Vous avez surement entendu cette expression: Ceux qui qui n’apprennent pas de l’histoire, sont condamnĂ©s à la rĂ©pĂ©tĂ©e! Pour rĂ©ellement dĂ©sapprendre tout ce qui regarde la TrinitĂ©, une personne doit examiner comment son histoire s’est dĂ©veloppĂ©e. Ce chapitre couvre l’origine de son enseignement sur plusieurs milliers d’annĂ©es, mĂªme prĂ©cĂ©dent l’époque de Christ.
Quelques sections du livre sont écrites avec plus d’attention pour donner plus de détails historiques. Une bonne connaissance du sujet est essentielle. Généralement, les théologiens se fient au raisonnement humain, parce qu’ils rejettent complétement les faits cruciaux de l’histoire! Ce livre est rempli de ces faits, soulevant citations après citations d’historiens fiables et respectés.
Ce dĂ©tail est prĂ©sentĂ© ici, afin que le lecteur soit incapable de manquer tout le tableau illustrĂ© par ce livre, un tableau que vous trouverez rĂ©ellement fascinant. Plusieurs de ces citations introduisent une importante historique au sujet de diffĂ©rentes choses survenant dans l’Église du Nouveau Testament. Et elles sont essentielles à comprendre, avant d’examiner la pĂ©riode dans laquelle la TrinitĂ© gagna de la crĂ©dibilitĂ© et l’acceptation. Mis ensemble, ces citations augmenteront votre intĂ©rĂªt.
Il est vital que vous examiniez soigneusement et dilligemment plusieurs sources pour le message qu’elles contiennent. La Trinité tient ses racines presqu’entièrement de la philosophie et de la métaphysique abstraite, qui n’est basée sur rien d’autre que le raisonnement humain.
Rappelez-vous le point que nous avons fait au chapitre Un, que les Ă©lĂ©ments de ce livre seront difficiles ou impossibles à comprendre, et que cela peut Ăªtre bien. Vous pourriez vous demander juste après ce chapitre, comment est-ce que tout le monde peut ou pourrait croire que la doctrine de la TrinitĂ© est biblique?
Longtemps avant l’ère ChrĂ©tienne, de nombreuses variations de l’idĂ©e d’une triade divine existait, et elles se retrouvaient dans les nombreuses religions paĂ¯ennes et les mythologies. Tout comme dans toutes autres coutumes et pratiques traditionnelles prĂ©-ChrĂ©tiennes, la renaissance de cette doctrine dans l’ère ChrĂ©tienne Ă©tait inĂ©vitable et prĂ©dictible. Il Ă©tait essentiel que les adeptes soient capables de voir le Christianisme, leur “nouvelle†religion, en dans des termes familiers.
L’idée d’adorer des dieux trinitares a apparu en premier dans l’ancienne Égypte, environ trois siècles après le Déluge. Ces dieux Égyptiens étaient connus sous les noms d’Osiris, d’Isis et d’Horus.
Voici quelques faits de l’histoire rĂ©cente: Après la destruction de la Tour de Babel, Nimrod et sa mère SĂ©miramis, les premiers leaders de Babylone, s’enfuirent en Égypte. Là, Nimrod (connu aussi sous le nom de Ninus ou Athothis, parmi plusieurs autres noms) partagea son règne avec son père Cush (Menes) lors de la première dynastie. Après la mort de Nimrod, SĂ©miramis dĂ©clara (son autre fils) Horus Ăªtre la rĂ©incarnationb de Nimrod. Ces trois personnages: Osiris (Nimrod), Isis (SĂ©miramis) et Horus (the son), (Nimrod eut un fils avec sa mère, qu’ils appelèrent Horus), ces trois personnages donc, en vinrent à Ăªtre exaltĂ©s comme une triade, ils Ă©taient regardĂ©s comme des dieux! (Exploring Ancient History, The First 2500 Years, Schulz, ch. 11, 24).
Ă€ Babylone, ces trois personnages furent connus sous les noms de: Ninas, Ishtar et Tammuz. Avec le temps, cette triade devint très bien connue dans plusieurs nations. MĂªme dans l’ancienne ville de Rome, une triade de dieux y Ă©tait adorĂ©e: Jupiter, Fortuna et Mercury, ayant des similaritĂ©s avec les deux premières citĂ©es plus haut.
Virtuellement toutes les anciennes religions possèdent des “triades.†Notez cette Ă©tonnante dĂ©claration: “MĂªme s’il est normal de parler des tribus sĂ©mitiques comme Ă©tant monothĂ©tique; il est sans aucun doute vrai que partout à travers le monde entier les dieux sont dans des triades. Cette règle s’applique aux hĂ©misphères Occidentale et orientale. De plus, il est observĂ© que, d’une manière mystique, la triade consistant en trois dieux, est en faite une…et elle est appliquĂ©e aux trinitĂ©s de toutes les religions paĂ¯ennes†(Egyptian Belief and Modern Thought, James Bonwick, p. 396, c’est nous qui mettons l’emphase).
Un fascinant exemple de cela peut Ăªtre trouvĂ© dans les anciennes racines de l’Hindouisme. Après le sixième siècle avant JĂ©sus Christ, l’Hindouisme affichait une triade, qui devint connue sous le nom de: Trimutri. Brahman consistait en: (1) Brahma, le crĂ©ateur (2) Vishnu, le prĂ©servateur et (3) Shiva, le destructeur (What the Great Religions Believe, Joseph Gaer, p. 25).
Le Christianisme Orthodoxe versus le Christianisme Apostolique
Mais comment la doctrine de la TrinitĂ© s’est-elle dĂ©veloppĂ©e dans le courant du Christianisme? Pourquoi la majoritĂ© des soi-disant croyants Ă©taient-ils rĂ©ceptifs à cette Ă©cole de philosophie dont avait rejetĂ©e les fidèles ChrĂ©tiens du premier siècle?
Après quie les apĂ´tres originaux furent dĂ©cĂ©dĂ©s, des contradictions dans les doctrines commencèrent à apparaitre en masse, et l’histoire de l’Église devint perdue. L’historien Edward Gibbon, dans son livre «The Decline and Fall of the Roman Empire», reconnu candidement: “…le peu de matĂ©riel de l’histoire ecclĂ©siastique nous permet de dissiper le voile qui recouvrait le premier Ă¢ge de l’Église.â€
Pour plus d’un siècle, après les Ă©vènements enregistrĂ©s dans le livre des Actes, l’histoire de l’Église est virtuellement manquante. Dans son livre: «The Story of the Christian Church», Jesse Lyman Hurlbut, appelle cette pĂ©riode “l’Âge des TĂ©nèbres.†Il a Ă©crit: “…de toutes les pĂ©riodes de l’histoire de l’Église, c’est celle dont nous en savons le moins,… Pendant cinquante ans, après la mort de Paul, un rideau Ă©tait suspendu sur l’Église, au travers duquel nous essayons vainement de regarder; et lorsque finalement, il se lève vers 120 après JĂ©su-Christ avec les Ă©crits des pères de l’Église, nous trouvons une Église complĂ©tement diffĂ©rente, de celle des premiers jours de Pierre et de Paul.â€
Du Nouveau Testament, nous trouvons plusieurs exemples d’une apostasie ayant survenue, Ă©loignant les croyants de la vĂ©ritĂ©. Notez les nombreux avertissements au sujet des faux apĂ´tres et un faux mouvement qui dĂ©jà Ă©tait en formation au premier siècle et qui mettait en danger l’Église:
II Thessaloniciens 2:7: “Car le mystère de l’iniquitĂ© agit dĂ©jà…â€
II Corinthiens 11:13-15: “Ces hommes-là sont de faux apĂ´tres, des ouvriers trompeurs, dĂ©guisĂ©s en apĂ´tres de Christ. Et cela n’est pas Ă©tonnant, puisque Satan lui-mĂªme se dĂ©guise en ange de lumière. Il n’est donc pas Ă©trange que ses ministres aussi se dĂ©guisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres.â€
I Jean 4:1: “Biens-aimĂ©s, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais Ă©prouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.â€
Jude 3: “Biens-aimĂ©s, comme je dĂ©sirais vivement vous Ă©crire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligĂ© de le faire afin nde vous exhorter à combattre pour la foi qui a Ă©tĂ© transmise aux saints une fois pour toutes.â€
Ă€ la toute fin de sa vie, l’apĂ´tre Jean retourna d’exile et eut à confronter cette apostasie (un dĂ©laissement de la vĂ©ritĂ©) en dĂ©veloppement; cela survint en 90 après JĂ©su-Christ. Ă€ cette Ă©poque, de faux leaders gagnaient le contrĂ´le sur des congrĂ©gations de la vraie Église en Asie Mineure. Le Nouveau Testament prĂ©serva l’histoire d’une telle controverse:
III Jean 9-10: “J’ai Ă©crit quelques mots à l’Église; mais Diotrèphe, qui aime à Ăªtre le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu’il commet, en tenant contre nous de mĂ©chants propos; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empĂªche et les chasse de l’Égliseâ€.
De telles situations ont du se rĂ©pĂ©ter à plusieurs reprises, et dans plusieurs congrĂ©gations plus tard dans la vie de Jean. Et elles continuèrent durant tout le ministère de Polycarpe, le successeur de Jean.
Plusieurs sources
L’histoire montre aussi comment les faux leaders changèrent la direction de l’Église et rejetèrent les quelques frères qui restaient fidèles et loyaux aux enseignements originaux des apĂ´tres. Vers 135 après JĂ©su-Christ, la congrĂ©gation de JĂ©rusalem-Pella vint sous le contrĂ´le d’un “ChrĂ©tien†Italien du nom de Marcus. Il persuada la majoritĂ© de la congrĂ©gation à renoncer au Dix commandements, et seulement ceux qui acceptèrent cela, pouvait entrer dans JĂ©rusalem par les autoritĂ©s Romaines.
Mais il y eu quelques fidèles qui refusèrent de suivre Marcus. Notez: “Les crimes d’hĂ©resies et de sĂ©parations furent imputĂ©s à ces obscures restants des NazarĂ©ens qui refusèrent d’accompagner leur Ă©vĂªque Latin…En quelques annĂ©es, après le retour de l’Église de JĂ©rusalem, cela devint une affaire de doute et de controverse à savoir reconnaitre JĂ©sus comme le Messie. Mais ils continuaient à observer mla loi de MoĂ¯se, espĂ©rant pour le salut…[les adeptes de Marcus] exclualent leurs frères JudaĂ¯sant de l’espĂ©rance du salut…[et de] les habitudes de fraternisation, d’hospitalitĂ© et de la vie sociale†(The Decline and Fall, Gibbon, ch. 15, p. 149).
Le restant de l’Église apostolique, ceux qui Ă©taient dĂ©terminĂ©s à adhĂ©rer aux enseignements de JĂ©sus Christ et des apĂ´tres, furent accusĂ©s de “JudaĂ¯ser.†Ce terme dĂ©rogatoire qu’une telle personne cherche à apprendre la voie du salut en obĂ©issant aux commandements de Dieu et en gardant Ses Sabbats annuels.
Des thĂ©ologiens connus comme Justin Martyr (100-167 après JĂ©su-Christ), ne pouvaient pas comprendere les paroles de Christ dans Matthieu 19:17: “…si tu veux entrer dans la vie, observe les commandementsâ€, avec la croyance rĂ©pendue qu’aucune oeuvre n’était nĂ©cessaire pour le salut, Justin Martyr, depuis le commencement de son apostolat, embrassa (passa) un autre Ă©vangile (Gal. 1:6-7), et condamna d’hĂ©rĂ©tique tous ceux qui pratiquaient les usages des Juifs.
L’Église qui Ă©mergea au dĂ©but du second siècle Ă©tait dramatiquement diffĂ©rente de l’Église originale du premier siècle. Cette transformation fut dĂ©crite par l’historien de l’Église Mosheim: “Les Églises ChrĂ©tiennes ne commençaient qu’à s’organiser lorsque des hommes se positionnèrent, et qui n’aimaient pas la simplicitĂ© et la puretĂ© de cette religion que les apĂ´tres enseignèrent, ils essayèrent des innovations, et modelèrent la religion selon leur bon plaisir†(Ecclesiastical Histoire, Vol. 1).
Mais cette apostasie, qui faisait partie d’un mouvement orchestrĂ©, fut appelĂ©: “orthodoxeâ€, pendant que le petit restant de l’Église apostolique Ă©tait supprimĂ©, persĂ©cutĂ© et forcĂ© de se cacher (pour plus d’information sur l’histoire de la vraie Église, lisez notre livre: OĂ¹ se trouve la vraie Église et son incroyable histoire).
Robert Robinson, auteur du livre: «The History of Baptism», dĂ©clara: “Vers la fin du deuxième siècle, la grande majoritĂ© des Églises avaient revĂªtu une nouvelle apparence, la simplicitĂ© originale avait disparue; comme les anciens disciples se retiraient dans la mort, leurs enfants et les nouveaux convertis, Juifs et paĂ¯ens, s’intĂ©grèrent et remodelèrent la cause†(Eccl. Research, ch. 6, p. 51, 1792).
Durant le second siècle, l’apĂ´tre Polycarpe, qui avait Ă©tĂ© entrainĂ© par Jean, eut à confronter ce mouvement apostat: “Les constants progrès du mouvement hĂ©rĂ©tique en dĂ©pit de toute opposition fut une cause de soucis profonds pour Polycarpe, pour que ces paroles Ă©taient continuellement sur ses lèvres: ‘Oh Dieu, pour quels tourments m’as-tu Ă©pargnĂ©s, que je puisse souffrir de tels choses!’†(Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 22, p. 22).
Polycarpe et son successeur Polycrate, furent tĂ©moins de l’abandon entier du Christianisme organisĂ©, de l’abandon de l’observation de la PĂ¢que lors du 14ème jour du premier mois de l’annĂ©es du calendrier sacrĂ©, pour l’observation des PĂ¢ques, une fĂªte paĂ¯enne. Ceux qui observaient les enseignements originaux furent appelĂ©s des QuartodĂ©cimiens. Cette fidèle minoritĂ© en Asie Mineure, et aussi les NazarĂ©ens de Syrie, furent les derniers endroits du vrai Christianisme dans l’est de la MĂ©diterranĂ©e, de l’Empire Romain (Ibid., vol. 8, pp. 828-829).
Edward Gibbon donna plus d’eplications sur cette apostasie et son opposition aux enseignements apostoliques originaux. Tous les apostats Ă©taient enracinĂ©s dans les philosophies acceptĂ©es de cette Ă©poque, et en particulier, le Gnosticisme: “Le rĂ©cit de MoĂ¯se, de la crĂ©ation et de la chute de l’homme, fut traitĂ© avec dĂ©rision par les Gnostiques…Le Dieu d’IsraĂ«l fut reprĂ©sentĂ© par les Gnostiques comme Ă©tant subjuguĂ© par les passions et les erreurs…â€
Gibbon expliqua les techniques des Gnostiques: “Reconnaissant que le sens littĂ©ral est rĂ©pugnant à tout principe de foi aussi bien que la raison, ils se sentent eux-mĂªmes en sĂ©curitĂ©, et invulnĂ©rables derrière le voile de l’allĂ©gorie, dont ils prenaient bien soin de rĂ©pandre partout dans la dispensation MosaĂ¯que.â€
Il continue: “Les Gnostiques se distinguaient comme les plus polis, les plus instruits, et les plus riches parmi les noms reconnus des ChrĂ©tiens; et leur nom en gĂ©nĂ©ral, qui exprimait une supĂ©rioritĂ© dans la connaissance, garantie par leur orgueil, les Gnostiques mĂ©langeaient la foi de Christ avec plusieurs nombreuses et obscures croyances, qui prenaient leur sources dans la philosophie orientale…†(Decline and Fall, ch. 15, pp. 150-151). Nous examinerons le Gnosticisme en plus grand dĂ©tail, plus loin dans ce chapitre.
Pendant que la fausse Église gagnait en importance, les persĂ©cutions augmentaient, et les restants de la vraie Église se cachèrent. Comme rĂ©sultats, le “Christianisme†du deuxième, troisième et quatrième siècle avaient peu en commun avec les pratiques et les croyances des ChrĂ©tiens du premier siècle.
Les nouveaux convertis de cette “religion en transition†rejetaient l’autoritĂ© biblique, la remplaçant par ce qui en vint à Ăªtre regardĂ© comme la doctrine “Orthodoxeâ€. Ils considĂ©raient la philosophie Grecque et le gnosticisme, Ăªtre plus acceptable, plus comme leur façon de penser.
Par le Christianisme ou par la Bible?
Maintenant, regardons de plus près à la manière que les Philosophes et les thĂ©ologiens rejetèrent l’enseignement biblique et son autoritĂ©. Il est important de noter que le mot “Christianisme†employĂ©s dans les citations suivantes font rĂ©fĂ©rence à l’orthodoxie Ă©tablit comme elle est reconnue dans l’Empire Romain, faisant opposition aux enseignements de Christ et de Ses apĂ´tres:
- Le Christianisme en vint à accepter que le Père soit directement impliquĂ© comme Ă©tant le CrĂ©ateur, plutĂ´t que de crĂ©er par le Christ. La Bible dĂ©clare clairement que Christ (la Parole) crĂ©a toutes choses (Jean 1:1-14; Col. 1:13-17).
- Le Christianisme en vint à accepter que le Père Ă©tait le Dieu ou le l’éternel de l’Ancien Testament. Mais la Bible dĂ©montre que ce personnage Ă©tait le Christ (I Cor. 10:1-4).
- Le Christianisme croyait qu’il y eut plusieurs personnes qui ont parlé avec le Père (durant l’époque de l’Ancien Testament). Mais, Christ déclara qu’aucun homme n’avait vu ou entendu Dieu le Père (Jean 5:37). Et, parce que le Père était inconnu au monde, un des buts de la venue de Christ était de Le révéler (Jean 1:18, Luc 10:22).
- Le Christianisme croyait que le Père et le Fils sont “un†par une sorte d’hypostase mystique. Toutefois, la Bible dit que le Père et le Fils sont “un†tout comme l’Église et les “appelĂ©s hors de†sont “un†en esprit et en unitĂ© et dans le but (les objectifs) (Jean 17:11).
- Le Christianisme accepta la prĂ©misse selon laquelle leJudaĂ¯sme pratiquait le monothĂ©isme, que Dieu Ă©tait un Ăªtre . Mais, deux Ătres Divins distincts sont identifiĂ©s dans le prologue du livre de Jean 1:1-2. De la mĂªme manière, Genèse 1:26 dĂ©crit une conversation entre ces deux Ătres Divins. Notez: “Puis Dieu dit: Faisons l’homme à Notre image...†Voici le terme “Dieu†dĂ©rivĂ© du mot HĂ©breu «Elohim» (un terme unipluriel, un nom collectif, comme royaume, famille, groupe, armĂ©e, Ă©quipe ou Église). MĂªme s’il n’y a qu’un Royaume divin ou une Famille divine, les Ă©critures rĂ©vèlent que ça consiste en deux Ătres.
- La doctrine Juive du monothĂ©isme dĂ©rive de leur mĂ©comprĂ©hension de DeutĂ©ronome 6:4, â€œĂ‰coute, IsraĂ«l! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel.†Ce passage devrait Ăªtre traduit de cette manière: â€œĂ‰coute, IsraĂ«l! L’Éternel, notre Dieu, est lunique Éternel.†Le verset ne parle pas au sujet que Dieu est seulement un seul Ătre, il ne parle pas de la nature de Dieu, mais il donne des instructions à IsraĂ«l de ne pas Ă©couter aux autres dieux, mais d’écouter au vrai Dieu seulement!, Le contexte de DeutĂ©ronome 6:4 est trouvĂ© immĂ©diatement à la suite des dix commandements, Ă©noncĂ©s une seconde fois par MoĂ¯se à IsrsaĂ«l pour Ă©tablir les exgigences et l’autoritĂ© du vrai Dieu. (Nous en rediscuterons dans un autre chapitre.)
- Au lieu dâ€™Ăªtre une Famille Divine fermĂ©e en une sorte de TrinitĂ©, comme elle est acceptĂ©e par le Christianisme, cette Famille est due pour s’agrandir en de nombreux fils engendrĂ©s de Dieu qui y naĂ®tront (Jean 1:11-12; Rom. 8:14, 19; I Jean 3:1-2). (Un autre chapitre couvrira en plus grand dĂ©tail l’incroyable potentiel de l’homme.)
MĂªme si le Christianisme orthodoxe peut et souvent contradicte la Bible, la Bible ne se contradicte pas elle-mĂªme.
La philosophie, le pilier du Christianisme orthodoxe
L’histoire de la manière que la Trinité devint une doctrine acceptée parmi les soi-disant Chrétiens est révélatrice. Le Concile de Nicée en 325 après Jésu-Christ, fut l’évènement pivotal qui marqua son acceptation. Deux théologies en opposition, prirent part dans cette controverse historique.
Au lieu de prendre la Parole (ou la Bible) de Dieu comme une instruction directe du Tout-Puissant, le mouvement ChrĂ©tien-orthodoxe employa la Bible allĂ©goriquement, pour expliquer des philosophies prĂ©-conçues: “L’Ancien Testament, allĂ©goriquement expliquĂ©, devint le subsitut pour la mythologie croissante, les activitĂ©s intellectuelles se ravivèrent, les nouveaux faits prĂ©dominants influencèrent la philosophie, et en retour, modelĂ© selon ses propres canons (termes)†(Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 6, p. 284).
Le rĂ©sultat fut que la signification littĂ©rale de la Bible fut rejetĂ©e, rĂ©duite à seulement un point de dĂ©part pour les interprĂ©tations allĂ©goriques: “Comme dans la philosophie, ainsi en est-il pour la thĂ©ologie, la solution la plus facile du problème fut de rejeter un de ses Ă©lĂ©ments: et successivement, comme dans l’effet domino, ces efforts furent accompis, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvĂ©e dans la doctrine de la TrinitĂ©, qui satisfaisait les termes de l’équation et devint la croyance fondamentale de l’Église†(Ibid.).
Le mouvement ChrĂ©tien salua la TrinitĂ© comme une solution à diffĂ©rentes contradictions dans leur comprĂ©hension. Elle semble satisfaire les exgigences du monothĂ©isme tout en reconnaissant que Christ Ă©tait Dieu dans la chair. Notez: “Ses moules de pensĂ©e sont ceux de la philosophie Grecque, et dans ceux-ci, furent coulĂ©s les enseignements Juifs. Nous eĂ»mes alors un mĂ©lange pareticulier, les doctrines religieuses de la Bible, culminant dans la personne de JĂ©sus, se rĂ©vèle à travers une sorte de philosophie Ă©trangère†(Ibid.). (Le monothĂ©isme, un principe du JudaĂ¯sme, contribua à l’établissement Juif rejetant le Christ durant Son ministère terrestre.)
La prochaine citation offre encore une meilleure vue de l’origine de la TrinitĂ©. La doctrine de la TrinitĂ© n’est principalement pas ethique, pas mĂªme religieux, mais plutĂ´t mĂ©taphysique. Quelle est donc cette relation entre ces trois facteurs, ou Ă©lĂ©ments: le Père, le Fils et le Saint Esprit? La rĂ©ponse se trouve dans la formule NicĂ©enne, qui est originellement en Grecque†(Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 6, p. 284).
Notez que cette dĂ©claration reconnait que la TrinitĂ© n’était “principalement pas Ă©thique ni mĂªme religieuse.†Au mieux, elle catĂ©gorise essentiellement cette doctrine comme un appendice ou une deuxième pensĂ©e mĂ©taphysique non-nĂ©cessaire!
Maintenant, considĂ©rez une admission similaire, et inhabituelle, par les Ă©rudits Catholiques: “Nous devons admettre que si la doctrine de la TrinitĂ© devait Ăªtre abandonnĂ©e et reconnue comme fausse, la grande majoritĂ© de la littĂ©rature religieuse resterait en grande partie virtuellement, inchangĂ©e…l’idĂ©e ChrĂ©tienne de l’incarnation n’aurait pas à changer du tout, mĂªme s’il n’y avait pas de Trinité†(The Trinity, Rahner, pp.10-11).
Ă€ la lumière de cela, on peut se questionner sur la raison pour laquelle la TrinitĂ© fut Ă©levĂ©e à une telle position d’importance en tout premier lieu. Son importance ou sa “nĂ©cessité†était questionnĂ©e depuis le commencement, mĂªme par ceux qui l’avaient importĂ©e dans l’Église. Par contraste, nous apprendrons plus loin dans le livre, que la nature du vrai Dieu a un effet direct sur plusieurs doctrines bilbiques.
La Trinité, conçue par la philosophie
Avant d’examiner la prinicipale philosophie fondamentale du 2ème jusqu’au 4ème siècle de notre ère. Nous devons porter notre attention sur le fameux philosophe Grec Platon (427-327 B.C., et disciple de Socrate) et son essais pour définir Dieu. La majorité de la pensée philosophique Grecque était basée sur les théories de Platon, plus tard, elle s’est développée et devint connue sous le nom de platonisme philosophique et éventuellement par le néo-platonisme. Toutes les autres écoles philosophiques d’origine Grecque, comme les adeptes de Pythagore, furent grandement influencées par le platonisme.
Platon est considĂ©rĂ© le plus grand et le plus Ă©rudit de tous les philosophes. Il a produit de nombreuses oeuvres, incluant «The Republic», dans laquelle ses idĂ©es furent prĂ©sentĂ©es sous la forme de dialogues dramatiques. Son principal dogme injectait les formes d’un Dieu absolument “idĂ©al†une rĂ©alitĂ© absolue Ă©ternelle, et que ce monde physique n’est qu’une rĂ©flection transitoire imparfaite. (Si cela vous semble difficile à comprendre, rappelez-vous que Platon Ă©tait un philosophe, et que de tels “penseurs†ne sont gĂ©nĂ©ralement pas concernĂ©s par ces supposĂ©s “non-Ă©duquĂ©s.â€)
Puisque le concepte de la triade de dĂ©itĂ©s envenima toutes les anciennes religions, Platon Ă©tait profondĂ©ment envenimĂ© (empoisonnĂ©) par la pensĂ©e trinitarienne. Il chercha à mieux dĂ©finir le CrĂ©ateur en Ă©levant cet Ătre au-dessus des armĂ©es d’autres dieux dans la mythologie Grecque. Sa dĂ©finition consistait en:
- (1)-Le “premier Dieu,†qui Ă©tait l’Ătre SuprĂªme dans l’univers,
- (2)-Le “second Dieu,†dont Platon dĂ©crit comme “lâ€™Ă¢me de l’universâ€,
- (3)-Le “troisième Dieu,†dĂ©fini comme “l’Esprit†(Gods and the One God, Grant, ch. 12).
Ignorant la Bible, les hommes en vinrent à regarder la dĂ©finition de l’humanitĂ© de Platon comme Ă©tant le meilleur effort pour dĂ©finir Dieu.
Philon d’Alexandrie
Un autre individu ayant une influence significative sur le dĂ©veloppement trinitaire populaire enseignĂ© durant le 2ème jusqu’au 4ème siècle, fut Philon, un thĂ©ologien Juif d’Alexandrie, en Égypte, qui vĂ©cut de l’an 20 à 50 avant JĂ©sus Christ. Pendant les siècles qui suivirent, l’influence que ce philosophe Juif enseigna et laissa (marqua) sur sa communautĂ© fut profonde.
Philon fut grandement influencé par Platon, sa version du trinitarisme qu’il enseignait était unique. Il définit Dieu comme:
- (1)-Le Père, qui crĂ©a toutes choses (que Philon appelle “le Demiurgeâ€),
- (2)-La Mère, qui a la Connaissance que le Créateur possède, et
- (3)-Le seul Fils bien-aimé, de ce monde (Ibid.).
Dans cette dĂ©finition entrelacĂ©e du raisonnement humain, l’union du Demiurge et de la Connaissance produisit le monde de l’homme. C’est la philosophie, mais c’est cette sorte de pensĂ©e Ă©sotĂ©rique qui est à l’origine et influença profondĂ©ment la naissance et le dĂ©veloppement de la TrinitĂ©!
Cette triade diffère en quelque sorte de celle de la version de Platon, et elle Ă©tait conçue par un long focus de toute la vie de Philon sur la philosophie Grecque. Son mĂ©lange de platonisme et de stoĂ¯cisme Ă©tablit la course (direction) de la philosophie ChrĂ©tienne, et cela est dĂ©montrĂ© dans cette vue d’ensemble: “dans la philosophie Grecque, Philon suivi principalement la doctrine platonique des idĂ©es et de lâ€™Ă¢me immortelle du monde, et la doctrine stoĂ¯que du Dieu comme la raison opĂ©rante dans le monde. Dans sa forme stoĂ¯que, la dernière doctrine Ă©tait panthĂ©Ă¯stique, mais Philon pouvait l’adapter à son but, simplement en rapprochant une distinction claire entre le Logos et le monde†(Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 21, p. 411).
La ville d’Alexandrie Ă©tait la source de l’influence HellĂ©niste sur les Juifs. Notez: “C’est à partir d’ici que les Juifs commencèrent à s’intĂ©resser à la littĂ©rature Grecque, mĂªme sous leurs leaders clĂ©ments, les premiers disciples de PtolĂ©mĂ©, la Loi et les autres Ă©critures [Septuaginte] furent traduits en Grec; le processus de fusion commença rapidement et s’accĂ©lĂ©ra; alors les Juifs s’engagèrent dans une Ă©tude scientifique de la philosophie Grecque et transplanta cette philosophie ici, sur le sol du JudaĂ¯sme†(Ibid., p. 409).
Pour apprĂ©cier la manière que la philosophie Grecque influença Philon, considĂ©rez ceci: “Philon certainement, à juger par son influence historique, fut le plus grand de tous ces philosophes Juifs, et dans son cas, nous pouvons suivre en dĂ©tail les mĂ©thodes par lesquelles la culture Grecque Ă©tait en harmonie avec la foi Juive…les affinitĂ©s chères à Philon sont avec Platon, les derniers adeptes de Pythagore et les StoĂ¯ques.â€
Notez aussi que “Dans toute la substance de sa philosophie, le point de vue des Juifs est plus ou moins complĂ©tement modifiĂ©, quelques fois presque Ă©teint, par ce qu’il apprit des Grecs…leur influence sur Philon n’est nulle part plus fortement vue que dans les dĂ©tails du dĂ©veloppement de sa doctrine de Dieu†(Ibid., p. 409-410).
Enfin, le monothĂ©isme de Philon dĂ©riva du JudaĂ¯sme, et renforcĂ© par Platon. Les liens communs de Philon à la philosophie Grecque ont aussi fait de lui une influence significative dans la pensĂ©e ChrĂ©tienne, et par consĂ©quent, le dĂ©veloppement de la TrinitĂ©.
Le gnosticisme
Tous ceux qui contribuèrent à la doctrine de la TrinitĂ© Ă©taient bien versĂ©s dans la philosophie traditionnelle.
Mais le gnosticisme alla mĂªme plus loin: “Le gnosticisme [mot Grec pour connaissance], le nom s’applique gĂ©nĂ©rallement à ce mouvement Esprituel existant cĂ´te à cĂ´te avec le vrai Christianisme, comme il se crystallisait graduellement dans l’Église Catholique, qui peut Ăªtre dĂ©fini comme un syncrĂ©tisme religieux distinct portant la forte impression des influences ChrĂ©tiennes†(Encyclopedia Britannica, 11th ed., Vol. 12, p. 152).
Notez que le gnosticisme fut reconnu pour Ăªtre distinct du vrai Christianisme. Aussi, en ce qui regarde les Ă©crits apocryphes, qui Ă©taient rejetĂ©s comme faux, ou non-reconnus, par ceux qui continuèrent fidèlement dans les enseignements des apĂ´tres, la mĂªme source citĂ©e plus haut dĂ©clare: “GĂ©nĂ©ralement, il y a beaucoup de choses gnostiques contenues dans les histoires apocryphes des apĂ´tres.â€
IrĂ©nĂ©e, qui Ă©tait un Ă©tudiant de Polycarpe, fut emportĂ© par l’influence gnostique de Justin Martyr. IrĂ©nĂ©e abandonna l’Église apostolique à la faveur du mouvement contrefait à Rome.
Le gnosticisme a beaucoup influencé les écrits de Clément d’Alexandrie, aussi bien que ceux d’Origène, l’auteur le plus prolifique de l’ère Chrétienne. Pour mieux comprendre l’acceptaton du gnosticisme par autant de gens dans le mouvement Catholique, considérez les faits suivants:
“C’est une erreur de croire que les gnostiques Ă©taient les premiers reprĂ©sentants de l’intellect parmi les ChrĂ©tiens, et le gnosticisme comme une tendence intellectuelle concernĂ© principalement par des spĂ©culations philosophiques, la rĂ©conciliation de la religion avec la philosophie et la thĂ©ologie. Il est vrai que lorsque le gnosticisme Ă©tait à son paroxisme, il primait parmi ses adeptes thĂ©ologiens et les hommes de science, mais ce n’est pas sa principale caractĂ©ristique.
Parmi les nombreux adeptes du mouvement ‘Gnosis’ la majoritĂ© comprenait le sens du mot comme ‘connaissance’ ou ‘comprĂ©hension,’ mais dans notre sens à nous, ‘une rĂ©vĂ©lation’… tous les sectes et les groupes gnostiques vivaient avec la conviction qu’ils possĂ©daient une connaissance secrète et mystĂ©rieuse, et inaccessible par quiconque de l’extĂ©rieur, qui n’avait pas besoin dâ€™Ăªtre prouvĂ© ou propagĂ©, mais tout simplement cru par les initiĂ©s, et gardĂ© anxieusement comme un secret†(Ibid.).
Toutefois, la Bible enseigne à ses Ă©tudiants “d’examiner (prouver) toutes choses; retenez ce qui est bon†(I Thess. 5:21). Dans les Ă©critures, les mystères sont des rĂ©gions inconnues qui sont toujours rĂ©vĂ©lĂ©es Ă©ventuellement au lecteur qui dĂ©sire mettre soigneusement ensemble tous les versets relatifs à un sujet:
- “C’est à vous qu’a Ă©tĂ© donnĂ© (de connaitre) le mystère du royaume de Dieu…†(Marc 4:11)
- “Voici, Je vous dis un mystère; nous ne mourronns pas tousmais tous nous serons changĂ©s†(I Cor. 15:51)
- “Nous faisant connaitre le mystère de sa volonté…†(Éph. 1:9).
- “...le mystère cachĂ© de tout temps et dans tous les Ă¢ges, mais rĂ©vĂ©lĂ© maintenant à Ses saints…†(Col. 1:26).
Ces versets se tiennent en directe contradiction des positions que les gnostiques retenaient. Le mouvement ChrĂ©tien Ă©tabli, spĂ©ciallement au 2ème siècle, a grandement Ă©levĂ© diffĂ©rents mystères mĂ©taphysiques: “Dans le gnosticisme comme dans d’autres religions mystiques, nous trouvons la mĂªme contradiction des initiĂ©s et des non-initiĂ©s, la mĂªme organisation, la mĂªme sorte de sectarisme mystĂ©rieux†(Encyclopedia Britannica, 11th ed., Vol. 12, p. 153).
Un autre aspect du gnosticisme dĂ©montre l’étrange assortissement de mystères que ses adeptes dĂ©fendent: “Puisque les gnostiques doivent apprendre par dessus toutes choses, ce sont les noms des dĂ©mons, et qu’ils s’équipent eux-mĂªmes avec des formules sacrĂ©es et des symboles, pour Ăªtre certain d’une bonne destinĂ©e après la mort…Il Ă©tait enseignĂ© que mĂªme le Dieu Racheteur (JĂ©sus Christ) lorsqu’Il descendit sur cette terre, pour Ăªtre capable de remonter au ciel, Il devait s’élever Lui-mĂªme au-dessus de ces noms et de ces formules lors de Sa descente et lors de Sa remontĂ©e, pour ainsi dire, à travers le monde des dĂ©mons†(Ibid.).
De tels mystères, qui sont un point central aux doctrines du gnosticisme, influencèrent et moulèrent les soi-disant “grands esprits/penseurs†qui contribuèrent au dĂ©veloppement de la TrinitĂ©. MĂªme le nom “Demiurge,†dont Philon attribua au “Père qui crĂ©a toutes choses,†était un terme employĂ© abondamment dans le gnosticisme, aussi bien que dans d’autres Ă©coles de philosophie Grecque.
Il y en a qui peuvent considĂ©rer le gnosticisme dâ€™Ăªtre une dĂ©viation des positions plus “stables†de Platon. Toutefois, le gnosticisme et Platon Ă©taient profondĂ©ment immersĂ©s en des formes questionnables de mysticisme. Notez ceci et demandez-vous ce que cela signifie: â€œĂ€ travers ce monde mystique religieux, la plus grande influence provenait de la religion Grecque, qui Ă©tait influencĂ©e par Platon, et qui continuait aussi à coopĂ©rer; cette influence fait Ă©cho ou rĂ©sonne profondĂ©ment parmi les platonistes, au sujet de la rĂ©compense cĂ©leste de lâ€™Ă¢me et du voyage du sage au monde plus Ă©levĂ© et lumineux†(Ibid., p. 155).
L’influence de Platon dans presque chaque aspect du mouvement qui remplaça le Christianisme du premier siècle fut profond, incluant les religions à mystère, “lâ€™Ă¢me immortelle,†et la TrinitĂ©. L’influence du gnosticisme dans le mouvement ChrĂ©tien Ă©tabli, spĂ©ciallement au 2ème et au 3ème siècle, ne devrait jamais Ăªtre sous-estimĂ©e.
Origène et d’autres contributeurs
Durant le second siècle, la TrinitĂ© Ă©tait sujette à beaucoup de spĂ©culations. Par exemple, Justin Martyr, connu pour son anti-sĂ©mitisme et son opposition à tout ce qui Ă©tait des HĂ©breux, dĂ©fini la TrinitĂ© comme Ă©tant: “le Père, JĂ©sus Christ et le Saint Esprit†(Apology 61.3). Son enseignement Ă©tait influencĂ© par le platonisme, le gnosticisme, et les Ă©crits de Philon et d’autres illustres philosophes de cette Ă©poque, comme NumĂ©nius. IrĂ©nĂ©e dĂ©fini la tĂªte dirigeante divine, consistĂ©e par: “le Père, la Parole et la Sagesse.†Éventuellement, le concept de la TrinitĂ© devint le focus des thĂ©ologiens et des philosophes tels ClĂ©ment d’Alexandrie et Origène.
Origène (185-254 après JĂ©su-Christ) a Ă©tĂ© dĂ©crit comme “le plus distinguĂ© et celui ayant le plus d’influence de tous les thĂ©ologiens de l’Église à ses tous dĂ©buts, avec la possible exception d’Augustin. Il est aussi le père de la science de l’Église; le fondateur de la thĂ©ologie qui fut amenĂ©e à la perfection au 4ème et au 5ème siècle, et qui reste encore la preuve de son gĂ©nie.â€
Continuons: “Il n’aurait pu Ăªtre ce qu’il Ă©tait, si au moins deux gĂ©nĂ©rations avant lui, on n’avait travaillĂ© au problème de trouver une expression intellectuelle et une base philosophique pour le Christianisme (Justin, Tatian, Athenagoras, Pantaenus, ClĂ©ment). Mais, leurs essais en comparaison de cela, sont comme un essai d’un Ă©colier comparĂ© à une oeuvre d’art d’un maĂ®tre†(Encyclopedia Britannica 11th ed., vol. 20, p. 270).
En dĂ©pit de telles louanges, les Ă©rudits ont reconnu la difficultĂ© de comprendre le raisonnement philosophique d’Origène. ConsidĂ©rez: “Pour nous, sa conception de l’univers, tout comme celle de Philon, semble un Ă©trange mĂ©lange, et on se demande comment il en est arrivĂ© là, comment il a pu amener ensemble de tels Ă©lĂ©ments hĂ©tĂ©roclites; mais il n’y a aucune raison de douter que l’harmonie de toutes les parties essentielles de son système Ă©tait Ă©vident pour lui-mĂªme†(Ibid.).
Qu’est ce que cela signifie? Une fois traduit, cette expression diplomatique est rĂ©duite à ceci: “Ses thĂ©ories n’ont aucun sens pour nous, mais sĂ»rement, elles doivent Ăªtre sensĂ©es pour lui.â€
Les pensĂ©es d’Origène Ă©taient profondes, que “la thĂ©ologie orthodoxe ne s’est jamais, dans aucune confessions, aventurĂ©e au-delà du cercle de la pensĂ©e d’Origène, au premier regard†(Ibid.).
Cela fut vrai en ce qui concerne sa version de la TrinitĂ©, qui a essentiellement restĂ©e intacte lorsqu’il l’a moulĂ©e et modelĂ©e: “Père, Fils et Saint Esprit.†De tous ceux qui ont contribuĂ© au concept de la TrinitĂ©, de sa dĂ©finition jusqu’aux commentaires explicatifs, Origène est considĂ©rĂ© d’avoir excĂ©dĂ© tous les autres.
Comme Philon, il grandit et passa la plupart de sa vie à Alexandrie, Égypte, sous l’influence de son atmosphère “progressiveâ€, et y contribuant. Voici l’historique de la ville d’Alexandrie qui influença Origène: “Alexandrie avait Ă©tĂ© depuis les jours des adeptes de PtolĂ©mĂ©e, un centre d’échange d’idĂ©es entre l’est et l’ouest, entre l’Égypte, la Syrie, la Grèce et l’Italie; et, comme l’Égypte avait fourni le JudaĂ¯sme avec une philosophie HellĂ©niste, elle amena aussi l’alliance au Christianisme avec la philosophie Grecque…à Alexandrie, là, oĂ¹ les idĂ©es ChrĂ©tiennes Ă©taient Ă©changĂ©es librement et d’une manière spĂ©culative et travaillĂ©es avec l’aide de la philosophie Grecque†(Ibid.).
Concernant ses Ă©crits, il devrait Ăªtre montrĂ© “qu’Origène est probablement l’auteur le plus prolifique de l’ancienne Église. ‘Lequel de nous,’ demande JĂ©rĂ´me, ‘peut lire ce qu’il a Ă©crit?’ Le nombre de ses oeuvres Ă©taient estimĂ©es à 6000…†(Ibid., p. 271).
Origène Ă©tait imprĂ©gnĂ© par et dans l’ascĂ©tisme, qui est la doctrine de l’extrĂªme renonciation du soi et de l’austĂ©ritĂ©, et de l’adoration de la volontĂ© humaine. Il dormait sur des planchers de pierres froides et marchait pieds nus durant toute sa vie. Pour prĂ©venir et contrecarrer tout dĂ©sir sexuel futur, et pour dĂ©montrer son courage stoĂ¯que, il se castra lui-mĂªme durant une lecture, devant ses Ă©tudiants. Notez cette description: “Sa façon de vivre Ă©tait ascĂ©tique; les dictons et les expressions du Sermon sur la Montagne et des maximes practiques des adeptes du StoĂ¯cisme Ă©taient ses Ă©toiles guidantes†(Ibid., p. 270).
ProfondĂ©ment influencĂ© par Platon, Philon et Origène, le Christianisme devinrent de plus en plus rĂ©ceptifs à la philosophie Grecque. Suivant les traditions des gnostiques, les thĂ©ologiens et les philosophes continuèrent d’allĂ©goriser les Ă©critures dans le but exprès d’illustrer un plus haut niveau de sagesse.
Dans le rvai sens du terme, le raisonnement philosophique devint le centre de l’univers intellectuel, sans la Parole de Dieu orbitant autour. Le “Christianisme†traditionnel, propulsĂ© par la philosophie Grecque, se libĂ©ra de la soumission à l’autoritĂ© de Dieu et remodela le Dieu de la Bible en une plus haute forme que le “plus grand†esprit humain ne pouvait envisager et inventer. Cela fut rĂ©alisĂ© dans la doctrine de la TrinitĂ©, un mystère mĂªme pour ses crĂ©ateurs, mais considĂ©rez le pinnacle de la crĂ©ativitĂ© humaine.
La première Église rejeta la philosophie
Les apĂ´tres du premier siècle rejetèrent l’idĂ©e d’employer la philosophie pour interprĂ©ter les Ă©critures: “Aucun des apologistes ChrĂ©tiens [les dĂ©fenseurs de la foi] n’ont donnĂ© aucune attention à une doctrine comme celle-là†(Gods and the One God, Grant, ch. 12).
Notez comment une source dĂ©crit le mieux la manière que l’apĂ´tre Paul regardait le raisonnement philosophique: “Les thĂ©ories mĂ©taphysiques [une branche de la philosophie reliĂ©e aux origines, etc.] et les thĂ©ories spĂ©culatives furent sans valeurs pour Paul; il Ă©tait conscient d’un puissant pouvoir qui transformait sa propre vie et le remplissait de joie, et que ce pouvoir Ă©tait identique à celui que JĂ©sus de Nazareth dont il connaissait. Dans tout cela, Paul est le reprĂ©sentant de ce qui est plus haut et le meilleur pour le Christianisme. Les spĂ©culations et l’hyper-Espritualisation tendaient à obscurcir ce fait religieux…†(Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 6, p. 284).
Dans Colossiens 2:8, Paul donne un avertissement contre le fait d’absorber la philosophie, l’appelant une sĂ©duction vaine et mondaine: “Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ.â€
Paul continue à condamner l’ascĂ©tisme: “Si vous Ăªtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces prĂ©ceptes: Ne prends pas! Ne goĂ»te pas! Ne touche pas! PrĂ©ceptes que tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne siont fondĂ©s que sur les ordonnances et les doctrines des hommes? Ils ont, à la rĂ©alitĂ©, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilitĂ©, et le mĂ©pris du corps, mais ils sont sans aucun mĂ©rite et contribuent à la satisfaction de la chair†(versets 20-23).
Dans I TimothĂ©e 6:20-21, Paul est mĂªme plus direct: “O TimothĂ©e, garde le dĂ©pĂ´t, en Ă©vitant les discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science dont font profession quelques uns, qui se sont dĂ©tournĂ©s de la foi.†Ici, le mot Grec pour “science†est Gnosis. Clairement, Paul condamne le gnosticisme. Et son exemple rĂ©flecte la position de l’Église au 1er siècle en condamnant toute philosophie en gĂ©nĂ©ral.
Le premier chapitre du livres aux Romains décrit les anciennes philosophies, incluant Platon, et la manière qu’ils ont rejeté le vrai Dieu et Son autorité divine, et la manière qu’ils se sont engagés en de viles conduites personnelles (Rom. 1: 18-32). Inspiré par Dieu, Paul décrit leurs conclusions philosophiques comme étant une abomination, tout autant que leurs perversions.
La forme de Christianisme qui en vint à dominer la scène religieuse durant le 3ème et le 4ème siècle, exalta les opinions des philosophes. Leur raisonnement humain et leurs spĂ©culations Ă©taient regardĂ©s comme un pillier de la comprĂ©hension, et Ă©taient utilisĂ©s pour interprĂ©ter les Ă©critures.
Le Concile de Nicée
Au dĂ©but des annĂ©es 300 de notre ère, durant le temps des plus sĂ©vères persĂ©cutions contre tous ceux qui dĂ©claraient Ăªtre ChrĂ©tiens, les armĂ©es Romaines proclamaient leur gĂ©nĂ©ral favori, Constantin, comme CĂ©sar. Constantin avait remportĂ© une victoire sur Licinius à la bataille du Pont Mulvian, à l’extĂ©rieur de Rome.
Avant la bataille, Constantin eut une vision: Il dĂ©clara avoir vu les deux premières lettres du nom de Christ, en Grec, qui sont: chi (X) et rho (P), et qu’il entendit une voix lui dire: “C’est par ce signe que tu vaincras.†ConsidĂ©rant ceci comme un prĂ©sage, il fit peindre les lettres chi et rho en lettres rouges sur les boucliers de ses soldats. Ses armĂ©es furent victorieuses. Constantin se sentit endettĂ© envers le Christianisme pour sa victoire, en dĂ©pit du fait qu’il Ă©tait un adorateur du soleil!
ImmĂ©diatement après Ăªtre devenu empereur (313 après JĂ©su-Christ), il publia une proclamation connue sous le nom d’Édit de la TolĂ©rance, ou Édit de Milan, qui reconnaissait officiellement le Christianisme, et le plaçait sur un pied d’égalitĂ© avec les autres religions d’Europe. Cela termina une sĂ©vère persĂ©cution qui durait depuis une dizaine d’annĂ©es contre la vĂ©ritable Église de Dieu. Mais cela pava aussi la voie pour que le Christianisme Catholique s’élève à la prééminence dans l’Empire Romain (L’Histoire de l’Église de Dieu, Kelly, partie 4).
Constantin reconnu le bĂ©nĂ©fice politique de s’allier avec le Christianisme Ă©tabli. En plus de le crĂ©diter pour l’avoir Ă©tabli comme empereur, il comprit aussi son potentiel pour servir de moyen d’unifier l’empire. Le Christianisme de l’empire de l’ouest Ă©tait très diffĂ©rent de celui de l’est, et des autres sectes de l’Afrique du nord (l’Islam). Par consĂ©quent, l’empereur Constantin prit des mesures pour “normaliser†son nouvel alliĂ© (Ibid.).
Le Concile de Nicée, un tournant capital
Le Concile de NicĂ©e, le premier concile Å“cumĂ©nique de l’Église Catholique, fut conduit à la rĂ©sidence impĂ©riale d’étĂ© de Constantin, à NicĂ©e de Bithynie, du 20 Mai jusqu’au 25 Juillet en 325 après JĂ©su-Christ. Il y eut 318 membres du clergĂ©, la majoritĂ© des dĂ©lĂ©guĂ©s venant de l’est de l’empire, et qui Ă©taient gĂ©nĂ©ralement plus conservateurs.
Il y avait quelques points importants sur le programme qui devaient Ăªtre discutĂ©s. L’un de ceux-là, fut le renforcement de lois codifiĂ©es, adoptĂ©es par l’Église, comme Constantin l’avait promis une fois que l’unitĂ© de l’Église fut Ă©tablie. Cette unitĂ© serait atteinte lorsque la guĂ©rison du fossĂ© entre les tenants de la TrinitĂ© et les dĂ©fenseurs du mouvement Arian.
Un point impliquant l’uniformitĂ©, Ă©tait la date de l’observation des PĂ¢ques lors d’un Dimanche suivant la pleine lune après l’équinoxe du printemps. (New Catholic Encyclopedia, vol. 5, p. 7).
Un autre point important impliquait une loi peu connue qui obligeait le cĂ©libat au clergĂ©. Le concile rejeta cette loi à la faveur de la saintetĂ© du mariage (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 19, pp. 640-642).
Il y avait des Ă©lĂ©ments dans l’empire qui rĂ©sistaient aux innovations que le clergĂ© de Rome prĂ©conisait. Mais, avec le temps, leur influence diminuait progressivement. Le Concile de NicĂ©e “admettait officiellement le principe que l’état pouvait employer les forces armĂ©es pour imposer aux sujets ChrĂ©tiens de l’empire Romain sous la nouvelle foi codifiĂ©e†(Ibid., p. 640). Une fois traduite, cela signifiait que, comme protecteur de la seule forme de Christianisme Ă©tablie et reconnue dans l’empire, Constantin avait l’autoritĂ© de forcer quiconque; paĂ¯ens ou ChrĂ©tiens de toutes sortes, à se conformer ou à s’exiler.
Maintenant, concentrons-nous sur une autre controverse impliquant le Concile de NicĂ©e, la nature de Dieu et la manière que la TrinitĂ© fut dĂ©crĂ©tĂ©e Ăªtre la doctrine dans l’empire Romain. Cette controverse alluma tous les dĂ©bats et continua mĂªme après la dĂ©cision finale. Mais ce ne fut que vers 381 après JĂ©su-Christ, au Concile de Constantinople, que l’Église Catholique adopta finalement la croyance NicĂ©enne, qui approuvait la doctrine de la TrinitĂ©.
Les forces opposantes
Il y avait deux forces s’opposant à la controverse de NicĂ©e. Un des cĂ´tĂ©s Ă©tait reprĂ©sentĂ© par Arius, l’autre, par Athanasius. Les deux hommes venaient de la mĂªme congrĂ©gation à Alexandrie. Arius Ă©tait le prĂªtre, et il Ă©tait Ă¢gĂ© de 45 ans de plus qu’Athanasius, qui lui, Ă©tait diacre. Les deux hommes Ă©taient influencĂ©s par la mĂªme pensĂ©e de la philosophie Grecque spĂ©culative, et pour laquelle la ville d’Alexandrie Ă©tait reconnue: “Arius (250-336 après JĂ©su-Christ) avait reçu son Ă©ducation thĂ©ologique à l’école presbytĂ©rienne de Lucien d’Antioche [en Syrie], un Ă©rudit, et spĂ©cialement bien Ă©duquĂ© comme Ă©rudit biblique. Lucien persista à dĂ©clarer que le Logos devienne une personne en Christ†(Ibid., vol. 2, p. 543).
Lucien, un des enseignants les plus efficace et professionnel de son temps, avait compilĂ©, assemblĂ©, ce qui vint à Ăªtre connu comme les Textes SacrĂ©s, les authentiques manuscripts Grecs, canonisĂ©s des Ă©critures du Nouveau Testament. Sa traduction des Ă©critures de L’HĂ©breu en Grec est très bonne, Érasmus, l’érudit de l’histoire Catholique le plus remarquable, Ă©tait grandement plus favorisĂ© par rapport aux textes de Lucien de ceux de JĂ©rĂ´me et de sa traduction en latin, connue sous le nom de la Vulgate (Truth Triumphant, Wilkinson, ch. 5).
Durant et après le Concile de Nicée, la position Catholique était que tous ceux qui reniait la Trinité, reniaient effectivement la divinité de Christ. Mais les enseignements de Lucien prouvèrent que cela était faux. Il avait fortement défendu (tout comme les enseignants de la Bible) la divinité de Christ avant Sa venue dans la chair, sans les pièges philosophiques de la Trinité.
Arius, qui Ă©tudia sous Lucien, compromis. Il pencha vers les enseignements de Paul de Samosata, qui maintenait que Christ devait Ăªtre un Ătre créé et n’était pas un Dieu avant de venir dans la chair (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 2, p. 543). DĂ©finir Christ comme un Ătre créé, Arius dĂ©duisit qu’unu memkbre de la vraie tĂªte dirigeante divine ne pouvait habiter parmi les hommes pĂ©cheurs. Cela devint la plus grande faiblesse dans sa pensĂ©e et devint la base pour le rejet de ses points de vue à NicĂ©e.
D’un autre cĂ´tĂ©, Athanasius (295-373 après JĂ©su-Christ) suivi la philosophie d’Origène. RegardĂ© souvent comme le plus grand Ă©rudit de l’Église Catholique, Origène fut l’antithèse de Lucien, puisqu’il paraissait fortement comme un platoniste et un stoĂ¯cien. Lucien, au contraire, Ă©tait strictement fondĂ© sur les Ă©critures. Il Ă©tait considĂ©rĂ© comme “JudaĂ¯sant,†ce qui ressemblait beaucoup à la tradition des apĂ´tres originaux.
Par procuration, le Concile de NicĂ©e amena à la confrontation, deux adversaires principaux reprĂ©sentant les deux extrĂªmes:
- Lucien et son interprétation biblique littérale stricte, représenté par Arius, versus
- Origène et ses penchants philosophiques, qui teintaient son interprétation des écritures, représenté par Athanasius.
Ce fut là, un des quelques Ă©changes ouverts pour la pure interprĂ©tation biblique, pour confromter la pensĂ©e des champions reconnus du raisonnement humain. Comme c’est souvent le cas, malheureusement, le vrai enseignement biblique ne fut pas bien reprĂ©sentĂ©. Arius avait compromis sur son entrainement et n’avait presque pas reprĂ©sentĂ© sa propre version de cet enseignement. Les deux opposants s’éloignèrent de la Bible, et dans des directions opposĂ©es. Le mouvement qui contribua à la pensĂ©e Catholique, reprĂ©sentĂ© par les nombreux Ă©crits d’Origène, ont mĂªme encore plus tordu les Ă©critures. Durant les siècles, les dĂ©fenseurs de cette pensĂ©e sont restĂ©s inĂ©branlables dans leurs fondations originales, tenant à leur tradition sans se dĂ©vier. (Rappelez-vous de JĂ©rĂ©mie 2:11-13.)
Arius avait Ă©tĂ© personnellement enseignĂ© par Lucien, Athanasius souscrivit aux enseignements d’Origène indirectement (parce qu’Origène mourut 40 ans avant la naissance d’Athanasius). MĂªme s’il n’était pas un Ă©rudit, Athanasius compensa pour son manque d’entrainement par son approche dĂ©terminĂ©e et directe en dĂ©fendant ses convictions. Il profita aussi en expĂ©rience lors des controverses et des arguments.
Comme les thĂ©ologiens s’assemblaient pour le Concile de NicĂ©e, les deux cĂ´tĂ©s opposants prirent des semaines pour exposer leurs points de vue. Plusieurs des termes abstraits employĂ©s pour dĂ©finir l’état (la nature) mystĂ©rieux de la TrinitĂ© Ă©taient une source constante de confusion. ConsidĂ©rez cette exemple: “Toutefois, un grand trouble jaillit, puisqu’il y a deux termes en Grec de renommĂ© historique. Le premier, le mot homos, signifiant ‘identique’ et le second, homoios, signifiant ‘similaire’ ou ‘semblable à’…l’orthographe de ces mots se ressemblent beaucoup.
La diffĂ©rence dans la signification lorsqu’elle s’applique à la tĂªte dirigeante divine, is dĂ©concertante pour les croyants terre à terre. NĂ©anmoins, ceux qui pensaient en terme de ‘similaritĂ©,’ au lieu de ‘identique’ Ă©taient Ă©tiquettĂ©s promptement comme hĂ©rĂ©tiques et d’adeptes d’u mouvement Arian par le clergĂ©. Mais, lorsque l’empereur Constantin en pleine assemblĂ©e du Concile de NicĂ©e, demanda à Hosius, l’évĂªque qui prĂ©sidait, quelle Ă©tait la diffĂ©rence entre les deux termes, Hosius repliqua qu’ils Ă©taient tous deux pareils. Ă€ cela, tous ceux qui Ă©taient prĂ©sents, exceptĂ© pour quelques Ă©vĂªques, Ă©clatèrent de rire et taquinèrent le prĂ©sident, le traitant d’hĂ©rĂ©tique!†(Truth Triumphant, Wilkinson, p. 92).
Tout comme il y avait des adeptes du mouvement Arian profondĂ©ment convertis et d’autres, en faveur seulement, il y avait aussi diffĂ©rents groupes de croyants fervents et d’autres non, dans le mouvement de la TrinitĂ©. En dĂ©pit de ce que plusieurs pouvaient supposer, la TrinitĂ© ne fut jamais un simple cas de“pour ou contre.†Loin dâ€™Ăªtre facile à comprendre, mĂªme à ce moment-là, comprendre ce qui est rĂ©ellement arrivĂ© dans cette ère, devient presque impossible pour ceux qui l’étudient aujourd’hui.
Par exemple, il y eut un groupe, les Homoiousiens, qui dĂ©fendaient seulement la “ressemblance naturelle†des trois entitĂ©s de la tĂªte dirigeante divine. Ils ne croyaient pas pleinement à la formule de la TrinitĂ©, dont ils regardaient comme un concept abstrait sans mĂ©rite. Mais, des dĂ©cennies plus tard, au Concile de Constantinople, les objections s’évanouirent et permirent au mouvement de la TrinitĂ© de merger en une seule voix (Encyclopedia Britannica, 11th ed., Vol. 2, p. 544).
La position d’Athanasius Ă©tait centrĂ©e sur la croyance que Christ avait Ă©tĂ© formellement un Ătre divin, ayant toujours existĂ© avant dâ€™Ăªtre un humain. Mais plusieurs considĂ©raient ses diffĂ©rentes extrapolations philosophiques prises d’Origène, dâ€™Ăªtre une thĂ©orie confuse et une conjoncture, ce dont ils Ă©taient tous. Le plus grand avantage du point de vue ou de la thĂ©orie d’Athanasius, fut qu’Arius essayait de dĂ©fendre une position que la majoritĂ© n’ont pas reconnu comme Ă©tant dĂ©fendable.
Le désaccord continu
Après que les points de vue opposants à NicĂ©e eurent Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s, les deux cĂ´tĂ©s continuèrent de faire du lobbying et de se positionner derrière la scène pour quelques semaines. La plupart des dĂ©lĂ©guĂ©s n’étaient pas impressionnĂ©s au sujet des arguments, qu’ils soient ou non considĂ©rĂ©s comme extrĂªmes (Ibid., vol. 19, p. 641). Athanasius Ă©tait opposĂ© par plusieurs des dĂ©lĂ©guĂ©s venant de l’est. L’axe Rome-Alexandrie du mouvement Catholique tendait plus vers la philosophie Grecque, pendant que la majoritĂ© des dĂ©lĂ©guĂ©s, encore influencĂ©s par les restants de la vraie Église, Ă©taient plus conservateurs.
Finalement, comme le Concile NicĂ©en arrivait à sa fin, la plupart des dĂ©lĂ©guĂ©s votèrent en faveur d’Athanasius. Ce n’était pas tant un mandat pour ses croyances, mais plutĂ´t le moindre de deux maux. La majoritĂ© considĂ©rait les deux cĂ´tĂ©s inacceptables. Le rĂ©sultat est mieux dĂ©crit ici: â€œĂ€ la fin, ils perpĂ©tuèrent la lignĂ©e d’Origène†(Ibid., vol. 19, p. 641).
Les demandes de l’empereur s’accomplirent. Il voulait aller avec la dĂ©cision de la majoritĂ©, peu importe oĂ¹ elle conduirait, et il Ă©tait dĂ©terminĂ© de la renforcer. Sentant oĂ¹ la dĂ©cision penchait, les participants votèrent presque unanimement (300 sur 318), simplement parce qu’ils avaient peurs dâ€™Ăªtre mis à la mort ou dâ€™Ăªtre exilĂ©s s’ils votaient du mauvais cĂ´tĂ©.
Entente éventuelle
Pensez à cela un instant, c’est incroyable qu’une dĂ©cision, n’importe quelle “dĂ©cisionâ€, prise par les hommes en ce qui regarde la nature du Dieu de l’univers, fut prise dans un tel environnement, et elle le fut. Posons-nous quelques questions: Cela semble-t-il acceptable? Pensez-vous que Dieu ferait cela de cette manière? L’avez-vous à coeur? L’aurez-vous à coeur?
Alors, la dĂ©cision du Concile signifiait qu’Arius et ses alliĂ©s allaient avoir des problèmes, et ils furent bannis pour quelques temps. Les adeptes du mouvement Arian furent temporairement hors de faveur. Mais cela changerait en quelques annĂ©es. Le considĂ©rable conflit qui brĂ»lait entre les diffĂ©rents groupes serait rĂ©solu quelques dĂ©cennies plus tard, au Concile de Constantinople. Ce fut là, que la TrinitĂ© deviendrait une doctrine centrale et fondamentale de l’Église de Rome.
Le seul moment que les adeptes de l’Arianisme ont rĂ©ellement menacĂ© de s’en retourner, fut durant le règne de l’empereur Valens, qui avait essayĂ© de le faire revivre, mais sans succès. Après le règne de Valens, le mouvement Arianisme, qui avait dĂ©jà Ă©tĂ© rejetĂ© par l’Église Romaine, fut officiellement rejetĂ© par l’empire.
Mais le mouvement Arian “vĂ©cut pour nourrir à nouveau les tribus Germaniques de cette Ă©poque des grandes migrations [à partir du 5ème siècle et plus loin]. Les Goths, les Vandals, les Suebi, les Burgundiens et les Langobardi l’embrassèrent. Voici un type distinct national du Christianisme…†(Ibid., Vol. 2, p. 544).
Une note intĂ©ressante d’histoire: Pendant que le mouvement Arian diminuait durant le moyen-Ă¢ge, il fut ressuscitĂ© par Adolph Hitler pour promouvoir la fiertĂ© et le nationalisme Nazi en Allemagne durant la Deuxième Grande Guerre Mondiale. Une fois encore, ce “type distinct national du Christianismeâ€fut acclamĂ© par le peuple Allemand. Sous les Nazis, “l’Arianisme†fut transformĂ© en “Aryanismeâ€, un terme racial proclamant la supĂ©rioritĂ© du peuple Allemand, plus que de continuer à reprĂ©senter une doctrine ou une croyance.
La croyance acceptée (appelée aussi Décret)
Les Ă©crits d’Athanasius n’étaient pas fortement trinitaires lors qu’ils Ă©taient comparĂ©s aux Ă©crits Catholiques. Le DĂ©cret NicĂ©en ne dĂ©voua que très peu de commentaires pour dĂ©finir le Père, et encore moins pour dĂ©finir l’Esprit. La majeure partie du document du DĂ©cret explique exactement la dĂ©finition de Christ, refutant ce qu’Arius avait dĂ©fendu. Mais le DĂ©cret n’était pas principalement trinitaire, il Ă©tablit la fondation pour une plus forte dĂ©finition à Ăªtre faite plus tard. Une grande partie du langage trinitaire utilisĂ© lors du Concile devait Ăªtre enlevĂ© pour pouvoir gagner l’approbation des dĂ©lĂ©guĂ©s.
Le DĂ©cret NicĂ©en Ă©crit en grande partie en 325 après JĂ©su-Christ, fut essentiellement une rĂ©vision du dĂ©cret Ă©crit plus tĂ´t cette annĂ©ee là par Eusèbe de CĂ©sarĂ©, un historien et confidant proche de Constantin. Des rĂ©visions plus rĂ©centes rĂ©vèlent que des ajouts furent faits après le Concile de Constantinople.
Le Décret Nicéen déclare:
I. Nous croyons en un seul Dieu, le Père, Tout-Puissant, le créateur de toutes choses visibles et invisibles.
II. Et en un seul Seigneur Jésus Christ, le Fils de Dieu, engendré du Père, seulement engendré, c’est la substance du Père, Dieu du Dieu, Lumière de la Lumière, vrai Dieu du vrai Dieu, engendré, pas fait, étant d’une substance avec le Père, par lqeul toutes choses furent faites, dans les cieux et sur la terre. Qui, pour nous, les hommes, et pour notre salut descendit et fut incarné, et fut fait homme. Et Il souffrit. Et Il ressuscita le troisième jour. Il monta aux cieux, et Iol reviendra juger les vivants et les morts.
III. Et (...) dans le Saint-Esprit (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 7, pp. 395-396).
Le Saint Esprit disponible à la masse
Notez le vide au troisième point: “Et [nous croyons] dans le Saint-Esprit.†Il y a une raison pour que ces mots ne soient pas inclus. Dans plusieurs versions originales plus longues et opposĂ©es au DĂ©cret furent retranchĂ©es, elles incluaient plus du point de vue d’Origène concernant le Saint Esprit, parce qu’elles contenaient des points de vues fortement trinitaires.
Après le temps du Concile de Nicée, les théologiens favorisaient et défendaient la Trinité devinrent directes et plus explicites en renforçant leur croyance dans les limites de l’empire, et cela signifiait que le Saint Esprit était une troisième personne. En 381 après Jésu-Christ, la Trinité, comme elle est acceptée aujourd’hui, était en grande partie très bien établie.
(Il y eut de nombreuses versions du dĂ©cret en circulation à travers les siècles. Sachez qu’un dĂ©cret plus fort et populaire, faussement attribuĂ© à Athanasius, fut trouvĂ© avoir Ă©tĂ© Ă©crit au 5ème siècle. Les mots employĂ©s Ă©taient beaucoup explicites que ce qui fut approuvĂ© à NicĂ©ee en 325 après JĂ©su-Christ. Il est gĂ©nĂ©ralement reconnu que les thĂ©ologiens Catholiques et les historiens modifièrent abituellement l’histoire selon le dĂ©sir d’une personne.)
Les philosophies d’Origène, qui a vĂ©cu une vie extrĂªmement dĂ©balacĂ©e,et qui s’est castrĂ© lui-mĂªme, dans la prĂ©sence de ses Ă©tudianhts, eut gain de cause à cause du lobby d’Athanasius et de son groupe! Étonnant, mais vrai!
Dans les annĂ©es suivant le Concile de NicĂ©e, Arius et Athanasius, en diffĂ©rents moments, Ă©taient alternativement en faveur et en disgrĂ¢ce auprès de la hiĂ©rarchie de l’Église et des leaders Romains. Cette atmosphère hautement imprĂ©visible fut poluĂ©e par du favoritisme politique d’un cĂ´tĂ©, et de la trahison dans les coulisses d’un autre cĂ´tĂ©. Tout changement dans le leadership pouvait signifier de l’honneur ou la ruine, tout dĂ©pendait du climat politique du moment. Une annĂ©e, tout allait bien et la suivante, tout basculait. MĂªme Origène, un Ă©rudit dĂ©vouĂ©, Ă©tait aussi sujet à cela, vĂ©nĂ©rĂ© un jour et se sauvant pour sa vie le jour suivant.
Après que la semance de la TrinitĂ© fut plantĂ©e à NicĂ©e, cela prit plusieurs annĂ©es pour que cette doctrine devienne profondĂ©ment enracinĂ©e dans la pensĂ©e Catholique. Éventuellement, elle prit racine et tint fermement en place. En fait, aucune des sectes protestantes qui s’étaient sĂ©parĂ©es de l’Église mère durant les annĂ©es 1500, ne questionèrent jamais sa validitĂ©. Cette doctrine Ă©tait devenue acceptĂ©e aveuglĂ©ment, en dĂ©pit de son origine non biblique. L’acceptation de cette doctrine par les protestants est succinctement exprimĂ©e de cette manière: “En ce qui regarde la TrinitĂ©, le protestantisme n’a rien de très nouveau à dire…†(Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 26, p. 780).
Le long chemin pour accepter une déité triple
En ce qui regarde la TrinitĂ©, il y a une diffĂ©rence distincte entre les croyances de l’Église originale du premier siècle, conduite par les apĂ´tres, et l’Église qui s’est dĂ©veloppĂ©e plus tard, influencĂ©e par la philosophie Grecque et d’autres Ă©coles de pensĂ©e. MĂªme si les preuves historiques de cette transition furent dĂ©libĂ©rĂ©ment ombragĂ©es, il y eut assez de dĂ©tails qui restent pour confirmer ce qui est rĂ©ellement arrivĂ©.
Paul dĂ©clara juste avant sa mise à mort en 68 après JĂ©su-Christ: “Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises†(II Tim. 3:14).
Paul a avertit ceux qui appartenaient à la vraie Église de Christ, l’importance vitale de continuer dans ce qu’ils avaient dĂ©jà appris, et de se souvenir de la source de leurs enseignements, et de leurs loyaux Ă©tudiants. Paul savait que les enseignements et les principes enseignĂ©s par les apĂ´tres, Ă©taient intemporels. Ils n’avaient pas besoins dâ€™Ăªtre mis à jour, modifiĂ©s ou interprĂ©tĂ©s par des soi-disant enseignants, philosophes, Ă©rudits, poĂªtes, et “prophètes.†Cet ensemble de vraies connaissances, distinct de la philosophie Grecque ou tout autre source, restera mĂ©morisĂ© et sera pratiquĂ©.
Les principaux contributeurs à la pensĂ©e trinitarienne Ă©taient dĂ©vouĂ©s au platonisme et d’autres pensĂ©es humaines similaires. Ils considĂ©raient la Bible comme d’importance secondaire, interprĂ©tant les Ă©critures comme des allĂ©gories rĂ©vĂ©lant des principes philosophiques qu’ils regardaient comme infiniment plus profond que la Parole inspirĂ©e de Dieu. La philosophie des hommes suscite la vanitĂ© intellectuelle des thĂ©ologiens qui Ă©taient ChrĂ©tiens de nom seulement. Ils créèrent un système qui Ă©mergea avec un momentum croissant bien avant le temps de Constantin.
Lorsque le Concile de NicĂ©e s’assembla, le mouvement Catholique avait dĂ©jà purgĂ© la majoritĂ© des derniers vestiges de ceux qui Ă©taient appelĂ©s “JudaĂ¯santsâ€, ceux qui retenaient l’autoritĂ© des Ă©critures de la Bible. La voie Ă©tait maintenant ouverte pour implanter les idĂ©es spĂ©culatives et crĂ©atrices convoitĂ©es depuis longtemps, que la philosophie Grecque offrait.
Après NicĂ©e, les thĂ©ologiens encouragĂ©s Ă©taient libres de mettre à jour et de parfaire en raffinant la TrinitĂ© à une meilleure dĂ©finition, comme elle Ă©tait enseignĂ©e par Origène. Et ils le firent sans aucune hĂ©sitation.
Origène dĂ©finit les limites thĂ©ologiques de leur terrain de jeu. Lisez et lisez à nouveau cette très Ă©tonnante dĂ©claration de l’influence d’’Origène sur la naissance, le dĂ©veloppement et le retranchement de la TrinitĂ©: “La thĂ©ologie orthodoxe ne s’est jamais, dans aucune des confessions (ou dĂ©clarations), aventurĂ©e au-delà du cercle auquel l’esprit d’ Origène a mesurĂ© en tout premier lieu†(Encyclopedia Britannica 11th ed., vol. 20, p. 270).
Lui est ses prĂ©dĂ©cesseurs ont rĂ©ellement difini le Dieu que des millions, voir mĂªme des milliards, adoreraient pour les dix-sept siècles à venir!
Comme l’influence Catholique se rĂ©pendait au moyen-Ă¢ge à travers toute l’Europe et au-delà, de grands nombres de personnes de toutes les rĂ©gions furent forcĂ©es de reconnaitre et d’accepter la TrinitĂ© sous peine de mort! Tout comme la propagation de l’Islam par l’épĂ©e, avec des infidèles Ă©tant continuellement frappĂ©s à mort, ce renforcemnent et cette soumission Ă©tait accompli par l’épĂ©e, les infidèles chrĂ©tiens Ă©taient aussi gĂ©nĂ©ralement mis à mort par l’épĂ©e!
C’est cette propre dĂ©claration au sujet de la source de ce “Dieu†trinitaire que ses premiers “fruits†(Matt. 7: 16, 20) furent si horribles.
Notez que l’histoire de la Trinité est basée sur le sang, le meurtre, et le barbarerie vicieuse. C’est une histoire d’intolérance et de condamnation, d’allégence et de conviction complétement aveugle. Des milliers de gens ont perdu leur vie combattant pour la cause de la Trinité, l’adoraient dans l’ignorance, n’étant jamais capable de comprendre, et encore moins de l’expliquer.
Si l’évĂªque prĂ©sident espagnol du Concile de NicĂ©e, Hosius, en 325 après JĂ©su-Christ, ne comprit pas cette confusion philosophique, il en est de mĂªme pour la majoritĂ© de tous les autres dĂ©fenseurs de cette doctrine depuis sa crĂ©ation. NĂ©anmoins, la TrinitĂ© a survĂ©cu comme faisant parti d’un piège d’un système religieux qui a chercĂ© à redĂ©finir Dieu. Ă€ cette fin, ce système et ses filles sĂ©parĂ©es et protestaantes, ont rĂ©ussies. Mais, il y a plus à considĂ©rer!