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OĂ¹ se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vĂ©ritĂ© de la Bible et qui est appelĂ©e Ă  vivre de “toute parole de Dieu.†Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonnĂ©
  • appelerait les membres mis Ă  part par la vĂ©ritĂ© pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

Le Vrai JĂ©sus Christ

Inconnu du Christianisme

par David C. Pack

Un seul livre peut changer les gens à jamais. Le Vrai Jésus Christ, inconnu du Christianisme, le fait! Il n’y a jamais eu un livre comme celui-là!

Décrivant la perspective de Dieu dans un langage clair et simple, il est entièrement basé sur les Écritures, et les faits connus de l’histoire. Il examine la vie, le ministère et les enseignements de Jésus comme jamais auparavant, et il exclut les traditions populaires, les théories et les opinions des approches habituelles au sujet de Sa vie.

Comprenez-vous la vie de famille de JĂ©sus, l’environnement social et le monde au premier siècle après JĂ©sus Christ (AD)? Et la manière qu’Il Ă©tait Dieu et Homme? Ce que Sa première venue sur la terre signifiait et le but de Son retour triomphant? Avez-vous, rĂ©flĂ©chis, rĂ©alisĂ© et compris la raison des longues heures agonisantes que JĂ©sus a souffertes, lorsqu’Il fut illĂ©galement arrĂªtĂ©, jugĂ©, humiliĂ©, torturĂ©, crucifiĂ© sur le pire instrument d’exĂ©cution inventĂ© par les hommes? Qu’en est-il de Sa confrontation avec Satan, et que cela dĂ©termina l’ultime destinĂ© pour toutes les nations? Et la raison que cette bataille est liĂ©e au vrai Ă©vangile, le seul et unique message que JĂ©sus apporta, mais que tellement peu de personnes ont entendu?

La Bible parle de Jésus Christ, et elle nous avertit d’un autre Jésus. C’est presque impossible à croire, tous croient et adorent l’autre Jésus! Comment peut-on connaitre la différence, comment discerner LE BON, LE VRAI JÉSUS?

Une compréhension profonde du vrai Jésus Christ est sur le point de refaire votre opinion pour la première fois…

Introduction

Les opinions varient grandement au sujet de QUI et QUOI, était Jésus Christ, aussi bien que ce qu’Il représente dans le monde d’aujourd’hui. Mais, très peu de gens ne sont pas d’accord qu’Il ait changé à jamais la course de l’histoire du monde et de la civilisation.

À l’époque de Christ, des foules de gens Le suivaient et L’écoutaient dans chaque ville, en émerveillement des miracles puissants qu’Il performait et de Ses paroles. Les démons étaient chassés. Les morts étaient ressuscités. La nourriture était multipliée. Les malades étaient guéris. Les mystères élucidés. La vie des gens était changée.

Ă€ travers les siècles, des milliers de livres, d’histoires, de documentaires et de films ont Ă©tĂ© Ă©crits et produits au sujet de JĂ©sus Christ. Des centaines de milliers d’églises ont vu le jour en Son nom. Des millions de personnes ont dĂ©clarĂ©es Ăªtres Ses ministres. Des milliards d’autres ont criĂ©: Seigneur, notre Sauveur!

Aujourd’hui, JĂ©sus est reconnu Ă  travers le monde entier, connu d’une manière ou d’une autre dans chaque culture, que ce soit par ceux qui se disent ChrĂ©tiens, athĂ©istes, ou de n’importe quelle autre religion. Plusieurs personnes ont des commentaires et des opinions positifs Ă  Son sujet, peut importe leurs croyances au sujet de ce qui ou quoi, Il Ă©tait, ou mĂªme ce qu’Il enseignait. Son nom soulève de nombreux dĂ©bats et des controverses.

En dĂ©pit de Sa renommĂ©e mondiale, malgrĂ© que des milliards de personnes confessent Ăªtre Ses disciples, malgrĂ© toute la connaissance circulant Ă  Son sujet, JĂ©sus Christ reste quand mĂªme inconnu, mĂªme pour le Christianisme!

Posons une question: Est-ce possible que la figure centrale d’une religion puisse Ăªtre inconnue Ă  la grande majoritĂ© de ceux qui prĂ©tendent le suivre? Si oui, comment est-ce possible? Et comment est-ce arrivĂ©?

Une vision populaire

Beaucoup de personnes ont cru, et ont acceptĂ© sans poser de question ce qu’ils ont entendu, lu ou enseignĂ© durant leur vie au sujet de Christ et de Ses enseignements. Ces mĂªmes personnes dĂ©fendent habituellement, vigoureusement, leurs croyances tout en ne ressentant pas le besoin de PROUVER ET D’EXAMINER ce qu’elles croient, ou mĂªme de considĂ©rer comment elles en sont venues Ă  croire ces croyances. La nature humaine suit le courant, et le courant, suit ce qui est populaire.

Cela a Ă©tĂ© le cas pour virtuellement tous les enseignements qui ont Ă©tĂ© enseignĂ©s et acceptĂ©s, cela inclus aussi les traditions, les fĂªtes et les pratiques religieuses du Christianisme populaire. Très peu de gens savent ou mĂªme s’en soucient, que toutes ces choses viennent entièrement du paganisme, des fausses coutumes paĂ¯ennes et du raisonnement humain, et pas de la Bible. Tous les enseignements du Christianisme n’ont aucune base biblique, et dans plusieurs cas, JĂ©sus commande l’exact opposĂ©!

Par conséquent, le vrai Jésus Christ de la Bible a été laissé en dehors du soi-disant populaire Christianisme, Il est inconnu à des millions de personnes, Il est caché par un nuage de séduction, de confusion, de faussetés et de mensonges acceptés mondialement!

Quelle est votre vision de JĂ©sus? Quelle image Son nom Ă©voque-t-il dans votre esprit? Vous imaginez peut Ăªtre l’image d’un homme effĂ©minĂ©, faible, attristĂ©, souffrant, portant des cheveux longs, dans une longue robe blanche? Ou encore, vous imaginez le petit bĂ©bĂ© JĂ©sus dans un berceau, dans une crèche, avec trois hommes sages se tenant debout Ă  Son cĂ´tĂ© les mains chargĂ©es de cadeaux un 25 DĂ©cembre? Vous pensez Ă  cette image d’un homme clouĂ© sur une croix, pendant Ă  cause de Son propre poids, presque nu, Ă  l’exception d’un linge couvrant les parties intimes, du sang ruisselant de sa tĂªte, ses mains ainsi que de ses pieds, Sa tĂªte entourĂ©e d’une couronne d’épines, Le faisant atrocement souffrir. Peut Ăªtre que cette scène vous rappelle la saison des PĂ¢ques, et du Vendredi saint, voire mĂªme du carĂªme, et le service au lever du soleil, ou cela vous rappelle le temps des fĂªtes de NoĂ«l?

Peut Ăªtre avez-vous comme vision JĂ©sus Se tenant sur le coin d’une rue, demandant aux gens et aux passants de Lui donner leur cÅ“ur. Peut Ăªtre vous pouvez L’entendre dire: «Tout ce qui compte, c’est l’amour. DĂ©montrez de l’amour aux autres, et acceptez-Moi dans vos cÅ“urs pour Ăªtre sauvĂ©s.» Vous pouvez aussi imaginer JĂ©sus marchant de villages en villages donnant de l’argent aux pauvres, ou disant: «Croyez en Moi, Vous n’avez plus Ă  obĂ©ir aux commandements, ce n’est plus nĂ©cessaire, ni les Å“uvres, d’aucunes sortes.»

Ces vues, opinions, visions ou représentations bien connues et populaires de Jésus Christ, ont été martelées, incrustées et gravées profondément dans l’esprit de milliards gens depuis des siècles. Ces images et ces perceptions ne passent pas le test des examens bibliques et historiques. Les idées populaires au sujet du supposé Christ de la Bible et ce qu’Il a enseigné, ne correspond absolument pas aux faits et à la réalité de ce que les gens peuvent PEENSER OU IMAGINER! Et nous vous le prouverons, au-delà de tout doute!

RĂ©ellement unique

Contrairement à tout ce qui fut produit auparavant sur le sujet de Jésus Christ, ce livre, Le Vrai Jésus Christ – Inconnu du Christianisme examine avec exactitude et précision la vie et les enseignements de la Personne la plus influente de l’histoire de l’humanité. Il vous amènera dans un voyage extraordinaire de la vie et de l’époque de Jésus Christ, et répondra correctement aux plus grandes questions à Son sujet, directement de la Bible et de l’histoire.

Vous apprendrez ce que seulement quelques personnes ont compris.

Voici quelques questions que nous répondrons:

  • Ă€ quoi ressemblait donc le vrai JĂ©sus?
  • Quel Ă©tait le but de Sa vie?
  • Quel Ă©tait Son ultime mission?
  • Quand est-Il nĂ©?
  • Pourquoi avait-Il besoin de mourir?
  • A-t-il toujours existĂ©?
  • Que cela signifie-t-il qu’il fut le Messie prophĂ©tisĂ©, le Christ?
  • A-t-Il abolit les dix commandements?
  • Est-ce que l’évangile qu’Il a prĂªchĂ©, Ă©tait Ă  Son sujet, ou quelque chose d’autre?
  • Que voulait-Il dire par naitre Ă  nouveau?
  • Est-ce que JĂ©sus enseigna que les ChrĂ©tiens devaient observer la PĂ¢que, et si oui, comment?
  • Qu’en est-il des autres fĂªtes et festivitĂ©s de ce monde?
  • Qui règnera avec Lui durant le millĂ©nium?
  • Qu’est-ce que le royaume de Dieu?
  • Qui est l’autre JĂ©sus dont l’apĂ´tre Paul parla?

Toutes ces questions, et bien d’autres, seront clairement répondues et dans un langage simple, facile à comprendre. Tout comme dans certains films, le livre retourne dans le passé sur certains évènements, dans la vie de Jésus et Son époque. Cela peut engendrer d’occasionnelles répétitions, mais ajoutera aussi de la compréhension.

La chose la plus difficile pour une personne, c’est d’admettre qu’elle a tort. DĂ©sapprendre la fausse connaissance et apprendre la vraie connaissance, n’est pas une chose facile. Cela peut demander du temps, beaucoup de temps, et c’est une expĂ©rience qui peut Ăªtre douloureuse. Vous devez premièrement mettre de cĂ´tĂ© toute idĂ©e prĂ©conçue, dĂ©jĂ  faite. Ne vous dĂ©couragez pas, et ne rejetez surtout pas ce livre, ni le contenu du livre, simplement parce que vous Ăªtes habituĂ© Ă  d’autres croyances, mĂªmes si vous les avez eu toute votre vie. Ă€ la place, investiguez diligemment, dans les pages de votre Bible ce qui y est rĂ©vĂ©lĂ©. Soyez comme les Juifs de BĂ©rĂ©e: «Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait Ă©tait exact» (Actes 17: 11).

Lisez le livre, mĂªme les insertions, jusqu’à la conclusion Ă©tonnante. PrĂ©parez-vous Ă  Ăªtre surpris, sinon choquĂ©, Ă  ce que vous Ăªtes sur le point d’apprendre! Si vous lisez avec un esprit ouvert, vous n’aurez absolument aucun doute que le vrai JĂ©sus Christ est INCONNU DU CHRISTIANISME !

Un style narratif au début du livre, aide à ouvrir l’esprit aux vérités révélées dans ce livre…

Chapitre Un – Les premières annĂ©es

Tout dĂ©buta avec Marie. Elle Ă©tait une jeune femme juive, engagĂ©e (fiancĂ©e) avec Joseph, un charpentier. Marie regardait sa vie avec une certaine assurance, elle l’avait bien planifiĂ©e: premièrement le mariage, puis, avoir des enfants, ensuite, Ă©lever une famille, vieillir avec son mari, Joseph, et un jour avoir des petits enfants et peut Ăªtre des arrières petits enfants.

Marie n’avait aucune idĂ©e qu’elle Ă©tait choisie pour vivre une expĂ©rience extraordinaire, un Ă©vènement qui change toute une vie, en fait, c’elle allait vivre une Ă©tape vitale du plan magistral de Dieu, et qui affecterait chaque Ăªtre humain, passĂ©, prĂ©sent et futur.

À un certain moment, Marie se trouva soudainement, sans crier gare, face à face avec un archange nommé Gabriel. Lui, Michel et à l’origine, Lucifer, étaient les trois seuls Chérubins nommés par leur nom, dans la Bible. Chaque archange a une responsabilité sur un tiers de tous les milliards d’anges (Apo. 12: 4; 5: 11).

Dieu envoya Gabriel Ă  Nazareth, une petite ville de GalilĂ©e, pour accomplir une mission spĂ©ciale: «Je te salue, toi Ă  qui une grĂ¢ce a Ă©tĂ© faite; le Seigneur est avec toi» (Luc 1: 28).

Marie connaissait les rĂ©cits des saintes Ă©critures de son Ă©poque (l’Ancien Testament), de ces hommes et ces femmes craignant Dieu, et qui avaient eu des rencontres avec des anges. Maintenant, c’était elle qui se tenait devant un tel Ăªtre! Naturellement, elle Ă©tait Ă©tonnĂ©e et surprise Ă  la fois, elle Ă©tait sans voix, après tout, Dieu envoie rarement des anges pour apparaitre devant des Ăªtres humains.

Gabriel attendit un peu afin reprenne son souffle, et il lui dit: «Ne crains point, Marie; car tu as trouvĂ© grĂ¢ce devant Dieu» (Luc 1: 30).

Les paroles de l’ange la rassura quelque peu, mais pas pour longtemps, il continua: «Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu Lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu Lui donnera le trône de David, Son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et Son règne n'aura point de fin» (Luc 1: 31-33).

Depuis des siècles, la maison de Juda souffrait de brutales attaques, de conquĂªtes et d’oppression de la part d’empires Ă©trangers: les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les grecques, et maintenant, les romains. Avec chaque gĂ©nĂ©ration de Juifs, venait aussi une attente nationale pour un Messie depuis longtemps attendu, ou Christ, qui signifie l’Oint.

Finalement, Marie pensa: le Messie arrivera et arrangera toutes choses! Puis, réfléchissant plus intensément, elle pensa: Le Sauveur (le Christ) naitrait-Il de ma chair? Comment est-ce possible? Je n’ai pas encore connu d’homme!

Marie était vierge. Vraiment, la conception et la naissance de cet enfant spécial qui sera appelé le Fils de Dieu (Luc 1: 35), seraient extraordinaires, miraculeuses et uniques dans toute l’histoire.

Gabriel expliqua que cette grossesse unique sera rendu possible par la puissance du Saint Esprit, le mĂªme pouvoir sans limite que Dieu utilisa pour crĂ©er et pour soutenir tout le vaste univers (Jean 1: 1-3; Éph. 3: 9; Col. 1: 16; HĂ©b. 1: 2).

Marie fut soudainement submergée par un flot de pensées, il y avait son fiancé, Joseph, qui s’attendait à marier une jeune femme vierge. Croirait-il l’explication qu’elle lui donnerait? Qu’elle devint enceinte de Dieu? Il y avait aussi sa famille, que penseraient-ils de la voir ainsi? La honte serait sur elle et sur toute la famille en étant infidèle à Joseph? Il y avait aussi tous les amis et les connaissances, et tous ceux du village, est-ce qu’ils concluraient qu’elle donnerait naissance à un enfant illégitime?

Sachant ses pensées, Gabriel l’encouragea et lui annonça une bonne nouvelle au sujet de sa cousine: «Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n'est impossible à Dieu» (Luc 1: 36-37).

Les paroles de l’ange encouragèrent Marie. Elle rĂ©pondit: «Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole! Et l'ange la quitta» (Luc 1: 38). Peu importe ce qui pourrait maintenant arriver, mĂªme dâ€™Ăªtre possiblement ostracisĂ©e par Joseph et tous ses bien-aimĂ©s, Marie Ă©tait dĂ©terminĂ©e de suivre la volontĂ© de Dieu.

Deux cousines, deux grossesses très spéciales

Marie demeura avec Élisabeth pendant un certain temps, et elles parlèrent de leur rencontre avec l’ange Gabriel. Premièrement, l’archange apparut au mari d’Élisabeth, Zacharie, il lui dit que sa femme donnerait naissance Ă  un fils, en dĂ©pit de son Ă¢ge avancĂ© et qu’elle n’avait jamais Ă©tĂ© enceinte, ni donnĂ© naissance avant.

Gabriel dit aux parents qu’ils devaient appelés le bébé du nom de Jean, et que: «Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très Haut; Car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies» (Luc 1: 76).

Zacharie et Élisabeth Ă©lèverait l’enfant pour Ăªtre mis Ă  part pour un service spĂ©cial par Dieu. Pour le reste de sa vie, il s’abstiendrait de boire du vin et des boissons fortes alcoolisĂ©es. De plus, Jean devait Ăªtre rempli du Saint Esprit de Dieu dès le sein maternel (Luc 1: 15).

Gabriel expliqua que Jean: «…marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie…, et il devait: «...ramener les coeurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé» (Luc 1: 17: Mal. 3: 1). Jean devait préparer la voie pour la première venue de Christ. Le ministère de Jean comme celui de l’Élie, serait un précurseur, d’un autre homme qui viendrait des siècles plus tard, un Élie à la fin des temps, un ministère que Dieu utiliserait pour préparer un peuple pour la deuxième venue de Christ.

Caractère et généalogie

Trois mois plus tard, Marie retourna chez elle, ne sachant pas comment ses parents et son fiancé réagiraient à sa grossesse apparente. Joseph, naturellement, fut très choqué. Lorsqu’elle raconta ce que Gabriel lui dit et comment Dieu l’avait choisit pour donner naissance à Son Fils, le Christ, Joseph fit des efforts pour contrôler ses émotions. Il voulait bien croire sa future épouse, Marie, mais c’était très dur pour lui d’accepter qu’elle ne l’avait pas trompé, elle était toujours vierge, mais aussi enceinte, et que Dieu était le Père du futur Fils.

Comment est-ce possible qu’une telle chose se réalise? Ce que Joseph a sûrement du penser.

Selon la coutume de l’époque, un engagement Ă©tait considĂ©rĂ© une entente officielle lĂ©gale. Le couple qui s’était ainsi engagĂ© (fiancĂ©, promis l’un Ă  l’autre), Ă©tait regardĂ© comme Ă©tant virtuellement mariĂ©. Par consĂ©quent, Joseph Ă©tait considĂ©rĂ© (par la tradition) Ăªtre le mari de Marie (Matt. 1: 18-19), exceptĂ© qu’ils ne devaient pas avoir de relations sexuelles jusqu’à la cĂ©rĂ©monie officielle de mariage. Et voyant que Marie Ă©tait clairement en ceinte, et sachant qu’il n’était pas le père, Joseph se sentait naturellement trahi. LĂ©galement, c’était son droit de l’humilier publiquement.

Mais Joseph possédait un caractère inhabituel, et aimait profondément Marie. Au lieu de démontrer publiquement son supposé adultère, il décida de procéder honorablement en annulant secrètement l’entente de mariage.

Cette nuit-là, comme Joseph méditait sur cet évènement, Gabriel lui apparut dans: «…songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint Esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés… Joseph s'étant réveillé fit ce que l'ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus» (Matt. 1: 18-25).

Puisque Dieu peut tourner, diriger, le cÅ“ur des rois (et des plus communs des mortels), afin d’accomplir Son plan, Sa volontĂ© (Esdras 1: 1; 6: 22), Il aurait aussi avoir choisi n’importe quel couple pour porter et Ă©lever Son Fils. Mais, Dieu choisit Marie et Joseph pour au moins deux raisons:

Premièrement, Dieu prédit (prophétisa) longtemps en avance, qu’un Messie, un Roi oint, et aussi un Sauveur, viendrait d’une des douze tribus d’Israël: celle de Juda, né de la lignée du roi David (Matt. 1: 6-16). Les deux descendaient de David, par deux branches séparées. Par leur généalogie respective. Jésus confirmerait qu’Il descendait de la lignée de David physiquement (par sa mère) et légalement (par Son père humain, qui avait la garde légale de Jésus).

Deuxièmement, mĂªme si Marie et Joseph n’était pas parfaits, ils Ă©taient des personnes d’honneur et de très bon caractère. Ă€ cette Ă©poque, l’adultère et la promiscuitĂ© Ă©taient choses communes, mais Marie sauva sa virginitĂ© pour son futur mari. Aussi, au lieu de rebeller contre Dieu, elle se soumit Ă  Sa volontĂ©, en dĂ©pit des rumeurs et des commĂ©rages sur son Ă©tat. Et Joseph, en dĂ©pit de l’apparence d’adultère, et de son amour trahi, agit honorablement envers Marie au lieu de dĂ©montrer de l’indignation (Matt. 1: 19).

La naissance de Jésus: séparer les faits de la fiction

La majoritĂ© des gens connaissent presque tous le rĂ©cit oĂ¹ Joseph et Marie, maintenant sur le point d’accoucher, voyageaient Ă  BethlĂ©hem, un petit village juste Ă  l’extĂ©rieur de JĂ©rusalem, pour s’enregistrer Ă  un recensement Ă©dit par CĂ©sar Auguste de Rome. Selon le rĂ©cit, le couple arriva Ă  BethlĂ©hem et trouvèrent que l’hĂ´tel Ă©tait rempli de visiteurs, de mĂªme que toute la rĂ©gion. Laissant le jeune couple sans une place pour y passer la nuit. Mais, Joseph et Marie acceptèrent de rester temporairement dans une Ă©table, vu l’état de Marie, qui, selon la croyance populaire, donna supposĂ©ment naissance Ă  JĂ©sus lors du 25 DĂ©cembre.

Alors, les bergers et les pasteurs qui étaient encore dans les champs à cette époque de l’année, aperçurent un évènement céleste spectaculaire, une très grande étoile dans le ciel, un signe que l’enfant Sauveur (le Christ) était né! Il y eut aussi ces trois hommes sages venant de l’Est, à Bethléhem pour honorer l’enfant Jésus. Hérode, qui était le roi approuvé par Rome sur toute la Judée, se sentit menacé par la naissance de cet enfant qui devait devenir Roi! Hérode décida donc de massacrer tous les bébés garçons de deux ans et moins, pour s’assurer qu’il ne le manquerait pas.

Ainsi ce rĂ©cit populaire Ă©volua avec les siècles, remplaçant la vĂ©ritĂ© des chapitres de la Bible par des mythes et des lĂ©gendes, l’associant Ă  la fĂªte paĂ¯enne des Saturnales, appelĂ©e NoĂ«l, qui originait de la religion Ă  mystère Babylonienne pratiquĂ©e par les adorateurs d’idoles depuis la tour de Babel! Pour comprendre les Ă©vènements entourant la naissance de JĂ©sus Christ et de Ses jeunes annĂ©es, nous devons sĂ©parer les faits de la fiction.

Premièrement, en dĂ©pit des milliards dâ€™Ăªtres humains qui croient que JĂ©sus est nĂ© un 25 DĂ©cembre, ou en hiver, Il est nĂ© en dĂ©but d’automne.

Dans le livre des commentaires de la Bible de: Adam Clarke Commentary, volume 5, page 370, New York Ă©dition, il y est dĂ©clarĂ©: «C’était la coutume parmi les Juifs de laisser leurs moutons paĂ®tre dans les dĂ©serts (Ă  l’extĂ©rieur), de la PĂ¢que (au dĂ©but du mois d’Avril), et de les ramener Ă  l’intĂ©rieur au commencement de la première pluie.» La première pluie commençait tĂ´t Ă  l’automne.

Continuons avec la mĂªme citation: «Durant le temps qu’ils Ă©taient Ă  l’extĂ©rieur, les bergers les surveillaient nuit et jour. Lorsque la première pluie tombait, tĂ´t au mois de Heshvan, qui correspond du milieu du mois d’Octobre et jusqu’au milieu du mois de Novembre, alors, les moutons Ă©taient Ă  l’extĂ©rieur durant tout l’étĂ©. Et, comme ces bergers n’avaient pas encore rentrĂ© leurs troupeaux au bercail, nous pouvons conclure avec assurance que le mois d’Octobre n’était pas encore arrivĂ©. Et par consĂ©quent, notre Seigneur n’est pas nĂ© un 25 DĂ©cembre, en DĂ©cembre les troupeaux ne sont pas Ă  l’extĂ©rieur, Christ ne pouvait pas Ăªtre nĂ© plus tard que le mois de Septembre, lorsque les troupeaux Ă©taient encore dans les champs Ă  l’extĂ©rieur. Sur cette preuve seulement, la croyance de la nativitĂ© en DĂ©cembre devrait Ăªtre impossible et abandonnĂ©e. La prĂ©sence des troupeaux dans les champs Ă  l’extĂ©rieur est un fait chronologique (Voir les citations des Talmudistes par Lightfoot)».

Luc 2: 8 explique que lorsque Christ fut nĂ©: «Il y avait, dans cette mĂªme contrĂ©e, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux». Notez que les bergers: passaient dans les champs les veilles de la nuit! Cela aurait Ă©tĂ© littĂ©ralement IMPOSSIBLE en DĂ©cembre, ou mĂªme un ou deux mois avant! Dans les livres d’Esdras 10: 9-13 et Le Cantique des Cantiques 2: 11, de Salomon, il y est dĂ©montrĂ© que l’hiver est la saison des pluies (dans cette partie du monde), et les bergers ne restent pas Ă  l’extĂ©rieur la nuit avec leurs troupeaux.

Plusieurs encyclopĂ©dies dĂ©clarent ouvertement que JĂ©sus n’est pas nĂ© un 25 DĂ©cembre. MĂªme l’encyclopĂ©die Catholique le confirme aussi!

Comme nous savons maintenant que la date du 25 dĂ©cembre n’est mĂªme pas proche de la date de naissance du Christ, d’oĂ¹ proviennent donc les festivals associĂ©s Ă  cette date?

Lisez maintenant la citation suivante sous la rubrique « NoĂ«l ». « Dans le monde romain, les saturnales (17 dĂ©cembre) Ă©taient une pĂ©riode de rĂ©jouissances et d’échanges de cadeaux. Le 25 dĂ©cembre Ă©tait Ă©galement considĂ©rĂ© comme le jour de la naissance du dieu des mystères iranien Mithra, le Soleil de Justice. Le Jour de l’An romain (1er janvier), les maisons Ă©taient dĂ©corĂ©es de verdure et de lumières, et des cadeaux Ă©taient remis aux enfants et aux pauvres. Ă€ ces cĂ©lĂ©brations Ă©taient ajoutĂ©s les rites germaniques et celtiques de la bĂ»che (de NoĂ«l) provenant du temps de l’entrĂ©e en Gaule, en Bretagne et en Europe centrale des tribus teutonnes. La nourriture, la fraternisation, la bĂ»che de NoĂ«l et autres gĂ¢teaux de la pĂ©riode, la verdure et les sapins, les cadeaux et les souhaits soulignaient tous diffĂ©rents aspects de cette pĂ©riode de rĂ©jouissances. Les feux et les lumières, les symboles de chaleur et de longue vie, ont toujours Ă©tĂ© associĂ©s aux festivals d’hiver, autant paĂ¯ens que chrĂ©tiens » (EncyclopĂ©die Britannique, 15E Ă©dition, Vol. II, p. 903).

Une dernière rĂ©fĂ©rence au sujet du 25 dĂ©cembre en tant que date de naissance du Christ est nĂ©cessaire. Prenez note de l’article paru dans le Toronto Star en dĂ©cembre 1984, rĂ©digĂ© par Alan Edmonds et intitulĂ©, «Nous devons beaucoup aux druides et aux Hollandais» (partout, c’est nous qui traduisons). La RĂ©forme a quelque peu terni NoĂ«l. DĂ©jĂ  Ă  cette Ă©poque certains ecclĂ©siastiques politiciens rusĂ©s avaient adoptĂ© le festival hivernal paĂ¯en comme la prĂ©tendue date de naissance de JĂ©sus de Nazareth et, y avaient joint quelques autres friandises paĂ¯ennes afin de les rendre acceptables.

Pourquoi, tard en DĂ©cembre?

Le 25 dĂ©cembre n’a pas Ă©tĂ© choisi parce que c’était la naissance du Christ ou mĂªme parce qu’il s’en rapprochait. Cette date fut choisie parce qu’elle coĂ¯ncidait avec le festival idolĂ¢tre et paĂ¯en des saturnales!

Cette cĂ©lĂ©bration doit Ăªtre soigneusement examinĂ©e. Quoi qu’il en soit, nous ne connaissons pas la date exacte de la naissance du Christ. Bien que Dieu ait pu nous la faire connaĂ®tre, Il a choisi de la cacher aux yeux du monde!

Pendant des annĂ©es, la naissance de JĂ©sus a Ă©tĂ© un icĂ´ne dans la fĂªte paĂ¯enne de NoĂ«l, avec ses traditions et ses pratiques, et qui ont ombragĂ©, obscurci, cachĂ©, voire mĂªme voilĂ© la vĂ©ritĂ© du ministère terrestre de Christ!

Des milliards de personnes autour du monde échangent des cadeaux le 25 Décembre, croyant qu’ils suivent l’exemple des trois hommes sages en donnant des cadeaux d’anniversaires à Jésus. Mais, ces trois hommes sages sont aussi appelés des «mages», signifiant magiciens dans la Bible. Ces trois magiciens venaient de l’Est. Les mages donnèrent des cadeaux à l’enfant-roi, Christ, par respect et par tradition royale. Ils savaient qu’Il était un roi, et ils Le traitèrent comme tel, pratiquant la coutume de donner des cadeaux à un souverain. Ce n’étaient absolument pas des cadeaux d’anniversaires. Lorsque les mages arrivèrent à Bethléhem, Joseph, Marie et le petit enfant n’était plus dans une étable, ils étaient maintenant dans une maison (Matt. 2: 11). Du temps s’étaient écoulé depuis la naissance de Jésus et la visite des mages, et qu’Hérode ordonna de tuer tous les garçons de deux ans et moins (Matt. 2: 12-16), la Bible ne le dit pas.

Lorsque nous sĂ©parons les faits de la fiction, la vĂ©ritĂ© biblique des mensonges, des lĂ©gendes et des mythes paĂ¯ens, nous avons alors un bien meilleur aperçu du vrai JĂ©sus Christ!

Le ministère de Christ, le but presqu’entièrement ignoré

Lorsque les magiciens demandèrent Ă  HĂ©rode: «OĂ¹ est le roi des Juifs qui vient de naĂ®tre? Car nous avons vu son Ă©toile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer» (Matt. 2: 1-2)’ HĂ©rode: «…fut troublĂ©, et tout JĂ©rusalem avec lui» (v. 3).

Pourquoi fut-il troublĂ©? HĂ©rode appris par les leaders religieux Juifs que Christ Ă©tait prĂ©dit (prophĂ©tisĂ©) de naitre Ă  BethlĂ©hem, cela venait des saintes Ă©critures reconnues qu’elles Ă©taient inspirĂ©es de Dieu. Autrement dit, de la bouche de Dieu Lui-mĂªme! On pourrait naturellement penser qu’HĂ©rode et que toute la population de JĂ©rusalem avec lui, se seraient tous rĂ©jouis! Pas troublĂ©s!

Hérode et les autorités religieuses de l’époque se sentirent en danger par la naissance de Christ, pourquoi donc?

L’histoire de la conception miraculeuse et la naissance de Jésus Christ sont connues à travers le monde entier de génération en génération depuis presque 2,000 ans. Mais qu’est-ce que ça signifie? Quelle la vraie signification?

La Bible identifie JĂ©sus dans Sa prĂ©existence, c'est-Ă -dire avant Sa naissance humaine comme Ă©tant la «Parole», un Ătre Ă©ternel Tout Puissant: «Au commencement Ă©tait la Parole, et la Parole Ă©tait avec Dieu, et la Parole Ă©tait Dieu. Elle Ă©tait au commencement avec Dieu» (Jean 1: 1-2). Et: «Et la Parole a Ă©tĂ© faite chair, et Elle a habitĂ© parmi nous, pleine de grĂ¢ce et de vĂ©ritĂ©; et nous avons contemplĂ© Sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père» (v. 14). Il S’est abaissĂ© volontairement Lui-mĂªme pour devenir limitĂ©, dans une chair corruptible, sujet aux faiblesses et Ă  la mort.

Pourquoi un Dieu immortel et Ă©ternel et parfait, Se dĂ©vĂªtirait-il de Sa divinitĂ© pour devenir corruptible, limitĂ© et mortel?

Les diffĂ©rentes dĂ©nominations compĂ©titives et divergentes, les nombreuses sectes, les Ă©glises, les mouvements et institutions religieuses de ce monde qui se disent ChrĂ©tiens, et qui prĂªchent que JĂ©sus vint pour sauver le monde entier, prĂªchent tous: «Car Dieu a tant aimĂ© le monde qu'il a donnĂ© son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne pĂ©risse point, mais qu'il ait la vie Ă©ternelle» (Jean 3: 16).

MĂªme ceux qui n’ont jamais ouvert une Bible connaissent le rĂ©cit biblique du livre de la Genèse, dans lequel Adam et Eve mangèrent du fruit interdit, se coupant alors, eux-mĂªmes du Jardin d’Éden, et plus important, de Celui qui l’avait crĂ©Ă©: Dieu.

Ce qui eut comme consĂ©quence, que chaque Ăªtre humain: hommes, femmes et enfants, pour les derniers 6,000 ans, eurent au moins tous une chose en commun: «Car tous ont pĂ©chĂ© et sont privĂ©s de la gloire de Dieu» (Rom. 3: 23). Tous, signifie TOUS, pas quelques uns, pas la majoritĂ©, mais chaque Ăªtre humain, incluant NoĂ©, Abraham, MoĂ¯se, Job, Daniel et tous les autres fidèles serviteurs de Dieu, ont pĂ©chĂ©.

Mais qu’est-ce que le péché?

Le péché défini

Les leaders et les ministres des deux milliards de soi-disant Chrétiens, ont leurs propres définitions et interprétations du péché, mais aucun d’eux n’a le courage d’ouvrir la Bible et d’en lire tout haut la définition de Dieu: «Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi» (1 Jean 3: 4).

Comprenez et rappelez-vous de cette importante vérité biblique!

Le pĂ©chĂ© est la transgression de la loi (des lois) de Dieu, qui est: «La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon… Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle» (Rom. 7: 12, 14). Les leaders religieux prĂªchent un message: «Venez tel que vous Ăªtes!», proclamant que «JĂ©sus a abolit la loi, la crucifiant Ă  la croix!», enlevant ainsi tout fardeau de l’observer et toute pĂ©nalitĂ© de l’ignorer.

Car la Parole de Dieu est: «… vivante et efficace, plus tranchante qu'une Ă©pĂ©e quelconque Ă  deux tranchants, pĂ©nĂ©trante jusqu'Ă  partager Ă¢me et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensĂ©es du coeur» (HĂ©b. 12). Et: «…l'Écriture ne peut Ăªtre anĂ©antie (brisĂ©e, anĂ©antie)» (Jean 10: 35). Et la Bible dĂ©clare: «Car l'amour de Dieu consiste Ă  garder Ses commandements. Et Ses commandements ne sont pas pĂ©nibles» (1 Jean 5: 3). Malheureusement, beaucoup de gens croient qu’ils sont durs Ă  observer!

Briser ou enfreindre, un seul des commandements de Dieu engendre la mĂªme pĂ©nalitĂ© que tous les transgresser. Notez: «Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit: Tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi: Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi» (Jac. 2: 10-11).

La pĂ©nalitĂ© du pĂ©chĂ©, ou le salaire qu’une personne reçoit pour avoir transgressĂ© la loi de Dieu, est clairement dĂ©fini: «Car le salaire du pĂ©chĂ©, c'est la mort…» (Rom. 6: 23). Quelques uns on cherchĂ© Ă  rationaliser ce verset, ils disent: «Cela ne signifie pas littĂ©ralement la mort, cela signifie Ăªtre coupĂ© de Dieu».

Dieu dĂ©clare que l’homme est coupĂ© de Lui par les pĂ©chĂ©s! Notez: «Non, la main de l'Éternel n'est pas trop courte pour sauver, Ni Son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une sĂ©paration Entre vous et votre Dieu; Ce sont vos pĂ©chĂ©s qui vous cachent Sa face Et L'empĂªchent de vous Ă©couter» (És. 59: 1-2).

Ă€ cause du pĂ©chĂ©, l’humanitĂ© est sĂ©parĂ©e de Dieu. La mort est l’ultime Ă©tat dâ€™Ăªtre coupĂ© de notre CrĂ©ateur. Et cela est rĂ©pĂ©tĂ© deux fois dans l’Ancien Testament: «…l'Ă¢me qui pèche, c'est celle qui mourra» (Éz. 18: 4, 20).

Il y a deux façons pour payer le salaire des transgressions des lois de Dieu:

(A) Une personne peut mourir pour ses propres péchés et payer ainsi la pénalité. Mais, il y a un ici un gros problème: Une fois qu’un pécheur est mort, il reste mort.

(B) Une autre personne peut mourir Ă  sa place. Cependant, le verset 20 d’ÉzĂ©chiel 18 montre qu’un Ăªtre humain ne peut payer pour les pĂ©chĂ©s d’un autre, chaque personne ne peut que payer pour soi-mĂªme, que pour ses propres transgressions.

Pour satisfaire la pĂ©nalitĂ© de tous les pĂ©chĂ©s (passĂ©s, prĂ©sents et futurs) de tous les Ăªtres humains, cela exige la mort d’un Ătre suprĂªme Ă©ternel, d’un Dieu.

L’humanité avait, a et aura besoin d’un Sauveur!

La préexistence de Christ

Lisez attentivement tout le contexte de ce que l’apĂ´tre Jean a Ă©crit: «Au commencement Ă©tait la Parole, et la Parole Ă©tait avec Dieu, et la Parole Ă©tait Dieu. Elle Ă©tait au commencement avec Dieu» (Jean 1: 1-2). Deux Ătres divins sont ici dĂ©crits, les deux portent le nom de Dieu.

Dans le livre de la Genèse, c’était Dieu, le mot utilisĂ© ici est Elohim, un mot unipluriel dans l’HĂ©breux original, il indique et implique qu’il y a au moins deux Ăªtres, donc, c’est Dieu qui disait Ă  un autre Dieu: «… Faisons l'homme Ă  notre image, selon notre ressemblance…» (Gen. 1: 26) Il y a très peu de gens qui voient les deux pronoms pluriels: notre, et le verbe faire, conjuguĂ© Ă  1ère personne du pluriel: Faisons .

Par la Parole, Lui (Jésus Christ): «Toutes choses ont été faites par Elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans Elle.» (Jean 1: 3), et: «Car en Lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui» (Col. 1: 16).

La Parole dĂ©cida volontairement de naitre d’une femme physique, humaine et mortelle, afin de devenir Dieu dans la chair. Parce qu’Il est le CrĂ©ateur SuprĂªme, Sa vie divine est de très loin plus importante que toutes les vies humaines sur la terre, et mĂªme que toute sa crĂ©ation. Et parce qu’Il Ă©tait Dieu rendu ou devenu physique et sujet aux dĂ©sirs de la convoitise de la chair, il fut aussi capable de commettre un pĂ©chĂ©. Mais, Il n’a jamais brisĂ© aucune des lois de Dieu, jamais, Il Ă©tait Dieu dans la chair. Il pouvait offrir Sa vie innocente, sans pĂ©chĂ©, comme un sacrifice ultime et parfait.

L’homme a finalement un Sauveur.

Un dernier point…

Les Ăªtres humains aiment aller aux extrĂªmes, ils se concentrent presqu’exclusivement sur le rĂ´le de JĂ©sus comme Sauveur, et ils ignorent qu’Il est nĂ© AUSSI pour Ăªtre Roi! Les leaders religieux des religions de ce monde dĂ©clarent (avec la connaissance ou sans le savoir) que le rĂ´le de Christ comme Sauveur est le «summum du plan de Dieu pour l’humanitĂ©.

Ce n’est pas le summum, c’est le commencement du plan de Dieu et de Son but pour l’humanité. Un Sauveur divin est nécessaire pour les péchés afin qu’ils soient pardonnés, pour que la vie des gens soient rendues propres, nettes de tous péchés, n’étant plus sous la pénalité de la mort. Mais ces leaders religieux sautent à la conclusion que le pardon des péchés résoudra tous les problèmes des hommes. Les tendances, les problèmes, les troubles et tous les maux ont saturé tous les gouvernements humains et toutes les sociétés et ils ne disparaitront pas soudainement si les gens disent simplement: J’accepte Jésus comme mon sauveur et je demande à Dieu de pardonner mes péchés.

Quelque chose d’autre doit avoir lieu, et Christ nous laissa la réponse:

  • Une personne doit se conformer aux lois et aux façons de vivre du royaume de Dieu.
  • Durant Son ministère terrestre, JĂ©sus prĂªcha l’évangile du royaume de Dieu.
  • Il fut envoyĂ© afin de Se qualifier pour remplacer Satan comme le roi (et le dieu) de ce monde.
  • Lors de Sa deuxième venue (ou Son retour), Christ Ă©tablira le gouvernement de Dieu sur la terre pour rĂ©gner sur toutes les nations.
  • Durant Sa première venue, JĂ©sus reprĂ©senta le royaume de Dieu et Il instruisit tous ceux que le Père appellerait (Jean 6: 44).
  • Il les enseigna comment obĂ©ir Ă  l’évangile (Rom. 10: 16; 2 Thess. 1: 5; 1 Pi. 4: 17), et Ă  sortir des voies de ce monde et de devenir des ambassadeurs du gouvernement de paix de Dieu, Ă  suivre l’ordre de Christ de: «Soyez donc parfaits, comme votre Père cĂ©leste est parfait» (Matt. 5: 48).

Bien sûr, toutes ces choses exigent un examen en profondeur, c’est ce que nous ferons dans la suite de ce livre.

Rappelez-vous, Gabriel dit à Marie que Dieu donnerait à Son Fils: «Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu Lui donnera le trône de David, Son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et Son règne n'aura point de fin» (Luc 1: 32-33).

À la fin de Son ministère, Jésus confessa devant Pilate: «Mon royaume n'est pas de ce monde…» (Jean 18: 36). Lorsque Pilate Lui demanda s’Il était un roi, Christ répondit: «Tu le dis, Je suis Roi. Je suis né et Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité» (v. 37).

Cela Ă©tait aussi prĂ©dit dans le livre d’ÉsaĂ¯e: «Car un enfant nous est nĂ©, un Fils nous est donnĂ©, et la domination reposera sur Son Ă©paule; On L'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père Ă©ternel, Prince de la paix. Donner Ă  l'empire de l'accroissement, et une paix sans fin au trĂ´ne de David et Ă  son royaume, l'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et Ă  toujours: VoilĂ  ce que fera le zèle de l'Éternel des armĂ©es» (És. 9: 6-7).

Pour cette raison, Hérode et tout Jérusalem furent troublés. Ils eurent peurs de perdre leurs postes de responsabilités donnés par les romains, et aussi de perdre leurs leaderships religieux qu’ils avaient sur le peuple. Ils avaient peurs que l’empire romain réagirait à la nouvelle d’un roi en Judée. Ils ne comprirent pas que Christ établirait Son royaume dans plusieurs centaines d’années, ils croyaient que cela surviendrait durant leur vie physique.

Jésus Christ est né dans des circonstances humbles, Sa vie et Son ministère établirent la base pour l’incroyable futur potentiel de l’homme!

Chapitre Deux – Les annĂ©es manquantes

Lorsque les gens rĂ©flĂ©chissent aux annĂ©es que JĂ©sus Christ a vĂ©cues sur terre comme un Ăªtre humain, ils pensent: soit Ă  un Sauveur mort sur une croix, ou Ă  un bĂ©bĂ© dans une mangeoire (une auge).

Mais, très peu de gens imaginent un jeune garçon plein d’énergie, jouant avec ses frères et ses sÅ“urs, et avec des amis, et accomplissant des tĂ¢ches pour ses parents. Peu de gens imaginent un Dieu dans la chair, un homme qui transpire aux durs travaux demandĂ©s par son père physique dans sa profession de charpentier. Ce jeune homme qui a du diplomatiquement rĂ©pondu aux pressions de la famille et des amis de se marier et de commencer sa propre famille, ou de participer Ă  d’autres activitĂ©s sociales qui auraient pu mettre en danger son but suprĂªme. Qui a sĂ»rement pris le temps de rire et de partager les peines et les joies de son entourage. Qui devait aussi aimer la bonne nourriture et le bon vin, et la vie en gĂ©nĂ©ral. Mais, toujours avec modĂ©ration.

JĂ©sus Ă©tait rĂ©el, en chair et en muscle Ă  cause de son mĂ©tier de charpentier, Il respirait, Il parlait, Il observait, travaillait, et mĂªme Ă©tudiait les Saintes Écritures (sur des rouleaux). Il Ă©tait Homme et Dieu, physique mais aussi divin. Durant Ses 33½ annĂ©es d’existence humaine, Christ expĂ©rimenta la vie comme un bĂ©bĂ©, un jeune enfant, un garçon, un adolescent, et un jeune adulte, puis un adulte. Dieu inspira Matthieu, Marc, Luc et Jean d’enregistrer les dĂ©tails de la vie de JĂ©sus et de Son ministère de 3½ ans. Malheureusement, lorsque nous regardons Ă  Ses jeunes annĂ©es entre 12 et 30 ans, la Bible ne rĂ©vèle que très peu.

Plusieurs personnes se basant sur le raisonnement humain, Ă©tablirent des thĂ©ories et des suppositions et inventèrent des histoires au sujet de ces annĂ©es perdues. Une de ces histoires, raconte que le jeune JĂ©sus appris l’art mystique en Égypte. Une autre, raconte comment Il traversa l’OcĂ©an Atlantique pour prĂªcher aux AmĂ©rindiens, dont plusieurs croient qu’ils Ă©taient les dix tribus perdues d’IsraĂ«l. Mais, ces histoires ne sont pas supportĂ©es par la Bible.

Les Écritures donnent quelques dĂ©tails au sujet de l’enfance de Christ jusqu’à l’adulte (environ 30 ans). Et nous ne devrions pas Ăªtre surpris. Par exemple, la Bible ne donne seulement qu’une description de base, et quelques hauts faits marquants de l’époque avant le dĂ©luge, une pĂ©riode de 1656 ans, depuis la crĂ©ation d’Adam jusqu’à NoĂ©, il y eut des centaines de millions de personnes qui y trouvèrent la mort.

Le Psaume 12: 7 dĂ©clare: «Les paroles de l'Éternel sont des paroles pures, (elles sont comme) un argent Ă©prouvĂ© sur terre au creuset, et sept fois Ă©puré». La Bible dit exactement ce que Dieu veut dire, et le CrĂ©ateur veut que les Ăªtres humains de Sa crĂ©ation se concentrent sur les choses qu’Il nous demande de connaitre.

MĂªme si nous ne pouvons pas connaitre chacun des Ă©vènements survenus de la vie de Christ de l’adolescence Ă  l’adulte, nous pouvons mettre ensemble certaines Écritures, avec les Ă©crits de l’histoire et les traditions de l’époque, afin de capturer un très bon aperçu de ce temps lĂ . Comme nous procĂ©dons, nous verrons le but duel de Dieu pour la première venue de Son Fils.

Attentes erronées

Dieu envoya un ange pour avertir Joseph dans un rĂªve, qu’HĂ©rode le Grand cherchait Ă  tuer le petit enfant (Matt. 2: 13). Joseph suivit l’instruction de Dieu et partit avec Marie et le petit JĂ©sus, et se rĂ©fugièrent en Égypte, qui Ă©tait hors de la juridiction lĂ©gale d’HĂ©rode. Ils retournèrent en JudĂ©e après la mort d’HĂ©rode, accomplissant la prophĂ©tie d’OsĂ©e 11: 1, dans laquelle Dieu appela Son Fils hors d’Égypte.

Les juifs, lisant Michée 5: 2, attendaient que le Messie apparaisse publiquement de Bethléhem: «Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour Moi Celui qui dominera sur Israël, et dont l'origine remonte aux temps anciens, aux jours de l'éternité».

Toutefois, Dieu avait d’autres plans. MĂªme si Son Fils Ă©tait nĂ© Ă  BethlĂ©hem, Dieu choisit de Le prĂ©parer pour Sa vie adulte dans un endroit, oĂ¹ personne ne penserait. Nazareth, en GalilĂ©e, la ville de Joseph et de Marie.

Le nom de la ville de Nazareth signifie: séparé, couronné, sanctifié et protégé. The Bible Dictionary (Le Dictionnaire Biblique), d’Easton, 1897, décrit la ville comme: «étant située sur la limite sud du Liban, sur les côtés abruptes d’une colline, à environ 14 miles de la Mer de Galilée et environ 6 miles vers l’ouest du Mont Tabor (vous pourrez facilement située la ville de Nazareth sur une carte géographique de la région de la Judée, trouvée généralement dans une Bible). La route principale entre l’Égypte et l’Asie passait obligatoirement par Nazareth, au pied du Mont Tabor, et un embranchement vers Damascus».

Le peuple de Judée, spécialement les citoyens de Jérusalem, méprisaient les Galiléens, les regardant de haut, ils les voyaient comme socialement de la plus basse classe de citoyens, en effet, comme des rejets. Mais, Dieu déclare: «Car Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas Mes voies, dit l'Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et Mes pensées au-dessus de vos pensées» (És. 55: 8-9).

Le Messie était prophétisé venir de Nazareth, lorsque le ministère du Christ commença, Ses origines Galiléennes devinrent une occasion de chute pour plusieurs de ceux qui demeuraient à Jérusalem (Jean 1: 45-46; 7: 40-42). Des nombreuses personnes que Dieu appellerait, seulement quelques unes regarderaient Ses origines sociales, et apprécieraient le trésor caché (Matt. 13: 44) des vérités dans les enseignements de Christ.

Les liens familiaux

JĂ©sus avait quatre plus jeunes frères et au moins deux sÅ“urs: «N'est-ce pas le fils (JĂ©sus) du charpentier? N'est-ce pas Marie qui est Sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas Ses frères? Et Ses sÅ“urs, ne sont-elles pas toutes parmi nous? D'oĂ¹ Lui viennent donc toutes ces choses?» (Matt. 13: 55-56; Marc 6: 3.) Les sept personnes nommĂ©es plus haut (incluant JĂ©sus) sont toutes nĂ©es de la mĂªme mère, mais, mais les six autres (excluant JĂ©sus), sont nĂ©es de l’union de Marie et Joseph.

Après que Gabriel eut parlé à Joseph en songe: «Joseph s'étant réveillé fit ce que l'ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus» (Matt. 1: 24-25). (Joseph maria Marie, mais, ils n’eurent pas de relations sexuelles, qu’après la naissance de Jésus.)

Ces passages dĂ©sapprouvent la croyance populaire de la virginitĂ© perpĂ©tuelle de Marie. Cette fausse doctrine origine de croyances paĂ¯ennes remontant Ă  la tour de Babel et de Nimrod.

La croyance de la virginité perpétuelle, qui enseigne faussement que la mère de Jésus doit avoir été sans péché et parfaite pour donner naissance au Fils de Dieu, ne fait que de déifier une personne physique, et l’élève à un statut divin. Aujourd’hui, plus d’un milliard de soi-disant Chrétiens ont été séduits par cette supercherie (mensonge) à prier Marie, pour son intercession dans leur vie, alors que cela est le rôle de Christ, qui est en vérité le Médiateur entre Dieu et les hommes! (Prenez le temps de lire ces versets pour connaitre la vérité: 1 Tim. 2: 5; Héb. 8: 6; 9: 15; 12: 24.)

Comme dans autres toutes familles, les plus jeunes frères et sÅ“urs de JĂ©sus regardaient vers le plus vieux d’entre eux, leur plus grand frère. Lorsqu’ils agissaient mal, (comme les petits enfants font souvent), leur plus grand et plus vieux frère, JĂ©sus, Ă©tait lĂ  pour donner le bon exemple.

NĂ©anmoins, grandir dans la maison de Joseph et de Marie Ă©tait loin dâ€™Ăªtre parfait. LĂ , oĂ¹ il y a la vie, il y a la nature humaine (Rom. 8: 7. Les tendances naturelles de l’homme incluent: «Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicitĂ©, l'impuretĂ©, la dissolution, l'idolĂ¢trie, la magie, les inimitiĂ©s, les querelles, les jalousies, les animositĂ©s, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables… » (Gal. 5: 19-21). Dans une famille d’au moins huit personnes, on peut y trouver des comportements humains, tels que la jalousie, la compĂ©tition, la colère, l’envie, le mensonge, la convoitise, des choses qui arrivent dans toutes les familles, surtout si elles sont nombreuses.

Le jeune JĂ©sus savait qu’Il devait Ăªtre au-dessus ces choses, et aussi de na pas tomber dans le piège de la propre justice. Il devait rejeter les tendances, les convoitises et les dĂ©sirs de la chair, de la sociĂ©tĂ© et des tentations de Satan, et, Ă©tant rempli de l’Esprit Saint de Dieu d`s le sein maternel, Il devait activement exercer le pouvoir de Dieu pour produire les fruits Ă©vidents de: «Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bĂ©nignitĂ©, la fidĂ©litĂ©, la douceur, la tempĂ©rance...» (Gal. 5: 22-23). JĂ©sus Ă©tait Ă©quilibrĂ© en toutes choses. Il devait lâ€™Ăªtre, Il ne pouvait S’offrir de pĂ©cher mĂªme pas une seule fois, jamais!

Sans aucun doute, Joseph et Marie ont dit Ă  leurs enfants en maintes occasions, de bien se conduire. Peut-Ăªtre mĂªme en ajoutant: «Tu devrais imiter ton grand frère JĂ©sus»! Par Son comportement balancĂ©, poli, serviable, respectueux, toujours prĂªt Ă  aider, cela devait susciter de la jalousie, ou du ressentiment de la part d’un des plus jeunes envers Lui, tout comme CaĂ¯n eu envers son frère Abel. La nature charnelle a une façon de se comporter envers ceux qui font le bien…

C’est très courant dans une famille, qu’un des enfants reçoivent le blĂ¢me pour des choses qu’Il n’a pas fait. Quelques fois, l’un accusera faussement un autre pour des choses qu’il a lui-mĂªme fait. Les injustices surviennent mĂªme dans les familles. Et cela a du aussi survenir dans la famille de JĂ©sus. S’Il Ă©tait faussement accusĂ© ou puni, Il n’a pas cherchĂ© Ă  Se venger. Il supporta les injustices et dĂ©veloppa de la force de caractère en mĂªme temps, cela L’a gardĂ© humble.

De telles occasions servirent Ă  renforcer la patience dans JĂ©sus, comme il est dĂ©crit dans Jacques: «Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses Ă©preuves auxquelles vous pouvez Ăªtre exposĂ©s, sachant que l'Ă©preuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien» (Jac. 1: 2-4).

Christ Ă©tait Celui qui inspira l’apĂ´tre Pierre Ă  Ă©crire: «Serviteurs, soyez soumis en toute crainte Ă  vos maĂ®tres, non seulement Ă  ceux qui sont bons et doux, mais aussi Ă  ceux qui sont d'un caractère difficile. Car c'est une grĂ¢ce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il Ă  supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grĂ¢ce devant Dieu. Et c'est Ă  cela que vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, Lui qui n'a point commis de pĂ©chĂ©, Et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvĂ© de fraude; lui qui, injuriĂ©, ne rendait point d'injures, maltraitĂ©, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait Ă  celui qui juge justement» (1 Pi. 2: 18-23).

Jésus n’a pas seulement enseigné les voies de Dieu… Il les a vécues!

Au temple

Considérez ceci: Marie sauvant sa virginité jusqu’au mariage. La démonstration d’intégrité et de miséricorde par Joseph, lorsqu’il pensait que sa fiancé avait été infidèle. Faisant circoncire leur enfant le huitième jour (Luc 2: 21-24), comme il était stipulé dans l’Ancien Testament. Clairement, Joseph et Marie craignaient et adoraient Dieu, et ils éduquèrent Jésus dans leur foyer dans le respect et la crainte de Dieu.

Tout comme les autres familles Juives, ils voyagèrent Ă  JĂ©rusalem chaque printemps afin d’observer la saison de la PĂ¢que, les assemblĂ©es se tenaient au Temple (Luc 2: 41). C’était un pèlerinage exigeant de la foi, leur famille accompagnait d’autres familles pour ce voyage, formant progressivement une caravane allant tous dans la mĂªme direction, un tel groupe de personnes engendrait une certaine sĂ©curitĂ© contre les voleurs de grands chemin.

Lorsque JĂ©sus eut 12 ans, il y eut une certaine confusion sur le chemin du retour. Joseph et Marie dĂ©couvrirent que JĂ©sus manquait. Ils avaient pris pour acquis qu’Il Ă©tait parmi d’autres gens dans la caravane, mais JĂ©sus ne pouvait Ăªtre trouvĂ©.

La caravane avait déjà fait une journée de distance de Jérusalem, alors, Marie dit à son mari: lorsque nous arriverons à notre ville, Jésus aura vagabondé pendant deux jours entiers!

Joseph essaya de la rassurer, mais elle répondit: Il n’est seulement qu’un jeune garçon! Que va-t-Il faire pour Se nourrir? Qu’arrivera-t-il si quelque chose Lui arrive?

Joseph la réconforta avec des mots rassurants: Ne t’en fais pas, tout va bien se passer!

Les parents de Jésus retournèrent à Jérusalem et Le cherchèrent dans les rues de la ville pendant toute la journée, jusqu’à ce qu’ils Le trouvent dans le Temple. Joseph et Marie: «… Le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant» (Luc 2: 46). C’était le Fils de Dieu, un jeune garçon de 12 ans, entourés par des docteurs de la Loi, des experts des Écritures: «Tous ceux qui l'entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses» (v. 47).

Ă€ partir du moment qu’Il est nĂ©: «Or, l'enfant croissait et se fortifiait. Il Ă©tait rempli de sagesse, et la grĂ¢ce de Dieu Ă©tait sur Lui» (Luc 2: 40).

Son fils ayant été manquant depuis trois jours, Marie étaient pleines de toutes sortes d’émotions fortes, elle Le réprimanda comme toute mère l’aurait fait: «Quand ses parents Le virent, ils furent saisis d'étonnement, et sa mère Lui dit: Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse» (Luc 2: 48).

JĂ©sus, alors Ă¢gĂ© de 12 ans, rĂ©pondit calmement: «Pourquoi Me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il faut que Je M'occupe des affaires de Mon Père?» (Luc 2: 49.) JĂ©sus n’avait jamais Ă©tĂ© irresponsable, ni fait quoique ce soit qui aurait fait honte Ă  la famille. Marie et Joseph le savait. Étant un enfant responsable, JĂ©sus resta au Temple, oĂ¹ Il Ă©tait en sĂ©curitĂ© et oĂ¹ Ses parents pouvaient Le retrouver.

Joseph et Marie savait que JĂ©sus Ă©tait un enfant spĂ©cial. Dieu Lui ayant donnĂ© la vie physique afin d’accomplir un rĂ´le important pour l’humanitĂ©. En restant au Temple, JĂ©sus se prĂ©parait dĂ©jĂ  pour Son futur ministère, mĂªme s’il commencerait dans 18 ans. Dès Son jeune Ă¢ge, la vie de Christ Ă©tait dĂ©jĂ  centrĂ©e pour accomplir la volontĂ© de Son Père spirituel, aussi connu sous le nom de «Œuvre de Dieu»!

Ă€ travers des milliers d’annĂ©es, tous les serviteurs de Dieu ont pris part Ă  l’Oeuvre de Dieu. Cette mĂªme Oeuvre existe encore aujourd’hui. L’Église de Dieu RestaurĂ©e prĂªche et publie l’évangile du royaume de Dieu: «Cette bonne nouvelle du royaume sera prĂªchĂ©e dans le monde entier, pour servir de tĂ©moignage Ă  toutes les nations. Alors viendra la fin» (Matt. 24: 14; Marc 13: 10). Et elle nourrit, protège, instruit, et conduit le petit troupeau de Christ, qui est l’Église de Dieu du Nouveau Testament (Jean 21: 15; 1 Pi. 5: 1-4).

Joseph et Marie ne semblaient pas comprendre pleinement, Ses futures responsabilitĂ©s (Luc 2: 50), JĂ©sus ne Se permit pas de Se sentir plus important. Il S’humilia et Se soumit Ă  leurs autoritĂ©s parentales (v. 51), en dĂ©pit dâ€™Ăªtre Celui qui a crĂ©Ă© tout l’univers, incluant les Ăªtres humains! Christ comprenait que pour avoir de l’autoritĂ© sur les autres, une personne doit obligatoirement apprendre premièrement, Ă  se soumettre Ă  l’autoritĂ©!

Et, Ă  mesure qu’Il grandissait: «Et JĂ©sus croissait en sagesse, en stature, et en grĂ¢ce, devant Dieu et devant les hommes» (v. 52).

Comprendre le plan de Dieu

Depuis Sa jeunesse, JĂ©sus Christ connaissait bien les lois de Dieu: Ses commandements, Ses statuts, Ses prĂ©ceptes et Ses jugements. Parce que c’était Lui, qui Ă©tait le Rocher dans l’Ancien Testament (1 Coir. 10: 4), qui avait dĂ©clarĂ© les dix commandements Ă  IsraĂ«l sur le Mont SinaĂ¯! Étant Dieu, JĂ©sus Ă©tait aussi bien habituĂ© avec les coutumes et les traditions des juifs, Il connaissait leur origine et comment ils en Ă©taient venus Ă  ce qu’ils Ă©taient Ă  ce moment-lĂ . Il savait comment travailler avec eux, et comment les approcher, et aussi lesquels Ă©viter.

Par exemple, JĂ©sus garda les fĂªtes et les jours saints annuels. Le fait qu’Il les observait Ă©tait beaucoup plus qu’une formalitĂ© des traditions Juives. Christ Ă©tait Celui qui avait instituĂ© ces jours saints et ces fĂªtes, Il connaissait donc les significations des sabbats et des festivals, parce que chacun d’eux reprĂ©sentait une Ă©tape dans le plan de salut de Dieu.

Voici une description de chacune de ces Ă©tapes:

La PĂ¢que: Lors de ce jour, Dieu pourvoit le parfait sacrifice afin d’enlever tous les pĂ©chĂ©s: le sang versĂ© et la mort de JĂ©sus Christ: «…Christ, notre PĂ¢que, a Ă©tĂ© immolé» (1 Cor. 5: 7).

Pour naitre dans le royaume de Dieu, une personne doit premièrement Ăªtre pardonnĂ©e des tous ses pĂ©chĂ©s, et dâ€™Ăªtre libĂ©rĂ©e de la pĂ©nalitĂ© de la mort.

Les Jours des Pains Sans Levain: Ce festival de 7 jours dĂ©peint les disciples de Christ enlevant l’orgueil, la vanitĂ© et les voies du pĂ©chĂ©: «CĂ©lĂ©brons donc la fĂªte, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de mĂ©chancetĂ©, mais avec les Pains Sans Levain de la puretĂ© et de la vĂ©rité» (1 Cor. 5: 8).

Dieu utilise le chiffre 7 comme le chiffre de la perfection. Les 7 jours des Pains Sans Levain illustrent le processus de toute une vie, d’enlever le péché dans la vie d’une personne, afin de: «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait» (Matt. 5: 48).

Pour naitre dans le royaume de Dieu, une personne doit vivre selon les lois qui gouvernent ce royaume. Les Lois de Dieu sont: «…Ta loi est la vérité» (Ps. 119: 142), et la Parole de Dieu «L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matt. 4: 4; Jean 17: 17) est la Sainte Bible.

La PentecĂ´te: Aussi appelĂ©e la FĂªte des Premiers Fruits. C’est en ce jour que Christ fonda Son Église. Depuis la crĂ©ation d’Adam jusqu’à Jean le Baptiste, seulement quelques personnes ont eu le privilège de recevoir le Saint Esprit, l’immense pouvoir et la nature divine de Dieu.

Lors de la PentecĂ´te de l’an 31, Dieu offrit Son esprit Ă  des milliers de personnes qu’Il appellerait Ă  sortir de ce monde (Apo. 18: 4), de ses voies, de ses coutumes paĂ¯ennes, et de cet Ă¢ge mauvais (Gal. 1: 4). Pour devenir membres du Corps de Christ, qui est l’Église de Dieu (Col. 1: 18), et le Temple du Nouveau Testament (2 Cor. 6: 16). Et sans l’Esprit travaillant en eux activement, les aidant Ă  se dĂ©tourner du pĂ©chĂ©, Ă  vaincre leurs dĂ©sirs charnels et les tentations de Satan, et Ă  dĂ©velopper un caractère saint, juste, divin: «…car l'affection de la chair est inimitiĂ© contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas Ă  la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut mĂªme pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire Ă  Dieu» (Rom. 8: 7-8).

Depuis les dernières 2,000 années, le Père a semé (appelé) des premiers fruits, qui après avoir développé Son caractère parfait, seront ressuscités dans la gloire dans un corps spirituel (1 Cor. 15: 43-44), ils hériteront la vie éternelle dans le royaume de Dieu lors de la deuxième venue de Christ sur terre. À ce moment-là, les premiers fruits de Dieu règneront sous le Christ comme rois et sacrificateurs, des leaders spirituels, des juges et des enseignants qui assisteront Christ en préparant le reste de l’humanité pour atteindre son incroyable potentiel!

Pour hĂ©riter le royaume de Dieu, une personne doit avoir l’Esprit de Dieu en elle: «…car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu… L'Esprit lui-mĂªme rend tĂ©moignage Ă  notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi hĂ©ritiers: hĂ©ritiers de Dieu, et cohĂ©ritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'Ăªtre glorifiĂ©s avec lui» (Rom. 8: 14, 16-17).

La FĂªte des Trompettes: Cela illustre le jour triomphant lorsque JĂ©sus Christ retournera comme: «Roi des rois et Seigneur des seigneurs» (Apo. 19: 16). Pour Ă©tablir le gouvernement de Dieu et rĂ©gner sur toutes les nations. Notez aussi: «C'est aussi pour eux qu'Énoch, le septième depuis Adam, a prophĂ©tisĂ© en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte Ă  tous les impies parmi eux de tous les actes d'impiĂ©tĂ© qu'ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu'ont profĂ©rĂ©es contre lui des pĂ©cheurs impies» (Jude 14-15).

Ceux que Dieu appelle maintenant, bĂ©nĂ©ficient d’une opportunitĂ© pour se qualifier pour recevoir la vie Ă©ternelle lorsqu’ils seront transformĂ©s en Ăªtres spirituels (1 Cor. 15: 50-54; 1 Thess. 4: 15-17) et rĂ©gner avec le Christ Ă  Son retour pour administrer le gouvernement de Dieu sur toute la terre (Apo. 5: 10; 20: 6).

Le Jour des Expiations: Lors de ce jour, tous les pĂ©chĂ©s du monde entier seront placĂ©s sur le coupable, celui qui est Ă  l’origine de la nature humaine, rebelle et charnelle: Satan le diable, qui, pour les derniers 6,000 ans, Ă©tait le prince de la puissance de l’air (Éph. 2: 2). Il a Ă©mit des attitudes perverses, tordues, mauvaises, viles et des pensĂ©es de toutes sortes. Lorsque tous les pĂ©chĂ©s des hommes seront placĂ©s sur lui et ses dĂ©mons, ils seront jetĂ©s dans un trou sans fond, oĂ¹ ils ne pourront plus influencer l’humanitĂ©. Finalement, l’homme sera uni avec son CrĂ©ateur, c’est ce que signifie le Jour des Expiations: l’homme uni avec Dieu. L’humanitĂ© sera enfin prĂªte Ă  venir sous le gouvernement misĂ©ricordieux de Dieu volontairement, après avoir Ă©tĂ© sous le joug de l’esclavage du pĂ©chĂ© pendant 6,000 ans.

La FĂªte des Tabernacles: Ensuite, Christ dĂ©butera Son règne de 1,000 ans, durant lequel Il règnera sur toute la planète et Il en fera un merveilleux monde! Plus jamais aucune guerre, aucune violence, plus de divorce, plus d’adultère, plus de fornication et de famille brisĂ©es. Les gens apprendront Ă  vivre la voie de Dieu, qui consiste Ă  DONNER, la voie altruiste qui est de servir les autres, c’est aussi la voie de la coopĂ©ration, du travail d’équipe, contrairement Ă  la voie de Satan, qui consistait Ă  PRENDRE, c’est celle de la compĂ©tition malsaine, du vol, du meurtre, du mensonge, de la convoitise et de l’adultère. Celle de la terreur et du terrorisme, celle du dĂ©sespoir, et de l’insĂ©curitĂ©, ces choses seront remplacĂ©es par la paix, la joie, la santĂ©, l’abondance, la prospĂ©ritĂ©, et la sĂ©curitĂ©, qui sont les fruits de servir, d’obĂ©ir et de se soumettre aux lois de Dieu et de Son gouvernement!

Ceux que Dieu appelle maintenant, cĂ©lèbrent la FĂªte des Tabernacles Ă  chaque Automne, et qui est un avant gout de cet incroyable Ă¢ge, qui durera 1,000 ans dans le royaume de Dieu qui est juste Ă  l’horizon!

Le Dernier Grand Jour: Dieu ramènera Ă  la vie chaque Ăªtre humain qui a vĂ©cu depuis la crĂ©ation d’Adam, ce temps est dĂ©crit dans ÉzĂ©chiel 37: 1-14; Apocalypse 20: 12-13; et ÉsaĂ¯e 65: 17-25.

ÉsaĂ¯e 65: 20 dĂ©clare: «Il n'y aura plus ni enfants ni vieillards qui n'accomplissent leurs jours; Car celui qui mourra Ă  cent ans sera jeune, et le pĂ©cheur Ă¢gĂ© de cent ans sera maudit». Apparemment, l’humanitĂ© expĂ©rimentera une pĂ©riode de 100 ans, ce sera le moment du jugement, une pĂ©riode des 100 ans pour dĂ©sapprendre les fruits de la nature humaine charnelle, et pour rĂ©apprendre la nature divine et ses fruits qu’elle engendre, et pour se soumettre Ă  la volontĂ© de Dieu.

Aujourd’hui, Dieu juge Ses premiers fruits, ceux qu’Il appelle maintenant: «Car c'est le moment oĂ¹ le jugement va commencer (ou plutĂ´t: commence) par la maison de Dieu…» (1 Pi. 4: 17).

Dieu jugera le reste de l’humanitĂ© après le règne millĂ©nial de Christ, ces milliards dâ€™Ăªtres humains auront leur opportunitĂ© de se qualifier pour la vie Ă©ternelle dans Son royaume.

Contrairement à Ses contemporains, Jésus connaissait la vraie signification et le vrai but des Jours Saints annuels. Ils décrivent et illustrent les étapes par lesquelles l’homme peut atteindre son ultime destinée.

Malheureusement, très peu de gens aujourd’hui observent ces jours, croyant qu’ils sont seulement pour les juifs, en plus de l’enseignement populaire que Jésus les abolit en les crucifiant à la croix. Comme résultat, personne, ne comprends le plan de salut de Dieu pour l’humanité.

Ă€ quoi ressemblait JĂ©sus?

Depuis des centaines d’années, les artistes ont utilisé leur imagination fertile pour illustrer ce à quoi Jésus ressemblait. Mais, en faisant cela, ils errèrent de deux façons. Prenons le temps pour expliquer cela.

Premièrement, créer des illustrations ou des images ou des statues de Jésus brise le deuxième commandement (Ex. 20: 4-6; Deut. 5: 8-10).

Deuxièmement, les représentations d’artistes de Christ Le décrivent comme une personne chétive, malade, avec de longs cheveux, ayant l’air efféminé, avec un regard moralisateur, sentimental et sans aucune force de caractère. C’est le portrait habituel et normal de Jésus trouvé dans les peintures et toutes les images à travers le monde entier, qui ont apparu sur la scène quelques centaines d’années après Sa mort.

MĂªme si cette description est aussi claire que la lumière du jour, elle n’est absolument pas conforme Ă  l’histoire et Ă  la Bible. Notez que le Nouveau Testament ne dĂ©crit pas explicitement ce Ă  quoi JĂ©sus ressemblait, et aucun Ăªtre vivant de l’époque de Christ n’est ici aujourd’hui pour confirmer quoi que ce soit. Cela dit, JĂ©sus Christ Ă©tait juif, et Il ressemblait Ă  tous les autres juifs de Son Ă©poque.

Dans un article de 2004 de Reuters, un anthropologiste du nom de Joe Zias, qui a étudié des centaines d’ossements, trouvés à Jérusalem, déclara: «Jésus n’avait pas de cheveux longs. Les hommes juifs de l’antiquité ne portaient pas les cheveux longs».

Si Jésus avait porté Ses cheveux longs, contrairement au style accepté de l’époque, Il se serait démarqué du reste de la foule. En de multiples occasions, Jésus fut capable de Se sauver de Ses ennemis qui cherchaient à le tuer, dans la foule: (Luc 4: 30; Jean 8: 59; 10: 39). Cela aurait été très difficile de le faire s’il avait eu les cheveux longs parmi tous les hommes ayant les cheveux courts! Jésus fut capable de Se sauver parce qu’Il ressemblait à un homme ordinaire, comme les autres, ayant les cheveux courts!

Considérez le récit de la trahison de Judas dans le livre de Marc: «Celui qui Le livrait leur avait donné ce signe: Celui que je baiserai, c'est Lui; saisissez-Le, et emmenez-Le sûrement. Dès qu'il fut arrivé, il s'approcha de Jésus, disant: Rabbi! Et il Le baisa. Alors ces gens mirent la main sur Jésus, et Le saisirent» (Marc 14: 44-46).

Si JĂ©sus avait les cheveux longs, contrairement au style acceptĂ© Ă  l'Ă©poque, il n'aurait pas Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour Judas d'utiliser un signe spĂ©cial: un baiser pour l'identifier Ă  Ses ennemis. Bien sĂ»r que non. Les scribes, le chef des prĂªtres et les lĂ©gionnaires auraient facilement trouvĂ© et identifiĂ© une seule personne portant les cheveux longs, alors, un baiser n’aurait pas Ă©tĂ© nĂ©cessaire!

L’apĂ´tre Paul donne une forte exhortation Ă  ce sujet: «La nature elle-mĂªme ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux» (1 Cor. 11: 14). Ce sont des paroles fortes! Sans aucun doute, Paul Ă©crivait Ă  des gens qui auraient pu avoir vu JĂ©sus en personne, face Ă  face, ou au moins avoir entendu une description de Son apparence, incluant la longueur de Ses cheveux.

Est-ce qu’un individu (Paul) qui proclame Ăªtre un apĂ´tre de JĂ©sus Christ, fasse une telle dĂ©claration au sujet de la longueur des cheveux si JĂ©sus avait eu les cheveux longs? Ce serait insensĂ© pour Paul de faire cela. Ce serait une directe contradiction, et aurait soulevĂ© la colère des gens de la congrĂ©gation de Corinthe.

Il y a une peinture, sur un mur de Jérusalem, confirmant encore que Jésus ne portait pas Ses cheveux longs, cette peinture fut peinte après que la ville fut capturée par les romains en l’an 70 ap. J.C., afin de célébrer leur victoire. Elle dépeint des hommes juifs portant les cheveux courts, emmenés en captivité.

Un article paru en Décembre 2002 de la revue Popular Mechanics, titrée: The Real Face of Jesus, raconte sur l’apparence de Jésus:

«De tout le temps que les enfants ChrĂ©tiens ont passĂ© Ă  l’école du Dimanche Ă  apprendre ce Ă  quoi ressemblait JĂ©sus Christ, une image s’imprĂ©gna dans leurs esprits profondĂ©ment. En AmĂ©rique du Nord, Christ est toujours dĂ©peint, illustrĂ© comme Ă©tant plus grand que Ses disciples, assez mince, avec de longs cheveux, bruns pĂ¢les, la peau claire, et des yeux de couleurs claires.

«MĂªme si cette image est familière pour plusieurs, elle est quand mĂªme fausse dĂ©fectueuse, imparfaite. Une personne avec ces caractĂ©ristiques aurait Ă©tĂ© complĂ©tement diffĂ©rente de celles de la JudĂ©e, lĂ  oĂ¹ JĂ©sus vivait, travaillait, et prĂªchait.

«Utilisant des mĂ©thodes que la police utilise pour rĂ©soudre des crimes, des scientifiques Britanniques, assistĂ©s d’archĂ©ologues IsraĂ©liens, ont recrĂ©Ă© ce qu’ils croient Ăªtre l’image la plus prĂ©cise de la face la plus fameuse de l’histoire.

Utilisant la technologie moderne, cette équipe de scientifiques recréèrent une face qui ne ressemble en rien à ce que des images traditionnelles d’artistes.

Jusqu’à lâ€™Ă¢ge de 30 ans, JĂ©sus Ă©tait un charpentier. Le mĂ©tier de construire des bĂ¢timents Ă  cette Ă©poque, impliquait du travail très dur, extĂ©nuant, qui vous brisait les muscles et surtout le dos. Les gens qui travaillaient dans ce champ Ă©taient requis de lever de lourdes pièces de bois, des madriers, de soulever et de dĂ©placer de lourdes pierres, (les charpentiers Ă©taient aussi des sculpteurs de pierres) et faisaient aussi office de bucherons lorsque cela Ă©tait requis. Tout cela, sans les outils que nous avons aujourd’hui, comme des outils fonctionnant Ă  l’électricitĂ© ou Ă  l’air, ou mĂ©canique, ou mĂªme activĂ©s par le pĂ©trole. Il n’y avait pas non plus d’équipements de creusage. Ce travail, Ă©tait rĂ©ellement très difficile, c’était presqu’une torture, du matin au coucher du soleil, mais la joie que la personne ressentait de voir son travail terminĂ© lui faisait oubliĂ© toute la peine dĂ©ployĂ©e. Semaine après semaine, JĂ©sus coupait des arbres, les tirait sur le chantier, les taillait en madriers et en planches, Il devait aussi dĂ©placer des rochers souvent Ă©normes, dans le but de construire des bĂ¢timents.

Par Son travail, JĂ©sus aurait Ă©tĂ© un homme assez musclĂ©, physiquement en forme, Il avait l’air d’un homme plutĂ´t costaud! Il devait sĂ»rement porter des habits appropriĂ©s pour le travail qu’Il accomplissait, cela Le rendait anodin, inaperçu dans une foule, Il ressemblait Ă  n’importe quel autre juif, tout comme les pĂªcheurs qu’Il appela et dont Il s’associa. C’est pour cette raison qu’Il devait Ăªtre identifiĂ© par un baiser avant dâ€™Ăªtre arrĂªtĂ©. De plus, la JudĂ©e est juste Ă  cĂ´tĂ© de la Mer MĂ©diterranĂ©e, Le soleil brillait assez fort dans ces rĂ©gions près de la cĂ´te, JĂ©sus passait tout Son temps sous ses rayons ardents, Il devait avoir la peau foncĂ©e, pas pĂ¢le ou claire comme le croit le soi-disant Christianisme!

Seulement un homme robuste, fort, physiquement entrainé, aurait pu survivre les tortures qu’Il du affronter (Marc 15: 13), et avoir jeûné pendant 40 jours (Matt. 4: 12), comme Jésus le fit.

L’article citĂ© pus haut continue: «À partir d’analyses d’ossements de squelettes, les archĂ©ologues purent Ă©tablir d’une manière certaine, que la moyenne des mĂ¢les SĂ©mites de l’époque de JĂ©sus Ă©tait de 5 pieds et 1 pouce, et un poids moyen de 110 livres. Puisque JĂ©sus travaillait Ă  l’extĂ©rieur toute la journĂ©e comme charpentier jusqu’à environ lâ€™Ă¢ge de 30 ans, il est raisonnable de penser qu’Il Ă©tait plus musclĂ©, et costaud que ne le suggèrent les images et les peintures».

Ultimement, si nous pensons Ă  l’apparence de Christ Ă  Son Ă©poque nous devrions plutĂ´t penser Ă  ce qu’Il ressemble AUJOURD’HUI! InspirĂ© par Dieu, l’apĂ´tre Jean, dans le livre de l’Apocalypse, dĂ©crit l’apparence ACTUELLE de JĂ©sus: «Sa tĂªte et ses cheveux Ă©taient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; Ses yeux Ă©taient comme une flamme de feu; Ses pieds Ă©taient semblables Ă  de l'airain ardent, comme s'il eĂ»t Ă©tĂ© embrasĂ© dans une fournaise; et Sa voix Ă©tait comme le bruit de grandes eaux» (Apo. 1: 14-15).

Christ avait-il fait un vÅ“u de NazirĂ©at?

Plusieurs personnes ont été enseignées que Jésus avait les cheveux longs parce qu’Il était un Nazaréen, mais, qu’est-ce que la Bible dit à ce sujet?

L’histoire révèle que la pratique pour les hommes de porter les cheveux courts a été de mise pour très longtemps, que les gens ne réalisent. À l’époque de Jésus, c’était la coutume acceptée par tous. Pour prouver cela, vous n’avez qu’à ouvrir un livre d’histoire avec des illustrations de cette période. Vous y trouverez des images des bustes et de statues de fameuses personnalités grecques et romaines du temps de Christ. Dans chaque cas, les hommes sont illustrés avec des cheveux courts similaires à ceux d’aujourd’hui.

Deux excellents livres que l'on peut consulter sont: A History of the Holy Land (Michael Avi Yonah, rĂ©dacteur en chef) et Daniel to Paul (Gaalyahu Cornfeld, Ă©diteur). Dans les pages 126 Ă  127 du premier livre, vous trouverez des photos de bustes de dirigeants romains, comme Auguste, PompĂ©e, et un que l'on croit Ăªtre HĂ©rode. Tous ont les cheveux courts. En fait, toutes les sculptures et les statues des lĂ©gionnaires romains les illustrent ayant les cheveux coupĂ©s très courts. Les films impliquant des histoires de cette pĂ©riode dĂ©crivent toujours des hommes avec les cheveux courts. Il aurait Ă©tĂ© tout Ă  fait Ă©trange pour un homme romain d'avoir de longs cheveux. C'est la mĂªme chose pour les hommes de notre sociĂ©tĂ©. La rĂ©alitĂ© est que, avant, pendant et après l'Ă©poque de Christ, chaque empereur romain de Jules CĂ©sar Ă  Trajan avait les cheveux courts. Et c'est l'empereur qui Ă©laborait les modèles Ă  suivre dans les styles, la mode et la façon de s'habiller dans tout l'empire.

Avant que les romains entrent en scène, la culture grecque hellénistique dominait dans la région de la Méditerranée orientale en influençant la Judée. Bien qu'une grande partie de la population juive parlait la langue grecque et avait une pensée helléniste à l'époque de Christ. (Notez Jean 12:20; Actes 6:1) Le style de cheveux pour les hommes de cette culture était de les porter (avoir) courts. (Cornfeld, p. 15, 146).

Vous trouverez Ă  la page 146 du livre de Daniel Paul, une image montrant une "statuette en marbre d'un homme inconnu de la pĂ©riode hellĂ©nistique, un temps oĂ¹ les civilisations juives et hellĂ©nistes avaient des contacts Ă©troits dans la pensĂ©e, l'art et la vie quotidienne. Qu'il soit juif ou paĂ¯en, il Ă©voque son Ă©poque et son environnement. "L'homme que montre l'image de cette statuette avait les cheveux courts. De par l'observation faite par l'auteur, un savant, historien et archĂ©ologue, il est clair qu'il ne pouvait pas dire si l'homme Ă©tait un juif ou un gentil. Pourquoi? Parce que dans toute la rĂ©gion du Proche-Orient, les modèles sont les mĂªmes, ayant des cheveux courts pour les hommes.

Certains prĂ©tendent que les juifs qui n'avaient pas une pensĂ©e hellĂ©nistique, avaient peut-Ăªtre des cheveux longs. Toutefois, dans le Talmud juif anti-hellĂ©nistique, l'instruction est que tous les trente jours, tous les prĂªtres doivent se couper les cheveux. Pourquoi cette instruction, s’ils se faisaient pousser les cheveux longs? Ces prĂªtres Ă©taient bien conscients d'ÉzĂ©chiel 44:20: «Ils ne se raseront pas la tĂªte, et ne laisseront pas non plus croĂ®tre leurs cheveux; mais ils devront couper leur chevelure.» Dieu voulait que les prĂªtres donnent l'exemple pour le reste de la communautĂ© (Malachie 2:7). Un examen plus approfondi du Talmud rĂ©vèle que la coiffure Ă©tait «Julienne», ou ce qu'on pourrait appeler «une coupe de CĂ©sar» (SanhĂ©drin 22b).

JĂ©sus Christ n'a jamais Ă©tĂ© sous un vÅ“u de NazirĂ©at. Il a grandit Ă  Nazareth, accomplissant une prophĂ©tie qu'il serait appelĂ© NazarĂ©en (Matthieu 2:23, Marc 1:9 et Luc 1:26; Jean 1:45). C'est pourquoi les premiers ChrĂ©tiens Ă©taient parfois appelĂ©s NazarĂ©ens.

Cependant, aucun de ces mots n’ont quelque chose Ă  voir avec un vÅ“u de NazirĂ©at. Ceux sous un vÅ“u de NazirĂ©at ne pouvaient pas boire du vin ni toucher un cadavre. Notez: «Parle aux enfants d'IsraĂ«l, et tu leur diras: Lorsqu'un homme ou une femme se sĂ©parera des autres en faisant vÅ“u de NazirĂ©at, pour se consacrer Ă  l'Éternel, il s'abstiendra de vin et de boisson enivrante; il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante; il ne boira d'aucune liqueur tirĂ©e des raisins, et il ne mangera point de raisins frais ni de raisins secs. Pendant tout le temps qu'il a vouĂ© Ă  l'Éternel, il ne s'approchera point d'une personne morte» (Nombres 6:2-3, 6).

Christ a bu du vin (Matthieu 11:19) et, Ă  l'occasion, a touchĂ© un corps mort (Matthieu 9:25). S'il avait fait un vÅ“u de NazirĂ©at, Il n'aurait pas fait une de ces choses. Ceux sous ce vÅ“u se faisaient pousser les cheveux comme un signe d'humiliation. Les hommes qui portent les cheveux longs aujourd'hui sont tout, sauf humbles. Au contraire, ils sont très fiers de leurs longs cheveux et font de grands efforts pour les montrer. C'est un signe de FIERTÉ. C'est Ă©galement un signe de dĂ©fiance contre les valeurs traditionnelles.

Notez Ă©galement que lorsque la durĂ©e du vÅ“u Ă©tait terminĂ©e, la personne sous le vÅ“u se rasait la tĂªte (Nombres 6:18) pour mettre fin Ă  cette pĂ©riode honteuse!

Comment savons-nous que c’était une pĂ©riode honteuse? I Corinthiens dit, "La nature elle-mĂªme ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux?" (11:14).

C'est une HONTE pour un homme d'avoir les cheveux longs. En dehors de la Parole de Dieu, mĂªme la nature nous le dĂ©montre. Un homme ne doit pas ressembler Ă  une femme! Pour une chose, les cheveux longs sont incontrĂ´lables et très encombrants. Les cheveux d'un homme n'ont jamais Ă©tĂ© destinĂ©s Ă  pousser longtemps. Les cheveux longs sur un homme interfèrent avec les fonctions et les responsabilitĂ©s qui font partie du rĂ´le de l'homme.

Jésus n'aurait tout simplement pas fait pousser Ses cheveux. S’Il avait fait ainsi, cela aurait contredit Sa Parole. Rappelez-vous, c'était Christ, la Parole (Jean 1:1) qui a inspiré la Bible. II Timothée nous dit: «Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice» (3:16). Et puisque Jésus-Christ a également inspiré I Corinthiens 11:14, Il aurait été fidèle à Sa parole. Et Sa Parole nous guide et nous instruit sur la question de la longueur et des styles de cheveux pour les hommes et pour les femmes.

Marié, divorcé, et maintenant engagé

Règle gĂ©nĂ©rale, lorsqu’un jeune homme sort de la pĂ©riode l’adolescence et dĂ©bute celle de l’adulte, ses parents, ses grand parents, et les autres membres de la famille l’encouragent pour s’établir, se marier, et commencer une famille. Sans doute, JĂ©sus subit la mĂªme pression. Mais pour Lui, le mariage n’était pas une option. JĂ©sus s’était dĂ©jĂ  mariĂ©, en fait, Il Ă©tait divorcĂ©!

Les Écritures rĂ©vèles que Celui qui devint JĂ©sus Christ, le Rocher de l’Ancien Testament (1 Cor. 10: 4), Ă©tait mariĂ© avec l’ancienne nation d’IsraĂ«l, l’Église physique dans le dĂ©sert (Actes 7: 38). L’éternel (JĂ©sus Christ) fit une alliance de mariage avec IsraĂ«l, qui après avoir Ă©tĂ© infidèle Ă  Son Mari, fut scindĂ© en deux royaumes: le royaume du nord, la maison d’IsraĂ«l et la tribu du royaume du sud, la maison de Juda. Ils rejetèrent Sa protection divine, Sa direction, et Ses instructions, et firent des alliances avec d’autres nations, adoptant par le fait mĂªme leurs dieux et leurs idoles, leurs coutumes et leurs traditions, ils devinrent des adultères spirituels aux yeux de Dieu!

Dieu dit par le prophète JĂ©rĂ©mie: «Lorsqu'un homme rĂ©pudie sa femme, Qu'elle le quitte et devient la femme d'un autre, cet homme retourne-t-il encore vers elle? Le pays mĂªme ne serait-il pas souillĂ©? Et toi, tu t'es prostituĂ©e Ă  de nombreux amants, et tu reviendrais Ă  moi! Dit l'Éternel» (JĂ©r. 3: 1).

Les versets 8-10 de JĂ©rĂ©mie 3 dĂ©clarent: «Quoique J'eusse rĂ©pudiĂ© l'infidèle IsraĂ«l Ă  cause de tous ses adultères, et que Je lui eusse donnĂ© sa lettre de divorce, J'ai vu que la perfide Juda, sa sÅ“ur, n'a point eu de crainte, et qu'elle est allĂ©e se prostituer pareillement. Par sa criante impudicitĂ© IsraĂ«l a souillĂ© le pays, elle a commis un adultère avec la pierre et le bois (idoles). MalgrĂ© tout cela, la perfide Juda, sa sÅ“ur, n'est pas revenue Ă  Moi de tout son coeur; c'est avec faussetĂ© qu'elle l'a fait, dit l'Éternel». (Voyez aussi ÉsaĂ¯e 50: 1 et 54: 4-8.)

Dieu utilisa les anciens Assyriens pour conquĂ©rir et dĂ©porter en masse la maison d’IsraĂ«l (le royaume du nord par rapport Ă  JĂ©rusalem) en esclavage national pour leurs infidĂ©litĂ©s continuelles et rĂ©pĂ©titives. L’Empire Babylonien fit la mĂªme chose au royaume de Juda quelques dĂ©cennies plus tard, mais, les juifs, Ă©ventuellement, furent permis de retourner dans leurs territoires pour y reconstruire le Temple de JĂ©rusalem.

Ce n’est qu’après Sa propre mort, que Jésus pouvait légalement Se marier à une autre femme. Lorsqu’Il retournera sur terre pour y établir le royaume de Dieu, Christ mariera Israël spirituel, Son Église (Apo. 19: 7-17).

Je ne change pas!

La Bible ne donne pas des dĂ©tails explicites sur la vie de JĂ©sus, entre lâ€™Ă¢ge de 12 ans et du commencement de Son ministère. Mais, mettre ensemble les Écritures, l’histoire, les coutumes et les traditions, portraient une image dĂ©taillĂ©e de ce que Christ a du vivre et expĂ©rimentĂ© comme jeune enfant, adolescent et jeune adulte.

Mais nous savons ceci: que JĂ©sus Christ et la Parole sont le mĂªme Ătre (Jean 1: 1-2, 14). Christ dĂ©clare: «Car Je suis l'Éternel, Je ne change pas» (Mal. 3: 6). «Il est le mĂªme hier, aujourd’hui et Ă  jamais» (HĂ©b. 13: 8). Le Dieu de l’.Ancien Testament riait, Ă©tait fĂ¢chĂ©, (Gen. 6: 5-6), avait le cÅ“ur brisĂ© occasionnellement (Éz. 6: 9). Il Ă©tait en colère, Il souffrait de voir les souffrances des Siens, Il Ă©tait doux, parfois Ă©tonnĂ© aux comportements des gens (JĂ©r. 32: 32-33; 1 Rois 21: 25-29), et Il pardonnait souvent.

JĂ©sus vivait Sa vie physique de la mĂªme manière.

Est-ce que JĂ©sus avait des frères et des sÅ“urs?

Il y a une idĂ©e populaire que JĂ©sus Christ Ă©tait un enfant unique. L’église catholique en particulier, enseigne qu’il Ă©tait (et qu’il est toujours) impossible pour JĂ©sus d’avoir des frères et des sÅ“urs, Ă  cause de la supposĂ©e virginitĂ© perpĂ©tuelle de Sa mère Marie.

Mais, dans le livre de Matthieu, il est dĂ©clarĂ©: «S'Ă©tant rendu dans Sa patrie, Il enseignait dans la synagogue, de sorte que ceux qui L'entendirent Ă©taient Ă©tonnĂ©s et disaient: D'oĂ¹ Lui viennent cette sagesse et ces miracles? N'est-ce pas le fils du charpentier? N'est-ce pas Marie qui est Sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas Ses frères? Et Ses sÅ“urs ne sont-elles pas toutes parmi nous? D'oĂ¹ Lui viennent donc toutes ces choses?» (Matt. 13: 54-56.)

De ce seul passage, nous pouvons tirer un certain nombre de conclusions:

  • Marie Ă©tait la mère de JĂ©sus.
  • JĂ©sus avait quatre frères.
  • JĂ©sus avait au moins deux sÅ“urs.
  • JĂ©sus et Ses six frères et sÅ“urs avaient tous la mĂªme mère.
  • Et, notez, les Écritures ne mentionnent pas qu’ils Ă©taient des demi-frères et des demi-sÅ“urs!

Ce sont des versets des plus spĂ©cifiques, identifiant la famille immĂ©diate de JĂ©sus Christ. Si une personne accepte ces versets, il devrait Ăªtre impossible de croire que JĂ©sus Ă©tait un enfant unique, cela contredirait directement la Parole de Dieu, la Bible.

Un autre passage montre clairement que Marie, qui était vierge avant et à la naissance de Jésus, eut des relations sexuelles avec Joseph après la naissance de Jésus: «Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus Christ. Marie, Sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble» (Matt. 1: 18).

Cela implique que, comme mari et femme, Ă©ventuellement, ils eurent des relations sexuelles après sâ€™Ăªtre mariĂ©s.

Continuant dans Matthieu: «Comme il y pensait (Joseph pensait à quitter Marie, parce qu’elle était enceinte), voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint Esprit» (Matt. 1: 20).

L’ange ne dit aucun mot interdisant Joseph de prendre Marie pour sa femme, mais, il l’encouragea avec ces mots: ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme. L’ange n’a pas dit: n’ose pas toucher à Marie parce qu’elle doit demeurer vierge le reste de sa vie!

Le concept de la virginité perpétuelle de Marie vient des écrits d’un moine catholique nommé Origène (de 185 à 254 ap. J.C.). Il déclare baser sa révélation sur les écrits apocryphes de l’évangile de Jacques centré sur la vie de Marie de sa jeunesse jusqu’à la naissance et la jeunesse de Jésus. Ce soi-disant évangile apparut au milieu du 2ème siècle ap. J.C.

Cette idĂ©e remonte aux pratiques mystĂ©rieuses des prĂªtresses qui adoraient diffĂ©rents dieux Ă  Rome. Le mĂ©lange du Christianisme et des anciennes pratiques religieuses paĂ¯ennes attiraient toutes sortes de gens et devint la force d’une religion qui se disait de Christ mais qui ne l’était pas, et qui prenait de plus en plus d’autoritĂ©. Le rĂ´le traditionnel de Marie comme mère fut changĂ© et remodelĂ© pour celui d’une vierge perpĂ©tuelle qui devait Ăªtre adorĂ©e comme une dĂ©esse. Cette idĂ©ologie pseudo-ChrĂ©tienne rendit beaucoup plus facile, pour les nouveaux adeptes paĂ¯ens intĂ©ressĂ©s, de s’identifier avec cette nouvelle religion universelle contrefaite!

Chapitre Trois – L’ancien monde

Lorsqu’Adam et Eve dĂ©sobĂ©irent Ă  Dieu, et mangèrent du fruit de l’arbre dĂ©fendu, ils dĂ©clarèrent symboliquement qu’eux et leurs descendants, rejetteraient Dieu, Ses lois, Ses jugements, Ses instructions et Sa direction (conduite), et qu’ils dĂ©cideraient eux-mĂªmes ce qui Ă©taient bien et ce qui Ă©taient mal. ConsĂ©quemment, l’homme a depuis cette dĂ©cision, inventĂ© toutes sortes de gouvernements imaginables, de dictatures, de dĂ©mocraties, de rĂ©publiques, et diffĂ©rentes sortes et formes de systèmes d’éducation, de religions, d’institutions financières, entre autres, tous chancelants misĂ©rablement, Ă  diffĂ©rents degrĂ©s.

«Je le sais, ô Éternel! La voie de l'homme n'est pas en son pouvoir; Ce n'est pas à l'homme, quand il marche, à diriger ses pas» (Jér. 10: 23).

«Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c'est la voie de la mort» (Pro. 16: 25).

Il n’y a seulement qu’un gouvernement, seulement qu’une administration de lois et de jugements, qui peut exĂ©cuter avec justice et Ă©quitĂ©, avec une parfaite impartialitĂ©: le royaume de Dieu, administrĂ© par le gouvernement suprĂªme de Dieu, qui aura comme Roi, JĂ©sus Christ assistĂ© de ceux qui se seront qualifiĂ©s, et prĂ©parĂ©s dans cette vie prĂ©sente, ils règneront sous Lui, et sur la terre.

Lors de Sa première venue sur terre comme un Ăªtre humain, JĂ©sus devait vivre une vie parfaite, sans commettre de pĂ©chĂ©, devenant l’ultime sacrifice pour payer pour tous les pĂ©chĂ©s du monde. Et Christ devait prĂªcher l’évangile, la bonne nouvelle du royaume de Dieu qui devait venir quelques temps après Lui, sur terre. Il devait Se qualifier Lui-mĂªme pour remplacer Satan de son trĂ´ne, et de le remplacer comme Sauveur et Roi. Il devait aussi fonder Son Église, afin de prĂ©parer les futurs leaders et enseignants lorsque le gouvernement de Dieu serait Ă©tabli sur terre et règnerait sur toutes les nations.

Le monde du soi-Christianisme, duquel la majoritĂ© mondiale a Ă©tĂ© saturĂ©e par des croyances, des coutumes, et des traditions paĂ¯ennes, que JĂ©sus appela: «…les commandements… et les traditions des hommes…» (Marc 7: 6-9), se concentrent exclusivement sur la personne de JĂ©sus et de Son rĂ´le comme Sauveur. Mais ce monde n’en comprend absolument pas la signification ni l’importance, et par consĂ©quent, ignore le rĂ´le vĂ©ritable de Christ, en plus des autres choses, de prĂ©parer de futurs enfants de Dieu qui règneront avec Lui dans le gouvernement de Dieu Ă  venir très bientĂ´t.

JĂ©sus est nĂ© dans un monde fait de tyrannies, de violences, de guerres et de souffrances, et de bouleversements politiques, de leaders corrompus, de confusion religieuse, et plein de superstition, d’injustices sociales de toutes sortes, d’influences culturelles paĂ¯ennes, et de philosophies sans fin. Dieu choisit le moment prĂ©cis pour la première venue de JĂ©sus dans un but très spĂ©cifique. C’est ce que nous examinerons dans ce chapitre.

Une brève histoire de la Palestine

Ă€ l’époque de MoĂ¯se, Dieu dĂ©livra l’ancienne nation d’IsraĂ«l de l’esclavage en Égypte et les amena en Canaan, la Terre (Nation, Pays, Territoire) Promise. Tous les gens croient erronĂ©ment, que les Juifs et les IsraĂ©lites sont la mĂªme chose. En rĂ©alitĂ©, tous les Juifs sont IsraĂ©lites, MAIS, tous les IsraĂ©lites ne sont pas Juifs. En fait, la très grande majoritĂ© ne l’est pas. Voici un exemple: tous les New-Yorkais sont AmĂ©ricains, MAIS, tous les AmĂ©ricains ne sont pas des New-Yorkais. Vous pouvez appliquer ce raisonnement dĂ©pendamment de votre pays, Ă©tat, province ou ville.

Le nom de Jacob fut changĂ© pour le nom d’IsraĂ«l. Jacob eut 12 garçons et 1 fille. Chacun des garçons, devint une nation. (Joseph eut deux garçons ÉphraĂ¯m et ManassĂ©). Ainsi, la nation d’IsraĂ«l consistait en 13 tribus, et chacune d’elles, avait son propre territoire dans la Terre Promise, (exceptĂ© pour la tribu de LĂ©vi, Dieu la choisit afin qu’ils servent au Temple comme prĂªtres, sacrificateurs, mais Dieu leur donna un certain nombre de villes, au lieu de terres et de champs, ces villes LĂ©vitiques Ă©taient Ă©parpillĂ©es Ă  travers toute la Terre Promise (ou le territoire d’IsraĂ«l). Du temps de JosuĂ©, qui succĂ©da Ă  MoĂ¯se, jusqu’au règne du Roi Salomon, fils de David et troisième roi d’IsraĂ«l, les 13 tribus (Ruben, SimĂ©on, LĂ©vi (est une tribu sans territoire), Juda, Zabulon, Issacar, Dan, Gad, Aser, Nephtali, ÉphraĂ¯m, ManassĂ©, et Benjamin), Ă©taient unis en un seul royaume.

Mais, tout cela changea après la mort de Salomon. Dix des 13 tribus se séparèrent et formèrent leur propre royaume: que la Bible appelle la maison d’Israël, avec la ville de Samarie comme capitale (vu que ce nouveau royaume était au nord de Jérusalem, il devint connu sous le nom de royaume du nord). Les trois autres tribus restantes: Juda, Benjamin et la très grande partie de Lévi, avec des restants de Siméon et d’autres tribus, formèrent la maison de Juda (aussi appelé le royaume du sud), avec la capitale Jérusalem.

IsraĂ«l et Juda avaient leurs propres rois et leurs propres religions, occasionnellement, Juda suivait l’exemple de sa sÅ“ur IsraĂ«l, en adorant d’autres dieux des nations environnantes et voisines. De temps en temps, les deux nations sÅ“urs Ă©taient en guerre. En fait, la première fois que l’appellation «Juifs» apparait dans les Écritures, (la Bible, la Parole de Dieu), c’est lorsqu’IsraĂ«l (alliĂ©e avec la Syrie) Ă©tait en guerre contre Juda (2 Rois 16: 5-6). Ă€ d’autres moments, IsraĂ«l et Juda travaillaient ensemble pour un but commun, ou restaient Ă©loignĂ©s des affaires de l’autre.

C’était des nations séparées, MAIS, les gens des deux nations étaient TOUS des Israélites. Retenez ce point, il est crucial et important.

Après avoir toléré pendant des siècles, un cycle sans fin de:

  • ObĂ©issance nationale,
  • Alors, la dĂ©sobĂ©issance,
  • Suivi par une correction ou punition divine,
  • Qui engendre le repentir,
  • De retour Ă  l’obĂ©issance,
  • Et après quelques temps, de retour Ă  la dĂ©sobĂ©issance. Et le cycle repartait.

Ce cycle se rĂ©pĂ©tait inlassablement, la patience de Dieu s’aiguisait. Il les avertit Ă  maintes reprises, puis Il utilisa les Assyriens, un empire infĂ¢me, brutal et guerrier, pour envahir et conquĂ©rir la maison d’IsraĂ«l. Les Assyriens amenèrent IsraĂ«l en esclavage et les dĂ©portèrent en masse en Assyrie et d’autres rĂ©gions Ă©trangères et lointaines. Les dix tribus d’IsraĂ«l perdirent leur identitĂ© nationale et se perdirent dans l’histoire. Ă€ ce jour, leurs descendants modernes croient erronĂ©ment qu’ils sont des Gentils, ne rĂ©alisant pas que la richesse nationale abondante et la prospĂ©ritĂ© qu’ils ont bĂ©nĂ©ficiĂ© depuis longtemps, viennent des promesses que Dieu avait faites Ă  Abraham (Gen. 17: 1-8).

La maison de Juda ne fut pas différente

En fait, la maison de Juda n’a pas appris de ce qui est arrivĂ© Ă  sa sÅ“ur IsraĂ«l: les leçons d’infidĂ©litĂ©. Les gens de Juda, qui s’appellent les Juifs, alternèrent entre servir le vrai Dieu et servir les idoles, Ă  rĂ©pĂ©tition. C’était comme un mĂ©lange religieux d’adoration pieuse envers le CrĂ©ateur, mais Ă  l’envers de la façade, il y avait des choses abominables et inimaginables. C’était de l’hypocrisie religieuse et de la propre justice Ă  son plus haut degrĂ©.

Ainsi, après 134 ans de la dĂ©faite du royaume d’IsraĂ«l et de sa dĂ©portation, Dieu punit Juda en lui envoyant Nebucadnetsar et l’Empire Babylonien. En 587 av. J.C., les Babyloniens prirent JĂ©rusalem, pillèrent le Temple de Salomon, qui Ă  l’origine, Ă©tait la maison d’adoration pour le vrai Dieu, et amenèrent le peuple en captivitĂ© Ă  Babylone, oĂ¹, les Juifs restèrent pendant 70 ans.

Après que les 70 ans eurent passĂ©es, ils purent retourner dans leur territoire et reconstruire un deuxième Temple Ă  JĂ©rusalem (Esdras 1: 1-4). Lors de cette pĂ©riode de restauration, les Juifs furent conduits par Zorobabel, Esdras et NĂ©hĂ©mie, et plus tard par des grands prĂªtres, assistĂ©s par le SanhĂ©drin (une assemblĂ©e ou conseil de prĂªtres, de scribes et d’anciens).

Lors de sa mort en 323 av. J.C., le vaste empire d’Alexandre le Grand fut divisé entre ses quatre généraux. L’Égypte, l’Arabie, la Palestine (anciennement Canaan) et la Syrie vinrent sous le contrôle d’un de ces généraux, appelé Ptolémée, qui déporta presque 100,000 habitants de Jérusalem en Égypte. Mais Ptolémée permit à des Juifs certains privilèges, ils souffrirent cruellement de la part des successeurs de Ptolémée, et plus tard, de la part de leaders de la Syrie. Cela souleva le peuple Juif sous les Maccabées (163 B.C.), qui réclamèrent Jérusalem et le deuxième Temple (que les Hellénistes utilisaient pour adorer Zeus), et éventuellement, gagnèrent l’indépendance nationale pour les Juifs.

Mais leur liberté nationale et leur gouvernement vinrent à une fin en 68 av. J.C., lorsque Pompée le Grand saisit la Palestine et la tourna en une province de l’Empire Romain en plein essor. Environ 25 ans plus tard, les Juifs se révoltèrent contre le joug de Rome, qui fut repris par Hérode le Grand, qui était soumis à Rome et la servait. Vers 20 av. J.C., Hérode commença un grand projet de rénovation, reconstruire la vile de Jérusalem et restaurer le Temple. Sous le règne d’Hérode, et avec l’approbation de Rome, la Palestine fut divisée en quatre provinces: la Judée (au sud), la Samarie (au milieu), la Galilée (au nord) et la Pirée (à l’est du Jourdain et de la Mer Morte).

L’Empire Romain et le monde Helléniste

Lors de la naissance de Jésus, l’Empire Romain dominait presque tous les territoires bordant la Mer Méditerranée. Comme l’empire continuait de conquérir des territoires et étendait ses frontières de plus en plus, les Juifs se répandaient aussi à travers les empires romain et parthes.

Voici la définition de la paix romaine: La Pax Romana désigne la longue période de paix imposée par l'Empire Romain sur les régions contrôlées. L'expression provient du fait que l'administration et le système légal romain pacifiaient les régions qui avaient souffert des querelles entre chefs rivaux.

Rome avait des lĂ©gions stationnĂ©es partout, et aussi en Syrie, et qui imposait la «paix romaine» dans tous les territoires qu’elle occupait. Ces lĂ©gions stationnĂ©es en Syrie, furent dĂ©pĂªchĂ©es en JudĂ©e pour Ă©touffer une rĂ©volte contre les HĂ©rodiens suite au dĂ©cès d’HĂ©rode le Grand en l’an 4 av. J.C. Tout comme il l’avait fait avec HĂ©rode, Auguste CĂ©sar dĂ©cida de contrĂ´ler la Palestine par un roi d’appoint (nommĂ© par Rome), un gouverneur) qui maintiendrait l’ordre Ă  ses propres dĂ©penses. Cependant, au lieu d’avoir juste un pour un si grand territoire, l’empereur (CĂ©sar) divisa cette province en quatre rĂ©gions parmi les fils survivants d’HĂ©rode (Luc 3: 1: « La quinzième annĂ©e du règne de Tibère CĂ©sar, lorsque Ponce Pilate Ă©tait gouverneur de la JudĂ©e, HĂ©rode tĂ©trarque de la GalilĂ©e, son frère Philippe tĂ©trarque de l'IturĂ©e et du territoire de la Trachonite, Lysanias tĂ©trarque de l'Abilène,»):

  • Il y eut le 1er district: appelĂ© la DĂ©capole;
  • le 2ème district: couvrant la Samarie et la JudĂ©e, qui Ă©tait sous le contrĂ´le de Ponce Pilate;
  • le 3ème district: la GalilĂ©e et la PĂ©rĂ©e, sous le contrĂ´le d’HĂ©rode Antipas;
  • le 4ème district: couvrant la Gaule et le Trachonite, sous Philippe.

Cependant, César réorganisa les territoires et les responsables, vers 6 ap. J.C. (AD, et transforma la Judée en une plus grande province romaine, sous le contrôle direct de Rome.

L’influence de Rome était ressentie à travers toute la Palestine. Les soldats romains étaient stationnés à Jérusalem et dans différentes parties de la région. Le peuple était lourdement taxé. Et, avec l’Empire, vint l’utilisation répandue de la langue grecque et de son influence sur la culture, les arts, la philosophie, la moralité, la nature de la réalité, la nature de Dieu, et bien d’autres pensées découlant du raisonnement humain influencé par la pensée Helléniste. L’empire consistait en de multiples langues, nations, peuples, et cultures, autant de religions différentes, et la grande majorité parlait le Grecque comme langue internationale, un peu comme l’anglais aujourd’hui, qui est reconnu comme langue de communication sur l’échelle mondiale.

Rome imposait la paix partout sur ses territoires, elle étouffait rapidement toute rébellion, et n’hésitait pas à utiliser la force pour atteindre son but. Les dirigeants et officiels romains ne permettaient pas aux Juifs certaines libertés. Par exemple, les habitants des autres provinces servaient dans leurs propres forces armées, mais les Juifs ne le pouvaient pas. Et, au lieu de devoir participer au culte impérial, l’adoration des empereurs décédés, les Juifs pouvaient pratiquer leurs sacrifices quotidiens au Temple en honorant l’empereur et les romains.

NĂ©anmoins, Rome essaya en quelques occasions, d’introduire des images de ses empereurs Ă  JĂ©rusalem, surtout au Temple. Ces essais furent toujours contrecarrĂ©s avec beaucoup de rĂ©sistance, allumĂ©e par une ferveur religieuse. MĂªme s’il les dirigeants Juifs divergeaient religieusement sur plusieurs sujets, la religion, socialement et politiquement, les Juifs Ă©taient dĂ©terminĂ©s d’honorer seulement le Dieu de la Torah.

Ironiquement, le Dieu qu’ils déclaraient craindre et servir et adorer, naquit parmi eux! Jésus Christ! Mais ils Le rejetèrent, Lui et Ses enseignements, ils ne Le reconnurent pas!

Les Samaritains et les autres Gentils

Parmi les habitants de la Palestine, il y avait les Samaritains. Lorsque l’Empire Assyrien conquit la maison d’IsraĂ«l et les dĂ©porta de la Samarie (rĂ©gion au nord de JĂ©rusalem), l’Assyrie remplaça les dix tribus par des peuples Ă©trangers, eux aussi captifs et dĂ©placĂ©s, provenant de Babylone et d’autres rĂ©gions sous leur domination. Ces Ă©trangers s’établirent dans les villes et villages laissĂ© vides de leur population, et ils s’intĂ©grèrent aux quelques IsraĂ©lites qui restaient encore ici et lĂ . Les habitants, qui devinrent connus sous le nom de Samaritains, adoptèrent une pseudo-religion, mĂ©langĂ©e d’anciennes pratiques, de coutumes et de traditions paĂ¯ennes en plus d’anciennes pratiques d’adoration du vrai Dieu d’IsraĂ«l, cela donna tout un mĂ©lange!

Après 70 ans d’exile à Babylone, à leur retour, les Juifs, refusèrent l’aide que leur offrait les Samaritains pour reconstruire le Temple. Alors, l’hostilité entre les deux peuples s’installa, les Samaritains construisirent alors leur temple au Mont Gerizim (qui fut détruit plus tard), et un autre à Shechem. Leur rivalité amère continua pendant des années, et elle était encore évidente durant le ministère de Christ: «La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains» (Jean 4: 9).

Ă€ l’époque du Nouveau Testament, les Gentils Ă©taient simplement des non-IsraĂ©lites, et ils n’étaient pas particulièrement mĂ©prisĂ©s pour ne pas Ăªtre des descendants de Jacob (IsraĂ«l). En fait, aussitĂ´t que Dieu donna Ă  IsraĂ«l les dix commandements, Il leur donna aussi Ses statuts, Ses lois expliquant en dĂ©tails les commandements qui s’appliquent dans diverses situations de la vie. Dieu instruisit Son peuple: «Tu ne maltraiteras point l'Ă©tranger, et tu ne l'opprimeras point; car vous avez Ă©tĂ© Ă©trangers dans le pays d'Égypte» (Ex. 22: 21), et, «Tu n'opprimeras point l'Ă©tranger; vous savez ce qu'Ă©prouve l'Ă©tranger, car vous avez Ă©tĂ© Ă©trangers dans le pays d'Égypte» (Ex. 23: 9). Tant que l’étranger vit en paix parmi les IsraĂ©lites, qu’ils observaient les lois de Dieu, et qu’ils rejetaient l’adoration de faux idoles et d’autres pratiques paĂ¯ennes, Dieu voulait que Son peuple les traite avec Ă©quitĂ© et justice.

Cependant, après 70 ans d’exile Ă  Babylone, et après la perte et la destruction du Temple de Salomon, en plus de subir les persĂ©cutions continuelles des Ă©trangers qui voulaient les empĂªcher de reconstruire le temple, les Juifs en vinrent Ă  utiliser le terme «Gentil». Ă€ l’époque du Nouveau Testament, ils regardaient les Gentils comme Ă©tant impropres religieusement, par consĂ©quent, c’était mal vu de fraterniser, parler, cĂ´toyer ou mĂªme de s’associer avec eux. MĂªme si les Gentils pouvaient devenir des prosĂ©lytes de la foi judaĂ¯que, ils ne pouvaient pas Ăªtre membres. Alors, il n’y avait aucun amour de la part des grecs et des romains pour les Juifs.

HĂ©rode reconstruit le Temple

HĂ©rode le Grand Ă©tait un semblant de roi moralement corrompu et une marionnette impitoyable pour Rome, qui n’hĂ©sitait aucunement pour tuer ses ennemis et adversaires, tous ceux qui pourraient mettre en danger son règne. Il fit mettre Ă  mort mĂªme des membres de sa propre famille. C’est cet HĂ©rode qui, dans un effort pour tuer l’enfant Christ, fit tuer tous les enfants de moins de deux ans, qui Ă©taient Ă  BethlĂ©hem, et dans les environs (Matt. 2: 16). HĂ©rode Ă©tait mĂ©prisĂ© durant tout son règne de 37 ans. Et mĂªme longtemps après sa mort.

Mais, les Juifs apprĂ©ciaient les ambitieux projets publics qu’il initia Ă  travers la Palestine, comme le grand amphithĂ©Ă¢tre Ă  CĂ©sarĂ©e et la reconstruction du deuxième temple de JĂ©rusalem, qui Ă©tait un très grand travail, sur une Ă©chelle monumentale. Ce grand projet de rĂ©novation, commencĂ© en 20 BC, dura plus de 80 ans.

Huit décennies pour reconstruire le Temple aida au développement de l’économie locale, et employa des travailleurs de la construction et différents groupes d’artisans locaux. Cela aida aussi à unir le peuple dans l’adoration du vrai et unique Dieu, contrairement aux grecs, aux romains et d’autres Gentils qui honorent des centaines de dieux et d’idoles.

Et le Temple eut comme effet de rassembler le peuple Juif, qui était divisé sur des sujets religieux et sociopolitiques.

De son livre «From JĂ©sus to Christ», publiĂ© chez PBS, Shaye I.D. Cohen, l’auteur Samuel Ungerleider, Professeur d’études JudaĂ¯ques et Professeur d’études Religieuses, Ă  l’UniversitĂ© Brown, a Ă©crit:

«Le bĂ¢timent du Temple mĂªme, Ă©tait très petit. Il aurait pu se tenir dans l’espace de n’importe quel terrain de baseball. Cependant, toute la structure l’entourant, la grande place, les portiques, les colonnes, les escaliers, toutes ces choses, furent construites par HĂ©rode le Grand, sur une Ă©chelle monumentale, qui aurait pu remplir quelque chose comme dix terrains de football. Ainsi, nous avons alors, une très grande, voire Ă©norme, structure dans le centre de JĂ©rusalem, qui attirait les pèlerins de très loin et de près, Juifs et Gentils».

Le Temple Ă©tait un centre d’activitĂ©s constantes. Il Ă©tait opĂ©rĂ© par des prĂªtres, qui faisaient rĂ´tir les sacrifices d’animaux, et rĂ©pandaient le sang sur les cornes de l’autel situĂ©es sur les coins, et performaient d’autres rituels religieux. Les Gentils avaient un endroit qui leur Ă©tait rĂ©servĂ©, ils pouvaient y adorer Dieu et Lui amener des offrandes, que les prĂªtres LĂ©vites offraient en leur nom, mais seulement le chef des prĂªtres pouvait entrer au-delĂ  du voile, dans le saint des saints. Les LĂ©vites, qui assistaient les prĂªtres, chantaient des versets du livre des Psaumes. Chaque Sabbat, les Juifs allaient au Temple pour Ă©couter des lectures de la Torah (La Torah est, selon les traditions du judaĂ¯sme et du christianisme, l'enseignement divin transmis par MoĂ¯se au travers de ses cinq livres, ainsi que l'ensemble des enseignements qui en dĂ©coulent). Trois fois (ou saisons) par annĂ©e (Ă  la PĂ¢que avec les Jours des Pains Sans Levain au printemps; Ă  la PentecĂ´te, au dĂ©but de l’étĂ©; et aux FĂªtes d’automne qui regroupait trois FĂªtes: les trompettes, les Expiations, et la FĂªte des Tabernacles). JĂ©rusalem dĂ©bordait de visiteurs qui voyageaient de partout de la Palestine et de l’Empire. Des troupes romaines stationnĂ©es Ă  JĂ©rusalem, patrouillaient et parcouraient continuellement la ville afin de la contrĂ´ler et assurer la paix et l’ordre. Des centaines de milliers d’adorateurs offraient en ces occasions, des sacrifices d’animaux, prĂ©fĂ©rablement des agneaux, qui devaient Ăªtre soigneusement choisis et mis Ă  morts. Comme rĂ©sultat, une rotation de nombreux prĂªtres Ă©tait nĂ©cessaire et se faisait d’une manière ordonnĂ©e.

«Le Temple joua un grand rĂ´le dans la mentalitĂ© religieuse collective du peuple en gĂ©nĂ©ral. Tous rĂ©alisaient que c’était la plus importante place sacrĂ©e sur terre. Comme si c’était l’endroit oĂ¹ le ciel et la terre se rencontrait. OĂ¹, comme nous dirions aujourd’hui, il y avait une ligne directe, une connexion avec le ciel. OĂ¹, la terre s’élevait et que le ciel s’abaissait, afin qu’ils se touchent». (From Jesus to Christ, publiĂ© chez PBS, Shaye I.D. Cohen, l’auteur: Samuel Ungerleider.)

Notez qu’il y a 3 autres Hérode de nommer dans la Bible, en plus de celui d’Hérode le Grand, il y a Hérode Antipas, Hérode Agrippa I et Hérode Agrippa II. Ils sont assez difficiles à identifier. En voici les descriptions et références:

HĂ©rode Antipas, de 4 BC jusqu’à 39 AD, Ă©tait l’un des nombreux fils d’HĂ©rode le Grand, il est mentionnĂ© dans Matt. 14, Marc 6 et Luc 23, devint un tĂ©trarque (un gouverneur local) sur la GalilĂ©e et le PirĂ©e. C’était lui qui ordonna la mort de Jean le Baptiste en lui faisant coupĂ© la tĂªte sous l’insistance d’HĂ©rodias, femme de Philippe son frère (Matt. 14: 3-11). Il s’est aussi moquĂ© de Christ durant Son calvaire (Luc 23: 11»).

Hérode Agrippa I, il régna de 37 à 44 AD (discuté dans Actes 12), fut le petit fils d’Hérode le Grand, et neveu d’Hérode Antipas. Il régna comme roi sur toute la région. Il gagna graduellement le contrôle de la région qu’Hérode le Grand avait déjà régné en tuant sa propre parenté avec l’aide de l’Empereur Caligula, qui le libéra de prison pour l’aider à consolider son pouvoir. C’est cet Hérode qui tua Jacques le frère de Jean, avec une épée (Actes 12: 2).Dans Actes 12: 23, il y est révélé sa mort pour avoir mangé des vers.

Hérode Agrippa II, il commença son règne en 44 AD et le continua pour quelques décennies. Il est mentionné dans Actes 25 et 26. (Les érudits d’histoire ne s’entendent pas sur la date de sa mort.) Ce fut l’Hérode qui entendit l’apôtre Paul faire sa défense vers 58 AD. De tous les «Hérodes», Agrippa II fut le plus humain de sa lignée.

Sectes religieuses populaires

Plusieurs factions ou groupes religieux et politiques existaient parmi le peuple Juif, ayant chacun son école de pensée et promouvant son propre agenda. La Bible mentionne trois principales factions et un groupe important: ce sont les scribes et les pharisiens, les sadducéens, et le groupe fanatique, spécial des zélotes.

  • Les Scribes et les Pharisiens: Les pharisiens Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des Ă©rudits religieux et aussi des experts dans l’observation et l’interprĂ©tation mĂ©ticuleuse de la Torah (les cinq premiers livres de l’Ancien Testament) et des lois orales.
  • Ceux qui travaillaient avec eux, s’appelaient les scribes. Ă€ l’époque de l’Ancien Testament, les scribes occupaient diffĂ©rents postes dans les affaires publiques du royaume. Ils servaient comme secrĂ©taires d’état, prĂ©parant et Ă©ditant les dĂ©crets sur l’autoritĂ© du roi. Les scribes Ă©taient aussi des Ă©crivains pour des personnalitĂ©s importantes, comme les prophètes. Après l’exile babylonienne, ils Ă©crivirent plusieurs copies de la loi afin d’enseigner le peuple en captivitĂ©. (Notez qu’à cette Ă©poque, le peuple en gĂ©nĂ©ral ne savait pas ni lire ni Ă©crire.)

    Les scribes et les pharisiens ajoutaient leurs traditions aux lois de Dieu, leurs propres interprĂ©tations de la manière dâ€™Ăªtre trouvĂ© juste devant Dieu, et essayer de ne pas rĂ©pĂ©ter les souffrances qui amenèrent la dĂ©portation et la captivitĂ© nationale en terres Ă©trangères. Mais, ces traditions humaines agissaient comme des fardeaux sur le peuple, par tous ces «tu ne feras pas» et «tu feras».

    Dans Marc, au chapitre 7, les scribes et les pharisiens critiquaient les disciples de JĂ©sus pour ne pas sâ€™Ăªtre lavĂ© les mains avant de manger: «Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'Ăªtre lavĂ© soigneusement les mains, conformĂ©ment Ă  la tradition des anciens» (v. 3).

    Lorsqu’ils questionnèrent Christ au sujet de Ses disciples, parce qu’ils ne vivaient pas selon les traditions, Il rĂ©pondit: «Hypocrites, ÉsaĂ¯e a bien prophĂ©tisĂ© sur vous, ainsi qu'il est Ă©crit: Ce peuple M'honore des lèvres, mais son coeur est Ă©loignĂ© de Moi. C'est en vain qu'ils M'honorent, en donnant des prĂ©ceptes qui sont des commandements d'hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes» (vs. 6-8).

    Jésus ajouta qu’ils rendant la loi de Dieu inefficace par leur tradition, et en faisant bien d’autres choses semblables (v. 13).

    Au chapitre 23 de Matthieu, Christ appela les scribes et les pharisiens: hypocrites (vs. 13, 14, 15, 23, 25, 27, 29), conducteurs aveugles (v. 16, 24), insensés et aveugles (v. 17), aveugles (v. 19, 26), serpents (v. 33), race de vipères (v. 33), et au verset 23, Christ dit: «…Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses».

    Christ inspira l’apôtre Jacques à écrire: «La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde» (Jac. 1: 27). La loi de Dieu est basée sur l’amour, en fait: «… car celui qui aime les autres a accompli la loi… l'amour est donc l'accomplissement de la loi» (Rom. 13: 8, 10).

    Mais, les pharisiens et les scribes, au lieu d’enseigner au peuple à aimer Dieu et son prochain, en observant la loi, ils cherchèrent à améliorer les lois de Dieu en ajoutant des restrictions précises, faciles à comprendre comme une description en noir sur blanc, pour virtuellement presque tous les scénarios. Il n’y avait aucune place pour la miséricorde et le pardon, seulement des fardeaux.

  • Les SaducĂ©ens: MĂªme s’ils Ă©taient religieux, les saducĂ©ens Ă©taient plus un party sociopolitique, consistant en une aristocratie et de prĂªtres qui dominaient le sanhĂ©drin, “qui Ă©tait la cour suprĂªme de JĂ©rusalem, ou le conseil. Ils observaient seulement la Torah, et ne croyaient pas en la rĂ©surrection des morts, enseignĂ©e dans d’autres livres de l’Ancien Testament. Étant prĂªtres, ils Ă©taient responsables pour opĂ©rer (techniquement, administrativement), le Temple.
  • Les ZĂ©lotes: Ce groupe Ă©tait une secte radicale de terroristes, qui avait dĂ©butĂ© avec Judas le GalilĂ©en: «… parut Judas le GalilĂ©en, Ă  l'Ă©poque du recensement, et il attira du monde Ă  son parti: il pĂ©rit aussi, et tous ceux qui l'avaient suivi furent dispersĂ©s» (Actes 5: 37). Les zĂ©lotes Ă©taient engagĂ©s Ă  renverser le règne des romains, et ils refusaient de payer le tribut Ă  Rome. Croyant fermement que cela violait le principe que Dieu Ă©tait le seul Roi d’IsraĂ«l. En se rebellant contre les romains, les zĂ©lotes furent Ă©parpillĂ©s et devinrent des bandits pourchassĂ©s se refugiant hors des villes, dans la nature.

Anticipant le Messie

Les Juifs au tournant du siècle d’avant J.-C. (BC) Ă  après J.C. (AD), Ă©taient tous familiers avec les prophĂ©ties de l’Ancien Testament qui dĂ©crivaient la venue d’un Ă¢ge messianique, et s’attendaient Ă  leurs rĂ©alisations avec empressement et excitation. Ils comprenaient que le Messie instaurerait un temps incomparable Ă  aucun autre.

Durant de nombreuses annĂ©es sous l’occupation romaine, les Juifs espĂ©raient l’arrivĂ©e du Christ (Sauveur) pour les libĂ©rer du règne de Rome. Les conditions pour le Juif ordinaire Ă©taient très dures. Les paysans dĂ©pendaient de la rĂ©colte pour leur propre survie. Non seulement ils en avaient pas assez pour eux-mĂªmes durant l’hiver et jusqu’aux prochaines semences, ils en avaient besoin pour leur bĂ©tail, pour les Ă©changes, et les rituels religieux. La grande majoritĂ© trouvait difficile de remplir ces besoins.

Rendant les choses plus difficiles, le gouvernement romain demanda encore plus, en taxant les paysans 40 % de ce qu’ils produisaient. Cela était en plus du 10% (la dime) qu’ils payaient au Temple. Plusieurs familles paysannes devaient emprunter pour survivre, ce qui conduisait à la perte de leur terre, et ils devenaient alors, des locataires de la terre qu’ils avaient déjà été propriétaire.

Cependant, ne pas payer le tribut (redevances, taxes, impôts, droits) était une option indésirable, le gouvernement romain regardait cela comme de la rébellion et n’hésitait pas à utiliser le force militaire. Lorsque des occasions se présentaient, en temps de guerre, les romains se servaient librement des possessions et des biens de ceux qui leur étaient asservis, pour satisfaire leurs besoins. Ils pouvaient exiger plus de nourriture des régions et des provinces Juives pour aider d’autres régions affrontant des ennemis.

Tout cela s’accumulait pour donner une situation impossible pour les Juifs. Il n’y avait que deux options: (A) accepter l’oppression des romains et se soumettre, ou (B) la rejeter et devenir des ennemis de l’empire, ce qui conduit à la guerre.

Conséquemment, l’idée d’en terminer avec la tyrannie devint de plus en plus présente dans l’esprit de plusieurs. Les conditions étaient mures pour l’arrivée du Sauveur (Christ). Cette situation engendra beaucoup de soi-disant christs, qui convainquaient la multitude qu’ils étaient le sauveur qu’Israël attendait, conduisant des révoltes contre le gouvernement romain. Mais ils n’étaient rien de plus que des imposteurs, et ils échouèrent tous dans leurs missions.

C’est dans cet environnement d’attente d’un sauveur que JĂ©sus est nĂ© en 4 BC. Mais ce n’est que lâ€™Ă¢ge de 30 ans qu’Il commença Ă  prĂªcher aux masses, vers 27 AD. Durant Ses 3 ½ ans de ministère, il n’y eut que quelques uns qui crurent en Son message et crurent qu’Il fut le vrai Sauveur attendu, ou le Christ. Pourquoi?

Interprétations erronées des prophéties des Écritures (il n’y avait à cette époque que l’Ancien Testament)

Ă€ plusieurs reprises durant Son ministère, JĂ©sus informa les gens qu’Il Ă©tait le Christ (le Sauveur, le Messie qu’ils attendaient), mais de manières subtiles. La grande majoritĂ© rejeta Sa dĂ©claration, les gens citaient les Écritures comme preuves qu’Il ne pouvait pas Ăªtre le Messie attendu! Ce rejet dĂ©coulait gĂ©nĂ©ralement de la tradition Juive ou d’interprĂ©tations erronĂ©es des Écritures.

Examinons le livre de Luc, oĂ¹ nous trouvons une rĂ©fĂ©rence du Nouveau Testament des choses qui survinrent juste après Son baptĂªme et sa tentation par Satan dans le dĂ©sert. JeĂ»nant pendant 40 jours. JĂ©sus entra dans une synagogue Ă  Nazareth lors d’un jour de Sabbat et lu du livre d’ÉsaĂ¯e:

«Et on Lui remit le livre du prophète ÉsaĂ¯e. L'ayant dĂ©roulĂ©, Il trouva l'endroit oĂ¹ il Ă©tait Ă©crit: L'Esprit du Seigneur est sur Moi, parce qu'il M'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il M'a envoyĂ© pour guĂ©rir ceux qui ont le coeur brisĂ©, pour proclamer aux captifs la dĂ©livrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimĂ©s, pour publier une annĂ©e de grĂ¢ce du Seigneur» (Luc 4: 17-19).

Lorsqu’Il termina de lire ce passage, Jésus s’assit, et tous dans la synagogue regardaient vers Lui. Alors, Il dit: «Aujourd'hui cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, est accomplie» (Luc 4: 21).

Ceux qui Ă©taient assis devant Lui connaissaient sĂ»rement ce passage du livre d’ÉsaĂ¯e. Et c’était ce passage que le Sauveur, le Messie devait accomplir, ils le savaient tous. Les gens dans la synagogue furent très Ă©tonnĂ©s, ils se demandèrent les uns les autres: «… N'est-ce pas le fils de Joseph? » (Luc 4: 22). Et aussi: «S'Ă©tant rendu dans Sa patrie, Il enseignait dans la synagogue, de sorte que ceux qui L'entendirent Ă©taient Ă©tonnĂ©s et disaient: D'oĂ¹ Lui viennent cette sagesse et ces miracles? N'est-ce pas le fils du charpentier? N'est-ce pas Marie qui est Sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas Ses frères? Et Ses sÅ“urs ne sont-elles pas toutes parmi nous? D'oĂ¹ Lui viennent donc toutes ces choses? Et Il Ă©tait pour eux une occasion de chute. Mais JĂ©sus leur dit: Un prophète n'est mĂ©prisĂ© que dans Sa patrie et dans Sa maison» (Matt. 13: 54-57). JĂ©sus ne remplissait tout simplement pas leur profile du Messie!

Une pensĂ©e commune, Ă©tait que le Messie apparaitrait magiquement, soudainement. Plusieurs croyaient qu’après Sa naissance, Christ se cacherait de la population, pour une très longue pĂ©riode. Puis, lorsqu’Il commencerait Ă  prĂªcher, personne ne connaitrait sa provenance, ni qui, Il Ă©tait.

Notez: «Cependant Celui-ci, nous savons d'oĂ¹ Il est; mais le Christ, quand Il viendra, personne ne saura d'oĂ¹ Il est» (Jean 7: 27). Cette pensĂ©e se trouve dans un proverbe Juif de l’époque: «Trois choses arrivent soudainement: (1) quelque chose par chance; (2) la piqure d’un scorpion; et (3) le Messie». Puisque tout le monde connaissait les parents de JĂ©sus, et mĂªme depuis sa plus tendre enfance, dans leur esprit, Il ne pouvait Ăªtre le Christ.

Considérez un autre exemple du livre de Jean de la raison que Jésus fut rejeté: «Et Moi, quand J'aurai été élevé de la terre, J'attirerai tous les hommes à Moi» (Jean 12: 32). Cette idée que le Christ serait Élevé (dans le sens d’exécuté, tué) rend plusieurs personnes perplexes, parce qu’ils croient que le Messie vivrait à toujours: «La foule Lui répondit: Nous avons appris par la loi que le Christ demeure éternellement; comment donc dis-Tu: Il faut que le Fils de l'homme soit élevé? Qui est ce Fils de l'homme?» (Jean 12: 34).

Les gens de l’époque de Jésus, n’’avaient que les livres (actuellement des rouleaux et des parchemins) qui constituaient la Bible de l’époque, soit l’Ancien Testament, ces Écritures ne parlaient nulle part que le Christ ne mourrait pas. En réalité, il est clairement déclaré le contraire, que nous allons examiner.

Cependant, il y a des prophéties qui montrent que le règne de Christ, et Son royaume, dureront à jamais. Lisez Daniel, chapitre 7, verset 14: «On Lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues Le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et Son règne ne sera jamais détruit».

Plusieurs personnes lisent ces Écritures et que le règne ainsi que le royaume du Messie durera à jamais, pour toujours, pour l’éternité. Alors, ils concluent que lorsqu’Il apparaitra, Il ne pourra plus mourir! Pour eux, Sa mort paraitrait contredire directement la Parole de Dieu.

La mort du Messie fut prédite il y a longtemps

Mais la mort de JĂ©sus ne contredit pas les Écritures. En fait, elle fut prĂ©dite il y a longtemps! Le chapitre 53 du livre d’ÉsaĂ¯e, identifie sans l’ombre d’un doute que le Christ serait tuĂ©, mis Ă  mort! Et il y a une importante raison!

Le chapitre débute en demandant: «Qui a cru à ce qui nous était annoncé?» (És. 53: 1). Certainement, très peu de personnes ont cru que Dieu parlait par les prophètes, et l’ancienne nation d’Israël eut une historique de ne pas avoir fait attention à Ses paroles. Il est donc normal que ce chapitre sur le Christ commence avec cette question, parce que plusieurs personnes n’ont pas cru ce qui fut annoncé.

Verset 2: « Il s'est élevé devant Lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et Son aspect n'avait rien pour nous plaire ». Ce verset décrit que Christ n’avait rien de significatif pour le différencier des autres (Juifs). Il ressemblait physiquement en tout point à ceux de Sa génération (comme nous en avons discuté plus tôt).

Verset 3: « Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous L'avons dédaigné, nous n'avons fait de Lui aucun cas ». I ndique qu’Il serait méprisé et rejeté et dédaigné comme n’ayant aucune valeur.

Ces versets ont Ă©tĂ© confirmĂ©s par l’histoire. JĂ©sus n’avait pas une apparence noble, et Il fut dĂ©daignĂ© et rejetĂ©, au pont dâ€™Ăªtre exĂ©cutĂ©.

Verset 4: «Cependant, ce sont nos souffrances qu'Il a portées, c'est de nos douleurs qu'Il s'est chargé; et nous L'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié». Étonnamment, Jésus était regardé (par les Juifs) comme rejeté par Dieu, parce qu’Il n’était pas le Christ! À cause de tout ce qu’Il enseignait et faisait. Le peuple n’a pas compris que Sa mort était nécessaire.

Versets 5 et 6: « Mais Il Ă©tait blessĂ© pour nos pĂ©chĂ©s, brisĂ© pour nos iniquitĂ©s; Le chĂ¢timent qui nous donne la paix est tombĂ© sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que nous sommes guĂ©ris. Nous Ă©tions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; Et l'Éternel a fait retomber sur Lui l'iniquitĂ© de nous tous ». Ces versets expliquent exactement la raison pour laquelle le Christ, comme Sauveur, devait souffrir.

Avant de venir comme un Roi vainqueur (Lors de Son retour sur terre), le Christ devait premièrement payer pour tous les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ©, physiques et spirituels, (lors de Sa première venue sur terre). Cela a Ă©tĂ© accomplit lorsqu’Il fut sĂ©vèrement battu: «blessĂ© pour nos pĂ©chĂ©s, brisĂ© pour nos iniquitĂ©s», et finalement crucifiĂ©. Et juste avant que JĂ©sus rende lâ€™Ă¢me sur la croix, le Père l’abandonna (Matt. 27: 46), parce qu’à ce point le Christ revĂªtit tous les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ© sur Lui-mĂªme, le Père ne peut habiter (ni cohabiter) avec le pĂ©chĂ©.

Versets 10 et 11: «Il a plu Ă  l'Éternel de Le briser par la souffrance... Après avoir livrĂ© Sa vie en sacrifice pour le pĂ©chĂ©, Il verra une postĂ©ritĂ© et prolongera Ses jours; Et l'oeuvre de l'Éternel prospĂ©rera entre Ses mains. A cause du travail de Son Ă¢me (ou de Sa vie), Il rassasiera Ses regards; Par Sa connaissance Mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, et Il Se chargera de leurs iniquitĂ©s».

Verset 12, le chapitre 53 conclut par: «C'est pourquoi Je Lui donnerai Sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, parce qu'Il S'est livrĂ© Lui-mĂªme Ă  la mort, et qu'Il a Ă©tĂ© mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'Il a portĂ© les pĂ©chĂ©s de beaucoup d'hommes, et qu'Il a intercĂ©dĂ© pour les coupables».

Parce que JĂ©sus a voulu porter les pĂ©chĂ©s de plusieurs, le Père, Lui donnera un royaume Ă©ternel, un gouvernement divin qui amènera la vraie justice et la paix mondiale. Clairement cependant, ce Roi, et ce royaume gĂ©rĂ© par ce gouvernement ne sont pas encore arrivĂ©s. C’est peut Ăªtre la raison pour laquelle les gens rejetèrent JĂ©sus comme le Christ.

Aux yeux des Juifs du 1er siècle, JĂ©sus n’a pas accomplit ce qu’ils espĂ©raient, dĂ©truire les romains, toutes formes de mĂ©chancetĂ©s, et Ă©tablir un royaume, avec la nation d’IsraĂ«l comme la principale nation sur terre. MĂªme s’ils pouvaient lire les prophĂ©ties du livre d’ÉsaĂ¯e dĂ©crivant les souffrances que le Christ devait subir, qu’Il serait persĂ©cutĂ© et exĂ©cutĂ©, ils choisirent Ă  la place de se concentrer sur les prophĂ©ties dĂ©crivant Sa victoire glorieuse et l’instauration de la paix mondiale. Puisque JĂ©sus n’est pas venu Ă  ce moment-lĂ  comme un Roi vainqueur, Il fut rejetĂ© comme Ă©tant le Messie tant attendu. Prouvant ainsi: «Elle (la Parole, Dieu dans la chair) est venue chez les siens, et les siens ne L'ont point reçue» (Jean 1: 11).

Ă€ ce jour, les adeptes du JudaĂ¯sme rejettent JĂ©sus comme le Christ, citant les mĂªmes raisons que leurs homologues du 1er siècle.

Regardé comme étant rien de nouveau

Dans l’environnement volatile de la tyrannie romaine, l’hypocrisie religieuse, les bouleversements et les faussetĂ©s, les influences paĂ¯ennes sur la culture, la philosophie et les religions, les tensions raciales et les injustices avec la corruption, Dieu choisit que Son Fils naisse dans ce monde.

Durant Son ministère de 3 ½ ans, JĂ©sus prĂªcha la bonne nouvelle ou l’évangile du royaume de Dieu. Il enseigna et forma un très petit groupe de personnes (de disciples) qui deviendraient Ses apĂ´tres, et aussi Ă©vangĂ©listes et ministres, diacres, et diaconesses, en plus des fervents membres qui formèrent la base, le dĂ©part de Son Église, de l’Église de Dieu. Par Ses ministres, l’évangile du Christ se rĂ©pandrait de ville en ville, de rĂ©gions en provinces dans tout l’Empire Romain et finalement, progressivement partout sur la terre (Matt. 24: 14; 28: 18-20).

Rome interdisait l’émergence de nouvelles religions sous son règne. Mais pour les nations qui n’étaient pas Juives, elles adoraient plusieurs sortes de dieux, le Christianisme et le JudaĂ¯sme semblaient faire la mĂªme chose. Les Juifs qui avaient migrĂ© et qui s’étaient Ă©tablis dans les pays Gentils Ă  traves tout l’Empire Romain, les provinces romaines Ă©taient habituĂ©es Ă  avoir des citoyens Juifs parmi eux, et qui adoraient un seul Dieu. Lorsque Rome rĂ©alisa que le Christianisme et le JudaĂ¯sme Ă©tait diffĂ©rents, il fut trop tard, les ChrĂ©tiens vivaient dans la maison de l’Empereur.

Supposez que le Messie serait apparu durant un temps que le monde Méditerranéen était divisé en plusieurs royaumes indépendants, chacun ayant son propre leader faisant sa loi. Dans un tel scénario, l’évangile n’aurait pu dépasser les frontières de la Judée, ou de la Palestine. Les autres royaumes Gentils auraient fermé leurs frontières à une religion qui enseigne que tous les gouvernements, tous les systèmes, sociétés et religions des hommes auraient été remplacés par le gouvernement de Dieu! Pensez à cela…

Mais, l’Empire Romain, afin de satisfaire les peuples qu’ils subjuguaient, leur permettaient de continuer leurs religions en adorant leurs dieux, tant qu’ils gardaient la paix et ne créaient pas de problèmes aux romains et se soumettaient loyalement à l’autorité de l’empereur.

De plus, Rome interconnectait les royaumes qu’ils conquéraient par des voies rapides (autoroutes qui existent encore aujourd’hui), des routes, qui aidèrent grandement à répandre l’évangile de Christ par Ses apôtres et d’établir des congrégations de ville en ville.

Le timing de la première venue de JĂ©sus Christ, pour Ă©tablir la fidèle Église de Dieu qui survĂ©cue durant ces 2,000 dernières annĂ©es, et qui maintenant continue de prĂªcher le mĂªme Ă©vangile Ă  toutes les nations, ce timing, donc, Ă©tait parfait.

Chapitre Quatre – Le ministère de JĂ©sus commence

Jean le Baptiste passa son court ministère voyageant Ă  travers la rĂ©gion, prĂªchant un baptĂªme de repentance, qui est de se tourner de 180 degrĂ©s, en changeant son esprit et sa façon de penser et de se comporter. Des foules (de gens) attirĂ©es par Son message, voyageaient dans le dĂ©sert pour Ăªtre baptisĂ©es et pardonnĂ©es de leurs pĂ©chĂ©s.

La prĂ©dication de Jean attirait effectivement beaucoup de gens et aussi l’attention des leaders religieux. Les prĂªtres et les lĂ©vites du Temple allèrent le questionner. Ils lui demandèrent s’il Ă©tait le Messie. Plusieurs d’entre eux craignaient qu’il ne fĂ»t qu’un autre de ces leaders terroristes, et que cela ne cause des problèmes avec l’autoritĂ© de Rome.

La réponse de Jean fut claire: «…Je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez Ses sentiers… Il vient après moi Celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie de Ses souliers. Moi, je vous ai baptisés d'eau; Lui (Jésus Christ), Il vous baptisera du Saint Esprit» (Marc 1: 3, 7-8).

Pourquoi JĂ©sus devait-Il Ăªtre baptisĂ©?

La Parole de Dieu enseigne clairement que le baptĂªme doit Ăªtre prĂ©cĂ©dĂ© par le repentir (Actes 2: 38) et croire (Marc 16: 16; Actes 16: 31, 33). Lors de la repentance, le sang de Christ nous nettoie de tous nos pĂ©chĂ©s passĂ©s. Le baptĂªme implique dâ€™Ăªtre complĂ©tement submergĂ© dans l’eau comme symbole de reconnaissance de nos pĂ©chĂ©s. Et lorsque nous sommes baptisĂ©s, une personne meurt (figurativement) avec JĂ©sus, notre Sauveur, dans un cimetière d’eau, ce qui typifie la mort de l’ancienne personne, et la rĂ©surrection de la nouvelle personne Ă  une nouvelle vie. Ressuscitant de la tombe est un symbole de la rĂ©surrection des morts, nous vivons alors, une nouvelle vie par le Christ et la puissance du Saint Esprit qui travaille activement en nous (Rom. 6: 4; 8: 9; Gal. 2: 20).

Le Nouveau Testament n’est pas le premier endroit oĂ¹ le baptĂªme est trouvĂ© dans la Bible. Bien au contraire, Dieu utilisa ce symbole il y a des milliers d’annĂ©es avant que Jean le Baptiste ne fut nĂ©. Le sauvetage de NoĂ© du dĂ©luge, un genre de cimetière marin pour les pĂ©chĂ©s du monde, reprĂ©sentait la dĂ©livrance de la pĂ©nalitĂ© du pĂ©chĂ© par le baptĂªme (1 Pi. 3: 20-21). Et la dĂ©livrance d’IsraĂ«l de l’esclavage des Égyptiens en passant dans la Mer Rouge, est aussi un type de baptĂªme ChrĂ©tien (1 Cor. 10: 1-2). Aux deux Ă©vènements: le dĂ©luge de NoĂ© et le passage de la Mer Rouge, Dieu, dĂ©livra miraculeusement Son peuple qui regardait vers Lui avec confiance pour leur dĂ©livrance.

Le baptĂªme dans l’eau requiert aussi de la foi en Christ, la foi en Son sacrifice, qui nettoie les anciens pĂ©chĂ©s de la personne croyante repentante. NoĂ© agit sur sa foi en accomplissant le projet gĂ©ant de construction de l’arche. MoĂ¯se donna des instructions Ă  IsraĂ«l d’avancer dans la Mer Rouge et il obĂ©it Ă  l’instruction de Dieu en levant son bĂ¢ton pour sĂ©parer les eaux. Le vrai croyant repentant doit aussi agir avec foi, croyant dans la dĂ©livrance de Christ pour couvrir ses propres pĂ©chĂ©s et de le relever Ă  une nouvelle vie par le Saint Esprit. Une foi active, vivante, est requise.

Lorsque le temps vint pour JĂ©sus de commencer Son ministère, Jean le Baptiste fut avertit comment il devait reconnaitre le Christ lorsqu’il devait le baptiser plus tard. Le baptĂªme de Jean symbolisait l’expression extĂ©rieure du vrai repentir sincère de ceux qui seraient convaincus par le qu’il prĂªchait. Luc 1: 77 dĂ©clare que Jean le Baptiste vint: «Afin de donner Ă  son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses pĂ©chĂ©s». Son ministère se concentrait sur la première partie du salut, prĂ©parer un peuple pour l’arrivĂ©e de Christ. Ils ne reçurent pas tout de suite le Saint Esprit, JĂ©sus n’avait pas encore Ă©tĂ© ressuscitĂ© et glorifiĂ©, Il n’avait pas encore envoyĂ© le Saint Esprit selon le plan de Dieu (Jean 7: 39).

JĂ©sus vint vers Son cousin afin dâ€™Ăªtre baptisĂ©, mais Jean Ă©tait hĂ©sitant. Il dit Ă  JĂ©sus: «Alors JĂ©sus vint de la GalilĂ©e au Jourdain vers Jean, pour Ăªtre baptisĂ© par lui. Mais Jean s'y opposait, en disant: C'est moi qui ai besoin d'Ăªtre baptisĂ© par toi, et tu viens Ă  moi!» (Matt. 3: 13-14). Christ n’a jamais pĂ©chĂ©, Il n’a jamais brisĂ© aucune des lois de Dieu. Un des buts de Son ministère terrestre, Ă©tait d’établir l’exemple pour ceux que Dieu le Père appelle dans le difficile, long et dur voyage de la vie ChrĂ©tienne. C’est la raison pour laquelle JĂ©sus Se permit dâ€™Ăªtre baptisĂ©. Aussi, Son baptĂªme prĂ©figurait un Ă©vènement qui surviendrait 3 ½ annĂ©es plus tard: Sa mort et sa rĂ©surrection.

Une bataille titanesque pour la royauté

AussitĂ´t qu’Il fut baptisĂ© et qu’Il reçut l’approbation de Son Père: «…Tu es Mon Fils bien-aimĂ©, en Toi J'ai mis toute Mon affection» (Marc 1: 11), JĂ©sus, conduit par le Saint Esprit, alla au dĂ©sert, oĂ¹, Il jeĂ»na 40 jours et 40 nuits (Matt. 4: 1-2).

Les chapitres de Matthieu 4 et de Luc 4, racontent en détails une bataille monumentale entre Jésus Christ et Satan le diable. Les deux engagés dans une véritable guerre spirituelle afin de déterminer qui, ultimement, règnerait sur toutes les nations, les royaumes et les gouvernements de la terre!

Pour Se prĂ©parer spirituellement pour ce grand test, JĂ©sus S’humilia en jeĂ»nant, refusant Ă  Son corps toute nourriture physique et toute boisson pour une pĂ©riode de 40 jours. Contrairement aux grèves de la faim, utilisĂ©es Ă  travers l’histoire pour gagner la sympathie du public et pour amplifier le pouvoir des demandes des grĂ©vistes, le jeĂ»ne est diffĂ©rent. Ce n’est pas une technique ni une mĂ©thode pour forcer la volontĂ© de Dieu afin de rendre une faveur favorable, ou pour impressionner Dieu, par l’acte de justice de celui qui jeĂ»ne, ou mĂªme de gagner Sa sympathie. Le jeĂ»ne, lorsqu’il est bien fait, sur de bonnes raisons, est utilisĂ© pour s’humilier soi-mĂªme, pour se voir comme Dieu nous voit.

La Bible déclare: «Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est (désespérément) méchant: Qui peut le connaître?» (Jér. 17: 9). Alors: «…Ce n'est pas à l'homme, quand il marche, à diriger ses pas» (Jér. 10: 23) durant sa vie, à prendre des décisions qui: «Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c'est la voie de la mort» (Pro. 16: 25), parce que: «Toutes les voies de l'homme sont pures à ses yeux; Mais celui qui pèse les esprits, c'est l'Éternel» (Pro. 16: 2).

Lorsque nos estomacs sont vides et qu’ils grognent, nous réalisons alors, que la vie est bien temporaire. Le Psaume 102 déclare: «Mes jours sont comme l'ombre à son déclin, et je me dessèche comme l'herbe» (v. 11). Le roi David a écrit: «L'homme! Ses jours sont comme l'herbe, il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus, et le lieu qu'elle occupait ne la reconnaît plus» (Ps. 103: 15-16).

Lorsque nous nous comparons avec le grand Dieu de l’univers: «Car ainsi parle le Très Haut, dont la demeure est Ă©ternelle et dont le nom est saint: J'habite dans les lieux Ă©levĂ©s et dans la saintetĂ©; Mais Je suis avec l'homme contrit et humiliĂ©, afin de ranimer les esprits humiliĂ©s, afin de ranimer les coeurs contrits» (És. 57: 15), cette existence que les humains appellent vie, cette vie physique, chimique, n’est qu’un souffle, comparĂ©e Ă  Lui. Dieu n’a besoin de rien mais notre vie physique, notre existence humaine, a absolument besoin d’air, d’eau et de nourriture pour vivre. Le jeĂ»ne, renier Ă  son corps ce qu’il a besoin pour une pĂ©riode de24 heures: l’eau et la nourriture, nous rappelle que nous sommes rien, et que nous avons besoin de notre CrĂ©ateur et Pourvoyeur pour tous nos besoins et nĂ©cessitĂ©s. Avec cet Ă©tat physique et cet d’esprit humble, cela nous dispose et nous aide Ă  Ăªtre enseignĂ©s et Ă  tasser notre volontĂ© pour recevoir les instructions et les directions de Dieu.

Lorsque Satan confronta Christ dans le désert, la première chose qu’il fit, fut de tenter Jésus à manger, brisant alors Son jeûne (Matt4: 1-3).En S’affaiblissant physiquement, Christ Se renforcissait spirituellement. Le diable essaya de flatter l’égo de Jésus en disant: «…Si Tu es Fils de Dieu…» (Matt. 4: 3), en d’autres mots, «prouves-le!» Mais au lieu de mordre à l’hameçon, le piège tendu par le diable, Jésus se servit d’une arme décrite dans Éph. 6: 17: «…l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu», c’est les Saintes Écritures (la Bible). Christ répondit: «Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matt. 4: 4 et Deut. 8: 3).

Mais Satan n’était pas prĂªt Ă  abandonner la bataille. Matt. 4 rĂ©vèle qu’il transporta Christ sur le dessus du Temple, et citant les Écritures, essaya de flatter encore l’égo de JĂ©sus, il dit: «…Si Tu es Fils de Dieu, jette-Toi en bas; car il est Ă©crit: Il donnera des ordres Ă  Ses anges Ă  Ton sujet; Et ils Te porteront sur les mains, de peur que Ton pied ne heurte contre une pierre» (Matt. 4: 6).

Oui, le diable peut lire la Bible. Satan est le maĂ®tre du «tordage» des Écritures, il est le maĂ®tre de la confusion, du mensonge, et il a sĂ©duit des milliards de personnes Ă  croire et Ă  accepter facilement ses fausses doctrines. Il utilise depuis longtemps de faux ministres comme ses agents humains pour sĂ©duire l’humanitĂ©. Ce sont des leaders religieux qui semblent Ăªtre sincères et vĂ©ritables, mais la Parole de Dieu les appelle: «Ces hommes-lĂ  sont de faux apĂ´tres, des ouvriers trompeurs, dĂ©guisĂ©s en apĂ´tres de Christ. Et cela n'est pas Ă©tonnant, puisque Satan lui-mĂªme se dĂ©guise en ange de lumière. Il n'est donc pas Ă©trange que ses ministres aussi se dĂ©guisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres» (2 Cor. 11: 13-15).

Satan cita le Psaume 91, les versets 11 à 12, prenant le soin de laisser le passage hors du contexte. Jésus comprit cela, et Il répondit par la Parole de Dieu, Il dit: «Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu» (Matt. 4: 7; Deut. 6: 16)).

Un dernier essai

Le diable essaya une dernière fois de tenter Jésus. Il L’amena sur une haute montagne, Lui montrant tous les royaumes de la terre et leurs gloires. Et Lui dit: «Je Te donnerai toutes ces choses, si Tu te prosternes et m'adores» (Matt. 4: 8-9).

Cette confrontation Ă©tait au sujet de royautĂ©. Satan savait que Christ Ă©tait destinĂ© Ă  Ă©tablir le gouvernement de Dieu sur terre et de rĂ©gner sur toutes les nations. Mais, dans ce prĂ©sent monde mĂ©chant (mauvais) (Gal. 1: 4), de la pĂ©riode de 6,000 ans, donnĂ©e Ă  l’homme pour s’auto-rĂ©gner, d’avoir ses propres nations, ses royaumes, ses gouvernements, ses lois, ses traditions, ses systèmes, ses cultures et ses sociĂ©tĂ©s, tout cela est influencĂ© et appartient «au grand dragon…ce vieux serpent, appelĂ© le diable et Satan, qui a sĂ©duit le monde entier» (Apo. 12: 9). Il est «le prince de la puissance de l’air» (Éph. 2: 2). Le diable agit comme une grande antenne, Ă©mettant ses attitudes, ses pensĂ©es, et ses Ă©motions, qui se traduisent par des langages pervers, des conduites malsaines, et tout ce que la nature humaine dĂ©montre dans les Ăªtres humains qui sont ignorants de la provenance de ces attitudes.

L’origine de Satan

Avant que l’univers existe, Dieu crĂ©a des centaines de millions d’anges. Tout comme les Ăªtres humains, Dieu leur donna le libre arbitre, donnant aux anges la capacitĂ© de dĂ©cider et de choisir d’obĂ©ir ou non Ă  Dieu.

Après la crĂ©ation des anges, Dieu crĂ©e tout l’univers, toutes les galaxies qui sont composĂ©es de milliards d’étoiles. Et cet univers est encore en plein expansion. Lorsque Dieu crĂ©a l’univers physique, ces centaines de millions dâ€™Ăªtres spirituels crièrent de joie, et plus spĂ©cifiquement lorsqu’Il crĂ©a la terre (Job 38: 7), et un tiers d’entre eux eurent la responsabilitĂ© d’en prendre soin, comme une assignation très spĂ©ciale. Ils devaient vivre sur la terre, conduits par un archange nommĂ© Lucifer. Ils devaient en prendre soin tr`;es spĂ©cial. S’ils rĂ©ussissaient, ils auraient alors tout l’univers sous leur contrĂ´le, sous la conduite de Dieu.

Au dĂ©but, tous les anges furent heureux de leur assignation. Ils voulaient faire tout ce qu’ils pouvaient pour faire de la terre un paradis, oĂ¹, il y aurait de merveilleux jardins, de grandes forĂªts, des plages sablonneuses, et de magnifiques ocĂ©ans. Avec le passage du temps (la Bible ne dit pas combien de temps; cela a du prendre des millions, voire mĂªme des milliards d’annĂ©es), quelque chose changea.

Cela commença avec Lucifer. Il fut crĂ©Ă© plein de sagesse et de beautĂ©, il Ă©tait le plus brillant et le plus parfait Ăªtre que Dieu avait crĂ©Ă© (Éz. 28: 11-14). Pendant une très longue pĂ©riode de temps, Lucifer obĂ©issait aux ordres de Dieu et Ă  Son gouvernement sur la terre. Mais, Ă  un certain moment, il y eut de mauvaises pensĂ©es ou d’attitudes qui pĂ©nĂ©trèrent dans son esprit. Au lieu de les enlever, et de les remplacer par de bonnes, Lucifer entretint et ajouta encore plus de ces idĂ©es et attitudes, qui finalement, guidèrent et contrĂ´lèrent son esprit. Il devint promptement plein d’orgueil (v. 15).

Au lieu dâ€™Ăªtre reconnaissant de l’assignation que Dieu lui avait confiĂ©e, Lucifer devint amère et en colère. Il croyait qu’il mĂ©ritait plus que cela, qu’en quelque manière, Dieu le limitait, ne lui permettant pas de dĂ©velopper ses Ă©normes talents Ă  de meilleurs usages (et dans le processus, il oublia que ses talents provenaient de Dieu). Lucifer voulait plus de pouvoir, plus de responsabilitĂ©, plus de reconnaissance, plus de respect, et il voulait que ce soit ses voies, pas celles de Dieu.

L’esprit de Lucifer devint corrompu au point qu’il croyait qu’il savait et connaissait mieux que son CrĂ©ateur, et qu’il Ă©tait plus grand que Lui! Éventuellement, Lucifer croyait qu’il devrait Ăªtre Dieu! Il en vint Ă  vouloir prendre la place de Dieu et de l’enlever de Son trĂ´ne cĂ©leste (És. 14: 12-14).

Les pensĂ©es et les attitudes perverses et tordues de Lucifer le poussèrent Ă  pĂ©cher, Ă  briser les lois spirituelles de l’amour de Dieu et l’intĂ©rĂªt pour les autres (1 Jean 3: 4; Rom. 7: 12-14). Par consĂ©quent, il devint l’ennemi de Dieu. Par des mensonges habilement conçus, il sĂ©duisit et convainquit les anges sous ses ordres, de croire que ses voies Ă©taient justes et qu’il avait raison, et que les voies de Dieu Ă©taient mauvaises et injustes. Ă€ la fin tous les anges sous ses ordres le crurent et s’allièrent Ă  Lui. Tous les anges sur la terre pervertirent leur esprit. Un tiers de tous les anges que Dieu avait crĂ©Ă©s, se rebellèrent contre leur CrĂ©ateur (Apo. 12: 4; Job 4: 18).

Conduits par Lucifer, les anges rebelles maintenant appelĂ©s dĂ©mons, envahirent les cieux pour dĂ©trĂ´ner Dieu et prendre Sa place. Mais Dieu, armĂ© de Son pouvoir sans limite de Son Esprit Saint, et fort des deux autres tiers des anges restĂ©s fidèles, Ă©touffèrent la rĂ©bellion et arrĂªtèrent l’invasion. Dieu rejeta les esprits mauvais sur la terre, et changea le nom de Lucifer, qui signifie porteur de lumière, Ă©toile du matin, en celui de Satan le diable, qui signifie l’ennemi, l’accusateur et menteur (Éz. 28: 11-19).

(Plus d’information au sujet de la rébellion de Lucifer sont contenus dans nos autres livres et livrets.)

Le monde sous le pouvoir de Satan

Depuis qu’il a sĂ©duit et influencĂ© Adam et Eve Ă  rejeter l’autoritĂ© de Dieu sur eux, et subsĂ©quemment, leurs descendants, Satan et ses dĂ©mons ont eu l’autoritĂ© sur tous les royaumes et les gouvernements de l’humanitĂ© ainsi que tous leurs systèmes. Ce monde a pour dieu Satan le diable et il lui appartient, et la nature charnelle de l’homme qui est hostile contre Dieu et Ses lois (Rom. 8: 7), cette nature humaine charnelle est actuellement la nature mĂªme de Satan!

Le diable sait très bien que ses jours de domination sur cet Ă¢ge rebel et pervertit, sont comptĂ©s, Satan, essaya mĂªme de tuer JĂ©sus par HĂ©rode, lorsqu’Il n’était qu’un petit enfant. Comme vous le lirez dans ce livre, le diable essaya Ă  plusieurs occasions de tuer Christ par ses agents humains, avant mĂªme Son temps. Et, Satan utilisa tous ses atouts (dĂ©crits dans Matthieu 4) pour influencer JĂ©sus Ă  venir de son cĂ´tĂ©, mais, aucune de ses stratĂ©gies n’ont rĂ©ussies!

Lorsque Christ rejeta avec succès Son adversaire, Il Se qualifia pour régner sur le royaume de Dieu, Le gouvernement divin qu’Il établira sur la terre pour produire la paix universelle et durable, l’équité, et la prospérité pour tous!

Appel des disciples

Contrairement aux enseignements populaires parmi les Ă©glises d’aujourd’hui, c’est Dieu le Père, et non le Christ, qui appelle les gens Ă  venir Ă  Lui, Ă  venir dans la voie de vivre ChrĂ©tienne (Jean 6: 44). Personne ne peut, par elle-mĂªme, Ă  venir dans Son Église! La dĂ©cision appartient seulement Ă  Dieu le Père.

Au tout dĂ©but du ministère de JĂ©sus, Dieu appela des hommes de diffĂ©rentes professions, classes sociales, qui deviendraient des disciples (Ă©tudiants) de Christ, pour ultimement devenir des apĂ´tres. Ces 12 hommes reçurent un entrainement intense, approfondi, et souvent en privĂ© avec Christ, face Ă  face. Afin dâ€™Ăªtre prĂ©parer pour rĂ©pandre l’évangile aux villes environnantes, aux autres rĂ©gions, pays et nations ainsi que vers d’autres royaumes.

Voici la liste des apĂ´tres originaux:

Pierre: On lui donna le prénom de Simon à sa naissance, plus tard, Jésus le renomma Pierre, ou Céphas, un nom araméen équivalent au mot grec Petros (Pierre), qui signifie: «une masse de rocher détachée du rocher vivant».

Simon Pierre et son frère AndrĂ©, Ă©taient les fils de Jonas (Matt. 16: 17). Il Ă©tait un pĂªcheur de BethsaĂ¯da, une petite ville au nord du Lac de GalilĂ©e (Jean 1: 44; 12: 21). Simon, AndrĂ©, Jacques, and Jean grandirent ensemble lorsqu’ils Ă©taient jeunes, et plus tard, devinrent des partenaires de pĂªche.

Comme tous les autres juifs de leur époque, ils étaient tous assidus religieusement au Temple, et ils connaissaient vaguement les écrits prophétiques au sujet de la venue du Messie. Ils n’avaient pas d’entrainements spéciaux comme avaient les rabbins. C’est pour cette raison que Pierre et Jean, lorsqu’ils furent amenés devant le Sanhédrin: «Lorsqu'ils virent l'assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c'étaient des hommes du peuple sans instruction; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus» (Actes 4: 13).

Les GalilĂ©ens avaient une rĂ©putation pour Ăªtre indĂ©pendants, brusques et impĂ©tueux. Ils utilisaient un dialecte particulier, avec un fort accent qui semblait peu raffinĂ© et plutĂ´t non Ă©lĂ©gant, par ceux de la JudĂ©e.

Pierre et les autres apĂ´tres furent appelĂ©s pour devenir des «pĂªcheurs d’hommes» (Matt. 4: 18-19), et ordonner pour prĂªcher, pour avoir le pouvoir de guĂ©rir toutes maladies et d’exorciser les dĂ©mons (Marc 3: 14-15).

André: Ayant déjà été un di sciple de Jean le Baptiste, André fut le premier à suivre Christ, et il lui présenta son frère Pierre (Jean 1: 40). Les deux frères devinrent des disciples de Jésus après que Jean le Baptiste fut emprisonné (Matt. 4: 18-19; Marc 1: 16-17).

Jacques: Lui et son frère Jean, appelĂ©s Boanergès qui signifie «fils du tonnerre» (Marc 3: 17), Ă  cause de leur rudesse de caractère. Leurs parents Ă©taient ZĂ©bĂ©dĂ©e et SalomĂ©e. Jacques avait le surnom de: «le plus grand» (afin de le distinguer de l’autre apĂ´tre qui avait le mĂªme prĂ©nom). Lui aussi Ă©tait un pĂªcheur (Matt. 4: 21).

Jean: Était plus jeune que son frère Jacques. Son père ZĂ©bĂ©dĂ©e, Ă©tait semble-t-il, un homme assez riche, puisqu’il pouvait s’offrir des serviteurs (Marc 1: 20) et possĂ©dait au moins deux bateaux de pĂªche (Luc 5: 3). Jean, tout comme son frère et ses amis d’enfance, Ă©tait aussi un pĂªcheur sur le Lac de GalilĂ©e. Il fut aussi influencĂ© par les enseignements de Jean le Baptiste, devenant un de ses disciples. Lorsque Jean le Baptiste annonça que JĂ©sus Ă©tait l’Agneau de Dieu, Jean accepta l’offre de Christ de Le suivre (Jean 1: 36-37). Cependant, Jean et Jacques retournèrent temporairement Ă  leur pĂªche avant de devenir Ă  plein temps des apĂ´tres en entrainement (Matt. 4: 21; Luc 5: 1-11).

Pierre, AndrĂ©, Jacques et Jean grandirent ensembles et devinrent des partenaires de pĂªche dans leur entreprise familiale. Lorsqu’ils furent appelĂ©s, ils formèrent naturellement un cercle serrĂ© autour de JĂ©sus, Ă  qui, Il rĂ©vĂ©lait Ses pensĂ©es, Ses plans et mĂªme une vision de Son retour glorieux.

Philippe: Aussi de BethsaĂ¯da (Jean 1: 44; 12: 21). Il rĂ©pondit Ă  Son appel sans aucune hĂ©sitation, et entraina avec lui, NathanaĂ«l (appelĂ© BarthĂ©lemy dans Matt. 10: 3; Jean 1: 45-46). NathanaĂ«l peut avoir occupĂ© une place importante dans tout le groupe après Pierre, Jacques, Jean and AndrĂ© (Matt. 10: 3; Marc 3: 18; Jean 6: 5-7; 12: 21-22; 14: 8-9; Actes 1: 13).

BarthĂ©lemy: Le fils de Talemai. Plusieurs croient que lui et NathanaĂ«l Ă©taient la mĂªme personne, mais ils ne l’étaient pas (Jean 1: 45-541). BarthĂ©lemy Ă©tait ami avec Philippe avant dâ€™Ăªtre appelĂ©.

Matthieu: Était un collecteur de taxes et d’impĂ´ts (un publicain) Ă  CapernaĂ¼m, il Ă©tait le fils d’AlphĂ©e avec ses frères Thomas et Jacques. Il devint un des disciples de Christ lorsque JĂ©sus passant par l’endroit ou travaillait Matthieu pour Rome, la maison des taxes. Le peuple mĂ©prisait gĂ©nĂ©ralement les publicains, parce qu’ils travaillaient volontairement pour les romains. Matthieu Ă©tait originellement appelĂ© Levi (Marc 2: 14; Luc 5: 27).

Thomas: Appelé aussi Didyme (Jean 11: 16; 20: 24). Puisque Thomas est toujours mentionné avec Matthieu le fils d’Alphée, lorsque les apôtres sont nommés, il est toujours suivi par Jacques, son frère, aussi fils d’Alphée (il y a de fortes spéculations que Matthieu, Thomas et Jacques étaient des frères).

Jacques: Un des fils d’Alphée (ou Cléopas), il avait le surnom de «Jacques le petit».

Thaddée: Appelé aussi «Lebbaeus» (dans le livre de Matthieu de la version anglaise de la Bible du Roi Jacques).

Simon: Aussi appelĂ© le C ananite (Matt. 10: 4; Marc 3: 18). Son nom vient du mot Syrien Kanean ou Kaneniah, le nom d’une secte juive. Il Ă©tait aussi surnommĂ© Simon le zĂ©lote (Luc 6: 15; Actes 1: 13). Avant dâ€™Ăªtre appelĂ© Ă  devenir un apĂ´tre, Simon faisait parti de la secte fanatique des ZĂ©lotes,

Judas Iscariot: Il est possible que le nom d’Iscariot fait référence à la ville de Kerioth (Josué 15: 20-25) ou au mouvement appelé sicarii (des juifs rebelles nationalistes). La Bible appelle cet homme Judas…le fils de Simon» (Jean 6: 71; 13: 2, 26). Judas était le trésorier parmi les disciples de Jésus, c’était lui qui tenait la bourse. Il trahit Jésus plus tard (Marc 3: 19), et se suicida. Matthias le remplaça comme apôtre original un peu après la résurrection de Christ.

Avec les apôtres et plusieurs autres disciples qui avaient appris de Lui, Jésus avait planté la semence qui germerait dans l’Église du 1er siècle lors de la Pentecôte en 31 AD.

Chapitre Cinq – DĂ©tails du ministère de JĂ©sus

De sa prison, Jean le Baptiste, envoya deux de ses disciples demander à Jésus: «Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?» (Luc 7: 19-20). Jean voulait s’assurer qu’Il était bien le Messie à venir.

Jésus répliqua: «Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres» (v. 22). Juste avant cela, Christ avait: «… guérit plusieurs personnes de maladies, d'infirmités, et d'esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles» (v. 21).

Pourquoi Jésus leur répondit-Il par:… les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres et plusieurs personnes guéris de leurs maladies, d'infirmités, et d'esprits malins? Comment cela définissait-il le ministère de Jésus?

Pourquoi la guérison?

Les récits des quatre évangiles démontrent que Christ accomplit d’étonnants miracles. Et la grande majorité de ces miracles étaient dramatiques. Jésus guérit les boiteux, donna la vue aux aveugles, guérit les lépreux, et guérit tous ceux qui étaient malades (Matt. 8: 16).

Les Écritures dĂ©montrent que JĂ©sus guĂ©rit de vastes multitudes de gens et attira l’attention de plus en plus de la population. Lorsqu’un de Ses proches amis, Lazare, fut gravement malade, et mourut avant que Christ arrive Ă  son chevet, toute sa famille et ses amis pleurèrent. Ils ne comprirent pas ce que JĂ©sus voulait dire lorsqu’Il dit: «Je suis la rĂ©surrection et la vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand mĂªme il serait mort; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?» (Jean 11: 25-26.)

Ils comprenaient qu’il viendrait un moment que Dieu ressusciterait tous les Ăªtres humains Ă  la vie physique. Mais ils ne saisirent pas que JĂ©sus Christ n’avait pas seulement le pouvoir de guĂ©rir, Il avait aussi l’autoritĂ© de ressusciter. Et pas juste Ă  Sa deuxième venue, mais aussi Ă€ CE MOMENT-LĂ€! Lorsqu’Il Ă©tait dans la chair! (Lisez Jean 11: 38-45.) JĂ©sus est Dieu. Son pouvoir de guĂ©rir et de ressusciter venait de Son Père, qui Ă©tait aussi Dieu. Ensemble, Ils sont UN Dieu, UNE Famille divine, qui a comme plan d’ajouter des membres, des enfants engendrĂ©s de l’Esprit et qui naitront un jour dans leur Famille.

La capacité de ressusciter des gens à la vie physique est un type de guérison ultime à venir, qui est la résurrection. Jésus déclara: «…si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu» (Jean 3: 3). Ce n’était pas là des paroles hautement émotionnelles et religieuses dans lesquelles des millions de gens crurent, acceptèrent et en furent séduits. Christ parlait de naitre à nouveau, littéralement! Mais pas de la vie physique à la vie physique, mais de la vie physique à la vie spirituelle: Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit» (v. 6). La Parole de Dieu déclare: «Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu» (1 Cor. 15: 50).

Lorsque le pouvoir miraculeux de guĂ©rir de JĂ©sus Lui attirait des foules, cela attirait aussi la colère des scribes et des pharisiens, qui craignaient que leur autoritĂ© et pouvoir sur le peuple ne soient mis en jeu. Ces leaders religieux, aveugles spirituellement, Ă©taient beaucoup plus concernĂ©s par leur propre justice et apparence aux yeux du peuple, que de vouloir leur bien. Leurs intĂ©rĂªts Ă©taient entièrement faussĂ©s! Ils mettaient une emphase mĂ©ticuleuse sur les dĂ©tails physiques de la loi, observant l’exactitude, ils en faisaient un fardeau pĂ©nible Ă  porter par leur codes non-bibliques de «faites» et «ne faites pas»!

Par exemple, lorsque Jésus guérissait lors d’un jour de Sabbat, les pharisiens étaient si absorbés par l’observation stricte des détails de ce jour, qu’ils ne voyaient pas l’intention spirituelle de la loi, l’amour envers Dieu en premier, et ensuite, envers le prochain.

La loi de Dieu n’est pas un fardeau, elle est spirituelle (Rom. 7: 14) et le commandement est saint, juste et bon (v. 12). Grader (observer) les dix commandements expriment une attitude d’amour altruiste, envers Dieu et le prochain: «L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi» (Rom. 13: 10).

Rappelez-vous Adam et Eve. Il y avait deux arbres symboliques devant eux, deux façons de vivre complĂ©tement diffĂ©rentes, et une dĂ©cision d’une magnitude colossale. Choisir (de manger ou de prendre de) l’Arbre de la Vie, signifiait de choisir une vie d’obĂ©issance Ă  Dieu, choisir de faire confiance au CrĂ©ateur pour Sa divine direction, connaissance, comprĂ©hension, et sagesse. Mais choisir l’Arbre de la Connaissance du bien et du mal, signifiait de rejeter Dieu pour Sa direction, et de se faire confiance soi-mĂªme et de choisir comment vivre sa propre vie.

Adam et Eve, (l’humanité après eux), choisirent le mauvais arbre, et depuis ce jour-là, depuis les 6,000 dernières années, l’humanité a choisi, a décidé, quelles religions qu’ils pratiqueraient, quelles sortes de nourritures qu’ils mangeraient, quels sortes de gouvernements et de lois qu’ils établiraient, leurs propres systèmes d’éducation, s’ils regarderaient vers Dieu pour obtenir la guérison ou vers leurs propres médecines pour régler leurs maladies, etc.

Aujourd’hui, tout comme à l’époque de Christ, les gens sont malades, tendus, stressés, déprimés, avec beaucoup de problèmes de poids et de santé, parce qu’ils brisent les lois de santé de Dieu et les principes régissant une bonne santé.

Voici une liste de ces lois et principes régissant une bonne santé:

Maladies contagieuses: LĂ©v. 5: 2-3; 7: 19, 21; 11: 24-28, 31-40; 13: 2-59; 14: 2-3, 8-9, 34-48, 54-57; 15: 2-13, 16-28, 32-33; 22: 4-8; Nom. 5: 2-4; 9: 6, 10; 19: 11-16, 22; 31: 19-20; Deut. 23: 10-11; 24: 8.

Maladies vénériennes: Lév. 15: 2-13, 16-28, 31-33; 22: 4, 6.

Mettre en quarantaine ceux qui ont des maladies contagieuses: LĂ©v. 13: 2-5, 31-33, 45-46; 14: 2-3, 8, 34-38; 15: 19; Nom. 5: 2-3; 31: 11-20; Deut. 23: 10-11.

DĂ©sinfections: LĂ©v. 2: 13; 7: 19; 11: 24-40; 13: 6, 34, 47-59; 14: 8-9, 34-48, 54-57; 15: 2-13, 16-28; Nom. 31: 19-20, 22-24.

Installations sanitaires: Ex. 29: 14, 34; LĂ©v. 4: 11-12, 21; 6: 30; 7: 17, 19; 8: 17, 32; 9: 11; 16: 27-28; 19: 6; Deut. 23: 12-13; HĂ©b. 13: 11.

Nourriture: LĂ©v. 3: 17; 7: 15-19, 23-27; 11: 2-23, 26-27, 29-43, 46-47; 17: 10-15; 19: 5-8, 26; 22: 8; Deut. 12: 16, 20-25; 14: 3-21, 26; 15: 22-23.

Malpropreté (souillures): Lév. 20: 2-6, 10-21; Deut. 27: 20-23.

Consommation d’alcool: És. 5: 11, 22; Pro. 23: 19-20, 29-35.

Gourmandise (gloutonnerie): Nom. 11: 18-20, 31-33.

Conditions de surpopulation: És. 5: 8.

Quelquefois, les gens hĂ©ritent de ces maladies, effets indĂ©sirables, malĂ©dictions, ou mĂªme la prospĂ©ritĂ© (richesse) par hĂ©ritage, provenant de leurs ancĂªtres et qui ont engendrĂ© des effets, soit de l’obĂ©issance aux lois, ou des transgressions de ces lois de la santĂ©, des commandements et des principes bibliques.

Et dans de nombreux cas, personne n’est responsable: «Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui firent cette question: Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle? Jésus répondit: Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui» (Jean 9: 1-3).

Lorsque Christ guĂ©rissait, cela attirait l’attention. Cela forçait les gens Ă  arrĂªter et Ă  considĂ©rer la puissance de Dieu, et d’écouter Son message. JĂ©sus, comme l’Éternel de l’Ancien Testament, Ă©tait Celui qui conduisait l’ancienne nation d’IsraĂ«l Ă  travers le dĂ©sert vers la terre promise, et aussi Celui qui proclamait: «…Je suis l'Éternel, qui te guĂ©rit» (Ex. 15: 26).

Pourquoi exorciser des démons?

Les leaders religieux de ce monde Ă©vitent de parler du domaine spirituel, de la vraie nature des Ăªtres spirituels, les anges et les dĂ©mons. Par consĂ©quence, et par ignorance, les gens s’impliquent dans le dangereux monde des esprits, du super naturel, qui se rĂ©vèle par des influences et des possessions dĂ©moniaques.

Lorsqu’Il était confronté à de telles personnes, Jésus guérissait spirituellement les ces personnes en les exorcisant de leurs démons. Ces esprits mauvais et tordus étaient d’anciens anges qui joignirent Lucifer (maintenant Satan) dans sa rébellion contre leur Créateur.

Étonnamment, lorsque les pharisiens virent Christ relĂ¢cher miraculeusement quelqu’un des liens de dĂ©mons, ils accusèrent Christ de le faire par la puissance de Satan (Matt. 12: 22-24).

Mais JĂ©sus rĂ©pondit: «…Tout royaume divisĂ© contre lui-mĂªme est dĂ©vastĂ©, et toute ville ou maison divisĂ©e contre elle-mĂªme ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisĂ© contre lui-mĂªme; comment donc son royaume subsistera-t-il?» (Matt. 12: 25-26).

Satan est l’auteur de la confusion et de la séduction des gouvernements, religions, institutions, affaires et sociétés de ce monde. Mais, le royaume du diable N’EST PAS divisé! Il travaille activement contre la réalisation du plan de Dieu qui est le salut de toute l’humanité.

MĂªme si JĂ©sus S’est qualifiĂ© pour rĂ©gner dans le royaume de Dieu, ce monde, ses gouvernements, systèmes, religions, sociĂ©tĂ©s, sa façon de vivre, appartiennent au dieu de ce monde: le grand sĂ©ducteur, Satan, qui a sĂ©duit le monde entier (Apo. 12: 9).

Ă€ travers toute l’histoire de l’humanitĂ©, les dĂ©mons ont capturĂ© les esprits de ceux qui s’impliquaient dans le domaine de la sorcellerie, de la magie noire, et du supernaturel; les gens qui ouvraient leur esprit et leurs pensĂ©es au pouvoir malicieux, pouvaient commettre des actes de violence et des choses tĂ©nĂ©breuses. Ces choses du domaine paranormal suscitent la curiositĂ©, l’imaginaire et est dans la nature mĂªme de l’homme, la Bible liste la sorcellerie comme Ă©tant une «œuvre de la chair».

La Parole de Dieu avertit aussi: «Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicitĂ©, l'impuretĂ©, la dissolution, l'idolĂ¢trie, la magie, les inimitiĂ©s, les querelles, les jalousies, les animositĂ©s, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai dĂ©jĂ  dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hĂ©riteront point le royaume de Dieu.» (Gal. 5: 19-21).

Les scribes, pharisiens et les autres leaders religieux étaient sans pouvoir, incapables, d’aider ceux qui étaient possédés de démons. Mais Jésus Christ, endossé par Dieu le Père, détenait LE VRAI POUVOIR et L’AUTORITÉ. Il pouvait commander aux esprits mauvais les plus rebelles à Lui obéir!

Une autre façon que les démons entrent dans un esprit non avertit, est par des émotions et des attitudes débridées, incontrôlées. Notez:

Pro. 25: 28: «Comme une ville forcĂ©e et sans murailles, ainsi est l'homme qui n'est pas maĂ®tre de lui-mĂªme», spirituellement sans dĂ©fense.

Pro. 16: 32: «Celui qui est lent Ă  la colère vaut mieux qu'un hĂ©ros, et celui qui est maĂ®tre de lui-mĂªme, que celui qui prend des villes».

L’homme fut crĂ©Ă© spirituellement incomplet. Les animaux vivent sans la puissance du cerveau, ils sont programmĂ©s, ils vivent par l’instinct, l’homme a le pouvoir de l’esprit, via l’esprit qui est dans l’homme, c’est ce qui permet aux Ăªtres humains la pensĂ©e crĂ©ative et la capacitĂ© d’analyser: «Lequel des hommes, en effet, connaĂ®t les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui? De mĂªme, personne ne connaĂ®t les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu» (1 Cor. 2: 11). Mais, l’esprit dans l’homme est limitĂ© Ă  la comprĂ©hension physique seulement. Alors, l’homme ne peut comprendre les choses spirituelles: «Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaĂ®tre, parce que c'est spirituellement qu'on en juge».

Le Saint Esprit doit Ăªtre activement Ă  l’œuvre dans l’esprit humain, pour convertir les pensĂ©es charnelles, les attitudes et les dĂ©sirs de convoitises, en pensĂ©es spirituelles. C’est seulement de cette manière que les Ăªtres humains peuvent combattre avec succès les mĂªmes combats spirituels que Christ a combattu durant toute Sa vie lorsqu’Il Ă©tait dans la chair: «Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'Ă©lève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensĂ©e captive Ă  l'obĂ©issance de Christ» (2 Cor. 10: 3-5).

Ceux qui gardent (protègent) leur esprit avec l’Esprit de Dieu sont capables de résister aux influences démoniaques.

Est-ce que Satan a le pouvoir de guérir?

Parlant des ministres qui parlent faussement dans (par) le nom de JĂ©sus, Paul a Ă©crit ceci: «Ces hommes-lĂ  sont de faux apĂ´tres, des ouvriers trompeurs, dĂ©guisĂ©s en apĂ´tres de Christ. Et cela n'est pas Ă©tonnant, puisque Satan lui-mĂªme se dĂ©guise en ange de lumière. Il n'est donc pas Ă©trange que ses ministres aussi se dĂ©guisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres» (2 Cor. 11: 13-15).

L’une des façons que Satan rend ses ministres paraissent de vrais ministres de Dieu, est en faisant certains miracles, incluant des miracles paraissant comme des guérisons (Apo. 13: 11-14).

Le chapitre 5 du livre d’Exode dĂ©montre que les magiciens de la cour du Pharaon Ă©taient capables de performer certains actes similaires aux miracles que Dieu avait performĂ©s par Son serviteur MoĂ¯se. Ces miracles Ă©taient des choses que Dieu avait permit Ă  Satan de faire, par les serviteurs de Satan, comma faisant parti du processus d’endurcir le cÅ“ur du Pharaon (Ex. 4: 21; 7: 3; 14: 4), afin que le roi Pharaon puisse tĂ©moigner du pouvoir de Dieu en libĂ©rant IsraĂ«l d’Égypte.

Les guĂ©risons dramatiques publiques accomplies par de nombreux Ă©vangĂ©listes modernes de cet Ă¢ge, sont exactement la mĂªme sorte de dĂ©monstration (un show, un spectacle), dans lesquelles (les dĂ©monstrations publiques spectaculaires), des individus souffrant de diffĂ©rentes maladies (ou limitations physiques apparentes), sont rĂ©ellement liĂ©s par un dĂ©mon. Un exemple de cette condition est trouvĂ©e dans Luc 13: 11-13: «Et voici, il y avait lĂ  une femme possĂ©dĂ©e d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle Ă©tait courbĂ©e, et ne pouvait pas du tout se redresser. Lorsqu'il la vit, JĂ©sus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es dĂ©livrĂ©e de ton infirmitĂ©. Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu».

Ce n’est qu’un exemple d’un individu qui avait un handicap physique (mais cela peut aussi Ăªtre mental, psychologique), et que son corps Ă©tait sous l’emprise d’un dĂ©mon. Christ exorcisa le dĂ©mon de son corps, et elle fut restaurĂ©e Ă  son Ă©tat normal.

Tomber par en avant ou par en arrière?

Considérez aussi que souvent, Au point culminant de la supposée guérison, les personnes qui sont guéries perdent connaissance et tombent à la renverse, ayant habituellement une personne en arrière d’elles anticipant leur chute et pour les retenir. Mais, notez les passages bibliques suivant:

Gen. 17: 3, 17: «Abram tomba sur sa face; et Dieu lui parla, en disant… Abraham tomba sur sa face…».

2 Chron. 20: 18: «Josaphat s'inclina le visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem tombèrent devant l'Éternel pour se prosterner en sa présence».

Matt. 26: 39: «Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi…».

1 Cor. 14: 25: «les secrets de son coeur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu…».

Les Écritures plus haut, démontrent que ceux qui se présentent devant Dieu pour L’adorer, se penche par en avant. Mais, d’autres Écritures, démontrent que ceux qui agissent sous l’influence de démons ont tendance à tomber par en arrière. Notez: «Lorsque Jésus leur eut dit: C'est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre» (Jean 18: 6).

Pourquoi?: «Il se trouva dans leur synagogue un homme qui avait un esprit impur, et qui s'écria: Qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es: le Saint de Dieu» (Marc 1: 23-24). Au lieu de se soumettre à Jésus, ceux avec des démons reculent de Sa présence, de Son pouvoir et de Son autorité.

Notez aussi que nulle part dans la Bible les gens sont frappés sur le front et tombent par terre à la renverse! Les ministres de Dieu oignent les malades d’une goute d’huile, ils ne les frappent pas! Ils mettent leurs mains au-dessus des malades (ils ne les touchent pas). Imaginez pour un instant à la scène de ces évangélistes populaires «guérisseurs de la foi», qui font éclats d’autorité guérissant et exorcisant, devant des audiences crédules et qui ne comprennent pas réellement ce qui se passe devant leurs yeux…

Des réactions violentes et bruyantes, sont typiques de la part de ceux qui sont affectés par des démons. Notez ce qui y est rapporté dans le livre de Marc 1: 26: «Et l'esprit impur sortit de cet homme, en l'agitant avec violence, et en poussant un grand cri». Comparez cette description avec des éclats de voix et de cris spontanés, des exclamations, comme Hallelujah!, Amen! Et Merci Jésus! Ces démonstrations hautement émotionnelles, visuelles et auditives sont souvent accompagnées de comportements incontrôlés, qui sont la norme dans les séances et show de guérisons publiques et de Renaissances et Ressourcements Chrétiens.

Notez aussi le livre des Actes 19: 15-16, qui montre le résultat tragique d’individus invoquant répétitivement et inutilement le nom de Jésus pour exorciser des démons. Ils firent des actions sans l’autorité de Jésus Christ.

Les Écritures rĂ©vèlent clairement que Satan n’exorcise pas ses dĂ©mons (Marc 3: 23-26), mais cela Å“uvrerait Ă  son avantage, (comme Ă©tant le dieu de ce monde 2 Cor. 4: 4), pour que ses ministres paraissent avoir le pouvoir de guĂ©rison. Gardez Ă  l’esprit que Satan ne peut faire que ce que Dieu lui permet (Job 1: 12; 2: 6). Et, comme Matt. 12: 43-45 dĂ©montre, si une personne possĂ©dĂ©e par un dĂ©mon en est libĂ©rĂ©e, et qu’elle n’est pas rĂ©ceptive Ă  la vĂ©ritĂ© de Dieu, alors ce dĂ©mon peut revenir et ramener avec lui «Il s'en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus mĂ©chants que lui; ils entrent dans la maison, s'y Ă©tablissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première…».

ConsidĂ©rez aussi que Satan n’a pas nos intĂ©rĂªts Ă  cÅ“ur (1 Pi. 5: 8). Il sait que son temps est court (Apo. 12: 12) avant que Christ revienne. Il sait aussi que notre ultime potentiel est de naitre dans la famille de Dieu, ressuscitĂ© Ă  la vie Ă©ternelle, semblable Ă  Son image (Gen. 1: 26), et de rĂ©gner avec Christ dans le royaume de Dieu. Non seulement le diable n’a aucun dĂ©sire de guĂ©rir physiquement quiconque de quoi que ce soit (mĂªme s’il en avait le pouvoir), il cherche Ă  sĂ©duire et Ă  aveugler tous les gens au plan de salut de Dieu et de Son but, ni de les guĂ©rir spirituellement.

Vous devez comprendre ce point des plus importants, c’est que la guérison implique et requiert le pardon des péchés. Satan n’a pas le pouvoir de pardonner les péchés!

La foi, l’autorité et le pouvoir

En plus des nombreuses guĂ©risons, JĂ©sus performa d’innombrables miracles: comme tourner l’eau en vin, marcher sur les eaux, calmer une tempĂªte, etc. Ces Ă©vènements Ă©tonnants et inspirants n’étaient pas des trucs pour Ă©pater la galerie! Ils avaient un but, une intention. Ils rĂ©vĂ©lèrent le pouvoir immense, incroyable, illimitĂ© de Dieu Tout-Puissant! Le mĂªme pouvoir par lequel toutes les nations se soumettront un jour Ă  l’autoritĂ© de JĂ©sus Christ lorsqu’Il Ă©tablira le royaume de Dieu sur terre! Le mĂªme pouvoir qui convertira les cÅ“urs rebel et endurcis des hommes, commençant par ceux des nations modernes d’IsraĂ«l, puis, le reste du monde! En accomplissant ces miracles, Christ voulait que tous les individus sachent qu’ils pourraient avoir accès Ă  ce pouvoir.

Considérez le récit des 5,000 hommes qui furent nourris avec quelques pains et quelques poissons: «Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens? Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes» (Jean 6: 9). Mais si vous comptez en plus, les femmes et les enfants, la foule a du atteindre au moins 20,000 personnes.

Par un miracle, Jésus multiplia la nourriture pour tous: «Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d'orge, après que tous eurent mangé» (Jean 6: 12-13).

Les gens étaient si étonnés par ce miracle que Jésus eut à se sauver de leur présence: «Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul» (Jean 6: 15). Contrairement au plan de Dieu, parce que Son temps n’était pas encore arrivé. (Notez aussi la façon de penser des gens.)

La foule suivit Christ Ă  l’autre cĂ´tĂ© du lac de GalilĂ©e. Pour les disciples, les gens leur semblaient Ăªtre zĂ©lĂ©s, dĂ©sirant apprendre les voies de Dieu. Mais Christ perçu leur vĂ©ritable motif: «JĂ©sus leur rĂ©pondit: En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangĂ© des pains et que vous avez Ă©tĂ© rassasiĂ©s» (Jean 6: 26).

Leur esprit charnel se concentrait sur les choses physiques. Les paroles de Jésus Christ offraient quelque chose de beaucoup plus profond: «Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau» (Jean 6: 27).

Ces dizaines de milliers de personnes suivaient Christ, prĂ©tendant (peut-Ăªtre mĂªme convaincus) qu’ils Ă©taient prĂ©parĂ©s pour recevoir Ses enseignements. Mais, ce que JĂ©sus enseignait Ă©tait spirituel; l’esprit de ceux qui l’écoutaient Ă©tait charnel. Ils ne pouvaient comprendre Ses paroles qui conduisent Ă  la vie Ă©ternelle. La plupart des miracles de JĂ©sus attiraient l’attention vers Dieu et Son royaume, et d’enseigner que la vraie foi est liĂ©e Ă  l’autoritĂ© et au pouvoir.

Une histoire révélatrice

Prenez par exemple, l’histoire du centurion romain de Luc 7: 1-8: «Après avoir achevĂ© tous ces discours devant le peuple qui l'Ă©coutait, JĂ©sus entra dans CapernaĂ¼m. Un centenier avait un serviteur auquel il Ă©tait très attachĂ©, et qui se trouvait malade, sur le point de mourir. Ayant entendu parler de JĂ©sus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guĂ©rir son serviteur. Ils arrivèrent auprès de JĂ©sus, et lui adressèrent d'instantes supplications, disant: Il mĂ©rite que tu lui accordes cela; car il aime notre nation, et c'est lui qui a bĂ¢ti notre synagogue. JĂ©sus, Ă©tant allĂ© avec eux, n'Ă©tait guère Ă©loignĂ© de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire: Seigneur, ne prends pas tant de peine; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C'est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guĂ©ri. Car, moi qui suis soumis Ă  des supĂ©rieurs, j'ai des soldats sous mes ordres; et je dis Ă  l'un: Va! Et il va; Ă  l'autre: Viens! Et il vient; et Ă  mon serviteur: Fais cela! Et il le fait».

La réaction?

Matt. 8: 10, 13: «Le centenier rĂ©pondit: Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guĂ©ri… Puis JĂ©sus dit au centenier: Va, qu'il te soit fait selon ta foi. Et Ă  l'heure mĂªme le serviteur fut guĂ©ri».

Le centurion comprenait l’autoritĂ© et le pouvoir. Comme commandant, il donnait des ordres et s’attendait Ă  ce que ses soldats lui obĂ©issent. De la mĂªme manière, il rĂ©pondait aux ordres de ceux en autoritĂ© au-dessus lui. Il croyait que JĂ©sus possĂ©dait aussi une autoritĂ© de Dieu le Père, qu’Il avait remis Ă  Son Fils le pouvoir de faire des miracles. Par consĂ©quent, le centurion n’avait pas besoin de voir littĂ©ralement, Christ imposer Ses mains sur son serviteur malade. Dans l’esprit du centurion, tout ce qu’il avait besoin de savoir, Ă©tait que Christ exercerait Son autoritĂ© de guĂ©rir, de lĂ  ses mots: «dis seulement un mot, et mon serviteur sera guĂ©ri…». La vraie foi comprend le lien, la connexion, de l’autoritĂ© pour accomplir des miracles, simplement croire, la foi, que cela arrivera.

Ce que Pierre oublia

Examinons maintenant un autre exemple: Pierre marchant sur les eaux. Comme les disciples de JĂ©sus Ă©taient Ă  bord d’un navire poussĂ© de cĂ´tĂ© et d’autre par une tempĂªte, ils virent leur MaĂ®tre venant vers eux, marchant sur les eaux! Ils furent si Ă©tonnĂ©s qu’ils crurent qu’Il Ă©tait un fantĂ´me, et ils eurent peurs.

Jésus essaya de les calmer, disant: «Rassurez-vous, c'est Moi; n'ayez pas peur!» (Matt. 14: 27.)

Mais Pierre n’était pas certain. Il répondit: «Seigneur, si c'est Toi, ordonne que j'aille vers Toi sur les eaux» (Matt. 14: 28). Pierre savait que si c’était Christ, alors, Il aurait l’autorité de lui donner la capacité de faire ce qui lui était humainement impossible d’accomplir.

Lorsque Christ dit: VIENT, Pierre enjamba le bord du navire et garda ses yeux rivĂ©s sur Celui qui reprĂ©sentait L’AUTORITÉ SUPRĂME du Dieu qui crĂ©a l’univers et les lois physiques qui le soutenaient. Parce qu’il avait la bonne attitude, Pierre croyait dans l’autoritĂ© de Christ, sa foi que JĂ©sus garderait Sa parole de dĂ©fier les lois physiques de la nature (la gravitĂ©) pour lui donner le pouvoir de marcher sur les eaux!

Mais, quelque chose alla mal. L’attention de Pierre changea. Il laissa le son tumultueux du vent et le bruit grondant des vagues le distraire. Il perdit graduellement son attention sur Celui qui représentait le gouvernement de Dieu… et il commença à couler dans les eaux froides… (Matt. 14: 30).

Pierre cria à Christ de le sauver (v. 30). Alors: «Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?» (V. 31.)

Par la foi humaine… pour la foi divine

Les miracles de Jésus Christ étaient accomplis afin de stimuler la foi des gens. Mais Pierre, qui n’était pas encore convertit à ce moment-là, prouva que la foi humaine (temporaire) n’est pas assez. Ceux qui suivent et obéissent à Christ, les vrais soldats Chrétiens (2 Tim. 2: 3-4) qui combattent activement contre les pièges du diable, les désirs charnels, et les tentations du monde de Satan, doivent avoir la foi de Jésus en eux.

Paul a Ă©crit: «…parce qu'en Lui est rĂ©vĂ©lĂ©e la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est Ă©crit: Le juste vivra par la foi» (Rom. 1: 17). Il y a la foi humaine que tous les gens possèdent Ă  un certain moment dans leur vie, mais elle doit Ăªtre Ă©ventuellement remplacĂ©e par la foi permanente qui vient de l’Esprit de Dieu, dans l’esprit de ceux qui se convertissent (Gal. 5: 22-23; 2: 16).

Christ guĂ©rit de nombreuses personnes, et aucune d’elles n’avaient le Saint Esprit. Toutefois, elles avaient la foi humaine! Ça prend de la foi humaine pour croire que vous serez pardonnĂ© par le sacrifice de Christ, que Dieu vous a appelĂ© Ă  vivre Sa manière de vivre, que vous recevrez Son Esprit, ces croyances sont nĂ©cessaires avant le baptĂªme.

Mais, après la conversion, un Chrétien doit vivre par la foi de Jésus Christ en lui, il doit passer de la foi humaine à la foi divine: «…par la foi et pour la foi…» (Rom. 1: 17). Et les serviteurs de Dieu croissent dans (et par) la foi de Christ, c’est un processus qui demande toute une vie.

Ce que Christ donna aux pauvres

Une idĂ©e populaire existe aujourd’hui que JĂ©sus donna de l’argent aux pauvres, et enseigna Ă  Ses disciples qu’ils devraient faire de mĂªme, que c’était l’essence mĂªme du Christianisme. Ce n’est simplement pas vrai, parce que la Bible n’enseigne nulle-part cette idĂ©e. Cependant, Christ donna quelque chose aux pauvres, et cela a infiniment plus de valeur que l’argent.

Savez-vous ce que c’était? Connaissez-vous ce que tant d’autres personnes ne savent pas?

Pourquoi si peu de gens ne comprennent pas (ne connaissent pas), ce que Dieu le Père ordonna, commanda, Ă  Christ de faire? Voici: «L'Esprit du Seigneur est sur Moi, parce qu'Il M'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il M'a envoyĂ© pour guĂ©rir ceux qui ont le coeur brisĂ©, pour proclamer aux captifs la dĂ©livrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimĂ©s, pour publier une annĂ©e de grĂ¢ce du Seigneur» (Luc 4: 18-19).

Lors d’une autre occasion, et nous en avons fait rĂ©fĂ©rence plus tĂ´t, lorsque Jean le Baptiste questionna Son Å’uvre, JĂ©sus cita l’accomplissement de Sa mission, prĂªcher la bonne nouvelle (l’évangile) aux pauvres, comme une preuve qu’Il Ă©tait le Messie: «…les aveugles voient, les boiteux marchent, les lĂ©preux sont purifiĂ©s, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncĂ©e aux pauvres» (Matt. 11: 5).

Et lors d’une autre occasion, lorsque les disciples discutaient au sujet de prĂ©cieuses Ă©pices qui auraient pu Ăªtre vendues et que l’argent ainsi rĂ©coltĂ©, ait Ă©tĂ© versĂ© aux pauvres, JĂ©sus dĂ©sapprouva leur pensĂ©e, Il dit: «Pourquoi faites-vous de la peine Ă  cette femme? Elle a fait une bonne action Ă  Mon Ă©gard; car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne M'avez pas toujours» (Matt. 26: 11).

Pourquoi autant de gens ne connaissent pas la manière de penser du vrai Jésus Christ de la Bible?

Pourquoi prĂªcher aux pauvres?

Saviez-vous qu’il y a 4 versions de vous-mĂªmes?

1) La façon que vous vous (voyez) regardez vous-mĂªmes;

2) La façon que les autres vous voient;

3) La façon que Dieu vous voit; et

4) La personne que Dieu vous voit devenir, SI vous vous soumettez à Sa volonté et que vous Lui permettez de développer en vous Son caractère parfait, saint, et juste.

La vaste majorité des gens se voient comme «généralement bon», mais ce n’est pas la manière que Dieu voit l’humanité, examinons le Psaume 39: 5-6: «…Oui, tout homme debout n'est qu'un souffle…Oui, l'homme se promène comme une ombre, il s'agite vainement…», ce passage vient de la version française de Louis Second, 1910, et dans la version anglaise de King James: «…Verily every man at his best state is altogether VANITY. Surely every man walks in a vain show».

Nous avons vu que Dieu a rendu clair que: «Car tous ont pĂ©chĂ© et sont privĂ©s de la gloire de Dieu» (Rom. 3: 23). Peu importe combien une personne peut Ăªtre noble, humble ou sincère, car…: «Il n'y a point de juste, pas mĂªme un seul; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu; tous sont Ă©garĂ©s, tous sont pervertis; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas mĂªme un seul» (Rom. 3: 10-12).

Mais: «Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux!» (Matt. 5: 3.) Ce sont ceux qui sont pauvres en orgueil, pauvres en vanité, qui se regardent réellement comme Dieu les voit, qui se contentent de ce qu’ils ont sans vouloir devenir riche selon ce monde. Ce sont ceux qui ne sont pas nécessairement pauvres en argent et en biens physiques selon ce monde, ou leurs positions sociales, ou de pouvoir sur les autres ni aucune influence ou d’importance, de possessions matérielles. Ce sont ceux qui ont de vrais besoins, et qui ont recours à Dieu juste pour leur survie et besoins.

Au lieu de vivre avec l’attitude de «mangeons, buvons et amusons-nous, parce que demain nous mourrons!», Ils cherchent pourquoi ils vivent, s’il y a quelque chose de plus Ă  cette existence temporaire, comment ils s’intègrent dans le plan de salut de Dieu. Ils savent qu’ils y a des choses dans leur vie qui doivent Ăªtre dĂ©racinĂ©es, et qu’ils sont sans force pour le faire sans l’aide de Dieu.

Ils cherchent à comprendre pourquoi ceux qui font le mal prospèrent et que ceux qui veulent faire le bien (qui cherchent à obéir à Dieu) souffrent.

Dieu appelle les pauvres en esprit

Dieu utilise l’évangile, la BONNE NOUVELLE du royaume de Dieu, pour appeler ceux qui seraient pauvres en esprit, afin de sortir de ce monde, et de ses voies (Apo. 18: 4), et de marcher dans le sentier qui conduit vers la vie éternelle dans Son royaume.

Ceux qui éventuellement répondent, reconnaissent que Dieu a choisi: «Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés, il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes» (1 Cor. 1: 26-28).

Le verset 29 nous dit pourquoi: «…et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on mĂ©prise, celles qui ne sont point, pour rĂ©duire Ă  nĂ©ant celles qui sont». Personne n’est appelĂ© Ă  cause de leur popularitĂ©, ou de leur charisme ou de leur propre justice. Christ prĂªcha l’évangile aux pauvres afin de leur donner un espoir d’un nouveau monde, un meilleur futur, afin d’appeler ceux qui se soumettraient Ă  Dieu pour Ăªtre entrainer et prĂ©parer pour devenir des rois, des juges, et des sacrificateurs dans Son royaume. Les pauvres en esprit savent qu’ils ont besoin de l’aide de Dieu, de Ses lois, et de Son royaume, et non pas vice-versa.

Pourquoi des paraboles?

De tous ceuux qui entendirent JĂ©sus prĂªcher l’évangile, Dieu le Père n’en a appelĂ© seulement qu’une poignĂ©e. Presque toutes les Ă©glises aujourd’hui font des campagnes pour sauver des Ă¢mes, ou pour tourner (donner) leurs cÅ“urs Ă  JĂ©sus, ces gens croient que JĂ©sus parlaient en paraboles pour que la majoritĂ© des gens comprennent mieux ce qu’Il disait.

Mais Jésus réfuta cela: «Lorsqu'il fut en particulier, ceux qui l'entouraient avec les douze l'interrogèrent sur les paraboles» (Marc 4: 10). Christ parlait à Ses disciples et aux quelques uns présents autour d’eux. Les multitudes mentionnées au verset 1 s’étaient déjà éloignés de Jésus.

Alors, Il dit: «C'est à vous (Ses disciples) qu'a été donné le mystère du royaume de Dieu; mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles…» (Marc 4: 11).

Et en voici la raison: «…afin qu'en voyant ils voient et n'aperçoivent point, et qu'en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu'ils ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés» (Marc 4: 12).

Christ enseigna par des paraboles enfin de rendre difficile à comprendre, pas plus facile, comme la majorité pense!

Christ prĂªcha l’évangile aux foules comme un tĂ©moignage (Matt. 24: 14), pas pour les convertir. Et c’est cette mĂªme mission que Son Église a aujourd’hui: «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur Ă  observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'Ă  la fin du monde» (Matt. 28: 19-20).

JĂ©sus savait que la vaste majoritĂ© des gens n’était pas prĂªte Ă  accepter les vĂ©ritĂ©s merveilleuses de Dieu, et les expliquer en dĂ©tails pour qu’ils les comprennent, aurait Ă©tĂ© une perte de temps, parce que ce n’était pas encore le temps pour appeler la grande majoritĂ© des gens: «Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous dĂ©chirent» (Matt. 7: 6). C’est cela, donner des connaissances spirituelles prĂ©cieuses Ă  des gens qui ne peuvent les recevoir et les apprĂ©cier, n’aurait pas Ă©tĂ© une faveur pour eux.

MĂªme pire, ils auraient Ă©tĂ© tenus responsables de ne pas avoir rĂ©agi sur cette prĂ©cieuse connaissance. Jacques 4: 17 dĂ©clare: «Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un pĂ©ché». Et nous avons vu que: «Car le salaire du pĂ©chĂ©, c'est la mort» (Rom. 6: 23).

Pour ceux que Dieu appelait, Christ a toujours expliquĂ© les paraboles Ă  Ses disciples en privĂ©. Mais il y eut des occasions oĂ¹ JĂ©sus utilisa des paraboles dirigĂ© directement aux scribes et aux pharisiens, qui comprenaient l’intention spirituelle des messages.

Au début de Son ministère, Jésus utilisa plusieurs paraboles pour les gens en général.

Pendant son ministère, Jésus a raconté aux gens de la région ce qu'on pourrait appeler les «paraboles galiléens ». Par exemples: la parabole du semeur et du sol; le grain et l'ivraie; la lampe sous le boisseau; le grain de sénevé; le royaume semblable à du levain; la semence dans le sol durci.

Mais la plupart des paraboles que Jésus a présenté n’étaient pas pour les gens en général, mais à ses disciples. Comme: le trésor caché; le marchand qui cherche de perles; le filet jeté dans la mer; le maître de maison et son trésor.

Que les paraboles soient dirigées aux gens en général ou à Ses disciples, Jésus Christ avait toujours un thème en commun à tous Ses messages: LE ROYAUME DE DIEU.

Dieu démontre-t-Il du favoritisme?

Lorsqu’une femme non-juive demanda Ă  Christ de libĂ©rer sa fille d’un dĂ©mon (Matt. 15: 22), Il avait lĂ  une parfaite occasion de lui prĂªcher l’évangile.

Mais, Jésus: «… ne lui répondit pas un mot… » (V. 23).

Mais la femme persista. Comme elle continuait à demander de l’aide à Christ, les disciples Lui demandèrent d’envoyer la femme. Finalement, Jésus lu dit: «Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël» (v. 24).

Christ et les apĂ´tres originaux prĂªchèrent la bonne nouvelle du royaume de Dieu premièrement aux Juifs, puis, aux autres de la nation d’IsraĂ«l. Plus tard, Dieu rĂ©vĂ©la Ă  Pierre dans une vision (Actes 10), que l’évangile devait aussi Ăªtre prĂªchĂ© aux non-juifs.

Dieu démontre-t-Il du favoritisme (acception de personnes)?

Non, lisez ceci soigneusement. Pierre, dans Actes 10: 34 déclara: «Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes».

Alors, pourquoi les Juifs eurent l’opportunité de recevoir en premier la prédication de l’évangile qui mène au salut, avant les autres Israélites et les non juifs (Gentils)?

Rappelez-vous que les Juifs du temps de JĂ©sus constituaient la maison de Juda, qui comprenait les tribus de Juda, de Benjamin et de LĂ©vi, et quelques familles de la tribu de SimĂ©on. Après la mort du roi Salomon, l’ancienne nation d’IsraĂ«l se divisa en deux royaumes: IsraĂ«l et Juda. La maison d’IsraĂ«l se rebella contre Dieu dès la sĂ©paration, changeant les lois, les statuts, les fĂªtes de Dieu pour des coutumes et des traditions paĂ¯ennes. Nous avons vu que la maison de Juda, avait une relation houleuse avec Dieu: des rois justes et obĂ©issants Ă  Dieu stimulaient Juda Ă  obĂ©ir fidèlement Ă  Dieu; et de mauvais rois dĂ©sobĂ©issants Ă  Dieu Ă©loignaient le peuple de Dieu. Juda Ă©tait pris dans un cycle rĂ©pĂ©titif d’obĂ©issance Ă  Dieu et de rĂ©bellion et d’idolĂ¢trie. Recevant alors les corrections divines, le peuple se repentait et implorait la libĂ©ration et le pardon, puis, le cycle repartait encore et encore.

Une alliance spéciale

Dieu envoya Israël en captivité, et c’est là, qu’Israël perdit éventuellement son identité. C’était le résultat de refuser de se rappeler de garder le jour du Sabbat saint, qui est le 4ème commandement.

Durant les nombreuses années passées dans le désert, les Israélites firent une alliance spéciale avec Dieu: «Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur: Vous ne manquerez pas d'observer Mes Sabbats, car ce sera entre Moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que Je suis l'Éternel qui vous sanctifie… Les enfants d'Israël observeront le Sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre Moi et les enfants d'Israël un signe qui devra durer à perpétuité; car en six jours l'Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour Il a cessé Son oeuvre et Il S'est reposé» (Ex. 31: 13, 16-17).

Le Sabbat du 7ème jour est un signe spécial identifiant le vrai Dieu et Son peuple. En n’observant pas le jour que Dieu mit à part pour une observation sainte, les Israélites (et leurs innombrables descendants dans la suite des temps) ne se souvinrent plus qui, ils étaient. Aujourd’hui, approximativement 600 millions d’Israélites croient qu’ils sont des Gentils, et n’ont aucune idée qu’ils ont été les récipients de bénédictions matérielles et nationales que Dieu avait promises aux descendants d’Abraham.

Les Juifs furent dĂ©portĂ©s en captivitĂ© Ă  Babylone, et ils retournèrent dans leur territoire 70 ans plus tard. Et puisque qu’ils gardèrent le Sabbat (mĂªme si n’étaient pas entièrement fidèles), les Juifs gardèrent Ă  la mĂ©moire leur origine et leur identitĂ©.

Mais Dieu choisit IsraĂ«l pour Ăªtre Son peuple saint: «Car tu es un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu; l'Éternel, ton Dieu, t'a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartĂ®nt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre» (Deut. 7: 6). Est-ce que c’est parce qu’ils Ă©taient plus forts ou supĂ©rieur Ă  tout autre peuple ou nation?

Notez: «Ce n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que l'Éternel s'est attachĂ© Ă  vous et qu'il vous a choisis, car vous Ăªtes le moindre de tous les peuples. Mais, parce que l'Éternel vous aime, parce qu'il a voulu tenir le serment qu'il avait fait Ă  vos pères, l'Éternel vous a fait sortir par sa main puissante, vous a dĂ©livrĂ©s de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d'Égypte» (Deut. 7: 7-8).

Tout comme Dieu le révèle dans 1 Cor. 1: 26-28: «Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés, il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont», Dieu appela Israël, une nation en esclavage, hors d’Égypte, afin d’atteindre son plein potentiel, par Son pouvoir. À partir d’un homme, Abraham, environ 600 millions d’Israélites existent maintenant, consistant en majorité des plus puissantes nations au monde.

Durant le ministère de Christ, l’évangile du royaume de Dieu fut prĂªchĂ© en GalilĂ©e et en JudĂ©e. Aujourd’hui, cette bonne nouvelle est proclamĂ©e Ă  chaque nation et sur tous les territoires de la terre. Et c’est accomplit par un petit troupeau, par quelques personnes appelĂ©es hors de ce monde. Dieu entraine, prĂ©pare, des gens qui règneront, avec le Christ sur terre et qui enseigneront, jugeront, administreront dans le monde Ă  venir bientĂ´t, et ils dirigeront, guideront, instruiront, des millions d’autres personnes dans les sentiers qui mènent vers la vie Ă©ternelle dans la grande famille de Dieu.

Matt. 19: 30 déclare: «Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers». Vous pouvez aussi lire Matt. 20: 16; Marc 10: 31; Luc 13: 30. Ces trois passages contiennent une déclaration similaire au passage cité plus haut.

Une des significations, est que les gens qui sont «les premiers», ou importants, ou qui ont du prestige, durant cette vie, n’auront pas le mĂªme statut dans le royaume de Dieu. Ceux qui sont de la basse classe de citoyens, les faibles de ce monde, sont normalement ceux que Dieu appelle (1 Cor. 1: 27). Ce sont ces individus qui auront la première position dans le royaume de Dieu.

Une autre signification de ces versets est trouvée dans Luc 13: 24-30. Durant la vie de Christ, les Juifs furent les premiers à entendre l’évangile du royaume de Dieu. Toutefois, la très grande majorité n’ont pas cru à Son message et L’ont rejeté.

Mais, lorsque JĂ©sus offrit l’Évangile aux Gentils, plusieurs l’acceptèrent. Ils crurent et suivirent Dieu. Dans cet exemple, mĂªme si les Gentils furent les DERNIERS Ă  recevoir l’évangile et la chance dâ€™Ăªtre dans le royaume, ils seront parmi les PREMIERS Ă  y entrer!

Dieu ne démontre pas de favoritisme. Tous les gens seront appelés au salut: une poignée de personnes ont été (et sont) appelées durant le règne de 6,000 ans de l’humanité; plus tard, le reste de l’humanité durant le Millénium et le Dernier Grand Jour. Dieu reconstruira les tribus Israélites physiques avec l’aide des Israélites spirituels, ceux qui ont été appelés dans l’Église et qui seront nés à nouveau dans le royaume de Dieu au retour de Christ. Ils seront une nation modèle qui amènera toutes les autres nations à atteindre le succès universel, la prospérité, la paix, et la joie!

Mais, ce temps de prospérité et de bonheur universel est actuellement disponible.

La vie abondante!

Aucun chapitre au sujet des enseignements de JĂ©sus ne pourrait Ăªtre considĂ©rĂ© comme complet sans l’ajout d’un de Ses plus grands enseignements, un enseignement grandement inconnu ou ignorĂ© parmi ceux qui disent Le suivre.

Plusieurs personnes croient que la bonne vision du ChrĂ©tien de cette vie, est qu’elle est un fardeau, une sorte de travail forcĂ© de privation et d’abstention, en anticipation que «Dieu arrangera tout cela lorsque nous arriverons au ciel»! Des millions de personnes voient le Christianisme comme une liste de «tu ne feras pas», au lieu de voir la recette ou la formule, du chemin qui mène Ă  la vie abondante, Ă  la paix, Ă  la santĂ© et au respect des autres… Ces mĂªmes millions de personnes, souvent, pensent du pĂ©chĂ© comme la source du plaisir, qui se terminera lorsqu’elles commenceront Ă  obĂ©ir Ă  Dieu. Elles croient que le fait d’accepter JĂ©sus, signifie aussi d’accepter une vie morbide et sombre.

Cette vue (vision) est très réelle. Mais, ont-ils lu ce qui suit?:

Jésus déclara: «Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; Moi, Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance» (Jean 10: 10). Avez-vous déjà entendu ce verset avant? Probablement pas. Christ vint pour amener la vie abondante, et Il le déclare très clairement!

Pourquoi alors, y a-t-il tant de gens qui croient que le Christianisme doit Ăªtre ennuyant au lieu dâ€™Ăªtre une source de joie? Pourquoi ne comprennent-ils pas qu’ils peuvent vivre cette vie radiante abondante, de joie et de paix, maintenant durant leur vie? S’ils n’ont qu’à suivre la formule de Dieu pour l’atteindre?

Dieu n’a jamais interdit Ă  Son peuple d’éviter quoi que ce soit Ă  moins que cela ne soit nĂ©faste pour eux. Plusieurs choses semblent plaisantes pour les gens, mais le fait de les pratiquer peuvent les blesser ou les tuer (Pro. 16: 25), et mĂªme entrainer des pĂ©nalitĂ©s et payer un terrible prix, pour les avoir faits. Dieu nous instruit de ce que nous devrions Ă©viter, afin de ne pas avoir Ă  payer la note plus tard!

La connaissance de la vie abondante et de la vraie paix est disponible pour ceux qui connaissent le vrai JĂ©sus Christ.

Chapitre Six – Par quelle autoritĂ©?

Le Nouveau Testament contient de nombreux rĂ©cits oĂ¹ JĂ©sus Christ visita le Temple Ă  JĂ©rusalem. Ce fut lĂ , que Joseph et Marie, observant un statut de l’Ancienne Alliance, prĂ©sentèrent l’enfant (Christ) après qu’Il fut circoncis, et ils offrirent un sacrifice (Luc 2: 21-24). Ă€ lâ€™Ă¢ge de 12 ans, JĂ©sus Ă©tait dans le Temple posant des questions aux Ă©rudits religieux. Ces Ă©rudits «ou autoritĂ©s religieuses», Ă©taient Ă©merveillĂ©s et Ă©tonnĂ©s par la curiositĂ©, la sagesse et la connaissance du jeune garçon (Luc 2: 46-47). JĂ©sus visita souvent le Temple durant Son ministère. Ceux qui L’entendaient, Ă©taient Ă©tonnĂ©s par Ses paroles et Ses actions. Plusieurs personnes conclurent qu’Il Ă©tait, de toute Ă©vidence, le Messie. Plusieurs autres, ne le crurent pas et ils cherchèrent Ă  Le faire mourir.

Durant les 5 premières annĂ©es de Son ministère, lorsque JĂ©sus et Ses disciples allèrent Ă  JĂ©rusalem pour observer la saison de la PĂ¢que, ils y trouvèrent: «…les vendeurs de bÅ“ufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis» (Jean 2: 13-14).

Christ fut choquĂ© par ce qu’Il vit. Le Temple avait Ă©tĂ© construit pour Ăªtre un centre religieux afin d’adorer le Dieu de l’univers, pas pour Ă©changer de la monnaie ou faire du profit personnel!

Et que fit JĂ©sus?: «Ayant fait un fouet avec des cordes, Il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bÅ“ufs; Il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables» (Jean 2: 15).

Pourquoi?: «… et Il dit aux vendeurs de pigeons: Ôtez cela d'ici, ne faites pas de la maison de Mon Père une maison de trafic. Ses disciples se souvinrent qu'Il est écrit: Le zèle de Ta maison Me dévore» (Jean 2: 16-17).

Ses disciples se souvinrent du Psaume 69: 9, une prophĂ©tie dĂ©crivant la nature zĂ©lĂ©e du Serviteur juste qui devait Ăªtre rempli du dĂ©sir de faire la volontĂ© de Dieu.

Ce n’est là qu’une des nombreuses prophéties de l’Ancien Testament que le Christ devait accomplir, durant Son ministère et plus tard lorsqu’Il retournerait triomphant pour régner et administrer le gouvernement de Dieu sur terre.

Rappelez-vous aussi de ce point important, de la manière que JĂ©sus Christ guĂ©rissait les gens. IL rendait la vue aux aveugles, les sourds entendaient, les muets parlaient, et les boiteux marchaient. Il nourrit des milliers de gens avec quelques poissons et quelques pains. Il marcha sur les eaux, changea l’eau en vin, exorcisa de nombreuses personnes, et performa d’innombrables autres miracles. JĂ©sus Christ prĂªcha l’évangile, donna des avertissements prophĂ©tiques, et enseigna les lois de Dieu Ă  la multitude, et en y dĂ©montrant le sens spirituel.

Tout ce que Christ dit et fit était avec force et assurance, avec puissance et autorité!

L’apĂ´tre Jean a Ă©crit: «JĂ©sus a fait encore beaucoup d'autres choses; si on les Ă©crivait en dĂ©tail, je ne pense pas que le monde mĂªme pĂ»t contenir les livres qu'on Ă©crirait» (Jean 21: 25).

Comme nous l’avons dit plus haut, plusieurs crurent que Jésus était le Messie attendu depuis longtemps. D’autres étaient indécis. D’autres encore, les leaders religieux de cette époque, se sentirent menacés. Ils n’avaient aucun doute à savoir qui était Jésus. Ils virent les puissants miracles qu’Il performa et ils furent étonnés par leurs effets. Ils admettaient: «Nous savons que Tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que Tu fais, si Dieu n'est avec lui.» (Jean 3: 2).

Mais les scribes et les pharisiens refusèrent de croire que JĂ©sus Ă©tait le Christ (le Sauveur), et qu’Il avait l’autoritĂ© divine. Ils Ă©taient justes Ă  leurs propres yeux, se mesurant eux-mĂªmes Ă  la manière qu’ils observaient strictement et minutieusement les dĂ©tails de leurs lois humaines et de leurs traditions, qui alourdissaient inutilement la façon (la voie) de vivre de Dieu. Puisque JĂ©sus ne se mesurait pas Ă  ces standards, Ă  leur propre idĂ©e de ce que devrait Ăªtre l’obĂ©issance, ils conclurent qu’IL ne pouvait Ăªtre le Christ, alors, ils dĂ©siraient avec joie, empressement et volontairement, mentir Ă  Son sujet, L’accuser faussement et mĂªme comploter pour le faire mourir!

Pourquoi?: «…car Il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes» (Matt. 7: 29).

Par les prophéties de l’Ancien Testament

Le Psaume 2: 7 déclare: «…Tu es Mon fils! Je T'ai engendré aujourd'hui». Jésus était le Fils de Dieu. De toutes les personnes qui sont nées, seulement Lui fut conçu par la puissance du saint Esprit (Matt. 1: 20). Le Père, utilisant un ange pour représenter sa voix, confirma publiquement que Jésus était Son Fils: «Dès que Jésus eut été baptisé, Il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et Il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur Lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J'ai mis toute Mon affection» (Matt. 3: 16-17).

Comme nous l’avons vu au chapitre 1, la naissance de Jésus fut prédite dans l’Ancien Testament:

  • Il est nĂ© d’une vierge (És. 7: 14; Matt. 1: 22-23; Luc 2: 7);
  • Ă€ BethlĂ©hem (MichĂ©e 5: 1; Matt. 2: 1; Luc 2: 4-6),
  • Plus tard, appelĂ© Ă  sortir d’Égypte (OsĂ©e 11: 1; Matt. 2: 15); et
  • Il grandit en GalilĂ©e.
  • Il est nĂ© pour devenir Roi sur le gouvernement de Dieu (És. 9: 6-7);

Une position pour laquelle Il se qualifia pour remplacer Satan comme le roi et dieu de ce monde (Matt. 4: 1-11). Lorsque Pilate demanda à Jésus s’Il était roi, Christ réplica: «Tu le dis, Je suis roi. Je suis né et Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute Ma voix» (Jean 18: 37).

Il déclara aussi: «Mon royaume n'est pas de ce monde… Si Mon royaume était de ce monde, Mes serviteurs auraient combattu pour Moi afin que Je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant Mon royaume n'est point d'ici-bas» (Jean 18: 36).

Durant Sa première venue, Christ était aussi un ambassadeur, ou un représentant pour le royaume de Dieu. Il était un messager divin amenant un message des cieux, une BONNE NOUVELLE, au sujet du gouvernement qu’Il représentait. À Sa deuxième venue, ou retour, Christ remplacera tous les gouvernements des hommes par le gouvernement de Dieu (Dan. 2: 34-36, 44-45).

Mais des milliards de soi-disant ChrĂ©tiens aujourd’hui, croient erronĂ©ment que le message de JĂ©sus Ă©tait au sujet du messager (Lui-mĂªme)! (Nous examinerons cela en dĂ©tail au chapitre seize).

Comme Fils de Dieu, Jésus était prédit de naître de la descendance d’Abraham et de la lignée du roi David (Ps. 132.11). Sa généalogie fut confirmée physiquement par la lignée de Marie et légalement, par la lignée de Joseph.

Christ fut aussi un prophète comme MoĂ¯se (Deut. 18: 15-18), de qui Pierre dĂ©clara: «…afin que des temps de rafraĂ®chissement viennent de la part du Seigneur, et qu'Il envoie Celui qui vous a Ă©tĂ© destinĂ©, JĂ©sus Christ, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rĂ©tablissement de toutes choses, dont Dieu a parlĂ© anciennement par la bouche de ses saints prophètes. MoĂ¯se a dit: Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi; vous l'Ă©couterez dans tout ce qu'Il vous dira» (Actes 3: 20-22). JĂ©sus accomplit partiellement cela lors de Son premier avènement.

Jésus Christ fut aussi un Souverain Sacrificateur (pas comme Aaron) et qui n’a pas eu de commencement ni de fin: «…Selon l'ordre de Melchisédek» (Ps. 110: 4; Héb. 5: 5-6; 6: 20). (Nous le verrons dans l’insertion du texte du chapitre 7.)

Et, bien sûr, Il fut et Il est, le Sauveur de l’humanité. C’est ce que disent les prophéties:

  • JĂ©sus serait haĂ¯t et rejetĂ©, une pierre d’achoppement (Ps. 69: 4; 118: 22; És. 8: 14);
  • Il serait trahit par un ami (Ps. 41: 9; 55: 12-14);
  • Et vendu pour 30 pièces d’argent (Zach. 11: 12-13);
  • AbandonnĂ© par Ses disciples (Zach. 13: 7);
  • MĂªme abandonnĂ© par Dieu (Ps. 22: 1), lorsque JĂ©sus prit tous les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ© sur Lui-mĂªme et reçu la pĂ©nalitĂ© de la mort, devenant Son sacrifice, devenant pĂ©chĂ©. Dieu ne peut habiter avec le pĂ©chĂ© (És. 59: 2).

(L’insertion dans ce chapitre au sujet des prophéties que Christ a accomplies, expliquent en détail cette liste.)

Par le signe de Jonas

Les gens ont vu les miracles de Jésus. Ils réalisèrent Son unique compréhension et Sa grande sagesse, et ils entendirent qu’Il parlait avec une grande autorité et puissance. Et ils remarquèrent que Ses disciples changèrent profondément leur vie pour le meilleur.

Mais la majoritĂ©, et spĂ©cialement les leaders religieux, n’étaient pas convaincus. Leur cÅ“ur Ă©tait trop endurci pour croire que JĂ©sus Ă©tait le Christ. Les incrĂ©dules Le pressaient avec des questions, essayant de Le piĂ©ger, afin de Le disqualifier.

Mais Christ savait que les miracles, le fruit de Son ministère et la vĂ©ritĂ© de Ses enseignements importaient peu pour les incrĂ©dules et les cÅ“urs endurcis. Ainsi, lorsque les scribes et les pharisiens Lui demandèrent de produire un signe prouvant Son autoritĂ©, qu’Il Ă©tait le Messie, Il rĂ©pondit: «Une gĂ©nĂ©ration mĂ©chante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donnĂ© d'autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de mĂªme que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de mĂªme le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre» (Matt. 12: 39-40).

Étant mort, pour trois jours et trois nuits, pas une minute de plus ou de moins, et qu’Il ressuscita ensuite, par l’intervention de Dieu, fut le seul signe que Jésus Christ donna!

Étonnamment, les églises Chrétiennes, les dénominations et les différentes organisations d’aujourd’hui croient que Jésus fut dans la tombe de Vendredi jusqu’à Dimanche matin, mais, ce n’est pas trois jours et trois nuits! Pour couvrir leur erreur, les érudits religieux du Christianisme traditionnel de ce monde enseignent que Jésus voulait dire qu’Il serait dans la tombe (mort) pour trois parties (ou trois périodes) de jours et de nuits!

Mais Christ dit que le temps qu’Il passerait dans la tombe (qu’Il serait mort) serait: «Car, de mĂªme que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de mĂªme le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.). Les mots de mĂªme que signifie une comparaison. Lisez le chapitre 1 au verset 17: «L'Éternel fit venir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits». Les mots originaux hĂ©breux utilisĂ©s ici disent exactement ce qu’ils signifient: trois jours et trois nuits, et non pas une combinaison de trois parties de jours et de nuits! (Ce sujet sera examinĂ© en dĂ©tail au chapitre 12.)

Par Ses fruits

Jean le Baptiste prĂ©para la voie pour l’arrivĂ©e de (És. 40: 3; Mal. 3: 1; Luc 3: 3-6), mais le court ministère de Jean se termina lorsqu’il fut mit en prison. Il savait que son cousin JĂ©sus Ă©tait le Messie promis, mais sa foi faiblit temporairement, il avait besoin dâ€™Ăªtre fortifiĂ©. Jean envoya deux de ses disciples demander Ă  JĂ©sus: «…Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?» (Luc 7: 18-19).

Jésus répondit: «Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres» (Luc 7: 22). En d’autres mots, Ses FRUITS prouvaient qui Il était, comme preuve de Son ministère prophétisé (Matt. 7: 18-20).

Encore, mĂªme les scribes et les pharisiens confessèrent en privĂ© que les Ă©tonnants miracles que JĂ©sus avait performĂ© ne pouvaient seulement Ăªtre appuyĂ© par le pouvoir de Dieu (Jean 3: 1-2), mais publiquement, ils L’accusèrent de faire cela par le pouvoir de Satan (Luc 11: 15)!

Le Messie fut prédit ou prophétisé de:

  • De faire des miracles (És. 35: 5-6; Matt. 11: 4-6; Jean 11: 47);
  • De prĂªcher par des paraboles (Ps. 78: 2; Matt. 13: 34-35);
  • Dâ€™Ăªtre rempli de zèle pour les affaires de Son Père (Luc 2: 49; Ps. 69: 9; Jean 2: 17).

Le ministère de Jésus Christ, l’Apôtre en Chef, porta des fruits sous la forme des 12 apôtres originaux, plus tard rejoints par Paul et les autres. L’Église du 1er siècle multiplia dramatiquement en nombre de fidèles et: «Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières» (Actes 2: 42). Les apôtres enseignèrent fidèlement ce que l’Apôtre en Chef avait enseigné. Ils ne dévièrent pas des enseignements de leur Maître. Ils instruisirent tout chacun, des membres jusqu’aux ministres: «Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises» (2 Tim. 3: 14).

JĂ©sus Christ est le bon Berger, la Voix de la vĂ©ritĂ© (Jean 10: 7-11, 14). Et Ses bergers fidèles et obĂ©issants, les vrais ministres de Dieu, parlent et enseignent les mĂªmes choses.

Discerner les vrais ministres des faux

Jésus Christ parla et enseigna avec l’autorité de Dieu. Les fruits de Son ministère, toutes les prophéties qu’Il accomplit qui s’appliquent à Sa première venue sur terre, et le fait qu’Il ait obéit et plut à Dieu, et qu’Il fit la volonté de Dieu, et non la Sienne, SONT TOUS des évidences, des preuves, de l’autorité et le pouvoir de Christ!

Et, tout comme JĂ©sus prĂªcha l’évangile du royaume de Dieu, Il autorisa Ses fidèles ministres de faire la mĂªme chose (Matt. 28: 19-20). Ils feront la mĂªme chose jusqu’au jour du retour de Christ!

Mais, qui sont les vrais ministres de Christ?

JĂ©sus donna comme avertissement: «Prenez garde que personne ne vous sĂ©duise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C'est moi qui suis le Christ. Et ils sĂ©duiront beaucoup de gens» (Matt. 24: 4-5). Plusieurs faux leaders religieux, durant les 2,000 ans suivant Son ministère et avant Son retour, dĂ©clareraient reprĂ©senter Christ et Son message, disant: «JĂ©sus Ă©tait le Messie», mais prĂªchant «un autre Ă©vangile», parce qu’ils servent «un autre JĂ©sus»! (1 Cor. 11: 4).

Prenez note que ceux qui prĂªchent un autre Ă©vangile, un message autre que celui que Christ prĂªcha, la Bible prononce une double malĂ©diction (Gal. 1: 6-9).

JĂ©sus ne Se donna pas l’autoritĂ© Lui-mĂªme, il la reçue de Dieu, et cela fut confirmĂ© par les fruits, les miracles, l’accomplissement des prophĂ©ties, Son obĂ©issance parfaite, et les vĂ©ritĂ©s qu’Il enseigna et par lesquelles Il vĂ©cut, tout cela dĂ©montrant la volontĂ© du Père.

De la mĂªme manière, les vrais ministres de JĂ©sus Christ sont des fidèles serviteurs de Dieu. Ils LUI obĂ©issent, enseignant aux autres de faire pareil. Ils prĂªchent le mĂªme Ă©vangile que Christ prĂªcha, le mĂªme message que JĂ©sus livra et enseigna Ă  Ses disciples: «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur Ă  observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'Ă  la fin du monde» (Matt. 28: 19-20).

Une personnalitĂ© charismatique, ou un orateur inspirant et impressionnant, n’est pas la seule preuve que Christ travaille avec un homme. Un vrai ministre de Christ donne l’exemple par sa propre vie personnelle, pratiquant et enseignant les mĂªmes vĂ©ritĂ©s que JĂ©sus parla et enseigna.

C’est la responsabilité de tout étudiant de la Bible des prouver et d’étudier et de suivre les exemples des Béréens du livre des Actes: «Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact» (Actes 17: 11).

JĂ©sus Christ Ă©tait la Parole; Il a toujours parlĂ© et enseignĂ© les vĂ©ritĂ©s de Dieu. La Bible, la Parole de Dieu Ă©crite, est la vĂ©ritĂ© (Jean 17: 17). Ainsi que la loi de Dieu (Ps. 119: 142). Tout ministre qui prĂªche que la loi de Dieu est «abolit», que «vous n’avez plus besoin de l’observer», ou qui prĂªche un autre Ă©vangile que le royaume de Dieu, NE PARLE PAS selon la vĂ©ritĂ©!

Ils parlent avec une autoritĂ© d’un autre JĂ©sus (2 Cor. 11: 4), qui influence et utilise: «Ces hommes-lĂ  sont de faux apĂ´tres, des ouvriers trompeurs, dĂ©guisĂ©s en apĂ´tres de Christ» (2 Cor. 11: 13). Dieu ne les a pas autorisĂ©s de parler en Son nom. Ils se sont autorisĂ©s eux-mĂªmes.

Dieu appelle ces leaders de faux prophètes, qui prophétisent des mensonges en Mon nom: «Et l'Éternel me dit: C'est le mensonge que prophétisent en Mon nom les prophètes; Je ne les ai point envoyés, Je ne leur ai point donné d'ordre, Je ne leur ai point parlé; Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, des tromperies de leur coeur, qu'ils vous prophétisent» (Jér. 14: 14), et «Je n'ai point envoyé ces prophètes, et ils ont couru; Je ne leur ai point parlé, et ils ont prophétisé» (Jér. 23: 21).

Incroyablement, des milliards de personnes suivent allègrement ces leaders religieux à cause de leur charisme, de leur personnalité, de leur apparence et leur capacité de conviction lorsqu’ils parlent. Ils tombent alors sous le coup de la double malédiction de Galates 1: 6-9. De ces leaders, la Bible déclare clairement: «Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres» (2 Cor. 11: 15).

Cependant, les brebis de JĂ©sus Le suivent: parce qu’elles reconnaissent Sa voix (Jean 10: 4). Les bergers de Christ Ses ministres, parlent avec sa voix. Ce ne sont qu’eux seuls qui dĂ©tiennent l’autoritĂ© de prĂªcher dans le nom de Christ!

Les prophéties de l’Ancien Testament prédisaient la venue de Jésus de Nazareth

Depuis les 2,000 dernières annĂ©es, il y eut plus de 40 cas d’individus dĂ©clarant Ăªtre le Messie, mais il y en a eu seulement UN, endossĂ© Ă  100% par les Écritures: JĂ©sus de Nazareth. Et seulement Lui, a utilisĂ© ces passages pour prouver ce qu’Il dĂ©clarait Ăªtre, et il a accomplit chacune de ces prophĂ©ties en dĂ©tails.

Écrites et conservĂ©es des centaines d’annĂ©es avant l’arrivĂ©e de JĂ©sus, plus de 60 prophĂ©ties concernant le Christ peuvent Ăªtre trouvĂ©es dans l’Ancien Testament. 29 de ces prophĂ©ties furent accomplies dans les 24 heures avant la crucifixion de JĂ©sus.

En voici quelques exemples:

JĂ©sus serait trahit par un ami proche

La trahison de JĂ©sus par Judas Iscariot fut prophĂ©tisĂ© dans Psaume 41: 9: «Celui-lĂ  mĂªme avec qui J'Ă©tais en paix, qui avait Ma confiance et qui mangeait Mon pain, lève le talon contre Moi».

Dans Jean 13: 18 et 26, Jésus démontra que cette prophétie serait accomplie par Judas Iscariot: «Ce n'est pas de vous tous que Je parle; Je connais ceux que J'ai choisis. Mais il faut que l'Écriture s'accomplisse: Celui qui mange avec Moi le pain a levé son talon contre Moi…. C'est celui à qui Je donnerai le morceau trempé. Et, ayant trempé le morceau, Il le donna à Judas, fils de Simon, l'Iscariot».

JĂ©sus expliqua pourquoi Il les informa au sujet de cette prophĂ©tie: «Dès Ă  prĂ©sent Je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu'elle arrivera, vous croyiez Ă  ce que Je suis» (Jean 13: 19). JĂ©sus savait qu’Il Ă©tait le Christ (Messie) attendu depuis fort longtemps, mais Il voulait Ăªtre sĂ»r que Ses disciples, alors et Ă  travers les siècles Ă  venir, Le croiraient.

Le prix de la trahison serait de 30 pièces d’argent

Les pièces d’argent payées à Judas pour la trahison de Jésus étaient prophétisées dans Zacharie 11: 12: «…Et ils pesèrent pour mon salaire trente sicles d'argent.».

Et l’accomplissement de cette prophétie se trouve dans Matthieu 26: 14-15: «…alors l'un des douze, appelé Judas Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs, et dit: Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai? Et ils lui payèrent trente pièces d'argent».

Les disciples de Jésus L’abandonneraient

Lorsque JĂ©sus fut arrĂªtĂ©, les disciples (les brebis) de JĂ©sus (le pasteur) se dispersèrent: «Frappe le pasteur, et que les brebis se dispersent! » (Zach. 13: 7), et: «Alors tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite» (Marc 14: 50).

Jésus ne répondrait pas lorsqu’Il serait accusé

ÉsaĂ¯e 53: 7: «Il a Ă©tĂ© maltraitĂ© et opprimĂ©, et Il n'a point ouvert la bouche. Semblable Ă  un agneau qu'on mène Ă  la boucherie, Ă  une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche».

Matthieu 27: 12 indique: «Mais Il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens». Alors: «…Pilate Lui dit: N'entends-tu pas de combien de choses ils T'accusent? Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur» (vs. 13-14).

Jésus serait exécuté avec des criminels

ÉsaĂ¯e 53: 12 dĂ©clare: «C'est pourquoi Je (Dieu le Père) Lui (le Christ) donnerai Sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants. Parce qu'Il S'est livrĂ© Lui-mĂªme Ă  la mort. Et qu'Il a Ă©tĂ© mis au nombre des malfaiteurs. Parce qu'Il a portĂ© les pĂ©chĂ©s de beaucoup d'hommes, et qu'Il a intercĂ©dĂ© pour les coupables», et dans Matthieu 27: 38, nous y lisons la rĂ©alisation: «Avec Lui furent crucifiĂ©s deux brigands, l'un Ă  Sa droite, et l'autre Ă  Sa gauche».

Le corps de Jésus serait percé

Les livres des Psaumes et de Zacharie révèlent tous deux que Jésus serait percé: «…Ils ont percé Mmes mains et Mes pieds… Eux, ils observent, ils Me regardent» (Ps. 22: 16), et «Et ils tourneront les regards vers Moi, Celui qu'ils ont percé» (Zach. 12: 10).

L’apôtre Jean expliqua en partie l’accomplissement: «…mais un des soldats Lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau. Celui qui l'a vu (l’apôtre Jean) en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous croyiez aussi… Et ailleurs l'Écriture dit encore: Ils verront celui qu'ils ont percé» (Jean 19: 34-35, 37).

Aucun des os de Jésus ne seraient brisés

Aucun de Ses ne fut brisé: «Il garde tous ses os, aucun d'eux n'est brisé». (Ps. 34: 20). L’accomplissement de cela se trouve dans Jean 19: 32-33: «Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec Lui. S'étant approchés de Jésus, et Le voyant déjà mort, ils ne Lui rompirent pas les jambes».

Jean confirma que cette prophétie fut accomplie: «Ces choses sont arrivées, afin que l'Écriture fût accomplie: Aucun de ses os ne sera brisé» (Jean 19: 36).

Ceux qui étaient là lors de la crucifixion de Jésus tirèrent au sort Son linge

«Ils se partagent Mes vĂªtements, ils tirent au sort Ma tunique» (Ps. 22: 18). Jean confirma que cela fut accomplit par les soldats romains: «Les soldats, après avoir crucifiĂ© JĂ©sus, prirent ses vĂªtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi Sa tunique, qui Ă©tait sans couture, d'un seul tissu depuis le haut jusqu'en bas. Et ils dirent entre eux: Ne la dĂ©chirons pas, mais tirons au sort Ă  qui elle sera. Cela arriva afin que s'accomplĂ®t cette parole de l'Écriture: Ils se sont partagĂ© Mes vĂªtements, et ils ont tirĂ© au sort Ma tunique. VoilĂ  ce que firent les soldats» (Jean 19: 23-24).

On offrit Ă  JĂ©sus du vin mĂªlĂ© de fiel

Matthieu 27: 34 indique qu’on offrit Ă  boire Ă  JĂ©sus avant de mourir sur la croix: «Ils Lui donnèrent Ă  boire du vin mĂªlĂ© de fiel; mais, quand Il l'eut goĂ»tĂ©, Il ne voulut pas boire». Cela fut prophĂ©tisĂ© dans le Psaume 69: 21: «Ils mettent du fiel dans Ma nourriture, et, pour apaiser Ma soif, ils M'abreuvent de vinaigre», et cela, bien des siècles avant.

Différentes études ont été faites afin de calculer les probabilités soient accomplies par hasard par un individu. Les probabilités qu’il y ait seulement 8 prophéties pour 1 seule personne, sont de: 1 chance sur 1017, ou le chiffre 1 suivi de 17 zéros!

Pour comprendre l’énormité de ce nombre, nous pouvons le comparer à un aveugle trouvant une pièce de 1$ d’une couleur différente, dans une mer de 1$ couvrant l’état du Texas, et d’une épaisseur de 2 pieds, empilés les uns sur les autres!

Maintenant, qu’en est-il des probabilités de 48 prophéties accomplies sur la possibilité de 60 accomplies par le Christ, accomplies par 1 seul individu? La réponse: 1 sur 10157, ou le nombre 1 suivi de 157 zéros! Ce nombre est plus grand que le nombre total d’atomes dans tout l’univers connu!

Comme vous pouvez le voir, mĂªme si plusieurs personnes soulèvent encore beaucoup d’objections et le rejettent, plusieurs prophĂ©ties existent et qui pointent vers un individu ayant accomplit le rĂ´le du Christ, Celui qui est appelĂ© JĂ©sus dans le Nouveau Testament.

Chapitre Sept – «Mon Père et Moi, Nous sommes UN»

Lazare Ă©tait mort, victime d’une maladie terminale. Ses sÅ“urs Marie et Marthe pleuraient avec quelques uns de ses amis Ă  cause de sa mort soudaine. JĂ©sus Christ pleura aussi, mais pas pour les mĂªmes raisons.

Jean 11: 20: «Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de Lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison».

Alors: «Marthe dit à Jésus: Lui dit: «Seigneur, si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort (Jean 11: 21).

Et Marthe Lui dit: «Mais, maintenant mĂªme, je sais que tout ce que Tu demanderas Ă  Dieu, Dieu Te l'accordera» (Jean 11: 22).

Jésus l’encouragea: «Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour» (Jean 11: 23-24).

Marthe, Marie et les autres personnes prĂ©sentes, ne comprenaient pas. En dĂ©pit des Ă©tonnants miracles qu’Il avait accomplis auparavant. Ils ne comprenaient pas que JĂ©sus avait le pouvoir, l’autoritĂ©, juste lĂ , de ressusciter les morts: «Je suis la rĂ©surrection et la vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand mĂªme il serait mort; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?» (Jean 11: 25-26).

Jean 11: 27-32: «Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que Tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. Ayant ainsi parlĂ©, elle s'en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa sÅ“ur, et lui dit: Le MaĂ®tre est ici, et Il te demande. Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers Lui. Car JĂ©sus n'Ă©tait pas encore entrĂ© dans le village, mais Il Ă©tait dans le lieu oĂ¹ Marthe L'avait rencontrĂ©. Les Juifs qui Ă©taient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l'ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant: Elle va au sĂ©pulcre, pour y pleurer. Lorsque Marie fut arrivĂ©e lĂ  oĂ¹ Ă©tait JĂ©sus, et qu'elle Le vit, elle tomba Ă  Ses pieds, et Lui dit: Seigneur, si Tu eusses Ă©tĂ© ici, mon frère ne serait pas mort».

Mais la foule ne pouvait savoir que Jésus pleurait spirituellement, à cause de leur manque de foi: «Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému» (Jean 11: 33).

Puis: «Et Il dit: OĂ¹ l'avez-vous mis? Seigneur, Lui rĂ©pondirent-ils, viens et vois» (Jean 11: 34).

Lorsque le peuple vit Christ S’approcher de la dĂ©pouille de Lazare: «JĂ©sus pleura. Sur quoi les Juifs dirent: Voyez comme il l'aimait. Et quelques-uns d'entre eux dirent: Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourĂ»t point? JĂ©sus frĂ©missant de nouveau en lui-mĂªme, se rendit au sĂ©pulcre. C'Ă©tait une grotte, et une pierre Ă©tait placĂ©e devant» (Jean 11: 35-38).

Puis: «JĂ©sus dit: Ă”tez la pierre. Marthe, la sÅ“ur du mort, Lui dit: Seigneur, il sent dĂ©jĂ , car il y a quatre jours qu'il est lĂ . JĂ©sus lui dit: Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?» (Jean 11: 39-40).

Après que les gens eurent enlevĂ© la pierre qui fermait le sĂ©pulcre, JĂ©sus regarda vers le ciel et dit d’une voix forte: «Père, Je Te rends grĂ¢ces de ce que Tu M'as exaucĂ©. Pour Moi, Je savais que Tu M'exauces toujours; mais J'ai parlĂ© Ă  cause de la foule qui M'entoure, afin qu'ils croient que c'est Toi qui M'as envoyé» (Jean 11: 41-42).

Puis: «Ayant dit cela, Il cria d'une voix forte: Lazare, sors! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit: Déliez-le, et laissez-le aller» (Jean 11: 43-44).

Les quatre livres de l’évangile sont remplis de rĂ©cits au sujet de JĂ©sus marchant avec assurance dans la foi pour accomplir d’étonnants miracles. JĂ©sus dĂ©clara clairement qu’Il ne pouvait rien faire par Lui-mĂªme, ce n’était pas Lui qui accomplissait tous ces miracles, c’était le Père en Lui: «Ne crois-tu pas que Je suis dans le Père, et que le Père est en Moi? Les paroles que Je vous dis, Je ne les dis pas de Moi-mĂªme; et le Père qui demeure en Moi, c'est Lui qui fait les oeuvres» (Jean 14: 10).

Leur relation Ă©tait si intime, proche, si unique, qu’Ils Ă©taient toujours de la mĂªme pensĂ©e, la mĂªme volontĂ© et le mĂªme but. Christ savait parfaitement que Son Père L’appuierait avec tout ce qui Ă©tait humainement impossible. En plusieurs occasions, JĂ©sus parla de leur lien très spĂ©cial:

Jean 10: 15: «Comme le Père Me connaît et comme Je connais le Père…».

Jean 15: 30: «Moi et le Père Nous sommes un».

Jean 15: 38: «…Le Père est en Moi et que Je suis dans le Père».

Jean 14: 11: «Croyez-Moi, Je suis dans le Père, et le Père est en Moi».

Jean 17: 21-22: «afin que tous soient un, comme Toi, Père, Tu es en Moi, et comme Je suis en Toi, afin qu'eux aussi soient un en Nous, pour que le monde croie que Tu M'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que Tu M'as donnée, afin qu'ils soient un comme Nous sommes un».

Le lien qui existait (depuis toute l’éternité) entre le Père et Jésus Christ, servait de modèle pour la relation que Dieu désire partager ultimement, avec toute l’humanité.

Pour toute l’éternité

Avant que la terre existĂ¢t, avant qu’il y ait la lune, d’autres planètes, d’étoiles, de constellations, de galaxies et toute autre chose trouvĂ©e dans l’univers, il y avait Dieu.

Jean 1: 1-2: «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu».

L’apĂ´tre Jacques a Ă©crit: «…il y a un seul Dieu» (Jac. 2: 19). Le mot hĂ©breu pour Dieu dans l’Ancien Testament, est Elohim, c’est un nom collectif, un nom qui peut Ăªtre utilisĂ© au singulier et aussi au pluriel, ce mot, sous entend qu’il y a plus qu’un individu, tout comme les mots: troupeau (ensemble de plusieurs bĂªtes), team (ensemble de plusieurs participants), bĂ©tail, sĂ©rie, espèce, clan, nation, famille (cela exige absolument deux Ăªtres vivants), humanitĂ©, etc. C’était Elohim qui dit: «Puis Dieu dit: Faisons l'homme Ă  Notre image, selon Notre ressemblance» (Gen. 1: 26). Un Dieu, une famille divine, ou royaume, comprenant, constituĂ©e d’au moins deux Ătres, deux Individus.

Dieu et la Parole (qui était aussi Dieu) n’a jamais contesté, jamais débattu, jamais travaillé contre l’autre, mais ils ont toujours travaillé ensemble en parfaite harmonie, unité et paix pour (depuis) toute éternité.

Dans le livre d’Amos, Dieu pose une question rhĂ©torique (qui ne demande pas de rĂ©ponse, parce que c’est l’évidence mĂªme): «Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en Ăªtre convenus?» (Amos 3: 3.

La réponse est si évidente: NON! Dieu et la Parole étaient capable de marcher ensemble sans contestation, parce qu’Ils étaient toujours d’accord tous les deux!

Mais, comment?

Dans un groupe, ou un couple, généralement, une personne doit prendre la décision finale. Dans ce cas, l’une est Dieu le Père, et l’autre, la Parole (en grec le logos), qui représente Dieu, servant de Représentant pour le royaume de Dieu, suivant les ordres et supportant la volonté divine. Un conduit, l’autre, suit, ou exécute ou accomplit ce qui a été décidé. Mais, ils sont tous les deux également Dieu, en caractère et en puissance. Leur relation démontre le gouvernement en action.

Par exemple, les deux Ătres dans la famille divine ont une profession (occupation): crĂ©er, donner la vie, planifier, gĂ©rer, construire, et soutenir. Ă€ cet Ă©gard, chaque membre de la famille divine a un rĂ´le Ă  jouer. Celui que nous connaissons aujourd’hui comme le Père, est Celui qui prend toutes les dĂ©cisions finales. La Parole sert de Conseiller et de RĂ©alisateur. C’est Celui qui fait que les dĂ©cisions se rĂ©alisent, par le pouvoir du Sant Esprit.

Les deux Ătres de la famille divine travaillent ensemble, dans un mĂªme esprit. Il n’y a pas de place pour la jalousie, l’envie, la convoitise, les ambitions Ă©goĂ¯stes, par ce que Dieu est amour (1 Jean 4: 16), et que: «La charitĂ© (l’amour) est patiente, elle est pleine de bontĂ©; la charitĂ© n'est point envieuse; la charitĂ© ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnĂªte, elle ne cherche point son intĂ©rĂªt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se rĂ©jouit point de l'injustice, mais elle se rĂ©jouit de la vĂ©ritĂ©; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charitĂ© ne pĂ©rit jamais. Les prophĂ©ties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaĂ®tra» (1 Cor. 13: 4-8).

Le gouvernement-basĂ© sur la relation entre Dieu et la Parole, fonctionne par l’amour et la vĂ©ritĂ©. L’amour est altruiste, elle est centrĂ©e sur les soucis des autres, pas sur soi-mĂªme, elle est concernĂ©e Ă  servir les besoins et les intĂ©rĂªts d’autrui. La vĂ©ritĂ©, la Parole de Dieu et Sa loi (Ps. 119: 42 et Jean 17: 17) nous dĂ©montrent comment aimer Dieu et les autres: «L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi» (Rom. 13: 10).

Leur relation n’était pas genre de celle qui Ă©crase l’autre. Ils sont une Ă©quipe, Ils travaillent ensemble, afin d’atteindre les mĂªmes buts. Dieu est le Leader SuprĂªme, et la Parole est le ReprĂ©sentant, Il reprĂ©sente Sa volontĂ©, et Il accomplit les choses. Dieu parle, et la Parole exĂ©cute.

Comme nous l’avons vu, Dieu crĂ©a les anges et Ă©tendit Son gouvernement par les archanges (Michel, Gabriel et Lucifer). Puis, Dieu crĂ©a l’univers physique, incluant la terre. Tout Ă©tait parfait; tout alla selon Son plan… jusqu’à ce que Lucifer et les anges sous lui se rebellent contre leur CrĂ©ateur. Ă€ la suite de leur rĂ©bellion, l’univers physique se retrouva Ă  l’abandon. Plusieurs annĂ©es plus tard, peut Ăªtre des millions, voire des milliards. Dieu renouvela la surface de la terre afin de pourvoir un habitat vivable pour Sa prochaine crĂ©ation: l’homme!

Par l’humanitĂ©, Dieu planifia d’étendre Sa famille. L’homme fut crĂ©Ă© temporaire, fragile, physiquement limitĂ© Ă  son environnement. Dieu lui donna un pouvoir mental (en contraste avec les animaux, qui fonctionnent avec un instinct), Dieu donna Ă  l’homme une intelligence crĂ©atrice et une ingĂ©nuitĂ©. Mais, l’homme fut crĂ©Ă© incomplet spirituellement, il possĂ©dait un esprit humain, mais il avait besoin d’un autre Esprit Ă  l’œuvre dans son esprit humain, afin de rĂ©soudre avec succès des problèmes spirituels et d’avoir une relation personnelle avec son CrĂ©ateur. Avec l’Esprit de Dieu en lui, il pouvait dĂ©velopper un caractère saint, juste en lui, l’homme pouvait avoir le potentiel de naitre fans la famille de Dieu!

Cependant, l’homme pĂ©cha, il choisit de manger du mauvais arbre, celui de la propre connaissance, de dĂ©cider de lui-mĂªme le bien du mal. En effet, il se coupa lui-mĂªme de Dieu, il choisit de vivre toute une vie de dĂ©cisions qui, au mieux, serait un mĂ©lange mortel de bien et de mal.

Avec le but ultime d’amener l’humanitĂ© au salut, un Sauveur fut alors nĂ©cessaire. Un Sauveur qui pourrait pĂ©cher, mais qui choisirait de ne pas pĂ©cher, Il serait le sacrifice parfait, revĂªtant la pĂ©nalitĂ© du pĂ©chĂ©, qui est la mort (Rom. 6: 23) Ă  la place de l’humanitĂ©.

Ainsi, la Parole, par la puissance de l’Esprit de Dieu, devint chair (Jean 1: 14).

Une relation Père Fils

Le lien étroit entre Dieu et la Parole continua durant tout le ministère terrestre de Jésus Christ.

Le Rocher de l’Ancien Testament Se dĂ©nua de Sa nature divine et de Son immortalitĂ© afin de naitre d’une femme. Notez: «…lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardĂ© comme une proie Ă  arracher d'Ăªtre Ă©gal avec Dieu, mais S'est dĂ©pouillĂ© Lui-mĂªme, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, Il S'est humiliĂ© lui-mĂªme, se rendant obĂ©issant jusqu'Ă  la mort, mĂªme jusqu'Ă  la mort de la croix» (Phil. 2: 6-8).

Jésus était Dieu dans la chair, un membre et un représentant du royaume de Dieu, Il est devenu humain, physique, mortel.

Christ, la Parole vivante personnifiée, c’est Lui l’Auteur de la Bible. Durant le temps qu’Il passa dans la chair, Jésus utilisa les livres de l’Ancien Testament pour faire et prendre de bonnes décisions, ces livres constitueraient la partie de la Bible appelée le Nouveau Testament. La Bible, l’épée de l’Esprit, la Parole vivante écrite, la Parole de Dieu (Éph. 6: 17). Il connaissait très bien les versets décrivant la vraie nature de l’homme (Jér. 17: 9; Pr. 14: 12; 16: 2, 25; 21: 2), et c’est la raison pour laquelle Jésus dit: «Pourquoi M'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu seul» (Luc 18: 19).

Il inspira plus tard, l’apôtre Paul à écrire: «Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien» (Rom. 7: 18).

Par consĂ©quent, Christ supprimait quotidiennement Sa propre volontĂ©, le raisonnement humain naturel qui est dans la nature mĂªme de l’homme, afin de faire la volontĂ© de Son Père. JĂ©sus Le connaissait. Il avait confiance en Lui. Il mettait Sa vie et Sa sĂ©curitĂ© entre les mains de Dieu.

De plus, Christ, de par Lui-mĂªme, ne performait pas de miracles, c’était Son Père en Lui qui les faisait (Jean 14: 10). JĂ©sus exerçait une foi parfaite, sachant que Ses prières seraient toujours rĂ©pondues, parce qu’Il priait toujours selon la volontĂ© divine.

Plus tard, durant Son ministère terrestre, JĂ©sus performa d’étonnants miracles, par le fait qu’Il cherchait le pouvoir de l’autoritĂ© ultime de l’univers, c'est-Ă -dire: le Dieu SuprĂªme, puis, Il exerçait cette autoritĂ© tout en cherchant Ă  accomplir la volontĂ© de Son Père.

C’était une relation de foi, de pouvoir, d’autoritĂ©, de vĂ©ritĂ©, d’amour, et de gouvernement, tout cela permit Ă  Christ, juste avant dâ€™Ăªtre arrĂªtĂ©, jugĂ©, torturĂ© et crucifiĂ©, de prier: «Père, si Tu voulais Ă©loigner de Moi cette coupe! Toutefois, que Ma volontĂ© ne se fasse pas, mais la Tienne» (Luc 22: 42).

Un Dieu…Un Médiateur

JĂ©sus savait ce que c’était que dâ€™Ăªtre un humain, de subir les tentations et les pressions qui viennent de soi-mĂªme, de la sociĂ©tĂ© et de Satan. Il savait ce qu’était de combattre spirituellement et de rĂ©sister Ă  tous les jours, jour après jour. Il savait que la chair est faible, et qu’elle faiblit. Christ savait ce que c’était dâ€™Ăªtre tentĂ©.

Mais, Il n’a jamais tombé, ni abandonné (Héb. 4: 15).

Et aujourd’hui, JĂ©sus Christ est au ciel, Ă  la droite du Père, servant de MĂ©diateur entre Dieu et les hommes (1 Tim. 2: 5). Il est capable d’intercĂ©der en notre faveur, comme un avocat, auprès de Dieu, de Lui dĂ©crire ce que nous, Ăªtres humains faillibles, ce que nous expĂ©rimentons en combattant et vainquant le pĂ©chĂ©.

Jésus présente les prières de Son peuple devant le trône de Dieu, dans le saint des saints, et il donne à Son peuple l’autorité de prier à Dieu directement. C’est la raison pour laquelle nous devons terminer nos prières pare: «dans le nom de Ton Fils Jésus Christ», ou «par Jésus Christ», ou quelque chose de semblable.

Les vrais Chrétiens sont de futurs fils de Dieu engendrés spirituellement. Ils ont l’Esprit de Dieu demeurant en eux: «Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas… car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu» (Rom. 8: 9, 14). Ce verset révélateur est très rarement considéré. Pourquoi y a-t-il si peu de gens qui sont concernés par un passage si révélateur, pour savoir qui est un Chrétien ou qui ne l’est pas?

Aujourd’hui, Christ travaille avec les ChrĂ©tiens afin de conquĂ©rir le pĂ©chĂ©, comme Il a fait, en leur donnant le pouvoir de se soumettre pleinement Ă  la volontĂ© du Père. Il leur donne accès au Saint Esprit afin de l’utiliser: «De mĂªme aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-mĂªme intercède par des soupirs inexprimables» (Rom. 8: 26).

Comme le premier-né entre plusieurs frères, Christ nous aide dans notre vie Chrétienne: «Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein» (Rom. 8: 29), et: «Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures» (Jac. 1: 18). Jésus assiste, aide Son peuple à atteindre leur incroyable potentiel humain, pour ultimement naître dans la famille de Dieu. Il aide les Chrétiens à croître dans la relation père-fils qu’Il partage avec Dieu.

En effet, notre MĂ©diateur travaille activement pour nous amener au point oĂ¹ nous pouvons dire: Moi et le Père, sommes UN!

Qui était Melchisédek?

Dans le livre de la Genèse, il y a une référence à Melchisédek (Gen. 14: 18-20). De nombreuses personnes se demandent quel est l’identité de cet individu.

Le livre aux Hébreux explique qui, Il est: «En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très Haut, -qui alla au-devant d'Abraham lorsqu'il revenait de la défaite des rois, qui le bénit…» (Héb. 7: 1). Il est important de noter que Melchisédek avait deux titres: roi de Salem et sacrificateur du Dieu Très Haut.

L’apôtre Paul donna plus de détails au verset 2 et 3: «…et à qui Abraham donna la dîme de tout, qui est d'abord roi de justice, d'après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix, qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie, mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité» (Héb. 7: 2-3).

Ici, Paul dĂ©crit un Ăªtre qui a existĂ© depuis toute Ă©ternitĂ©, comme il y est indiquĂ© dans les mots: qui est sans père, sans mère, sans gĂ©nĂ©alogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie. Juste cela prouve que MelchisĂ©dek n’aurait pu Ăªtre un roi humain, comme plusieurs supposent. De plus, parce que le passage Le dĂ©crit: comme n’ayant ni commencement de jours ni fin de vie, ce personnage n’aurait pas pu, non plus, Ăªtre un ange crĂ©Ă©, parce qu’ils ont eu un commencement, ils furent crĂ©Ă©s. Seulement Dieu a existĂ© depuis toute Ă©ternitĂ©. Cela ne laisse que deux Ăªtres capables de remplir le rĂ´le de MelchisĂ©dek: le Père ou la Parole, qui est JĂ©sus Christ.

HĂ©breux 5 enlève tout doute de l’identitĂ© de MelchisĂ©dek: «Et Christ ne s'est pas non plus attribuĂ© la gloire de devenir Souverain Sacrificateur, mais Il la tient de Celui qui Lui a dit: Tu es Mon Fils, Je T'ai engendrĂ© aujourd'hui! Comme il dit encore ailleurs: Tu es Sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de MelchisĂ©dek» (HĂ©b. 5: 5-6). Christ a occupĂ© le rang de MelchisĂ©dek durant l’époque d’Abraham, et, comme le Dieu de l’Ancien Testament, Il est l’Ătre dont il est fait rĂ©fĂ©rence comme MelchisĂ©dek dans la Genèse.

En seulement quelques versets, nous avons vu (et prouvé) que Jésus Christ était Celui qui fut appelé Melchisédek.

Chapitre Huit – La dernière PĂ¢que de JĂ©sus

JĂ©sus Christ scrutait minutieusement et silencieusement la pièce, et Son regard s’arrĂªta sur Ses douze apĂ´tres en entrainement. Durant les trois dernières annĂ©es et demi, les hommes avaient passĂ© beaucoup de temps et d’épreuves ensemble. Ils avaient vu des foules poursuivre JĂ©sus pour les guĂ©rir de leurs maladies et infirmitĂ©s… et ils avaient vu la mĂªme foule diminuĂ©e, après avoir entendu Christ dire clairement: «Mais Ă©troite est la porte, resserrĂ© le chemin qui mènent Ă  la vie (Ă©ternelle), et il y en a peu qui les trouvent» (Matt. 7: 14).

Les douze disciples avaient vu leur MaĂ®tre et Seigneur libĂ©rĂ© (exorcisĂ©) des gens possĂ©dĂ©s de dĂ©mons, nĂ©anmoins, Ses ennemis l’accusaient dâ€™Ăªtre Lui-mĂªme possĂ©dĂ© de dĂ©mons! Pierre, Jacques, Jean et les autres, avaient tous vu JĂ©sus se rĂ©jouir et apprĂ©cier les douceurs et bĂ©nĂ©fices de la vie, comme la nourriture, le vin, et toujours modĂ©rĂ©ment, avec balance, lĂ  encore, Ses ennemis L’accusaient de gloutonnerie et de beuverie (Luc 7: 34). Les disciples Ă©taient lĂ , toujours lĂ , lorsque JĂ©sus cherchait un peu d’intimitĂ©, quelques instants pour prier Ă  Son Père et pour Se recharger spirituellement, et que des gens L’approchaient pour avoir de l’aide, Christ mettait de cĂ´tĂ© Ses besoins afin de les aider en premier.

Et maintenant, JĂ©sus et Ses disciples Ă©taient Ă  JĂ©rusalem pour la PĂ¢que, ils allaient partager un repas en privĂ© dans la pièce du haut d’une maison. Ce serait leur dernière soirĂ©e ensemble.

Pierre et les autres prirent note de l’expression de JĂ©sus: un mĂ©lange de sollicitude et de soucis, sur un ton plutĂ´t sĂ©rieux. Il Ă©tait Ă©vident que quelque chose de pesant, de lourd Ă©tait dans Son esprit. Puisque JĂ©sus Ă©tait un homme Ă  cÅ“ur ouvert, ils ne Lui demandèrent pas ce qui Le troublait. Ils savaient, qu’éventuellement, Il leur dirait.

Le service du lavement des pieds

Une dispute se leva parmi les douze hommes: «Lequel d'entre eux devait Ăªtre estimĂ© le plus grand?» (Luc 22: 24.)

Comme Il L’avait fait à de nombreuses reprises auparavant, Jésus devait remettre leurs pensées dans la bonne voie. Il leur dit: «Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs.» (Luc 22: 25). L’histoire déborde d’exemples de rois, de dictateurs, de présidents et de biens d’autres leaders tortionnaires qui cherchent à s’enrichir aux dépends de leurs misérables sujets.

Puis Il continua: «Qu'il n'en soit pas de mĂªme pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Car quel est le plus grand, celui qui est Ă  table, ou celui qui sert? N'est-ce pas celui qui est Ă  table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert» (Luc 22: 26-27).

Un vrai adepte de JĂ©sus Christ ne sert pas en cherchant le pouvoir ou/et l’autoritĂ©. Au contraire, il sert avec humilitĂ© et altruisme, ensuite, Dieu le rĂ©compensera avec du pouvoir et de l’autoritĂ©. Servir les besoins des autres signifie de sacrifier les siens, son temps et son Ă©nergie. Tout comme JĂ©sus fit en guĂ©rissant les malades, libĂ©rant les gens de dĂ©mons, prĂªchant la bonne nouvelle du royaume de Dieu, jour après jour, de ville en ville. Et quelques fois, servir les besoins des autres en donnant sa propre vie (Jean 15: 13-14), comme JĂ©sus l’a fait pour l’humanitĂ©, sur la croix.

Cette leçon de servir humblement introduit parfaitement ce que Christ était sur le point de faire ensuite: instituer ce qui deviendrait le service annuel du lavement des pieds.

Jésus se leva de la table, et se ceint d’une serviette. Puis, comme Ses disciples Le regardaient faire ce qu’un serviteur fait habituellement à l’entrée d’une maison, Il versa de l’eau dans un bassin, s’agenouilla, et commença à laver les pieds des disciples en les essuyant avec la serviette qu’Il s’était entouré autour de la taille.

Ă€ l’époque de JĂ©sus, les gens portaient des sandales ouvertes, la saletĂ© du sol leur couvrait les pieds. C’était alors la coutume pour les hĂ´tes d’avoir un serviteur qui lavait les pieds des invitĂ©s entrant dans leur maison. C’était une tĂ¢che humble, qui rendait un franc service, loin dâ€™Ăªtre une glorieuse. Elle demandait Ă  celui qui l’exerçait, qu’il s’abaisse physiquement sur ses genoux afin de servir le besoin des autres, sur leur partie du corps le plus bas. Comme la personne lavait les pieds d’une autre personne, les pensĂ©es hautaines, de vanitĂ© et d’orgueil sont Ă©radiquĂ©es, la personne revĂªt spirituellement une attitude humble d’un serviteur. Elle met toute son attention sur l’autre, pas sur soi: «Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilitĂ© vous fasse regarder les autres comme Ă©tant au-dessus de vous-mĂªmes. Que chacun de vous, au lieu de considĂ©rer ses propres intĂ©rĂªts, considère aussi ceux des autres» (Phil. 2: 3-4).

Pierre fut Ă©tonnĂ©! Il y avait lĂ  le Messie, le Christ, le Fils de Dieu, le Rocher de l’Ancien Testament (1 Cor. 10: 1-4), Celui qui parla Ă  Abraham, MoĂ¯se et aux autres grands serviteurs de Dieu du passĂ©, performant la tĂ¢che d’un humble serviteur. Pierre pensa: Et Il est sur le point de me laver les pieds!

Lorsque Jésus vint à lui, Pierre Lui dit: «Toi, Seigneur, tu me laves les pieds!» (Jean 13: 6.)

Christ connaissait bien Pierre, qu’il avait un caractère prompt, impĂ©tueux et avait une tendance Ă  sauter rapidement aux conclusions. JĂ©sus savait aussi qu’une fois Pierre recevrait le Saint Esprit, cela l’aiderait Ă  dĂ©velopper un caractère divin, saint, mature, Ă©quilibrĂ©, dirigeant Pierre vers une saintetĂ© et un Ă©quilibre naturel pour accomplir la volontĂ© de Dieu. La puissance du Saint Esprit divin activerait dans Pierre l’unique et intense entrainement qu’il avait reçu de Christ, ce qui le transformerait en un leader dynamique prĂªchant le vĂ©ritable Ă©vangile au troupeau de Dieu tout en l’instruisant.

Jésus lui expliqua patiemment: «Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt» (v. 7).

Mais c’était difficile pour Pierre d’accepter que ses pieds soient lavés par son Maître et Enseignant. Il pensait que: C’est le plus humble des serviteurs!

Pierre dit à Christ: «Non, jamais tu ne me laveras les pieds» (v. 8).

Jésus lui répondit: «Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi» (v. 8).

DĂ©montrant son caractère prompt et impĂ©tueux, il rĂ©torqua: «Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tĂªte» (v. 9).

Toujours patient, JĂ©sus dit: «Celui qui est lavĂ© n'a besoin que de se laver les pieds pour Ăªtre entièrement pur; et vous Ăªtes purs,…» (V. 10).

Les ChrĂ©tiens sont lavĂ©s spirituellement par la foi et l’acceptation du sacrifice de Christ (1 Jean 1: 7; Apo. 1: 5; 7: 14). Les eaux du baptĂªme lavent symboliquement tous les anciens pĂ©chĂ©s (Actes 22: 16; Tite 3: 5). Avec Christ comme Souverain Sacrificateur (notre Avocat personnel) au ciel, intercĂ©dant en notre faveur auprès du Père, les ChrĂ©tiens peuvent: «Approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plĂ©nitude de la foi, les coeurs purifiĂ©s d'une mauvaise conscience, et le corps lavĂ© d'une eau pure» (HĂ©b. 10: 22).

Puis, dans la mĂªme phrase, Christ continua en disant Ă  Ses disciples: «…mais non pas tous (purs)» (Jean 13: 10). Il parlait de Judas Iscariot. JĂ©sus savait que Judas Ă©tait cupide, et c’est ce qui le poussa Ă  trahir la responsabilitĂ© que Christ lui avait donnĂ©e, administrĂ© le trĂ©sor, dont il prenait, volait. Au lieu de se repentir de ses pĂ©chĂ©s, Judas justifiait ses actions, le conduisant dans plus de pĂ©chĂ©s. Éventuellement, cela l’amena Ă  l’impensable: Il s’entendit avec les ennemis de Christ, pour une certaine somme d’argent, de leur livrer JĂ©sus, le trahissant et le vendant aux mains de ses ennemis.

Jésus était au courant de cette trahison, prédite plusieurs centaines d’années auparavant. En dépit de cela, Jésus lava les pieds de Judas, un homme qu’Il avait appelé ami. En servant humblement l’homme qui était sur le point de Le trahir, Christ donna personnellement l’exemple de servir humblement ses ennemis et de surmonter le mal par le bien (Rom. 12: 19-21).

Après le service du lavement des pieds, JĂ©sus dit Ă  Ses disciples: «Comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m'appelez MaĂ®tre et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavĂ© les pieds, moi, le Seigneur et le MaĂ®tre, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donnĂ© un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apĂ´tre plus grand que celui qui l'a envoyĂ©. Si vous savez ces choses, vous Ăªtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez» (Jean 13: 12-17).

En servant les besoins des autres, sans chercher Ă  s’élever soi-mĂªme, JĂ©sus Christ Ă©tablit le plus haut standard que tous les ChrĂ©tiens doivent suivre.

Un mémorial (rappel) annuel

Rediriger leur esprit Ă  des pensĂ©es de altruistes, servir les autres, JĂ©sus, après que Judas Iscariot soit parti pour Le trahir (Jean 13: 18-32), Ă©tait maintenant prĂªt Ă  instituer les nouveaux symboles pascal pour l’Église du Nouveau Testament. Il prit du pain sans levain, fit une prière, et le brisa (dĂ©chira en plusieurs morceaux), et qu’Il les distribua Ă  Ses onze disciples. Christ leur dit: «Prenez, mangez, ceci est mon corps…qui est donnĂ© pour vous; faites ceci en mĂ©moire de moi» (Matt. 26: 26; Marc 14: 22; Luc 22: 19).

Jésus prit alors une coupe de vin, la bénit, Il leur en donna et leur dit: «Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous» (Luc 22: 20; Matt. 26: 27-28; Marc 14: 23-24).

«…en mĂ©moire de moi», ou encore: en vous souvenant de moi, Christ instituait un rappel ou un mĂ©morial comme le dit la Bible, et un mĂ©morial est gĂ©nĂ©ralement annuel, ce n’est pas un rappel quotidien, hebdomadaire ou, mensuel, non c’est annuel! Un rappel annuel (ou mĂ©morial) de la PĂ¢que de la Nouvelle Alliance, un service mĂ©morial, observĂ© en mĂ©moire de la mort de JĂ©sus Christ.

Pour les ChrĂ©tiens: «Christ, notre PĂ¢que, a Ă©tĂ© immolé» (1 Cor. 5: 17). Comme Ă©tant le vrai: «… Agneau de Dieu, qui Ă´te le pĂ©chĂ© du monde» (Jean 1: 29, 36), JĂ©sus a Ă©tĂ© immolĂ© ou sacrifiĂ© le mĂªme jour que l’agneau physique pascal a Ă©tĂ© tuĂ©: le 14ème jour du mois d’Abib. Par consĂ©quent, les ChrĂ©tiens doivent observer la mort de leur Agneau pascal annuellement le 14 Abib, pas Ă  la fin du jour ou entre les deux soirs, mais au commencement, lors du mĂ©morial de: «… la nuit oĂ¹ il fut livré» (1 Cor. 11: 23).

Malheureusement, des millions de personnes de ce monde qui se disent ChrĂ©tiens, prennent Ă  toutes les semaines les symboles qu’ils croient Ăªtre le souper du Seigneur, ne comprenant pas qu’ils sont sĂ©duits.

Pourquoi le pain?

Peu importe oĂ¹ vous vivez sur la Terre, le pain et les produits dĂ©rivĂ©s, sont universels, incluant toutes les formes qu’il se prĂ©sente, parmi toutes les cultures, les sociĂ©tĂ©s et les traditions. Les diffĂ©rentes sortes de pains que la majoritĂ© des gens mangent, ont une chose en commun, ils contiennent tous du levain ou un autre agent levant actif. Cet agent agit sur la pĂ¢te afin de la faire lever et de rendre le pain Ă©lastique et beaucoup plus facile Ă  mĂ¢cher.

Dans la Bible, le levain symbolise le pĂ©chĂ©. Tout comme: «un peu de levain fait lever toute la pĂ¢te» (1 Cor. 5: 6; Gal. 5: 9), le pĂ©chĂ© entraine toujours Ă  d’autres pĂ©chĂ©s, jusqu’à ce qu’il fasse partie intĂ©grante du caractère d’une personne. Et, tout comme le levain fait lever la pĂ¢te, le pĂ©chĂ© agit de mĂªme (comme par l’orgueil et la vanitĂ©) sur une personne: il enfle, gonfle la vision qu’une personne a d’elle-mĂªme. C’est pour cette raison que le Proverbe dit: «Toutes les voies de l'homme sont pures Ă  ses yeux» (Pro. 16: 2). Lorsque le levain enfle ou gonfle ou fait lever la pĂ¢te, cela crĂ©e des poches d’air dans la pĂ¢te. De la mĂªme façon, le pĂ©chĂ© affecte tous les hommes, tous ont pĂ©chĂ© (Rom. 3: 23). Souvent, les hommes paraissent bons, innocents, sans reproches, mais Ă  l’intĂ©rieur ils sont vains, vides.

JĂ©sus Christ, comme Ăªtre humain physique, Ă©tait diffĂ©rent: «… (JĂ©sus Christ) mais s'est dĂ©pouillĂ© lui-mĂªme, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humiliĂ© lui-mĂªme, se rendant obĂ©issant jusqu'Ă  la mort, mĂªme jusqu'Ă  la mort de la croix» (Phi. 2: 7-8).

Comme du pain sans levain, JĂ©sus Ă©tait «plat», il Ă©tait humble, ni enflĂ© ni gonflĂ© par Sa propre image de vanitĂ©, d’orgueil et de Sa propre importance. Il n’avait aucune malice ni mĂ©chancetĂ© de ce monde, Christ Ă©tait, comme le dĂ©clare la Bible: «CĂ©lĂ©brons donc la fĂªte (des Pans Sans Levain) non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de mĂ©chancetĂ©, mais avec les pains sans levain de la puretĂ© et de la vĂ©rité» (1 Cor. 5: 8).

Rappelons-le, le pain fait avec du levain est plus facile Ă  mĂ¢cher, tout comme les voies de ce monde sont plus faciles Ă  digĂ©rer. Ses voies sont douces et faciles et Ă©loignent quiconque du royaume de Dieu: «Entrez par la porte Ă©troite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent Ă  la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là» (Matt. 7: 13). Mais choisir de vivre selon les voies de Dieu signifie de nager contre le courant, de se renier, et de rĂ©gulièrement enlever le levain de la sociĂ©tĂ© de Satan et de le remplacer par du pain sans levain de la sincĂ©ritĂ© et la vĂ©ritĂ©.

Et le verset suivant: «Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent» (Matt. 7: 14).

Tôt dans Son ministère, Jésus dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie» (Jean 6: 47-48). Les anciens Israélites, l’Église physique dans le désert (Actes 7: 38), mangea de la manne du ciel, et ils sont morts (Jean 6: 49). Israël physique profita de nombreuses bénédictions matérielles, et nationales. Cependant, ils n’ont pas eu ni reçu le don de l’Esprit de Dieu ou la promesse de la vie éternelle dans le royaume de Dieu.

Les IsraĂ©lites spirituels, ceux qui sont dans le Corps de Christ, attendent de recevoir des promesses infinitivement plus grandes que des bĂ©nĂ©dictions matĂ©rielles. Comme JĂ©sus dit, faisant rĂ©fĂ©rence Ă  Lui-mĂªme: «Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra Ă©ternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde» (Jean 6: 50-51).

L’apĂ´tre Paul dĂ©clara: «La coupe de bĂ©nĂ©diction que nous bĂ©nissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ? Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous Ă  un mĂªme pain» (1 Cor. 10: 16-17).

Pourquoi «rompu» ou «brisé»?

Le petit morceau de pain sans levain brisĂ© (rompu) que les ChrĂ©tiens doivent manger au service de la PĂ¢que, symbolise le corps rompu (brisĂ©) de JĂ©sus. ConsidĂ©rez toute la violence brute des soldats romains et les tourments que JĂ©sus subit sur Son corps parce que tous les Ăªtres humains ont brisĂ© les lois physiques de Dieu.

Lisez attentivement ces versets:

«J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe; Je n'ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats» (És. 50: 6).

«De mĂªme qu'il a Ă©tĂ© pour plusieurs un sujet d'effroi, tant son visage Ă©tait dĂ©figurĂ©, tant son aspect diffĂ©rait de celui des fils de l'homme» (És. 52: 14).

«Je suis comme de l'eau qui s'écoule, et tous mes os se séparent (ils ne sont pas brisés, pas cassés ni rompus), mon coeur est comme de la cire, il se fond dans mes entrailles... Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent» (Ps. 22: 14, 17).

«Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portĂ©es, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargĂ©; et nous l'avons considĂ©rĂ© comme puni, frappĂ© de Dieu, et humiliĂ©. Mais il Ă©tait blessĂ© pour nos pĂ©chĂ©s, brisĂ© pour nos iniquitĂ©s; le chĂ¢timent qui nous donne la paix est tombĂ© sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guĂ©ris. Nous Ă©tions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquitĂ© de nous tous. Il a Ă©tĂ© maltraitĂ© et opprimĂ©, et il n'a point ouvert la bouche, semblable Ă  un agneau qu'on mène Ă  la boucherie, Ă  une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche» (És. 53: 4-7).

«Il a plu Ă  l'Éternel de le briser par la souffrance... Après avoir livrĂ© sa vie en sacrifice pour le pĂ©chĂ©, Il verra une postĂ©ritĂ© et prolongera ses jours; et l'oeuvre de l'Éternel prospĂ©rera entre ses mains. A cause du travail de son Ă¢me, il rassasiera ses regards; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, et il se chargera de leurs iniquitĂ©s. C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, parce qu'il s'est livrĂ© lui-mĂªme Ă  la mort, et qu'il a Ă©tĂ© mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'il a portĂ© les pĂ©chĂ©s de beaucoup d'hommes, et qu'il a intercĂ©dĂ© pour les coupables» (És. 53: 10-12).

Pour les dernières 6,000 annĂ©es, les hommes ont dĂ©cidĂ© ce qui Ă©tait bien et ce qui Ă©tait mal, sans chercher d’instruction ni de direction de Dieu. ConsĂ©quemment, l’humanitĂ© a rĂ©coltĂ© des maladies de toutes sortes, de mĂªme que des cancers, des syndromes dĂ©gĂ©nĂ©ratifs, des difformitĂ©s, des pĂ©nalitĂ©s physiques dĂ©rivant des effractions des lois et des commandements de Dieu, de Ses statuts, de Ses jugements et de l’ignorance de Ses principes de vivre la bonne voie.

Par les souffrances (le corps brisĂ© et rompu) de JĂ©sus, nous pouvons Ăªtre guĂ©ris: «…lui qui a portĂ© lui-mĂªme nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois, afin que morts aux pĂ©chĂ©s nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris» 1 Pierre 2: 24).

Remarquez qu’aucun os du corps de Christ ne fut brisĂ©, cassĂ© ou rompu, littĂ©ralement. Son corps, mĂªme s’il a terriblement souffert, resta entier. Et, de mĂªme pour le Corps spirituel de Christ: «Il est la TĂªte du Corps de l'Église…» (Col. 1: 18).

Jésus Christ vit dans les Chrétiens par la présence du Saint Esprit, les faisant une partie intégrante (ou un membre spirituel) du Corps de Christ, l’Église sans division de Dieu (Gal. 2: 20).

Ratifié dans le sang

Lorsque Dieu libéra ou racheta l’ancienne nation d’Israël de l’esclavage en Égypte, Il fit une alliance avec eux. Il leur promit des bénédictions nationales dans la Terre promise tant que les Israélites Le servent fidèlement. L’alliance, fut alors ratifiée par le sang des sacrifices d’animaux (Ex. 24: 7-8).

Mais le sang des taureaux et des boucs ne peuvent enlever (ni pardonner) les pĂ©chĂ©s (HĂ©b. 10: 4). Un autre sacrifice par le sang, infiniment plus grand, Ă©tait nĂ©cessaire: «Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, rĂ©pandue sur ceux qui sont souillĂ©s, sanctifient et procurent la puretĂ© de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit Ă©ternel, s'est offert lui-mĂªme sans tache Ă  Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!» (HĂ©b. 9: 13-14.)

JĂ©sus Ă©tait parfait dans toutes Ses voies: «…mais par le sang prĂ©cieux de Christ, comme d'un agneau sans dĂ©faut et sans tache» (1 Pierre 1: 19). Cela prit le sacrifice d’une vie sans pĂ©chĂ© pour racheter et purifier les hommes du pĂ©chĂ©. Pour accomplir ce but, du sang innocent (pur de tout pĂ©chĂ©) devait Ăªtre rĂ©pandu: «Car l'Ă¢me de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donnĂ© sur l'autel, afin qu'il servĂ®t d'expiation pour vos Ă¢mes, car c'est par l'Ă¢me que le sang fait l'expiation» (LĂ©v. 17: 11).

L’Ancienne Alliance sert de modèle pour la Nouvelle Alliance, qui est aussi ratifiée dans (par) le sang (Héb. 9: 20), mais: «Mais maintenant il a obtenu un ministère d'autant supérieur qu'il est le médiateur d'une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesse» (Héb. 8: 6), lisez aussi les versets 7-13.

Le sang de la nouvelle alliance délivre les Chrétiens de leurs ultimes ennemis qui sont le péché et la mort. C’est pour cela que Jésus dit: «Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour» (Jean 6: 54).

Tout comme Dieu a délivré Israël de l’esclavage, afin qu’ils Le servent (Ex. 3: 12; 8: 1, 20). Dieu délivre les Chrétiens de l’esclavage spirituel du péché, afin qu’ils puissent Le servir: «De nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de Le servir sans crainte, en marchant devant Lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie» (Luc 1: 74-75).

Ayant instituĂ© les nouveaux symboles du pain et du vin de la PĂ¢que, Christ Ă©tait maintenant prĂªt Ă  faire l’ultime sacrifice…

À quelle fréquence devrait-on prendre le «Repas» du Seigneur?

DiffĂ©rentes traditions existent concernant la manière, le moment ainsi que la frĂ©quence pour observer le Repas du Seigneur. Plusieurs Ă©glises prennent ce repas une fois par mois lors du Mercredi soir, d’autres, le prennent Ă  tous les Dimanches. D’autres encore, le prennent douze fois par annĂ©e, lors du Dimanche. De nombreuses personnes croient que ce repas devrait Ăªtre le soir, d’autres, prĂ©fèrent le matin.

Toute cette confusion n’est pas nĂ©cessaire, la Bible rĂ©vèle clairement quand et la frĂ©quence pour prendre les symboles de la PĂ¢que.

Il y eu un moment spĂ©cifique, une heure prĂ©cise, que JĂ©sus introduisit pour la toute première fois les symboles du pain et du vin, et de la frĂ©quence qu’ils devaient Ăªtre pris. En faisant cela, Il Ă©tablit un important exemple: «L'heure Ă©tant venue, il se mit Ă  table, et les apĂ´tres avec lui… Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grĂ¢ces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donnĂ© pour vous; faites ceci en mĂ©moire de moi. Il prit de mĂªme la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est rĂ©pandu pour vous» (Luc 22: 14, 19-20).

Le rĂ©cit faisait rĂ©fĂ©rence Ă  une heure spĂ©cifique lorsqu’il est dit: «L'heure Ă©tant venue», pour prendre les symboles du pain et du vin. L’exemple qui nous est donnĂ©, implique une heure dĂ©finie, un moment spĂ©cifique du jour, pour ce repas spĂ©cial. Lorsque Christ dit: «… en mĂ©moire de moi», cela signifiait que les ChrĂ©tiens doivent prendre les symboles en se rappelant ce qu’il fit pour nous, Il donna Sa vie, Il est mort pour chacun de nous. Aussi, Il ordonna Ses disciples: «faites ceci…». Dans le rĂ©cit de Matthieu, cette ordonnance fut instituĂ©e: «Pendant qu'ils mangeaient» (Matt. 26: 26). Comparez Matthieu 26: 17 avec Luc 22: 15. Ces versets dĂ©montrent clairement que ce qu’ils Ă©taient en train de manger, c’était le repas de la PĂ¢que!

Christ savait que le moment de Son sacrifice Ă©tait arrivĂ© et qu’Il Ă©tait notre PĂ¢que, qui devait Ăªtre immolĂ© pour nous (1 Cor. 5: 7). Matthieu 26: 2 fait rĂ©fĂ©rence Ă  cet Ă©vènement comme Ă©tant la fĂªte de la PĂ¢que, et que le Fils de l’homme fut trahi pour Ăªtre crucifiĂ©.

Les disciples demandèrent Ă  JĂ©sus: «Le premier jour des pains sans levain, les disciples s'adressèrent Ă  JĂ©sus, pour lui dire: OĂ¹ veux-tu que nous te prĂ©parions le repas de la PĂ¢que?» (Matt. 26: 17.) La rĂ©ponse se trouve dans le livre de Marc: «Et il vous montrera une grande chambre haute, meublĂ©e et toute prĂªte: c'est lĂ  que vous nous prĂ©parerez la PĂ¢que» (Marc 14: 35). Les disciples devaient se prĂ©parer pour cet Ă©vènement très important.

Le repas du Seigneur Ă©tait rĂ©ellement le repas de la PĂ¢que!

Pour mieux comprendre ce que Christ introduisait, nous devons Ă©tudier brièvement la PĂ¢que de l’Ancien Testament. Cela fera directement le lien avec le repas du Seigneur de la PĂ¢que du Nouveau Testament.

La PĂ¢que de l’Ancienne Alliance

La grande majoritĂ© des enfants apprennent Ă  l’école l’histoire de la sortie d’Égypte (de l’exode) d’IsraĂ«l. Le fameux film Les Dix Commandements, la version d’Hollywood, du refus de la part de Pharaon aux demandes de MoĂ¯se de sortir pour aller obĂ©ir aux instructions de Dieu, et des dix plaies rĂ©sultant de ce refus. Le 12ème chapitre du livre de l’Exode explique les Ă©vènements clĂ©s de cette première PĂ¢que.

Dieu dit aux IsraĂ©lites de prendre un jeune agneau, sans tache, afin de reprĂ©senter un type de Christ, l’Agneau de Dieu. Cela devait toujours avoir lieu, Ăªtre fait, le 10ème jour du 1er mois du calendrier sacrĂ© HĂ©breu. Contrairement au calendrier inventĂ© par les hommes, qui commence en plein milieu de l’hiver, le calendrier de Dieu commence Ă  l’équinoxe du printemps, Ă  la nouvelle Lune.

Après avoir choisi un agneau sans dĂ©faut le 10ème jour du 1er mois (qui est le mois d’Abib), les IsraĂ©lites devaient immoler ou tuer l’agneau le 14ème jour du mois d’Abib. Exode 12.6 dĂ©clare qu’il devait Ăªtre tuĂ©: «Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois; et toute l'assemblĂ©e d'IsraĂ«l l'immolera entre les deux soirs» (Ex. 12: 6). L’encyclopĂ©die: Jewish Encyclopedia, explique que c’est la pĂ©riode communĂ©ment rĂ©fĂ©rĂ©e au crĂ©puscule, ou soirĂ©e. Cette pĂ©riode est dĂ©crite comme le moment après le coucher du soleil, mais, avant la noirceur ne soit survenue. En d’autres mots, c’est Ă  ce moment-lĂ , au tout dĂ©but du 14ème jour que l’agneau devait et Ă©tait tuĂ©, et le sang Ă©tait rĂ©coltĂ© dans un contenant et devait Ăªtre peinturĂ© sur les deux poteaux (montants) et le linteau (chapiteau) de la porte extĂ©rieure de chaque maison des IsraĂ©lites (Ex. 12: 7). Ă€ minuit, l’ange de la mort frappait tous les premiers-nĂ©s d’Égypt. Mais Dieu avait avertit les IsraĂ©lites: «Le sang vous servira de signe sur les maisons oĂ¹ vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous dĂ©truise, quand je frapperai le pays d'Égypte» (Ex. 12: 13), les mots passerai par-dessus, signifie Passover, en anglais, et du terme PĂ¢que, en français.

IsraĂ«l continua Ă  observer la saison de la PĂ¢que pendant des centaines d’annĂ©es!

Dans le livre de DeutĂ©ronome, nous avons des prĂ©cisions concernant l’observation de la PĂ¢que: « Tu ne pourras point sacrifier la PĂ¢que dans l'un quelconque des lieux que l'Éternel, ton Dieu, te donne pour demeure; mais c'est dans le lieu que choisira l'Éternel, ton Dieu, pour y faire rĂ©sider son nom, que tu sacrifieras la PĂ¢que, le soir, au coucher du soleil, Ă  l'Ă©poque de ta sortie d'Égypte » (Deut. 16: 5-6), pas après (LĂ©v. 23: 5-6). Dieu fait toujours les choses exactement en temps! Le temps est une fois par annĂ©e, dans la soirĂ©e, au commencement du 14ème jour d’Abib, après le coucher du Soleil!

La PĂ¢que doit Ăªtre observĂ©e pour toujours, Ă  jamais

Il n’y a aucun doute que Dieu ordonna l’observation de la PĂ¢que comme une ordonnance Ă©ternelle, Ă  toujours, Ă  jamais (Ex. 12: 17, 24)! Tout comme le livre aux romains, chapitre 2, verset 29, explique un changement au sujet de la circoncision, dans le Nouveau Testament, la circoncision devait Ăªtre celle du cÅ“ur, pas de la chair. JĂ©sus altĂ©ra la façon que la PĂ¢que devait Ăªtre observĂ©e. JĂ©sus Christ est l’Agneau de Dieu. Il a Ă©tĂ© immolĂ© pour l’humanitĂ©, remplaçant le besoin d’un jeune agneau littĂ©ral pour le sacrifier. Comme Christ expliqua, le pain et le vin symbolisant Son corps brisĂ© et Son sang versĂ©, ils devaient Ăªtre un rappel annuel de Sa mort et de Ses souffrances pour nous!

JĂ©sus garda la PĂ¢que Ă  un moment bien dĂ©finit (Luc 2: 42), et les vrais ChrĂ©tiens suivent Son exemple (1 Pierre 2: 21). En fait, Christ Lui-mĂªme suivait l’exemple d’Exode 13: 10, qui expliquait que la PĂ¢que et les Jours des Pains Sans Levain devaient Ăªtre gardĂ©s annuellement: «Tu observeras cette ordonnance au temps fixĂ© d'annĂ©e en annĂ©e» (Ex. 13: 10). Notez les deux expressions: au temps fixĂ©, et d'annĂ©e en annĂ©e? Elles ne disent pas de semaine en semaine, ou de mois en mois, ou choisissez la saison qui fera votre affaire. Toutes les traditions crĂ©Ă©es par les hommes violent ces instructions de base!

Si les IsraĂ©lites avaient observĂ© cet Ă©vènement très spĂ©cial Ă  quelconque autre moment, ils auraient littĂ©ralement compromis avec la protection de la vie de leur premiers-nĂ©s, et de l’ange de la mort. Ils ne pouvaient se tromper, en calculant erronĂ©ment le moment prĂ©cis, l’ange de la mort «passerait par dessus (en anglais: Passover)» eux et si l’ange de la mort ne voyait le sang peinturĂ© sur les montants et le linteau de la porte, les IsraĂ©lites ne pouvaient Ăªtre protĂ©gĂ©s!

Ă€ quelle frĂ©quence l’Église du Nouveau Testament observa la PĂ¢que?

Est-ce que le Nouveau Testament donne des instructions claires et prĂ©cises regardant la frĂ©quence de l’observation de la PĂ¢que?

Paul prĂ©pare la base pour de plus amples instructions que nous examinerons. Ces versets dĂ©clarent: «Faites disparaĂ®tre le vieux levain, afin que vous soyez une pĂ¢te nouvelle, puisque vous Ăªtes sans levain, car Christ, notre PĂ¢que, a Ă©tĂ© immolĂ©. CĂ©lĂ©brons donc la fĂªte, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de mĂ©chancetĂ©, mais avec les pains sans levain de la puretĂ© et de la vĂ©rité» (1 Cor. 5: 7-8).

Ici, dans le Nouveau Testament, Paul appelle clairement Christ notre PĂ¢que et donne des instructions aux ChrĂ©tiens d’observer les Jours des Pains sans Levain. Dans la mĂªme Ă©pĂ®tre, il donne plus d’instructions au sujet de l’observation de la PĂ¢que.

Un passage souvent incompris par les gens (1 Cor. 11: 23-28), qui voulaient que Paul approuve qu’ils observassent la PĂ¢que aussi souvent qu’ils le voulaient, cela vient des mots: «faites ceci en mĂ©moire de moi» (v. 24). Ces mots faites ceci en mĂ©moire de moi, sont souvent utilisĂ©s pour permettre aux ChrĂ©tiens de prendre du pain et du vin aussi souvent qu’ils choisissent ou trouvent bon. Notez que la PĂ¢que est un mĂ©morial, un rappel, et un mĂ©morial est observĂ© sur une base annuelle.

1 Cor. 11: 26 dĂ©montre que ce mĂ©morial rappelle la mort du Seigneur, qui survint lors de la PĂ¢que (rappelez-vous que Christ est notre PĂ¢que (1 Cor. 5: 7)). Dans l’ancienne nation d’IsraĂ«l, la PĂ¢que Ă©tait toujours gardĂ©e une fois par annĂ©e.

1 Cor. 11: 28 montre que la cĂ©rĂ©monie de la PĂ¢que est prĂ©cĂ©dĂ©e par un examen de soi en profondeur, qui ne pourrait Ăªtre logiquement fait Ă  tous les jours ou Ă  toutes les semaines.

1 Cor. 11: 27-29 donnent un avertissement aux ChrĂ©tiens de ne pas prendre la PĂ¢que d’une manière indigne. Un auto-examen en profondeur Ă©tait liĂ© Ă  cet avertissement, tout comme le moment prĂ©cis oĂ¹ la PĂ¢que devait Ăªtre prise (v. 23). Les ChrĂ©tiens doivent bien comprendre et discerner les symboles qui reprĂ©sentent le sacrifice de Christ.

Il devrait maintenant Ăªtre clair que le repas du Seigneur du Nouveau Testament est un prolongement direct de la PĂ¢que de l’Ancien Testament, exceptĂ© pour les symboles, ils sont diffĂ©rents, ils commĂ©morent la mort de JĂ©sus, et ils remplacent le besoin de sacrifier un jeune agneau physique. Comme nous avons vu, Christ a Ă©tĂ© sacrifiĂ© Ă  la place d’un jeune agneau littĂ©ral. Cette ordonnance doit encore Ăªtre observĂ©e le 14ème jour du mois d’Abib. Nulle part, Dieu n’a changĂ© cette instruction! Rappelez-vous que Christ avait prĂ©parĂ© Ses disciples pour la PĂ¢que, lorsque l’heure vint, elle fut prise au bon moment et lors du bon jour.

Sortir d’Égypte Ă©tait une sorte de sortir du pĂ©chĂ©. La PĂ¢que est un mĂ©morial, un rappel ou souvenir de la dĂ©livrance d`IsraĂ«l par Dieu du pĂ©chĂ©. Le sacrifice de JĂ©sus, par l’ordonnance du Nouveau Testament du pain et du vin, fait exactement la mĂªme chose pour les ChrĂ©tiens aujourd’hui. Christ fut arrĂªtĂ©, faussement accusĂ©, met emprisonnĂ©, examinĂ©, torturĂ©, battu, et finalement crucifiĂ© afin de payer pour nos pĂ©chĂ©s. Tout cela arriva dans le mĂªme 14ème jour du mois d’Abib! Les Ă©rudits ne contestent pas la suite des Ă©vènements. Puisque tout cela arriva ce mĂªme jour d’Abib.

Les ChrĂ©tiens doivent suivre l’exemple de JĂ©sus Christ (1 Pierre 2: 21), garder la PĂ¢que. Les ChrĂ©tiens sont commandĂ©s de la garder Ă  jamais, comme le fut les IsraĂ©lites lorsque Dieu l’institua en premier. Le fait de l’observer quotidiennement, une fois par semaine ou mensuellement, dilue grandement sinon presqu’entièrement la signification profonde et importante cette occasion solennelle annuelle.

La PĂ¢que a toujours Ă©tĂ© voulue Ăªtre un mĂ©morial annuel. JĂ©sus, comme notre PĂ¢que, fut crucifiĂ© au moment de la PĂ¢que, qui est observĂ© une fois par annĂ©e. Les hommes ne sont jamais permis de remettre Christ sur la croix mĂªme symboliquement, aussi souvent qu’ils le veulent et qu’ils le choisissent! Cela ne glorifie pas Christ, au contraire, ils Lui dĂ©sobĂ©issent, et dĂ©shonorent Son sacrifice. (Notez HĂ©breux 6: 6.)

Le livre des Actes établit le modèle du Nouveau Testament

Le livre des Actes démontre quel jour la jeune Église observait. Notez: «Pour nous, après les Jours des Pains sans Levain...» (Actes 20: 6). Presque 30 ans après la mort de Christ, Luc fait référence aux Jours des Pains sans Levain. Voir aussi Actes 12: 3: «C'était pendant les Jours des Pains sans Levain ».

La PĂ¢que ou «les PĂ¢ques (Easter)»?

Dans la Bible anglaise du King James Version, qui est très populaire, plusieurs personnes se concentrent sur le passage d’actes 12, verset 4, pour justifier l’observation des PĂ¢ques (en anglais Easter). Il y est, apparemment, fait rĂ©fĂ©rence Ă  cette fĂªte Easter, trouvĂ©e dans cette version anglaise de la Bible.

Examinons soigneusement ce texte de plus près. Au verset 1 d’Actes 12, HĂ©rode avait dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  persĂ©cuter l’Église. Cela prĂ©cipita l’arrestation et la mort brutale de l’apĂ´tre Jacques, ce qui plut aux Juifs, HĂ©rode fit aussi arrĂªtĂ© et emprisonnĂ© Pierre. Son plan Ă©tait de le remettre plus tard aux Juifs. La mise en situation est maintenant prĂªte pour bien comprendre le verset 4 en anglais (de la version KJV): «And when he [HĂ©rode] had apprehended him [Pierre], he put him in prison, and delivered him to four quaternions of soldiers to keep him; intending after Easter to bring him forth to the people». (Vous pouvez comparez cette traduction dans votre propre Bible francophone de prĂ©fĂ©rence la version Louis Second.)

Est-ce une preuve du Nouveau Testament pour l’observation des PĂ¢ques (Easter)?

Catégoriquement NON!

Le Nouveau Testament fut Ă©crit dans la langue Grecque. Le mot traduit par Easter provient du mot HĂ©breu pecach (ou pesach)! Ce mot n’a seulement qu’une seule dĂ©finition possible, elle signifie toujours PĂ¢que et ne peut absolument pas et jamais Ăªtre Easter! Les traducteurs de la langue Grecque n’ont pas d’équivalent pour le mot HĂ©breu PĂ¢que, ainsi le mot Ă©quivalent pascha, fut traduit par Easter ou PĂ¢ques!

Plusieurs autres traductions de la Bible traduisent correctement le mot HĂ©breu par PĂ¢que au lieu de: Easter. ConsĂ©quemment, le Nouveau Testament, lorsqu’il est correctement traduit, ne mentionne nulle part l’observation de la fĂªte de: Easter!

Mauvaise compréhension de l’expression «rompre le pain»

Retournons brièvement dans Actes 20. C’est un rĂ©cit remarquable. Paul visitait la congrĂ©gation de Troas, immĂ©diatement après les Jours des Pains sans Levain (v. 5-6). Il passa tout un Sabbat prĂªchant aux frères, et il continua son discours jusqu’à minuit, le Samedi soir (v. 7), ou jusqu’au premier jour de la semaine, puisque qu’un jour commence au coucher du Soleil, jusqu’à l’autre coucher du Soleil (LĂ©v. 23: 32). Le premier jour de la semaine commence le Samedi soir, au coucher du Soleil, lorsque le Soleil se couche.

Maintenant, lisons ce que dit le verset 7: «Le premier jour de la semaine (donc au coucher du Soleil le Samedi soir), nous étions réunis pour rompre le pain (après l’assemblée du Sabbat). Paul, qui devait partir le lendemain (qui était le Dimanche), s'entretenait avec les disciples, et il prolongea son discours jusqu'à minuit (ce Samedi soir là)». Des gens croient que ce verset fait référence à l’observation du repas du Seigneur le Dimanche matin à cause du terme: rompre le pain .

Ceci n’est pas vrai! Ce n’est pas ce que dit la Bible!

La longue prédication de Paul ouvra l’appétit aux gens, ils avaient faim. Il était minuit, et ils voulaient manger ou rompre le pain , ou en français courant, casser la croûte ! C’est pour cette raison que le verset 11 dit: «…Quand il fut remonté, il rompit le pain et mangea, et il parla longtemps encore jusqu'au jour (jusqu’au lever du Soleil, le matin, la partie ensoleillée du jour). Après quoi il partit (sans dormir)».

C’était un repas ordinaire, pas l’observation du repas du Seigneur (le repas de la PĂ¢que). D’autres passages prouvent cela. Il y a des gens qui n’ont pas l’Esprit de Dieu et qui ne comprennent pas les Écritures, mais, ils aiment les tordre et leur faire dire ce qu’ils veulent bien entendre!

Un autre passage, Actes 2: 46, rĂ©vèle: « Ils Ă©taient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicitĂ© de coeur ». Le rĂ©cit dĂ©montre que les frères faisaient cela Ă  tous les jours. Évidemment, les Ăªtres humains mangent Ă  tous les jours. Il n’y a lĂ  aucune rĂ©fĂ©rence Ă  l’observation de la PĂ¢que par les ChrĂ©tiens du 1er siècle, dans ce verset!

De plus, les versets d’Actes 27: 34-35 expliquent: «Je vous invite donc Ă  prendre de la nourriture, car cela est nĂ©cessaire pour votre salut, et il ne se perdra pas un cheveu de la tĂªte d'aucun de vous. Ayant ainsi parlĂ©, il prit du pain, et, après avoir rendu grĂ¢ces Ă  Dieu devant tous, il le rompit, et se mit Ă  manger».

Finalement, mĂªme JĂ©sus dit: «Je vous le dis, je ne boirai plus dĂ©sormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour oĂ¹ j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père» (Matt. 26: 29). Toutefois, plus tard, Il mangea avec Ses disciples: «Pendant qu'il Ă©tait Ă  table avec eux, il prit le pain; et, après avoir rendu grĂ¢ces, il le rompit, et le leur donna» (Luc 24: 30). Si ce passage Ă©tait une rĂ©fĂ©rence Ă  JĂ©sus prenant le repas du Seigneur (la PĂ¢que) avec Ses disciples, alors Sa dĂ©claration dans Matthieu 26: 29 serait fausse!

Il y a des cultures aujourd’hui, particulièrement EuropĂ©ennes, qui emploient encore l’expression «rompre le pain», pour prendre un repas, et casser, briser, ou sĂ©parer le pain en le dĂ©chirant (parce qu’ils ne le tranchent pas), de lĂ  l’expression rompre le pain. D’autres cultures emploient l’expression casser la croĂ»te, signifiant exactement la mĂªme chose, c’est Ă  dire manger. Cela devrait maintenant Ăªtre clair.

Chapitre Neuf – …Et JĂ©sus souffrit…

La Bible déclare que Jésus: «…est venue (la Parole; Jésus Christ) chez les Siens, et les Siens ne L'ont point reçue» (Jean 1: 11). Des mots venant directement de la Parole de Dieu, la Bible. Sans aucun doute, ce verset a été lu par des millions de lecteurs à maintes reprises. Mais, combien de gens ont compris la signification profonde de ces mots?

Combien de lecteurs se sont arrĂªtĂ©s pour mĂ©diter sur la signification de cette partie de la Parole de Dieu? Combien ont saisi ce que cela signifiait pour JĂ©sus Christ de venir aux Siens, Son propre peuple et Sa propre nation, mais aussi Sa propre crĂ©ation, et dâ€™Ăªtre rejetĂ©?

Très peu de gens comprennent, Ă  tous les niveaux de clartĂ© ou de profondeur, ce que JĂ©sus endura durant Ses 3½ ans de Son ministère terrestre. Du commencement jusqu’à la fin de Son ministère, Christ fit face et persĂ©vĂ©ra Ă  travers les oppositions, les accusations, les interrogatoires, les complots, les dangers, et ultimement la torture et l’absolu rejection des siens et la mort brutale. Très peu de gens commencent mĂªme Ă  comprendre les souffrances de JĂ©sus Christ.

Opposé par des leaders religieux

Comme Jésus traversait toute la Judée, enseignant, performant des miracles et guérissant les malades, Sa notoriété et Sa popularité grandissaient. Des foules de plus en plus nombreuses Le suivaient, s’assemblant pour L’écouter. L’excitation était à son maximum au sujet de Jésus de Nazareth, et affectait tous les esprits des milliers de personnes. De grands nombres de gens anticipaient d’avoir une chance de pouvoir L’entendre et de Lui parler.

Mais, ce n’était pas tous les gens qui se sentaient comme cela.

Ayant entendu parler de Jésus, un groupe de pharisiens et de sadducéens cherchèrent à Le confronter. Mais ce n’était pas au sujet de Ses enseignements qu’ils désiraient Le voir.

Dans Matthieu, au chapitre 16, versets 1-4, nous voyons très bien Sa situation: «Les pharisiens et les sadducéens abordèrent Jésus et, pour l'éprouver, lui demandèrent de leur faire voir un signe venant du ciel. Jésus leur répondit: Le soir, vous dites: Il fera beau, car le ciel est rouge; et le matin: Il y aura de l'orage aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge sombre. Vous savez discerner l'aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps. Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui de Jonas. Puis il les quitta, et s'en alla».

Jésus tourna les talons et s’en alla. Cela démontre bien le genre d’occasions que les leaders religieux utilisaient pour Le tenter et L’éprouver.

Concernés pour sauvegarder leur position et leur pouvoir, les pharisiens, les sadducéens ainsi que les scribes, l’élite religieuse de cette époque, étaient intimidés par les enseignements de Christ. Ils étaient surpris par les grandes foules désirant L’écouter. Ils étaient en colère de voir de si nombreuses gens Le suivre, mais pas eux!

La nouvelle rĂ©volutionnaire du royaume de Dieu arrivant bientĂ´t mettait en danger leurs positions. Ils savaient que c’était un message au sujet d’un gouvernement. Les pharisiens Ă©taient le plus en danger, plusieurs parmi cette secte religieuse juive, avaient reçu des postes mineurs dans le gouvernement romain qui rĂ©gnait sur cette rĂ©gion Ă  l’époque. Sous l’autoritĂ© du haut responsable romain rĂ©gnant sur le district de la JudĂ©e, mĂªme les postes le plus bas Ă©taient très importants pour eux. Ces postes politiques donnaient du prestige, des bĂ©nĂ©fices, du pouvoir et aussi une bonne paie. Dans leur esprit, l’annonce que JĂ©sus prĂªchait, mettait tout cela en jeu.

Remplis de crainte, de jalousie, et de ressentiments contre JĂ©sus, ils cherchaient Ă  Le confronter et surtout Ă  Le discrĂ©diter Ă  toutes les occasions. Ils ne pouvaient pas laisser cet individu subversif (comme ils Le dĂ©claraient Ăªtre) continuer Son enseignement librement.

Ces leaders religieux, dont plusieurs d’entre-eux Ă©taient des politiciens, sentirent un urgent besoin d’intervenir s’ils voulaient garder leurs postes d’autoritĂ© sur le peuple. Ils avaient peurs dâ€™Ăªtre accusĂ©s de sĂ©dition par Rome, ce qui signifiait une exĂ©cution sur le champ. Ces mandatĂ©s de Rome, cherchaient leurs propres intĂ©rĂªts lorsqu’ils cherchèrent Ă  contrecarrer l’influence de Christ sur le peuple, mĂªme si cela voulait dire de prendre (ou plutĂ´t Ă´ter) Sa vie (Jean 11: 47-50).

Ă€ toutes les occasions, les pharisiens opposaient, dĂ©nigraient, persĂ©cutaient et cherchaient Ă  frustrer JĂ©sus (Luc 11: 53-54). Ils partaient dĂ©libĂ©rĂ©ment des rumeurs qu’Il Ă©tait nĂ© illĂ©gitimement, disant: «…Ils Lui dirent: Nous ne sommes pas des enfants illĂ©gitimes (L’accusant par le fait mĂªme qu’Il l’était!); nous avons un seul Père, Dieu» (Jean 8: 41). Ils L’accusaient dâ€™Ăªtre un auto promoteur arrogant cherchant des disciples (Jean 8: 13). Ils disaient qu’Il n’était pas mieux qu’un chien, et qu’Il Ă©tait possĂ©dĂ© d’un dĂ©mon (Jean 8: 48; 7: 20).

Leurs accusations Ă©taient sans fin. Lorsque JĂ©sus exorcisa un dĂ©mon hors d’un aveugle muet, Il restaura sa vue et sa parole, ils dirent: «Cet homme ne chasse les dĂ©mons que par BelzĂ©bul, prince des dĂ©mons» (Matt. 12: 24). Le fait de dire que le pouvoir de Christ de performer des miracles venait du diable, les mettait dans une situation de commettre le pĂ©chĂ© impardonnable. Ces leaders religieux s’étonnaient, disant: «Comment connaĂ®t-Il les Écritures, Lui qui n'a point Ă©tudiĂ©?» (Jean 7: 15). Ils imaginaient qu’Il Ă©tait un ignorant, non-Ă©duquĂ©, manquant d’une bonne Ă©ducation appropriĂ©e avec des crĂ©dits reconnus des Rabbins. Plus encore, ils L’accusaient dâ€™Ăªtre un glouton, un buveur de vin, un ami des rĂ©publicains (Matt. 11: 19), un transgresseur de Sabbat (Matt. 12: 9-10), et un blasphĂ©mateur (Jean 10: 33).

JĂ©sus Ă©tait continuellement en danger de perdre Sa vie (Jean 5: 16; 18). Il Ă©chappa Ă  de nombreuses reprises dâ€™Ăªtre lapidĂ© (Jean 8: 59; 10: 31).

Lors de nombreuses occasions, les autoritĂ©s religieuses cherchaient Ă  Le piĂ©ger et Ă  L’hameçonner Christ dans Ses propres paroles et dans tout ce qu’Il faisait, Ses moindres actions. Ils espĂ©raient L’accusĂ© de sĂ©dition, il y avait mĂªme un groupe de pharisiens qui complotaient pour savoir comment arriver Ă  Le coincer. Ils espĂ©raient Le prendre par Ses paroles, dont ils pouvaient s’en servir contre Lui.

Employant la flatterie, des disciples des pharisiens Lui posèrent des questions: «Ils envoyèrent auprès de lui leurs disciples avec les hérodiens, qui dirent: Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité, sans t'inquiéter de personne, car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes. Dis-nous donc ce qu'il t'en semble: est-il permis, ou non, de payer le tribut à César?» (Matt. 22: 16-17.)

Mais Jésus ne se laissa pas séduire ni prendre. Il connaissait leur but et qu’ils voulaient qu’Il parle contre le gouvernement romain, afin de pouvoir l’accuser.

Jésus répondit avec sévérité: «Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit: Pourquoi me tentez-vous, hypocrites? Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier. Il leur demanda: De qui sont cette effigie et cette inscription? De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu» (Mat. 22: 18-21).

Alors: «Étonnés de ce qu'ils entendaient, ils le quittèrent, et s'en allèrent» (Matt. 22: 22; Luc 20:20-26).

C’était l’ordinaire de tous les jours de Christ, dont Il avait à faire face.

Incrédulité

Il y a une chose sur laquelle les gens gĂ©nĂ©ralement, comptent, c’est la famille. Mais, JĂ©sus ne pouvait mĂªme pas compter sur le support de Ses frères. Cela devint apparent après qu’Il retourna chez Lui dans Sa patrie, Ă  cause du danger croissant de perdre Sa vie de la part des autoritĂ©s religieuses (Marc 6: 1; Jean 7: 1).

C’était juste avant la FĂªte des Tabernacles (Jean 7: 2).

Ne comprenant pas encore qui Ă©tait rĂ©ellement leur frère, Christ Ă©tait pour Ses frères et la population locale comme un Ă©tranger: «Quand le sabbat fut venu, il se mit Ă  enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l'entendirent Ă©taient Ă©tonnĂ©s et disaient: D'oĂ¹ lui viennent ces choses? Quelle est cette sagesse qui lui a Ă©tĂ© donnĂ©e, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains? N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon? Et ses sÅ“urs ne sont-elles pas ici parmi nous? Et il Ă©tait pour eux une occasion de chute» (Marc 6: 2-3).

Voir aussi: «Et ses frères lui dirent: Pars d'ici, et va en JudĂ©e, afin que tes disciples voient aussi les oeuvres que tu fais. Personne n'agit en secret, lorsqu'il dĂ©sire paraĂ®tre: si tu fais ces choses, montre-toi toi-mĂªme au monde. Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui» (Jean 7: 3-5).

«JĂ©sus leur dit: Mon temps n'est pas encore venu, mais votre temps est toujours prĂªt. Le monde ne peut vous haĂ¯r; moi, il me hait, parce que je rends de lui le tĂ©moignage que ses oeuvres sont mauvaises. Montez, vous, Ă  cette fĂªte; pour moi, je n'y monte point, parce que mon temps n'est pas encore accompli» (Jean 7: 6-8).

Imaginez comment cela a du Ăªtre, lorsque mĂªme votre propre famille ne vous comprend pas. La vie de Christ Ă©tait continuellement en danger. Ses frères n’avaient pas ce problème, ils ne pouvaient pas Lui donner un minimum de rĂ©confort ou mĂªme d’encouragement. Ils ne comprenaient juste pas qui Il Ă©tait, ou mĂªme Son message.

Jésus ajouta: «Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison» (Marc 6: 4).

Bien sûr, les gens du peuple Le ridiculisaient aussi, suivant l’exemple de leurs leaders. Une des grandes raisons que les gens faisaient cela, c’est parce Jésus venait d’une des régions les plus dédaignées, le petit village de Nazareth en Galilée, lisez ce commentaire pré judicieux à Son sujet: «… Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?» (Jean 1: 46.).

De grandes foules Le suivaient partout oĂ¹ Il allait, et pas juste Ă  cause des paroles qu’Il prononçait, ce n’était pas tout le monde qui Ă©tait intĂ©ressĂ© Ă  Ses paroles. Mais pour une raison bien prĂ©cise, ils avaient entendu parler des milliers qui furent nourris d’une nourriture physique qui ne soutient que temporairement la vie physique. Leur esprit Ă©tait bien loin de comprendre les enseignements de la nourriture spirituelle reçue librement et qui conduit Ă  la vie Ă©ternelle.

Un jour, après avoir nourrit une foule de 5,000 personnes, près de la Mer de GalilĂ©e (Jean 6: 1-15). Plus tard, Christ traversa la Mer Ă  CapernaĂ¼m en marchant sur les eaux (Jean 6: 16-24). La foule Le suivit, puis quelqu’un vint Ă  Lui et Lui demanda: «Et L'ayant trouvĂ© au delĂ  de la mer, ils Lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici?» (Jean 6: 25.)

Sachant la raison que la foule Le suivait, Christ répondit: «… En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau» (Jean 6: 26-27).

Ne comprenant pas Ses paroles, le peuple commença Ă  demander plus de miracles et de pain, tout comme la manne que MoĂ¯se avait donnĂ© Ă  leurs ancĂªtres dans le dĂ©sert du SinaĂ¯. Ils ne comprenaient pas que Christ Ă©tait le Pain sans levain de Vie. Son sacrifice rendrait possible le don de la vie Ă©ternelle Ă  tous ceux qui accepteraient et se soumettraient au règne de Christ dans leur vie.

JĂ©sus dit Ă  la foule: «… MoĂ¯se ne vous a pas donnĂ© le pain du ciel, mais Mon Père vous donne le vrai Pain du ciel… Je suis le Pain de Vie» (Jean 6: 32, 35 et 48).

Parlant des symboles qui devaient Ăªtre instituĂ©s Ă  PĂ¢que, JĂ©sus dit: «…C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point… Je suis le Pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra Ă©ternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde... si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie (Ă©ternelle) en vous-mĂªmes. La volontĂ© de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie Ă©ternelle; et je le ressusciterai au dernier jour» (Jean 6: 50-51, 53, 40).

À ces mots, plusieurs s’éloignèrent de Lui, disant: «Et ils disaient: N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel?... Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger?» (Jean 6: 42, 52.)

Christ répondit à ceux qui murmuraient: «Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour» (Jean 6: 43-44).

Ă€ ces mots, plusieurs s’éloignèrent de Lui, disant: «Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec Lui» (Jean 6: 66). Ceux qui avaient exprimĂ© un vrai intĂ©rĂªt dans le message de JĂ©sus, se dĂ©tournèrent, tout simplement, et ne Le suivirent plus.

Regardant à Ses apôtres en entrainement, Jésus leur demanda: «Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller?» (Jean 6: 67).

Pierre répliqua: «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle» (Jean 6: 68).

Jésus, connaissant les évènements à venir, répliqua: «N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un démon! Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon; car c'était lui qui devait le livrer, lui, l'un des douze» (Jean 6: 70-71).,

Il savait qu’il y aurait plus d’oppositions, de rejections et une trahison finale, très bientôt.

Un évènement tournant

Comme le ressentiment des pharisiens envers le Christ grandissait, leur dĂ©sir de Le faire taire croissait aussi (Jean 11.53). Ultimement, leur but resta le mĂªme: Le tuer! Ils eurent cette opportunitĂ© au printemps de l’an 31 A.D., juste avant la PĂ¢que, comme le ministère terrestre de Christ arrivait Ă  sa fin (Matt. 26: 1-4; Marc 14: 1-2; Luc 22: 37).

Judas Iscariot, succombant Ă  son penchant pour l’argent (Jean 12: 3-6), et Ă  l’influence de Satan sur lui, planifia avec les chefs des prĂªtres et des scribes pour leur livrer JĂ©sus. Comme la PĂ¢que se rapprochait de plus en plus, Judas dit: «Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai? Et ils lui payèrent trente pièces d'argent. Depuis ce moment, il cherchait une occasion favorable pour livrer JĂ©sus» (Matt. 26: 15-16).

Cela amena une grande joie au chef des prĂªtres, c’était ce qu’ils attendaient et espĂ©raient! Ils s’entendirent pour une somme de 30 pièces d’argent (Matt. 26: 15; Marc 14: 11).

Acceptant leur offre, Judas, à partir de ce moment-là: «… cherchait une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l'insu de la foule» (Luc 22: 6). Son occasion assez vite.

Ayant instituĂ© les nouveaux symboles de la PĂ¢que, JĂ©sus commença Ă  se concentrer sur les Ă©vènements qui surviendraient dans quelques heures. Serait-Il capable d’endurer les douleurs et les souffrances extrĂªmes, et l’humiliation abjecte? Pourrait-Il accomplir l’objectif pour lequel Il Ă©tait nĂ© dans la chair? Pourrait-il y avoir une autre façon d’accomplir cette Ă©tape du plan de salut de Dieu?

Laissant le lieu du repas de la PĂ¢que, JĂ©sus alla au Mont des Oliviers, au Jardin de GethsĂ©manĂ©, Ses disciples Le suivirent (Luc 22: 39). Arrivant au jardin au coucher du Soleil

Cherchant du support de Ses disciples durant cette période agonisante, Jésus leur dit: «Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation» (Luc 22: 40).

«Puis il s'éloigna d'eux à la distance d'environ un jet de pierre, et, s'étant mis à genoux, il pria, disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne» (Luc 22: 41-42).

Christ était profondément troublé par ce qu’Il allait vivre dans les heures à venir, Dieu Lui envoya un ange pour Le fortifier (Luc 22: 43).

Les prières de Jésus s’intensifièrent: «Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre» (Luc 22: 44).

«Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu'il trouva endormis de tristesse, et il leur dit: Pourquoi dormez-vous? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation» (Luc 22: 44-46).

Lisez aussi ce récit en parallèle dans Matthieu 26: 6-46 et Luc 22: 6-46.

Retournant prier pour la seconde fois, Jésus pria à Dieu qu’il y ait une autre façon de payer pour les péchés de l’humanité: «Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n'avez donc pu veiller une heure avec moi! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite!» (Matt. 26: 42).

Mais, il n’y avait pas d’autres façons. JĂ©sus Ă©tait prĂªt Ă  Se soumettre entièrement Ă  la volontĂ© de Son Père.

Les disciples ne se doutaient pas de la terrible épreuve qui était sur le point d’arriver, un test qui éprouverait au plus haut point, leur engagement et leur loyauté envers Jésus.

Mais Pierre et les autres disciples avaient déjà oublié l’avertissement que Christ leur avait donné plus tôt (Matt. 26: 31-34; Marc 14: 27-30).

Après avoir prié pour la troisième fois, Jésus retourna vers eux, Il les trouva encore endormis. Avec un timbre de voix urgent, Christ les réveilla et dit: «Voici, l'heure est proche, et le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons; voici, celui qui me livre s'approche» (Matt. 26: 45-46).

Vers minuit, JĂ©sus vit Judas s’approcher avec une foule: «Comme il parlait encore, voici, Judas, l'un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armĂ©e d'Ă©pĂ©es et de bĂ¢tons, envoyĂ©e par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donnĂ© ce signe: Celui que je baiserai, c'est lui; saisissez-le» (Matt. 26: 47-48).

Judas, après sâ€™Ăªtre approchĂ© de Lui, dit: «… Salut, Rabbi! Et il le baisa» (Matt. 26: 49). Le signal Ă©tait donnĂ©, son travail Ă©tait terminĂ©.

Regardant Judas dans les yeux, Jésus lui dit: «Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le...» (Matt. 26: 50), puis, «… Alors ces gens s'avancèrent, mirent la main sur Jésus, et Le saisirent» (v. 50).

Lisez ce récit en parallèle dans Marc 14: 43-46 et Matthieu 26: 6-56.

Alors, les disciples de Jésus, abandonnèrent leur Maître et se sauvèrent: «Alors tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite» (Marc 14: 50).

MĂªme Pierre, qui, quelques heures avant, avait dĂ©clarĂ© fortement qu’il n’abandonnerait jamais Christ, ou le renierait, mais c’est ce qu’il ferait trois heures plus tard (Marc 14: 66-72).

Jésus était maintenant seul face à cette terrible et agonisante épreuve. Masi Soin Père céleste serait là pour Le fortifier.

Est-ce que Jésus aurait pu pécher?

Plusieurs croient que Jésus Christ était incapable de pécher. Ils supposent que, puisqu’Il était prophétisé pour réussir, c’était donc impossible pour Lui de faillir.

La Bible rĂ©vèle clairement que JĂ©sus dĂ©laissa la gloire qu’Il possĂ©dait dans la Famille divine et vint dans la chair et le sang comme Ăªtre humain. En faisant cela, Il se mit Ă  risque Lui-mĂªme, de faillir dans Son rĂ´le comme Sauveur de l’humanitĂ©. Il Ă©tait sujet tout comme nous le sommes, Ă  l’influence et aux tentations de Satan, des convoitises charnelles des yeux et de la chair, et qu’Il avait aussi Ă  vaincre les tentations du pĂ©chĂ©.

Dieu dans la chair

Comme un Ăªtre humain, JĂ©sus Ă©tait entièrement Dieu et entièrement humain. MĂªme s’Il Ă©tait Dieu dans la chair, Il ne possĂ©dait pas toute la gloire qu’Il possĂ©dait dans Son Ă©tat spirituel antĂ©rieur lorsqu’Il Ă©tait la Parole (Jean 1: 14), ou lorsqu’Il Ă©tait le Dieu de l’Ancien Testament. C’est expliquĂ© clairement dans Jean 17: 5: «Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-mĂªme de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fĂ»t».

D’autres, croient Colossiens 2: 9: «Car en lui habite corporellement (physiquement) toute la plĂ©nitude de la divinité», ce passage signifie que Christ avait Ă  Sa disposition tous les pouvoirs d’un Ăªtre spirituel. La version anglaise de la Bible, The Phillips Bible, donne plus de dĂ©tails: «Yet it is in Him that God gives a full and complete expression of Himself (within the physical limits that He set Himself in Christ)», traduit littĂ©ralement par: «Mais c’est en Lui que Dieu donne une expression entière et complète de Lui-mĂªme (c'est-Ă -dire dans les limites physiques qu’Il Ă©tablit Lui-mĂªme en Christ)».

Cette explication dĂ©montre correctement que Dieu avait donnĂ© tous les pouvoirs Ă  JĂ©sus, mais dans les limites d’un Ăªtre humain physique.

Vaincre par la mort

Lors de la soirĂ©e de Sa dernière PĂ¢que, JĂ©sus dĂ©clara: «Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde» (Jean 16: 33).

JĂ©sus avait terminĂ© Son ministère et formĂ© Ses disciples, qui deviendraient le cÅ“ur de l’Église. Il Ă©tait maintenant prĂªt Ă  mourir, Ă  donner Sa vie, pour payer pour tous les pĂ©chĂ©s du monde.

Lorsqu’il mourut, Son esprit (l’esprit dans l’homme Job 32: 8), retourna Ă  Dieu. Un fantĂ´me physique de Christ ne continua pas de vivre après Sa mort, comme quelques uns le croient. Ne comprenant pas 1 Pierre 3: 18-19, il y en a mĂªme qui croit que JĂ©sus prĂªcha aux anges dĂ©chus en enfer, pendant qu’Il Ă©tait mort pour trois jours et trois nuits.

La croyance des gnostiques du Docetisme, adhĂ©raient Ă  cette doctrine par milliers au dĂ©but de la nouvelle ère, elle dĂ©clarait que JĂ©sus n’avait pas de corps humain. Il paraissait, supposĂ©ment, Ăªtre mort sur la croix. Le Christ physique n’était qu’une rĂ©flexion du vrai Christ Divin, qui restait au ciel. Les gnostiques enseignaient que le Christ spirituel continuait Ă  vivre pendant que le Christ physique, infĂ©rieur, mourait.

Mais, le livre aux Romains, chapitre 14: 9 dĂ©clare: «Car Christ est mort et il a vĂ©cu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants». Seulement un Christ mourut et ressuscitĂ¢t, pas deux Ăªtres sĂ©parĂ©s.

Probable, pas infaillible

Dans Jean 18: 37, Ponce Pilate questionna Jésus: «…Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, Je suis roi. Je suis né et Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute Ma voix».

Un certain nombre d’écritures (comme Matt. 17: 1-9; 1 Pierre 1: 18-21; Jean 11: 25; Héb. 8: 10 et de prophètes de l’Ancien Testament) certifièrent et prophétisèrent la certitude de la victoire de Christ durant Sa vie physique, et aussi l’assurance de Son futur règne millénaire. Plusieurs personnes ont cru erronément, que cette certitude signifiait qu’il n’y avait aucune chance, aucune possibilité que Christ faille à Son but.

S’il n’y avait aucun danger de ne pas complĂ©ter Sa mission terrestre, alors, pourquoi JĂ©sus jeĂ»na-t-Il pendant 40 jours et 40 nuits (Matthieu 4: 2)? Pourquoi avait-Il besoin de se rapprocher de Son Père avant de confronter Satan? La Bible dĂ©clare que JĂ©sus Ă©tait: «Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir Ă  nos faiblesses; au contraire, il a Ă©tĂ© tentĂ© comme nous en toutes choses, sans commettre de pĂ©ché» (HĂ©b. 4: 15). RĂ©flĂ©chissez Ă  ce qui suit: Si une personne est capable dâ€™Ăªtre tentĂ©e Ă  pĂ©cher, alors, une possibilitĂ© de pĂ©cher doit exister!

Christ priait fréquemment à Dieu et Lui offrait des supplications avec des prières ardentes et avec des larmes (Héb. 5: 7). Il y est dit aussi: «…a appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes» (v. 8). Est-ce que cela semble qu’il n’y avait aucune possibilité qu’Il ne pèche?

JĂ©sus na pas seulement accomplit Son ministère avec succès, Il a aussi rĂ©ussi avec succès Ă  rĂ©sister aux tentations. En faisant cela, Il Se qualifia pour Ăªtre le sacrifice parfait, enlevant les pĂ©chĂ©s du monde (Jean 1: 29; 1 Jean 2: 2). Il vainquit les pressions et les tentations de Satan, de la sociĂ©tĂ©, et de Lui-mĂªme, donnant un exemple parfait pour Ses serviteurs.

Aller Ă  la source du pouvoir

Pourquoi alors, les écritures prophétisent au sujet de la victoire de Jésus avant son temps? Parce que c’était la volonté parfaite et la pleine détermination de Dieu le Père et de Son Fils Jésus Christ que la victoire était certaine!

ÉsaĂ¯e rĂ©vèle comment JĂ©sus accomplirait Son Oeuvre: «La vĂ©ritĂ© a disparu, et celui qui s'Ă©loigne du mal est dĂ©pouillĂ©, et l’Éternel voit, d'un regard indignĂ©, qu'il n'y a plus de droiture. Il voit qu'il n'y a pas un homme, Il s'Ă©tonne de ce que personne n'intercède; Alors son bras lui vient en aide, et Sa justice lui sert d'appui. Il se revĂªt de la justice comme d'une cuirasse, et Il met sur Sa tĂªte le casque du salut; Il prend la vengeance pour vĂªtement, et Il se couvre de la jalousie comme d'un manteau» (És. 59: 15-17).

Cette prophĂ©tie, parmi tant d’autres, dĂ©crit la victoire de JĂ©sus Christ Ă  vaincre le pĂ©chĂ©. Ă€ cause de la dĂ©termination et la force (puissance) de Dieu, l’échec n’était pas une option, mĂªme si elle Ă©tait possible! JĂ©sus savait que S’Il allait Ă  l’ultime source du pouvoir dans l’univers, Il recevrait ce qu’Il aurait besoin pour vaincre (et c’est aussi possible pour nous).

Jésus Christ était vulnérable à la tentation, Il était sujet à la mort, et capable de pécher, et Il accomplit le plus grand ministère et le plus exigeant que le monde n’ait jamais vu. Ce n’est seulement qu’en Se fiant sur la puissance de Dieu, pas la Sienne, celle qui est humaine, qu’Il fut capable de vaincre les plus insurmontables épreuves devant Lui.

Le jugement commence

«La cohorte, le tribun, et les huissiers des Juifs, se saisirent alors de JĂ©sus, et le lièrent. Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne; car il Ă©tait le beau-père de CaĂ¯phe, qui Ă©tait souverain sacrificateur cette annĂ©e-là… Anne l'envoya liĂ© Ă  CaĂ¯phe, le souverain sacrificateur» (Jean 18: 12-13, 24).

Une fois-lĂ , JĂ©sus commença Ă  faire face aux faux accusateurs. Les uns après les autres, ils vinrent avec des tĂ©moignages contradictoires (Marc 14: 59). Le chef des sacrificateurs et des anciens voulaient dĂ©sespĂ©rĂ©ment une bonne raison pour accuser Christ et le mettre Ă  mort. Alors vint deux hommes dĂ©clarant: «Nous l'avons entendu dire: Je dĂ©truirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en bĂ¢tirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme» (Marc 14: 58).

«Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu de l'assemblée, interrogea Jésus, et dit: Ne réponds-tu rien? Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi?» (Marc 14: 60.)

«Jésus garda le silence…» (Marc 14: 61).

«…Le souverain sacrificateur l'interrogea de nouveau, et lui dit: Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni?» (Marc 14: 61.)

Regardant CaĂ¯phe: «JĂ©sus rĂ©pondit: Je le suis. Et vous verrez le Fils de l'homme assis Ă  la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuĂ©es du ciel» (Marc 14: 62).

«Alors le souverain sacrificateur dĂ©chira ses vĂªtements, et dit: Qu'avons-nous encore besoin de tĂ©moins? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble? Tous le condamnèrent comme mĂ©ritant la mort» (Marc 14: 63-64).

Ils dĂ©cidèrent tous le mĂªme chĂ¢timent. Ils ne comprenaient pas que leur esprit Ă©tait sous l’emprise du diable, mais, sans le savoir, ils accomplissaient aussi le but de Dieu.

LĂ , se tenait Christ, un Ăªtre humain sans pĂ©chĂ©, parfait, qui, pour avoir dit la vĂ©ritĂ©, Ă©tait maintenant sentence Ă  mort, par Sa propre crĂ©ation. Parce qu’il Ă©tait rempli d’amour pour l’humanitĂ©, Il Ă©tait dĂ©cidĂ© d’endurer encore plus.

«Et quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui voiler le visage et à le frapper à coups de poing, en lui disant: Devine! Et les serviteurs le reçurent en lui donnant des soufflets» (Marc 14: 65).

«Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Jésus, ils L'emmenèrent, et Le livrèrent à Pilate» (Marc 15: 1; Matt. 27: 1).

Vous pouvez lire ce récit en parallèle dans Matthieu 26: 57-68; 27: 1; Marc 14: 53-65; 15: 1; Luc 22: 54, 63-71; et Jean 18: 12-24.

Jésus fut-Il crucifié sur une croix ou pendu sur un poteau?

Le soi-disant Christianisme de ce monde a traditionnellement enseignĂ© que Christ mourut sur une croix. Puisque Christ Lui-mĂªme, donna des avertissements de ne pas suivre les traditions des hommes (Marc 7: 6-7), nous ne devrions pas faire de suppositions, mais nous devons examiner et prouver toutes choses (1 Thess. 5: 21).

Sachez que la croix fut utilisĂ©e largement comme un symbole par de nombreuses religions paĂ¯ennes, dans diffĂ©rentes formes d’adorations. Ses racines sont anciennes, avec deux morceaux de bois se croisant, pour former la croix que nous connaissons, elle est assez facile Ă  reconnaitre.

Dans les rĂ©cits de l’évangile, la Bible dit que Christ fut clouĂ© sur une croix. Le mot Grec utilisĂ© pour «croix» est stauros, qui signifie «poteau, pĂ´le, bĂ¢ton droit, ou encore croix».

Ce qui est intéressant, d’autres versets révèlent que Christ fut cloué sur au bois 1 Pi. 2: 24; bois: Actes 5: 30, bois: 10: 39, croix: 13: 29. Le mot Grec utilisé ici, est xulon, qui signifie bois, branche, arbre, ou d’autres articles fait en bois.

À cette époque, les soldats romains crucifiaient les gens coupables et condamnés sur une structure de bois de différentes formes. Quelques fois, ils utilisaient des poteaux droits (I), ou croisés (X), pour les rendre plus solides, ou ils attachaient des traverses horizontales (+) pour étendre au maximum les bras des condamnés, ce qui étaient excessivement douloureux.

La Bible ne donne pas de détails exacts sur la forme de «stauros» ou de «xulon», sur lequel Christ fut crucifié. Si Dieu avait jugé cela important que nous le sachions, Il l’aurait clairement révélé ne laissant aucun doute. Nous savons que Christ avait des trous dans Ses deux mains, et sur Ses pieds, dons nous savons que des clous (en métal ou en bois) ont fait ces marques, mais, tant qu’à la forme de croix ou du poteau, la forme de l’instrument de torture n’est pas important, mais Son sacrifice, OUI!

Faisant face Ă  Pilate et Ă  HĂ©rode

Marc 15: 1 rĂ©vèle: «Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhĂ©drin. Après avoir liĂ© JĂ©sus, ils l'emmenèrent, et le livrèrent Ă  Pilate». Une fois-lĂ , ils L’accusèrent devant Pilate, afin de prouver leur cas: «Ils se mirent Ă  l'accuser, disant: Nous avons trouvĂ© cet homme excitant notre nation Ă  la rĂ©volte, empĂªchant de payer le tribut Ă  CĂ©sar, et se disant lui-mĂªme Christ, roi» (Luc 23: 2).

«Pilate l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis» (Luc 23: 3).

Satisfait avec la réponse de Christ: «Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule: Je ne trouve rien de coupable en cet homme» (Luc 23: 4).

Ce n’était sĂ»rement pas ce qu’ils voulaient entendre: «Mais ils insistèrent, et dirent: Il soulève le peuple, en enseignant par toute la JudĂ©e, depuis la GalilĂ©e, oĂ¹ il a commencĂ©, jusqu'ici» (Luc 23: 5).

«Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen; et, ayant appris qu'il était de la juridiction d'Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là» (Luc 23: 6-7).

«Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait qu'il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions; mais Jésus ne lui répondit rien. Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l'accusaient avec violence» (Luc 23: 8-10).

«Et Jésus ne fit plus aucune réponse, ce qui étonna Pilate» (Marc 15: 5).

«HĂ©rode, avec ses gardes, le traita avec mĂ©pris; et, après s'Ăªtre moquĂ© de lui et l'avoir revĂªtu d'un habit Ă©clatant, il le renvoya Ă  Pilate» (Luc 23: 11).

«Car il savait que c'était par envie que les principaux sacrificateurs l'avaient livré» (Marc 15: 10).

«Pilate, ayant assemblĂ© les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit: Vous m'avez amenĂ© cet homme comme excitant le peuple Ă  la rĂ©volte. Et voici, je l'ai interrogĂ© devant vous, et je ne l'ai trouvĂ© coupable d'aucune des choses dont vous l'accusez; HĂ©rode non plus, car il nous l'a renvoyĂ©, et voici, cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort. Je le relĂ¢cherai donc, après l'avoir fait battre de verges. A chaque fĂªte, il Ă©tait obligĂ© de leur relĂ¢cher un prisonnier» (Luc 23: 13-17; Marc 15: 11-12).

«Ils crièrent de nouveau: Crucifie-le! Pilate leur dit: Quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Crucifie-le!» (Marc 15: 13-14; Luc 23: 1-25).

«Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde» (Matt 27: 24).

Battu, exténué et plein de contusions et d’enflures, celui qui était pure, innocent, prit la place de celui qui méritait la mort.

Défiguré plus que tout homme ne l’a jamais été

Avec le sort de JĂ©sus scellĂ©, Pilate L’envoya pour Ăªtre flagellĂ© et crucifiĂ©, une des formes les plus douloureuses de torture Ă  mort inventĂ©e par l’homme.

Comme nous l’avons vu, il y avait différentes sortes de crucifixions et de tortures. Nous en examinerons une en particulier.

Au dĂ©but de cette horrible Ă©preuve, JĂ©sus fut dĂ©shabillĂ© complĂ©tement, de tous Ses vĂªtements et Ses mains furent attachĂ©s Ă  un poteau, afin qu’Il ne tombĂ¢t pas Ă  terre s’Il perdait conscience. Un lĂ©gionnaire romain avança avec un fouet dans ses mains, un fouet Ă  manche courte, et avec neuf lanières de cuir, ayant des morceaux de mĂ©tal au bout des lanières de cuir, le mĂ©tal Ă©tait aiguisĂ© et pointu afin de lacĂ©rer la peau. C’était un terrible instrument de torture, son nom seul Ă©voquait la terreur, un fouet appelĂ© le chat Ă  neuf queues.

Le légionnaire prenait son élan pour lever et lancer le lourd fouet dans les airs, et lorsqu’il retombait sur la victime, un son terrible, comme un claquement fort résonnait, les extrémités du fouet lacéraient profondément la peau, le sang jaillissait abondamment à chaque coup, encore et encore, sur le dos, les épaules, les jambes, le torse de Jésus. En premier, le lourd fouet ne faisait que déchiré et lacéré la peau, mais comme les coups continuaient, les pièces de métal coupaient les veines et les capillaires, permettant de plus en plus de sang à gicler. Puis, des artères furent atteintes, ainsi que les muscles, la douleur était atroce et insupportable, Ses forces s’échappaient de Son corps.

La flagellation produit des cicatrices profondes et larges, qui s’élargissent par les coups rĂ©pĂ©tĂ©s et successifs. En très peu de temps, la peau du dos de JĂ©sus pendait en lambeaux Ă©troits et longs, comme des rubans. Tout l’endroit oĂ¹ se tenait la flagellation Ă©tait maculĂ© de sang, on se serait cru dans une boucherie.

La sĂ©vère flagellation fut arrĂªtĂ©e lorsqu’un Centurion en charge jugea que JĂ©sus Ă©tait presque mort.

Une prophĂ©tie de l’Ancien Testament rĂ©sume le rĂ©cit: «De mĂªme qu'il a Ă©tĂ© pour plusieurs un sujet d'effroi, tant son visage Ă©tait dĂ©figurĂ©, tant son aspect diffĂ©rait de celui des fils de l'homme» (És. 52: 14). JĂ©sus fut battu jusqu’à en Ăªtre littĂ©ralement dĂ©figurĂ©. Son apparence ne ressemblait en rien de ce que les images nous Le dĂ©montrent sur la croix.

MĂªme si les Juifs avaient une loi qui interdisait plus de 39 coups de fouet, il y a de fortes chances que les romains ne s’en prĂ©occupaient pas du tout.

Ă€ ce point, JĂ©sus Ă©tait très près de la mort. Vous pouvez vous imaginer la douleur agonisante ravageant et parcourant tout Son système nerveux. On le dĂ©lia du poteau et Lui permit de tomber sur le sol, tout Son corps trempĂ© par Son propre sang. Un des soldats prĂ©sent Lui jeta une cape rouge de soldat romain sur Ses Ă©paules et Lui posèrent un roseau entre les mains comme un sceptre, disant: voici le roi des Juifs! Pour complĂ©ter la moquerie, on Lui enfonça une couronne d’épines sur la tĂªte. Puisqu’il y a de nombreux vaisseaux capillaires en dessous du cuir chevelu, une abondance de sang jaillit immĂ©diatement et coula sur Sa tĂªte et sur Son corps.

«Les soldats conduisirent JĂ©sus dans l'intĂ©rieur de la cour, c'est-Ă -dire, dans le prĂ©toire, et ils assemblèrent toute la cohorte. Ils le revĂªtirent de pourpre, et posèrent sur sa tĂªte une couronne d'Ă©pines, qu'ils avaient tressĂ©e. Puis ils se mirent Ă  le saluer: Salut, roi des Juifs! Et ils lui frappaient la tĂªte avec un roseau, crachaient sur lui, et, flĂ©chissant les genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s'Ăªtre ainsi moquĂ©s de lui, ils lui Ă´tèrent la pourpre, lui remirent ses vĂªtements, et l'emmenèrent pour le crucifier» (Marc 15;16-20).

«Alors Pilate leur relĂ¢cha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges JĂ©sus, il le livra pour Ăªtre crucifiĂ©. Les soldats du gouverneur conduisirent JĂ©sus dans le prĂ©toire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. Ils lui Ă´tèrent ses vĂªtements, et le couvrirent d'un manteau Ă©carlate. Ils tressèrent une couronne d'Ă©pines, qu'ils posèrent sur sa tĂªte, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s'agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs! Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tĂªte. Après s'Ăªtre ainsi moquĂ©s de lui, ils lui Ă´tèrent le manteau, lui remirent ses vĂªtements, et l'emmenèrent pour le crucifier» (Matt. 27: 26-31).

Terribles souffrances

Plusieurs coupures et incisions sont si profondes, que l’on peut voir mĂªme les os. Les coups ont mĂªme sĂ©parĂ©s quelques uns d’eux de leurs ligaments: «… tous mes os se sĂ©parent;… Je pourrais compter tous mes os…» (Ps. 22: 15, 18)! JĂ©sus subit ce chĂ¢timent afin que: «…lui qui a portĂ© lui-mĂªme nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois, afin que morts aux pĂ©chĂ©s nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris» (1 Pi. 2: 24).

Par Ses souffrances et Ses meurtrissures, toutes nos maladies pouvaient Ăªtre guĂ©ries et par Son sang versĂ©, par Sa vie qu’Il a donnĂ©e, nos pĂ©chĂ©s physiques pouvaient maintenant Ăªtre pardonnĂ©s.

Très défiguré, Jésus portait péniblement la lourde croix de bois sur Ses épaules déchirées dans les rues de Jérusalem. Tous ceux qui Le voyaient, étaient frappés de stupeur, horrifiés et choqués par Son apparence!

Le «soi-disant criminel» condamné, accompagné des soldats romains, marchaient péniblement vers le lieu de la crucifixion, le lieu appelé Golgotha. Jésus S’efforçait de marcher droit, mais à cause du poids énorme de la croix et de Ses coups qui L’avaient presque vidé de Son énergie, Jésus trébuchait constamment. Le fardeau était de trop pour Lui, le frottement du bois sur Ses épaules Lui faisait horriblement mal, c’était atroce. Lorsqu’Il tombait, Jésus essayait de se relever, et cela Le vidait encore plus de Ses forces et de Son énergie. Un des soldats Lui criait Lève-toi! Afin d’accélérer la marche vers le lieu, le centurion en charge choisit parmi la foule qui regardait le «condamné» déambuler, un dénommé Simon de Cyrène, et il le força à porter la croix de Jésus (Matt. 27: 32).

JĂ©sus suivait derrière Simon, un petit instant de relĂ¢chement très apprĂ©ciĂ©, mais saignant encore abondamment, et tout son corps hurlait de douleur, et il Ă©tait sur le point de perdre conscience.

La crucifixion

Finalement après une marche d’environ un tiers de mille (environ 1.2 Kilomètre): «Ils forcèrent Ă  porter la croix de JĂ©sus, un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus; et ils conduisirent JĂ©sus au lieu nommĂ© Golgotha, ce qui signifie lieu du crĂ¢ne» (Marc 15: 21-22).

Arrivé sur place, on dit à Simon de déposer les pièces de bois croisés. On étendit immédiatement Jésus sur les deux morceaux de bois fixés ensemble, les épaules et les bras de Jésus furent tendus afin de bien centré les mains à plat, l’intérieur vers le haut. Alors, un légionnaire enfonça à grands coups de maillets des clous en fer directement à travers le centre des mains et dans le bois dur. Ce n’étaient pas le genre de clous à finition que nous avons aujourd’hui, ayant une surface douce et pointue pour en faciliter la pénétration, non, c’était plutôt le genre de clou brut, avec beaucoup de rouille, ayant déjà servit à maintes reprises, le bout des clous étant usés, il fallait frapper fort et sec pour les enfoncer rapidement. Lorsqu’ils défonçaient la peau, ils tassaient et déchiraient tout sur leur passage, arrachant la peau et faisant des trous à travers la peau, rien ne leur résistait. Ensuite, le centurion passait aux pieds, le bruit des os qui se détachaient de leurs joints étaient horrible, terrifiant, et la douleur était insupportable.

Puis ayant vĂ©rifiĂ© si la personne Ă©tait bien clouĂ©e solidement au bois, le lĂ©gionnaire, avec l’aide de ses semblables, relevèrent la croix, debout, pour ensuite la glissĂ©e dans un trou prĂ©vu Ă  cet effet. Lorsque les pieds de JĂ©sus furent clouĂ©s l’un sur l’autre sur le poteau, les genoux restèrent arquĂ©s, Ă  cause de leur position qui n’était pas naturelle, Avec la montĂ©e de la croix, le poids du corps de JĂ©sus glissa vers l’avant et vers le bas, Ă©tirant tous les muscles de Son corps, des Ă©clairs de douleurs et de multiples spasmes intenses traversaient tout Son système nerveux Ă  une très grande vitesse, c’était Ă  en perdre la raison tellement la douleur Ă©tait inhumaine, accĂ©lĂ©rant les battements de Son cÅ“ur et par le fait mĂªme Sa respiration. La tĂ©tanie, causĂ©e par l’hyperventilation, causant une douleur extrĂªme Ă  cause du manque d’oxygène aux tissus, s’installa.

Le tourment continuait sans relĂ¢che. MĂªme les mouches Ă©taient lĂ  pour festoyer sur les plaies bĂ©antes et sanglantes. Son corps nu, ravagĂ© par les douleurs intenses, faisait le sujet des sarcasmes des moqueurs: «Il a sauvĂ© les autres, et il ne peut se sauver lui-mĂªme! S'il est roi d'IsraĂ«l, qu'il descende de la croix, et nous croirons en Lui. Il s'est confiĂ© en Dieu; que Dieu Le dĂ©livre maintenant, s'Il L'aime. Car Il a dit: Je suis Le Fils de Dieu» (Matt. 27: 42-43).

De Ses lèvres assĂ©chĂ©es et crevassĂ©es, et avec Sa langue enflĂ©e, JĂ©sus soupira ces mots: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font» (Luc 23: 34). IndiffĂ©rent aux souffrances de Christ, les soldats se divisèrent Ses vĂªtements en les tirant au sort (Luc 23: 34).

Vous pouvez lire en parallèle ce récit dans: Matt. 27: 32-50; Marc 15: 21-37; Luc 23: 26-46.

Complètement coupé

JĂ©sus avait toujours comptĂ© sur Son Père. Il savait qu’en Lui faisant confiance, et en gardant un contact personnel par la prière, aucune Ă©preuve ou difficultĂ© n’était assez grande ou impossible Ă  endurer. Durant tout Son ministère, les prières de JĂ©sus furent entendues Ă  toutes les fois. Il n’avait besoin qu’à regarder Ă  Ses plus grands miracles, comme la fois de la rĂ©surrection de Lazare, et les mots qu’Il dit Ă  cette occasion: «Père, je te rends grĂ¢ces de ce que tu m'as exaucĂ©. Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours; mais j'ai parlĂ© Ă  cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé» (Jean 11: 41-42).

MĂªme quand les mĂ©chants vinrent L’arrĂªter au jardin de GethsĂ©manĂ©, JĂ©sus aurait pu appeler l’intervention de Dieu: «Penses-tu que Je ne puisse pas invoquer Mon Père, qui Me donnerait Ă  l'instant plus de douze lĂ©gions d'anges?» (Matt. 26: 53).

Le ciel au-dessus la ville de JĂ©rusalem devint noir, cachĂ© de la lumière du Soleil par les Ă©pais et tĂ©nĂ©breux nuages s’accumulant, et en plein après-midi! Il semblait que Christ ne pouvait plus compter sur le Père, qui L’avait pourtant aidĂ© durant les 33 ½ de sa vie. Il pendait, inerte, clouĂ© Ă  la croix, remplit de douleurs atroces et de terribles angoisses, ayant un urgent besoin qu’on Lui vienne en aide, Il Ă©tait seul, complètement abandonnĂ©.

Vers 3:00 p.m., JĂ©sus rassembla le peu de forces qui Lui restait, et cria d’une voix forte: «…Éli, Éli, lama sabachthani? C'est-Ă -dire: Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M'as-tu abandonnĂ©?» (Matt. 27: 46). Ce n’étaient pas des mots vides. Son cri dĂ©montrait Ses sentiments intĂ©rieurs. JĂ©sus Ă©tait tout Ă  fait humain, mĂªme si Dieu Ă©tait Son Père. Il Ă©tait nĂ© d’une femme humaine, et Il avait des sentiments, des Ă©motions, tout comme n’importe quel autre Ăªtre humain.

À ce moment précis, Jésus expérimenta quelque chose qu’Il ne connaissait pas, qu’Il n’avait jamais expérimenté auparavant: Ayant toujours existé depuis toute éternité, comme la Parole, puis dans la chair comme le Fils de Dieu, Il avait toujours été en contact intime avec le Père. Et maintenant, Il réalisait pour la première fois qu’Il était complètement seul! Totalement coupé de Son Père!

Leur contact continuel et jamais interrompu venait tout juste dâ€™Ăªtre coupĂ©: «Celui qui n'a point (jamais) connu le pĂ©chĂ©, Il (Dieu) l (Christ)'a fait devenir pĂ©chĂ© pour nous, afin que nous devenions en lui (Christ) justice de Dieu» (2 Cor. 5: 21). Oui: «Nous Ă©tions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Éternel a fait retomber sur Lui (Christ) l'iniquitĂ© de nous tous» (És. 53: 6). JĂ©sus avait tous les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ© sur Ses Ă©paules, sur Lui, devenant pĂ©chĂ© pour nous.

Et, parce que: «Mais ce sont vos crimes qui mettent une sĂ©paration entre vous et votre Dieu; Ce sont vos pĂ©chĂ©s qui vous cachent Sa face et L'empĂªchent de vous Ă©couter» (És. 59: 2). Le Père n’avait pas le choix, puisqu’Il ne peut compromettre avec le pĂ©chĂ©, Il Ă©tait obligĂ© de se dĂ©tourner de Christ, de l’abandonner, Dieu ne fait pas acception de personnes, cela inclus mĂªme Son propre Fils!

Plus les douleurs augmentaient et devenaient insupportables, plus JĂ©sus Christ comprenaient ce que cela signifiait que dâ€™Ăªtre coupĂ© de Dieu. Se rappelant comment Il avait enseignĂ© Ses disciples que: «Je ne peux rien faire de (par) Moi-mĂªme», l’aide dont Il avait dĂ©jĂ  comptĂ© Ă  de très nombreuses reprises, cet aide, n’était plus disponible. Il savait qu’Il (et Lui seul) avait Ă  porter les pĂ©chĂ©s de chaque Ăªtre humain (incluant les vĂ´tres) depuis le dĂ©but de la crĂ©ation. Il savait aussi qu’Il devait faire face aux derniers moments de Sa vie sur Terre, seul, coupĂ© du Père.

C’est fini

Complétement épuisé, presque vidé de la vie, ayant de la difficulté à respirer, et toutes les cellules et les neurones de son corps criant dans la douleur: «… Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l'Écriture fût accomplie: J'ai soif» (Jean 19: 28).

«Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche» (Jean 19: 29; Matt. 27: 48).

«Mais les autres disaient: Laisse, voyons si Élie viendra le sauver» (Matt. 27: 49).

Les souffrances de JĂ©sus Ă©taient sur le point de se terminer. Cette longue Ă©preuve pour l’amour de l’humanitĂ© approchait sa fin. Il avait endurĂ© les moqueries cruelles, les coups sauvages, l’humiliation, le fait dâ€™Ăªtre abandonnĂ© et rejetĂ©. Son corps en santĂ© Ă©tait maintenant transformĂ© en un amoncellement d’os, de liquides corporels et de muscles douloureux, et saignant abondamment. Il Ă©tait durement reconnaissable par ceux qui Le connaissaient.

«Quand JĂ©sus eut pris le vinaigre, Il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tĂªte, Il rendit l’esprit. JĂ©sus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit» (Jean 19: 30 et Matt. 27: 50).

«Mais un des soldats lui perça le cĂ´tĂ© avec une lance, et aussitĂ´t il sortit du sang et de l'eau» (Jean 19: 34). Ce n’est seulement que par le sang versĂ© de JĂ©sus que les pĂ©chĂ©s peuvent Ăªtre pardonnĂ©s (LĂ©v. 17: 11).

Avec ce dernier cri, Jésus de Nazareth, le Sauveur de l’humanité, rendit la vie: «Jésus s'écria d'une voix forte: Père, Je remets Mon esprit entre Tes mains. Et, en disant ces paroles, Il expira» (Luc 23: 46).

JĂ©sus Christ rendit Son dernier souffle.

JĂ©sus, est-il mort de peine, ou le cÅ“ur brisĂ©?

Dans les dernières heures de la vie de JĂ©sus jusqu’à sa mort, Il fut clouĂ© sur une croix, entre deux criminels. Sur l’ordre de Pilate, les soldats romains brisèrent les jambes des condamnĂ©s Ă  mort afin qu’ils ne puissent se relever pour pouvoir respirer, Ă©tant affaissĂ©s, leurs poumons ne pouvaient prendre de l’air et ils mourraient par suffocation. C’était la coutume de l’époque. Lorsque les soldats vinrent Ă  Christ, voyant qu’Il Ă©tait dĂ©jĂ  mort, ils ne Lui brisèrent pas les jambes (Jean 19: 33). Ils Ă©taient surpris; parce que la crucifixion Ă©tait planifiĂ©e pour Ăªtre un instrument de torture pour allonger les dernières heures d’une personne Ă  mourir lentement et atrocement.

Mais, Jésus était déjà mort. Pourquoi?

Tout comme les autres mythes et faux enseignements, une idĂ©e populaire vint après que les Ă©crits des Ă©vangiles furent canonisĂ©s: «JĂ©sus mourut de peine, d’un cÅ“ur brisĂ©!» «Son cÅ“ur s’arrĂªta sous le poids Ă©motionnel d’avoir Ă©tĂ© abandonnĂ©, torturĂ©, humiliĂ©, rejetĂ© et ridiculisé».

Ceux qui croient cette idĂ©e populaire, utilisent la preuve suivante pour supporter leur raisonnement: Lorsqu’un soldat enfonça la pointe de la lance dans le cĂ´tĂ© de JĂ©sus, du sang et de l’eau en coula, l’évidence, est que les larmes s’étaient ramassĂ©es, accumulĂ©es autour du cÅ“ur de JĂ©sus et lorsque la pointe perça le cĂ´tĂ©, Son cÅ“ur brisĂ©, ne pouvait plus en prendre, amenant la mort!

Mais, est-ce que Jésus était si émotionnellement et physiquement faible? Qu’Il ne pouvait plus supporter cela? Alors que les criminels autour de Lui le pouvaient? (Rappelez-vous, leurs morts avaient été précipitées, mais si leurs jambes n’avaient pas été brisées, leur vie se serait prolongée plusieurs heures encore).

JĂ©sus Ă©tait un charpentier avant que Son ministère commence. Il avait travaillĂ© avec Son père physique, Joseph, depuis Sa tendre enfance, puis durant toute Son adolescence, et après la mort de Joseph, Il devait subvenir aux besoins de la famille puisqu’Il Ă©tait le plus vieux de Ses frères. Il devait travailler très fort (lever de lourdes roches, de lourdes pièces de bois, des fardeaux pesants) Ă  l’extĂ©rieur continuellement, avec Ses mains, Ses bras, et tous Ses muscles, ayant Ă  endurer les conditions de la tempĂ©rature, beau temps, mauvais temps. Il obĂ©issait aux lois de la santĂ© de Dieu, s’Il les avait transgressĂ©es, cela L’aurait disqualifiĂ© pour devenir le Sauveur sans pĂ©chĂ© de l’humanitĂ©. De plus, comme charpentier, Sa profession exigeait une très bonne santĂ©. Le bien-Ăªtre de la famille en dĂ©pendait.

Puis, il y a le ministère de JĂ©sus, qui exigeait qu’Il voyage de ville en ville, souvent de longues distances, la grande majoritĂ© du temps Ă  pieds. Il dormait souvent Ă  l’extĂ©rieur, le bon cĂ´tĂ© de cela est que c’était de l’air frais. Lorsqu’Il voyageait, les conditions mĂ©tĂ©o changeaient aussi. En Ă©tĂ©, la chaleur, l’air très sec des dĂ©serts, les tempĂªtes venant de la Mer MĂ©diterranĂ©e, etc. Christ devait avoir une solide santĂ©, Il devait mentalement et physiquement forts, mĂªme Ă©motionnellement, psychologiquement et spirituellement, pour Ăªtre capable d’affronter des batailles et des Ă©preuves de mĂªme que les tentations de la part de Satan, les scribes et les pharisiens, les incroyants et bien sĂ»r, Lui-mĂªme, c'est-Ă -dire, Sa propre chair.

Clairement, JĂ©sus Christ n’était pas faible, loin de cela! Son cÅ“ur n’aurait soudainement pas «brisĂ© par la peine», mĂªme sous l’extrĂªme pression ou tension du moment. Toute Sa vie avait Ă©tĂ© sous pression, et sous tension physique et autres. Mais, qu’est-ce qui tua le Sauveur, qu’est-ce qui causa Sa mort?

L’Agneau pascal

Examinons la première PĂ¢que (venant du terme anglais Passover, signifiant passera par dessus), lorsque les IsraĂ©lites Ă©taient en Égypte et sur le point dâ€™Ăªtre dĂ©livrĂ©s de l’esclavage, Dieu ordonna que chaque famille sacrifie un agneau. Il devait Ăªtre jeune, physiquement parfait (sans aucun dĂ©faut ou infirmitĂ©), et sans aucun os brisĂ©. Les familles devaient le rĂ´tir et le manger. Cette nuit de la PĂ¢que, appelĂ©e aussi Passover, l’ange de la mort passerait par-dessus leurs maisons, Ă©pargnant les vies de ceux qui avaient mit du sang de l’agneau sur les linteaux et les poteaux de la porte. Le sang est ce qui a sauvĂ© la vie des premiers nĂ©s d’IsraĂ«l de la mort.

Comment l’agneau de la PĂ¢que meurt? Si l’agneau mourrait par lui-mĂªme, Dieu aurait interdit d’en manger: «La graisse d'une bĂªte morte ou dĂ©chirĂ©e pourra servir Ă  un usage quelconque; mais vous ne la mangerez point» (LĂ©v. 7: 24). Et: «Il ne mangera point d'une bĂªte morte ou dĂ©chirĂ©e, afin de ne pas se souiller par elle. Je suis l'Éternel» (LĂ©v. 22: 8). Et: «Vous ne mangerez d'aucune bĂªte morte; tu la donneras Ă  l'Ă©tranger qui sera dans tes portes, afin qu'il la mange, ou tu la vendras Ă  un Ă©tranger; car tu es un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu» (Deut. 14: 21).

Alors, comment l’agneau est-il mort?: «…toute l'assemblée d'Israël l'immolera…» (Ex. 12: 6). Il était mit à mort! Ils l’égorgèrent avec un couteau et gardèrent son sang dans un récipient, cela causa sa mort.

Retournons considĂ©rer le sacrifice de Christ. Comme l’Agneau de Dieu (Jean 1: 29, 36), JĂ©sus donna, offrit le sacrifice suprĂªme. Tout comme l’agneau pascal original, qui Le reprĂ©sentait:

  • JĂ©sus Ă©tait jeune, Il mourut Ă  lâ€™Ă¢ge de 33 ans,
  • Il Ă©tait parfait comme Son Père, Jean 10: 30; Matt. 5: 48,
  • Il Ă©tait innocent, sans pĂ©chĂ©, HĂ©b. 4: 15),
  • Il Ă©tait sans dĂ©fense, par choix, Jean 18: 36; Actes 8: 32,
  • Son sang fut versĂ©, Jean 19: 34,
  • Et Ses os ne furent pas brisĂ©s, Jean 19: 33.

Tout comme l’agneau pascal, Christ fut «frappé» (És. 53: 8), ce qui signifie, un coup, frappé, blessé, marqué, violemment. Il a été tué, et non pas laissé mort par suicide ou de désespoir ou par peine!

Pourquoi?: «Il a Ă©tĂ© enlevĂ© par l'angoisse et le chĂ¢timent; Et parmi ceux de sa gĂ©nĂ©ration, qui a cru Qu'il Ă©tait retranchĂ© de la terre des vivants et frappĂ© pour les pĂ©chĂ©s de mon peuple» (És. 53: 8). Les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ© (1 Jean 3: 4; Rom. 3: 23), c’est ce qui causa la mort du Fils de Dieu (Rom. 6: 23).

Par le sang

Rappelez-vous qu’ÉsaĂ¯e prĂ©dit les Ă©lĂ©ments importants de la mort de JĂ©sus et de Son sacrifice: «C'est pourquoi Je (Dieu) Lui (Christ) donnerai Sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, parce qu'Il S'est livrĂ© Lui-mĂªme Ă  la mort, et qu'Il a Ă©tĂ© mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'Il a portĂ© les pĂ©chĂ©s de beaucoup d'hommes, et qu'Il a intercĂ©dĂ© pour les coupables» (És. 53: 12).

Ainsi, lorsque JĂ©sus S’est livrĂ© Lui-mĂªme Ă  la mort, Il le fit en versant Son sang jusqu’au point qu’il n’y en avait plus pour le garder en vie, Il est mort faute de sang, dans le sang, il y a la vie (Deut. 12: 23), lâ€™Ă¢me c’est la vie, et: «lâ€™Ă¢me qui pèche, c'est celle qui mourra» (Éz. 18: 4). Sans sang Christ ne pouvait vivre. Il n’est donc pas mort de peine ou de trop fortes Ă©motions, ou comme plusieurs le croient, d’un cÅ“ur brisĂ©. Il est mort faute de sang. C’est pour cela qu’il dit: «Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis» (Jean 10: 11).

Un passage manquant ou mal placé dans la suite des évènements?

Il semble y avoir une ambigĂ¼itĂ© avec ce passage de Jean 19. Examinons-le, commençant au verset 29. Le rĂ©cit se dĂ©roule comme dans une suite de temps, ou chronologiquement:

V. 29: «Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de Sa bouche.

V. 30: «Quand JĂ©sus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tĂªte, Il rendit l'esprit.

V. 31: «Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le Sabbat, -car c'Ă©tait la prĂ©paration, et ce jour de Sabbat Ă©tait un grand jour, les Juifs demandèrent Ă  Pilate qu'on rompĂ®t les jambes aux crucifiĂ©s, et qu'on les enlevĂ¢t».

V. 32: «Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec lui».

V. 33: «S'étant approchés de Jésus, et Le voyant déjà mort, ils ne Lui rompirent pas les jambes».

V. 34: «mais un des soldats Lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau».

Commentaires:

  • 1) Au verset 30, JĂ©sus meurt.
  • 2) Aux versets 31-32, Pilate ordonne aux soldats d’accĂ©lĂ©rer la mort de ceux qui sont crucifiĂ©s en leur brisant les jambes;
  • 3) Au verset 33, les soldats sont sur le point de briser les jambes de JĂ©sus, mais ils constatent qu’Il est DÉJĂ€ mort;
  • 4) Le verset 34, dĂ©clare qu’un soldat perça le cĂ´tĂ© de JĂ©sus et aussitĂ´t, il en est sortit du sang et de l’eau.

Voici le point: D’après ce texte, si Christ Ă©tait DÉJĂ€ mort lorsque le soldat perça le cĂ´tĂ© de JĂ©sus et que du sang et de l’eau sortit, alors Il n’a pas saignĂ© Ă  mort! Ce qui signifie que la prophĂ©tie d’ÉsaĂ¯e 53: 12 n’est pas valide puisque JĂ©sus n’a pas «versĂ© Son sang jusqu’à la mort!», par consĂ©quent, Il ne fut pas frappĂ© pour les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ©, payant ainsi la pĂ©nalitĂ© de la mort Ă  la place de l’homme, puisqu’Il n’était plus vivant lorsqu’Il fut transpercĂ©!

Dans une Ă©tude biblique sĂ©rieuse, nous devons toujours regardĂ© Ă  tous les versets liĂ©s Ă  un sujet donnĂ©, tout comme dans un casse-tĂªte, afin de voir le tableau au complet, dans ce cas, cet enseignement spĂ©cifique: «Car c'est prĂ©cepte sur prĂ©cepte, prĂ©cepte sur prĂ©cepte, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là» (És. 28: 10, 13).

Comparons maintenant les versets 29 Ă  34 de Jean 19 avec les versets de Matthieu 27: 46-50:

V. 46: «Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éli, Éli, lama sabachthani? C'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?»

V. 47: «Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Il appelle Élie».

V. 48: «Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il Lui donna à boire».

V. 49: «Mais les autres disaient: Laisse, voyons si Élie viendra Le sauver».

V. 50: «Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit».

Ici encore, il manque quelque chose entre les versets 49 et 50. Dans le texte original Grec, il y a des mots qui ne furent pas traduits ni ajoutés au texte actuel, au verset 49, les traducteurs les ont rejetés!

Dans la version française de Louis Second, ils ne sont pas là.

Dans la version française de: En Français Courant, ils ne sont pas là.

Dans la version anglaise du King James Version, ils ne sont pas lĂ .

Notez que dans la version anglaise de Fenton, ils y sont: Au verset 49: «But the others called out, ‘Let Him alone! Let us see whether Elijah will come and save Him!’ But another taking a spear pierced His side, AND blood and water came out». Et au verset 50: JĂ©sus, however, having again called out with a loud voice, resigned His spirit.â€

Ici, les mots manquant ont été ajoutés, et au bon endroit, ils signifient: «MAIS UN AUTRE PRENANT UNE LANCE PERÇA SON CÔTÉ, ET DU SANG ET DE L’EAU EN SORTIT».

Il y a aussi la version anglaise de Moffatt: « (V. 49) But the others said, ‘Stop, let us see if Elijah does come to save Him!’ Seizing a lance, another pierced His side, and out came water and blood». Et le verset 50: «JĂ©sus again uttered a loud scream, and gave up His spirit».

Dans la version anglaise de Revised Standard Version, c’est dans la marge que ces mots ont été notés: «And another took a spear and pierced His side, and out came water and blood».

Ce fut à ce point précis, à CET instant, que le soldat romain perça le côté de Jésus, lorsqu’Il était encore VIVANT! Et c’était pour cette raison que Christ: «poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit» au verset 50 de Matthieu 27. Il cria parce que le mal, la douleur était intense dans Son côté!

Jean 19 verset 34, n’est pas arrivĂ© après la mort de JĂ©sus (v. 30). Ce verset n’a pas Ă©tĂ© Ă©crit et n’est pas «dans la suite rĂ©elle des Ă©vènements!» Tout comme le verset 30, Le verset 34 aurait du Ăªtre insĂ©rĂ© au verset 30, pour que la suite des Ă©vènements soit plausible. Les Ă©vangiles de Matthieu, Marc et Luc sont appelĂ©s des «évangiles synoptiques». Ils suivent le mĂªme dĂ©roulement chronologique gĂ©nĂ©ral dans le temps, de la vie de JĂ©sus Christ et de Son ministère. Par consĂ©quent, ils supplĂ©mentent et complĂ©mentent l’ensemble du tableau, avec tous les dĂ©tails inspirĂ©s dans chacun d’eux, afin de comprendre ces Ă©vènements. Mais, le livre de Jean est diffĂ©rent, mettant l’emphase sur les thèmes plus que sur la chronologie du temps. Dans ce cas, ces deux versets de Jean 19, les versets 33 et 34 ont Ă©tĂ© Ă©crits afin de vĂ©rifier et de rĂ©sumer ce qui est arrivĂ© (c'est-Ă -dire, la prophĂ©tie de cet Ă©vènement), pas le moment prĂ©cis qu’il est survenu. La Bible ne se contredit jamais, les gens OUI! De lĂ  l’importance de toujours vĂ©rifier TOUS les versets pertinents sur un sujet donnĂ©.

Le sang et l’eau

Lorsque JĂ©sus fut transpercĂ©, du sang et de l’eau (du liquide corporel) jaillit. La lance du soldat perça un certain nombre d’organes, qui Ă©taient dĂ©jĂ  très meurtris et enflĂ©s Ă  cause de tous les coups reçus, ces organes contenant de grandes quantitĂ©s de liquides et de sang. C’est pour cette raison que le corps de JĂ©sus saigna abondamment. Cela explique pourquoi Son corps, mĂªme après avoir Ă©tĂ© trois jours et trois nuits dans la tombe, n’était pas encore dans le processus de dĂ©composition (Actes 2: 27; 13: 35). C’est parce qu’il n’y avait pas de sang ni de liquides corporels dans le corps de JĂ©sus pour accĂ©lĂ©rer la dĂ©composition de la chair!

La chair de Christ n’était pas super naturelle ou indestructible! Il Ă©tait un Ăªtre humain mortel comme tous les hommes (HĂ©b. 2: 14), exceptĂ© qu’Il Ă©tait Dieu. Lorsqu’Il devint chair, (comme Ă©tant la Parole): «…mais Il S'est dĂ©pouillĂ© Lui-mĂªme, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, Il S'est humiliĂ© Lui-mĂªme, Se rendant obĂ©issant jusqu'Ă  la mort, mĂªme jusqu'Ă  la mort de la croix» (Phil. 2: 7-8).

ConsidĂ©rez ceci: «Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos Ă¢mes, je le redemanderai Ă  tout animal; et je redemanderai l'Ă¢me de l'homme Ă  l'homme, Ă  l'homme qui est son frère. Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versĂ©; car Dieu a fait l'homme Ă  Son image» (Gen. 9: 5-6).

JĂ©sus est mort pour payer TOUS les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ©, pour toutes les transgressions des lois de Dieu (Matt. 5: 21-22). Il paya la pĂ©nalitĂ© pour chacun des Ăªtres humains qui ont vĂ©cus sur cette terre, en rĂ©pandant Son propre sang!

JĂ©sus Christ est le Sauveur de l’humanitĂ©, non pas parce qu’Il est mort d’un cÅ“ur brisĂ© ou de peine, mais parce qu’Il a versĂ© Son propre sang en donnant Sa vie littĂ©ralement, pour tous les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ©!

Chapitre Dix – Est-ce que le procès de JĂ©sus Ă©tait lĂ©gal?

Il est juste passĂ© minuit le soir de la PĂ¢que de l’an 31 AD. Une foule de gens armĂ©s d’épĂ©es et de bĂ¢tons entourèrent JĂ©sus et Ses disciples sur le Mont des Oliviers, leur intention semble menaçante et malveillante. Un homme nommĂ© Judas s’avança vers JĂ©sus et L’embrassa, disant: «Salut Rabbi! Et il Le baisa» (Matt. 26: 49).

Jésus lui répondit: «Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le…» (v. 50, première partie).

«… Alors ces gens s'avancèrent, mirent la main sur Jésus, et Le saisirent» (v. 50, deuxième partie).

«Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée; il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille» (v. 51).

«Alors JĂ©sus lui dit: Remets ton Ă©pĂ©e Ă  sa place; car tous ceux qui prendront l'Ă©pĂ©e pĂ©riront par l'Ă©pĂ©e. Penses-tu que Je ne puisse pas invoquer Mon Père, qui Me donnerait Ă  l'instant plus de douze lĂ©gions d'anges? Comment donc s'accompliraient les Écritures, d'après lesquelles il doit en Ăªtre ainsi?» (vs. 52-54).

«En ce moment, JĂ©sus dit Ă  la foule: Vous Ăªtes venus, comme après un brigand, avec des Ă©pĂ©es et des bĂ¢tons, pour vous emparer de Moi. J'Ă©tais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne M'avez pas saisi» (v. 55).

«Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples L'abandonnèrent, et prirent la fuite» (V. 56). C’est exactement ce que Jésus avait prédit plus tôt dans la soirée: «Alors Jésus leur dit: Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute; car il est écrit: Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées» (v. 31).

Éventuellement, JĂ©sus est amenĂ© devant le sanhĂ©drin, prĂ©sidĂ© par le souverain sacrificateur (ou le grand prĂªtre) dont le nom est CaĂ¯phe. Il y avait lĂ  beaucoup de scribes, d’anciens et de pharisiens assemblĂ©s anxieusement (v. 57). Depuis 3 ½ annĂ©es, la popularitĂ© de JĂ©sus, parmi le peuple de la JudĂ©e avait mis en danger leur autoritĂ© et leur poste. Maintenant, ils pouvaient avoir une chance de condamner JĂ©sus de crime, le genre qui est punissable par la mort.

Après avoir lu ce qui précède, vous connaissez le reste de l’histoire: Jésus fut jugé, condamné, et mit à mort. Mais, avez-vous déjà examiné de très près les procédures de la cour conduisant à la crucifixion de Jésus? Est-ce que Son procès était légal?

Des opinions populaires généralement acceptées du procès

Plusieurs personnes croient et essaient de prouver que Jésus fut légalement mit à mort. Par exemple, dans son livre de 1916: The Prosecution of Jesus, Richard Wellington Husband, un avocat, a écrit: «L’arrestation fut légale… Le réquisitoire par le sanhédrin était légal… Le cours du procès dans la cour romaine était légal… La condamnation était légale, et fut justifiée».

Voici comment Husband supporte ses affirmations: «L’arrestation fut lĂ©gale, par ce qu’elle a Ă©tĂ© conduite par de bons officiers qui agissaient sous instruction du sanhĂ©drin. Il n’y avait rien d’illĂ©gal dans les circonstances sous lesquelles l’arrestation fut effectuĂ©e. Le rĂ©quisitoire (l’interrogatoire) par le sanhĂ©drin Ă©tait lĂ©gal, par ce que c’était seulement un prĂ©liminaire, et n’était pas un procès formel. Le cours du procès Ă  la cour romaine Ă©tait lĂ©gal, par ce qu’il s’harmonisait avec la procĂ©dure dĂ©montrĂ©e dans les sources pour Ăªtre suivies par les gouverneurs des provinces dans les rĂ©quisitoires de cas criminels».

«La condamnation était légale, et elle fut justifiée par la preuve évidente pour soutenir les accusations, et les registres ne prouvent pas le contraire».

Comme vous pouvez voir, selon Husband, tout le processus conduisant à la mort de Jésus était légal. Et pour lui, la Bible ne donne pas assez de preuves pour démontrer le contraire, et d’autres sources ne prouvent pas non plus le contraire, dit-il».

De la mĂªme manière, Max Radin, un ancien professeur et auteur du livre: The Trial of Jesus of Nazareth, croit que le rĂ©cit de la Bible n’est pas croyable, puisque Matthieu, Marc, Luc et Jean n’étaient physiquement pas lĂ  dans les procĂ©dures. Dans son livre, Radin clame «qu’il n’y a pas de claires dĂ©clarations de la manière que la connaissance du procès vint Ă  connaissance de ceux qui le rapportèrent».

L’auteur, toutefois, ne prend pas en considération la possibilité que Christ aurait pu avoir expliqué tout ce qui s’est passé ce soir-là à Ses disciples, après Sa résurrection. Jésus était le témoin oculaire numéro 1 à Son procès et Il aurait raconté très fidèlement et précisément tout ce qui est survenu afin de les enregistrer dans les pages de la Bible. (Bien sûr, l’auteur ne croit pas que les Écritures sont inspirées.)

Plus tard dans le livre, Radin donne un aperçu d’un procès ordinaire survenu en JudĂ©e durant l’époque de Christ: «Nous sommes, la majoritĂ© de nous, familier avec la procĂ©dure des investigations criminelles. La personne accusĂ©e est arrĂªtĂ©e, amenĂ©e devant la magistrature (un comitĂ© de personnes d’autoritĂ©), spĂ©cifiquement accusĂ©e et formellement jugĂ©e. Cette personne peut, et fait gĂ©nĂ©ralement, appel Ă  une cour plus Ă©levĂ©e en autoritĂ©, si elle est condamnĂ©e. Toutes ces Ă©tapes prennent du temps, et il y a gĂ©nĂ©ralement un intervalle de plusieurs semaines (souvent des mois) entre chacune d’elles (les procĂ©dures). Mais les procĂ©dures sont strictement gĂ©rĂ©es par la loi, et toute dĂ©viation sĂ©rieuse qui ne suit par la procĂ©dure de la loi peut annuler ou canceller tout le processus et libĂ©rer l’intimĂ©.

Ă€ en juger par la description (citĂ©e plus haut) seulement, le procès de JĂ©sus Ă©tait un manquement Ă  leur propre loi, il Ă©tait frauduleux. Tous les Ă©vènements qui sont mentionnĂ©s plus haut exigent du temps, et beaucoup de temps! Radin lui-mĂªme l’admet. Mais le procès de JĂ©sus fut complĂ©tĂ© en approximativement neuf heures, après qu’Il fut arrĂªtĂ©. Et Ă  cause de la rapiditĂ© des procĂ©dures, il n’y avait aucun tĂ©moin en faveur de JĂ©sus, mais il y en avait plusieurs pour tĂ©moigner contre Lui! Combien de cas de cour connaissez-vous qui se sont dĂ©roulĂ©s ainsi? Presque certainement aucun!

Plusieurs pages plus loin dans son livre, Radin essaie d’harmoniser sa longue investigation criminelle avec les neuf heures du processus qui conduisit Ă  la mise Ă  mort de JĂ©sus: «La version du rĂ©cit de Marc, comparĂ© Ă  son estimation, ne peut Ăªtre plus qu’une hypothèse. Au lieu d’une rĂ©union tardive un soir, un bref interrogatoire dur, un manque de sĂ©rieux et de respect des lois romaines concernant les procĂ©dures, le procès peut avoir Ă©tĂ© formellement correct, et le jugement formellement correct, mĂªme du point de vue d’un juge soi disant sĂ©vère».

Comme dans le cas de la majoritĂ© des Ă©rudits, Radin rejette la Bible comme source historique prĂ©cise d’information. Il suppose que Marc «devina, supposa, imagina» ce qui aurait pu avoir arrivĂ© et, croit que l’investigation aurait pu survenir d’une autre manière. Les rĂ©cits dans la Bible sont les seules sources d’informations qui couvrent le procès. Personne ne peut justifier sa position (ou son opinion) basĂ©e sur une autre source; il ne peut que deviner ou supposer. Lorsqu’une personne croit que ce qui fut Ă©crit par Matthieu, Marc, Luc et Jean, chacun d’eux très près des procĂ©dures, seulement une conclusion peut Ăªtre tirĂ©e: le procès de Christ Ă©tait illĂ©gal, juste par les normes des hommes.

Quelle était l’accusation?

Plusieurs peuvent se demander: «Pourquoi les Juifs ont-ils livrĂ© JĂ©sus aux Romains pour Ăªtre tuĂ©? Ne pouvaient-ils pas le faire eux-mĂªmes?»

Une opinion populaire de cela, est que les Juifs n’avaient pas l’autoritĂ© d’exĂ©cuter les criminels. Continuant dans le livre: The Prosecution of Jesus, Husband dĂ©clare: «Selon l’opinion gĂ©nĂ©rale, le droit de juger un cas «capital» [des cas impliquant la pĂ©nalitĂ© de mort] et mĂªme le droit de prononcer une condamnation (une peine), Ă©taient au pouvoir des Juifs, mais avec l’approbation du gouverneur».

Ceux qui croient que les adversaires de JĂ©sus n’avaient aucune base lĂ©gale pour l’exĂ©cuter, citent habituellement ceci, lorsque Pilate, le gouverneur romain, dit aux Juifs: «…prenez-Le vous-mĂªmes, et jugez-Le selon votre loi. Les Juifs lui dirent: Il ne nous est pas permis de mettre personne Ă  mort» (Jean 18: 31).

Sorti de son contexte, ce verset semble dire que les Juifs étaient incapables d’exécuter des criminels. Mais, la vérité est qu’Ils avaient le pouvoir de juger, de condamner, et d’exécuter des gens. Excepté dans les cas qui impliquent la trahison et la sédition contre le gouvernement romain.

Considérez ce qui suit: Étienne fut accusé de blasphème, traduit devant le sanhédrin et lapidé par les autorités juives, comme il est décrit dans le livre des Actes 6: 11 et 7: 59). Les autorités romaines ne furent pas consultées dans cette exécution et il n’y a aucune indication qu’ils désapprouvèrent.

En plusieurs occasions, les scribes et les pharisiens cherchèrent à tuer Jésus (Marc 11: 18; 14: 1; Luc 19: 47; 22: 2; Jean 10: 31). Si cela avait été illégal, ils n’auraient sûrement pas essayé.

En une occasion, les anciens de la JudĂ©e amenèrent devant JĂ©sus une femme surprise dans l’acte d’adultère, et ils le testèrent: «MoĂ¯se, dans la loi, nous a ordonnĂ© de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu?» (Jean 8: 5). Si les Juifs n’avaient pas l’autoritĂ© de mettre Ă  mort cette femme, JĂ©sus aurait pu rĂ©pondre: «Ne connaissez-vous pas la loi romaine? Vous n’avez pas le pouvoir d’exĂ©cuter personne!».

Mais Il ne dit pas cela. Il a simplement dit: «Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle» (Jean 8: 7). Jésus savait très bien que les Juifs étaient légalement capables d’exécuter les personnes adultères et les criminels. Aussi, si cela n’eut pas été légal pour les Juifs de performer des exécutions, considérez ce qui serait arrivé lorsque cela aurait été connu par les autorités romaines? Sûrement, si cela eut été le cas, les Juifs n’auraient pas fait de bruit à ce sujet!

Finalement, l’apĂ´tre Paul survĂ©cu une lapidation par des Juifs en Asie. LĂ , oĂ¹ s’établissaient des Juifs durant le temps du règne des Romains, ils avaient le droit lĂ©gal d’exĂ©cuter les gens sous leur loi.

Que veut donc dire la dĂ©claration dans Jean 18: 31 («Sur quoi Pilate leur dit: Prenez-le vous-mĂªmes, et jugez-Le selon votre loi. Les Juifs lui dirent: Il ne nous est pas permis de mettre personne Ă  mort»)? Husband continue: «Depuis le tout dĂ©but de la pĂ©riode que le gouverneur romain prit connaissance du dossier mettant en danger la sĂ©curitĂ© publique, ou portait atteinte Ă  l’Empire. ConsĂ©quemment, le magistrat Romain ne pouvait pas ne pas intervenir et lorsqu’une accusation de trahison Ă©tait portĂ©e, ou un mouvement sĂ©ditieux commençait. Le cas contre JĂ©sus en est un spĂ©cial, par ce que la accusation contre Lui [de trahison] ne pouvait en aucune circonstances Ăªtre jugĂ© par aucun autre tribunal exceptĂ© celui du gouverneur» (The Prosecution of Jesus).

Le gouvernement romain interviendrait dans les affaires criminelles seulement lorsque cela concernait une trahison, une désobéissance civile, une incitation à la révolte contre l’Empire romain ou une attaque contre César, étaient spécifiquement impliquées. Autrement, l’administration locale était conduite par les officiers locaux et les cours locales et régulières des nations conquises. Les autorités romaines n’étaient pas impliquées sur toutes les procédures criminelles à travers le vaste Empire.

Les opposants de JĂ©sus L’accusèrent de blasphème, mais puisqu’ils ne voulaient pas l’exĂ©cuter eux-mĂªmes, ils inventèrent des accusations de trahison contre Lui. De cette manière, le procès pouvait Ăªtre amenĂ© devant Ponce Pilate, et, dans leur esprit, lui et les Romains seraient tenus responsables pour la mort de JĂ©sus, pas eux.

Les évènements conduisant à la mort de Jésus

Avant d’identifier les raisons précises que le procès de Jésus était illégal, il nous faut examiner brièvement les évènements précédants et conduisant à Sa crucifixion.

Lisons la version de ces Ă©vènements dans Luc: «Or, Satan entra dans Judas, surnommĂ© Iscariot, qui Ă©tait du nombre des douze. Et Judas alla s'entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de Le leur livrer. Ils furent dans la joie, et ils convinrent de lui donner de l'argent. Après s'Ăªtre engagĂ©, il cherchait une occasion favorable pour leur livrer JĂ©sus Ă  l'insu de la foule» (Luc 22: 3-6).

TĂ´t après l’entente conclue entre Judas et les leaders religieux, JĂ©sus et Ses fidèles disciples mangèrent leur dernière PĂ¢que ensemble cette soirĂ©e-lĂ . Puis, Judas arriva au Mont des Oliviers avec une foule de gens, m’incluant les futurs juges et jurĂ©s de JĂ©sus, qui exciteraient la foule Ă  arrĂªter le Christ (Luc 22: 8-39).

Après l’arrestation, un ancien souverain sacrificateur nommĂ© Anne, examina JĂ©sus en premier (Jean 18: 13). Ensuite, la foule amena JĂ©sus au souverain sacrificateur, oĂ¹ CaĂ¯phe et le sanhĂ©drin Ă©taient rassemblĂ©s (Matt. 26: 57-58). Ici, plusieurs faux tĂ©moins vinrent devant le sanhĂ©drin pour tĂ©moigner contre Lui. Éventuellement, JĂ©sus fut condamnĂ© Ă  mort, apparemment sur l’accusation de blasphème (Matt. 26: 65-66).

Le matin suivant, le sanhĂ©drin condamna JĂ©sus formellement, dans un effort pour rendre les procĂ©dures de la veille lĂ©gales. Une multitude de gens conduisirent alors JĂ©sus Ă  Pilate, et, prononcèrent diffĂ©rentes accusations, disant: «…Nous avons trouvĂ© cet homme excitant notre nation Ă  la rĂ©volte, empĂªchant de payer le tribut Ă  CĂ©sar, et se disant lui-mĂªme Christ, roi» (Luc 23: 1-2). Notez qu’ils ne L’accusèrent pas de blasphĂ©mer, dans la prĂ©sence de Pilate. Au lieu, ils L’accusèrent de trahison contre l’Empire romain.

Pilate, initialement, dĂ©sirait libĂ©rer JĂ©sus (Luc 23: 4), mais le peuple continuait Ă  vouloir Sa mort, disant: «… Il soulève le peuple, en enseignant par toute la JudĂ©e, depuis la GalilĂ©e, oĂ¹ il a commencĂ©, jusqu'ici» (Luc 23: 5).

Rappelez-vous que lorsque Pilate entendit que Jésus venait de la Galilée, il L’envoya sur le champ à Hérode, puisque la Galilée était sous sa juridiction (Luc 23: 6-7). Hérode fut heureux de voir Jésus, comme il avait entendu plusieurs choses à Son sujet, il désirait voir Jésus performer quelques miracles (Luc 23: 8). Mais Jésus gardait le silence (Luc 23: 9). Mais les principaux sacrificateurs et les scribes se tenaient à côté et L’accusaient (Luc 23: 10). Après avoir été moqué, Il retourna promptement vers Pilate (Luc 23: 11).

Pilate cherchait Ă  Le relĂ¢cher: «Pilate, ayant assemblĂ© les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit: Vous m'avez amenĂ© cet homme comme excitant le peuple Ă  la rĂ©volte. Et voici, je L'ai interrogĂ© devant vous, et je ne L'ai trouvĂ© coupable d'aucune des choses dont vous L'accusez; HĂ©rode non plus, car il nous L'a renvoyĂ©, et voici, cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort. Je Le relĂ¢cherai donc, après L'avoir fait battre de verges» (Luc 23: 13-16).

À deux reprises, la foule dit à Pilate: «… Crucifie, crucifie-Le!» (Luc 23: 18, 21).

Pilate, pour une troisième fois, dit: «Quel mal a-t-Il fait? Je n'ai rien trouvĂ© en Lui qui mĂ©rite la mort. Je Le relĂ¢cherai donc, après L'avoir fait battre de verges» (Luc 23: 22).

Finalement, Pilate succomba aux demandes du peuple, et leur livra JĂ©sus pour Ăªtre crucifiĂ©: «Il relĂ¢cha celui qui avait Ă©tĂ© mis en prison pour sĂ©dition et pour meurtre, et qu'ils rĂ©clamaient; et il livra JĂ©sus Ă  leur volonté» (Luc 23: 25)..

Gardez à l’esprit que tout le processus ne dura que neuf heures: de minuit jusqu’environ 9 heures le matin. Jésus fut saisi, jugé, condamné et crucifié, tout cela en juste 9 heures! Vers 3 heures de l’après midi, une lance pénétra le côté de Jésus et Le fit mourir (Jean 19: 34).

Réfléchissez profondément à ceci: Dans cette courte période de temps, le monde élimina son Sauveur!

Avec ce rĂ©sumĂ©, nous sommes maintenant prĂªts Ă  examiner 12 raisons que: l’arrestation, le procès et la condamnation de JĂ©sus Christ Ă©taient illĂ©gaux.

Première raison

JĂ©sus fut arrĂªtĂ© illĂ©galement.

Rappelez-vous que Judas fut payé pour trahir Jésus en absence ou loin des foules qui admiraient et aimaient Jésus. Le plan était d’identifier et de saisir Jésus à la noirceur de la nuit, le condamner juste avant la levée du jour, de faire en sorte que cela paraisse légal, de Le faire comparaitre devant Pilate, stimuler une foule de gens pour le condamner, et Le crucifier le matin avant que ceux qui Le supportaient ne puissent s’en rendre compte.

Qui, dĂ©jĂ , constituait la foule de gens qui arrĂªtèrent JĂ©sus? La rĂ©ponse Ă  cette question conduit Ă  la première manÅ“uvre contraire Ă  la loi dans l’arrestation de JĂ©sus, le procès et la condamnation: JĂ©sus fut arrĂªtĂ© illĂ©galement.

Tout procès peut Ăªtre annulĂ© ou cancellĂ© ou trouvĂ© illĂ©gal, s’il y a un prĂ©judice, ou une fraude contre l’individu accusĂ©, de la part de ceux qui y participent. La personne accusĂ©e doit avoir un recours entier Ă  la loi pour Ăªtre capable de se dĂ©fendre convenablement.

JĂ©sus, toutefois, fut arrĂªtĂ© et jugĂ© par ceux qui L’accusaient, et Il n’eut pas la chance ni l’opportunitĂ© de prĂ©senter Sa dĂ©fense. De plus, Ses juges Ă©taient les mĂªmes personnes qui soudoyèrent Judas! SĂ»rement personne ne peut dire que ces gens-lĂ  Ă©taient impartiaux!

En plus, JĂ©sus fut secrètement arrĂªtĂ© la nuit et ne fut pas formellement chargĂ© d’aucune offense. Judas, ponta simplement JĂ©sus en l’embrassant, et une foule L’arrĂªta. Il n’y eut aucune base lĂ©gale dans tout cela.

Dans son livre: Criminal Jurisprudence of the Ancient Hebrews, Samuel Mendelsohn dĂ©clare: «Le tĂ©moignage d’un complice [dans ce cas, Judas] n’est pas permis par la loi Rabbinique…et ni sa vie, ni sa libertĂ©, ni sa rĂ©putation ne peuvent Ăªtre mises en cause, par la malice d’un personne qui se trouve Ăªtre un criminel».

Puisque Judas accepta un pot-de-vin d’un juge, certainement, Judas serait considĂ©rĂ© un criminel. Et puisque les juges de JĂ©sus soudoyèrent Judas, ils seraient considĂ©rĂ©s eux-mĂªmes comme criminels. Cela aurait annulĂ© le procès!

Deuxième raison

Jésus fut examiné par Anne dans une procédure secrète durant la nuit (Jean 18: 12-14, 19-23).

Selon le Talmud, le sanhédrin est interdit de siéger entre le moment du sacrifice du soir et du sacrifice du matin. Dans son livre: Jesus Before the Sanhedrin, Lemann déclare: «Aucune séance [incluant un examen préliminaire] de la cour ne peut avoir lieu avant l’offrande du sacrifice du matin».

Allant plus loin: «Un homme accusé n’est jamais sujet à un examen privé ou en secret», comme il est déclaré dans: «Institutions de Moise», de J. Salvador.

Troisième raison

L’accusation contre Jésus était fausse.

Dans le livre: Life and Times of Jesus the Messiah, Alfred Edersheim déclare que: «Le sanhédrin ne pouvait pas déclarer des accusations».

Mais comme nous l’avons vu, le sanhédrin le fit dans le cas contre Jésus.

Alexander Taylor Innes, dans son livre: The Trial of Jesus Christ, révèle que: «Jusqu’à ce qu’ils [les témoins] parlaient dans l’assemblée publique, le prisonnier n’était jamais accusé. Lorsqu’ils parlaient, sur la preuve de deux témoins, l’accusation était formée, diffamation ou inculpation, la preuve était recherchée et établie».

Dans une procĂ©dure conduite correctement, la preuve du tĂ©moin principal constituait l’accusation. Mais avec JĂ©sus, aucun tĂ©moin et par consĂ©quent aucune accusation, ne fut prĂ©sentĂ©e Ă  fin des procĂ©dures. Ceux qui opposaient JĂ©sus, incluant ceux qui Ă©taient dans la cour, L’arrĂªtèrent simplement. Ils avaient alors besoins de tĂ©moins, de faux tĂ©moins.

Quatrième raison

La cour du sanhédrin tint illégalement son procès avant la levée du soleil.

L’examen préliminaire de Jésus fait par Anne ne donna aucune preuve. Mais, au lieu de rejeter le cas, le sanhédrin procéda à une cour illégale.

Mendelsohn rĂ©vèle la raison pour laquelle ce fut illĂ©gal: «Les cas criminels peuvent Ăªtre administrĂ©s par les diffĂ©rentes cours durant le jour seulement, et par la cour du petit sanhĂ©drin, de la fin du sacrifice matinal et par le grand sanhĂ©drin jusqu’au soir.

Le livre Juif appelé: Mishna, déclare: «Qu’une offense capitale soit traitée durant le jour, mais suspendue la nuit».

Moses Maimonides explique pourquoi les procès doivent Ăªtre tenus durant la lumière du jour: «La raison pour laquelle le procès d’une offense capitale ne pouvait avoir lieu durant la nuit, est parce que l’examen d’une telle accusation est comme le diagnostique d’une blessure, une bonne recherche et un examen doit Ăªtre fait durant la lumière du jour».

Condamner une personne d’un crime punissable de mort, Ă©tait une affaire sĂ©rieuse. Cela exigeait de la part des personnes qui dĂ©cidaient du sort de l’accusĂ© dâ€™Ăªtre Ă  leur meilleur Ă©tat mental, ce qui n’est pas nĂ©cessairement vrai aux petites heures du matin.

Cinquième raison

Le sanhédrin accepta illégalement de juger une offense capitale lors d’un jour juste avant un Sabbat annuel.

Le Mishna révèle pourquoi: «Ils ne devront pas juger la veille du Sabbat, ni sur aucun autre Jour de Festival».

Dans le livre: Martyrdom of Jesus, Isaac Wise, un Rabbin Juif, donne une preuve sĂ©rieuse: «Aucune cour de justice en IsraĂ«l n’était permise de tenir une sĂ©ance lors d’un Sabbat ou n’importe quel des sept Jours Saints bibliques. Dans les cas de crime capital, aucun procès ne pouvait Ăªtre commencĂ© le Vendredi ou le jour prĂ©cĂ©dant un Jour Saint, par ce que ce n’était pas lĂ©gal d’ajourner de tels cas plus longtemps qu’une nuit, ou de les continuer lors du Sabbat ou d’un Jour Saint».

JĂ©sus, toutefois, fut arrĂªtĂ© le soir de la PĂ¢que en 31 AD, qui Ă©tait le jour juste avant le premier jour des Pains Sans Levain, un Jour Saint annuel!

Sixième raison

Le procès fut terminé en un seul jour.

Continuons dans le livre de la Mishna, nous apprenons: «Un cas criminel se terminant par l’acquittement de l’accusĂ©, peut se terminer le mĂªme jour que le procès commença. Mais si une peine de mort doit Ăªtre prononcĂ©e, le procès ne peut Ăªtre conclut avant le jour suivant».

Forcer un procès à continuer plus longtemps qu’un jour, permet aux témoins en faveur de l’accusé de se présenter. Dans le cas de Jésus, la cour ne voulait pas qu’aucun témoin se manifeste, ainsi, ils le terminèrent vitement.

Septième raison

En plus de la fausse accusation contre Jésus, elle a été utilisée illégalement.

Jésus fut accusé sur la base d’une déclaration sans aucune preuve. Voici ce que nous pouvons en comprendre:

Deux faux tĂ©moins tĂ©moignèrent que JĂ©sus avait dit: «Nous l'avons entendu dire: Je dĂ©truirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en bĂ¢tirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme» (Marc 14: 58). Cela servit d’inculpation contre JĂ©sus. Cependant, c’était faux. JĂ©sus n’a jamais dit cela! Mais, Il dĂ©clara: «JĂ©sus leur rĂ©pondit: DĂ©truisez ce temple, et en trois jours Je le relèverai» (Jean 2: 19).

Premièrement, notez que JĂ©sus n’avait pas dit: «Je dĂ©truirai ce temple…», mais Il dit: «DĂ©truisez ce temple…». Deuxièmement, Il n’a pas dit: «…fait de main d'homme…», ou: «…j'en bĂ¢tirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme». Ces diffĂ©rences subtiles changent complĂ©tement la signification de Sa dĂ©claration, et les faux tĂ©moins le savaient. Ils dĂ©montraient que JĂ©sus planifiait de dĂ©truire le temple physique Ă  JĂ©rusalem. Mais c’était loin dâ€™Ăªtre la signification de Ses paroles, Il faisait rĂ©fĂ©rence Ă  Sa mort et Ă  Sa rĂ©surrection!

La déclaration de Jésus dans Jean 2: 19 était une réponse pour ceux Lui demanderaient de leur donner un signe (v. 18). Il ne référait pas à la destruction du temple physique, Christ parlait de Son corps! Et qu’après trois jours et trois nuits passés dans la tombe, Il le ressusciterait! En ajoutant des mots et tordant Ses paroles, les faux témoins furent capables d’amener une inculpation (dans le cas des Jésus: mise en examen dans le but de conduire à une accusation et à une condamnation) contre Jésus.

Ensuite, le souverain sacrificateur se leva et dit à Jésus: «Ne réponds-tu rien? Qu'est-ce que ces hommes déposent contre toi?» (Matt. 26: 62).

JĂ©sus ne dit rien... (Matt. 26: 63).

Puis «… le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit: Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu» (Matt. 26: 63).

Et Jésus lui répondit: «Tu l'as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel» (Matt. 26: 64).

ImmĂ©diatement, le souverain sacrificateur: «…dĂ©chira ses vĂªtements, disant: Il a blasphĂ©mĂ©! Qu'avons-nous encore besoin de tĂ©moins? Voici, vous venez d'entendre son blasphème. Que vous en semble?» (Matt. 26: 65).

Et la foule de répondre: «Il mérite la mort» (Matt. 26: 66).

Notez que la question du souverain sacrificateur Ă©tait complĂ©tement dissociĂ©e de l’accusation du faux tĂ©moin. Au lieu de condamner JĂ©sus sur l’accusation de supposĂ©ment vouloir dĂ©truire le temple et de le reconstruire en trois jours, la cour Le condamna sur une accusation sĂ©parĂ©e, qu’Il dĂ©clarait Ăªtre le Messie. JĂ©sus fut accusĂ© sur une accusation, jugĂ© sur une autre, et condamnĂ© sur Son propre tĂ©moignage!

L’érudit Juif Maimonides, dit ceci: «Nous avons ceci comme principe fondamental de notre jurisprudence, que personne ne peut s’accuser lui-mĂªme. Si un homme fait une confession de culpabilitĂ© devant un tribunal lĂ©galement constituĂ©, une telle confession ne doit pas Ăªtre utilisĂ©e contre lui, Ă  moins qu’elle ne soit corroborĂ©e par deux tĂ©moins» (SanhĂ©drin, IV, 2).

LĂ  encore, JĂ©sus fut condamnĂ© sur Son propre tĂ©moignage, qui Ă©tait supposĂ©ment blasphĂ©matoire. De plus, la cour ne L’examina pas pour voir si Sa rĂ©fĂ©rence Ă  Ăªtre le Fils de Dieu pouvait Ăªtre considĂ©rĂ©e comme un blasphème!

Max Radin rĂ©vèle pourquoi le tĂ©moignage de JĂ©sus n’était pas blasphĂ©matoire: «Le blasphème que le Pentateuque [les cinq premiers livres de l’Ancien Testament] mentionne, est une malĂ©diction littĂ©rale de Dieu ou un dĂ©fi direct Lui Ă©tant adressĂ©. La seule rĂ©fĂ©rence du Pentateuque rend cela très claire. C’est dans le livre de LĂ©vitique, chapitre 24, et versets 10 Ă  16. L’incident qui souleva leur colère, indique le caractère de l’offense du blasphème dans la loi des Juifs. Mais en ce qui regarde JĂ©sus, ce n’était rien de comparable au rĂ©cit du livre de LĂ©vitique. Rien n’aurait du Ăªtre chargĂ© contre JĂ©sus, mĂªme par Ses pires ennemis» (The Trial of Jesus of Nazareth).

Notez une autre violation de la loi: «Aucun essai ne doit Ăªtre fait pour conduire un homme Ă  s’incriminer. De plus, une confession volontaire de sa part n’est pas admise comme preuve, et par consĂ©quent, ce n’est pas suffisant pour le dĂ©clarer coupable ni le condamner, Ă  moins qu’il y ait suffisamment de tĂ©moins qui corroboreront sa propre accusation (confession)» (Mendelssohn, Criminal Jurisprudence of the Ancient Hebrews).

Mais dans le cas de Jésus, la cour viola sa propre loi! Le sanhédrin utilisa illégalement les propres paroles de Jésus qu’Il était le Fils de Dieu, comme preuve contre Lui.

Huitième raison

La condamnation de Jésus fut illégale parce que les objections de la défense ne furent pas considérées.

ImmĂ©diatement après la dĂ©claration de JĂ©sus dĂ©clarant qu’Il Ă©tait le Fils de Dieu, le souverain sacrificateur: «…dĂ©chira ses vĂªtements, disant: Il a blasphĂ©mĂ©! Qu'avons-nous encore besoin de tĂ©moins? Voici, vous venez d'entendre son blasphème. Que vous en semble?» (Matt. 26: 65). C’en Ă©tait assez! Il n’y avait plus Ă  chercher. En dĂ©pit de ce qui est dĂ©crit dans la Mishna: «Les juges devront examiner et peser l’affaire dans la sincĂ©ritĂ© de leur conscience».

Il devrait Ăªtre Ă©vident maintenant que cela, ne survint pas dans le cas de JĂ©sus. Le souverain sacrificateur et tous ceux qui Ă©taient prĂ©sents, se formèrent immĂ©diatement une opinion. Il n’y avait pas d’autre investigation pour voir s’Il avait, en fait, blasphĂ©mĂ©.

En plus, le souverain sacrificateur dĂ©chira ses vĂªtements durant le procès (Marc 14: 63; Matt. 26: 65). Mais, dans LĂ©vitique 21: 10, nous trouvons qu’il est interdit de faire de telles choses: «Le sacrificateur qui a la supĂ©rioritĂ© sur ses semblables, sur la tĂªte duquel a Ă©tĂ© rĂ©pandue l'huile d'onction, et qui a Ă©tĂ© consacrĂ© et revĂªtu des vĂªtements sacrĂ©s, ne dĂ©couvriras point sa tĂªte et ne dĂ©chirera point ses vĂªtements». (Voir aussi LĂ©v. 10: 6.)

Le souverain sacrificateur dĂ©chira ses vĂªtements pour inciter la colère et la furie de ceux qui Ă©taient prĂ©sents. Il aurait du rester calme afin de ne pas influencer la capacitĂ© des autres de rendre un bon jugement.

En d’autres mots, un esprit de foule condamna Jésus! (Voir Exode 23: 2).

Voici ce que Mendelssohn dĂ©clara au sujet de ce type de procĂ©dure: «Un verdict de culpabilitĂ© simultanĂ© et unanime rendu la mĂªme journĂ©e du procès, a un effet d’acquittement».

La Mishna indique que la bonne méthode de voter, était que; «chaque juge à tour de rôle absout ou condamne».

«Les membres du sanhédrin étaient tous assis en forme d’un demi cercle à l’extrémité desquels siégeaient deux secrétaires, qui, comme travail devaient compter et enregistrer les votes. Un de ces secrétaires enregistrait les votes en faveur des l’accusé, et l’autre, contre lui».

Mais, il y a d’autres importantes explications du processus. Dans le livre: Criminal Code of the Jews, Philip Benny a Ă©crit: «Dans les cas ordinaires, les juges votent selon leur rang d’anciennetĂ©, le plus Ă¢gĂ© commence allant vers les plus jeunes. Et dans les cas capitaux, l’ordre est inversĂ©, ce sont les plus jeunes membres du sanhĂ©drin afin qu’ils ne soient pas influencĂ©s par les opinions, expĂ©riences et arguments de la maturitĂ© des juges plus vieux. Dans ces cas, le juge junior Ă©tait toujours le premier Ă  se prononcer pour ou contre».

Clairement, rien de cela n’est arrivé dans le procès de Jésus.

Neuvième raison

Jésus, étant condamné par seulement une partie du sanhédrin, était illégal, parce que ceux qui auraient voté contre le verdict de culpabilité n’étaient pas présents.

Nous savons qu’au moins un membre du Sanhédrin n’était pas présent durant le procès de Jésus’: Joseph d’Arimathée: «Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste, qui n'avait point participé à la décision et aux actes des autres; il était d'Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu» (Luc 23: 50-51).

La majorité des érudits grecs agréent que le mot conseiller réfère à un membre du sanhédrin. Ce qui est assez intéressant, toutefois, c’est que Joseph n’était pas présent durant le procès de Jésus. Tous ceux qui étaient là voulaient tous unanimement Le condamné. Mais Luc indique que Joseph: «…n'avait point participé à la décision et aux actes des autres». Cela signifie qu’il était absent des procédures, qui étaient illégales! En s’assemblant en secret durant la nuit pour juger Jésus, ceux qui voulaient Le mettre à mort s’assurèrent que Ses supporteurs n’étaient pas présents pour défaire leurs intentions malveillantes.

ConsidĂ©rez aussi que: «Si aucun des juges ne dĂ©fend l’intimĂ©, et que tous Le prononcent coupable, n’ayant aucun dĂ©fenseur Ă  la cour, le verdict de culpabilitĂ© Ă©tait invalide et la condamnation de mort ne pouvait Ăªtre exĂ©cutĂ©e» (Martyrdom of Jesus).

Dixième raison

La condamnation de Jésus fut illégalement prononcée dans un endroit interdit par la loi.

Après avoir Ă©tĂ© saisi par une foule en colère, JĂ©sus fut Ă©ventuellement amenĂ© Ă  la maison du souverain sacrificateur pour y Ăªtre jugĂ© (Luc 22: 54). Mais les lois juives interdissent formellement qu’un individu soit jugĂ© ailleurs que dans une cour appropriĂ©e. Notez ce que le Talmud dĂ©clare: «Après avoir sortit de la cour, aucune peine de mort ne peut Ăªtre prononcĂ©e contre personne».

Maimonides ajoute: «Une peine de mort peut Ăªtre prononcĂ©e seulement si le sanhĂ©drin tient ses sĂ©ances Ă  l’endroit approprié». (SanhĂ©drin, XIV).

Onzième raison

La majorité des membres du sanhédrin étaient disqualifiés de légalement juger Jésus.

Considérez ce que Mendelssohn a écrit dans: Hebrew Maxims and Rules: «La robe du juge injustement élu doit respecter autant qu’une couverte de mule».

Dans la Bible et les oeuvres de l’historien Juif JosĂ©phus, nous y trouvons les noms de plusieurs de ceux qui servaient au sanhĂ©drin durant l’époque de JĂ©sus. Selon JosĂ©phus, ces hommes: CaĂ¯phe, Mathias, IshmaĂ«l, Simon, Jean, Alexandre, Ananias, reçurent des pots de vin, achetèrent leur poste, et nommèrent ceux qui ne devaient mĂªme pas Ăªtre lĂ  en cour. Juste ces choses, les disqualifiaient!

Aussi, il y avait 12 anciens souverains sacrificateurs servant au sanhĂ©drin. La Bible, toutefois, exige clairement qu’un homme serve dans ce poste durant toute sa vie. Il n’y a que la mort qui pouvait mettre un terme Ă  cette responsabilitĂ©. Contrairement au modèle biblique, la loi romaine permettait au souverain sacrificateur dâ€™Ăªtre Ă©lu dans ce poste chaque annĂ©e.

Une autre raison que les juges Ă©taient disqualifiĂ©s, est Ă  cause de que leurs positions d’ennemis contre l’accusĂ©: «Il ne doit y avoir sur le banc judiciaire ni une relation, ou un ami particulier, ou un ennemi de l’accusĂ©, ou mĂªme l’accusateur» (Hebrew Maxims and Rules).

Cela est corroborĂ© par Philip Benny: «Sous aucune circonstance, une homme ne doit Ăªtre un ennemi de la personne accusĂ©e pour occuper un poste parmi ses juges» (Criminal Code of the Jews).

Mais, ceux qui siĂ©geaient Ă  la cour Ă©taient des ENNEMIS AMĂˆRES et mĂªme, avaient payĂ© (soudoyĂ©) quelqu’un pour le trahir!

Douzième raison

L’accusation initiale de blasphème était illégalement changée en sédition.

Plus tĂ´t, nous avons vu que, mĂªme s’ils avaient l’autoritĂ© lĂ©gale de L’exĂ©cuter, le sanhĂ©drin dĂ©cida d’amener JĂ©sus devant Ponce Pilate sur l’accusation de sĂ©dition. Initialement, les opposants de JĂ©sus L’accusaient de blasphème. Mais, puisqu’ils avaient peurs des autres Juifs, et qu’ils ne voulaient pas L’exĂ©cuter eux-mĂªmes, ils devaient changer l’accusation en trahison contre le gouvernement romain, comme nous l’avons vu: «Ils se mirent Ă  l'accuser, disant: Nous avons trouvĂ© cet homme excitant notre nation Ă  la rĂ©volte, empĂªchant de payer le tribut Ă  CĂ©sar, et se disant lui-mĂªme Christ, roi» (Luc 23: 2).

Si le sanhĂ©drin s’était prĂ©sentĂ© devant Pilate avec l’accusation de blasphème contre JĂ©sus, le gouverneur leur aurait dit de s’occuper eux-mĂªmes de Lui selon leurs lois. Le cas aurait Ă©tĂ© rejetĂ©. Mais puisque le sanhĂ©drin changea l’accusation en trahison contre le gouvernement romain, Pilate fut forcĂ© d’écouter le cas.

Ă€ la fin, après plusieurs essais de laisser aller JĂ©sus, et de perdre son poste, (Jean 19: 12), Pilate cĂ©da Ă  contrecÅ“ur Ă  la demande de la foule. Toutefois, il ne rendit pas de dĂ©cision formelle. Notez les derniers mots de Pilate dans le procès: «Pilate, voyant qu'il ne gagnait

rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde» (Matt. 27: 24).

Aucun jugement contre Jésus ne fut rendu. Pilate termina la séance en dirigeant Jésus à ses soldats pour accomplir les vrais motifs des leaders Juifs, de mettre Jésus à mort pour un supposé blasphème, pas de sédition! (Jean 19: 7).

Un homme innocent condamné!

Clairement, tout le procès de Jésus était un simulacre, une parodie, conduit illégalement du début jusqu’à la fin. Les faits sont des plus clairs.

Mettez-vous Ă  la place de JĂ©sus pour un moment: Imaginez dâ€™Ăªtre trahit par quelqu’un de près de vous. Imaginez que vous faites face Ă  un procès que vous savez Ăªtre une fraude ou illĂ©gal. Ensuite, imaginez Ăªtre faussement accusĂ©. Puis, imaginez que l’on crache sur vous, qu’on vous maltraite physiquement par des soldats. Imaginez encore que vous endurez qu’on vous ridiculise et qu’on se moque de vous par des gens ignorants, qui ne vous connaissent mĂªme pas. Et finalement, imaginez que vous faites face Ă  la pire souffrance et moyen de torture et d’exĂ©cution que l’homme n’ait inventĂ©!

Tout cela en dĂ©pit dâ€™Ăªtre COMPLÉTEMENT INNOCENT!

Un homme qui n’a jamais pĂ©chĂ© fut injustement condamnĂ© Ă  mort pour des crimes qu’Il n’a jamais commis. Il fut condamnĂ© par une foule comme un criminel, ironiquement, par ceux qui devraient Ăªtre considĂ©rĂ©s criminels.

Mais, Sa mort était absolument nécessaire…

Chapitre Onze – Pourquoi la nĂ©cessitĂ© d’un Sauveur?

C’est le point le plus central du Christianisme: Jésus Christ mourut pour les péchés de l’humanité, Il fut mit dans un tombeau, et Il ressuscita trois jours et trois nuits plus tard (1 Cor. 15: 3-4). Plus de 2 milliards de personnes se disent Chrétiennes, la majorité d’entre elles, agréent que cet enseignement est biblique.

En fait, la plupart des Églises mettent toutes leur attention sur la mort, la mise au tombeau, et la rĂ©surrection de JĂ©sus, et qu’Il est le Sauveur du monde. Bien sĂ»r, tous ces points sont vrais. Leurs ministres prĂªchent continuellement au sujet du sang versĂ© de JĂ©sus pour nos pĂ©chĂ©s. Ils disent aux foules de «donner leur cÅ“ur Ă  JĂ©sus», et de L’accepter comme leur Sauveur personnel. Cela, ils disent, est la seule façon de ne pas rĂ´tir pour l’éternitĂ© dans le feu de l’enfer. Lorsqu’une personne a «acceptĂ© JĂ©sus», ils croient que cette personne a une place assurĂ©e au ciel.

Les spĂ©cialistes de la religion parlent constamment au sujet de la misĂ©ricorde de Dieu et de Son don gratuit du salut par la mort de JĂ©sus pour quiconque L’acceptera. Pour ces prĂ©dicateurs, aucune forme d’obĂ©issance n’est nĂ©cessaire, seulement qu’une personne accepte JĂ©sus dans son cÅ“ur. Après tout, Dieu est plein de grĂ¢ce et de misĂ©ricorde. SĂ»rement, Il pardonnera sans fin tous mes pĂ©chĂ©s, ainsi continue la pensĂ©e.

Perdu dans tout cela, se trouve la vraie raison de la mort de Jésus. La majorité des gens de ne comprennent simplement pas le terrible, l’énorme prix qui fut payé, et pourquoi il était nécessaire que quelqu’un paie pour cela, et aussi le but de ce sacrifice.

La Parole devenue chair

Revoyons premièrement quelques passages. Le livre de Jean commence par: «Au commencement Ă©tait la Parole, et la Parole Ă©tait avec Dieu, et la Parole Ă©tait Dieu. Elle Ă©tait au commencement avec Dieu» (Jean 1: 1-2). Ces versets rĂ©vèlent que deux Ătres existaient «au commencement». L’une est la Parole; l’autre est Dieu. Juste ces quelques mots dĂ©font certains mythes en rĂ©vĂ©lant l’origine du vrai JĂ©sus Christ.

De plus, nous voyons que la Parole Ă©tait aussi Dieu, signifiant que la Parole est un Ătre Ă©ternel, puisqu’Il est Dieu. Mais, Il (la Parole) est sĂ©parĂ© de Dieu, signifiant le Père. Il existait au commencement avec Dieu. Par consĂ©quent, deux Ătres Ă©ternels, (et non pas un Ăªtre triple, comme la plupart des gens prennent pour acquis) sont mentionnĂ©s ici. Les mots: La Parole Ă©tait avec Dieu, dĂ©montrent clairement cela.

La Parole est le mĂªme Ătre appelĂ©e: YHVH dans l’Ancien Testament, l’Ătre qui interagissait avec l’ancienne nation d’IsraĂ«l, et qui tonitruait les dix commandements du Mont SinaĂ¯. Nous ne savons pas la prononciation de ce mot. Il Ă©tait regardĂ© comme Ă©tant si sacrĂ© dans l’ancienne nation de Juda, que personne ne prononçait Son nom.

Mais, nous connaissons la signification de la Parole: Celui qui est, ou l’Éternel. En d’autres mots, l’Ătre connu sous le nom de YHVH dans l’ancienne nation d’IsraĂ«l existait depuis toujours, depuis toute l’éternitĂ©. Il est un Esprit divin spirituel. N’ayant jamais eu de commencement de jours ni de nuits. Il n’a jamais eu de naissance, jamais Ă©tĂ© amenĂ© Ă  l’existence et ne pourra jamais mourir. La vie est en Lui: «En elle Ă©tait la vie, et la vie Ă©tait la lumière des hommes» (Jean 1: 4).

La Parole fut instrumentale dans la recrĂ©ation de la surface de la planète Terre il y a plus de 6,000 ans. La Parole est Celui qui: «Car Il dit, et la chose arrive; Il ordonne, et elle existe» (Ps. 33: 9), et qui dit: «Dieu dit: Que la lumière soit! (Puis, utilisant le Saint Esprit qui est le pouvoir qui Ă©mane de Dieu, et non pas une troisième personne d’une trinitĂ©),… Et la lumière fut!» (Gen. 1: 3). Jean rĂ©vèle que la Parole Ă©tait l’Ătre qui crĂ©a pas juste la terre, mais toutes choses, incluant l’immense univers avec ses multiples milliards de galaxies, d’étoiles et de planètes: «Toutes choses ont Ă©tĂ© faites par Elle, et rien de ce qui a Ă©tĂ© fait n'a Ă©tĂ© fait sans Elle» (Jean 1: 3».

Il y a longtemps, il fut dĂ©terminĂ© que la Parole, Celui qui vit Ă©ternellement et qui crĂ©a toutes choses, devait mourir (Matt. 25: 34; Apo. 13: 8). Pour que cela arrive, Il devait Se dĂ©munir de sa vie Ă©ternelle et devenir un Ăªtre humain en chair et en sang, en naissant d’une femme humaine.

Cela nous amène Ă : «Et la Parole a Ă©tĂ© faite chair, et Elle a habitĂ© parmi nous, pleine de grĂ¢ce et de vĂ©ritĂ©; et nous avons contemplĂ© Sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père» (Jean 1: 14). Ce verset a intriguĂ© et mystifiĂ© des milliards de personnes Ă  travers les siècles. Plusieurs se sont demandĂ©s: Comment est-ce que Dieu devint un Ăªtre humain?

Mais c’est ce qui est rĂ©vĂ©lĂ©: «Et la Parole a Ă©tĂ© faite chair»! Ou devint chair. Tout ce qu’une personne a Ă  faire, est de le croire. Exactement, comment est-ce que Dieu Se transforma d’Esprit Ă  la chair? Cela est au-delĂ  la capacitĂ© de comprĂ©hension humaine, mais le fait que la Parole devint chair humaine, devint un Ăªtre humain mortel, est indĂ©niable et irrĂ©futable!

Lorsqu’Il devint chair, la Parole fut nommée Jésus: «Elle (Marie, Sa mère) enfantera un fils, et tu Lui donneras le nom de Jésus… » (Matt. 1: 21, première partie).

Le mot grec pour Jésus vient du mot Hébreu yehoshua, qui signifie «Il sauvera», ou «YHVH est le salut». Ce nom ne fut pas donné par accident ou au hasard. Il révèle que Jésus, anciennement connu sous le nom de la Parole, était né pour un but très précis: sauver: «…c'est Lui qui sauvera Son peuple de ses péchés» (Matt. 1: 21, deuxième partie). Jésus est né dans le but de sauver toute l’humanité.

Oui, JĂ©sus Ă©tait un Ăªtre humain. Lorsqu’Il fut engendrĂ© dans la chair, la vie physique rĂ©sidant dans le sang, Le gardait vivant, comme c’est le cas de tous les Ăªtres vivants (LĂ©v. 17: 11). Lorsqu’une personne inhale, l’oxygène entre Ă©ventuellement dans le sang, soutenant et rendant la vie possible. Comme tous les Ăªtres humains vivants, et les autres crĂ©atures, JĂ©sus avait besoin de Son sang pour vivre. Il n’avait plus la vie Ă©ternelle en Lui. Sans le prĂ©cieux sang qui supporte la vie, JĂ©sus n’aurait pas Ă©tĂ© capable d’exister. Lorsqu’Il fut crucifiĂ©, la vie dans JĂ©sus disparue de Son sang. Il versa Son sang, pas Son esprit.

JĂ©sus Ă©tait entièrement, pleinement, complĂ©tement Dieu, Il Ă©tait aussi humain (nĂ© d’une femme) et Il Ă©tait aussi divin (engendrĂ© par le Père). Il Ă©tait «Dieu avec nous» (Matt. 1: 23), dans la chair. La Parole n’était juste pas seulement dans un corps physique, et devint Dieu en nous, Il Ă©tait Dieu: «…Celui qui a Ă©tĂ© manifestĂ© en chair» (1 Tim. 3: 16). Et: «Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et Ă  la chair, il y a Ă©galement participĂ© lui-mĂªme» (HĂ©b. 2: 14).

En d’autres mots, JĂ©sus Ă©tait chair et sang, tout comme n’importe quel autre Ăªtre humain! Pourquoi? Pour Ăªtre sujet Ă  la mort: «Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et Ă  la chair, Il y a Ă©galement participĂ© Lui-mĂªme, afin que, par la mort, Il anĂ©antĂ®t celui qui a la puissance de la mort, c'est Ă  dire le diable… Car assurĂ©ment ce n'est pas Ă  des anges qu'Il vient en aide, mais c'est Ă  la postĂ©ritĂ© d'Abraham. En consĂ©quence, Il a dĂ» Ăªtre rendu semblable en toutes choses Ă  ses frères, afin qu'Il fĂ»t un Souverain Sacrificateur misĂ©ricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des pĂ©chĂ©s du peuple» (HĂ©b. 2: 14, 16-17).

Ă€ Sa naissance, JĂ©sus revĂªtit la nature humaine (et Il possĂ©dait dĂ©jĂ  la pleine mesure de Saint Esprit). Il a Ă©tĂ© tentĂ© en tous points comme nous le sommes (HĂ©b. 4: 15). Et Il a souffert durant toute Sa vie comme nous. Il fut forcĂ© d’endurer et de rĂ©sister les tentations des la chair. Dieu devint homme afin de vivre une vie parfaite sans commettre de pĂ©chĂ© et de donner sa vie en mourant. Son sang versĂ©, Son sacrifice, nous libère de la mort Ă©ternelle, la pĂ©nalitĂ© pour le pĂ©chĂ© (Rom. 6: 23) et nous donne la possibilitĂ© de recevoir la vie Ă©ternelle. Sans la mort de JĂ©sus, il n’y aurait pas d’espoir pour l’humanitĂ© au-delĂ  la tombe. Tous mourraient dans leurs pĂ©chĂ©s, et resteraient morts pour l’éternitĂ©.

Mort? Ou vivant quelque part?

Des milliards de personnes croient que lorsque Jésus était dans le tombeau pour trois jours et trois nuits (Matt. 12: 40), Il n’était pas réellement mort. Ils croient que Jésus était vivant, que seulement Son corps était mort.

Mais les Écritures rĂ©vèlent clairement que JĂ©sus est mort, qu’Il fut mit dans un tombeau, et qu’Il n’était pas conscient. Lorsque JĂ©sus ressuscita trois jours et trois nuits plus tard, Il n’est pas ressuscitĂ© de la vie! Il ressuscita de la mort! Notez Romains 14: 9 (TirĂ©e de la version française: Français Courant): «Car le Christ est mort et revenu Ă  la vie pour Ăªtre le Seigneur des morts et des vivants».

Deux points importants Ă©mergent de ce verset:

  • 1) Par Sa mort et Sa rĂ©surrection, JĂ©sus devint Seigneur (en Grec: rĂ©gner sur…, avoir la royautĂ© sur…, exercer le règne sur…) des vivants et des morts. Il paya la pĂ©nalitĂ© pour nos pĂ©chĂ©s passĂ©s et ouvrit la porte pour que les morts et les vivants puissent recevoir la vie Ă©ternelle;
  • 2) JĂ©sus ressuscita d’un Ă©tat inconscient (la mort).

La majoritĂ© des gens ne s’arrĂªtent pas au sens du mot revenu, dans ce passage. Mais sa signification dĂ©montre clairement que JĂ©sus ressuscita de la mort, pas de la vie, comme la plupart le croit. Le mot grec traduit revenu Ă  la vie est anazao, et il signifie revivre, revenir Ă  la vie, revenir de la mort Ă  la vie. On ne peut revenir Ă  la vie de la vie. Lorsque JĂ©sus ressuscita, Sa vie Lui revint de la mort, Il vivait encore! Il Ă©tait de retour Ă  un Ă©tat de conscience. Il continuait de vivre après Sa rĂ©surrection des morts, Il n’était plus dans un Ă©tat mental et physique inconscient! Le livre de l’EcclĂ©siaste 9: 5 s’applique Ă  JĂ©sus, tout comme les autres Ăªtres humains: «Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mĂ©moire est oubliĂ©e». (Voir aussi le verset 10.)

Réfléchissez à ceci: Lorsqu’une personne meurt, elle n’est plus consciente de rien. Christ mourut, Il n’avait plus conscience de rien. Sa vie était terminée. Tout comme un boxer est inconscient lorsqu’il va au tapis, mais Jésus n’était pas inconscient comme un boxer au tapis, Il était inconscient parce qu’Il était mort! Il fut ressuscité à la vie, Il revint à un état de conscience! C’est ce que disent les Écritures, vous y croyez ou vous n’y croyez pas. Vous ne pouvez douter ou croire n’importe quoi!

Pourquoi alors, tant de personnes s’opposent Ă  la Bible qui est la Parole de Dieu? Et qu’elles croient que JĂ©sus mourut seulement physiquement, et qu’Il continua Ă  vivre quelque part comme un esprit? Plusieurs personnes, mĂªme, disent que JĂ©sus prĂªcha aux esprits en prison pendant que Son corps physique Ă©tait dans la tombe pendant trois jours et trois nuits.

Si cela Ă©tait le cas, alors, nous n’aurions pas de Sauveur, et la pĂ©nalitĂ© de nos pĂ©chĂ©s serait encore effective! Nous serions encore sous la pĂ©nalitĂ© de mort, sans espoir de vie Ă©ternelle: «Car le salaire du pĂ©chĂ©, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie Ă©ternelle en JĂ©sus Christ notre Seigneur» (Rom. 6: 23). Seulement la mort, pas la vie quelque part ailleurs, d’un Ăªtre humain parfait, sans pĂ©chĂ©, ne pourrait payer pour cette dette: nos pĂ©chĂ©s! Il n’y a que Dieu dans la chair qui peut sauver toute l’humanitĂ©. Puisqu’Il crĂ©a tous les Ăªtres humains, la vie de JĂ©sus a plus de valeur que routes les vies humaines combinĂ©es!

Vous ne trouverez nulle part dans les Écritures que Jésus était vivant et actif pendant qu’Il était dans le tombeau, ou qu’Il rentra à nouveau dans Son corps physique lorsqu’Il fut ressuscité. Ceux qui croient cela, errent dans leur lecture de la Parole de Dieu.

En fait, Dieu le Père, qui Ă©tait toujours au ciel siĂ©geant sur le trĂ´ne de l’univers, ressuscita JĂ©sus des morts. Ce n’était pas possible pour un JĂ©sus mort, se ressuscite Lui-mĂªme. La vie ne peut venir de la matière morte; elle peut seulement venir d’une autre vie. Le Père avait la vie en Lui, et par consĂ©quent, Il fut capable de ressusciter JĂ©sus Ă  la vie Ă©ternelle. Et maintenant, JĂ©sus est capable de donner la vie Ă©ternelle Ă  toute l’humanitĂ©: «Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie Ă  qui Il veut… Car, comme le Père a la vie en Lui-mĂªme, ainsi Il a donnĂ© au Fils d'avoir la vie en Lui-mĂªme» (Jean 5: 21, 26).

Le péché, égale une dette!

Plusieurs personnes se demandent: Est-ce que Dieu ne pourrait pas juste pardonner aux hommes leurs péchés? Est-ce que la mort d’un tout puissant Dieu créateur de toutes choses, était réellement nécessaire? Après tout, Jésus avait beaucoup à dire au sujet du pardon!

Par exemple, dans le livre de Luc, Jésus raconta l’histoire d’un créancier qui avait deux débiteurs: «… l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante. Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette» (Luc 7: 41-42).

Dieu ne pourrait-Il pas pardonner les péchés de cette manière?

ConsidĂ©rez la parabole de l’enfant prodigue, qui perdit tout son hĂ©ritage en le dĂ©pensant follement, il rĂ©alisa l’erreur qu’il avait faite et il dĂ©cida de retourner vers son père. Le rĂ©sultat?: «Et il se leva, et alla vers son père. Comme il Ă©tait encore loin, son père le vit et fut Ă©mu de compassion, il courut se jeter Ă  son cou et le baisa» (Luc 15: 20). Son père le pardonna immĂ©diatement et il tint mĂªme une fĂªte en son honneur (v. 23)!

Dieu ne pourrait-Il pas nous pardonner comme le fit le père de l’enfant prodigue?

En ce qui concerne le pĂ©chĂ©, de nombreuses personnes croient que le pardon est donnĂ© et reçu gratuitement. Puisque qu’on ne peut acheter ni gagner le pardon, alors, il doit Ăªtre gratuit! C’est ce que les gens pensent. Mais en rĂ©alitĂ©, ce n’est pas le cas. Il est certainement vrai qu’il ne peut Ăªtre achetĂ© ou gagnĂ©, en fait, le pardon n’est pas gratuit, dans le cas des pĂ©chĂ©s.

ConsidĂ©rez l’expression: «libre comme l’air que nous respirons!». Cette expression n’est pas entièrement vraie. Respirer est une action du corps automatique ou involontaire, cela demande une certaine dose d’efforts afin d’inhaler l’air qui nous entoure. MĂªme les produits en vente, sont souvent annoncĂ©s comme Ă©tant «gratuit!», ont quand mĂªme un certain prix. MĂªme si vous ne payez pas pour ce produit, quelqu’un, quelque part, doit quand mĂªme en payer le prix (production, transport, empaquetage, etc).

Le pardon des pĂ©chĂ©s est la mĂªme chose. MĂªme s’il nous est donnĂ© comme un don (cadeau) gratuit, il coĂ»te un prix Ă©norme: la mort d’un Ătre divin! Des milliards de personnes mettent l’accent sur l’aspect «gratuit» du pardon et manque le but de la mort de JĂ©sus.

Lorsqu’une personne pèche, elle ou il brise les lois de Dieu: «Quiconque pèche transgresse la loi, et le pĂ©chĂ© est la transgression de la loi» (1 Jean 3: 4). Tous les Ăªtres humains depuis Adam et Eve ont pĂ©chĂ© (exceptĂ© JĂ©sus Christ), c’est ce que Paul dit: «Car tous ont pĂ©chĂ© et sont privĂ©s de la gloire de Dieu» (Rom. 3: 23). PĂ©cher c’est de se couper soi-mĂªme de Dieu: «Non, la main de l'Éternel n'est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une sĂ©paration Entre vous et votre Dieu; Ce sont vos pĂ©chĂ©s qui vous cachent sa face Et l'empĂªchent de vous Ă©coute» (És. 59: 1-2). De plus, pĂ©cher, nous empĂªche de dĂ©velopper le caractère saint e, juste et parfait de Dieu.

Ă€ cause du pĂ©chĂ©, tous ont une dette envers Dieu, il y a un prix Ă  payer pour cette dette. Et ce prix est la pĂ©nalitĂ© de mort. La seule façon pour nous libĂ©rer de cette dette, c’est de mourir pour l’éternitĂ©! Il n’y a aucune autre façon pour que les Ăªtres humains paient cette dette, cette pĂ©nalitĂ©.

Remerciez Dieu, JĂ©sus paya en entier notre dette, pour nous. Nous n’aurons pas Ă  souffrir fr la pĂ©nalitĂ© de la mort. JĂ©sus paya le prix de la rançon pour tous les Ăªtres humains: «Car tous ont pĂ©chĂ© et sont privĂ©s de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiĂ©s par sa grĂ¢ce, par le moyen de la rĂ©demption qui est en JĂ©sus Christ» (Rom. 3: 23-24). Sa mort libĂ©ra l’humanitĂ© de son ravisseur, Satan le diable, qui, par le pĂ©chĂ©, tenait captif toute l’humanitĂ© sous la pĂ©nalitĂ© de la mort.

Oui, le pardon est gratuit, c'est-à-dire qu’il nous est donné gratuitement, il n’y a rien que nous pouvons faire pour le recevoir, il suffit de le demander à Dieu, Jésus a déjà payé afin que nous puissions le recevoir gratuitement, Il a payé NOTRE dette par Sa propre vie. Le pardon est gratuit pour nous, mais pas pour Dieu.

Un univers de lois

Le vaste univers est gouvernĂ© par des lois physiques, et qui ont des effets bien dĂ©finis, et si ces lois sont ignorĂ©es, elles engendrent une pĂ©nalitĂ©. Dieu dĂ©signa l’univers de cette manière. Pensez Ă  la loi de la gravitĂ©. Si vous brisez cette loi, en sautant d’un bĂ¢timent de cinq Ă©tages, si vous ne vous tuez pas, il y aura de fortes chances que vous vous briserez plusieurs os, ce sera une forte pĂ©nalitĂ©, la pire pĂ©nalitĂ© Ă©tant la mort. Et qu’en est-il des rayons du soleil? Si vous restez sous ses rayons assez longtemps sans aucune protection, vous vous brulerez sĂ»rement la peau. Mais, si vous Ăªtes Ă  l’extĂ©rieur sous des tempĂ©ratures bien au-dessous de zĂ©ro sans vĂªtements appropriĂ©s, vous gèlerez et fort probablement mourrez après quelques temps. Et qu’en est-il de l’orbite de la terre autour du soleil et de l’orbite de la lune autour de la terre? Si ces orbites n’étaient pas bien rĂ©glĂ©es, nous ne serions sĂ»rement pas ici, la vie sur terre n’existerait mĂªme pas.

Les lois spirituelles de Dieu ne sont pas diffĂ©rentes. Dieu les a Ă©tablies, et ces lois spirituelles gouvernent les Ăªtres humains spirituellement. Pour engendrer ou produire la paix, le bonheur et l’ordre, ces lois doivent mises en action, elles doivent Ăªtre observĂ©es, gardĂ©es. Le vrai bonheur ne peut Ăªtre atteint d’aucune autre manière, peu importe ce que notre nature humaine peut croire. Ceux qui brisent les lois de Dieu, sont brisĂ©s spirituellement.

Dieu est amour (1 Jean 4: 8, 16), et Sa loi rĂ©vèle how comment L’aimer Lui et nos semblables, comment dĂ©montrer de l’intĂ©rĂªt sincère et altruiste envers les autres, et de les traiter de la manière que nous aimerions qu’ils nous traitent. JĂ©sus dĂ©clara: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton Ă¢me, et de toute ta pensĂ©e. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂªme. De ces deux commandements dĂ©pendent toute la loi et les prophètes» (Matt. 22: 37-40).

Comme nous l’avons dit plus haut, et pour rĂ©sumer ce passage, la loi de Dieu rĂ©vèle comment aimer Dieu et les autres Ăªtres humains. Plusieurs idĂ©es existent au sujet de ce qu’est l’amour, mais la Bible dĂ©clare que de garder la loi de Dieu EST aimer: «Car l'amour de Dieu consiste Ă  garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pĂ©nibles» (1 Jean 5: 3).

Lorsqu’une personne brise les lois de Dieu, il ou elle s’engage (éventuellement) dans sa direction finale: la mort! C’est automatique, c’est comme briser la loi de la gravité. Dieu déclara qu’elle serait la pénalité de briser Ses lois, depuis le tout début: la pénalité de mort, et elle est automatique!

ConsidĂ©rez ceci: si vous Ăªtes Ă  bord d’un avion allant de l’Angleterre vers les États-Unis, Ă©ventuellement, vous y arriverez. Si vous voyagez sur la voie du malheur, de la violence, de la misère, et du dĂ©sespoir, vous arriverez ultimement Ă  votre destination finale: la mort.

Quelqu’un doit payer

Ă€ cause de Son caractère saint et parfait, et de Sa sagesse suprĂªme, Dieu a dĂ©terminĂ© que toutes les dettes doivent Ăªtre payĂ©es. Pour que nous ayons la vie Ă©ternelle, quelqu’un devait payer le prix de la dette. Quelqu’un devait payer la pĂ©nalitĂ©. Un Sauveur de l’humanitĂ© Ă©tait nĂ©cessaire!

Rappelez-vous le rĂ©cit du crĂ©ancier qui pardonna Ă  ceux qui avait une dette Ă  son Ă©gard. Y a-t-il eu quelqu’un qui paya pour cette dette? Oui! Le crĂ©ancier lui-mĂªme paya le prix. Mais ce fut gratuit pour qui Ă©taient endettĂ©s, mais le crĂ©ancier paya le prix de l’argent qu’il a donnĂ©!

Et qu’en est-il de la parabole du fils prodigue qui dilapida son héritage et qui fut pardonné par son père? Qui en paya le prix? Le père paya le prix. L’argent de cet héritage n’était plus là. L’argent était dépensé. Maintenant, le père devait ramasser un autre héritage pour son fils.

C’est la mĂªme chose avec le pĂ©chĂ©. Il exige toujours un prix Ă  payer, et la personne qui pardonne, doit payer le prix. Dieu le Père et Son Fils JĂ©sus Christ voulaient payer le prix pour notre dette en entier. Ils dĂ©siraient effacer notre dette. Le caractère parfait de Dieu ne peut simplement pas permettre de juste passer par-dessus le pĂ©chĂ© comme si c’était rien. Dieu ne peut compromettre avec Ses lois! JĂ©sus devait mourir afin que la misĂ©ricorde du Père, et la vie Ă©ternelle, nous soient disponibles. Le pĂ©chĂ© est trop sĂ©rieux pour ne pas Ăªtre puni. JĂ©sus prit volontairement tous les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ© sur Ses Ă©paules et devint notre Sauveur. Il n’y avait pas d’autre façon de le faire.

Le pardon a un but

Comprenez-vous quel incroyable prix fut payĂ© pour vous, afin que vous soyez libĂ©rĂ©s de la consĂ©quence (la pĂ©nalitĂ© de mort) de vos pĂ©chĂ©s? La Parole, Celui qui Ă©tait avec Dieu et qui Ă©tait Dieu au commencement, Se dĂ©vĂªtit de toute Sa gloire et devint chair dans le but de mourir pour vos pĂ©chĂ©s! JĂ©sus souffrit, fut tentĂ©, persĂ©cutĂ©, ridiculisĂ©, rejetĂ© par ceux qu’Il avait crĂ©Ă©s (Jean 1: 11) et Il fut crucifiĂ© pour nous.

JĂ©sus passa trois jours et trois nuits dans le tombeau. Un Ătre qui n’avait jamais goutĂ© Ă  la mort, qui avait toujours vĂ©cu, depuis toute Ă©ternitĂ©, qui n’avait jamais Ă©tĂ© sĂ©parĂ© du Père, et qui Ă©tait mort pendant 72 heures! Cela survint afin que vous et moi soyons libĂ©rĂ©s de la pĂ©nalitĂ© de la mort Ă©ternel. (Nous examinerons le temps que Christ a passĂ© dans la tombe de trois jours et trois nuits, au chapitre 12.)

Le Père permit que Son Fils soit mit Ă  mort pour un très grand but, parce que: «Car Dieu a tant aimĂ© le monde qu'il a donnĂ© son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne pĂ©risse point, mais qu'il ait la vie Ă©ternelle» (Jean 3: 16). Cela prit la mort de JĂ©sus pour: effacer, enlever, payer pour la pĂ©nalitĂ© de la mort, afin que les Ăªtres humains ne pĂ©rissent pas pour leurs pĂ©chĂ©s, mais qu’ils aient l’opportunitĂ© de recevoir la vie Ă©ternelle.

Par conséquent, les vrais Chrétiens appartiennent à Christ! Ils on tété rachetés en payant un prix.

(Il est intĂ©ressant de noter que Jean 3: 16 est peut-Ăªtre le verset le plus souvent citĂ© dans le monde du Christianisme traditionnel, mais très peu de personnes reconnaissent que la mort de JĂ©sus nous sauva de la mort Ă©ternelle et nous ouvre une porte Ă  la vie Ă©ternelle. En d’autres mots, les Ăªtres humains ne possèdent pas dâ€™Ă¢me immortelle qui va soit au ciel ou en enfer Ă  la mort. Comme nous l’avons vu plus tĂ´t, les morts ne savent rien. (Nous examinerons cela en dĂ©tail au chapitre 18.)

Jésus est la seule et l’unique voie au salut. Comme Il a déclaré: «Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jean 14: 6). Les Chrétiens doivent Lui permettre de vivre Sa vie en eux, de les aider à vaincre les tentations de la chair, les tentations du péché et du dieu de ce monde, et de briser les lois parfaites de liberté de Dieu (Jac. 1: 25; 2: 12).

De quoi S’attend Dieu des vrais ChrĂ©tiens?: «Soyez (devenez) donc parfaits, comme votre Père cĂ©leste est parfait» (Matt. 5: 48). Dieu est parfait, et Il S’attend Ă  ce que Son peuple aspire au mĂªme standard. Mais, la perfection ne peut Ăªtre atteinte durant cette vie, les ChrĂ©tiens doivent s’efforcer pour cela quotidiennement, comment? En laissant JĂ©sus vivre Sa vie en eux.

Pensez et rĂ©flĂ©chissez Ă  la misĂ©ricorde de Dieu comme un investissement dans votre future croissance. Par la mort de JĂ©sus, les Ăªtres humains peuvent maintenant recevoir la grĂ¢ce de Dieu, le pardon immĂ©ritĂ©. Par la rĂ©surrection de JĂ©sus et de sa vie (Rom. 5: 10), les ChrĂ©tiens peuvent vaincre le pĂ©chĂ© et dĂ©velopper le caractère saint, juste et parfait de Dieu. Ce dĂ©veloppement est VITAL pour entrer dans le royaume de Dieu.

Contrairement Ă  ce que la majoritĂ© des gens pensent, la misĂ©ricorde de Dieu ne permet pas qu’une personne continue dans la voie du pĂ©chĂ© (Rom. 6: 1-2). Après tout, Il commande Ă  Ses enfants dâ€™Ăªtre parfaits. Une personne ne peut Ăªtre parfaite et briser les lois de Dieu! Les ChrĂ©tiens doivent obĂ©ir au commandement de croitre et de vaincre le pĂ©chĂ© (Apo. 2: 26), pas de continuer Ă  pĂ©cher! ObĂ©ir Ă  Dieu et vaincre le pĂ©chĂ©, produit un caractère saint et juste et pointe vers la perfection.

JĂ©sus Christ et le Père payèrent un Ă©norme prix. Sans leur sacrifice, personne, n’aurait un espoir d’entrer dans le royaume de Dieu. L’humanitĂ© n’aurait aucun Sauveur. Tous les Ăªtres humains auraient un billet «aller seulement» vers la mort Ă©ternelle!

Chapitre Douze – Trois jours et trois nuits

Nous avons discutĂ© dans un prĂ©cĂ©dant chapitre, que JĂ©sus passa trois jours et trois nuits dans la tombe (ou sĂ©pulcre), en contraste avec la tradition du Vendredi-Saint, et du Dimanche matin de PĂ¢ques. Nous examinerons attentivement le temps passĂ© entre deux Ă©vènements très importants pour les ChrĂ©tiens: le moment de la crucifixion de JĂ©sus et de Sa rĂ©surrection. Ă€ la fin de ce chapitre, vous n’aurez plus aucun doute quant Ă  la durĂ©e de temps que JĂ©sus fut mort, et qu’Il passa dans la tombe, toutes autres idĂ©es ou thĂ©ories ne sont pas prĂ©cises et de plus, elles sont non bibliques.

Dans l’évangile de Matthieu, au chapitre 12, les pharisiens mirent JĂ©sus au dĂ©fi de prouver par un signe qu’Il Ă©tait le Messie prophĂ©tisĂ©. Sa rĂ©ponse?: «Une gĂ©nĂ©ration mĂ©chante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donnĂ© d'autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de mĂªme que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de mĂªme le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre» (Matt. 12: 39-40).

Ici, il est très clair que Jésus serait dans la tombe pour trois jours et trois nuits, en d’autres mots, 3 jours entiers (complets) de 24 heures.

Alors, comment est-ce que la tradition du Vendredi-Saint, et du Dimanche de PĂ¢ques entrent dans cette description de temps? Comment est-ce que 72 heures (trois jours et trois nuits) peuvent dĂ©crire une pĂ©riode commençant le Vendredi après midi, et se terminer le Dimanche matin? Pourquoi si peu de gens semblent mĂªme questionner que le seul signe que Christ a dit qu’Il donnerait pour prouver qu’Il Ă©tait le Messie? Aurait-Il pu faire une erreur sur la seule grande et importante preuve de qui Il Ă©tait, et Ăªtre encore le Messie?

Puisque personne ne L’a vu personnellement ressuscité, nous devons examiner la seule autorité disponible de ce grand évènement: la Bible! L’apôtre Paul a dit: «Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon» (1 Thess. 5: 21).

MĂªme si la très grande majoritĂ© des gens aujourd’hui, acceptent aveuglĂ©ment les traditions des hommes, les vrais disciples (les Ă©tudiants, adeptes) de JĂ©sus veulent savoir et connaitre tout ce qu’Il a dit.

La grande importance de Son signe

ConsidĂ©rez ce qui est en jeu dans la dĂ©claration de JĂ©sus dans Matthieu 12: 39-40. S’Il n’accomplissait pas Son seul signe prouvant qu’Il Ă©tait le Messie, alors, Il n’est pas notre Sauveur et rien de tout ce qu’Il a dit, ne peut Ăªtre crut! En effet, si Sa prophĂ©tie de ce signe ne s’accomplissait pas, alors, Il doit Ăªtre considĂ©rĂ© comme un faux prophète. Il serait un menteur, et Il ne devrait pas Ăªtre suivi, et l’humanitĂ© n’aurait pas de Sauveur!

Ne mĂ©langez pas la rĂ©surrection elle-mĂªme avec la question de la durĂ©e de temps que JĂ©sus passa dans la tombe AVANT que Sa rĂ©surrection ne survienne. La durĂ©e de temps qu’Il devait Ăªtre dans la tombe Ă©tait la PREUVE de Son signe, et non la rĂ©surrection elle-mĂªme!

Il est embarrassant de regarder les soi-disant experts de la Bible essayer d’expliquer la nullitĂ© du seul signe de Christ, ils n’ont rĂ©ellement aucun choix. Si le signe de Christ reste valide et intact, la tradition du Vendredi Saint et du Dimanche de PĂ¢ques tombe, elle se rĂ©vèle fausse!

Plusieurs commentaires bibliques laissent les gens étonnés et bouches béantes lorsqu’ils affirment que l’expression trois jours et trois nuits, signifie dans le grec, trois périodes de temps, soit jours et nuits. Voici comment ils comptent cela: À partir de 1) la nuit de Vendredi; 2) la partie jour de Samedi; 3) la partie nuit de Samedi; voilà les trois parties de jour et nuits, ou trois périodes de temps.

Au moins, quelques uns sont assez honnĂªtes pour reconnaitre que la tradition du Vendredi soir jusqu’au Dimanche matin, est en fait, la moitiĂ© du temps que JĂ©sus a dĂ©clarĂ© qu’Il serait dans la tombe.

Que sont les jours et les nuits

Pouvons-nous savoir avec certitude la signification, la dĂ©finition, la durĂ©e de temps d’un jour et d’une nuit? Ou devons supposer ou imaginer, ou Ăªtre ouvert Ă  toute opinion, idĂ©e, de n’importe qui?

Jonas 1: 17 dĂ©clare clairement: «L'Éternel fit venir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits». La plupart des Ă©rudits reconnaissent que ces mots HĂ©breux doivent signifier une pĂ©riode de 72 heures. Sans entrer dans les dĂ©tails, il n’y a pas de place ici pour des doutes, pour des thĂ©ories de temps approximatifs dans la langue HĂ©braĂ¯que.

Rappelons le passage que nous examinons: «Une gĂ©nĂ©ration mĂ©chante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donnĂ© d'autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de mĂªme que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de mĂªme le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre» (Matt. 12: 39-40). JĂ©sus dĂ©clara que le temps passĂ© dans le ventre de la terre (la tombe) serait le temps que Jonas passa dans le ventre du poisson. Les mots de mĂªme que, et de mĂªme, signifient qu’il y a une comparaison. En d’autres mots, tout COMME Jonas passa trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, JĂ©sus devait aussi passer trois jours et trois nuits dans le ventre de la terre (la tombe). Cette comparaison ne permet aucune nĂ©gociation, interprĂ©tation ou supposition sur la signification du Grec, comme il y en a qui le font, puisque la signification en Grecque ne peut signifier que trois jours entiers, (incluant les parties jour et nuit).

Est-ce que Jésus comprenait la durée d’un jour, et de la nuit?

Oui! Dans Jean 11: 9, Il demanda: «N'y a-t-il pas douze heures au jour?»

À plusieurs endroits, la Bible mentionne que Jésus ressuscita le troisième jour. Combien de temps cela était-il? Dans Genèse 1: 4-13, le chapitre de la création, il est clairement déclaré que Dieu:

Versets 3-5: « Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour».

Versets 6-8: «Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour».

Versets 9-13: «Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour».

Cela est la définition de la Bible de la durée de temps pour chaque jour (incluant une nuit), et elle sert aussi aux expressions le troisième jour, et pour trois jours et trois nuits. Trois jours complets, couvrent trois périodes de ténèbres et trois périodes de lumières. Ou, 6 fois 12 heures égalent 72 heures!

Combien cela est clair!

La source du problème

Nous avons maintenant établi l’exacte durée de temps que Christ passa dans la tombe, ce fut une période de 72 heures. Il fut là pour trois jours et trois nuits tout comme Jonas le fut. Nous allons bientôt examiner d’autres passages prouvant cela.

Dans l’évangile de Marc, chapitre 7 versets 10 Ă  13, JĂ©sus donne un avertissement contre les traditions des hommes: «Car MoĂ¯se a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites: Si un homme dit Ă  son père ou Ă  sa mère: Ce dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-Ă -dire, une offrande Ă  Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez Ă©tablie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables». Comment est-ce que des Ă©rudits de la Bible, intelligents et bien instruits, semblent savoir, connaitre, que JĂ©sus fut crucifiĂ© un Vendredi, et ressuscitĂ© un Dimanche? Qu’y a-t-il avec le fait de comprendre le clair et simple signe de JĂ©sus qu’ils ne peuvent accepter? La rĂ©ponse est dans les rĂ©confortantes et sĂ©curisantes, mais fausses, traditions!

Une des plus importantes règles d’étude biblique, est de rassembler tous les passages sur un sujet afin de pouvoir comprendre toute la portée, la signification. Il y a d’autres passages qui prouvent la durée de 72 heures de Christ dans la tombe.

Jean 2: 19-21 dĂ©clare: «JĂ©sus leur rĂ©pondit: DĂ©truisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bĂ¢tir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras! Mais il parlait du temple de son corps». Clairement, l’utilisation des mots en trois jours, signifiait que le temps que Christ passerait dans la tombe, ne dĂ©passerait pas trois jours ou 72 heures, ni quelque temps au milieu de cette pĂ©riode!

Et Matthieu 27: 63 établit le temps que Jésus passa dans la tombe, ce N’ÉTAIT PAS MOINS QUE trois jours, ou 72 heures, lisez: «…Après trois jours je ressusciterai».

Deux autres passages du rĂ©cit de l’évangile de Marc prouvent les mĂªmes paramètres des Ă©vangiles de Jean 2 et de Matthieu 27. Notez Marc 8: 31: «Alors Il commença Ă  leur apprendre qu'il fallait que le Fils de l'homme souffrĂ®t beaucoup, qu'Il fĂ»t rejetĂ© par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu'Il fĂ»t mis Ă  mort, et qu'Il ressuscitĂ¢t trois jours après».

Se retrouver dans la tombe vers la fin de l’après midi, un Vendredi, nous amène Ă  une rĂ©surrection vers la fin de l’après midi un Lundi. C’est aussi facile que de compter un, deux, trois! Si ce verset Ă©tait le seul sans aucun autre pour l’appuyer, nous devons admettre que l’utilisation par Christ, du mot «Après», ne limite pas du tout le temps de 72 heures qu’Il passa dans la tombe. Il aurait pu Ăªtre lĂ  encore plus longtemps. Il ne pouvait juste PAS Ăªtre lĂ  moins de 72 heures! Cela devrait Ăªtre clair maintenant.

Nous sommes maintenant prĂªts pour lire Marc 9: 31: «Car Il enseignait Ses disciples, et Il leur dit: Le Fils de l'homme sera livrĂ© entre les mains des hommes; ils Le feront mourir, et, trois jours après qu'Il aura Ă©tĂ© mis Ă  mort, Il ressuscitera». Ce verset prĂ©sente une autre limite de temps que Christ passa dans la tombe.

Considérez! Ce verset, s’il était le seul, décrit le temps passé dans la tombe après 72 heures. Les mots trois jours après, décrivent parfaitement la durée de temps de 72 heures, cela ne permet absolument pas une résurrection lors du deuxième jour! Si ce verset est utilisé seul, une crucifixion en après midi, un Vendredi, exige une résurrection un Lundi, en fin d’après midi.

Accepté par le soi disant Christianisme

La tradition du Vendredi-Saint, et du Dimanche de PĂ¢ques, tord la vĂ©ritĂ© de ce qui est actuellement arrivĂ©. Puisque les crĂ©ateurs de cette fausse doctrine n’avaient ou aucune preuve ou autoritĂ© biblique, ils utilisèrent des tactiques frauduleuses pour lĂ©gitimer leurs fabrications. Une de ces tactiques, fut qu’Hermès, le frère du Pape Pius (vers l’an 147 AD): «ait reçut une instruction d’un ange, qui commanda que tous les hommes devraient garder la PĂ¢que lors du jour du Seigneur (Dimanche)» (Antiquities of the Christian Church, Joseph Bingham, p. 1149).

Avec le temps, le Dimanche en vint Ă  reprĂ©senter la PĂ¢que comme Ă©tant la crucifixion du Christ, l’enterrement et la rĂ©surrection. Cependant, puisque ce n’était pas logique de condenser les Ă©vènements de trois jours et trois nuits en un seul jour, l’idĂ©e de la crucifixion le Vendredi est nĂ©e. La lettre d’Hermès, ci-haut dĂ©crite, fut utilisĂ©e pour valider la position du Pape Anicètes, le successeur de Pius, qui disputa avec l’apĂ´tre Polycarpe sur le problème de transfĂ©rer Ă  PĂ¢que Ă  un Dimanche. EntrainĂ© par l’apĂ´tre Jean, Polycarpe tint ferme et enseigna l’observation de la PĂ¢que comme le Christ et les apĂ´tres originaux avaient toujours fait. Mais, les Ă©vĂªques de Rome avaient une toute autre idĂ©e.

La lettre d’Hermès Ă©tait soit une contrefaçon, ou une fausse lettre dans le but de convaincre frauduleusement, Ă©crite par Pius, qui mourut juste avant la visite de Polycarpe Ă  Rome (Apostolical Fathers, James Donaldson, p. 324). Les Ă©vĂªques de Rome avaient dĂ©crĂ©tĂ© qu’ils possĂ©daient le pouvoir de changer les temps et les lois de Dieu (Dan. 7: 25). Ils rĂ©Ă©crivirent l’histoire et changèrent l’ordre des Ă©vènements afin d’introduire leurs fausses doctrines.

Leurs efforts pour changer le jour de la résurrection à un Dimanche n’était ni plus ni moins qu’une continuation d’une tradition babylonienne, que Nimrod (le père de la religion à mystère babylonienne) fut ressuscité un Dimanche. En 321 AD, l’empereur romain Constantin établit le Dimanche comme étant le jour d’adoration officiel de la religion d’état. Légitimant toutes les autres traditions attachées à ce jour.

Ce qui est réellement arrivé de l’enterrement jusqu’à la résurrection

Comme nous l’avons vu au Chapitre Huit, la crucifixion de JĂ©sus survint le jour de la PĂ¢que, le 14 du mois d’Abib (ou Nisan), qui est le premier mois du calendrier divin, en l’an 31, en lequel jour, la PĂ¢que survint un Mercredi. Plusieurs personnes ne considèrent pas la prophĂ©tie que le Messie serait «coupé… au milieu de la semaine» (Dan. 9: 26-27). Le Mercredi survient au milieu de la semaine, le mĂªme jour que la PĂ¢que survint en l’an 31 AD. Selon le calendrier romain, cette date survenait un Mercredi, 25 Avril, 31 AD.

Christ est mort entre la neuvième et la douzième heure (3:00 et 6:00 p.m.) (Luc 23: 44-46). Avec la permission du gouverneur Pilate, Joseph d’ArimathĂ©e et Nicodème: «…prirent donc le corps de JĂ©sus, et l'enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs» (Jean 19: 38-40. Et ils Le placèrent dans un sĂ©pulcre (Luc 23: 50-53). Lorsque l’enterrement fut terminĂ©, le Sabbat commença (v. 54). Alors, l’enterrement eut lieu le jour de la PĂ¢que, juste avant le coucher du soleil.

La partie jour de la PĂ¢que est un jour de prĂ©paration; il prĂ©cède un Sabbat annuel. Ce Sabbat annuel (appelĂ© le premier jour des Pains Sans Levain) Ă©tait appelĂ© un grand jour, (Jean 19: 31), et survenait un Jeudi cette annĂ©e lĂ . Ce fut lors de ce jour que les grands prĂªtres et les Pharisiens vinrent voir Pilate afin de s’assurer que la tombe de Christ Ă©tait gardĂ©e en toute sĂ©curitĂ© et aussi scellĂ©e (Matt. 27: 62-66).

Marc 16: 1 révèle ce qui s’est passé lors de ce Vendredi: «Lorsque le Sabbat (annuel, ce grand jour qui survint le Jeudi) fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates (le Vendredi suivant le Sabbat annuel), afin d'aller embaumer Jésus». Le verset 2 saute au Dimanche matin: «Le premier jour de la semaine (Dimanche), elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se lever». Les mots lorsque le sabbat fut passé, fait référence au grand jour qui était un Sabbat annuel, survenant un Jeudi. Le lendemain qui était un jour ordinaire, les femmes pouvaient alors acheter au marché des aromates, puis elles se préparèrent pour le Sabbat ordinaire, qui est habituellement un Samedi. Elles se reposèrent le jour du Sabbat selon la loi. Le premier jour de la semaine qui est le Dimanche, elles allèrent donc au sépulcre embaumer le corps de Jésus.

Luc 23: 56 déclare: «…et, s'en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums (le Vendredi). Puis elles se reposèrent le jour du Sabbat (le Samedi).

Luc 24: 1 déclare: «Le premier jour de la semaine (Dimanche), elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu'elles avaient préparés». Et: «… étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants. Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre; mais ils leur dirent: Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui est vivant? Il n'est point ici, mais Il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière Il vous a parlé, lorsqu'Il était encore en Galilée» (vs. 3-6).

Marc 16: 2 déclare que les femmes étaient présentent: «Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se lever». Cela signifie que Jésus était déjà ressuscité avant que le soleil ne se lève! De plus, Jean 20: 1 et Luc 24: 2 nous disent: «Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre… ET: Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre».

Aucune résurrection ne peut avoir eut lieu à ce moment-là ou plus tard, parce que Jésus ÉTAIT DÉJÀ RESSUSCITÉ!

Nulle part les Écritures ne mentionne que JĂ©sus ressuscita au lever du soleil le premier jour de la semaine (le dimanche matin)! Cependant, les Écritures nous disent que Christ serait dans la tombe (ou sĂ©pulcre) pour trois jours et trois nuits. Quiconque veut croire la Bible, ne devrait pas trouve cela difficile Ă  accepter. En fait, c’est la seule conclusion logique qui peut Ăªtre tirĂ©e. Christ fut placĂ© dans la tombe juste avant le coucher du soleil le Mercredi. Trois jours complets (trois jours et trois nuits), nous amènent Ă  la fin du Sabbat au coucher du soleil, lorsque Christ ressuscita, tout comme Il l’avait prophĂ©tisĂ©!

Preuves qui confirment l’an 31 AD

Le calendrier divin rĂ©vèle que la PĂ¢que survint un Mercredi de l’an 31 ap. J.-C. En Ă©tablissant premièrement le jour de la semaine et le jour du mois de la PĂ¢que de 1931, nous pouvons arriver au jour de la semaine et au jour du mois de la PĂ¢que de l’an 31 ap. J.-C. Il y a prĂ©cisĂ©ment 100 pĂ©riodes de 19 ans d’écoulĂ©es. Suivant cette mĂ©thode, nous aide grandement Ă  compter la diffĂ©rence qui s’est Ă©coulĂ©e entre le calendrier romain et le calendrier divin durant cette pĂ©riode de 1,900 ans. Après avoir fait cela, nous pouvons calculer en toute sĂ©curitĂ© le mois et la semaine que la PĂ¢que survint en 31 ap. J.-C.

DiffĂ©rents matĂ©riaux informatiques pour calculer le calendrier hĂ©breu afin de calculer le moment prĂ©cis que la PĂ¢que ou n’importe quel autre fĂªte divine ou jour saint survint, et mĂªme avant l’an 31 ap. J.-C.

Les récits historiques qui suivent, valideront encore plus la preuve présentée ici.

Le décret d’Artaxerxès

Dans la septième annĂ©e d’Artaxerxès, roi de Perse, un dĂ©cret fut fait de reconstruire JĂ©rusalem (Esdras 7). Il suivait le dĂ©cret de Cyrus, dans lequel il reconnaissait: «La première annĂ©e de Cyrus, roi de Perse, afin que s'accomplĂ®t la parole de l'Éternel prononcĂ©e par la bouche de JĂ©rĂ©mie, l'Éternel rĂ©veilla l'esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit faire de vive voix et par Ă©crit cette publication dans tout son royaume: Ainsi parle Cyrus, roi des Perses: L'Éternel, le Dieu des cieux, m'a donnĂ© tous les royaumes de la terre, et Il m'a commandĂ© de Lui bĂ¢tir une maison Ă  JĂ©rusalem en Juda» (Esdras 1: 2). Le dĂ©cret d’Artaxerxès devint très significatif Ă  cause d’une prophĂ©tie rĂ©vĂ©lĂ©e Ă  Daniel.

Daniel 9: 25 dĂ©clare: «Sache-le donc, et comprends! Depuis le moment oĂ¹ la parole a annoncĂ© que JĂ©rusalem sera rebĂ¢tie jusqu'Ă  l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossĂ©s seront rĂ©tablis, mais en des temps fĂ¢cheux». Cela dĂ©montre qu’il y a 62 semaines + 7 semaines = 69 semaines prophĂ©tiques (ou 483 jours). En appliquant le principe d’un jour pour une annĂ©e (Nom. 14: 34; Éz. 4: 6), nous arrivons Ă  483 jours X 1 an= 483 annĂ©es, du dĂ©cret jusqu’au commencement du ministère de Christ.

Le décret fut fait la 7ème année du règne d’Artaxerxès (457 av. J.-C.). Cette date est historiquement bien documentée. En soustrayant 457 (l’année du décret) de 483 (durée de temps), nous arrivons à l’année 26 ap. J.-C. Lorsque nous comptons des années à partir d’avant Jésus Christ à après J.-C., nous devons ajouter 1 année dans le compte, pour comptabiliser l’année 0. Ainsi, nous arrivons précisément à l’année 27 ap. J.-C., l’année prophétisée du commencement du ministère du Messie.

Luc 3: 23 nous dit: «Jésus avait environ trente ans lorsqu'Il commença Son ministère». Le contexte de ce verset est qu’après que Son cousin, Jean le Baptiste eut commencé son ministère et juste avant que Jésus ne commence le Sien. Puisque Jésus eut 30 ans en 27 AD, Il serait donc né en 4 BC. Rappelez-vous, noue devons ajouter 1 année pour compenser l’année 0. Alors, de 4 BC, avançant 30 années, nous amène à l’an 27 AD. Et cela nous situe pour la prochaine preuve historique qui confirme le moment de la naissance de Jésus.

Le moment de la mort d’Hérode

TĂ´t après la naissance de Christ, un ange avertit Joseph dans un rĂªve que lui et sa femme Marie devaient fuir en Égypte avec l’enfant. Ils restèrent lĂ  jusqu’à la mort d’HĂ©rode (Matt. 2: 15). Christ avait moins d’un an lorsqu’HĂ©rode mourut.

Matthieu 2: 16 dĂ©montre qu’HĂ©rode: «Alors HĂ©rode, voyant qu'il avait Ă©tĂ© jouĂ© par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui Ă©taient Ă  BethlĂ©hem et dans tout son territoire, selon la date dont il s'Ă©tait soigneusement enquis auprès des mages». HĂ©rode connaissait lâ€™Ă¢ge approximatif de l’enfant, mais il alla au-dessus afin de s’assurer que le Messie prophĂ©tisĂ© ne pourrait Ă©chapper l’exĂ©cution.

Pour mieux établir le moment exact de la mort d’Hérode, nous trouvons dans le livre de l’historien Josephus: Antiquities of the Jews, une référence à une éclipse lunaire. Une note dans le bas de la page de la traduction de Whiston du livre de Josephus, déclare: «Cette éclipse de lune (qui est la seule éclipse mentionnée par Josephus) est de la plus haute ou grande importante conséquence pour la détermination du moment de la mort d’Hérode… et pour la naissance et pour toute la chronologie de Jésus Christ. Elle survint le 13 Mars, du calendrier Julien, la période de 4710, et la 4ème année avant l’ère Chrétienne» (Bk. XVII, ch. vi, sec. 4). Selon Josephus, Hérode mourut l’année suivante, en l’an 3 BC.

TĂ´t après la mort d’HĂ©rode, l’ange instruisit Joseph de retourner en terre d’IsraĂ«l avec Marie et l’enfant JĂ©sus, qui Ă©tait maintenant Ă¢gĂ© d’environ un an.

Le moment de la construction du temple

Comme nous venons de le mentionner, JĂ©sus Ă©tait Ă¢gĂ© de 30 ans (Luc 3: 23) lorsqu’Il commença Son ministère en 27 AD. Maintenant, nous verrons comment la chronologie du temple s’harmonise avec la chronologie de JĂ©sus: «Les Juifs, prenant la parole, Lui dirent: Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte? JĂ©sus leur rĂ©pondit: DĂ©truisez ce temple, et en trois jours Je le relèverai. Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bĂ¢tir ce temple, et Toi, en trois jours Tu le relèveras! Mais Il parlait du temple de Son corps» (Jean 2: 18-21).

Cela survint lors de la première PĂ¢que durant le ministère de Christ, en 28 AD. Les Juifs dirent que le temple avait Ă©tĂ© sous construction pour 46 ans. En ajoutant une annĂ©e pour compenser pour l’annĂ©e 0, cela signifie que la construction du temple commença en 19 BC., la 18ème annĂ©e du règne d’HĂ©rode.

Dans le livre de Josephus: Antiquities of the Jews, il a Ă©crit: «Et maintenant HĂ©rode, dans la 18ème annĂ©e de son règne, il entreprit une très grande Å“uvre, celle de reconstruire le temple de Dieu» (Bk. XV, ch. xi, sec. 1). De l’an 19 BC, nous avançons 46 ans depuis le commencement de la reconstruction du temple, nous arrivons Ă  l’annĂ©e 28 AD, la première PĂ¢que après le commencement du ministère de Christ.

Le règne de l’empereur Tibère César

Une autre preuve historique implique le moment du commencement du ministère de Jean le Baptiste. Luc 3: 1 explique: «La quinzième année du règne de Tibère César, lorsque Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de l'Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysanias tétrarque de l'Abilène». À ce point comme la description du ministère de Jean.

Le règne de l’empereur romain Tibère commença vers 11 ou 12 AD, il régna parallèlement avec César Auguste pour environ 2 ans. Si nous ajoutons 15 ans du règne de Tibère à 11 ou 12 AD, nous arrivons à 26 ou 27 AD. Ici encore, nous voyons la chronologie biblique prouvée par l’histoire. La 15ème année de Tibère nous amène précisément au commencement du ministère de Jean le Baptiste, qui précède le ministère de Christ.

Le règne de Ponce Pilate

Les historiens agrĂ©ent que Pilate rĂ©gna pour 10 ans, Luc 3: 1 dĂ©montre que durant la 15ème annĂ©e du règne de Tibère, Ponce Pilate Ă©tait gouverneur. Plusieurs rĂ©cits historiques comme l’Encyclopaedia Britannica, date le règne de Pilate de 26 Ă  36 AD. Lorsqu’il fut demandĂ© de juger, il chercha immĂ©diatement de l’aide de son alliĂ© politique le plus près, l’empereur Tibère. Mais, pendant que Pilate Ă©tait en route pour confĂ©rer avec lui, Tibère mourut, en 37 AD. Avec la mort de Tibère, le règne de Pilate se termina la mĂªme annĂ©e. Par consĂ©quent, les dix annĂ©es du règne de Pilate aurait coĂ¯ncidĂ© avec les annĂ©es 27 Ă  37 AD.

Récapitulons: Le règne de Pilate sur la Judée commença tôt en 27 AD, durant la 15ème année du règne de Tibère. Pendant ce temps là, Jean le Baptiste commença son ministère tôt en 27 AD, qui précédait le ministère de Christ de plusieurs mois.

Le ministère de Christ n’aurait pu avoir commencĂ© avant l’automne de l’an 27 AD. Puisque: 1) Il Ă©tait Ă¢gĂ© de 30 ans lorsqu’il commença Son ministère, et 2) Il est nĂ© Ă  l’automne de l’an 4 BC. Le ministère de Christ ne pouvait pas avoir commencĂ© plus tard que l’an 28 AD, parce qu’à ce point, la construction du temple de 46 ans aurait Ă©tĂ© finie. Alors, l’automne de l’an 27 AD correspond avec plusieurs autres preuves sĂ©culières et historiques, et avec les Écritures.

La durée du ministère de Christ

Rappelez-vous la prophétie de Daniel 9: 27: «Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur», dans laquelle il est établit la période de 483 ans, de 457 BC à 27 AD. C’est la durée du ministère prophétisée de Jésus’: «Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur».

Christ devait confirmer l’alliance pour une semaine. Selon le principe d’un jour pour une annĂ©e. Les 7 jours de cette semaine Ă©galent 7 annĂ©es. Mais, au milieu de la semaine, le Messie «du cesser» (par ce qu’Il fut arrĂªter, tuer empĂªcher) le sacrifice et l’offrande. Cela fut accomplit par l’offrande de Sa propre vie en sacrifice pour les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ©, comme faisant parti du plan de salut de Dieu. Le Messie «du cesser» le sacrifice et l’offrande (Dan. 9: 26) dans le milieu de la semaine, après 3½ jours, ou, annĂ©es prophĂ©tiques. Son ministère terrestre dura prĂ©cisĂ©ment 3½ ans. Puis, Il fut «arrĂªtĂ©, coupĂ©, empĂªché», en fait: il fut crucifiĂ©, et donna Sa propre vie, lors du Mercredi de cette semaine lĂ . Dans cette prophĂ©tie, le milieu de la semaine, avait une double signification, comme dans la majoritĂ© des prophĂ©ties.

Puisque le ministère de Christ commença Ă  l’automne 27 AD, cela signifie qu’Il fut crucifiĂ© au printemps 31 AD, ou 3½ annĂ©es plus tard.

Jean 2: 23 raconte la première PĂ¢que du ministère de Christ en 28 AD, au dĂ©but de Son ministère: «Pendant que JĂ©sus Ă©tait Ă  JĂ©rusalem, Ă  la fĂªte de PĂ¢que, plusieurs crurent en Son nom, voyant les miracles qu'Il faisait». Après cela, Christ commença Ă  enseigner dans la rĂ©gion de la JudĂ©e près de JĂ©rusalem.

Luc 6: 1 raconte ce qui survint lors la deuxième PĂ¢que de la 2ème annĂ©e de Son ministère, en 29 AD: «Il arriva, un jour de Sabbat appelĂ© second-premier, que JĂ©sus traversait des champs de blĂ©. Ses disciples arrachaient des Ă©pis et les mangeaient, après les avoir froissĂ©s dans leurs mains». L’expression un jour de Sabbat appelĂ© second-premier, signifie le deuxième grand jour, qui Ă©tait le dernier jour des Pains Sans Levain. Cet Ă©vènement est aussi dĂ©crit dans Matt. 12: 1-8; et Marc 2: 23-28. Dans le rĂ©cit de Luc, Ă©crit en grec, dit clairement quel Sabbat c’était. Les mots grecs: deuteroproton sabbaton, signifient littĂ©ralement le deuxième Sabbat important, ou le deuxième Sabbat de la saison de la PĂ¢que.

Jean 6: 4-5 raconte la troisième PĂ¢que en 30 AD du ministère de Christ: «Or, la PĂ¢que Ă©tait proche, la fĂªte des Juifs. Ayant levĂ© les yeux, et voyant qu'une grande foule venait Ă  Lui, JĂ©sus dit Ă  Philippe: OĂ¹ achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient Ă  manger?». Ce rĂ©cit en parallèle se trouve aussi dans Matt. 14: 15; Marc 6: 35-36 et Luc 9: 12.

La quatrième et dernière PĂ¢que du ministère de JĂ©sus est la plus documentĂ©e de toutes les autres. Les quatre Ă©vangĂ©listes la couvrent en dĂ©tail. Notez Luc 22: 1-2: «La fĂªte des pains sans levain, appelĂ©e la PĂ¢que, approchait. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens de faire mourir JĂ©sus; car ils craignaient le peuple». Et dans Jean 11: 55: «La PĂ¢que des Juifs Ă©tait proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent Ă  JĂ©rusalem avant la PĂ¢que, pour se purifier».

La dernière PĂ¢que de Christ complĂ©ta Son ministère terrestre de 3½ ans. Il commença Ă  l’automne de 27 AD, et se termina au printemps de 31 AD, un Mercredi, dans le milieu de la semaine. Le Christianisme traditionnel proclame que la crucifixion de Christ survint un Vendredi, en 33 AD. Cependant, cela peut Ăªtre facilement vĂ©rifiĂ© et documentĂ© avec le calendrier divin qu’aucune de toutes les quatre PĂ¢que durant le ministère de Christ ne tombe un Vendredi. Les quatre PĂ¢ques surviennent, respectivement: un Lundi (28 AD), un Samedi (29 AD), un Mercredi (30 AD), et la dernière un autre Mercredi (31 AD).

Le signe de Christ accomplit

Qui croirez-vous? Les théologiens, les érudits en religions, les spécialistes critiques de la Bible, ou d’autres traditionalistes religieux, qui rejettent tous le signe que Jésus donna? Ou les propres paroles de Jésus qu’Il passerait trois jours et trois nuits, 72 heures, dans la tombe?

Il est maintenant temps de lire un dernier récit, celui de l’ange au sépulcre, parlant aux deux femmes: «Il n'est point ici; Il est ressuscité, comme Il l'avait dit…» (Matt. 28: 1-6). Cela aurait été impossible si Christ avait été dans la tombe une seconde de plus ou une seconde de moins que 72 heures. Celui qui avait dit: «N'y a-t-il pas douze heures au jour?» (Jean 11: 9), savait très bien le temps que durerait le temps passé dans le ventre (la tombe) de la terre (Son signe prouvant qu’Il était le Messie)!

Non seulement Jésus déclara qu’Il accomplirait Son signe, mais il fut aussi établit par la bouche de deux témoins (Deut. 17: 6; 19: 15), qui, de plus, étaient des anges de Dieu.

BasĂ© sur le moment de l’enterrement de JĂ©sus (entre trois et six heures de l’après-midi le jour de Sa crucifixion), Son signe qui prouvait qu’Il Ă©tait notre Messie Ă©tait qu’Il ressusciterait au mĂªme moment, 72 heures plus tard. Autrement, Il est un imposteur et un faussaire, et nous n’avons pas de Sauveur.

À moins que vous ne vouliez rendre la Parole de Dieu sans effet par la tradition des hommes (Marc 7: 13), vous devez admettre maintenant, qu’une tradition acceptée, crue depuis très longtemps, vient juste de s’écrouler comme un tas de briques!

Chapitre Treize – OĂ¹ est JĂ©sus et que fait-Il?

Qu’a fait JĂ©sus Christ depuis les derniers 2,000 ans? La majoritĂ© des gens croient qu’Il essaie d’aider les pauvres par les campagnes d’organisations ou missions charitables pour «sauver les gens», et «entrer dans le cÅ“ur des gens» lorsque les gens »Lui donnent leur cÅ“ur», rĂ©pandre le royaume de Dieu sur terre par les ÉvangĂ©listes ChrĂ©tiens, et en travaillant par les nombreuses et diffĂ©rentes Ă©glises qui se disent toutes ChrĂ©tiennes! Et par le Christianisme de ce monde!

Ce n’est pas un mystère quant Ă  l’endroit oĂ¹ se trouve Christ, et ce qu’Il est en train de faire. La Bible est claire, et bientĂ´t, vous n’aurez plus aucun doute au sujet de Son rĂ´le.

Ă€ la droite de Dieu

Commençons en examinant les rĂ©cits de l’évangile de la vie et la mort de Christ. Une prophĂ©tie importante dĂ©crit oĂ¹ Il alla après Sa rĂ©surrection: «Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s'assemblèrent, et firent amener JĂ©sus dans leur sanhĂ©drin. Ils dirent: Si tu es le Christ, dis-le nous. JĂ©sus leur rĂ©pondit: Si Je vous le dis, vous ne le croirez pas; et, si Je vous interroge, vous ne rĂ©pondrez pas. DĂ©sormais le Fils de l'homme sera assis Ă  la droite de la puissance de Dieu» (Luc 22: 66-69).

Les paroles de Jésus étaient claires. Avant Sa mort, Il prophétisa qu’Il monterait au ciel. Mais, est-ce arrivé? Pouvons-nous trouver plus de preuves dans les évangiles?

Après la rĂ©surrection de JĂ©sus d’entre les morts, Il continua Ă  enseigner Ă  Ses disciples et Ă  les prĂ©parer pour l’œuvre qu’ils seraient appelĂ©s Ă  accomplir après qu’Il fut parti. Le rĂ©cit du livre de Marc rĂ©vèle qu’après avoir accomplit Sa tĂ¢che, Christ monta au ciel: «Le Seigneur, après leur avoir parlĂ©, fut enlevĂ© au ciel, et Il s'assit Ă  la droite de Dieu» (Marc 16: 19).

Après avoir fait l’ultime sacrifice, Christ fut enlevĂ© au ciel par Dieu, Ă  la plus haute position possible, sur terre ou au ciel. Notez: «Il l'a dĂ©ployĂ©e en Christ, en Le ressuscitant des morts, et en Le faisant asseoir Ă  Sa droite dans les lieux cĂ©lestes, au-dessus de toute domination, de toute autoritĂ©, de toute puissance, de toute dignitĂ©, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle prĂ©sent, mais encore dans le siècle Ă  venir. Il a tout mis sous Ses pieds, et Il L'a donnĂ© pour Chef SuprĂªme Ă  l'Église, qui est Son corps, la plĂ©nitude de Celui qui remplit tout en tous» (Éph. 1: 20-23).

La Bible révèle que Jésus: «…et qui, étant le reflet de Sa gloire et l'empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts» (Héb. 1: 3).

Cette description est très diffĂ©rente de ce que vous pouvez avoir Ă©tĂ© habituĂ©. Après avoir accomplit Son but sur terre, JĂ©sus Christ fut glorifiĂ© et Ă©levĂ© afin de s’asseoir Ă  la droite de Son Père. Il devrait Ăªtre clair que Christ est bel et bien vivant. Avec tout ce qui est dit Ă  Son sujet dans les diffĂ©rentes Ă©glises de ce monde, mais aucune ne parle de ce que Christ fait actuellement aujourd’hui, Ă  la droite de Dieu. Pourquoi si peu de gens ne semblent pas intĂ©ressĂ©s Ă  quelque chose d’aussi important et vital Ă  leur existence, et leur salut?

Maintenant que nous avons Ă©tablit oĂ¹ se trouve Christ, que fait-Il actuellement?

Un Souverain Sacrificateur vivant et actif

Si JĂ©sus a Ă©tĂ© au ciel durant les 2,000 dernières annĂ©es: durant la chute de l’Empire Romain, les croisades sanguinaires, la Renaissance, les deux Guerres Mondiales, l’évènement de lâ€™Ă¢ge moderne en informatique, nous devons nous demander: Comment a-t-Il passĂ© Son temps?

La clé à cette question se trouve dans l’un des postes les plus importants que Christ occupe. Parmi Ses nombreux rôles et titres, comme le Prince de Paix, le Chef des apôtres, notre Avocat, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, Jésus Christ est aussi référé comme étant le Souverain Sacrificateur.

Prenez bien note de cette dĂ©claration très claire, non seulement au sujet de l’endroit oĂ¹ se trouve Christ, mais aussi de ce qu’Il fait: «Car nous n'avons pas un Souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir Ă  nos faiblesses; au contraire, Il a Ă©tĂ© tentĂ© comme nous en toutes choses, sans commettre de pĂ©chĂ©. Approchons-nous donc avec assurance du trĂ´ne de la grĂ¢ce afin d'obtenir misĂ©ricorde et de trouver grĂ¢ce, pour Ăªtre secourus dans nos besoins» (HĂ©b. 4: 14-15).

Examinons une autre preuve du poste très important de Christ, Paul a Ă©crit: «C'est pourquoi, frères saints, qui avez part Ă  la vocation cĂ©leste, considĂ©rez l'ApĂ´tre et le Souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, JĂ©sus, qui a Ă©tĂ© fidèle Ă  Celui qui l'a Ă©tabli, comme le fut MoĂ¯se dans toute sa maison» (HĂ©b. 3: 1-2). La Bible rend cela très clair que Dieu le Père a nommĂ© JĂ©sus Christ au poste de Souverain Sacrificateur spirituel. C’est le poste par lequel Christ travaille.

Mais que fait JĂ©sus comme Souverain Sacrificateur?

Il intercède

Paul Ă©labore sur les responsabilitĂ©s de Christ comme Souverain Sacrificateur: «Le point capital de ce qui vient d'Ăªtre dit, c'est que nous avons un tel Souverain Sacrificateur, qui s'est assis Ă  la droite du trĂ´ne de la majestĂ© divine dans les cieux, comme Ministre du sanctuaire et du vĂ©ritable tabernacle, qui a Ă©tĂ© dressĂ© par le Seigneur et non par un homme. Tout souverain sacrificateur est Ă©tabli pour prĂ©senter des offrandes et des sacrifices; d'oĂ¹ il est nĂ©cessaire que celui-ci ait aussi quelque chose Ă  prĂ©senter» (HĂ©b. 8: 1-3). JĂ©sus Christ est dĂ©crit comme un Ministre, dans le sanctuaire de Dieu. Il travaille activement dans le temple de Dieu, agissant comme un MĂ©diateur entre les ChrĂ©tiens et le Père. Son sacrifice donne aux ChrĂ©tiens un accès Ă  Dieu.

Paul ajoute: «Mais maintenant, en JĂ©sus Christ, vous qui Ă©tiez jadis Ă©loignĂ©s, vous avez Ă©tĂ© rapprochĂ©s par le sang de Christ… car par Lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un mĂªme Esprit» (Éph. 2: 13, 18). Pour briser ce mur de sĂ©paration, la mort de Christ Ă©tait requise. Par la prière, les ChrĂ©tiens sont maintenant permis d’entrer dans le sanctuaire, le temple, la chambre du trĂ´ne de Dieu (HĂ©b. 4: 16). C’est seulement par JĂ©sus, comme le Souverain Sacrificateur actif pour Son Église du Nouveau Testament, que cela est possible. C’est Sa responsabilitĂ© de prĂ©senter des sacrifices spirituels, des prières, Ă  Dieu le Père.

L’apôtre Paul a écrit que: «C'est aussi pour cela qu'Il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur» (Héb. 7: 25). Christ vit pour intercéder en faveur des Chrétiens. Le mot intercéder signifie intervenir entre deux parties ayant des vues différentes, afin de les réconcilier. Christ est aussi appelé le: «Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme» (1 Tim. 2: 5). Lorsque cela est bien compris, il est clair que Jésus joue un rôle crucial et actif en travaillant avec les vrais Chrétiens et le Père.

La mort ou la vie?

Dans un livre ayant besoin de beaucoup d’insertions explicatives, voici un extrait que vous devez absolument comprendre. Cela implique une des très grandes séductions, en fait, un très gros mensonge! Et il est attribué au rôle de Jésus Christ. Assurez-vous de bien discerner et comprendre ce que nous vous expliquerons. Cela dépend de vous pour saisir cette connaissance.

Une idĂ©e acceptĂ©e presqu’universellement, est que les ChrĂ©tiens sont sauvĂ©s par la mort de Christ. Des centaines de milliers de prĂ©dicateurs parlent en ces termes chaque semaine aux millions de personnes qui les Ă©coutent. Ainsi que les Ă©vangĂ©listes et les missionnaires parcourant tout le monde. Des milliers de pamphlets de mauvaises qualitĂ©s sont aussi imprimĂ©s et distribuĂ©s et disant la mĂªme chose.

Voici un exemple d’un tel pamphlet (ou tract), trouvĂ© rĂ©cemment sur la poignĂ©e d’une porte d’entrĂ©e. Malheureusement, ils sont habituellement mal Ă©crits, avec beaucoup de fautes de grammaires. Le titre exagĂ©rĂ©ment gros, pour attirer l’attention des gens, lit: Le SANG SAUVE!», et en sous titre: «Pardon», «Justification» et «RĂ©demption», rĂ©sumant en un mot: Le SALUT! Si vous voulez que vos pĂ©chĂ©s soient pardonnĂ©s, justifiĂ©s devant Dieu, et que votre Ă¢me soit rachetĂ©e de l’enfer, il n’y a qu’une seule façon, Ăªtre sauvĂ© par le sang de JĂ©sus Christ: «A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiĂ©s par Son sang, serons-nous sauvĂ©s par Lui de la colère» (Rom. 5: 9).

Le passage cité déclare que les Chrétiens sont justifiés par le sang de Jésus, et non sauvés par Son sang! L’auteur ne peut simplement pas lire. Il aurait du inclure le verset qui suivait immédiatement le verset 9, qui fut laissé de côté volontairement. Notez: «Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie» (Rom. 9: 10).

L’idĂ©e suggĂ©rĂ©e dans ce tract est rĂ©pĂ©tĂ©e avec une telle conviction, encore et encore, dans d’autres littĂ©ratures similaires, par tous les prĂ©dicateurs religieux, et de biens d’autres manières, que la majoritĂ© des gens prennent pour acquis que cela doit Ăªtre dans la Bible. Mais, ça n’y est juste pas! En fait, vous avez vu que la Bible dit exactement l’opposĂ©, et c’est pour cela que personne ne cite le verset 10, qui suit le verset 9, le verset 9 qui est souvent utilisĂ© pour prouver que les ChrĂ©tiens sont sauvĂ©s par la mort de Christ, alors que le verset 10 dĂ©clare que nous sommes sauvĂ©s PAR SA VIE!

Certainement, les Chrétiens sont justifiés, ou réconciliés, à Dieu par le sang versé de Christ, ce qui engendra Sa mort (Cela fut expliqué en détail au Chapitre Onze). Lorsque les versets 9 et 10 de Romains 5 sont mis et lus ensemble, comme ils sont placés dans la Bible, c’est l’explication claire.

Avant d’expliquer les mots: «… serons-nous sauvĂ©s par sa vie», de Rom. 5: 10, les mots: justification et rĂ©conciliation, ont besoins dâ€™Ăªtre clarifiĂ©s. Que fait exactement le sang versĂ© de Christ? Cela Ă©tait expliquĂ© plus tĂ´t dans le livre aux Romans, comme prĂ©ambule au chapitre 5. Notez: «C'est Lui que Dieu a destinĂ©, par Son sang, Ă  Ăªtre, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer Sa justice, parce qu'Il avait laissĂ© impunis les pĂ©chĂ©s commis auparavant, au temps de Sa patience, afin, dis-je,» (Rom. 3: 25).

Le sang de JĂ©sus Christ couvre les pĂ©chĂ©s passĂ©s. Bien sĂ»r, ce mĂªme sang couvrira aussi les futurs pĂ©chĂ©s, si les transgressions sont suivies par le repentir. JĂ©sus Christ, comme Souverain Sacrificateur, intercède pour nous (1 Jean 2: 1-2), rn notre faveur devant le Père. Mais Rom. 3: 25 et 5: 9-10 rendent clairs, que la MORT de Christ rĂ©concilie les gens Ă  Dieu en enlevant la pĂ©nalitĂ© de la mort de Rom. 6: 23), le salaire du pĂ©chĂ©, qui est sur nos tĂªtes.

Mais Rom. 5: 10 révèle que la personne justifiée/réconciliée, est sauvée [et pas seulement justifiée/réconciliée) par Sa (Christ) vie.

Comment peut-on manquer cela si une personne lit soigneusement? Alors, vous pouvez vous demander: Comment autant de ministres et de prédicateurs ne voient et ne lisent pas cela?

Comprenez ce qu’ils ne voient ni ne lisent pas. Rappelez-vous ce que Christ disait lors de Sa dernière nuit avec Ses disciples: «Cependant Je vous dis la vérité: il vous est avantageux que Je m'en aille, car si Je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si Je m'en vais, Je vous l'enverrai» (Jean 16: 7).

Cela prenait la rĂ©surrection de Christ, Son retour Ă  la VIE! Cela Lui permit d’aller vers Son Père au ciel, afin d’envoyer le Saint Esprit, dans les esprits de ceux qui seraient convertis. Sans cela, ils seraient absolument incapables de dĂ©velopper le caractère saint, juste de Dieu en eux, par la croissance continuelle et vaincre. Mais, dans un monde oĂ¹ les ministres et prĂ©dicateurs religieux n’enseignent pas aux gens que le caractère de Dieu doit Ăªtre dĂ©veloppĂ© en eux durant leur vie, afin de se qualifier pour rĂ©gner avec Christ, de telles colossales omissions arriveront.

MĂªme si nous pourrions en dire plus sur ce sujet, il n’y a pas assez d’espace pour les expliquer en dĂ©tails. Mais tout chapitre dĂ©crivant ce que Christ est, et ce qu’il est en train de faire, devrai inclure des explications de ce travail si important qu’Il fait pour les ChrĂ©tiens.

Ne vous laissez pas séduire ni convaincre par le raisonnement des ministres et prédicateurs de ce monde, qui simplement, ne connaissent pas leurs Bibles! Ce n’est donc pas surprenant qu’ils enseignent de nombreuses doctrines d’un différent Jésus. (Cela sera expliqué en détail dans les deux derniers chapitres.) Voici quelques unes de Ses responsabilités actuelles:

Guider Son Église

Christ bĂ¢tit, guide et protège l’Église du Nouveau Testament (Matt. 16: 18). Un verset citĂ© plus tĂ´t du livre aux ÉphĂ©siens, rĂ©vèle Son rĂ´le sur l’Église. Comprenez le message: «Il l'a dĂ©ployĂ©e en Christ, en Le ressuscitant des morts, et en Le faisant asseoir Ă  Sa droite dans les lieux cĂ©lestes… Il a tout mis sous Ses pieds, et Il L'a donnĂ© pour Chef SuprĂªme Ă  l'Église, qui est Son corps, la plĂ©nitude de Celui qui remplit tout en tous» (Éph. 1: 20, 22-23).

Tout comme JĂ©sus travailla par Son corps physique durant Son ministère terrestre, Il travaille maintenant par Son corps spirituel, qui est l’Église (1 Cor. 12: 27). Christ bĂ¢tit Son Église afin d’accomplir le plan de salut de Dieu pour toute l’humanitĂ©. L’apĂ´tre Pierre dĂ©crit ce processus: «…et vous-mĂªmes, comme des pierres vivantes, Ă©difiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agrĂ©ables Ă  Dieu par JĂ©sus Christ» (1 Pi. 2: 5). (Ce sujet grandement incompris et oubliĂ© dans la Bible. Nous allons l’examiner dans le prochain chapitre.)

Cependant, les Ăªtres humains ne peuvent joindre l’Église volontairement, Dieu doit absolument les appeler pour faire parti du Corps de Christ. Notez: «Nul ne peut venir Ă  Moi, si le Père qui M'a envoyĂ© ne l'attire» (Jean 6: 44, 65).

Christ place Ses ministres dans Son Corps pour enseigner, raffermir, encourager, conseiller, édifier, servir les membres (1 Cor. 12: 18-28). (Nous examinerons cela en détail dans un prochain chapitre).

Préparer une équipe pour régner avec Lui

JĂ©sus a prĂ©parĂ© et prĂ©pare encore les ChrĂ©tiens pour des postes dans le royaume de Dieu. JĂ©sus dit Ă  Ses disciples: «Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père. Si cela n'Ă©tait pas, Je vous l'aurais dit. Je vais vous prĂ©parer une place. Et, lorsque Je M'en serai allĂ©, et que Je vous aurai prĂ©parĂ© une place, Je reviendrai, et je vous prendrai avec Moi, afin que lĂ  oĂ¹ Je suis vous y soyez aussi. Vous savez oĂ¹ Je vais, et vous en savez le chemin» (Jean 14: 2-4).

Le mot «demeures» signifie abris, maisons, résidences, ou postes. Dans l’ancienne nation d’Israël, les Lévites servaient dans différentes pièces ou chambres dans le temple de Dieu. Ces pièces ou chambres représentaient des postes d’autorité. Ce mot fait référence à des postes d’autorité.

Christ parlait de Son retour sur terre, lorsqu’Il Ă©tablira le royaume de Dieu, rĂ©git, administrĂ© par le gouvernement de Dieu, sur la terre. Christ donnera des postes d’autoritĂ© Ă  Ses serviteurs. Les serviteurs de Dieu sont actuellement en entrainement, ils se prĂ©parent, pour servir sous Christ, ils seront des rois, des sacrificateurs, des juges, des conseillers, des enseignants (Apo. 1: 6; 5: 10). Rappelez-vous de 1 Pierre 2: 5, que l’Église est appelĂ©e: «…et vous-mĂªmes, comme des pierres vivantes, Ă©difiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce».

Jésus Christ prépare et entraine une équipe de leaders pour régner sous Lui dans le royaume de Dieu. Ce sera un super-gouvernement mondial qui règnera sur toute la terre et sur toutes les nations. Mais, Dieu ne prendra seulement que ceux qui auront prouvé durant leur vie qu’ils se seront soumis et obéis à Lui et à Christ, et qui auront été préparés et éprouvés pour occuper tous ces postes d’autorité.

Cela nous amène Ă  un autre aspect de ce que Christ a fait depuis les 2,000 dernières annĂ©es. Rappelez-vous les mots: «pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'Ă©dification du corps de Christ» (Éph. 4: 12). Depuis la fondation de l’Église au 1er siècle, JĂ©sus a aussi travaillĂ© avec le Père dans le processus de purifier et raffermir tous les ChrĂ©tiens: «C'est en vertu de cette volontĂ© que nous sommes sanctifiĂ©s, par l'offrande du corps de JĂ©sus Christ, une fois pour toutes. Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mĂªmes sacrifices, qui ne peuvent jamais Ă´ter les pĂ©chĂ©s, Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les pĂ©chĂ©s, S'est assis pour toujours Ă  la droite de Dieu… Car, par une seule offrande, Il a amenĂ© Ă  la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiĂ©s» (HĂ©b. 10: 10-12, 14).

Les mots grecs pour «amener à la perfection», signifient «compléter», «accomplir», «perfectionner», «consacrer», «finir», remplir» ou «rendre parfait». Mettez cela avec la déclaration de Jésus: «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait» (Matt. 5: 48). Le processus de devenir comme Dieu, développer Son caractère saint, juste. Alors, régner dans Son royaume devient clair.

La plus grande Å“uvre que Dieu est en train d’accomplir, est de dĂ©velopper et de perfectionner Son caractère saint et juste dans les vrais ChrĂ©tiens. Christ est dĂ©crit comme: «…le Chef et le Consommateur (l’Auteur) de la foi…» (HĂ©b. 12: 2). JĂ©sus Christ, dans un sens, aide Ă  fonder, dĂ©velopper, fortifier et faire grandir la foi dans les ChrĂ©tiens. De plus, Sa position auprès de Dieu le Père, rend cela possible.

Une autre grande responsabilitĂ© de JĂ©sus dans cet Ă¢ge, par Son Église, est de rĂ©pandre Sa prĂ©cieuse vĂ©ritĂ© Ă  autant de gens que cela est possible, avant l’arrivĂ©e des temps les plus horribles que l’humanitĂ© n’a jamais vu.

Confirmer la parole

Ă€ ce point, vous devez maintenant avoir une plus grande comprĂ©hension de ce que Christ est en train de faire et l’endroit oĂ¹ Il se trouve. MĂªme s’Il est prĂ©sentement au ciel, Il n’y restera plus très longtemps (1 Thess. 4: 16-17).

Avant de conclure, il est important d’examiner un dernier passage: «Le Seigneur, après leur avoir parlĂ©, fut enlevĂ© au ciel, et Il S'assit Ă  la droite de Dieu. Et ils s'en allèrent prĂªcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient» (Marc 16: 19-20).

Le verset 20 révèle que Jésus Christ travailla avec les disciples du 1er siècle depuis les cieux. Dans Matt. 16: 18, Il promit que Son Église: «... Les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle».

Cela signifie que Jésus travaille activement avec Son Église aujourd’hui…

Chapitre Quatorze – «Je bĂ¢tirai Mon Église!»

Dans une des plus puissantes, profondes et dramatiques dĂ©clarations de la Bible, JĂ©sus Christ dĂ©clara: «…Je bĂ¢tirai Mon Église…» (Matt. 16: 18). Peu importe la façon qu’une personne peut l’interprĂ©ter, ce passage ne parle que d’une seule Église! Une organisation! Christ continua: «…et que les portes du sĂ©jour des morts ne prĂ©vaudront point contre elle». Il promit que Son Église ne serait jamais dĂ©truite.

Plus de 2,000 organisations diffĂ©rentes de soi-disant Églises ChrĂ©tiennes ont Ă©tĂ© bĂ¢ties par les hommes aux États-Unis seulement. Ă€ tous les trois jours, il y en a une nouvelle! Les estimĂ©s placent le nombre de soi-disant ChrĂ©tiens Ă  plus de 2 milliards. MĂªme si le nombre de participants Ă  une Église semble croitre, il ne croit pas aussi vite que la confusion entourant la question de savoir quelle est la bonne Église.

Il y a ce dicton (expression) qui dit: «ils ne peuvent tous avoir torts!». Ce serait plus appropriĂ© et plus juste de dire: «Ils ne peuvent tous avoir raisons!». Si Christ a bĂ¢tit Son Église comme Il l’a dit, alors, elle peut Ăªtre trouvĂ©e quelque part sur terre aujourd’hui. Et ce serait la seule bonne Église. Mais, comment peut-on la trouver? Ă€ quoi devons-nous regarder pour l’identifier? Comment pouvons-nous Ăªtre certains que ce sera la bonne lorsque nous la verrons?

Les traditions des hommes

Jésus dit: «C'est en vain qu'ils M'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes» (Matt. 15: 9). Dans le récit parallèle de Marc, Il continue: «Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition» (Marc 7: 9).

Le Christianisme de ce monde est rempli de traditions. Une de ces plus grandes traditions, est la vue traditionnelle de l’Église du Nouveau Testament. La plupart des ministres, des thĂ©ologiens et des Ă©rudits religieux, dĂ©finissent habituellement l’Église de cette manière: «Tous ceux qui croient sincèrement en JĂ©sus Christ comme Ă©tant leur Sauveur, constituent la vraie Église.» Et c’est très souvent suivi par cette dĂ©claration familière: «Il y a plusieurs chemins qui mènent au ciel», ou encore: «Il y a plusieurs rayons sur la roue du salut». MĂªme si la Bible n’enseigne pas que le ciel est la rĂ©compense de ceux qui sont sauvĂ©s, l’implication claire de cela, est que les gens croient qu’ils veulent faire partie d’un groupe ou d’une organisation qu’ils choisissent, et Ăªtre toujours et encore ChrĂ©tiens, et recevoir toujours et encore le salut. MĂªme si les gens croient sincèrement ces idĂ©es traditionnelles, ils ont sincèrement torts!

Votre Bible déclare: «Car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints» (1 Cor. 14: 33). Le contexte démontre que cela fait référence à toutes les congrégations de la vraie Église, pas aux nombreuses organisations des hommes.

L’Église de Dieu est composĂ©e de plusieurs congrĂ©gations des saints, et elle reflète la paix, l’unitĂ©, pas la confusion. Vous devez Ăªtre certain au sujet de l’identitĂ© de la vraie Église. Dieu commande: «Mais examinez (prouvez) toutes choses; retenez ce qui est bon» (1 Thess. 5: 21). Cela concerne les choses bibliques et spirituelles, pas les achats de biens personnels! De plus, le passage dit: TOUTES choses, pas quelques choses, TOUT sujet spirituel et biblique doit Ăªtre profondĂ©ment et entièrement EXAMINÉ, PROUVÉ! SĂ»rement, Dieu n’exclurait sĂ»rement pas l’identification de Sa vĂ©ritable Église, si vitale et importante! Que le sujet de chercher, d’examiner, et de trouver Sa vraie Église. Et surtout, Dieu ne demanderait jamais aux gens de prouver quelque chose qui ne peut Ăªtre prouvĂ©!

Un petit troupeau persécuté

Lorsque JĂ©sus parlait Ă  Ses disciples de l’importance de rechercher le royaume de Dieu, Il dit: «Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvĂ© bon de vous donner le royaume» (Luc 12: 32). Sans aucun effort d’imagination, les Églises de ce monde comprenant des millions de personnes, voire des milliards, ne peuvent Ăªtre considĂ©rĂ©es «un petit troupeau»!

Christ savait que Son Église, Son petit troupeau, serait persĂ©cutĂ© et rejetĂ© par le monde. Juste avant Sa crucifixion, Il donna comme avertissement: «Souvenez-vous de la parole que Je vous ai dite: Le serviteur n'est pas plus grand que son maĂ®tre. S'ils M'ont persĂ©cutĂ©, ils vous persĂ©cuteront aussi; s'ils ont gardĂ© Ma parole, ils garderont aussi la vĂ´tre» (Jean 15: 20). Quelques versets auparavant, JĂ©sus leur avait rappelĂ© que: «…je vous ai choisis du milieu du monde, Ă  cause de cela le monde vous hait» (v. 19). Christ Ă©tait persĂ©cutĂ©, jusqu’à en Ăªtre horriblement crucifiĂ© après une nuit de torture brutale. Alors, la vraie Église pourrait aussi s’attendre Ă  Ăªtre persĂ©cutĂ©e et haĂ¯e! Ceux qui en font parti, ne font pas parti de ce monde. Le monde sent cela et les hait (Rom. 8: 7). Christ utilisa Paul pour Ă©crire: «Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en JĂ©sus Christ seront persĂ©cutĂ©s» (2 Tim. 3: 12). Le mot tous, signifie ce qu’il dit!

ConsidĂ©rez ce que nous venons juste de discuter. Combien d’Églises pouvez-vous nommer, qui sont petites, persĂ©cutĂ©e, et pas de ce monde? Et mĂªme haĂ¯e Ă  cause de cela? Pensez Ă  celles dont vous Ăªtes familières. N’y en a-t-il pas une, qui remplit cette description? SĂ»rement pas plusieurs!

L’importance du nom de l’Église

Les Églises de ce monde ont plusieurs noms différents, et qui varient de plusieurs manières. Ces noms incluent des doctrines particulières dont ces Églises enseignent, ou encore le nom des hommes qui les ont fondées, soit le type de gouvernement par lequel elles sont administrées, soit leur location, ou leur vue spécifique et leur grosseur, comme universelle ou catholique, décrivant ainsi leur étendue et grosseur et popularité.

La nuit qu’Il fut trahit, JĂ©sus pria pour Son Église. Voici ce qu’Il dit: «Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et Je vais Ă  Toi. Père saint, garde en Ton nom ceux que Tu M'as donnĂ©s, afin qu'ils soient un comme nous. Lorsque J'Ă©tais avec eux dans le monde, Je les gardais en Ton nom. J'ai gardĂ© ceux que Tu M'as donnĂ©s, et aucun d'eux ne s'est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l'Écriture fĂ»t accomplie…. Je leur ai donnĂ© Ta parole; et le monde les a haĂ¯s, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme Moi Je ne suis pas du monde. Je ne Te prie pas de les Ă´ter du monde, mais de les prĂ©server du mal. Ils ne sont pas du monde, comme Moi Je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par Ta vĂ©ritĂ©: Ta parole est la vĂ©rité» (Jean 17: 11-12, 14-17).

Il y a 12 endroits diffĂ©rents oĂ¹, le Nouveau Testament enregistre que la vraie Église a Ă©tĂ© gardĂ©e dans le nom de Dieu, le Père. Toutes les rĂ©fĂ©rences utilisent le nom Église de Dieu.

Les 5 premiers endroits, font références à toute l’Église en général, ou le corps de Christ:

(1) Actes 20: 28: «Prenez donc garde Ă  vous-mĂªmes, et Ă  tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a Ă©tablis Ă©vĂªques, pour paĂ®tre l'Église du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang» Ce verset est une instruction aux anciens de nourrir l’ÉGLISE de DIEU.â€

(2) 1 Cor. 10: 32: «Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l'Église de Dieu».

(3) 1 Cor. 11: 22: «N'avez-vous pas des maisons pour y manger et boire? Ou méprisez-vous l'Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien?»

(4) 1 Cor. 15: 9: Paul a Ă©crit la mĂªme chose Ă  deux congrĂ©gations: «car je suis le moindre des apĂ´tres, je ne suis pas digne d'Ăªtre appelĂ© apĂ´tre, parce que j'ai persĂ©cutĂ© l'Église de Dieu».

(5) Gal. 1: 13: «Vous avez su, en effet, quelle Ă©tait autrefois ma conduite dans le judaĂ¯sme, comment je persĂ©cutais Ă  outrance et ravageais l'Église de Dieu».

Les 4 prochains endroits parlent d’une congrégation spécifique, locale. Cela peut faire référence à Église de Dieu en Judée ou à Corinthe, etc….

(6) 1 Cor. 1: 2: «à l'Église de Dieu qui est à Corinthe…».

(7) 2 Cor. 1: 1: «à l'Église de Dieu qui est à Corinthe…».

(8) 1 Tim. 3: 5: Paul fait référence à tout ancien dans toute congrégation locale: «…car si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Église de Dieu?».

(9) 1 Tim. 3: 15: «mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Église du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité.». Ce verset ajoute une description de Dieu en employant le mot vivant.

Les 3 derniers endroits, parlent collectivement de toutes les congrégations locales, combinées:

(10) 1 Cor. 11: 16: «Si quelqu'un se plaît à contester, nous n'avons pas cette habitude, non plus que les Églises de Dieu».

(11) 1 Thess. 2: 14: «Car vous, frères, vous Ăªtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui sont en JĂ©sus Christ dans la JudĂ©e…».

(12) 2 Thess. 1: 4: «Aussi nous glorifions-nous de vous dans les Églises de Dieu».

Dans cet Ă¢ge moderne, pour des raisons corporatives (d’enregistrement auprès du gouvernement), l’Église utilise un nom descriptif afin de se distinguer des autres Églises de Dieu, de celles qui se sont appropriĂ©es le nom de Dieu, mais qui n’obĂ©issent pas Ă  Ses commandements, ne croyant pas Ă  Ses vraies doctrines ou en accomplissant pas Son Å’uvre. Herbert W. Armstrong, le leader de l’Église du 20ème siècle, choisit le nom de Worldwide Church of God (l’Église Universelle de Dieu), et mĂªme avant cela, le nom de Radio Church of God (Radio Église de Dieu). Le successeur de l’Église conduite par M. Armstrong, a choisit le nom de The Restored Church of God (L’Église de Dieu RestaurĂ©e).

De nombreuses dénominations populaires ont quelques bonnes doctrines mélangées avec beaucoup d’erreurs. Et plusieurs dénominations se sont approprié le nom d’Église de Dieu. Mais, il n’y a qu’une seule Église sur la face de la terre a le bon nom et enseigne toutes les vraies doctrines que la Bible enseigne! Rappelez-vous que Christ pria: «Sanctifie-les par Ta vérité: Ta Parole est la vérité» (Jean 17: 17). L’Église que Jésus dirige et guide est sanctifiée, mise à part, par les vérités de la Parole de Dieu!

En plus d’avoir le nom d’Église de Dieu, nous avons vu que la vraie Église est sortie de ce monde, elle est petite, persĂ©cutĂ©e, mĂªme au point dâ€™Ăªtre haĂ¯e. Cette Église est mise Ă  part par ses croyances et ses pratiques, qui sont en harmonie avec la Bible!

Unie par la Parole de Dieu

Les hommes ont leurs propres dĂ©finitions de ce que l’Église est actuellement (et rĂ©ellement), mais ce n’est seulement que la dĂ©finition de la Bible, ou la dĂ©finition de Dieu, qui compte. Lisez-le vous-mĂªmes. Paul a Ă©crit Ă  TimothĂ©e: «…mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Église du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vĂ©rité» (1 Tim. 3: 15).Ă€ la fin, aucune autre dĂ©finition, inventĂ©e par les hommes, n’est acceptable. Cette dĂ©finition de l’Église que Christ bĂ¢tit, nous guidera Ă  travers tout le restant de ce chapitre. L’Église de Dieu possède et enseigne la vĂ©ritĂ©. MĂªme si la plupart des gens ne l’a jamais considĂ©rez ou en a entendu parler, ce verset a toujours existĂ©.

Nous avons discutĂ© comment les Églises de ce monde sont dans la confusion, divisĂ©es par des diffĂ©rences sans fins sur les doctrines et leurs pratiques. Le livre d’Amos demande: «Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en Ăªtre convenus?» (Amos 3: 3). La rĂ©ponse est NON!

Les Églises de ce monde ne pratiquent pas le principe de: «L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matt. 4: 4), exactement comme il est écrit. Au lieu, puisqu’ils suivent les nombreuses différentes traditions des hommes, des controverses sans fins en découlent, elles les séparent, divisent, et créent de plus en plus d’Églises, encore faites par d’autres hommes. Ils «ne marchent pas ensemble», parce que, généralement, ils ne s’accordent pas, ils ne s’entendent pas, soit entre eux, soit avec Dieu!

L’Église de Dieu est diffĂ©rente. Plusieurs versets du Nouveau Testament montrent que l’Église que le Christ a bĂ¢tit, est unie, et tous ses membres et ses congrĂ©gations marchent ensemble, en complète harmonie les uns avec les autres, et avec Dieu et Christ.

Un point important, dĂ©montrant l’unitĂ© de la vraie Église, Ă©merge de la mĂªme prière que Christ fit lors du soir de Sa trahison: «Et Je Me sanctifie Moi-mĂªme pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiĂ©s par la vĂ©rité….afin que tous soient un, comme Toi, Père, Tu es en Moi, et comme Je suis en Toi, afin qu'eux aussi soient un en Nous, pour que le monde croie que Tu M'as envoyĂ©. Je leur ai donnĂ© la gloire que Tu M'as donnĂ©e, afin qu'ils soient un comme Nous sommes un, Moi en eux, et Toi en Moi, fin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que Tu M'as envoyĂ© et que Tu les as aimĂ©s comme Tu M'as aimé» (Jean 17: 19, 21-23).

C’est lĂ  une dĂ©claration puissante! Christ voulait que Son Église soit UNIE, juste UNE! Pas moins que ne l’étaient Lui et Son Père! Il n’y a pas de place pour la mĂ©sentente dans une Église qui est SI UNIE. Ces versets dĂ©crivent une unitĂ© parfaite par de vrais enseignements (une doctrine est un enseignement). La mĂªme sorte d’unitĂ© qui habite le Père et Christ. C’est cette sorte d’unitĂ© qui permet aux vrais ChrĂ©tiens dâ€™Ăªtre en eux, dâ€™Ăªtre dans le Père et le Fils (Jean 17: 21).

MĂªme dans l’Ancien Testament, David fut inspirĂ© d’enregistrer: «Voici, oh! Qu'il est agrĂ©able, qu'il est doux, pour des frères de demeurer ensemble!» (Ps. 133: 1).

Nous devons maintenant examiner plusieurs passages du Nouveau Testament pour voir si, en fait, cette sorte de merveilleuse unité était visible après que l’Église du Nouveau Testament fut fondée. Est-ce que les vrais serviteurs de Dieu enseignèrent et administrèrent cette sorte d’unité? Et comment est-elle atteinte?

Notez cette description du dĂ©but de l’Église de Dieu: «Le jour de la PentecĂ´te, ils Ă©taient tous ensemble dans le mĂªme lieu» (Actes 2: 1). Lorsque l’Église du Nouveau Testament vint en existence, 3,000 convertis furent baptisĂ©s. Ils formèrent le commencement de la construction de l’Église de Christ. La description ajoute: «Ils persĂ©vĂ©raient dans l'enseignement des apĂ´tres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières» (v. 42). Et: «Tous ceux qui croyaient Ă©taient dans le mĂªme lieu, et ils avaient tout en commun» (v. 44). Et: «Ils Ă©taient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicitĂ© de coeur» (v. 46). De ces versets, nous voyons clairement que l’Église que le Christ bĂ¢tit Ă©tait unie, en accord, sur les doctrines, et se tenaient ensemble. Notez: «…louant Dieu, et trouvant grĂ¢ce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour Ă  l'Église ceux qui Ă©taient sauvĂ©s» (v. 47).

Dans l’Église, JĂ©sus guide et dirige, Il est Celui qui la bĂ¢tit!

Seulement une organisation

Le Nouveau Testament parle de l’Église de Dieu comme étant le corps de Christ. Cela introduit une remarquable compréhension.

Dans sa première lettre aux Corinthiens, Paul enregistra que l’Église avait plusieurs membres individuels, et, il compara cela à différentes parties du corps humain, que chacun d’eux, était relié les uns aux autres. Une étude attentive du chapitre 12 de 1 Corinthiens, nous révèle cette compréhension extraordinaire: «Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. Ainsi le corps n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres» (1 Cor. 12: 12-14).

Lorsqu’une personne est convertie, qu’elle s’est repentie, qu’elle a été baptisée, et qu’elle a reçu le Saint Esprit, ce verset révèle que cette personne est alors placée dans le corps de Christ, ou dans l’Église de Dieu.

De nombreuses personnes ont Ă©tĂ© confuses par ce que cela signifie. En d’autres mots: Qu’est exactement l’Église ou le corps de Christ, dans lequel la personne a Ă©tĂ© baptisĂ©e? Voici la rĂ©ponse Ă  cette question: Lorsque JĂ©sus Christ marcha sur la terre en prĂªchant l’évangile et bien d’autres enseignements, et tous les miracles et les oeuvres qu’Il accomplit, tout cela furent faits lorsqu’Il Ă©tait dans Son corps physique.

Bien sĂ»r, après la crucifixion et l’enterrement, le corps de Christ fut ressuscitĂ© comme Esprit, avant de monter au ciel, ce qui requerrait que Ses Å“uvres et Ses enseignements soient transfĂ©rĂ©s Ă  une autre entitĂ©, soit Son Église, que les Écritures rendent claires que JĂ©sus Christ considère Ăªtre Son corps, continuant sur terre ce qu’Il avait commencĂ©.

Le contexte de 1 Cor. 12 utilise la mĂªme analogie: «Si le pied disait: Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps-ne serait-il pas du corps pour cela? Et si l'oreille disait: Parce que je ne suis pas un Å“il, je ne suis pas du corps, -ne serait-elle pas du corps pour cela? Si tout le corps Ă©tait Å“il, oĂ¹ serait l'ouĂ¯e? S'il Ă©tait toute ouĂ¯e, oĂ¹ serait l'odorat? Maintenant Dieu a placĂ© chacun des membres dans le corps comme il a voulu. Si tous Ă©taient un seul membre, oĂ¹ serait le corps? Maintenant donc il y a plusieurs membres, et un seul corps» (vs. 15-20).

Les croyances populaires

Le monde soi-disant ChrĂ©tien enseigne que le corps de Christ, l’Église de JĂ©sus, consiste en plusieurs dĂ©nominations, regroupements, ou communautĂ©s de croyants, et Ă©tant toutes reliĂ©es par le Saint Esprit travaillant dans les croyants lĂ , oĂ¹ avec qui, ils sont affiliĂ©s. (De nombreuses sources attestent de cette pensĂ©e populaire.) Mais c’est totalement contraire Ă  ce que la Bible enseigne au sujet du corps de Christ. Cette idĂ©e qui est une contrefaçon parfaite, assure en effet, que Christ et Son corps sont divisĂ©s parmi plusieurs groupes ou organisations. Nous allons voir que cela n’est pas vrai.

1 Cor. 12 ne peut Ăªtre rejetĂ©, aboli, neutralisĂ© (spiritualized away), par le raisonnement humain. Ce chapitre ne dĂ©crit pas un corps spirituel constituĂ© de personnes et/ou d’organisations en dĂ©saccords les unes avec les autres, amorphes, dĂ©connectĂ©es, Ă  travers le monde soi-disant ChrĂ©tien. Tout pied, Å“il ou oreille dĂ©tachĂ©e du corps humain, meurt! Peu importe le temps que vivra la partie coupĂ©e du corps, si elle n’est reliĂ©e Ă  ce corps par des tissus sanguins pour supporter la vie. Dieu crĂ©a le corps humain, Il comprend Ă©videmment l’analogie qu’Il a inspirĂ©e.

Plus de preuves de la signification du corps

Pour plus de preuves de la signification du corps, considérez deux autres passages, écrits à deux différentes congrégations sous le leadership de Paul.

Notez sa dĂ©claration Ă  la congrĂ©gation des Colossiens: «Il (Christ) est la tĂªte du corps de l'Église; Il est le commencement, le premier-nĂ© d'entre les morts, afin d'Ăªtre en tout le premier» (Col. 1: 18). Examinons maintenant l’instruction de Paul Ă  la congrĂ©gation des ÉphĂ©siens. Parlant de ce que Dieu plaça sous le contrĂ´le de Christ, Paul a Ă©crit: «Il (Dieu le Père) a tout mis sous Ses (Ă  Christ) pieds, et Il L’(Christ)'a donnĂ© pour Chef SuprĂªme Ă  l'Église, qui est Son corps, la plĂ©nitude de Celui qui remplit tout en tous» (Éph. 1: 22-23). La dĂ©finition du corps de Christ de la Bible, c’est l’Église! Ce sont les mĂªmes choses.

De plus, au chapitre 4 du livre aux ÉphĂ©siens, Paul exhorta les frères lĂ , Ă : «…vous efforçant de conserver l'unitĂ© de l'esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  une seule espĂ©rance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptĂªme, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous» (Éph. 4: 3-6). Il ne doit pas y avoir de confusion en ce qui concerne l’unitĂ© et dâ€™Ăªtre en accord, au sujet de ce que le peuple de Dieu est requis. Rappelez-vous comment Christ pria pour cette sorte d’unitĂ©.

Quelques versets plus loin, Paul décrit l’importance d’un ministère fidèle et vrai, travaillant activement et enseignant la vraie Église de Christ. Lisez soigneusement et comprenez le passage suivant:

«Et il a donnĂ© les uns comme apĂ´tres, les autres comme prophètes, les autres comme Ă©vangĂ©listes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'Ă©dification du corps de Christ, jusqu'Ă  ce que nous soyons tous parvenus Ă  l'unitĂ© de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, Ă  l'Ă©tat d'homme fait, Ă  la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportĂ©s Ă  tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de sĂ©duction, mais que, professant la vĂ©ritĂ© dans la charitĂ©, nous croissions Ă  tous Ă©gards en celui qui est le chef, Christ. C'est de lui, et grĂ¢ce Ă  tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonnĂ© et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient Ă  chacune de ses parties, et s'Ă©difie lui-mĂªme dans la charité» (Éph. 4: 11-16).

Le genre du corps humain de Christ

L’Église est un type du propre corps physique de Christ lorsqu’Il Ă©tait sur la terre, et, comme le Chef, Il gouverne, dirige et la bĂ¢ti, ajoutant ce qu’Il veut tous les jours (Actes 2: 47). Les versets mentionnĂ©s plus haut dĂ©crivent ce corps comme Ă©tant uni dans les doctrines et dans l’amour. Ă€ chaque mot, ce passage dĂ©montre que toute l’Église (tout le corps, chacune de ses parties) doit marcher ensemble en complète harmonie et accord des doctrines, sous l’autoritĂ© de Christ. Et Il travaille par Ses vrais ministres pour protĂ©ger et garder l’Église de ne pas s’éloigner Ă  tout vent de doctrine.

Le temple de Dieu du Nouveau Testament

Nous ne pouvons laisser le sujet du corps de Christ Ă  moins de faire une autre importante et cruciale connexion (ou lien) Ă  tout ce que nous avons vu et clarifiĂ© de l’Église. L’Église de Dieu du Nouveau Testament, que nous avons vu Ăªtre la mĂªme chose que le corps biblique de Christ, est aussi dĂ©crit comme Ă©tant le temple de l’Éternel. Il y a quelques passages du Nouveau Testament qui clarifie cela, et ils sont cruciaux Ă  comprendre. Sachez que dans l’Ancien Testament, le magnifique temple physique construit premièrement par Salomon, et plus tard, reconstruit par Zorobabel, et plus tard renouvelĂ© par HĂ©rode, Ă©tait la place oĂ¹ Dieu demeurait. Tous les gens comprenaient cela. Le temple de l’Ancien Testament, comme nous le verrons avec le Nouveau Testament, Ă©tait aussi souvent rĂ©fĂ©rĂ© pour Ăªtre le temple de l’Éternel.

Le mot temple est utilisé souvent à travers le Nouveau Testament. Ce mot apparait littéralement à de nombreuses reprises dans les quatre évangiles et dans les épitres de Paul, et aussi dans le livre de l’Apocalypse, il fait référence habituellement au temple de Dieu autour de Son trône au troisième ciel.

Le mot anglais temple, dĂ©rive de trois mots grecs diffĂ©rents qui peuvent Ăªtre correctement traduits par temple. Les voici:

  • Oikos (prononcĂ©: oy’ kos): une demeure, une maison familiale, une demeure, ou un temple;
  • Hieron (prononcĂ©: hee-er-on’): un endroit sacrĂ©, tout le terrain oĂ¹ se trouve le temple, comme Ă  JĂ©rusalem ou ailleurs:
  • Naos (prononcĂ©: nah-os’): l’endroit sacrĂ© prĂ©cis du temple, le sanctuaire lui-mĂªme.

Examinons les passages qui enlèvent tout doute au sujet de ce qu’est, ou plus exactement,… qui est le temple de Dieu aujourd’hui.

Le livre de Jean est la bonne place pour dĂ©buter, et nous l’avons citĂ© plus tĂ´t, dans un diffĂ©rent contexte. Il offre une importante preuve que le corps de Christ est la mĂªme chose que le temple de Dieu. En lisant, rĂ©alisez que les paroles de Christ sont en fait, la Bible interprĂ©tant la Bible (puisque c’est Lui l’Auteur de la Bible!), et Ses paroles donnent la meilleur introduction du sujet du temple du Nouveau Testament. Notez spĂ©cialement la dernière partie du passage: «JĂ©sus leur rĂ©pondit: DĂ©truisez ce temple, et en trois jours Je le relèverai. Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bĂ¢tir ce temple (c’était le temple rĂ©novĂ© (ou le 2ème) après que celui construit par Salomon ait Ă©tĂ© dĂ©truit), et Toi, en trois jours Tu le relèveras! Mais Il parlait du temple de Son corps» (Jean 2: 19-21).

Si vous comprenez que le corps physique de Christ est aussi Son temple, et que le temple est aussi Son corps, alors, le corps de Christ et le temple de Christ, sont la mĂªme chose, vous ne pouvez pas Ăªtre confus. Tout ce que vous devez faire, c’est de croire ce que Christ dit. La Bible continuera Ă  s’interprĂ©ter elle-mĂªme. Cette Ă©tonnante connaissance que vous venez tout juste de recevoir, très peu de gens qui sont actuellement vivant sur cette terre aujourd’hui, l’ont reçue

Ce que Paul a enregistré

Paul enregistra beaucoup plus que tout autre auteur des livres de la Bible, au sujet du temple du Nouveau Testament. Regardons sa dĂ©claration de base: «Ainsi donc, vous n'Ăªtes plus des Ă©trangers, ni des gens du dehors; mais vous Ăªtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s sur le fondement des apĂ´tres et des prophètes, JĂ©sus Christ lui-mĂªme Ă©tant la pierre angulaire. En Lui tout l'Ă©difice, bien coordonnĂ©, s'Ă©lève pour Ăªtre un temple saint dans le Seigneur» (Éph. 2: 19-21).

Il a aussi Ă©crit ceci aux Corinthiens: «Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous Ăªtes le champ de Dieu, l'Ă©difice de Dieu» (1 Cor. 3: 9).

Notez ceci: En Anglais, contrairement à la coutume d’aujourd’hui, la version anglaise de la Bible du King James Version fut écrite dans un vieil Anglais, elle utilisait le pronom pour le pluriel: ye (vous), et pour le singulier: you (tu). Le pronom ye (vous) employé dans ce passage (en anglais), signifie TOUS les Éphésiens et les Corinthiens, ou, toute l’Église, collectivement. Cela deviendra plus clair à mesure que nous avançons dans le texte, que les membres individuels ne sont pas le temple de Dieu, mais plutôt, toute l’Église constitue le temple.

(Mais dans la version française de la Bible de Louis Second 1910, (version française utilisée par RCG) le pronom utilisé par les traducteurs, a bien été traduit: le pronom VOUS, signifie tous les membres de l’Église, collectivement.)

Nous verrons et comprendrons aussi plus loin comment la Bible dĂ©crit ce qui en est pour les membres individuellement, dans ce temple. Cela est suprĂªmement important de comprendre pour tous ceux qui cherchent Ă  servir et Ă  obĂ©ir Ă  Dieu de la bonne façon et lĂ  oĂ¹ Dieu le veut.

Paul ajouta ceci: «Ne savez-vous pas que vous Ăªtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un dĂ©truit le temple de Dieu, Dieu le dĂ©truira; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous Ăªtes» (1 Cor. 3: 16-17).

PlacĂ©s ensemble, ces versets rĂ©vèlent que Dieu voit Son peuple, la vraie Église, comme Son bĂ¢timent, et Son temple. Comprenez que ce que Dieu est en train de construire, c’est un temple, ou une maison. Le passage ce verset ajoute encore un peu plus Ă  la comprĂ©hension: «Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point Ă  vous-mĂªmes?» (1 Cor. 6: 19). Ce passage rend clair comment il est sĂ©rieux pour ceux que Dieu appelle, que de traiter lĂ©gèrement leur incroyable privilège d’avoir Dieu habitant en eux. Leur conduite doit reflĂ©ter cela.

Notez ceci: «Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et Je marcherai au milieu d'eux; Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple» (2 Cor. 6: 16).

La dernière partie de ce passage est citée du livre de Lévitique: «Je marcherai au milieu de vous, Je serai votre Dieu, et vous serez Mon peuple» (Lév. 26: 12). L’utilisation de ce passage, ici, démontre que Dieu a toujours planifié (et a toujours dit), depuis le commencement, que Son Église, ceux dans qui, Il demeurerait personnellement, constitueraient le plus magnifique, le plus grand, et le plus glorieux temple de tous. Réalisez que le livre de Lévitique fut enregistré bien longtemps avant que le temple de Salomon ne fut construit et de ou de Zorobabel ne fut reconstruit.

Il y a un puissant message pour chaque personne dans les versets prĂ©cĂ©dants 2 Cor. 6: 16, citĂ© plus haut. Pour ceux qui dĂ©sirent Ăªtre dans le temple de Dieu, il ne peut y avoir aucun compromis avec les doctrines, avec la vĂ©ritĂ©, avec aucun des faux enseignements paĂ¯ens du soi-disant Christianise, qui est rĂ©sumĂ© dans 2 Cor. 6: 14 comme: «Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug Ă©tranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquitĂ©? Ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les tĂ©nèbres?», et dans 2 Cor. 6: 17: «C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et sĂ©parez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas Ă  ce qui est impur, et je vous accueillerai».

Lisez attentivement les versets de 2 Cor. 6:

  • Verset 14: «Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug Ă©tranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquitĂ©? Ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les tĂ©nèbres?»
  • Verset 15: «Quel accord y a-t-il entre Christ et BĂ©lial? Ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle?»
  • Ensuite, lisez attentivement les versets d’ÉphĂ©siens 5:
  • Verset 6: «Que personne ne vous sĂ©duise par de vains discours; car c'est Ă  cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rĂ©bellion»,
  • Verset 7: «N'ayez donc aucune part avec eux»,
  • Verset 8: «Autrefois vous Ă©tiez tĂ©nèbres, et maintenant vous Ăªtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière!»,
  • Verset 9: «Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bontĂ©, de justice et de vĂ©rité»,
  • Verset 10: «Examinez ce qui est agrĂ©able au Seigneur»,
  • Verset 11: «et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des tĂ©nèbres, mais plutĂ´t condamnez-les»,
  • Verset 23: «car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.», et le
  • Verset 30: «parce que nous sommes membres de son corps».

Les premiers versets condamnent tout compromis avec toute forme d’injustice. Les deux derniers décrivent Christ comme Chef de l’Église pour ceux qui en font partie. Il les considère comme des membres individuels de Son corps, de Sa chair, et de Ses os.

Que cette comprĂ©hension de ce que cela signifie exactement, que dâ€™Ăªtre dans le corps de Christ, vous rende sobre!

Église, corps et temple (maison ou bĂ¢timent), trois mots importants

Une dernière preuve (il y en a encore plusieurs autres) que l’Église de Dieu, le corps de Christ, le Temple (ou la Maison ou le BĂ¢timent) de Dieu, sont tous exactement la mĂªme chose, cela est compris en comparant trois passages dans les Ă©pitres de Paul. Suivez attentivement l’incroyable lien (ou connexion) entre ces importants versets.

Ne manquez pas de comprendre la signification de ce qu’ils révèlent!

Retournons à 1 Timothée 3: 15: «…mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Église du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité».Ce passage fondamental, grandement ignoré, donne une définition de la vraie Église de Dieu du Nouveau Testament. Notez que l’Église est appelée la maison de Dieu, qui est l'Église du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité. (Ce verset relie directement l’Église et/à la vérité, toute la vérité, et pas juste un peu de vérité ou beaucoup de vérité, et certainement pas la vérité mélangée avec beaucoup d’erreurs, mais, simplement, LA VÉRITÉ!)

Alors, assurez-vous d’avoir cela clair dans votre esprit, que l’Église est appelĂ©e la maison de Dieu. (Ce sont aussi les mĂªmes mots pour dĂ©crire le temple de Salomon, qui Ă©tait aussi appelĂ© la maison de l’Éternel (1 Rois 6: 37-38).

Nous voyons que dans Matthieu, JĂ©sus enseigna que: «…Tout royaume divisĂ© contre lui-mĂªme est dĂ©vastĂ©, et toute ville ou maison divisĂ©e contre elle-mĂªme ne peut subsister» (Matt. 12: 25). Pourquoi ceux qui enseignent ce sujet de l’Église du Nouveau Testament, dans les nombreuses autres organisations, n’enseignent-ils pas ce verset? Christ expliqua que mĂªme le diable rĂ©alise que son royaume ne peut survivre s’il est divisĂ©.

Sûrement Jésus est aussi sage que le diable!

Paul a appelĂ© le temple de Dieu, une maison, un Ă©difice, un temple saint: «Ainsi donc, vous n'Ăªtes plus des Ă©trangers, ni des gens du dehors; mais vous Ăªtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s sur le fondement des apĂ´tres et des prophètes, JĂ©sus Christ lui-mĂªme Ă©tant la pierre angulaire. En lui tout l'Ă©difice, bien coordonnĂ©, s'Ă©lève pour Ăªtre un temple saint dans le Seigneur» (Éph. 2: 19-21). Voici le point: Un Ă©difice, bien coordonnĂ©, rappelez-vous de cela.

Plus loin, Paul dit presque la mĂªme chose, au sujet6 du corps de Christ. Notez: «C'est de lui, et grĂ¢ce Ă  tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonnĂ© et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient Ă  chacune de ses parties, et s'Ă©difie lui-mĂªme dans la charité» (Éph. 4: 16), et: «... Dieu a disposĂ© le corps de manière Ă  donner plus d'honneur Ă  ce qui en manquait,» (1 Cor. 12: 24).

Les mots traduits par: «tout le corps, bien coordonnĂ© et formant un solide assemblage», dĂ©rive du mot grec sunarmologeo. Il signifie rendre uni de très près, collĂ© ensemble, collĂ© compacte, joint serrĂ©, ensemble. Paul avait Ă  l’esprit la mĂªme chose lorsqu’il parlait de l’Église, du temple (ou de la maison de Dieu) ou du corps de Christ.

Le mot grec Sunarmologeo offre rĂ©ellement une signification fascinante: rapprochĂ© de plus près, coller le joint serrĂ©, et uni, joint ensemble. Toutes ces expressions ont un mĂªme sens, comme dans dĂ©poser des briques les unes Ă  cĂ´tĂ© des autres, d’une manière serrĂ©e, jointes et collĂ©es par du ciment, pour former un genre de mur, d’un mĂªme bĂ¢timent. Prenez le temps pour relire Actes 2: 42-47, oĂ¹ les 3,000 premiers baptisĂ©s, (reprĂ©sentant chacun d’eux une brique) de l’église du Nouveau Testament furent liĂ©s ensemble, joints, collĂ©s, afin de former un bĂ¢timent, qui Ă©tait l’Église de Dieu.

Depuis que nous avons lu que le temple est aussi appelĂ© le bĂ¢timent de Dieu, il n’y a pas de façon possible de lire ces passages et de conclure que la vraie Église de Dieu ne peut Ăªtre rien d’autre qu’une organisation NON-divisĂ©e! Un seul bĂ¢timent! Ne laissez jamais personne vous dire que le temple de Dieu ou le corps de Christ, est moins que cela! Son bĂ¢timent ne peut Ăªtre rejetĂ©, reniĂ© ou ridiculisĂ©, comme le font les soi-disant ministres ChrĂ©tiens avec toutes les doctrines de la Parole de Dieu, ils en font un temple qui est mal dĂ©fini, dĂ©connectĂ©, amorphe et sans signification.

Examinons maintenant ce que sont les pierres, les briques utilisées dans la construction, exactement qu’est-ce ou qui est-ce, qui sont joints, collés, unis, ensemble… À ce point la connaissance présentée dans ce chapitre, devient personnelle.

Un Ă©tonnant passage dans 1 Pierre!

L’apôtre Pierre révèle un point exclamation, une remarque importante si vous voulez, sur tout ce que Paul a écrit au sujet du temple du Nouveau Testament.

Dans l’épitre de Pierre, 1 Pi. 2, il dĂ©clare que cela inclurait tous les vrais ChrĂ©tiens de tous les Ă¢ges: «Si vous avez goĂ»tĂ© que le Seigneur est bon. Approchez-vous de Lui, pierre vivante, rejetĂ©e par les hommes, mais choisie et prĂ©cieuse devant Dieu; et vous-mĂªmes, comme des pierres vivantes, Ă©difiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agrĂ©ables Ă  Dieu par JĂ©sus Christ. Car il est dit dans l'Écriture: Voici, Je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, prĂ©cieuse; Et celui qui croit en elle ne sera point confus» (1 Pi. 2: 3-6).

Il est Ă©vident que les pierres vivantes (Christ Ă©tant la pierre principale de l’angle (ou la pierre angulaire)), sont les ChrĂ©tiens, individuellement, dans la fondation du temple, collĂ©es fermement, serrĂ©es les unes contre les autres, toutes ensemble. Et notez que c’étaient seulement les prĂªtres (sacrificateurs et lĂ©vites) qui pouvaient pĂ©nĂ©trer dans le temple de Salomon (2 Chron. 23: 6). Aussi, il est important de noter que le verset 5 de 1 Pierre chapitre 2, devrait donner un ordre clair et fort: «…et vous-mĂªmes (vous, les membres de l’Église de Dieu), comme des pierres vivantes, Ă©difiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agrĂ©ables Ă  Dieu par JĂ©sus Christ».

C’est une compréhension absolument incroyable, pour ceux qui sont capables de la recevoir. Imprimez-la dans votre esprit avant de continuer. Tous ceux qui désirent recevoir l’Esprit de Dieu, devraient profondément peser leur décision avant de s’engager à l’accomplir, s’ils obéiront à cet ordre: Soyez une pierre vivante!

Pierre a Ă©crit encore plus Ă  ce sujet, et il ne serait pas complet sans ce passage: «L'honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrĂ©dules, la pierre qu'ont rejetĂ©e ceux qui bĂ¢tissaient est devenue la principale de l'angle, et une pierre d'achoppement et un rocher de scandale; ils s'y heurtent pour n'avoir pas cru Ă  la parole, et c'est Ă  cela qu'ils sont destinĂ©s. Vous, au contraire, vous Ăªtes une race Ă©lue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelĂ©s des tĂ©nèbres Ă  son admirable lumière» (1 Pi. 2: 7-9).

Ce monde n’a jamais voulu accepter le vrai JĂ©sus Christ! Et il n’a jamais non plus acceptĂ© la vraie Église qu’Il fonda, et qu’Il continue de dĂ©velopper, de conduire, de diriger et de prĂ©parer pour Son retour. Ce monde s’enfarge sur Ses doctrines, et il Le rejette comme Ă©tant le Chef de l’Église ou n’importe quelle autre Église. Au lieu de cela, il L’a remplacĂ© par un faux, froid et mort JĂ©sus (appelĂ© un autre JĂ©sus) sur une croix, qui amène une comprĂ©hension vide, morte, des doctrines paĂ¯ennes vides, et qui construit des Églises mortes avec des pierres mortes!

La tragédie

La plupart des gens n’apprĂ©cieront pas le vrai JĂ©sus Christ de la Bible. Et non plus Ses enseignements, et ne les Ă©tudieront pas non plus. Ils ne se soumettront pas Ă  Son gouvernement. Ni ne viendront Ă  Son Église, ni ne supporteront l’œuvre de Son Église. Et de ce fait, ils ne Lui permettront pas de les guĂ©rir, et de devenir des pierres vivantes dans Son bĂ¢timent (Son temple). Aveugles Ă  leurs propres actions, ils se garderont Ă  l’extĂ©rieur du temple qu’Il est en train de bĂ¢tir. En rejetant tout cela, ils ont choisit de ne pas Ăªtre les prochaines pierres vivantes qu’Il aurait pu utiliser pour bĂ¢tir Son temple.

Si Dieu vous appelle, vous serez jugĂ©s par cette connaissance! L’apĂ´tre Pierre a aussi dit: «Car c'est le moment oĂ¹ le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obĂ©issent pas Ă  l'Évangile de Dieu?» (1 Pi. 4: 17).

L’Église a depuis longtemps compris que la maison de Dieu est son Église. Maintenant, vous savez que c’est la mĂªme chose que de dire: Son temple, du quel vous avez Ă©tĂ© appelĂ© Ă  Ăªtre une pierre vivante, collĂ©e, unie, serrĂ©e fermement, avec toutes les autres, dans le temple saint de Dieu.

Pourquoi la majorité des gens n’acceptent pas que l’Église de Dieu, le corps de Christ, Son temple, soit unie, soit une organisation unie et conduite par Jésus Christ comme le Chef du gouvernement de Dieu, et accomplissant Son Oeuvre?

Que serait plus important pour vous que de comprendre ces points? Que serait plus important pour vous que de permettre Ă  Christ de vous placer dans Son temple, dans le bĂ¢timent de Dieu, et sachant que vous Ăªtes jugĂ©s maintenant? Que serait plus important pour vous que de recevoir la connaissance jamais comprise par le soi-disant Christianisme: «Si l'Éternel ne bĂ¢tit la maison, ceux qui la bĂ¢tissent travaillent en vain…» (Ps. 127: 1).

Il ne peut y avoir qu’un seul bĂ¢timent (spirituel) que Dieu peut avoir Ă  l’Esprit, celui qu’Il a panifiĂ© bien avant que ce psaume ne soit Ă©crit. Regardant les Églises des hommes, comment est-ce que ceux qui les ont construites, ont-ils pu penser qu’ils pouvaient construire leur propre bĂ¢timent (spirituel)? Et que le tout puissant JĂ©sus Christ se soumettrait Ă  eux, et qu’Il les suivrait, au lieu du contraire?

Et comment autant de gens (voire des milliards) les ont aidé et les aident aveuglément à construire leurs Églises?

Pourquoi autant de groupes différents, voici un peu d’histoire!

Les deux prochaines sections aideront le lecteur à comprendre la raison pour laquelle le soi-disant monde Chrétien a tant de différentes Églises.

L’Église universelle, centralisĂ©e Ă  Rome, et qui enseigne la fausse doctrine de la trinitĂ©, a toujours enseignĂ© que le corps de Christ Ă©tait composĂ© de ceux qui faisaient et font parti de cette Église. MĂªme si l’Église Romaine enseignait des doctrines basĂ©es presqu’exclusivement sur des traditions humaines, leur comprĂ©hension que Christ est la TĂªte (le Chef) du corps spirituel non-divisĂ©, organisĂ©, et trouvĂ© dans une seule Église, cette doctrine Ă©tait correct. Leur erreur fut d’appliquer cette importante doctrine Ă  eux-mĂªmes au lieu de la vraie, unique, et seule Église de Dieu, conduite par le vrai JĂ©sus Christ (2 Cor. 11: 4).

Examinons cela en reliant plusieurs Ă©lĂ©ments importants afin de clarifier la pensĂ©e des RĂ©formateurs Protestants. Lorsqu’ils se rebellèrent contre, et se sĂ©parèrent de Rome, ils se rendirent comptent qu’ils ne faisaient plus patri de cette Église, et qu’ils s’étaient sortis eux-mĂªmes de leur ancienne croyance d’avoir Ă©tĂ© dans le corps de Christ. Ils savaient ce que Paul enseignait: «Nous avons tous, en effet, Ă©tĂ© baptisĂ©s dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous Ă©tĂ© abreuvĂ©s d'un seul Esprit. Ainsi le corps n'est pas un seul membre, mais il est formĂ© de plusieurs membres» (1 Cor. 12: 13-14).

Tout le monde du soi-disant Christianisme moderne est capable de lire ce passage, et bien d’autres, au sujet du corps du Christ. Mais, ils (les RĂ©formateurs Protestants) devaient Ăªtre rĂ©conciliĂ©s avec le fait qu’ils venaient juste de quitter l’Église Romaine et son autoritĂ©. Voici leur problème: Ils devaient inventer un enseignement compatible avec des convertis et des croyants supposĂ©ment rĂ©ellement baptisĂ©s, mais, maintenant dans des dĂ©nominations divisĂ©es, compĂ©titives et qui ne s’accordent pas, qui constituent le monde des Protestants. Ils devaient rapprocher l’idĂ©e d’un seul corps de Christ, avec la rĂ©alitĂ© de la venue Ă©ventuelle et prochaine de centaines de dĂ©nominations Protestantes et de biens d’autres groupes. Apparaissant tout le temps. Ils furent forcĂ©s de conclure que le corps de Christ est composĂ© de plusieurs organisations, dĂ©nominations, fraternitĂ©s et de communautĂ©s de croyants.

Mais cette idée était absolument et entièrement fausse!

BĂ¢tit sur quelle pierre? Pierre le premier pape?

Lorsque les RĂ©formateurs Protestants rejetèrent l’autoritĂ© de Rome, ils rejetèrent en mĂªme temps l’autoritĂ© des papes sur eux, et sur l’Église. Retournons Ă  la dĂ©claration de Christ: «Et Moi, Je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre Je bĂ¢tirai Mon Église, et que les portes du sĂ©jour des morts ne prĂ©vaudront point contre elle» (Matt. 16: 18). Cette fois, examinons Sa dĂ©claration comme Pierre le fit.

Ce verset est le seul Ă  servir de preuve de base des Écritures pour la thĂ©ologie Catholique en ce qui regarde la supposĂ©e autoritĂ© des papes, qui, dit-on, prennent leur position directement de la supposĂ©e responsabilisation de Pierre donnĂ©e par Christ, et par consĂ©quent, ses successeurs font tous la mĂªme chose dans une lignĂ©e continuelle depuis lors. Plus d’un milliard de Catholiques aujourd’hui, et des gĂ©nĂ©rations avant eux, ont Ă©tĂ© enseignĂ©s que le passage dĂ©signe l’apĂ´tre Pierre comme le premier pape. Le verset ne dit simplement pas cela, et le lecteur a besoin de comprendre ce qu’il dit, ce que Christ voulait dire par Sa dĂ©claration.

Examiner les mots grecs du texte original nous aidera à bien comprendre les jeux de mots que Christ utilisa et nous aidera à comprendre ce qu’Il voulait réellement dire.

Le prĂ©nom Pierre vient du mot grec petros, il signifie un morceau de roche, mais ce morceau, peut Ăªtre soit plus petit ou plus gros qu’une pierre. (Notez que le mot grec pour pierre est lithos, signifiant essentiellement une roche de grosseur moyenne.) Le mot grec pour roche est petra, qui signifie un morceau du rocher, le rocher est gĂ©nĂ©ralement beaucoup plus gros, voir Ă©norme. Voici les grosseurs dans l’ordre, partant du plus petit allant au plus gros: pierre, roche, rocher, colline, montagne.

Examinons soigneusement et comprenons. Le verset 13 de Matthieu 16 mentionne que Christ parlait de Césarée de Philippe. Il est significatif que Christ ait choisi cet endroit pour parler de Son Église! Voici pourquoi.

Cette ville est situĂ©e au nord de l’État d’IsraĂ«l aujourd’hui, Ă  environ 25 miles au nord de la ville de CapernaĂ¼m et de la Mer de GalilĂ©e. SituĂ©e au pied du mont Hermon, lĂ , oĂ¹ un des trois bras de la rivière Jourdain origine. La rĂ©gion est rĂ©ellement magnifique.

Une clĂ©, lĂ  oĂ¹ Christ Se tenait et parlait

Se tenant Ă  l’endroit oĂ¹ Christ prononça ces mots (ceux de Matthieu 16: 18), vous pouviez voir ceci: ImmĂ©diatement au dessus de la source de la rivière, Ă  la base d’une falaise, il y a un rocher massif, ressurgissant et dominant la topographie. Sa prĂ©sence surplombe toute la rĂ©gion. Aucun de ceux qui Ă©taient prĂ©sents lorsque Christ prononça ces mots, ne pouvaient possiblement croire que Christ parlait de bĂ¢tir Son Église sur le futur apĂ´tre Pierre, dont Il compara Ă  une pierre. L’énorme rocher physique surplombant tout dans le dĂ©cor, et mĂªme la tĂªte de Christ, renforça Son message: qu’Il bĂ¢tirait Son Église sur un rocher gĂ©ant, LUI-MĂME! C’est la raison pour laquelle Il choisit cet endroit prĂ©cisĂ©ment pour prononcer Ses paroles dans Matthieu 16: 18, Ă  Ses disciples, et Ă  Pierre.

En effet, Christ disait que Pierre Ă©tait une petite roche. Et que Lui, JĂ©sus Christ est le rocher plus gros, massif, ou la pierre de la fondation de Son Église qu’Il bĂ¢tirait. Christ fit la distinction entre les deux. La preuve que Christ est le rocher est trouvĂ© dans 1 Cor. 10: 4; Éph. 2: 20; et Matt. 7: 24.

Comprenez que Christ est le grand rocher sur lequel Son Église est bĂ¢tit. Ce verset ne dit absolument pas que Pierre est le gros rocher massif ou que l’Église est bĂ¢tit sur lui. 1 Cor. 3: 11 dĂ©montre qu’il ne peut y avoir qu’une seule fondation (Christ), pas deux. Évidemment, cela s’applique au rĂ´le de Pierre. Éph. 4: 11-12 explique que les apĂ´tres remplirent les postes que Christ Ă©tablit pour servir Son Église. Collectivement, avec les prophètes, ils forment une partie de la fondation de l’Église avec Christ (Éph. 2: 20).

Réfléchissez à ceci: Si Christ avait établit Pierre3 comme le premier pape (infaillible), comment est-ce que Pierre aurait pu tomber dans une attitude que Christ déclara de satanique, presqu’immédiatement après (Matt. 16: 21-23)? Prenez le temps pour lire ces versets. Une telle attitude serait-elle possible pour une personne qui était spirituellement infaillible? Aussi, il y a cette question: S’il fut le premier pape infaillible, comment est-ce que Pierre aurait pu avoir renié Christ trois fois?

Voici 10 preuves que Pierre n’a probablement jamais été à Rome, et encore moins le premier pape:

1) Paul était l’apôtre des Gentils (Rom. 15: 16; Gal. 2: 7) pas Pierre. Rome était une ville de Gentils.

2) L’empereur Claudius avait banni tous les Juifs de Rome en 50 AD (voir aussi le point #9).

3) Pierre alla Ă  Babylone, en MĂ©sopotamie (1 Pi. 5: 13).

4) Paul n’aurait jamais écrit ce qu’il a écrit dans Rom. 1 (le livre fut écrit en 55 AD), les versets 11 et 15 insulteraient clairement Pierre s’il aurait servit là pendant les 13 années auparavant (de 42 AD) particulièrement s’il avait été pape. En vérité, un autre Pierre était là, son nom: Simon Magus (ou Simon le Magicien, voir le récit dans Actes 8). C’était CE Simon (et non Simon Pierre) qui fut le Pater (ou Pierre), qui signifie un père. (Les mots paternité et patriarche viennent de ce mot latin.) Simon le Magicien était déjà un chef leader dans la fondation de cette Église Universelle, ou l’Église apostate de Rome.

5) Rom. 15: 20: L’apĂ´tre Paul dĂ©clara que: «Et je me suis fait honneur d'annoncer l'Évangile lĂ  oĂ¹ Christ n'avait point Ă©tĂ© nommĂ©, afin de ne pas bĂ¢tir sur le fondement d'autrui, selon qu'il est Ă©crit». Paul a Ă©crit cette lettre aux frères de Rome. Par consĂ©quent, Pierre n’a pas pu avoir posĂ© la fondation de cette congrĂ©gation Romaine.

6) Le chapitre 16 de Romains contient 30 diffĂ©rentes salutations, mais notez: si Pierre, supposĂ©ment, le pape rĂ©sident, ne fut mĂªme pas saluĂ© par Paul. Cela aurait Ă©tĂ© un affront et un manque de respect assez remarquĂ©. L’épitre de Paul ne parle aucunement de Pierre.

7) Galates 1: 18-19 et 2: 7, dĂ©montrent Pierre Ă©tait basĂ© Ă  JĂ©rusalem, d’oĂ¹ il voyageait frĂ©quemment Ă  des endroits comme Bithynie, le nord de la Galatie et Babylone, et d’autres endroits oĂ¹ des IsraĂ©lites avaient migrĂ© (voir aussi le point #9), des 38 Ă  49 AD. Les dates de ces Ă©vènements sont dĂ©crites dans le livre aux Galates.

8) Notez Luc 22: 24: « Il s'Ă©leva aussi parmi les apĂ´tres une contestation: lequel d'entre eux devait Ăªtre estimĂ© le plus grand?» ReliĂ© Ă  ces points, si Pierre avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© nommĂ© par Christ pour Ăªtre le futur pape, pourquoi alors, les disciples contestaient entre eux au sujet de savoir lequel Ă©tait le plus important ou plus grand?

9) Galates 2: 7 rĂ©vèle que Pierre prĂªcha l’évangile aux circoncis, c'est-Ă -dire les Juifs, et aux autres tribus d’IsraĂ«l, rĂ©fĂ©rĂ©es au point #7. (Voir Matt. 10: 5-6.)

10) 2 Tim. 4: 10-11 mentionne que Paul a écrit de Rome et qu’il n’y avait seulement Luc avec lui, évidemment, cela élimine Pierre.

MĂªme si ce n’est pas le sujet de ce chapitre, l’apĂ´tre Pierre Ă©tait en fait le chef des autres apĂ´tres au dĂ©but de la jeune Église du Nouveau Testament, mais il ne fut simplement pas le premier pape et n’a certainement pas vĂ©cu Ă  Rome.

Une parfaite unité

Nous pouvons apprendre beaucoup de chose en examinant les instructions de Paul aux différentes congrégations qu’il supervisait. Il mit continuellement l’accent sur l’unité dans la vraie Église de Dieu.

La congrĂ©gation de Corinthe avait de nombreux problèmes, incluant une terrible division et un manque d’unitĂ©. Au dĂ©but de sa lettre Ă  cette congrĂ©gation, Paul les exhorta fortement Ă  arrĂªter d’entretenir d’autres doctrines et d’arrĂªter d’avoir des prĂ©fĂ©rĂ©s parmi les ministres. Notez: «Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur JĂ©sus Christ, Ă  tenir tous un mĂªme langage, et Ă  ne point avoir de divisions parmi vous, mais Ă  Ăªtre parfaitement unis dans un mĂªme esprit et dans un mĂªme sentiment…Je veux dire que chacun de vous parle ainsi: Moi, je suis de Paul! Et moi, d'Apollos! Et moi, de CĂ©phas! Et moi, de Christ! Christ est-Il divisĂ©? Paul a-t-il Ă©tĂ© crucifiĂ© pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez Ă©tĂ© baptisĂ©s?» (1 Cor. 1: 10, 12-13).

Comprenez bien le message de ce passage. Paul Ă©tait inspirĂ© Ă  dĂ©crire de cinq manières diffĂ©rentes et distinctes, comment le peuple de Dieu de tous les Ă¢ges devrait Ăªtre uni et en harmonie. Ces versets ne peuvent Ăªtre discrĂ©ditĂ©s par le raisonnement humain.

OĂ¹ dans ce passage, est-ce que JĂ©sus donne la permission d’avoir plusieurs organisations ou Églises, et disant Lui appartenir? OĂ¹ dans cette description, il y a de la place pour des centaines, des milliers de groupes compĂ©titifs, divisĂ©s, en dĂ©saccords sur les enseignements, et ineffectifs dans la prĂ©dication du tout important Ă©vangile du royaume de Dieu (Matt. 24: 14) et des autres enseignements de Christ au monde entier (Matt. 28: 19-20)?

La réponse: Nulle part!

Examinons cela en dĂ©tail. Paul demanda une question: «Christ est-il divisĂ©?» (1 Cor. 1: 13). La seule raison pour laquelle cette question n’est pas suivie par le mot: NON!, c’est parce que la rĂ©ponse est si Ă©vidente. Paul aurait pu aussi bien avoir demandĂ©: «Le ciel est-il bleu? L’herbe est-elle verte?» Habituellement, lorsque des gens posent des questions rhĂ©toriques, personne ne rĂ©pond, parce que la rĂ©ponse est si Ă©vidente. ReliĂ© Ă  ce point, mĂªme la question: «Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en Ăªtre convenus?» (Amos 3: 3), n’est pas rĂ©pondue, Ă  cause de la mĂªme exacte raison!

Ce fut dans cette mĂªme lettre aux Corinthiens que Paul a Ă©crit: «Car Dieu n'est pas un Dieu de dĂ©sordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints» (1 Cor. 14: 33), suivie par: «Mais que tout se fasse avec biensĂ©ance et avec ordre» (v. 40). La vraie biensĂ©ance et l’ordre sont impossibles si l’Église de Dieu est divisĂ©e en plusieurs organisations, et encore moins, avec des centaines ou des milliers!

Maintenant, considĂ©rez l’exhortation de Paul Ă  la congrĂ©gation des Philippiens: «Seulement, conduisez-vous d'une manière digne de l'Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j'entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un mĂªme esprit, combattant d'une mĂªme Ă¢me pour la foi de l'Évangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut» (Phi. 1: 27-28). Et: «rendez ma joie parfaite, ayant un mĂªme sentiment, un mĂªme amour, une mĂªme Ă¢me, une mĂªme pensĂ©e» (Phi. 2: 2).

Ces passages enseignent que l’unité complète dans l’Église est la seule condition acceptable pour Dieu! Mais, il y en a d’autres.

Paul exhorta les Colossiens Ă  Ăªtre: «…afin qu'ils aient le coeur rempli de consolation, qu'ils soient unis dans la charitĂ©, et enrichis d'une pleine intelligence pour connaĂ®tre le mystère de Dieu, savoir Christ… Ă©tant enracinĂ©s et fondĂ©s en Lui, et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous ont Ă©tĂ© donnĂ©es, et abondez en actions de grĂ¢ces» (Col. 2: 2, 7).

Il n’y a aucun doute dans ce que Paul dĂ©crit au sujet de l’unitĂ© totale. Les frères doivent «marcher ensemble», ils doivent Â«Ăªtre assurĂ©s de la bonne comprĂ©hension», dont ils ont Ă©tĂ© enseignĂ©s. (Nous avons dĂ©jĂ  vu la forte exhortation de Paul Ă  la congrĂ©gation d’Éphèse, des diffĂ©rentes façons pour conserver le lien de l’unitĂ©.)

La congrégation locale Romaine avait un problème avec de fausses doctrines entrant dans l’Église. Notez comment Paul les instruisit pour les régler: «Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d'eux. Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre; et, par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les coeurs des simples» (Rom. 16: 17-18).

Protéger l’unité

Le dernier passage contient des mots très sérieux et forts. Il introduit la vérité de la doctrine biblique du rejet (ou excommunication) d’une personne (en anglais: disfellowshipping). Ceux qui laissent la vérité pour de fausses doctrines et quoi cherchent à en amener d’autres avec eux, cherchent à diviser l’Église. Ce principe de mise à part, ou excommunication, démontre comment sérieux et important cela est pour Dieu que Son peuple ne s’éloigne pas de la vérité pour des doctrines inventées par des hommes.

Plusieurs autres passages parlent de ce principe biblique. Voir Tite 3: 10-11; 1 Cor. 5: 1-8; et 1 Tim. 6: 1-5. Ensemble, ces passages représentent une importante doctrine biblique que la vraie Église doit pratiquer pour maintenir l’unité. En plus d’ignorer cette instruction de Dieu, les Églises qui ne pratiqueront pas cette doctrine seront pleines de divisions, de désaccords, et de compétitivité, ce qui conduit inévitablement à d’autres divisions dans les Églises et leurs congrégations.

Pratiquer l’instruction d’excommunication n’est pas abusive ni un acte de haine! C’est une forme d’amour divin administrĂ©e aux gens qui se sont Ă©loignĂ©s dans l’erreur, et c’est fait dans le but de les rĂ©veiller! En mĂªme temps, cela protège les autres frères dans l’Église. Cela exige beaucoup de foi, que la plupart trouve trop difficile, d’obĂ©ir Ă  cette instruction de Dieu pour protĂ©ger l’Église de cette manière. La persĂ©cution peut en Ăªtre le rĂ©sultat. Cependant, obĂ©ir Ă  Dieu engendre le fruit de la paix, la joie et l’unitĂ© dans l’Église (1 Cor. 14: 33, 40; Pro. 22: 10).

L’apĂ´tre Pierre a aussi enseignĂ© le très important besoin d’unitĂ© pour l’Église. Il a Ă©crit: «Vous, au contraire, vous Ăªtes une race Ă©lue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelĂ©s des tĂ©nèbres Ă  son admirable lumière» (1 Pi. 2: 9). Les quatre articles dans ce verset sont tous au singulier, ils signifient tous: l’UNICITÉ, pas LA MULTITUDE! Si un pays est sĂ©parĂ© en plusieurs nations, personne ne pourrait le considĂ©rer une seule nation mou pays, ce serait plusieurs nations, pas seulement une nation. C’est la mĂªme chose pour la vraie Église de Dieu. Il n’y en a qu’une seule!

Christ ne laissa aucun doute

JĂ©sus Christ Lui-mĂªme enseigna cet important sujet de l’unitĂ© dans Son Église. Cela vaut la peine de prendre un peu de temps pour revoir ce passage en dĂ©tail.

Christ dĂ©clara: «Tout royaume divisĂ© contre lui-mĂªme est dĂ©vastĂ©, et toute ville ou maison divisĂ©e contre elle-mĂªme ne peut subsister» (Matt. 12: 25). Rappelez-vous ce que Paul demanda: «Christ est-Il divisĂ©?» (1 Cor. 1: 13). C’est la propre rĂ©ponse de CHRIST! Son instruction est mĂªme plus fascinante lorsque le lecteur considère qu’Il dĂ©crit le royaume de Satan dans ce rĂ©cit! JĂ©sus enseigna que mĂªme le diable est assez sage pour savoir que son royaume ne peut Ăªtre divisĂ© et survivre! SĂ»rement, le grand Dieu des cieux et JĂ©sus Christ sont au moins aussi sages que Satan le diable. Bien sĂ»r, ils sont infiniment plus sages! Ils comprennent tous les deux que leur Église ne peut Ăªtre divisĂ©e et espĂ©rĂ©e survivre.

Réfléchissez!

  • Est-ce qu’un mariage divisĂ© peut continuer indĂ©finiment?
  • Est-ce qu’une puissante compagnie pourrait survivre si ses directeurs Ă©taient divisĂ©s?
  • Est-ce qu’une Ă©quipe de football ou de soccer peut rester en vie si le coach contredit et s’oppose continuellement aux dĂ©cisions, politiques et jugements du leadership et de l’administration de l’équipe?
  • Est-ce qu’une Ă©cole peut survivre si chaque dĂ©cision prise par le principal Ă©tait attaquĂ©e et rejetĂ©e par les enseignants?

Certainement pas!

JĂ©sus Christ dĂ©clara clairement que le royaume de Satan es uni (Matt. 12: 25-26). Pourquoi, alors, les soi-disant ChrĂ©tiens acceptent l’idĂ©e que la plus importante organisation sur terre aujourd’hui, l’Église de Dieu, peut Ăªtre divisĂ©e en plusieurs dĂ©nominations compĂ©titives et diffĂ©rentes? Pourquoi prennent-elles pour acquis que Dieu ne peut comprendre ce que le diable, lui, comprend?

Nous devons nous demander: Combien de temps le peuple de Dieu espère-il survivre dans un Ă©tat que mĂªme les membres d’une mĂªme famille, d’une mĂªme Ă©quipe, d’une mĂªme compagnie, ou Ă©cole, ne sont pas assez fous pour penser qu’ils le peuvent?

Juste avant Sa crucifixion, JĂ©sus donna des instructions importantes Ă  Ses disciples. Voici ce qu’Il dĂ©clara: «Demeurez en Moi, et Je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-mĂªme porter du fruit, s'il ne demeure attachĂ© au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en Moi. Je suis le cep, vous Ăªtes les sarments. Celui qui demeure en Moi et en qui Je demeure porte beaucoup de fruit, car sans Moi vous ne pouvez rien faire» (Jean 15: 4-5).

Le but Ă©vident de ce passage est d’expliquer que les ChrĂ©tiens doivent tous Ăªtre liĂ©s Ă  JĂ©sus Christ, par Son unique et seule Église organisĂ©e et unie, afin de croitre, de porter des fruits (Gal. 5: 22-23).

Lisez et relisez tout ce que vous avez lu jusqu’ici, jusqu’à ce que cela devienne parfaitement clair dans votre esprit, et jusqu’à ce que cela soit impossible de ne pas comprendre ce qui est en jeu au sujet de quelle Église vous voulez faire partie. Rappelez-vous, le vrai JĂ©sus Christ n’est pas divisĂ©, il n’y a qu’une seule et unique vĂ©ritable Église of Dieu, et une seule et unique Å“uvre de Dieu! Jusqu’à ce que vous ne trouviez cette Église, le seul et unique corps de Christ et temple du Seigneur, vous ne pouvez avoir contact avec le vrai JĂ©sus Christ qui conduit et dirige Son unique et vraie Église!

JĂ©sus a bĂ¢tit Son Église

Le monde est construit, bĂ¢tit sur la fondation des voies de Satan. Il est le dieu de ce monde, il lui appartient, il a construit ses propres gouvernements, cultures, systèmes d’éducation, et bien d’autres institutions, et il a aussi construits, bĂ¢tit ses propres Églises (2 Cor. 11: 13-15). Tout cela forme un bĂ¢timent, avec une vaste superstructure, mais elle est basĂ©e sur le sable, au lieu d’un rocher (1 Cor. 10: 4), qui est le vrai JĂ©sus Christ! Christ n’est pas en train de construire ou de rĂ©parer les gouvernements, institutions ou Églises du monde de Satan. Toutes ces choses de ce monde vont toutes très bientĂ´t Ăªtre balayĂ©es soudainement (Matt. 7: 24-27).

Mais, comme nous l’avons vu, JĂ©sus a appelĂ© Son Église un bĂ¢timent, qui est «En lui tout l'Ă©difice, bien coordonnĂ©, s'Ă©lève pour Ăªtre un temple saint dans le Seigneur» (Éph. 2: 21). Il est Lui-mĂªme la fondation. Il construit littĂ©ralement un bĂ¢timent composĂ© des frères qu’Il appelle des pierres vivantes (1 Pi. 2: 5). Christ est en train de continuer sa construction de Son Église actuellement, et vous Ăªtes en train de le voir.

La vraie Église est décrite comme un type de Jérusalem et comme la mère de tous les frères dans l’Église (Gal. 4: 26; Héb. 12: 22-23). Et comme toute mère, elle prend soin de ses enfants, elle les nourrit. L’Église de Dieu est décrit comme une fiancée qui mariera Jésus Christ à Son retour (Apo. 19: 7-9). Elle est décrite comme s’étant préparée pour cet évènement merveilleux et glorieux!

Serez-vous parmi ceux qui se seront préparés?

Finalement, clarifions la signification du mot Église, en grec ekklesia, dans le Nouveau Testament. La plupart croit que cela signifie un bĂ¢timent, ou une organisation. Rien de cela! Ce mot signifie «les appelĂ©s», spĂ©cialement comme une congrĂ©gation religieuse. Les ChrĂ©tiens sont appelĂ©s Ă  sortir de ce monde, de ses voies, ses coutumes, ses pratiques, ses traditions, ses fausses connaissances, et ses fausses doctrines, et d’entrer dans la vraie Église, et de fraterniser avec le vrai Dieu et le vrai JĂ©sus Christ (1 Jean 1: 3).

Dieu déclara ceci à tout Son peuple: «C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, et Je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour Moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout puissant» (2 Cor. 6: 17-18).

Puisse Dieu vous aider à sortir de la Babylone de ce monde (Apo. 18.4). Afin que vous puissiez vous préparer et vous qualifier pour régner avec Christ dans le merveilleux nouveau monde à venir très bientôt!

Chapitre Quinze – Le gouvernement de l’Église—Avec puissance et autoritĂ©

Maintenant que vous avez appris qu’il n’y a qu’une seule et unique Église unie et organisée, celle que Jésus fonda et conduit présentement, il y a un sujet connexe important que nous devons examiner: Comment est-ce que la paix, l’unité et l’organisation sont maintenus dans l’Église? Quelle est l’entité qui permet que ces fruits nous poussent, nous stimulent à: «… que tout se fasse avec bienséance et avec ordre» (1 Cor. 14: 40)?

La réponse: le GOUVERNEMENT, c’est la clé!

En fait, c’est la pierre angulaire de tout ce qu’il y a dans la vie. Le gouvernement est la colle qui garde le monde ensemble. Sans cela les familles ne peuvent fonctionner harmonieusement. Ni les nations, les armĂ©es, les institutions, les Églises, les Ă©coles, les compagnies, les Ă©quipes de sports, les organisations ou les clubs, ni aucune entitĂ© de plus d’une personne. LĂ , oĂ¹ il n’y a pas de gouvernement, il n’y a pas d’ordre, seulement le chaos, la confusion et: «… Chacun faisait (fait) ce qui lui semblait bon» (Juges 17: 6). Les institutions sans un gouvernement dirigeant, ne peuvent durer longtemps.

Dieu préserve toute Sa création par Son gouvernement et Ses lois, et la terre et l’univers reflètent cela.

Le gouvernement, bien structuré et administré, engendre la structure, l’ordre, l’organisation, la stabilité, la paix, la protection et une armée d’autres bénéfices à toute sorte de groupe!

La Bible, du commencement jusqu’à la fin, est un livre au sujet du gouvernement. Nous examinerons quelques exemples du gouvernement en action par ces exemples bibliques qui ont tous un lien avec le fonctionnement du gouvernement:

  • La rĂ©bellion de Lucifer contre le gouvernement de Dieu;
  • La dĂ©cision d’Adam de prendre du fruit de la connaissance du bien et du mal;
  • La manière que Dieu gouverna l’ancienne nation d’IsraĂ«l par MoĂ¯se, JosuĂ©, les Juges, les Rois et les prophètes;
  • La rĂ©bellion de KorĂ©;
  • La rĂ©bellion de Saul;
  • La manière que Christ se qualifia pour remplacer Satan;
  • Pourquoi les gouvernements de ce monde n’ont jamais et ne fonctionnent jamais;
  • Et la venue du gouvernement de Dieu sur ce monde, administrĂ© par Christ et les saints, qui remplacera tous les gouvernements et amènera la paix, le bonheur, la santĂ©, l’abondance et la prospĂ©ritĂ© pour tous les individus de toutes les nations.

Tous ces exemples, et plus, rend ce sujet important dans toute la Bible!

De plus, l’évangile du royaume de Dieu est un message centrĂ© entièrement sur le gouvernement sous le règne de la Famille de Dieu. Et ce sujet est LA PIĂˆCE CENTRALE ABSOLUE de toute la Bible. (Tout le reste de ce chapitre est dĂ©vouĂ© Ă  rendre cela très clair.)

Si le gouvernement est aussi important, vital et la base toute chose dans la vie, il ne devrait pas Ăªtre surprenant d’apprendre que JĂ©sus planifia et Ă©tablit une forme spĂ©cifique de gouvernement pour conduire Son Église.

Le gouvernement dans l’Église

Deux des plus grandes caractéristiques de la vraie Église, sont que Jésus Christ en est le Fondateur, et qu’Il en est Le Chef. Et comme Son Fondateur, Il est au sommet de la structure gouvernementale. Ce n’est pas le cas des autres Églises de ce monde. Puisque Jésus ne fonda qu’une seule et unique Église, la seule conclusion à laquelle nous pouvons arriver, est que les hommes ont fondé leurs propres Églises qui existent aujourd’hui. Jésus n’est pas en contrôle des autres Églises de ce monde, les gens le sont!

Les hommes ont créé différents modèles ou moyens de gouverner leurs Églises. Généralement, les principaux leaders des grandes Églises populaires sont élus par les ministres plus bas dans la hiérarchie, et ces ministres sont engagés et/ou remerciés par les diacres ou les membres de l’Église qu’ils veulent conduire.

Comment exactement, est-ce que Jésus dirige, conduit, administre, guide Son Église? Comment est-ce que Son Église est gouvernée?

Dans le dernier chapitre, nous avons brièvement vu qu’il y a différents postes ministériels dans l’Église: «Et Il (Christ) a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs (enseignants), pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ» (Éph. 4: 11-13).

Ajoutons un autre passage qui donne plus de compréhension. Paul dit aux Corinthiens que: «Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs (enseignants: évangélistes, pasteurs et anciens), ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues» (1 Cor. 12: 28).

Combinant ces deux passages, un certain nombre de points émergent. Nous voyons qu’il y a différents postes spécifiques ministériels: apôtres, prophètes, évangélistes, etc., dans l’Église, et les mots premièrement, deuxièmement et troisièmement, indiquent que chaque poste a un niveau différent d’autorité. Les apôtres sont premiers, directement sous Christ, suivi par les prophètes, qui sont deuxièmes, puis les évangélistes, qui sont troisièmes, et ainsi de suite. Chaque rang successif est subordonné à celui qui est au-dessus de lui. Le poste d’apôtre a le plus d’autorité de tout autre poste humain dans l’Église. L’autorité provient de Christ, par l’apôtre, et ensuite, en descendant la chaine de commande, ou, la liste des rangs d’autorité ministérielle.

Ces passages rĂ©vèlent aussi que JĂ©sus Lui-mĂªme appelle et nomme après l’entrainement appropriĂ© et nĂ©cessaire, quelques uns dans Son Église, Ă  diffĂ©rents postes et fonctions dans Son ministère. Cela est rendu clair et Ă©vident par les mots «…a Ă©tabli…». Comme Chef de l’Église, JĂ©sus a l’autoritĂ© de faire cela. Tout comme le Père appelle les gens dans l’Église, Christ appelle des membres de Son Église dans le ministère. Il n’appartient pas Ă  un membre individuel de dĂ©cider s’il devrait devenir un ministre.

Les membres comme les ministres dans l’Église de Christ, reconnaissent que le gouvernement de Dieu fonctionne de haut en bas, pas de bas en haut, comme il est structuré dans tous les gouvernements démocratiques des hommes, dans lesquels les gens sont ultimement en charge.

Vous devez Ăªtre familier avec l’expression: «Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple». La vraie Église est diffĂ©rente, le gouvernement qui l’administre est pour le peuple, mais, il n’est pas administrer par le peuple, et il n’est absolument pas Ă©lu ni ne provient du peuple, il l’est par et du Christ. Pour que l’Église opère doucement et efficacement, aucune autre façon ne suffirait.

La paix, l’unitĂ©, l’harmonie et la puretĂ© doctrinale ne peuvent Ăªtre atteintes et maintenues sous un gouvernement qui règnerait du bas vers le haut. Aussi, il ne pourrait pas Ăªtre maintenu dans une organisation oĂ¹ Christ n’est pas le Chef! Si une Église opĂ©rerait du haut vers le bas et qu’elle aurait le bon ordre ministĂ©riel, cela ne signifierait pas que c’est le gouvernement de Dieu. Christ doit absolument Ăªtre en charge pour que cela soit ainsi, et rappelez-vous, que Christ ne peut conduire qu’une seule et unique Église! Elle ne peut Ăªtre divisĂ©e!

Au chapitre 7, vous avez appris que la forme de gouvernement de Dieu a toujours Ă©tĂ© de haut vers le bas. Il y a toujours une personne en charge dans toute situation, mĂªme lorsque les Deux Ătres sont Dieu! Le Père a toujours Ă©tĂ© suprĂªme en commande et Christ, formellement la Parole, a toujours Ă©tĂ© numĂ©ro 2.

Afin d’empĂªcher de la division, de la sĂ©paration, des groupes indĂ©pendants et compĂ©titifs, qui conduiraient Ă  la confusion et Ă  encore plus de division, forçant plusieurs Ă  sortir du Corps de Christ, Dieu a organisĂ© un gouvernement dans Son Église. Ce gouvernement est le GOUVERNEMENT de DIEU, et il engendre un travail d’équipe, pas la division! Dieu sait que la coopĂ©ration multiplie et que la compĂ©tition divise toujours.

Sachez que l’Église est le royaume de Dieu en embryon, les membres sont en train dâ€™Ăªtre formĂ©s, se prĂ©parant quotidiennement pour naitre Ă  nouveau spirituellement dans le royaume, au sein mĂªme de l’Église, ils sont engendrĂ©s, pas encore nĂ©s Ă  nouveau, dans le royaume. C’est la mĂªme chose pour le gouvernement de Dieu, il est seulement prĂ©sent dans l’Église, pas encore sur toutes les nations.

Vue générale des postes dans l’Église

Voici une description de chacun des postes dans le gouvernement de l’Église:

ApĂ´tres: Ils sont chargĂ© d’annoncer (prĂªcher, proclamer, Ă©diter) l’évangile de Christ au monde entier, et de superviser la proclamation de ce message. Ce poste supervise, gère et administre toutes les fonctions inhĂ©rentes au gouvernement dans l’Église.

Prophètes: Ce sont ceux qui prédisent les évènements futurs avant qu’ils n’arrivent. Leur mission au 1er siècle était de recevoir des messages ou des prophéties directement de Dieu, et de donner ces messages aux apôtres. Ils jouaient un rôle évidemment important et vital dans la formation du Nouveau Testament. Mais aucun prophète n’est mentionné comme ayant un poste administratif ou de prédication dans l’Église du Nouveau Testament. Aussi, il n’y a pas de preuve de l’existence d’aucun prophète dans l’Église depuis que le Nouveau Testament fut écrit. Certainement, aucun n’est dans l’Église aujourd’hui. Cependant, il y aura deux prophètes extraordinaires qui seront révélés juste avant la Grande Tribulation: ce seront les Deux Témoins.

Évangélistes: Ce sont des ministres séniors qui proclament l’évangile au public et dans quelques cas, établissent des Églises locales (congrégations). Sous un apôtre, Ils supervisent un certain nombre de congrégations. Les évangélistes peuvent aussi tenir des postes exécutifs sous un apôtre au quartier général.

Voici ce que dit Paul Ă  TimothĂ©e, un Ă©vangĂ©liste: «PrĂªche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps oĂ¹ les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la dĂ©mangeaison d'entendre des choses agrĂ©ables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres dĂ©sires, dĂ©tourneront l'oreille de la vĂ©ritĂ©, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'oeuvre d'un Ă©vangĂ©liste, remplis bien ton ministère» (2 Tim. 4: 2-5).

Pasteurs: Généralement, ils servent localement, sur une ou plusieurs congrégations, gérant et supervisant les affaires courantes et les différentes opérations. Cette responsabilité est importante pour l’unité en général, la stabilité et la croissance spirituelle des congrégations, individuellement et pour toute l’Église. En fait, certaines paraboles de Christ s’adressent directement aux pasteurs, comme: la parabole de l’ivraie, la parabole du semeur, la parabole du grain de sénevé, et la parabole du bon berger, du loup et des mercenaires.

Docteurs (enseignants): Ce mot est trouvĂ© dans 1 Cor. 12: 28 et dans Éph. 4: 11, il fait rĂ©fĂ©rence soit Ă  un Ă©vangĂ©liste, Ă  un pasteur ou un ancien, mais l’apĂ´tre Paul fait aussi rĂ©fĂ©rence Ă  lui-mĂªme comme un enseignant. Ce mot dans le Grec signifie simplement: un instructeur (gĂ©nĂ©ral ou spĂ©cifique), un docteur, un maĂ®tre, un enseignant. Un enseignant est simplement une personne qui dispense la connaissance spirituelle.

Anciens: C’est celui qui est sous un pasteur dans une congrégation. Il assiste dans la supervision et le fonctionnement de la congrégation locale.

Diacres (hommes) et Diaconesses (femmes) sont les seuls postes physiques dans l’Église. Ceux qui occupent ce poste aident physiquement et/ou matĂ©riellement le pasteur et l’Église. Par exemple, ce sont ceux qui servent aux tables, prĂ©parent la salle ou le hall pour la congrĂ©gation pour les services du Sabbat, ils performent diffĂ©rentes tĂ¢ches physiques. Actes 6: 1-6 dĂ©montre comment ce poste vint en existence, et les qualifications pour le remplir.

Se soumettre au gouvernement de Dieu

Par Son Église, Christ entraine des gens pour remplir des positions (postes de responsabilité) dans le futur SUPER GOUVERNEMENT mondial de Dieu. Les membres comprennent que de naitre dans le royaume de Dieu et de régner avec Christ, ils doivent premièrement obéir à Dieu et se soumettre à Son gouvernement maintenant, durant leur vie physique, dans l’Église. Dieu ne donnera jamais la vie éternelle et le pouvoir ultime et l’autorité durant le millénium, à ceux qui ne Lui auront pas prouvé avant, qu’ils se soumettront à Lui et Lui obéiront, et qui n’auront pas développé un caractère saint, juste, sous le gouvernement de Dieu dans Son Église, maintenant!

Paul donna des instructions regardant le gouvernement de Christ dans Son Église. Notez ce qu’il dit dans le livre aux HĂ©breux: «ObĂ©issez Ă  vos conducteurs et ayez pour eux de la dĂ©fĂ©rence, car ils veillent sur vos Ă¢mes comme devant en rendre compte; qu'il en soit ainsi, afin qu'ils le fassent avec joie, et non en gĂ©missant, ce qui vous ne serait d'aucun avantage» (HĂ©b. 13: 17). Au verset 24, il ajoute: «Saluez tous vos conducteurs, et tous les saints. Ceux d'Italie vous saluent».

Paul dit à ceux de Thessalonique: «Nous vous prions, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent» (1 Thess. 5: 12).

Ce sont des passages de base que ceux qui sont dans les Églises des hommes, ignorent grandement. Mais, dans l’Église de Dieu, Christ travaille activement par les ministres qui occupent les postes, qu’Il a placés dans Son Église pour son bien.

Rappelez-vous de cela: MĂªme le tout puissant Christ Se soumet Ă  l’autoritĂ© du Père, le suprĂªme en commande du royaume de Dieu. Notez un exemple de soumission lorsqu’il Ă©tait dans la chair: «…mais S’est (Christ) dĂ©pouillĂ© Lui-mĂªme, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, Il S'est humiliĂ© Lui-mĂªme, Se rendant obĂ©issant jusqu'Ă  la mort, mĂªme jusqu'Ă  la mort de la croix» (Phi. 2: 7-8). Et comme rĂ©sultat: «C'est pourquoi aussi Dieu L'a souverainement Ă©levĂ©, et Lui a donnĂ© le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de JĂ©sus tout genou flĂ©chisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre» (versets 9-10).

Premièrement, JĂ©sus devait Se soumettre au pouvoir et Ă  l’autoritĂ©, ou au gouvernement, avant de Se qualifier pour rĂ©gner durant le millĂ©nium. Y a-t-il quelqu’un qui croit ou pense que les disciples et les adeptes de JĂ©sus (les ChrĂ©tiens) sont exemptĂ©s de ce qu’Il devait Lui-mĂªme faire? Bien sĂ»r que non! Les vrais disciples de JĂ©sus doivent suivre Son exemple et se positionner sous Son autoritĂ©. Ils doivent se soumettre au gouvernement de Dieu maintenant, dans Son Église. Tout le monde entier fera cela dans le monde Ă  venir bientĂ´t!

Maintenant que vous avez la connaissance de base de la façon que fonctionne, qu’est gouverné, l’Église de Dieu, nous devons examiner en détail les importants éléments du pouvoir et de l’autorité, et leur rôle dans la façon que Christ gouverne Son Église.

Les gouvernements des hommes, le pouvoir ou l’autorité, pas les deux

Regardons premièrement aux efforts de ce monde pour trouver la balance entre l’autorité et le pouvoir. Il y a peu de choses plus frustrant qu’un gouvernement ayant de l’autorité, mais manquant le pouvoir d’appliquer ses politiques. Cela s’applique soit à son administration ou aux citoyens qu’il sert.

ConsidĂ©rez pour un moment le prĂ©sident amĂ©ricain avec ses politiques regardant les nations Ă©trangères, la sĂ©curitĂ© sociale, l’avortement, les coupures de taxes, les mariages de mĂªme sexes, et les obligations lĂ©gales et de la justice. Peu importe ce que l’administration essaie d’accomplir, dans l’un ou l’autre de ces champs, il y a diffĂ©rentes barrières et limitations constitutionnelles en place qui freinent souvent le prĂ©sident (ou un premier ministre), dans une dĂ©mocratie. Bien sĂ»r, l’AmĂ©rique a toujours fièrement trompetĂ© au monde, qu’elle pratique «le pouvoir contrĂ´lé», signifiant avec le consentement du «peuple» par les reprĂ©sentants Ă©lus. Et dans ce cas, sur les politiques et les affaires gouvernementales de presque toutes sortes.

Les enseignants scolaires et universitaires, de mĂªme que les prĂ©dicateurs et les ministres dans presque toutes les Églises de ce monde sont d’autres exemples d’autoritĂ© sans pouvoir formels. Ils peuvent enseigner et prĂªcher, mais, gĂ©nĂ©ralement, ils manquent de «dents» (ou de courage) pour dire Ă  leurs Ă©tudiants et paroissiens ce qu’ils ont rĂ©ellement besoin d’entendre, mais ils leurs disent ce qu’ils dĂ©sirent entendre, ils mettent plutĂ´t l’accent de leur enseignements et leur prĂ©dication sur les politiques et ils ne s’encombrent pas du mĂ©canisme alourdissant de la bureaucratie. Mais, ils sont quand mĂªme tenus responsables (parce qu’ils sont observĂ©s de très près) d’enseigner et de nourrir ceux qui les Ă©coutent.

Demandez à tout prédicateur, président, directeur général, chef exécutif, de n’importe quelle corporation, université, Église, qui font face à d’importantes décisions pour lesquelles ils doivent rendre des comptes, s’ils peuvent faire leur travail sans le pouvoir pour l’accomplir, ils vous répondront sûrement NON!

Demandez Ă  un coach d’une Ă©quipe de football (ou de soccer, hockey, etc.), la mĂªme question, et vous entendrez la mĂªme rĂ©ponse. Les maris dans le mariage, les parents avec leurs enfants, les leaders de presque toute organisation, ils diront tous la mĂªme rĂ©ponse.

Il y a des circonstances très frustrantes et des postes d’autorité sans le pouvoir suffisant pour administrer cette autorité.

L’autre problème

Cependant, il y a encore un problème pire, et c’est probablement le plus grand problème avec les gouvernements des hommes. Il peut y avoir des gouvernements possédant un pouvoir complétement incontrôlé, mais sans l’autorité nécessaire et responsable pour le gérer. C’est une description de dictature ou de forme totalitaire de gouvernement à l’autre bout du spectre politique démocratique.

Adolf Hitler et l’Allemagne Nazie dĂ©montra ce qui peut arriver lorsque le pouvoir n’est pas contrĂ´ler et restreint. Ainsi que Joseph Staline, Mao Tse Tung, Pol Pot, Saddam Hussein et tout comme Alexandre le Grand et Genghis Khan. Sans le bon contrĂ´le, les nations peuvent Ăªtre dĂ©truites et de mĂªme que leurs Ă©conomies. Des millions de personnes sont mortes entre les nations belligĂ©rantes durant les guerres mondiales. Bien sĂ»r, ce sont lĂ  l’hĂ©ritage laissĂ© par la majoritĂ© des gouvernements des hommes.

Le problème avec le pouvoir non restreint, est plus facile à comprendre. Il doit y avoir un contrôle, la bonne utilisation de l’autorité dans les fonctions de toute entité gouvernementale, est primordiale, ou des désastres peuvent survenir.

Le gouvernement de Dieu, le pouvoir et l’autorité

Qu’en est-il de l’Église de Christ? A-t-elle le pouvoir sans l’autorité, l’autorité sans le pouvoir, les deux ou rien? Luc 4: 36 déclare: «Tous furent saisis de stupeur, et ils se disaient les uns aux autres: Quelle est cette parole? Il (Christ) commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent!». Ce passage déclare que les scribes et les pharisiens qui détenaient une haute autorité et certains pouvoirs donnés par Rome, «étaient saisis de stupeur (étonnés, surpris)» à la capacité de Christ de chasser des démons: «Il (Christ) commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent!» Notez les deux mots cités ensemble, et ceux qui avaient vu et entendu ces choses, le confirmaient!

Cinq chapitres plus loin, dans Luc 9: 1, JĂ©sus transmit (transfĂ©ra) cette capacitĂ© Ă  Ses disciples. Notez ce qu’ils reçurent: «JĂ©sus, ayant assemblĂ© les douze, leur donna force et pouvoir ( dans l’original grec: pouvoir et autoritĂ©) sur tous les dĂ©mons, avec la puissance de guĂ©rir les maladies». Ici encore, les deux mots: pouvoir et autoritĂ©, sont ensemble. Mais, dans les Églises de ce monde, construites par des hommes, les leaders dĂ©rivent leur pouvoir de ceux qui les paient aussi…, ils doivent prĂªcher ce qu’ils sont dits, ordonnĂ©s, ils doivent mettre l’accent sur l’amour, la grĂ¢ce, le pardon, et occasionnellement, un exorcisme, ou la guĂ©rison! Ce qui va très bien avec des sujets qu’ils aiment entendre et qui les rĂ©confortent.

Dix jours avant la FĂªte de la PentecĂ´te, comme JĂ©sus Ă©tait sur le point de monter au ciel, Il dit Ă  Ses disciples qui allaient devenir des apĂ´tres: «Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes tĂ©moins Ă  JĂ©rusalem, dans toute la JudĂ©e, dans la Samarie, et jusqu'aux extrĂ©mitĂ©s de la terre» (Actes 1: 8).

Plus tard, dans Actes 4: 33: «Les apĂ´tres rendaient avec beaucoup de force tĂ©moignage de la rĂ©surrection du Seigneur JĂ©sus. Et une grande grĂ¢ce reposait sur eux tous». L’apĂ´tre Paul a aussi Ă©crit: «Car ce n'est pas un esprit de timiditĂ© que Dieu nous a donnĂ©, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse» (2 Tim. 1: 7).

Maintenant, notez ce que Christ avait reçu du Père, et ce qu’Il donnerait bientôt à Ses disciples qui deviendraient des apôtres: «Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Quand ils Le virent, ils se prosternèrent devant Lui. Mais quelques-uns eurent des doutes. Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir M'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que Je vous ai prescrit. Et voici, Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde» (Matt. 28: 16-20).

La fin de la dĂ©claration de JĂ©sus explique que l’autoritĂ© serait donnĂ©e aux disciples, Il avait Lui-mĂªme toute autoritĂ©, et Il pouvait leur donner, et qu’Il serait toujours avec eux. Il n’y aurait pas seulement l’autoritĂ© avec eux, mais ce qui est clairement Ă©vident ici, c’est que le vrai POUVOIR accompagnerait cette autoritĂ©. Le mot grec traduit par autoritĂ© dans ce passage est exousia, et il signifie pouvoir et autoritĂ©. Christ a bien dit: TOUT POUVOIR M’a Ă©tĂ© donné…

Dans Actes 1, les paroles de Matt. 28 sont reportées, et c’est certainement cohérent avec les paroles de Christ, que le pouvoir serait donné aux apôtres avec l’autorité, cela est aussi cohérent avec Luc 4: 36 et 9: 1. Il est maintenant clair que L’AUTORITÉ va avec LE POUVOIR! L’un ne va pas sans l’autre.

Ces deux Ă©lĂ©ments Ă©taient des plus cruciaux dans le ministère des apĂ´tres, et ils devaient leur Ăªtre donnĂ©s lors de ce Jour de la PentecĂ´te. C’était le Jour Saint que le Saint Esprit devait Ăªtre donnĂ© pour la première fois Ă  un grand nombre de personnes. Bien sĂ»r, cela signifiait que le besoin pour l’autoritĂ© et le pouvoir soient exercĂ©s immĂ©diatement sur la gouvernance de l’Église, et sur la prĂ©dication de l’évangile Ă  toutes les nations du monde entier.

Le Jour de la PentecĂ´te symbolisait ce remarquable commencement, que Christ fondait Son Église du Nouveau Testament. Il devait simultanĂ©ment donner les deux plus importantes clĂ©s pour la survie de l’Église Ă  travers les Ă¢ges: LE POUVOIR ET L’AUTORITÉ!

Imaginez le défi administratif de gérer 3,000 personnes converties (plus les enfants) arrivant le premier jour d’existence de l’Église. Un gouvernement bien établi et ayant le pouvoir avec l’autorité était nécessaire!

Jésus institua une nouvelle ordonnance, en fait, ré-institua une ordonnance de l’Ancien Testament, une ordonnance spéciale qui symboliserait à jamais la transmission de l’autorité et du pouvoir d’une personne à une autre. En fait, cela arriva 3,000 fois lors du premier jour de la fondation de l’Église.

L’imposition des mains

Tout le pouvoir dans l’Église de Dieu est gouverné sous une stricte autorité, et cela est révélé par la doctrine de l’imposition des mains. Par conséquent, ce n’est pas une chose étrange que cette doctrine trouve sa place dans Hébreux 6: 1-2 qui détaille les 6 doctrines de base de l’Église.

L’ordonnance physique de l’imposition des mains reprĂ©sente ou symbolise le transfert d’autoritĂ©, avec le pouvoir. En mĂªme temps, au mĂªme moment, cette cĂ©rĂ©monie montre que tous ceux qui sont impliquĂ©s dans cette cĂ©rĂ©monie, pour toute raison, se placent sous l’autoritĂ©. En plus, cette ordonnance montre que Dieu travaille par l’entremise de serviteurs humains, et que Son peuple doit Lui obĂ©ir et se soumettre Ă  Lui humblement par Ses instruments humains. En fait, lorsque la signification de la FĂªte de la PentecĂ´te est comprise, les gens comprennent qu’elle illustre la balance parfaite entre le pouvoir (par le Saint Esprit de Dieu) et l’autoritĂ© (pat Son gouvernement) par l’imposition des mains.

Ce n’est pas un accident (ou un hasard) que cette cérémonie physique est survenue à la vue de plus de 3,000 personnes, en une seule journée. Le point est que tous les témoins s’en rappelleront.

Dans le récit de la première Pentecôte du Nouveau Testament, le Saint Esprit entra dans tous ceux qui étaient présents, les 120 premières personnes: «Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer» (Actes 2: 3-4). C’était, en effet, une imposition des mains super naturelle de la part de Dieu.

Les ordinations

Dans cette section de ce chapitre, nous examinerons comment l’imposition des mains est regardĂ©e comme Ă©tant la façon que Dieu transfère, donne le pouvoir ou l’autoritĂ© de Son gouvernement dans Son Église. En fait, nous verrons que cette cĂ©rĂ©monie physique peut impliquer le transfert de dons, de statut spĂ©cial, de bĂ©nĂ©dictions, et mĂªme de malĂ©diction.

Une des plus importantes fonctions d’imposition des mains survient lors de nomination ou d’ordination, dans le ministère de JĂ©sus. Il y a plusieurs passages du Nouveau Testament oĂ¹ l’ordination survient lors de cette cĂ©rĂ©monie. La première cĂ©rĂ©monie survint dans l’Ancien Testament.

Dans Nombres 8: 9-11, les lĂ©vites Ă©taient ordonnĂ©s par toute la congrĂ©gation d’IsraĂ«l par l’imposition des mains. Plus loin dans ce livre, comme MoĂ¯se approchait la fin de sa vie, il fit l’imposition des mains sur JosuĂ© (Nom. 27: 18-20), Dieu lui ayant commandĂ© de le faire.

Les 7 premiers diacres de l’ère du Nouveau Testament reçurent ce poste physique de service par l’imposition des mains (Actes 6: 5-6). Paul et Barnabas furent aussi ordonnés au poste d’apôtre par des prophètes et des enseignants sous l’autorité des apôtres à Jérusalem (Actes 13: 2-3).

Paul instruisit TimothĂ©e: «N'impose les mains Ă  personne avec prĂ©cipitation…» (1 Tim. 5: 22). Avec tant en jeu lorsqu’une personne est investie du pouvoir et de l’autoritĂ© lors de l’ordination, il est facile de voir pourquoi Paul a donnĂ© un tel avertissement. LĂ , oĂ¹ il y a un vrai ministre de Dieu, un apĂ´tre ou une personne directement sous sa responsabilitĂ©, il y a une vraie autoritĂ© et un vrai pouvoir.

Le transfert des péchés, des malédictions et bénédictions

Dans Nombres 8, immĂ©diatement après que les lĂ©vites Ă©taient ordonnĂ©s, le contexte continue d’expliquer que ces prĂªtres avaient l’autoritĂ© de: «… Les LĂ©vites poseront leurs mains sur la tĂªte des taureaux…» (Nom. 8: 12-15, LĂ©v. 4: 13-15). Dans le livre de LĂ©vitique 24: 10-15: «Le fils d'une femme israĂ©lite et d'un homme Ă©gyptien, Ă©tant venu au milieu des enfants d'IsraĂ«l, se querella dans le camp avec un homme israĂ©lite. Le fils de la femme israĂ©lite blasphĂ©ma et maudit le nom de Dieu. On l'amena Ă  MoĂ¯se. Sa mère s'appelait Schelomith, fille de Dibri, de la tribu de Dan. On le mit en prison, jusqu'Ă  ce que MoĂ¯se eĂ»t dĂ©clarĂ© ce que l'Éternel ordonnerait. L'Éternel parla Ă  MoĂ¯se, et dit: Fais sortir du camp le blasphĂ©mateur; tous ceux qui l'ont entendu poseront leurs mains sur sa tĂªte, et toute l'assemblĂ©e le lapidera. Tu parleras aux enfants d'IsraĂ«l, et tu diras: Quiconque maudira son Dieu portera la peine de son pĂ©ché».

Le bouc de Lévitique 16: 20-22, représentant Satan lors du Jour des Expiations, ce bouc portait tous les péchés d’Israël, les péchés étaient confessés sur lui (malédiction) durant l’imposition des mains par Aaron et les souverains sacrificateurs après lui.

Des bĂ©nĂ©dictions Ă©taient aussi faites par l’imposition des mains. Lorsqu’IsraĂ«l (son nom fut changĂ© pour Jacob) bĂ©nit les deux fils de Joseph, ÉphraĂ¯m et ManassĂ© dans Genèse 48, il imposa ses mains sur leurs tĂªtes et passa la bĂ©nĂ©diction du droit de naissance et le sceptre.

De la mĂªme manière, nous lisons dans le livre de Marc 10 et en parallèle dans Matthieu et Luc, que la bĂ©nĂ©diction sur les petits enfants dans l’Église de Dieu survient aussi par l’imposition des mains.

Recevoir le saint Esprit

Actes 8: 14-18 raconte que les apôtres imposèrent leurs mains sur les Samaritains, qui avaient été baptisés par Étienne, afin qu’ils reçoivent le Saint Esprit.

L’apĂ´tre Paul reçu le Saint Esprit par l’imposition des mains dans Actes 9: 17, et Paul lui-mĂªme baptisa et imposa ses mains sur ceux qui avaient Ă©tĂ© baptisĂ©s par Jean le Baptiste (Actes 19: 1-6).

Chaque membre baptisĂ© de la vraie Église de Dieu comprend que recevoir le Saint Esprit suit la cĂ©rĂ©monie d’imposition des mains, qui suit le repentir et le baptĂªme.

Les guérisons

Le miracle de la guérison implique aussi l’imposition des mains. Le chapitre 16 de Marc montre que Christ expliqua à Ses serviteurs: «… ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris» (v. 18). Cette déclaration est en accord avec Jacques 5: 14: «Quelqu'un parmi vous est-il malade? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur». Finalement, Actes 28: 8 raconte ce que Paul fit: «Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie; Paul, s'étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit».

Les dons et les miracles spéciaux

La Bible révèle aussi dans l’Ancien et le Nouveau Testament, que certains dons spéciaux sont donnés par l’imposition des mains.

«JosuĂ©, fils de Nun, Ă©tait rempli de l'esprit de sagesse, car MoĂ¯se avait posĂ© ses mains sur lui» (Deut. 34: 9). Dans 1 Cor. 12: 8-10, la sagesse est mentionnĂ©e comme Ă©tant un des neuf fruits de l’Esprit, tout comme les neuf fruits citĂ©s dans Galates 5: 22-23, qui inclus aussi la foi comme un fruit.

Étienne, après avoir Ă©tĂ© ordonnĂ© diacre avec les six autres, la Parole de Dieu dĂ©clare: «Étienne, plein de grĂ¢ce et de puissance, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple» (Actes 6: 6, 8).

Nous voyons dans ce rĂ©cit que mĂªme un diacre Ă©tait capable de performer d’extraordinaires miracles, mais seulement par ce que il y eut un pouvoir spĂ©cial inclus dans le poste des apĂ´tres, par ce que Dieu, par leur poste, le confĂ©ra Ă  Étienne lors de l’imposition des mains. Il reçut aussi le don de la foi. Il y eut aussi Philippe, ordonnĂ© en mĂªme temps qu’Étienne au mĂªme poste, il reçut aussi un pouvoir spĂ©cial sous l’autoritĂ© des apĂ´tres Actes 8: 6-7). De plus, Paul dĂ©clara que TimothĂ©e avait reçu un don: «Ne nĂ©glige pas le don qui est en toi, et qui t'a Ă©tĂ© donnĂ© par prophĂ©tie avec l'imposition des mains de l'assemblĂ©e des anciens» (1 Tim. 4: 14).

Un autre récit fascinant a à voir avec des miracles spéciaux, accomplit par: «Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient» (Actes 19: 11-12).

MĂªme les mariages entre croyants impliquent l’imposition des mains durant la prière Ă  la fin de la cĂ©rĂ©monie de mariage. Durant cette prière, le ministre demande Ă  Dieu d’unir et de bĂ©nir le couple avec des enfants du bonheur, et ainsi de suite.

Il est évident que la cérémonie d’imposition des mains a une signification spéciale dans l’Église de Dieu et Son gouvernement. Cette cérémonie fait toujours référence à la réception du pouvoir et d’autorité dans l’union. Dans ce cas spécial, il semble que Dieu confère quelque chose d’important d’un humain à un autre.

Au retour de Christ

Lorsque le royaume de Dieu arrivera, les saints commenceront leur règne avec JĂ©sus Christ, le gouvernement de Dieu sera Ă©tablit sur toutes les nations. RĂ©ellement, ce gouvernement aura TOUT le pouvoir et TOUTE l’autoritĂ© sous son contrĂ´le. La FĂªte des Trompettes illustre cet Ă©vènement. Les autres Jours Saints qui suivent celui-ci, illustrent le restant du plan de salut divin pour toute l’humanitĂ©, durant les 1,100 annĂ©es suivantes.

Les gouvernements des hommes seront tous remplacés par la Famille divine régnante ou le royaume de Dieu. Paul a décrit cela d’une manière différente mais qui résume tout ce que nous avons examiné dans ce chapitre. Et cela a tout à voir avec le fonctionnement du gouvernement de Dieu, au commencement du millénium avec l’Église que Christ construisit il y a plus de 2,000 ans de cela!

Voici donc ce qu’il a écrit aux Corinthiens: «Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance» (1 Cor. 15: 24).

C’est un verset fascinant. Il révèle que Christ, avec tous les saints ressuscités et transformés à la vie éternelle, devront «mettre en pièces», «brisés», «anéantir tous ces royaumes là» (Dan. 2: 34-34, 44-45), tous les gouvernements des hommes, et tout pouvoir et autorité des humains régnant sur la terre et soutenus par Satan.

Avant de terminer ce chapitre, il serait intéressant de donner l’origine de trois mots importants, qui reviennent souvent dans les textes bibliques. Ce sont les mots: règne, autorité et pouvoir:

  • Le mot traduit «règne», provient du mot Grec arche, duquel vient aussi le mot ARCHE. Ce mot est aussi traduit «pont», une structure passant au-dessus quelque chose.
  • Le mot traduit «autorité», provient du mot Grec exousia,
  • Le mot traduit «pouvoir», provient du mot Grec dunamis. C’est le mĂªme mot trouvĂ© dans 2 Tim. 1: 2, dĂ©crivant ce que les ChrĂ©tiens reçoivent lorsqu’ils sont engendrĂ©s par le Saint Esprit.

En résumé, il est certainement vrai que tous les règnes des hommes avec leurs gouvernements, fait un pont au-dessus ou relie toute forme d’autorité humaine avec le pouvoir présent aujourd’hui.

Tous les gouvernements humains, que ce soit sur les nations (incluant les Nations Unies) ou les religions, lorsque Jésus Christ et les saints glorifiés à Son retour, mettront un terme, cesseront, termineront, briseront, tous les gouvernements humains sur terre. À partir de ce moment-là, il n’y aura plus aucune autre autorité dans tout l’univers, que celui du gouvernement de Dieu. Il n’y aura plus que le merveilleux gouvernement de Dieu sur la terre et dans les cieux.

Avec ce gouvernement, ce pouvoir et cette autoritĂ© Ă  l’esprit, nous sommes maintenant prĂªts Ă  examiner comment le gouvernement de Dieu est reliĂ© Ă  l’évangile…

Chapitre Seize – La bonne nouvelle que JĂ©sus annonça

ImmĂ©diatement après avoir jeĂ»nĂ© pendant 40 jours et vaincu Satan dans le dĂ©sert, la première chose que JĂ©sus prĂªcha aux foules, fut l’évangile. Notez ceci au dĂ©but du livre de Marc: «Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez Ă  la bonne nouvelle» (Marc 1: 15).

Mais, que devons-nous croire exactement? Qu’est-ce que le vrai évangile?

La majorité des gens répondrait quelque chose comme: «L’évangile est la bonne nouvelle du pardon des péchés par la mort, l’enterrement, et la résurrection de Jésus Christ».

Est-ce là l’évangile que vous croyez? Si oui, alors vous ne croyez pas Christ!

Et voici pourquoi!

Plusieurs faux Ă©vangiles

Presque tous les gens croient que l’évangile est au sujet de la Personne de JĂ©sus Christ. Certainement, Il joue un rĂ´le extrĂªmement important au Christianisme, mais, Il n’est pas l’évangile. La Bible dĂ©montre que JĂ©sus est prĂªchĂ© en relation, avec en conjonction avec l’évangile. Son rĂ´le est Ă©norme. Mais, rĂ©pĂ©tons-le, Il n’est pas l’évangile.

Des milliards de personnes croient en un évangile fictif, inventé par les hommes, au sujet de Jésus et de Son sacrifice.

Notez ceci: «Après que Jean eut Ă©tĂ© livrĂ©, JĂ©sus alla dans la GalilĂ©e, prĂªchant l'Évangile de Dieu» (Marc 1: 14), cela ne dit pas: «JĂ©sus JĂ©sus alla dans la GalilĂ©e, prĂªchant l'Évangile du pardon des pĂ©chĂ©s par Son sacrifice»! MĂªme si la mort de JĂ©sus est immensĂ©ment importante, puisque sans cela, personne n’aurait l’opportunitĂ© de recevoir la vie Ă©ternelle, ce n’est pas l’évangile.

ConsidĂ©rez. Si cela Ă©tait l’évangile, alors, JĂ©sus aurait prĂªchĂ© Ă  Son propre sujet. Et cela aurait contredit Ses propres paroles (Jean 7: 18). Contrairement Ă  ce que les nombreux faux ministres aimeraient que vous croyez. Vous ne trouverez nulle part oĂ¹ JĂ©sus fait rĂ©fĂ©rence Ă  Son sacrifice comme Ă©tant l’évangile dans le Nouveau Testament.

Plusieurs proclament un «évangile de salut», d’autres, un «évangile de grĂ¢ce». Et encore d’autres, croient un «évangile de miracles» ou un «évangile social». Mais d’autres pensent que «l’évangile de nourriture» ou de «guĂ©rison» ou de «foi». Et il y a ceux qui croient en un «évangile de musique» lorsqu’ils entendent les prĂ©dicateurs de ce monde. Ces idĂ©es crĂ©Ă©es par les hommes ignorent toutes la vĂ©ritĂ© pourtant claire et simple de la Bible!

Notez le rĂ©cit dans Marc encore: «Après que Jean eut Ă©tĂ© livrĂ©, JĂ©sus alla dans la GalilĂ©e, prĂªchant l'Évangile de Dieu, Il disait: Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez Ă  la bonne nouvelle» (Marc 1: 14-15). Cela est l’évangile que JĂ©sus prĂªchait. C’était dans ce mĂªme contexte qu’Il disait: «Repentez-vous, et croyez Ă  la bonne nouvelle». Quelle bonne nouvelle, quel Ă©vangile? La bonne nouvelle, l’évangile du royaume de Dieu!

Le premier verset de Marc fait référence à ce message, lorsqu’il déclare: «Commencement de l'Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu» (Marc 1: 1). L’évangile de Jésus Christ était au sujet du ROYAUME de DIEU, et rien d’autre! Une personne doit croire à cet évangile, pas quelque chose d’inventer par des hommes, une contrefaçon ou un substitut.

Un puissant avertissement de ne pas pervertir l’évangile

Ce sujet est si important que Dieu inspira l’apĂ´tre Paul d’avertir les Galates, et nous par la mĂªme occasion, maintenant:

«Je m'Ă©tonne que vous vous dĂ©tourniez si promptement de celui qui vous a appelĂ©s par la grĂ¢ce de Christ, pour passer Ă  un autre Évangile. Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de Christ. Mais, quand nous-mĂªmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prĂªchĂ©, qu'il soit anathème! Nous l'avons dit prĂ©cĂ©demment, et je le rĂ©pète Ă  cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème!» (Gal. 1: 6-9).

C’est une déclaration très sérieuse et très claire! Et un sévère avertissement pour tous ceux qui sont concernés!

Un peu plus loin, Paul ajoute: «Nous ne leur cĂ©dĂ¢mes pas un instant et nous rĂ©sistĂ¢mes Ă  leurs exigences, afin que la vĂ©ritĂ© de l'Évangile fĂ»t maintenue parmi vous» (Gal. 2: 5). Il n’y a qu’un seul vrai Ă©vangile, et tous les autres sont faux!

MĂªme si quelques personnes affirment que Paul enseigna un diffĂ©rent Ă©vangile, il est clair qu’il ne le fit jamais. Dieu utilisa Paul pour donner un avertissement de ne jamais permettre de tels faux enseignements en prononçant une double malĂ©diction sur tout homme, soit un apĂ´tre voire mĂªme des anges: «Mais, quand nous-mĂªmes (les apĂ´tres), quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prĂªchĂ©, qu'il soit anathème! Nous l'avons dit prĂ©cĂ©demment, et je le rĂ©pète Ă  cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème» (Gal. 1: 8-9)!

Quel passage puissant, et quel AVERTISSEMENT!

Paul expliqua que les apôtres avaient été confiés, chargés, par Dieu de préserver le vrai et unique évangile. Notez: «…mais, selon que Dieu nous (les apôtres) a jugés dignes de nous confier l'Évangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos coeurs» (1 Thess. 2: 4).

C’est une responsabilitĂ© qui ne doit pas Ăªtre prise Ă  la lĂ©gère. Les vrais ministres de Dieu doivent toujours enseigner ce que Dieu commande, et non pas ce que les hommes aiment entendre ou ce qui leur plait (cela inclus les Ă©rudits bibliques). Ceux qui disent que Paul enseigna un diffĂ©rent ou un autre Ă©vangile, (habituellement un Ă©vangile au sujet de la personne de Christ ou de paix) c’est impossible. S’il avait fait cela, il aurait prononcĂ© une malĂ©diction contre lui-mĂªme! Personne ne peut penser que Paul fit une telle chose!

Jésus fut prophétisé d’annoncer l’évangile

Dans l’Ancien Testament, Jésus fut prophétisé de venir comme un Messager. Notez: «Voici, J'enverrai Mon Messager; Il préparera le chemin devant Moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le Messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l'Éternel des armées» (Mal. 3: 1).

JĂ©sus Ă©tait le Messager de l’évangile, pas le message lui-mĂªme. Et Son message est actuellement le cÅ“ur mĂªme de toute la Bible!

Ce que signifie le mot Ă©vangile

Le mot Ă©vangile est la traduction française du mot anglais gospel, anciennement dans l’ancien anglais god spell, ou good news (bonne nouvelle). Le mot royaume (kingdom), provient aussi d’un vieux mot anglais qui signifie gouvernement. Alors, il est plus prĂ©cis de dire que JĂ©sus prĂªcha la bonne nouvelle du gouvernement de Dieu. Nous examinerons les: qui, quoi, oĂ¹, quand, pourquoi, et comment de cette bonne nouvelle, et comment elle est reliĂ©e aux plus grandes prophĂ©ties bibliques.

Le royaume de Dieu est le thème dominant de toute la Bible, pas seulement le Nouveau Testament. Mais la majorité des gens ne sait que très peu, sinon rien. La plupart des ministres ignorent le véritable, et ne l’enseignent pas. Par conséquent, virtuellement, tout le monde entier est dans une complète ignorance de la plus grande vérité divine dans Sa Parole.

C’est là un autre exemple que le vrai Jésus Christ est inconnu du Christianisme!

Combien de fois est mentionné le mot évangile?

Le mot évangile est trouvé plus de 100 fois dans la Bible. Quelques fois, il est mentionné seul, et quelques fois, il est accompagné par les mots: du royaume. En d’autres occasions, du royaume de Dieu, ou l’équivalent: du royaume des cieux.

Notez que qu’il est Ă©crit: DES cieux, et non DU ciel ou DANS le ciel. C’est le royaume DES cieux, et il y a une grande diffĂ©rence entre les deux. Tout comme le royaume de Dieu signifie que le royaume appartient Ă , est de, Dieu, et non pas le royaume dans Dieu, c’est la mĂªme chose pour le royaume des cieux.

Comprenez ce point important!

Dans tous les récits de Matthieu, Marc, Luc et Jean, Jésus parlait constamment du royaume de Dieu. Voici quelques exemples:

  • Luc 8: 1: «Ensuite, JĂ©sus allait de ville en ville et de village en village, prĂªchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu».
  • Matt. 4: 23: «JĂ©sus parcourait toute la GalilĂ©e, enseignant dans les synagogues, prĂªchant la bonne nouvelle du royaume, et guĂ©rissant toute maladie et toute infirmitĂ© parmi le peuple».
  • Matt. 9: 35: «JĂ©sus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prĂªchant la bonne nouvelle du royaume, et guĂ©rissant toute maladie et toute infirmité».
  • Marc 4: 11: «Il leur dit: C'est Ă  vous qu'a Ă©tĂ© donnĂ© le mystère du royaume de Dieu; mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles».
  • Luc 4: 43: «Mais il leur dit: Il faut aussi que j'annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu; car c'est pour cela que j'ai Ă©tĂ© envoyé».
  • Luc 9: 11: «Les foules, l'ayant su, le suivirent. JĂ©sus les accueillit, et il leur parlait du royaume de Dieu; il guĂ©rit aussi ceux qui avaient besoin d'Ăªtre guĂ©ris».

Plusieurs autres passages pourraient Ăªtre citĂ©s dĂ©montrant que le message de Christ Ă©tait au sujet du royaume de Dieu, pas le pardon des pĂ©chĂ©s comme la plupart croient. Plusieurs des paraboles de JĂ©sus Ă©taient au sujet du royaume de Dieu.

Ce que l’apĂ´tre Paul prĂªcha

Paul prĂªcha le royaume de Dieu aux gentils. Mais, plusieurs personnes croient qu’il prĂªcha un diffĂ©rent Ă©vangile, une fois encore, ces gens ne savent pourtant pas que ce fut Paul, qui prononça une double malĂ©diction sur quiconque ferait cela (Gal. 1: 8-9). Toutefois, en mĂªme temps que Paul prĂªchait le royaume of Dieu, il ne nĂ©gligeait pas le rĂ´le de JĂ©sus dans le processus du salut.

Premièrement, Actes 19: 8 Ă©tablit quel Ă©vangile Paul prĂªcha: «Ensuite Paul entra dans la synagogue, oĂ¹ il parla librement. Pendant trois mois, il discourut sur les choses qui concernent le royaume de Dieu, s'efforçant de persuader ceux qui l'Ă©coutaient». Dans plusieurs de ses Ă©pitres, il enseignait le royaume aux congrĂ©gations gentilles. Tout comme JĂ©sus, le message de Paul Ă©tait toujours le mĂªme. Il prĂªchait continuellement, enseignant, et faisant rĂ©fĂ©rence au royaume de Dieu.

Ensuite, Paul dĂ©clare dans Actes 20: 25, 21: «…j'ai passĂ© en prĂªchant le royaume de Dieu… annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur JĂ©sus Christ». Il prĂªchait le mĂªme Ă©vangile aux Juifs et aux Grecs (gentils).

Notez maintenant Actes 28: 30-31: «Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu'il avait louĂ©e. Il recevait tous ceux qui venaient le voir, prĂªchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur JĂ©sus Christ, en toute libertĂ© et sans obstacle».

Luc, l’auteur du livre des Actes, faisait la diffĂ©rence entre prĂªcher au sujet du royaume de Dieu et prĂªcher au sujet de JĂ©sus Christ! MĂªme si les deux sont vitalement importants, ce sont très clairement deux sujets complĂ©tement diffĂ©rents et sĂ©parĂ©s!

Dans Actes 8: 12, le diacre Philippe prĂªcha aussi ces deux messages: «Mais, quand ils eurent cru Ă  Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de JĂ©sus Christ, hommes et femmes se firent baptiser».

Nous voyons ici que Philip prĂªcha le royaume de Dieu et fit la diffĂ©rence avec l’enseignement au sujet de Christ. Rappelez-vous, le messager n’est pas le message.

Notez que les gens en Samarie furent baptisés seulement après avoir cru le bon message, pas une idée humaine à ce sujet. Le nom de Christ était enseigné comme étant une très importante compréhension de plus.

La personne mĂªme de JĂ©sus Christ n’est pas l’évangile. Cependant, Il se tient directement Ă  cĂ´tĂ© du vrai Ă©vangile et Il règnera sur toute la terre lorsqu’Il reviendra pour Ă©tablir Son royaume. Ne perdez pas de vue ce point!

Finalement, considĂ©rez un autre verset dans lequel Paul, lui-mĂªme fit une distinction entre l’évangile et la personne de Christ. 2 Cor. 11: 4 contient ce puissant avertissement: «Car, si quelqu'un vient vous prĂªcher un autre JĂ©sus que celui que nous avons prĂªchĂ©, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassĂ©, vous le supportez fort bien».

Paul voulait que les Corinthiens rejettent les faux enseignants et retiennent fermes ce qu’il leur avait enseigné. Le point ici, est que Paul faisait la distinction entre l’enseignement d’un faux Jésus et celui d’un faux évangile. Ce sont deux choses qui sont et qui ont toujours été complétement différentes.

Plusieurs deviennent confus lorsqu’ils lisent 1 Cor. 15: 1-4, pensant que Paul se contredit lui-mĂªme en dĂ©clarant que l’évangile (au verset 1) est: «Je vous ai enseignĂ© avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos pĂ©chĂ©s selon les Écritures; qu'il a Ă©tĂ© enseveli, et qu'il est ressuscitĂ© le troisième jour…» (Versets 3-4). Notez simplement que l’évangile rĂ©fĂ©rĂ© au verset 1 n’est pas liĂ© Ă  la mort de Christ pour nos pĂ©chĂ©s et Son enterrement aux versets 3 et 4. Une lecture attentive rĂ©vèle cela. Lorsque cela est correctement compris, au lieu de dire que Christ est l’évangile, ce passage confirme le contraire et supporte Actes 8: 12; 20: 21-25; 28: 31 et 2 Cor. 1!

Puisque JĂ©sus prĂªcha: «…Repentez-vous, et croyez Ă  la bonne nouvelle (l’évangile)» (Marc 1: 15), il devrait maintenant Ăªtre Ă©vident pourquoi Son rĂ´le doit toujours Ăªtre prĂªchĂ© en conjonction avec le royaume de Dieu, parce qu’une personne ne peut entrer dans le royaume Ă  moins qu’elle ne comprenne et n’accepte que Christ mourut pour ses pĂ©chĂ©s, et que cette personne ne se soit repentie de ses pĂ©chĂ©s.

Demandez-vous: Si Christ EST l’évangile, qu’Il soit le royaume de Dieu, alors, pourquoi Paul (a quatre reprises) et Philippe parlent de ces deux sujets comme étant deux sujets séparés?

Y avait-il un autre évangile, séparé, différent au sujet de Jésus Christ?

Rappelez-vous Marc 1: 1: «Commencement de l'Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu». Quel est l’évangile de Jésus Christ? Est-ce un différent, autre ou deuxième évangile? Regardant Paul, nous pourrions demander, a-t-il oublié cet évangile?

Non! Mais la plupart des prédicateurs modernes enseignent que l’évangile de Jésus Christ est au sujet de Jésus Christ. Ils proclament qu’Il EST LE royaume de Dieu, que l’évangile du royaume réfère exclusivement à Lui. Mais ce n’est pas ce que la Bible dit! L’évangile de Christ est Son évangile, Son message au sujet du ROYAUME de DIEU!

Les messagers transportent, donnent des messages. Rappelez-vous, Christ Ă©tait un Messager envoyĂ© de Dieu avec un message, une annonce. Son message n’était pas au sujet de Lui-mĂªme, c’était au sujet du royaume de Dieu! Dans Jean 12: 49-50, JĂ©sus dĂ©clara: «Car Je n'ai point parlĂ© de Moi-mĂªme; mais le Père, qui M'a envoyĂ©, M'a prescrit Lui-mĂªme ce que Je dois dire et annoncer. Et Je sais que Son commandement est la vie Ă©ternelle. C'est pourquoi les choses que Je dis, Je les dis comme le Père Me les a dites».

Clairement, Christ agissait comme un messager, un représentant, un porte parole, pour le royaume de Dieu à venir bientôt.

Dans Jean 14: 24, JĂ©sus dĂ©clara: «Celui qui ne M'aime pas ne garde point Mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de Moi, mais du Père qui M'a envoyé». Christ apporta, amena, donna le message du Père. Cela devrait Ăªtre maintenant clair, Ă©vident! Rappelez-vous que dans Luc 16: 16, Il dĂ©clara: «La loi et les prophètes ont subsistĂ© (Ă©taient prĂªchĂ©s) jusqu'Ă  Jean; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé…».

Et c’est ce que l’Église de Christ accomplit aujourd’hui, et, par ce livre, le royaume de Dieu vous est prĂªchĂ©. Cela requiert un contexte (une explication).

Le royaume de Dieu doit encore Ăªtre prĂªchĂ© aujourd’hui

Dans la prophĂ©tie des Oliviers, de Matthieu 24 et 25, les disciples de JĂ©sus Lui posèrent des questions au sujet des Ă©vènements qui annonceraient Son retour et des signes de la fin de ce monde (de cet Ă¢ge). Il leur rĂ©pondit qu’un certain nombre d’évènements et de conditions mondiales surviendraient premièrement. Puis, au verset 14: «Cette bonne nouvelle du royaume sera prĂªchĂ©e dans le monde entier, pour servir de tĂ©moignage Ă  toutes les nations. Alors viendra la fin». Christ prophĂ©tisa que le vrai Ă©vangile serait prĂªchĂ© jusqu’à la fin. Cela signifie clairement que quelqu’un le prĂªchera actuellement, dans notre Ă¢ge, Ă  notre Ă©poque, dans ce prĂ©sent Ă¢ge, par ce que la fin n’est pas encore arrivĂ©e.

L’Église de Dieu Restaurée accomplit cela présentement!

Le royaume de Dieu est sur le point d’arriver

Ne vous y trompez pas! JĂ©sus Christ reviendra bientĂ´t sur terre et Ă©tablira Son royaume. Aucun Ăªtre humain ne peut instaurer ou installer un seul gouvernement mondial qui pourrait fonctionner.

Vers la fin de 1966, réfléchissant à ces possibilités, je demandai à mon Représentant au Congrès Américain (qui avait déjà été un Orateur (Speaker) de la Maison), s’il pensait que cela ne pourrait jamais arriver. Il était au Congrès depuis plus de 30 ans, à ce moment-là. Il affirma fortement que cela n’était pas possible. Et ce qui est intéressant, il dit que s’il pensait que cela pourrait fonctionner, «il le crierait sur tous les toits». Je n’oublierai jamais ses paroles. Il avait absolument raison, cela ne fonctionnerait jamais, si c’était laissé entre les mains des hommes! Mais, ce n’est pas ce que Christ fera.

Rappelez-vous que Daniel a Ă©crit: «Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais dĂ©truit, et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple; il brisera et anĂ©antira tous ces royaumes-lĂ , et lui-mĂªme subsistera Ă©ternellement» (Dan. 2: 44). Le royaume de Dieu règnera sur toute la terre, sur TOUTES les nations, et les saints ressuscitĂ©s partageront ce règne avec Christ.

JĂ©sus dĂ©clara dans le sermon sur la montagne que: «Heureux les dĂ©bonnaires, car ils hĂ©riteront la terre!» (Matt. 5: 5). Maintenant vous savez pourquoi! Actuellement, Christ citait le Psaume 37: 11, oĂ¹ David disait prĂ©cisĂ©ment la mĂªme chose. D’autres passages dĂ©montrent que David savait qu’il règnerait un jour sur toutes les tribus d’IsraĂ«l, dans le royaume de Dieu.

Tournez maintenant au livre de Daniel, au chapitre 7, et examinons trois différents versets:

  • Verset 18: «mais les saints du Très Haut recevront le royaume, et ils possĂ©deront le royaume Ă©ternellement, d'Ă©ternitĂ© en Ă©ternité»,
  • Verset 22: «jusqu'au moment oĂ¹ l'Ancien des jours (ici c’est Christ et au verset 13, c’est le Père) vint donner droit aux saints du Très Haut, et le temps arriva oĂ¹ les saints furent en possession du royaume»,
  • Verset 27: «Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnĂ©s au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne Ă©ternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obĂ©iront».

Daniel comprenaient que les saints règneront sur la terre!

Maintenant, notez trois autres diffĂ©rents passages du livre de l’Apocalypse, oĂ¹ Christ dĂ©clare par l’apĂ´tre Jean:

  • 3: 21: «Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec Moi sur Mon trĂ´ne, comme Moi J'ai vaincu et Me suis assis avec Mon Père sur Son trĂ´ne»,
  • 2: 26-27: «A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'Ă  la fin mes oeuvres, je donnerai autoritĂ© sur les nations. Il les paĂ®tra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-mĂªme j'en ai reçu le pouvoir de mon Père»,
  • 5: 10: «tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils rĂ©gneront sur la terre».

Ne vous a-t-on jamais parlé d’aucun de ces versets? Presque certainement pas. Mais, ce sont des versets de base, et ils sont dans la Bible depuis qu’elle existe, des milliers d’années!

Ce n’est pas surprenant que lorsque Jésus était en jugement, Il dit: «Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si Mon royaume était de ce monde, Mes serviteurs auraient combattu pour Moi afin que Je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant Mon royaume n'est point d'ici-bas» (Jean 18: 36). Pilate Lui demanda: «Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, Je suis Roi. Je suis né et Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute Ma voix» (v. 37).

JĂ©sus Christ savait qu’Il Ă©tait nĂ© pour Ăªtre un Roi (Luc 1: 31-33)!

Le prophète ÉsaĂ¯e fut inspirĂ© d’enregistrer: «Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l'Éternel sera fondĂ©e sur le sommet des montagnes, qu'elle s'Ă©lèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s'y rendront en foule, et diront: Venez, et montons Ă  la montagne de l'Éternel, Ă  la maison du Dieu de Jacob, afin qu'Il nous enseigne Ses voies, et que nous marchions dans Ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de JĂ©rusalem la parole de l'Éternel. Il sera le juge des nations, l'arbitre d'un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes: Une nation ne tirera plus l'Ă©pĂ©e contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre» (És. 2: 2-4).

La mĂªme exacte prophĂ©tie se retrouve dans MichĂ©e 4: 1-3.

En face du bĂ¢timent des Nations Unies se trouve la sculpture d’un homme forgeant une Ă©pĂ©e en herse (ou hoyau). Mais, personne ne semble prendre note ou remarquer l’énorme prophĂ©tie que cette fameuse sculpture reprĂ©sente.

Christ vint sur terre pour devenir ROI. Lorsque Son règne mondial commencera, la paix fleurira littĂ©ralement partout, avec le bonheur, la prospĂ©ritĂ©, l’abondance et la joie suprĂªme! Aucun gouvernement humain n’a jamais Ă©tĂ© capable d’amener ces choses, mĂªme pas dans un seul pays sur toute la terre!

Ce royaume Ă  venir bientĂ´t, est le cÅ“ur mĂªme du message de l’évangile que Christ prĂªcha. Croyez-vous ce message? Le croirez-vous?

Ce royaume, duquel vous pouvez faire parti, viendra très bientôt restaurer toutes ces choses sur la planète terre…

Sept preuves que le royaume de Dieu n’est pas sur terre présentement

Plusieurs soi-disant ChrĂ©tiens interprètent mal Luc 17: 21 et Col. 1: 13, et ils concluent que le royaume est dĂ©jĂ  ici, maintenant, soit sous la forme d’une Église ou dans le cÅ“ur des hommes. Alors, ils concluent que c’est leur responsabilitĂ© ChrĂ©tienne de prĂªcher le royaume par l’amour fraternel, la tolĂ©rance, etc.

Aussi sincère que cette croyance semble Ăªtre, elle n’est pas biblique. Alors, pourquoi les hommes sautent sur cette fausse conclusion?

Voici deux raisons majeures:

Premièrement, ils ne laissent pas la Bible s’interprĂ©ter elle-mĂªme. Au lieu d’écouter 2 Pierre 1: 20 qui dĂ©clare: «sachant tout d'abord vous-mĂªmes qu'aucune prophĂ©tie de l'Écriture ne peut Ăªtre un objet d'interprĂ©tation particulière», ils assignent leurs propres notions prĂ©conçues aux versets de la Bible. Aussi, ils ne permettent pas Ă  la Bible d’enseigner, de reprendre, de corriger, ou d’instruire (2 Tim. 3: 16-17).

Deuxièmement, ils limitent leur compréhension sur un sujet en lisant seulement un ou deux passages, et de plus, ils prennent hors de leurs contextes. Ils ignorent aussi plusieurs autres versets qui leur donneraient une idée d’ensemble de ce que la Bible enseigne réellement. Afin de comprendre la Bible sur n’importe quelle doctrine ou sujet, une personne doit chercher tous les passages sur le sujet. Aucun seul verset ne donne l’entière signification et compréhension d’un sujet.

ÉsaĂ¯e 28: 9-10 dĂ©clare: «A qui veut-on enseigner la sagesse? A qui veut-on donner des leçons? Est-ce Ă  des enfants qui viennent d'Ăªtre sevrĂ©s, Qui viennent de quitter la mamelle? Car c'est prĂ©cepte sur prĂ©cepte, prĂ©cepte sur prĂ©cepte, Règle sur règle, règle sur règle, Un peu ici, un peu là». Dans un sens, Dieu planifia la Bible pour qu’elle soit comme un très gros casse-tĂªte. Il faut toujours mettre ensemble les pièces qui s’emboitent et qui sont toutes dans la Bible.

Examinons maintenant sept preuves que le royaume de Dieu n’est présentement pas sur terre.

Preuve 1: Le royaume de Dieu est en vous

Dans Luc 17: 20-21, Christ dit: «Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit: Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira point: Il est ici, ou: Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous».

Plusieurs lisent ce verset et concluent: «Haha! Le royaume de Dieu est en moi!» Mais, est-ce que ce verset réellement dit cela?

Pour comprendre la signification de ce verset, il est important de savoir à qui Christ s’adressait. La première partie du verset 20 donne la réponse: «Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu, Il leur répondit… ». Christ parlait aux pharisiens, pas à Ses disciples! Les pharisiens Lui demandèrent: quand viendrait le royaume de Dieu?

Et voici la réponse de Christ: «…le royaume de Dieu est au milieu de vous». Est-ce que Jésus leur répondit que Son royaume était dans les pharisiens? Des hommes qu’Il avait appelés des hypocrites, des guides aveugles, omettant les choses plus importantes de la loi? Manquant de jugement, de miséricorde, et de foi? Qui étaient pleins d’extorsion et plein d’excès? Qui ressemblaient à des sépulcres blanchis, qui paraissaient justes à l’extérieur, mais à l’intérieur étaient pleins d’ossements d’hommes et pleins de toutes sortes de méchancetés (Matt. 23: 21, 23-27)?

Énergiquement, NON! Christ leur disait que le royaume était AU MILIEU D’EUX, Il disait à ces gens charnels n’ayant pas l’Esprit de Dieu pour comprendre les choses spirituelles, que Son royaume était en leur présence!

Comment?

JĂ©sus faisait rĂ©fĂ©rence Ă  Lui-mĂªme. Il reprĂ©sentait le royaume de Dieu. Lorsque JĂ©sus Ă©tait en chair et en os, en humain, Il Ă©tait aussi le Messie. NĂ© pour devenir Roi, Il n’a jamais pĂ©chĂ© ou Ă©tĂ© contre la volontĂ© de Son Père. Il fut littĂ©ralement le parfait reprĂ©sentant du gouvernement de Dieu.

Preuve 2: DĂ©finir un royaume

Tous les royaumes sont constitués de quatre parties: un territoire, un roi (ou leader), des sujets, et des lois.

Si le royaume de Dieu est dĂ©jĂ  ici, soit comme une Église ou dans le cÅ“ur des hommes, alors, toute la terre serait sous son règne (Zach. 14: 9).

Si le royaume de Dieu est déjà ici, Christ, son Roi, serait assis sur le trône de David (És. 9: 6-7), régnant de Jérusalem (Zach. 8: 3). Notez: Jérusalem signifie «ville de la paix». Mais, elle est aujourd’hui, la ville la plus chaotique, terrorisée, déchirée par les guerres, de toute la terre! Clairement, Christ n’est pas là pour régner.

Si le royaume de Dieu est dĂ©jĂ  ici, Ses sujets (toute l’humanitĂ©) vivraient sous le règne de Christ. MĂªme les nations gentilles comme l’Égypte seraient requises de Lui obĂ©ir, ou de souffrir les consĂ©quences (Zach. 14: 16-19). Ce n’est Ă©videmment pas le cas aujourd’hui.

Si le royaume de Dieu est dĂ©jĂ  ici, Ses lois seraient connues par tous les Ăªtres humains, sur toute la terre. Tous les gens seraient en train d’apprendre Ă  obĂ©ir Ă  Dieu, personne ne pourrait dire qu’il ignore ces lois (És. 30: 21; JĂ©r. 31: 34). Cela n’est pas encore arrivĂ©.

Preuve 3: Voir le royaume

Dans Jean 3: 3, Christ dit à Nicodème, un pharisien: «En vérité, en vérité, e te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu». Confus, Nicodème répliqua: «…Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître? Jésus répondit: En vérité, en vérité, Je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu» (v. 4-5).

Pour voir et entrer dans le royaume de Dieu, vous devez devenir esprit. Paul a écrit: «Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité» (1 Cor. 15: 50)!

JĂ©sus expliqua que l’esprit est comme le vent. Il est invisible. Une personne ne peut le voir. Mais les Ăªtres humains sont chair et sang, et ils peuvent Ăªtre vus.

Ceux qui seront «nĂ©s Ă  nouveau», ressembleront Ă  Christ (1 Jean 3: 2). Aucun homme physique ne Lui ressemble, tel qu’Il est prĂ©sentement au ciel: «…et, au milieu des sept chandeliers, quelqu'un qui ressemblait Ă  un fils d'homme, vĂªtu d'une longue robe, et ayant une ceinture d'or sur la poitrine. Sa tĂªte et ses cheveux Ă©taient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux Ă©taient comme une flamme de feu; ses pieds Ă©taient semblables Ă  de l'airain ardent, comme s'il eĂ»t Ă©tĂ© embrasĂ© dans une fournaise; et sa voix Ă©tait comme le bruit de grandes eaux. Il avait dans sa main droite sept Ă©toiles. De sa bouche sortait une Ă©pĂ©e aiguĂ«, Ă  deux tranchants; et son visage Ă©tait comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force. Quand je le vis, je tombai Ă  ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant: Ne crains point! » (Apo. 1: 13-17).

Connaissez-vous quelqu’un qui ressemble à cela, maintenant!

Nous devons aussi considérer que la première résurrection (lorsque les serviteurs de Dieu seront nés à nouveau) surviendra lorsque Christ reviendra (1 Cor. 15: 50-54; 1 Thess. 4: 16-17). Si cela était déjà arrivé, le monde entier le saurait. Personne ne pourrait possiblement manquer un tel évènement (Matt. 24: 23-27).

(Nous examinerons ce sujet de naitre à nouveau en détail au chapitre 18.)

Preuve 4: La paix mondiale maintenant?

ÉsaĂ¯e dit de Christ: «Car un enfant nous est nĂ©, un fils nous est donnĂ©, et la domination reposera sur son Ă©paule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père Ă©ternel, Prince de la paix. Donner Ă  l'empire de l'accroissement, et une paix sans fin au trĂ´ne de David et Ă  son royaume, l'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et Ă  toujours: VoilĂ  ce que fera le zèle de l'Éternel des armĂ©es» (És. 9: 6-7).

Surveillez tous les médias, internet, journaux, radio, télévision, magazines, est-ce que ce monde a la paix? Croyez-vous que Christ laisserait les meurtriers, les violeurs, les abuseurs, les menteurs, les voleurs, les abuseurs d’enfants, les terroristes et les guerres à durer sous Son leadership?

Évidemment NON! Christ et Son royaume, le Prince de la paix, ne règne pas encore sur cette terre. Ce monde n’est pas celui de Dieu.

Preuve 5: Qu’en est-il de Colossiens 1: 13?

Pour prouver que le royaume de Dieu est ici, plusieurs personnes citent ce verset: «…qui (le Père) nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de Son amour» (Col. 1: 13).

Examinons soigneusement ce verset et laissons la Bible s’interprĂ©ter elle-mĂªme.

Qu’est-ce que la puissance des tĂ©nèbres, qui fait que Dieu en dĂ©livre Son peuple? La rĂ©ponse: «Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des paĂ¯ens, vers qui je t'envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des tĂ©nèbres Ă  la lumière et de la puissance de Satan Ă  Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des pĂ©chĂ©s et l'hĂ©ritage avec les sanctifiĂ©s» (Actes 26: 17-18). Satan et ses dĂ©mons règnent sur toutes les nations aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle Paul a Ă©crit que les ChrĂ©tiens: «Car nous n'avons pas Ă  lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autoritĂ©s, contre les princes de ce monde de tĂ©nèbres, contre les esprits mĂ©chants dans les lieux cĂ©lestes» (Éph. 6: 12), et c’est aussi pourquoi Christ dit: «Mon royaume n'est pas de ce monde, rĂ©pondit JĂ©sus. Si Mon royaume Ă©tait de ce monde, Mes serviteurs auraient combattu pour Moi afin que Je ne fusse pas livrĂ© aux Juifs; mais maintenant Mon royaume n'est point d'ici-bas» (Jean 18: 36).

Lorsque Dieu délivre Son peuple de la puissance des ténèbres, Il les appelle hors de ce monde (Apo. 18: 4), hors de ce système et des voies inspirées par Satan (Éph. 2: 2-3), hors de ses gouvernements. Et les a transportés (transférés) dans le royaume (gouvernement) du Fils de Son amour. Dieu délivre Ses serviteurs des gouvernements, lois, et voies de Satan à SON PROPRE GOUVERNEMENT à la conversion.

Les ChrĂ©tiens sont des citoyens du royaume de Dieu, mĂªme si il n’est pas encore ici. Par exemple, supposons que vous Ăªtes un citoyen AmĂ©ricain voyageant hors du pays. MĂªme si vous nâ€™Ăªtes pas au États-Unis, vous Ăªtes toujours un citoyen AmĂ©ricain. Votre citoyennetĂ© est en AmĂ©rique. De la mĂªme manière, la citoyennetĂ© d’un ChrĂ©tien est au ciel (Phil. 3: 20), mĂªme s’il ne vit pas lĂ .

Maintenant, considérez ce que Dieu dit d’Abraham dans Rom. 4: 17: «Je t'ai établi père d'un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient». Lorsque Dieu dit à Abraham: «On ne t'appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations» (Gen. 17: 5). Isaac ne naitrait qu’un an plus tard (comparez Gen. 17: 1-5 avec 21: 5). Son fils ne serait qu’une seule nation que cent ans plus tard en Égypte!

Dieu savait que leurs descendants deviendraient de prospères nations que plusieurs siècles plus tard. Puisque rien ne peut arrĂªter Dieu d’accomplir Ses plans, pour Lui, c’est comme si c’était dĂ©jĂ  fait. MĂªme si Son peuple n’est pas encore nĂ© dans Son royaume, Il sait qu’il le sera. Rien ne peut prĂ©venir cela de survenir. Dans son Esprit, c’est certain.

Preuve 6: Que Ton règne vienne

Si le royaume est dĂ©jĂ  ici, que ce soit comme l’Église ou dans le cÅ“ur des hommes, pourquoi Christ A-t-il commandĂ© Ă  Ses adeptes de prier continuellement: «Que Ton règne vienne» (Matt. 6: 9-10; Luc 11: 2)? Si le commencement du royaume Ă©tait ici, ou que l’Église serait le royaume, Christ n’aurait-Il pas commandĂ© Ă  Ses adeptes de prier: Que Ton royaume croisse et se rĂ©pandre?

Preuve 7: Chercher le royaume

Si le royaume de Dieu était déjà ici, pourquoi Jésus dirait-Il à Ses disciples: «Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu» (Matt. 6: 33)? Si les membres étaient déjà dans le royaume, pourquoi le chercher? Christ ne leur aurait-Il pas dit de répandre premièrement le royaume?

Le grand effet domino

La Bible dĂ©clare que Satan est le dieu de ce monde (2 Cor. 4: 4). S’il peut faire croire aux gens que le royaume de Dieu est ici maintenant, alors, ils croiront qu’ils sont nĂ©s Ă  nouveau. Et s’ils sont nĂ©s Ă  nouveau, ils doivent alors Ăªtre dĂ©jĂ  sauvĂ©s. Et, s’ils sont dĂ©jĂ  sauvĂ©s, ils ne peuvent pĂ©cher. S’ils ne peuvent pĂ©cher, ou briser les lois de Dieu (1 Jean 3: 4), ils n’ont pas besoin de garder la loi, parce que la justice leur est imputĂ©e par Christ. S’ils ne gardent pas les lois de Dieu, qui dĂ©finissent Sa façon de vivre (Rom. 13: 10), alors, ils ne sont plus des ChrĂ©tiens (Jean 15: 4-10, 14). Et c’est exactement ce que recherche Satan, votre ennemi.

Examinez soigneusement la Bible pour tout ce qui est dit sur tout sujet. Laissez la Bible s’interprĂ©ter elle-mĂªme. Alors, vous croitrez dans la vraie connaissance biblique!

Chapitre Dix-sept – La restauration Ă  venir

ÉparpillĂ©s Ă  travers l’Ancien Testament, principalement dans ce qui sont appelĂ©s les prophètes mineurs et majeurs, sont les nombreuses prophĂ©ties dĂ©crivant la venue d’un Ă¢ge messianique, ou encore, le millĂ©nium. Un temps de paix, de prospĂ©ritĂ© et d’abondance universelle. Un temps oĂ¹ les guerres et les pertes de vie seront une chose du passĂ©. Un temps lorsque la nature des animaux sera changĂ©e. Un temps lorsque JĂ©rusalem, une ville en constant bouleversement, sera une ville de paix. Un temps lorsque toute la terre adorera le vrai, le seul et unique Dieu. Un temps oĂ¹ la paix mondiale sera dĂ©sirĂ©e dĂ©sespĂ©rĂ©ment par tous les Ăªtres humains depuis des milliers d’annĂ©es et qui sera finalement atteinte.

Toutes ces choses et bien plus, surviendront durant le règne du Messie, que nous avons prouvĂ© Ăªtre JĂ©sus Christ.

Mais avant que ces prophéties ne commencent à s’accomplir, un temps de grands troubles arrivera. De ce temps-là, Jésus déclara: «Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais» (Matt. 24: 21).

Notez aussi: «Car la détresse, en ces jours, sera telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais» (Marc 13: 19).

Finalement: «Ainsi parle l'Éternel: Nous entendons des cris d'effroi; C'est l'épouvante, ce n'est pas la paix… malheur! Car ce jour est grand; Il n'y en a point eu de semblable. C'est un temps d'angoisse pour Jacob; Mais il en sera délivré» (Jér. 30: 5, 7).

Avant l’arrivĂ© du millĂ©nium, un temps incroyable de troubles, de souffrances et de destruction frappera la planète. Plusieurs passages de la Bible indiquent que seulement 10% de la population survivra: «Je dis: Jusqu'Ă  quand, Seigneur? Et l rĂ©pondit: Jusqu'Ă  ce que les villes soient dĂ©vastĂ©es et privĂ©es d'habitants; Jusqu'Ă  ce qu'il n'y ait personne dans les maisons, et que le pays soit ravagĂ© par la solitude; Jusqu'Ă  ce que l'Éternel ait Ă©loignĂ© les hommes, et que le pays devienne un immense dĂ©sert, et s'il y reste encore un dixième des habitants, Ils seront Ă  leur tour anĂ©antis. Mais, comme le tĂ©rĂ©binthe et le chĂªne conservent leur tronc quand ils sont abattus, une sainte postĂ©ritĂ© renaĂ®tra de ce peuple» (És. 6: 11-13).

Un exode massif de survivants malades, décharnés, confus, et émotionnellement abattus, sortiront de ce pire temps d’angoisse humaine et de misère jamais expérimentée par l’humanité. La terre sera dans un état déplorable, de chaos et de désolation comme résultat de la Troisième Guerre Mondiale survenant très bientôt, et qui est décrite dans les derniers chapitres du livre de l’Apocalypse et ailleurs.

La destruction sera partout, dans toutes les nations et leurs villes seront anĂ©anties. L’air, la terre, ainsi que les eaux seront polluĂ©s. Les retombĂ©es nuclĂ©aires, des maladies, des famines, des violences partout, la captivitĂ© et la mort auront dĂ©cimĂ© la population mondiale. Le monde sera dans un Ă©tat horrible. L’humanitĂ©, sous le règne de Satan, aura amenĂ© sur elle-mĂªme l’annihilation presque totale. Ce ne sera que par l’intervention directe de JĂ©sus qui empĂªchera toute vie de disparaitre complĂ©tement (Matt. 24: 22; Marc 13: 20).

La terre aura dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin dâ€™Ăªtre restaurĂ©e, et la Bible dĂ©clare qu’elle le sera: «Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos pĂ©chĂ©s soient effacĂ©s, afin que des temps de rafraĂ®chissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a Ă©tĂ© destinĂ©, JĂ©sus Christ, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rĂ©tablissement de toutes choses, dont Dieu a parlĂ© anciennement par la bouche de ses saints prophètes» (Actes 3: 19-21).

Le Christ tout-puissant et vivant retournera bientôt pour restaurer la planète terre à une condition que Dieu avait toujours voulue. Et: «… saints du Très Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d'éternité en éternité… Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs Le serviront et Lui obéiront» (Dan. 7: 18, 27), les saints ressuscités et transformés à Son retour assisteront Christ dans le processus de la restauration. Un nouveau monde, une nouvelle société, basée sur une façon de vivre divine, ce sera un monde utopique!

Le gouvernement de Dieu sur terre

La première tĂ¢che de Christ sera d’instaurer la paix et l’ordre Ă  un monde chaotique mourant. Ayant lamentablement Ă©chouĂ©s, les gouvernements humains seront tous remplacĂ©s par le gouvernement parfait de Dieu. Ce ne sera pas un gouvernement gĂ©rer et conduit par le peuple, mais ce sera rĂ©ellement un gouvernement pour le peuple, pour le bien ultime pour l’humanitĂ©. La convoitise, l’égoĂ¯sme, la corruption, le vol, les fausses promesses, les dĂ©bats sans fins, les compromis, et tous les mensonges disparaitront tous, il n’y aura plus jamais de telles choses dans le futur gouvernement divin.

Une époque merveilleuse et enrichissante sur tous les points de vue, est sur le point d’arriver, et qui poussera l’humanité au-delà les douloureux évènements ténébreux qui arriveront très bientôt. Le gouvernement de Dieu sera instauré et administré par le droit et la vraie justice. Contrairement aux gouvernements des hommes, il sera capable d’engendrer la paix durable et la sécurité pour tous.

Notez ceci «Donner à l'empire de l'accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Éternel des armées» (És. 9: 7).

Notez aussi ceci: «L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel. Il respirera la crainte de l'Éternel; Il ne jugera point sur l'apparence, Il ne prononcera point sur un ouĂ¯-dire. Mais Il jugera les pauvres avec Ă©quitĂ©, et Il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme d'une verge, et du souffle de ses lèvres Il fera mourir le mĂ©chant» (És. 11: 2-4).

Jésus Christ aura un jugement et une compréhension parfaite dans le caractère des gens. Toutes les décisions seront prises et faites avec amour, pour le plus grand bien des gens. Cela sera très différent d’aujourd’hui, lorsque les décisions sont souvent faites et prises pour le plus grand bien de ceux qui sont au pouvoir, et cela est fait au détriment des citoyens.

  • Les saints ressuscitĂ©s administreront le gouvernement parfait de Dieu sous Christ. Ils seront alors des Ăªtres spirituels qui ne pourront pas Ăªtre soudoyĂ©s ou achetĂ©s pour agir injustement, et ils ne plieront pas sous les pressions. Et ils ne favoriseront pas une personne pour une autre, le respect de personnes, le favoritisme, sera chose du passĂ©. Les saints glorifiĂ©s jugeront comme Christ le fait (Apo. 5: 9-10).
  • JĂ©rusalem sera le Quartier GĂ©nĂ©ral Mondial pour le royaume de Dieu. Christ y placera Son trĂ´ne terrestre (És. 2: 1-2; Zach. 8: 3).
  • Toutes les nations regarderont vers JĂ©rusalem pour Ăªtre guidĂ©es (JĂ©r. 3: 17; Zach. 14: 4).
  • La ville capitale du royaume de Dieu sera l’exemple Ă  suivre pour toutes les nations. JĂ©rusalem sera reconstruite et elle sera un exemple de beautĂ©, de splendeur et de magnificence, devenant ainsi la ville modèle pour toutes les autres (És. 62: 1-7).

La vraie paix mondiale

L’histoire de l’humanitĂ© a Ă©tĂ© Ă©crite dans les pages pleines de sang de l’historique des guerres: «Leurs pieds courent au mal, et ils ont hĂ¢te de rĂ©pandre le sang innocent; leurs pensĂ©es sont des pensĂ©es d'iniquitĂ©, le ravage et la ruine sont sur leur route. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, et il n'y a point de justice dans leurs voies; ils prennent des sentiers dĂ©tournĂ©s: quiconque y marche ne connaĂ®t point la paix» (És. 59: 7-8).

L’homme, invariablement, cherche à résoudre ses problèmes par la violence et la guerre. De nombreuses batailles sans fin ont été battues pour amener la paix, mais l’homme n’a jamais été capable de l’atteindre. Mais nous verrons que cela va bientôt changer: «Il sera le juge des nations, l'arbitre d'un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes: Une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre» (És. 2: 4).

Toutes les armes de guerre, les cuirassĂ©s, les porte-avions, les avions de chasse, les bombardiers, les missiles, les chars d’assaut, les bombes nuclĂ©aires et toutes les autres armes de guerre, ne seront plus jamais fabriquĂ©es, elles seront mĂªme toutes dĂ©truites. Tout ce qui restera sera dĂ©mantelĂ©, fondu, et converti en instrument agraire. Les Ă©coles de guerre, n’existeront plus, la guerre et ses tactiques ne seront plus enseignĂ©es. Plus aucune vie ne sera plus jamais perdue Ă  cause de la guerre et de ses effets. Les jeunes hommes ne seront plus jamais exigĂ©s de participer aux efforts de guerre, enlever de leurs foyers et familles, afin d’apprendre Ă  haĂ¯r leurs ennemis. Mais le voies Ă  la paix seront enseignĂ©es et pratiquĂ©es. Les rivalitĂ©s entre nations disparaitront.

Finalement, la paix viendra sur les survivants d’Israël. Ses habitants y habiteront en sécurité (Éz. 28: 25-26).

  • Ă€ partir de JĂ©rusalem, la paix se rĂ©pandra au monde entier. Toutes les nations regarderont vers IsraĂ«l pour les exemples (MichĂ©e 4: 1-4).
  • La loi d’amour que sont les dix commandements, et qui produit la paix, sera inscrite dans le cÅ“ur des hommes (HĂ©b. 8: 10-11).

Une seule langue pure

Le monde est divisĂ© par un nombre sans fin de langues et de dialectes, qui crĂ©ent une immense barrière qui empĂªche la bonne communication. Mais cela va aussi bientĂ´t changer. Notez: «Alors je donnerai aux peuples des lèvres pures, afin qu'ils invoquent tous le nom de l'Éternel, pour le servir d'un commun accord» (Sph. 3: 9).

La multitude des langues corrompues d’aujourd’hui, et avec toutes leurs variations, dialectes et différences, toutes ces langues seront reléguées à l’histoire. Les problèmes entre les nations et les peuples qui résultent de la mauvaise compréhension et communication seront éliminés. Les barrières artificielles internationales disparaitront, tout comme la mauvaise éducation ainsi que l’illettrisme. Tous les gens apprendront à parler, lire et à écrire une langue pure.

Il n’y aura plus de mots Ă  double sens, qui peuvent Ăªtre prononcĂ©s de diffĂ©rentes manières et avec diffĂ©rentes significations, ce qui conduit vers des problèmes de communication. Les mots vulgaires et dĂ©formĂ©s n’existeront plus. Avec une langue pure, tous les peuples serviront et adoreront Dieu d’un seul cÅ“ur, d’une seule voix et d’un seul accord.

La vraie religion et la bonne Ă©ducation

Satan, qui a: «… sĂ©duit toute la terre…» (Apo. 12: 9), sera liĂ© et empĂªchĂ© de nuire: «Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abĂ®me et une grande chaĂ®ne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l'abĂ®me, ferma et scella l'entrĂ©e au-dessus de lui, afin qu'il ne sĂ©duisĂ®t plus les nations…» (Apo. 20: 1-3).

Avec le diable incapable de séduire et d’influencer l’humanité, la vraie et bonne rééducation pourra commencer. L’humanité apprendra qu’il y a la bonne et la mauvaise éducation. La bonne et la mauvaise (ou fausse) religion. La connaissance physique et spirituelle. Toute la mauvaise connaissance sera éliminée. L’humanité comprendra que le diable a été le vrai fondateur, était à l’origine des systèmes religieux et éducationnels de l’homme.

Tous les gens apprendront qu’ils ont «mangé» de «l’arbre de la connaissance du bien et du mal», qui fut la source de tous les troubles de l’humanitĂ©. La fausse explication de l’origine de l’homme, c'est-Ă -dire l’évolution, sera expliquĂ©e et anĂ©antie, elle sera prouvĂ©e et dĂ©montrĂ©e Ăªtre une fausse science, et qu’au lieu d’évoluer vers une plus haute sphère de perfection, l’homme a plutĂ´t dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© de plus en plus durant ses 6,000 annĂ©es de propre règne sur terre.

La Bible deviendra la base de la vraie Ă©ducation. Dieu sera le SuprĂªme Instructeur. Les gens seront enseignĂ©s comment vivre, pas juste quoi faire pour vivre. Ils apprendront que la voie qui mène Ă  paix, la prospĂ©ritĂ©, le bonheur, et l’abondance, ne vient seulement que par rĂ©vĂ©lation divine.

Finalement, la ville de Jérusalem, le futur siège du gouvernement de Dieu sur terre, sera la norme (le standard): «Des peuples s'y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l'Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu'Il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l'Éternel» (És. 2: 3).

Éventuellement, mais cela n’arrivera pas immédiatement: «… Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent» (És. 11: 9).

  • Les gens apprendront Ă  craindre Dieu, et Ă  avoir du respect Ă  Son Ă©gard, le point de dĂ©part de la vraie connaissance (Pro. 1: 7).
  • Leurs enseignants seront toujours prĂ©sents, montrant la direction et donnant des instructions dans les voies de Dieu (És. 30: 20-21).
  • Les voies de Dieu seront connues de tous sur terre (Hab. 2: 14).
  • L’Égypte et l’Allemagne serviront Dieu (És. 19: 21-25).
  • L’Éthiopie aussi (Ps. 68: 31).
  • Toute la terre gardera les Sabbats et les FĂªtes de Dieu, de semaines en semaines, d’annĂ©es en annĂ©es (És. 66: 22-23; Zach. 14: 16-21).

Une nouvelle nature dans les humains

Depuis le jardin d’Éden, l’homme a choisi de prendre la nature de son enseignant de son choix: Satan le diable! Depuis qu’il a choisi de prendre de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (c’est Ă  dire de dĂ©cider par lui-mĂªme ce qui Ă©tait bien et ce qui Ă©tait mal) il a dĂ©cidĂ© en mĂªme temps de croire Satan, et ayant rejetĂ© Dieu son CrĂ©ateur, il a aussi rejetĂ© l’accès Ă  la connaissance de l’arbre de la vie Ă©ternelle (symbolisant le Saint Esprit) qui lui aurait permis de comprendre les choses spirituelles de Son CrĂ©ateur, son esprit est devenu charnel, la comprĂ©hension physique seulement: «Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix; car l'affection de la chair est inimitiĂ© contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas Ă  la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut mĂªme pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire Ă  Dieu» (Rom. 8: 5-8).

Par conséquent, ayant cet esprit, cette nature, il a été impossible pour l’humanité d’obéir aux commandements de Dieu et de L’aimer.

Dans le monde Ă  venir, la nature mĂªme de l’homme sera changĂ©e de celle qui est hostile et rebelle envers Dieu, Ă  celle qui veut servir Dieu, qui veut Lui obĂ©ir, et qui veut aimer son CrĂ©ateur: «Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est mĂ©chant: Qui peut le connaĂ®tre?» (JĂ©r. 17: 9), et: «Je vous donnerai un coeur nouveau, et Je mettrai en vous un esprit nouveau; J'Ă´terai de votre corps le coeur de pierre, et Je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et Je ferai en sorte que vous suiviez Mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez Mes lois» (Éz. 36: 26-27).

  • Commençant avec les restants d’IsraĂ«l, tous les peuples connaitront leur CrĂ©ateur, leur seul et vrai Dieu. Ses lois seront dans leur esprit (JĂ©r. 31: 33-34).
  • Dieu donnera un nouveau cÅ“ur Ă  l’homme. Il donnera accès Ă  Son Esprit Ă  tous les Ăªtres humains afin qu’ils marchent dans Ses voies. Ils seront tous Son peuple et Il sera leur Dieu (Éz. 11: 19; JoĂ«l 2: 27-28).

Une nouvelle nature dans les animaux

MĂªme la nature des animaux sauvages sera restaurĂ©e aux conditions qui existaient en Éden: «L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et Il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout Ăªtre vivant portĂ¢t le nom que lui donnerait l'homme. Et l'homme donna des noms Ă  tout le bĂ©tail, aux oiseaux du ciel et Ă  tous les animaux des champs…» (Gen. 2: 19-20).

Après le dĂ©luge, Dieu bĂ©nit NoĂ© et sa postĂ©ritĂ©, il y aurait un changement dans la nature mĂªme des hommes, ainsi que dans celle des animaux, c’est pourquoi Il prononça: «Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrĂ©s entre vos mains» (Gen. 9: 2).

La nature des animaux tourna contre l’homme et ils devinrent craintifs de lui, ils eurent peurs de lui.

Cela changera après que le royaume de Dieu sera Ă©tablit sur terre: «Le loup habitera avec l'agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bĂ©tail qu'on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l'ourse auront un mĂªme pĂ¢turage, leurs petits un mĂªme gĂ®te; et le lion, comme le bÅ“uf, mangera de la paille. Le nourrisson s'Ă©battra sur l'antre de la vipère, et l'enfant sevrĂ© mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute Ma montagne sainte; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent» (És. 11: 6-9).

  • Dieu fera une alliance avec les animaux. L’humanitĂ© sera en sĂ©curitĂ© et en paix avec tous les animaux de la terre: «En ce jour-lĂ , Je traiterai pour eux une alliance avec les bĂªtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre, Je briserai dans le pays l'arc, l'Ă©pĂ©e et la guerre, et Je les ferai reposer avec sĂ©curité» (0sĂ©e 2: 18).
  • L’homme ne craindra plus les animaux sauvages. Le gout des animaux sauvages pour la chair humaine sera enlevĂ©. Ă€ la place, ils mangeront de l’herbe comme les vaches et les moutons. Leur nature sauvage sera remplacĂ©e par une nature paisible (Éz. 34: 25).

La santé des humains

Parce qu’il a brisé les lois de santé de Dieu, l’homme est accaparé par toutes sortes de problèmes de santé, et de maladies. Ignorants des principes qui auraient produit des corps en santé, et un esprit équilibré et heureux, souffre de maladies cardiaques, de diabète, de haute pression sanguine, d’obésité, de cancer, d’arthrite et de rhumatisme, et bien d’autres maladies.

Mais Dieu voulait que l’homme vive et expĂ©rimente une vie en santĂ©, c’est une connaissance qui sera restaurĂ©e Ă  une humanitĂ© qui en a dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin: «Fortifiez les mains languissantes, et affermissez les genoux qui chancellent; dites Ă  ceux qui ont le coeur troublĂ©: prenez courage, ne craignez point; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rĂ©tribution de Dieu; Il viendra Lui-mĂªme, et vous sauvera. Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, s'ouvriront les oreilles des sourds; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet Ă©clatera de joie. Car des eaux jailliront dans le dĂ©sert, et des ruisseaux dans la solitude» (És. 35: 3-6).

Et ceci: «Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ta guérison germera promptement; ta justice marchera devant toi, et la gloire de l'Éternel t'accompagnera. Alors tu appelleras, et l'Éternel répondra; tu crieras, et il dira: Me voici! Si tu éloignes du milieu de toi le joug (du péché), les gestes menaçants et les discours injurieux» (És. 58: 8-9).

  • Le gens ne souffriront plus des maladies, parce qu’ils seront enseignĂ©s comment vivre une vie qui produit la santĂ© durable. Ils seront mĂªme libĂ©rĂ©s de la peur et de la crainte des maladies. Ils recevront la guĂ©rison de leur Dieu; tous leurs pĂ©chĂ©s, physiques et spirituels, seront pardonnĂ©s. Cela engendrera la santĂ© radieuse pour tous (És. 33: 24).
  • Avec la santĂ© restaurĂ©e pour l’homme, ce sera normal de bien se sentir, plein d’énergie, comme Dieu l’a toujours voulu (JĂ©r. 30: 17).

La santé de la terre

L’homme a sur-abusĂ© la planète qu’il habite. Aucun autre Ăªtre vivant n’a eu un plus grand impact. MĂªme s’il est capable de crĂ©er de magnifiques jardins, de grands projets paysagers, de grandes superstructures, il a toutefois Ă©tĂ© incapable de bien employer la ressource la plus prĂ©cieuse, la terre elle-mĂªme! Dans son dĂ©sire d’amasser de plus en plus, (par convoitise et cupiditĂ©) il a laissĂ© de grandes surfaces sur la terre Ă  l’abandon, Ă  un tel point, que ces surfaces abandonnĂ©es et laissĂ©es Ă  elles-mĂªmes, qu’elles ne produisent ni ne soutiennent plus la vie. Et c’est la mĂªme chose pour l’air, l’eau, les sols arables, les grandes forĂªts qui pourtant produisent l’oxygène si essentielle Ă  l’homme, la vie s’éteint inexorablement!

Ces déserts arides et morts seront guéris et ils retourneront à leur premier état de productivité: «Le désert et le pays aride se réjouiront; la solitude s'égaiera, et fleurira comme un narcisse. Elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, avec chants d'allégresse et cris de triomphe. La gloire du Liban lui sera donnée. La magnificence du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de l'Éternel, la magnificence de notre Dieu… Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude. Le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d'eaux. Dans le repaire qui servait de gîte aux chacals, croîtront des roseaux et des joncs» (És. 35: 1-2, 6-7).

  • La majoritĂ© de la surface de la terre sera rendue cultivable, les montagnes et les collines abaissĂ©es. De grandes forĂªts reverdiront afin de libĂ©rer l’oxygène, en plus de servir de matĂ©riau de construction pour les habitations et les meubles. Des sources d’eau fraiche et pures abreuveront la nature et les humains (És. 41: 14-20).
  • Les endroits dĂ©serts deviendront comme le jardin d’Éden (És. 51: 3).
  • Les ocĂ©ans seront rĂ©duits en superficie, le fond des mers montera Ă  la surface donnant plus de terre pour y vivre et se nourrir (És. 11: 15).

La santé des eaux

Comme un élément important de la restauration de la terre, les océans, les lacs, les rivières, les fleuves, seront tous guéris, plus de pollution industrielle faite par les manufactures de l’homme, et les rejets des systèmes modernes d’agriculture. Les zones mort3es des océans seront dépolluées et la vie reprendra. Toutes les masses d’eau seront libérées de toutes sortes de polluants et rendues buvables.

Des eaux vives couleront du trône de Dieu situé à Jérusalem durant le millénium: «Il me ramena vers la porte de la maison. Et voici, de l'eau sortait sous le seuil de la maison, à l'orient, car la face de la maison était à l'orient; l'eau descendait sous le côté droit de la maison, au midi de l'autel. Il me conduisit par le chemin de la porte septentrionale, et il me fit faire le tour par dehors jusqu'à l'extérieur de la porte orientale.

«Et voici, l'eau coulait du côté droit. Lorsque l'homme s'avança vers l'orient, il avait dans la main un cordeau, et il mesura mille coudées; il me fit traverser l'eau, et j'avais de l'eau jusqu'aux chevilles. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser l'eau, et j'avais de l'eau jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser, et j'avais de l'eau jusqu'aux reins. Il mesura encore mille coudées; c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau était si profonde qu'il fallait y nager; c'était un torrent qu'on ne pouvait traverser. Il me dit: As-tu vu, fils de l'homme?

«Et il me ramena au bord du torrent. Quand il m'eut ramenĂ©, voici, il y avait sur le bord du torrent beaucoup d'arbres de chaque cĂ´tĂ©. Il me dit: Cette eau coulera vers le district oriental, descendra dans la plaine, et entrera dans la mer; lorsqu'elle se sera jetĂ©e dans la mer, les eaux de la mer deviendront saines. Tout Ăªtre vivant qui se meut vivra partout oĂ¹ le torrent coulera, et il y aura une grande quantitĂ© de poissons; car lĂ  oĂ¹ cette eau arrivera, les eaux deviendront saines, et tout vivra partout oĂ¹ parviendra le torrent.

«Des pĂªcheurs se tiendront sur ses bords; depuis En GuĂ©di jusqu'Ă  En ÉglaĂ¯m, on Ă©tendra les filets; il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux. Ses marais et ses fosses ne seront point assainis, ils seront abandonnĂ©s au sel. Sur le torrent, sur ses bords de chaque cĂ´tĂ©, croĂ®tront toutes sortes d'arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flĂ©trira point, et leurs fruits n'auront point de fin, ils mĂ»riront tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède» (Éz. 47: 1-12).

De l’eau pire supportera la vie, et elle aura des pouvoirs guérisseurs, elles sortiront du trône dans le temple à Jérusalem. De là, ces eaux purifieront toutes les autres eaux lorsqu’elles se toucheront, et, progressivement, toute la terre sera purifiée. Toutes les masses d’eaux seront ultimement purifiées. Toutes les mers et les océans regorgeront de poissons et de vie marine.

  • MĂªme la Mer Morte supportera la vie encore une fois (Zach. 14: 4, 8).

Une société agraire

Durant le millénium, il y aura un changement dans la société en ce qui concerne la façon que les fermiers et agriculteurs travailleront. De technologies fortement industrialisée et commercialisée avec tous ses dangers de santé et de stress de production, et d’environnement hautement compétitif.

À sa place, il y aura un retour vers une société plus agraire basée sur les lois et les principes de Dieu en ce qui regarde l’agriculture et l’élevage d’animaux. Cette façon de travailler sans le stress mentionné plus haut, produira des vies de familles plus heureuses et abondantes. Les enfants travailleront avec leurs parents dans la paix et la sécurité, préparant et plantant les champs, récoltant et semant les fruits de leurs travaux, prenant soin du bétail et apprenant les vraies valeurs du travail: «Il sera le juge d'un grand nombre de peuples, l'arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes; Une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre. Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n'y aura personne pour les troubler; car la bouche de l'Éternel des armées a parlé» (Michée 4: 3-4).

Et ce passage: «Ils viendront, et pousseront des cris de joie sur les hauteurs de Sion; Ils accourront vers les biens de l'Éternel: le blĂ©, le moĂ»t, l'huile, les brebis et les bÅ“ufs; leur Ă¢ne sera comme un jardin arrosĂ©. Et ils ne seront plus dans la souffrance» (JĂ©r. 31: 12).

  • La super abondance rĂ©sultera de la guĂ©rison de la terre. Le manque de nourriture ne sera plus qu’un mauvais souvenir du passĂ© (Amos 9: 13).
  • Les hommes ne travailleront plus inutilement ou en vain (És. 62: 8-9).
  • Les pluies tomberont en leur temps, produisant des rĂ©coltes abondantes (És. 30: 23; Éz. 34: 26-27).

Le renouveau urbain

Les villes d’aujourd’hui, surpeuplĂ©es, polluĂ©es, harassĂ©es par le crime, seront planifiĂ©es, propres, avec des espaces verts, permettront de l’espace pour les besoins en agriculture tout en maintenant quelques industries. Dans le monde Ă  venir, avec la ville de JĂ©rusalem comme modèle, les villes seront sĂ©curisĂ©es, les rĂ©sidents vivront en paix, sans crainte ni peur, des criminels. Il n’y aura pas de peurs des voisins, de demeurer Ă  cĂ´tĂ© de possible malade mental violent, ou de prĂ©dateur sexuel, ou encore d’abuseur d’enfants, ou mĂªme de meurtriers, ces choses n’existeront plus.

Il n’y aura plus de dĂ©linquance juvĂ©nile! Les gens Ă¢gĂ©s seront capables de vivre dans leurs maisons, et de marcher dans les rues des villes sans avoir Ă  craindre quelque violence.

Avec des villes bien planifiĂ©es, les familles pourront vivre des vies productrices: «Ainsi parle l'Éternel: Je retourne Ă  Sion, et Je veux habiter au milieu de JĂ©rusalem. JĂ©rusalem sera appelĂ©e ville fidèle, et la montagne de l'Éternel des armĂ©es: montagne sainte. Ainsi parle l'Éternel des armĂ©es: Des vieillards et des femmes Ă¢gĂ©es s'assiĂ©ront encore dans les rues de JĂ©rusalem, chacun le bĂ¢ton Ă  la main, Ă  cause du grand nombre de leurs jours. Les rues de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, jouant dans les rues» (Zach. 8: 3-5).

  • Il y aura des villes propres, de qualitĂ©s, renouvelĂ©es, avec plein de places pour l’agriculture (Amos 9: 14-15).
  • Les villes seront juste de la bonne grandeur, sans surpopulation, et capables de soutenir les familles en santĂ© et heureuses, avec juste le bon nombre d’industries (Éz. 36: 4-11, 33-35).
  • Il y aura des villes heureuses, pleines de sons joyeux et de bonheur (JĂ©r. 33: 10-14).

Une Ă©conomie forte

Les gouvernements d’aujourd’hui requièrent d’exorbitants montants de taxes, 40 %, 50 %, et mĂªme plus! Et ils perdent souvent ces fonds sur des projets gouvernementaux inefficaces et inutiles, ils essaient sans y parvenir de fixer le monde, de poser des pansements, avec des approches qui ne donnent souvent rien et ne fixent finalement rien. Il y a les taxes fĂ©dĂ©rales, provinciales, d’états, locales scolaires, d’eau, d’essence, de propriĂ©tĂ©, d’hĂ©ritage, en plus des taxes cachĂ©es, et ils sont forts pour en trouver toujours d’autres quand ils en ont besoin. Ce système rĂ©pressif de taxation en exaspère plusieurs. Cela punit ceux qui travaillent dur, et rĂ©compense injustement ceux qui ne travailleront pas. Ce sont les bandits Ă  chemises blanches et Ă  cravates qui semblent en bĂ©nĂ©ficier le plus.

Tout ce lourd système de taxation disparaitra bientôt et sera remplacé par un système juste et équitable. Le temps arrive bientôt lorsqu’il y aura un système juste et équitable de taxation, qui amènera des bénédictions sur tous ceux qui seront fidèles. Ce sera le système de taxation de Dieu.

En voici un aperçu: «Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous Me trompez. Et vous dites: En quoi T'avons-nous trompĂ©? Dans les dĂ®mes et les offrandes. Vous Ăªtes frappĂ©s par la malĂ©diction, et vous Me trompez! La nation tout entière! Apportez Ă  la maison du trĂ©sor toutes les dĂ®mes, afin qu'il y ait de la nourriture dans Ma maison; Mettez-Moi de la sorte Ă  l'Ă©preuve, dit l'Éternel des armĂ©es. Et vous verrez si Je n'ouvre pas pour vous les Ă©cluses des cieux, si Je ne rĂ©pands pas sur vous la bĂ©nĂ©diction en abondance» (Mal. 3: 8-10).

Oui, un temps de paix et de sĂ©curitĂ© financière, un temps de grandes bĂ©nĂ©dictions, est juste Ă  l’horizon! Les gens apprendront comment bien administrer leur revenu, Ă©pargner et dĂ©penser leur argent. Il n’y aura plus jamais d’inflation, de rĂ©cession ou de dĂ©pression qui les appauvrira et diminuera leur pouvoir d’achats, dĂ©truira leurs Ă©conomies et mettre en jeu leur bien-Ăªtre. Une Ă©conomie stable et prospère bĂ©nĂ©ficiera tout le monde.

  • JĂ©rusalem sera la capitale financière de toute la terre. De grandes richesses dans les ocĂ©ans et les mers seront rĂ©coltĂ©es. Les rĂ©serves d’or et d’argent sont sous les eaux (És. 60: 5).

Ces choses surviendront très bientôt!

Oui, un temps sans parallèle arrive bientôt! Ce sera un temps de grands et merveilleux accomplissements, ce sera un temps de rafraichissement et de reconstruction pour tous les habitants de la terre.

Lors du retour de Jésus Christ, les fils de Dieu seront: les uns ressuscités, les autres transformés, à la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Ensemble, sous le leadership de Christ, ils enseigneront à toutes les nations la seule façon de vivre qui produit le succès universel, la paix, la santé l’abondance et la sécurité. Le millénium, ou 1,000 années d’harmonie et de paix.

Le jour vient lorsque l’humanité, avec l’aide de Christ et des saints glorifiés, vaincra le péché, et développera le caractère saint et juste de Dieu, et par conséquent, se qualifiera pour la vie éternelle.

Quel incroyable et fabuleux futur est à l’horizon!

Chapitre Dix-huit – Douze dĂ©clarations de JĂ©sus que presque personne ne croit

En lui-mĂªme, ce chapitre forme comme une insertion dans le livre. Et nous y analyserons 12 dĂ©clarations faites par JĂ©sus Christ, qui sont toutes trouvĂ©es dans la Bible. Quelques unes sont bien connues, d’autres, sont rejetĂ©es.

Des centaines de millions de personnes clament Ăªtre un ChrĂ©tien, elles prĂ©sument qu’elles comprennent et par consĂ©quent acceptent, croient, Ă  ces dĂ©clarations! Mais, la rĂ©alitĂ© est que virtuellement personne ne les comprend ni ne les croient! Le vrai JĂ©sus Christ est inconnu du Christianisme, ainsi que la grande majoritĂ©, presque la totalitĂ© de Ses enseignements!

Examinez et réfléchissez à ces 12 points:

Des millions de personnes appellent Jésus «Seigneur», qui signifie «Maître», mais combien d’entre-elles Le regardent réellement comme leur Maître?

Des millions de personnes adorent Jésus selon ce qui est habituellement enseigné, sans le prouver de leurs Bibles. Mais, qu’a dit Christ au sujet des «traditions des hommes»?

Des millions de personnes observent le Dimanche, croyant que c’est «le Jour du Seigneur»! Mais, qu’a dit Jésus au sujet du Sabbat?

Des millions de personnes croient que les Chrétiens ne doivent pas juger. Jésus a-t-il dit autrement? Si oui, comment doivent-ils juger?

Des millions de personnes croient qu’ils sont «nés à nouveau», mais, le sont-ils réellement? Ou, une personne est née plus tard, à un autre moment?

Des millions de personnes se disant ChrĂ©tiens, assument qu’ils sont «sauvĂ©s» lorsqu’ils furent «nĂ©s Ă  nouveau», et que leur salut ne peut Ăªtre perdu. JĂ©sus a-t-il enseignĂ© autrement?

Des millions de personnes parlent au sujet de «l’amour de Dieu», et ils croient qu’ils aiment Jésus. Les sermons du Dimanche sont pleins de ce sujet. Comment est-ce que Jésus défini l’amour?

Des millions de personnes connaissent Jean 3: 16, le verset le plus citĂ© dans toute la Bible. Y a-t-il un Ă©lĂ©ment cachĂ© dans ce verset qui indique que les Ăªtres humains n’ont pas dâ€™Ă¢mes immortelles?

Des millions de personnes croient que payer ou donner la dime n’est plus en effet. Les ministres de ce monde enseignent que Jésus ne l’a jamais mentionné dans le Nouveau Testament. Mais, y a-t-il un verset que Jésus cite spécifiquement au sujet des dimes?

Des millions de personnes croient que lorsqu’ils meurent, ils «vont au ciel avec le Seigneur». Jésus a t-Il enseigné que personne ne va, ni n’a jamais été, au ciel? Si oui, quelle est la récompense de ceux qui sont sauvés?

Des millions de personnes croient que Jésus vint sur terre pour y amener la paix. Est-ce possible, actuellement, qu’Il vint sur terre pour diviser les familles?

Et des millions de personnes croient qu’elles sont des disciples de JĂ©sus, le sont-ils rĂ©ellement? Comment pouvez-vous en Ăªtre sĂ»rs? Christ A-t-il clairement comment identifier Ses vrais disciples?

PrĂ©parez-vous Ă  apprendre des choses que TRĂˆS PEU de ministres enseignent clairement et que TRĂˆS PEU de gens comprennent rĂ©ellement!

(1) Luc 6: 46: «Pourquoi M'appelez-vous Seigneur, Seigneur! Et ne faites-vous pas ce que Je dis?»

JĂ©sus demanda cette question vers la conclusion de Son sermon sur la montagne bien connu. Y avez-vous dĂ©jĂ  rĂ©flĂ©chit? Vous Ăªtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© si JĂ©sus S’adressait directement Ă  VOUS? Ou assumez-vous qu’Il parle aux autres?

Plus de 2 milliards de personnes se rĂ©fèrent Ă  JĂ©sus comme le Seigneur, et il y en a encore beaucoup plus qui ont fait cela depuis les 2,000 dernières annĂ©es. En appelant JĂ©sus Seigneur, ils disent en fait, qu’Il est leur MaĂ®tre, que ce soit volontairement ou non. Voici ce qu’en sont les implications: Le mot Grec traduit pour Seigneur, est kurios, et il signifie «suprĂªme en autoritĂ©, contrĂ´leur, maĂ®tre». JĂ©sus doit avoir le contrĂ´le complet sur les ChrĂ©tiens. Il doit Ăªtre l’autoritĂ© suprĂªme dans leur vie. Il doit Ăªtre leur MaĂ®tre! Tout comme un serviteur est sujet (ou soumis) Ă  son MaĂ®tre, ou comme un enfant est soumis Ă  ses parents. Les ChrĂ©tiens sont soumis Ă  Christ. Comme serviteurs (Jean 13: 16), ils ne sont pas permis de choisir d’obĂ©ir aux commandes qui leur sont bĂ©nĂ©fiques, et de rejeter ou de tasser les autres qui ne font pas leurs affaires. Ils doivent obĂ©ir Ă  toutes Ses commandes!

Des nombres incalculables de personnes clament que JĂ©sus est leur MaĂ®tre, mais la rĂ©alitĂ© est que presque personne ne Le traite comme Celui ayant autoritĂ© dans leur vie, dans leur conduite, dans leur comportement. Très peu de gens, se soumettent Ă  Ses commandes, très peu de gens Lui obĂ©issent. MĂªme si des millions de personnes appellent JĂ©sus leur Seigneur, leurs actions dĂ©montrent qu’Il ne l’est pas. La très grande majoritĂ© ne murmure que du bout de leurs lèvres (nous verrons ce sujet plus loin).

C’est la raison pour laquelle Jésus déclara: «Pourquoi M'appelez-vous Seigneur, Seigneur! Et ne faites-vous pas ce que Je dis?» (Luc 6: 46). Il demandait pourquoi les gens disaient qu’Il était leur Maître, et par conséquent, acceptaient Son autorité dans leur vie, mais qu’ils ne Lui obéissaient pas, qu’ils ne croyaient pas à Sa parole, à Ses mots. Ils démontraient qu’ils Le rejetaient comme leur Maître par leur désobéissance et leur manque de foi en ne faisant pas ce qu’Il le disait de faire.

Un parallèle de ce rĂ©cit se trouve dans Matthieu 7. Aux versets 47-48 de Luc 6, Christ explique la sagesse d’écouter Ses paroles et de les faire. (Gardez Ă  la mĂ©moire que ces versets suivent immĂ©diatement ce que JĂ©sus demanda aux gens pourquoi ils L’appelaient MaĂ®tre, mais ils ne Lui obĂ©issaient pas.): «Je vous montrerai Ă  qui est semblable tout homme qui vient Ă  Moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable Ă  un homme qui, bĂ¢tissant une maison, a creusĂ©, creusĂ© profondĂ©ment, et a posĂ© le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s'est jetĂ© contre cette maison, sans pouvoir l'Ă©branler, parce qu'elle Ă©tait bien bĂ¢tie (SUR JĂ©sus Christ)» (Luc 6:47-48).

Toutefois, au verset 49, JĂ©sus montre la folie d’entendre Ses paroles et de ne pas les faire: «Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable Ă  un homme qui a bĂ¢ti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s'est jetĂ© contre elle: aussitĂ´t elle est tombĂ©e, et la ruine de cette maison a Ă©tĂ© grande».

Ne pas croire, ne pas obĂ©ir, Christ considère cela Ă  construire follement une maison sur le sable. Éventuellement, le non-croyant, tout comme la maison, s’écroulera. Lorsque la tempĂªte vient (Ă©preuves, tentations), ces gens ne tiendront pas debout.

Malheureusement, la majoritĂ© des gens construisent leur maison sur du sable. Ils ne croient pas ni n’obĂ©issent Ă  JĂ©sus Christ. Qu’en est-il de vous? Croyez-vous, obĂ©issez-vous aux paroles de Christ? Ătes-vous sĂ»rs?

Pour en apprendre plus sur la nécessité d’obéir, lisez: Les dix commandements – « cloués à la croix » ou requis pour le salut?

(2) Marc 7: 7: «C'est en vain qu'ils M'honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes»

Juste avant Sa dĂ©claration, au verset 5, les pharisiens virent les disciples de JĂ©sus manger sans sâ€™Ăªtre lavĂ©s les mains. Ils Lui demandèrent innocemment: «Pourquoi Tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures?»

Les pharisiens Ă©taient extrĂªmement mĂ©ticuleux en ce qui regardait la propretĂ© et le lavement des objets dans la consommation de la nourriture, comme se laver les mains, laver les tasses, les bols, les pots, les ustensiles, etc. Avec les annĂ©es, ils ajoutèrent de nombreuses traditions aux commandements, statuts et prĂ©ceptes de Dieu. Ces traditions et ou prĂ©ceptes, surpassaient et alourdissaient quelque fois les lois de Dieu, mĂªme s’Il ne les avait pas permises.

Allant directement au cÅ“ur de la chose, JĂ©sus continua: «Hypocrites, ÉsaĂ¯e a bien prophĂ©tisĂ© sur vous, ainsi qu'il est Ă©crit: Ce peuple M'honore des lèvres, mais son coeur est Ă©loignĂ© de Moi. C'est en vain qu'ils M'honorent, en donnant des prĂ©ceptes qui sont des commandements d'hommes» (Marc: 7: 6-7).

C’est une forte accusation à l’élite religieuse! Jésus déclara que les pharisiens clamaient adorer Dieu avec leurs lèvres, mais, qu’à l’intérieur, ils étaient LOINS de Lui. Il réalisa qu’ils ne cherchaient pas d’explication. Au lieu, ils cherchèrent une opportunité pour L’accuser, Lui est Ses disciples de briser la tradition, ou les commandements des hommes. Les disciples de Christ ne brisaient aucune des lois de Dieu, mais les pharisiens agissaient comme si c’était le cas. Et par conséquent, Jésus appela leur adoration de vaine, ce qui signifie sans fruit, aucun but, inutile.

Saisissez-vous cela? Christ dit que l’adoration des pharisiens Ă©tait INUTILE! Ils croyaient nĂ©anmoins qu’ils adoraient Dieu, mais JĂ©sus rĂ©vĂ©la autrement. Leur adoration Ă©tait complĂ©tement SANS FRUITS, parce qu’ils obĂ©issaient aux lois des hommes au lieu de celles de Dieu. Ils Ă©taient hypocrites par ce qu’Ils paraissaient Ăªtre des hommes justes, saints, qui obĂ©issaient Ă  Dieu. Les autoritĂ©s religieuses avaient une apparence extĂ©rieure de saintetĂ© religieuse. Mais Ă  l’intĂ©rieur, ils Ă©taient d’ossements d’hommes morts (Matt. 23: 27).

Jésus élabora, disant: «Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore: Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition» (Marc 7: 8-9).

Les pharisiens rendaient les lois de dieu sans effets en Ă©tablissant leurs propres traditions et prĂ©ceptes. (Cependant, Dieu autorise l’utilisation de traditions (2 Thess. 2: 15), tant qu’elles ne contredisent pas les lois de Dieu). Mais, ils rejetèrent les commandements de Dieu. Prenez un moment pour lire Marc 7: 10-13, oĂ¹ JĂ©sus donne un exemple des pharisiens annulant les lois de Dieu.

Tout comme ceux du temps de Christ, l’élite religieuse d’aujourd’hui rejettent les lois de Dieu et continue de pratiquer et d’enseigner les traditions des hommes comme la trinitĂ©, NoĂ«l, PĂ¢ques, l’observation du Dimanche, le faux enseignement que les lois de Dieu on tĂ©tĂ© clouĂ©es sur la croix, le paiement des dimes n’est pus en vigueur, et bien d’autres pratiques et traditions qui sont trop nombreuses pour les Ă©numĂ©rer. En fait, la majoritĂ© des enseignements du Christianisme orthodoxe ont Ă©tĂ© instituĂ©s par les hommes! Les ministres de ce monde prĂªchent de fausses doctrines et guident les gens loin de Dieu, tout comme les pharisiens ont fait. Si JĂ©sus Ă©tait sur terre aujourd’hui, Il accuserait ces ministres de la mĂªme manière que les pharisiens!

Demandez-vous si vous adorez Christ en vain. Ne prenez pas pour acquis que cette déclaration s’applique seulement aux autres. Supposez que cela s’applique à vous! Investiguez pourquoi vous croyez, ce que vous croyez, pourquoi vous observez les traditions des hommes, au lieu de lois de Dieu.

Assurez-vous d’investiguer notre vaste bibliothèque de livres, livrets, articles, questions et réponses, cours d’introduction à la Bible, et bien plus, sur notre site Web de l’Église de Dieu Restaurée à: rcg.org/fr/accueil.html

Pour en apprendre plus au sujet des traditions des hommes, pour apprendre la vĂ©ritĂ© des jours fĂ©riĂ©s paĂ¯ens, lisez notre brochure: Jours saints divins ou jours fĂ©riĂ©s paĂ¯ens ?

(3) Marc 2: 27-28: «Le Sabbat a Ă©tĂ© fait pour l'homme, et non l'homme pour le Sabbat, de sorte que le Fils de l'homme est maĂ®tre mĂªme du Sabbat»

Autre que la doctrine de la trinitĂ©, aucune autre doctrine n’est aussi mondialement acceptĂ©e et dĂ©fendue dans le monde du Christianisme que l’observation du Dimanche. MĂªme s’il y a peu de personnes qui clament Ăªtre ChrĂ©tiens, peuvent agrĂ©er sur les enseignements bibliques. Ils agrĂ©ent presque toujours que le Sabbat du Samedi a Ă©tĂ© supplantĂ© par l’observation du Dimanche. Pour Ăªtre acceptĂ© comme un ChrĂ©tien traditionnel, une personne doit gĂ©nĂ©ralement garder le Dimanche, Ă  un certain degrĂ© ou un autre.

Si vous demandez quel jour est le Sabbat Chrétien, la majorité des gens répondront: Dimanche! Ils peuvent aussi ajouter: Le Dimanche est le Sabbat du Nouveau Testament, parce que Jésus ressuscita des morts ce jour-là. En observant ce jour, nous honorons Jésus. Ils peuvent aussi dire: Le Nouveau Testament parle des Chrétiens allant à l’Église le Dimanche, ou bien: Apocalypse 1: 10 parle de l’apôtre Jean étant dans l’Esprit le Jour du Seigneur, qui est une référence au Dimanche.

De nombreux arguments existent pour la raison que le Dimanche est supposĂ©ment le jour que les ChrĂ©tiens doivent s’assembler et adorer Dieu. Cette pratique non-biblique a Ă©tĂ© en effet depuis si longtemps, plus de 1,600 ans, et est si commune, que personne n’est capable, ou veut, reconnaitre les versets pourtant très clairs qui rĂ©vèlent le vrai jour de Sabbat, et sa permanence. La majoritĂ© des gens commencent avec le Dimanche comme le jour du Sabbat ChrĂ©tien, puis, ils cherchent des versets pour supporter cette idĂ©e, s’ils cherchent rĂ©ellement, ou font l’effort de chercher honnĂªtement, au lieu de chercher avec un esprit ouvert et de chercher des passages clairs sur ce sujet (en fait, il y en a beaucoup). MĂªme une Ă©tude rapide du sujet, avec un esprit ouvert, rĂ©vèlera la vĂ©ritĂ© sur le sujet. Malheureusement, la plupart des gens sont trop enracinĂ©s dans cette tradition populaire humaine pour s’en libĂ©rer de son emprise.

Pour ceux qui lisent la Bible, combien de fois avez-vous passĂ© sur Marc 2: 27-28? Ou peut-Ăªtre, avec la faussetĂ© de l’observation du Dimanche comme votre base, vous avez erronĂ©ment pris pour acquis que cette dĂ©claration signifie que puisque Christ est le Seigneur (ou le MaĂ®tre) du Sabbat, JĂ©sus a du changer le Samedi au Dimanche. Soyez honnĂªte avec vous-mĂªme.

La déclaration de Jésus disant qu’Il est le Seigneur du Sabbat, est facile à comprendre lorsque vous réfléchissez à qui a créé le jour du Sabbat. Comme le Créateur de toutes choses (Col. 1: 16), Jésus sanctifia le Sabbat après avoir renouvelé la surface de la terre, comme décrit dans le livre de la Genèse: «Dieu acheva au septième jour Son oeuvre, qu'Il avait faite: et Il se reposa au septième jour de toute Son oeuvre, qu'Il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et Il le sanctifia, parce qu'en ce jour Il se reposa de toute Son oeuvre qu'Il avait créée en la faisant» (Gen. 2: 2-3).

Jésus est le Seigneur du Sabbat parce qu’Il l’a créé, et qu’Il l’a séparé à part des autres jours afin de se reposer (d’avoir un jour de repos)! Aucun autre passage biblique ne dit qu’Il mit à part le Dimanche (qui est le premier jour de la semaine), et c’est pour cela qu’Il n’a pas dit: qu’Il est le Seigneur du Dimanche! Ou n’importe quel autre jour.

Ne vous laissez pas berner ou séduire par des arguments sans fonds afin de vous persuader que le Sabbat était seulement pour les Juifs ou que Christ le changea ou l’annula! Le Sabbat fut en effet, une période sainte, depuis la fondation du monde. L’homme n’a pas l’autorité de changer, annuler, ou abolir du temps que Dieu a mit à part comme saint (cela signifie sanctifier).

L’homme argumentera qu’il garde le Sabbat dans son cÅ“ur. Pareille Ă  d’autres doctrines bibliques très claires, comme la doctrine du royaume de Dieu, la doctrine du Sabbat a aussi Ă©tĂ© spirituellement anĂ©antie, abolie, changĂ©e.

Sachez que le Sabbat est un jour de repos, demandez-vous comment est-ce possible d’observer (ou garder) le Sabbat, mĂªme dans le cÅ“ur, tout en performant les tĂ¢ches quotidiennes? Pouvez-vous observer le Sabbat tout en courant un marathon? En construisant un bĂ¢timent? Ou en faisant toute autre activitĂ©? Bien sĂ»r que non. Lisez Exode 20: 8-11. Ce raisonnement humain permet aux gens d’obĂ©ir au commandement d’observer le Sabbat, comme et quand, c'est-Ă -dire, de la manière et le moment qu’ils le veulent, au lieu d’obĂ©ir au commandement de Dieu tel qu’Il le commande, de la manière et au moment qu’Il le veut! Ce que Dieu dĂ©sire ne fait pas parti de leurs pensĂ©es. Ils abolissent les effets de la loi de Dieu, tout comme le firent les pharisiens!

Il y a des gens qui peuvent citer le récit parallèle de Matthieu 12 avec Marc 2: 23-28, comme preuve que Jésus abolit le Sabbat. Mais Christ essayait d’éclaircir le fait que c’est légal (compatible avec la loi) pour une personne de satisfaire sa faim immédiate (soudaine, naturelle et normale) pendant le Sabbat, tout comme David fit dans 1 Sam. 21: 1-6, lorsqu’il prit des pains réservés exclusivement au service du temple, par les lévites,

Les pharisiens concoctèrent de nombreuses rĂ©gulations, prĂ©ceptes, lois, rituels, gouvernant le Sabbat et qui en fit un fardeau au lieu d’une bĂ©nĂ©diction. C’est ce que Christ condamna, et non pas le jour lui-mĂªme! Et comment savons-nous cela? Parce que: «Le Sabbat a Ă©tĂ© fait pour l'homme, et non l'homme pour le Sabbat». En d’autres mots, Christ crĂ©a le jour du Sabbat pour que l’homme puisse se reposer, se rapprocher et adorer Dieu, et se rĂ©jouir. Le Sabbat doit servir l’homme, pas l’inverse! Toutefois, les pharisiens, qui n’étaient pas autorisĂ©s d’amender les lois de Dieu, rendirent la Sabbat en un jour que l’homme doit servir, devenant par consĂ©quent un fardeau.

Marc 7: 7-9 est un autre exemple. La seule diffĂ©rence, aujourd’hui, est qu’au lieu de rendre le Sabbat un fardeau, les ministres sĂ©duits ont rendu le Sabbat inutile, sans effet! Ils ont sautĂ© Ă  l’autre extrĂªme.

Pour augmenter et complĂ©ter votre comprĂ©hension au sujet du Sabbat, nous vous recommandons d’étudier en dĂ©tail le livre: Le Samedi ou le Dimanche, lequel est le Sabbat? Vous serez surpris d’apprendre d’oĂ¹ provient l’observation du Dimanche et qui l’a autorisĂ©

(4) Jean 7: 24: «Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice»

Plusieurs personnes citeront Matthieu 7: 1: «Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.», afin de dire que ce n’est pas Chrétien d’identifier les péchés d’un autre ou de ceux qui harcèlent, empoisonnent, heurtent, blessent la société. Combien de fois avez-vous entendu quelqu’un dire: «Ne juge pas», ou: «Ne me juge pas», ou: «les Chrétiens ne doivent pas juger les autres»?

Demandez-vous comment un Chrétien doit se tenir loin de gens ayant une mauvaise influence, de méchants comportements, ayant des tendances criminelles ou meurtrières, comme la Bible nous le commande (1 Cor. 5: 1-5; 1 Tim. 6: 3-6), s’il ne peut juger leurs actions, en d’autres mots, identifier leurs comportements erratiques? Comment est-ce que Paul pouvait instruire les Chrétiens: «Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d'eux» (Rom. 16: 17). À moins que la conduite de telles personnes soit examinée, à moins qu’un jugement ne soit rendu?

Le mot jugez dans Matt. 7: 1 vient du mot Grec krino, qui peut signifier «essayer, tester, évaluer, peser, condamner, punir, distinguer, décider, etc.». La signification du mot dépend du contexte dans lequel le mot est utilisé.

L’apĂ´tre Jean a Ă©crit: «Dieu, en effet, n'a pas envoyĂ© son Fils dans le monde pour qu'il juge (krino) le monde, mais pour que le monde soit sauvĂ© par lui.» (Jean 3: 17). Mais, Paul utilisa ce mĂªme mot Grec pour enseigner que les vrais ChrĂ©tiens sont en entrainement afin de juger (krino) le monde entier, incluant les anges: «Ne savez-vous pas que les saints jugeront (krino) le monde? Et si c'est par vous que le monde est jugĂ© (krino), Ăªtes-vous indignes de rendre les moindres jugements (krino)? Ne savez-vous pas que nous jugerons (krino) les anges? Et nous ne jugerions pas (krino), Ă  plus forte raison, les choses de cette vie?» (1 Cor. 6: 2-3). Quatre chapitres plus loin, il ajouta: «Je parle comme Ă  des hommes intelligents; jugez (krino) vous-mĂªmes de ce que je dis» (1 Cor. 10: 15). Clairement, Paul ne voulait pas que les Corinthiens condamnent ses paroles, mais plutĂ´t de juger, de dĂ©cider s’il enseignait de saines et bonnes doctrines.

Lorsque JĂ©sus dĂ©clara dans Matthieu 7: 1: «Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugĂ©s», Il voulait dire que vous pouvez quelques fois Ă©viter dâ€™Ăªtre jugĂ© par les autres en Ă©vitant de juger les autres. Pourtant, cela ne veut pas dire que les ChrĂ©tiens ne doivent jamais juger. Mais en certaines situations, il est mieux d’éviter de rendre un jugement, une dĂ©cision, ou une Ă©valuation sur la conduite ou le comportement, cela pourrait se retourner contre vous. Si vous dĂ©cidez de juger, soyez prudent, sur les standards que vous utilisez pour rendre cette dĂ©cision, cette Ă©valuation ou ce jugement, cela pourrait Ăªtre utilisĂ© contre vous: «Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez» (Matt. 7: 2).

RĂ©flĂ©chissez. Si JĂ©sus avait voulu dire que les ChrĂ©tiens ne devraient jamais juger, point, alors, Il Se serait contredit lorsqu’Il dĂ©clara: «Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice» (Jean 7: 24). Christ dĂ©clara clairement que les ChrĂ©tiens doivent juger les autres. Cependant, nous devons baser notre jugement sur la justice. Si une personne juge en se basant sur la justice, elle Ă©vitera un jugement sur elle-mĂªme.

La majorité des gens ne regardent pas Jean 7: 24 et se concentrent seulement sur Matthieu 7: 1. Les gens ne prennent pas le temps de rechercher toutes les données et les mettre ensemble, puis, ils errent dans leur jugement: «Et pour eux la parole de l'Éternel sera précepte sur précepte, précepte sur précepte, règle sur règle, règle sur règle. Un peu ici, un peu là, afin qu'en marchant ils tombent à la renverse et se brisent, afin qu'ils soient enlacés et pris» (És.28: 13). Ils sont enlacés, tombent et sont pris.

La clĂ© pour la comprendre se trouve dans Jean: «J'ai fait une oeuvre, et vous en Ăªtes tous Ă©tonnĂ©s» (Jean 7: 21). Il faisait rĂ©fĂ©rence Ă  la guĂ©rison d’un homme un jour de Sabbat que les pharisiens Lui reprochaient. Selon les pharisiens, guĂ©rir le jour de Sabbat Ă©tait un travail servile, alors, ils L’accusèrent de briser le Sabbat.

Plus loin, JĂ©sus continue Son discours: «MoĂ¯se vous a donnĂ© la circoncision, non qu'elle vienne de MoĂ¯se, car elle vient des patriarches, et vous circoncisez un homme le jour du Sabbat. Si un homme reçoit la circoncision le jour du Sabbat, afin que la loi de MoĂ¯se ne soit pas violĂ©e, pourquoi vous irritez-vous contre Moi de ce que J'ai guĂ©ri un homme tout entier le jour du Sabbat?

Les pharisiens accusaient Christ constamment de briser la loi de MoĂ¯se. Ils disaient observer cette loi dans ses moindres dĂ©tails, incluant les points et les virgules. JĂ©sus utilisa cela Ă  Son avantage et leur demanda pourquoi il Ă©tait lĂ©gal de circoncire un enfant le jour du Sabbat, mais il Ă©tait illĂ©gal de «guĂ©rir un homme tout entier le jour du Sabbat»? Christ pointa l’hypocrisie d’une telle logique. (Rappelez-vous l’exemple que nous avons examinĂ© plus tĂ´t en ce qui concerne Marc 2: 27-28.)

Cela nous amène au verset 24, de Jean 7: «Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice». JĂ©sus dit cela aux pharisiens dans ce contexte, parce qu’ils jugeaient Ses actions selon ce qu’ils voyaient, et non selon la loi de Dieu. En d’autres mots, ils utilisaient le raisonnement humain au lieu des standards de justice de Dieu, dĂ©finis par Sa loi! Par consĂ©quent, ils mettaient sur eux-mĂªmes un jugement!

Pendant que JĂ©sus Ă©tait dans la chair, Lui aussi devait se reposer sur (ou faire confiance Ă ) Dieu pour juger avec justice: «Je ne puis rien faire de Moi-mĂªme: selon que J'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volontĂ©, mais la volontĂ© de celui qui m'a envoyé» (Jean 5: 30). Puisque les pharisiens ne cherchaient pas la volontĂ© de Dieu et qu’ils n’obĂ©issaient pas Ă  Ses commandements, ils ne pouvaient donc pas juger correctement.

Finalement, réfléchissez à la déclaration de Christ dans Jean 8: «Vous jugez selon la chair; Moi, Je ne juge personne. Et si Je juge, Mon jugement est vrai, car Je ne suis pas seul; mais le Père qui M'a envoyé est avec Moi» (15-16). Ces versets révèlent que Jésus ne juge pas selon la chair ou selon la vue. Au lieu, Il juge avec justice, parce qu’il se confie au Père, tout comme les Chrétiens doivent aussi faire. Le Père donne un jugement par Jésus. Mais cela survient seulement parce que Jésus cherche la volonté du Père et Lui obéit, comme les Chrétiens doivent aussi faire.

Tout comme dans bien d’autres enseignements de la Bible, le sujet de juger est grandement incompris. C’est parce que la majoritĂ© des gens se concentrent seulement sur Matt. 7: 1 et ne prennent pas en comptent les nombreux autres versets sur le sujet. Et ils ne mettent pas ensemble toutes les pièces du casse-tĂªte (És. 28: 10).

(5) Jean 3: 6: «Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit»

Il y a cet enseignement très populaire et cru, que pour Ăªtre un vrai ChrĂ©tien, une personne doit naitre Ă  nouveau par le Saint Esprit. Des millions de soi disant ChrĂ©tiens se dĂ©finissent comme ayant expĂ©rimentĂ©s cette renaissance spirituelle, disant que cela survient lorsqu’un individu accepte JĂ©sus Christ comme son Sauveur personnel. Naitre Ă  nouveau est rĂ©duit Ă  un feeling, un sentiment spirituel qui supposĂ©ment arrive Ă  la conversion, au lieu d’une vraie naissance physique. Une sĂ©rie de dĂ©clarations de JĂ©sus dans le livre de Jean sont utilisĂ©es pour supporter cet enseignement populaire.

Dans un échange avec Nicodème, un pharisien, Jésus lui dit: «En vérité, en vérité, Je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu» (Jean 3: 3). Il est clair que pour une personne, voir le royaume de Dieu, elle doit absolument naitre à nouveau. Il n’y a pas d’autre façon.

Cette dĂ©claration de naitre Ă  nouveau rendit Nicodème confus. Il ne pouvait juste pas comprendre comment un Ăªtre humain pouvait expĂ©rimenter une deuxième naissance: «Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naĂ®tre quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naĂ®tre?» (Jean 3: 4).

C’est certainement une très bonne question, l’une qui vient naturellement à l’esprit lorsqu’une personne apprend qu’elle doit naitre à nouveau.

Jésus lui répondit: «En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.» (Jean 3: 5). Ici, Jésus commença à expliquer Sa déclaration du verset 3. Au lieu de juste dire qu’une personne doit naitre à nouveau pour entrer dans le royaume de Dieu, Il expliqua qu’une personne doit naitre d’eau et d’Esprit.

La mention de l’eau dans cette dĂ©claration s’applique au baptĂªme, Ăªtre complĂ©tement immergĂ© sous l’eau. Le baptĂªme symbolise l’ancienne vie de la nature d’une personne enterrĂ©e dans une tombe d’eau. La personne est ensuite sortie de cette eau comme une nouvelle personne et elle doit vivre le reste de sa vie en obĂ©issance au Père et au Fils, JĂ©sus Christ. En effet, une telle personne est nĂ©e d’eau.

Ătre nĂ©e d’eau, fait aussi rĂ©fĂ©rence Ă  la naissance physique que chaque Ăªtre humain expĂ©rience. Dans le sein de la mère, un bĂ©bĂ© est protĂ©gĂ© et immergĂ© dans un sac de liquide ressemblant Ă  de l’eau, appelĂ© liquide amniotique. Ce fluide protège et amorti le bĂ©bĂ© contre les coups et le garde en sĂ©curitĂ©, et le protège aussi contre les infections. Juste avant la naissance, cette eau «brise», signalant que la venue prochaine et souvent immĂ©diate est sur le point de survenir. Par consĂ©quent, ceux qui attendaient cette naissance peuvent dire: qu’ils ont expĂ©rimentĂ©s cette naissance. Mais la naissance suivant est diffĂ©rente.

La mention de l’Esprit fait référence au moment ou l’individu est né à nouveau, ou né de l’Esprit. La plupart des gens croient que cela survient lorsqu’une personne accepte supposément, Jésus dans son coeur. Les gens croient que c’est possible de renaitre ou de naitre à nouveau et de continuer à vivre dans la chair humaine.

Mais notez la dĂ©claration de JĂ©sus: «Ce qui est nĂ© de la chair est chair, et ce qui est nĂ© de l'Esprit est Esprit» (Jean 3: 6). Est-ce clair! Cela signifie que c’est IMPOSSIBLE pour quelqu’un d’humain, c’est Ă  dire chair et sang, dâ€™Ăªtre dĂ©jĂ : nĂ© de nouveau! Ceux qui sont nĂ©s de la chair, d’une femme, sont chair, point final! Mais ceux qui sont nĂ©s de l’Esprit, sont Esprit. C’est aussi simple que cela.

Pour enlever tout doute, JĂ©sus Ă©labora: «Ne t'Ă©tonne pas que Je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle oĂ¹ il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'oĂ¹ il vient, ni oĂ¹ il va. Il en est ainsi de tout homme qui est nĂ© de l'Esprit» (Jean 3: 7-8).

Vous n’avez pas Ă  vous Ă©tonnĂ©s Ă  ces paroles. JĂ©sus compara ceux qui sont nĂ©s Ă  nouveau au vent. Nous pouvons voir et sentir les effets du vent, les arbres bougent, les dĂ©bris volent au vent, mais nous ne pouvons voir le vent en lui-mĂªme. De la mĂªme manière, lorsqu’un individu est nĂ© de l’Esprit, les autres Ăªtres humains ne seront pas capables de le voir, parce qu’il sera composĂ© d’Esprit, pas de chair et de sang. Dieu est un Esprit et Il ne peut Ăªtre vu, ce sera la mĂªme chose pour les vrais ChrĂ©tiens Ă  la rĂ©surrection.

Alors, posons-nous cette question: De ceux qui dĂ©clarent Ăªtre nĂ©s Ă  nouveau, voyez-vous quelqu’un qui est un Ăªtre spirituel? Non. Ils sont encore chair et sang! Mais ils croient erronĂ©ment qu’ils sont nĂ©s Ă  nouveau, en dĂ©pit des enseignements pourtant clairs de JĂ©sus.

Quand, est-ce qu’une personne est rĂ©ellement nĂ©e Ă  nouveau? Ă€ la rĂ©surrection des morts, lorsque Christ reviendra avec puissance et gloire: «Et comme tous meurent en Adam, de mĂªme aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prĂ©mices, puis ceux qui appartiennent Ă  Christ, lors de Son avènement» (1 Cor. 15: 22-23)!

Les vrais Chrétiens naitront à nouveau lors du retour de Christ, pas avant!

Voici ce qui arrivera Ă  la rĂ©surrection: «Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changĂ©s, en un instant, en un clin d'Å“il, Ă  la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changĂ©s. Car il faut que ce corps corruptible revĂªte l'incorruptibilitĂ©, et que ce corps mortel revĂªte l'immortalité» (1 Cor. 15: 51-53).

Juste un verset auparavant, Paul dĂ©clara: «Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hĂ©riter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hĂ©rite pas l'incorruptibilité» (1 Cor. 15: 50). Paul rĂ©vĂ©la clairement que ceux qui croient qui sont dĂ©jĂ  nĂ©s Ă  nouveau et dans le royaume de Dieu maintenant, pendant qu’ils sont dans la chair, sont dans l’erreur. Les Ăªtres humains NE PEUVENT hĂ©riter le royaume de Dieu avant qu’ils ne soient changĂ©s, c'est-Ă -dire nĂ©s de nouveau, en des Ăªtres spirituels!

Croirez-vous votre Bible? Ou vous accrocherez-vous aux croyances et aux traditions des hommes?

Pour en apprendre plus sur ce sujet, vous voudrez lire: Que signifie « naître de nouveau » ?

(6) Jean 14: 15: «Si vous M'aimez, gardez Mes commandements»

Si vous Ăªtes une des 2 milliards de personnes qui se disent ChrĂ©tiennes, et que quelqu’un vous demande si vous aimez JĂ©sus Christ, vous rĂ©pondrez sans aucun doute que oui. Mais, que feriez-vous si on vous demandait de le prouver? Quelle preuve solide donneriez-vous?

Pour la majoritĂ© des gens, l’amour n’est rien de plus qu’un sentiment, une vague idĂ©e qui ne peut Ăªtre clairement dĂ©finie. Demandez Ă  100 personnes de dĂ©finir l’amour et vous recevrez 100 diffĂ©rentes rĂ©ponses. D’un sentiment dans le cÅ“ur jusqu’à faire du bien aux autres. Des idĂ©es diffĂ©rentes viennent Ă  leur esprit parce que très peu de gens consultent la seule source qui donne une dĂ©finition absolue

Notez comment la Bible définit l’amour: «L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi» (Rom. 13: 10).

Quelle loi? La loi de Dieu, exprimĂ©e par les 10 commandements! La Bible dĂ©fini l’amour comme Ă©tant l’obĂ©issance aux lois de Dieu: L’amour envers Dieu et envers son prochain. C’est aussi simple. Il n’y a pas d’ambigĂ¼itĂ© ou de confusion! Mais ceux qui se disent ChrĂ©tiens sont confus Ă  ce sujet, ou ignorants de la vraie dĂ©finition de l’amour.

Lisez aussi: «Car l'amour de Dieu consiste à garder Ses commandements. Et Ses commandements ne sont pas pénibles» (1 Jean 5: 3). Plusieurs de ceux qui disent avoir l’amour croient que les commandements de Dieu sont pénibles. Mais Dieu déclare clairement qu’ils ne le sont pas! Paul appela la loi de Dieu: «La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon… Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché» (Rom. 7: 12, 14).

Les 4 premiers commandements: de ne pas avoir d’autres dieux, de ne pas adorer d’images ou d’idoles, de ne pas prendre Son nom en vain, et d’observer le jour du repos, le Sabbat, ils rĂ©vèlent comment aimer Dieu; les 6 autres, d’honorer ses parents, de ne pas tuer, de ne pas commettre d’adultère, de ne pas voler, de ne pas porter de faux tĂ©moignage, et de ne pas convoiter, rĂ©vèlent comment aimer les autres Ăªtres humains. Lorsqu’une personne obĂ©it aux lois de Dieu, il dĂ©montre automatiquement l’amour envers Dieu et envers les autres Ăªtres humains. Et il est facile de vĂ©rifier si une personne dĂ©montre l’amour envers Dieu et les autres, en observant leurs actions, parce que des actions sont requises afin d’obĂ©ir Ă  Dieu.

Lorsqu’une personne obéit à n’importe quel des 6 derniers commandements, sans le savoir, elle démontre de l’amour envers les autres. Réfléchissez au 7ème commandement pour un moment, la quasi totalité de l’humanité le brise. La majorité des gens agréent que commettre l’adultère n’est pas de démontrer de l’amour envers son conjoint. Très peu de personnes, si aucune, suggéreraient autrement. Pensez à la dévastation que cela engendre: la confiance brisée, les mariages brisés, les foyers brisés, les relations personnelles et familiales brisées, etc. En ne commettant pas l’adultère, un homme et une femme démontrent l’amour l’un envers l’autre.

De la mĂªme manière, lorsqu’une personne obĂ©i Ă  n’importe quel des 4 premiers commandements, elle dĂ©montre de l’amour envers Dieu. Malheureusement, la majoritĂ© des gens ne vivent pas selon ces commandements, et par consĂ©quent, ne dĂ©montrent pas rĂ©ellement l’amour envers Dieu, en dĂ©pit de ce qu’ils peuvent dire.

JĂ©sus savait très bien que la plupart de ceux qui confessent avec leur bouche qu’ils L’aiment, leur cÅ“ur est loin de Lui obĂ©ir (Matt. 15: 18). C’est pour cela qu’Il dit: «Si vous M'aimez, gardez Mes commandements» (Jean 14: 15). Six versets plus loin, Il ajouta: «Celui qui a Mes commandements et qui les garde, c'est celui qui M'aime…» (V. 21). Nulle part dans la Bible JĂ©sus a dit: «Celui qui confesse qu’Il M’aime, et qui brise Mes commandements, c’est celui-lĂ  qui M’aime».

Qu’en est-il de vous? Croyez-vous aux paroles claires de Jésus, qui dit que pour L’aimer réellement, vous devez obéir et observer les dix commandements, ce qui demande des actions? Ou croirez-vous les faux ministres qui vous enseignent que ce n’est pas nécessaire d’obéir à Dieu, en dépit des déclarations explicites de Jésus disant le contraire?

Pour en savoir plus sur l’observation des commandements, lisez notre brochure: Les dix commandements, cloués sur la croix ou requis pour le salut?

(7) Jean 3: 16: «Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle»

De nombreuses personnes croient que c’est le verset le plus populaire de la Bible. Apparemment, tout le monde est capable de citer ce verset mot pour mot, par cÅ“ur, mĂªme ceux qui be sont pas familiers avec la Bible. Ce verset est habituellement mentionnĂ© dans le contexte d’expliquer l’amour que Dieu a pour l’humanitĂ©. Dieu sacrifia Son Fils afin que des milliards dâ€™Ăªtres humains puissent avoir l’opportunitĂ© de recevoir la vie Ă©ternelle.

Mais, la majoritĂ© des gens ne voient pas le point subtile dans ce verset: Les Ăªtres humains ne possèdent pas dâ€™Ă¢mes immortelles!

La vaste majoritĂ© des soi-disant ChrĂ©tiens croient que dans chaque individu, il y a une Ă¢me immortelle qui va soit au ciel ou en enfer Ă  la mort. La plupart des ministres, des Ă©vangĂ©listes et des Ă©rudits religieux de ce monde, parlent de: «lorsque nous serons tous au ciel», ou de: «la rĂ©alitĂ© d’un feu Ă©ternel qui attend de rĂ´tir Ă©ternellement tous ceux qui n’auront pas donnĂ© leur cÅ“ur au Seigneur».

Ce que la très grande majoritĂ© des gens ne reconnaissent pas, c’est que les Ăªtres humains ne possèdent pas dâ€™Ă¢mes immortelles, mais ils croient qu’ils ont dĂ©jĂ  la vie Ă©ternelle! Mais JĂ©sus a dit que: «Car Dieu a tant aimĂ© le monde qu'il a donnĂ© Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne pĂ©risse point, mais qu'il ait la vie Ă©ternelle» (Jean 3: 16). Dans cette dĂ©claration, il y a dĂ©finitivement un grand contraste entre la vie Ă©ternelle et le fait de pĂ©rir.

Comment est-ce possible que les Ăªtres humains puissent pĂ©rir s’ils ont une Ă¢me Ă©ternelle? La rĂ©ponse: impossible! Autrement, la dĂ©claration de JĂ©sus dans Jean 3: 16 ne serait pas crĂ©dible. Pourquoi dire que Sa mort et Sa rĂ©surrection ouvre la porte Ă  la vie Ă©ternelle si les gens l’ont dĂ©jĂ  en eux?

Ceux qui ne croient pas en Jésus, qui ne se soumettent pas à Son autorité, à Son gouvernement, dans leur vie, qui rejettent la loi de Dieu, périront pour l’éternité! Ils ne recevront pas la vie éternelle. Voir Apocalypse 21: 8.

Notez que Romains 6: 23 fait aussi une différence entre la mort et la vie éternelle: «Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle». Et c’est en parfaite harmonie avec Jean 3: 16.

Le mot Grec traduit pĂ©rissent est apollumi, qui signifie dĂ©truire entièrement, mourir, perdre, pĂ©rir. Il n’y a aucun doute Ă  ce que signifient ces mots. Des objets pĂ©rissables comme les fruits et les lĂ©gumes, pourrissent, jusqu’à ce qu’ils soient complĂ©tement dĂ©truits, ou perdus. Ce n’est pas dur Ă  comprendre quand une personne parle de tout autre chose que des Ăªtres humains. Ceux qui recevront le salut sont promis qu’ils ne pĂ©riront pas, mais qu’ils recevront la vie Ă©ternelle!

S’il y a une telle place de torture éternelle, alors, les gens qui seront dans cet endroit, souffriront durant l’éternité. Mais Jean 3: 16 dit: «… ne périsse point», qui ne signifie pas: ne souffriront pas dans les tourments…». Si c’était le cas, alors le reste du verset se lirait comme suit:… mais auront la vie éternelle. Cela n’aurait aucun sens.

Avez-vous déjà pensé à Jean 3: 16 de cette manière?

Enfin, quelques uns diront que les mots périssent et mort ne signifient pas que nous cessons d’exister., Mais, cela veut simplement dire que nous sommes vivants quelque part, ailleurs, soit au ciel ou en enfer, en dépit des enseignements bibliques prouvant le contraire. Voir Ps. 146: 3-4; 115: 17 et Eccl. 9: 5.

Cette explication ne permet pas un examen détaillé de tous les clairs versets indiquant ce qui arrive après la mort. Pour plus de détail lisez notre livre: Le formidable potentiel de l’homme

(8) Matthieu 23: 23: «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses»

Les églises se disant Chrétiennes enseignent que, parmi les lois de Dieu, Jésus aboli la dime. L’idée est que les dimes étaient une loi de l’Ancienne Alliance, et la mort de Jésus a supposément libéré Ses adeptes de telles règlements, statuts et lois. Plusieurs citeront un manque de commande claire à ce sujet dans le Nouveau Testament, comme preuve que ce n’est désormais plus en effet.

Dans Matt. 23, JĂ©sus donne un ordre clair de payer les dimes! Mais la plupart des gens ne le voit pas. Au verset 23, lorsque JĂ©sus dit: «Malheur Ă  vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous payez la dĂ®me de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la misĂ©ricorde et la fidĂ©litĂ©: c'est lĂ  ce qu'il fallait pratiquer, sans nĂ©gliger les autres choses», JĂ©sus rappelait aux pharisiens que c’était bien de payer la dime, et qu’ils devraient continuer de faire cela! En d’autres mots, payer la dime est encore en effet! Notez que JĂ©sus n’a pas dit: ces choses doivent Ăªtre faites (le jugement, la misĂ©ricorde, et la foi), et ne vous concernez pas avec les autres (dimes).

L’argument est souvent soulevĂ© que ce verset enseigne que la dime n’est pas importante, que c’est la moindre des lois de Dieu. Mais le verset 23 n’enseigne pas cela et ne dĂ©clare pas cela. Ce verset dĂ©clare que les pharisiens nĂ©gligeaient les aspects lĂ©gers de la loi de Dieu. JĂ©sus pointait aux pharisiens qu’ils auraient du Ăªtre plus mĂ©ticuleux avec la foi, la misĂ©ricorde et de rendre des jugements basĂ©s sur la vraie justice divine tout comme ils l’étaient avec le paiement des dimes. Une lecture approfondie de ce verset et du contexte rĂ©vèle que JĂ©sus ne disait pas que la dime Ă©tait moins importante comme la plupart des gens le croient.

Dans la loi de Dieu, il y a de petits et de grands points. Il y a des commandements qui engendrent des obligations qui sont plus lourdes que d’autres. Jésus reconnu cela clairement. Si une personne devait donner plus d’importance aux dimes comparées au jugement, la miséricorde et la foi. Les trois derniers, bien sûr, sont plus importants que les dimes, plus importants dans le sens du développement du caractère saint juste et parfait de Dieu, et qui est absolument nécessaire pour entrer dans le royaume de Dieu. Mais cela ne signifie pas que payer les dimes et les autres «moindres» lois ont moins de valeurs ou moins importantes ou qu’elles ne sont plus obligatoires!

Jésus expliqua que payer les dimes est quelque chose que les gens ne doivent pas ignorer ou mettre de côté!

Dans Matt. 24, JĂ©sus donna une extraordinaire prophĂ©tie de ce que Son Église ferait Ă  la fin de cet Ă¢ge. Notez: «Cette bonne nouvelle du royaume sera prĂªchĂ©e dans le monde entier, pour servir de tĂ©moignage Ă  toutes les nations. Alors viendra la fin» (v. 14).

PrĂªcher la bonne nouvelle au monde entier (faire l’œuvre), requiert beaucoup de fonds. L’Église de Dieu doit continuellement engager du personnel afin de performer les nombreuses fonctions dans une organisation mondiale de plus en plus en voie d’expansion. Cette Église publie un nombre incroyable de matĂ©riel: livres, livrets, articles, magazines et diffĂ©rents autres sortes de littĂ©rature, enseignant la vĂ©ritĂ© de Dieu. Aussi, la vraie, unique et seule Église a des membres autour du monde entier qui ont besoin dâ€™Ăªtre nourris spirituellement par la vĂ©ritĂ© de Dieu par les fidèles ministres et anciens (Jean 21: 15-16; Actes 20: 28; 1 Pi. 5: 2). Le nombre de ceux que Dieu appelle augmente continuellement, et continuera d’augmenter comme nous nous approchons de la fin de cet Ă¢ge.

PrĂªcher l’évangile et nourrir les membres demandent des fonds, beaucoup de fonds!

Et c’est par le principe biblique des dimes que Dieu finance Son Å’uvre et nourrit Son troupeau. C’est la manière qu’Il finance et supporte tout ce qu’Il fait. Faire Son Å’uvre est la manière qu’Il choisit de d’administrer Ses dimes. Sans les dimes, il n’y aurait pas d’Oeuvre, pas de bonne nouvelle du royaume de Dieu annoncĂ©e Ă  toutes les nations!

Pour en apprendre plus au sujet de la dime, lisez notre brochure: Mettez un terme à tous vos soucis financiers. Ce livret éclaircira toute idée erronée que vous pouvez avoir sur ce sujet et vous aidera à déterminer à qui vous devriez donner les dimes et offrandes à Dieu.

(9) Matthieu 24: 13: «Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé»

Avez-vous dĂ©jĂ  entendu l’expression: «Une fois sauvĂ©e, toujours sauvĂ©!»? C’est une expression courante dans le langage traditionnel ChrĂ©tien. La croyance va comme suit: une fois qu’une personne accepte JĂ©sus comme son Seigneur et Sauveur personnel, et qu’elle l’accepte dans son coeur, cette personne est alors «sauvĂ©e», son salut est assurĂ© jusqu’à la mort, puis directement au ciel lors de sa mort. Peu importe ce que cette personne peut faire Ă  partir de ce point. Et aucun Ă©rudit ne peut dire que son salut peut Ăªtre perdu.

Mais Jésus a dit: «celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé» (Matt. 24: 13). La fin de quoi? La fin de vie d’une personne! En d’autres mots, seulement ceux qui persévèrent durant les nombreux tests et épreuves qui sont associés à la vie d’un vrai Chrétien, soit jusqu’à la fin de sa vie ou jusqu’au retour de Christ, ceux-là, seront sauvés, et personne d’autre! Selon Jésus, le salut ne vient pas automatiquement au moment de la conversion, mais il se travaille, se mérite, durant toute la vie et jusqu’à la fin de la vie d’une personne.

Contrairement Ă  la croyance populaire, un ChrĂ©tien peut perdre son salut. Il peut Ăªtre rĂ©ellement convertit, recevoir le Saint Esprit, et finalement le perdre, ou avorter spirituellement! C’est par ce que le salut est un processus, il ne survient pas en un moment!

Paul explique dans Rom. 6: 23 que le salaire du pĂ©chĂ© est la mort. Au repentir, au baptĂªme et Ă  la conversion, un ChrĂ©tien est pardonnĂ© de ses pĂ©chĂ©s par le sang versĂ© de Christ et il est alors immĂ©diatement sauvĂ© de la pĂ©nalitĂ© de ses anciens pĂ©chĂ©s. Dans un sens, il est sauvĂ© Ă  ce moment prĂ©cis de la mort.

Mais ce n’est pas tout. Il y a deux autres manières du moment et de la manière qu’une personne est sauvée.

La deuxième façon est la plus évidente, recevoir la vie éternelle, le but du salut. Cela surviendra à la résurrection des morts en Jésus (1 Cor. 15: 50-55; 1 Thess. 4: 13-18), lors du retour de Christ. C’est un évènement futur!

Mais personne n’a reçu le salut Ă©ternel jusqu’à maintenant. Tous les Ăªtres humains doivent premièrement, subir une vie de tests, d’épreuves, d’apprentissages, de croissance et de vaincre le pĂ©chĂ©, de faire de bons choix, dĂ©veloppant par ces moyens, le mĂªme caractère de Dieu.

La troisième façon qu’une personne obtient le salut, c’est par le processus qui requiert toute une vie de croissance, la conversion. Plusieurs versets rĂ©vèlent que recevoir le Saint Esprit ne signifie pas qu’une personne recevra automatiquement le salut. Vous devez lire la Bible plus sĂ©rieusement pour comprendre cela. Croire que le salut est atteint lors de la conversion est d’ignorer tous les versets indiquant clairement que le salut peut Ăªtre perdu, des passages comme HĂ©b. 10: 26-27 et 1 Cor. 9: 24-27, et il y en a encore bien d’autres.

RĂ©flĂ©chissez. Si les Ăªtres humains sont sauvĂ©s au moment de la conversion, alors, quel est le point de continuer de vivre? Pourquoi Dieu ne les prendrait-Il pas immĂ©diatement et directement lĂ  oĂ¹ Il veut après qu’ils aient acceptĂ© le sang de JĂ©sus, ou acceptĂ© JĂ©sus comme Sauveur personnel ou dans leur cÅ“ur? De plus, pourquoi Dieu inspira-t-Il un livre, la Bible, avec plus de ¾ de millions (750,000) mots? La Bible aurait pu Ăªtre un livre de quelques phrases seulement. Et pourquoi tous ces versets Ă  propos du pĂ©chĂ© et de faire des efforts pour le vaincre?

Croirez-vous la dĂ©claration claire de JĂ©sus que vous devez persĂ©vĂ©rer jusqu’à la fin pour Ăªtre sauvĂ©?

Pour bien voir et comprendre tout ce sujet dans la bonne et vraie perspective, et d’apprendre pourquoi l’humanité a été séduite, assurez-vous de lire: Qu’est-ce au juste que le salut?

(10) Jean 3: 13: «Personne n'est monté au ciel, si ce n'est Celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel»

La section des dĂ©cès des journaux parle souvent de gens qui ont rendu lâ€™Ă¢me et qui sont partis rejoindre le Seigneur dans Sa maison. D’autres croient que leurs bien-aimĂ©s les regardent prĂ©sentement d’en haut du ciel.

Plusieurs autres parlent que leurs dĂ©cĂ©dĂ©s sont liĂ©s pour la gloire au ciel, mais ils ne savent pas ce que cela signifie exactement. Les idĂ©es les plus populaires sont tous seront sur un nuage, jouant de la harpe, marcheront dans des rues pavĂ©es d’or et de portes faites de gigantesques pierres prĂ©cieuses, et que mĂªme, seront assis dans des chaises berçantes et d’autres se promèneront tout le jour dans le ciel.

Peu importe ce qu’une personne peut croire, cela arrivera au ciel, presque tous croient qu’ils iront au ciel à la mort.

Mais, dans Jean 3: 13, Jésus déclare clairement que personne n’est monté au ciel! Cette déclaration est très claire. Personne signifie personne! Il n’y a pas de place ici pour la confusion.

Vous vous demandez peut-Ăªtre: Si personne n’est au ciel, alors, qu’elle est la rĂ©compense d’un ChrĂ©tien?

Plus loin, JĂ©sus commença Ă  rĂ©vĂ©ler la rĂ©ponse: «Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père. Si cela n'Ă©tait pas, Je vous l'aurais dit. Je vais vous prĂ©parer une place» (Jean 14: 2). La plupart des gens croient que JĂ©sus fait rĂ©fĂ©rence Ă  prĂ©parer une place au ciel. Mais dans le verset suivant, JĂ©sus dit: «Et, lorsque Je M'en serai allĂ©, et que Je vous aurai prĂ©parĂ© une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que lĂ  oĂ¹ Je suis vous y soyez aussi» (v. 3).

Et oĂ¹ cela est-il?

Plusieurs personnes sont familières avec le sermon sur la montagne de JĂ©sus. Une dĂ©claration claire au sujet de la rĂ©compense des ChrĂ©tiens y est trouvĂ©e. Toutefois, cette dĂ©claration ne contient pas les mots: «aux cieux, ou au ciel». MĂªme si la majoritĂ© des gens connaissent ce sermon, très peu de gens connaissent cet important verset: «Heureux les dĂ©bonnaires (nĂ©cessiteux, misĂ©rables, pauvres, humbles), car ils hĂ©riteront la terre!» (Matt. 5: 5).

Le Psaume 37: 11 dĂ©clare la mĂªme chose:

  • Dans la version française Louis Second, 1910: «Les misĂ©rables possèdent le pays, et ils jouissent abondamment de la paix.»
  • Dans la version française Le Français Courant: «Mais les humbles possèderont le pays, et jouiront d’un large dĂ©dommagement.»
  • Et dans la version anglaise du King James: «But the meek shall inherit the earth, and shall delight themselves in the abundance of peace.»

(Comme nous pouvons le voir, les deux dernières traductions ont Ă©tĂ© bien traduites les verbes hĂ©riteront et jouiront (ou profiteront) au bon temps, c'est-Ă -dire au futur, et le mot pays aurait du Ăªtre traduit par terre, tout comme dans l’original en hĂ©breu.)

Il ne semblait pas étrange que Jésus ait fait référence aux livres des Psaumes, puisque ceux qui L’écoutaient parler, étaient familiers avec ce passage. Mais d’avoir dit que: «les humbles hériteront les cieux», aurait été étrange à leurs oreilles. Assez incroyable et vrai, c’est exactement l’opposé aujourd’hui! La majorité des gens pensent que c’est étrange de croire que les Chrétiens hériteront la terre!

Réfléchissez à ce que l’apôtre Jean enregistra dans le livre de l’Apocalypse: «…Tu as fait d'eux (les vrais Chrétiens) un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.» (Apo. 5: 10).

La rĂ©compense des saints de Dieu est de rĂ©gner sur la terre sous le Christ, ils seront des rois, des prĂªtres et des sacrificateurs!

N’est pas évident?

Dans Matt. 25, JĂ©sus dĂ©crit Son retour: «Lorsque le Fils de l'homme viendra dans Sa gloire, avec tous les anges, Il S'assiĂ©ra sur le trĂ´ne de Sa gloire. Toutes les nations seront assemblĂ©es devant Lui…» (Matt. 25: 31-32). JĂ©sus est dĂ©montrĂ© dans cette prophĂ©tie comme rĂ©gnant sur toutes les nations de la terre, pas au ciel! Ă€ ce moment-lĂ , Christ dit aux saints: «Alors le Roi dira Ă  ceux qui seront Ă  Sa droite: Venez, vous qui Ăªtes bĂ©nis de Mon Père; prenez possession du royaume qui vous a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© dès la fondation du monde» (v. 34).

Pour l’instant, Jésus est au ciel nous préparant une place (ou un poste d’autorité et de responsabilité) dans Son royaume qui sera établit sur la terre à Son retour! Les vrais Chrétiens ne Le rejoindront pas au ciel. Christ va descendre du ciel et venir sur terre, là, les vrais Chrétiens Le rejoindront!

Très peu de gens comprennent cet enseignement biblique fondamental.

Croirez-vous dans les paroles claires et faciles à comprendre de Jésus Christ? Croirez-vous Ses déclarations que: «Personne n'est monté au ciel» (Jean 3: 13) et que: «Heureux les humbles car ils hériteront la terre» (Matt. 5: 5)?

Pour plus d’information sur la récompense de ceux qui sont sauvés et sur le ciel, lisez nos brochures: Est-ce que ceux qui sont sauvés vont au ciel? Et Quelle sera votre récompense dans la prochaine vie? Et Le formidable potentiel de l’homme.

(11) Matthieu 10: 34-35: «Ne croyez pas que Je sois venu apporter la paix sur la terre; Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car Je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère»

La majorité des gens croient que Jésus vint amener la paix sur terre. Et de nombreuses personnes sentent que c’est aussi leur responsabilité Chrétienne de répandre la paix, parce que c’est ce que Jésus fit. Dans ces versets, Jésus déclare quelque chose de complétement différent. Il révèle qu’Il est venu: «. Mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère». Au verset 36, Il ajoute: «… et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison».

En d’autres mots, Christ divise les familles! Comment est-ce possible?

Pour bien comprendre cette dĂ©claration, nous devons savoir que Dieu appelle seulement qu’un très petit nombre de personnes dans Son Église pour l’instant. Mais la majoritĂ© des gens croient que Dieu essaie de sauver le monde dans cet Ă¢ge maintenant. Les gens croient que Dieu est en guerre contre Satan pour sauver l’humanitĂ©. Et c’est une bataille supposĂ©ment dĂ©sespĂ©rĂ©e entre le bien et le mal. Entre Dieu et Satan.

Si Dieu Ă©tait en train d’appeler tout le monde maintenant, alors, Il Ă©choue misĂ©rablement dans Sa bataille contre le diable sur le contrĂ´le de la destinĂ© de l’humanitĂ©. Des 7 milliards et plus de personnes vivant sur la terre aujourd’hui, 1/3 croit, Ă  un certain degrĂ© ou Ă  un autre, dans le nom de JĂ©sus Christ. Cela reprĂ©sente un total qui inclut toutes les sortes d’églises (plus de 2,000 diffĂ©rentes) se disant ChrĂ©tiennes. En regardant ce monde tel qu’il est prĂ©sentement, la guerre, pour gagner les Ă¢mes, semble Ăªtre en faveur de Satan, il semble Ăªtre plus fort et plus effectif dans ses efforts que ne l’est Dieu!

Bien sĂ»r, Dieu est plus fort que Satan, et Il n’est pas en guerre pour sauver des Ă¢mes. Il n’appelle juste pas un grand nombre de gens Ă  ce moment dans cet Ă¢ge. Mais, Il en appelle un très petit nombre afin de se qualifier pour rĂ©gner avec Christ dans le royaume de Dieu durant le millĂ©nium. Lorsqu’Il appellera tous les Ăªtres humains (JĂ©r. 31: 31-34; Dan. 7: 14)!

Dans le livre de Jean, Jésus déclara: «Nul ne peut venir à Moi, si le Père qui M'a envoyé ne l'attire… » (Jean 6: 44). Cependant, des milliards de gens croient qu’ils peuvent venir à Jésus lorsqu’ils le veulent. Ils croient que le choix leur appartient. Mais Jésus ne dit pas cela!

Vingt-un versets plus loin, JĂ©sus rĂ©pĂ©ta la mĂªme chose: «Et Il ajouta: 'est pourquoi Je vous ai dit que nul ne peut venir Ă  Moi, si cela ne lui a Ă©tĂ© donnĂ© par le Père» (v. 65). Le verset suivant ajoute: «Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec Lui» (v. 66).

Les milliers de personnes qui entendirent JĂ©sus, ne pouvaient simplement pas comprendre que le Père doit appeler les gens et qu’un appel est quelque chose qui leur est donnĂ©. Autrement, les gens ne peuvent venir Ă  JĂ©sus et comprendre Ses paroles. C’est tout simplement impossible! Ce n’est pas naturel pour les Ăªtres humains de chercher Dieu et de Lui obĂ©ir (Rom. 3: 10-12), parce que: «Car l'affection de la chair est inimitiĂ© contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas Ă  la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut mĂªme pas» (Rom. 8: 7).

En d’autres mots, l’esprit charnel est hostile et ennemi à Dieu! Seulement lorsqu’une personne est appelée qu’elle peut réellement chercher et obéir à Dieu. Après avoir lu ces versets, nous pouvons maintenant examiner la déclaration de Jésus dans Matthieu 10.

Puisque Dieu appelle seulement qu’un petit nombre de gens dans Son Église aujourd’hui, généralement, Il n’appelle pas de familles complètes. En fait, l’histoire démontre que très rarement, Dieu appelle toute une famille. Habituellement, Il appelle un fils ou une fille, mais pas les parents, et occasionnellement, Il appelle les parents mais pas les enfants. En d’autres occasions, Il appelle les deux époux ou juste un. Cela engendre souvent des désagréments, des mésententes, des séparations ou des bouleversements dans les mariages et les familles. Dépendamment de ceux qui ne sont pas encore appelés et qui acceptent les changements dans les individus qui sont appelés. Plusieurs les acceptent, d’autres pas.

Lorsqu’une personne commence à apprendre les vérités de Dieu, elle commence à voir qu’elle doit changer des aspects de sa vie ainsi que certaines activités et attitudes. Elle apprend qu’un Chrétien est celui qui se repend de son ancienne vie et de sa désobéissance à l’égard de Dieu. Elle doit alors changer ses voies et adopter une nouvelle façon de vivre.

Elle doit changer son menu, de s’abstenir de manger certaines viandes impures Ă  la consommation, d’observer le Sabbat et de ne pas travailler du Vendredi soir au coucher du soleil, jusqu’au Samedi soir, au coucher du soleil. Qu’elle doit garder les sept jours saints annuels de Dieu qui illustrent Son plan de salut pour l’humanitĂ©, elle doit obĂ©ir aux lois financières divines, de ne pas prendre part aux cĂ©lĂ©brations des fĂªtes paĂ¯ennes, comme NoĂ«l, PĂ¢ques, le Jour de l’An, et bien d’autres changements.

Ces changements soudain dans la vie d’une personne occasionnent du ressentiment de la part des autres membres de sa famille, des ses amis, ses employeurs, et peut aussi, souvent mĂªme, engendrer de la colère!

Les gens qui ne sont pas appelĂ©s ne peuvent accepter le refus de participer Ă  ces cĂ©lĂ©brations comme NoĂ«l, PĂ¢ques, et les autres fĂªtes, comme la personne appelĂ©e le faisait auparavant et souvent depuis de nombreuses annĂ©es. Ou elles sont incapables de tolĂ©rer leur indisponibilitĂ© lors des activitĂ©s familiales le Samedi. Elles peuvent devenir amères Ă  ces personnes et causer des sĂ©parations, des peines, des dĂ©ceptions et mĂªme causer des rejets Ă  l’égard de la nouvelle personne qu’elle est en train de devenir.

Ce sont-là des résultats, des conséquences pour appliquer les enseignements de Christ: «Ne croyez pas que Je sois venu apporter la paix sur la terre; Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car Je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère». Lorsqu’une personne est appelée à obéir à Dieu, et que les autres ne le sont pas.

Comprenez, que Jésus ne divise pas intentionnellement les familles. Mais, la division est le produit, l’effet, la conséquence d’une personne appelée dans l’Église de Dieu.

(12) Jean 8: 31: «Et Il dit aux Juifs qui avaient cru en Lui: Si vous demeurez dans Ma parole, vous Ăªtes vraiment Mes disciples»

Comme nous l’avons vu plutĂ´t, plus de 2 milliards de personnes prĂ©tendent Ăªtre des adeptes de JĂ©sus. Elles croient qu’elles sont Ses disciples, ou Ă©tudiants. Un Ă©tudient est celui qui apprend de son enseignant, et qui applique ce qu’il a appris. Mais la majoritĂ© se dit Ăªtre des disciples de Christ, et ils n’apprennent pas rĂ©ellement ce qu’Il enseigne, et ne peuvent pas par consĂ©quent mettre ces enseignements en pratique. Sont-ils rĂ©ellement Ses disciples?

Non!

JĂ©sus dĂ©clare clairement que seulement ceux qui demeurent (ou continuent) dans Sa parole sont rĂ©ellement Ses disciples. Le mot Grec pour demeurent signifie: rester, habiter, demeurer, continuer, endurer, persĂ©vĂ©rer, tenir ferme. En d’autres mots, Une personne doit obĂ©ir activement aux paroles de JĂ©sus pour rĂ©ellement Ăªtre Son disciple! Les Ă©tudiants de JĂ©sus appliquent dans leur vie ce qu’ils apprennent. Cela demande des actions et de l’obĂ©issance, pas juste le fait d’exprimer une dĂ©claration de croyance!

Ce qui est assez incroyable, dans Jean 8: 37, ceux qui disaient croire en JĂ©sus, (v. 30), cherchèrent ensuite Ă  Le tuer! JĂ©sus dit: «Je sais que vous Ăªtes la postĂ©ritĂ© d'Abraham; mais vous cherchez Ă  Me faire mourir, parce que Ma parole ne pĂ©nètre pas en vous» (v. 37). Et Il ajouta: «Mais maintenant vous cherchez Ă  Me faire mourir, Moi qui vous ai dit la vĂ©ritĂ© que J'ai entendue de Dieu» (v. 40). Plusieurs disent vouloir entendre la vĂ©ritĂ©, mais pas si cela signifie de se faire dire qu’ils ont torts, particulièrement au sujet de leurs idĂ©es prĂ©conçues et qu’ils doivent changer leur comportement.

Ce passage biblique en arrive à une conclusion remarquable. Jésus demanda: «Pourquoi ne comprenez-vous pas Mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter Ma parole» (v. 43).

Comment est-ce qu’une personne, se tenant debout juste Ă  cĂ´tĂ© de Christ, ne peut entendre Ses paroles? Parce que: «Celui qui est de Dieu, Ă©coute les paroles de Dieu; vous n'Ă©coutez pas, parce que vous n'Ăªtes pas de Dieu» (v. 47).

Ceux qui sont de Dieu entendent, Ă©coutent Ses paroles et ils les mettent en pratique! (Voir Matt. 7: 21; Jean 3: 19-21; Rom. 2: 13 et Jac. 1: 22.

La majoritĂ© de ceux qui disent croire en JĂ©sus aujourd’hui, ne sont si diffĂ©rents de ceux dĂ©crits dans Jean 8. Ils disent croire en Lui, ils disent Ăªtre Ses disciples, mais ils ne mettent pas en pratique Ses paroles ni Ses enseignements.

Selon Jésus, Ses vrais disciples sont identifiés par leur obéissance à Son égard!

Croirez-vous Christ?

Maintenant, nous pouvons demander: Croirez-vous aux enseignements du vrai JĂ©sus Christ? Ou, obĂ©irez-vous aux douces paroles des faux ministres qui prĂªchent les enseignements d’un autre JĂ©sus (2 Cor. 11: 4)? Quel JĂ©sus obĂ©irez-VOUS?…

Chapitre Dix-neuf – Une adoration vaine et un autre JĂ©sus

Plus de 2 milliards de personnes disent adorer le Dieu de la Bible et Ăªtre adeptes de JĂ©sus Christ. Ils adorent dans des Églises divisĂ©es, compĂ©titives, diffĂ©rentes organisations religieuses, dĂ©nominations, groupes et mouvements de croyances diffĂ©rentes, de multiples gouvernements et traditions.

Mais, Christ a dit que Son Église serait un «petit troupeau» (Luc 12: 32), une Église non-divisĂ©e, mais unie. Paul le rappelle aux Corinthiens: «Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur JĂ©sus Christ, Ă  tenir tous un mĂªme langage, et Ă  ne point avoir de divisions parmi vous, mais Ă  Ăªtre parfaitement unis dans un mĂªme esprit et dans un mĂªme sentiment» (1 Cor. 1: 10). Et: «Ils persĂ©vĂ©raient dans l'enseignement des apĂ´tres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières… Ils Ă©taient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicitĂ© de coeur» (Actes 2: 42, 46). Tout cela Ă©tait le commencement de l’Église au premier siècle et la dĂ©crit très bien.

Mais les soi-disant ChrĂ©tiens d’aujourd’hui sont divisĂ©s par les doctrines, ce qui les empĂªchent de marcher ensemble (Amos 3: 3). Comment est-ce qu’autant d’Églises et leurs adhĂ©rents peuvent dire qu’ils sont ChrĂ©tiens, et qui enseignent des croyances si diffĂ©rentes et opposĂ©es et de garder de telles traditions? Pourquoi n’y a-t-il personne qui demande ce qui ne va pas?

Répétons-le encore une fois, toutes ces Églises ne peuvent pas avoir toutes raisons.

Jésus déclara: «Ceux qui Me disent: Seigneur, Seigneur! N'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de Mon Père qui est dans les cieux» (Matt. 7: 21), et Il ajouta: «Plusieurs Me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par Ton nom? N'avons-nous pas chassé des démons par Ton nom? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par Ton nom? Alors Je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de Moi, vous qui commettez l'iniquité» (versets 22-23).

Il y a de nombreux programmes tĂ©lĂ©visĂ©s, dĂ©vouĂ©s aux populaires leaders religieux qui prĂªchent ouvertement comme ayant l’autoritĂ©, disant guĂ©rir les malades, exorcisant les personnes possĂ©dĂ©es de dĂ©mons, disant prĂªcher l’évangile, mais en rĂ©alitĂ©, ils prĂªchent un message entièrement au sujet de Christ au lieu de la bonne nouvelle qu’Il proclama: l’arrivĂ©e bientĂ´t du royaume de Dieu!

De telles personnes, Dieu déclare: «Ses sacrificateurs violent Ma loi et profanent Mes sanctuaires, ils ne distinguent pas ce qui est saint de ce qui est profane, ils ne font pas connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur, ils détournent les yeux de Mes Sabbats, et Je suis profané au milieu d'eux» (Éz. 22: 26).

Les faux ministres et les adeptes (ou membres) du Christianisme moderne, font un spectacle étonnant d’adoration de Dieu, mais ils le font en VAIN.

Des lois et des traditions faites par l’homme, qui vont à l’encontre des lois de Dieu

Dans Marc 7, les scribes et les pharisiens critiquèrent les disciples de Christ pour ne pas sâ€™Ăªtre cĂ©rĂ©monieusement laver les mains avant de manger. Le problème n’était pas l’hygiène; les pharisiens croyaient que certaines choses Ă  l’extĂ©rieure du corps (comme manger accidentellement de la poussière, ou un insecte), pouvaient les rendre impure aux yeux de Dieu.

Jésus enseigna: «Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l'homme» (Marc 7: 20-23).

Comme nous l’avons vu au chapitre 3, afin de s’assurer supposĂ©ment, que la nation de Juda ne serait plus jamais punie par Dieu pour dĂ©sobĂ©issance, les leaders religieux créèrent plusieurs lois mĂ©ticuleuses, des codes et des traditions qui finalement tournent les commandements, aux statuts et aux lois de Dieu en un fardeau très pesant inutilement. Par exemple, ils créèrent des lois basĂ©es sur le raisonnement humain, dĂ©taillant exactement la distance qu’une personne peut marcher le jour du Sabbat ou exactement combien de grains de maĂ¯s une personne peut arracher de l’épi avant de briser le Sabbat.

Les pharisiens étaient plus concernés avec le fait de garder les points techniques des lois de Dieu, que de les appliquer spirituellement.

Notez: «Malheur à vous, conducteurs aveugles! Qui dites: Si quelqu'un jure par le temple, ce n'est rien; mais, si quelqu'un jure par l'or du temple, il est engagé. Insensés et aveugles! Lequel est le plus grand, l'or, ou le temple qui sanctifie l'or? Si quelqu'un, dites-vous encore, jure par l'autel, ce n'est rien; mais, si quelqu'un jure par l'offrande qui est sur l'autel, il est engagé. Aveugles! Lequel est le plus grand, l'offrande, ou l'autel qui sanctifie l'offrande? Celui qui jure par l'autel jure par l'autel et par tout ce qui est dessus; celui qui jure par le temple jure par le temple et par Celui qui l'habite; et celui qui jure par le ciel jure par le trône de Dieu et par celui qui y est assis» (Matt. 23: 16-22).

Aussi: «Car MoĂ¯se a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites: Si un homme dit Ă  son père ou Ă  sa mère: Ce dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-Ă -dire, une offrande Ă  Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez Ă©tablie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables» (Marc 7: 10-13).

JĂ©sus avertit Ses disciples qu’il viendrait un temps oĂ¹ les gens tueraient les vrais ChrĂ©tiens dans le nom de Dieu, croyant rĂ©ellement qu’ils rendent un service Ă  Dieu (Jean 16: 2).

Plus de 2 milliards de personnes assistent aux services de leurs Églises ou essaient au moins de faire du bien, c’est ce qu’ils pensent et croient, d.après leur raisonnement. Ils accomplissent de bonnes Å“uvres tout en aidant les nĂ©cessiteux. Mais Ă  la fin, ils ne sont pas de vrais ChrĂ©tiens, pas d.après les normes de Christ! En parlant d’elles, Il dit: «…Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de Moi, vous qui commettez l'iniquité» (Matt. 7: 23).

Pourquoi? Parce que toutes leurs bonnes Å“uvres, tous les efforts pour faire le bien (gĂ©nĂ©ralement parlant), a Ă©tĂ© fait en vain: «C'est en vain qu'ils M'honorent, en donnant des prĂ©ceptes qui sont des commandements d'hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes... Vous anĂ©antissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition» (Marc 7: 7-9).

Le mot «vain» ici, signifie: sans fruit, n’ayant pas de but. Plus de 2 milliards de ChrĂ©tiens sur terre aujourd’hui, prient Ă  Dieu, ils parlent de Son Å“uvre, et peuvent Ă  certains degrĂ©s, garder Ses commandements, mais aux yeux de JĂ©sus Christ, tout cela n’est qu’.un exercice inutile, vain, vide, sans fruits.

Ajoutez Ă  cela les mauvaises traditions crĂ©Ă©es par l’homme, ses codes, etc., qui ne sont pas approuvĂ©es par Dieu, Å“uvrent toutes contre les lois de l’amour divin (Rom. 13: 10).

Les leaders et les Ă©rudits religieux populaires et mĂªme, les politiciens, disent qu’ils ne peuvent pas connaitre la volontĂ© de Dieu, mais la Bible dĂ©clare autrement (Rom. 12: 2). Pensez Ă  ceci: Est-ce que Christ commanderait: «Soyez donc parfaits, comme votre Père cĂ©leste est parfait» (Matt. 5: 48)? Mais sans nous dire comment parvenir ou atteindre la perfection ou ce qu’Il voulait dire par parfait? Essaierait-Il de nous dire d’aimer Dieu et d’aimer nos semblables comme nous-mĂªmes, mas, en ne nous disant pas comment?

Bien sûr que non!

Hébreux 1: 1-2 déclare: «Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'Il a établi héritier de toutes choses, par lequel Il a aussi créé le monde». Dieu parla à Son peuple, anciennement, par les prophètes, et par Jésus Christ, durant Son ministère terrestre, Christ a toujours été là, depuis le tout début, Il a toujours joué Son rôle comme la Parole, le porte parole de la famille de Dieu (Jean 1).

Aujourd’hui, Dieu nous parle par Sa Parole Ă©crite, la Bible. Un livre de vĂ©ritĂ© (Jean 17: 17), la Parole est: «Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une Ă©pĂ©e quelconque Ă  deux tranchants, pĂ©nĂ©trante jusqu'Ă  partager Ă¢me et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensĂ©es du coeur» (HĂ©b. 4: 12). Si une personne le permet, la Bible lui montrera et indiquera prĂ©cisĂ©ment la sĂ©duction de sa propre nature humaine (JĂ©r. 17: 9), enseignant Ă  cette personne humble, la volontĂ© de Dieu (2 Tim. 3: 14-17).

Les vrais ChrĂ©tiens laissent tout simplement la Bible s’interprĂ©ter elle-mĂªme, et ils suivent ce qu’elle enseigne. Le fait d’ajouter des codes, des traditions humaines dans le but d’expliquer la Bible, ne fait que de rendre inutile et vaine sa religion.

Transformant les croyances paĂ¯ennes en chrĂ©tiennes!

Chaque annĂ©e, la vaste majoritĂ© des soi-disant ChrĂ©tiens observent NoĂ«l, PĂ¢ques et bien d’autres fĂªtes enracinĂ©es dans d’anciens rituels paĂ¯ens. Ils raisonnent que ces cĂ©lĂ©brations populaires ont Ă©tĂ© inclues dans le Christianisme, transformant ces pratiques et ces traditions enracinĂ©es dans l’idolĂ¢trie, qui ont souvent impliquĂ©es des sacrifices cruels d’enfants, et qui sont maintenant approuvĂ©es par Dieu!!!

Mais, que dit le Dieu de la Bible au sujet de ces traditions, pratiques, fĂªtes et idĂ©es paĂ¯ennes?

Après qu’Il eut libéré Israël de l’esclavage, Dieu l’averti de ne pas pratiquer les coutumes qu’ils avaient acquises en Égypte, ou d’apprendre les voies et les traditions des nations Gentilles qu’ils rencontreraient dans la terre promise (Lév. 18: 1-3). Dieu recommanda Israël à suivre Ses voies (versets 4-5).

Voici un ordre qui est clair: «Ainsi parle l'Éternel: N'imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité! » (Jér. 10: 2-3). Pourquoi les gens n’écoutent pas cet ordre qui pourtant est très clair?

Mais IsraĂ«l n’écouta pas: «Ils M'ont tournĂ© le dos, ils ne M'ont pas regardĂ©; On les a enseignĂ©s, on les a enseignĂ©s dès le matin; Mais ils n'ont pas Ă©coutĂ© pour recevoir instruction. Ils ont placĂ© leurs abominations dans la maison sur laquelle Mon nom est invoquĂ©, afin de la souiller. Ils ont bĂ¢ti des hauts lieux Ă  Baal dans la vallĂ©e de Ben Hinnom, pour faire passer Ă  Moloc leurs fils et leurs filles: Ce que Je ne leur avais point ordonnĂ©; Et il ne M'Ă©tait point venu Ă  la pensĂ©e qu'ils commettraient de telles horreurs pour faire pĂ©cher Juda» (JĂ©r. 32: 33-35).

Imaginez, IsraĂ«l commit un pĂ©chĂ© si mauvais, si dĂ©goutant, que cela choqua mĂªme Dieu!

Concernant ce système paĂ¯en, satanique, Dieu commande les vrais ChrĂ©tiens de: «… Sortez du milieu d'elle, Mon peuple, afin que vous ne participiez point Ă  ses pĂ©chĂ©s, et que vous n'ayez point de part Ă  ses flĂ©aux» (Apo. 18: 4).

Dieu commande Ă  Son peuple de Le suivre, pas les traditions des hommes. Les voies de Dieu sont plus Ă©levĂ©es, meilleures que celles des hommes (És. 55: 8-9). Les hommes ne peuvent dĂ©terminer par eux-mĂªmes le bien du mal ou comment adorer Dieu de la bonne façon.

Pourquoi? Parce que: «Je le sais, ô Éternel! La voie de l'homme n'est pas en son pouvoir; Ce n'est pas à l'homme, quand il marche, à diriger ses pas» (Jér. 10: 23). Dieu nous créa et nous donna la vie. Il sait comment nous devrions L’adorer.

Pour Ăªtre un vrai ChrĂ©tien et pour L’adorer de la bonne façon, une personne doit: «L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matt. 4: 4). Et de savoir que: «… l'Écriture ne peut Ăªtre anĂ©antie… » (Jean 10: 35).

Les fĂªtes religieuses paĂ¯ennes de ce monde et ses coutumes semblent Ăªtre sincères, elles semblent Ăªtre de saintes convocations religieuses, mais elles sont rĂ©ellement et profondĂ©ment enracinĂ©es dans des origines paĂ¯ennes qui contredisent la volontĂ© de Dieu, et Dieu dit qu’Il les dĂ©teste! Les fĂªtes paĂ¯ennes ne peuvent Ăªtre rendues ChrĂ©tiennes ou rendues saintes par les hommes. Faire cela, est d’adorer Dieu en VAIN.

De vaines répétitions

Tout comme dans les autres doctrines de la Bible, le Christianisme moderne a tordu et changé les enseignements de Christ sur la façon de prier. Les théologiens confus ont tordu Matt. 6: 5-15 et Luc 11: 1-4. Ils ont influencé et trompé des millions de personnes en changeant le modèle de prière de Jésus Christ en une liste répétitive, mot pour mot. Cela n’a jamais été l’intention de Christ!

Dans Matt. 6: 5-8, JĂ©sus instruisit Ses disciples de ne pas prier pour Ăªtre vu par les hommes, et dâ€™Ăªtre considĂ©rĂ© «juste». La Bible enseigne que Dieu Ă©coutera seulement ceux qui se laissent enseigner, ceux qui sont humbles et qui se soumettent Ă  Lui. Notez: «Ainsi parle l'Éternel: Le ciel est Mon trĂ´ne, et la terre Mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous Me bĂ¢tir, et quel lieu Me donneriez-vous pour demeure? Toutes ces choses, Ma main les a faites, et toutes ont reçu l'existence, dit l'Éternel. Voici sur qui Je porterai Mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, sur celui qui craint Ma parole» (És. 66: 1-2).

JĂ©sus utilisa une parabole pour enseigner une leçon Ă  ceux qui ont confiance en eux-mĂªmes: «Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles Ă©taient justes, et ne faisant aucun cas des autres: Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un Ă©tait pharisien, et l'autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-mĂªme: O Dieu, je te rends grĂ¢ces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou mĂªme comme ce publicain; je jeĂ»ne deux fois la semaine, je donne la dĂ®me de tous mes revenus» (Luc 18: 9-12). Le pharisien semblait croire qu’Il Ă©tait un don de Dieu Ă  l’humanitĂ©.

«Le publicain, se tenant Ă  distance, n'osait mĂªme pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisĂ© envers moi, qui suis un pĂ©cheur» (Luc 18: 13). Le collecteur de taxes se regardait lui-mĂªme comme Dieu Le voyait, et il s’humilia devant Lui.

Christ continua: «Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé» (Luc 18: 14).

Dieu n’écoutera pas aux prières des orgueilleux et des arrogants (Jac. 4: 6).

Dans Matt. 6, JĂ©sus avertit Ses disciples de ne pas prier en rĂ©pĂ©tant de vaines rĂ©pĂ©titions, rĂ©pĂ©tant les mĂªmes mots comme dans une litanie monotone et vide, comme le font des millions de soi-disant ChrĂ©tiens aujourd’hui. Au verset 9, Il dĂ©clare: «Voici donc comment vous devez prier… ». Christ n’enseignait pas Ă  Ses disciples ce modèle de prière mot pour mot. Rappelez-vous qu’Il venait juste de leur ordonner de ne pas faire cela au verset 7. Contrairement au JĂ©sus populaire, personne ne porte attention Ă  Celui qui a inspirĂ© la Bible.

Ce que Christ leur enseigna (et Ă  nous aujourd’hui), Ă©tait un MODĂˆLE de prière, une FAÇON de prĂ©senter sa prière, de s’adresser Ă  Dieu! Avec diffĂ©rents sujets pour prier, et l’ordre gĂ©nĂ©ral de prĂ©senter ses demandes. C’est Ă  chaque personne de donner des dĂ©tails pour chaque sujet.

L’exemple de JĂ©zabel et des 450 prophètes de Baal (1 Rois 18), dĂ©montre que des prières incongrues ne sont pas mieux que de vaines rĂ©pĂ©titions, un vain exercice de communication qui ne va pas plus haut que la personne elle-mĂªme!

Mais contrairement aux prophètes de Baal, Elie donna une prière simple, sincère que Dieu écouta et répondit. Voici pourquoi: «… La prière fervente du juste a une grande efficacité» (Jac. 5: 16). Ce qui nous amène à un autre point.

L’obéissance, pas les sacrifices

Croyez-le ou non, une personne peut observer (garder) le Sabbat et les Jours Saints annuels de Dieu, garder la lettre de la loi, et faire tout cela en VAIN, en une démonstration d’adoration vaine, vide et inutilement!

Regardant les descendants modernes de l’ancienne nation d’IsraĂ«l, Dieu dit: «Qu'ai-Je affaire de la multitude de vos sacrifices? Dit l'Éternel. Je suis rassasiĂ© des holocaustes de bĂ©liers et de la graisse des veaux; Je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs. Quand vous venez vous prĂ©senter devant Moi, Qui vous demande de souiller Mes parvis? Cessez d'apporter de vaines offrandes: J'ai en horreur l'encens, les nouvelles lunes, les Sabbats et les assemblĂ©es; Je ne puis voir le crime s'associer aux solennitĂ©s. Mon Ă¢me hait vos nouvelles lunes et vos fĂªtes; Elles Me sont Ă  charge; Je suis las de les supporter. Quand vous Ă©tendez vos mains, Je dĂ©tourne de vous Mes yeux; Quand vous multipliez les prières, Je n'Ă©coute pas: Vos mains sont pleines de sang» (És. 1: 11-15).

La majoritĂ© des ministres et des leaders religieux croient et enseignent que ce passage abolit les FĂªtes annuelles de Dieu ainsi que le Sabbat, mais ce n’est pas ce que Dieu condamne, Il dit: «Mon Ă¢me hait vos nouvelles lunes et vos fĂªtes; Elles Me sont Ă  charge; Je suis las de les supporter».

Ailleurs dans JĂ©rĂ©mie, Dieu charge Ses fidèles serviteurs d’avertir les descendants modernes d’IsraĂ«l de: «un temps d'angoisse pour Jacob… » (JĂ©r. 30: 7). Ă€ cause de leur hypocrisie religieuse, et aussi dabs ÉsaĂ¯e: «Crie Ă  plein gosier, ne te retiens pas, Ă©lève ta voix comme une trompette, et annonce Ă  Mon peuple ses iniquitĂ©s, Ă  la maison de Jacob ses pĂ©chĂ©s!» (És. 58: 1).

Aujourd’hui, les 600 millions et plus des descendants modernes d’IsraĂ«l, (qui ne sont pas au courant de leur identitĂ© prophĂ©tique) croient qu’ils adorent fidèlement Dieu, tout en rĂ©citant les prières du Notre Père et du Je vous salue Marie! Ils se portent volontaires pour aider les pauvres et les nĂ©cessiteux dans les soupes populaires, Ă  construire des habitats pour les sans-abris et les dĂ©munis. Ils enseignent la règle d’or de faire du bien aux autres. Mais toutes leurs Å“uvres sont faites en vain. Parce qu’ils le font selon leurs manières, selon leurs façons.

Dieu dĂ©clare que: «Tous les jours ils Me cherchent. Ils veulent connaĂ®tre Mes voies; Comme une nation qui aurait pratiquĂ© la justice et n'aurait pas abandonnĂ© la loi de son Dieu. Ils Me demandent des arrĂªts de justice. Ils dĂ©sirent l'approche de Dieu» (És. 58: 2). Ils paraissent Ăªtre religieux, mails ils sont vĂªtus de propre-justice, disant craindre Dieu: «La crainte de l'Éternel, c'est la haine du mal; L'arrogance et l'orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse, voilĂ  ce que Je hais» (Pro. 8: 13).

Dieu charge Ses serviteurs de livrer Son message de la fin des temps à Jacob, mais sa réaction est superficielle: «Et ils se rendent en foule auprès de toi, et Mon peuple s'assied devant toi; ils écoutent tes paroles, mais ils ne les mettent point en pratique, car leur bouche en fait un sujet de moquerie, et leur coeur se livre à la cupidité. Voici, tu es pour eux comme un chanteur agréable, possédant une belle voix, et habile dans la musique. Ils écoutent tes paroles, mais ils ne les mettent point en pratique» (Éz. 33: 31-32).

Ces mĂªmes personnes demandent Ă  Dieu avec arrogance: «Que nous sert de jeĂ»ner, si Tu ne le vois pas? De mortifier notre Ă¢me, si Tu n'y as point Ă©gard?» (És. 58: 3).

Et Dieu leur répond: «Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants, et vous traitez durement tous vos mercenaires. Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, pour frapper méchamment du poing; Vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, pour que votre voix soit entendue en haut.» (És. 58: 3-4).

Dieu ajoute: «Est-ce lĂ  le jeĂ»ne auquel Je prends plaisir, un jour oĂ¹ l'homme humilie son Ă¢me? Courber la tĂªte comme un jonc, et se coucher sur le sac et la cendre, est-ce lĂ  ce que tu appelleras un jeĂ»ne, un jour agrĂ©able Ă  l'Éternel? Voici le jeĂ»ne auquel Je prends plaisir: DĂ©tache les chaĂ®nes de la mĂ©chancetĂ©, dĂ©noue les liens de la servitude, renvoie libres les opprimĂ©s, et que l'on rompe toute espèce de joug; Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te dĂ©tourne pas de ton semblable. Si tu retiens ton pied pendant le Sabbat, Pour ne pas faire ta volontĂ© en Mon saint jour. Si tu fais du Sabbat tes dĂ©lices, pour sanctifier l'Éternel en Le glorifiant, et si tu L'honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas Ă  tes penchants et Ă  de vains discours».

En d’autres mots, mettez la vraie religion en pratique, selon la voie de Dieu, pas la vôtre!

MĂªme après avoir vu la punition de Dieu en emportant le royaume d’IsraĂ«l en esclavage national, Juda Ă©tait certain que cela ne leur arriverait pas. Après tout, raisonnèrent-ils, IsraĂ«l changea les Jours Saints de Dieu et adora des idoles et de faux dieux. Mais JĂ©rusalem avait le temple de Salomon, les prĂªtres lĂ©vitiques, et les sacrifices quotidiens.

NĂ©anmoins, ayant le temple n’e pardonna pas, ni n’enleva les pĂ©chĂ©s de Juda. Cela ne les empĂªcha pas dâ€™Ăªtre corrigĂ© et puni pour paraitre fidèle alors qu’en rĂ©alitĂ©, ils Ă©taient rebelles. Lisez ÉzĂ©chiel 8, la description des leaders religieux servant en secret de faux dieux. Les versets 13-16 rĂ©vèlent que, disant servir Dieu, le peuple en rĂ©alitĂ© adorait Thammuz et le soleil, une ancienne pratique religieuse paĂ¯enne encore pratiquĂ©e aujourd’hui et connue sous le nom de «Easter» (ou PĂ¢ques en français)! (Nous verrons cette pratique en dĂ©tail plus loin.)

Mais Dieu dit: «Car J'aime la piété et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes» (Osée 6: 6), et: «Samuel dit: L'Éternel trouve-t-Il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Éternel? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de Sa parole vaut mieux que la graisse des béliers» (1 Sam. 15: 22).

Et: «Avec quoi me prĂ©senterai-je devant l'Éternel, pour m'humilier devant le Dieu Très Haut? Me prĂ©senterai-je avec des holocaustes, avec des veaux d'un an? L'Éternel agrĂ©era-t-Il des milliers de bĂ©liers, des myriades de torrents d'huile? Donnerai-je pour mes transgressions mon premier-nĂ©, pour le pĂ©chĂ© de mon Ă¢me le fruit de mes entrailles? On t'a fait connaĂ®tre, Ă´ homme, ce qui est bien; Et ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la misĂ©ricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu» (MichĂ©e 6: 6-8).

Adorer et servir le vrai Dieu requiert de rejeter sa propre nature humaine, qui aime Ăªtre sĂ©duite (JĂ©r. 17: 9; Pro. 16: 25), elle est hostile envers Dieu (Rom. 8: 7), et ne peut se soumettre aux lois de Dieu (Rom. 8: 7). Cela requiert de prier, de Lui obĂ©ir, et de Le servir selon Sa volontĂ© et Sa manière. Moins que cela, est VAIN.

Un autre JĂ©sus?

Paul avertit ceux de son Ă©poque et ceux qui suivraient dans les gĂ©nĂ©rations Ă  venir, d’un mouvement contrefait de l’Église et qui serait directement liĂ© Ă  une vaine adoration: «Car, si quelqu'un vient vous prĂªcher un autre JĂ©sus que celui que nous avons prĂªchĂ©, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassĂ©, vous le supportez fort bien» (2 Cor. 11: 4).

Le mot Grec traduit par «autre» dans ce verset est allos, il signifie «différent». Paul donna un avertissement au sujet d’un autre Jésus, d’un Jésus différent, pas celui de la Bible, pas le seul et unique Fils de Dieu engendré, mais celui d’un IMPOSTeuR!

En d’autres mots, l’autre Jésus, N’EST PAS le vrai Jésus

Paul, qui fut inspirĂ© par le vrai JĂ©sus Christ de la Bible, d’enregistrer le danger de suivre un autre JĂ©sus. Qui pensez-vous, Ă©tait cet autre JĂ©sus, ce faux JĂ©sus? La presque totalitĂ© des gens n’a probablement jamais considĂ©rĂ© l’idĂ©e mĂªme pour un moment, que cela pouvait Ăªtre possible. Qu’une telle chose aussi mauvaise, qu’un faux et diffĂ©rent JĂ©sus, appelĂ© un autre JĂ©sus. La subtilitĂ© avec la façon que cela puisse arriver, et que cela soit rĂ©ellement arrivĂ© dans l’histoire, est si sĂ©ductrice, que mĂªme les vrais ChrĂ©tiens peuvent, sans le savoir, tomber dans cette sĂ©duction et adorer cet autre JĂ©sus. Cela arrivait aux Corinthiens.

Des millions de personnes aiment paraitre et dĂ©montrer qu’elles sont ChrĂ©tiennes, cela leur donne l’impression de saintetĂ©, une image pieuse de ChrĂ©tientĂ©, mais ce n’est qu’une façade, une image, Paul dĂ©crit cela comme: «ayant l'apparence de la piĂ©tĂ©, mais reniant ce qui en fait la force» (2 Tim. 3: 5). Pour ces gens-lĂ , l’autoritĂ© suprĂªme en matière de foi et de comportement moral, n’est pas la Parole de Dieu (la Bible), mais le raisonnement humain. Il y a des dĂ©nominations qui regardent la Bible comme un document historique requĂ©rant l’interprĂ©tation humaine pour corriger ses erreurs.

Les gens adorent (pratiquent leur religion) de façons très diffĂ©rentes de ce qu’ils croient sincèrement ou qu’ils veulent croire. Lorsqu’une personne ne comprend pas la simplicitĂ© en Christ (2 Cor. 11: 3), et qu’elle ne permet pas Ă  la Bible de s’interprĂ©ter elle-mĂªme, le rĂ©sultat inĂ©vitable est de suivre involontairement un sauveur diffĂ©rent (2 Cor. 11: 4).

Le JĂ©sus, dont il est gĂ©nĂ©ralement question dans les grandes dĂ©nominations du Christianisme moderne, fait la promotion de l’idĂ©e que d’obĂ©ir aux lois divines n’est plus nĂ©cessaire, parce qu’elles ont Ă©tĂ© clouĂ©es Ă  la croix. Tout ce qu’un ChrĂ©tien doit faire est d’accepte et de croire en Lui pour s’assurer une place au ciel. Ă€ cause de telles idĂ©es, la majoritĂ© des croyants rejettent le Sabbat du septième jour, les Jours Saints annuels (les FĂªtes de Dieu), et bien d’autres vĂ©ritĂ©s de la Bible, laissant une porte ouverte Ă  une armĂ©e de pratiques non-bibliques que Dieu appelle abominations.

Paul prĂ©dit un temps lorsque les fables et les traditions paĂ¯ennes des hommes remplaceraient la vĂ©ritĂ©: «Car il viendra un temps oĂ¹ les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la dĂ©mangeaison d'entendre des choses agrĂ©ables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres dĂ©sires, dĂ©tourneront l'oreille de la vĂ©ritĂ©, et se tourneront vers les fables» (2 Tim. 4: 3-4).

Cette séduction commença au 1er siècle, et devint pire dans ces temps récents. La majorité des gens reçoivent des enseignants qui leur disent ce qu’ils veulent entendre, au lieu de ce qu’ils ont besoin d’entendre. Les mauvaises conduites sont justifiées, ne laissant pas de place aux avertissements: «Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal. Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres. Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume!» (És. 5: 20).

Dieu ne prend pas à la légère ceux qui enseignent leurs propres façons de vivre, leurs propres voies et leurs propres lois au lieu des Siennes!

Paul a aussi Ă©crit d’un autre Ă©vangile et d’un autre esprit, qui apparaitraient en mĂªme temps que l’idĂ©e d’un autre JĂ©sus. L’histoire rĂ©vèle que le Christianisme traditionnel amènerait un diffĂ©rent JĂ©sus. Et avec lui, viendrait un diffĂ©rent Ă©vangile, un Ă©vangile social d’amour et de tolĂ©rance, un Ă©vangile qui ne requiert pas de responsabilitĂ© personnelle, comme le repentir. Son message est: venez comme vous Ăªtes! Et: croyez en JĂ©sus! Afin de recevoir le salut.

Aujourd’hui, tout le monde du Christianisme, entend parler au sujet de la personne, ou du personnage de Jésus Christ, confinant le message seulement aux choses pertinentes du Fils de Dieu, mais pas au sujet du MESSAGE qu’Il amena: le royaume de Dieu, le seul gouvernement qui amènera la paix universelles, la sécurité pour tous, l’abondance et la prospérité pour toutes les nations et leurs populations. Malheureusement, des millions de gens croient enJésus (que Jésus existait et existe et est maintenant au ciel), mais ils ne LE croient pas, ils ne font pas ce qu’Il a enseigné!

Le MAîTRe de la contrefaçon (Satan le diable, qui est aussi appelé le dieu de ce monde dans 2 Cor. 4: 4), cherche à contrefaire chacun des aspects du plan de Dieu. Nous avons vu qu’il séduit toute la terre (Apo. 12: 9). Comme le SUPER SÉDUCTEUR, il ne sera jamais satisfait à moins de contrefaire aussi le Christianisme et aussi la véritable identité du vrai Jésus Christ, le vrai Sauveur!

Vous Ăªtes sur le point d’apprendre au sujet de l’étonnant parallèle entre les sauveurs trouvĂ©s dans les anciennes religions et le ^populaire sauveur adorĂ© du Christianisme d’aujourd’hui. C’est aussi un fait que ces anciens sauveurs de contrefaits Ă©taient souvent adorĂ©s en conjonction avec les fĂªtes printanières du renouvellement (retour Ă  la vie de la nature après l’hiver). Un bon exemple de ce renouvellement, est la cĂ©lĂ©bration de la fĂªte paĂ¯enne moderne des PĂ¢ques (ou Easter).

Easter (ou AstartĂ©, ou les PĂ¢ques), condamnĂ© dans la Bible!

Ce sera une surprise pour la plupart des gens que d’apprendre que la Bible mentionne Easter (Astarté) à plusieurs reprises, et jamais dans un bon contexte. En fait, Dieu condamne la coutume en des termes très forts. Nous verrons qu’Astarté est relié directement à l’adoration de Baal et du soleil.

Avant de conclure rapidement, que cela ne peut Ăªtre vrai, forcez-vous afin de considĂ©rer les faits de l’histoire. Il est vital de comprendre l’origine des PĂ¢ques (ou d’AstartĂ©), et son lien au JĂ©sus qui est adorĂ© par des millions de personnes, parce que cette cĂ©lĂ©bration printanière est considĂ©rĂ©e la plus sainte du calendrier ChrĂ©tien.

Alors, qui ou quoi, est Easter? D’oĂ¹ ce terme vient-il, ou dĂ©rive-t-il?

Les sources suivantes rĂ©pondent la question: «Que signifie le terme AstartĂ©? Ce n’est pas un nom ChrĂ©tien. Son origine est ChaldĂ©enne. Easter, est tout simplement le nom d’AstartĂ©, un des titres de Beltis, la reine des cieux. La dĂ©esse Assyrienne AstartĂ© est identifiĂ©e avec SĂ©miramis par Athenagoras (Legatio, vol. ii. p. 179), et par Lucien (De Dea Syria, vol. iii. p. 382). Aucun autre nom ne pourrait mieux montrer le caractère de SĂ©miramis, comme reine de Babylone, que le nom d’Asht-tart, qui signifie: la femme qui fit la tour, le mot Ashturit, est clairement le mĂªme que le mot HĂ©breu Ashtoreth (Alexander Hislop, The Two Babylons, pp. 103, 307-308, c’est nous qui mettons les emphases).

Notez cette citation provenant de Microsoft Encarta Multimedia Encyclopedia: «Ishtar Ă©tait la Mère des humains, la dĂ©esse de la fertilitĂ© et la reine des cieux. Dans le livre de JĂ©rĂ©mie, au chapitre 7, verset 18, Dieu condamne le fait de cuire des gĂ¢teaux pour la reine du ciel. En rĂ©alitĂ© Ashtaroth (Ishtar, AstartĂ©) Ă©tait la mère veuve, adultère et prostituĂ©e et la femme de Nimrod (Gen. 10: 8-10), SĂ©miramis, comme plusieurs auteurs et historiens de l’ancienne histoire l’attestent! Easter, Ishtar est Ashtaroth (AstartĂ©)! Nous examinerons d’autres preuves plus loin. Examinons les versets et passages bibliques et comment Dieu voit l’adoration de la dĂ©esse paĂ¯enne AstartĂ©.

Astarté, Baal et Israël

Maintenant que nous savons qu’Easter est la déesse Astarté, regardons dans la Bible et examinons ce que Dieu pense d’elle, et notez son lien avec Baal.

La 1ère de 2 sources au sujet de Baal vient de l’EncyclopĂ©die Britannique, et elle fait le lien avec AstartĂ©: «Le mot SĂ©mitique baal, signifiant propriĂ©taire ou maĂ®tre, Ă©tait aussi utilisĂ© dans d’anciennes religions pour seigneur ou dieu, et il fait encore rĂ©fĂ©rence Ă  une dĂ©itĂ© CananĂ©enne ou PhĂ©nicienne. Parmi les plus grands dieux des peuples SĂ©mitiques, il y avait Baal et AstartĂ©, les deux symboles de la fertilitĂ©. Baal, le dieu du soleil, Ă©tait supposĂ© faire croitre les semences et les bĂªtes du troupeau. AstartĂ© Ă©tait la dĂ©esse de la lune».

Lisez maintenant la citation de la 2ème source de: The Columbia Electronic Encyclopedia, Sixth Edition: «Baal était devenu le roi de l’univers. Les tablettes Ugarit font de lui le chef du panthéon Cananéen. Il est la source de la vie et de la fertilité, le héro le plus fort, le seigneur de la guerre, et le vainqueur du dieu Yam. Il y avait plusieurs temples de Baal en Canaan, et le nom Baal était souvent ajouté à une localité, comme par exemple: Baal-Peor, Baal-Hazor, Baal-Hermon. Le culte de Baal pénétra la nation d’Israël et la conduisit au syncrétisme. La pratique sacrée de la prostitution semble avoir été associée avec l’adoration de Baal en Palestine et le culte fut dénoncé avec véhémence par les prophètes».

Baal Ă©tait le dieu le plus populaire et puissant de son temps, il Ă©tait considĂ©rĂ© Ăªtre le roi de l’univers, et IsraĂ«l voulait Ăªtre associĂ©e avec lui, elle voulait l’adorer, en fait, ce qu’IsraĂ«l fit, elle adora les deux, Baal, et le vrai Dieu. De lĂ , la rĂ©fĂ©rence et la dĂ©finition du mot syncrĂ©tisme, qui est le mĂ©lange d’une vraie et d’une fausse religion, l’adoration du vrai Dieu mixĂ©e avec des coutumes, des pratiques, des traditions paĂ¯ennes de faux dieux.

Mélangeant l’adoration du vrai Dieu avec l’adoration de Baal, a été le problème d’Israël. Lisez le récit d’Élie: «Alors Élie s'approcha de tout le peuple, et dit: Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l'Éternel est Dieu, allez après Lui; si c'est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien» (1 Rois 18: 21).

Examinons maintenant l’implication d’Israël avec Baal et Astarté: «Les enfants d'Israël firent alors ce qui déplaît à l'Éternel, et ils servirent les Baals… Ils abandonnèrent l'Éternel, et ils servirent Baal et les Astartés» (Juges 2: 11, 13).

Le contexte de ce passage dĂ©montre que Dieu permit Ă  Son peuple dâ€™Ăªtre arrachĂ© de ses terres et dâ€™Ăªtre amenĂ© en captivitĂ© dans un autre pays Ă©loignĂ©, comme rĂ©sultat de leur pĂ©chĂ©! Le rĂ©cit continue, expliquant que Dieu dĂ©livra Son peuple Ă  maintes reprises par une sĂ©rie de juges. Après chaque dĂ©livrance, IsraĂ«l retournait aux mĂªmes faux dieux, qui amenaient une autre captivitĂ©, par des conquĂªtes des nations autour d’eux.

Ils ne semblaient jamais apprendre de leur erreurs ni de leurs punitions, comme le verset 19 le dĂ©montre: «Mais, Ă  la mort du juge, ils se corrompaient de nouveau plus que leurs pères, en allant après d'autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, et ils persĂ©vĂ©raient dans la mĂªme conduite et le mĂªme endurcissement». Au chapitre 10, au verset 6, IsraĂ«l rĂ©pĂ©ta ce comportement de rĂ©bellion et d’endurcissement. Et Dieu, appela cela mauvais, comme Il le fait encore aujourd’hui.

L’adoration de Baal et d’Astarté réapparu durant le temps du prophète Samuel. Samuel avertit Israël: «Samuel dit à toute la maison d'Israël: Si c'est de tout votre coeur que vous revenez à l'Éternel, ôtez du milieu de vous les dieux étrangers et les Astartés, dirigez votre coeur vers l'Éternel, et servez-Le Lui seul; et Il vous délivrera de la main des Philistins. Et les enfants d'Israël ôtèrent du milieu d'eux les Baals et les Astartés, et ils servirent l'Éternel seul» (1 Sam. 7: 3-4).

Plus tard, Samuel leur rappela leur histoire: «Ils crièrent encore Ă  l'Éternel, et dirent: Nous avons pĂ©chĂ©, car nous avons abandonnĂ© l'Éternel, et nous avons servi les Baals et les AstartĂ©s; dĂ©livre-nous maintenant de la main de nos ennemis, et nous te servirons. Et l'Éternel envoya Jerubbaal, Bedan, JephthĂ© et Samuel, et Il vous dĂ©livra de la main de vos ennemis qui vous entouraient, et vous demeurĂ¢tes en sĂ©curité» (1 Sam. 12: 10-11).

Lisons un dernier exemple. La Bible déclare que le roi Salomon fut l’homme le plus sage qui n’ait jamais vécu. Mais, il fit une erreur que Dieu considéra si grande, qu’après sa mort, pour le punir, Il enleva le royaume de son fils.

Quelle fut son erreur?

Salomon maria une étrangère, une Gentille, qui le conduisit dans l’adoration d’Astarté (Easter, Ashtaroth. Notez ce passage: «A l'époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son coeur vers d'autres dieux; et son coeur ne fut point tout entier à l'Éternel, son Dieu, comme l'avait été le coeur de David, son père. Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens, et après Milcom, l'abomination des Ammonites. Et Salomon fit ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, et il ne suivit point pleinement l'Éternel, comme David, son père» (1 Rois 11: 4-6).

Les versets 11 et 12 confirment cette punition: « Et l'Éternel dit à Salomon: Puisque tu as agi de la sorte, et que tu n'as point observé Mon alliance et Mes lois que Je t'avais prescrites, Je déchirerai le royaume de dessus toi et Je le donnerai à ton serviteur. Seulement, Je ne le ferai point pendant ta vie, à cause de David, ton père. C'est de la main de ton fils que Je l'arracherai ».

Dieu considérait l’adoration de cette déesse comme une chose mauvaise. C’était comme si Salomon ne cherchait pas le vrai Dieu pleinement.

Il y a une maxime qui dit ceci: «La seule chose que l’homme ait apprise de l’histoire, c’est que personne n’apprend de l’histoire». George Santayana ajouta ceci à cette maxime: «Ceux qui n’apprennent pas les leçons de l’histoire, sont condamnés à les répéter»!

Cette leçon décrit l’ancienne nation d’Israël, mais elle décrit aussi le monde moderne d’aujourd’hui. Parce qu’Israël ne pouvait rester stable, elle fut éventuellement amenée (déportée) en captivité, et devenant éventuellement perdue dans l’histoire! (Après une autre déportation en captivité comme punition, les prophéties révèlent que Dieu rassemblera Son peuple une dernière fois de la prochaine captivité, juste avant le retour de Christ sur terre.)

Pour en savoir plus au sujet des pays qui forment l’Israël moderne, lisez notre livre: L’Amérique et l’Angleterre en prophétie.

Ce que l’histoire révèle

Nous sommes maintenant prĂªts pour examiner les Ă©tonnants registres de l’histoire, et leur permettre d’exposer l’autre JĂ©sus populaire, qui est adorĂ© aujourd’hui pour ce qu’il est rĂ©ellement. PrĂ©parez-vous Ă  Ăªtre Ă©tonnĂ©, et, nous espĂ©rons, Ă  Ăªtre profondĂ©ment motivĂ© pour agir sur tout ce que vous avez appris!

Voici donc la première citation: «La conception d’un Dieu Sauveur Ă©tait très normal dans l’ancien monde paĂ¯en. Une conception du salut soutenant la notion de dieux tels Osiris, Attis, et Adonis…» (John M. Robertson, Christianity and Mythology, p. 395).

Et puis cette incroyable admission: «Il est souvent recommandĂ© que cette croyance dans la rĂ©surrection de JĂ©sus est due aux idĂ©es du courant de la rĂ©surrection divine dans le monde contemporain, des histoires au sujet d’Attis, d’Adonis, et d’Osiris… Dans les rĂ©cits paĂ¯ens de la rĂ©surrection sur la dĂ©faite de la mort, et dans les rĂ©cits ChrĂ©tiens de la victoire sur la mort. On peut dire qu’Attis et Osiris furent sauvĂ©s en ressuscitant encore. JĂ©sus en mourant, l’observation des PĂ¢ques ne survint pas subitement Ă  cause de la croyance dans la rĂ©surrection de JĂ©sus, mais s’est dĂ©veloppĂ©e plus tard, graduellement par Ă©tapes, copiant la PĂ¢que Juive. La notion impliquĂ©e dans l’observation des PĂ¢ques, que Christ est ressuscitĂ©, est un dĂ©veloppement secondaire; l’idĂ©e vient de ce festival et de sa cĂ©lĂ©bration au printemps; le festival ne vient pas de l’idĂ©e. L’idĂ©e de la rĂ©surrection de Christ fut injectĂ©e dans la vieille pratique de l’observation des PĂ¢ques et pas vice versa» (A. Nock, Early Gentile Christianity and its Hellenistic Background, pp. 105-107).

Le puissant thème de cette contrefaçon souvent rĂ©pĂ©tĂ©e est rendue absolument clair par le fameux historien, James George Frazer: «Maintenant, la mort et la rĂ©surrection d’Attis, furent officiellement cĂ©lĂ©brĂ©es Ă  Rome le 24 et le 25 Mars, le 25 Ă©tant l’équinoxe du printemps, et… selon une ancienne tradition rĂ©pandue, Christ souffrit (mourut) le 25 Mars… la tradition qui plaça la mort de Christ le 25 Mars… est tout Ă  fait remarquable parce que des considĂ©rations astronomiques prouvent que cela n’aurait eu aucune fondation (base) historique… Lorsque nous nous rappelons que le festival (fĂªte) de St. Georges en Avril a remplacĂ© l’ancien festival paĂ¯en de Parilia; que le festival de St. Jean le Baptiste en Juin a remplacĂ© un festival d’eau paĂ¯en au milieu de l’étĂ©; que le festival de l’Assomption de la Vierge en AoĂ»t a remplacĂ© le festival de Diane; que la fĂªte de la Toussaint [l’Halloween] en Novembre est une continuation d’une vieille fĂªte paĂ¯enne des morts; et que la NativitĂ© de Christ fut assignĂ©e au solstice d’hiver en DĂ©cembre, parce que ce jour remplaça la NativitĂ© du Soleil. Nous ne pouvons que penser dâ€™Ăªtre strict ou irraisonnable en regard d’un autre festival majeur de l’Église ChrĂ©tienne, que la sanctification solennelle des PĂ¢ques (Easter), ait pu aussi avoir Ă©tĂ©, pour les mĂªmes raisons et la mĂªme Ă©dification, adaptĂ©e avec une autre fĂªte paĂ¯enne similaire du dieu Phyrigien Attis au moment de l’équinoxe du printemps… C’est une remarquable coĂ¯ncidence… que les fĂªtes ChrĂ©tiennes et paĂ¯ennes de la mort et la rĂ©surrection divines aient Ă©tĂ© canonisĂ©es pour la mĂªme raison…Il est difficile de regarder cette coĂ¯ncidence comme purement accidentelle» (The Golden Bough, Vol. I, pp. 306-309).

La dernière source, mĂªme si elle est assez longue, est peut-Ăªtre la plus forte, est la plus fascinante pour comprendre. Que son message puisse bien pĂ©nĂ©trer dans vos oreilles: «La similaritĂ© des anciennes lĂ©gendes paĂ¯ennes et des croyances avec les traditions ChrĂ©tiennes Ă©tait si grande, qu’elle attira l’attention et excita la colère des premiers ChrĂ©tiens… ne sachant pas comment l’expliquer». Tertullian dit: «Le diable, par les mystères de ses idoles, imita en grande partie les mystères divins». De plus, Cortez confessa que le diable avait aussi, possiblement enseignĂ© aux Mexicains la mĂªme chose, que Dieu enseigna le Christianisme. L’idĂ©e commune, est que les dieux paĂ¯ens se sauvèrent Ă  la venue de Christ, mais il est bien connu par tous les Ă©tudiants de la Bible que c’est contraire aux faits. Au moment de la parution de JĂ©sus, et pour plusieurs siècles avant, il y avait des temples qui Ă©taient dĂ©diĂ©s Ă  Apollo ou Ă  Dionysius parmi les Grecs, ou Hercules parmi les Romains, Mithra parmi les Perses, Baal et AstartĂ© parmi les Babyloniens, et des temples dĂ©diĂ©s aux autres dieux. Un extraordinaire phĂ©nomène visible: malgrĂ© les grandes distances, gĂ©ographiques, les diffĂ©rences raciales entre les cultes et dans les dĂ©tails dans les services, les lignes gĂ©nĂ©rales de croyances et de cĂ©rĂ©monies, Ă©taient remarquablement semblables!».

«Un fait qui ne peut Ăªtre considĂ©rĂ© comme une coĂ¯ncidence, est que des 11 principales dĂ©itĂ©s des sept pays, Ă©tait que l’on croyait que la date de naissance de toutes ces dĂ©itĂ©s Ă©taient toutes autour de NoĂ«l, toutes nĂ©es d’une mère vierge, toutes nĂ©es dans un berceau, qu’elles ont toutes menĂ©es une vie d’inspiration pour l’homme. Elles ont amenĂ© la lumière dans les tĂ©nèbres, elles guĂ©rissaient, elles Ă©taient des mĂ©diatrices, et des sauveurs. Ces dĂ©itĂ©s ont Ă©tĂ© vaincues par le pouvoir des tĂ©nèbres, elles sont descendues en enfer et ensuite ressuscitĂ©es pour devenir des pionnières de l’humanitĂ© dans un monde cĂ©leste… Krishna [un des trois personnages divins de la trinitĂ© Hindou], le dieu des Indes dans un exemple frappant de la vie de Christ. L’idĂ©e d’un dieu sacrifiant son fils pour le salut du monde est si ressemblant et remarquable, ce parallèle se trouve profondĂ©ment incrustĂ© dans leur ancienne religion et depuis aussi longtemps qu’il est possible de se souvenir» (Edward Carpenter, Pagan and Christian Creeds).

Nous pouvons rĂ©sumer les deux dernières sources. L’Église universelle Ă  Rome a souvent incorporĂ© des fĂªtes paĂ¯ennes, leur collant des noms ChrĂ©tiens et l’appelant des fĂªtes ChrĂ©tiennes. Cela fut fait pour rendre le Christianisme plus acceptable et familier aux adorateurs paĂ¯ens que l’Église essayait d’attirer. Il devint facile, naturel, pour ces masses de gens qui acceptèrent le Christianisme dans leurs nouvelles habitudes de vie, leurs coutumes, leurs traditions et leurs croyances au sujet de leur propre sauveur, qu’ils appelleraient dorĂ©navant, JĂ©sus Christ.

Il n’y a pas assez d’espace dans ce chapitre pour regarder toutes les histoires et les origines des différents Jésus, un résumé bref suivi par une déclaration révélée de l’histoire aidera.

La mère et le sauveur

Nimrod, dĂ©crit dans Genèse 10: 8-10, avait pour mère et femme SĂ©miramis (celle qui fut appelĂ©e Easter, il Ă©tait l’arrière petit-fils de NoĂ©. (Nimrod en vint Ă  personnifier le Baal original.) SĂ©miramis Ă©tait donc la mère et la femme de Nimrod, elle essaya de se rebeller contre Dieu tĂ´t après le dĂ©luge, elle influença Nimrod de construire une tour Ă  Babel dans ce but, et de pouvoir sauver l’humanitĂ© naissante d’un futur possible autre dĂ©luge de Dieu. L’histoire montre que cette mère/femme avec son fils/mari se nommèrent dieux et qu’ils devaient Ăªtre tous les deux adorĂ©s. L’histoire montre aussi que le fils de NoĂ©, Sem, (qui Ă©tait le grand oncle de Nimrod), Ă©ventuellement pourchassa et tua Nimrod, et envoya les diffĂ©rents membres et parties de son corps Ă  travers tout son royaume. (C’est ce qui est aussi arrivĂ© Ă  Osiris, reprĂ©sentant le père, Horus reprĂ©sentant le fils et Isis le saint esprit dans la trinitĂ© Égyptienne). SĂ©miramis se sauva pour sa vie, elle retourna 30 ans plus tard avec son plus jeune fils Horus, qui, dit-elle, naquit super naturellement et Ă©tait la rĂ©incarnation de Nimrod, le sauveur ressuscitĂ©! Nimrod Ă©tait le supposĂ© père d’Horus, et SĂ©miramis clama qu’elle l’avait conçu d’une façon immaculĂ©e. Ella aussi dĂ©clarĂ©e qu’elle venait de la lune dans un Å“uf gĂ©ant qui tomba dans le fleuve Euphrate, et que cela survint lors de l’équinoxe du printemps Ă  la première pleine lune. Cette Å“uf de la lune Ă©tait aussi connu sous le nom d’œuf d’Ishtar (ou Å“uf d’Easter, en français: Å“uf de PĂ¢ques). Elle rĂ©-institua l’adoration d’elle-mĂªme et de Nimrod, se nommant elle-mĂªme mère de dieu et reine du ciel, en dĂ©clarant que Nimrod symbolisait le soleil qui est mort durant le long hiver froid. Elle enseignait aussi que Nimrod ressuscita, et que son fils Horus Ă©tait aussi ressuscitĂ© afin de le rejoindre au ciel, et que la rĂ©surrection de Nimrod Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par le soleil retournant Ă  chaque printemps pour rĂ©chauffer la terre et redonner la vie.

Cette histoire de Sémiramis et de Nimrod est pleine de comparaisons avec le vrai Dieu et la Parole et le plan de salut pour l’humanité, mais ce n’est pas, ici, notre sujet. Mais disons que le nouveau système religieux mystérieux de Sémiramis, éventuellement, se répandit à tous les peuples de la terre, dès le début de l’histoire de l’humanité après le déluge jusqu’à ce jour. C’est ce que la Bible et les sources de l’histoire révèlent.

Notez maintenant ce que cite le livre: The Creation Epic (Le Récit de la Création), parlant de Nimrod, le sauveur original du monde: «Tant qu’à nous, peu importe par lequel de ses nombreux noms nous puissions l’appeler, il est notre dieu! Proclamons ses 50 noms…».

Voici quelques uns de ces noms tirés de l’histoire, Dieu condamna Israël pour les avoir suivis, servis, adorés: Nimrod, Molech, Chemosh, Baal, Milcom, Bacchus, Dagon, Osiris, Saturn, Adonis, Cupid, Apis, Volcon, Attis, Kronos et Tammuz (le fils dans la trinité Babylonienne, avec Ninas (Nimrod) et Astarté (Ishtar ou Easter).

Ézéchiel 8: 14-16 relie directement Tammuz (le fils ressuscité de, et aussi la réincarnation de Nimrod), aux services de l’adoration du soleil, que Dieu appelle une abomination.

Nous pouvons maintenant mieux comprendre pourquoi l’apĂ´tre Paul a Ă©crit aux Corinthiens de faire attention aux subtiles sĂ©ductions d’un autre JĂ©sus «que nous ne vous avons pas prĂªché». Les apĂ´tres originaux comprenaient qu’un autre très diffĂ©rent JĂ©sus qu’ils n’avaient pas prĂªchĂ©, existait dĂ©jĂ  depuis des milliers d’annĂ©es.

Ceux qui se disent Chrétiens aujourd’hui, peuvent penser qu’ils adorent le vrai Sauveur alors qu’en réalité, ils adorent un faux sauveur, c'est-à-dire, un autre Jésus.

Comprenez ceci, tout le Christianisme traditionnel adore présentement Baal, le médiateur et dieu soleil, dont le nom vient de sa femme Ishtar (qui était en réalité sa mère Sémiramis).

Le parallèle moderne mère/enfant de Marie/JĂ©sus, incluant l’adoration de la vierge Marie mère de Dieu et mĂ©diatrice pour les hommes, par des milliards de personnes, ce parallèle avec SĂ©miramis et Nimrod ne peut Ăªtre manquĂ©, mĂªme au premier cou d’œil.

Un autre Jésus amené par un autre esprit

Ce chapitre à lui seul, et tout le livre, ne serait pas complet sans un résumé détaillé et compréhensible qui révèle la vraie identité du vrai Jésus, le vrai Christ de la Bible.

Nous avons vu que le soi-disant Christianisme adore sans le savoir un faux Jésus, un autre Jésus, qui amène avec lui un faux évangile au sujet de la personne du vrai Jésus Christ. Maintenant, faites une pause et assimilez tout le sérieux de la déclaration de cet autre évangile et ce que cela signifie, le grave danger de ce qui est actuellement décrit, révélé, avec cet autre évangile. Le lecteur doit comprendre pourquoi Dieu place une malédiction sur ceux qui pervertissent l’évangile (Gal. 1: 8-9), sur ceux qui pervertissent son message (de la Genèse à l’Apocalypse) au sujet de Son SUPER-GOUVERNEMENT à venir bientôt.

L’action d’inclure JĂ©sus dans le message de l’évangile engendre un autre plus grand danger, pas seulement d’un autre JĂ©sus, mais celui dâ€™Ăªtre engendrĂ© par un autre esprit.

Au 1er siècle, plusieurs membres de la congrégation de Corinthe commencèrent à croire en un autre évangile et un autre Jésus, et ils ignoraient qu’ils étaient liés à un 3ème problème, celui de suivre un autre ESPRIT.

Dans 1 Jean 4: 6, l’apôtre Jean appelle cet esprit étranger l’esprit de l’erreur, et il le compare différemment à l’esprit de vérité. Prenez un moment pour lire ce verset. C’est cet esprit d’erreur qui dirigent et guident les Églises du soi-disant Christianisme et toutes leurs nombreuses dénominations et branches, et cet esprit est lié au corps de Christ contrefait.

Reconnaissez la gravité, le sérieux de cette connaissance. Comprenez pourquoi il est absolument vital d’avoir ce point clair dans votre esprit.

Un danger extrĂªme!

Il y a ici un autre Ă©lĂ©ment très important, et il est reliĂ© directement Ă  l’Église que Christ fonda (Matt. 16: 18). La seule Église oĂ¹ le vrai Christ conduit Son Å’uvre, et le vrai Ă©vangile est prĂªchĂ©. Le Christ vivant a toujours travaillĂ© et conduit exclusivement Sa seule, unie, et unique Église, le Corps de Christ de la Bible.

Comme nous l’avons lu au chapitre 14, le monde Chrétien enseigne que le Corps de Christ, l’Église de Jésus, consiste en plusieurs dénominations, fraternisations, ou communautés de croyants. Qui se disent toutes reliées par le Saint Esprit, travaillant dans les croyants dans les Églises dont ils sont affiliés. Et nous avons aussi vu les nombreux passages expliquant la vérité de ce que la Bible enseigne au sujet du Corps de Christ.

Voici ce que le lecteur doit Ăªtre capable de reconnaitre: Tout le monde du soi-disant Christianisme croit dans:

  • un Corps diffĂ©rent (de contrefaçon), et
  • d’un Christ diffĂ©rent (de contrefaçon), venant
  • d’un Esprit diffĂ©rent (de contrefaçon).

Qui n’est pas l’Esprit de Dieu. Toutes ces Églises confuses, compétitives sont conduites par l’esprit de désobéissance, qui est clairement identifié dans Éphésiens 2: 2, et qui est démontré que c’est envoyé par le dieu de ce monde!

Un esprit de désobéissance

Examinons maintenant l’indice ou le point crucial, qui rĂ©vèlera toujours Ă  l’observateur qui cherchera Ă  discerner oĂ¹ l’esprit de dĂ©sobĂ©issance est Ă  l’œuvre. Cet indice est dans une phrase du contexte des Ă©crits de Paul rappelant Ă  la congrĂ©gation d’Éphèse comment ils sont sortis de leurs anciennes façons de vivre, dans ce monde, dans lequel ils Ă©taient sous l’égide de Satan, le prince de la puissance de l’air.

Notez ce passage: «Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion» (Ép. 2: 1-2).

La désobéissance est le contraire de l’obéissance, et l’obéissance est quelque chose qu’une personne doit démontrer à Dieu. Une personne obéit aux lois de Dieu, les 10 commandements! Ou bien elle ne les obéit pas, tout simplement, peu importe les raisons qu’elle peut avoir.

Nous avons aussi vu que presque tout ce monde soi-disant Chrétien enseigne que les lois de Dieu, les 10 commandements, furent cloués à la croix par Jésus (et qui est maintenant vu comme un autre) par Son sacrifice.

Nous avons aussi vu que des milliers de prédicateurs enseignent à leurs millions de paroissiens chaque Dimanche, que la loi de l’Ancien Testament est abolie par Christ. Ces gens sont souvent enseignés qu’ils ne sont plus obligés de les garder. Ces lois ont été gardées, observées et abolies en les clouant à la croix par Jésus. Et nous avons aussi vu que des millions de gens croient ces faux ministres de Christ!

Mais Rom. 8: 7 a expliquĂ© au lecteur que les Ăªtres humains sont naturellement hostiles Ă  Dieu et Ă  Sa loi. Les effets ou fruits terribles de cette dĂ©sobĂ©issance, sont les souffrances tragiques des 6,000 dernières annĂ©es de l’humanitĂ©.

Le vrai JĂ©sus Christ enseigna Ă  Ses disciples: «Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements» (Matt. 19: 17). Nous avons vu que ce sont ces mĂªmes commandements qui dĂ©finissent l’amour de Dieu, et c’est très clair dans Rom. 13: 10 et 1 Jean 5: 3. MĂªme si le monde parle continuellement de l’amour de son JĂ©sus, ce n’est pas le vrai amour de Dieu que la Bible dĂ©crit. Le JĂ©sus de ce monde amène un message très diffĂ©rent au sujet de l’importance de garder, d’observer et de mettre en pratique toute la loi dans Matt. 19: 17; Rom. 13: 10; 1 Jean 5: 3 et bien d’autres passages du Nouveau Testament.

Vous devriez maintenant comprendre que le prince de la puissance de l’air est le mĂªme que le dieu de ce monde, qui est aussi l’esprit de l’erreur, un autre esprit, et l’esprit de dĂ©sobĂ©issance. Clairement, ce dieu, cet esprit, est nul autre que Satan le diable. Bien sĂ»r, Satan ne se rĂ©vèlera jamais comme le diable, ou aucune des descriptions de Paul mentionnĂ©es plus haut, sinon presque personne ne le suivrait!

Le diable a caché sa véritable identité depuis le tout début sous le déguisement de la trinité divine.

Cet esprit réellement différent inspire et guide la pensée de chaque individu sur cette terre. Sous le pouvoir de cet esprit, et Paul montre que c’est le vrai Dieu qui possède le VRAI POUVOIR, mais ce sont les théologiens qui ont inventé et conçu la fausse doctrine de la trinité. Ils ont rejeté les commandements de Dieu, dont les quatre premiers les auraient protégé eux et toute l’humanité, des faux dieux et de tous les problèmes existants présentement, de suivre un faux Jésus.

Conséquemment, il est absolument impératif au dieu de ce monde qui soutient la doctrine de la trinité (et de son Jésus) que ses adhérents ne retournent pas garder les commandements! Il doit à tous prix prévenir les gens de retourner à la loi qui les dirigera vers le vrai Dieu et le vrai Christ! Reconnaissez que la désobéissance est importante pour identifier la voix de Satan.

Réfléchissez à ceci: Satan est l’esprit derrière le faux dieu le plus universellement accepté connu comme la trinité! Lorsque cela est pleinement compris, ceux qui croient que Dieu est trois en un, le Père, le Fils et le Saint Esprit, alors, ils adorent un AUTRE JÉSUS!

Le sujet de la doctrine de la trinité est beaucoup plus détaillé pour ce chapitre et il a besoin de son propre livre pour l’expliquer en détail. Vous pouvez lire ce livre: La trinité, Dieu est-Il trois en un?

La voix de Christ

Un dernier fait vital. Le vrai Jésus Christ de la Bible enseigne que Ses brebis connaissent Sa voix (Jean 10: 4). Dans Jean, Jésus déclara: «Quiconque est de la vérité écoute Ma voix» (Jean 18: 37). La voix de Christ est décrite et définie comme la VÉRITÉ!

Les vraies brebis de Christ connaissent et discernent la voix du vrai Christ, et elles la distinguent de la voix d’un étranger. Qui est la voix d’un autre Jésus et des faux ministres qui disent Le représenter.

Comprenez! L’esprit du vrai Christ, qui enseigna le seul vrai Ă©vangile, ne dirige pas et ne conduit pas les Églises et les Å“uvres du dieu de ce monde et de ceux qui adorent un autre JĂ©sus de la doctrine de la trinitĂ©. Qui fait partie d’un autre Ă©vangile, venant d’un autre esprit, paraissant venir d’un corps de Christ contrefait, la base de tous les croyants du Christianisme traditionnel.

La voix du vrai Christ est en partie directement identifiĂ©e avec son emphase sur l’observation des commandements, et cela ne doit jamais Ăªtre oubliĂ© Ă  la lumière de tout ce que vous avez appris et venu Ă  comprendre dans ce livre.

Nous l’avons répété à maintes reprises et de différentes manières pour l’emphase. Afin que le lecteur puisse voir clair lien entre les éléments de base du véritable Jésus Christ et du vrai Christianisme, en contraste des contrefaçons.

Lisez et relisez tout ce que vous avez vu et lu jusqu’à ce que cela devienne clair et compréhensible dans votre esprit, jusqu’à ce cela soit impossible de se tromper ou de mécomprendre ce qui est en jeu dans l’Église que vous assistez. Rappelez-vous que le vrai Christ n’est pas divisé (1 Cor. 12: 13), signifiant qu’il n’y a qu’une seule et unique Église de Dieu unie! Jusqu’à ce que vous trouviez cette Église, la seule, et le Corps de Christ uni, vous ne pouvez avoir contact avec le vrai Christ qui la conduit.

Comme nous le lisons dans la lettre aux Corinthiens, cet enseignement subtil et faux au sujet d’un autre JĂ©sus contrefait, et son corps, est si rusĂ©, si sĂ©ducteur, si anodin, pour tous ceux qui n’examinent pas de très près, que cela est devenu un piège mĂªme pour de nombreux membres du peuple de Dieu, ceux de la vĂ©ritable Église de Christ Ă  travers les Ă¢ges.

Le chapitre 6 expliqua que le problème Ă  Corinthe Ă©tait liĂ© aux frères qui Ă©coutaient et croyaient les faux ministres. Presqu’aussitĂ´t après avoir donnĂ© l’avertissement d’un faux JĂ©sus, d’un faux Ă©vangile et d’un autre esprit, Paul identifia ce problème, et il leur expliqua comment ils s’étaient faits sĂ©duire. Notez une dernière fois: «Ces hommes-lĂ  sont de faux apĂ´tres, des ouvriers trompeurs, dĂ©guisĂ©s en apĂ´tres de Christ. Et cela n'est pas Ă©tonnant, puisque Satan lui-mĂªme se dĂ©guise en ange de lumière. Il n'est donc pas Ă©trange que ses ministres aussi se dĂ©guisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres» (2 Cor. 11: 13-15).

Les Ăªtres humains peuvent adorer dans des manières et des façons qui reprĂ©sentent des choses très diffĂ©rentes de ce qu’ils croient sincèrement, ou ce qu’ils pensent croire. Tout n’est pas ce que l’on croit ou voit!

Malheureusement, tous les ministres du Christianisme populaire (sans exception) prĂªchent un autre JĂ©sus et consĂ©quemment, un autre Ă©vangile, sĂ©duisant de vastes millions de personnes et les empĂªchant d’adorer et d’obĂ©ir au vrai Dieu. Et comme rĂ©sultat, leurs pratiques religieuses et leurs traditions sont faites en VAIN.

C’est ce que Dieu déclare dans Sa Parole!

Chapitre Vingt – Que ferez-vous?

Après 19 chapitres et environ 300 pages, considérez tout ce que vous avez appris au sujet de la vie et du ministère du vrai Jésus Christ, et de l’autre Jésus.

Celui qui devint Jésus Christ, existait déjà depuis toute l’éternité comme la Parole (en Grec le Logos), ou le Porte-parole, pour la famille divine. Sa naissance fut unique, Il était Dieu et homme. Il descendait légalement (par la lignée de Joseph) et physiquement (par la lignée de Marie) de la lignée royale du roi David.

JĂ©sus grandit dans une famille de la classe moyenne et de parents humains, imparfaits, Il avait des frères et des sÅ“urs, tout comme les autres familles juives de Son Ă©poque. Sa famille observait les Jours Saints annuels (qui illustrent le plan divin de salut pour l’humanitĂ©), ils observaient aussi le Sabbat hebdomadaire. JĂ©sus est nĂ© Ă  Nazareth et il grandit en GalilĂ©e, Ă  cause de cela, Il Ă©tait regardĂ© dĂ©daigneusement, parce qu’Il n’était pas un citadin de la ville de JĂ©rusalem, par contre, Il Ă©tait reconnu comme un Ă©rudit religieux parmi la classe des leaders religieux de Ses contemporains Ă  JĂ©rusalem. Son apparence physique Ă©tait en tout point semblable aux autres hommes juifs et Ă©tait loin de ce que les producteurs de films d’Hollywood ont imaginĂ©e et reprĂ©sentĂ©e.

Christ est né dans l’anticipation (par tous les Juifs) de l’arriver imminente d’un Messie. Et lorsque Rome changea son statut de république à celui d’un empire conquérant, cela aida à la propagation de l’évangile du royaume de Dieu aux nations environnantes.

Avant de commencer Son ministère, Christ devait vaincre et rejeter Satan lors d’une confrontation et Se qualifier pour le remplacer sur la terre. Ensuite, Il appela Ses disciples de leurs humbles origines, et avec la direction de Son Père, Il les prépara personnellement, par un intense entrainement afin de devenir Ses apôtres.

JĂ©sus guĂ©rit les malades, rendit la vue aux aveugles, ressuscita des morts, exorcisa des dĂ©mons, et prĂªcha l’évangile aux pauvres, ce dont Il cita Ăªtre des preuves de Son ministère et dâ€™Ăªtre le Messie. En dĂ©pit des ces preuves, et des spectaculaires miracles comme marcher sur les eaux, nourrir des milliers de personnes avec quelques morceaux de pain et de poissons, et biens d’autres merveilleuses actions, les critiques n’acceptèrent Ses paroles et Son autoritĂ©. Parce que leur endurcissement les empĂªchait de croire au seul signe que JĂ©sus leur donna prouvant qu’IL Ă©tait le Christ, c’était le signe de Jonas: rester mort trois jours et trois nuits dans le tombeau, puis d’en ressortir vivant, ressuscitĂ©!

JĂ©sus rĂ©pĂ©ta que Lui et Son Père, deux Ăªtres sĂ©parĂ©s, Ă©taient «un» dans le mĂªme Esprit et dans le mĂªme but, qu’Ils Ă©taient en total agrĂ©ment, donnant l’ultime exemple d’harmonie et d’unitĂ© que tous les Ăªtres humains atteindraient un jour.

Nous avons aussi appris la vĂ©ritĂ© au sujet de la dernière PĂ¢que de Christ et la signification des symboles qu’Il institua. Nous avons lu au sujet du «comment» et du «pourquoi» des souffrances de JĂ©sus pour l’humanitĂ©, et la signification et le but de Son sacrifice. Nous avons aussi appris que non seulement la raison que JĂ©sus donna Son corps, Son sang et Sa vie soient sacrifiĂ©s pour tous les pĂ©chĂ©s qu’Il n’a pas commis, mais Son jugement Ă©tait totalement illĂ©gal.

Et nous avons aussi lu ce que Christ est en train de faire aujourd’hui: qu’Il est en train de diriger, de guider, de protĂ©ger et de fortifier Son Église, Ses futurs frères et sÅ“urs pour gouverner et rĂ©gner avec Lui lors de Son retour prochain.

JĂ©sus Christ prĂªcha un message qui est aujourd’hui entièrement inconnu aux Églises du Christianisme de ce monde, qui sont nombreuses et indĂ©pendantes les unes des autres, compĂ©titives, et qui ne s’entendent absolument pas. Ce message de Christ Ă©tait la BONNE NOUVELLE du royaume de Dieu, le seul gouvernement qui amènera la vraie justice, l’équitĂ©, la paix, le bonheur, l’abondance et la prospĂ©ritĂ© aux peuples de toutes les nations sur la terre. Ce message central du ministère de JĂ©sus est une autre des nombreuses choses qu’Il a enseignĂ©es et que très peu de gens ont entendues et presque personne ne croit.

Nous avons aussi vu comment les gens en dĂ©pit de leurs sincères intentions, peuvent adorer Dieu en vain, et mĂªme servir sans le savoir, un autre et faux JĂ©sus.

Qu’est-ce que le vrai Christ attend de vous?

Notez de ce que Paul a dit: «Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance…» (Actes 17: 30). Dieu appelle seulement quelques uns Ă  la comprĂ©hension de Sa vĂ©ritĂ© et Ă  Sa façon de vivre. PrĂ©sentement, Dieu ne tient pas encore compte des temps d'ignorance, de la manière de vivre de cette humanitĂ©. Mais il vient un temps, durant et après le règne millĂ©naire de Christ, lorsqu’Il tiendra chaque Ăªtre humain qui a vĂ©cu depuis Adam et Ăˆve, responsable pour ses propres actions. Paul continue: «… annonce maintenant Ă  tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient Ă  se repentir» (Actes 17: 30). Et Ă  changer leurs pensĂ©es charnelles, leurs attitudes, paroles, et actions, et d’apprendre Ă  vivre la manière que Dieu a toujours voulue.

Cela demande de la foi pour changer, pour rejeter les tentations et les désirs charnels, Satan et la société et de permettre à Christ de vivre en vous par Son Esprit. Cela signifie de croitre de notre foi humaine à la foi de Christ, de se soumettre volontairement sous l’autorité de Jésus et de Son gouvernement, qui est administré dans Son Église.

Ătre appelĂ© dans la voie du vrai Christianisme, signifie que vous devez permettre Ă  Dieu de construire Son caractère saint, juste et parfait en vous, et qui est un processus qui demande toute une vie, et qui implique des Ă©preuves, des tests, et de nombreuses leçons. Vous devez vous soumettre au MaĂ®tre Pottier comme de la glaise. Vous devez tasser de cĂ´tĂ© votre volontĂ© et laisser toute la place Ă  la volontĂ© divine. Vous devez choisir volontairement: «Entrez par la porte Ă©troite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent Ă  la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par lĂ . Mais Ă©troite est la porte, resserrĂ© le chemin qui mènent Ă  la vie, et il y en a peu qui les trouvent» (Matt. 7: 13-14).

La voie conduisant au royaume de Dieu n’est pas facile. Mais considérez ceci: Cette vie est courte, limitée et temporaire, une fois qu’elle est terminée, elle est terminée à jamais. Développer le caractère divin, saint, parfait, juste, est la seule chose qui peut vous amener dans la vie éternelle. Parce que: «Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité» (1 Cor. 15: 50).

Avec la façon (manière, voie) de vivre de Dieu, vient des bénéfices sans fin, pour ceux qui sont fidèles (obéissants à Dieu): «Bien-aimés, si notre coeur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Dieu. Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de Lui, parce que nous gardons Ses commandements et que nous faisons ce qui Lui est agréable» (1 Jean 3: 21-22).

La voie de Dieu conduit Ă : «Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlĂ© par le Fils, qu'Il a Ă©tabli hĂ©ritier de toutes choses, par lequel Il a aussi crĂ©Ă© le monde… Tu as mis toutes choses sous Ses pieds. En effet, en Lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien laissĂ© qui ne Lui fĂ»t soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses Lui soient soumises. Mais celui qui a Ă©tĂ© abaissĂ© pour un peu de temps au-dessous des anges, JĂ©sus, nous Le voyons couronnĂ© de gloire et d'honneur Ă  cause de la mort qu'Il a soufferte, afin que, par la grĂ¢ce de Dieu, Il souffrĂ®t la mort pour tous. Il convenait, en effet, que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire Ă  la gloire beaucoup de fils, Ă©levĂ¢t Ă  la perfection par les souffrances le Prince de leur salut» (HĂ©b. 1: 2; 2: 8-10).

Nous hĂ©riterons avec Christ: «Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi hĂ©ritiers: hĂ©ritiers de Dieu, et cohĂ©ritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'Ăªtre glorifiĂ©s avec lui… Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prĂ©destinĂ©s Ă  Ăªtre semblables Ă  l'image de son Fils, afin que son Fils fĂ»t le premier-nĂ© entre plusieurs frères» (Rom. 8: 17-29).

Jésus Christ démontra l’exemple, la façon de vaincre le péché et de diriger sa vie pour naitre dans le royaume de Dieu. À ceux que Dieu appelle à sortir du monde (Apo. 18: 4), sachez ceci: «C'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon Son bon plaisir» (Phil. 2: 13).

Il y a deux façons de vivre qui s’opposent. L’une est décrite comme étant la voie de donner, l’autre, la voie de prendre. Le plus grand enseignement de Jésus est que: «… Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir» (Actes 20: 35), Bien sûr, Christ donna l’ultime exemple en donnant Sa propre vie pour l’humanité. La voie de donner pour les Chrétiens commence par reconnaitre que leur vie appartient à Dieu et qu’ils se donnent, se soumettent, s’offrent à Lui comme des sacrifices vivants ((Rom. 12: 1-2).

Ătre appelĂ©, signifie aussi vouloir endurer, persĂ©vĂ©rer, les temps difficiles, les Ă©preuves, les batailles et les tests comme un bon soldat de JĂ©sus Christ: «Souffre avec moi, comme un bon soldat de JĂ©sus Christ. Il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie, s'il veut plaire Ă  celui qui l'a enrĂ´lé» (2 Tim. 2: 3-4). Cela signifie une vie de combats spirituels continuels (2 Cor. 10: 3-6), mais aussi de profiter des bĂ©nĂ©dictions divines!

La voie du vrai Christianisme est infiniment plus que des paroles, elle demande des ACTIONs. Elle engendre la sĂ©curitĂ©, la paix d’esprit, de bonnes nouvelles de l’œuvre de Dieu, et une abondance de bĂ©nĂ©dictions, incluant la plus grande: entendre Christ dire Ă  Son retour: «Son maĂ®tre lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as Ă©tĂ© fidèle en peu de chose, Je te confierai beaucoup; entre dans la joie de Ton maĂ®tre...» (Matt. 25: 21). En d’autres mots, recevoir la vie Ă©ternelle et rĂ©gner sous le Christ glorifiĂ© dans Son royaume.

Quel choix ferez-vous?

Finalement, considĂ©rez encore une fois ce passage de base: «C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que Je dis et les met en pratique, sera semblable Ă  un homme prudent qui a bĂ¢ti sa maison sur le roc. La pluie est tombĂ©e, les torrents sont venus, les vents ont soufflĂ© et se sont jetĂ©s contre cette maison: elle n'est point tombĂ©e, parce qu'elle Ă©tait fondĂ©e sur le roc» (Matt. 7: 24-25).

Serez-vous un homme sage? Construirez-vous sur le roc? Le roc représente les enseignements du vrai Jésus Christ!

Ou… «Mais quiconque entend ces paroles que Je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable Ă  un homme insensĂ© qui a bĂ¢ti sa maison sur le sable. La pluie est tombĂ©e, les torrents sont venus, les vents ont soufflĂ© et ont battu cette maison: elle est tombĂ©e, et sa ruine a Ă©tĂ© grande» (Matt. 7: 26-27).

Serez-vous comme cet homme insensé, et construirez-vous sur le sable? Ce qui représente les faux enseignements d’un faux, d’un autre Jésus?

Vous devez en choisir un

Ce livre a séparé les faits de la fiction, avec d’irréfutables preuves. Il a exposé un autre Jésus et révélé le vrai Jésus Christ. Les deux se tiennent devant vous. Vous devez faire un choix. Vous ne pouvez dire que vous suivez le vrai Jésus alors que vous suivez la voie et les enseignements du faux Jésus. Lequel choisirez-vous? Celui que vous choisirez représente LE CHOIX LE PLUS IMPORTANT que vous ferez de toute votre vie! Le contraste est profond, et il est étonnant…

  • Un JĂ©sus enseigne que la loi de Dieu est abolie, le vrai JĂ©sus Christ enseigne que si vous voulez avoir la vie Ă©ternelle, vous devez observer les commandements.
  • Un JĂ©sus a Ă©tĂ© inventĂ© et envoyĂ© par le dieu de ce monde, l’autre est vrai, et Il fut envoyĂ© par Dieu le Père, avec lequel Il est un.
  • Un reçoit ses instructions des nombreux anciens sauveurs paĂ¯ens, qui sont tous des rebelles humains, l’autre, provient du trĂ´ne de Dieu et Il fit la volontĂ© de Son Père.
  • Un est faible, chĂ©tif, effĂ©minĂ©, avec des cheveux longs, l’autre, Ă©tait musclĂ©, ayant l’air masculin, fort, et avait Ses cheveux courts, tout comme les hommes de Son Ă©poque.
  • Un est vu comme soit un bĂ©bĂ© impuissant dans un berceau ou mort sur une croix, l’autre, est tout puissant et il est assit Ă  la droite de Dieu.
  • Un est mort de peine d’un cÅ“ur brisĂ©, parce qu’il Ă©tait Ă©motionnellement choquĂ©, l’autre, s’humilia volontairement et donna Sa vie en rĂ©pandant Son sang pour les pĂ©chĂ©s de toute l’humanitĂ©.
  • Un semble ne pas avoir souffert beaucoup, et il ne rĂ©pandit que quelques gouttes de sang lorsqu’il Ă©tait sur la croix, l’autre, n’était pas reconnaissable tellement Il fut battu.
  • Un parlait de lui-mĂªme dans son Ă©vangile, l’autre, fut envoyĂ© par Son Père pour annoncer l’évangile du royaume de Dieu.
  • Un enseigne que le royaume de Dieu est dĂ©jĂ  ici sur terre, l’autre, enseigne qu’il sera instaurĂ© lors de Son retour.
  • Un enseigne Ă  ses adeptes qu’ils doivent rĂ©pandre un royaume qui existe dĂ©jĂ  tout en cherchant Ă  amĂ©liorer ce monde, l’autre, enseigne que Son royaume sera Ă©tablit Ă  Son retour, et que Ses fidèles serviteurs qui sont dĂ©cĂ©dĂ©s seront ressuscitĂ©s et que ceux qui seront vivants Ă  ce moment-lĂ , seront transformĂ©s en Ăªtres spirituels, ils seront tous ensemble avec Lui et restaureront alors le gouvernement de Dieu sur terre, ils règneront sur toutes les nations dans le monde Ă  venir.
  • Un dĂ©finit la mission des ChrĂ©tiens comme donner de l’argent et de l’aide aux pauvres, l’autre, dit de leur donner l’évangile du royaume de Dieu.
  • Un autorise l’observation du premier jour de la semaine, le Dimanche qui est le jour d’adoration du soleil, l’autre, sanctifia le septième jour de la semaine qui est le jour d’adoration de Dieu, et Il dĂ©clara qu’Il Ă©tait le Seigneur du Sabbat.
  • Un enseigne l’observation d’anciennes fĂªtes paĂ¯ennes condamnĂ©es dans la Bible, l’autre, enseigne l’observation de sept fĂªtes annuelles dĂ©crivant le plan de salut divin, comme elles sont dĂ©crites et commandĂ©es dans la Bible.
  • Un permet l’adoration quelconque d’idoles, d’images et de statues, l’autre, condamne toutes formes d’idolĂ¢trie dans Son deuxième commandement.
  • Un permet les vaines rĂ©pĂ©titions dans la prière, l’autre, appelle cela la voie des paĂ¯ens, avant d’expliquer comment s’adresser Ă  Dieu dans la prière.
  • Un cĂ©lèbre sa fĂªte tard en DĂ©cembre, par le moyen d’une cĂ©lĂ©bration paĂ¯enne, l’autre, est nĂ© au tout dĂ©but de l’Automne et condamne cette cĂ©lĂ©bration paĂ¯enne traditionnelle comme une abomination.
  • Un endosse la fĂªte paĂ¯enne des PĂ¢ques, l’adoration de la dĂ©esse Égyptienne/Babylonienne appelĂ©es aussi Ishtar/Ashtaroth/AstartĂ©, l’autre, ordonne l’observation de la PĂ¢que divine.
  • Un permet que son dernier repas soit pris aussi souvent que ses adeptes le veulent, l’autre, commande de prendre du pain sans levain, du vin, et le lavement des pieds une fois par annĂ©e, au temps fixĂ©.
  • Un brisa sa parole, et le seul signe qu’il offre qu’il Ă©tait le messie, Ă©tait qu’il Ă©tait mort seulement 36 heures, l’autre, garda Sa parole, Il prouva qu’Il Ă©tait le Messie en restant 72 heures mort dans le tombeau, exactement 3 nuits et 3 jours.
  • Un dĂ©clare qu’il est ressuscitĂ© tĂ´t le matin du premier jour de la semaine, l’autre, fut ressuscitĂ© le Samedi vers la fin de l’après midi.
  • Un ressuscita physiquement, l’autre, retourna Ă  Son Père avec un corps spirituel glorieux.
  • Un est l’auteur des guĂ©risons spectaculaires oĂ¹ les participants tombent par en arrière inconscients, l’autre, est le vrai auteur des guĂ©risons effectuĂ©es par l’imposition des mains sur les malades.
  • Un encourage l’adoration de sa mère humaine, l’autre, savait que Sa mère Ă©tait bĂ©nie entre toutes les femmes de pouvoir porter et donner naissance au Sauveur de l’humanitĂ©, mais Il ne mit pas d’emphase sur elle.
  • Un n’avait ni frères ni sÅ“urs, parce que sa mère resta vierge le reste de sa vie, l’autre, avait 4 frères et au moins 2 sÅ“urs.
  • Un est un sauveur mort, avec des enseignements morts, et des Ă©glises de pierres mortes, l’autre, est vivant et rĂ©vèle Ses vĂ©ritĂ©s de Sa parole vivante Ă  Son Église de pierres vivantes.
  • Un rĂ©pète que vous Ăªtes sauvĂ©s par sa mort, l’autre, rĂ©vèle et explique comment vous Ăªtes sauvĂ©s par Sa vie.
  • Un dit que ses adeptes vont, Ă  la mort, soit au ciel ou en enfer pour y bruler Ă©ternellement, parce qu’ils ont une Ă¢me Ă©ternelle, l’autre, enseigne qu’ils règneront ultimement avec Lui sur la terre ou qu’ils seront dĂ©truits Ă©ternellement dans un lac de feu, et qu’ils sont des Ă¢mes mortelles.
  • Un enseigne que de naitre Ă  nouveau survient Ă  la conversion, l’autre, enseigne que cela surviendra Ă  la rĂ©surrection, lorsqu’Il reviendra.
  • Un a abolit les dimes, afin de paraitre plus attrayant et d’avoir plus d’adeptes, l’autre, dĂ©clare clairement que vous devez faire cela, et de ne pas payer la dime est de voler Dieu.
  • Un dĂ©crit la vie ChrĂ©tienne comme un fardeau austère, l’autre dĂ©clare: Je suis venu afin qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance, et Je vous laisse ma joie!
  • Un a des adeptes qui Ă©rigent et fondent leurs propres Ă©glises divisĂ©e, divergentes et compĂ©titives, et parce qu’elles ne peuvent s’entendent sur ses enseignements, elles ont nĂ©cessairement une contrefaçon du corps de Christ pour les recevoir, l’autre, a fondĂ© une Église unie, un Corps uni, un Temple uni, oĂ¹ chacun marche en unitĂ© et en harmonie, parlant et croyants tous les mĂªmes choses.
  • Un permet aux membres de ses nombreuses Ă©glises compĂ©titives, d’engager et de remplacer leurs pasteurs ainsi que leurs leaders, l’autre, gouverne et dirige Son Église Ă  partir des hommes qu’Il choisit et Ă©tablit, Il entraine Ses ministres pour chaque poste, afin d’instruire, de protĂ©ger, de guider et de surveiller Son peuple.
  • Un est adorĂ© par des milliards de personnes et conduit des milliers d’églises de toutes sortes de ce Christianisme reconnu et acceptĂ©s de ce monde, l’autre, n’a qu’une seule petite Église persĂ©cutĂ©e, et rejetĂ©e, ce petit troupeau qui est sorti de ce monde.
  • Un envoie des missionnaires autour du monde pour avoir des masses d’adeptes dĂ©clarant le connaitre et dâ€™Ăªtre sauvĂ©s, l’autre, dirige Son Église et annonce le royaume de Dieu Ă  toutes les nations, sachant que seul le Père dĂ©cide qui vient Ă  Lui.
  • Un n’a aucun pouvoir ni autoritĂ© venant de Dieu si ce n’est de sĂ©duire l’humanitĂ©, et ses Ă©glises opèrent sur la force humaine, l’autre, a tous les pouvoirs et les autoritĂ©s reçus de Dieu, dans les cieux et sur la terre, et Il supporte divinement Son Église dynamique.
  • Un dit: Venez tel que vous Ăªtes! L’autre, dit: Repentez-vous [changez] et croyez Ă  la bonne nouvelle (l’évangile).
  • Un dĂ©clare: Vous Ăªtes dĂ©jĂ  sauvĂ©s, parce que: une fois sauvĂ©s, toujours sauvĂ©s! L’autre dĂ©clare: Celui qui persĂ©vĂ©rera (ou vaincra) jusqu’à la fin, sera sauvĂ©! Et il s’assiĂ©ra avec Moi sur mon trĂ´ne, comme Moi J’ai vaincu! “
  • Un ne fait aucune diffĂ©rence de la manière que vous l’adorez, des coutumes et ou des doctrines que vous puissiez croire, l’autre, est un Dieu jaloux, exigeant que nous L’adorions en Esprit et en vĂ©ritĂ©.
  • Un travaille par un autre esprit, l’esprit d’erreur, l’esprit de dĂ©sobĂ©issance, l’autre, travaille par le Saint Esprit, l’Esprit de Dieu, l’Esprit de vĂ©ritĂ©.
  • Un JĂ©sus est bien connu au monde entier, le vrai JĂ©sus Christ est inconnu du Christianisme, mais vous Le connaissez maintenant.

Vous devez maintenant choisir!

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