Vous avez surement entendu cette expression: Ceux qui qui n’apprennent pas de l’histoire, sont condamnés à la répétée! Pour réellement désapprendre tout ce qui regarde la Trinité, une personne doit examiner comment son histoire s’est développée. Ce chapitre couvre l’origine de son enseignement sur plusieurs milliers d’années, même précédent l’époque de Christ.
Quelques sections du livre sont écrites avec plus d’attention pour donner plus de détails historiques. Une bonne connaissance du sujet est essentielle. Généralement, les théologiens se fient au raisonnement humain, parce qu’ils rejettent complétement les faits cruciaux de l’histoire! Ce livre est rempli de ces faits, soulevant citations après citations d’historiens fiables et respectés.
Ce détail est présenté ici, afin que le lecteur soit incapable de manquer tout le tableau illustré par ce livre, un tableau que vous trouverez réellement fascinant. Plusieurs de ces citations introduisent une importante historique au sujet de différentes choses survenant dans l’Église du Nouveau Testament. Et elles sont essentielles à comprendre, avant d’examiner la période dans laquelle la Trinité gagna de la crédibilité et l’acceptation. Mis ensemble, ces citations augmenteront votre intérêt.
Il est vital que vous examiniez soigneusement et dilligemment plusieurs sources pour le message qu’elles contiennent. La Trinité tient ses racines presqu’entièrement de la philosophie et de la métaphysique abstraite, qui n’est basée sur rien d’autre que le raisonnement humain.
Rappelez-vous le point que nous avons fait au chapitre Un, que les éléments de ce livre seront difficiles ou impossibles à comprendre, et que cela peut être bien. Vous pourriez vous demander juste après ce chapitre, comment est-ce que tout le monde peut ou pourrait croire que la doctrine de la Trinité est biblique?
Longtemps avant l’ère Chrétienne, de nombreuses variations de l’idée d’une triade divine existait, et elles se retrouvaient dans les nombreuses religions païennes et les mythologies. Tout comme dans toutes autres coutumes et pratiques traditionnelles pré-Chrétiennes, la renaissance de cette doctrine dans l’ère Chrétienne était inévitable et prédictible. Il était essentiel que les adeptes soient capables de voir le Christianisme, leur “nouvelle” religion, en dans des termes familiers.
L’idée d’adorer des dieux trinitares a apparu en premier dans l’ancienne Égypte, environ trois siècles après le Déluge. Ces dieux Égyptiens étaient connus sous les noms d’Osiris, d’Isis et d’Horus.
Voici quelques faits de l’histoire récente: Après la destruction de la Tour de Babel, Nimrod et sa mère Sémiramis, les premiers leaders de Babylone, s’enfuirent en Égypte. Là, Nimrod (connu aussi sous le nom de Ninus ou Athothis, parmi plusieurs autres noms) partagea son règne avec son père Cush (Menes) lors de la première dynastie. Après la mort de Nimrod, Sémiramis déclara (son autre fils) Horus être la réincarnationb de Nimrod. Ces trois personnages: Osiris (Nimrod), Isis (Sémiramis) et Horus (the son), (Nimrod eut un fils avec sa mère, qu’ils appelèrent Horus), ces trois personnages donc, en vinrent à être exaltés comme une triade, ils étaient regardés comme des dieux! (Exploring Ancient History, The First 2500 Years, Schulz, ch. 11, 24).
À Babylone, ces trois personnages furent connus sous les noms de: Ninas, Ishtar et Tammuz. Avec le temps, cette triade devint très bien connue dans plusieurs nations. Même dans l’ancienne ville de Rome, une triade de dieux y était adorée: Jupiter, Fortuna et Mercury, ayant des similarités avec les deux premières citées plus haut.
Virtuellement toutes les anciennes religions possèdent des “triades.” Notez cette étonnante déclaration: “Même s’il est normal de parler des tribus sémitiques comme étant monothétique; il est sans aucun doute vrai que partout à travers le monde entier les dieux sont dans des triades. Cette règle s’applique aux hémisphères Occidentale et orientale. De plus, il est observé que, d’une manière mystique, la triade consistant en trois dieux, est en faite une…et elle est appliquée aux trinités de toutes les religions païennes” (Egyptian Belief and Modern Thought, James Bonwick, p. 396, c’est nous qui mettons l’emphase).
Un fascinant exemple de cela peut être trouvé dans les anciennes racines de l’Hindouisme. Après le sixième siècle avant Jésus Christ, l’Hindouisme affichait une triade, qui devint connue sous le nom de: Trimutri. Brahman consistait en: (1) Brahma, le créateur (2) Vishnu, le préservateur et (3) Shiva, le destructeur (What the Great Religions Believe, Joseph Gaer, p. 25).
Le Christianisme Orthodoxe versus le Christianisme Apostolique
Mais comment la doctrine de la Trinité s’est-elle développée dans le courant du Christianisme? Pourquoi la majorité des soi-disant croyants étaient-ils réceptifs à cette école de philosophie dont avait rejetée les fidèles Chrétiens du premier siècle?
Après quie les apôtres originaux furent décédés, des contradictions dans les doctrines commencèrent à apparaitre en masse, et l’histoire de l’Église devint perdue. L’historien Edward Gibbon, dans son livre «The Decline and Fall of the Roman Empire», reconnu candidement: “…le peu de matériel de l’histoire ecclésiastique nous permet de dissiper le voile qui recouvrait le premier âge de l’Église.”
Pour plus d’un siècle, après les évènements enregistrés dans le livre des Actes, l’histoire de l’Église est virtuellement manquante. Dans son livre: «The Story of the Christian Church», Jesse Lyman Hurlbut, appelle cette période “l’Âge des Ténèbres.” Il a écrit: “…de toutes les périodes de l’histoire de l’Église, c’est celle dont nous en savons le moins,… Pendant cinquante ans, après la mort de Paul, un rideau était suspendu sur l’Église, au travers duquel nous essayons vainement de regarder; et lorsque finalement, il se lève vers 120 après Jésu-Christ avec les écrits des pères de l’Église, nous trouvons une Église complétement différente, de celle des premiers jours de Pierre et de Paul.”
Du Nouveau Testament, nous trouvons plusieurs exemples d’une apostasie ayant survenue, éloignant les croyants de la vérité. Notez les nombreux avertissements au sujet des faux apôtres et un faux mouvement qui déjà était en formation au premier siècle et qui mettait en danger l’Église:
II Thessaloniciens 2:7: “Car le mystère de l’iniquité agit déjà…”
II Corinthiens 11:13-15: “Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres.”
I Jean 4:1: “Biens-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.”
Jude 3: “Biens-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin nde vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.”
À la toute fin de sa vie, l’apôtre Jean retourna d’exile et eut à confronter cette apostasie (un délaissement de la vérité) en développement; cela survint en 90 après Jésu-Christ. À cette époque, de faux leaders gagnaient le contrôle sur des congrégations de la vraie Église en Asie Mineure. Le Nouveau Testament préserva l’histoire d’une telle controverse:
III Jean 9-10: “J’ai écrit quelques mots à l’Église; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu’il commet, en tenant contre nous de méchants propos; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l’Église”.
De telles situations ont du se répéter à plusieurs reprises, et dans plusieurs congrégations plus tard dans la vie de Jean. Et elles continuèrent durant tout le ministère de Polycarpe, le successeur de Jean.
Plusieurs sources
L’histoire montre aussi comment les faux leaders changèrent la direction de l’Église et rejetèrent les quelques frères qui restaient fidèles et loyaux aux enseignements originaux des apôtres. Vers 135 après Jésu-Christ, la congrégation de Jérusalem-Pella vint sous le contrôle d’un “Chrétien” Italien du nom de Marcus. Il persuada la majorité de la congrégation à renoncer au Dix commandements, et seulement ceux qui acceptèrent cela, pouvait entrer dans Jérusalem par les autorités Romaines.
Mais il y eu quelques fidèles qui refusèrent de suivre Marcus. Notez: “Les crimes d’héresies et de séparations furent imputés à ces obscures restants des Nazaréens qui refusèrent d’accompagner leur évêque Latin…En quelques années, après le retour de l’Église de Jérusalem, cela devint une affaire de doute et de controverse à savoir reconnaitre Jésus comme le Messie. Mais ils continuaient à observer mla loi de Moïse, espérant pour le salut…[les adeptes de Marcus] exclualent leurs frères Judaïsant de l’espérance du salut…[et de] les habitudes de fraternisation, d’hospitalité et de la vie sociale” (The Decline and Fall, Gibbon, ch. 15, p. 149).
Le restant de l’Église apostolique, ceux qui étaient déterminés à adhérer aux enseignements de Jésus Christ et des apôtres, furent accusés de “Judaïser.” Ce terme dérogatoire qu’une telle personne cherche à apprendre la voie du salut en obéissant aux commandements de Dieu et en gardant Ses Sabbats annuels.
Des théologiens connus comme Justin Martyr (100-167 après Jésu-Christ), ne pouvaient pas comprendere les paroles de Christ dans Matthieu 19:17: “…si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements”, avec la croyance répendue qu’aucune oeuvre n’était nécessaire pour le salut, Justin Martyr, depuis le commencement de son apostolat, embrassa (passa) un autre évangile (Gal. 1:6-7), et condamna d’hérétique tous ceux qui pratiquaient les usages des Juifs.
L’Église qui émergea au début du second siècle était dramatiquement différente de l’Église originale du premier siècle. Cette transformation fut décrite par l’historien de l’Église Mosheim: “Les Églises Chrétiennes ne commençaient qu’à s’organiser lorsque des hommes se positionnèrent, et qui n’aimaient pas la simplicité et la pureté de cette religion que les apôtres enseignèrent, ils essayèrent des innovations, et modelèrent la religion selon leur bon plaisir” (Ecclesiastical Histoire, Vol. 1).
Mais cette apostasie, qui faisait partie d’un mouvement orchestré, fut appelé: “orthodoxe”, pendant que le petit restant de l’Église apostolique était supprimé, persécuté et forcé de se cacher (pour plus d’information sur l’histoire de la vraie Église, lisez notre livre: Où se trouve la vraie Église et son incroyable histoire).
Robert Robinson, auteur du livre: «The History of Baptism», déclara: “Vers la fin du deuxième siècle, la grande majorité des Églises avaient revêtu une nouvelle apparence, la simplicité originale avait disparue; comme les anciens disciples se retiraient dans la mort, leurs enfants et les nouveaux convertis, Juifs et païens, s’intégrèrent et remodelèrent la cause” (Eccl. Research, ch. 6, p. 51, 1792).
Durant le second siècle, l’apôtre Polycarpe, qui avait été entrainé par Jean, eut à confronter ce mouvement apostat: “Les constants progrès du mouvement hérétique en dépit de toute opposition fut une cause de soucis profonds pour Polycarpe, pour que ces paroles étaient continuellement sur ses lèvres: ‘Oh Dieu, pour quels tourments m’as-tu épargnés, que je puisse souffrir de tels choses!’” (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 22, p. 22).
Polycarpe et son successeur Polycrate, furent témoins de l’abandon entier du Christianisme organisé, de l’abandon de l’observation de la Pâque lors du 14ème jour du premier mois de l’années du calendrier sacré, pour l’observation des Pâques, une fête païenne. Ceux qui observaient les enseignements originaux furent appelés des Quartodécimiens. Cette fidèle minorité en Asie Mineure, et aussi les Nazaréens de Syrie, furent les derniers endroits du vrai Christianisme dans l’est de la Méditerranée, de l’Empire Romain (Ibid., vol. 8, pp. 828-829).
Edward Gibbon donna plus d’eplications sur cette apostasie et son opposition aux enseignements apostoliques originaux. Tous les apostats étaient enracinés dans les philosophies acceptées de cette époque, et en particulier, le Gnosticisme: “Le récit de Moïse, de la création et de la chute de l’homme, fut traité avec dérision par les Gnostiques…Le Dieu d’Israël fut représenté par les Gnostiques comme étant subjugué par les passions et les erreurs…”
Gibbon expliqua les techniques des Gnostiques: “Reconnaissant que le sens littéral est répugnant à tout principe de foi aussi bien que la raison, ils se sentent eux-mêmes en sécurité, et invulnérables derrière le voile de l’allégorie, dont ils prenaient bien soin de répandre partout dans la dispensation Mosaïque.”
Il continue: “Les Gnostiques se distinguaient comme les plus polis, les plus instruits, et les plus riches parmi les noms reconnus des Chrétiens; et leur nom en général, qui exprimait une supériorité dans la connaissance, garantie par leur orgueil, les Gnostiques mélangeaient la foi de Christ avec plusieurs nombreuses et obscures croyances, qui prenaient leur sources dans la philosophie orientale…” (Decline and Fall, ch. 15, pp. 150-151). Nous examinerons le Gnosticisme en plus grand détail, plus loin dans ce chapitre.
Pendant que la fausse Église gagnait en importance, les persécutions augmentaient, et les restants de la vraie Église se cachèrent. Comme résultats, le “Christianisme” du deuxième, troisième et quatrième siècle avaient peu en commun avec les pratiques et les croyances des Chrétiens du premier siècle.
Les nouveaux convertis de cette “religion en transition” rejetaient l’autorité biblique, la remplaçant par ce qui en vint à être regardé comme la doctrine “Orthodoxe”. Ils considéraient la philosophie Grecque et le gnosticisme, être plus acceptable, plus comme leur façon de penser.
Par le Christianisme ou par la Bible?
Maintenant, regardons de plus près à la manière que les Philosophes et les théologiens rejetèrent l’enseignement biblique et son autorité. Il est important de noter que le mot “Christianisme” employés dans les citations suivantes font référence à l’orthodoxie établit comme elle est reconnue dans l’Empire Romain, faisant opposition aux enseignements de Christ et de Ses apôtres:
- Le Christianisme en vint à accepter que le Père soit directement impliqué comme étant le Créateur, plutôt que de créer par le Christ. La Bible déclare clairement que Christ (la Parole) créa toutes choses (Jean 1:1-14; Col. 1:13-17).
- Le Christianisme en vint à accepter que le Père était le Dieu ou le l’éternel de l’Ancien Testament. Mais la Bible démontre que ce personnage était le Christ (I Cor. 10:1-4).
- Le Christianisme croyait qu’il y eut plusieurs personnes qui ont parlé avec le Père (durant l’époque de l’Ancien Testament). Mais, Christ déclara qu’aucun homme n’avait vu ou entendu Dieu le Père (Jean 5:37). Et, parce que le Père était inconnu au monde, un des buts de la venue de Christ était de Le révéler (Jean 1:18, Luc 10:22).
- Le Christianisme croyait que le Père et le Fils sont “un” par une sorte d’hypostase mystique. Toutefois, la Bible dit que le Père et le Fils sont “un” tout comme l’Église et les “appelés hors de” sont “un” en esprit et en unité et dans le but (les objectifs) (Jean 17:11).
- Le Christianisme accepta la prémisse selon laquelle leJudaïsme pratiquait le monothéisme, que Dieu était un être . Mais, deux Êtres Divins distincts sont identifiés dans le prologue du livre de Jean 1:1-2. De la même manière, Genèse 1:26 décrit une conversation entre ces deux Êtres Divins. Notez: “Puis Dieu dit: Faisons l’homme à Notre image...” Voici le terme “Dieu” dérivé du mot Hébreu «Elohim» (un terme unipluriel, un nom collectif, comme royaume, famille, groupe, armée, équipe ou Église). Même s’il n’y a qu’un Royaume divin ou une Famille divine, les écritures révèlent que ça consiste en deux Êtres.
- La doctrine Juive du monothéisme dérive de leur mécompréhension de Deutéronome 6:4, “Écoute, Israël! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel.” Ce passage devrait être traduit de cette manière: “Écoute, Israël! L’Éternel, notre Dieu, est lunique Éternel.” Le verset ne parle pas au sujet que Dieu est seulement un seul Être, il ne parle pas de la nature de Dieu, mais il donne des instructions à Israël de ne pas écouter aux autres dieux, mais d’écouter au vrai Dieu seulement!, Le contexte de Deutéronome 6:4 est trouvé immédiatement à la suite des dix commandements, énoncés une seconde fois par Moïse à Isrsaël pour établir les exgigences et l’autorité du vrai Dieu. (Nous en rediscuterons dans un autre chapitre.)
- Au lieu d’être une Famille Divine fermée en une sorte de Trinité, comme elle est acceptée par le Christianisme, cette Famille est due pour s’agrandir en de nombreux fils engendrés de Dieu qui y naîtront (Jean 1:11-12; Rom. 8:14, 19; I Jean 3:1-2). (Un autre chapitre couvrira en plus grand détail l’incroyable potentiel de l’homme.)
Même si le Christianisme orthodoxe peut et souvent contradicte la Bible, la Bible ne se contradicte pas elle-même.
La philosophie, le pilier du Christianisme orthodoxe
L’histoire de la manière que la Trinité devint une doctrine acceptée parmi les soi-disant Chrétiens est révélatrice. Le Concile de Nicée en 325 après Jésu-Christ, fut l’évènement pivotal qui marqua son acceptation. Deux théologies en opposition, prirent part dans cette controverse historique.
Au lieu de prendre la Parole (ou la Bible) de Dieu comme une instruction directe du Tout-Puissant, le mouvement Chrétien-orthodoxe employa la Bible allégoriquement, pour expliquer des philosophies pré-conçues: “L’Ancien Testament, allégoriquement expliqué, devint le subsitut pour la mythologie croissante, les activités intellectuelles se ravivèrent, les nouveaux faits prédominants influencèrent la philosophie, et en retour, modelé selon ses propres canons (termes)” (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 6, p. 284).
Le résultat fut que la signification littérale de la Bible fut rejetée, réduite à seulement un point de départ pour les interprétations allégoriques: “Comme dans la philosophie, ainsi en est-il pour la théologie, la solution la plus facile du problème fut de rejeter un de ses éléments: et successivement, comme dans l’effet domino, ces efforts furent accompis, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée dans la doctrine de la Trinité, qui satisfaisait les termes de l’équation et devint la croyance fondamentale de l’Église” (Ibid.).
Le mouvement Chrétien salua la Trinité comme une solution à différentes contradictions dans leur compréhension. Elle semble satisfaire les exgigences du monothéisme tout en reconnaissant que Christ était Dieu dans la chair. Notez: “Ses moules de pensée sont ceux de la philosophie Grecque, et dans ceux-ci, furent coulés les enseignements Juifs. Nous eûmes alors un mélange pareticulier, les doctrines religieuses de la Bible, culminant dans la personne de Jésus, se révèle à travers une sorte de philosophie étrangère” (Ibid.). (Le monothéisme, un principe du Judaïsme, contribua à l’établissement Juif rejetant le Christ durant Son ministère terrestre.)
La prochaine citation offre encore une meilleure vue de l’origine de la Trinité. La doctrine de la Trinité n’est principalement pas ethique, pas même religieux, mais plutôt métaphysique. Quelle est donc cette relation entre ces trois facteurs, ou éléments: le Père, le Fils et le Saint Esprit? La réponse se trouve dans la formule Nicéenne, qui est originellement en Grecque” (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 6, p. 284).
Notez que cette déclaration reconnait que la Trinité n’était “principalement pas éthique ni même religieuse.” Au mieux, elle catégorise essentiellement cette doctrine comme un appendice ou une deuxième pensée métaphysique non-nécessaire!
Maintenant, considérez une admission similaire, et inhabituelle, par les érudits Catholiques: “Nous devons admettre que si la doctrine de la Trinité devait être abandonnée et reconnue comme fausse, la grande majorité de la littérature religieuse resterait en grande partie virtuellement, inchangée…l’idée Chrétienne de l’incarnation n’aurait pas à changer du tout, même s’il n’y avait pas de Trinité” (The Trinity, Rahner, pp.10-11).
À la lumière de cela, on peut se questionner sur la raison pour laquelle la Trinité fut élevée à une telle position d’importance en tout premier lieu. Son importance ou sa “nécessité” était questionnée depuis le commencement, même par ceux qui l’avaient importée dans l’Église. Par contraste, nous apprendrons plus loin dans le livre, que la nature du vrai Dieu a un effet direct sur plusieurs doctrines bilbiques.
La Trinité, conçue par la philosophie
Avant d’examiner la prinicipale philosophie fondamentale du 2ème jusqu’au 4ème siècle de notre ère. Nous devons porter notre attention sur le fameux philosophe Grec Platon (427-327 B.C., et disciple de Socrate) et son essais pour définir Dieu. La majorité de la pensée philosophique Grecque était basée sur les théories de Platon, plus tard, elle s’est développée et devint connue sous le nom de platonisme philosophique et éventuellement par le néo-platonisme. Toutes les autres écoles philosophiques d’origine Grecque, comme les adeptes de Pythagore, furent grandement influencées par le platonisme.
Platon est considéré le plus grand et le plus érudit de tous les philosophes. Il a produit de nombreuses oeuvres, incluant «The Republic», dans laquelle ses idées furent présentées sous la forme de dialogues dramatiques. Son principal dogme injectait les formes d’un Dieu absolument “idéal” une réalité absolue éternelle, et que ce monde physique n’est qu’une réflection transitoire imparfaite. (Si cela vous semble difficile à comprendre, rappelez-vous que Platon était un philosophe, et que de tels “penseurs” ne sont généralement pas concernés par ces supposés “non-éduqués.”)
Puisque le concepte de la triade de déités envenima toutes les anciennes religions, Platon était profondément envenimé (empoisonné) par la pensée trinitarienne. Il chercha à mieux définir le Créateur en élevant cet Être au-dessus des armées d’autres dieux dans la mythologie Grecque. Sa définition consistait en:
- (1)-Le “premier Dieu,” qui était l’Être Suprême dans l’univers,
- (2)-Le “second Dieu,” dont Platon décrit comme “l’âme de l’univers”,
- (3)-Le “troisième Dieu,” défini comme “l’Esprit” (Gods and the One God, Grant, ch. 12).
Ignorant la Bible, les hommes en vinrent à regarder la définition de l’humanité de Platon comme étant le meilleur effort pour définir Dieu.
Philon d’Alexandrie
Un autre individu ayant une influence significative sur le développement trinitaire populaire enseigné durant le 2ème jusqu’au 4ème siècle, fut Philon, un théologien Juif d’Alexandrie, en Égypte, qui vécut de l’an 20 à 50 avant Jésus Christ. Pendant les siècles qui suivirent, l’influence que ce philosophe Juif enseigna et laissa (marqua) sur sa communauté fut profonde.
Philon fut grandement influencé par Platon, sa version du trinitarisme qu’il enseignait était unique. Il définit Dieu comme:
- (1)-Le Père, qui créa toutes choses (que Philon appelle “le Demiurge”),
- (2)-La Mère, qui a la Connaissance que le Créateur possède, et
- (3)-Le seul Fils bien-aimé, de ce monde (Ibid.).
Dans cette définition entrelacée du raisonnement humain, l’union du Demiurge et de la Connaissance produisit le monde de l’homme. C’est la philosophie, mais c’est cette sorte de pensée ésotérique qui est à l’origine et influença profondément la naissance et le développement de la Trinité!
Cette triade diffère en quelque sorte de celle de la version de Platon, et elle était conçue par un long focus de toute la vie de Philon sur la philosophie Grecque. Son mélange de platonisme et de stoïcisme établit la course (direction) de la philosophie Chrétienne, et cela est démontré dans cette vue d’ensemble: “dans la philosophie Grecque, Philon suivi principalement la doctrine platonique des idées et de l’âme immortelle du monde, et la doctrine stoïque du Dieu comme la raison opérante dans le monde. Dans sa forme stoïque, la dernière doctrine était panthéïstique, mais Philon pouvait l’adapter à son but, simplement en rapprochant une distinction claire entre le Logos et le monde” (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 21, p. 411).
La ville d’Alexandrie était la source de l’influence Helléniste sur les Juifs. Notez: “C’est à partir d’ici que les Juifs commencèrent à s’intéresser à la littérature Grecque, même sous leurs leaders cléments, les premiers disciples de Ptolémé, la Loi et les autres écritures [Septuaginte] furent traduits en Grec; le processus de fusion commença rapidement et s’accéléra; alors les Juifs s’engagèrent dans une étude scientifique de la philosophie Grecque et transplanta cette philosophie ici, sur le sol du Judaïsme” (Ibid., p. 409).
Pour apprécier la manière que la philosophie Grecque influença Philon, considérez ceci: “Philon certainement, à juger par son influence historique, fut le plus grand de tous ces philosophes Juifs, et dans son cas, nous pouvons suivre en détail les méthodes par lesquelles la culture Grecque était en harmonie avec la foi Juive…les affinités chères à Philon sont avec Platon, les derniers adeptes de Pythagore et les Stoïques.”
Notez aussi que “Dans toute la substance de sa philosophie, le point de vue des Juifs est plus ou moins complétement modifié, quelques fois presque éteint, par ce qu’il apprit des Grecs…leur influence sur Philon n’est nulle part plus fortement vue que dans les détails du développement de sa doctrine de Dieu” (Ibid., p. 409-410).
Enfin, le monothéisme de Philon dériva du Judaïsme, et renforcé par Platon. Les liens communs de Philon à la philosophie Grecque ont aussi fait de lui une influence significative dans la pensée Chrétienne, et par conséquent, le développement de la Trinité.
Le gnosticisme
Tous ceux qui contribuèrent à la doctrine de la Trinité étaient bien versés dans la philosophie traditionnelle.
Mais le gnosticisme alla même plus loin: “Le gnosticisme [mot Grec pour connaissance], le nom s’applique générallement à ce mouvement Esprituel existant côte à côte avec le vrai Christianisme, comme il se crystallisait graduellement dans l’Église Catholique, qui peut être défini comme un syncrétisme religieux distinct portant la forte impression des influences Chrétiennes” (Encyclopedia Britannica, 11th ed., Vol. 12, p. 152).
Notez que le gnosticisme fut reconnu pour être distinct du vrai Christianisme. Aussi, en ce qui regarde les écrits apocryphes, qui étaient rejetés comme faux, ou non-reconnus, par ceux qui continuèrent fidèlement dans les enseignements des apôtres, la même source citée plus haut déclare: “Généralement, il y a beaucoup de choses gnostiques contenues dans les histoires apocryphes des apôtres.”
Irénée, qui était un étudiant de Polycarpe, fut emporté par l’influence gnostique de Justin Martyr. Irénée abandonna l’Église apostolique à la faveur du mouvement contrefait à Rome.
Le gnosticisme a beaucoup influencé les écrits de Clément d’Alexandrie, aussi bien que ceux d’Origène, l’auteur le plus prolifique de l’ère Chrétienne. Pour mieux comprendre l’acceptaton du gnosticisme par autant de gens dans le mouvement Catholique, considérez les faits suivants:
“C’est une erreur de croire que les gnostiques étaient les premiers représentants de l’intellect parmi les Chrétiens, et le gnosticisme comme une tendence intellectuelle concerné principalement par des spéculations philosophiques, la réconciliation de la religion avec la philosophie et la théologie. Il est vrai que lorsque le gnosticisme était à son paroxisme, il primait parmi ses adeptes théologiens et les hommes de science, mais ce n’est pas sa principale caractéristique.
Parmi les nombreux adeptes du mouvement ‘Gnosis’ la majorité comprenait le sens du mot comme ‘connaissance’ ou ‘compréhension,’ mais dans notre sens à nous, ‘une révélation’… tous les sectes et les groupes gnostiques vivaient avec la conviction qu’ils possédaient une connaissance secrète et mystérieuse, et inaccessible par quiconque de l’extérieur, qui n’avait pas besoin d’être prouvé ou propagé, mais tout simplement cru par les initiés, et gardé anxieusement comme un secret” (Ibid.).
Toutefois, la Bible enseigne à ses étudiants “d’examiner (prouver) toutes choses; retenez ce qui est bon” (I Thess. 5:21). Dans les écritures, les mystères sont des régions inconnues qui sont toujours révélées éventuellement au lecteur qui désire mettre soigneusement ensemble tous les versets relatifs à un sujet:
- “C’est à vous qu’a été donné (de connaitre) le mystère du royaume de Dieu…” (Marc 4:11)
- “Voici, Je vous dis un mystère; nous ne mourronns pas tousmais tous nous serons changés” (I Cor. 15:51)
- “Nous faisant connaitre le mystère de sa volonté…” (Éph. 1:9).
- “...le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à Ses saints…” (Col. 1:26).
Ces versets se tiennent en directe contradiction des positions que les gnostiques retenaient. Le mouvement Chrétien établi, spéciallement au 2ème siècle, a grandement élevé différents mystères métaphysiques: “Dans le gnosticisme comme dans d’autres religions mystiques, nous trouvons la même contradiction des initiés et des non-initiés, la même organisation, la même sorte de sectarisme mystérieux” (Encyclopedia Britannica, 11th ed., Vol. 12, p. 153).
Un autre aspect du gnosticisme démontre l’étrange assortissement de mystères que ses adeptes défendent: “Puisque les gnostiques doivent apprendre par dessus toutes choses, ce sont les noms des démons, et qu’ils s’équipent eux-mêmes avec des formules sacrées et des symboles, pour être certain d’une bonne destinée après la mort…Il était enseigné que même le Dieu Racheteur (Jésus Christ) lorsqu’Il descendit sur cette terre, pour être capable de remonter au ciel, Il devait s’élever Lui-même au-dessus de ces noms et de ces formules lors de Sa descente et lors de Sa remontée, pour ainsi dire, à travers le monde des démons” (Ibid.).
De tels mystères, qui sont un point central aux doctrines du gnosticisme, influencèrent et moulèrent les soi-disant “grands esprits/penseurs” qui contribuèrent au développement de la Trinité. Même le nom “Demiurge,” dont Philon attribua au “Père qui créa toutes choses,” était un terme employé abondamment dans le gnosticisme, aussi bien que dans d’autres écoles de philosophie Grecque.
Il y en a qui peuvent considérer le gnosticisme d’être une déviation des positions plus “stables” de Platon. Toutefois, le gnosticisme et Platon étaient profondément immersés en des formes questionnables de mysticisme. Notez ceci et demandez-vous ce que cela signifie: “À travers ce monde mystique religieux, la plus grande influence provenait de la religion Grecque, qui était influencée par Platon, et qui continuait aussi à coopérer; cette influence fait écho ou résonne profondément parmi les platonistes, au sujet de la récompense céleste de l’âme et du voyage du sage au monde plus élevé et lumineux” (Ibid., p. 155).
L’influence de Platon dans presque chaque aspect du mouvement qui remplaça le Christianisme du premier siècle fut profond, incluant les religions à mystère, “l’âme immortelle,” et la Trinité. L’influence du gnosticisme dans le mouvement Chrétien établi, spéciallement au 2ème et au 3ème siècle, ne devrait jamais être sous-estimée.
Origène et d’autres contributeurs
Durant le second siècle, la Trinité était sujette à beaucoup de spéculations. Par exemple, Justin Martyr, connu pour son anti-sémitisme et son opposition à tout ce qui était des Hébreux, défini la Trinité comme étant: “le Père, Jésus Christ et le Saint Esprit” (Apology 61.3). Son enseignement était influencé par le platonisme, le gnosticisme, et les écrits de Philon et d’autres illustres philosophes de cette époque, comme Numénius. Irénée défini la tête dirigeante divine, consistée par: “le Père, la Parole et la Sagesse.” Éventuellement, le concept de la Trinité devint le focus des théologiens et des philosophes tels Clément d’Alexandrie et Origène.
Origène (185-254 après Jésu-Christ) a été décrit comme “le plus distingué et celui ayant le plus d’influence de tous les théologiens de l’Église à ses tous débuts, avec la possible exception d’Augustin. Il est aussi le père de la science de l’Église; le fondateur de la théologie qui fut amenée à la perfection au 4ème et au 5ème siècle, et qui reste encore la preuve de son génie.”
Continuons: “Il n’aurait pu être ce qu’il était, si au moins deux générations avant lui, on n’avait travaillé au problème de trouver une expression intellectuelle et une base philosophique pour le Christianisme (Justin, Tatian, Athenagoras, Pantaenus, Clément). Mais, leurs essais en comparaison de cela, sont comme un essai d’un écolier comparé à une oeuvre d’art d’un maître” (Encyclopedia Britannica 11th ed., vol. 20, p. 270).
En dépit de telles louanges, les érudits ont reconnu la difficulté de comprendre le raisonnement philosophique d’Origène. Considérez: “Pour nous, sa conception de l’univers, tout comme celle de Philon, semble un étrange mélange, et on se demande comment il en est arrivé là, comment il a pu amener ensemble de tels éléments hétéroclites; mais il n’y a aucune raison de douter que l’harmonie de toutes les parties essentielles de son système était évident pour lui-même” (Ibid.).
Qu’est ce que cela signifie? Une fois traduit, cette expression diplomatique est réduite à ceci: “Ses théories n’ont aucun sens pour nous, mais sûrement, elles doivent être sensées pour lui.”
Les pensées d’Origène étaient profondes, que “la théologie orthodoxe ne s’est jamais, dans aucune confessions, aventurée au-delà du cercle de la pensée d’Origène, au premier regard” (Ibid.).
Cela fut vrai en ce qui concerne sa version de la Trinité, qui a essentiellement restée intacte lorsqu’il l’a moulée et modelée: “Père, Fils et Saint Esprit.” De tous ceux qui ont contribué au concept de la Trinité, de sa définition jusqu’aux commentaires explicatifs, Origène est considéré d’avoir excédé tous les autres.
Comme Philon, il grandit et passa la plupart de sa vie à Alexandrie, Égypte, sous l’influence de son atmosphère “progressive”, et y contribuant. Voici l’historique de la ville d’Alexandrie qui influença Origène: “Alexandrie avait été depuis les jours des adeptes de Ptolémée, un centre d’échange d’idées entre l’est et l’ouest, entre l’Égypte, la Syrie, la Grèce et l’Italie; et, comme l’Égypte avait fourni le Judaïsme avec une philosophie Helléniste, elle amena aussi l’alliance au Christianisme avec la philosophie Grecque…à Alexandrie, là, où les idées Chrétiennes étaient échangées librement et d’une manière spéculative et travaillées avec l’aide de la philosophie Grecque” (Ibid.).
Concernant ses écrits, il devrait être montré “qu’Origène est probablement l’auteur le plus prolifique de l’ancienne Église. ‘Lequel de nous,’ demande Jérôme, ‘peut lire ce qu’il a écrit?’ Le nombre de ses oeuvres étaient estimées à 6000…” (Ibid., p. 271).
Origène était imprégné par et dans l’ascétisme, qui est la doctrine de l’extrême renonciation du soi et de l’austérité, et de l’adoration de la volonté humaine. Il dormait sur des planchers de pierres froides et marchait pieds nus durant toute sa vie. Pour prévenir et contrecarrer tout désir sexuel futur, et pour démontrer son courage stoïque, il se castra lui-même durant une lecture, devant ses étudiants. Notez cette description: “Sa façon de vivre était ascétique; les dictons et les expressions du Sermon sur la Montagne et des maximes practiques des adeptes du Stoïcisme étaient ses étoiles guidantes” (Ibid., p. 270).
Profondément influencé par Platon, Philon et Origène, le Christianisme devinrent de plus en plus réceptifs à la philosophie Grecque. Suivant les traditions des gnostiques, les théologiens et les philosophes continuèrent d’allégoriser les écritures dans le but exprès d’illustrer un plus haut niveau de sagesse.
Dans le rvai sens du terme, le raisonnement philosophique devint le centre de l’univers intellectuel, sans la Parole de Dieu orbitant autour. Le “Christianisme” traditionnel, propulsé par la philosophie Grecque, se libéra de la soumission à l’autorité de Dieu et remodela le Dieu de la Bible en une plus haute forme que le “plus grand” esprit humain ne pouvait envisager et inventer. Cela fut réalisé dans la doctrine de la Trinité, un mystère même pour ses créateurs, mais considérez le pinnacle de la créativité humaine.
La première Église rejeta la philosophie
Les apôtres du premier siècle rejetèrent l’idée d’employer la philosophie pour interpréter les écritures: “Aucun des apologistes Chrétiens [les défenseurs de la foi] n’ont donné aucune attention à une doctrine comme celle-là” (Gods and the One God, Grant, ch. 12).
Notez comment une source décrit le mieux la manière que l’apôtre Paul regardait le raisonnement philosophique: “Les théories métaphysiques [une branche de la philosophie reliée aux origines, etc.] et les théories spéculatives furent sans valeurs pour Paul; il était conscient d’un puissant pouvoir qui transformait sa propre vie et le remplissait de joie, et que ce pouvoir était identique à celui que Jésus de Nazareth dont il connaissait. Dans tout cela, Paul est le représentant de ce qui est plus haut et le meilleur pour le Christianisme. Les spéculations et l’hyper-Espritualisation tendaient à obscurcir ce fait religieux…” (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 6, p. 284).
Dans Colossiens 2:8, Paul donne un avertissement contre le fait d’absorber la philosophie, l’appelant une séduction vaine et mondaine: “Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ.”
Paul continue à condamner l’ascétisme: “Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes: Ne prends pas! Ne goûte pas! Ne touche pas! Préceptes que tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne siont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes? Ils ont, à la réalité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair” (versets 20-23).
Dans I Timothée 6:20-21, Paul est même plus direct: “O Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science dont font profession quelques uns, qui se sont détournés de la foi.” Ici, le mot Grec pour “science” est Gnosis. Clairement, Paul condamne le gnosticisme. Et son exemple réflecte la position de l’Église au 1er siècle en condamnant toute philosophie en général.
Le premier chapitre du livres aux Romains décrit les anciennes philosophies, incluant Platon, et la manière qu’ils ont rejeté le vrai Dieu et Son autorité divine, et la manière qu’ils se sont engagés en de viles conduites personnelles (Rom. 1: 18-32). Inspiré par Dieu, Paul décrit leurs conclusions philosophiques comme étant une abomination, tout autant que leurs perversions.
La forme de Christianisme qui en vint à dominer la scène religieuse durant le 3ème et le 4ème siècle, exalta les opinions des philosophes. Leur raisonnement humain et leurs spéculations étaient regardés comme un pillier de la compréhension, et étaient utilisés pour interpréter les écritures.
Le Concile de Nicée
Au début des années 300 de notre ère, durant le temps des plus sévères persécutions contre tous ceux qui déclaraient être Chrétiens, les armées Romaines proclamaient leur général favori, Constantin, comme César. Constantin avait remporté une victoire sur Licinius à la bataille du Pont Mulvian, à l’extérieur de Rome.
Avant la bataille, Constantin eut une vision: Il déclara avoir vu les deux premières lettres du nom de Christ, en Grec, qui sont: chi (X) et rho (P), et qu’il entendit une voix lui dire: “C’est par ce signe que tu vaincras.” Considérant ceci comme un présage, il fit peindre les lettres chi et rho en lettres rouges sur les boucliers de ses soldats. Ses armées furent victorieuses. Constantin se sentit endetté envers le Christianisme pour sa victoire, en dépit du fait qu’il était un adorateur du soleil!
Immédiatement après être devenu empereur (313 après Jésu-Christ), il publia une proclamation connue sous le nom d’Édit de la Tolérance, ou Édit de Milan, qui reconnaissait officiellement le Christianisme, et le plaçait sur un pied d’égalité avec les autres religions d’Europe. Cela termina une sévère persécution qui durait depuis une dizaine d’années contre la véritable Église de Dieu. Mais cela pava aussi la voie pour que le Christianisme Catholique s’élève à la prééminence dans l’Empire Romain (L’Histoire de l’Église de Dieu, Kelly, partie 4).
Constantin reconnu le bénéfice politique de s’allier avec le Christianisme établi. En plus de le créditer pour l’avoir établi comme empereur, il comprit aussi son potentiel pour servir de moyen d’unifier l’empire. Le Christianisme de l’empire de l’ouest était très différent de celui de l’est, et des autres sectes de l’Afrique du nord (l’Islam). Par conséquent, l’empereur Constantin prit des mesures pour “normaliser” son nouvel allié (Ibid.).
Le Concile de Nicée, un tournant capital
Le Concile de Nicée, le premier concile œcuménique de l’Église Catholique, fut conduit à la résidence impériale d’été de Constantin, à Nicée de Bithynie, du 20 Mai jusqu’au 25 Juillet en 325 après Jésu-Christ. Il y eut 318 membres du clergé, la majorité des délégués venant de l’est de l’empire, et qui étaient généralement plus conservateurs.
Il y avait quelques points importants sur le programme qui devaient être discutés. L’un de ceux-là, fut le renforcement de lois codifiées, adoptées par l’Église, comme Constantin l’avait promis une fois que l’unité de l’Église fut établie. Cette unité serait atteinte lorsque la guérison du fossé entre les tenants de la Trinité et les défenseurs du mouvement Arian.
Un point impliquant l’uniformité, était la date de l’observation des Pâques lors d’un Dimanche suivant la pleine lune après l’équinoxe du printemps. (New Catholic Encyclopedia, vol. 5, p. 7).
Un autre point important impliquait une loi peu connue qui obligeait le célibat au clergé. Le concile rejeta cette loi à la faveur de la sainteté du mariage (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 19, pp. 640-642).
Il y avait des éléments dans l’empire qui résistaient aux innovations que le clergé de Rome préconisait. Mais, avec le temps, leur influence diminuait progressivement. Le Concile de Nicée “admettait officiellement le principe que l’état pouvait employer les forces armées pour imposer aux sujets Chrétiens de l’empire Romain sous la nouvelle foi codifiée” (Ibid., p. 640). Une fois traduite, cela signifiait que, comme protecteur de la seule forme de Christianisme établie et reconnue dans l’empire, Constantin avait l’autorité de forcer quiconque; païens ou Chrétiens de toutes sortes, à se conformer ou à s’exiler.
Maintenant, concentrons-nous sur une autre controverse impliquant le Concile de Nicée, la nature de Dieu et la manière que la Trinité fut décrétée être la doctrine dans l’empire Romain. Cette controverse alluma tous les débats et continua même après la décision finale. Mais ce ne fut que vers 381 après Jésu-Christ, au Concile de Constantinople, que l’Église Catholique adopta finalement la croyance Nicéenne, qui approuvait la doctrine de la Trinité.
Les forces opposantes
Il y avait deux forces s’opposant à la controverse de Nicée. Un des côtés était représenté par Arius, l’autre, par Athanasius. Les deux hommes venaient de la même congrégation à Alexandrie. Arius était le prêtre, et il était âgé de 45 ans de plus qu’Athanasius, qui lui, était diacre. Les deux hommes étaient influencés par la même pensée de la philosophie Grecque spéculative, et pour laquelle la ville d’Alexandrie était reconnue: “Arius (250-336 après Jésu-Christ) avait reçu son éducation théologique à l’école presbytérienne de Lucien d’Antioche [en Syrie], un érudit, et spécialement bien éduqué comme érudit biblique. Lucien persista à déclarer que le Logos devienne une personne en Christ” (Ibid., vol. 2, p. 543).
Lucien, un des enseignants les plus efficace et professionnel de son temps, avait compilé, assemblé, ce qui vint à être connu comme les Textes Sacrés, les authentiques manuscripts Grecs, canonisés des écritures du Nouveau Testament. Sa traduction des écritures de L’Hébreu en Grec est très bonne, Érasmus, l’érudit de l’histoire Catholique le plus remarquable, était grandement plus favorisé par rapport aux textes de Lucien de ceux de Jérôme et de sa traduction en latin, connue sous le nom de la Vulgate (Truth Triumphant, Wilkinson, ch. 5).
Durant et après le Concile de Nicée, la position Catholique était que tous ceux qui reniait la Trinité, reniaient effectivement la divinité de Christ. Mais les enseignements de Lucien prouvèrent que cela était faux. Il avait fortement défendu (tout comme les enseignants de la Bible) la divinité de Christ avant Sa venue dans la chair, sans les pièges philosophiques de la Trinité.
Arius, qui étudia sous Lucien, compromis. Il pencha vers les enseignements de Paul de Samosata, qui maintenait que Christ devait être un Être créé et n’était pas un Dieu avant de venir dans la chair (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 2, p. 543). Définir Christ comme un Être créé, Arius déduisit qu’unu memkbre de la vraie tête dirigeante divine ne pouvait habiter parmi les hommes pécheurs. Cela devint la plus grande faiblesse dans sa pensée et devint la base pour le rejet de ses points de vue à Nicée.
D’un autre côté, Athanasius (295-373 après Jésu-Christ) suivi la philosophie d’Origène. Regardé souvent comme le plus grand érudit de l’Église Catholique, Origène fut l’antithèse de Lucien, puisqu’il paraissait fortement comme un platoniste et un stoïcien. Lucien, au contraire, était strictement fondé sur les écritures. Il était considéré comme “Judaïsant,” ce qui ressemblait beaucoup à la tradition des apôtres originaux.
Par procuration, le Concile de Nicée amena à la confrontation, deux adversaires principaux représentant les deux extrêmes:
- Lucien et son interprétation biblique littérale stricte, représenté par Arius, versus
- Origène et ses penchants philosophiques, qui teintaient son interprétation des écritures, représenté par Athanasius.
Ce fut là, un des quelques échanges ouverts pour la pure interprétation biblique, pour confromter la pensée des champions reconnus du raisonnement humain. Comme c’est souvent le cas, malheureusement, le vrai enseignement biblique ne fut pas bien représenté. Arius avait compromis sur son entrainement et n’avait presque pas représenté sa propre version de cet enseignement. Les deux opposants s’éloignèrent de la Bible, et dans des directions opposées. Le mouvement qui contribua à la pensée Catholique, représenté par les nombreux écrits d’Origène, ont même encore plus tordu les écritures. Durant les siècles, les défenseurs de cette pensée sont restés inébranlables dans leurs fondations originales, tenant à leur tradition sans se dévier. (Rappelez-vous de Jérémie 2:11-13.)
Arius avait été personnellement enseigné par Lucien, Athanasius souscrivit aux enseignements d’Origène indirectement (parce qu’Origène mourut 40 ans avant la naissance d’Athanasius). Même s’il n’était pas un érudit, Athanasius compensa pour son manque d’entrainement par son approche déterminée et directe en défendant ses convictions. Il profita aussi en expérience lors des controverses et des arguments.
Comme les théologiens s’assemblaient pour le Concile de Nicée, les deux côtés opposants prirent des semaines pour exposer leurs points de vue. Plusieurs des termes abstraits employés pour définir l’état (la nature) mystérieux de la Trinité étaient une source constante de confusion. Considérez cette exemple: “Toutefois, un grand trouble jaillit, puisqu’il y a deux termes en Grec de renommé historique. Le premier, le mot homos, signifiant ‘identique’ et le second, homoios, signifiant ‘similaire’ ou ‘semblable à’…l’orthographe de ces mots se ressemblent beaucoup.
La différence dans la signification lorsqu’elle s’applique à la tête dirigeante divine, is déconcertante pour les croyants terre à terre. Néanmoins, ceux qui pensaient en terme de ‘similarité,’ au lieu de ‘identique’ étaient étiquettés promptement comme hérétiques et d’adeptes d’u mouvement Arian par le clergé. Mais, lorsque l’empereur Constantin en pleine assemblée du Concile de Nicée, demanda à Hosius, l’évêque qui présidait, quelle était la différence entre les deux termes, Hosius repliqua qu’ils étaient tous deux pareils. À cela, tous ceux qui étaient présents, excepté pour quelques évêques, éclatèrent de rire et taquinèrent le président, le traitant d’hérétique!” (Truth Triumphant, Wilkinson, p. 92).
Tout comme il y avait des adeptes du mouvement Arian profondément convertis et d’autres, en faveur seulement, il y avait aussi différents groupes de croyants fervents et d’autres non, dans le mouvement de la Trinité. En dépit de ce que plusieurs pouvaient supposer, la Trinité ne fut jamais un simple cas de“pour ou contre.” Loin d’être facile à comprendre, même à ce moment-là, comprendre ce qui est réellement arrivé dans cette ère, devient presque impossible pour ceux qui l’étudient aujourd’hui.
Par exemple, il y eut un groupe, les Homoiousiens, qui défendaient seulement la “ressemblance naturelle” des trois entités de la tête dirigeante divine. Ils ne croyaient pas pleinement à la formule de la Trinité, dont ils regardaient comme un concept abstrait sans mérite. Mais, des décennies plus tard, au Concile de Constantinople, les objections s’évanouirent et permirent au mouvement de la Trinité de merger en une seule voix (Encyclopedia Britannica, 11th ed., Vol. 2, p. 544).
La position d’Athanasius était centrée sur la croyance que Christ avait été formellement un Être divin, ayant toujours existé avant d’être un humain. Mais plusieurs considéraient ses différentes extrapolations philosophiques prises d’Origène, d’être une théorie confuse et une conjoncture, ce dont ils étaient tous. Le plus grand avantage du point de vue ou de la théorie d’Athanasius, fut qu’Arius essayait de défendre une position que la majorité n’ont pas reconnu comme étant défendable.
Le désaccord continu
Après que les points de vue opposants à Nicée eurent été présentés, les deux côtés continuèrent de faire du lobbying et de se positionner derrière la scène pour quelques semaines. La plupart des délégués n’étaient pas impressionnés au sujet des arguments, qu’ils soient ou non considérés comme extrêmes (Ibid., vol. 19, p. 641). Athanasius était opposé par plusieurs des délégués venant de l’est. L’axe Rome-Alexandrie du mouvement Catholique tendait plus vers la philosophie Grecque, pendant que la majorité des délégués, encore influencés par les restants de la vraie Église, étaient plus conservateurs.
Finalement, comme le Concile Nicéen arrivait à sa fin, la plupart des délégués votèrent en faveur d’Athanasius. Ce n’était pas tant un mandat pour ses croyances, mais plutôt le moindre de deux maux. La majorité considérait les deux côtés inacceptables. Le résultat est mieux décrit ici: “À la fin, ils perpétuèrent la lignée d’Origène” (Ibid., vol. 19, p. 641).
Les demandes de l’empereur s’accomplirent. Il voulait aller avec la décision de la majorité, peu importe où elle conduirait, et il était déterminé de la renforcer. Sentant où la décision penchait, les participants votèrent presque unanimement (300 sur 318), simplement parce qu’ils avaient peurs d’être mis à la mort ou d’être exilés s’ils votaient du mauvais côté.
Entente éventuelle
Pensez à cela un instant, c’est incroyable qu’une décision, n’importe quelle “décision”, prise par les hommes en ce qui regarde la nature du Dieu de l’univers, fut prise dans un tel environnement, et elle le fut. Posons-nous quelques questions: Cela semble-t-il acceptable? Pensez-vous que Dieu ferait cela de cette manière? L’avez-vous à coeur? L’aurez-vous à coeur?
Alors, la décision du Concile signifiait qu’Arius et ses alliés allaient avoir des problèmes, et ils furent bannis pour quelques temps. Les adeptes du mouvement Arian furent temporairement hors de faveur. Mais cela changerait en quelques années. Le considérable conflit qui brûlait entre les différents groupes serait résolu quelques décennies plus tard, au Concile de Constantinople. Ce fut là, que la Trinité deviendrait une doctrine centrale et fondamentale de l’Église de Rome.
Le seul moment que les adeptes de l’Arianisme ont réellement menacé de s’en retourner, fut durant le règne de l’empereur Valens, qui avait essayé de le faire revivre, mais sans succès. Après le règne de Valens, le mouvement Arianisme, qui avait déjà été rejeté par l’Église Romaine, fut officiellement rejeté par l’empire.
Mais le mouvement Arian “vécut pour nourrir à nouveau les tribus Germaniques de cette époque des grandes migrations [à partir du 5ème siècle et plus loin]. Les Goths, les Vandals, les Suebi, les Burgundiens et les Langobardi l’embrassèrent. Voici un type distinct national du Christianisme…” (Ibid., Vol. 2, p. 544).
Une note intéressante d’histoire: Pendant que le mouvement Arian diminuait durant le moyen-âge, il fut ressuscité par Adolph Hitler pour promouvoir la fierté et le nationalisme Nazi en Allemagne durant la Deuxième Grande Guerre Mondiale. Une fois encore, ce “type distinct national du Christianisme”fut acclamé par le peuple Allemand. Sous les Nazis, “l’Arianisme” fut transformé en “Aryanisme”, un terme racial proclamant la supériorité du peuple Allemand, plus que de continuer à représenter une doctrine ou une croyance.
La croyance acceptée (appelée aussi Décret)
Les écrits d’Athanasius n’étaient pas fortement trinitaires lors qu’ils étaient comparés aux écrits Catholiques. Le Décret Nicéen ne dévoua que très peu de commentaires pour définir le Père, et encore moins pour définir l’Esprit. La majeure partie du document du Décret explique exactement la définition de Christ, refutant ce qu’Arius avait défendu. Mais le Décret n’était pas principalement trinitaire, il établit la fondation pour une plus forte définition à être faite plus tard. Une grande partie du langage trinitaire utilisé lors du Concile devait être enlevé pour pouvoir gagner l’approbation des délégués.
Le Décret Nicéen écrit en grande partie en 325 après Jésu-Christ, fut essentiellement une révision du décret écrit plus tôt cette annéee là par Eusèbe de Césaré, un historien et confidant proche de Constantin. Des révisions plus récentes révèlent que des ajouts furent faits après le Concile de Constantinople.
Le Décret Nicéen déclare:
I. Nous croyons en un seul Dieu, le Père, Tout-Puissant, le créateur de toutes choses visibles et invisibles.
II. Et en un seul Seigneur Jésus Christ, le Fils de Dieu, engendré du Père, seulement engendré, c’est la substance du Père, Dieu du Dieu, Lumière de la Lumière, vrai Dieu du vrai Dieu, engendré, pas fait, étant d’une substance avec le Père, par lqeul toutes choses furent faites, dans les cieux et sur la terre. Qui, pour nous, les hommes, et pour notre salut descendit et fut incarné, et fut fait homme. Et Il souffrit. Et Il ressuscita le troisième jour. Il monta aux cieux, et Iol reviendra juger les vivants et les morts.
III. Et (...) dans le Saint-Esprit (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 7, pp. 395-396).
Le Saint Esprit disponible à la masse
Notez le vide au troisième point: “Et [nous croyons] dans le Saint-Esprit.” Il y a une raison pour que ces mots ne soient pas inclus. Dans plusieurs versions originales plus longues et opposées au Décret furent retranchées, elles incluaient plus du point de vue d’Origène concernant le Saint Esprit, parce qu’elles contenaient des points de vues fortement trinitaires.
Après le temps du Concile de Nicée, les théologiens favorisaient et défendaient la Trinité devinrent directes et plus explicites en renforçant leur croyance dans les limites de l’empire, et cela signifiait que le Saint Esprit était une troisième personne. En 381 après Jésu-Christ, la Trinité, comme elle est acceptée aujourd’hui, était en grande partie très bien établie.
(Il y eut de nombreuses versions du décret en circulation à travers les siècles. Sachez qu’un décret plus fort et populaire, faussement attribué à Athanasius, fut trouvé avoir été écrit au 5ème siècle. Les mots employés étaient beaucoup explicites que ce qui fut approuvé à Nicéee en 325 après Jésu-Christ. Il est généralement reconnu que les théologiens Catholiques et les historiens modifièrent abituellement l’histoire selon le désir d’une personne.)
Les philosophies d’Origène, qui a vécu une vie extrêmement débalacée,et qui s’est castré lui-même, dans la présence de ses étudianhts, eut gain de cause à cause du lobby d’Athanasius et de son groupe! Étonnant, mais vrai!
Dans les années suivant le Concile de Nicée, Arius et Athanasius, en différents moments, étaient alternativement en faveur et en disgrâce auprès de la hiérarchie de l’Église et des leaders Romains. Cette atmosphère hautement imprévisible fut poluée par du favoritisme politique d’un côté, et de la trahison dans les coulisses d’un autre côté. Tout changement dans le leadership pouvait signifier de l’honneur ou la ruine, tout dépendait du climat politique du moment. Une année, tout allait bien et la suivante, tout basculait. Même Origène, un érudit dévoué, était aussi sujet à cela, vénéré un jour et se sauvant pour sa vie le jour suivant.
Après que la semance de la Trinité fut plantée à Nicée, cela prit plusieurs années pour que cette doctrine devienne profondément enracinée dans la pensée Catholique. Éventuellement, elle prit racine et tint fermement en place. En fait, aucune des sectes protestantes qui s’étaient séparées de l’Église mère durant les années 1500, ne questionèrent jamais sa validité. Cette doctrine était devenue acceptée aveuglément, en dépit de son origine non biblique. L’acceptation de cette doctrine par les protestants est succinctement exprimée de cette manière: “En ce qui regarde la Trinité, le protestantisme n’a rien de très nouveau à dire…” (Encyclopedia Britannica, 11th ed., vol. 26, p. 780).
Le long chemin pour accepter une déité triple
En ce qui regarde la Trinité, il y a une différence distincte entre les croyances de l’Église originale du premier siècle, conduite par les apôtres, et l’Église qui s’est développée plus tard, influencée par la philosophie Grecque et d’autres écoles de pensée. Même si les preuves historiques de cette transition furent délibérément ombragées, il y eut assez de détails qui restent pour confirmer ce qui est réellement arrivé.
Paul déclara juste avant sa mise à mort en 68 après Jésu-Christ: “Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises” (II Tim. 3:14).
Paul a avertit ceux qui appartenaient à la vraie Église de Christ, l’importance vitale de continuer dans ce qu’ils avaient déjà appris, et de se souvenir de la source de leurs enseignements, et de leurs loyaux étudiants. Paul savait que les enseignements et les principes enseignés par les apôtres, étaient intemporels. Ils n’avaient pas besoins d’être mis à jour, modifiés ou interprétés par des soi-disant enseignants, philosophes, érudits, poêtes, et “prophètes.” Cet ensemble de vraies connaissances, distinct de la philosophie Grecque ou tout autre source, restera mémorisé et sera pratiqué.
Les principaux contributeurs à la pensée trinitarienne étaient dévoués au platonisme et d’autres pensées humaines similaires. Ils considéraient la Bible comme d’importance secondaire, interprétant les écritures comme des allégories révélant des principes philosophiques qu’ils regardaient comme infiniment plus profond que la Parole inspirée de Dieu. La philosophie des hommes suscite la vanité intellectuelle des théologiens qui étaient Chrétiens de nom seulement. Ils créèrent un système qui émergea avec un momentum croissant bien avant le temps de Constantin.
Lorsque le Concile de Nicée s’assembla, le mouvement Catholique avait déjà purgé la majorité des derniers vestiges de ceux qui étaient appelés “Judaïsants”, ceux qui retenaient l’autorité des écritures de la Bible. La voie était maintenant ouverte pour implanter les idées spéculatives et créatrices convoitées depuis longtemps, que la philosophie Grecque offrait.
Après Nicée, les théologiens encouragés étaient libres de mettre à jour et de parfaire en raffinant la Trinité à une meilleure définition, comme elle était enseignée par Origène. Et ils le firent sans aucune hésitation.
Origène définit les limites théologiques de leur terrain de jeu. Lisez et lisez à nouveau cette très étonnante déclaration de l’influence d’’Origène sur la naissance, le développement et le retranchement de la Trinité: “La théologie orthodoxe ne s’est jamais, dans aucune des confessions (ou déclarations), aventurée au-delà du cercle auquel l’esprit d’ Origène a mesuré en tout premier lieu” (Encyclopedia Britannica 11th ed., vol. 20, p. 270).
Lui est ses prédécesseurs ont réellement difini le Dieu que des millions, voir même des milliards, adoreraient pour les dix-sept siècles à venir!
Comme l’influence Catholique se répendait au moyen-âge à travers toute l’Europe et au-delà, de grands nombres de personnes de toutes les régions furent forcées de reconnaitre et d’accepter la Trinité sous peine de mort! Tout comme la propagation de l’Islam par l’épée, avec des infidèles étant continuellement frappés à mort, ce renforcemnent et cette soumission était accompli par l’épée, les infidèles chrétiens étaient aussi généralement mis à mort par l’épée!
C’est cette propre déclaration au sujet de la source de ce “Dieu” trinitaire que ses premiers “fruits” (Matt. 7: 16, 20) furent si horribles.
Notez que l’histoire de la Trinité est basée sur le sang, le meurtre, et le barbarerie vicieuse. C’est une histoire d’intolérance et de condamnation, d’allégence et de conviction complétement aveugle. Des milliers de gens ont perdu leur vie combattant pour la cause de la Trinité, l’adoraient dans l’ignorance, n’étant jamais capable de comprendre, et encore moins de l’expliquer.
Si l’évêque président espagnol du Concile de Nicée, Hosius, en 325 après Jésu-Christ, ne comprit pas cette confusion philosophique, il en est de même pour la majorité de tous les autres défenseurs de cette doctrine depuis sa création. Néanmoins, la Trinité a survécu comme faisant parti d’un piège d’un système religieux qui a chercé à redéfinir Dieu. À cette fin, ce système et ses filles séparées et protestaantes, ont réussies. Mais, il y a plus à considérer!