parvenir.

Comment, dans ces conditions, une personne peut-elle accomplir le commandement d’aimer Dieu plus que soi-mĂªme?

La réponse se trouve dans 1 Jean 4:19: « Nous L’aimons, parce qu’Il nous a aimés le premier. » Les Chrétiens, à savoir ceux qui ont été engendrés de l’Esprit Saint reçoivent à la conversion une partie de l’amour de Dieu par l’action de Son Esprit. (Rom. 5:5). Cet amour est ensuite exprimé à Dieu par l’obéissance à Sa Loi.

Jean a également consigné que « … c’est ici l’amour de Dieu, que nous gardions Ses commandements » (1 Jean 5:3), Paul en ajouté une autre touche, « l’amour est l’accomplissement de la loi » (Rom. 13:10).

Tous les commandements de Dieu, y compris les Dix Commandements, sont résumés dans les deux grands principes mentionnés ci-dessus: l’amour envers Dieu et l’amour envers l’homme.

L’Amour dans le Mariage

La Bible dĂ©clare que Dieu est un esprit (Jean 4:24), mais qu’Il a crĂ©Ă© des Ăªtres humains Ă  partir de la matière physique. Ce fut par une conception minutieuse avec un but suprĂªme en tĂªte, si tant est que les hommes vinssent Ă  comprendre et Ă  se soumettre Ă  Lui. Dieu a crĂ©Ă© l’homme physiquement complet, mais spirituellement incomplet, parce qu’il lui manque l’Esprit de Dieu.

Je rĂ©pète que les humains sont capables de manifester Ă  la fois philia et Ă©ros. Mais mĂªme philia renferme une composante Ă©goĂ¯ste, car elle est dirigĂ©e vers nos « frères », par extension, notre famille, nos amis, ceux de notre groupe, c’est-Ă -dire ceux qui pourraient aussi potentiellement bĂ©nĂ©ficier de nous-mĂªmes.

Étant donné que l’homme est incapable de manifester agapè, l’amour SPIRITUEL, Dieu a créé la sexualité pour lui permettre de tirer plaisir, sur le plan physique, des bénédictions du mariage et de la famille.

De tous les Ăªtres que Dieu a crĂ©Ă©s, seuls les humains sont capables de nouer des relations telles que planifiĂ©es par Dieu. Il est Ă©vident que cette relation ne ressemble Ă  aucune autre, notamment, dans la crĂ©ation vivante, Ă  savoir la crĂ©ation animale, vĂ©gĂ©tale ou mĂªme les anges. La sexualitĂ©, le mariage et la famille permettent Ă  l’homme physique d’avoir un avant-goĂ»t de l’appartenance Ă  la Famille divine.

Les relations sexuelles dans le mariage, lorsqu’elles ne sont pas entravées par les idées fausses et la culpabilité, sont, à première vue, certainement l’apogée de l’expérience physique. Cependant, comme elles sont le plus souvent mal utilisées et ne se limitent pas au mariage, elles deviennent, dans certains cas, la pire source de douleur et de regret. La Bible explique également qu’« on ne se moque pas de Dieu: car quoique ce soit qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera » (Gal. 6:7)!

La Sexualité dans le Mariage: pour notre Bénéfice!

Dieu a voulu que la sexualitĂ© reste dans le cadre du mariage pour une raison extrĂªmement importante. Il voulait Ă©pargner Ă  Ses enfants le terrible malheur qui peut rĂ©sulter de la fornication. Cela inclut tous les « bagages » psychologiques impliquĂ©s automatiquement et, dans certains cas, les dommages physiques pouvant procĂ©der d’une maladie transmise sexuellement ou de blessures dues Ă  l’ignorance!

Dieu a offert la sexualitĂ© Ă  l’homme en tant que DON, un cadeau très spĂ©cial et merveilleux, qui ne ressemble Ă  aucun autre. Il savait que quelque chose de plus serait nĂ©cessaire pour lier Ă©troitement un mariage. Il savait aussi qu’un amour agapè c’est-Ă -dire un amour dĂ©sintĂ©ressĂ© Ă  l’égard de Dieu serait absent de la vie de la grande majoritĂ© des Ăªtres humains et que cette forme d’amour devrait entrer dans chaque esprit humain par la conversion. Il a crĂ©Ă© le corps physique, avec ses cinq sens et sa disposition sexuelle, portant le plus grand potentiel du corps humain pour un plaisir et une jouissance intense, et Il l’a appelĂ© « très bon ». Il a ensuite donnĂ© Ă  l’humanitĂ© Sa Loi, laquelle dirige les gens dans le bon usage de Sa crĂ©ation physique, et conduit au bonheur et Ă  toutes les bĂ©nĂ©dictions que tous les Ăªtres humains dĂ©sirent.

Les relations sexuelles rendent possibles les bĂ©nĂ©dictions du mariage, de la maison et de la famille. Elles sont destinĂ©es Ă  rapprocher un mari et sa femme de la mĂªme manière que deux personnes peuvent Ăªtre liĂ©es, et le plaisir dĂ©lectable qui dĂ©coule de cette rencontre intime les rapproche d’une telle manière qu’aucune autre activitĂ© entre les Ăªtres humains n’arrive Ă  accomplir.

Croyant cependant qu’il en sait plus que Celui qui a conçu les organes sexuels, c’est presque comme si l’homme avait dĂ©libĂ©rĂ©ment entrepris de souiller et de mal s’y prendre, de toutes les manières imaginables, avec le sexe. Ainsi, il en a rĂ©coltĂ© un vĂ©ritable ocĂ©an de misère et d’autres mauvais rĂ©sultats. On pourrait citer pĂªle-mĂªle les foyers brisĂ©s, les familles monoparentales, les divorces, la dĂ©linquance juvĂ©nile, le nombre croissant d’orphelins, les grossesses non dĂ©sirĂ©es, les avortements, les adoptions, les maladies endĂ©miques, les crimes dans un accès de rage envers les conjoints, et tant d’autres problèmes. Si seulement l’homme se soumettait Ă  la sagesse de Dieu et estimait la valeur des bĂ©nĂ©dictions qu’un CrĂ©ateur plein de misĂ©ricorde souhaite lui accorder!

Les Relations Sexuelles dans le Mariage sont Ordonnées!

Il importe de revoir un point mentionnĂ© plus tĂ´t. Après avoir crĂ©Ă© Adam et Ăˆve, le CrĂ©ateur leur a donnĂ© des instructions. Il les a Ă©duquĂ©s. Cette Ă©ducation comprenait la directive simple suivante: « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère et s’attachera Ă  sa femme, et ils seront une seule chair » (Gen. 2:24).

C’est plus qu’un simple symbolisme. C’est un commandement clair, « ils seront », à l’adresse du couple marié de se conjoindre dans l’union sexuelle.

L’apôtre Paul expose ce point dans une condamnation de la fornication, qui est une activité sexuelle en dehors du mariage: « Or le corps n’est pas pour la fornication... Ne savez-vous pas que celui qui est joint à une prostituée n’est qu’un seul corps? Car les deux, dit-il, seront une seule chair » (1 Cor. 6:13, 16). Notez que Paul se réfère également à la Genèse pour définir la signification d’« une seule chair ». Le Nouveau Testament corrobore l’Ancien Testament à ce propos aussi bien qu’il le fait sur beaucoup d’autres points, et vice-versa.

Dieu commande qu’un homme et une femme deviennent une seule personne dans les relations sexuelles, mais à la seule condition que ce soit dans le mariage. Dans toute la Bible, et souvent dans le langage le plus fort possible, Dieu condamne l’usage du sexe dans tout autre contexte que celui du mariage entre un homme et une femme. N’importe quel autre usage illicite du sexe et Dieu y inclut l’adultère, les relations sexuelles avant le mariage, l’homosexualité, la bestialité, l’inceste ou d’autres formes de perversions, violent le Septième Commandement.

Les Écritures enseignent aux gens Ă  Ă©viter tout contact impur possible avec la sexualitĂ©. Le corps physique devait servir de temple mĂªme de l’Esprit Saint, reçu lors du repentir et du baptĂªme et qui demeure en nous Ă  partir de ce moment-lĂ  (Acts. 2:38). Dit autrement, votre corps doit Ăªtre rĂ©servĂ© comme un lieu oĂ¹ le parfait, saint et pur CrĂ©ateur SuprĂªme de l’univers entier peut entrer et demeurer. Il reste peu de gens aujourd’hui qui vivent leurs vies dans cette optique.

En poursuivant dans les instructions de Paul aux Corinthiens, et celle-ci est la plus pĂ©nĂ©trante de toutes: « FUYEZ LA FORNICATION... Ne savez-vous pas que votre corps est le temple de l’Esprit Saint lequel est en vous, lequel vous avez de Dieu, et vous nâ€™Ăªtes pas Ă  vous-mĂªmes? Car vous Ăªtes achetĂ© Ă  grand prix: par consĂ©quent, glorifiez Dieu en votre corps » (1 Cor. 6:18-20). La plupart des gens n’ont en effet aucune idĂ©e que leurs corps ont Ă©tĂ© conçus pour « hĂ©berger » littĂ©ralement le Dieu Tout-Puissant. Au contraire, les gens semblent vivre aujourd’hui comme si leurs corps Ă©taient le dĂ©potoir de la ville, un lieu dans lequel toutes les choses viles, pourries et fĂ©tides doivent Ăªtre dĂ©posĂ©es!

L’un des principaux thèmes des chapitres cinq à sept de 1 Corinthiens porte sur la sexualité et les relations sexuelles dans l’interrelation conjugale. Dans ce contexte, tout au long des chapitres, l’instruction de « glorifier Dieu en votre corps » équivaut au COMMANDEMENT d’utiliser activement le don de la sexualité, mais à la seule condition qu’elle le soit correctement et exclusivement dans le cadre du mariage!

Des Consciences « cautérisées au fer rouge »

Des foules de personnes semblent vivre aujourd’hui comme si elles n’avaient pas de conscience. Tant de personnes manquent, de nos jours, de la voix humaine intĂ©rieure jadis prĂ©sente, leur rappelant le bien et le mal, et je ne parle pas ici de l’Esprit de Dieu qui dirige les ChrĂ©tiens de l’intĂ©rieur. En ce qui concerne la sexualitĂ©, des millions de consciences ne ressentent plus le moindre indice ou la moindre impression de faire quelque chose qui pourrait Ăªtre mauvais.

Si l’on est exposé, à plusieurs reprises, à un faux concept, celui-ci peut s’enraciner profondément en soi, comme s’il était gravé dans l’esprit avec un fer rouge. Une brûlure sur la peau forme souvent une cicatrice. Le tissu cicatriciel diffère des tissus sains de deux manières: il n’est ni aussi fort ni aussi souple que la peau normale. En d’autres termes, le tissu cicatriciel ne fonctionne pas aussi bien qu’il le devrait, et il n’est pas facilement ou rapidement changé.

Le type de cicatrisation dĂ©crit ici est mentionnĂ© dans les Écritures comme celui qui a eu sa conscience « cautĂ©risĂ©e au fer rouge » (1 Tim. 4:2). Les cicatrices mentales et Ă©motionnelles causĂ©es par ce mensonge les empĂªchent de faire l’expĂ©rience du genre de bonheur que Dieu a voulu dans le mariage.

Mais peu importe jusqu’oĂ¹ on est allĂ© dans un comportement sexuel immoral, voire amoral, et je reconnais que cela pourrait inclure de nombreux lecteurs (probablement la plupart) des lecteurs de cet ouvrage. La conscience de la personne peut Ăªtre reprogrammĂ©e avec succès afin d’arriver Ă  se sentir comme Dieu le voulait. L’on peut revenir Ă  une conscience tendre mĂªme si cette conscience Ă©tait la plus endurcie, mais seulement avec l’aide de Dieu.

La seule façon de sortir de cette situation consiste d’abord à chercher Dieu dans une prière fervente, en Lui demandant de débarrasser complètement votre esprit de toutes les fausses notions et idées! Il faut ensuite étudier activement et intensément la Bible de telle manière que les pensées de Dieu concernant la sexualité puissent remplacer toutes les mauvaises pensées humaines. Il faut finalement passer beaucoup de temps à réfléchir régulièrement aux principes et aux lois apprises dans la Parole de Dieu, ce qui aidera à les considérer comme des valeurs profondément ancrées. La Bible appelle cela une méditation.

Le Revers de la MĂ©daille

Il y a un deuxième et un autre genre de problème, à cet égard, qui peut également marquer la conscience au fer rouge.

Étant donnĂ© qu’ils ont Ă©tĂ© conditionnĂ©s Ă  de mauvaises pensĂ©es, beaucoup de personnes entrent dans la relation conjugale en ayant la fausse impression de blesser leur conscience par le fait de la jouissance du plaisir sexuel. L’idĂ©e que la sexualitĂ©, mĂªme dans le mariage, est honteuse a rĂ©duit de nombreux mariages Ă  une Ă©tude sur la misère. La frigiditĂ© et l’incapacitĂ© Ă  surmonter les sentiments de culpabilitĂ© ont bloquĂ© le bonheur conjugal de dizaines de milliards de couples depuis des milliers d’annĂ©es. C’est un problème distinct et très rĂ©el auquel sont aux prises de nombreux lecteurs de ce livre.

Satan a en effet trompĂ© des foules de personnes au sujet de la sexualitĂ© Ă  partir du moment oĂ¹ il a rĂ©alisĂ© une telle prouesse avec le premier couple. Ă€ l’exemple d’Adam et Ăˆve, de nombreuses femmes et ce nombre peut certainement inclure des hommes, cherchent Ă  couvrir la honte de leur nuditĂ©, mĂªme dans leurs propres chambres, jusqu’à ce que les lumières soient Ă©teintes.

De nombreuses personnes ont Ă©tĂ© tellement et automatiquement portĂ©es Ă  croire en l’idĂ©e que la sexualitĂ© est honteuse que leurs pensĂ©es et leurs consciences sont Ă©galement « cautĂ©risĂ©es au fer rouge » (1 Tim. 4:2), la seule diffĂ©rence Ă©tant qu’elles ressentent les mauvaises choses, plutĂ´t que de ne rien ressentir du tout. Les cicatrices mentales et Ă©motionnelles causĂ©es par cette pensĂ©e supposĂ©e chrĂ©tienne les ont empĂªchĂ©es de faire l’expĂ©rience du genre de bonheur que Dieu a voulu dans le mariage.

Quel que soit le contexte socio-culturel avec lequel le lecteur aborde ce livre, en l’occurrence une liberté sexuelle, un comportement passé licencieux, ou une pensée encore plus typique selon laquelle « la sexualité est quelque chose de honteux ou de sale », il y a de l’espoir pour vous. Vous pouvez vous en remettre! Mais cela implique de voir la grande image présentée ici.

Une Instruction Claire

Parallèlement à l’instruction de la Genèse, le Nouveau Testament fournit également des instructions claires sur les relations sexuelles. Revenons dans 1 Corinthiens 7 et aux instructions de Paul à ceux qui étaient tentés par la fornication et réfléchissaient à ce qu’ils devaient faire à ce sujet: « Or concernant les choses dont vous m’avez écrit: il est bon pour un homme de ne pas toucher une femme. Néanmoins, pour éviter la fornication, que chaque homme ait sa propre femme, et que chaque femme ait son propre mari » (vs. 1-2).

Deux points se dĂ©gagent de ce passage: l’affirmation selon laquelle « il est bon pour un homme de ne pas toucher une femme », c’est sĂ»rement le fait que Paul Ă©tait en train de rĂ©itĂ©rer ce qu’un membre ou des membres de la congrĂ©gation corinthienne avaient Ă©crit prĂ©cĂ©demment, « vous m’avez Ă©crit ». Cette Ă©criture n’est certainement pas une sorte de large approbation ou un mandat en faveur du cĂ©libat, par cela mĂªme qu’elle contredirait le verset suivant. Certaines personnes Ă  Corinthe, comme aujourd’hui, revenaient de l’idĂ©e d’une promiscuitĂ© effrĂ©nĂ©e Ă  la position selon laquelle « toute la sexualitĂ© est mauvaise ».

Qui plus est, le verset 2 stipule que l’un des buts du mariage est d’« éviter la fornication » en canalisant les pulsions sexuelles dans le domaine approprié du mariage ordonné par Dieu! On ne trouve ici aucune référence à la procréation!

Cependant, au fur et Ă  mesure que le lecteur progresse vers le troisième verset, le langage de la Bible King James, traduite en 1611, reflète un parti pris en faveur de la moralitĂ© rĂ©pressive de cette pĂ©riode. Cela peut brouiller le sens qu’on en a voulu donner. Lisons le verset: « Que le mari rende Ă  sa femme la bienveillance qui lui est due: et de mĂªme aussi la femme au mari ». L’expression vague « la bienveillance qui lui est due » utilisĂ©e ici fait en rĂ©alitĂ© rĂ©fĂ©rence aux relations sexuelles. En poursuivant la lecture: « La femme n’a aucun pouvoir sur son propre corps, mais le mari: et de mĂªme aussi le mari n’a pas de pouvoir sur son propre corps, mais la femme » (vs. 4).

Il convient de mieux comprendre cette situation. Bien que Dieu nous ait « achetés à grand prix », Il donne à chaque personne mariée un certain "pouvoir" sur le corps de son conjoint. Le mari et la femme appartiennent littéralement l’un à l’autre physiquement et chacun devrait donner volontairement et sexuellement à l’autre!

Quoique la quasi-majoritĂ© des femmes et (moins souvent) les hommes auront des jours occasionnels pendant lesquels elles ne sont vĂ©ritablement « pas d’humeur » pour des rapports sexuels, Dieu interdit toute forme de dĂ©nĂ©gation Ă©goĂ¯ste des besoins sexuels naturels d’un Ă©poux, parfois appelĂ©e la « frigiditĂ© » dans le domaine de la psychologie, mais qui est gĂ©nĂ©ralement un simple Ă©goĂ¯sme.

Paul exhorte le Chrétien marié de la manière suivante: « Ne vous frustrez pas l’un l’autre, si ce n’est momentanément par un consentement mutuel, afin que vous puissiez vous adonner au jeûne et à la prière; et revenez ensemble de nouveau, pour que Satan ne vous tente par votre manque de maîtrise » (vs. 5). (Ce point sera revisité dans un chapitre ultérieur.)

Les Résultats de l’Enseignement Traditionnel

L’enseignement selon lequel la sexualitĂ© est strictement destinĂ©e Ă  la procrĂ©ation a empĂªchĂ© d’innombrables Ă©poux et Ă©pouses de profiter de ce merveilleux don divin et de pouvoir se libĂ©rer de telle sorte que la jouissance sexuelle puisse se produire. Cette idĂ©e offre deux variations: soit elle restreint sĂ©vèrement ou elle nie complètement les dĂ©sirs ordonnĂ©s par Dieu au sein du mariage, soit on profite du plaisir intense des relations sexuelles et on en paie la pĂ©nalitĂ© Ă  travers le tourment Ă©ternel dans un « feu de l’enfer » fictif. Est-il surprenant, dans ce cas-lĂ , que les annales du mariage dĂ©bordent d’épouses glaciales (ou de maris distants), de maris frustrĂ©s (ou d’épouses frustrĂ©es) et des unions sans amour?

Il va de soi que n’importe quel dieu supposĂ©, qui prĂ©senterait cette situation impossible Ă  ses disciples serait un monstre, un Ăªtre incroyablement cruel. Il serait un "dieu" qui crĂ©e un potentiel de plaisir intense Ă  travers l’orgasme tout en s’attendant Ă  ce que les gens s’en privent, mĂªme s’ils savaient qu’il les avait crĂ©Ă©s de cette façon. Satan, le « dieu de ce monde », est, en effet, le vĂ©ritable auteur de ce mensonge (2 Cor. 4:4). Tous ces simulacres coĂ¯ncident parfaitement avec ses aspirations!

Dès lors, on perçoit la grande loi de CAUSE à EFFECT avec une clarté douloureuse dans la terrible confusion qui imprègne les nombreux concepts et usages erronés, conçus par l’homme s’agissant de la sexualité et des relations sexuelles dans le mariage. L’effet c’est-à-dire la transformation du mariage de la joie donnée par Dieu à la malédiction diabolique procède d’une cause très réelle, à savoir l’ignorance et le rejet de la Parole de Dieu, Ses instructions claires à l’adresse de l’humanité!

La sexualité EST bien entendu nécessaire pour préserver le mariage et pour donner des leçons de caractère qui nous préparent à une éternité dans le Royaume de Dieu. À la condition qu’elles soient utilisées avec raison dans le mariage, les relations sexuelles en tant qu’acte d’amour et d’affection, en dehors de la procréation, sont non seulement autorisées, mais aussi, et surtout elles sont COMMANDÉES!

Il convient de retenir cependant que les couples doivent possĂ©der d’autres informations vitales et essentielles touchant les organes sexuels physiques afin de pouvoir appliquer correctement le commandement divin. Avant d’aller plus loin, nous devons d’abord souligner les Ă©normes diffĂ©rences entre la sexualitĂ© chez les Ăªtres humains et la sexualitĂ© dans le règne animal.

Chapitre sept DES DIFFÉRENCES IMPORTANTES ENTRE LES HUMAINS ET LES ANIMAUX

Comme il a Ă©tĂ© expliquĂ© prĂ©cĂ©demment, la Parole de Dieu ne contient pas toutes les connaissances. Elle contient plutĂ´t des connaissances FONDAMENTALES, des connaissances de base rĂ©vĂ©lĂ©es, lesquelles sont dĂ©sormais considĂ©rĂ©es comme ne pouvant provenir de n’importe quelle autre source. La Bible est en fait le fondement, le point de dĂ©part de toute connaissance. Le manuel d’instruction de Dieu fournit mĂªme la bonne voie Ă  l’acquisition de toutes les formes de connaissance. Par consĂ©quent, il n’en va pas autrement pour le sujet de cet ouvrage que pour n’importe quel autre sujet: la Bible est le point de dĂ©part pour acquĂ©rir toutes les informations essentielles Ă  l’effet de former le fondement d’une bonne comprĂ©hension de la sexualitĂ©.

Si nous commençons par une tout autre source, nous bloquons toute probabilité de parvenir à une conclusion correcte sur ce sujet!

Une fois que le BON FONDEMENT est en place, la superstructure peut y Ăªtre construite avec une connaissance supplĂ©mentaire des dĂ©tails physiques touchant les organes sexuels. Les chapitres prĂ©cĂ©dents de cet ouvrage ont posĂ© les fondements appropriĂ©s. Les dĂ©tails physiques de l’anatomie et des organes sexuels peuvent dĂ©sormais Ăªtre perçus avec une attitude correcte et une bonne perspective.

Il ne faut pas oublier, en effet, que tout ce que Dieu fait, chaque composante de Sa création, est conçue et réalisée en raison de Son amour et pour le plus grand bien de toute l’humanité.

En ce qui concerne la reproduction de base, le processus physique par lequel cela se produit chez l’homme et chez les mammifères est sensiblement le mĂªme. Il existe nĂ©anmoins des diffĂ©rences essentielles - la plupart d’entre elles Ă©tant invisibles - au-delĂ  du simple but de la propagation des espèces.

Par Nature: Hommes et Femmes

Que ce soit chez l’animal ou chez les humains, la reproduction est rĂ©alisĂ©e par l’union de cellules mĂ¢les et femelles. La reproduction avec une implication des deux sexes est en grande partie la façon dont la vie physique se perpĂ©tue. Il y a des mĂ¢les et des femelles dans l’univers floral, l’univers vĂ©gĂ©tal et dans la totalitĂ© du règne animal, depuis les minuscules insectes jusqu’aux Ă©normes mammifères, et, bien entendu, chez les Ăªtres humains.

J’ai longtemps apprĂ©ciĂ© l’horticulture, qui consiste Ă  Ă©tudier et Ă  planter des fleurs, des arbustes et des arbres. De nombreuses plantes, telles que les buissons de houx, ne se trouvent dans la nature que comme mĂ¢le et femelle. C’est le cas de variĂ©tĂ©s comme Blueboy et Bluegirl, Chinaboy et Chinagirl, Blueprince et Blueprincess, etc., et les baies ne peuvent pas apparaĂ®tre sur les femelles des buissons de houx Ă  moins qu’une plante mĂ¢le (ceux-ci ne produisent jamais de baies) soit relativement proche de telle sorte que les abeilles puissent accomplir la pollinisation.

Chez les mammifères et les humains, c’est Ă  partir d’un Å“uf ou d’un ovule, comme on l’appelle proprement, que commence la reproduction. L’ovule est toujours produit dans l’organisme de la femme. ConsidĂ©rĂ© tel quel, c’est-Ă -dire par essence, l’œuf a une durĂ©e de vie limitĂ©e et est infertile. Pour que l’imprĂ©gnation se produise, le maintien de la vie doit Ăªtre assurĂ© par une cellule reproductrice mĂ¢le ou spermatozoĂ¯de. Ces cellules sont produites dans l’organisme de l’homme. En entrant dans l’ovule, le spermatozoĂ¯de s’unit au noyau, Ă  un point tel qu’un Ăªtre humain ou un animal est engendrĂ© et, hormis des cas d’interfĂ©rence, cet Ăªtre engendrĂ© se dĂ©veloppera selon la mĂªme race ou la mĂªme espèce que ses parents.

Une conception (ou un engendrement) a eu lieu lors de cette fécondation de l’ovule. Lorsque cela s’est produit chez une femme, elle est considérée comme portant désormais « un enfant », c’est-à-dire qu’elle est enceinte. Il s’ensuit une étape de croissance depuis cette conception jusqu’au point de naissance, appelée la période de gestation. La parturition ou l’accouchement naturel est censé se produire à la naissance.

Chez les humains et les mammifères, le processus de reproduction physique est le mĂªme, mais entre les femelles humaines et animales, il existe des diffĂ©rences biologiques majeures qui doivent Ăªtre comprises. Ce chapitre sera consacrĂ© Ă  ces diffĂ©rences.

Les Femmes et les Animaux Femelles sont Différents

Les ovules (pluriel d’ovule) sont produits dans le corps des femmes et des mammifères femelles par deux ovaires. S’il n’est pas fécondé, le gamète femelle, produit environ toutes les 4 semaines chez la femme, sortira de l’utérus avec un peu de sang. Cet écoulement s’appelle la menstruation, lorsqu’on dit qu’une femme a ses « règles », et la menstruation survient normalement chez les femelles humaines environ 13 fois par an.

Il est important de reconnaĂ®tre, cependant, qu’il n’y a pas de menstruation chez les animaux, comme cela se produit chez les femmes dans le mĂªme sens et de la mĂªme manière. Au lieu de cela, une « pĂ©riode de rut » a lieu chez les animaux femelles, mais pas avec la mĂªme frĂ©quence que les humains. Ă€ ce moment-lĂ , on dit qu’un animal femelle est « en chaleur ».

Chez les chiennes, par exemple, cette situation survient environ tous les six Ă  huit mois. La frĂ©quence chez d’autres animaux peut Ăªtre plus ou moins longue. Ce n’est qu’au cours de cette pĂ©riode de chaleur que les animaux produisent l’ovule ou les ovules. En dehors de cette pĂ©riode, les animaux femelles demeurent, en règle gĂ©nĂ©rale, totalement sans rapports sexuels. C’est en rĂ©alitĂ©, Ă  tel point que la femelle ne permettra mĂªme pas l’acte de reproduction et que l’animal mĂ¢le ne le tentera pas très souvent. Elle le combattrait rĂ©ellement s’il y avait une tentative, quelle qu’elle soit.

Lorsqu’ils sont dans cette pĂ©riode de rut, les organes sexuels des animaux sĂ©crètent des substances qui libèrent une odeur, laquelle odeur excite automatiquement les animaux, Ă  la fois mĂ¢les et femelles (et cela grĂ¢ce Ă  l’instinct instillĂ© chez l’animal), les conduisant Ă  accomplir l’acte de reproduction. Lorsqu’elles sont « en chaleur », ce qui signale la prĂ©sence d’un ovule, les animaux femelles sont conduits Ă  s’accoupler avec le mĂ¢le. Et, en « sentant » une femelle « en chaleur », l’animal mĂ¢le sera conduit Ă  s’accoupler avec elle, mĂªme au pĂ©ril de sa vie. La plupart des gens sont familiers avec la façon dont les chiens, notamment les mĂ¢les, semblent faire tout leur possible pour se rencontrer l’un l’autre pendant la pĂ©riode de chaleur.

Mais, Ă  moins que et jusqu’à ce que la femelle soit dans cette pĂ©riode de rut, ses organes sexuels sont en sommeil et, dans ces conditions, elle ne peut pas Ăªtre excitĂ©e sexuellement. Aucune fĂ©condation de l’animal femelle ne peut avoir lieu en dehors de cette pĂ©riode. Lorsque compris, il devient clair que la sexualitĂ© dans le monde animal ne sert pas d’autre but que celui de la reproduction. Il n’y a pas, il n’existe aucune expression d’amour avec n’importe quel animal autant que les humains en Ă©prouvent.

Il n’existe pas de Mariages d’Animaux

C’est ainsi que les animaux ne se marient pas. Ă€ cet Ă©gard, ils n’ont ni maison ni relations familiales rĂ©elles entre eux, comme le font les humains. Bien que les dĂ©fenseurs des droits des animaux allèguent que les animaux ont des "sentiments" et peuvent Ăªtre "blessĂ©s", et bien qu’ils puissent dĂ©velopper une certaine forme de sentiment de camaraderie, une fois de plus, ils ne peuvent expĂ©rimenter l’amour sous aucune forme, c’est-Ă -dire l’amour de Dieu, l’amour fraternel ou l’amour Ă©rotique. Je le rĂ©pète: la relation amoureuse entre mari et femme est totalement inexistante dans le monde animal.

D’un autre côté, il n’a jamais existé une période de rut chez les femmes. En dépit de ces représentations triviales des actrices et de la pornographie d’Hollywood, les femmes ne sont jamais "en chaleur". Après avoir atteint la puberté et jusqu’à la ménopause (environ de 14 ans jusqu’au milieu de la quarantaine), les femmes ont une période mensuelle (approximativement chaque vingt-huit jours) au cours de laquelle elles ont leurs menstruations. On ne retrouve simplement pas cette période du cycle menstruel chez les animaux femelles.

Jamais asexuées

Chez les femmes, la présence d’un ovule dans une trompe de Fallope fait peu de différence, que ce soit dans le désir ou la réticence à s’opposer à des rapports sexuels. S’il y a une différence d’une façon ou d’une autre, elle est très légère.

Tout cela a-t-il une signification quelconque?

La rĂ©ponse est qu’il y a une signification d’importance capitale ici. S’agissant de l’objectif qui consiste Ă  engendrer une progĂ©niture, il en va de mĂªme Ă  la fois pour les humains et les animaux femelles. Toutefois, il y a une Ă©norme diffĂ©rence additionnelle cachĂ©e pour ce qui est des fonctions et des rĂ©ponses de la sexualitĂ© chez les femmes et celles de la sexualitĂ© chez les animaux. Ă€ aucun moment du mois, une femme n’est privĂ©e de caractère sexuel ni incapable d’union sexuelle avec son mari, encore moins, elle ne manifeste aucune possibilitĂ© sexuelle dormante ou latente. Elle est capable de s’engager dans des relations sexuelles Ă  n’importe quel moment, tout autant que les autres femmes.

Un Plan Supérieur de l’Amour

Dieu crĂ©a des hommes et des femmes sur un plan infiniment supĂ©rieur Ă  celui des animaux. Il a voulu que les rapports sexuels chez les humains soient un moyen de se donner un amour rĂ©ciproque. Il a conçu les organes sexuels des femmes, afin qu’elles puissent Ăªtre utilisĂ©es dans le but de partager l’AMOUR, mĂªme lorsque la grossesse est quasiment impossible. Ce n’est pas le cas avec les animaux, car la procrĂ©ation seule dĂ©termine si, et quand, ils se mettent ensemble.

Il importe de rappeler, une fois de plus, qu’il n’y a pas de mariage dans le règne animal. Et chez les animaux, la sexualitĂ© est destinĂ©e Ă  la reproduction et non Ă  des Ă©bats amoureux. Il n’y a pas d’étreinte chaleureuse et affectueuse entre les animaux, il n’y a pas de baisers, de caresses et d’embrassements avec les bras enroulĂ©s les uns autour des autres, et oĂ¹ cela pourrait contribuer Ă  exciter sexuellement les hommes ou les femmes. Il n’y a pas non plus de rencontre en face Ă  face, qui pourrait inclure une conversation, laquelle a lieu uniquement entre Ăªtres humains. Les animaux n’ont tout simplement pas Ă©tĂ© crĂ©Ă©s avec la capacitĂ© physique ou l’intĂ©rĂªt de faire ces choses. L’animal mĂ¢le monte simplement sur le dos de la femelle, dĂ©verse les spermatozoĂ¯des et poursuit son chemin. Dans les faits, la femelle est parfaitement disposĂ©e Ă  recevoir beaucoup d’animaux mĂ¢les de cette mĂªme manière.

Avec les animaux, le sexe ne sert en aucun cas Ă  faire l’amour! Les animaux n’éprouvent pas de sentiment ou de comprĂ©hension de l’amour avec le « partenaire ». Il n’existe aucun amour fraternel (philia) ou amour romantique (Ă©ros) chez les animaux. Et ils ne peuvent pas obtenir, de la part de Dieu, « agapè » ou l’amour divin en recevant Son Esprit. Ils ne ressentent pas non plus la convoitise et ne sont jamais dans une position oĂ¹ ils doivent surmonter des sentiments illicites quant Ă  savoir si, et quand, ils doivent s’engager dans des relations sexuelles. Ils font ce qu’ils font seulement par instinct, comme cela leur a Ă©tĂ© infusĂ© par Dieu. Ils font simplement « ce qui leur vient naturellement ».

Étant donnĂ© que les animaux ne peuvent ni ressentir ni manifester un AMOUR envers un autre animal, encore moins le dĂ©sir illicite de la convoitise, ils n’ont aucune RESPONSABILITÉ de choisir l’un par rapport Ă  l’autre. Mais les Ăªtres humains ont Ă©tĂ© dotĂ©s du privilège de manifester leur amour dans l’union sexuelle et d’éviter par consĂ©quent tous les autres mauvais dĂ©sirs. Ils seront tenus responsables si oui ou non ils utilisent le don de Dieu aux fins de Son objectif d’édification du caractère. C’est une affaire sĂ©rieuse!

La reproduction chez les mammifères, cependant, est accomplie par le mĂªme processus que chez les humains. Pourtant, il est cardinal de comprendre que les humains ne sont pas la forme la plus Ă©levĂ©e des animaux autant que les Ă©volutionnistes l’affirment erronĂ©ment. Les relations sexuelles entre mari et femme servent un but bien plus grand et plus Ă©levĂ©, un but ordonnĂ© par Dieu, bien en dehors du seul objectif de la procrĂ©ation. De cette manière, Ă©tant soumis et capables de comprendre cet objectif, ils sont complètement diffĂ©rents et très largement au-delĂ  des capacitĂ©s de n’importe quelle espèce animale.

Mais voici un exemple de la façon dont la pensée peut aller de travers dans le monde de Satan.

Dans une perversion flagrante de la pensée, inversant le message évident et les leçons de la nature, certains ont cherché à se tourner vers les animaux pour savoir pourquoi les humains se comportent comme ils le font et comment, à leur tour, ils devraient se comporter. Voyant que les animaux ne sont pas monogames, certains psychologues sociaux, guidés par la pensée évolutionniste, ont suggéré que les comportements non monogames, notamment chez les hommes, sont normaux, voire raisonnables, et conséquemment l’on doit s’attendre à ce que cela soit faisable!

Certains comportementalistes, par exemple, observent que les chiens mĂ¢les et certains autres animaux mĂ¢les urinent en petites quantitĂ©s dans de nombreux endroits Ă  l’effet de marquer leur territoire et qu’ils engendrent Ă©galement des bĂ©bĂ©s ou d’autres portĂ©es sans distinction avec de nombreuses femelles. Cela a amenĂ© ces "scientifiques" Ă  conclure que les hommes qui forniquent ou commettent l’adultère et engendrent des enfants avec de nombreuses femmes ne font qu’accomplir la tendance naturelle des hommes Ă  se comporter de la mĂªme façon. Pis encore, avec cette pensĂ©e en sens inverse et dĂ©sormais armĂ©e de "faits", ils vont jusqu’à utiliser cette immoralitĂ© comme preuve de l’évolution. Nous faisons dès lors face Ă  une telle confusion grossière, une telle ignorance perverse!

Les Évolutionnistes n’en Savent Rien

On retiendra, par consĂ©quent, qu’en rejetant l’existence d’un CrĂ©ateur SuprĂªme et douĂ© d’une intelligence pĂ©nĂ©trante, les Ă©volutionnistes ont, Ă  tort, classĂ© l’homme dans le règne animal. Ils ne croient pas que les hommes et les femmes ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es avec des objectifs, par le fait d’une planification judicieuse, rĂ©flĂ©chie et ingĂ©nieuse, c’est-Ă -dire une conception exacte. Au lieu de cela, ils croient aveuglĂ©ment que l’homme est en quelque sorte descendu, au fil de millions d’annĂ©es, d’une forme antĂ©rieure d’animaux apparentĂ©s aux singes anthropoĂ¯des. Ce processus s’est censĂ©ment mis en place via une reproduction hĂ©rĂ©ditaire façonnĂ©e par les forces locales et les processus naturels, ce qui, d’une façon ou d’une autre, a finalement rĂ©ussi Ă  donner le produit final excellemment formĂ© avec une telle grande dĂ©licatesse appelĂ© les Ăªtres humains.

Et, naturellement, cela dĂ©bouche sur une sĂ©rie de questions qui se dĂ©clinent et qui tournent en boucle: si tant est que cela fĂ»t vrai, comment, pourquoi et Ă  quel point l’instinct animal a-t-il disparu en Ă©change d’une pensĂ©e humaine possĂ©dant l’esprit humain? OĂ¹ sont les fossiles pour expliquer ce long et interminable changement? Pourquoi n’y a-t-il pas de vĂ©ritables liens d’une espèce Ă  l’autre afin de dĂ©montrer ce fossĂ© entre l’homme et le plus Ă©levĂ© des animaux? Comment peut-on expliquer les diffĂ©rences incroyables entre les animaux et les Ăªtres humains en ce qui concerne la sexualitĂ©, dans l’hypothèse qu’aucun Dieu suprĂªmement intelligent n’a d’abord conçue, ensuite crĂ©Ă© les organes sexuels et enfin la sexualitĂ©, pour des finalitĂ©s prĂ©cises, comme nous l’avons vu?

Mais il reste entendu qu’il y a plusieurs faits et occurrences que les évolutionnistes ne peuvent tout simplement pas expliquer. L’apparition de la ménopause chez les femmes et ce qui se passe en aval de cette fin de la fonction ovarienne en font partie!

La plupart des filles atteignent la pubertĂ© vers douze ou quatorze ans. Ă€ ce moment-lĂ , leurs corps commencent Ă  subir une sĂ©rie de changements physiques spectaculaires. Les hanches commencent Ă  s’élargir, de sorte qu’un accouchement soit possible. Les seins se dĂ©veloppent Ă  l’effet de produire du lait pour les nouveau-nĂ©s et les ovaires commencent Ă  produire des Å“ufs. Qui plus est, c’est Ă  ce stade que les filles commencent Ă  avoir un cycle menstruel, bien que ce cycle ne devienne pas rĂ©gulier immĂ©diatement. (Cela peut arriver relativement vite ou s’étaler sur plusieurs mois.) Cette pĂ©riode pendant laquelle elles sont fertiles et peuvent tomber enceintes dure environ trente Ă  trente-cinq ans.

Pendant cette pĂ©riode de fertilitĂ©, Ă  peu près tous les vingt-huit jours, un ovule est produit alternativement dans chaque ovaire. L’ovule pĂ©nètre dans la trompe de Fallope, oĂ¹, s’il est fertilisĂ©, une nouvelle vie humaine aura Ă©tĂ© conçue. De lĂ , l’œuf fĂ©condĂ© se rendra dans l’utĂ©rus, qui a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© pour recevoir l’embryon fĂ©condĂ©. Au cours d’une pĂ©riode de gestation de neuf mois qui s’ensuivra, il sera protĂ©gĂ© et nourri et se dĂ©veloppera jusqu’à ce le bĂ©bĂ© soit prĂªt Ă  naĂ®tre.

Cependant, s’il n’est pas fĂ©condĂ© par un spermatozoĂ¯de peu de temps après avoir quittĂ© l’ovaire (environ 48 heures), il mourra. Sa durĂ©e de vie, en soi, est très courte. L’œuf sans vie est ensuite dĂ©gagĂ© de l’utĂ©rus avec un peu de sang. La menstruation, comme on l’appelle, se produit sur une pĂ©riode d’environ cinq jours.

Rappelons, une fois de plus, que ce cycle de 28 jours commence Ă  la pubertĂ©, Ă  partir du moment oĂ¹ une fille voit ses premières règles. Ă€ ce stade, elle est physiquement capable de devenir une mère, mais pas encore suffisamment mature Ă©motionnellement ou mentalement pour ce rĂ´le et cette responsabilitĂ©. De nombreuses autres annĂ©es de croissance et de maturation devront Ăªtre nĂ©cessaires avant la naissance d’un premier enfant. Mais cette disposition Ă  tomber enceinte durera plusieurs dĂ©cennies, jusqu’à ce qu’une femme atteigne une pĂ©riode appelĂ©e la mĂ©nopause.

Un “Changement de Vieâ€

La mĂ©nopause se produit naturellement entre lâ€™Ă¢ge de quarante et lâ€™Ă¢ge de cinquante ans ou plus. C’est Ă  ce moment-lĂ , et c’est en rĂ©alitĂ© une pĂ©riode de changement qui peut s’étendre sur deux ou plusieurs annĂ©es, que le cycle menstruel de la femme s’arrĂªte, ses ovaires cessent de produire des Å“ufs et en consĂ©quence, elle ne peut plus tomber enceinte. Au cours de cette pĂ©riode de changement, une femme peut ressentir des « bouffĂ©es de chaleur », de la nervositĂ© et des sautes d’humeur Ă  mesure que des changements hormonaux se produisent dans son organisme. Le degrĂ© auquel ces effets surviennent varie d’une femme Ă  l’autre et dĂ©pend de leur Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral, physique et Ă©motionnel.

MĂªme si les hommes n’éprouvent rien de semblable, ils doivent s’efforcer de comprendre et d’aider leurs femmes dans ce qui peut parfois Ăªtre une pĂ©riode difficile et Ă©prouvante pour une femme.

En raison de la mauvaise nutrition et d’autres facteurs liés au stress qui font partie du monde du XXe et du XXIe siècle, des millions de femmes vivantes aujourd’hui se sont trouvées confrontées à un ensemble de problèmes et de complications liés à la ménopause. À cause de ces problèmes, en partie, la science médicale a trouvé de plus en plus de raisons d’encourager les femmes à contourner ce processus naturel par une « intervention hormonale » et bien d’autres interventions chirurgicales, ainsi que divers types de chirurgie, incluant les hystérectomies complètes ou partielles, c’est-à-dire l’enlèvement de certaines parties ou de toutes les parties des organes reproducteurs féminins.

Dès lors qu’elles sont coupées de la connaissance des merveilleuses lois divines de santé, de nombreuses femmes ont souffert inutilement dans une période qu’elles sont toutes censées traverser sans grande difficulté.

On n’en trouve pas chez les Animaux

Une question importante se pose, dès lors, en ce qui regarde la différence entre les femelles humains et les femelles animaux.

La mĂ©nopause ne se produit pas chez les animaux, alors pourquoi se produit-elle chez les femmes? Et, on pourrait aussi demander, pourquoi Ă  ce stade de la vie? Pourquoi une femme devrait-elle perdre, sans retour possible, la capacitĂ© de tomber enceinte? La raison en est qu’à un certain moment de la vie, les exigences de l’éducation des enfants, Ă  temps plein, commencent Ă  devenir plus Ă©prouvantes et, selon le nombre d’enfants, elles deviennent Ă©crasantes. Les nerfs peuvent en Ăªtre irritĂ©s et la patience en sera Ă©prouvĂ©e.

Un Dieu sage, intelligent et misĂ©ricordieux, a conçu les femmes de telle sorte qu’à ce stade de leurs vies, elles ne devraient plus assumer la responsabilitĂ© Ă©puisante de porter, de mettre au monde des bĂ©bĂ©s dont il faudra s’en occuper de mĂªme qu’enseigner de jeunes enfants. Dieu a dĂ©cidĂ©, en effet, que les femmes ne devraient plus s’acquitter de ces responsabilitĂ©s.

Bien entendu, cela ne veut pas dire que les femmes - ou, d’ailleurs, les hommes - cessent de profiter de leurs petits-enfants lorsqu’ils atteignent un Ă¢ge particulier. Contrairement Ă  ce qui a pu Ăªtre Ă©crit ici ou lĂ , c’est Ă  cet Ă¢ge qu’ils deviennent grands-parents bĂ©nĂ©ficiant alors de la prĂ©sence de leurs petits-enfants. Mais tous les grands-parents savent qu’il y a un point naturel oĂ¹ il accueille ses enfants adultes qui emmèneront chez eux leurs petits-enfants.

Revenons brièvement sur le dernier point soulevĂ©. Bien que certaines personnes affirment qu’il existe aujourd’hui ce que l’on peut appeler une certaine forme de « mĂ©nopause masculine », la rĂ©alitĂ©, c’est que les hommes ne subissent aucun changement physique de ce type qui soit un tant soit peu comparable Ă  la mĂ©nopause vĂ©cue par les femmes. Encore que ce soit gĂ©nĂ©ralement imprudent Ă  faire du fait d’un certain nombre de raisons, les hommes conservent, cependant, la capacitĂ© d’engendrer des enfants jusqu’à un Ă¢ge très avancĂ©.

Mais, dès lors, une nouvelle question se pose: pourquoi la capacité à avoir des relations sexuelles continue-t-elle si tant est que l’épouse ait perdu sa capacité d’enfanter, ses ovaires ne produisant plus d’ovules?

C’est parce que le grand Dieu CrĂ©ateur a conçu la sexualitĂ© chez les humains dans le but complĂ©mentaire et supĂ©rieur d’expression de l’amour dans le mariage. C’est le moyen par lequel un mari et sa femme expriment un amour pur, heureux, lĂ©gitime et justifiĂ© l’un envers l’autre. Il ne s’agit pas cependant de la « sexualitĂ© animale » ou du « dĂ©sir animal », tout comme les termes ont Ă©tĂ© mal employĂ©s, dans la mesure oĂ¹ la sexualitĂ© chez les animaux est exclusivement destinĂ©e Ă  la procrĂ©ation et n’a pas d’autres objectifs spĂ©cifiques ou de sens plus Ă©levĂ©!

La Manifestation de l’Attention Affectueuse croît tout le long de la Vie

Dieu ordonne littĂ©ralement aux maris et aux femmes de s’aimer les uns les autres. Il n’y a jamais de temps ou dâ€™Ă¢ge physique oĂ¹ les maris et les femmes doivent cesser de s’aimer. Cette manifestation de l’attention affectueuse, les uns envers les autres, devrait se poursuivre au fil des annĂ©es quarante, cinquante, soixante et ainsi de suite! (Le CrĂ©ateur n’a pas donnĂ© de telles instructions aux animaux et, en rĂ©alitĂ©, ils n’en sont pas capables, car, de toute façon, la plupart ne vivent pas assez longtemps pour tisser plus de liens entre eux.)

Bien qu’à ce stade de son Ă¢ge, une femme ne soit gĂ©nĂ©ralement plus susceptible de tomber enceinte (bien entendu, il y a des exceptions qui font rĂ©gulièrement l’objet de gros titres dans les journaux), sa participation active dans l’expression de l’amour conjugal au moyen des rapports sexuels avec son mari se poursuit. Dans les faits, avec la suppression de toute possibilitĂ© de grossesse, de nombreuses femmes deviennent moins rĂ©ticentes et souvent plus dĂ©sireuses d’avoir des relations sexuelles avec leur mari après la mĂ©nopause. Un Dieu d’amour, qui prend soin et manifeste une attention affectueuse Ă  l’égard des Ăªtres humains, en tant que Ses enfants potentiels a conçu les choses de cette façon dans un but prĂ©cis et intentionnel.

Il va de soi qu’avec le processus de vieillissement naturel du corps physique, lequel n’a pas été créé pour vivre éternellement, les maris et les femmes pourront ralentir progressivement leurs vies sexuelles. Leur désir sexuel ne sera pas aussi fort, mais diminuera lentement et les relations sexuelles ne seront donc pas forcément voulues fréquemment. Mais ils continueront, par le biais de l’acte sexuel, à se donner, à partager et à exprimer leur amour pour le reste de leurs vies de couple. Combien plus ceux en lesquels l’Esprit de Dieu habite doivent-ils croître non seulement dans l’expression de l’amour physique, mais, au fil des années, dans l’amour spirituel.

Ă€ moins que le refus des relations sexuelles ne soit directement rattachĂ© Ă  des problèmes de santĂ© graves et inhabituels, il ne devrait jamais y avoir de pĂ©riode, quel que soit lâ€™Ă¢ge, oĂ¹ un couple dĂ©cide de ne plus avoir de relations sexuelles. Il ne devrait jamais y avoir un moment oĂ¹ le couple perd tout intĂ©rĂªt pour les relations sexuelles. Si c’est le cas et que la santĂ© n’en est pas la raison, c’est qu’il y a un problème! (Ayant Ă©tĂ© conçues diffĂ©remment des hommes, les femmes restent, en rĂ©alitĂ©, multi orgasmiques, c’est-Ă -dire qu’elles sont susceptibles d’atteindre l’orgasme Ă  plusieurs reprises lors d’une mĂªme soirĂ©e Ă  des intervalles relativement courts, mĂªme après plusieurs dĂ©cennies dans le mariage.)

Deux Objectifs!

Le mariage comporte deux objectifs. Si l’une consiste Ă  avoir des enfants, c’est-Ă -dire Ăªtre « fructueux » et « remplir la terre » (Gen. 1:28), l’autre consiste dans l’expression de l’amour par l’étreinte sexuelle. Bien que le premier objectif prenne fin, le second n’en est pas ainsi! Le mari et la femme devraient continuer de se rapprocher dans un amour vĂ©ritable Ă  travers les rapports sexuels, c’est-Ă -dire l’expression de l’amour Ă©rotique dans l’accomplissement du commandement originel de Dieu dâ€™Ăªtre « une seule chair ».

Rien d’étonnant dès lors à ce que Dieu ait ordonné l’alliance du mariage « jusqu’à ce que la mort nous sépare ». Cette VÉRITÉ MERVEILLEUSE est une réelle source d’inspiration! La théorie de l’évolution ne peut pas en rendre compte, et les évolutionnistes l’ignorent, sous tous les rapports, et dans de nombreux cas, volontairement.

Il existe des diffĂ©rences physiques et biologiques très marquĂ©es et frappantes entre les femelles humaines et les femelles animaux, lesquelles prouvent, en plus de la Parole de Dieu, que les finalitĂ©s de la sexualitĂ© humaine telles que conçues par Dieu ne sont pas du tout, et qu’elles ne peuvent, en aucun cas, Ăªtre applicables aux animaux. Ces finalitĂ©s existent pour le mariage entre le mari humain et l’épouse humaine, dans le but d’établir des relations familiales et d’entretenir l’expression profonde de l’amour entre un couple mariĂ©. Et cela dure jusqu’à la vieillesse, jusqu’à ce que la mort sĂ©pare l’un l’autre.

Le couple aura vĂ©cu de plus en plus de choses ensemble au fur et Ă  mesure que leur mariage croĂ®tra en nombre d’annĂ©es. Ces expĂ©riences augmenteront la tendresse et l’affection que chacun ressent pour l’autre. Le couple aura ensemble des enfants et Ă©ventuellement des petits-enfants. L’une ou les deux personnes auront Ă©tĂ© sans doute victimes de maladies ou d’accidents majeurs, Ă  partir desquels l’un des partenaires a dĂ» aider l’autre dans le processus de retour Ă  une bonne santĂ©. Ils auront presque certainement souffert et surmontĂ© diverses difficultĂ©s et divers dĂ©fis financiers, parfois complexes. Ă€ un certain moment, il y aurait eu la mort de parents et/ou de frères et sÅ“urs d’un Ă¢ge avancĂ© et, tragiquement, des blessures ou la mort de leurs propres enfants.

Il existe littĂ©ralement un ensemble d’expĂ©riences partagĂ©es, comportant des obstacles, des difficultĂ©s, des Ă©preuves, des dĂ©fis et des achoppements, ainsi que des triomphes, des victoires, des succès, des rĂ©alisations, des espoirs, des rĂªves et d’autres occasions joyeuses, qui uniront le couple dans un amour toujours plus profond, tout Ă  fait unique Ă  leurs vies particulières.

Les animaux n’en éprouvent rien de semblable!

Dieu a conçu la Sexualité

Rien de ce que l’homme n’a jamais conçu ou construit ne peut mĂªme rivaliser avec les mĂ©canismes impressionnants de L’ESPRIT ET DU CORPS HUMAINS. Bien que l’homme ait construit et envoyĂ© des vaisseaux spatiaux sur la lune et dans le vaste système solaire, bien qu’il ait conçu des sous-marins nuclĂ©aires capables de plonger dans les profondeurs des ocĂ©ans, il a Ă©galement dĂ©veloppĂ© des ordinateurs extrĂªmement rapides capables d’effectuer des milliards de calculs en moins d’une seconde et traiter de grandes quantitĂ©s de connaissances, bien qu’il puisse construire des gratte-ciels imposants ou mĂªme les grandes pyramides, et qu’il puisse inventer d’innombrables autres merveilles modernes, toutes très compliquĂ©es et très techniques, considĂ©rĂ©es en tant que telles, avec toutes leurs particularitĂ©s, il ne peut Ă©galer l’intelligence suprĂªme de la plus grande crĂ©ation de Dieu. Toutes ces inventions et tous ces dispositifs scientifiques deviennent moins pertinents Ă  cĂ´tĂ© de la grande rĂ©alisation crĂ©atrice de Dieu, ce chef-d’œuvre ultime formĂ© de la poussière du sol et façonnĂ© selon l’image et la ressemblance du CrĂ©ateur, c’est-Ă -dire l’homme!

Ă€ travers les pages de la Bible, le Dieu Tout-Puissant rĂ©vèle beaucoup sur Lui-mĂªme. Contrairement Ă  l’homme, qui est fait uniquement de matière physique, Dieu est composĂ© d’Esprit (Jean 4:24). Sa Parole nous dit qu’Il a des bras, des jambes, des mains et des pieds. Il possède une tĂªte, un nez, une bouche, des yeux et des oreilles et tous les autres attributs visibles de l’anatomie que l’homme peut observer dans sa propre crĂ©ation.

Parmi toutes les crĂ©atures vivantes que Dieu a conçues et crĂ©Ă©es, en l’occurrence les animaux, les reptiles, les oiseaux, les crĂ©atures marines et les insectes, seul l’homme possède le corps humain très Ă©laborĂ© et impressionnant, formĂ© et façonnĂ© selon la ressemblance de Dieu, dotĂ© de l’incroyable esprit humain, lequel esprit humain est dotĂ© de l’esprit de l’homme avec une mesure de l’intelligence suprĂªme et crĂ©ative de Son CrĂ©ateur. Cependant, contrairement au SEIGNEUR Dieu, qui a la vie inhĂ©rente en Lui, l’homme n’a qu’une existence physique limitĂ©e et temporaire, soutenue par l’apport d’oxygène et de nutriments. Le manque de ces choses, mĂªme pendant un court instant, entraĂ®nera l’arrĂªt brutal de son existence physique!

Le corps humain, comme conçu par Dieu, a deux types fondamentaux de systèmes: le système d’entretien de la vie, qui comprend les systèmes respiratoire, circulatoire, digestif, nerveux et divers ensembles d’organes complexes, et le système génital ou sexuel qui offre le moyen de déterminer la masculinité ou la féminité d’une personne. Ces deux systèmes sont reliés au cerveau par le système nerveux. Bien que le système sexuel ne serve pas à l’entretien de l’individu, il sert à la perpétuation de la race. Il suscite aussi l’amour et le désir du mariage, ainsi que la stimulation de l’amour conjugal afin d’assurer la préservation de la maison et de la famille.

L’appareil génital humain présente, cependant, une influence mesurable sur les fonctions vitales. Après tout, les hormones sexuelles féminines incorporées au corps et à l’esprit de la femme favorisent forcément sa féminité, tout comme le corps et l’esprit de l’homme portent les marques de la masculinité à cause des hormones sexuelles masculines.

De Nombreuses Différences

Nous avons vu que les diffĂ©rences entre la sexualitĂ© humaine et animale sont nombreuses et profondes et sont visibles dans un large Ă©ventail de catĂ©gories. En voici d’autres qui mĂ©ritent dâ€™Ăªtre soulignĂ©es.

Les animaux ne jouissent pas de hauts et de bas Ă©motionnels, et encore moins dans le mariage. Bien que certains comportementalistes animaliers puissent affirmer le contraire, de tels "sentiments" attribuĂ©s aux animaux sont loin du type de disposition Ă©motionnelle que possèdent les Ăªtres humains. Les animaux n’éprouvent pas non plus de diffĂ©rences psychologiques dans le cerveau droit ou dans le cerveau gauche, etc., comme les humains. Ils ne connaissent pas non plus la convoitise charnelle, ni mĂªme le genre de dĂ©sir de routine pour le sexe opposĂ© comme les Ăªtres humains en Ă©prouvent et doivent les contrĂ´ler. Au-delĂ  de l’instinct rudimentaire, conçu par Dieu, en prĂ©paration de la reproduction, les animaux ne sont pas susceptibles de faire Ă©talage d’émotions, consciemment, de manière sĂ©duisante, afin que le sexe opposĂ© le remarque et y rĂ©ponde.

Il y a aussi une grande diffĂ©rence dans les expĂ©riences et les relations sociales complexes entre les Ăªtres humains et les formes les plus "avancĂ©es" d’implication "sociale" que l’on trouve partout dans le règne animal. Pensez-y de cette façon: une gousse de baleines, une troupe de lions, un troupeau de zèbres ou un vol d’oiseaux ne sont ni peu ni prou comparables au plus petit village des Ăªtres humains!

Complètement Différents

En tant quâ€™Ăªtre humain, vous Ăªtes totalement unique par rapport Ă  tous les Ăªtres vivants dans le monde qui vous entourent! Aucune plante ni animal, oiseau, poisson, insecte, mammifère ou reptile n’est comparable Ă  tout ce que vous Ăªtes et Ă  tout ce que vous pouvez devenir. Seuls les Ăªtres humains portent le formidable potentiel que Dieu a assignĂ© Ă  l’homme. Vous Ăªtes tout simplement diffĂ©rent de tout ce que Dieu a crĂ©Ă©, et toutes les approches de la connaissance sexuelle doivent en tenir compte. C’est la pièce maĂ®tresse, le joyau manquant de tout ce qui peut Ăªtre compris Ă  propos de la sexualitĂ©. C’est, en effet, la dimension manquante, perdue pour les masses d’aujourd’hui qui n’ont aucune idĂ©e de la raison pour laquelle elles sont nĂ©es.

Dans le chapitre ci-après, nous irons beaucoup plus loin dans l’examen des différences entre les hommes et les femmes, dans leur conception et leur fonction ordonnées par Dieu, des différences effleurées jusqu’ici dans les chapitres précédents, et nous continuerons également à révéler la DIMENSION INCONNUE DANS LA SEXUALITÉ!

Chapitre huit L’INCROYABLE BIOLOGIE MÂLE ET FEMELLE ET LEURS FONCTIONNEMENTS

Dans le chapitre prĂ©cĂ©dent, nous avons examinĂ© les diffĂ©rences entre les humains et les animaux. Nous avons vu qu’il y a de multiples diffĂ©rences et que ces diffĂ©rences sont Ă©normes. Il en va de mĂªme pour les hommes et les femmes, c’est-Ă -dire des mĂ¢les et des femelles. Il y a des diffĂ©rences significatives et inspirantes, et il est absolument essentiel qu’elles soient comprises si un couple veut vivre le bonheur et la joie suprĂªmes que Dieu a voulus dans chaque mariage!

Au-delĂ  des Ouvrages de Biologie

On peut retrouver une grande partie de ce qui suit en ce qui concerne la description de l’anatomie sexuelle masculine et fĂ©minine dans les ouvrages de biologie. Cependant, elle sera prĂ©sentĂ©e ici non pas dans une perspective Ă©volutive, mais dans la perspective de l’intelligence suprĂªme, merveilleuse et crĂ©ative du plus grand MaĂ®tre architecte, le MaĂ®tre Concepteur, le Dieu Éternel.

Dès lâ€™Ă¢ge de la pubertĂ©, il devient essentiel que les jeunes comprennent les objectifs de Dieu et Ses lois contrĂ´lant les fonctions sexuelles. Ils doivent Ăªtre enracinĂ©s dans la comprĂ©hension comme Dieu en a eu l’intention et les a conçus pour vivre des vies heureuses et enrichissantes, indĂ©pendamment de leur Ă¢ge, de leur sexe ou de leur situation matrimoniale. Dans un prochain chapitre, nous expliquerons comment les parents doivent enseigner Ă  leurs enfants certaines choses sur la sexualitĂ©, et cela devrait Ăªtre expliquĂ© dès que leurs petites pensĂ©es commencent Ă  Ăªtre curieuses Ă  propos de leurs petits corps.

Bien des annĂ©es avant d’atteindre la maturitĂ© sociale, mentale et Ă©motionnelle, les hommes, contrairement aux animaux, atteignent la maturitĂ© sexuelle. Les adolescents, garçons et filles, des annĂ©es avant dâ€™Ăªtre qualifiĂ©s pour assumer les responsabilitĂ©s de la parentalitĂ© et du mariage, sont pleinement aptes Ă  devenir parents. Dans une atmosphère sociale et morale ne ressemblant Ă  aucune autre dans l’histoire, alors que des pressions Ă©normes les poussent Ă  la promiscuitĂ©, les adolescents ont besoin d’une comprĂ©hension appropriĂ©e, c’est-Ă -dire d’une bonne attitude face Ă  la sexualitĂ©. Ce n’est que lorsqu’on la leur prĂ©sente Ă  partir de la bonne fondation, ayant les esprits ouverts aux objectifs de Dieu relativement Ă  la sexualitĂ© et Ă  Ses lois qui la rĂ©glementent, que les adolescents auront la force de rĂ©sister aux tentatives de s’engager dans des relations sexuelles avant le mariage.

Les couples mariĂ©s ont Ă©galement besoin de ces connaissances essentielles en vue de prĂ©server leur mariage dans un bonheur durable. Le manque d’une comprĂ©hension adĂ©quate dans ce domaine a Ă©tĂ© une cause majeure, et peut-Ăªtre, Ă  bien des Ă©gards, la cause physique la plus importante de frustration, de conflits et de tristesse, menant souvent au conflit final dans le mariage, Ă  savoir la sĂ©paration, le divorce et donc la fin de l’union conjugale.

La sexualitĂ© et les organes sexuels ne doivent pas Ăªtre considĂ©rĂ©s comme honteux et malfaisants, car ils ne sont pas mauvais, mais ils ne doivent pas non plus Ăªtre utilisĂ©s dans une tĂ©mĂ©ritĂ© sans borne et dans la promiscuitĂ© en dehors des liens du mariage comme s’ils sont une sorte de jouet pouvant Ăªtre utilisĂ© autant que le feraient les enfants. Ils doivent Ăªtre exactement compris quant Ă  la façon dont Dieu les a conçus et destinĂ©s Ă  Ăªtre utilisĂ©s. Il ne veut pas que le mystère entoure le don merveilleux et la bĂ©nĂ©diction de la fonction et du potentiel sexuels.

Trois Catégories de Fonctions

Ainsi, à tout le moins, une connaissance rudimentaire de l’anatomie des organes sexuels, des stimulus sexuels et du fonctionnement est nécessaire à l’effet de comprendre cette fonction et ce potentiel sexuels.

Les trois catégories fonctionnelles du système génital seront décrites et expliquées, et nous devons parler en termes explicites et avec le plus de détails possibles. Nous avons ainsi:

Les glandes: les glandes produisent les cellules germinales et les hormones de l’organisme. Les glandes mĂ¢les sont appelĂ©es testicules et les glandes fĂ©minines, les ovaires.

Les conduits: les cellules germinales sont transportées à travers ces tubes à partir des testicules et des ovaires, ce qui rend la fécondation possible. Chez l’homme, ces tubes s’appellent les canaux (ou cônes) efférents, l’épididyme, le canal éjaculateur et l’urètre. Chez la femme, on les appelle les trompes de Fallope ou les oviductes. L’ovule est transporté de l’ovaire jusqu’à l’utérus par ces tubes ou conduits.

Les organes de copulation: chez l’homme, cet organe s’appelle le pĂ©nis, et chez la femme, c’est le vagin. Au travers de l’union de ces organes, les cellules germinales de l’homme, appelĂ©es spermatozoĂ¯des, atteignent et peuvent fĂ©conder l’ovule. L’ovule fĂ©condĂ© reste dans l’utĂ©rus, il y est correctement nourri et s’y dĂ©veloppe suffisamment jusqu’à la naissance ou la parturition.

La Perspective Divine

Avant de poursuivre cette discussion élémentaire sur l’anatomie masculine et féminine, il serait utile de signaler une analogie qu’on retrouve dans la Parole de Dieu, dans la comparaison de l’Église - qui est le Corps de Christ - à l’incroyable corps humain.

L’homme considère les organes sexuels comme quelque chose qu’il semble avoir naturellement, mais il ne sait pas pourquoi il les possède, c’est-Ă -dire les buts divinement inspirĂ©s de la sexualitĂ©. Ce que l’homme sait de la sexualitĂ© ne vient que de ce qu’il est capable de voir ou d’en faire l’expĂ©rience sur le plan physique et il est d’ailleurs dirigĂ© par la nature humaine, laquelle ne s’intĂ©resse qu’à soi. Sans l’intervention divine dans sa pensĂ©e, il n’est pas susceptible de s’intĂ©resser Ă  un dessein beaucoup plus grand ou plus suprĂªme que celui-lĂ . Il y a, dans ces conditions, des limites strictes concernant ce que les hommes, en dehors de Dieu, peuvent dĂ©couvrir Ă  propos de la sexualitĂ© humaine. Dieu explique, cependant, que mĂªme le corps humain physique porte son propre message spirituel Ă  l’adresse de ceux qui s’intĂ©ressent Ă  ce que Dieu enseigne concernant ce corps humain.

Ă€ l’instar de la vĂ©ritable Église de Dieu, le corps humain est composĂ© de nombreux membres, et non d’un seul membre. Dieu veut que Ses fils et filles comprennent Son dessein. Ce n’est pas notre propos ici d’expliquer tout ce qui peut Ăªtre compris sur le sujet du Corps de Christ (l’Église), mais Dieu a donnĂ© une analogie centrale touchant la façon dont il ressemble au corps humain, le rendant très facile Ă  comprendre. Il compare directement Son Église unifiĂ©e et organisĂ©e, Sa vĂ©ritable Église, au corps humain.

Un Corps Unifié

Permettez-moi de vous donner un autre exemple important: le lecteur voudra lire mon ouvrage très complet touchant la nature et la localisation de la véritable Église de Dieu afin de mieux comprendre ce sujet. Une Éducation Sexuelle Enfin Complète enseigne la vérité de la Bible au sujet du sexe et de la sexualité dans le mariage. Mais la Bible est remplie d’une multitude d’enseignements et d’une grande variété d’instruction, ils ont chacun leur importance.

Mais il est tout aussi salutaire de comprendre que le sujet distinct de l’Église de Dieu, en l’occurrence la localisation et l’identitĂ© de l’Église que JĂ©sus-Christ a bĂ¢tie (Matt. 16:18), revĂªt une importance cardinale si l’on veut, en effet, connaĂ®tre oĂ¹ se trouve toute la vĂ©ritĂ© de la Bible. Pour que le lecteur progresse dans la comprĂ©hension des nombreux autres aspects essentiels de la vĂ©ritĂ© cachĂ©e au monde, il ou elle doit, d’abord et avant tout, dĂ©montrer oĂ¹ et par qui l’Œuvre de Christ est accomplie en cette Ă©poque. (Demandez-vous la question de savoir, par exemple, pourquoi nous vous enseignons les vĂ©ritĂ©s contenues dans cet ouvrage.)

Signalons ce que Paul a écrit dans 1 Corinthiens 12, souvent appelé le chapitre du Corps de Christ: « Car comme le CORPS est un, et a beaucoup de membres, et tous les membres de ce CORPS, bien qu’étant nombreux, sont un seul CORPS: ainsi aussi est Christ. Car par un seul Esprit nous sommes tous baptisés en un seul CORPS... » (vs. 12-13).

Colossiens 1:18 et ÉphĂ©siens 1:22-23 rĂ©vèlent que le terme « corps » est synonyme de « l'Église ». Il n’y a qu’une seule Église et, Ă  l’exemple du corps humain, toutes les parties sont connectĂ©es et fonctionnent comme une seule entitĂ©. La tĂªte, les yeux, les oreilles, les doigts, les orteils, les bras et les jambes sont des parties distinctes, mais intĂ©grĂ©es du corps humain. Ils doivent rester connectĂ©s sans quoi ils mourront. Il va de soi que cela n’est pas difficile Ă  apprĂ©hender.

Les diffĂ©rents membres, les frères et sÅ“urs engendrĂ©s, de l’Église de Dieu ont des fonctions diffĂ©rentes, et Dieu explique qu’Il donne les divers dons spirituels Ă  certains d’entre eux, afin qu’ils remplissent ces fonctions. Ceci est clairement prĂ©cisĂ© dans 1 Corinthiens 12. Nous notons ainsi: « Or vous Ăªtes le corps de Christ, et Ses membres en particulier. Et Dieu a placĂ© quelques-uns dans l’Église, en premier les apĂ´tres, deuxièmement les prophètes, troisièmement les enseignants... » (vs. 27-28). C’est Dieu qui procède Ă  la rĂ©partition ou au positionnement de chaque membre dans le Corps (de Christ), en tant que modèle exact de la manière dont Il a placĂ© des parties individuelles du corps dans l’organisme humain. Ă€ l’évidence, cela peut Ăªtre exprimĂ© dans les deux sens, mais le sens de l’intention divine est clair.

Soulignons encore ceci: « Si le pied disait, Parce que je ne suis pas la main, je ne fais pas partie du corps; ne fait-il donc pas partie du corps? Et si l’oreille disait, Parce que je ne suis pas l’œil, je ne fais pas partie du corps; ne fit-elle donc pas partie du corps? Si tout le corps Ă©tait un Å“il, oĂ¹ serait l’ouĂ¯e? Si tout Ă©tait ouĂ¯e, oĂ¹ serait l’odorat? Mais maintenant Dieu a placĂ© les membres, chacun d’entre eux dans le corps, comme il Lui a plu » (1 Cor. 12:15-18).

Dieu est Satisfait de la Conception

Voici le point Ă  retenir, il ne faut donc pas le manquer. Le CrĂ©ateur a placĂ© les organes sexuels dans le corps humain physique, les ayant conçus « comme IL LUI A PLU »! Il est consĂ©quemment de Sa prĂ©rogative d’enjoindre quand, oĂ¹ et comment ils doivent Ăªtre utilisĂ©s. Il est de sa prĂ©rogative d’expliquer, de REQUÉRIR, qu’ils ne doivent pas Ăªtre utilisĂ©s dans un dĂ©sir sexuel et une fornication purement Ă©goĂ¯ste, mais exclusivement dans la saintetĂ© et dans les liens du mariage!

Poursuivons la lecture encore plus loin dans 1 Corinthiens 12: « Et l’œil ne peut pas dire Ă  la main, Je n’ai pas besoin de toi: ni encore la tĂªte dire aux pieds, je n’ai pas besoin de vous. Non, bien plus, ces membres du corps qui paraissent Ăªtre les plus faibles, sont nĂ©cessaires: Et ces membres du corps, que nous estimons Ăªtre les moins honorables, sur ceux-lĂ  nous concĂ©dons beaucoup plus d’honneur; et nos parties non attrayantes ont beaucoup plus d’attrait » (vs. 21-23).

Vu Ă  travers la pensĂ©e divine, c’est-Ă -dire de Son point de vue, nous nous expliquons Ă  quel point les organes sexuels et leur fonction sont en effet merveilleux. Dans cette perspective, nous devrions Ăªtre remplis d’admiration Ă  l’égard de l’œuvre de Dieu. Il ne faut pas oublier, en effet, qu’après avoir formĂ© l’homme de la poussière du sol, et voici, Il dĂ©clara que c’était « TRĂˆS BON ».

Le livre des Psaumes rapporte en effet: « Je Te louerai; car je suis fait d’une si impressionnante et prodigieuse manière; Tes Å“uvres sont merveilleuses, et mon Ă¢me le sait très bien » (139:14). Humainement parlant, sachant tout ce que la science a pu apprendre aujourd’hui sur le corps humain, Ă  quel point les mots du psalmiste auraient-ils pu Ăªtre plus forts si tant est qu’il les Ă©crivĂ®t Ă  notre Ă©poque?

Bien entendu, quels organismes vĂ©ritablement merveilleux ont Ă©tĂ© donnĂ©s aux hommes et aux femmes par Dieu dans le but dâ€™Ăªtre utilisĂ©s selon Ses directives par le biais de Sa Parole! Avec un corps aussi extraordinaire, il en rĂ©sulte une grande et sacrĂ©e responsabilitĂ© qui rĂ©git tous les aspects de son usage. Nous pouvons l’utiliser pour honorer et glorifier Dieu, ce qui nous procure, en retour, joie et bonheur, ou en faire un usage impropre ou abusif, dĂ©shonorant Dieu, et causant ainsi notre propre douleur, souffrance et misère. Il ne fait aucun doute que la plupart des gens ont fait ce dernier choix.

De lĂ , ayant maintenant Ă©tabli cette fondation, nous sommes prĂªts Ă  continuer l’examen de la nature des organes sexuels. Il reste Ă  pousser plus avant un aperçu plus fascinant.

Le Système Reproducteur des Hommes

Bien qu’elles puissent Ăªtre considĂ©rĂ©es comme la partie "peu seyante" d’un homme, les glandes germinales, appelĂ©es testicules, sont en fait l’une des parties les plus merveilleuses du corps humain. Lorsqu’on les examine de près, l’intelligence extraordinaire et l’œuvre de Dieu peuvent Ăªtre clairement perçus, et ce mĂ©canisme incroyable de l’anatomie masculine devient sa propre merveille inspirante, tĂ©moignant de cette crĂ©ation extraordinaire.

Le plus important des organes reproducteurs mĂ¢les, les testicules sont une paire de glandes de forme ovale, chacune ayant environ la taille d’une noix de noyer blanc d’AmĂ©rique, approchant 3,81 cm de long et grosso modo 2,54 cm d’épaisseur. Les testicules sont enfermĂ©s dans un sac cutanĂ© appelĂ© scrotum, qui est composĂ© de plusieurs couches et divisĂ© en deux compartiments contenants chacun un testicule.

Le scrotum et les testicules sont suspendus à l’extérieur du corps entre les cuisses, derrière et sous la base du pénis, tenues par le cordon spermatique. La raison pour laquelle ils sont en dehors du corps deviendra claire un peu plus loin. Le testicule gauche est en outre légèrement plus bas que le droit pour une raison importante. Comme n’importe quel homme ou garçon pourrait en témoigner, il n’y a pas de douleur telle que celle d’une blessure ou d’un coup aux testicules. La sagesse d’un Dieu d’amour l’a conçu de telle sorte que, lorsque les cuisses sont serrées, les testicules se faufilent et évitent ainsi une blessure par écrasement et une douleur soudaine et atroce.

C’est le lieu d’affirmer que ni Dame Nature ni l’évolution n’aurait pu la planifier ou la concevoir de cette façon. Mais un Dieu intelligent et miséricordieux a pu le faire!

Minuscules: mais de Remarquables Laboratoires!

Bien que minuscules, ces laboratoires accomplissent un objectif, de nature double, remarquable et sans fin. Ils produisent non seulement les spermatozoĂ¯des, qui donnent la vie humaine Ă  un ovule autrement stĂ©rile, mais ils produisent Ă©galement les hormones qui font que le corps, la voix et la pensĂ©e de l’homme sont de forme, de ton et de rĂ©flexion masculine. Tout cela s’opère Ă  partir de deux petites usines d’un poids infĂ©rieur Ă  28,34 g. C’est incroyable!

À l’intérieur de chaque testicule, il y a un grand nombre (environ 300) de tubes enroulés, infiniment minuscules (si petits qu’un cheveu humain ne pourrait pas passer à travers), appelés tubes séminifères, lesquels sont entrelacés dans une minuscule, mais vaste réseau de bobines. Si elles sont tendues directement, les tubules des deux testicules auront près d’un 1,60 km de long!

Les cellules reproductrices mĂ¢les, dont n’importe laquelle peut fĂ©conder un ovule, sont produites Ă  l’intĂ©rieur de ces minuscules tubules enroulĂ©s Ă  un taux incroyable de millions par heure! Ces cellules, appelĂ©es spermatozoĂ¯des, gamètes mĂ¢les, ou souvent des spermes, sont la plus petite des cellules du corps de l’homme ou de la femme, incroyablement minuscules, d’une longueur de 1/4 000 de pouce, c’est-Ă -dire environ 0,000 635 cm! Et elles sont très diffĂ©rentes aussi! Vues sous un microscope, elles apparaissent un peu comme des tĂªtards, en ce sens qu’elles ont une petite tĂªte en forme d’œuf, une section intermĂ©diaire et, par comparaison, une longue queue. En revanche, un ovule, Ă  peine visible Ă  l’œil nu, a, Ă  peu près, la taille d’une pointe d’épingle fine.

Un aspect vraiment extraordinaire de cette conception ingĂ©nieuse et crĂ©atrice de Dieu qu’est le sperme n’a Ă©tĂ© appris que rĂ©cemment par la science. Il est important que nous y rĂ©flĂ©chissions! On sait, aujourd’hui, comment ces cellules incroyablement minuscules, ressemblant Ă  des poissons, se dĂ©placent, de mĂªme que la façon dont elles sont alimentĂ©es en Ă©nergie. Depuis plusieurs annĂ©es, il est entendu que la queue effectue un mouvement de va-et-vient, dans un Ă©lan de nage, comme le ferait une nageoire. Mais comment quelque chose d’aussi petit peut-il avoir cette CAPACITÉ?

La question ainsi posée reçoit ici une réponse: Dieu a conçu les deux côtés de la « queue » pour qu’elles soient bordées de minuscules « batteries », qui tournent de façon intermittente de chaque côté dans un rythme parfait, afin que le sperme puisse avancer et continuer ainsi tout le long de son voyage jusqu’à la trompe de Fallope et, au bout du compte, jusqu’à l’utérus.

Comment les Ă©volutionnistes peuvent-ils rendre compte d’une telle fonctionnalitĂ©? Il serait tout aussi naturel de s’interroger sur la façon dont les spermatozoĂ¯des (en supposant qu’ils auraient pu d’abord s’inventer eux-mĂªmes et dans la bonne forme) en arriveraient au point de fĂ©conder un ovule avant qu’ils n’aient suffisamment dĂ©veloppĂ©, faire Ă©voluer, le système de « batterie » qui les propulse dans leur voyage? Il n’est pas Ă©tonnant que les Psaumes dĂ©clarent Ă  deux reprises: « L’insensĂ© a dit en son cÅ“ur: Il n’y a pas de Dieu » (14:1; 53:1) et que les Ăªtres humains sont faits « d’une si impressionnante et prodigieuse manière » (139:14).

Les cellules reproductrices mĂ¢les et femelles contiennent 23 chromosomes Ă  travers lesquels sont transmises les caractĂ©ristiques du père, de la mère et mĂªme des grands-parents, ainsi que celles de nombreuses gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes. Toute vie humaine provient d’un si petit commencement. C’est, sans conteste, une connaissance stupĂ©fiante.

On connaĂ®t depuis longtemps, mĂªme par les anciens, le rĂ´le des testicules dans la production de « semence » afin de perpĂ©tuer la vie humaine. Les mots « dĂ©clarer sous serment, attester, tĂ©moigner » et le terme « intestat » (qui n’a pas fait de testament) dĂ©coulent d’une pratique de l’Ancien Testament consistant Ă  mettre la main sous la « cuisse » (entre les jambes), souvent celle d’un patriarche Ă¢gĂ© de la famille, comme Abraham, s’engageant ainsi dans une alliance en jurant sur toutes les gĂ©nĂ©rations qui Ă©taient et qui sortiraient des testicules de l’autre homme (Gen. 24:2, 9). Les dĂ©clarations sous serment dans les salles d’audience rendent encore aujourd’hui hommage Ă  ce que les anciens ont reconnu.

Les Conduits MĂ¢les

Dans chaque testicule, les tubules enroulés s’unissent près du sommet, formant un ensemble plus large appelé canaux efférents qui s’unissent pour former l’épididyme, tous contenus dans le scrotum. Les tubules qui forment l’épididyme se rejoignent dans un canal séminal unique appelé canal déférent, qui, passant du scrotum et continuant dans l’organisme, transporte le sperme au moyen de contractions répétées (l’éjaculation) jusqu’à la vésicule séminale.

Comme il y a deux testicules, il y en a également deux des composants susmentionnés (à l’exception du scrotum). Les vésicules séminales sont situées juste sous ou à côté de la vessie. Les canaux déférents, ainsi que les vaisseaux lymphatiques, les nerfs, les artères et les veines qui s’y juxtaposent, forment le cordon spermatique mentionné plus haut.

Située directement sous la vessie et entourant l’urètre, une glande de forme globulaire, appelée prostate, mesure 0,63 cm et 1,27 cm de diamètre. Cette glande, laquelle est traversée par l’urètre, produit une sécrétion laiteuse et alcaline appelée liquide ou fluide prostatique. On pense que ce fluide sert à la fois à préserver le sperme et à stimuler sa mobilité.

 

UNE VUE INTÉRIEURE D'UN TESTICULE : En une heure Ă  peine, des millions de spermatozoĂ¯des, les plus petites cellules du corps humain - sont produites Ă  l'intĂ©rieur des tubules d'un mille de long des testicules.

Au point oĂ¹ chaque canal dĂ©fĂ©rent pĂ©nètre dans la prostate, il est reliĂ© par une vĂ©sicule sĂ©minale (il y en a deux), puis en continuant, il est reliĂ© Ă  un tube unique appelĂ© l’urètre. L’urètre transporte l’urine de la vessie Ă  travers le pĂ©nis de mĂªme que le liquide sĂ©minal contenant le sperme du canal dĂ©fĂ©rent.

Il y a un dĂ©bat quant Ă  savoir si oui ou non le liquide sĂ©minal est entièrement produit par la prostate, ou en partie par l’épididyme afin de faciliter le transport des spermatozoĂ¯des dans un rĂ´le conjoint, et si encore les vĂ©sicules sĂ©minales produisent Ă©galement des fluides sĂ©minaux, ou si elles agissent simplement en tant que rĂ©servoirs entreposant les fluides jusqu’à l’éjaculation.

Les Hormones MĂ¢les

Comme nous l’avons dĂ©jĂ  notĂ©, ces minuscules usines, en l’occurrence les testicules produisent Ă©galement les hormones mĂ¢les les plus importantes. Ces hormones sont produites par un nombre infinitĂ©simal d’îlots de cellules microscopiques dispersĂ©es parmi les tubules sĂ©minifères. Les hormones ne sont pas vĂ©hiculĂ©es par le canal dĂ©fĂ©rent, mais passent plutĂ´t directement dans la circulation sanguine afin de les transporter dans tout l’organisme. Ă€ partir de la pubertĂ©, elles entraĂ®nent des changements dans l’organisme du garçon, afin qu’il prenne la forme masculine, des hanches Ă©troites, une large partie supĂ©rieure du corps pour avoir la force, un approfondissement de la voix et des poils sur le visage et la poitrine et d’autres parties du corps, plus que ce qui est frĂ©quent chez les femmes. Ces hormones affectent Ă©galement la pensĂ©e, stimulant le mĂ¢le Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  agir de façon masculine.

Il est bien connu que les hommes dépourvus de ces minuscules usines, que ce soit par défaut, blessure ou castration, perdent non seulement leur capacité de reproduction, mais perdent également ou n’acquièrent jamais le désir sexuel. Si ces minuscules usines sont perdues avant la puberté, aucun des changements masculins ne survient dans l’organisme masculin. Un homme ayant souffert de cette situation aura tendance à devenir obèse, avec en plus, une non-croissance des poils sur le corps.

Ainsi, les testicules remplissent le double rĂ´le qui consiste dans la production des cellules reproductrices et des hormones mĂ¢les. C’est dire Ă  quels points ces petites usines sont importantes!

Un Incroyable Régulateur de Température

Avant de passer au point suivant, nous rĂ©pondrons Ă  la question de savoir pourquoi, comme on l’a dĂ©jĂ  fait remarquer, les testicules sont situĂ©s, avec le scrotum, Ă  l’extĂ©rieur de l’organisme masculin. Était-ce dĂ» Ă  un hasard ou Ă  un accident? - ou Ă©tait-ce dĂ» Ă  « Dame Nature » ou Ă  l’évolution que ceci s’est produit? Est-elle simplement arrivĂ©e d’une façon ou d’une autre? Ou y avait-il une pensĂ©e intelligente, une planification et une crĂ©ation impliquĂ©es, de la main d’un Ătre SuprĂªme avec un grand pouvoir crĂ©atif et de grandes capacitĂ©s? Y a-t-il une raison Ă  cela?

Il va de soi qu’il en existe!

Bien que Dieu l’ait dĂ©libĂ©rĂ©ment planifiĂ©, l’homme ne l’a compris que depuis environ 50 ans. Ă€ travers une sĂ©rie d’expĂ©riences ou d’essais, les scientifiques ont cherchĂ© Ă  dĂ©terminer la fertilitĂ© ou la fĂ©conditĂ© continue et la mobilitĂ© des spermatozoĂ¯des lorsqu’ils Ă©taient exposĂ©s Ă  diverses tempĂ©ratures. De nombreuses espèces animales diffĂ©rentes ont Ă©tĂ© utilisĂ©es dans les Ă©tudes. Les expĂ©rimentateurs ont dĂ©couvert que les spermatozoĂ¯des restaient solides plus longtemps Ă  une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature normale du corps.

Lors de ces expĂ©rimentations, ils ont constatĂ© que la tempĂ©rature Ă  l’intĂ©rieur des scrotums des animaux Ă©tait d’un certain nombre de degrĂ©s infĂ©rieur Ă  celle du corps. Ils ont constatĂ© au contraire que la vitalitĂ© et la fĂ©conditĂ© diminuaient Ă  mesure que la tempĂ©rature Ă  laquelle les spermatozoĂ¯des Ă©taient exposĂ©s augmentait. Qui plus est, ils ont constatĂ© que, lorsqu’ils exposaient le scrotum et les testicules Ă  des tempĂ©ratures corporelles supĂ©rieures Ă  la normale, la vitalitĂ© des spermatozoĂ¯des chutait de nouveau jusqu’à ce qu’aucun spermatozoĂ¯de fonctionnel ne puisse survivre.

Ă€ un moment donnĂ©, un scientifique a dĂ©cidĂ© de voir jusqu’à quel degrĂ© pouvait Ăªtre la tempĂ©rature Ă  l’intĂ©rieur du scrotum humain. Il a pu dĂ©terminer qu’elle est en rĂ©alitĂ© de six Ă  quinze degrĂ©s plus bas que le niveau normal du corps. Ce que Dieu avait planifiĂ© et crĂ©Ă©, l’homme l’a finalement dĂ©couvert. Il ne peut y avoir aucune autre explication possible outre le fait que ces fabuleuses usines en miniatures ont Ă©tĂ© mises au point, avec comme exigence une tempĂ©rature beaucoup plus basse que celle du corps afin de pouvoir fabriquer des cellules durables, solides et vivantes dans le but de rendre possible la procrĂ©ation.

S’il nous apparaĂ®t, d’une part, opportun de revenir, une fois de plus, Ă  la question de savoir comment l’évolution pourrait-elle en fournir l’explication, il n’en est pas moins, d’autre part, de la question encore plus grande de savoir comment la fĂ©condation aurait mĂªme pu avoir lieu, au fil des annĂ©es, bien avant que l’organisme ne "comprĂ®t" qu’il fallait concevoir le scrotum, avec sa peau unique, afin qu’il puisse permettre aux testicules de rester Ă  l’extĂ©rieur du corps et notamment Ă  des Ă©loignements diffĂ©rents en fonction de la tempĂ©rature extĂ©rieure. Une tout autre question est celle de savoir si des esprits raisonnables devraient s’en tenir Ă  une telle pensĂ©e.

Une autre preuve est Ă©galement Ă©vidente. Pendant la phase fÅ“tale, les testicules se dĂ©veloppent d’abord Ă  l’intĂ©rieur du fÅ“tus mĂ¢le, puis descendent plus tard dans le scrotum, dans un intervalle de temps significatif avant la naissance. Les bĂ©bĂ©s mĂ¢les naissent avec les testicules dĂ©jĂ  descendus dans le scrotum. Il arrive toutefois qu’un ou les deux testicules restent dans l’abdomen, laissant un scrotum Ă  moitiĂ© ou entièrement vide. Si, dans des dĂ©lais raisonnables, les testicules ne « descendent » pas seuls, les mĂ©decins, en cette ère moderne de mĂ©decine, sont capables de les faire descendre par une intervention chirurgicale relativement mineure.

Avant l’avènement des possibilitĂ©s de cette intervention, il y avait des hommes en lesquels les testicules restaient Ă  l’intĂ©rieur de l’organisme, bien après avoir atteint la pubertĂ© et jusqu’à lâ€™Ă¢ge de la maturitĂ©. Quoique de toutes les manières, ces hommes prĂ©sentassent toutes les caractĂ©ristiques masculines normales, comme le dĂ©sir de se marier, la pulsion sexuelle et la capacitĂ© de l’acte sexuel, nĂ©anmoins, ils n’avaient pas la capacitĂ© d’engendrer des enfants. En dĂ©pit du fait que les testicules fussent normaux, c’est-Ă -dire qu’ils produisaient des spermatozoĂ¯des, ils ne produisaient pas de spermatozoĂ¯des fĂ©conds et viables.

Ces hommes Ă©taient invariablement stĂ©riles. On sait aujourd’hui que ces incroyables petites usines avaient simplement besoin d’une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  celle Ă  laquelle elles Ă©taient exposĂ©es afin de produire des spermatozoĂ¯des viables! (En fait, c’est une des raisons pour lesquelles il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que certains hommes devraient porter des sous-vĂªtements plus amples Ă  l’effet d’augmenter leur nombre de spermatozoĂ¯des.)

Nous avons dĂ©jĂ  eu l’occasion de souligner le fait qu’il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© rĂ©cemment que le scrotum, lequel hĂ©berge les testicules et les Ă©pididymes, est fabriquĂ© Ă  partir d’un type de peau très diffĂ©rent de celui de n’importe quels hommes et femmes. Cette peau unique se compose de nombreux plis Ă©pais. Elle ne conduit pas non plus la chaleur. Lorsqu’ils sont exposĂ©s Ă  des tempĂ©ratures froides, ces plis se rĂ©trĂ©cissent, entraĂ®nant les testicules vers le corps, dans certains cas, presque Ă  l’intĂ©rieur, de sorte Ă  Ă©viter qu’ils ne deviennent trop froids dans la production de spermatozoĂ¯des viables.

Lorsqu’ils sont exposĂ©s Ă  des tempĂ©ratures très chaudes, c’est le contraire qui se produit. Les plis de la peau du scrotum s’étendent, se relaxant jusqu’à ce que les testicules soient placĂ©s Ă  une distance considĂ©rable de l’organisme plus chaude que la normale. Ainsi, non seulement les testicules doivent Ăªtre en dehors du corps, mais le scrotum agit Ă©galement comme une jauge de tempĂ©rature, rĂ©gulant automatiquement la tempĂ©rature en imposant un certain Ă©loignement, de sorte que les testicules puissent effectuer leur merveilleux travail de production de cellules susceptibles de transmettre la vie.

Il va de soi, en effet, que certains scientifiques peuvent s’accrocher obstinĂ©ment Ă  l’idĂ©e que l’évolution aveugle pourrait Ăªtre Ă  l’origine d’une telle conception incroyable, et refuseront de reconnaĂ®tre la main impressionnante de Dieu, si manifestement au travail ici. C’est dire, une fois de plus, que le psalmiste avait raison, nous SOMMES, en effet, faits « d’une si impressionnante et prodigieuse manière! »

Le Système Reproducteur Féminin

Il est maintenant opportun d’examiner les parties tout aussi extraordinaires du système sexuel et reproducteur féminin. Signalons d’entrée que les ovaires sont les organes les plus importants du système reproducteur féminin. Ils sont également de petites usines incroyables.

Bien qu’il existe des similitudes entre les ovaires et les testicules, à bien des égards, ils sont très différents. Les ovaires sont situés à l’intérieur de l’organisme de la femme, ils n’ont donc pas besoin d’une température corporelle inférieure à la normale pour fonctionner.

La femme a deux ovaires, et ils sont situĂ©s dans la rĂ©gion pelvienne du bas-ventre, avec un de chaque cĂ´tĂ© de la partie supĂ©rieure de l’utĂ©rus. Ils ont approximativement la mĂªme taille et la mĂªme forme que les testicules, d’environ 2,54 cm Ă  1,27 cm de longueur, les ovaires sont en forme d’amande et ils sont reliĂ©s Ă  l’utĂ©rus par une paire de conduits appelĂ©s oviductes ou trompes de Fallope.

C’est Ă  l’intĂ©rieur des ovaires que les ovocytes ou ovules sont produits. De la pubertĂ© jusqu’au dĂ©but de la mĂ©nopause, il existe dans chaque ovaire de nombreux ovocytes Ă  diffĂ©rents stades de dĂ©veloppement. Cependant, en partie parce qu’ils sont beaucoup plus gros, ils sont produits beaucoup plus lentement que les testicules ne produisent les spermatozoĂ¯des.

Les ovaires sont une horloge merveilleusement réglée. Environ une fois toutes les quatre semaines, un ovule mature (singulier, c’est-à-dire relatif à un seul individu) est libéré en provenance des ovaires (en alternance, de sorte que chaque ovaire produise un ovule mature environ toutes les huit semaines).

Ă€ peine visible Ă  l’œil nu, chaque ovule est une cellule sphĂ©rique de la taille d’une pointe d’épingle fine, mais il est 50 fois plus gros qu’un spermatozoĂ¯de. Un ovule, lorsqu’il est fĂ©condĂ© par un spermatozoĂ¯de, constitue le dĂ©but d’une nouvelle vie humaine, avec tout ce qui est dĂ©sormais en place, hormis le temps et les nutriments indispensables, pour former un Ăªtre humain unique et diffĂ©rent.

Il est Ă©galement utile d’aborder ce qu’on appelle un follicule De Graaf, lequel pourrait Ăªtre dĂ©crit comme une très petite vessie remplie de liquide, ou une enveloppe membraneuse, entourant et enclosant chaque ovule tandis qu’il est fabriquĂ© dans un ovaire. Étant donnĂ© que chaque ovule se dĂ©veloppe dans ce follicule sur la couche externe de l’ovaire, il en rĂ©sulte un renflement dans la paroi ovarienne externe. En Ă©clatant, ce follicule propulse son contenu dans la cavitĂ© abdominale, permettant ainsi Ă  l’ovule dâ€™Ăªtre injectĂ© dans la trompe de Fallope. Cet Ă©vĂ©nement en effet Ă©tonnant et parfaitement synchronisĂ©, qui ne pouvait pas non plus Ăªtre le produit d’une thĂ©orie de l’évolution, s’appelle l’ovulation. La trompe de Fallope a une extrĂ©mitĂ© frangĂ©e ou en forme d’entonnoir, un peu comme l’apparence d’une fleur d’œillets, qui ne s’ouvre que pour recevoir un ovule mature, dès l’instant oĂ¹ ce dernier est prĂªt Ă  Ăªtre libĂ©rĂ© ou injectĂ©.

Ces Ă©lĂ©ments du système reproducteur fĂ©minin sont une preuve complĂ©mentaire de la merveilleuse intelligence crĂ©atrice du MaĂ®tre Concepteur et les partisans de la thĂ©orie de l’évolution insultent le Dieu Tout-Puissant de l’univers lorsqu’ils suggĂ©rèrent que ce qui peut Ăªtre considĂ©rĂ© comme l’une de Ses plus brillantes ingĂ©niositĂ©s crĂ©atives n’a Ă©tĂ© rien de plus que le produit d’un simple processus inconditionnel, c’est-Ă -dire de la chance, pure et simple!

Les Hormones FĂ©minines

Au mĂªme moment, lorsque l’ovule s’échappe du follicule, l’hormone sexuelle fĂ©minine, appelĂ©e hormone folliculaire (parce qu’elle est formĂ©e dans le follicule), est libĂ©rĂ©e non pas dans la trompe de Fallope comme l’ovule, mais dans l’abdomen. LĂ , elle est absorbĂ©e dans la circulation sanguine et transportĂ©e vers diverses parties du corps dans le but d’accomplir son travail extraordinaire.

Ă€ la diffĂ©rence des hormones mĂ¢les produites dans de petites Ă®les de cellules situĂ©es parmi de petits tubules produisant du sperme, l’hormone femelle est produite dans la paroi externe des ovaires, avec les cellules reproductrices fĂ©minines. Ainsi, la production d’hormones fĂ©minines est diffĂ©rente de celle de la production d’hormones mĂ¢les.

Les ovaires et leur homologue masculin, les testicules, sont en effet des usines en miniatures qui confondent l’entendement, des miracles en cours dans chaque personne, lesquelles usines produisent les cellules en germination qui, en s’unissant, amorcent chaque vie humaine. Il va sans dire que le travail du Dieu Créateur est merveilleux!

Les Conduits FĂ©minins

Mais, il importe de comprendre que nous n’en avons pas encore fini avec les preuves toujours fascinantes de la crĂ©ation divine. L’ovule est protĂ©gĂ© Ă  l’intĂ©rieur de l’enveloppe membraneuse ou du follicule. S’il n’était pas directement injectĂ© dans l’oviducte après sâ€™Ăªtre Ă©chappĂ© du follicule, oĂ¹ il est immĂ©diatement protĂ©gĂ© par une substance albumineuse, l’ovule pĂ©rirait rapidement. Ă€ titre de comparaison, l’ovule ressemble un peu Ă  un Å“uf de poule sans la coquille, mais il est beaucoup plus petit, comme nous l’avons dĂ©jĂ  signalĂ©, il est mĂªme plus petit que le point Ă  la fin de cette phrase, Ă  peine visible Ă  l’œil nu.

 

LE SYSTEME REPRODUCTIF FÉMININ : Les ovaires produisent des ovules qui, lorsqu'ils sont fĂ©condĂ©s par un spermatozoĂ¯de, commence une nouvelle vie humaine.

Ne possĂ©dant pas de mobilitĂ© Ă©lectrique comme les spermatozoĂ¯des, l’ovule est transportĂ© lentement Ă  travers les oviductes, constituĂ©s d’une paroi Ă  trois couches, avec de fins tentacules qui tapissent la membrane interne du tube. Étant trop nombreux pour Ăªtre comptĂ©s, ces tentacules propulsent l’ovule humain Ă  travers l’oviducte durant son voyage, qu’on estime Ăªtre d’environ huit jours jusqu’à l’utĂ©rus.

On estime aussi que l’ovule a une durĂ©e de vie limitĂ©e, sans doute de 24 heures, et pas plus de 48 heures, Ă  moins dâ€™Ăªtre fĂ©condĂ© par un spermatozoĂ¯de. Il demande consĂ©quemment une fĂ©condation assez rapide dans la trompe de Fallope après avoir parcouru seulement une courte distance lors de son odyssĂ©e pour entamer Ă©ventuellement le dĂ©but d’un nouveau petit Ăªtre humain. Cet Å“uf et le spermatozoĂ¯de qui le fĂ©conde porteront tous les Ă©lĂ©ments prodigieux de l’histoire gĂ©nĂ©tique de la mère et du père, assurant ainsi que la nouvelle petite personne ressemblera Ă  moitiĂ© Ă  la mère et Ă  moitiĂ© au père, et non pas seulement dans le sens oĂ¹ les bĂ©bĂ©s ressembleront bonnement Ă  des Ăªtres humains. Dans la sagesse infinie de Dieu, Il a conçu les choses de cette façon dans le but que les grands-parents ou les arrière-grands-parents puissent rĂ©apparaĂ®tre dans le type de visage ou de corps des enfants nĂ©s des gĂ©nĂ©rations plus tard.

Tout cela reflète encore un autre miracle extraordinaire dans la conception et la crĂ©ation des organes sexuels par Dieu. Aucune partie de tout ce processus ne peut Ăªtre expliquĂ©e par les Ă©volutionnistes au moyen de leur position par dĂ©faut, laquelle consiste simplement Ă  ajouter plus de temps sur des pĂ©riodes incommensurables, comme si c’était le seul Ă©lĂ©ment nĂ©cessaire pour expliquer ce qui, en rĂ©alitĂ©, ne pourrait jamais se produire, peu importe la brièvetĂ© ou la longueur de temps exigĂ©.

L’Utérus ou la Matrice

Nous avons déjà eu l’occasion d’y insister. Les trompes de Fallope se connectent et mènent à un organe décrit, en général, par un usage équivalent de deux termes: utérus ou matrice.

L’utérus ou la matrice est situé juste derrière la vessie. Les trompes de Fallope entrent dans la partie supérieure de cet organe en forme de poire, lequel est suspendu par des cordes et des muscles supérieurs. Son col, une sorte de cou qui pend vers le bas, pénètre dans le vagin. Dans sa position normale, l’utérus s’incline ou pointe légèrement vers l’avant à partir du bas, à peu près, en angle droit par rapport au canal de naissance ou canal vaginal.

L’utérus est musclé et dur dans son état de repos ou d’inactivité. Dans cet état, les parois utérines sont si rapprochées que pratiquement aucune cavité utérine réelle n’est présente. Il mesure environ 7,62 cm de long, 2,54 cm d’épaisseur et environ 5,08 cm de large au sommet.

L’usage ou le rôle de l’utérus, c’est d’accepter, de loger, de protéger contre les dommages et de nourrir l’ovule fécondé, également appelé embryon, pendant ses différentes phases de croissance. L’embryon nouvellement fécondé est reçu par une muqueuse, spécialement formée dans l’utérus pour cette fonction importante et implantée dans la paroi de l’utérus. Si, toutefois, la fécondation d’un ovule n’a pas eu lieu, cette muqueuse est évacuée avec un suintement sanguinolent, l’écoulement menstruel, à travers le col de l’utérus et le vagin. Cet écoulement dure de trois à sept jours, cinq jours étant à peu près la moyenne.

Nous avons déjà souligné, par ailleurs, que tout ce processus se déroule suivant un cycle d’environ 28 jours, qui commence par l’ovulation et se termine par cet écoulement de mucus et de sang, appelé menstruation.

Mais, une fois de plus, si la fĂ©condation se produit effectivement, dans ce cas-lĂ , l’embryon s’attache Ă  cette muqueuse et commence Ă  croĂ®tre. Nous avons vu qu’à quatre mois, l’embryon est appelĂ© un fÅ“tus. Ă€ neuf mois, un bĂ©bĂ© humain naĂ®tra, porteur du formidable potentiel de devenir un hĂ©ritier, non seulement de ses parents humains, dans cette vie, mais Ă©galement un hĂ©ritier codirigeant avec JĂ©sus-Christ pour toute l’éternitĂ©!

Les Organes de Copulation MĂ¢les

Nous sommes maintenant prĂªts Ă  dĂ©crire les organes par lesquels la copulation ou les rapports sexuels, Ă©galement appelĂ©s coĂ¯t ou acte sexuel, ont lieu.

Nous commençons avec l’organe masculin de la copulation. Cet organe, appelĂ© pĂ©nis, est un corps musculaire charnu composĂ© principalement de tissu Ă©rectile. Dans son Ă©tat relĂ¢chĂ©, il est mou et souple, avec environ 7,62 cm Ă  10,16 cm de longueur et environ 2,54 cm de diamètre. Sa taille peut varier d’un individu Ă  l’autre, autant que toute autre partie externe du corps humain, Ă  savoir les oreilles, le nez, les mains, les pieds, etc.

Pour que l’union sexuelle ait lieu, le pĂ©nis doit Ăªtre rigide. Cependant, l’union des organes de la copulation, que beaucoup d’adolescents et de jeunes adultes non informĂ©s et naĂ¯fs ont malheureusement dĂ©couverts, n’est pas nĂ©cessaire pour qu’une grossesse se produise. Ce point sera traitĂ© plus en dĂ©tail plus tard. Tout ce qui doit arriver, c’est que les spermatozoĂ¯des soient dĂ©posĂ©s n’importe oĂ¹ près de la rĂ©gion gĂ©nitale externe de la femme.

Ainsi, pour les besoins de la reproduction, la pĂ©nĂ©tration vaginale n’est pas techniquement nĂ©cessaire, bien que cela augmente considĂ©rablement les chances de grossesse. Aussi, bien Ă©videmment, comme le Grand CrĂ©ateur l’a dĂ©terminĂ©, pour l’expression de l’amour conjugal, la pĂ©nĂ©tration est très dĂ©sirĂ©e. Ă€ l’instar de tout ce que Dieu fait, il y a un but et notamment une raison pour laquelle l’organe de la copulation chez l’homme a Ă©tĂ© conçu pour Ăªtre rigide par le fait de l’excitation (sexuelle) et qu’il s’étend en longueur et en largeur avant les rapports sexuels. Cette prĂ©disposition constitue en soi son propre miracle inexplicable, lequel miracle est nĂ©cessaire Ă  cette fin que les rapports sexuels se produisent.

Essayez d’imaginer comment les rapports sexuels, et donc la fĂ©condation et la perpĂ©tuation de l’espèce humaine, auraient pu se produire pendant que l’évolution prenait des milliers ou des millions d’annĂ©es pour « comprendre » comment dĂ©clencher, voire s’il Ă©tait mĂªme nĂ©cessaire de provoquer une Ă©rection dans l’organe masculin humain. Dans certains cas, l’évolution devient, pour ainsi dire, une source de discussion humoristique au sujet du ridicule, ce qui fait d’ailleurs pouffer de rire. Il va de soi, cependant, que le fait de nier le Plan Directeur du CrĂ©ateur Ă  cause de cette thĂ©orie ne donne certainement pas, lĂ , matière Ă  rire!

 

LES ORGANES COPULATEURS MASCULINS : Des millions de spermatozoĂ¯des sont fabriquĂ©s dans les testicules. Pendant les rapports sexuels, les spermatozoĂ¯des se dĂ©placent dans l'urètre et sortent du pĂ©nis, et entrent dans le corps d'une femme.

On constate - mais nous avons dĂ©jĂ  notĂ© - que l’urètre va de la vessie Ă  la prostate, parcourant toute la longueur jusqu’à l’intĂ©rieur du pĂ©nis. Deux corps caverneux spongieux, appelĂ©s corps caverneux, situĂ©s au-dessus de l’urètre, traversent Ă©galement la tige du pĂ©nis. Une partie spongieuse entoure l’urètre sur la face infĂ©rieure. Les vaisseaux sanguins et les nerfs sensibles parcourent Ă©galement la longueur de cet organe. Ă€ l’extrĂ©mitĂ© avant se trouve la tĂªte du pĂ©nis ou, comme on l’appelle, Ă  juste titre, le gland du pĂ©nis. Le gland contient un système de nerfs pĂ©riphĂ©riques très sensibles et constitue le centre de la sensation Ă©rotique chez l’homme.

Le corps caverneux est ainsi nommĂ©, parce qu’il contient un système de cavernes lesquelles, dans un Ă©tat mou et dĂ©tendu, sont pour la plupart vides. Cependant, lorsque l’excitation sexuelle a lieu, ces cavernes peuvent très rapidement s’engorger, Ăªtre remplies de sang, et cela se produit dans une plus grande mesure que ce qui est normal autour de cette zone spongieuse entourant l’urètre. Cet engorgement rapide de sang fait gonfler rapidement le pĂ©nis, devenant ainsi raide et droit, atteignant une taille qui varie entre 13,97 cm Ă  17,78 cm de longueur et 1,90 cm Ă  3,81 cm de diamètre. Dans de rares cas, il peut Ăªtre lĂ©gèrement plus grand.

Aucun Motif de Préoccupation

C’est le lieu d’ouvrir une parenthèse pour souligner ceci: les femmes ne devraient jamais Ăªtre prĂ©occupĂ©es par le fait que le pĂ©nis de leur futur mari sera peut-Ăªtre trop grand pour assurer une pĂ©nĂ©tration et des rapports sexuels sans douleur. Bien que certaines Ă©pouses aient souffert pendant l’acte sexuel, cela est gĂ©nĂ©ralement dĂ» Ă  l’ignorance (comme, par exemple, la rupture de l’hymen qui sera abordĂ©e plus tard ou, dans certains cas, l’entrĂ©e du pĂ©nis avant que le vagin n’ait Ă©tĂ© suffisamment humidifiĂ© durant les prĂ©liminaires et donc prĂªte Ă  le recevoir).

Un Dieu d’amour a soigneusement conçu le vagin fĂ©minin avec une grande Ă©lasticitĂ©, afin qu’il puisse facilement se dilater lorsqu’il est correctement lubrifiĂ©. Il nous faut maintenant considĂ©rer d’un peu plus près un autre fait. Le vagin a Ă©tĂ© conçu pour permettre le passage de la tĂªte et des Ă©paules d’un bĂ©bĂ© lors de la naissance. Il est tout aussi facilement capable de gĂ©rer diffĂ©rentes tailles de pĂ©nis masculins, de toute Ă©vidence beaucoup plus petites que les plus petits des nouveau-nĂ©s. Dieu a soigneusement rĂ©flĂ©chi Ă  toutes ces choses et Il les a bien Ă©tablies Ă  l’avance, comme le ferait tout père humain aimant et misĂ©ricordieux en concevant quelque chose Ă  l’usage de ses enfants.

 

PRÉPARATION ADÉQUATE : Le vagin a Ă©tĂ© conçu pour s'Ă©largir considĂ©rablement et recevoir le Membre du male. Cependant, il doit d'abord Ăªtre correctement prĂ©parĂ© et lubrifiĂ©, par l'excitation fĂ©minine, afin que la pĂ©nĂ©tration ne provoque pas chez la femme de souffrir la douleur.

En contrepartie, notamment dans une Ă©poque oĂ¹ un plus grand nombre de personnes que jamais se prĂ©occupent de la « satisfaction sexuelle », aucune femme n’a besoin de s’inquiĂ©ter quant Ă  savoir si un homme avec un pĂ©nis relativement petit sera capable de la satisfaire, c’est-Ă -dire l’amener Ă  l’orgasme, le point culminant du plaisir sexuel. La taille du pĂ©nis de l’homme, aussi longtemps qu’il est parfaitement droit et ferme, n’a absolument rien Ă  voir avec le fait que la femme puisse ou non atteindre l’orgasme.

Toutes les difficultés rencontrées dans l’amour conjugal sont, pour ainsi dire, toujours dues à l’ignorance de l’un ou des deux partenaires ou à la transgression des lois prescrites par Dieu. Ce n’est jamais parce que le Maître Créateur était inadéquat dans Sa création, parce qu’Il a oublié de planifier quelque chose. Cette "inquiétude" devient une excuse pour de nombreux couples, les poussant ainsi à explorer la "compatibilité" de la taille, ce qui est en réalité une simple excuse pour forniquer.

La Circoncision

En ce qui concerne la circoncision, il importe de noter que tous les bĂ©bĂ©s garçons naissent avec un repli de la peau, de diffĂ©rentes tailles, appelĂ© prĂ©puce qui entoure le gland de la verge. Le prĂ©puce est gĂ©nĂ©ralement flasque, couvrant Ă  peine le gland. Dans certains cas, il peut Ăªtre plus long, dans la mesure oĂ¹ il recouvre presque entièrement le gland, ce qui se traduit par une ouverture Ă©troite et bien ajustĂ©e qui peut servir Ă  l’emprisonner. Cela peut causer certaines difficultĂ©s lors de l’érection, comme une sorte d’étranglement du gland et l’inconfort qui en rĂ©sulte. Bien entendu, la circoncision demeure la solution dans tous ces cas.

Il existe Ă©galement une substance semblable Ă  du suif (une matière molle blanchĂ¢tre) appelĂ©e smegma, sĂ©crĂ©tĂ©e entre le prĂ©puce et le gland d’un homme non circoncis, qui, si elle n’est pas nettoyĂ©e, peut provoquer une inflammation ou d’autres problèmes. Il est très important que cette zone reste propre. Les parents qui ne font pas circoncire leurs fils devront laver cette zone rĂ©gulièrement chez leurs petits garçons en repoussant le prĂ©puce pour le faire. Et quand les garçons sont assez Ă¢gĂ©s, vous devez leur apprendre Ă  faire ce nettoyage seuls. Bien entendu, des prĂ©cautions doivent Ăªtre prises pendant cette routine afin de ne pas provoquer une stimulation excessive du pĂ©nis d’un petit garçon.

Un Point de Controverse

Il est intéressant et important de signaler ici que la circoncision des nourrissons de sexe masculin (et des hommes adultes) est une question largement controversée. Bien que cette procédure comporte des risques mineurs, les avantages documentés sur le plan médical l’emportent sur ces préoccupations. Il est aujourd’hui bien établi, par exemple, que les hommes circoncis ont une fréquence ou un taux plus faible de cancer du pénis et de certains types d’infections. Qui plus est, certaines études suggèrent très fortement des liens entre les hommes non circoncis et la survenue d’un cancer du col de l’utérus chez les femmes. À titre d’exemple, les femmes juives ont un taux beaucoup plus faible de cancer du col de l’utérus que les autres catégories de femmes.

Bien que la pratique de la circoncision ait Ă©tĂ© ordonnĂ©e pour Ăªtre pratiquĂ©e Ă  tout moment, le rite religieux et physique de la circoncision n’est plus directement enjoint par la Nouvelle Alliance. La conversion est dĂ©sormais dĂ©crite par Paul comme une circoncision spirituelle, celle du cÅ“ur (Rom. 2:28-29). Mais la circoncision physique peut Ăªtre pratiquĂ©e et, pour la majoritĂ© des garçons, en raison des possibilitĂ©s de maladies Ă©voquĂ©es ci-dessus, il est gĂ©nĂ©ralement plus sage de le faire.

Force-nous est donc de considĂ©rer le fait suivant. Dieu a circoncis Abraham Ă  lâ€™Ă¢ge de 99 ans. Il commanda ce signe de Son alliance pour toujours pour tous les descendants d’Abraham, qu’ils soient IsraĂ©lites ou Arabes (Gen. 17:9-14). Il n’aurait ni exĂ©cutĂ© ni commandĂ© une procĂ©dure qui pourrait Ăªtre nuisible de quelque façon que ce soit. Mais, en dernière analyse, la dĂ©cision de faire circoncire ou non un bĂ©bĂ© incombe aux parents.

Toutefois, si la circoncision doit Ăªtre entreprise, la procĂ©dure doit Ăªtre effectuĂ©e le huitième jour après la naissance, le jour oĂ¹ le bĂ©bĂ© aura eu huit jours, tout comme le Concepteur du corps humain le prescrit (Gen. 17:12). Ce que Dieu savait en affirmant cela, l’homme l’a dĂ©couvert rĂ©cemment, au vingtième siècle. Il est dĂ©sormais connu que la vitamine K n’atteint pas les niveaux normaux chez le nourrisson avant le cinquième ou le septième jour après la naissance. La vitamine K est un Ă©lĂ©ment important dans la coagulation du sang, elle est essentielle parce que le bĂ©bĂ© pourrait autrement saigner excessivement et, dans ce cas, inutilement.

Un autre élément important pour la coagulation du sang est la prothrombine. Au troisième jour de la vie du bébé, les taux de prothrombine disponibles ne sont que de 30 % par rapport à la normale. Au huitième jour, cependant, les niveaux de cette substance qui participe à la coagulation du sang ont dépassé la normale jusqu’à 110 %. La disponibilité de ces deux substances à leur niveau normal le huitième jour de la vie d’un bébé constitue clairement le jour optimal pour procéder à la circoncision. Ces deux éléments combinés, à leur niveau maximal, favorisent moins de saignements et accélèrent conséquemment la guérison. Les anciens ne pouvaient probablement pas le savoir, si ce n’était qu’un Dieu d’amour l’a révélé.

Un autre facteur entre en jeu ici et c’est le fait que le niveau de douleur augmente naturellement après le huitième jour, rĂ©duisant ainsi la fenĂªtre Ă  cette date parfaite rĂ©vĂ©lĂ©e par la Bible. (Lorsque la circoncision est pratiquĂ©e chez des garçons plus Ă¢gĂ©s ou chez des hommes, la douleur ne peut Ăªtre dĂ©crite que comme une douleur atroce). Il va de soi que le Grand Dieu du ciel connaissait ces choses depuis le dĂ©but.

Si les parents d’un petit garçon dĂ©cident de le faire circoncire, ils doivent trouver un professionnel expĂ©rimentĂ© dans la pratique des circoncisions, ainsi qu’un professionnel prĂªt Ă  le faire au bon moment.

Les Organes FĂ©minins de Copulation

Nous en venons maintenant à la discussion touchant les organes féminins de la copulation et à leur remarquable conception.

Le pubis ou la rĂ©gion gĂ©nitale externe de la femme, c’est-Ă -dire tout ce qui est visible de l’extĂ©rieur, s’appelle la vulve. L’utĂ©rus est reliĂ© aux organes gĂ©nitaux externes par le vagin, un terme signifiant une gaine. Cet organe est Ă©galement appelĂ© le canal de naissance, en raison du fait que le bĂ©bĂ© le traverse pendant la naissance. Ce tube ou canal, comme on pourrait le dĂ©crire, est la partie unique de l’organe de la copulation du corps de la femme qui sert Ă  l’acte spĂ©cifique du coĂ¯t. Le bas de l’utĂ©rus a un col arrondi qui s’avance en saillie dans la dernière extrĂ©mitĂ© du vagin, il s’oriente vers le bas et vers l’avant depuis l’utĂ©rus Ă  un angle d’environ 90 degrĂ©s par rapport Ă  son axe. OndulĂ©es en plis, les parois internes du vagin sont assez Ă©lastiques et peuvent Ăªtre Ă©tirĂ©es, comme cela se produit lors de l’accouchement.

Les opinions varient quant à la meilleure description de la longueur du vagin, certaines indiquant qu’il mesure de 15,24 cm à 17,78 cm, d’autres de 7,62 cm à 15,24 cm, expliquant que le pénis, durant les rapports sexuels, force l’utérus vers le haut et que la paroi vaginale est suffisamment élastique pour s’adapter à toute la longueur du pénis.

La membrane muqueuse qui forme la doublure au niveau de l’ouverture frontale du vagin continue vers l’intérieur alors que la membrane formant les petites lèvres intérieures s’appelle les petites lèvres. À l’intérieur des petites lèvres se trouve une demi-cavité appelée le vestibule. Chez les femmes, l’orifice de l’urètre est situé juste au-dessus de l’ouverture vaginale. Au sommet des petites lèvres, au-dessus de l’ouverture de l’urètre, se trouve le très important clitoris, lequel est le siège de la sensation intense chez la femme et l’excitation sexuelle qui culmine à l’orgasme.

Tout comme un pĂ©nis masculin en miniature, le clitoris fĂ©minin a une tĂªte ou un gland et est Ă©galement sujet Ă  une Ă©rection par une stimulation sensorielle. Son corps, d’environ 2,54 cm de long, est recouvert par la membrane au-dessus des petites lèvres, ce qui ne rend visible de l’extĂ©rieur que la tĂªte du clitoris. La connaissance et la comprĂ©hension de ce petit organe, tant chez le mari que chez la femme, sont essentielles pour aider et contribuer Ă  assurer le bonheur conjugal et l’épanouissement sexuel de l’épouse en tant que partenaire Ă  Ă©galitĂ© de parts dans l’orgasme avec son mari.

 

LES ORGANES COPULANTS FÉMININS

En dernier lieu, au-dessus des petites lèvres et couvrant également les organes génitaux féminins, se trouvent les grandes lèvres, la partie externe la plus visible de la vulve.

En conclusion, les fonctions du vagin consistent à (1) fournir un passage pour le flux menstruel (2) à recevoir le pénis masculin pendant les rapports sexuels (3), à fournir un réceptacle pour le sperme qui y est déposé et (4) fournir le passage lors de la naissance d’un bébé.

Des Dons Vraiment Merveilleux

Ces organes, mĂ¢les et femelles, ainsi que leurs fonctions, ont Ă©tĂ© conçus avec une parfaite prĂ©cision par le MaĂ®tre Concepteur aux finalitĂ©s pour lesquelles Il les a crĂ©Ă©s. La possession d’un corps aussi merveilleux, avec les organes sexuels remarquables, y compris tous les Ă©lĂ©ments distincts qui ont Ă©tĂ© dĂ©crits, et la merveilleuse satisfaction sexuelle qu’ils peuvent apporter, s’accompagne d’une responsabilitĂ© très sĂ©rieuse dans leur usage.

Utilisés de manière appropriée et responsable comme prévu par le Créateur, selon les orientations principales de Ses lois justes régissant leur usage, toujours dans le mariage, il s’en suit également le bonheur, la joie et un plaisir inégalé qui sont susceptibles de dépasser n’importe quelle anticipation.

On notera, cependant, qu’en cas d’abus ou d’usage impropre ou vicieux, que ce soit par ignorance ou par stupidité, des sanctions sévères entraînent des souffrances, des douleurs et tous les malheurs qui peuvent largement outrepasser de loin n’importe quelle satisfaction temporaire ou tout plaisir illicite.

Il est utile d’apprĂ©hender ce principe essentiel de la connaissance spirituelle. Les voies de Dieu sont toujours rĂ©compensĂ©es. Elles apportent, dans tous les cas, des bĂ©nĂ©dictions incomparables de vraie joie, de bonheur et de bien-Ăªtre. Elles n’apportent jamais de pĂ©nalitĂ© cachĂ©e. Il n’y a pas une telle chose comme un « inconvĂ©nient » dans le Mode de vie divin.

Si seulement le monde était disposé à croire qu’un Parent céleste, aimant et infiniment sage, ne peut et ne pouvait jamais faire moins avec Ses enfants qu’un parent humain le ferait avec les siens.

Ă€ prĂ©sent que nous avons examinĂ© de plus près la conception physique et la structure de l’anatomie masculine et fĂ©minine pour ce qui est des organes sexuels et des systèmes reproducteurs, nous sommes prĂªts Ă  examiner plus profondĂ©ment le sujet de la sexualitĂ© dans le mariage. Il y a encore beaucoup de choses importantes, fascinantes - et inspirantes - Ă  comprendre!

Chapitre neuf LA SEXUALITÉ DANS LE MARIAGE COMME DIEU L’A VOULUE

Les plus de six milliards de personnes vivant sur terre aujourd’hui ignorent ce qu’elles auraient pu savoir. Ă€ la suite de l’ignorance des anciens, les masses d’aujourd’hui ont poursuivi leur chemin dans la dĂ©cadence, la dĂ©gĂ©nĂ©rescence et la dĂ©bauche sexuelle, dĂ©sormais pire que tout ce que la civilisation a vu. Et de nombreuses prophĂ©ties de la Bible rĂ©vèlent que cet ensemble de faits caractĂ©ristiques ne fera que s’aggraver, probablement mĂªme encore bien pis, avant qu’on assiste Ă  une amĂ©lioration. Nous en avons lu un certain nombre.

Souffrez que je puisse le répéter: les nations de la terre auraient pu savoir, mais elles ont choisi de ne pas s’y résoudre, préférant plutôt que Dieu « ne fourre pas Son nez dans leurs affaires! »

Toutefois, les opinions des hommes ne changent pas les lois éternelles, ou la pensée de Dieu, car Il pourrait vouloir "évoluer avec le temps" sur la question et, sans doute par soucis du politiquement correct. Le Dieu vivant condamne toujours l’adultère, la fornication et toutes les autres formes d’immoralité sexuelle et de perversion en tant que PÉCHÉ purement et simplement! Tous ces actes violent Ses diverses lois qui régissent la sexualité, et, de multiples autres façons, qu’elles soient visibles et invisibles, ces violations privent les gens du bonheur et de la joie future dans le mariage. Et tout cela est fort inutile!

Il y a tellement de gens qui ne se rendent tout simplement pas compte que les lois que Dieu a mises en mouvement sont tout aussi réelles que les lois physiques qui gouvernent l’univers, telles que la loi de la gravité. La façon dont Dieu a voulu que les relations sexuelles aient lieu dans le mariage constitue, en soi, une déclaration quant à la raison pour laquelle violer ou pervertir Sa Loi cause des dommages physiques et émotionnels dans la vie des personnes impliquées. Dans ce chapitre, il deviendra évident de savoir pourquoi « les attouchements, les caresses », caractéristiques de l’expression « s’envoyer en l’air » connue depuis les années 60, et toute autre activité sexuelle en dehors des liens sacrés du mariage est dommageable.

La Relation Amoureuse Conjugale

Dieu n’a pas seulement voulu les relations sexuelles pour le mariage et la procréation, c’est-à-dire les fonctions physiques, mais Il avait aussi un grand parallèle spirituel à l’esprit lorsqu’Il l’a conçu. Il importe de s’expliquer ce point essentiel. Il y a une autre raison colossale pour laquelle Dieu a créé la sexualité comme Il l’a fait. Elle a été donnée aux fins d’exprimer l’amour conjugal et notamment une confraternité spéciale qui servent à renforcer et à préserver les liens du mariage.

Notons, une fois de plus, qu’en raison de la simple ignorance des principes fondamentaux, ce qui est par ailleurs l’une des principales causes de désunion conjugale (à côté des problèmes de communication et des difficultés financières), il y a également les problèmes liés aux relations sexuelles, à savoir les choses qui se passent dans la chambre.

Commençons à expliquer ces principes fondamentaux.

Dans le corps humain, les glandes endocrines produisent des hormones uniques pour chaque sexe et celles-ci déterminent les caractéristiques physiques et mentales particulières chez les hommes et les femmes. Les hormones guident le phénomène mental, émotionnel et sexuel connu sous le nom de sex-appeal ou attrait sexuel.

En tant que pulsion humaine commune Ă  chaque personne normale, l’attrait sexuel rĂ©sulte d’un mĂ©lange de stimulus, allant de l’apparence individuelle Ă  la personnalitĂ©, en passant par l’éducation, les intĂ©rĂªts communs, les talents et jusqu’à certaines autres rĂ©alitĂ©s « intangibles, impalpables ». En supposant que les problèmes pĂ©riphĂ©riques de compatibilitĂ© sont neutres ou favorables entre un couple, c’est l’attrait sexuel qui pousse principalement un homme Ă  Ăªtre sentimentalement attirĂ© par une femme. De mĂªme, ce dynamisme ou ces pulsions incitent Ă©galement une femme Ă  manifester un intĂ©rĂªt sentimental Ă  l’égard d’un homme en particulier.

Bien que l’attrait sexuel provienne sans doute principalement des expressions faciales, lesquelles pourraient se traduire par l’attraction, l’affection, la maturitĂ© ou la grĂ¢ce, il s’agit, dans les faits, d’une action glandulaire. Certes, on pourrait objectivement apprĂ©cier une autre personne Ă  partir de ces seules caractĂ©ristiques, mais l’attrait sexuel n’a pas lieu sans que les hormones sexuelles affectent et excitent les Ă©motions. (Il convient de noter que, lorsqu’on envisage le mariage avec une personne en particulier, il devrait y avoir au moins un attrait sexuel, un charme en cause, mĂªme s’il n’a pas une valeur considĂ©rable.)

Les Hormones de la plus Haute Importance

Nous devons faire une pause et examiner le rôle essentiel que jouent les hormones dans l’excitation et la réponse sexuelles.

Chez les hommes et les femmes, ce sont les hormones sexuelles qui donnent Ă  l’homme des caractĂ©ristiques masculines et Ă  la femme des caractĂ©ristiques fĂ©minines. Lorsque l’on a bien compris ce dont il s’agit, ces mĂªmes hormones aident Ă  motiver l’intĂ©rĂªt du choix d’un partenaire pour la vie. Elles concourent directement Ă  inciter, et mĂªme Ă  conduire, un homme Ă  souhaiter passionnĂ©ment qu’une femme singulière soit sa femme, la mère de ses enfants et sa compagne pour la vie. L’homme dĂ©sire l’embrasser et lui exprimer son affection, son amour et son dĂ©sir de partager une vie de dĂ©vouement pour elle.

De mĂªme, les hormones sexuelles conduisent la femme Ă  percevoir ce mĂªme homme comme celui Ă  qui elle dĂ©sire donner son affection et son dĂ©vouement. Elles lui feront naturellement souhaiter Ăªtre embrassĂ©e par lui, y compris lors de rapports sexuels, et Ăªtre la mère de ses enfants et sa compagne pour la vie. Chez les individus matures, ces Ă©motions sont rĂ©flĂ©chies, pures et naturelles comme Dieu en avait l’intention. Ces sentiments ne sont en aucun cas honteux ou fornicateurs.

Dans un mariage équilibré et stable, la sexualité est, à juste titre, un stimulant pour une étreinte amoureuse, des baisers et des relations sexuelles. Tout cela conduit à l’expression ultime de la passion intime, mise au point par Dieu afin de faire partie des liens du mariage.

Nous avons dĂ©jĂ  eu l’occasion d’insister sur le fait que Dieu a crĂ©Ă© les Ăªtres humains avec les cinq sens physiques, Ă  savoir la vue, l’ouĂ¯e, le toucher, l’odorat et le goĂ»t. Il a donnĂ© aux deux sexes (homme et femme), le summum de Sa crĂ©ation, la capacitĂ© de jouir du bon goĂ»t d’une nourriture pure et naturelle; de sentir et d’apprĂ©cier les Ă©pices ou les parfums; d’écouter les sons d’une belle musique Ă©difiante; et de tirer plaisir de la belle vue d’un coucher de soleil dans les montagnes. Dieu a Ă©galement bĂ©ni les maris et les femmes, afin qu’ils jouissent de l’expression suprĂªme de leurs sentiments par le canal des relations sexuelles, procurant Ă  chaque partenaire le point culminant de l’extase lorsqu’ils s’engagent dans des relations sexuelles selon le mode et avec la connaissance divine. Il a conçu les relations conjugales comme une expĂ©rience physique suprĂªme.

Cependant, Dieu a toujours voulu qu’on jouisse de cette expĂ©rience, la plus intime, avec modĂ©ration. Si l’on s’y affectionne avec excès, et cela peut dĂ©pendre dans une certaine mesure du couple et de son Ă¢ge, il en rĂ©sultera une dĂ©prĂ©ciation du sexe. Mais, comme dans toutes les choses, lorsqu’elle s’accompagne de la tempĂ©rance, cette maĂ®trise de soi peut en effet accroĂ®tre l’euphorie de cette expĂ©rience spĂ©ciale exclusivement rĂ©servĂ©e et programmĂ©e dans l’organisme du mari et de sa femme.

Les conseillers conjugaux recommandent souvent aux couples plus jeunes d’avoir des relations sexuelles environ deux à trois fois par semaine, mais la fréquence varie légèrement d’un couple à l’autre. (Les nouveaux mariés en auront certainement plus fréquemment pendant un certain temps.) Pour une satisfaction appropriée, une tempérance raisonnable dans l’espacement des fréquences maximise l’intensité et la délectation, et augmente ainsi le plaisir. Il est important que les couples ne fassent jamais de cette réunion spéciale une routine ou une chose banale, soit en raison de la négligence d’une utilisation abusive soit à cause d’une surutilisation.

Le Moment d’Excitation de l’Homme et de la Femme

Les tendres caresses et les baisers qui ont lieu entre maris et femmes sont les expressions spĂ©ciales de l’amour, lesquelles doivent Ăªtre souvent rĂ©pĂ©tĂ©es, mais toujours en privĂ©, chose que ne comprennent pas de nombreux couples aujourd’hui qui s’exhibent publiquement. Lorsque ces expressions d’amour mènent Ă  des relations sexuelles, le moment et l’expĂ©rience de l’excitation sexuelle revĂªtent une importance capitale. L’ignorance, au contraire, de ces manifestations d’amour, a provoquĂ© des dĂ©ceptions tragiques, des frustrations et pis encore, si elles ne sont pas rĂ©solues. Toutes ces « dĂ©ceptions » peuvent Ăªtre Ă©vitĂ©es, si l’on comprend la nature de l’excitation sexuelle entre les hommes et les femmes.

Le temps de l’excitation sexuelle prĂ©suppose le moment oĂ¹ les organes masculins et fĂ©minins sont prĂ©parĂ©s pour les rapports sexuels. Pour que tel soit le cas, nous avons vu que le pĂ©nis masculin devait s’agrandir et devenir ferme. Nous avons Ă©galement constatĂ© que ce processus se dĂ©roule relativement rapidement, presque instantanĂ©ment, notamment chez les jeunes hommes, mais gĂ©nĂ©ralement presque aussi rapidement chez les hommes Ă¢gĂ©s. L’excitation sexuelle demande cependant plus de temps chez la femme. C’est un fait que beaucoup de maris ont eu tendance Ă  ignorer ou Ă  nĂ©gliger.

Cela a été de loin la première grande cause de frustration conjugale, d’un manque de satisfaction et d’une absence de plaisir intense menant à l’orgasme chez la femme.

Les hommes doivent accepter en tant que vĂ©ritĂ© le fait que la membrane qui forme les parois vaginales est constituĂ©e de plis et qu’elle est gĂ©nĂ©ralement sèche dans son Ă©tat normal inactif ou reposant. Pour recevoir le membre masculin, l’excitation sexuelle doit amener la membrane Ă  s’humecter (se mouiller lĂ©gèrement) de manière significative Ă  partir des glandes spĂ©ciales qui fournissent un lubrifiant naturel. Fait intĂ©ressant, nous l’avons dĂ©jĂ  signalĂ©, les mammifères femelles ne peuvent atteindre cette disposition que pendant certaines « saisons », et celles-ci sont totalement non planifiĂ©es par les animaux mĂ¢les. Cependant, avec les femmes, une telle excitation doit Ăªtre provoquĂ©e, elle est dès lors non automatique, et cela doit Ăªtre compris par chaque mari!

Les maris doivent simplement comprendre le processus de l’excitation sexuelle fĂ©minine et admettre la nĂ©cessitĂ© de prĂ©voir suffisamment de temps dans ce processus. Le mĂ¢le est stimulĂ© par des hormones qui doivent Ăªtre sagement gardĂ©es sous contrĂ´le, tandis qu’il se focalise sur l’intensification des caresses dans le but d’apporter une amĂ©lioration au moment de la femme plutĂ´t que de se permettre d’exclure ses sentiments pour le bien de sa gratification instantanĂ©e comme tant de maris le font. Le vĂ©ritable amour doit inciter Ă  donner du plaisir Ă  l’autre, plutĂ´t que d’en obtenir pour soi-mĂªme le plus rapidement possible.

De Grandes Différences entre les Organes Sexuels

La diffĂ©rence dans l’effet des stimulus entre hommes et femmes est plutĂ´t intĂ©ressante et doit Ăªtre comprise. L’homme peut Ăªtre stimulĂ© par une touche, une image, un rĂªve ou mĂªme par un simple coup d’œil qui a un rejaillissement sur la pensĂ©e. Le contact physique est bien Ă©videmment pour lui un stimulant très puissant.

Les femmes ne rĂ©agissent tout simplement pas comme les hommes. En ce qui les concerne, le contact physique direct, c’est-Ă -dire les embrassements et les baisers sont de loin les stimulus les plus importants. Elles ont besoin de plus de tendresse dans la communication et de toucher que les hommes. Dans les faits, mĂªme la pĂ©riode menant aux rapports sexuels rĂ©els, y compris la journĂ©e entière qui les prĂ©cède, peut Ăªtre importante en sorte que l’organisme de la femme puisse rĂ©pondre encore plus efficacement au contact physique direct.

La plupart des filles sont inconscientes du fait que les attouchements lors de rendez-vous conduisent à l’excitation immédiate de l’homme et à une envie d’avoir des relations sexuelles. Les filles doivent comprendre que cette conduite est une tentation à l’endroit des jeunes garçons. Plus de trois milliards de femmes sur la planète possèdent ce pouvoir. Il est évident que de nombreuses filles le savent, ou parviennent à le découvrir, mais seulement dans l’intention de l’utiliser comme le ferait n’importe quelle prostituée exerçant son commerce destructeur de mariages et de caractère dans les rues de toutes les villes du monde.

Une jeune fille ou une femme qui abuserait de son attrait sexuel en faisant un usage impropre de ses charmes conférés par Dieu se priverait non seulement de récolter de merveilleuses bénédictions futures, réservées à la relation conjugale, mais aussi et surtout elle serait en train de s’approprier directement ce qui revient à la future épouse du garçon concerné.

Le temps de prĂ©paration de la femme peut aller d’une quinzaine de minutes, jusqu’à une demi-heure. Cet intervalle de temps peut Ăªtre considĂ©rĂ© comme la moyenne, Ă©tant donnĂ© que les rĂ©actions individuelles peuvent varier. Quelques femmes peuvent Ăªtre plus rapidement prĂªtes Ă  avoir des relations sexuelles que d’autres. Tandis que les hommes rĂ©agissent gĂ©nĂ©ralement et presque toujours de la mĂªme façon, il incombe Ă  chaque mari de dĂ©terminer la tendance naturelle et la « rapiditĂ© » de sa femme Ă  parvenir Ă  la pleine excitation. (Dans de rares cas, la femme pourrait Ăªtre plus facilement excitĂ©e que son mari, mais cela constituerait une exception.)

Seulement par la Création

La théorie de l’évolution n’est tout simplement pas capable d’expliquer pourquoi la vitesse de l’excitation sexuelle chez les hommes est différente de celle des femmes. Il n’y aurait aucune raison pour laquelle cette évolution aveugle et muette l’aurait décrété de la sorte.

Il va de soi que l’évolution n’a jouĂ© aucun rĂ´le dans aucune de ces deux situations. C’est Dieu qui a crĂ©Ă© ce dĂ©lai de temporisation pour un but, et, pour ainsi dire, personne n’en sait quelque chose. Bien que l’homme soit excitĂ© rapidement, bien avant sa femme, il doit, en règle gĂ©nĂ©rale, montrer la voie et prendre l’initiative. Son excitation rapide lui permet de remplir son rĂ´le, le plus souvent en tant qu’initiateur, mĂªme si ce n’est pas toujours le cas, s’agissant des relations sexuelles.

Il existe cependant une autre raison plus importante pour ce qui est des diffĂ©rentes vitesses ou des rythmes d’excitation entre mari et femme. Elles sont liĂ©es au fait que le potentiel sexuel chez les Ăªtres humains conduit au mariage, puis Ă  un amour et Ă  un respect toujours plus profond pour l’autre conjoint ou conjointe. La diffĂ©rence de tempo dans l’excitation sexuelle renforce et prolonge l’intimitĂ© sexuelle et la communication passionnĂ©e, les baisers et les caresses qui n’existeraient guère, ou n’existeraient pas du tout, s’il arrivait que la femme fĂ»t excitĂ©e aussi vite que l’homme. Si tel devait Ăªtre le cas, il n’y aurait pas d’intimitĂ© sexuelle et les rapports sexuels ne seraient pas plus romantiques que ce qui se passe avec les animaux. Dieu a voulu que les couples ralentissent le rythme et passent du temps dans une Ă©treinte amoureuse, par consĂ©quent, Il a conçu un système qui l’exige.

Il est tragique que de nombreux mariages soient influencés par la mentalité du « sexe est honteux » et n’ont donc pas réussi à connaître l’intimité et l’épanouissement voulus par Dieu à la suite d’une relation sexuelle sérieuse. La répression du véritable but et de la signification de la sexualité a privé de nombreuses générations du plaisir que les faux religieux ont condamné hélas! Cette répression inspirée par Satan a également servi à réduire les femmes à un statut de sous-humains. Dans de nombreuses cultures, la jouissance de la femme durant l’acte sexuel est jugée totalement peu importante, la seule satisfaction de l’homme est tout ce qui compte.

C’est la raison pour laquelle certaines cultures d’Afrique et du Moyen-Orient (l’Irak, par exemple) circoncisent les petites filles en coupant brutalement le clitoris, ce qui entraĂ®ne la mort d’environ une personne sur cinq en Afrique. Ceci est fait pour s’assurer que, lorsqu’elles atteindront lâ€™Ă¢ge adulte, elles resteront fidèles Ă  leurs maris respectifs. Cette boucherie brutale est la façon dont certaines cultures humaines abordent le problème d’un adultère potentiel. C’est ainsi que paradoxalement, certaines de ces sociĂ©tĂ©s connaissent les plus forts taux d’infidĂ©litĂ© parmi les hommes.

L’excitation instantanĂ©e et l’initiative immĂ©diate du mari dans la poursuite de ses rapports sexuels avec sa femme, qui ne sera excitĂ©e que plus tard, ont Ă©tĂ© conçues et voulues dans le seul but d’intensifier et de prolonger l’intimitĂ© et l’expression de l’amour de mĂªme que pour accompagner ce summum de l’épanouissement. Dieu a crĂ©Ă© la sexualitĂ© chez les Ăªtres humains afin d’exprimer et d’expĂ©rimenter l’AMOUR dans les liens du mariage.

Les actions du mari, lequel est aussi excité en caressant sa femme, présupposent l’expression de sa valeur et de son amour pour elle, et impliquent des baisers et des embrassements, qui sont tous des stimulus différents, lesquels stimulus favorisent l’excitation en elle. Pendant ces moments d’affection et d’émotion intenses, un degré d’amour et d’appréciation devient observable qui ne serait pas autrement exprimé, si tant est que Dieu ne l’eût pas conçu de la sorte.

Qui plus est, de nombreux hommes n’ont pas reconnu que cette période de préliminaires intensifiait également l’orgasme de l’homme. Son excitation augmentera avec l’intimité continuelle avant les rapports sexuels.

Un Niveau d’Amour Absent dans le Monde de Satan

Ce niveau de passion et d’amour mutuel, précisément, en raison de la nature générale de ce qui se passe dans de telles circonstances, est complètement absent dans la promiscuité avant le mariage ainsi que dans toute relation dévalorisée avec une prostituée ou avec n’importe quel autre sexe en dehors du partenariat conjugal. Ces relations illicites se focalisent entièrement sur la satisfaction personnelle, sans départir un amour intime, l’honneur et le respect mutuel, lesquels sont tous inexistants dans de telles relations avilissantes.

Il est Ă©vident que la Voie de Dieu surpasse de loin les contrefaçons creuses du monde dĂ©sorientĂ© et confondu de Satan. Il est de votre devoir de fuir l’influence mondaine de la dĂ©gĂ©nĂ©rescence qui vous privera inĂ©vitablement des merveilleuses relations dans le mariage et dans la famille comme Dieu les a prĂ©vues. Les cĂ©libataires devraient se demander Ă  quel point les nombreuses bĂ©nĂ©dictions qui sont rĂ©servĂ©es Ă  ceux qui se prĂ©servent pour le mariage sont cruciales et prĂ©cieuses. Toute relation sexuelle avant le mariage paralyse et entrave le niveau de bonheur dont on ne pourra en profiter que grĂ¢ce Ă  ces bĂ©nĂ©dictions conjugales.

Certains maris dĂ©veloppent la fausse idĂ©e selon laquelle le mariage leur a donnĂ© le droit de satisfaire leur propre dĂ©sir de gratification Ă©goĂ¯ste et hĂ¢tive sans tenir compte des sentiments et des sensibilitĂ©s de la femme. En pareils cas, aucun dĂ©lai d’attente pour faire l’amour n’est autorisĂ© afin de favoriser la jouissance et la participation de la femme. Certains hommes estiment que le mariage oblige la femme Ă  se soumettre Ă  un viol sur demande! Mais rappelez-vous que le mariage comme Dieu l’a conçu n’ouvre PAS de portes Ă  de tels abus. Dieu a mis au point l’union sexuelle afin qu’elle soit passionnĂ©ment apprĂ©ciĂ©e par les deux parties!

Il est absolument essentiel que l’homme ne néglige pas ce moment bien mérité des relations amoureuses avant de commencer les rapports sexuels. Je le répète: le refus de considérer ce besoin, et c’est en réalité une RESPONSABILITÉ que chaque mari a envers sa femme, pourrait endommager la membrane sèche et non préparée des parois vaginales, ce qui entraînera de la douleur et du ressentiment, potentiellement très profonds, de la part de la femme.

Un mari qui s’impose prĂ©maturĂ©ment Ă  sa femme est insensible, abusif et Ă©gocentrique. Maris, Ă©vitez cet Ă©goĂ¯sme Ă  tout prix et vous en serez reconnaissants. Il en ira de mĂªme de votre Ă©pouse!

Les Dysfonctionnements Sexuels

Dans un monde coupé de Dieu, ayant désobéi à Ses lois touchant la santé, lesquelles ont été révélées depuis des siècles, l’état général de la santé de l’humanité a considérablement dégénéré. Avec 6 000 ans d’histoire, différents types de problèmes de santé affectant les organes et la fonction sexuels sont apparus. Bien que l’objectif ne soit pas de couvrir et de traiter tous les types de dysfonctions sexuelles imaginables, une certaine connaissance de base autant que la marche à suivre paraissent nécessaires.

Comme pour beaucoup d’autres problèmes relatifs à la santé, les dysfonctionnements sexuels et les difficultés qui en résultent sont une réalité et ils le seront pour certains qui liront cet ouvrage. Les personnes ayant des problèmes de santé généraux affectant l’activité sexuelle sont encouragées à lire et à se pencher sur leurs problèmes personnels. En s’intéressant activement à l’amélioration de l’état de santé de façon générale, on peut apporter une amélioration globale à l’état de santé de nombreuses personnes, si ce n’est à la plupart des gens, qui éprouvent des difficultés.

Ă€ lâ€™Ă¢ge de 30 ans, j’ai soudainement dĂ©veloppĂ© une grave maladie articulaire. Si elle avait continuĂ©, la qualitĂ© de vie dont je jouissais aurait pris fin. Cependant, elle s’est avĂ©rĂ©e Ăªtre une bĂ©nĂ©diction parce que j’ai Ă©tĂ© obligĂ© de passer des heures Ă  Ă©tudier ce que je pouvais faire pour me dĂ©barrasser du problème. Ce que j’ai appris m’a amenĂ© Ă  une santĂ© bien meilleure que celle que j’avais avant la survenue de cette maladie.

On pourrait en dire autant à propos de nombreuses autres maladies et problèmes de santé, y compris certains dysfonctionnements physiques. Si vous souffrez d’un problème qui affecte votre vie sexuelle, et pour les hommes, cela peut signifier une difficulté à maintenir une érection, faites des recherches pour déterminer ce que vous pouvez entreprendre en tant qu’actions correctives. La consultation d’un médecin peut s’avérer judicieuse. Il existe de nombreuses possibilités et options à explorer.

Bien entendu, le lecteur doit Ăªtre extrĂªmement prudent. Il existe d’innombrables ouvrages sur le sujet de la sexualitĂ©. Il sera capital de distinguer les opinions des faits. Les ouvrages qui ne prĂ©sentent que simplement les faits peuvent Ăªtre source de confusion et proposeront des "remèdes" qui ne permettront pas de rĂ©soudre le problème. Il faut toutefois vous en tenir aux faits. Cherchez les principales causes et corrigez-les.

Certains problèmes de santĂ© peuvent Ăªtre profondĂ©ment enracinĂ©s, mais l’expĂ©rience a montrĂ© qu’à peu près tous les problèmes de santĂ© peuvent Ăªtre amĂ©liorĂ©s au moyen d’efforts et de conseils appropriĂ©s, si l’on s’attaque avec diligence Ă  la cause. Certains problèmes peuvent Ăªtre difficiles Ă  vaincre, mais avec la persĂ©vĂ©rance, il est souvent possible d’y arriver.

Le Septième Commandement de Dieu

Le Septième Commandement, mentionné précédemment, est libellé comme suit: « Tu ne commettras pas d’adultère ». La plupart des gens limitent exclusivement ce commandement aux rapports sexuels en dehors du mariage. L’adultère suppose beaucoup plus que le simple fait d’avoir des relations sexuelles, et nous devons prendre suffisamment de temps afin de nous assurer que cela est pleinement compris.

Les rapports sexuels ou l’amour consistent en QUATRE PHASES DISTINCTES, dans lesquelles une phase mène Ă  la suivante. La PREMIĂˆRE PHASE consiste Ă  caresser, Ă  se donner des baisers et Ă  s’embrasser, aussi connue dans la langue vernaculaire de ces derniers temps sous le terme de « pelotage » et de « caresses indiscrètes, sensuelles » (les trois autres phases seront expliquĂ©es vers la fin du chapitre, après avoir d’abord traitĂ© la première phase.)

Bien que, du point de vue de Dieu, il est toujours aussi inacceptable aujourd’hui qu’elle n’ait jamais Ă©tĂ©, le fait de se toucher indiscrètement et sensuellement et de se faire tripoter Ă©tait autrefois la limite Ă  laquelle les jeunes s’aventureraient dans ce qui Ă©tait, relativement parlant, des moments plus innocents. Plus tard, l’expression « ils sont allĂ©s au-delĂ  la limite » (ou « jusqu’au bout ») signifiait que la limite Ă©tait dĂ©sormais bien au-delĂ  des simples attouchements et caresses. Par consĂ©quent, au XXIe siècle, les relations sexuelles avant le mariage sont pratiquement la règle plutĂ´t que l’exception! Lorsqu’on s’embarque dans la sexualitĂ© avant le mariage, l’acte, semble-t-il, innocent d’attouchements et de caresses, en lui-mĂªme, VIOLE directement le Septième Commandement de Dieu.

À y regarder de plus près, le fait de se palper et de se toucher sensuellement autant que les caresses constitue des phases essentielles de la relation amoureuse, lesquelles n’ont lieu qu’entre couples mariés, c’est-à-dire entre maris et épouses adultes. C’est par ailleurs cette relation amoureuse entre un mari et son épouse qui donne à l’adultère tout son sens!

Il est entendu que la plupart des gens, aujourd’hui, auraient le souffle coupé par une telle déclaration « pudibonde et désuète ». Ils ne voient aucun mal dans un petit « amusement » innocent.

Toutefois, Dieu considère cette action comme un PÉCHÉ, dès lors qu’elle cause de très sérieux dommages aux personnes impliquées. Il importe de bien comprendre ce point. Ce n’est pas, une fois de plus, que Dieu aime en quelque sorte refuser les plaisirs à l’humanité. Il connaît plutôt les dommages à long terme qui résultent de la transgression des LOIS spirituelles qu’Il a mises en vigueur pour notre bien. Les effets à long terme et les malédictions sont des plus réels!

Certains comportements avant le mariage peuvent, en effet, empoisonner plus tard la relation conjugale. Ce point sera traitĂ© plus en dĂ©tail dans le prochain chapitre. Mais ceux qui s’embarquent dans les attouchements et les caresses en dehors du mariage (et il est bien entendu que la plupart des jeunes ne pensent mĂªme pas Ă  s’arrĂªter Ă  ce stade, et, bien Ă©videmment, beaucoup le franchissent d’un bond) s’exposent aux malĂ©dictions ici et maintenant, autant qu’ils se privent du vrai bonheur conjugal, lequel Dieu rend possible Ă  ceux qui ne balafrent pas leur potentiel de rĂ©colter Ses merveilleuses bĂ©nĂ©dictions.

Les propos c’est-à-dire les desseins de l’attrait sexuel et de l’excitation sexuelle visent à renforcer les LIENS CONJUGAUX, un point c’est tout. Ces influences interactives (qui agissent les uns sur les autres) augmentent l’amour mutuel entre mari et femme, créant ainsi une intimité réservée à ce lien matrimonial.

L’on doit Résister à la Pression de la Société

Tout cela indique que ceux qui cherchent Ă  obĂ©ir Ă  Dieu ne peuvent pas laisser les perceptions, les valeurs et les tentations extrĂªmes de la sociĂ©tĂ© les affaiblir. L’adultère et la fornication sont encore des pĂ©chĂ©s, de mĂªme qu’une intimitĂ© très proche du coĂ¯t, peu importe ce que la tĂ©lĂ©vision, les films et la musique dĂ©clarent et, malgrĂ© la popularitĂ© et l’acceptation croissantes de l’homosexualitĂ©, la parole de Dieu a toujours clairement soulignĂ© que cet acte est, en effet, abominable et immoral.

Toute chose qui pervertit ou plombe le but crĂ©atif de Dieu pour ce qui est du mariage, et des familles stables et aimantes capables d’éduquer des enfants Ă©quilibrĂ©s est une distorsion de Son plan parfait en faveur de toute l’humanitĂ©, un plan qui inclura, au bout du compte, chaque Ăªtre humain.

Lorsqu’un mari s’aventure dans une liaison (amoureuse) en dehors du mariage, sa perception de son Ă©pouse change radicalement et gĂ©nĂ©ralement très rapidement. Sa femme ne l’attire plus de la mĂªme manière. L’attirance sexuelle envers elle, la merveilleuse chimie qui existait jadis entre eux, s’estompe rapidement jusqu’à ce qu’elle n’existe plus. Tous ces changements ont lieu dans l’esprit du conjoint ou de la conjointe qui triche. Le fait qu’un mari tricheur ne dĂ©sire plus sa femme fidèle est le rĂ©sultat direct d’une LOI en action.

En brisant son alliance de mariage, le mari (ou la femme) fautif attaque la merveilleuse relation planifiĂ©e par Dieu qui leur a Ă©tĂ© donnĂ©e. Il ne peut plus apprĂ©cier ce que Dieu leur a donnĂ© et son cÅ“ur s’est tragiquement dĂ©tournĂ© de sa compagne de toujours. MĂªme s’il en vient Ă  le regretter, bien entendu, de nombreux hommes le regrettent, et souhaite que la relation prĂ©cĂ©dente soit rĂ©tablie, Ă  quelques exceptions près, les maris se rendent compte qu’ils ne peuvent plus « remonter le temps ».

Ă€ l’évidence, les femmes ne sont pas diffĂ©rentes. Ne vous y trompez pas. Le pourcentage de femmes qui commettent l’adultère, environ 50 %, est Ă©galement Ă  des proportions Ă©pidĂ©miques. Tout ce qui a Ă©tĂ© expliquĂ© ici, concernant ce dont les maris sont plus traditionnellement coupables, s’applique, dĂ©sormais, pratiquement dans la mĂªme proportion aux femmes.

Le pĂ©chĂ© d’adultère est un crime absolument odieux contre un autre Ăªtre humain et, pis encore, il a, dans la plupart des cas, des consĂ©quences dĂ©sastreuses Ă  l’encontre d’autres personnes innocentes liĂ©es Ă  la relation, le plus souvent les enfants, mais aussi les parents Ă¢gĂ©s et mĂªme les grands-parents ou les petits-enfants en souffrent Ă©galement.

MĂªme la fornication, c’est-Ă -dire la sexualitĂ© avant le mariage enlève des choses Ă  la relation future d’un couple qui va se marier. Il est Ă  noter, cependant, qu’aujourd’hui la fornication entre les couples fiancĂ©s est une chose courante. C’est parce qu’ils savent tous que c’est la norme, c’est ce Ă  quoi on s’attendait, parce que tout le monde le fait, et personne ne leur dit vraiment que c’est mauvais ou ne leur donne une raison de ne pas agir de la sorte. La dimension inconnue de la sexualitĂ© expliquĂ©e dans cet ouvrage n’est enseignĂ©e nulle part ailleurs.

Bien qu’il soit possible pour un homme et une femme dâ€™Ăªtre encore heureux dans le mariage bien qu’ils aient commis la fornication, le caractère sacrĂ© du mariage est nĂ©anmoins balafrĂ© de telle manière que quelque chose se perd dans la relation. L’union se voit dĂ©possĂ©der du niveau potentiel de bonheur plus complet qui aurait Ă©tĂ© autrement possible.

Le Sophisme Bien RĂ©pandu

Voici quelques points additionnels importants qui représentent une erreur bien répandue et certaines approches dommageables au bonheur et à l’épanouissement conjugaux: il est absolument illusoire de croire, comme beaucoup de gens y croient, que les attouchements et les caresses sont exclusivement réservés aux rencontres et aux fréquentations avant le mariage, qu’elles sont dès lors acceptables à ce stade. De telles personnes ont cru, à tort, qu’il s’agit d’activités innocentes qui ne seront plus indispensables dans le mariage et sont principalement réservées aux adolescents ou aux jeunes adultes qui se fréquentent. Les deux idées sont fausses.

Une autre approche qui peut considĂ©rablement asphyxier les relations sexuelles, notamment chez la femme, c’est la peur d’une grossesse non dĂ©sirĂ©e. Cette crainte peut facilement Ăªtre dissipĂ©e par une bonne comprĂ©hension de la façon de planifier la parentalitĂ©, grĂ¢ce Ă  l’utilisation de contraceptifs, et ce point fera l’objet d’un examen plus approfondi dans un encart ultĂ©rieur.

Les Manières, les Soins de Toilette ou de Beauté et l’Hygiène

De nombreuses personnes aujourd’hui sont de plus en plus négligentes et se permettent de faire peu de cas des convenances, de la courtoisie ordinaire, des bonnes manières et de la bonne toilette après le mariage (de nos jours, nombre de gens ignorent ces choses, à l’intérieur ou en dehors du mariage). Le défaut ou le refus de donner à ces choses l’importance qu’elles méritent dans votre mariage nuira à celui-ci en y introduisant un mauvais esprit, contraire à la voie de l’amour. L’oubli de ces choses démontre un manque de respect et d’appréciation à l’égard de votre partenaire et aide à promouvoir la tendance qui consiste à la tenir pour acquise ou à le tenir pour acquis.

Il faut toujours s’efforcer dâ€™Ăªtre respectueux et consciencieux Ă  l’égard de son apparence et de sa conduite en prĂ©sence de l’autre partenaire. Il ne faut jamais oublier l’énorme importance de toujours Ăªtre propre et bien entretenu, et non nĂ©gligĂ©, comme votre première approche de l’amour. Il est primordial de se rappeler que presque rien n’est plus « nausĂ©eux » que l’odeur corporelle, la mauvaise haleine, les ongles non coupĂ©s, le visage mal rasĂ© ou l’odeur menstruelle fĂ©minine. Le mari et la femme doivent Ă©galement se rappeler l’importance de peigner les cheveux avant mĂªme d’avoir des relations sexuelles le matin!

Il faut ajouter Ă  cela la possibilitĂ© d’avoir des parfums spĂ©ciaux pour les femmes et Ă©ventuellement des eaux de Cologne pour les hommes. Toutes ces choses peuvent servir Ă  amĂ©liorer l’attrait ou le charme gĂ©nĂ©ral et le sentiment de tirer plaisir de l’occasion. Plusieurs types de parfums pourraient Ăªtre alternĂ©s pour les couples qui les apprĂ©cient.

Les bonnes manières et la bonne toilette feront beaucoup de bien dans la chambre conjugale, et il en va ainsi pour les hommes et les femmes! (Nous reviendrons momentanément sur un autre aspect des soins de toilette, c’est-à-dire les aspects d’une bonne apparence.)

Ne Jamais Frauder Sexuellement

Une question connexe se pose et conduit à la section suivante. Plus tôt dans le livre, nous avons vu que Paul expliquait comment les maris et les femmes sont tombés sous le « pouvoir » de leurs conjointes ou conjoints une fois que le mariage a eu lieu (1 Cor. 7:4). Il ne faut pas oublier, en effet, que vos corps ne vous appartiennent plus, mais plutôt à l’un l’autre. Il est mauvais de commettre une fraude à l’endroit de votre conjointe ou conjoint sexuel.

Le refus des rapports sexuels est sans doute l’un des pires PÉCHÉS que l’un ou l’autre partenaire peut commettre dans un mariage. Cela peut Ăªtre dĂ» Ă  l’égoĂ¯sme, au dĂ©sir de punir le conjoint ou la conjointe pour un tort rĂ©el ou supposĂ©, ou pour un certain nombre d’autres raisons. Outre les raisons d’une mauvaise santĂ© ou d’une maladie, d’une fatigue inhabituelle et extrĂªme ou de la seule rĂ©ponse très rare « je ne suis pas d’humeur » mentionnĂ©e plus haut, cela ne devrait pas Ăªtre le cas. Quiconque suit le modèle d’une fraude sexuelle dans un mariage, et cela est plus typique des femmes que des hommes, pourrait, dans les faits, Ăªtre responsable, du moins en partie, devant Dieu de n’importe quel adultère qui en rĂ©sulterait et certainement responsable du divorce qui pourrait en dĂ©couler si la fraude se perpĂ©tue.

Prenez soin de vous Physiquement

La dernière section a pour corollaire un autre point qu’il importe d’aborder. Il incombe aux maris et aux femmes de prendre soin de leur propre corps et, à la lumière de 1 Corinthiens 7:4, ils ont en fait pris soin de ce qui, après le mariage, est devenu le corps de leur épouse ou époux.

Malheureusement, cela s’est transformĂ©, des millions de fois, en une tragĂ©die rĂ©currente lorsqu’il est utilisĂ© comme une excuse pour commettre l’adultère, la pĂ©riode de rendez-vous et de frĂ©quentation Ă©tant le seul moment oĂ¹ les couples se prĂ©occupaient de ne pas Ăªtre en surpoids et de rester « en forme ». Avec l’obĂ©sitĂ© et le manque de fermetĂ© des muscles, de vĂ©ritables flĂ©aux sociaux aujourd’hui, et avec la mauvaise nutrition et la sociĂ©tĂ© actuelle remplie de stress qui rend plus difficile de faire des exercices physiques, cela demandera un travail supplĂ©mentaire aux couples qui comprennent qu’ils doivent continuer Ă  se soucier de ces choses. C’est ainsi qu’en prenant soin de votre corps, vous vous souciez du corps de votre Ă©poux ou Ă©pouse!

Prenez soin de vous-mĂªme sur le plan physique! Surveillez attentivement votre poids et votre apparence gĂ©nĂ©rale. Les deux conjoints ont le devoir de prendre soin du corps que Dieu leur a donnĂ©. La surveillance et la prĂ©servation de sa santĂ© peuvent mĂªme amĂ©liorer les performances sexuelles. Il reste entendu que la naissance des bĂ©bĂ©s change la forme d’une femme, et c’est le cas de certaines femmes plus que d’autres. Les maris doivent comprendre cela, mais les femmes ne doivent pas permettre que ce changement de forme soit une excuse pour « se laisser aller ».

Ă€ l’évidence, les rides et le vieillissement seront Ă©galement des phases normales de la vie. Les maris, singulièrement, doivent veiller Ă  ne pas dĂ©prĂ©cier ou dĂ©nigrer leurs femmes pour ce qui est naturel Ă  chaque Ăªtre humain. Peu de choses feront plus mal, et rebuteront une femme que de la rabaisser Ă  propos de ce qu’elle ne peut plus contrĂ´ler.

Finalement, il peut y avoir des moments oĂ¹ le mari ou la femme peut avoir besoin de souligner de manière encourageante qu’il faut amĂ©liorer un ou plusieurs aspects des Ă©lĂ©ments mentionnĂ©s dans les dernières sections. Christianisme consiste Ă  faire des changements et parfois cela peut concerner des domaines liĂ©s Ă  la sexualitĂ© et Ă  la chambre Ă  coucher.

Il doit aller de soi aussi que l’on ne devrait jamais choisir le moment de faire l’amour. Si vous le faites, vous apprendrez rapidement qu’une autre activitĂ© doit Ăªtre accomplie au pied levĂ©, Ă  la dernière minute, ainsi, cette partie de la soirĂ©e aura Ă©tĂ© gĂ¢chĂ©e!

Une Bonne Atmosphère

De nombreux couples nĂ©gligent d’accorder Ă  l’atmosphère gĂ©nĂ©rale de l’endroit oĂ¹ les relations sexuelles ont lieu l’attention nĂ©cessaire qu’elle mĂ©rite, et nous parlons en règle gĂ©nĂ©rale de la chambre Ă  coucher. Bien que les rapports sexuels puissent certainement avoir lieu en dehors de la chambre Ă  coucher et, c’est souvent le cas, notamment chez les jeunes couples, cet endroit devrait plus que n’importe quel autre bĂ©nĂ©ficier d’une pensĂ©e et d’une prĂ©paration additionnelle Ă  cause de l’amour et des liens spĂ©ciaux qui s’y tissent.

À l’instar de l’hygiène, et avec de beaux parfums et des eaux de Cologne, le bon éclairage est aussi important pour la chambre. Le fait qu’il y ait trop ou trop peu de lumière n’est généralement pas aussi bon que quelque chose entre les deux. Il y a également la décoration et la propreté de la chambre, y compris le couvre-lit, les photos et les autres éléments qui agrémentent le cadre. Certains couples aiment ajouter des bougies, une musique d’ambiance ou d’autres types de décors, lesquels contribuent également à créer une atmosphère propice à l’amour. Assurez-vous que cette zone de préparation n’est pas négligée ou minimisée comme si elle n’avait pas de rôle au cours de la soirée.

Elle a bel et bien un rĂ´le!

Les Divertissements

Le temps des relations sexuelles est le moment le plus spécial entre mari et femme. Il présuppose sans doute plus de planification que ce que nombre de gens ne le réalisent. L’élimination des distractions est essentielle et affectera directement, notamment dans le cas de la femme, sa disposition à profiter de l’occasion.

D’une part, il s’agit de l’activitĂ© la plus intime dans le mariage. Elle doit Ăªtre complètement privĂ©e de toutes les façons possibles. Point n’est besoin de rappeler que ce qui se passe dans la chambre n’est l’affaire de personne d’autre que celle du mari et de sa femme. D’autre part, il est important que les enfants ne deviennent pas une source de distraction, ce qui embarrasse plus les femmes que les hommes (en particulier celles qui ont des bĂ©bĂ©s et des enfants en bas Ă¢ge).

D’autres bruits, comme l’interruption en raison d’un appel tĂ©lĂ©phonique (ou des animaux de compagnie), peuvent constituer un problème Ă©vident. Le rĂ©pondeur peut Ăªtre la meilleure option. Pensez ensuite Ă  mettre de cĂ´tĂ© au moins certaines occasions rĂ©gulières afin que les relations conjugales ne s’espacent pas plus longtemps qu’elles ne l’auraient dĂ», sans que l’un des conjoints l’ait remarquĂ©. Il faut alors se rappeler que l’accent devrait Ăªtre mis sur les liens conjugaux de la manière que seule cette activitĂ© rend possibles. Les distractions vont Ă  l’encontre de cet objectif.

La Communication

Il y a une autre partie essentielle dans ce moment de partage, d’amour entre mari et femme qui est souvent oubliĂ©e, nĂ©gligĂ©e ou ignorĂ©e. Mais, dans certains cas, elle est aussi mal comprise. Il s’agit de la communication, la conversation amoureuse, avant et pendant les rapports sexuels, souvent dĂ©signĂ©e sous le nom de « confidences sur l’oreiller ». Cette conversation intime particulière, laquelle est aussi importante que la mise en place d’une bonne atmosphère, n’a pas lieu ou est nĂ©gligĂ©e parce que peu de couples comprennent son importance suprĂªme. La plupart des couples ne comprennent mĂªme pas la corrĂ©lation directe entre la conversation et l’acte sexuel.

Il est primordial que le mari et la femme comprennent ce qu’est cette corrélation!

Les images perverties d’Hollywood et bien d’autres ont longtemps entretenu la mauvaise image, selon laquelle Ăªtre dans le feu de la passion et participer Ă  l’acte sexuel sont de bonnes occasions pour Ăªtre du « type fort et silencieux », en ce qui concerne, Ă  la fois, les hommes et les femmes, arguant que les actions sont plus fortes que les mots. Rien ne saurait Ăªtre plus loin de la vĂ©ritĂ©. Ce qu’on pense Ăªtre le chuchotement de « mots doux » est dans les faits l’expression de choses qui sont beaucoup plus que de simples puĂ©rilitĂ©s.

Comprenons-en la Raison

Il n’est pas besoin de rappeler que la plus grande diffĂ©rence en ce qui concerne les relations sexuelles entre les animaux et les relations sexuelles entre les Ăªtres humains, c’est le fait que les humains sont capables de se parler. Cela suggère qu’ils peuvent exprimer une affection, un amour, une tendresse, une gratitude et le respect de l’autre d’une manière qu’aucun animal n’en est point capable.

Le Dieu infiniment sage a spĂ©cifiquement conçu les relations sexuelles de cette façon. Il ne faut pas Ă©carter, en effet, le fait que cet amour est un type mĂªme de l’amour que JĂ©sus-Christ ressent envers Son Église, ainsi qu’un type de l’amour que Dieu et Christ manifestent Ă  l’égard de toute l’humanitĂ© (Jean 3:16). La Bible est remplie de passages oĂ¹ Christ exprime Son amour Ă  l’endroit de Ses disciples et pour Son Église, Sa promise.

Pensez-y de cette façon: il faut ainsi se rappeler, en premier lieu, qu’au-delà de tout ce que Dieu est, Il déclare qu’Il « est amour » (1 Jean 4:8, 16). Cela signifie que tout ce qu’Il fait est basé sur l’amour qui en est aussi la motivation.

Il faut se rendre compte, en second lieu, que l’essence des instructions de Christ dans le Nouveau Testament, c’est que Son amour soit exprimé à l’égard de Son Église. Chaque fois qu’un membre de Son Église prie Dieu, c’est une expression de Son amour envers Lui. Cette image représente une conversation bidirectionnelle entre Dieu (dans le cas présent, Christ) en tant que mari et Son épouse (en devenir), l’Israël spirituel du Nouveau Testament.

En troisième lieu, il nous faut considĂ©rer la Bible entière comme la compilation inspirĂ©e de toutes les nombreuses instructions, principes et lois capitales qu’un Dieu d’amour, avec beaucoup d’amour pour toute l’humanitĂ©, exprime Ă  l’adresse de Son Église, c’est-Ă -dire Son Ă©pouse. La Parole de Dieu annonce un temps futur oĂ¹ toute l’humanitĂ© priera le mĂªme Dieu et chaque Ăªtre humain sur la terre manifestera des expressions d’amour profond, de respect et de gratitude envers Lui.

Dieu et Ses Enfants se Parlent

Le Dieu d’amour et Ses enfants se parlent parce qu’il y a de l’amour entre eux.

Les expressions verbales aux moments les plus intimes des relations amoureuses ont un grand sens pour les deux conjoints, et on voit maintenant qu’elles ont aussi des connotations, des acceptions et des valeurs spirituelles. Les deux parties doivent Ăªtre prĂªtes Ă  les offrir de la bonne manière et au bon moment. Pour s’en expliquer la valeur, rĂ©flĂ©chissez simplement Ă  la dernière fois que quelque chose de spĂ©cial vous a Ă©tĂ© dit durant l’un de ces moments partagĂ©s. Il est Ă  peine besoin de dire qu’elles devraient Ăªtre authentiques, non superficielles, c’est-Ă -dire des compliments faux ou exagĂ©rĂ©s, dĂ©nuĂ©s de sincĂ©ritĂ©.

Bien que les maris et les femmes apprĂ©cieront d’entendre de telles paroles, elles sont particulièrement importantes pour la femme, car les femmes doivent Ăªtre amenĂ©es Ă  l’excitation et prĂªtes Ă  avoir des rapports sexuels plus rapidement lors d’une conversation aussi intime. Le mari aimant n’oublie jamais cela, et n’oublie jamais que ces paroles peuvent aider Ă  assurer le plaisir orgasmique extrĂªme de sa femme.

Il reconnaĂ®t Ă©galement que les Ă©pouses sont en fait plus intĂ©ressĂ©es et sensibles aux relations sexuelles lorsque le mari a utilisĂ© des tonalitĂ©s aimables et des communications chaleureuses tout au long de la journĂ©e. Et ces paroles ne devraient pas simplement Ăªtre prononcĂ©es par le mari, parce qu’il veut « avoir des relations sexuelles » cette nuit-lĂ , Ă  dĂ©faut de quoi, son manque de sincĂ©ritĂ© sera remarquĂ© et l’acte entier aura perdu sa valeur. (L’encart de ce chapitre extrait du Cantique des Cantiques devrait Ăªtre très utile pour une bonne comprĂ©hension de ce qui a Ă©tĂ© expliquĂ©.)

Nous avons signalé, dès le départ, qu’il y a quatre phases dans les rapports sexuels. Nous pouvons maintenant revenir aux trois autres, en reconnaissant que l’importance d’une bonne conversation mène directement à la deuxième phase.

La Seconde Phase: la Stimulation Partagée

La SECONDE PHASE ne devrait pas commencer tant que la femme n’a pas Ă©tĂ© correctement excitĂ©e sexuellement et qu’elle n’est pas prĂªte pour l’union des organes sexuels. Ă€ ce moment-lĂ , la membrane du vagin aura Ă©tĂ© correctement lubrifiĂ©e par les glandes situĂ©es près de l’entrĂ©e vaginale, ce qui permettra une bonne pĂ©nĂ©tration de l’organe masculin. Le processus de pĂ©nĂ©tration doit Ăªtre lent et circonspect. La plupart du temps, le mari doit rester immobile et permettre Ă  la femme de faire la poussĂ©e, et elle peut devoir guider le pĂ©nis.

Mais, bien avant cela, la méthode la plus importante à utiliser pour accélérer l’excitation de la femme consiste à se concentrer sur la sensibilité du clitoris afin d’augmenter ses sensations. Dans ce cas, l’épouse est stimulée par le gland du pénis masculin ou par la main de son mari dans la région du vestibule, ce qui permet un contact direct avec le clitoris (décrit dans le chapitre précédent sur l’anatomie). Cette stimulation procure un plaisir supplémentaire à l’épouse une fois que l’excitation s’est produite. Dès lors que l’excitation est atteinte, la femme doit se retirer de la position ou le mari doit retirer sa main, les deux partenaires procédant en guidant le mouvement de sorte à commencer la pénétration dans le vagin.

Ce n’est pas Ă  sens unique. La femme peut Ă©galement faire usage de techniques attrayantes et Ă©rotiques Ă  l’égard de son mari. MĂªme si les hommes sont Ă  quelques exceptions près les premiers harceleurs de la soirĂ©e, les femmes peuvent et doivent faire preuve d’un enthousiasme partagĂ©.

Avant de poursuivre dans cette seconde phase, il faut en dire un peu plus sur les formes additionnelles des préliminaires, lesquelles consistent littéralement à jouer avant les rapports sexuels.

C’est le Moment de faire Preuve de Créativité

L’amour, la sexualitĂ© et les rapports sexuels peuvent Ăªtre, pour ainsi dire, un moment de rĂ©flexion crĂ©ative pour autant que toutes les formes de perversion soient Ă©vitĂ©es. C’est le moment dâ€™Ăªtre enjouĂ©, avec beaucoup d’enthousiasme et de jovialitĂ©. Un grand nombre de choses peuvent Ăªtre agrĂ©ables Ă  la fois pour l’homme et pour la femme, et cela devient une autre raison cruciale pour laquelle la communication entre les couples est essentielle.

N’ayez pas peur de demander Ă  votre conjoint ou conjointe d’ajuster, c’est-Ă -dire d’ajouter, de soustraire, d’amĂ©liorer ou d’improviser, ce qu’il est en train de faire ou d’inclure divers types d’attouchements affectueux, des caresses, des gestes tendres ou des massages de la manière qui vous convient le mieux. Soyez prĂ©cis, parlez-vous doucement, notamment si vous Ăªtes un couple nouveau ou jeune et que vous Ăªtes au dĂ©but de l’apprentissage de ce qu’est en effet l’ART de faire l’amour.

Indépendamment de la façon dont Hollywood dépeint tout le monde comme sachant simplement « quoi faire », ce qui est d’ailleurs ridicule. Il est bon de noter qu’à l’exemple de tout ce qui existe dans la vie, savoir quand et comment utiliser les nombreuses formes efficaces de tendresses et de plaisirs exquis pendant les rapports sexuels n’est pas quelque chose qui nous est donné une fois pour toutes, mais c’est plutôt quelque chose que chaque personne apprend.

Toutes les personnes, hommes ou femmes, ne sont pas, par exemple, stimulĂ©es ou excitĂ©es de la mĂªme manière ou Ă  la mĂªme vitesse. Chacun de vous doit admettre qu’il ou elle a Ă©pousĂ© une personne singulière et que toutes les personnes sont diffĂ©rentes. Qu’importe les autres, vous n’avez pas Ă©pousĂ© les « autres personnes ». Vous Ăªtes mariĂ© Ă , et vous avez un amour spĂ©cial pour, et vous avez choisi de passer le reste de votre vie avec, une seule personne, celle Ă  cĂ´tĂ© de vous dans le lit. Vous devez en savoir plus sur cette personne. Il vous faut comprendre cette personne. Il vous faut saisir comment mieux exprimer votre intimitĂ© physique avec cette personne. Vous devez vous focaliser sur cette personne et sur les besoins, les sentiments, la nature et les intĂ©rĂªts particuliers et les inclinations de CETTE PERSONNE!

Soyez ainsi déterminé à apprendre tout ce que vous pouvez accomplir ensemble à propos de cet art, tout en sachant que la partie la plus merveilleuse de ce processus, c’est que vous en apprendrez probablement plus à ce sujet pour le reste de votre vie conjugale!

Le Cantique des Cantiques

La plupart des gens ne réalisent pas que Dieu a fourni un récit inspiré de la façon dont les maris et les femmes devraient se parler et se conduire dans la chambre conjugale. Ce livre unique est en réalité un don de Dieu à tous les couples mariés qui veulent appréhender le véritable amour dans le mariage.

Consigné par le sage Roi Salomon, le fils de David, le Cantique des Cantiques est un récit merveilleux, et quand on en saisit clairement la portée, en effet, sa narration extraordinaire, décrit des maris et des femmes qui partagent l’amour et en parlent comme c’est le cas dans ce livre.

Le livre contient huit chapitres d’une conversation merveilleuse, franche, sincère, tendre, voire touchante, un dialogue, de part et d’autre, entre deux personnes si manifestement très amoureuses. Cet encart le prĂ©sentera, mais le lecteur devra prendre le temps de lire et d’étudier le livre en entier. Il peut mĂªme devenir une Ă©tude biblique rĂ©vĂ©latrice pour les jeunes couples mariĂ©s, en totalitĂ© ou en partie, sĂ©parĂ©ment, si l’étude a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© faite.

Voici quelques points d’introduction du livre pour aider le lecteur Ă  acquĂ©rir le sens du langage que, pour ainsi dire, personne n’entend plus, et que la plupart des gens qualifieraient mĂªme d’étrange, s’il est utilisĂ© aujourd’hui.

Le livre s’ouvre avec l’épouse de Salomon qui dĂ©clare: « Qu’il m’embrasse de baisers de sa bouche, car ton amour est meilleur que le vin » (1:2). Notez que la dĂ©claration est double (voir italiques) en ce sens qu’elle parle Ă  la fois de son mari et d’elle-mĂªme dans la mĂªme rĂ©flexion. Le verset 4 commence par « tire-moi », et il s’agit lĂ  d’une rĂ©fĂ©rence Ă©vidente Ă  sa volontĂ© dâ€™Ăªtre sĂ©duite et excitĂ©e par Salomon. (Il convient de souligner que les versets 5 et 6 ne cautionnent pas le mariage interracial, comme certains le pensent, mais ils rĂ©fèrent plutĂ´t Ă  l’apparence d’un bon bronzage, ce qui amène la femme Ă  paraĂ®tre « colorĂ© » ou de « couleur foncĂ©e », c’est ce que l’hĂ©breu veut dire, et non pas « noir ».)

Le verset 8 introduit quatre autres versets dans lesquels Salomon parle de la façon dont sa femme est belle à ses yeux. Il la compare à de beaux bijoux, à de l’or et à de l’argent.

Le verset 12 commence les actions réciproques de l’épouse, dans lesquelles elle décrit son mari comme « beau » et « agréable » (vs. 16), tout en suggérant qu’il « couchera toute la nuit entre mes seins » (vs. 13). Elle poursuit son développement dans le deuxième chapitre, au verset un, en se présentant comme une « rose de Sharon » et un « lis des vallées ».

Le verset 7 du deuxième chapitre est une exhortation gĂ©nĂ©rale Ă  toutes les femmes, laquelle demande de faire attention afin de ne pas exciter un mari Ă  atteindre la jouissance extrĂªme « jusqu’à ce qu’il le veuille ». (L’adjectif possessif « mon » en italique [version King James] a Ă©tĂ© ajoutĂ© par les traducteurs et ne se trouve donc pas dans l’original.)

Le mari parle dans les versets 10 à 15. Notez la façon dont il décrit les rondeurs et les « flancs » (les expressions du visage et la taille) de sa femme, tout en référant à la beauté et au parfum des fleurs, des arbres qui bourgeonnent et des oiseaux chanteurs du printemps.

La femme parle tout au long du troisième chapitre et l’homme en fait de mĂªme dans le quatrième chapitre (Ă  l’exception de la dernière partie du verset 16), dĂ©crivant de manière extraordinaire et poĂ©tique les diffĂ©rents aspects du corps de sa femme. Cette description inclut ses cheveux, ses dents, ses lèvres, ses tempes, ses seins et mĂªme sa langue, et comment, de son point de vue, il n’y a « aucune tache en toi [en elle] » (vs. 7) et qu’elle « a ravi mon cÅ“ur » (vs. 9). Il mentionne Ă©galement comment elle s’est prĂ©sentĂ©e vierge Ă  l’autel du mariage, « une source fermĂ©e, une fontaine scellĂ©e » (vs. 12). Il attire Ă©galement l’attention sur divers Ă©pices et parfums qui doivent avoir rempli la chambre, laquelle avait des jardins Ă  l’extĂ©rieur.

Le chapitre cinq s’ouvre sur un verset dans lequel le mari dit: « Je suis venu dans mon jardin… mon Ă©pouse », et dans le reste du chapitre, l’épouse de Salomon dĂ©crit tout aussi poĂ©tiquement, son corps, en l’occurrence sa tĂªte, ses cheveux (« ses boucles sont fournies [en HĂ©breux: qui ondule, ondulĂ©, qui flotte] et noires comme le corbeau »), ses yeux, ses joues, ses lèvres, ses mains, son ventre, ses jambes, son visage et sa bouche.

Dans le verset 16, elle décrit Salomon comme son « bien-aimé » et « c’est mon ami ». Cette description envoie un message puissant à tous les couples mariés!

Les trois premiers versets du chapitre six sont consacrés aux paroles de la femme, le mari poursuit dans les dix versets suivants jusqu’à la fin et continue dans le verset 9 du chapitre sept. Ces neuf versets sont une référence encore plus descriptive et poétique aux différentes parties de l’anatomie féminine.

Le septième chapitre se termine par quatre versets dans lesquels la femme explique comment elle appartient à son mari: « Je suis à mon bien-aimé et son désir va vers moi » (vs. 10), le verset 12 décrit la femme de la manière suivante: « je te donnerai mes amours ».

Le chapitre huit du livre, chapitre dans lequel la femme continue de parler d’amour, conclut le livre. Le verset 3 dĂ©crit clairement l’étreinte amoureuse: « Sa main gauche serait sous ma tĂªte, et sa main droite m’embrasserait ».

Les versets 6 et 7 sont une description évidente de l’emprise de la passion.

Les versets 8 Ă  10 parlent de deux sortes de petites sÅ“urs: une qui peut Ăªtre « un mur » (c’est-Ă -dire celle qui est restĂ©e vierge) ou celle qui a la propension Ă  devenir « une porte » (une jeune fille sexuellement facile, aux mÅ“urs lĂ©gères) et qui doit Ăªtre, en utilisant le langage figuratif, renfermĂ©e «... avec des planches de cèdre ».

Salomon conclut le livre avec quatre versets, le verset 14 étant le point culminant, c’est-à-dire l’orgasme lors des rapports sexuels.

La Troisième Phase: l’Union Sexuelle

Nous en sommes maintenant Ă  la TROISIĂˆME PHASE de l’amour, celle de l’union sexuelle. Pendant que le mari et la femme sont Ă  prĂ©sent reliĂ©s par l’union sexuelle, il est indispensable de veiller au maintien du contact avec le clitoris. Tandis que le pĂ©nis sera stimulĂ© par pratiquement n’importe quelles positions ou impulsions dans le vagin, la pression et le contact avec le clitoris sont essentiels de telle manière que la femme puisse atteindre son point culminant, Ă  savoir l’orgasme.

Dans la position supĂ©rieure de l’homme, oĂ¹ l’homme est en haut, le mieux, c’est que le mari positionne son corps plus haut par rapport au corps de l’épouse. Si le corps de l’homme est trop bas par rapport au corps de la femme, il n’y aura aucun contact avec le clitoris. La femme devrait Ăªtre en mesure d’indiquer l’étendue de la position haute qui lui procure plus de plaisir. Le mari peut facilement s’adapter, en se focalisant sur ce qui convient le mieux Ă  sa femme.

Au cours des rapports sexuels, le mari devrait Ă©galement prendre soin de supporter une grande partie du poids de son propre corps, en utilisant ses coudes et ses genoux, prenant ainsi soin de ne pas provoquer un sentiment d’inconfort chez sa femme. Il doit toujours s’efforcer d’adopter une position qui soit agrĂ©able pour la femme, et non pas seulement la position qui assure sa propre satisfaction. La femme doit Ăªtre libre de bouger ses hanches. Tout cela suggère Ă  nouveau que l’homme fasse attention Ă  ne pas Ăªtre trop lourd, Ă  ne pas laisser reposer tout son poids sur le corps de sa femme. Ce point revĂªt une importance capitale pour le bon dĂ©roulement des relations sexuelles.

Cette phase de l’union sexuelle devrait Ăªtre passionnĂ©e et agrĂ©able, Ă  la fois, pour le mari et pour la femme. C’est dans cette union que les deux compagnons de vie, dans le mariage, s’attachent l’un Ă  l’autre dans l’AMOUR et qu’ils sont en effet devenus une seule entitĂ© dans le lien matrimonial, ils sont devenus « une seule chair ».

Nous avons dĂ©jĂ  eu l’occasion d’insister sur le fait que de nombreuses gĂ©nĂ©rations ont existĂ© sans mĂªme comprendre que l’épouse a droit Ă  la jouissance tout autant que le mari lors de rapports sexuels. L’ignorance du clitoris, ou mĂªme son but et sa fonction de mĂªme que le meilleur moyen de provoquer un plaisir intense en maximisant le contact avec celui-ci Ă©taient pratiquement inconnus.

Il est bon de noter que nombreux ont été les maris dans le passé, et les épouses, qui n’avaient jamais entendu parler du clitoris. Au fil des décennies, mon expérience en tant que conseiller conjugal, m’a permis de saisir la confusion, l’ignorance et l’incompréhension concernant toute une série de points aussi fondamentaux.

Un nombre important de maris n’ont mĂªme pas compris, par exemple, qu’il Ă©tait « acceptable » que la femme soit au-dessus pendant les relations sexuelles, ce qui ne signale pas qu’elle prend indĂ»ment, voire qu’elle usurpe, de cette façon, la responsabilitĂ© de son mari. De nombreux couples n’ont pas reconnu que la position supĂ©rieure de la femme est, dans les faits, souvent non seulement très « supĂ©rieure », c’est-Ă -dire qu’elle est favorable Ă  la jouissance de certaines femmes, mais aussi Ă  celle de leurs maris.

Ceci n’est qu’un exemple des avantages qui découlent de la volonté d’un couple de communiquer avant et pendant l’acte sexuel. Ce n’est qu’un aperçu, parmi beaucoup d’autres.

La Quatrième Phase: l’Orgasme

La QUATRIĂˆME PHASE des rapports sexuels et de l’amour est l’orgasme. Alors que beaucoup en sont venus Ă  croire que la seule chose dans la sexualitĂ© est l’orgasme, ce n’est pas le cas. Le lecteur devrait Ăªtre Ă  prĂ©sent capable de s’en expliquer la raison. Cependant, l’union sexuelle est finalement consommĂ©e, achevĂ©e par l’orgasme, c’est-Ă -dire le paroxysme, au cours duquel les sentiments et les sensations deviennent le summum de la sensation physique. Bien que ce ne soit pas le seul objectif, c’est certainement l’objectif d’ensemble des deux conjoints.

Quoiqu’il puisse y avoir des exceptions en raison de circonstances inhabituelles, il faut se rappeler que l’orgasme est quelque chose que les deux conjoints devraient pouvoir expĂ©rimenter pratiquement dans toutes les relations sexuelles. L’idĂ©al serait toujours que le mari et la femme s’efforcent d’atteindre un orgasme en mĂªme temps, bien que cela ne se produise pas comme prĂ©vu Ă  tout moment. Il est important de considĂ©rer cette jouissance comme quelque chose qui exige de la pratique, quelque chose qui peut Ăªtre appris avec le temps, et qui ne sera peut-Ăªtre pas possible Ă  chaque fois.

Au moment de l’orgasme, le mĂ¢le Ă©jecte du sperme dans le vagin (ou dans un prĂ©servatif), tandis que l’orgasme de la femme n’entraĂ®ne (gĂ©nĂ©ralement) aucune dĂ©charge de liquide mesurable.

Dieu a conçu les choses de telle manière que les deux conjoints jouissent du privilège du mariage, et tous les couples devraient se dĂ©barrasser de toutes sortes de complexes et de frilositĂ©s inutiles, afin de profiter simplement des bĂ©nĂ©dictions et de la fĂ©licitĂ© du don divin. Il ne faut pas passer sous silence, en effet, que Dieu a crĂ©Ă© l’orgasme fĂ©minin dans le but que la femme puisse atteindre le summum du plaisir dans les contacts sexuels, tout comme il l’a fait avec le mari, et cette jouissance fĂ©minine devrait idĂ©alement se produire en mĂªme temps que l’orgasme masculin. Les animaux femelles n’ont pas une telle rĂ©activitĂ©, Dieu a conçu ceci de manière unique chez la femme humaine pour son plaisir, et Il a ainsi fait une diffĂ©renciation, une fois de plus, entre les animaux femelles et les humains femelles.

Comme on l’a dĂ©jĂ  fait remarquer, la vĂ©ritĂ© divine touchant le mariage et la comprĂ©hension de la sexualitĂ© a Ă©tĂ© rĂ©primĂ©e par la fausse religion et les thĂ©ologiens aveugles pendant de nombreux siècles, et ils l’ont remplacĂ©e par la pudibonderie selon laquelle la sexualitĂ© est quelque chose de honteux ou de sale. Il faut se rappeler, en effet, que Satan ne peut pas se reproduire et qu’il est, dans ces conditions, jaloux des Ăªtres humains chĂ©tifs du seul fait qu’ils ont une prĂ©disposition que lui ne possède pas. Il a par consĂ©quent dĂ©ployĂ© de grands efforts en vue de dĂ©former et pervertir ce paroxysme, ce plus haut moment de la sexualitĂ©.

Je tiens à souligner de nouveau qu’avec le dieu invisible de ce monde, Satan, guidant les événements depuis l’arrière-plan, les tendances avilissantes de la sexualité d’aujourd’hui s’aggraveront certainement, probablement rapidement et de manière inimaginable. Il est demandé, bien évidemment, aux Chrétiens de « veiller » (Luc 21:36), de surveiller ces épiphénomènes en cours dans le monde.

La Procréation sans Orgasme ou sans Rapports Sexuels

Il est important de revoir, soit dit en passant, un point mentionné plus haut. Nombre de gens ont pensé que la procréation ne peut pas se produire s’il n’y a pas de pénétration réelle du pénis ou si la femme n’éprouve pas d’orgasme.

Il faut reconnaĂ®tre que la procrĂ©ation peut avoir lieu, que l’une ou l’autre de ces choses ait eu lieu ou non. La fĂ©condation rĂ©sulte uniquement de la prĂ©sence de sperme libĂ©rĂ© dans le vagin, ce qui peut Ă©galement se produire si le sperme est dĂ©posĂ© n’importe oĂ¹ autour du vestibule. Vous vous rendez compte Ă  prĂ©sent que les spermatozoĂ¯des ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s pour Ăªtre rĂ©sistants.

Au cours des dernières gĂ©nĂ©rations, les jeunes couples non mariĂ©s ont soutenu, sans le savoir, l’idĂ©e selon laquelle ils pouvaient envisager les relations sexuelles comme une forme d’union, tout en Ă©vitant n’importe quel risque de grossesse, notamment si l’hymen fĂ©minin Ă©tait restĂ© intact. Pourtant, tant que le sperme est prĂ©sent, mĂªme Ă  proximitĂ© du vestibule, la grossesse est en effet possible, indĂ©pendamment du fait que la femme soit censĂ©e « conserver sa virginitĂ© ». Il est par ailleurs Ă©vident que cette mĂªme surprise de grossesse inattendue pour la mĂªme raison a Ă©galement pesĂ© sur les couples mariĂ©s. Faites attention Ă  ce qui se passe et lĂ  oĂ¹ vos dĂ©cisions vous conduisent.

Techniques, Positions et Perversions

Des questions se posent invariablement au sujet des techniques et des positions sexuelles les meilleures ou les plus acceptables, et s’il y a oui ou non des limites Ă  ce qui peut Ăªtre fait avant que l’on ne franchisse le seuil de la perversion. La Bible est explicite sur certains points. Sur d’autres points, elle se prĂ©sente comme un guide de propositions, posĂ©es et non dĂ©duites, qui serviront de base dans la prise d’une bonne dĂ©cision, sur d’autres points encore, elle reste silencieuse.

L’apĂ´tre Paul a Ă©crit, sous l’inspiration divine, que « le mariage est honorable Ă  tous Ă©gards, et le lit sans souillure » (HĂ©b. 13:4). La dernière phrase ici peut aussi Ăªtre traduite par « que le lit conjugal soit exempt de souillure », car le reste du passage dit, « mais Dieu jugera ceux pratiquant l’impudicitĂ© et les adultères ».

Une grande partie de ce qui se passe dans la chambre de mariage, c’est-Ă -dire dans le lit, est la seule affaire du mari et de la femme. Ce qui s’y passe est leur dĂ©cision, et ne devrait pas se propager en dehors de la maison Ă  travers les rumeurs sans fondement et les paroles futiles, frivoles et inconvenantes. Il est personnel et privĂ© et devrait le rester, Ă  l’exception des cas oĂ¹ un couple pourrait avoir besoin de conseils judicieux afin de rĂ©soudre des problèmes dĂ©passant son expĂ©rience.

On pourrait certainement plaider en faveur d’une telle dĂ©marche et les couples devraient toujours avoir le libre sentiment qu’ils peuvent aller voir l’un des vĂ©ritables serviteurs de Dieu ou un mĂ©decin si nĂ©cessaire, sans en avoir honte, Ăªtre gĂªnĂ©s ou adopter une attitude mal adaptĂ©e. (On ne doit pas omettre, en effet, que faire l’amour est un art et il n’y a pas deux couples qui se ressembleront dans la pratique de cet art. Un conseiller expĂ©rimentĂ© pourrait rendre moins graves la plupart des difficultĂ©s.)

Il existe, pour ainsi dire, un nombre infini de techniques spĂ©cifiques qui pourraient Ăªtre abordĂ©es ici, et les livres et les magazines en sont littĂ©ralement remplis. Ce n’est ni le but ni dans le champ d’application de cet ouvrage de rĂ©pertorier toutes les manières ou toutes les mĂ©thodes imaginables par lesquelles les individus peuvent aborder les rapports sexuels ou l’intimitĂ©. (Les paragraphes suivants porteront un peu plus sur un principe qui offre l’une des directives les plus importantes pour lesquelles les techniques devraient ou ne devraient pas Ăªtre employĂ©es par l’un ou l’autre, lorsque la Parole de Dieu est silencieuse.)

Les positions exactes et les méthodes dans lesquelles les rapports sexuels peuvent se produire deviennent la plus grande préoccupation de plusieurs personnes. Nous avons déjà vu que la position supérieure masculine ou féminine est certainement correcte et souhaitable. Comprendre pourquoi il en est ainsi, rend possible d’ouvrir la porte à la compréhension de certaines limites.

RĂ©flĂ©chissez un instant Ă  la façon dont Dieu a conçu l’anatomie masculine et fĂ©minine. Le mari est gĂ©nĂ©ralement un peu plus grand que la femme. Tout au moins en partie, Dieu a crĂ©Ă© les corps masculins et fĂ©minins de cette façon afin de permettre l’orientation naturelle du pĂ©nis, car il pĂ©nètre dans le vagin par le bas, Ă  l’effet de placer le couple dans une position face Ă  face (indĂ©pendamment de la personne qui est au-dessus de l’autre, c’est-Ă -dire le mari ou la femme). Le pĂ©nis et le vagin ont Ă©tĂ© placĂ©s lĂ  oĂ¹ ils doivent se trouver. C’est donc dans ce but qu’ils se trouvent Ă  l’avant du corps! Que ce serait-il passĂ© si tant est qu’ils eussent Ă©tĂ© conçus d’une tout autre manière?

Par consĂ©quent, la position la plus optimale pour les relations sexuelles, et cela s’applique Ă  la position assise, debout ou allongĂ©e, c’est que les conjoints soient l’un en face de l’autre. Cela leur offre le moyen de se parler et de se regarder dans les yeux en mĂªme temps. De telles positions favorisent et amĂ©liorent Ă  la fois une telle conversation de manière Ă  ce qu’elle ait plus de sens, de sorte qu’elle puisse Ăªtre plus personnelle et aimante. Il ne faut jamais mĂ©connaĂ®tre, en effet, que le but principal des rapports sexuels, en plus de celui de la reproduction, consiste dans l’expression et le partage de l’amour dans une relation planifiĂ©e par Dieu. Cette relation amoureuse est cruciale Ă  tous Ă©gards et rĂ©git donc la plupart des questions, mais pas toutes, Ă  propos des techniques et des positions.

La Perversion à l’opposé de l’Amour

Il nous faut signaler certains dĂ©tails supplĂ©mentaires. IndĂ©pendamment de l’ampleur de sa propagation, la sodomie (la pĂ©nĂ©tration du pĂ©nis dans l’anus) est une perversion absolue, et Dieu la condamne catĂ©goriquement dans les Écritures. On doit Ă©galement insister sur le fait que le terme mĂªme vient directement de Sodome et de Gomorrhe, villes dans lesquelles l’homosexualitĂ© Ă©tait endĂ©mique. Il ne faut guère d’imagination pour comprendre ce que les hommes mĂ©chants de ces villes (et toutes les femmes desdites villes dĂ©truites pour un mal similaire) commettaient en tant qu’abomination. L’acte entier est tout simplement contre nature comparativement Ă  la manière dont Dieu a conçu le corps, outre les Ă©lĂ©ments Ă©vidents d’hygiène et la souillure impliquĂ©e. Il existe Ă©galement des problèmes physiques concomitants et certains effets indĂ©sirables pour la femme Ă  qui on peut demander d’accepter ou qui pourrait mĂªme souhaiter ce type d’activitĂ© sexuelle.

D’un autre cĂ´tĂ©, et cela peut parfois Ăªtre nĂ©cessaire lorsque, par exemple, le mari lutte contre l’impuissance ou c’est la femme qui a de longues pĂ©riodes de menstruations, une stimulation manuelle rĂ©ciproque ne sera pas un acte inacceptable, dès lors qu’il n’implique pas une hygiène dĂ©goĂ»tante ou le fait de mettre le couple dans une position oĂ¹ les conjoints ne peuvent pas Ăªtre face Ă  face. Il s’agit simplement d’une question de choix personnel.

Il importe de s’expliquer ce principe primordial. La manifestation de l’amour ne forcera JAMAIS une Ă©pouse ou un Ă©poux Ă  faire quelque chose qui soit personnellement dĂ©sagrĂ©able ou rĂ©pugnant, ou qui, pour diverses raisons, serait physiquement inconfortable pour l’autre conjoint. Bien que les deux conjoints doivent Ăªtre dĂ©sireux de vaincre, coĂ»te que coĂ»te, la timiditĂ© et la pudibonderie, cela devient son propre guide pour la prise de dĂ©cision concernant les techniques et les diffĂ©rentes positions. Il peut et doit nĂ©cessairement y avoir une volontĂ© et une libertĂ© d’apprĂ©cier certaines expĂ©rimentations naturelles.

En franchissant un pas de plus, il nous faut comprendre que lĂ  oĂ¹ Dieu est en effet silencieux sur une question, ne laissant dès lors aucun principe dans Sa Parole qui en parle, cet ouvrage doit aussi rester silencieux. Certes, d’autres questions et problèmes peuvent se poser: la comprĂ©hension du rĂ´le primordial et de la plus haute importance de l’amour autant que la DISPOSITION Ă€ S’INTÉRESSER Ă  son conjoint ou conjointe donne la possibilitĂ© Ă  un couple de prendre pratiquement toutes les dĂ©cisions quant Ă  ce qu’il fera ou ne pourra pas faire.

L’Avantage Invisible

Il est utile de mentionner un dernier point, car il donne la preuve d’un dessein crĂ©ateur du Dieu d’amour. C’est ainsi que les prĂ©liminaires des Ă©bats amoureux, avant les rapports sexuels, prĂ©sentent un avantage cachĂ© Ă  l’usage des couples mariĂ©s. Il existe des preuves indiquant que le contact prolongĂ© avec le corps pendant les 15 Ă  30 minutes habituelles est thĂ©rapeutique et bĂ©nĂ©fique. Il en rĂ©sulte une dĂ©tente de la tension nerveuse et un sentiment de bien-Ăªtre mental pour les deux partenaires après l’orgasme, lequel, en soi, a Ă©tĂ© conçu par Dieu en tant que libĂ©ration Ă©motionnelle Ă©norme, et sans doute mĂªme plus pour la femme.

On notera, toutefois, que, lorsque l’excitation sexuelle survient chez un ou les deux conjoints et que l’homme atteint prĂ©maturĂ©ment son point culminant, la femme demeure dans une forme de tension nerveuse potentiellement importante, laquelle tension s’est accumulĂ©e sans un exutoire, c’est-Ă -dire un moyen par lequel elle peut se soulager, se dĂ©barrasser du besoin ou de l’envie. Il peut s’ensuivre une insomnie. Au cas oĂ¹ cela se produirait, l’homme devrait programmer son rĂ©veil pour plus tard, afin d’achever son devoir vis-Ă -vis de sa femme.

Bien que des interruptions dues au processus de guĂ©rison après la naissance d’un bĂ©bĂ©, une maladie, une blessure, un long voyage ou d’autres raisons imprĂ©vues puissent apparaĂ®tre occasionnellement, chacun des problèmes et des incohĂ©rences peuvent Ăªtre rĂ©solus par une coopĂ©ration intelligente et une volontĂ© de servir les besoins de l’autre conjoint. C’est cela l’amour!

Avec le temps, les relations sexuelles dans le mariage entre le mari aimant et l’épouse aimante devraient contribuer à développer une sollicitude plus compréhensive et plus mûre et un dévouement mutuel. Ce processus a été mis au point par le Créateur infiniment sage et brillant, afin qu’il continue tout le long du mariage, alors que les maris et les femmes croissent véritablement et s’attachent les uns aux autres, selon la volonté divine.

Après avoir ressenti les merveilleux avantages de ces principes, de tels couples voudront Ă©galement s’assurer que leurs enfants auront une chance de vivre un jour la mĂªme expĂ©rience.

Chapitre dix DONNER L’ENSEIGNEMENT AUX ENFANTS ET AUX ADOLESCENTS

S’il arrivait qu’il n’ait pas Ă©tĂ© dĂ©jĂ  compris, le lecteur reconnaĂ®t Ă  prĂ©sent que le monde est saturĂ© de toutes les formes imaginables de fornication et d’autres activitĂ©s sexuelles illicites. Cela semble rapidement, et souvent immĂ©diatement, devenir la principale interaction entre les garçons et les filles et, comme nous l’avons vu, Ă  des Ă¢ges de plus en plus prĂ©coces.

RĂ©flĂ©chissez un instant Ă  ce qui est devenu le flot incessant de publicitĂ©s Ă  la tĂ©lĂ©vision, dans les journaux et sur Internet proposant des « boosters » sexuels pour hommes (et autres produits) d’une manière qui n’aurait pas pu Ăªtre imaginĂ©e il y a encore quelques annĂ©es. Les enfants voient ces publicitĂ©s. Et puis il y a les publicitĂ©s sur la bière qui ont progressivement incorporĂ© toutes sortes d’insinuations sexuelles ainsi que l’inclusion de ce qui est devenu, pour ainsi dire, le « tarif standard » des femmes lĂ©gèrement vĂªtues. Les enfants voient aussi toutes ces choses, et ils sont pris dans ce cercle vicieux!

Une grande partie des Ă©missions de la tĂ©lĂ©vision est devenue complètement triviale et obsĂ©dĂ©e par le sexe, de mĂªme que nausĂ©abonde, au point qu’il est difficile, sinon quasiment impossible, de trouver une programmation qui ne dĂ©verse pas sur les enfants des messages extrĂªmement sĂ©duisants qui mettent Ă  rude Ă©preuve la rĂ©sistance du jeune le plus consciencieux, le plus probe, notamment, quand, semble-t-il, personne d’autre autour de lui n’essaie de faire la mĂªme chose.

Ce manuel ne serait pas complet sans aborder plus spĂ©cifiquement ce Ă  quoi les jeunes sont aux prises aujourd’hui et la façon dont ce manuel peut s’avĂ©rer donc utile. Comme nous en avons abondamment discutĂ© dans les chapitres prĂ©cĂ©dents, les enfants sont absolument bombardĂ©s de sexe dans toutes les directions. Partout oĂ¹ ils se tournent, que ce soit vers la tĂ©lĂ©vision, les films, les jeux vidĂ©o, Internet, les camarades Ă  l’école, ou mĂªme les frères et sÅ“urs plus Ă¢gĂ©s, il y a de la sexualitĂ©, plus de sexualitĂ©, et encore plus de sexualitĂ©, dĂ©sormais sous toutes ses formes!

Mais, comme nous l’avons dĂ©jĂ  largement soulignĂ©, les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas en mĂªme temps inondĂ©s du BON GENRE d’informations sur la sexualitĂ©. La dimension vitale cachĂ©e fait dĂ©faut, et mĂªme ce qu’on leur enseigne est presque toujours perverti et dĂ©viĂ©. Le corollaire direct en est que les adolescents et les jeunes sont plongĂ©s dans la dĂ©sinformation, ils sont envahis de fausses informations et de fausses valeurs!

Les parents qui lisent ce manuel doivent faire tout ce qu’ils peuvent pour mithridatiser, c’est-à-dire immuniser leurs enfants contre les choses auxquelles ils feront face et sans doute y font déjà face dans ce monde saturé de sexualité.

Le But des Rencontres ou Rendez-vous Galant

Pour les adolescents d’aujourd’hui, les rencontres sont devenues, à première vue, une excuse - un détail lourd et nécessaire - pour « avoir des relations sexuelles ». Il est courant de nos jours que les très jeunes adolescentes perdent leur virginité. Il devient par conséquent, de plus en plus rare que quelqu’un épouse une vierge.

Il nous faut noter, Ă  titre d’exemple, une citation du journal britannique (Londres), The Daily Telegraph: « Près d’un quart des filles de 14 ans affirment avoir eu des relations sexuelles et ont dĂ©clarĂ© avoir eu en moyenne trois partenaires... Le magazine Bliss, un magazine britannique mensuel destinĂ© aux filles de 14 Ă  17 ans, a interrogĂ© 2 000 adolescentes parmi ses lectrices dont lâ€™Ă¢ge moyen Ă©tait de 14 ans. 16 % des 13 ans ou en dessous, 22 % des 14 ans et 48 % des 15 ans et plus ont affirmĂ© avoir eu des rapports sexuels ». Les faits rĂ©vèlent que de plus en plus d’adolescents ont de plus en plus de rapports sexuels!

Il n’est plus besoin d’insister sur le fait qu’un rendez-vous galant ou une rencontre correcte, laquelle mène à un mariage heureux est désormais un art perdu.

D’entrĂ©e, dans l’introduction de cet ouvrage, j’ai expliquĂ© que j’avais prĂ©parĂ© un autre ouvrage complet intitulĂ© Rencontres et frĂ©quentations – selon la Voie de Dieu. Je le rĂ©pète, encore une fois, pour les adolescents ou pour les parents qui ont des enfants, cet ouvrage doit Ăªtre lu en conjonction avec Une Éducation Sexuelle Enfin Complète afin d’obtenir une vue d’ensemble. Dans les faits, il est conseillĂ© aux adolescents de lire notre livre sur les frĂ©quentations avant de commencer la lecture de celui-ci, dès lors que le premier ouvrage citĂ© constitue une base essentielle pour tout ce qui est abordĂ© ici.

Il n’y a pas de place dans ce livre-ci pour aborder toutes les questions relatives aux adolescents, aux rencontres et Ă  la sexualitĂ©. Parmi ces nombreuses questions, on retiendra celles-ci: comment dĂ©finit-on les rencontres? Comment dĂ©finit-on les frĂ©quentations? Entretenir une « relation stable », c’est-Ă -dire rencontrer une personne pendant une longue pĂ©riode est-elle une bonne chose Ă  faire? Quelles prĂ©cautions un adolescent doit-il prendre afin d’avoir une relation fructueuse et, au bout du compte, un mariage heureux? Qu’est-ce que la luxure, l’impudicitĂ© et l’amour obsessionnel? Qu’est-ce que l’amour? Les « pelotages, les attouchements et les caresses », voire « s’envoyer en l’air » sont-ils mauvais et, si oui, pourquoi? Qu’en est-il des relations sexuelles avant le mariage? Quel est le meilleur Ă¢ge pour s’unir lĂ©galement par le mariage? Rencontres et frĂ©quentations – selon la Voie de Dieu aborde en profondeur ces questions et bien d’autres, et offre des rĂ©ponses claires que personne d’autre ne prĂ©sente.

Tous les parents - qui espèrent voir un jour leurs enfants dans un mariage épanouissant, merveilleux, heureux et spirituellement compatible avec, au départ, le choix du bon partenaire en vue du mariage - sont encouragés à étudier attentivement les principes contenus dans cet ouvrage complet sur les rencontres et les fréquentations. Rien de tel n’a jamais été écrit. Il est rempli de principes bibliques utiles et de vérités qui vous guideront dans la façon dont vous guiderez correctement vos enfants.

Un Piège pour les Adolescents

Bien évidemment, ainsi que nous l’avons déjà largement souligné, Dieu a conçu les relations sexuelles comme la « colle » qui joint le mari et la femme. Une fois de plus, cependant, étant donné le manque d’épanouissement sexuel dans un grand nombre de mariages, de nombreux jeunes couples concluent inintelligemment qu’ils devraient se « tester » avant le mariage, pensant qu’en agissant de la sorte, ils éviteraient un mariage sexuellement perturbé.

Ă€ prĂ©sent, le lecteur reconnaĂ®t certainement que la grande majoritĂ© des jeunes ont des rapports sexuels, c’est-Ă -dire la fornication bien avant le mariage. Il semble en effet loin le temps oĂ¹ les gens savaient et comprenaient pourquoi il Ă©tait prĂ©fĂ©rable d’attendre le mariage. La fornication est une pandĂ©mie, autant que le dĂ©sir sexuel, au nom de ce que l’on appelle l’essai.

Il y a un aspect invisible, mais négatif des rapports sexuels avant le mariage que pratiquement personne ne comprend. La Bible affirme que ce péché est singulier parmi tous les autres, produisant un type spécial de « cicatrices » émotionnelles et psychologiques très difficiles à oublier. Voici comment Paul l’a exprimé: « Fuyez la fornication. Chaque péché qu’un homme fait, c’est hors [c’est-à-dire en dehors] du corps; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps » (1 Cor. 6:18). La fornication influe à la fois sur le corps et sur l’esprit d’une manière contraire à n’importe quel autre péché, et cela se produit de deux manières distinctes:

En premier lieu, ceux qui se livrent à des relations sexuelles avant le mariage créeront des souvenirs de ce type d’intimité qui ne devrait que rappeler un seul visage, en l’occurrence son compagnon ou sa compagne de ce temps-là! Ce sont des choses très difficiles à oublier.

En second lieu, s’agissant des couples qui commettent la fornication, mais se marient ensuite, il est souvent impossible, et ce peut Ăªtre consciemment ou inconsciemment, de sĂ©parer la culpabilitĂ© antĂ©rieure des relations sexuelles illicites d’autrefois, lesquelles, après le mariage, ne sont plus des pĂ©chĂ©s. Ils se sont mĂ©langĂ©s pour toujours, ils ont amalgamĂ©, dans une totale CONFUSION, quelque chose que Dieu a dĂ©clarĂ© bon (Gen. 1:27, 31) avec quelque chose qui Ă©tait mauvais.

Une fois cet acte accompli, rien ne peut défaire ce qui a été fait.

Le dĂ©sir sexuel doit Ăªtre tenu Ă  l’écart de toutes les relations et il faut fuir toutes les formes de fornication! Les adolescents et les adultes cĂ©libataires doivent comprendre que, s’ils ne se « prĂ©servent » pas pour le mariage, ils dĂ©robent, ils prennent, dans les faits, quelque chose Ă  l’insu de leurs futurs conjoints ou conjointes! C’est dire Ă  nouveau clairement Ă  quel point ils transgressent contre leurs propres corps d’une manière qui n’est pas immĂ©diatement Ă©vidente.

Dans le passé, les hommes aussi bien que les femmes voulaient et espéraient épouser des vierges. Mais aujourd’hui, les gens sont réellement surpris, voire choqués, d’avoir trouvé quelqu’un qui est encore vierge. Ils en sont arrivés à espérer se marier avec une personne qui aurait eu d’innombrables partenaires sexuels.

La Bible est, cependant, très claire en ce qui concerne la permissivitĂ© sexuelle, et Dieu indique clairement dans de nombreux passages Ses lois et Ses principes. Remarquez ceci tirĂ© du Cantique des Cantiques: « Nous avons une petite sÅ“ur, elle n’a pas encore de seins; que ferons-nous pour notre sÅ“ur au jour oĂ¹ on parlera d’elle? Si elle est comme un mur, nous bĂ¢tirons sur elle un palais d’argent; et si elle est comme une porte, nous la renfermerons avec des planches de cèdre » (8:8-9).

Il faut se rappeler l’encart selon lequel les adolescentes et les jeunes femmes doivent comprendre qu’elles peuvent Ăªtre soit: (1) une « porte » (c’est-Ă -dire avoir plusieurs partenaires sexuels et se rabaisser en consĂ©quence), soit (2) Ăªtre un « mur » (c’est-Ă -dire Ăªtre chaste, pur dans le mariage). Bien que ces versets particuliers ne s’adressent pas spĂ©cifiquement aux garçons ou aux jeunes hommes, le principe gĂ©nĂ©ral s’applique certainement Ă  eux aussi. Chaque jeune, et certainement chaque jeune adulte, devrait, le cas Ă©chĂ©ant, Ă©tudier le Cantique des Cantiques, en partie, parce que c’est un livre inspirĂ© de la Bible et qu’il reflète donc la pensĂ©e de Dieu, mais plus particulièrement parce qu’il parle presque exclusivement de la sexualitĂ© et du mariage.

Ce petit livre est un excellent guide sur la façon dont les jeunes devraient se préparer à la sexualité et sur la façon dont les jeunes couples devraient aborder la sexualité dans le cadre du mariage. La stricte analyse du langage de ce livre, laquelle rend la lecture fascinante pour les adultes et les adolescents, est une parfaite description de la vie de Salomon avant son plongeon dans la polygamie.

Il est dès lors cardinal d’enseigner vos enfants et adolescents à comprendre que le mariage, et cela inclut la sexualité dans le mariage, est merveilleux. Toutefois, le mariage est le seul endroit dans lequel les relations sexuelles ont leur place!

Enseigner aux Enfants

MĂªme les soi-disant « experts » dans le monde admettent que les enfants ne sont pas correctement enseignĂ©s en matière de sexualitĂ©. Mais ils ne savent pas ce qui est bon. Ils sont en mesure de voir les effets de l’éducation sexuelle qui est principalement enseignĂ©e au moyen des mĂ©dias et du divertissement, et par les camarades Ă  l’école. Comme une manière adĂ©quate de rĂ©pondre Ă  ces prĂ©occupations, ces experts se sont tournĂ©s vers leur solution, en l’occurrence l’éducation sexuelle dans les Ă©coles. Outre le fait qu’ils souhaitent enseigner les mauvaises informations aux enfants, Ă  cet Ă¢ge scolaire, il est dĂ©jĂ  trop tard, et mĂªme dans ce cas, ils ne s’attaquent pas aux CAUSES!

L’éducation des enfants doit commencer bien avant leur entrée à l’école. L’éducation sexuelle ne devrait pas commencer en sixième, septième ou huitième année. Qui plus est, nous avons vu que ce type d’éducation est strictement enseigné du point de vue physique, négligeant ainsi tous les autres objectifs de la sexualité et rejetant la dimension manquante, c’est-à-dire l’instruction révélée de Dieu.

Aujourd’hui, les parents Ă©duquent des enfants avec la tĂ©lĂ©vision et d’autres formes de divertissement, faisant presque office de baby-sitters ou de nounous. Nombreux sont ceux qui ont le sentiment que le travail de l’enseignant consiste Ă  Ă©duquer leurs enfants. Les parents nĂ©gligent d’enseigner aux enfants les principes fondamentaux de la vie qu’ils devraient commencer Ă  apprendre des annĂ©es avant mĂªme l’entrĂ©e Ă  la maternelle!

Par consĂ©quent, tout parent qui lit ce manuel doit s’en servir de deux manières! D’une part, et c’est le point le plus Ă©vident, ces informations sont applicables au mariage du parent qui les lit. Mais, d’autre part, et d’égale importance, les informations doivent Ăªtre enseignĂ©es aux enfants. Au cours de la première annĂ©e de la vie humaine, les bĂ©bĂ©s apprennent beaucoup plus qu’ils ne le feront dans les annĂ©es suivantes. Pour chaque annĂ©e postĂ©rieure, un enfant apprend de moins en moins en termes de quantitĂ© d’information. Les parents doivent utiliser ces plus jeunes annĂ©es pour commencer l’instruction vitale des principes de base.

Semblable Ă  mon ouvrage sur les rencontres et les frĂ©quentations, Une Éducation Sexuelle Enfin Complète est aussi un compagnon de l’ouvrage intitulĂ©: Instruisez vos enfants selon la voie de Dieu. Bien qu’il n’aborde que brièvement le sujet de la sexualitĂ©, ce dernier manuel sert de base aux choses Ă  enseigner et Ă  la façon dont vous pouvez les enseigner Ă  vos enfants. Ces publications doivent Ăªtre lues ensemble afin de donner une image globale de la façon d’élever les enfants selon les mĂ©thodes divines.

La Bonne Approche

Il existe de nombreuses approches erronĂ©es dans l’enseignement de la sexualitĂ© Ă  vos enfants. Parmi ces approches, il faut noter le fait que les parents tentent d’en parler dans le jargon des jeunes. N’essayez pas dâ€™Ăªtre populaire auprès de vos enfants ou adolescents en leur montrant que vous connaissez et utilisez les mauvais termes employĂ©s par leurs camarades lorsqu’il s’agit des organes sexuels et des relations sexuelles.

Il est évident que les gens utilisent diverses expressions et noms argotiques pour désigner les fonctions génitales et sexuelles du corps humain, et la quantité aussi considérable et obscène des expressions et des termes vernaculaires, la chaîne inventive de clichés axés sur le désir sexuel défie l’entendement, mais cet ouvrage a utilisé une terminologie anatomique et médicale appropriée.

Il n’est pas important que vos enfants vous trouvent « cool » en raison de votre choix de mots ou de termes, mais qu’ils sachent plutĂ´t que vous parlez d’une voix claire et authentique, pleine d’autoritĂ©, lĂ  oĂ¹ les autres parents ne le font pas. Vous ne devez jamais perdre de vue la façon dont vous devez vous dĂ©marquer comme diffĂ©rent de toutes les autres voix que vos enfants entendent.

Il est prĂ©fĂ©rable, lorsqu’on enseigne aux enfants, que les parents utilisent toujours les termes appropriĂ©s pour expliquer la sexualitĂ©, et non leurs propres mots, encore qu’ils dussent toujours, bien Ă©videmment, Ăªtre conscients de lâ€™Ă¢ge de leurs enfants quand ils donnent cet enseignement.

Le parent sage et aimant prend le temps d’enseigner Ă  ses enfants les fonctions et les objectifs sexuels. Peu de domaines de prĂ©paration Ă  lâ€™Ă¢ge adulte pourraient Ăªtre plus importants pour un enfant que celui du rĂ´le et de la fonction des organes sexuels. Le fait de laisser vos enfants sans formation, sans connaissance et sans comprĂ©hension adĂ©quates quant Ă  ce que signifie Ăªtre un homme ou une femme, et Ăªtre, au bout du compte, mari ou Ă©pouse en charge d’une famille, lĂ  oĂ¹ la sexualitĂ© sera indissociable de leurs vies, est une grave injustice.

Combien d’adolescents (et désormais de plus en plus de jeunes préadolescents) ne comprennent pas que la sexualité n’est pas une gratification distribuée à tort et à travers, aveugle ou le simple assouvissement de la pulsion et du désir animal, et, notamment, le fait qu’ils ont reçu ce don impressionnant de la sexualité dans le mariage de la part de leur Créateur? Lorsqu’on le comprend, on s’interroge de savoir combien de millions et de millions de jeunes ont ruiné leurs vies du seul fait que leurs parents ne leur ont pas enseigné au sujet de la sexualité?

Il est important de penser à vos circonstances personnelles pendant un moment. Avez-vous des regrets pour ce qui est des erreurs sexuelles que vous avez commises, des erreurs que vous auriez pu éviter, si tant est que vos parents vous l’eussent bien enseigné. Ces erreurs ont causé des souffrances et des chagrins dans votre vie? Si tel est le cas, il est cardinal de décider de faire en sorte que vos enfants n’aient jamais à ressentir ce que vous avez ressenti et, sans doute, vous le ressentez encore aujourd’hui, parce que vous n’avez pas accompli votre devoir.

La Grande Tragédie

Il est malheureusement Ă  dĂ©plorer que de nombreux parents se sentent gĂªnĂ©s et mĂªme honteux Ă  l’idĂ©e d’enseigner la sexualitĂ© Ă  leurs enfants. De nombreux parents, eux-mĂªmes, victimes de la mĂªme tragĂ©die, n’ont jamais Ă©tĂ© enseignĂ©s au sujet de la sexualitĂ© par leurs parents et, consĂ©quemment, ils ne savent pas non plus qu’ils devraient en parler Ă  leurs enfants ou comment s’y prendre. On peut prĂ©ciser ensuite qu’au moment oĂ¹ nombre d’entre eux comprennent qu’ils auraient dĂ» l’enseigner Ă  leurs enfants, il est trop tard, dans la mesure oĂ¹ ils sont devenus grands-parents ou parents d’un enfant atteint d’une maladie sexuellement transmissible, parmi de nombreuses autres consĂ©quences.

Il fut un temps oĂ¹ les parents craignaient beaucoup plus que leurs enfants ne reçoivent ce que l’on appelait autrefois la version « drugstore [en France, bar, restaurant] » de la sexualitĂ©. Mon père m’a certainement parlĂ© de ce terme et voulait que je sois sĂ»r de pouvoir lui poser des questions sur la sexualitĂ© chaque fois que j’en avais besoin. Il qualifiait ces Ă©changes de « discussions d’homme Ă  homme » et il les a commencĂ©s avec moi quand j’avais environ huit ans. Ces discussions merveilleuses entre père et fils se sont poursuivies jusqu’à ce que j’aille Ă  l’universitĂ© et mĂªme au-delĂ .

Je n’oublierai jamais le moment oĂ¹ il m’a dit que nous devions avoir notre première discussion d’homme Ă  homme au sujet de la sexualitĂ© et comment il a introduit les Ă©changes en me demandant si j’avais des « questions » Ă  ce sujet. Je me souviens tout aussi bien de la toute première question que je lui ai posĂ©e, et elle Ă©tait très enfantine, innocente et pleine d’humour. (La biensĂ©ance me dit que nous n’avons pas suffisamment de place ici pour poser cette question.)

Ces bons souvenirs m’ont profondĂ©ment marquĂ© et ils en seront de mĂªme de vos enfants. Dans mon cas, ils ont conduit Ă  une habitude permanente de pouvoir discuter librement de tout avec mon père, c’était littĂ©ralement des conversations sans limites.

Il est absolument essentiel que vous preniez tout le temps nĂ©cessaire pour que vos enfants et vous-mĂªme sachiez Ă  quel point la sexualitĂ© et le mariage sont abordĂ©s dans la bonne perspective, toujours et uniquement selon la perspective divine, sans cela ils entendront sĂ»rement la mauvaise version, avec la mauvaise perspective, et cela conduira presque certainement Ă  toutes sortes de mauvaises CONSÉQUENCES!

Un principe particulièrement important doit toujours faire partie de la parentalitĂ© et il est absolument essentiel de l’employer au fur et Ă  mesure que les enfants grandissent. Ce principe, c’est une bonne atmosphère que les parents doivent encourager. Ils doivent savoir et comprendre qu’ils peuvent venir Ă  vous lorsqu’ils ont des questions, notamment en ce qui concerne la sexualitĂ©. Pour ce faire, vous devez Ăªtre certain de ne jamais rĂ©primer ou mettre de cĂ´tĂ© certaines questions, en les considĂ©rant comme « indĂ©centes » ou « stupides » ou ayant Ă©tĂ© posĂ©es « trop tĂ´t ». Il faut essayer de montrer Ă  vos enfants que leurs questions sont importantes Ă  vos yeux et que vous aimez prendre le temps d’y rĂ©pondre. S’ils sont très jeunes, vous trouverez une bonne explication afin qu’ils puissent comprendre.

C’est ainsi que vous pourrez commencer Ă  leur fournir une explication plus dĂ©taillĂ©e Ă  mesure qu’ils grandiront. Bien entendu, vous devez faire preuve de sagesse, mais ils doivent comprendre qu’ils peuvent et devraient, et mĂªme doivent venir Ă  vous lorsqu’ils auront des questions. Il est essentiel de crĂ©er un environnement ouvert et une relation avec vos enfants, ce qui rendra cette sensation aussi naturelle et confortable que possible. Il faut vous assurer Ă©galement de leur apprendre que le sujet de la sexualitĂ© ne devrait pas Ăªtre abordĂ© avec les autres.

Les pères et les mères doivent jouer un rôle actif dans l’instruction sexuelle de leurs fils et de leurs filles. C’est une responsabilité qui est inséparable de la décision d’avoir des enfants. On ne peut tout simplement pas laisser ce devoir vital à d’autres personnes.

Commencez Ă  un Jeune Ă‚ge

Les enfants peuvent et doivent commencer Ă  apprendre les fondamentaux de la sexualitĂ© Ă  un jeune Ă¢ge. Reste toutefois la question de savoir ce qui pourrait Ăªtre enseignĂ© en ce qui concerne la sexualitĂ© Ă  un Ă¢ge aussi jeune que trois ou quatre ans et sans s’interroger plus avant sur la question de savoir jusqu’à quel point cela est bĂ©nĂ©fique? Et comment cela pourrait-il mĂªme Ăªtre considĂ©rĂ© comme « appropriĂ© »? Tout cela nĂ©cessite, bien entendu, des explications.

Tous les sujets à l’école demandent d’apprendre au préalable certaines notions de « base ». En mathématiques, avant de comprendre le calcul de niveau supérieur, l’apprenant doit d’abord retenir et comprendre comment ajouter deux plus deux avant de passer aux niveaux successifs d’arithmétique, d’algèbre, de géométrie, de trigonométrie, de calculs complexes, et sans doute au-delà. Chaque niveau s’appuie sur le précédent et est nécessaire pour passer au niveau suivant.

Ce principe s’applique aussi directement à l’apprentissage de la sexualité.

Un parent doit dĂ©composer le sujet de la sexualitĂ© et du mariage en concepts que mĂªme un enfant peut comprendre. Les notions de « base » du sujet consisteraient d’abord Ă  expliquer qui est et qu’est-ce que Dieu. Dès le plus jeune Ă¢ge, l’identitĂ© de Dieu devrait Ăªtre expliquĂ©e avec soin en termes simples, afin qu’un enfant puisse comprendre. Il ou elle doit connaĂ®tre Dieu avant mĂªme de commencer Ă  comprendre ce qu’Il a crĂ©Ă©, y compris la sexualitĂ© et les organes sexuels. (Notre sĂ©rie complète intitulĂ©e HISTOIRE DE LA BIBLE, avec sept volumes, et nos Leçons Bibliques pour Enfants composĂ©es de douze leçons, Ă  l’adresse des enfants de la maternelle Ă  la sixième annĂ©e, vous y aideraient certainement.)

Par consĂ©quent, Ă  un jeune Ă¢ge, commencez Ă  lui expliquer la crĂ©ation, ce que Dieu a fait et comment Il a crĂ©Ă© ces choses. Ces premiers enseignements conduisent Ă  la crĂ©ation de l’homme. Il s’agira d’expliquer ensuite qu’Adam avait besoin d’une femme et qu’un mari et sa femme sont le dĂ©but d’une famille.

Il faut, ensuite, Ă  un moment donnĂ©, poursuivre avec les points de dĂ©part les plus fondamentaux en disant Ă  votre fils que « tu es un petit garçon », et ce que cela reprĂ©sente, et Ă  votre fille que « tu es une petite fille » et ce que cela reprĂ©sente, en matière d’anatomie. Il faut alors expliquer Ă  vos enfants qu’ils grandiront un jour pour ressembler Ă  maman ou Ă  papa. Il s’agit Ă©videmment pour l’essentiel d’expliquer les diffĂ©rences entre frères et sÅ“urs de sexe opposĂ©. Vos enfants remarqueront qu’ils ne sont pas les mĂªmes. (Mes parents ont racontĂ© des histoires pendant que je prenais mon bain Ă  un très jeune Ă¢ge avec ma sÅ“ur aĂ®nĂ©e [Ă¢gĂ©e de 13 mois]. Ils ont aimĂ© nous raconter plus tard comment ma sÅ“ur et moi avons remarquĂ© des diffĂ©rences entre nous, et le genre plutĂ´t mignon de commentaires enfantins que nous avions faits tous les deux, une fois que nous avions compris que nous n’étions pas exactement les mĂªmes.)

Aussi, Ă  un moment donnĂ©, en termes simples, il faudra lui expliquer d’oĂ¹ viennent les bĂ©bĂ©s, y compris votre enfant. Lorsqu’une mère est enceinte, cela peut Ăªtre l’occasion idĂ©ale d’expliquer Ă  un enfant d’oĂ¹ il vient. Parlez de la croissance des bĂ©bĂ©s dans l’utĂ©rus Ă  vos enfants. Rendez cet enseignement aussi rĂ©el que possible et passionnant pour l’enfant. Assurez-vous de le lier (très discrètement) Ă  ce que maman et papa ont fait afin de rendre cette grossesse possible. Il faut ensuite rattacher toujours ceci, et tout le reste, au grand plan de Dieu, lequel consiste Ă  Ă©tendre Sa Famille. Il va de soi que tout cela doit Ăªtre soigneusement adaptĂ© Ă  lâ€™Ă¢ge de l’enfant.

Comme nous le constatons, tous les concepts ci-dessus sont des notions très élémentaires. Ils formeront, cependant, la base nécessaire pour la compréhension correcte de la sexualité s’agissant d’un enfant en pleine croissance.

Ă€ mesure que les enfants grandissent, brossez-leur un tableau plus dĂ©taillĂ© des enseignements. Parlez des familles et des relations en leur sein, tout en rattachant toutes les informations Ă  Dieu en tant que CrĂ©ateur. Il convient d’expliquer Ă©galement ce qu’est le vĂ©ritable amour et les diffĂ©rentes formes qu’il peut prendre et, sans doute, parler de la façon dont Dieu manifeste cet amour Ă  l’égard de tous Ses enfants, de mĂªme que « papa » et « maman » en manifeste l’un vis-Ă -vis de l’autre. Il faut alors, en termes très simples, commencer Ă  expliquer certains des concepts mentionnĂ©s dans les premiers chapitres de cet ouvrage.

Les Adolescents et la Puberté

Il y a eu un temps dans un passĂ© pas si lointain oĂ¹ la pruderie (la pudeur excessive) aurait dĂ» Ăªtre abordĂ©e plus en dĂ©tail qu’aujourd’hui avant qu’un adulte puisse Ăªtre mĂªme prĂªt pour la sexualitĂ© dans le mariage. Bien qu’il soit moins prĂ©occupant de nos jours, il peut toujours reprĂ©senter un problème. Il y a un siècle, la « pruderie de l’époque victorienne » Ă©tait un problème majeur. Dans les faits, c’était la norme et par voie de consĂ©quence, un grand nombre de personnes n’avaient aucune idĂ©e que c’était en effet un problème. Nous avons vu, cependant, que le monde a fait un bon dans l’extrĂ©mitĂ© opposĂ©e. Ainsi, n’importe quoi et toutes les choses sont dĂ©sormais permises sous la rubrique de la sexualitĂ©.

Les adolescents se dĂ©veloppent physiquement longtemps avant dâ€™Ăªtre pleinement dĂ©veloppĂ©s mentalement, ce qui inclut le dĂ©veloppement Ă©motionnel et psychologique. La preuve en est le fait que dans la plupart des pays, une personne n’est considĂ©rĂ©e comme un adulte qu’à lâ€™Ă¢ge de 18 ans, elle ne peut pas servir dans l’armĂ©e avant cet Ă¢ge, elle ne peut pas voter ou fumer avant le mĂªme Ă¢ge, l’on ne peut pas s’autoriser Ă  boire avant lâ€™Ă¢ge de 21 ans, on ne peut non plus louer une voiture sans une assurance spĂ©ciale supplĂ©mentaire jusqu’à lâ€™Ă¢ge de 25 ans, etc. Des Ă©tudes bien documentĂ©es ont dĂ©montrĂ© que les jeunes continuent de se dĂ©velopper mentalement jusqu’à environ 25 ans.

Le dĂ©veloppement physique est toutefois beaucoup plus rapide. Les filles et les garçons connaissent la pubertĂ© au dĂ©but de l’adolescence et mĂªme ces changements se produisent, de nos jours, Ă  un Ă¢ge plus jeune en raison de diverses causes environnementales et sociĂ©tales. Les parents doivent prĂ©parer leurs enfants, et se prĂ©parer eux-mĂªmes, pour cet Ă©vĂ©nement. Les adolescents penseront qu’ils sont devenus « adultes » lorsqu’ils atteignent la pubertĂ©, et ils doivent Ăªtre prĂ©parĂ©s, afin de reconnaĂ®tre qu’ils ont encore un long chemin Ă  parcourir avant lâ€™Ă¢ge adulte. Ils doivent continuer Ă  Ăªtre enseignĂ©s par leurs parents tout le long de cette pĂ©riode.

Avec cette Ă©tape de la vie d’un adolescent, il y a lieu de faire une mise en garde ferme: les adolescents commenceront Ă  Ăªtre attirĂ©s par le sexe opposĂ©. Le vĂ´tre ne sera pas diffĂ©rent. Ne permettez jamais Ă  l’intimitĂ©, c’est-Ă -dire une liaison Ă©troite entre deux personnes de s’infiltrer dans l’une des relations de votre enfant avant le mariage. Il est fondamental de prendre conscience que le monde tend des embuscades aux jeunes et, les parents doivent s’efforcer d’empĂªcher cela, faute de quoi, ils seront eux-mĂªmes pris au dĂ©pourvu! Les parents devront veiller comme le lĂ©gendaire « faucon » Ă  l’effet d’éviter la tendance naturelle d’un enfant Ă  s’engager dans cette direction.

Soyez aux aguets et dites Ă  vos enfants que vous y Ăªtes. Les adolescents pourraient facilement penser que vous Ăªtes dĂ©passĂ© ou vieux jeu pour Ăªtre aux aguets de la sorte. Mais, si vous avez travaillĂ© avec vos propres enfants dès leur plus jeune Ă¢ge, ils seront prĂ©parĂ©s. Si les parents ne travaillent pas Ă  cela dès le dĂ©but, ils dĂ©couvriront rapidement que les annĂ©es d’adolescence seront beaucoup trop tard pour commencer!

Les parents peuvent se prĂ©parer en lisant toute la littĂ©rature que nous produisons et qui a Ă©tĂ© mentionnĂ©e tout le long de ce manuel. On ne doit pas oublier, en effet, qu’il ne sera pas facile d’empĂªcher les jeunes d’aller vers le piège de la fornication. Tel est l’époque dans laquelle vivent vos enfants. Un simple « ne le faites pas » ne sera pas suffisant. Il faut de la dĂ©termination pour continuer Ă  guider et Ă  travailler activement avec eux tout le long de cette pĂ©riode difficile.

Les Mères avec les Filles

Dans une certaine mesure, et cela a des limites qui seront expliquées, les mères ont la responsabilité de se focaliser davantage sur l’enseignement de la sexualité dans le mariage à leurs filles et les pères sur l’enseignement à leurs fils.

Les mères devraient apprendre Ă  leurs filles ce que cela signifie dâ€™Ăªtre une petite fille sur le chemin de lâ€™Ă¢ge adulte, y compris toutes les phases et les informations vitales dont elle aura besoin en vue de devenir Ă  la fois Ă©pouse et mère, et mĂªme, un jour, grand-mère. Invitez vos filles Ă  vous poser leurs questions et instruisez-les qu’il est de votre responsabilitĂ© (et personne d’autre) de leur donner l’enseignement au sujet de la sexualitĂ©, du mariage, de la pubertĂ©, de la menstruation, de la grossesse, de l’accouchement, de la mĂ©nopause et tous les autres aspects liĂ©s Ă  la fille et plus tard Ă  la femme.

PrĂ©parez vos filles Ă  pouvoir un jour se donner Ă  un homme. Cela implique de les prĂ©parer Ă  penser au futur homme merveilleux de leurs rĂªves après le mariage et Ă  se prĂ©server pour lui et lui seul!

Il convient, notamment, de leur enseigner la modestie, ce qui signifie leur apprendre à ne pas se vanter devant les jeunes garçons et le fait qu’elles ont un certain « pouvoir » à utiliser avec sagesse, sans quoi, elles répondront de leurs actes un jour devant Dieu! Rappelez-leur que, si elles se donnent à un garçon, non seulement elles dérobent quelque chose à leur futur mari, mais elles volent également quelque chose à la future épouse du garçon.

Les Pères avec les Fils

Les pères devraient enseigner, de façon similaire, Ă  leurs fils ce que signifie Ăªtre un petit garçon qui grandit jusqu’à lâ€™Ă¢ge adulte. Cela inclurait tous les types d’éducation et les diffĂ©rentes phases du dĂ©veloppement jusqu’à lâ€™Ă¢ge adulte. Commencez tĂ´t Ă  faire asseoir votre fils ou vos enfants devant vous et Ă  leur parler ouvertement des nombreux types de problèmes auxquels ils seront aux prises avant que ces choses ne se produisent en eux et avant qu’ils ne tombent dans des pièges qu’ils auraient pu connaĂ®tre, mais qu’ils n’ont pas connus, en raison d’un manquement au devoir parental.

Enseignez-leur la pubertĂ©, les rĂªves mouillĂ©s et la nĂ©cessitĂ© de contrĂ´ler le dĂ©sir sexuel naturel qui se produira en eux relativement Ă  la forme fĂ©minine. D’habitude, au dĂ©but, trouvant les filles, pour ainsi dire, rĂ©pugnantes, les petits garçons ne verront pas cela comme un danger, mais expliquez-leur que leur pensĂ©e changera de manière spectaculaire beaucoup plus tard!

Enseignez-leur qu’ils dirigeront un jour une femme et plus tard une famille. Tout cela exigera de prendre de très nombreuses décisions, dont certaines nécessiteront de pouvoir attendre d’avoir des enfants. Il faut vous assurer qu’ils comprennent que ce ne sera pas toujours facile, et qu’ils doivent se voir comme en formation pour ce rôle.

On voit ainsi, une fois de plus, qu’à l’instar des mères avec leurs filles, les pères devraient enseigner leurs fils Ă  respecter les jeunes filles, Ă  Ăªtre de petits messieurs en leur prĂ©sence, Ă  les considĂ©rer comme la future Ă©pouse et la future mère de quelqu’un. Ils doivent comprendre que les filles sont littĂ©ralement « non interventionnistes » sexuellement parlant, au sens le plus vrai du terme, jusqu’au moment du mariage.

Bien entendu, ce n’est que le dĂ©but de tout ce que les enfants doivent apprendre. Mais, ces premiers enseignements suffisent Ă  donner un sens au parent sage sur ce qu’il faut enseigner de mĂªme que la façon de procĂ©der.

Travaillez - et Enseignez - Ensemble

Le rĂ´le de chaque parent expliquĂ© ici ne doit certainement pas Ăªtre exercĂ© exclusivement, sans la participation de l’autre parent. Cette instruction ne suggère pas que les mères ne devraient jamais enseigner Ă  leurs fils ou que les pères ne devraient jamais Ăªtre impliquĂ©s dans l’enseignement de la sexualitĂ© Ă  leurs filles. Il devrait y avoir beaucoup de croisements dans l’instruction sur ce sujet, et cela signifie que les parents devraient, de temps en temps, parler ensemble Ă  leurs fils, et ensemble Ă  leurs filles, et parfois avec tous leurs enfants prĂ©sents.

 
 
 
 
 
 
 
 

Il sera utile d’enseigner périodiquement à vos enfants que père et mère, ensemble, accomplissent un objectif secondaire et d’une importance vitale. Ainsi, vos enfants constateront que leurs parents sont unifiés, qu’ils ne sont pas divisés dans leur vision de la sexualité et dans leur responsabilité de l’enseigner à leurs enfants de la bonne manière.

Une partie de cette unitĂ© visible pour vos enfants, c’est qu’ils verront l’affection et l’amour dans la vie de leurs parents qu’ils voudront un jour chercher Ă  transposer dans leur propre mariage et dans l’éducation de leurs propres enfants. Ils voudront ressentir ce mĂªme amour et cette mĂªme unitĂ© au sein de leur propre famille. Vous enseignerez littĂ©ralement Ă  vos futurs petits-enfants lorsque vous enseignerez correctement vos enfants. Les rĂ©compenses pour vous, vos enfants et vos petits-enfants continueront au fil des gĂ©nĂ©rations.

Pas des Animaux!

Il est Ă  signaler, enfin, qu’il faut s’assurer d’enseigner Ă  vos enfants toutes les façons par lesquelles ils sont diffĂ©rents des animaux, c’est-Ă -dire le fait qu’il existe des diffĂ©rences ordonnĂ©es par Dieu Ă  propos de la sexualitĂ©, tout Ă  fait uniques aux Ăªtres humains, par rapport Ă  toutes les espèces animales sur terre. Assurez-vous de leur enseigner l’erreur - et la pure folie - de la thĂ©orie de l’évolution, ainsi que les rĂ©flexions et conclusions nĂ©cessaires sur la sexualitĂ© dans le mariage qui accompagnent cette thĂ©orie. Ils doivent comprendre que la thĂ©orie de l’évolution conduit automatiquement Ă  un ensemble de valeurs inexactes en ce qui concerne la sexualitĂ© et que le CrĂ©ateur, Ă  savoir le RÉVÉLATEUR DIVIN, lequel rĂ©vèle la dimension cachĂ©e et manquante de la sexualitĂ©, lève le voile sur d’autres valeurs.

Les chapitres précédents ont abordé une série d’autres aspects de choses que les parents devraient enseigner à leurs enfants au sujet de la sexualité. Nous encourageons le lecteur à en tenir compte lors de l’examen périodique de ce manuel. Il servira de modèle pour vous guider à travers les nombreux « marqueurs » du développement de vos enfants.

Une Responsabilité Énorme

Chaque parent a un devoir ordonné par Dieu d’enseigner à ses enfants les plus grands défis de la vie, les pièges et les tentations. Cette époque nécessite une mesure additionnelle d’instruction de la part des parents. Il est tristement à déplorer que de plus en plus de parents aillent dans la direction opposée et n’assument pas leurs responsabilités à cet égard.

Sans les conseils de parents sages et aimants sur toutes les questions importantes relatives Ă  la sexualitĂ© et Ă  son rĂ´le dans le mariage, vos enfants n’auront aucune chance, aucune fenĂªtre de tir, pour ainsi dire, d’avoir « un foyer heureux et une famille heureuse ». Ils sont condamnĂ©s Ă  Ăªtre avalĂ©s par le nombre Ă©crasant de pièges et de malentendus dans lesquels ils peuvent tomber. ConsidĂ©rez-les comme entourĂ©s par une Ă©norme armĂ©e et ils sont eux-mĂªmes laissĂ©s Ă  dĂ©couvert et sans arme particulière de dĂ©fense.

Certes, les adolescents et les enfants sont exposĂ©s Ă  de nombreux types de menaces. Les attraits des jeux de hasard, de la drogue, de l’alcool, les mauvaises compagnies et les autres pièges et tentations sont certainement lĂ  dehors, et ils sont tout aussi rĂ©els, certains poussant Ă©galement au problème du mauvais usage du don divin de la sexualitĂ©. Il y a aussi d’autres types de problèmes de caractère Ă  propos desquels les enfants doivent Ăªtre avertis, en l’occurrence la paresse, le manque de respect, l’ingratitude et bien d’autres mauvais traits de caractère, contre lesquels le parent sage donne des enseignements. Mais les nombreux pièges associĂ©s Ă  la sexualitĂ© reprĂ©sentent, possiblement, le plus grand danger pour les enfants et les adolescents.

Il est inutile d’insister sur l’importance de tout ce chapitre, lequel concerne le principe essentiel d’enseigner Ă  vos enfants la bonne manière. Je tiens Ă  souligner, encore une fois, que j’ai prĂ©parĂ© un manuel extraordinaire sur ce sujet. Si vous Ăªtes un parent, vous Ăªtes invitĂ© Ă  lire Ă  nouveau mon ouvrage Éduquer vos Enfants Selon la Voie Divine. Il n’y a jamais eu de manuel Ă©crit comme celui-ci touchant l’éducation des enfants et vous serez très heureux d’avoir pris le temps de lire et d’appliquer son contenu.

Nous sommes maintenant arrivĂ©s Ă  la dernière instruction sur la sexualitĂ©, celle de l’occasion oĂ¹ les hommes et les femmes adultes doivent en faire l’expĂ©rience, pour la toute première fois, Ă  savoir LA NUIT DE NOCES!

Chapitre onze LA NUIT DE NOCES

La nuit la plus attendue d’une vie entière serait possiblement La Nuit de Noces. Il est malheureusement Ă  dĂ©plorer que, pour des millions de couples, ce ne soit qu’une autre nuit de la mĂªme chose qui s’est dĂ©jĂ  produite entre eux, et cela s’est probablement produit avec d’autres personnes avant cette nuit-lĂ .

Pour ceux qui ont attendu La Nuit de Noces, ce moment le plus significatif, il y a eu une prĂ©paration en plus de l’anticipation, au-delĂ  de tout le reste, notamment la grande attente que cette soirĂ©e devra apporter. Cette nuit devrait Ăªtre idĂ©alement diffĂ©rente de toutes les autres nuits qui l’auront prĂ©cĂ©dĂ©e Ă  cause de la durĂ©e des frĂ©quentations et de la pĂ©riode des fiançailles appropriĂ©es.

Certains points absolument essentiels restent Ă  aborder.

DiffĂ©rentes personnes peuvent avoir diffĂ©rentes idĂ©es du degrĂ© de libertĂ© ou de contrainte qui devrait caractĂ©riser la pĂ©riode des fiançailles. Une fois que le couple est fiancĂ©, beaucoup de gens se demandent s’ils sont dĂ©sormais moralement libres de s’engager dans des relations sexuelles. La plupart des futurs mariĂ©s ne se posent mĂªme plus la question et se contentent d’avancer simplement, la sociĂ©tĂ©, elle-mĂªme, souscrit Ă  l’idĂ©e: « bien entendu, qu’ils y sont autorisĂ©s. Ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent. » Encore faut-il ajouter l’avis de ceux qui annoncent Ă  grand fracas que l’expĂ©rimentation prĂ©nuptiale sert rĂ©ellement Ă  mieux prĂ©parer le couple pour le mariage. Est-ce vrai?

Nous avons vu que, dès le début, le Créateur de l’humanité a déclaré la sainteté absolue du mariage, en lui consacrant directement deux des Dix Commandements, à savoir ceux qui ont trait à l’adultère et à la convoitise. Il a décrété que les hommes et les femmes ne doivent commettre ni l’adultère ni la fornication. Et nous avons également vu qu’Il commandait cela pour une bonne raison.

La transgression de cette loi entraĂ®ne des malĂ©dictions automatiques et des dĂ©ceptions inattendues. Le respect et la mise en pratique de ladite loi constituent le seul moyen de parvenir Ă  la joie et Ă  la paix indescriptibles que rĂ©servent le mariage de mĂªme qu’à une forme de stabilitĂ© merveilleuse dont si peu de gens jouissent aujourd’hui. Cette loi n’étant pas diffĂ©rente de la loi de la gravitĂ©, ceux qui vivent en harmonie avec la grande Loi SPIRITUELLE de Dieu demeurent en sĂ©curitĂ©, tandis que ceux qui la transgressent en subissent des dommages inĂ©vitables.

La Fornication est Unique parmi les Péchés

Il nous est bon de revenir sur quelques remarques importantes du dernier chapitre et mĂªme avant: la Bible dĂ©clare que le pĂ©chĂ© des relations sexuelles avant le mariage, appelĂ© fornication, ne ressemble Ă  aucun autre. Il produit consĂ©quemment un type spĂ©cial de « cicatrices » Ă©motionnelles, psychologiques, voire mentales.

On voit ainsi, une fois de plus, que la fornication est singulière, vraiment différente, de toutes les autres transgressions de la Loi divine. La nature de ce qui se passe lors de cet acte a un impact à la fois sur le corps et sur l’esprit d’une manière différente de tout autre péché, et nous avons vu que cela s’opérait de deux manières distinctes.

Ce fait revĂªt une importance cruciale, il ne faut donc pas s’étonner que les Ă©tudes montrent que ceux qui ont cĂ©dĂ© Ă  la tentation de rapports sexuels avec leur futur partenaire sont moins bien adaptĂ©s, Ă©quilibrĂ©s que ceux qui ont choisi la voie de la pudicitĂ© jusqu’au mariage. Nombre de ceux qui ont cĂ©dĂ© Ă  cette tentation Ă©taient non seulement hantĂ©s par la culpabilitĂ©, mais aussi beaucoup moins confiants envers leurs conjoints ou conjointes, et pour une bonne raison.

Une personne si facilement encline Ă  contrevenir aux lois divines ne trouverait pas difficile de blesser la confiance de sa conjointe ou de son conjoint. On doit s’exercer Ă  bĂ¢tir la confiance mutuelle, une confiance Ă©difiĂ©e et maintenue, seule ou Ă  la vue l’un de l’autre. On entre dès lors dans le mariage avec l’idĂ©e clairement Ă©tablie que les futurs conjoints voient cela comme un mode de vie.

L’adultère et la fornication constituent des PÉCHÉS ÉVIDENTS et le pĂ©chĂ© apporte toujours des malĂ©dictions dans la vie. L’obĂ©issance volontaire met en harmonie avec les lois actives et rĂ©elles. Le CrĂ©ateur de l’humanitĂ© a Ă©tabli le mariage et place Ses bĂ©nĂ©dictions sur ces mariages qui L’honorent Ă  cause de leur obĂ©issance Ă  Ses lois. Il est dans l’intĂ©rĂªt de tous de faire tous les efforts, afin de se mettre en harmonie avec ces lois et rĂ©colter, au passage, les bienfaits de l’obĂ©issance.

En gardant de bonnes relations entre futurs conjoints durant la pĂ©riode de fiançailles, un couple se rĂ©serve une joie inaltĂ©rĂ©e de caractère sain et de puretĂ©. La mariĂ©e peut et doit attendre le mariage comme l’apogĂ©e de ses rĂªves d’adolescence. Ternir ces rĂªves nobles par des rapports sexuels avant le mariage, c’est vendre Ă  dĂ©couvert cette relation Ă  long terme planifiĂ© par Dieu et la dĂ©grader dans un souci d’une satisfaction personnelle et temporaire.

Une fois que l’on comprend les parallèles spirituels de la reproduction humaine et du mariage, on est beaucoup moins enclin Ă  se lancer tĂªte baissĂ©e dans une passion et un dĂ©sir incontrĂ´lĂ©. Le fait de comprendre ces parallèles incroyables offre le moyen d’apprĂ©cier plus profondĂ©ment le Plan fascinant de Dieu et d’avoir une saine crainte de rejeter cette comprĂ©hension par Ă©gard pour des relations sexuelles pendant la pĂ©riode de fiançailles.

Tout cela donne un sens additionnel au proverbe: « par la crainte du SEIGNEUR les hommes s’écartent du mal » (Prov. 16:6). La décision d’avoir des relations sexuelles avec le partenaire qu’on épousera ou celle d’attendre jusqu’au mariage est essentiellement une décision qui consiste à mettre un stigmate permanent sur le mariage et le paralyser avant qu’il ne commence, ou réserver cette relation ordonnée à l’institution pure et salutaire du mariage, tout en s’assurant des années et des décennies de joie et d’épanouissement.

Il faut alors se rappeler que la plupart des gens ne font que suivre les faibles, les poules mouillĂ©es dans la foule, ceux qui sont trop inintelligents et ignorants pour afficher leur caractère. C’est ainsi qu’en prenant le chemin de la moindre rĂ©sistance, ils sont heureux de descendre lentement le cours d’eau et de se retrouver partout oĂ¹ le courant les emmène. Soyez dĂ©terminĂ© Ă  Ăªtre diffĂ©rent, nagez Ă  contre-courant! Le simple fait de faire preuve d’un peu de patience, c’est-Ă -dire Ăªtre prĂªt Ă  faire preuve de vision - et de caractère - contribuera grandement au bonheur des couples qui en comprendront le sens!

Pendant la Période de Fiançailles: Toujours pas d’Attouchements et de Caresses

Nous avons discutĂ© dans un chapitre prĂ©cĂ©dent que l’acte supposĂ© innocent des attouchements et des caresses constitue, en soi, une autre violation du Septième Commandement. C’est fort naturellement qu’une fois de plus la plupart des fiancĂ©s, de nos jours, s’en moquent, et mĂªme satirisent une dĂ©claration aussi « pudibonde et dĂ©passĂ©e ». Mais il est maintenant devenu on ne peut plus clair que l’Éternel Dieu a prescrit dans Sa sagesse parfaite tous les Ă©lĂ©ments de l’amour afin qu’ils s’intègrent, et fonctionnent ensemble, d’un bout Ă  l’autre de toutes les phases de la relation sexuelle.

Ceux qui outrepassent n’importe quelle facette de cette loi en adoptant cette conduite avant le mariage sont également coupables de fornication et s’exposent à des malédictions ici et maintenant, tout en se privant de la pleine mesure du bonheur conjugal dont Dieu fait profiter les futurs couples autant que les personnes qui ne marquent pas d’une cicatrice leur potentiel de récolter Ses bénédictions. On ne saurait trop insister sur ce point précis.

Les facultĂ©s perceptives de l’attrait sexuel qu’exercent une personne et l’excitation sexuelle ont Ă©tĂ© soigneusement conçues par le MaĂ®tre Concepteur dans le but de renforcer les liens conjugaux. Ces mĂ©canismes interactifs peuvent et doivent, si les principes contenus ici sont appliquĂ©s, augmenter ce qui doit Ăªtre l’amour mutuel existant et toujours croissant entre le mari et la femme. La relation sexuelle intime entre mari et femme et toutes les caresses tendres, les jeux Ă©rotiques, c’est-Ă -dire tous les jeux Ă  caractère badin ou enjouĂ© impliquĂ©s dans les prĂ©liminaires sont rĂ©servĂ©s au lit et au lien conjugal (HĂ©b. 13:4). Et la saintetĂ© de cette alliance, parce que les parents resteront ensemble, prĂ©serve les enfants issus du mariage, de mĂªme que toute la structure familiale.

Dès lors, ceux qui cherchent à obéir à Dieu ne peuvent pas laisser les perceptions et les valeurs de la société les tirer vers le bas. L’adultère et la fornication sont toujours des péchés, peu importe ce que les films et le message hypnotique et envoûtant des paroles musicales corrompues déclarent de nos jours.

(Des informations beaucoup plus détaillées sur les conduites permises pendant la période de fiançailles sont soigneusement expliquées dans Rencontres et fréquentations – selon la Voie de Dieu.)

La Dissipation des Idées Erronées

Avant de parler de La Nuit de Noces, il est essentiel que nous examinions et éclaircissions quelques idées erronées largement répandues que tous les futurs mariés et toutes les futures mariées emportent souvent dans le mariage, et, bien évidemment, dans leur première nuit.

Nous avons mentionné plus tôt que certains développent l’idée erronée selon laquelle la taille relative de leurs organes sexuels pourrait entraîner des problèmes d’incompatibilité. Dans les faits, certains futurs mariés ont utilisé cet argument pour justifier la nécessité d’avoir des relations sexuelles avant le mariage afin de confirmer cette supposée compatibilité future, ils doivent ainsi s’essayer les uns les autres en ce qui concerne la taille, comme on le ferait avec des chaussures.

Toutefois, nous avons déjà noté avec suffisamment d’insistance que la taille des organes sexuels peut varier, tout comme la taille et le poids, ou la taille des mains et des pieds. La taille relative de ces organes n’a cependant aucune incidence sur leur adéquation ou sur la question de savoir si ou non il y aura « satisfaction ».

Il ne faut pas oublier, en effet, que le plus petit vagin est capable de s’étirer pour permettre le passage de la tĂªte du bĂ©bĂ©. Par consĂ©quent, il peut facilement s’adapter au pĂ©nis, quelle qu’en soit la taille. Un Dieu intelligent aurait anticipĂ© des choses au sujet desquels les pensĂ©es humaines peuvent Ăªtre inquiètes et concevoir la souplesse de la membrane vaginale afin de s’assurer que les couples amoureux ne tomberaient pas injustement dans une « embuscade » en aval, pour ainsi dire, relativement Ă  ce qu’ils ne pourraient probablement pas savoir, Ă  moins qu’il y ait eu fornication en amont. Ainsi, l’idĂ©e erronĂ©e de compatibilitĂ© de la taille des organes est totalement infondĂ©e. Quelles que soient les adaptations nĂ©cessaires, le couple sera en mesure de s’accommoder facilement l’un l’autre sans complications excessives.

Si les pensées « correspondent » les unes aux autres, il en ira tout naturellement des organes sexuels!

L’Anticipation de la Douleur

Une autre idĂ©e fausse commune partagĂ©e par les mariĂ©es dans le passĂ©, c’est la peur de la douleur ou des blessures lors des tout premiers rapports sexuels, ou mĂªme plus tard. Ces jeunes femmes avaient gĂ©nĂ©ralement entendu des histoires sur la douleur ressentie par certaines mariĂ©es lors de la pĂ©nĂ©tration du pĂ©nis du mari. De telles incidences pourraient très probablement Ăªtre dues Ă  l’ignorance de l’une ou des deux parties quant Ă  la nĂ©cessitĂ© de faire des attouchements et des caresses prĂ©liminaires afin d’assurer une lubrification adĂ©quate avant les rapports sexuels.

Tous les cas de douleur ou de blessure chez la femme surviennent généralement lorsque le mari s’engage imprudemment au mépris total des sentiments et de la préparation de sa femme. Le seul souci du mari, dans ces cas-là, c’était invariablement sa propre satisfaction.

Nous avons vu au chapitre neuf qu’il faut laisser Ă  la femme le temps dâ€™Ăªtre excitĂ©e sexuellement. C’est Ă  ce moment-lĂ  et seulement Ă  ce moment que le mari doit procĂ©der avec prĂ©caution, en tenant compte de la femme.

Nous avons vu qu’une autre opinion fausse ou erronĂ©e reçue par certaines femmes dans le passĂ©, c’est que la femme doit Ă©prouver un orgasme afin de tomber enceinte. Cette allĂ©gation est fausse et dĂ©nuĂ©e de fondement. Le phĂ©nomène de l’orgasme fĂ©minin est totalement indĂ©pendant du phĂ©nomène très distinct de la grossesse, lequel dĂ©pend exclusivement de la capacitĂ© d’un spermatozoĂ¯de Ă  s’unir Ă  l’ovule et Ă  l’implantation ou la nidation, c’est-Ă -dire la fixation de l’œuf dans l’utĂ©rus.

Ce qui est nĂ©cessaire pour la grossesse, c’est simplement que le sperme masculin atteigne le vagin. Comme on l’a dĂ©jĂ  fait remarquer, le sperme a une mobilitĂ© et une endurance incroyables (il faut se rappeler, en effet, qu’il est en quelque sorte spĂ©cialement alimentĂ© Ă  piles), sans omettre le fait que certains spermatozoĂ¯des sont remarquablement capables de trouver leur parcours dans le long voyage vers l’utĂ©rus et les trompes de Fallope.

Une Conception Controuvée

Une autre idĂ©e forgĂ©e de toutes pièces et très rĂ©pandue, celle-ci de la part des jeunes hommes, c’est que l’inactivitĂ© sexuelle rĂ©duira plus tard la vitalitĂ© sexuelle. Cette idĂ©e est tout simplement ridicule et c’est exclusivement le raisonnement humain Ă  la manÅ“uvre essayant de trouver une excuse pour la masturbation et /ou la fornication, en d’autres mots, l’activitĂ© sexuelle avant le mariage.

Il est important de nous y arrĂªter un peu si l’on veut comprendre. Le CrĂ©ateur a prĂ©vu que l’homme ait le temps d’atteindre la maturitĂ© et de se prĂ©parer Ă  son choix de carrière, son aptitude particulière pour un domaine d’activitĂ©, avant de se marier. Tout cela nĂ©cessite en gĂ©nĂ©ral des annĂ©es, voire plusieurs annĂ©es de travail patient et de prĂ©paration. La notion selon laquelle il faut Ăªtre sexuellement actif avant le mariage est un mensonge satanique. Le CrĂ©ateur du corps humain savait exactement ce qu’Il faisait et n’a jamais imposĂ© n’importe quelle date butoir de ce type avant de se marier dans un certain laps de temps, simplement parce que l’on a atteint la pubertĂ©.

Il est utile de s’expliquer que la maturité physique précède durablement la maturité mentale et émotionnelle suffisantes pour le mariage - nous avons eu l’occasion d’y insister ci-devant—, Dieu a créé un certain moyen naturel de soulagement de la tension et de l’accumulation de liquide séminal au moyen d’un processus appelé « émissions ou pollutions nocturnes », qui se produit pendant le sommeil (on peut ou on peut ne pas se réveiller lors de cet événement). Par conséquent, l’aptitude à la procréation ne meurt pas en pratiquant la continence ou l’abstinence, mais elle reste plutôt vivante dans un état dormant jusqu’au mariage, exactement comme Dieu l’a voulu. Dans l’intervalle, et Dieu l’a également conçu de cette manière, chaque homme doit faire preuve d’autodiscipline en pratiquant l’abstinence jusqu’à ce qu’il se soit préparé pour le mariage.

Proverbes 24:27 envoie ce message Ă  tous les futurs maris: « Agence ton ouvrage au dehors, et apprĂªte-le pour toi dans le champ, et après, bĂ¢tis ta maison », c’est-Ă -dire qu’il faut d’abord se prĂ©parer avec diligence et c’est après que l’on peut se marier.

Ce passage révèle la phase de préparation capitale voulue par Dieu, une préparation essentielle afin de pouvoir subvenir aux besoins d’une femme et d’une famille en pleine croissance. Que cela implique une éducation prolongée ou l’acquisition d’un métier ou la création d’une entreprise, il faut le faire en respectant le commandement de Dieu. Il n’y aura pas de perte de vitalité sexuelle ou de souffrance ni aucune sorte d’atrophie.

À la lumière de Proverbes 24:27, en ce qui concerne la sexualité, le vieux dicton « tout vient à point à qui sait attendre » n’a probablement jamais été aussi vrai.

Certaines personnes ont pensĂ©, ici encore, et de façon très curieuse, que l’engagement dans l’activitĂ© sexuelle pendant le mariage rĂ©duirait la vitalitĂ© et l’endurance globales d’un homme. Pour cette raison, on demandait autrefois aux athlètes de s’abstenir de toute activitĂ© sexuelle juste avant la compĂ©tition. Il a Ă©tĂ© dĂ©couvert qu’il n’y avait aucun lien entre l’éjaculation masculine et la perte de n’importe quel degrĂ© d’énergie vitale d’une manière qui limiterait les tĂ¢ches, les performances ou le travail qu’un homme pourrait effectuer.

Ce n’est qu’une autre façon par laquelle le monde de Satan a écouté des notions sans fondement, destinées à contrer le dessein de Dieu en ce qui concerne la sexualité.

La Virginité et la Nuit de Noces

Au début du vingtième siècle, on estimait que plus de 80 % des futures mariées se présentaient en tant que vierges à l’autel du mariage. Aux alentours des années 1960, les statistiques se sont inversées, environ 80 % des futures mariées entraient dans le mariage après avoir perdu leur virginité. En 2000, on estimait que plus de 95 % avaient perdu leur virginité avant le moment du mariage. (On ne peut que deviner à quel point ce coefficient a augmenté aujourd’hui, plusieurs années plus tard.)

Cette tendance Ă©tonnante en dit long sur l’orientation de la sociĂ©tĂ© moderne et doit Ăªtre abordĂ©e ici, car elle peut influer sur La Nuit de Noces. Ă€ la lumière des statistiques susmentionnĂ©es, moins d’une jeune mariĂ©e sur seize dans un intervalle de temps d’un peu plus de cent ans, se conserveraient aujourd’hui. En d’autres termes, le pourcentage de 16 futures mariĂ©es sur 20 qui Ă©taient vierges a Ă©tĂ© remplacĂ© par moins de 1 sur 20 de nos jours.

Mais le message d’aujourd’hui est en rĂ©alitĂ© pire que le dĂ©calage statistique. Au dĂ©but du siècle dernier, celles qui avaient perdu leur virginitĂ© Ă©taient considĂ©rĂ©es comme ayant « perdu leur honneur », alors que vers l’an 2000, la mention mĂªme de la virginitĂ© Ă©tait souvent considĂ©rĂ©e avec mĂ©pris. Au lieu dâ€™Ăªtre un gage d’honneur, la virginitĂ© devait dĂ©sormais Ăªtre gardĂ©e avec anonymat de sorte Ă  Ă©viter toute dĂ©rision.

Si une vierge ne dissimulait pas sagement sa puretĂ©, pire que dâ€™Ăªtre simplement Ă©tiquetĂ©e comme une « sainte nitouche », elle ferait l’objet de mĂ©sestimation et de ridicule, voire de raillerie, de la part d’amies aux mÅ“urs lĂ©gères. Point n’est besoin de dire que c’est pire aujourd’hui. Il y a cependant encore très peu de femmes qui ont le courage de dĂ©clarer qu’elles se sont prĂ©servĂ©es pour leur futur mari. Celles-ci ont Ă©tĂ© en mesure de garder Ă  l’esprit la vision d’ensemble. Elles sont, en dernière analyse, les vraies gagnantes et toutes les autres ne sont que des perdantes.

Cette constatation nous mène au passage biblique suivant, lequel porte une forte accusation contre la société moderne: « Aussi le jugement est repoussé en arrière, et la justice se tient éloignée; car la vérité est tombée par les rues, et l’équité ne peut entrer. Oui, la vérité fait défaut, et celui qui se retire du mal devient une proie; et le SEIGNEUR l’a vu, et cela Lui a déplu qu’il n’y ait pas de jugement » (Ésa. 59:14-15).

Le temps viendra bientĂ´t, lorsque la restauration du GOUVERNEMENT DE DIEU sera Ă©tablie sur la terre, restauration au cours de laquelle le mal et la mĂ©chancetĂ© seront encore une fois considĂ©rĂ©s comme honteux. La droiture sera la seule façon acceptable, et non quelque chose qui doit Ăªtre dissimulĂ© Ă  l’effet d’éviter la dĂ©considĂ©ration des autres dans ce monde.

Il est très noble au regard de Dieu que la jeune mariĂ©e veuille se prĂ©senter en tant que vierge Ă  son mari dans le mariage sacrĂ© et que l’homme soit Ă©galement disposĂ© Ă  faire la mĂªme chose qu’il espère d’elle. On retiendra, une fois de plus, que le monde en viendra un jour Ă  apprĂ©cier cette comprĂ©hension et Ă  faire bien plus que ce qui se passait, il y a 100 ou 1 000 ans, au moment oĂ¹ seuls 20 % des futures mariĂ©es Ă©taient encore disposĂ©es Ă  outrepasser l’acceptation sociale d’alors.

Ă€ une Ă©poque oĂ¹ l’irrĂ©prochabilitĂ© Ă©tait encore très apprĂ©ciĂ©e, la prĂ©sentation d’une Ă©pouse vierge Ă  celui qui serait son mari pour la vie constituait un Ă©vĂ©nement marquant, lequel Ă©vĂ©nement reprĂ©sentait la vertu et l’honneur. Ce moment fort de la vie de la mariĂ©e, oĂ¹ elle devrait connaĂ®tre le summum de l’allĂ©gresse et porter la virginitĂ© en tant que marque d’honneur, tourne autour du mariage et de La Nuit de Noces. C’est la prĂ©servation de sa puretĂ© qui ouvre la voie Ă  la joie et Ă  un plus grand Ă©panouissement dans la vie conjugale.

Certes, encore une fois, l’intention de Dieu a toujours Ă©tĂ© que la puretĂ© soit maintenue par les deux parties jusqu’au mariage. Cette prĂ©sentation en l’honneur de la mariĂ©e et du mariĂ© fait partie de l’accomplissement spirituel de La Nuit de Noces. Il est bon de rappeler, Ă  ce propos, que le mariage sur le plan humain est un type direct et une illustration de la pĂ©riode oĂ¹ Christ, Lequel est parfaitement pur et sans pĂ©chĂ©, Se mariera avec Son Ă©pouse, c’est-Ă -dire l’Église, qui se sera prĂ©parĂ©e « ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable; mais... sainte et sans dĂ©faut » (Éph. 5:27).

Le reste de ce chapitre est Ă©crit Ă  l’intention des vierges qui liront et chercheront Ă  s’y conformer. Bien qu’il puisse encore Ăªtre très utile Ă  tous les autres, pour des raisons Ă©videntes, c’est Ă  ce lectorat-lĂ  qu’il doit Ăªtre Ă©crit.

La Contraception

Le sujet de La Nuit de Noces présuppose notamment la question de la contraception. Le lecteur s’explique, à présent, que la sexualité a beaucoup plus de sens qu’une simple continuation de la race humaine. Ainsi, une tout autre question est de savoir si le planning familial est mal. Pour le dire d’une autre façon, l’utilisation de la contraception est-elle acceptable?

Que révèle la Parole de Dieu?

Avant d’aborder ces questions et bien d’autres, certains ont affirmé que le récit de l’Ancien Testament qu’on retrouve dans Genèse 38, d’après lequel Onan déversait sa semence sur le sol, plutôt que de féconder la veuve de son frère, prouve que les couples ne devraient pas utiliser de contraceptifs. Il importe dès lors de comprendre ce qui s’est réellement passé dans ce passage.

L’Ancien Testament prescrivait une loi selon laquelle si un mari mourait, son frère épousait la veuve. L’enfant né de ce couple était considéré comme un enfant du défunt mari. Cette loi est résumée dans Deutéronome 25:5-10, c’était le commandement de Dieu afin d’assurer la perpétuation des familles dans la nation d’Israël.

Dans ce rĂ©cit, cependant, Onan empĂªchait la conception durant les rapports sexuels, car il savait que l’enfant ne serait pas considĂ©rĂ© comme le sien, mais plutĂ´t comme la progĂ©niture de son frère (Gen. 38:9). Ce n’était pas de la planification familiale, c’est-Ă -dire une contraception prudente. Le rĂ©cit biblique rapporte que Dieu tua ainsi Onan parce qu’il n’obĂ©issait pas Ă  Sa loi, laquelle demandait de donner un fils Ă  sa nouvelle Ă©pouse. Il ne s’agit pas de contraception, et il est loin dâ€™Ăªtre prouvĂ© que son usage est mauvais.

Le fait de planifier sagement une famille et le moment de l’accouchement est une attitude prudente! Cela implique nécessairement l’utilisation de contraceptifs, ce qui ne viole en rien la Loi de Dieu. Il s’agit, au contraire, d’une responsabilité de chaque couple, notamment, au regard des frais d’éducation d’un enfant. Paul a écrit corollairement que, « si quelqu’un ne pourvoit pas pour les siens, et particulièrement pour ceux de sa propre maison, il a renié la foi, et est pire qu’un infidèle [un incroyant] » (1 Tim. 5:8).

On enseigne Ă  plus d’un milliard de supposĂ©s ChrĂ©tiens que la contraception est mauvaise dans la mesure oĂ¹ leurs dirigeants ne comprennent pas les finalitĂ©s prescrites par Dieu en ce qui concerne la sexualitĂ©. On leur enseigne Ă  pratiquer la « continence pĂ©riodique ou la mĂ©thode du calendrier ». Il s’agit d’une hypocrisie flagrante Ă©tant donnĂ© qu’elle part du principe que la sexualitĂ© pour tout autre motif que la procrĂ©ation est mauvaise, tout en permettant aux paroissiens de « contourner le système ». (Nous devons en outre considĂ©rer que la soi-disant mĂ©thode du calendrier est une forme relativement peu fiable de rĂ©gulation des naissances. La peur de tomber enceinte trop tĂ´t crĂ©e une atmosphère de nervositĂ© et d’inhibition qui nuit Ă  l’amour, notamment chez les jeunes couples.

Les serviteurs de Dieu ne doivent pas suivre cette approche. Il existe plusieurs types de contraceptifs efficaces, et dans certains cas, pour Ăªtre assurĂ© d’éviter une grossesse, plusieurs mĂ©thodes peuvent Ăªtre utilisĂ©es simultanĂ©ment.

Le prĂ©servatif, utilisĂ© par le mari, est probablement la mĂ©thode la plus efficace et la plus facile Ă  mettre en Å“uvre. L’homme devrait se familiariser avec ces moyens de contraception avant La Nuit de Noces.

Il existe Ă©galement de nombreux gels et mousses spermicides qu’une femme peut utiliser. Ces produits sont parfois prĂ©fĂ©rables Ă  un prĂ©servatif, notamment lorsque le risque de grossesse est faible en raison du temps Ă©coulĂ© depuis l’ovulation de la femme, c’est-Ă -dire la pĂ©riode de fĂ©conditĂ© maximale. Il faut Ăªtre prudent, cependant, en raison de la possibilitĂ© de rĂ©actions chimiques dĂ©favorables Ă  divers spermicides.

Certaines femmes prĂ©fèrent Ăªtre Ă©quipĂ©es d’un diaphragme, en raison de l’avantage de permettre plus de spontanĂ©itĂ© que les autres mĂ©thodes.

Le dispositif intra-utérin (DIU) est en réalité beaucoup plus souvent un abortif, c’est-à-dire un agent qui entraîne l’avortement plutôt que de fonctionner en tant que contraceptif. Il affecte la muqueuse de l’utérus, ce qui conduit à l’interruption de la grossesse, alors que l’ovule est déjà fécondé, ce qui signifie qu’on a tué une vie qui avait commencé!

Enfin, d’autres mĂ©thodes de rĂ©gulation des naissances, telles que la pilule, le timbre transdermique de limitation des naissances et l’anneau modifient les taux d’hormones fĂ©minines, affectant ainsi la production ovoĂ¯de, l’épaisseur de la muqueuse cervicale et la production de mucus cervical. Ces mĂ©thodes sont associĂ©es Ă  des effets secondaires importants et agissent Ă©galement comme des abortifs dans un certain pourcentage selon les cycles mensuels de chaque utilisatrice.

C’est le lieu de comprendre que l’avortement est clairement un MEURTRE prĂ©mĂ©ditĂ©! Un ChrĂ©tien ne devrait jamais utiliser une mĂ©thode de contraception dans laquelle il serait mĂªme possible que ce PÉCHÉ sanctionnĂ© par l’homme soit commis! (La liste des ouvrages connexes Ă  la fin de celui-ci rĂ©fère Ă  une publication dĂ©taillĂ©e sur l’avortement que nous proposons.)

Il est au-delĂ  de l’objectif de ce manuel de traiter en dĂ©tail toutes les mĂ©thodes de contraception disponibles. Ceux qui se prĂ©parent au mariage sont fortement encouragĂ©s Ă  faire des recherches approfondies sur ce sujet. Les mĂ©decins peuvent Ă©galement Ăªtre consultĂ©s.

La rupture de l’Hymen

L’aspect physique de La Nuit de Noces est centré sur ce que l’on a appelé la « défloration », l’action de « déflorer », la rupture ou la suppression de l’hymen.

Il y a un but pour tout ce que Dieu a crĂ©Ă© et l’hymen n’en est pas une exception. Cette partie de l’anatomie fĂ©minine n’est pas une erreur de la part de Dieu ou une pensĂ©e qui Lui est venue après coup, et a Ă©tĂ© incluse dans Sa dĂ©claration selon laquelle Sa crĂ©ation Ă©tait « très bonne ». Ă€ la fin de La Nuit de Noces, l’hymen aura servi son but, lequel devait constituer un « mur » empĂªchant les rapports sexuels, une sorte de symbole que Dieu a voulu que les jeunes femmes ne soient pas la « porte » rĂ©fĂ©rencĂ©e dans le Cantique des Cantiques.

Il y a des occasions, cependant, oĂ¹ l’hymen peut avoir Ă©tĂ© prĂ©maturĂ©ment rompu par une femme qui sera restĂ©e vierge. L’équitation, le vĂ©lo ou mĂªme les accidents peuvent provoquer la rupture de l’hymen et, dans certains cas, sans que la jeune fille ou la femme s’en rende compte. D’ailleurs, l’usage rĂ©pandu dans la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui de tampons pendant la menstruation peut parfois rompre accidentellement l’hymen et l’écoulement de sang menstruel normal pourrait dissimuler cette occurrence. Les maris doivent Ăªtre prĂ©parĂ©s relativement Ă  une femme qui peut ne pas avoir conscience de cette circonstance.

La rupture de l’hymen peut Ăªtre rĂ©alisĂ©e soit par Ă©tirement, soit par rupture, bien que la rupture soit la solution le plus souvent nĂ©cessaire. L’étirement est une solution qui peut rendre le processus inĂ©vitable de rupture moins douloureux. Lors de la première relation sexuelle, lorsque le pĂ©nis est mis en contact avec l’hymen, la force progressive guidĂ©e par la mariĂ©e provoquera une douleur minime Ă  mesure qu’elle est Ă©tirĂ©e et finalement rompue. Si l’on a consacrĂ© suffisamment de temps aux actes d’amour et aux prĂ©liminaires, et que la mariĂ©e est parvenue Ă  une excitation sexuelle complète, dans ce cas-lĂ , la douleur sera moins perceptible, dès lors qu’elle se mĂªle Ă  un plaisir agrĂ©able. Si l’hymen est suffisamment flexible, il peut Ăªtre possible d’avoir une pĂ©nĂ©tration complète sans le rompre.

Il convient d’ouvrir une parenthèse pour souligner que les femmes n’ont souvent pas d’orgasme le premier soir. Des inquiĂ©tudes concernant la rupture de l’hymen, mais aussi la nervositĂ©, l’impatience et une fatigue supplĂ©mentaire ou d’autres facteurs peuvent en Ăªtre la cause. Aussi dĂ©cevant que cela puisse paraĂ®tre, le couple ne devrait pas considĂ©rer cela comme un Ă©chec. Les prochaines sections traitent de facteurs additionnels pouvant entrer en jeu.

Des rapports sexuels répétés pendant la lune de miel peuvent continuer à étirer plusieurs fois l’hymen au-delà du rapport sexuel initial. Lorsque l’hymen se détend finalement, cela achève la défloration d’une manière qui minimise le saignement et l’inconfort, s’il a été rompu.

Certaines futures mariĂ©es se sont inquiĂ©tĂ©es Ă  l’idĂ©e que le mari puisse pĂ©nĂ©trer l’hymen. Lorsqu’il est Ă©vident qu’il ne s’étirera pas au besoin, alors une rupture sera nĂ©cessaire. Tout homme normal devrait Ăªtre capable de pĂ©nĂ©trer l’hymen en s’arc-bouter fermement pour que la mariĂ©e soit celle qui fait la poussĂ©e. Étant donnĂ© qu’elle comprend mieux le degrĂ© d’inconfort qu’elle pourrait supporter, elle devrait dĂ©terminer la pression nĂ©cessaire pour rompre la membrane.

Comme on l’a mentionné en référence à l’étirement de l’hymen, avant d’essayer de le rompre, la mariée doit avoir atteint sa pleine excitation sexuelle de telle manière que le vagin soit correctement lubrifié. (Il s’agit là de l’une des raisons pour lesquelles il est raisonnable d’apporter un certain type de lubrifiant, comme de l’huile de bébé simple ou de la vaseline, lors de la lune de miel. De nombreux couples préfèrent utiliser un lubrifiant supplémentaire tout au long de leur mariage.)

Ainsi, avant que la première pénétration des rapports conjugaux ne commence, la mariée devrait aider à guider le pénis jusqu’à l’orifice du vagin. Ceci s’explique par le fait que le marié serait en effet inexpérimenté. Comme on l’a déjà fait remarquer, le mari doit se tenir en position fixe, permettant à la mariée de faire la poussée. Si la pénétration ne se fait pas de manière progressive, la future mariée devra utiliser une poussée puissante tandis que le mari continue à rester fermement immobile. La rupture peut causer une légère douleur, mais elle sera accompagnée du délice d’une défloration réussie.

L’accent sera rapidement mis sur la sensation agréable du lien sexuel intime entre les jeunes mariés, qui se produit maintenant pour la toute première fois.

Ce n’est que dans des cas rares qu’il est nĂ©cessaire que la jeune mariĂ©e consulte un mĂ©decin afin de se faire retirer l’hymen. Si besoin est, il s’agirait d’une procĂ©dure simple, mais elle ne devrait Ăªtre effectuĂ©e qu’après avoir constatĂ© qu’il Ă©tait trop Ă©pais pour se rompre lors de la poussĂ©e initiale ou du coĂ¯t rĂ©el.

Un Sens de l’Humour

La section précédente mène automatiquement à ce que nous allons aborder maintenant. Il s’agira d’apporter un sens de l’humour à La Nuit de Noces.

J’ai conseillĂ© de très nombreux couples en prĂ©paration de La Nuit de Noces. Il serait bon de mentionner, d’entrĂ©e, que de tels conseils peuvent Ăªtre utiles, voire essentiels, pour la quasi-totalitĂ© des couples. Bien entendu, aujourd’hui, la plupart des gens en riraient ou mĂªme ridiculiseraient l’idĂ©e dâ€™Ăªtre conseillĂ© au sujet de la sexualitĂ© avant le mariage. Mais il faut se rappeler que ce manuel est Ă©crit Ă  l’attention de personnes qui auront fait preuve de retenue et se seront prĂ©servĂ©es pour le mariage.

Celles-ci ont invariablement besoin de conseils. La recherche d’un accompagnement donne la possibilité à un conseiller expérimenté, souvent celui qui célébrera le mariage, de fournir une série de renseignements utiles qui peuvent aider les jeunes couples à éviter la confusion et les difficultés inutiles. La proposition de l’Église de Dieu a été depuis longtemps que chaque jeune couple soit précisément conseillé à propos du mariage, de la sexualité et de La Nuit de Noces. Il est donc évident que cela se fait toujours au sein de l’Église de Dieu.

Il est présent dans la plupart des couples, un sentiment erroné de ce que sera la première nuit. Hollywood a aidé à créer l’image que cette première rencontre sexuelle sera si parfaite que « la terre tournera », le tonnerre et les éclairs apparaîtront probablement, et le chant d’une chorale d’anges sera entendu en arrière-plan! N’y allons pas si vite!

Bien que La Nuit de Noces puisse Ăªtre merveilleuse, elle ne sera certainement pas proche de la perfection ou mĂªme du niveau de rĂ©ussite qu’on atteindrait lors de la deuxième ou la troisième nuit. Dit autrement, les choses pourraient ne pas se dĂ©rouler comme prĂ©vu et il y a au moins une chance que cela n’en soit mĂªme pas proche. C’est la raison pour laquelle je conseille toujours aux jeunes couples de se rappeler de mettre leur sens de l’humour dans la valise (pas seulement pour la lune de miel, mais pour toutes les relations sexuelles Ă  venir tout le long du mariage).

Nombre de futurs mariĂ©s se sont d’abord demandĂ© pourquoi je dirais une telle chose, et c’est gĂ©nĂ©ralement Ă  cause de l’illusionnisme d’Hollywood dĂ©crit ci-dessus. Ils sont pourtant nombreux les moments oĂ¹ des couples sont revenus de la lune de miel pour s’exclamer avec un large sourire: « maintenant, nous savons pourquoi vous avez dit d’avoir le sens de l’humour ».

Il y aura une certaine nervositĂ© au dĂ©but, y compris un embarras non encore surmontĂ© dâ€™Ăªtre, pour la première fois, nu(e) l’un devant l’autre. Bien que ce cĂ´tĂ© gĂªnant ou embarrassant dâ€™Ăªtre ainsi dĂ©shabillĂ© disparaĂ®tra presque immĂ©diatement et qu’ainsi les couples pourront se retrouver rapidement dans la baignoire Ă  remous ou se doucher ensemble, cette gĂªne peut Ăªtre remplacĂ©e par d’autres embarras ou par des maniements maladroits lors des « moments clĂ©s ». Il pourrait Ăªtre difficile de mettre le prĂ©servatif, de rompre l’hymen ou de trouver l’entrĂ©e vaginale, s’il fait trop sombre, etc.

Les deux parties devraient rĂ©aliser que l’inexpĂ©rience triomphera probablement de tout (en rĂ©alitĂ©, durant cette nuit), ou du moins une partie de ladite nuit. PrĂ©parez-vous Ă  en rire Ă  certains moments et Ă  reconnaĂ®tre que vous construisez des souvenirs spĂ©ciaux que vous chĂ©rirez pour le reste de vos vies, en l’occurrence, l’inexpĂ©rience, la maladresse et le fait de s’emmĂªler les pinceaux entre diverses tentatives.

L’Alcool avec Modération

Lorsque la cérémonie de mariage est suivie par une collation, il est très important que la mariée et notamment le marié soient tempérés dans la consommation de vin ou de boissons alcoolisées. Une des raisons, c’est que le marié pourrait probablement conduire une voiture après cette réception, au moins un peu.

Bien qu’on puisse certainement ajouter un peu d’alcool à l’ambiance et à la détente de la soirée, il existe une autre raison de minimiser, voire d’éviter, la consommation d’alcool en cette occasion. Le couple devrait aborder leur nuit de noces avec une vivacité d’esprit. Tandis qu’ils entrent dans une soirée merveilleuse et que la lune de miel arrivera dans la foulée, on devra entrer posément dans cette nuit. Il y a trop de choses en jeu et trop de souvenirs à en garder pour s’en approcher négligemment.

Le Jour Spécial de la Mariée

Les maris doivent saisir le fait que les petites filles deviennent d’abord des adolescentes, elles deviennent ensuite de jeunes femmes, ayant passĂ©, en dĂ©finitive, et dans les faits, toutes ces annĂ©es Ă  rĂªver et Ă  se prĂ©parer pour ce jour merveilleux de leurs vies. Rien de ce qu’une femme aura vĂ©cu ne ressemblera Ă  ce jour. Durant les premières annĂ©es de sa vie, elle a sans doute appris Ă  se prĂ©parer pour ce jour spĂ©cial des « cloches de mariage ». Ce jour est enfin arrivĂ©.

Tout comme le mariage a pour but de mettre en valeur la mariĂ©e en ce jour glorieux de sa vie, La nuit de Noces devrait Ăªtre une continuation de cette pĂ©riode. Le mariĂ© doit faire tout son possible, afin que cette occasion exalte son Ă©pouse de toutes les manières possibles. PlutĂ´t que de s’atteler rapidement Ă  la recherche de sa propre satisfaction, le nouveau mariĂ© devrait, d’abord et avant tout, mettre affectueusement l’accent sur les besoins et les prĂ©occupations de sa jeune Ă©pouse lors de sa soirĂ©e la plus spĂ©ciale, après son jour le plus spĂ©cial. Cette occasion devrait Ăªtre traitĂ©e avec douceur et tendresse et un intĂ©rĂªt rĂ©el pour ses sentiments et Ă©motions. La nature des femmes, y compris mĂªme toute la prĂ©paration additionnelle de sa robe et la fixation de ses cheveux, etc., rendent ce moment encore plus spĂ©cial pour elle que pour le mariĂ©.

Les premières impressions sont d’une importance cardinale. La première impression de la mariĂ©e pour ce qui est des relations sexuelles doit reflĂ©ter la tendresse et l’admiration qu’elle ressent pour l’homme qu’elle aime. Des maladresses agressives de jeunes mariĂ©s dans la nuit mĂªme de noces, Ă  la limite du viol, ont, en elles-mĂªmes, abouti Ă  des mariages ratĂ©s, ce qui laisse penser Ă  une simple satisfaction de soi et Ă  une mĂ©sestime Ă©goĂ¯ste des sentiments de la mariĂ©e.

Une autre dĂ©ception qui pourrait potentiellement interrompre une occasion autrement glorieuse pourrait Ăªtre Ă©vitĂ©e par une planification soigneuse. La future mariĂ©e devrait prendre des mesures dans le but de programmer le mariage après la fin de son cycle menstruel, se permettant si possible une marge d’erreur très petite. Il est bon de savoir, cependant, qu’en raison de la nervositĂ© de l’occasion, le cycle sera soumis Ă  des perturbations radicales. (J’ai connu plus d’une mariĂ©e qui a dĂ©clarĂ© avoir commencĂ© ses règles, juste avant l’arrivĂ©e Ă  l’hĂ´tel, et d’autres pendant la cĂ©rĂ©monie, et mĂªme une autre qui a eu ses règles pendant qu’elle marchait dans l’allĂ©e.)

Un ajustement temporel minutieux du mariage peut gĂ©nĂ©ralement empĂªcher une telle dĂ©ception inattendue.

Il convient d’introduire un autre point ici. Certaines personnes se demandent s’il peut en effet y avoir un avantage, ou si "tout va bien", pour un couple d’attendre la deuxième nuit de la lune de miel avant de consommer le mariage. Pour certains couples, la pĂ©riode de 24 ou 48 heures prĂ©cĂ©dant la cĂ©rĂ©monie de mariage peut Ăªtre extrĂªmement stressante. Cela peut inclure l’envergure de la cĂ©rĂ©monie de mariage, l’heure de la journĂ©e ou de la soirĂ©e, l’insomnie de la veille et puis il y a la distance jusqu’au lieu d’hĂ©bergement de la première nuit. Il y a aussi la possibilitĂ© de maladie. Si de l’alcool a Ă©galement Ă©tĂ© consommĂ©, le couple peut arriver Ă  ce moment spĂ©cial complètement Ă©puisĂ©, d’oĂ¹ l’interrogation ci-devant.

Bien que retarder le parachèvement du mariage ne soit pas idéal, on n’y verra certainement aucun mal, et chaque couple doit décider ce qui lui convient le mieux. Ils voudront sans doute garder ces choses à l’esprit lors de la planification de cette merveilleuse occasion.

Maris: pas Tout de Suite

Le marié devrait prendre des précautions pour ne pas embarrasser la mariée en se déshabillant immédiatement en sa présence. Bien que Dieu ait rendu le corps féminin plus attrayant et sexuellement plus attirant que celui de l’homme, le corps masculin n’étant pas aussi attirant aux yeux de la mariée. Par conséquent, le marié doit faire attention à ne pas exposer son corps nu devant sa nouvelle mariée, notamment lors de cette soirée spéciale. Il ne devrait pas non plus exiger qu’elle expose immédiatement la sienne. En temps opportun, et comme nous l’avons mentionné, cela se produira probablement rapidement, ils se seront acclimatés l’un l’autre. Mais on devrait manifester une attention particulière à partir de cette nuit, les premières impressions sont importantes!

Le jeune mariĂ© devra permettre Ă  la mariĂ©e de se dĂ©shabiller et de changer de lingerie ou de vĂªtements de nuit en toute intimitĂ©, si elle le souhaite, et beaucoup le souhaiteront certainement. La plupart des mariĂ©es prĂ©fèrent que la chambre soit sombre ou faiblement Ă©clairĂ©e afin de crĂ©er une atmosphère plus romantique, du moins au dĂ©but du mariage et lors de cette première nuit. Comme il est plus important pour les femmes dâ€™Ăªtre physiquement attirantes aux yeux de l’homme que l’inverse, la mariĂ©e peut Ăªtre trop inquiète du premier regard de son mari sur son corps nu.

Il est essentiel que les femmes notent ceci: vous devez surmonter toute forme de timiditĂ© ou de gĂªne que vous ressentirez Ă  propos de votre corps. Dieu l’a conçu pour Ăªtre très attrayant, beau et sĂ©duisant, Ă  l’attention d’un homme. Cela inclut ton mari. Son esprit a Ă©tĂ© conçu de sorte que te voir dĂ©vĂªtue l’excite. Quoi que vous en pensiez, il n’a presque certainement pas, en soi, la mĂªme pensĂ©e. Ce que vous pouvez voir sur votre propre corps doit Ăªtre tempĂ©rĂ© en sachant qu’il voit quelque chose de complètement diffĂ©rent.

Mais les maris doivent se rappeler, une fois de plus, que c’est la nuit de la mariĂ©e, et des amĂ©nagements devraient Ăªtre faits afin de satisfaire tous ses dĂ©sirs (raisonnables).

Les futurs mariĂ©s devraient prendre le temps de s’habituer l’un Ă  l’autre. Le mariage peut plus facilement demeurer sur des bases solides, si l’on fait preuve de considĂ©ration en Ă©vitant les situations embarrassantes, favorisant ainsi un dĂ©but correct, notamment pendant ce qui peut Ăªtre des dĂ©buts dĂ©licats pour les deux conjoints. L’altruisme et la considĂ©ration mutuels poseront les bases d’un respect partagĂ© et d’une relation durable.

Jeunes Épouses: Soyez Compréhensives, aussi

La jeune mariĂ©e devrait Ă©galement prendre soin de comprendre que son mari essaie de lui faire la meilleure impression possible, tout en n’ayant aucune expĂ©rience relativement Ă  la tĂ¢che que requiert cette soirĂ©e spĂ©ciale. Il sera peut-Ăªtre aussi nerveux qu’elle. Elle devrait essayer de l’encourager sincèrement, lui rappelant ses sentiments Ă  son Ă©gard et qu’elle attend avec impatience qu’il prenne les devants.

Dans un chapitre prĂ©cĂ©dent, le besoin de soins de toilette personnel, c’est-Ă -dire une apparence impeccable et une hygiène appropriĂ©e et des questions connexes ont Ă©tĂ© soulignĂ©es. Ă€ cet Ă©gard, des erreurs communes ont Ă©tĂ© mentionnĂ©es concernant les dĂ©fauts de l’une ou l’autre des parties. Il est absolument essentiel, et plus encore au dĂ©but, que les deux conjoints s’efforcent de montrer les bonnes manières, le savoir-vivre, c’est-Ă -dire une apparence impeccable et de la courtoisie en prĂ©sence l’un de l’autre, singulièrement lors de cette première nuit. Chacun doit Ăªtre respectueux et consciencieux en ce qui concerne son apparence personnelle et sa conduite en prĂ©sence de l’autre conjoint ou conjointe.

Cette courtoisie, associée à la sagesse d’une planification d’avance afin que tout se passe bien, devrait contribuer à faire de la nuit du couple une occasion très spéciale dans la mémoire des deux conjoints.

Une planification adéquate garantira que le couple se souviendra de prendre des contraceptifs (et un approvisionnement suffisant) et éventuellement, ils prendront aussi des lubrifiants. (Assurez-vous de lire l’encart dans ce chapitre qui traite de la contraception.)

Le fait d’avoir une lune de miel joyeuse et bien planifiée est en effet le bon départ, le bon point de départ, pour un mariage heureux!

Beaucoup de Choses dépendent des Points de Vue

De nombreuses gĂ©nĂ©rations, au fil des millĂ©naires, se sont vu refuser la vĂ©ritĂ© touchant la signification du mariage et de la sexualitĂ©. Au lieu de la vĂ©ritable comprĂ©hension du dessein divin, les mĂªmes masses n’ont reçu que les faux enseignements de la rĂ©pression et l’idĂ©e erronĂ©e selon laquelle la sexualitĂ© Ă©tait le mal. Cette approche victorienne et pudibonde a amenĂ© de nombreuses Ă©pouses Ă  redouter littĂ©ralement (et donc inutilement) les relations sexuelles avec leurs nouveaux maris. Au lieu de la tendresse et de l’amour, il y a eu l’ignorance et la domination, avec peu de soucis pour les sentiments de la femme. La voie de Satan a longtemps perverti et rĂ©ussi Ă  cacher la joie du mariage et des relations conjugales telles que Dieu l’a voulue.

Ceux qui ont lu ce manuel ont Ă©tĂ© bĂ©nis dâ€™Ăªtre libĂ©rĂ©s des fausses idĂ©es de la rĂ©pression religieuse selon lesquelles la sexualitĂ© est le mal. Et, Ă  l’autre extrĂªme, cela libère Ă©galement ceux qui sont pris dans les enseignements très permissifs de la morale dĂ©sormais pas si nouvelle, qui est devenue la nouvelle amoralitĂ©.

La jeune mariĂ©e en particulier bĂ©nĂ©ficiera des instructions correctes relatives Ă  La Nuit de Noces, laquelle nuit devrait accomplir ses rĂªves de jeune fille de partager son amour avec un mari attentionnĂ© et gracieux. Si le mari est une personne digne de sa confiance totale, elle peut volontiers s’abandonner Ă  son Ă©treinte amoureuse, dans l’attente de jouir de l’extase des relations conjugales comme Dieu le souhaitait, c’est-Ă -dire l’explosion intense de sensation, Ă  nulle autre pareille, pour tous les deux.

Il sied de souligner que la mariĂ©e est particulièrement magnifiĂ©e Ă  cette occasion de son jour et de son moment le plus spĂ©cial de sublime unitĂ© avec son mari. Avec le temps, cette unitĂ© englobera l’aspect physique, Ă©motionnel et spirituel de leurs Ăªtres. Si le respect mutuel prĂ©vaut, le mariage durera tout le long de leurs vies.

Le Moment le plus Spécial

Cette toute première rencontre est symbolique de deux personnes devenant une seule chair en un seul moment. Chaque futur conjoint Ă©tait crĂ©Ă© incomplet et imparfait si tant est qu’il fĂ»t restĂ© tout seul. Il en va de mĂªme de la conjointe. Dieu avait dit dans la Genèse qu’« il n’est pas bon que l’homme soit seul » (2:18). Il est Ă©galement vrai, dans ces conditions, qu’il n’est pas bon que la femme soit Ă©galement seule.

La toute première nuit de mariage met fin à cette solitude pour les deux!

La précieuse vérité transmise par le biais de cet ouvrage devrait rendre possible la concrétisation du moment de joie que représente La Nuit de Noces à la fois pour la mariée et pour le marié. Tous les deux devraient lire et méditer cette connaissance perdue, présentée ici, en ce qui concerne les buts ordonnés par Dieu relativement à la sexualité avant le mariage et lors de la lune de miel, c’est-à-dire la DIMENSION MANQUANTE et INCONNUE des rapports sexuels.

Très bientôt, chaque couple sur terre entrera dans le mariage et dans la lune de miel, armé des connaissances qui vous ont été données. Mais cela n’arrivera pas avant que le JÉSUS-CHRIST VIVANT ne soit revenu pour nettoyer ce monde confus, improbe, un monde désorienté, déboussolé qui a rejeté Dieu, afin de le remplacer par le merveilleux MONDE À VENIR, une société remplie d’abondance, de paix, de joie et de bonheur.

La Grande Image d’Ensemble

En rĂ©sumĂ©, nous avons vu que le Dieu tout-puissant et vivant Ă©largit Sa Famille divine en crĂ©ant Son caractère juste dans les Ăªtres humains, et c’est par ailleurs le but Ă  nul autre second de la sexualitĂ© et de la relation familiale. Tous les vrais ChrĂ©tiens sont spirituellement engendrĂ©s lors du baptĂªme et portent en eux le potentiel de naĂ®tre de Dieu, un jour, dans Son royaume.

Il convient de reconnaître, à présent, que deux objectifs importants en matière de sexualité s’inscrivent dans ce plan pour l’humanité.

En premier lieu, Dieu a conçu la sexualité afin de symboliser la vie physique. Ceci s’explique par le fait que c’est par la procréation que la vie humaine est engendrée. En second lieu, Il a créé la sexualité en tant qu’expression de l’amour conjugal. Dès lors, la sexualité est à la fois un type de la vie physique et la plus grande expression de l’amour.

Qui plus est, tout comme la reproduction physique illustre parfaitement le processus de l’engendrement spirituel, l’amour dans le mariage est un type de la relation amoureuse de Christ à l’égard de Son Église. L’épouse qui se donne à son mari illustre excellemment les vrais Chrétiens dans l’Église de Dieu qui se donnent à Christ!

Un Élément Spirituel Crucial

La façon dont nous abordons la sexualitĂ© traduit toute notre attitude. Ainsi, l’attitude mentale et la façon dont elle se rapporte Ă  la sexualitĂ© sont absolument cruciales. Bien qu’une similitude existe tant chez les animaux que chez les humains dans la mesure oĂ¹ la sexualitĂ© rend possible la procrĂ©ation, il existe cependant une grande diffĂ©rence entre le but et l’usage de la sexualitĂ© chez les animaux par rapport aux humains.

Il faut se rappeler que les Ăªtres humains, et non les animaux, ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s Ă  l’image de Dieu. Les animaux n’ont pas le mĂªme potentiel que les humains. Bien qu’ils possèdent des cerveaux comme les humains, les animaux sont dirigĂ©s par l’instinct. Ils manquent de l’élĂ©ment spirituel, en l’occurrence la capacitĂ© mentale de penser et de crĂ©er.

Cet aspect spirituel du libre arbitre et de la responsabilitĂ© morale chez les Ăªtres humains donne Ă  l’homme la possibilitĂ© dâ€™Ăªtre en contact et d’avoir accès Ă  Dieu, ce qui conduira finalement Ă  la naissance dans la Famille Divine en tant qu’Ătre Divin. C’est ce don qui sĂ©pare les humains des animaux en ce qui concerne la sexualitĂ©!

Les Sens sont Utilisés à des Fins Correctes ou Erronées

Il y a une responsabilité sérieuse qui accompagne le pouvoir de choix de l’humanité. Le Créateur nous a donné la capacité d’exprimer de l’altruisme à travers la sexualité. Cette capacité est réservée aux humains. Les animaux ne peuvent pas en faire l’expérience. Mais, parallèlement à ce don de capacité mentale, il y a le devoir d’utiliser la sexualité à des fins justes et ordonnées par Dieu.

Il est nĂ©cessaire de toucher du doigt, avant de poursuivre, comment Satan a influencĂ© la pensĂ©e de l’homme relativement Ă  la sexualitĂ©. Le diable a perverti la comprĂ©hension de l’humanitĂ© Ă  propos de la vĂ©ritĂ© du dessein de Dieu pour ce qui est de la sexualitĂ© en deux points de vue opposĂ©e. D’une part, il a amenĂ© les hommes Ă  croire que la sexualitĂ© est quelque chose qui doit Ăªtre considĂ©rĂ© comme un acte honteux et pervers. D’autre part, l’autre extrĂªme est plus rĂ©pandu, en l’occurrence une attitude de tolĂ©rance Ă  l’égard de n’importe quelle forme d’usage pervers et lascif de la sexualitĂ©. L’état d’esprit du « tout est permis » d’aujourd’hui est notamment visible lorsqu’on examine le monde occidental.

Les raisons fondĂ©es de Dieu au regard de la sexualitĂ© sont bien diffĂ©rentes de la comprĂ©hension confuse actuelle de l’humanitĂ©. Son mode de vie, c’est-Ă -dire vivre selon Ses statuts et Ses lois, peut Ăªtre rĂ©sumĂ© comme la voie qui consiste Ă  donner.

Dieu, le Donneur ultime, nous a donnĂ© cinq sens pour notre bĂ©nĂ©fice. Ă€ travers la vue, nous pouvons admirer des paysages merveilleux. GrĂ¢ce Ă  nos papilles gustatives, nous pouvons goĂ»ter aux saveurs de dĂ©licieux aliments qui mettent l’eau Ă  la bouche. Nous avons le don d’écouter de la musique relaxante et mĂ©lodique et de profiter de l’arĂ´me des fleurs fraĂ®ches. Christ a enseignĂ© Ă  Ses disciples que Dieu dĂ©sire que les humains apprĂ©cient ces diffĂ©rents privilèges de la vie: « Je suis venu, afin qu’ils puissent avoir la vie, et qu’ils puissent l’avoir plus abondamment » (Jean 10:10). Cette vie abondante est Ă  la disposition de tous ceux qui suivent la Loi divine et alignent leurs actions et leurs comportements sur Ses objectifs.

L’homme, cependant, peut Ă©galement utiliser ces sens de manière inappropriĂ©e en se livrant au tabagisme, Ă  la pornographie, Ă  l’écoute de la mauvaise musique, Ă  l’ingurgitation d’aliments malsains et Ă  d’autres formes d’abus. Ces mauvais usages et excès mènent tous Ă  la douleur et Ă  la misère. Ils corrompent et dĂ©truisent toujours ceux qui s’engagent dans cette voie. Il nous incombe, dans ce cas-lĂ , de faire preuve de discernement dans l’exercice de nos cinq sens que sont la vue, l’ouĂ¯e, l’odorat, le goĂ»t et le toucher de manière idoine (HĂ©b. 5:14).

Voyez-vous maintenant comment cette responsabilité donnée par Dieu est liée à l’édification et au façonnement du caractère saint et parfait?

Ainsi, si vous rencontrez actuellement des problèmes dans votre mariage, il n’est pas trop tard pour changer votre attitude et commencer Ă  suivre le mode de vie divin. La plupart des mariages connaissent des difficultĂ©s lorsque de mauvaises attitudes entrent en jeu. Ne cherchez pas seulement ce que vous pouvez faire sortir d’une relation, mais ce que vous pouvez y restituer. Il ne faut pas nĂ©gliger le fait que le mariage offre en effet l’occasion de donner de soi-mĂªme et de mettre en pratique Actes 20:35.

Si vous Ăªtes encore cĂ©libataire ou si vous avez peut-Ăªtre divorcĂ©, Ă©tudiez et comprenez les objectifs de Dieu touchant la sexualitĂ©. Assurez-vous que vos pensĂ©es et votre conduite sont conformes Ă  Sa volontĂ©. Faites-Lui confiance pour guider et diriger le choix d’un mari ou d’une femme quand le moment propice sera venu.

Doté de cette précieuse connaissance, si vous suivez la Loi de Dieu, si vous saisissez réellement Ses objectifs s’agissant de la sexualité, vous ferez l’expérience de toutes les bénédictions et de tous les bienfaits qu’un Dieu d’amour a mis à la disposition de Sa création.

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