Chaque année, des millions de gens, autour du monde, se font chrétiens. Certains sont baptisés alors qu’ils sont des nouveau-nés. D’autres jeunes adultes le sont en se joignant à une Église de leur choix; et il y a les adultes convertis par des missionnaires. Plusieurs convertis ne sont jamais baptisés. La plupart des autres ne sont pas baptisés de la bonne manière.
Le jour de la Pentecôte en l’an 31 de notre ère, jour où l’Église du Nouveau Testament fut fondée, l’apôtre Pierre donna un puissant sermon. En l’écoutant, les gens eurent le cœur tellement touché que 3 000 d’entre eux se firent baptisés. Mais avant de se faire, ils avaient demandé: « Hommes frères, que ferons-nous ? » (Actes 2:37). Pierre leur répondit: « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (v. 38).
Ce passage est clairement une ordonnance de Dieu d’être « baptisé » ! Non seulement la Bible dit-elle qu’il s’agit d’un ordre, mais elle stipule aussi que le repentir doit précéder le baptême, sans quoi la réception du Saint-Esprit n’est pas possible.
La plupart des gens croient que le salut est sans exigence — sans conditions. C’est faux, et le verset précédent prouve qu’il existe au moins une condition — la repentance — et que celle-ci doit précéder le baptême ! Parmi ceux qui enseignent cette fausse doctrine certains citent Romains 10:9, 13. Au verset 9, l’apôtre Paul a écrit: « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Le verset 13 semble encore plus simple: « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » Qu’y a t-il de plus facile pour de futurs chrétiens ? Combien de fois avez-vous entendu dire qu’il suffit de « croire dans son cœur » ? Est-ce là tout ce que signifie ce verset ?
Plusieurs disent avoir eu une « expérience religieuse » qui fit d’eux des chrétiens automatiquement. Autrefois, j’avais une voisine qui m’avait dit qu’elle « savait », tout simplement, qu’elle était chrétienne, parce que, disait-elle: « J’ai accepté Jésus et la Bible dans mon cœur à l’âge de neuf ans ».
Un très grand nombre de gens croient que c’est tout ce qui est requis pour être converti. D’autres croient que « le Christ à tout fait à ma place, sur la croix » ou, « je suis sauvé uniquement par la grâce et ce, sans conditions ». Qu’en est-il de tous ces millions de gens qui croient ces idées ? Est-ce tout ce que comporte le salut ? Romains 10:9 et 13 sont-ils les seuls versets qui devraient vous intéresser ?
Sous l’amende de mort
Romains 6:23 déclare: « Le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » I Timothée 6:16 stipule: « …qui [le Christ] seul possède l’immortalité. » De plus, Romains 3:23 nous dit que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». Ces trois passages prouvent qu’aucun être humain n’a la vie immortelle inhérente. Dieu dit à Adam: « …tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Gen. 3:19). L’être humain a été fait à partir de la poussière du sol — de terre — et de rien de plus.
L’apôtre Jean fut inspiré à écrire: « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie » (I Jean 5:11-12).
À moins d’avoir un Sauveur — quelqu’un qui a payé à leur place l’amende du péché —, les êtres humains se dirigent vers la mort, et non vers l’immortalité ! Plusieurs autres passages pourraient être cités pour prouver ce point. La bonne nouvelle, c’est que Dieu — et Dieu seul — possède le pouvoir d’octroyer ce « don » de la vie éternelle (Jean 5:26). Ne vous y trompez pas ! On ne peut pas le mériter — c’est un don gratuit. Mais, ce don comporte des conditions — pour ceux qui s’y qualifient !
La plupart des chrétiens croient qu’ils sont « sauvés par le sang du Christ ». C’est faux. La Bible précise que nous sommes « sauvés par sa vie » (Rom. 5:10), tandis que nous sommes « réconciliés avec Dieu » et « justifiés par son sang [celui du Christ] » (5:9). Voyez aussi I Corinthiens 15:17-18. Ce point, qu’il est essentiel de comprendre, exige d’être éclairci.
Réfléchissez ! Si le Christ n’était pas ressuscité des morts, alors Il ne pourrait pas envoyer Son Saint-Esprit pour engendrer les chrétiens. Rappelez-vous que l’apôtre Pierre a dit que la repentance et le baptême conduiraient à la réception du Saint-Esprit de Dieu. Un chrétien est celui qui est conduit par le Saint-Esprit. L’apôtre Paul a écrit: « car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Rom. 8:14). C’est ce même Esprit que Dieu utilisera pour changer éventuellement les vrais chrétiens et en faire des fils de Dieu composés d’Esprit — ressuscités en tant qu’êtres spirituels. C’est cet Esprit en eux qui, quand ils seront changés, rendra possible la vie éternelle — le salut. Est-ce clair ? Si le Christ n’était pas ressuscité, Il n’aurait pas pu monter au ciel, d’où Il peut envoyer Son Saint-Esprit pour habiter les chrétiens. Sans cet Esprit qui habite un chrétien, il n’existe aucun espoir de vie éternelle.
Romains 8:11 déclare: « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » À la résurrection, ceux qui étaient engendrés de Dieu naîtront de Dieu. Avant cette nouvelle naissance (Jean 3:3-6), un chrétien n’est qu’un héritier, un bénéficiaire, pour ainsi dire, il n’a en fait pas encore hérité (de la vie éternelle). Au cours de sa vie, un chrétien est comme un œuf fécondé dans l’utérus. La naissance du bébé vient neuf mois plus tard. Pareillement, la naissance d’un chrétien dans le Royaume de Dieu viendra longtemps après son engendrement et sa conversion.
Le chrétien est converti à un nouveau mode de vie. Il s’efforce de changer. Il recherche Dieu sur une base quotidienne. Il exerce l’Esprit de Dieu afin de développer Son propre caractère — renouvelant chaque jour les pensées qui occupent son esprit ! Galates 5:22-23 énumère les neuf « fruit[s] de l’Esprit », qui sont: l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur et la tempérance. Ces qualités de la nature divine ne sont pratiquées et reflétées que lorsque l’Esprit de Dieu habite un individu.
Dans II Timothée 1:7, l’apôtre Paul a écrit: « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » Le véritable chrétien travaille activement sur toutes ces qualités, lesquelles émanent de l’Esprit et du caractère même de Dieu. Il s’applique à développer en lui l’amour divin. Chaque jour il demande à Dieu de lui donner la sagesse et la force de croître, de changer, afin de devenir davantage comme le Christ, en paroles, en pensées, et en actes ! Le but d’un chrétien est de croître de toutes les manières possibles. L’apôtre Pierre a écrit: « Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (II Pi. 3:18). Si le christianisme n’était simplement qu’une question de faire appel au nom du Christ, alors pourquoi ce verset précise-t-il de croître ?
Quel aurait été le but de cette directive ?
Le Christ a dit: « Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matth. 24:13). Voilà un autre verset qui montre bien que pour être sauvé il faut plus que « seulement croire ». Le christianisme évoque la nécessité de persévérer — une nécessité de rester dans la course quoi qu’il arrive ! Il n’est pas toujours facile, dans la vie, d’obéir à la Loi de Dieu et de se soumettre à Son Gouvernement.
Le vrai christianisme n’est pas du « gâteau ». Ce n’est pas la voie la plus facile, dans laquelle il n’est pas nécessaire de croître, de changer ou de persévérer à travers des épreuves et de rudes défis ! Le Christ a dit: « Entrez par la porte étroite [difficile]. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matth. 7: 13-14).
Il devrait être clair maintenant que la réception de l’Esprit de Dieu ne constitue pas une fin en soi, mais plutôt le commencement — le début — pour un chrétien nouvellement engendré. Comparez Romains 8:7 avec I Jean 5:12, et deux choses deviennent incontestables. Une personne doit appartenir au Christ; et, elle ne peut Lui appartenir que si elle est engendrée par l’Esprit de Dieu. Mais, comment peut-on en arriver au point où l’Esprit de Dieu est donné ?
« Repentez-vous, et croyez »
Notez les premières paroles du Christ, telles que Marc 1:15 les rapporte: « Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. » Il est clair que le repentir est lié au baptême et à la conversion. Mais celui-ci est aussi lié au fait de croire à la bonne nouvelle (ou Évangile) du Royaume de Dieu. Les deux sont des commandements — des exigences — des conditions — pour devenir un chrétien !
Le monde ignore tout du vrai Évangile. Il parle de la Personne de Jésus-Christ et non du message qu’Il a apporté. Le Christ parlait continuellement du Royaume de Dieu qui allait bientôt être instauré ici-bas ! (Pour en savoir davantage sur la séduction qui voile cette connaissance essentielle au monde, lisez nos brochures gratuites Lequel est le VRAI ÉVANGILE ? et Qu’est-ce que le ROYAUME DE DIEU ?)
Se repentir veut dire changer — cesser de pécher ! Mais, qu’est-ce que le péché ? La Bible répond: « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (I Jean 3:4). Bien qu’il y en a plusieurs qui ont entendu parler du péché, presque personne ne comprend ce que c’est — sa définition. Ce verset est sans équivoque.
Cette ordonnance (« croyez à la bonne nouvelle ») signifie que nous devons croire à la bonne nouvelle de la venue du Royaume de Dieu. L’expression bonne nouvelle signifie Évangile. La venue du Royaume (ou Gouvernement) de Dieu sur la terre est une bonne nouvelle. C’est l’Évangile (ou Bonne Nouvelle) du Royaume de Dieu. Au moyen de Son Gouvernement, Dieu implantera Ses lois sur toute la terre. Partout, la paix, l’abondance, le bonheur et la joie éclateront. Pas étonnant que le Christ commande aux chrétiens de prier assidûment: « Que ton règne (Royaume) vienne » (Matth. 6:10) !
Les deux conditions requises pour être sauvé qui sont décrites dans Marc 1:14-15 sont les mêmes que dans Actes 2:38: repentez-vous, et croyez ! L’apôtre Pierre y déclare: « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » On ne peut recevoir l’Esprit de Dieu que si l’on croit (a la foi) au sacrifice — dans la mort, l’ensevelissement et la résurrection de Jésus-Christ. Le baptême représente — symbolise — la foi (croyance) absolue que le sacrifice du Christ s’applique à chaque personne qui pratique cette foi.
Lorsque Philippe le diacre conseilla l’Éthiopien pour le baptême, l’eunuque lui demanda: « …qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? » et Philippe lui dit: « Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit: Je crois… » (Actes 8:36-37). Au verset 38, Philippe baptisa aussitôt l’eunuque.
À celui qui a du repentir et de la foi (qui croit), Dieu promet de lui donner Son Saint-Esprit. Quand Dieu fait une promesse, Il tient parole. Il ne fait pas de compromis, et Il n’oublie pas. Il précise que la réception de Son Saint-Esprit est conditionnelle.
PAR CONSÉQUENT, LE BAPTÊME PAR IMMERSION, QUI SYMBOLISE LE REPENTIR ET LA FOI, EST UNE CONDITION ORDONNÉE POUR ÊTRE SAUVÉ !
Jésus baptisa-t-Il ?
Quel exemple le Christ donna-t-Il en ce qui concerne le baptême ? Puisqu’Il ne commit aucun péché pour lequel Il dut Se repentir, Il n’avait certainement pas besoin de Se faire baptiser ? Sous l’inspiration divine, l’apôtre Pierre rapporte: « Christ…vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (II Pierre 2:21).
Notez comment Matthieu raconte l’exemple du Christ. Le Christ vint vers Jean-Baptiste « pour être baptisé par lui » (Matth. 3:13). Le verset 16 déclare: « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. » Le reste de ce verset raconte la réception symbolique du Saint-Esprit par le Christ, lequel vint sur Lui sous la forme d’une colombe. Au moment où cela se produisit, Dieu fit entendre Sa voix du ciel, et dit: « Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » (version Darby). Les vrais chrétiens sont aussi les fils de Dieu. Puisse Dieu trouver également Son plaisir en chacun de nous, alors que nous nous efforçons de vaincre les tentations du péché que le Christ les a vaincues !
Baptiser par le pouvoir du Christ — en Son nom
Que signifie être baptisé « au nom de Jésus-Christ » ? La Gendarmerie Royale du Canada avait coutume de dire: « Arrêtez-vous, au nom de la loi ! » Si un agent de police ordonne à quelqu’un: « Arrêtez-vous, au nom de la loi ! », nous savons tous que cela veut dire qu’il le dit « de par l’autorité (le pouvoir, la fonction) de la loi ». Dieu et Ses lois constituent l’autorité suprême. Le Christ accorde Son autorité à certaines actions. Le baptême en fait partie.
Remarquez ! La Bible dit que Jésus-Christ baptisa plus de gens que Jean-Baptiste. Saviez-vous cela ? Saviez-vous que la Bible dit aussi qu’Il ne baptisa personne ? Comment ces deux assertions peuvent-elles être vraies ? En fait nous verrons que ce fut à travers Ses disciples que le Christ baptisa plusieurs personnes. Notez Jean 3:22: « Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. » Ce passage dit bien que le Christ « baptisait ». Remarquez un peu plus loin, au chapitre 4, aux versets 1-2: « Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples. »
Ce passage biblique est important. Pourquoi ? Comment une telle chose fut-elle possible ? Comment le Christ put-Il en baptiser plusieurs, alors qu’en fait Il ne baptisa personne ? C’est fort simple: Il donna à Ses disciples le pouvoir de le faire. Voilà pourquoi ces derniers baptisèrent au nom de Jésus-Christ. Voilà aussi pourquoi on attribue à Jésus les baptêmes qu’ils administrèrent. Ils agissaient conformément à Ses ordres et par Son pouvoir. C’était comme si le Christ Lui-même qui « baptisait ».
Le Christ dit aux chrétiens: « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai » (Jean 14:13), et « si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (v. 14). Afin d’en signaler l’importance, le Christ répète à peu près exactement la même chose, dans deux versets consécutifs. L’exaucement des prières des chrétiens résulte directement de prières faites au nom de Jésus. Jean 16:23 est encore plus clair: « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien…ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom » (v. 24). Le point, c’est que le Père n’exauce nos prières que si nous nous présentons à Lui au nom du Christ — par Son autorité ! Il est dit que le Christ a délégué aux chrétiens un « pouvoir mandataire » d’agir en Son nom, ou à Sa place, dans leurs prières. À cet égard, Dieu accorde aux chrétiens le pouvoir d’accomplir de nombreuses tâches en Son nom.
La baptême — un ordre clair
Nous avons démontré que l’apôtre Pierre ordonne de se repentir, puis de se faire baptiser. Remarquez maintenant Actes 17:30: « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce (ordonne, d’après certaines versions) maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. » Ce point doit être clair. Dieu ordonne la repentance; et la repentance précède le baptême. On peut donc dire, à juste titre: « Dieu ordonne à tous les hommes, en tous lieux, de se faire baptiser », ou: « repentez-vous, et faites-vous baptiser. »
Le Christ ordonne directement à Ses disciples de baptiser les gens, pour qu’ils puissent être sauvés. Il lie en fait le salut et le baptême. Il en fait une condition pour recevoir la vie éternelle. Ses disciples ont toujours administré le baptême aux nouveaux disciples qui se convertissent. Actes 2:41 déclare: « Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. » Actes 8:5, 12 déclare: « Philippe étant descendu dans la ville de Samarie…Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu [remarquez que ce même message était lié à ce que les nouveaux convertis devaient croire] et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser. » Certains diront qu’il ne s’agissait que d’un « baptême du Saint-Esprit ». Mais les versets 15 et 16 démontrent que c’était impossible, parce que Pierre et Jean, « arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. »
Si ces gens ne furent baptisés que par l’Esprit de Dieu, alors pourquoi les Écritures précisent-elles qu’ils furent « baptisés », puisque l’Esprit de Dieu « n’était encore descendu sur aucun d’eux » ? Cela n’aurait aucun sens, sauf si le baptême et la réception du Saint-Esprit divin sont deux événements tout à fait différents — ainsi que Actes 2:38 le déclare !
Lorsque Corneille, un Italien Gentil (païen) et sa famille furent baptisés, selon Actes 10:44, 47-48, une déclaration très directe fut faite concernant la nécessité d’être baptisé correctement. Dieu Se servit de l’apôtre Pierre pour donner aux Juifs leur premier sermon qui traitait du baptême (Actes 2). Dix ans plus tard, en l’an 41 de notre ère, Il Se servit encore de Pierre pour être le premier apôtre à prêcher l’Évangile aux Gentils. (L’apôtre Paul fut choisit plus tard en tant qu’apôtre des Gentils.) La famille pieuse de Corneille reçut « le don du Saint-Esprit » (10:45). En cette occasion unique, où ces gens reçurent le Saint-Esprit avant même d’être baptisés, Pierre dit aussitôt: « Peut-on [leur] refuser l’eau du baptême…Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur. »
Manifestement, il s’agit-là d’un ordre d’administrer le baptême par l’eau !
La grande mission du Christ incluait le baptême
Ainsi que nous l’avons dit, le Christ ordonna directement à Ses disciples de baptiser. Voyez comment l’Évangile selon Marc rapporte la grande mission que le Christ confia à Ses disciples: « Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle [du Royaume de Dieu qui sera établi sur la terre] à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (16:15-16). La croyance sans le baptême ne suffit pas pour être sauvé !
Matthieu 28:19-20 rapporte aussi la même directive du Christ mais, contrairement à Marc, ajoute certains points et en exclu certains autres. (Il s’agit de la même mission, donc les deux récits doivent être considérés conjointement.) Matthieu rapporte: « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit ». Manifestement, cela impliquait aussi la prédication de (l’enseignement) de l’Évangile du Royaume de Dieu, parce que Marc en fait mention. La Bible déclare sans ambages que le baptême faisait partie de la grande mission que le Christ confia à Ses disciples !
Il est important de noter que cette Écriture explique que le baptême est administré « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». D’après la version originale, le mot « au » serait mieux rendu par « dans ». Actes 2:38 parle d’être baptisé « au nom de Jésus-Christ », alors que le récit de Matthieu utilise une phrase plus longue. La Bible se contredit-elle ? Les Écritures peuvent-elles être violées ou anéanties — parfois par une autre Écriture ? Jean 10:35 précise que cela est impossible. La Bible ne se contredit jamais. Car, dans le cas contraire, elle ne vaudrait pas plus que le papier sur lequel elle est écrite !
Baptiser au nom de Jésus et être baptisé dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont deux points tout à fait différents. Le premier touche la question de l’autorité pour administrer le baptême à la place du Christ — et cette autorité, ou bien on l’a, ou bien on ne l’a pas. Le deuxième concerne le fait d’être baptisé dans la Famille — la divinité du Père, du Fils et (de la puissance) du Saint-Esprit. (Bien que l’objectif de cette brochure n’est pas de traiter de ce sujet, il faut noter que cela ne fait pas référence à la fausse doctrine de la trinité, qui réfute la signification même du Royaume de Dieu.) Dieu est un Père qui Se reproduit — et qui ajoute plusieurs enfants à Sa Famille. Il n’est pas une « triade », formant une divinité fermée. La doctrine de la trinité est apparue pour la première fois dans la grande fausse Église « chrétienne », au IIIe siècle de notre ère. Elle y fut introduite pour falsifier et supplanter la vérité selon laquelle Dieu agrandit Sa Famille. (Demandez notre brochure gratuite: La TRINITÉ — Dieu est-Il une triade ?)
Quelle est la bonne façon de baptiser ?
Quelle est la bonne façon d’administrer le baptême ? Ablution, aspersion ou immersion ? Non seulement les gens doivent-ils suivre l’ordre divin d’être baptisés, mais il faut que le baptême soit administré comme Dieu commande de le faire. Autrement, le baptême est invalide. C’est comme s’il n’avait jamais eu lieu.
Que signifie le mot « baptême » ? Signifie-t-il asperger ? Ou arroser ? La réponse réside dans la signification du mot grec utilisé dans le Nouveau Testament à chaque fois qu’on y trouve les mots baptême ou baptiser.
D’abord, le lecteur n’ignore sans doute pas que le Nouveau Testament fut rédigé en langue grecque, pour être ensuite traduit en différentes langues dont le français. Aussi, le mot baptême vient du mot grec baptismo, qui signifie immersion, ou action de plonger. Il ne signifie pas asperger, ou arroser, dont l’équivalent grec serait rantidzo ou cheo. Dieu inspira les rédacteurs des Saintes Écritures à se servir uniquement des dérivés du mot baptizo — signifiant immersion ou action de plonger — pour décrire le bon symbole de conversion !
Deuxièmement, considérez la chose sous cet angle. Un individu ne peut pas être immergé en se faisant asperger d’eau. S’il a été aspergé d’eau, il n’aura été qu’aspergée d’eau, et non immergé. De même, pour avoir été immergé il lui faudra être immergé — complètement — dans l’eau. Dieu dit ce qu’Il pense et pense ce qu’Il dit !
Il n’est pas étonnant que pour baptiser les gens Jean-Baptiste ait choisi des endroits où « il y avait…beaucoup d’eau » (Jean 3:23). Cela n’aurait pas été nécessaire s’il n’avait été question que d’asperger ou d’arroser les gens. Il n’est pas étonnant non plus de lire que « Philippe et l’eunuque descendirent…dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau… » (Actes 8:38-39). À n’en pas douter, ce verset ne dit absolument pas qu’il suffit d’une petite quantité d’eau pour asperger ou arroser la tête d’une personne. Et ce n’est pas une surprise non plus de lire dans Matthieu 3:16 qu’après avoir été baptisé, le Christ « sortit de l’eau ». La formule biblique est sans équivoque: il faut « beaucoup d’eau » pour administrer le baptême, parce que les gens doivent y entrer dedans, pour ensuite en sortir.
Que représente le baptême ?
Il existe une raison capitale pour laquelle Dieu n’accepte pas que le baptême soit administré par simple aspersion ou en versant de l’eau sur le front de la personne. Quoique le seul fait qu’Il nous en donne l’ordre et que nous devons Lui obéir sans se poser de question, il peut être important de comprendre pourquoi Dieu dit de faire les choses à Sa façon. C’est vrai en ce qui concerne le baptême.
Le symbolisme d’être complètement immergé dans l’eau a une profonde signification. Le baptême symbolise la mort, l’ensevelissement et la résurrection de la tombe. Il représente précisément un modèle de la crucifixion, l’ensevelissement et la résurrection du Christ. Un versement ou une aspersion d’eau ne saurait jamais refléter ce symbolisme. Considérez Romains 6:3-5: « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection ». Les vrais chrétiens seront ressuscités quand le Christ reviendra sur la terre.
Aussi, Romains 6:6-7 montre que ceux-ci ont été « crucifié[s] avec lui », qu’ils sont « mort[s] », et qu’ils sont « libre[s] du péché ». On ne peut se méprendre quant au symbolisme de la mort, l’ensevelissement et la résurrection que représente l’immersion (le baptême) dans l’eau.
De plus, l’apôtre Paul a écrit: « …ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » (Col. 2:12). Le verset 13 poursuit: « Vous qui étiez morts par vos offenses…il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses (péchés, I Jean 3:4) ». Une personne baptisée est une personne à qui les péchés ont été pardonnés — elle est libérée du péché et elle marche en « nouveauté de vie ». Cette vérité vient de la parole même de Dieu !
Un chrétien recommence pour ainsi dire sa vie; il marche « en nouveauté de vie ». Son ancienne vie n’existe plus. Il est une personne changée, dont le passé a été lavé — enseveli dans une tombe — car « vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu » (Col. 3:3). Quelle vérité merveilleuse et inspirante pour tous ceux qui choisissent de marcher dans cette voie. Dieu ordonne le baptême pour que les gens puissent reconnaître qu’ils recommencent une nouvelle vie, et qu’ils ont un Sauveur — s’ils manifestent leur foi en Lui et acceptent Son sacrifice. Le Christ, en tant que Sauveur, donne alors Son Saint-Esprit aux chrétiens et les aide à croître et à changer. NOTRE BUT EST DE DÉVELOPPER EN NOUS LE MÊME CARACTÈRE QUE DIEU maintenant, AFIN QUE NOUS PUISSIONS éventuellement RÉGNER AVEC LUI DANS SON ROYAUME — ACCOMPLISSANT AINSI NOTRE INCROYABLE POTENTIALITÉ HUMAINE ! (Pour en savoir davantage, lisez notre ouvrage gratuit intitulé: La FABULEUSE POTENTIALITÉ de l’homme.)
Inutile d’adhérer à une Église ou une dénomination
Nous avons tous entendu quelqu’un dire: « Je suis affilié à cette Église-ci » ou: « J’ai adhéré à cette Église-là » ou, encore: « J’ai changé d’Église. » Des millions de gens s’affilient à ou changent d’Église à chaque année — des milliers à chaque jour. Un individu peut-il « se joindre » ou « adhérer » à la vraie Église de Dieu ? Une fois baptisée, dans quoi une personne a-t-elle été baptisée ? Nous venons de citer Romains 6:3, où, rappelez-vous, il est dit que nous avons été « baptisés en Jésus-Christ ». Le Christ expliqua que nous avons été « baptisés dans le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. » Nulle part la Bible dit-elle que nous sommes baptisés « dans une dénomination religieuse ou une certaine Église en particulier ».
Il est extrêmement important de comprendre cela ! Plusieurs sont confus parce qu’ils croient que le baptême les place dans une organisation religieuse quelconque, alors que la Bible ne dit pas une telle chose — qui plus est, dans la plupart des pays, il est techniquement et légalement impossible de se faire baptiser dans une corporation pour en devenir membre.
D’habitude, la plupart des Églises refusent de baptiser les gens qui ne veulent pas « se joindre » à eux. Cela n’est pas biblique. Pourquoi ? Le vrai chrétien est placé dans l’Église que Jésus-Christ — et non un homme quelconque — a bâtie. Le Christ a dit: « Je bâtirai MON Église » (Matth. 16:18). C’est le Christ — et non un homme quelconque — qui place les gens dans Son Église et qui, de ce fait, la bâtie. (Pour comprendre comment le Christ a bâti Son Église — et comment l’identifier — lisez notre brochure gratuite intitulée: L’histoire de la VRAIE ÉGLISE de Dieu.)
Alors, comment au juste une personne devient-elle membre de la vraie Église de Dieu ? Depuis toujours, plusieurs Églises sont en compétition les unes avec les autres, à la quête de membres. La Bible enseigne-t-elle cela ? L’apôtre Paul a écrit: « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps » (I Cor. 12:13). Il a également écrit: « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Gal. 3:27). En réunissant ces deux versets, nous voyons qu’un chrétien est baptisé dans le Corps du Christ — et non dans une organisation religieuse quelconque, fondée ou bâtie par des hommes de ce monde.
Brièvement, « la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité » (I Tim. 3:15) est la définition biblique de l’Église. L’Église se trouve là où se trouve la Vérité; elle est « fondée » sur la VÉRITÉ. Elle est la maison de Dieu — Son Église — parce qu’elle demeure ferme, et qu’elle se cramponne à la Vérité. Naturellement, cette dernière a aussi une parfaite compréhension de la façon correct de baptiser.
Voici le lien qui existe entre être « baptisé dans le Christ » et être « baptisé dans un corps », qui signifie être baptisé dans la vraie Église de Dieu. Il faut que cela soit clarifié. Considérez ce que déclare Éphésiens 1:22-23, en parlant du Christ: « Il (Dieu) a tout mis sous ses pieds (ceux du Christ), et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps. » Cela, Colossiens 1:18 le confirme: « Il est la tête du corps de l’Église. » Ce passage est mieux rendu dans d’autres versions de la Bible. « Il est la tête du corps qu’est l’Église » (Crampon); « Il est le chef du corps, de l’assemblée (l’Église) » (Darby); « Il est, lui, la tête du corps, qui est l’Église » (TOB). Ici le Christ est dépeint comme ajoutant des individus dans le corps de Son Église au moment du baptême ! On peut se joindre à une équipe de base-ball ou se faire membre d’un club social (la plupart des Églises ne sont rien d’autre que des « clubs sociaux religieux »), mais seul le Christ peut les placer dans l’Église qu’Il bâtit.
On ne peut recevoir le Saint-Esprit que si l’on est baptisé. Et, on ne peut être baptisé que si l’on s’est repenti. Rappelez-vous l’ordre de Dieu: « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé »; et c’est à ce moment-là, seulement, que « vous recevrez le don du Saint-Esprit ». Les hommes peuvent avoir leurs traditions, leurs idées et leurs méthodes pour baptiser — ou leurs propres opinions quant à la façon qu’un individu peut recevoir l’Esprit de Dieu — mais, l’enseignement divin constitue l’unique voie qui soit acceptable !
Ne remettez jamais le baptême au lendemain
Dans le Nouveau Testament, plusieurs récits montrent qu’une fois qu’il est clair que le croyant est repentant et qu’il est prêt, son baptême ne devrait pas être remis à plus tard.
Lorsque Paul (alors appelé Saul) fut prêt pour le baptême, Dieu envoya Ananias pour l’administrer. À l’instant même où Ananias vit Paul, sa réaction fut de lui dire: « Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur » (Actes 22:16). Paul n’oublia jamais cela. Remarquez, lorsqu’il baptisa le geôlier de la prison, ainsi que sa famille, il était passé minuit; et pourtant, « à cette heure même de la nuit », il les baptisa — sans même attendre l’arrivée du jour suivant (Actes 16:32-33). Le lecteur se souviendra que l’eunuque fut baptisé aussitôt après que Philippe l’eut conseillé (Actes 8).
Il est important de noter que, parfois, il n’est pas possible d’administrer le baptême dès que possible ou au moment idéal. Lorsque l’apôtre Pierre donna son sermon, dans Actes 2, tous les apôtres originaux étaient là avec lui; ils purent l’assister sur-le-champ dans l’administration de 3 000 baptêmes (Actes 2:39-41).
Quand une personne est-elle prête pour le baptême ?
À quel moment une personne devrait-il décider d’aller de l’avant avec le baptême ? Quand est-il, ou est-elle, prêt(e) pour cette étape ? Comment et qui en détermine ? Ce sont là des questions d’une importance primordiale qui doivent être considérées. Certains groupes croient que les gens ont besoin d’une certaine « période de probation », pour démontrer qu’ils ont acquis beaucoup de connaissance durant leur préparation au baptême. Une certaine connaissance de base est certainement requise, mais nous avons déjà montré que les chrétiens croissent « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (II Pi. 3:18). Une personne n’a donc pas à acquérir ou à viser une connaissance parfaite avant le baptême. En fait, la plus grande quantité de connaissance qu’un chrétien aura jamais acquise lui sera venue lentement, mais sûrement, après le baptême !
Nous avons déjà lu, dans Matthieu 28:19-20, que se repentir, croire dans l’Évangile et apprendre tout ce que le Christ a ordonné sont des qualités requises, pour être baptisé correctement. Puis, une fois qu’ils ont reçu le don du Saint-Esprit, les chrétiens s’efforcent de croître, en se laissant guider par cet Esprit. Ce dernier révèle la vérité et purifie; il réforme et renouvelle l’esprit, tout en continuant de leur enseigner de plus en plus comment laisser le Christ vivre Sa vie en eux.
La Bible dit que la Loi de Dieu est « sainte…juste et bon[ne] » et « spirituelle » (Rom. 7:12, 14). La plupart des gens croient que le Christ observa la Loi divine pour nous — qu’Il l’a abolie. Mais, le vrai chrétien en arrive à comprendre, encore plus profondément tout au long de sa vie, que l’Esprit de Dieu est indispensable à l’observance de la Loi « spirituelle » de Dieu. C’est grâce à l’Esprit de Dieu que l’on connaît quelle est Sa volonté, Ses pensées. Oui, Dieu accorde le repentir à un esprit charnel (Rom. 8:7), avant qu’Il ne le convertisse (Jean 14:17). Mais la prochaine étape devrait toujours être de viser le baptême, afin que l’esprit charnel puisse être engendré et être ainsi conduit par l’Esprit — même si la quantité initiale de l’Esprit divin est très petite et que la personne nouvellement convertie est encore charnel à 99 % !
Comment un individu peut-il savoir s’il a reçu « la repentance » (Actes 11:18; II Tim. 2:25) ? Ce n’est que lorsqu’il est devenu parfaitement convaincu de la profondeur des péchés qu’il a commis dans son passé qu’il est alors parvenu à la repentance. Bien sûr, il doit savoir de quoi il faut qu’il se repente. Les deux versets qui précèdent l’ordre de se repentir et de se faire baptiser, dans Actes 2:37-38, présentent des auditeurs qui furent touchés — et même stupéfaits — par les paroles contenues dans le discours de Pierre. On venait de leur dire qu’ils avaient « crucifié » le Christ. C’est une puissante déclaration, et la Bible rapporte qu’après l’avoir comprise, « ils eurent le cœur vivement [c’est-à-dire fortement, intensément] touché. » Ce discours réveilla des gens qui étaient déchirés par les choses qu’ils avaient faites ! Ces paroles les avaient touchés et les avaient amenés à comprendre que leurs propres actions (péchés) avaient effectivement joué un rôle direct dans la crucifixion du Christ. (Rappelez-vous, ces disciples n’étaient pas les soldats romains qui avaient littéralement cloué le Christ à la croix [au bois].) Cela les amena à se demander: « Que ferons-nous ? » Pierre leur dit: « Repentez-vous. » Et si Pierre était vivant, aujourd’hui, nul doute qu’il utiliserait les mêmes mots: « Repentez-vous. » Certaines versions de la Bible, notamment en anglais, rendent les mots « repentez-vous » par « changez » — ce qui signifie la même chose (voir Strong’s no. 3340). Autrement dit, ce que l’apôtre Pierre disait aux gens, c’était qu’il leur faillait « changer ».
Vers la fin de son livre, Job avait finit par comprendre le profond besoin de se repentir de son attitude de propre justice. Il dit: « Je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre » (42:6). Le mot hébreu maac signifie « mépriser, se condamner, dédaigner, détester, refuser, rejeter, réprouver, complètement ignoble ou infâme, repousser, répudier… ». Ces termes évoquent une puissante image de la manière qu’un chrétien devrait se sentir une fois qu’il a reçu la repentance. En y associant Actes 2:38, l’image devient encore plus claire.
Le mot convertir veut dire la même chose, dans ce sens qu’il signifie littéralement se détourner de. Un chrétien, c’est celui qui se détourne — qui change — de la voie du péché, pour adopter la voie divine, celle de la droiture, de la justice, par la puissance du Saint-Esprit de Dieu. Celui qui a un esprit repenti est prêt à faire cela pour le reste de sa vie.
En plus d’arriver à la repentance, la personne qui envisage le baptême devrait se poser certaines questions importantes.
AVEZ-VOUS PLEINEMENT PROUVÉ QUE DIEU EXISTE ? Espérer, soupçonner, sentir, croire ou penser qu’Il existe, ce n’est pas prouver qu’Il existe ! Vous devriez faire le nécessaire pour vous le prouver à vous-même, afin que vous n’en doutiez plus jamais.
AVEZ-VOUS PROUVÉ QUE LA BIBLE EST LA PAROLE INSPIRÉE DE DIEU ? Croyez-vous qu’elle est Son Manuel d’instructions pour l’humanité — ou bien qu’elle n’est qu’un beau livre rempli de bonnes pensées et d’idées utiles ? Avez-vous prouvé l’autorité de la Bible ? Êtes-vous résolu à ne pas vivre « de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matth. 4:4) ?
AVEZ-VOUS PROUVÉ OÙ SE TROUVE SA VRAIE ÉGLISE ? Il existe plus de 2 000 dénominations religieuses rien qu’aux États-Unis. Certains se disent: « Elles ne peuvent pas toutes avoir tort ! ». Mais, la vérité, c’est qu’« elles ne peuvent pas toutes avoir raison. » Le Christ a bâti Son Église; et elle n’est pas divisée. Elle enseigne la Vérité (I Tim. 3:15; Jean 8:31-32); elle ne mêle pas la vérité et l’erreur Gen 2:17). C’est le Christ (et non les hommes) qui dirige Son Église. Avez-vous prouvé, avec certitude, où se trouve cette Église ?
Pour obtenir des réponses à ces questions, lisez nos brochures: Dieu existe-t-Il ?, Peut-on prouver L’AUTORITÉ DE LA BIBLE ? et Où se trouve la VRAIE ÉGLISE de Dieu ?
Le Christ a dit de « calculer la dépense » avant de devenir Son disciple (Luc 14:25-30). Avant de vous acheter une maison, une voiture, ou même une montre-bracelet, vous allez considérer le coût. Beaucoup de gens font des achats pour lesquels ils ne se sont pas préparés. Ils se surestiment; et ils planifient mal les temps difficiles imprévisibles qui pourraient rendre encore plus pénible leur responsabilité à payer leurs factures. Un mauvais planning financier peut entraîner la saisie d’une maison ou la reprise d’une automobile. Ainsi en est-il du vrai christianisme. Dieu vous offre un salut tellement glorieux et prodigieux qu’il défie toute imagination. Toutefois, celui-ci ne vient pas sans qu’ il y ait un prix de rattaché. Les amis et la parenté peuvent vous voir différemment, ou vous éviter. Il vous faut abandonner les traditions qui vous étaient chères. Il est possible que vous soyez mal compris ou que vous ayez à subir la persécution. Êtes-vous prêt à faire confiance à Christ, et peut-être perdre votre emploi pour Le suivre ? Êtes-vous prêt à toujours placer Dieu en premier, quel qu’en soit le prix à payer ?
Plusieurs se demandent comment ils peuvent savoir avec certitude si Dieu les appelle. Être appelé de Dieu signifie que vous reconnaissez la vérité quand vous la voyez, l’entendez ou la lisez. Dieu vous donne — Il vous expose à — la connaissance que vous ne possédiez pas avant. Jacques 4:17 déclare: « Celui donc qui sait [qui a la connaissance pour] faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché ». Ça devient extrêmement grave, car Hébreux 10:26 précise que « si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés. »
Si Dieu vous appelle, vous n’avez pas d’autres choix que de répondre « oui ! » à toutes les questions posées précédemment.
Lorsqu’un individu, après avoir été conseillé, comprend parfaitement les principes décrits dans cet ouvrage, il est prêt pour le baptême. Il devrait se faire baptiser le plus tôt possible, ou dès qu’un vrai serviteur de Dieu est disponible pour l’administrer.
Lisez attentivement les passages bibliques qui suivent. ainsi, en vous préparant pour une visite de baptême, ils vous aideront à mieux comprendre si, et jusqu’à quel degré, Dieu vous a accordé la repentance. Ces versets jettent un regards approfondi sur la nature humaine — quelque chose que vous finirez par bien remarquer en vous, si Dieu vous a gratifié la repentance. Étudiez-les attentivement, et même priez là-dessus. Demandez à Dieu qu’Il vous fasse vous voir telle que vous êtes. És. 55 :7-9; Jér. 10 :23; 13 :23; 17 :9; Ézéch. 14:4, 6; 33:14-15; 36:31; Job 42:6; Ps. 39:5-6; Marc 7:20-23; Luc 16:15; Rom. 1:28-32; 3:10-18; 7:18, 21-23; 8:7; Gal. 5:19-21; Éph. 4:22; Col. 3:5-10; II Tim. 3:1-5; Tite 3:3; I Pi. 4:1-4; I Jean 2:15-16; Apoc. 21:7-8; 22 :14-15. (Vous devriez également lire notre brochure gratuite intitulée LA NATURE HUMAINE — est-ce Dieu qui l’a créée ?
D’autres question
Quand les gens songent au baptême, un certain nombre de questions supplémentaires sont soulevées. La repentance est accordée à une personne pour l’aider à se détourner du mauvais mode de vie — en apprenant la Vérité et désapprenant l’erreur — de même une personne doit désapprendre certaines idées fausses qui sont associées au baptême. Plusieurs méritent d’être étudiées.
Premièrement, les ministres ordonnés sont-ils les seuls qui soient autorisés par Dieu à administrer le baptême ? Qu’importent la condition spirituelle, le caractère et les croyances personnelles de celui qui administre le baptême ?
Voyez Jean-Baptiste. Était-il un ministre ordonné et formé, ayant fréquenté un collège ou un séminaire de son époque pour y étudier la théologie ? Non. Et pourtant, il baptisa un grand nombre de gens — y compris Jésus-Christ ! C’est une déclaration importante ! En fait, le Christ non plus n’était pas un « ministre ordonné et formé » d’après le modèle des Églises de ce monde. Il était habituellement rejeté et méprisé, tant par les dirigeants que par les chefs religieux de Son époque. La Bible rapporte qu’ils cherchèrent souvent à Le faire mourir, parce qu’on ne Le reconnaissait pas. On Le percevait comme quelqu’un qui n’était pas en cadence — un non-conformiste pratiquement en toutes choses.
Quand l’eunuque égyptien fut baptisé (Actes 8), Philippe, qui l’avait baptisé, n’était encore qu’un diacre. Plus tard, longtemps après ce baptême, il devint un évangéliste (Actes 21:8). Nous avons parlé des disciples du Christ qui baptisèrent plusieurs personnes. Aucun d’eux n’était ordonné à ce moment-là. Ils avaient été baptisés, certes, mais aucun d’eux n’avait encore reçu le Saint-Esprit divin. Contrairement à Jean-Baptiste et à Christ, ils n’étaient même pas convertis !
Nous avons également parlé du fait que c’est le Christ qui vous place dans Son Église. Immersion signifie « mettre (ou placer) dedans ». Au moment du baptême, le Christ « vous place » dans Son Corps — Son Église ! Après que 3 000 personne aient été baptisés, lors de la première Pentecôte de l’Église du Nouveau Testament, Le livre des Actes rapporte: « Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés » (2:47). C’était le Christ qui ajoutait à Son Église — et non le ministre qui administrait les baptêmes quotidiens. Le baptême n’est donc pas l’œuvre d’un simple instrument humain. C’est « l’œuvre » de Jésus-Christ. L’instrument humain n’est pas ce qui compte le plus dans l’administration du baptême.
Enlevez vos yeux de sur les hommes et posez-les sur le Christ — et gardez-les là ! Les hommes peuvent apostasier, séduire des gens, pécher ou administrer le baptême pour se glorifier eux-mêmes. Ces choses sont contraires à la décision du Christ de vous placer dans l’Église qu’Il bâtie. Prendre connaissance, après votre baptême, des péchés, de la séduction ou des intentions de l’homme qui vous a baptisé, n’invalide ou n’annule aucunement votre baptême et ne nécessite pas que vous vous fassiez rebaptiser par un autre. Autrement, vous devriez sans cesse redemander le baptême et ce, jusqu’à ce que vous trouviez un instrument humain digne de l’administrer. Et, combien de temps vous faudrait-il attendre avant d’être tout à fait certain que cet homme ne finirait pas par tomber dans l’erreur ? Nulle part la Bible ne dit quoi que ce soit sur la façon de posséder le type de « voyance » divine suprême qu’il faudrait pour discerner avec justesse l’être humain qui vous immerge sous l’eau. Judas faisait partie des douze disciples qui baptisaient au nom du Christ ! Sa trahison, plus tard, invalidait-elle du coup tous les baptêmes qu’il avait administrés avant ? Bien sûr que non !
Deuxièmement, nous devrions nous demander: qui peut se faire baptiser ? Nous avons déjà établi que les diacres peuvent administrer le baptême et que les disciples non convertis et non ordonnés du Christ administrèrent de nombreux baptêmes. Ces disciples étaient des étudiants (c’est ce que le terme disciple signifie), à qui le Christ avait conféré le pouvoir de baptiser à Sa place. Leur formation pour devenir des apôtres n’était pas encore complète. Quoiqu’ils n’étaient pas encore convertis, le Christ leur donna aussi le pouvoir de guérir des malades, de ressusciter des morts, de chasser des démons en Son nom, et de prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu (Matth. 10:1, 7-8). Le Christ leur en avait donné l’autorisation. Ils accomplirent Sa mission à Sa place, tout en prêchant fidèlement la venue du Royaume de Dieu. L’important n’était ni leur perfection ni leur ordination.
Actes 8 rapporte que Philippe, alors qu’il baptisait en Samarie, accomplit des miracles et chassa des démons, et prêcha l’Évangile du Royaume de Dieu. Plus tard, Pierre et Jean vinrent aussi en Samarie, ce qui montre que Philippe n’agissait pas de sa propre autorité. Les apôtres, « qui étaient à Jérusalem », avaient dû l’y envoyé car, comme le montre le verset 14, en apprenant les nombreuses conversions par Philippe, ils y envoyèrent aussi Pierre et Jean. Si ces derniers y allèrent sur l’ordre des apôtres, il est évident que Philippe, un diacre (un diacre c’est foncièrement quelqu’un qui « [sert] aux tables » — Actes 6:2-3), n’aurait jamais agit de sa propre autorité ou sans y avoir été envoyé.
Le Nouveau Testament n’accorde pas beaucoup d’importance à la personne qui administre le baptême. Le modèle est cependant toujours le même: celui qui administre le baptême est un représentant envoyé ou autorisé à le faire par un ministre senior ou un ancien qui n’a pas pu être là lui-même.
Troisièmement, dans une tentative pour réfuter le besoin de se faire baptiser, certains se servent du « brigand sur la croix » pour tenter de prouver que tout le monde n’a pas besoin d’être baptisé pour être sauvé. Est-ce vrai ? Il devrait être parfaitement clair maintenant que le baptême est un ordre.
Cependant, le cas du voleur sur la croix faisait partie des circonstances exceptionnelles. Il n’était pas en mesure d’obéir à l’ordre de se faire baptiser. Cela aurait été impossible. Ce n’est pas l’acte, au sens littéral, du baptême qui nous sauve. C’est plutôt le pardon du Christ et l’abolition de la peine de mort qui pesait sur nous, en nous rendant juste par la réception du Saint-Esprit, et notre détermination à Lui obéir dans des circonstances que nous contrôlons qui le rend possible. Nous n’avons pas à nous inquiéter des choses sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Dieu est miséricordieux — et Il regarde toujours au cœur, à l’attitude de la personne. Il y a plusieurs années, j’étais présent lorsqu’une dame âgée, et clouée au lit, devint membre de l’Église. Conformément aux instructions bibliques, nous lui avions imposé les mains pour qu’elle reçoive le Saint-Esprit. Son état de santé fragile ne nous permettait pas de l’immerger dans l’eau pour être baptisée. Ceux qui étaient présent n’ont jamais douté de la validité de sa conversion.
Néanmoins le baptême est clairement un ordre biblique. Et ceux qui peuvent se faire baptiser devrait être inquiet pour leur propre salut s’ils négligent cet ordre. Car « Dieu…annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir » (Actes 17:30), et « le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (II Pi. 3:9). Ce sont-là des décrets clairs de la part de Dieu. Ne pas en tenir compte ou leur désobéir mettrait certainement fin à la chance de salut d’une personne.
Quatrièmement, les enfants devraient-ils se faire baptiser ? Des centaines de millions de gens (voire même peut-être des milliards) fréquentent diverses Églises dites « chrétiennes » de ce monde. Le baptême des enfants et des nouveau-nés est une pratique très courante parmi celles-ci. Mais, le problème n’est pas biblique ! Pourquoi ?
Les points suivants devraient être considérés attentivement. Nulle part dans toute la Bible n’est-il fait mention d’un seul cas de baptême d’enfants. Pas un seul ! Dans Actes 8:12 on lit que, lorsque Philippe baptisa, « hommes et femmes se firent baptiser ». Ce récit ne fait aucunement mention d’enfants qui se seraient faits baptiser. Les enfants ne sont tout simplement pas assez mature pour comprendre la signification du baptême.
La Bible instruit de « se repentir » et de « croire ». Les nouveau-nés et les jeunes enfants sont incapables de croire, ou même de comprendre, l’Évangile du Royaume de Dieu. Ils ne peuvent pas concevoir l’établissement d’un grand Gouvernement mondial, dirigé par le Christ et les saints ressuscités, pour remplacer les gouvernements de ce monde. Un enfant peut-il vraiment comprendre que le Christ est mort pour ses péchés ? Un enfant est-il assez mature pour comprendre le symbolisme de la mort, l’ensevelissement et la résurrection du Christ, de même que leur relation avec la cérémonie du baptême ? Un enfant peut-il comprendre ce que ça signifie que d’être engendré par l’Esprit de Dieu — sans parler de toute les implications que cet engendrement représentera dans sa vie ? De toute évidence, non.
Les nouveau-nés n’ont pas à se repentir, mais les jeunes gens ont certainement, eux, fait beaucoup de choses qu’ils peuvent reconnaître, du moins en partie, comme ayant été mal. Il est vrai que plusieurs enfants sont capables de sentiments momentanés et superficiels de regrets ou de remords, mais, dans le monde insouciant de la vie d’un enfant, ceux-ci sont vites oubliés. Les enfants passent facilement d’une chose à une autre. Pour un esprit non préparé, un sentiment momentané de remords pourrait ressembler à du repentir, mais « contrition » et « repentir » sont deux choses tout à fait différentes. Après avoir servi près de 10 000 personnes au cours de mes quelques 30 années dans le ministère, je n’ai jamais vu un enfant être capable de comprendre quoi que ce soit du baptême. Les enfants sont tout aussi incapables d’endurer l’engagement qu’implique le fait de devenir un vrai disciple de Jésus-Christ que de s’engager à épouser le ou la petit(e) ami(e) de leur jeunesse.
Alors que certains adolescents peuvent devenir mature avant d’autres, la plupart des gens ne vont atteindre une maturité d’adulte qu’au début de la vingtaine. Dix-huit ans c’est l’âge minimum pour qu’une personne soit en mesure de comprendre la signification du baptême. Vous qui lisez cette brochure, si vous êtes une jeune personne, accordez-vous le temps d’atteindre le degré de maturité nécessaire pour être absolument certain de savoir ce que vous faites et de connaître parfaitement les implications de votre décision à devenir un chrétien. Oui, les adultes ne devraient pas reporter la repentance, mais les jeunes gens, eux, devraient attendre, parfois plusieurs années, avant d’envisager le baptême.
Lorsque les pharisiens hypocrites et prétentieux vinrent vers Jean-Baptiste pour se faire baptiser, mais il leur dit: « Produisez donc des fruits dignes de la repentance » (Luc 3:8). C’était des adultes. Les jeunes gens aussi ont besoin de « [produire]…des fruits dignes de la repentance ». Je ne dis pas cela parce qu’ils sont pharisaïques, mais plutôt parce qu’ils ont besoin de temps pour voir leur sincérité et leur conviction s’approfondir davantage. Ils ont besoin de savoir, sans l’ombre d’un doute, qu’ils se sont repentis. Sinon, ils auront de moins en moins confiance que Dieu leur a donné Son Saint-Esprit. Le chemin que nous empruntons et qui nous conduit au Royaume de Dieu exige que nous ayons la certitude absolue que l’Esprit de Dieu habite en nous et qu’il nous aide dans tous les moments difficiles !
Demander conseil avant le baptême
Vous devriez considérer l’exemple de l’apôtre Paul. En fait, lui-même ne baptisa que très peu de gens. Une controverse était survenue dans l’Église de Corinthe. On se demandait lequel des apôtres les frères voulaient suivre. Remarquez I Corinthiens 1:13-17: « Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus, afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom. J’ai encore baptisé la famille de Stéphanas; du reste, je ne sache pas que j’aie baptisé quelque autre personne. Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer l’Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine. »
Quoique je ne suis pas un apôtre, je peux néanmoins dire que, personnellement, je suis incapable de baptiser les gens qui sont dispersés un peu partout à travers le monde. L’apôtre Paul (pour des raisons, et des circonstances, qui différaient des miennes) avait des « représentants » pour administrer les baptêmes qui devaient avoir lieu. Toujours est-il que, il n’est pas important que ce soit moi-même qui vous baptise. De plus, je ne veux pas que les gens me regarde comme si j’avais quelque chose de particulier, ainsi que je l’ai déjà mentionné. C’est le Christ qui vous place dans Son Église, ce n’est pas moi, ni personne d’autre. Et, même si je pouvais vous baptiser moi-même — ainsi que je l’ai fait pour plusieurs centaines de personnes —, je ne serais qu’un instrument entre les mains du Christ, agissant en Son nom, et non pas au mien ! Même si nos représentants sont dispersés autour du monde, ils feront tout leur possible, avec l’aide de Dieu, pour trouver une façon de vous rejoindre. Si Dieu vous appelle, Il fera en sorte que vous vous fassiez baptiser. Vous pouvez en être absolument certain !
Après avoir étudié cet ouvrage, ainsi que les nombreuses autres vérités divines, peut-être désirerez-vous être conseillé sur le baptême. Des représentants qualifiés sont susceptibles de vous conseiller, en personne ou par téléphone — selon l’endroit où vous habitez. Mais cette décision, seul vous pouvez la prendre. Vous devez « [travailler] à votre salut avec crainte et tremblement » (Phillip. 2:12). Nous sommes là pour vous assister dans l’ordonnance du baptême — souhaitiez-vous le recevoir. Jamais nous ne vous appellerons ou n’insisterons pour que vous entamiez cette démarche. Il vous appartient de « calculer la dépense » (Luc 14:25-30), et de décider si, oui ou non, vous répondrez à l’appel de Dieu.
La citation suivante est tirée de la brochure de M. Armstrong, intitulée La vérité sur LE BAPTÊME PAR IMMERSION:
« Mais quiconque, ayant la possibilité d’être baptisé, refuse de l’être soit par négligence, soit par désobéissance — ou qui le renvoie jusqu’à ce qu’il soit trop tard — s’attire l’amende du péché et pourra perdre son salut…Avant tout, souciez-vous de vous-même ! Avez-vous obéi au commandement divin ? Votre désobéissance volontaire pourrait entraîner la perte de votre salut ! »