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Où se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vérité de la Bible et qui est appelée à vivre de “toute parole de Dieu.” Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonné
  • appelerait les membres mis à part par la vérité pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

Comprendre le divorce et le remariage

par David C. Pack

Plus de 50% des mariages se terminent maintenant par un divorce. Mais, est-ce que Dieu permet le divorce? Si oui, dans quel dessein? Les gens divorcés, sont-ils libres de se remarier? Est-ce que tous les mariages sont liés pour la vie, par Dieu? Si non, pourquoi? Sous quelles circonstances Dieu lie (unit, scelle, permet, bénit, soude, accepte, reconnait, joint)-t-Il un mariage? Des millions de gens sont confus. Les faux enseignements et les raisonnements humains abondent. Qu’enseigne donc la Bible au sujet du divorce et du remariage? Ce livre révélera les vraies réponses claires à toutes ces questions!

Le divorce et le remariage sont des faits de vie dans le monde d’aujourd’hui. Des millions de gens s’engagent aveuglément et sans réfléchir dans cette pratique. Mais, Dieu n’a jamais voulu que cela arrive de cette façon!

Le Dieu Tout-Puissant est l’Auteur du mariage. Les lois qui lient et relâchent le mariage, dérivent leur autorité de Celui qui a créé (institué) cette institution divine. Bien sur, les hommes ont aussi créé plusieurs lois gouvernant l’union physique du mariage. Mais, aucun des gouvernements des hommes ne comprennent le BUT suprême du mariage, et, par conséquent, comment appliquer les lois de Dieu dans cette relation.

Dans un monde coupé de Dieu (És. 59 :1-2; Jér. 5 :25), les gouvernements, et même les nombreuses supposées dénominations Chrétiennes, ne comprennent pas comment et quand les mariages sont soit liés ou annulés, ou lorsqu’il y a un divorce, est qu’un remariage est permis?

Les institutions de ce monde, les religions, l’éducation, la science, les gouvernements, les industries, les commerces, la société en général, suivent le dieu de ce monde (2 Cor. 4 :4), au lieu du vrai Dieu. Le résultat a été la misère, le malheur, la confusion et toutes sortes de souffrances humaines imaginables. Le mariage n’est pas une exception!

Le premier mariage

Au début du livre de la Genèse, Dieu révèle la description du premier mariage mondial : «L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme. Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! On l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte» (Gen. 2 :22-25).

Dans le Nouveau Testament, Jésus confirma la permanence du mariage, citant directement le récit du livre de la Genèse. Notez : «Il répondit : 'avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l'homme et la femme et qu'il dit : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair?» (Matt. 19 :4-5).

Citant clairement Genèse 2, continua en ajoutant ceci au verset 6 : «Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint».

Étant le Dieu de l’Ancien Testament (1 Cor. 10 :4), Christ ne se serait pas démentit Lui-même ni déclaré autrement de la Genèse. C’était JÉSUS CHRIST, qui était le vrai AUTEUR du mariage, et Il est le seul qui est qualifié pour nous dire les lois gouvernant le divorce et le remariage!

Depuis qu’Adam et Ève rejetèrent le gouvernement de Dieu au jardin, Son RÈGNE sur eux, l’humanité n’a plus impliqué Dieu dans ses relations du mariage ou même des affaires, ou dans l’éducation et ses institutions responsables pour l’enseignement des bonnes connaissances. Les gens ne veulent pas de Dieu dan leur vie, mais ils veulent Ses bénédictions. Malheureusement, tant de mariages aujourd’hui n’ont pas ces bénédictions!

Les conditions aujourd’hui

Des centaines de millions de personnes aujourd’hui ne sont pas intéressés à ce que Dieu dit, au sujet de tout! La majorité des gens veulent un divorce basé sur rien de plus qu’un feeling, une impression, qu’ils doivent faire cela. Ces mêmes gens ne considèrent pas du tout ce que Dieu a à dire de ce qu’est le mariage, et s’ils sont permis ou non de divorcer et de se remarier.

Il y a plusieurs personnes déclarant être Chrétiens, manufacture (fabrique, invente, crée) une raison pour se divorcer, et c’est souvent par caprice. La majorité de ces gens ne pensent pas le moins du monde à ce que Dieu nous instruit dans Sa Parole au sujet du divorce ou du remariage. Bien entendu, ces mêmes personnes n’ont aucune idée de ce que Dieu nous instruit ou pas.

Mais il y en a quelques unes qui regarderont pour une écriture afin de supporter leurs actions, et déclareront : «Nous devons tous décider par nous-mêmes. Et j’ai un feeling que je devrais divorcer, et c’est un très fort feeling, particulièrement depuis que je ne veux plus de ma femme (ou de mon mari). Dieu me montre que je devrais divorcer».

Ce n’est pas une exagération!

L’état du mariage est si mal en point, que c’en est devenu une farce! Comme : «La plus grande cause du divorce est le mariage!» (Malheureusement, il y a un fond de vérité dans cette farce). Cette façon de penser a poussé des millions de couples à simplement vivre ensemble croyant que : «si nous ne nous marions pas, nous n’aurons pas à nous divorcer».

Il y a une certaine approbation, ou acceptation qui gagne de la popularité parmi les hommes d’églises, les leaders religieux, affirmant que la Bible permet la cohabitation en dehors des liens du mariage, pourvu que le couple «s’aime». Quel raisonnement humain aveugle! Résultant en des effets catastrophiques de la part de ceux qui y croient et le pratiquent! D’un autre côté, pour ceux qui se marient, Maggie Gallagher (auteur d’un livre sur la famille) déclare : «Nous vivons maintenant dans une société où il est légalement plus facile et moins risqué de se laisser tomber une épouse que de remercier un employé!»

Là, où il y a des mariages, le divorce est encore un fait tragique de la vie, dans presque toutes les parties du monde. Considérez ces statistiques :

  • pourcentage qu’un premier mariage finisse par un divorce en 1997 – 43%;
  • pourcentage qu’un mariage finisse dans les 15 premières années en 1995 – 43%;
  • pourcentage de tous les foyers qui ne sont pas mariés – 48%;
  • pourcentage des mariages qui sont des remariages pour au moins un des deux partenaires en 1997 – 43%;
  • pourcentage de tous les mariages qui se terminent par un divorce en 1997 – 50%;
  • pourcentage des remariages qui finissent par un divorce en 1997 – 60%.

Le livre de William J. Bennett, The Broken Hearth (Le Cœur Brisé), déclare : «Depuis 1960, une période de 40 ans dans laquelle le taux de mariage a décliné de 1/3, le taux de divorce… a plus que doublé. L’année 1974 fut en quelque sorte une année marquante. Durant cette année, le divorce replaça la mort comme la cause principale de dissolution de la famille»!

Aujourd’hui, un couple sur deux se marie (soit leur premier, second ou troisième mariage), ils seront divorcés dans 5 ans! Il n’y a pas si longtemps, un mariage sur deux juste en Californie, se terminait par un divorce, et un sur trois dans le reste des États-Unis. Par conséquent, si vous assistez à deux mariages cette année, dans 5 ans, un de ces deux mariages fera spirituellement et émotionnellement faillite.

Ces statistiques continueront presque certainement à croitre (s’empirer).

Enlever la confusion

Tout cela crée d’énormes confusions au sujet de ce que Dieu enseigne en ce qui regarde le mariage, le divorce et le remariage. Mais, il y a ceux qui veulent savoir ce que Dieu dit, ceux qui veulent être en harmonie avec Ses lois qui gouvernent le mariage et le divorce. Mais, ils ne savent pas où se tourner pour obtenir des réponses.

Croyez-vous avoir une bonne et acceptable compréhension du divorce et du remariage? Savez-vous ce que Dieu enseigne sur ces sujets? Ce que Moïse a écrit, ce que Christ a dit, et ce que l’apôtre Paul a expliqué? Tout comme de nombreuses choses Dieu rend très claires dans la Bible, le monde en général interprète à sa manière ces vérités de base toutes simples. Basé sur l’approche des hommes pour leurs interprétations tordues de ces vérités, ce sujet pourrait sembler être assez technique, et les rejeter peut sembler très facile. Mais ces vérités de base ne sont toutefois pas difficiles à comprendre.

Ce livret présente les enseignements de Dieu en ce qui concerne le divorce et le remariage directement de Sa Parole! Il enlèvera tout doute au sujet de ce qu’Il attend de Son peuple, les vrais Chrétiens, pour approcher ce sujet. Sachez que cet enseignement, est aussi une doctrine, la doctrine du divorce et du remariage, et non pour s’occuper de tous les détails administratifs qui pourraient être applicables seulement aux individus dans les cas de divorces, lesquels doivent être discutés avec un ministre de Dieu sur une base individuelle.

La décadence de la moralité dans un monde aveugle, captif et séduit

Comme jamais auparavant dans l’histoire, la décadence morale dans le monde entier est en accélération. La pornographie, l’adultère, le sexe pré marital, la pédophilie, l’inceste, la prostitution (et toutes les sortes de décadences sexuelles que l’humain peut imaginer), toutes ces déviations sont trouvées et associées avec le jeu, la drogue, la violence et toutes sortes de perversions inimaginables, et maintenant en plus des mariages de mêmes sexes, tout cela est en train d’augmenter dramatiquement et rapidement. C’est parce qu’avec la corruption en en générale, amène toujours plus d’immoralité, qui contribue à l’accélération de la décadence morale et son effondrement, incluant l’institution du mariage.

Empirant encore plus les choses, les enseignants libéraux modernes, les politiciens, les acteurs, les artistes populaires, les médias et même le clergé promeuvent la «liberté individuelle» en ce qui regarde l’acception de toutes les formes de «style de vie alternative». Les gens, tout comme les nations, peuvent s’effondrer moralement et corrompre les autres. Le concept libéral de la miséricorde et de la tolérance aujourd’hui, pour la solution à toutes les formes d’immoralité et de mauvaises conduites, promeut la voie du péché et de la perversion (maintenant acceptée comme normale).

Dieu a un bien meilleur plan, Il a LA BONNE SOLUTION en réserve pour la guérison de ceux qui se sont détruits dans cette vie. Dieu peut et Il rachètera éventuellement la grande majorité de l’humanité, qui apprendra à honoré Dieu est Ses voies.

Mais Dieu ne travaille pas avec le monde aujourd’hui. Il travaille seulement avec les quelques uns qu’Il a appelé (et appelle) hors de ce monde (Jean 6 :44, 65; 17 :14, 16). Il leur révèle Son plan et Son but incluant incroyable but du mariage.

Lorsque le jugement commence (ra)

La seule façon d’aborder le sujet du divorce et du remariage est de déterminer le point auquel Dieu tient réellement Son peuple responsable pour leurs péchés (TOUS leurs péchés, de toutes sortes). Une autre manière de demander cela serait : Est-ce que Dieu pardonne tous les péchés qui furent commis avant le baptême, ou juste quelques uns?

Jacques 4 :17 déclare : «Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché». Ce verset révèle que les gens sont jugés par ce qu’ils savent (connaissent)…

Ce passage est similaire à celui d’Hébreux 10 :26 : «Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés». Pour être tenu responsable du péché, une personne doit d’abord connaitre la vérité!

Ce n’est seulement qu’après une personne ait appris la connaissance spirituelle de Dieu, la vérité, que Dieu tient cette personne responsable pour l’obéir ou non. Considérez pour un moment : Pas plus que la moitié de la population terrestre n’ont même pas entendu prononcer le nom de Jésus Christ, et encore moins qui Il était, ce qu’Il était, ce qu’Il enseigna, et le but de Sa vie physique, humaine. Mais, plusieurs croient que, même si la vaste majorité de l’humanité est coupée de Dieu et qu’elle ne L’a jamais connu, ces milliards de personnes sont présentement jugés et ont possiblement perdu le salut.

Mais, 1 Pierre 4 :17 déclare : «Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu?».

Lorsqu’une personne vient à la vérité, cette personne est tenue responsable de ce qu’elle fait avec. Nous devons le déclarer clairement : les êtres humains sont tenus responsables par Dieu pour les péchés qu’ils commettent après avoir connu la vérité.

Mais, qu’est-ce que cela a à voir avec le divorce et le remariage?

Les péchés du passé

Lorsqu’un ministre de Dieu conseille une personne pour le baptême, il lui demande plusieurs questions si elle met en application, si elle agit, sur la nouvelle connaissance qu’elle vient de recevoir. Par exemple : Observez-vous (gardez-vous) le jour du Sabbat? Généralement, la personne répond : Oui. Et lorsque cette personne est baptisée, elle a déjà commencé à observer, à garder le Sabbat. Mais nous ne pouvons pas lui dire de retourner en arrière et de garder tous les Sabbats qu’il a manqué depuis 20, 30, 40 ans ou plus. Comment pourrait-il faire cela?

Puis, nous lui demandons : Payez-vous vos dimes? Les gens répondent habituellement, oui. Cependant, même si les gens doivent pratiquer la loi des dimes à partir de ce point, ils sont incapables de payer les dimes de Dieu qu’ils ont négligé de Lui payer durant toute leur vie, ce serait presqu’impossible.

Nous demandons ensuite à ces personnes : avez-vous compris la définition de la Bible des viandes pures et impures? Avez-vous arrêté de consommer du porc (sous toutes ses formes), les fruits de mer, et toutes les autres viandes impures? Ils répondent habituellement : Oui, bien sûr. Mais ils ne peuvent retourner en arrière et régurgiter toutes les viandes impures qu’ils ont consommées avant!

Le point devrait être clair. Les gens ne peuvent voyager dans le temps passé et défaire ce qu’ils ont fait, à la période avant que Dieu ne commence à travailler avec eux, en préparation pour leur pardonner leurs péchés et leur donner Son Esprit Saint au baptême.

Dieu ne s’implique pas dans la vie des gens de ce monde. Puisqu’Ésaïe 59 :2 et Jérémie 5 :25 démontrent que le péché coupe l’humanité de Lui-même, et que le monde est présentement aveugle, qu’il n’est pas jugé présentement, Il n’intervient pas dans les mariages des gens de ce monde. Il ne bénit pas, pas plus qu’Il ne lie, joint, unit les mariages qui surviennent en dehors Son Église, que ce soit dans les jungles du Brésil entre cannibales ou coupeurs de têtes, ou entre des gens qui adorent un dieu de pierre, ou même entre des athéistes qui ne croient même pas qu’il existe un Dieu.

Sur quelles bases, Dieu pourrait-Il juger des gens en ce qui regarde la bonne connaissance, la vérité biblique, dont ils ne savent absolument rien? La majorité ne connait pas la vérité au sujet de la permanence du mariage, et que le divorce et le remariage peuvent être possibles dans certaines situations. Les gens ne peuvent être tenus responsables pour des lois du mariage dont ils ne connaissent même pas… et encore moins comprises, des lois que Dieu ne leur a pas encore révélées.

Il y a des gens qui viennent à la connaissance de la vérité ayant souvent été une, deux, trois, et dans un cas dont je me souviens, huit fois! Comment est-ce qu’une telle personne puisse démêler tout cela, et déchiffrer lequel de tous ces mariages était supposément bénit par Dieu? Bien entendu, toutes les autres unions ou associations, ou cohabitations, non-célébrées légalement et officiellement seraient exclues d’être prises en considération.

Romains 3 :23-25 déclare que Christ : «Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par Sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. C'est Lui que Dieu a destiné, par Son sang, à être, (pour ceux qui croiraient) une victime propitiatoire, afin de montrer Sa justice, parce qu'Il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de Sa patience…)». Christ est mort aussi pour les péchés commis dans le passé. Cela inclus la non-observance du Sabbat, mentir, voler, commettre l’adultère, convoiter, déshonorer ses parents, et même marier plusieurs différentes personnes AVANT que Dieu ne commence à nous juger, commençant au moment que nous apprenons la vérité.

Nous vivons dans un monde bien imparfait, et surtout rempli de violences, de méchanceté, de corruption et sans lois! Dieu déteste le divorce (Mal. 2 :16), qui malheureusement, sont beaucoup trop nombreux et choses routinières et les gens regardent le mariage comme étant désuet. Dans leur ignorance, les gens brisent continuellement les lois de Dieu. Et c’est de ce monde que Dieu les appelle à Sa vérité.

Que peut faire une personne si il ou elle a déjà divorcée avant d’être appelée par Dieu? Lors du repentir, du baptême et de la conversion, tous les péchés du passé de cette personne sont pardonnés (Actes. 2 :38; Ps. 103 :1-3; 10-12), incluant le divorce. L’individu peut alors considérer le remariage.

Même si les gens qui ne sont pas convertis ne peuvent comprendre les enseignements de Christ (Rom. 8 :7), tous ceux qui le sont, et qui ont l’Esprit de Dieu (Rom. 8 :9, 14), doivent obéir à Dieu dans l’esprit et la lettre de la loi (Rom. 2 :29; 1 Cor. 6 :20). Cela signifie que les maris et les épouses devraient éviter le divorce, et travailler à fortifier et à embellir leur mariage tout en développant une relation qui reflète la relation qu’a le Christ avec Sa fiancée, l’Église (Ép. 5 :25-26; Apo. 19 :7-9)!

Une fausse certitude (croyance)

Nous avons vu que plusieurs personnes prennent pour acquis que Dieu endosse tous les mariages partout sur terre. Si cela est vrai, alors, pourquoi cela n’est-il pas enregistré et souligné dans le Nouveau-Testament? Pourquoi n’y a-t-il pas des exemples de quelques cas de divorces et de remariages? Un examen exhaustif de tout le Nouveau-Testament révèle que ce problème n’en a jamais été un dans l’Église du premier siècle. Essayez d’imaginer les problèmes qui auraient affligés l’Église si cela eut été le cas. Mais rien de tel n’y est trouvé ni enregistré.

Cela devient évident que la jeune Église n’était pas constamment affligée par de telles situations de familles brisées par des divorces et des remariages, et croyant que tous les mariages, pour toutes les époques, dans toutes les cultures et dans chaque société, peut importe ce que les individus savaient, croyaient ou connaissaient, que tous les mariages étaient bénis, approuvés, liés, par Dieu. La jeune Église devait aussi supposer et croire que les gens ne seraient pas tenus responsables pour ce qu’ils ne savaient pas au sujet de cette doctrine, tout comme pour le Sabbat, les dimes, le salut, le jugement, les dix commandements, les viandes pures et impures, ou tout autre doctrine de Dieu.

Le point de départ

Alors, comment est-ce qu’un nouveau converti, appelé par Dieu, confronte spécifiquement ses circonstances présentes? 1 Corinthiens 7 :20 déclare clairement : «Que chacun demeure dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé». Ce passage est répété presque identiquement quatre versets plus loin : «Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé» (v. 24).

Ces deux versets suivent directement 23 autres versets décrivant le mariage, la séparation, la réconciliation et d’autres sortes de problèmes maritaux. C’est le contexte pour ces deux déclarations.

L’apôtre Paul dit que, peu importe votre situation actuelle, celle où vous êtes appelé, laissez le passé derrière, déterminez de rester comme vous êtes, tel quel. C’est une instruction de base du Nouveau-Testament. Une personne doit accepter l’état de son mariage actuel au moment de sa conversion, reconnaissant que le jugement a commencé. Rappelez-vous : «le jugement commence par l’Église de Dieu», ceux qui savent faire ce qui est bien.

Nous sommes maintenant prêts à poser la question (rappelez-vous et sachez que des personnes converties sont celles qui connaissent la vérité) :

  • Lorsque les gens sont convertis, y a-t-il des circonstances dans lesquelles un mariage peut être dissout, laissant une des deux parties libres de se remarier?
  • Ou, y a-t-il des mariages, entre des personnes converties, qui sont liés d’une manière permanente par Dieu, peu importe les circonstances?

Il y a DEUX raisons bibliques, et seulement DEUX, pour qu’un mariage puisse se terminer, là, où les deux personnes connaissaient la vérité de Dieu.

La première raison pour qu’un mariage puisse se terminer

La première raison qu’un mariage puisse se terminer, et c’est réellement l’annulation d’un mariage que Dieu n’avait jamais reconnu, c’est une FRAUDe. Une annulation de mariage est une reconnaissance officielle qu’un mariage n’a jamais simplement, survenu.

Mais, qu’est-ce qu’une fraude?

Dans un contrat d’affaires, la fraude est très simple à comprendre. Si deux personnes (parties, individus, groupes, assemblées) se serrent les mains et acceptent une entente, ils se mettent d’accord, ils conviennent, s’entendent sur une chose déterminée par le contrat, puis, une des deux parties triche, ment, agit hypocritement contrairement à l’entente spécifiée dans le contrat, que ce soit en ajoutant ou en retranchant quoi que ce soit sans l’approbation ni à la connaissance de l’autre partie, alors, une fraude a été commise.

Voici quelques exemples : Un entrepreneur en bâtiment agrée avec une banque et un client qu’il construira une maison dans trois mois, mais, tout ce qu’il pourra faire sera de la commencer. Techniquement, il a mentit à la banque et à son client Une fraude a été commise. Pareillement, si une personne vend une automobile et dit à l’acheteur que c’est une nouvelle voiture, lorsque ce n’en est pas une, le vendeur commet alors une fraude.

Considérez maintenant ceci : Si deux personne s’entendent pour se marier et que l’une d’elles dit à l’autre : «je suis en parfaite santé», mais que cette personne sait pertinemment qu’elle a un cancer terminal, avec seulement quelques mois à vivre, cela est une fraude. Ce n’est pas la sorte de fraude que vous trouverez spécifiquement dans la Bible, mais le principe est le même.

De la même façon, si deux personnes décident de se marier et que l’une d’elles est un alcoolique qui boit depuis des années, et réussit à le cacher durant la période du courtship, mais, qu’après le mariage, des bouteilles apparaissent soudainement partout dans la maison. Une fraude a été commise.

Si une personne a déclaré faillite, et qu’il dise à sa nouvelle compagne ou future épouse qu’il est millionnaire, et qu’après la cérémonie de mariage, la nouvelle épouse trouve qu’il est cassé, sans un sou, qu’il se noie dans une pile de dettes, et de plus qu’il est sans revenus. Une fraude a été commise. De la même manière, si un accro à la drogue ou qu’un accusé de meurtre qui a fait de la prison, ou qu’il ait d’autres enfants, et qu’il ne le révèle pas avant la cérémonie de mariage, alors cet individu commet une fraude.

Chacune de ces exemples, de ces circonstances, implique une situation frauduleuse qui peut invalider, terminer un mariage, à la condition que la personne qui subit cette fraude choisit d’agir lors de sa découverte, lorsqu’elle l’apprend.

La fraude implique simplement deux personnes qui s’entendent pour un contrat ET que l’une d’elles mente en toute connaissance de cause, qu’elle ne dit pas toute la vérité à l’autre (peu importe la raison) AVANT le mariage! Cette définition générale de la fraude doit être comprise avant d’examiner les principes (exigences, points cruciaux) de Dieu pour terminer un mariage frauduleux.

Le sujet du divorce et du remariage peut généralement être compris en examinant cinq passages bibliques de base. Nous examinerons premièrement deux passages dans Deutéronome pour les questions que Christ souleva dans deux passages du livre de Matthieu. Cela nous permettra de comprendre la première de deux raisons qu’une personne pourrait divorcer et se remarier.

Deutéronome 22 :13-17

L’Ancien Testament décrit les circonstances sous lesquelles le peuple d’Israël obtenait les divorces. Notez le passage de Deut. 22 :13-17. Ce passage discute entre-autre de la fraude, qui était toujours découverte après qu’un mariage ait eu lieu :

V. 13 : «Si un homme, qui a pris une femme et est allé vers elle (après la cérémonie de mariage), éprouve ensuite de l'aversion pour sa personne (quelque chose ne va pas),

V. 14 : «…s'il lui impute des choses criminelles et porte atteinte à sa réputation en disant : J'ai pris cette femme, je me suis approché d'elle, et je ne l'ai pas trouvée vierge,

V. 15 : «…alors le père et la mère de la jeune femme prendront les signes de sa virginité et les produiront devant les anciens de la ville, à la porte.

V. 16 : «…Le père de la jeune femme dira aux anciens : J'ai donné ma fille pour femme à cet homme, et il l'a prise en aversion;

V. 17 : «…il lui impute des choses criminelles, en disant : Je n'ai pas trouvé ta fille vierge. Or voici les signes de virginité de ma fille. Et ils déploieront son vêtement devant les anciens de la ville.»

La Bible n’est pas claire quant à la manière que cela était fait, mais, le chapitre 5 du livre des Nombres indique que ces signes, ou dans notre langage moderne nous appelons cela preuves ou évidences, peut avoir impliqués une sorte de test fait avec un mélange d’eau et de terre du sol, si les eaux tournaient amères, la femme était coupable, sinon, elle était innocente de ce que son mari l’accusait. Cela était utilisé à la demande du mari, dans le cas de doute de la virginité de sa femme lors du jour du mariage.

Continuons dans le livre du Deutéronome 22 :18-21 :

V. 18 : «…Les anciens de la ville saisiront alors cet homme et le châtieront;

V. 19 : «…et, parce qu'il a porté atteinte à la réputation d'une vierge d'Israël, ils le condamneront à une amende de cent sicles d'argent, qu'ils donneront au père de la jeune femme. Elle restera sa femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu'il vivra.

V. 20 : «…Mais si le fait est vrai, si la jeune femme ne s'est point trouvée vierge,

V. 21 : «…on fera sortir la jeune femme à l'entrée de la maison de son père; elle sera lapidée par les gens de la ville, et elle mourra, parce qu'elle a commis une infamie en Israël, en se prostituant dans la maison de son père. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.»

Ce sont là des instructions de base sur ce type majeur de fraude, où une des deux parties pensait qu’il ou elle mariait un ou une vierge et trouvait après le mariage que ce n’était pas la vérité! (Si le mari faisait une fausse accusation, il gardait la femme et le mariage continuait.) Si une des deux personnes mentait, le mariage était frauduleux. Il se terminait, il était annulé! Et la personne qui avait menti était mise à mort, dans les temps de l’Ancien-Testament, cette personne était lapidée à mort. Dieu prenait regardait cette chose très sérieusement!

Moïse était très clair à ce sujet. Toutefois, il n’y a aucune indication dans ce passage pour qu’une personne déclare 10, 15, ou 25 ans plus tard : cette personne que j’ai mariée, n’était pas vierge à cette époque! Essayant de se divorcer en inventant un cas de fraude.

Gardez ceci en mémoire : L’instruction donnée plus haut ne décrit pas techniquement un divorce, mais plutôt une annulation. Dieu n’avait pas lié ce mariage parce qu’une des deux personnes avait mentie depuis le commencement! S’il y a un problème majeur caché depuis le commencement, et que l’autre personne soulève le problème lorsqu’elle l’apprend, le mariage devrait être annulé.

Nous sommes maintenant prêts à discuter du deuxième passage du livre de Deutéronome. Les pharisiens étaient familiers avec ce passage et le citèrent à Christ dans Matthieu 19, ils cherchaient à Le piéger sur cette question difficile.

Deutéronome 24 :1-4

Lisons premièrement les 4 premiers versets :

V. 1 : «Lorsqu'un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu'il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison.

V. 2 : «…Elle sortira de chez lui, s'en ira, et pourra devenir la femme d'un autre homme.

V. 3 : «…Si ce dernier homme la prend en aversion, écrit pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, la renvoie de sa maison; ou bien, si ce dernier homme qui l'a prise pour femme vient à mourir,

V. 4 : «…alors le premier mari qui l'avait renvoyée ne pourra pas la reprendre pour femme après qu'elle a été souillée, car c'est une abomination devant l'Éternel, et tu ne chargeras point de péché le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage.»

Le commencement de ce passage est une sorte de situation : «qu’arrive-t-il lorsque.., ou : si…». Cela ne confirme en aucune manière ni n’interdit un divorce, et il n’approuve en aucune manière une base pour un divorce. Ces versets décrivent simplement une situation lorsqu’un divorce survient.

Dieu déclare clairement qu’Il hait, déteste, le divorce (Mal. 2 :16). Cela a toujours été Sa perspective au sujet du divorce! Mais, au moment où Moïse enseignait Israël (2,500 ans après Genèse 2), les hommes divorçaient sans égard à la volonté de Dieu. Et comme résultat, Dieu inspira Moïse à expliquer : «lorsqu’un divorce a lieu, l’homme ne peut jamais reprendre sa femme».

Deux écoles de pensée

Deux majeures écoles de pensée découlent de ces versets, provenant des mots : «…une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux…» et «…parce qu'il a découvert en elle quelque chose de honteux…».

Un érudit juif, quelques fois référé comme rabbin, rabbin Shammai, prit un point de vue très conservateur, probablement un point de vue plus près de la vérité, déclara, que cela devait référer à un problème sexuel, ou une impureté sexuelle, dépendamment du contexte. Un autre rabbin, rabbin Hillel, prit un autre point de vue plus général, et bien plus libéral, disant que tout (n’importe quoi) ce qui faisait qu’une nouvelle épouse perdre faveur aux yeux de son mari, n’importe quoi se trouvant dans son esprit est impur, est suffisant pour une annulation. Pris littéralement, cela signifie que, si la nouvelle épouse avait trop de points de beauté sur le dos, qu’elle brulait le pain, avait des rides avant son temps, ou qu’elle soit têtue, le mari pouvait alors terminer le mariage. (Un homme que j’ai connu, a essayé de se débarrasser de son épouse parce qu’elle ne lui avait pas dit quelle était têtue AVANT le mariage!)

Maintenant, notez ceci d’un document juif, âgé de plusieurs siècles, faisant référence aux enseignements de Christ dans Matthieu 19, et les deux écoles populaires de pensée juives : «il y a plusieurs choses à considérer au sujet de ce écrit (Matt. 19), comme la première partie de ce chapitre rend clair, il est très important de noter que Jésus était questionné sur une question piégée. Dans ce temps-là, il y avait deux écoles de pensée parmi les pharisiens sur la question du mariage. L’école de Hillel était plus libérale, et permettait le divorce pour toutes raisons [comme les pharisiens disaient à Christ]. L’école de pensée conservatrice de Shammai, permettait le divorce seulement dans le cas d’infidélité [ou d’adultère ou de péchés sexuels, ou de prostitution]».

Une autre source, décrivant ces deux écoles de pensée, déclare ceci : «Rabbin Shammai dit : «Un homme ne devrait pas divorcer de son épouse à moins qu’il ne la trouve coupable de quelque conduite répréhensible (surtout sexuelle) en elle selon Deutéronome 24». Rabbi Hillel, cependant, dit : «Même si ce n’est que d’avoir sali la nourriture qu’elle lui avait préparée, il a trouvé quelque chose de répréhensible en elle. Même s’il a trouvée une autre femme plus belle qu’elle, elle a perdu faveur à ses yeux».

Des milliers de juifs obtinrent des divorces basés sur l’enseignement ridicule et libéral de Hillel. Le roi Salomon a écrit : «…il n'y a rien de nouveau sous le soleil» (Éccl. 1 :9). Et c’est exactement ce qui arrive dans ce monde aujourd’hui. Les gens divorcent à cause de cruauté mentale, ou d’aliénation de la relation du couple, de manque d’affection, d’incompatibilité, de perte d’intérêt, d’adultère, de la mort d’un enfant, d’infertilité, du changement de poids de l’autre personne du couple, et toutes sortes d’autres excuses inimaginables que l’être humain puisse penser afin de contourner le commandement de Dieu : «…que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint» (Matt. 19 :6).

Ces explications détaillent les deux écoles de pensée avec la signification de Deut. 24. Ainsi, lorsque les pharisiens demandèrent à Jésus au sujet du divorce, ils demandaient en fait Son interprétation de Deut. 24, en d’autres mots, pour lequel de ces deux rabbins pencherait-Il, Shammai ou Hillel?

Matthieu 5, la clause d’exception

Comprenant cela, rappelez-vous qu’il y a seulement deux passages où Christ parle directement du divorce. (Il y a aussi une autre référence obscure au sujet d’une femme qui avait cinq maris, dont nous examinerons brièvement plus tard, mais ce n’est pas réellement au sujet du divorce et du remariage.)

(Note du traducteur : Connaitre la définition et la différence des mots adultère et fornication utilisés dans le texte aidera grandement : fornication : avoir des relations sexuelles avant et après le mariage mais pas pendant, et adultère : avoir des relations sexuelles pendant le mariage.)

Le premier des deux passages, est le sermon sur la montagne : «Vous avez appris qu'il a été dit : Tu ne commettras point d'adultère» (Matt. 5 :27). Le 7ème commandement interdit l’adultère. D’où les paroles de Christ : «…Vous avez appris qu'il a été dit…».

V. 28, Christ explique en détail la définition de l’adultère : «…Mais Moi, Je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur». Nous reviendrons à cela plus tard.

V. 31 : «Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce». C’est ce que Christ dit :… que celui qui Ce n’était pas un commandement de Moïse, mais plutôt quelque chose qu’il permit (ou laissa passer) afin de satisfaire les demandes du peuple.

V. 32 : «Mais Moi, Je vous dis (Christ explique l’intention de Moïse) que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité (ce mot provient du Grec porneia), l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère».

C’est un des deux passages dans Matthieu faisant référence à la clause d’exception. Cela donne une exception pour terminer un mariage, ou divorcer, qui autrement, resterait lié. Qu’est-ce que ce passage signifie? Comprenez que Christ a dit qu’un mariage ne pouvait pas se terminer, excepté pour une raison d’adultère. Cela aide à comprendre ce qu’Il voulait dire.

Examinons maintenant le deuxième passage au sujet du divorce, et de ce que Christ a enseigné.

Matthieu 19 :3-12

Examinons verset par verset Matthieu 19, afin de mieux comprendre. L`^a, où les pharisiens cherchaient à piéger Christ, pour savoir lequel de ces deux écoles de pensée, soit Hillel ou Shammai, Il optait. Soit Il choisissait de supporter le camp libéral ou le camp conservateur, planifiant de L’attaquer peu importe le camp qu’Il choisirait.

V. 3 : «Les pharisiens l'abordèrent, et dirent, pour l'éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque?». En effet, ce qu’ils Lui demandaient en réalité : «Es-Tu d’accord avec Hillel? Si elle a trop de mauvais points de faiblesses, qu’elle fait mal à manger, qu’elle est têtue (lent à comprendre), ou même, qu’elle a beaucoup trop de rides avant d’atteindre 40 ans, peux-on la rejeter?».

V. 4 : «Il répondit : N'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l'homme et la femme». Ici, Christ cite Genèse 2 :22 que nous avons examiné plutôt.

V. 5 : «…et qu'Il dit : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair?». Christ cite encore Genèse. 2.

V. 6 : «Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint». Lorsque les pharisiens essayèrent de Le piéger sur Deut 24, que fit Christ? Il continua de citer le livre de la Genèse, sans référé le livre du Deutéronome.

V. 7 : «Pourquoi donc, Lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier?». Ils citèrent erronément Moïse, parce qu’il n’avait pas ordonné (commandé) le divorce, mais, plutôt, le permit.

V. 8 : «Il leur répondit : C'est à cause de la dureté de votre coeur [vous êtes incapables de pardonner les erreurs des autres, plusieurs personnes ne peuvent pardonner] que Moïse vous a permis (pas commander ni ordonner) de répudier vos femmes; au commencement [Genèse], il n'en était pas ainsi».

Qu’est-ce qui était en vigueur depuis le commencement? «C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair» (Gen. 2 :24), et : «Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint» (Matt. 19 :6). Mais les hommes ignorèrent Dieu et divorcèrent quand même, ainsi Moïse dit en effet : «si c’est ce que les gens vont faire quand même, alors, vous ne pourrez jamais reprendre vos femmes divorcées après». Ce que Moïse permit, les pharisiens essayèrent de dire qu’il l’avait commandement.

V. 9 : «Mais Je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité (porneia en français fornication, pornographie, etc.), et qui en épouse une autre, commet un adultère».

Clairement, Christ ne soutenait pas la théorie de Hillel, disant que c’était seulement pour des raisons de porneia (pornographie) que le divorce est permit. En fait, Il était encore plus conservateur que Shammai, qui le permettait pour tous problèmes sexuels, avant ou après le mariage. Mais Christ dit que seulement porneia, qui est plus grave que l’adultère, l’homosexualité ou n’importe quel autre problème sexuel dans l’union du couple, avant, pendant et après le dans le mariage, porneia est assez sévère et grave qu’il oblige le divorce. Cela deviendra plus clair lorsque nous en reparlerons plus loin!

V. 10 : «Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l'homme à l'égard de la femme, il n'est pas avantageux de se marier». La discussion implique maintenant les disciples, ils en furent choqués. Réalisez le temps et l’historique des disciples. Plusieurs d’entre eux étaient des pêcheurs et même un collecteur de taxes, ils avaient grandis en croyant que si leurs épouses devenaient vieilles et grisonnantes avec des rides, ils pouvaient en trouver une autre plus jeune. Mais en entendant ce que Christ dit, ils raisonnèrent que s’ils ne pouvaient se libérer que leur femme après 10 ou 20 ans, ils seraient mieux de ne pas se marier et de ne pas se retrouver pris avec elle!

V. 11 : «Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné». Combien cela est vrai! Le monde ne comprend pas, et ne peut comprendre, cette connaissance. L’humanité ne veut généralement pas continuer dans un mariage «jusqu’à ce que la mort vous sépare!», elle ne veut pas rester avec son conjoint pour le reste de sa vie. Ceux qui sont appelés et qui apprennent la vérité au sujet de l’unité et la sainteté du mariage, peuvent comprendre et recevoir la compréhension!

V. 12 : «Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère (un homme qui ne pourra jamais se marier à cause d’infirmité natale); il y en a qui le sont devenus par les hommes (ceux castrés physiquement ou chimiquement par les hommes); et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux (un homme qui choisit de ne pas se marier volontairement ou parce qu’il est lié à quelqu’un d’autre). Que celui qui peut comprendre, comprenne».

Comprenez ceci : seulement ceux qui sont convertis peuvent comprendre et recevoir ces instructions!

Ce ne fut pas surprenant que cela rendit les disciples confus. Ils pensaient que le mariage était comme de jouer à la «chaise musicale». Mais Christ leur dit que les gens devaient endurer (persévérer) dans les circonstances dans lesquelles ils se retrouvaient. Ils devaient travailler patiemment à rendre leur mariage heureux et réussi.

Le mariage n’est pas toujours facile, ni aucune des trois sortes d’eunuques et des circonstances décrites plus haut au verset 12, ne le sont. Aujourd’hui, cependant, la majorité des gens choisissent la façon facile, la voie des moindres résistances ou difficultés, suivant leurs feelings (émotions), seulement intéressés à se plaire eux-mêmes. Et si cela signifie se divorcer, peu importe qui vous blessez, sans égards pour l’autre, la majorité des gens, égoïstement, le feront.

Ne vous y trompez pas, ce n’est pas la première période de l’histoire humaine que beaucoup de gens désirent et veulent librement divorcer et se remarier. Les Romains, tout comme les Juifs, divorçaient et se remariaient en grand nombre, comme le firent d’autres civilisations plus anciennes qui, malheureusement et éventuellement, s’effondrèrent dans la décadence morale, provenant en grande partie du breakdown de la famille. Ce sont des faits de l’histoire!

Marc 10 en ajoute

Examinons brièvement le récit parallèle de Matthieu 19 dans Marc 10. Il ajoute un important élément, parce que la dernière instruction de Christ en ce qui regarde les eunuques, et le fait d’en être un, n’a pas été dit aux pharisiens mais seulement aux disciples. Lorsque Christ dit cette condition particulière à Ses disciples, ils n’étaient plus en présence des pharisiens.

Alors, voici ce que dit Marc 10 :9-11 (comparez-les avec ceux de Matt. 19) :

V. 9 : «Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint».

V. 10 : « Lorsqu'ils furent dans la maison (en privé, les disciples et Christ, sans la présence des pharisiens), les disciples l'interrogèrent encore là-dessus».

V. 11 : «Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard».

Christ expliqua encore cette dernière instruction (Matt. 19 :10-12) en présence de Ses disciples seulement. Mais Il ne répéta pas la clause d’exception de Marc. C’est parce que, une fois que la dureté de cœur des Chrétiens a été enlevée, adoucie par le processus de la conversion, plusieurs Chrétiens ne cherchent plus à briser, annuler, canceller leur mariage, même s’ils ont la permission par cause de fornication (d’adultère). Décider d’annuler un mariage n’est pas automatique.

La signification du mot «Porneia»

Cela souleva une question évidente : Que veut dire les mots : «Mais Moi, Je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité… l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère» (Matt. 5 :32)? Rappelez-vous, ce que Christ avait à l’esprit lorsqu’Il référa à l’adultère (porneia) était la seule chose (cause, raison) qui pouvait donner lieu à un divorce, ou annuler un mariage.

Le mot adultère est l’équivalent du mot fornication en anglais, qui fut traduit du mot grec porneia. Plusieurs personnes croient que ce mot (porneia) signifie ou inclus le mot adultère, et c’est exactement ce que Christ avait à l’esprit. Nous verrons quatre preuves que ce n’est pas le cas!

Avant de comprendre ce que porneia signifie, comprenez ceci : Si Christ avait voulu dire adultère, s’Il avait le mot adultère à l’esprit, Il aurait utilisé un différent mot grec : moicheia. C’est la première preuve!

C’est très important à comprendre, parce que dans ce même verset, Christ utilisa le mot grec moicheia lorsqu’Il pensait au mot adultère. Il avait clairement quelque chose de différent à l’esprit lorsqu’Il utilisa le mot moicheia (adultère), en décrivant la clause d’exception clause. Prenez le temps de comprendre!

Christ dit que si un mariage se termine à cause porneia, cela cause la personne accusée de commettre l’adultère (moicheia) (Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité (porneia), l'expose à devenir adultère (moicheia), et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère (moicheia). (Matt. 5 :32)), si un remariage survient ensuite.

Cela est très important de comprendre le mot porneia. Après tout, un mariage ne peut se terminer pour aucune autre cause, et sans que PORNEIA ne survienne, une personne réclamant cette raison ou clause, pousse l’autre personne à un futur mariage adultère.

Vous devez absolument comprendre!

Porneia peut être traduit de différentes façons, dépendamment du contexte dans lequel il est utilisé. (Le mot PORNOGRAPHie en dérive.) Ainsi, nous devons discerner comment Christ voulait l’employé, reconnaissant que Dieu ne laisserait pas une définition si énorme en importance, ouverte à toute spéculation.

Fornication (Porneia) seulement

Maintenant, de quoi parlait Christ? Nous savons qu’Il ne signifiait pas adultère, autrement, Il aurait utilisé le mot moicheia une deuxième fois. Et il ne le fit pas. Pourquoi?

Christ a dû avoir parlé de la FORNICATION, avoir des relations sexuelles avant le mariage. En partie à cause de Deutéronome 22 qui parle du problème de la virginité. Mais, comment savons-nous qu’Il parlait seulement de la fornication? Comment savons-nous que Crist voulait parler du sexe avant le mariage, et qu’aucune autre raison, comme l’infidélité (qui survient pendant le mariage), ne permettrait à celui qui est offensé à divorcer? C’est la DEUXIÈME PREUVE!

Nulle part dans le Nouveau-Testament le mot porneia est utilisé, là où la signification dans le contexte est adultère. Nulle part! Ce serait la seule place, si en réalité Christ signifiait adultère. Ce mot signifie toujours fornication, avoir des relations sexuelles AVANT le mariage. Cela implique des péchés qui furent cachés, non révélés à l’autre personne, et qui sont connus APRÈS le mariage, devenant alors une fraude.

Considérez ceci : Supposons que Christ signifiait : «Quiconque divorce sa femme à cause d’un adultère [pas juste la fornication] l’expose à devenir adultère et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère».

Pourquoi se soucier au sujet d’un adultère qui suit une répudiation, si un autre adultère est commit à cause de la répudiation? Cela ne fait aucun sens. C’est la TROISIÈME PREUVE!

Enlever tout doute

Deux points importants à retenir afin qu’aucun doute ne reste au sujet de ce que Christ avait à l’esprit lorsqu’Il utilisa le mot porneia.

Le premier point : si Christ ne voulait pas voir une des deux personnes du mariage poussée dans un futur mariage adultère, pourquoi aurait-Il mit l’importance sur l’adultère, dans le présent mariage, comme en étant la cause de sa fin? Rappelez-vous, si c’était la raison de la fin du mariage en tout premier lieu, pourquoi était-Il concerné que cette personne commette encore un autre adultère? Puis : Pourquoi est-ce qu’un mari serait concerné au sujet que son épouse commette un autre adultère quand c’était la même raison qu’il la divorçait? Cela n’a pas de bon sens, il ne s’en préoccuperait sûrement pas!

Seulement s’il y a eu fornication (une relation sexuelle qui n’a pas été révélée avant le mariage), c’est la seule raison pour un divorce, aussi appelée un mariage frauduleux! Il est suprêmement important de révéler ces relations sexuelles illicites, appelées fornication, survenues AVANT le mariage. Autrement, terminer un mariage officiel, forcerait une personne à commettre un adultère. L’adultère ne pouvait simplement pas être ce que Christ avait à l’esprit!

Le deuxième point : si Christ avait voulu dire adultère, et rappelez-vous qu’Il déclara que la convoitise sexuelle est de l’adultère (voir Matt. 5 :27-28), alors, si une femme surprend son mari en train de regarder une autre femme dans la rue trop longtemps, elle peut dire : tu es en train de la convoiter! Je te quitte pour cause d’adultère (convoitise du cœur)! Si Christ avait inclus l’adultère dans la clause (ou raison) d’exception, et qu’Il ait défini la convoitise comme étant un adultère, presque tous les couples de chaque mariage de la planète devrait s’asseoir à la fin de chaque jour pour savoir si l’autre personne du couple avait convoité (commis l’adultère) ce jour-là!! Probablement, si les deux personnes répondent non, alors, ils peuvent rester mariés pour un autre jour. Bien sur cela est ridicule, mais cela aide à voir la sorte de pensée que quelques personnes cherchant une excuse pour divorcer, essaieront de trouver. Se convainquant elles-mêmes que Christ l’a autorisé.

Finalement, si Christ inclus l’adultère comme une raison pour divorcer, alors, Il aurait détruit complètement l’institution du mariage, parce qu’Il l’avait spécifiquement défini comme incluant la convoitise! Voyez-vous cela? C’est la QUATRIÈME PREUVE!

Rappelez-vous que Dieu a dit : «…Je hais la répudiation (ou le divorce)…» (Mal. 2 :16). Lorsqu’un adultère survient dans un mariage, celui (ou celle) qui l’a causé, n’a pas nécessairement une profonde faiblesse de caractère. Mais cela serait le cas si les erreurs seraient répétées, créant une plaie profonde, si la personne coupable d’adultère continue de le faire.

Le principe de base des Chrétiens est de pardonner! C’est un enseignement clair de la Bible. Cependant, si une personne continue de commettre l’adultère, alors cette personne a un très grave et très profond problème. Si l’adultère devient une faiblesse chronique, cela empêchera ultimement cette personne d’entrer dans le royaume de Dieu si elle n’arrête pas ce péché. À ce point, nous allons voir que le mariage peut devenir secondaire. (Mais, l’habitude de commettre l’adultère pourrait terminer d’une manière permanente le mariage, basé sur la deuxième raison pour divorcer, que nous examinerons d’ici peu. Nous y verrons exactement, comment le fait de répéter l’adultère y est lié.

Christ enseigna que l’adultère ne termine pas automatiquement un mariage. Mais, il y a des raisons pour lesquelles un couple pourrait ne plus vivre ensemble. Nous verrons aussi que de tels mariages restent liés aux yeux de Dieu jusqu’à la mort de l’un des conjoints.

Une analogie

Des gens ont essayé de déclarer une fraude après plusieurs années de mariage, voire même après plusieurs décennies. L’analogie suivante aidera à expliquer pourquoi c’est mauvais, et que ce n’était absolument pas ce que Christ voulait :

Supposons que vous ayez acheté une auto usagée dont l’odomètre affiche 20,000 kilomètres. Maintenant, supposons que vous n’avez pas encore lu ce qu’affichait l’odomètre et que vous demandiez au vendeur quel est le kilométrage du véhicule. Il vous répond :20,000 kilo lorsqu’en réalité, il a réellement 120,000 kilo. (Il est illégal de trafiquer ou d’altérer un odomètre d’un véhicule.) Vous achetez le dit véhicule et vous partez avec. Vous entendez le son du moteur et il ne vous donne aucun signe de problème. Vous croyez avoir fait une bonne affaire en achetant ce véhicule usagé avec seulement 20,000 kilo. Après six années, vous avez parcouru 100,000 kilo. Vous croyez que votre auto n’a que 120,000 kilo au compteur. Mais le garagiste vous affirme que votre auto a actuellement 220,000 kilomètres!

Pouvez-vous retourner six années en arrière déclarant que vous avez été trompé? Certainement, vous avez été menti, trompé, le vendeur a commis une fraude à votre égard. Mais, le véhicule vous a servi pendant six années, et vous avez parcouru 100,000 kilo! Même si cette analogie n’est pas parfaite, elle fait quand même le point.

Christ n’ouvrait pas la porte à toutes sortes d’excuses pour divorcer. En réalité, Il fermait les portes, Il remettait la sainteté du mariage comme il l’était à l’origine lorsque Dieu l’établit dans le jardin d’Éden. Christ disait : «À moins qu’il n’y eut une fraude, tout comme Moïse l’a écrit dans Deutéronome 22, dans le cas où une femme n’est pas une vierge, le mariage est lié (valide, en force). Mais les pharisiens étant durs de cœur et incapables de pardonner, un Chrétien doit pardonner. Christ comprenait la difficulté que les gens auraient à comprendre cela, c’est pour cela qu’Il rajouta que cette compréhension n’était donnée à seulement quelques uns, ceux qui auraient le Saint-Esprit de Dieu et qui seraient capables de pardonner et de comprendre, pas ceux qui cherchaient une façon facile de se soustraire à une obligation de toute une vie (parce que c’est cela l’engagement du mariage).

La déclaration de Christ clairement comprise

Dans une lettre de Mai 1980, adressée à L’Église Universelle de Dieu, Herbert W. Armstrong expliqua ce que nous venons de couvrir de la façon suivante :

«Maintenant, examinons Matthieu 19. Il est vrai que le mot grec porneia a plus qu’une signification. Tout comme dans la langue française, il y a des mots qui sont homonymes, mais qui ne sont pas synonymes. Nous déterminons la signification des mots par leur CONTEXTE dans une phrase.

«C’est ainsi le cas du mot grec porneia que Jésus utilisa.

(Note du traducteur : Les traducteurs de la version française de la Bible Louis Second de 1910, savait que Jésus avait voulu la définition de ce mot comme étant de la fornication (porneia), MAIS, les traducteurs ont préféré remplacer ce mot sans comprendre réellement le sens que Jésus donna, par le mot infidélité (et quelques fois par impudicité), l’infidélité est un acte commis PENDANT le mariage, tandis que la fornication est un acte commis AVANT ou APRÈS le mariage sans être marié. Voyez-vous la différence?)

«Considérez ce que Jésus dit dans Matthieu 5 :32 : «Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité (le mot porneia aurait dû être traduit par fornication), l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère»

«Considérez cela! Si dans ce cas, le mot porneia devait être traduit par le mot adultère au lieu de fornication, alors, la déclaration de Jésus semble absurde. Réfléchissez : Jésus aurait dit que quiconque répudie sa femme sauf pour cause d’adultère, l’expose à devenir adultère (Matt. 5 :32). En d’autres mots, cet homme divorce sa femme pour cause d’adultère, et il l’expose à devenir adultère!! Comment peut-elle devenir adultère si elle a déjà commis l’adultère? CELA NE FAIT AUCUN SENS!

«De plus, dans la même phrase, au verset 32 : «…et celui qui épouse une femme répudiée, commet un adultère». L’homme qui marierait cette femme divorcée commettrait l’adultère SEULEMENT PARCE QU’ELLE EST ENCORE LA FEMME de l’homme qui l’a divorcée!

«Dire que Jésus donna le péché d’ADULTÈRE comme excuse pour divorcer introduit une CONFUSION, et ne mal interprète ce que Jésus dit être RIDICULE!

«La seule manière qu’un homme mariant une femme divorcée puisse commettre l’adultère, est que la femme SOIT ENCORE liée à un homme qui l’a divorcée. Comprenez. Mais lorsque Jésus déclara que la SEULE raison était la FORNICATION (relations sexuelles avant le mariage), cela ne peut SEULEMENT signifier que le mariage N’ÉTAIT PAS VALIDE, Dieu n’avait jamais LIÉ ce mariage en tout premier lieu. La femme avait forniqué (commis de la fornication, eut des relations sexuelles avant de se marier) avant le mariage, et ne l’avait pas déclaré à son futur mari, par conséquent, le mariage ÉTAIT UNE FRAUDE, IL ÉTAIT INVALIDE, ce mariage ne fut jamais lié aux yeux de Dieu! Pourquoi? Parce que DIEU le SAVAIT, mais que l’homme ne le savait pas. Dieu n’a jamais lié ce mariage. L’homme a fraudé sans le savoir. Si la femme lui aurait dit, et qu’il lui pardonna, et qu’il la maria malgré son péché, alors le mariage aurait été LIÉ par Dieu. Dans ce cas, s’il la divorçait après l’avoir accepté, il le faisait illégalement aux yeux de Dieu, et il la forçait à DEVENIR ADULTÈRE en en mariant un autre.

«Dans Matthieu 5 et 19, les mots traduits impudicité et adultère sont mentionnés. Dans l’original grec, le mot porneia fut traduit pat impudicité (alors qu’il aurait dû être traduit par fornication), et un différent mot grec fut utilisé pour adultère, ce mot grec est moicheia. Si Jésus avait voulu dire adultère pour être la seule raison de divorce et de remariage, Il aurait utilisé le mot moicheia au lieu de porneia. Le fait qu’Il utilisa le mot grec porneia dans la même phrase que le mot moicheia démontre définitivement qu’Il ne voulait pas que le mot porneia signifie adultère, c'est-à-dire infidélité pendant le mariage.

«Dans d’autres passages sur le sujet, comme Marc 10 :5-9, nous y voyons la même conversation enregistrée que dans Matthieu 19. Là, Jésus ne donne aucune base ou raison pour divorcer une fois lié par le mariage : «Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint».

«Ici Jésus parla d’un mariage lié par dieu. Il ne donna AUCUNE raison pour le divorce ou le remariage. Dans Matthieu 19 Il parla d’un cas où Dieu n’avait pas lié le mariage.

«Dans Luc 16 :18, Jésus ne donna AUCUNE raison pour le divorce et le remariage dans le cas d’un LIÉ PAR DIEU.

«Il est alors très clair que les passages de Matthieu 5 et 19 parlent d’un mariage NON LIÉ PAR DIEU.»

La deuxième raison pour qu’un mariage puisse se terminer

La Bible décrit aussi une situation dans laquelle se trouve un mariage valide, un lié, accepté par Dieu, et qui pourrait se terminer. Dans 1 Corinthiens 7, Paul parle d’une série de circonstances qui peuvent se poser dans un mariage impliquant des croyants, ou des croyants mariés à des non-croyants. Ce chapitre est souvent référé comme «le chapitre du mariage», mais il pourrait aussi être appelé «le chapitre du mariage, du divorce et du remariage». La deuxième raison est le départ volontaire d’un conjoint non-converti.

Tout comme dans tous les autres passages de la Bible, ce chapitre est mieux étudié par une approche d’étude de verset par verset. Voici donc 1 Corinthiens 7 :

V. 1 : «Pour ce qui concerne les choses dont vous m'avez écrit, je pense qu'il est bon pour l'homme de ne point toucher de femme». Paul lisait une lettre que les Corinthiens lui avaient envoyée, il ne disait pas que ce n’était pas bon que les hommes touchassent une femme. Il ne faisait que lire leur lettre.

V. 2-3 : «Toutefois, pour éviter l'impudicité (l’adultère), que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari». C’est un ordre aux couples mariés de remplir leurs responsabilités sexuelles afin de ne pas repousser l’autre à commettre un adultère.

V.4 : «La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la femme» Tous les couples mariés devraient prendre note de ceci : Paul explique ici que le corps de la femme appartient à son mari, et que le corps du mari appartient à sa femme. En d’autres mots : ce que vous faites au corps de votre épouse, vous le faites à vous-mêmes, et vice versa. Votre corps appartient à votre conjoint.

V. 5 : Paul continue en expliquant ce que c’est que d’ignorer la responsabilité sexuelle d’un e personne : «Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence». Paul dit que les couples peuvent éviter les relations sexuelles pour un temps, afin de se rapprocher de Dieu et de s’examiner (comme pour un jeûne) spirituellement.

V. 6-7 : «Je dis cela par condescendance, je n'en fais pas un ordre. Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre».

Paul était devenu en effet, un eunuque pour les besoins du royaume. Il y a des preuves qu’il avait déjà été marié. Et comment le savons-nous? Il avait déjà participé au Sanhédrin, la Cour Suprême Juive. En comparaison de son époque à la nôtre, il avait été l’équivalent d’un des neuf Juges de la justice de la Cour Suprême des États-Unis. Et seulement les hommes mariés pouvaient recevoir un tel poste. À la lumière du verset 7, et puisque nous ne l’avons jamais entendu parler de son épouse, apparemment, elle l’avait laissé, peut-être à sa conversion ou qu’elle soit probablement morte. Ainsi, Paul déclara qu’il souhaitait que les hommes puissent être comme lui, libres par rapport aux obligations du mariage, quant aux nombreuses persécutions affligeant l’Église et le ministère de cette époque. Il reconnaissait que les circonstances présentes rendaient le célibat plus facile.

V. 8 : «A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi».

V. 9 : «Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler». Paul comprenait qu’il était préférable qu’une personne se marie que de brûler de désirs sexuels, désirant un conjoint mais ne pouvant en avoir un, ou brûler littéralement dans le lac de feu, parce qu’il ne peut se contenir et glisse et tombe continuellement dans les désirs charnels et l’immoralité sexuelle.

V. 10 : «A ceux qui sont mariés (deux personnes converties dans l’Église), j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari…».

V. 11 : «…si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie point sa femme».

La ville de Corinthe était affligée par de nombreux problèmes de toutes sortes, de nombreux autres cas d’abus et de divorce et de remariage en plus. Paul devait clarifier les standards de Dieu qui étaient bien différents de ceux de la ville des frères Corinthiens. Il expliqua que, si un couple converti divorçait, ils n’étaient pas libre de se remarier, ils seraient alors en violation avec Romains 7 :1-3 : coupables d’adultère. Leur seul recours était la réconciliation, là, où le mari ou la femme pouvait reprendre le conjoint séparé.

Nous venons juste d’examiner une troisième catégorie possible de circonstances d’un mariage dans l’Église. Cela requiert une importante explication et plus de clarification. Continuons avec 1 Cor. 7 :

V. 12 : «Aux autres, ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui le dis : Si un frère a une femme non-croyante, et qu'elle consente à habiter avec lui, qu'il ne la répudie point». Remarquez à qui cela s’adresse.

Quelle possible troisième catégorie Paul pouvait soulever autre que les gens mariés et les célibataires (incluant les veufs et les veuves)? Même s’il n’y a que deux catégories dans la société en général, cela néglige le troisième groupe dans l’Église de Dieu, les cas où il y a un croyant marié avec un non-croyant. Dans de tels cas, et ils sont nombreux, un des conjoints a la connaissance de la vérité, l’autre, non. Qu’arrive-t-il si un tel mariage ne peut continuer? Le conjoint non-croyant ne souhaite plus (peu importe la raison) rester avec le croyant? Ce conjoint non-croyant ne doit pas se sentir lié (ou même ignorer), par les lois de mariage de Dieu.

Paul ne citait pas Christ de quelqu’autre place dans la Bible. Avant cette époque, Dieu n’avait jamais parlé de ce genre de problème ou de circonstance auparavant. Quelques clarifications devinrent nécessaires et Dieu utilisa Paul dans ce but. Alors, il a écrit : «… ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui le dis» (1 Cor. 7 :12), ce qui veut aussi dire : «Voilà ce que je dis». Plusieurs argumenteront : Non, c’est presqu’une théologie de Paul! Par ce genre de raisonnements humains, tout ce que Paul a écrit peut être réduit à ce qui fut appelé : «théologie de Paul». Comprenez que Paul écrivait sous l’inspiration de Dieu.

Ce qu’il écrivit, est devenu la Parole de Dieu (Jean 10 :35). Dieu ne permettrait jamais que Paul ou qui que ce soit d’autre, d’enregistrer des opinions humaines, nous laissant en effet, un choix d’obéir ou non à cette écriture. Cela permettrait aux gens de dire : je n’aime pas la théologie de Paul. J’aime mieux la théologie de Pierre. Ou encore, je préfère les écrits de Jean. Je ferai ce que je décide, comme il me plaira.

Dieu n’est pas l’auteur de la confusion (1 Cor. 14 :33), Dieu ne permettrait jamais que le raisonnement humain fasse parti des Écritures Saintes. Paul reconnaissait simplement que Christ n’avait jamais adressé de telles circonstances.

La question alors, se pose : Si un frère a une femme non-croyante, quand ce frère s’est-il marié (1 Cor. 7 :12)? 2 Cor. 6 :14 interdit aux croyants de marier des non-croyants, alors, cela devait être un mariage qui existait avant que le frère ne fut convertit. Sa conversion aurait pu précipiter le mariage en difficulté, causant l’épouse à se questionner sur le fait qu’elle désire continuer avec son mari ou le quitter. Le verset 12 de 1 Cor. 7 décrit l’homme dont la femme est non-membre ou non-croyante, mais qui lui dit : je t’aime même si je ne vais pas à ton Église, je ne garde pas le Sabbat, je ne crois pas aux choses que tu crois, mais je veux quand même vivre avec toi.» Paul instruisit l’homme de ne pas se séparer de son épouse. Continuons dans 1 Cor. 7 :

V. 13 : «et si une femme a un mari non-croyant, et qu'il consente à habiter avec elle, qu'elle ne répudie point son mari». Clairement, la même recommandation s’applique à la femme mariée à un homme non-croyant ou non-converti, qui consent à vivre avec elle.

V. 14 : «Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints».

Ce passage introduit une compréhension vitale, révélant que Dieu est entré dans la famille et le mariage de chacun des croyants, peu importe le statut du conjoint. Les enfants de l’union maritale deviennent saints aux yeux de Dieu.

V. 15 : «Si le non-croyant se sépare, qu'il se sépare; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix». Mais il y a des non-croyants qui laissent le mariage. Si un membre baptisé de l’Église se trouve marié à une personne qui n’est pas dans l’Église, et qui désire ne pas continuer le mariage, Paul explique que le mariage peut se terminer. Si le non-croyant (pas le croyant) dit : Je m’en vais, adieu! Le mariage peut se terminer. (Habituellement, il n’y a rien qui peut être fait pour arrêter cela.) Le résultat, de la perspective de Dieu, est : Un frère ou une sœur n’est pas lié [le mariage lie] dans un tel cas. Le sujet du contexte est le LIEN DU MARIAGE. Paul dit que le LIEN DU MARIAGE est terminé par le départ du non-croyant.

Il y a une autre façon qu’un des conjoints peut en effet, dire qu’il ne désire plus vivre avec un croyant. Si un homme dit : Je veux vivre encore avec toi, à condition que je continue à te battre! Ou : Tu me laisses continuer à te tromper! Ou : Tu me laisses faire faillite et toute la famille va en souffrir! Et cetera… Cet homme dit en réalité qu’il ne désire plus vivre avec son épouse et sa famille!

Si par une CONDUITE ÉVIDENTE, et cela doit être très sérieux et continuel, un des conjoints démontre qu’il ne désire plus vivre dans le mariage, le verset 15 peut-être appliqué. Une personne peut dire qu’il désire vivre avec son conjoint, mais ses actions parlent plus fort que ses paroles!

V. 16 : «Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme?» Personne ne peut sauver un conjoint, Paul explique ce qui est en jeu, si le couple reste ensemble.

Que veut dire cela? Un conjoint non-membre, qui était coupé de Dieu, n’est plus coupé de Lui, parce que cette personne est maintenant mariée à une personne Chrétienne, une personne croyante. Les conjoints non-baptisés des croyants ne sont pas coupés de Dieu ni appelés par Lui. Ils sont dans une catégorie spéciale, dans laquelle ils peuvent librement chercher Dieu, ou non. En effet, Dieu les laissera venir à Lui, et ils peuvent Lui obéir ou non.

La même chose s’applique aux enfants d’un membre converti. Ils ne sont ni coupés de Dieu, ni appelés automatiquement. Mais Dieu en appelle quelques uns directement, tandis que d’autres sont dans une catégorie où, s’ils choisissent de chercher Dieu, ils le peuvent.

Si le conjoint converti démontre un merveilleux exemple de comportement Chrétien, alors, le membre peut être capable de sauver le conjoint non-membre. Si l’exemple de celui qui est appelé est clair, fort et exemplaire, cet exemple peut affecter le conjoint non-croyant d’une manière positive. (Bien sur, seulement Dieu peut actuellement sauver une personne.)

Si ceux qui sont appelés dans une situation dans laquelle Dieu dit : «Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé» (1 Cor. 7 :24), peut-être qu’une personne dont le conjoint n’est pas dans l’Église, cela veut dire que si elle donne un bon exemple chrétien, son conjoint pourrait dire : J’apprécie et je respecte ta religion, et j’aimerais en savoir plus à ce ssujet1» La conversion pourrait suivre.

Tous les frères, les enfants engendrés de Dieu, devrait faire très attention à leur attitude, comportement, de ne pas se placer au-dessus des autres, de paraitre plus juste et meilleur que les autres, parce qu’ils ne sont pas convertis. À cet égard, le croyant doit être très prudent de ne pas pousser son conjoint non-converti hors du mariage, les plaçant comme au pied du mur, avec aucun autre choix que de quitter, incapable de chercher le vrai Dieu, et en déclarant : mon conjoint ne voulait plus vivre avec moi…

IL peut y avoir un cas, cependant, où un CROYANT abandonne Dieu, perd le Saint Esprit, dégénère dans une terrible attitude, un mauvais comportement, impliquant de multiples actes adultères ou d’autres péchés aussi et plus graves, et quittant l’Église. Étant devenu hostile, et cherchant à quitter le mariage. Même si cette situation est rare, cela est déjà arrivé et peut encore arrivé. Une telle personne est devenue un non-croyant, rendant 1 Cor. 7 :15 applicable encore une fois. Si cette personne quitte, le croyant n’a réellement d’autre choix que de laisser cela arriver. Clairement, le mariage est terminé.

Pris hors de leurs contextes, certains autres passages peuvent causer de la confusion. Certaines personnes utilisent ces passages afin de prouver que Dieu lie tous les mariages dans toutes sortes de circonstances, qu’Il appelle ou non les couples à la vérité et leur donne l’opportunité de connaitre et de comprendre Ses lois du mariage.

Maintenant que nous avons examiné le sujet du divorce et du remariage, nous pouvons facilement comprendre ces lois.

Romains 7 :1-3

Plusieurs réfèrent à Romains 7 :1-3, essayant de démontrer que tous les mariages doivent se continuer jusqu’à la mort, bien entendu, c’est vrai, pour les mariages dont Dieu a lié le couple. Ce n’est pas un verset difficile à comprendre. Notez :

V. 1 : «Ignorez-vous, frères (Paul spécifie à qui cela s’adresse), car je parle à des gens qui connaissent la loi (Paul s’adressait à des Romains convertis à des frères de l’Église, disant : je vous parle à vous qui connaissez la loi, qui comprenez la vérité, qui êtes des Chrétiens), que la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi longtemps qu'il vit?

V. 2 : «Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari.

V. 3 : «Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre.

Tout comme la femme au puits, et la décapitation de Jean le Baptiste (que nous examinerons brièvement bientôt), les gens prennent Romains 7 hors de contexte. Quelques uns disent : Voyez-vous? Vous êtes liés jusqu’à la mort! Ne regardant pas à ce que Paul dit : «Ignorez-vous, frères (Paul spécifie à qui cela s’adresse), car je parle à des gens qui connaissent la loi!» Ce segment de la phrase de Rom. 7 est en parfaite harmonie avec tout ce qui est expliqué dans ce livret.

Rappelez-vous : «à celui qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, c’est un péché», et : «si nous péchons volontairement après avoir connu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour le péché». Ces passages, avec celui-ci : «le jugement commence par la maison de Dieu», qualifie et justifie Romains 7. Cependant, Paul, parce que les gens peuvent oublier ces versets, les qualifie de nouveau.

Ce passage n’a aucune application ni ne concerne les gens qui ne connaissent pas la vérité de Dieu ou Ses lois du mariage.

Matthieu 14 :1-4

Voici ce que dit Matthieu 14 :1-4 au sujet de la décapitation de Jean le Baptiste par le Roi Hérode :

V. 1 : «En ce temps-là, Hérode le tétrarque, ayant entendu parler de Jésus, dit à ses serviteurs : C'est Jean Baptiste!

V. 2 : «Il est ressuscité des morts, et c'est pour cela qu'il se fait par lui des miracles.

V. 3 : «Car Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l'avait lié et mis en prison, à cause d'Hérodias, femme de Philippe, son frère.

V. 4 : «parce que Jean lui disait : Il ne t'est pas permis de l'avoir pour femme».

Une question se soulève : Pourquoi, si le mariage précédant d’Hérode n’était pas lié, Jean pouvait lui dire qu’il ne lui était pas permis de marier cette femme? Si Dieu ne se mêle pas des mariages de ce monde, Hérode en faisait certainement parti, pourquoi, Jean lui fit-il cette déclaration?

Examinons cette situation : Puisque Hérode brisait le Sabbat, Jean aurait pu lui dire : tu brises le Sabbat. Hérode était-il jugé pour le briser? Ce péché lui était-il imputé? Connait-il le Sabbat? La réponse est non! Mais, quiconque brise le Sabbat, il brise le Sabbat!

Jean aurait pu lui dire : Hérode, tu ne payes pas les dimes à Dieu. Tu voles Dieu. Est-ce qu’Hérode savait qu’il volait Dieu? Non. Savait-il que les dimes sont dans la Bible? Non. Était-il coupable face à Dieu? Était-il jugé? Non. Mais, si quelqu’un vole les dimes en ne les payant pas, il vole Dieu.

Jean aurait pu dire à Hérode qu’il ne devrait pas marier une femme qui avait été répudiée, divorcée. Mais, la déclaration de Jean ne voulait pas dire que le premier mariage d’Hérode avait été lié par Dieu.

Romains 3 :23 déclare : «… tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu». Un péché est un péché. Mais le monde n’est pas jugé pour ses péchés maintenant, par ce que le monde ne sait pas ce qu’est le péché. Et parce que les péchés ne sont pas imputés, les gens continuent de pécher. C’était pour cela que Jean le Baptiste disait à Hérode qu’il ne pouvait pas marier la femme de son frère, que c’était illégal pour lui.

Aucune écriture ne vient toute seule. Tous les autres passages relatifs à un sujet doivent être examinés pour un tableau complet du sujet. Tout comme Romains 7, Matthieu 14 devient clair lorsqu’il est relié aux autres passages du sujet.

Jean 4 :15-19

C’est la même chose pour Jean 4 :15-19, lorsque Jésus parla à la femme au puits :

V. 15 : «La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.

V. 16 : «Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.

V. 17 : «La femme répondit : Je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n'ai point de mari.

V. 18 : «Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.

V. 19 : «Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète».

Cette femme avait été mariée cinq fois. Jésus le reconnaissait. Une question se soulève : À quel homme était-elle liée? Plusieurs répondent : Christ est en train de dire à la femme au puits : l’homme avec lequel tu es n’est pas ton mari, parce que tu es liée au premier de tes cinq maris.

C’est vrai que la femme était (habitait) avec un cinquième homme, mais ce n’était pas le sujet de ce que Jésus parlait, Christ ne parlait pas de divorce et de remariage. Christ ne lui a dit qu’une partie de sa vie, de ce qu’elle vivait actuellement, en cohabitation en dehors des liens sacrés du mariage.

Sai vous lisez toute l’histoire de cet évènement, le divorce et le remariage ne sont pas le sujet de leur discussion, et Jésus ne fit aucun commentaire au sujet de quel mari elle était liée, au sujet de quel de ses cinq mariages était valide. Malheureusement, beaucoup de gens tordent les écritures pour leur faire dire ce qu’ils veulent.

Travaillez sur votre mariage

La Bible est très claire : Dieu est l’Auteur du mariage! Une bonne compréhension de cette suprême et importante relation humaine est vitale pour atteindre le vrai bonheur dans votre mariage! Peu importe vos circonstances, et peu importe ce qui est déjà arrivé dans votre mariage, vous pouvez encore avoir une union heureuse, merveilleuse et épanouie. Mais cela exigera du travail de votre part et de la persistance, de la persévérance. Et cela en vaut la peine!

En contraste, pour les quelques versets au sujet du divorce et du remariage, la Bible est remplie de passages donnant des instructions à ceux qui veulent réellement avoir un joyeux et heureux mariage!

Dans un de ces passages, il y a le livre aux Éphésiens 5 :22-23, Paul compare le mariage à la relation entre Christ et l’Église : «Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur».

C’est une déclaration profonde! Le mari doit s’efforcer de bien se conduire envers sa femme comme Christ le fait pour Son Église, la nourrissant, la guidant, l’encourageant et pourvoyant aux besoins de sa (Sa) femme.

Les versets 24, 25 et 28 d’Éphésiens 5 expliquent cette analogie :

V. 24 : «Or, de même que l'Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.

V. 25 : «Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle,

V. 28 : «C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même.

Vous pouvez vaincre les pires problèmes de mariage. Je vous encourage à lire ces livres suivant :

Pour ceux qui considèrent le mariage pour la première fois, ou pour le remariage, lisez ce livre : Rencontres et fréquentations selon la Voie de Dieu. Vous pouvez aussi lire notre livre sur la famille : Éduquez (instruisez) vos enfants selon la Voie de Dieu.

Ces livres feront toute la différence!

Seulement dans l’Église de Dieu

Nous avons vu plus tôt au sous-chapitre : Une fausse certitude (croyance), des points importants que nous devons revoir avant de terminer ce livre.

Plusieurs croient que Dieu lie chaque mariage partout sur la Terre. Si cela était vrai, pourquoi, alors, dans le Nouveau-Testament cela n’a-t-il été discuté en détail? Le Nouveau-Testament révèle que cela n’était pas un problème pour l’Église du premier siècle.

La jeune Église n’était pas affligée constamment par des problèmes de familles brisées, croyant que tous les mariages étaient liés par Dieu. L’Église savait que les gens ne seraient pas trouvées responsables pour cette doctrine qu’ils ne connaissaient pas, tout comme pour toutes les autres doctrines qu’ils ne connaissaient pas non plus.

À l’égard de tous ces problèmes, tout ce que vous avez lu n’a aucune application si vous êtes Catholique, Protestant ou n’importe quelle autre religion. Il y a des applications seulement pour quelqu’un dans la véritable Église de Dieu, qui comprend la vérité selon ces deux écritures :

  • «Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché» (Jac. 4 :17),
  • «Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés» (Héb. 10 :26).

Considérez ces versets avant d’en arriver à une conclusion. Les gens écrivent à l’Église de Dieu Restaurée sur une base régulière pour nous demander de l’aide à résoudre des problèmes de mariage. Quelques unes de ces personnes appartiennent à différentes branches de religions chrétiennes, d’autres proviennent de différentes autres religions, et d’autres encore, sont athées ou agnostiques. Plusieurs ont des questions théoriques sur des situations comme celles présentées par les sadducéens au Christ dans Matt. 22 :23-30. Ce casse-tête hypothétique était l’ultime : «quoi si…» Sans différencier toutes les diverses complications qui Lui étaient présentées, Christ répliqua simplement par : «Jésus leur répondit : Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu» (Matt. 22 :29).

Comprenez qu’en ce moment, Dieu ne juge pas ceux qui sont hors de Son Église.

La doctrine biblique du divorce et du remariage comme elle est enseignée par la seule et unique Église fondée par Jésus Christ (Matt. 16 :18), a une application seulement pour ceux qui font parti de cette Église. Dieu ne lie pas les mariages dans le monde en général ni ne les tient responsable comme ceux qui sont présentement sous le jugement. Dieu juge présentement ceux de Soin Église : «Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu?» (1 Pierre 4 :17).

Plus tard dans le plan de salut de Dieu, lorsque les esprits des gens seront ouverts à la vérité, les standards de Dieu s’appliqueront pour tous.

Le but ultime

Dans sa lettre de Mai 1974 adressée à l’Église Universelle de Dieu, Herbert W. Armstrong écrivit ceci :

«Dieu a dirigé Son Église dans la VRAIE CONNAISSANCE et dans la COMPRÉHENSION du BUT et de la SIGNIFICATION du mariage. Dieu a révélé à Son Église que le mariage est actuellement une RELATION PLANIFIÉE ET VOULUE PAR DIEU pour seulement les êtres humains créés par Lui. Les animaux n’ont pas cette bénédiction du mariage, et de la relation familliale. Même les anges ne l’ont pas!

«L’Église de Dieu a la COMPRÉHENSION que Dieu est une FAMILle; que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu; et qu’il peut naitre dans la FAMILle de Dieu; étant changé par une résurrection de mortel à immortel, d’humain à divin, de chair et sang à ESPRIT!

«Et lorsque l’ÉGLISE, cette Église, NAITRA dans la famille de Dieu au retour de Christ, lors de cette résurrection, elle sera l’épouse de Christ et sera alors MARIéE avec Christ. Le royaume de Dieu sera alors composé de Dieu le PÈRE, Christ le FILS, et de l’ÉPOUSE de Christ, ce sera une relation familliale.

«Aucune autre Église…n’a cette merveilleuse connaissance!»

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