J’ai grandi dans une importante Église protestante respectée de tous. Je me souviens, à l’âge de trois ans, avec mon nœud papillon, avoir été assis sur un tabouret à l’école du dimanche entouré par les autres enfants. Avec le temps, cette école s’est transformée en service dominical avec tous ceux qui y assistaient prenant pour acquis qu’ils observaient le bon jour. Personne n’aurait même songé qu’il en soit autrement. Une fois par semaine nous nous mettions tous sur notre « trente-six ».
En 1966, à l’âge de dix-sept ans, on m’a mis au défi de vérifier ce que la Bible disait réellement au sujet de l’observance du dimanche. J’ai été complètement stupéfié parce que j’y ai trouvé. Vous aussi vous allez l’être.
Bien que le monde soit plutôt contre l’observance du Sabbat le septième jour, j’ai réalisé qu’il n’y avait aucune excuse permettant d’y contrevenir. Je me suis aperçu que la Bible était CLAIRE à ce sujet, et ne laissait planer aucun doute. Les Écritures au sujet du Sabbat et du dimanche sont des plus limpides. J’ai constaté que les objections courantes contre l’observance du Sabbat étaient facilement contrées si une personne avait l’esprit ouvert.
À moins que Dieu n’existe pas et que la Bible ne soit que parole d’hommes, simplement d’anciens textes hébreux et grecs, je n’avais d’autre choix que d’observer le Sabbat. Depuis que j’ai prouvé que Dieu existe et que la Bible est Sa Parole, que j’ai pu lire dans la Bible le commandement de l’observance du Sabbat et prouvé qu’il fallait y obéir, je ne suis plus allé à l’église le dimanche et je n’ai plus observé ce jour. J’ai constaté que le quatrième commandement est un LOI. Lorsqu’observée, elle produit des bénédictions spirituelles, protégeant ceux qui lui obéissent. Lorsque contrevenue, elle « brise » ceux qui lui désobéissent.
Accepté universellement.
Il y a environ deux milliards de Chrétiens traditionnels dans le monde. Et seulement aux États-Unis, ils font partie d’environ 2000 églises et organisations de confessions différentes. Ce nombre ne cesse de croître, contribuant sans arrêt à la confusion des croyances et aux désaccords entre chaque groupe. Toutefois, presque tous les Chrétiens traditionnels sont d’accord sur l’observance du dimanche croyant que c’est le « Jour du Seigneur » du Nouveau Testament.
Sont-ils dans le vrai ? Le Nouveau Testament consacre-t-il le dimanche en lieu et place du Sabbat du septième jour de l’Ancien Testament ? Christ a-t-Il aboli ce dernier, S’établissant « Seigneur du dimanche » ? Un très grand nombre ont appris — et croient — que c’est ce qu’Il a fait. Mais, si Christ a établi le dimanche en remplacement du Sabbat du septième jour, pourquoi a-t-Il dit à Ses disciples, « le Fils de l’homme est MAÎTRE MEME DU SABBAT », (Mc 2 :28).
N’avez-vous jamais remarqué ce verset ? Probablement pas. Et pourtant, il est dans le Nouveau Testament. La majorité des ministres aiment prêcher en se basant sur le Nouveau Testament, à l’exclusion presque totale de l’Ancien. Mais avez-vous seulement entendu un prédicateur mentionner ce passage ? Sans doute que non — et ce n’est qu’un seul des nombreux autres passages sur le Sabbat.
La plupart des gens ne se demandent jamais pourquoi ils croient ce qu’ils croient ou font ce qu’ils font. Dans un monde rempli de coutumes et de traditions populaires, très peu essaient d’établir l’origine réelle des choses. La plupart des gens acceptent généralement les pratiques religieuses communes sans se poser de questions, préférant faire ce que tout le monde fait parce que c’est facile, naturel et confortable — parce qu’il est sécurisant de « faire comme le plus grand nombre ». C’est la pression sociale qui rend la majorité des pratiques acceptables — et à la mode.
La plupart suivent ensuite les autres selon ce qu’on leur a enseigné, présumant que ce qu’ils croient et font est correct. Ils prennent leurs croyances pour acquises mais ne prennent pratiquement jamais le temps de les PROUVER.
Il n’y a pas de meilleur exemple que l’observance du dimanche. Deux milliards de personnes qui observent le dimanche sans même savoir pourquoi — ou connaître l’origine de cette pratique. La majorité croit que cela est tiré de la Bible parce qu’elle voit plusieurs Chrétiens traditionnels l’observer. Assurément, des milliards de Chrétiens ne peuvent se tromper. Ou le peuvent-ils ?
Une honnêteté compromettante.
Une étude de la Bible au sujet de toutes les doctrines généralement acceptées par les églises de ce monde — la chrétienté traditionnelle — révèle qu’elles n’ont pratiquement aucun fondement biblique. Cette affirmation est troublante, et pourtant elle est vraie !
Mais voici l’ironie. Lorsque confrontée avec la vérité de ce que dit réellement la Bible sur le sujet, la majorité va tenter de nier les faits, aussi incontestables qu’ils puissent être. Les gens tordront, déformeront et confondront les sujets afin de pouvoir conserver leurs chères croyances, préférant ce qui est familier à ce qui est BIEN — et VRAI.
La question du Sabbat est un peu différente. Bien qu’en dernière instance, la majorité des gens ne veuillent pas l’observer, nombre de ministres, de théologiens et autres spécialistes admettent ouvertement ce que la Bible dit au sujet du Sabbat. Lorsque contraints, ils admettent que la Bible autorise l’observance du septième jour.
Vous serez étonnés de leur honnêteté.
L’admission des Catholiques.
Les publications catholiques, les papes, les cardinaux, les évêques, les théologiens, les historiens, les professeurs et le Vatican lui-même, ont admis franchement qu’il n’y a aucun fondement biblique — de quelque nature que ce soit — pour justifier l’observance du dimanche. Ce livre renferme plusieurs citations de leur part. Vous serez étonnés de lire avec quelle extraordinaire candeur les dirigeants catholiques traitent ce sujet.
Il est extrêmement important de lire attentivement ce que ceux qui observent le dimanche disent à propos de l’autorité avec laquelle ils agissent. Selon leurs propres mots, nous devons d’abord établir la raison pour laquelle 1,2 milliard de Catholiques romains croient qu’ils n’ont plus l’obligation d’observer le Sabbat du septième jour. Et ils le disent ouvertement au monde entier.
La Bible dit clairement que le Christ est le Chef de l’Église, (Éph 1 :21-23 ; Col 1 :18). Rome, supposant que Christ a, dans les faits, délégué à Pierre Son autorité sur l’Église — disant qu’il a été le premier pape — avoue sans ambages comment elle a utilisé cette « autorité ». J’ai été personnellement frappé par les paroles de Dieu au sujet du Sabbat, et les nombreuses citations qui suivent devraient avoir le même effet sur VOUS.
« Par exemple, nulle part dans la Bible voyons-nous Christ ou les apôtres ordonner que le Sabbat soit changé du samedi au dimanche. Dieu a commandé à Moïse de sanctifier le jour du Sabbat, c’est-à-dire samedi, le septième jour. De nos jours, la majorité des Chrétiens observent le dimanche parce que cela nous a été révélé par l’Église [catholique romaine] sans tenir compte de la Bible ». (Catholic Virginian, “To Tell You the Truth,” p. 9, 3 octobre 1947 — Partout c’est nous qui traduisons).
« De cette même Église catholique, vous avez accepté votre dimanche, et celui-ci, comme Jour du Seigneur, vous a été transmis comme tradition, et le monde protestant tout entier l’a accepté en tant que tradition, car il n’existe pas un iota des Écritures pour le soutenir. Donc, ce que vous avez accepté comme règle de foi, aussi inapproprié que cela puisse être, tout comme votre dimanche, vous l’avez accepté sur l’autorité de l’Église catholique romaine ». D.B. Ray, The Papal Controversy, p. 179, 1892
« J’ai offert à maintes reprises la somme de 1000$ à toute personne qui pourrait me prouver, à partir de la Bible, que je dois sanctifier le dimanche. Il n’existe aucune loi de la sorte dans la Bible. C’est une loi de la seule Église catholique. La Bible dit : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier ». L’Église catholique dit : « Non. Par mon pouvoir divin, j’abolis le jour du Sabbat et je vous ordonne de sanctifier le premier jour de la semaine ». Et voilà, tout le monde civilisé se plie avec révérence pour obéir à ce commandement de la sainte Église catholique ». Évêque T. Enright, C.S.S.R., dans une allocution à Hartford, Kansas, 18 février 1884.
« Il n’y a qu’une Église sur la face de la Terre qui détient le pouvoir, ou dit le détenir, de promulguer des lois qui engagent la conscience, qui lient devant Dieu et qui sont obligatoires sous peine de brûler en enfer. Par exemple, l’institution du dimanche. Quel droit a tout autre Église d’observer ce jour ? Vous dites, en vertu du troisième commandement [la papauté a renommé le quatrième commandement et l’a appelé le troisième], qui stipule « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier ». Mais dimanche n’est pas le Sabbat. Un enfant d’école sait que dimanche est le premier jour de la semaine. J’ai nombre de fois offert 1000$ à quiconque prouvera à l’aide de la Bible seulement que dimanche est le jour que nous devons sanctifier et personne jusqu’à maintenant ne m’a appelé pour avoir l’argent. C’est la sainte Église catholique qui a changé le jour du repos du samedi, le septième jour, pour le dimanche, le premier jour de la semaine ». - T. Enright, C.S.S.R., lors d’une conférence en 1893.
« L’Église catholique…en vertu de sa mission divine, a changé le jour du samedi au dimanche ». - The Catholic Mirror, publication officielle du cardinal James Cardinal Gibbons, 23 Sept. 1893.
« Le samedi est-il le septième jour selon la Bible et les dix Commandements ? Je réponds, oui. Dimanche est-il le premier jour de la semaine et l’Église a-t-elle changé le septième jour — samedi — pour le dimanche, le premier jour ? Je réponds oui. Christ a-t-Il changé le jour ? Je réponds non ! » - James Cardinal Gibbons, archevêque de Baltimore (1877-1921), dans une lettre signée.
« La raison et le bon sens exigent que l’on accepte l’un ou l’autre de ces choix…sanctifier le samedi ou, la catholicité et la sanctification du dimanche. Aucun compromis n’est possible ». James Cardinal Gibbons, The Catholic Mirror, 23 décembre, 1893.
« Une règle de foi ou un guide valable pour aller au ciel, doit être capable d’enseigner toutes les vérités nécessaires au salut. Les seules Écritures ne contiennent pas toutes les vérités qu’un Chrétien est obligé de croire ni ne mentionnent tous les devoirs qu’il est obligé de mettre en pratique. Sans mentionner d’autres exemples, tout Chrétien n’est-il pas obligé de sanctifier le dimanche et de s’abstenir en ce jour de tout travail servile ? L’observance de cette loi ne fait-elle pas partie de nos devoirs les plus sacrés ? Mais vous pouvez lire la Bible de la Genèse à l’Apocalypse, et vous ne trouverez pas une seule ligne autorisant la sanctification du dimanche. Les Écritures enjoignent l’observance religieuse du samedi, un jour que nous ne sanctifions jamais.
L’Église catholique enseigne correctement que notre Seigneur et Ses apôtres ont inculqué certains devoirs religieux importants qui n’ont pas été consignés par les rédacteurs inspirés. Par exemple, la plupart des Chrétiens prient le Saint-Esprit, une pratique que l’on ne retrouve nulle part dans la Bible.
Nous devons donc conclure que les Écritures seules ne représentent pas un guide suffisant ou la seule règle de foi à suivre parce qu’elles ne pourront jamais être à la portée de tous ceux qui les étudient. La raison de cela est qu’elles ne sont pas suffisamment claires et intelligibles même sur certains points de la plus haute importance et aussi parce qu’elles ne contiennent pas toutes les vérités nécessaires au salut » - James Cardinal Gibbons, Faith of our Fathers, 88e éd., p. 89.
[Note de l’auteur : L’apôtre Paul sous l’inspiration de Dieu n’est pas d’accord. En parlant des livres de l’Ancien Testament, qui existaient à cette époque, il a écrit ceci : « … dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est inspirée de Dieu… », (II Tim 3 :15-16)].
« Partout, la Bible oblige la sanctification du samedi, le septième jour de la semaine…Vous, Protestants, devez admettre l’autorité de l’Église catholique romaine qui vous a marqué lorsque vous sanctifiez le dimanche parce que vous n’avez aucune autre autorité pour l’observer que celle de l’Église catholique romaine. » James Cardinal Gibbons.
« L’Église catholique, plus de mille ans avant l’existence des Prostestants, en vertu de sa mission divine, a changé le jour du samedi au dimanche ». James Cardinal Gibbons, The Catholic Mirror, 23 septembre 1893.
« Question : Par quelle autorité biblique pouvons-nous changer le Sabbat du septième jour au premier jour de la semaine ? Qui a donné au pape l’autorité de changer ce Commandement de Dieu ?
Réponse : Si la Bible est le seul guide des Chrétiens alors les Adventistes du septième jour ont raison d’observer le samedi comme les Juifs. Mais les Catholiques apprennent ce qu’il faut croire et faire d’après l’autorité divine et infaillible établie par Jésus-Christ, l’Église catholique… n’est-il pas étrange que ceux qui disent faire de la Bible leur seul pédagogue suivent de façon inconséquente en cette matière la tradition de l’Église ? » “Question Box” Conway, 1903 éd., pp. 254, 255
« Question : Avez-vous une autre façon de prouver que l’Église [catholique] a, le pouvoir d’instituer des fêtes ?
Réponse : Si elle ne l’avait pas, elle n’aurait pu faire ce avec quoi tous les spécialistes modernes sont d’accord, elle n’aurait pu substituer l’observance du dimanche, le premier jour de la semaine, à celle du samedi, le septième jour, un changement pour lequel il n’existe aucune autorité biblique ». Stephen Keenan, A Doctrinal Catechism, p. 174.
« Notre Seigneur est ressuscité des morts le premier jour de la semaine, a dit le Père Hourigan du séminaire des Jésuites. C’est la raison pour laquelle l’Église a changé le jour obligatoire du samedi à celui du premier jour de la semaine. Les confessions anglicanes et protestantes ont conservé la tradition lors de la Réforme ». Toronto Daily Star,26 octobre 1949.
« Certains théologiens ont affirmés que de la même façon, Dieu a déterminé directement que dimanche était le jour d’adoration de la nouvelle loi, qu’Il avait explicitement substitué le dimanche au Sabbat. Mais cette théorie a maintenant été abandonnée. Aujourd’hui, on croit généralement que Dieu a donné à Son Église le pouvoir de consacrer tout jour qu’elle jugerait approprié en tant que jours saint. L’Église a choisi le dimanche, le premier jour de la semaine, et avec le temps a ajouté d’autres jours à sanctifier ». John Laux, A Course in Religion for Catholic High Schools and Academies, vol. 1, p. 51, 1936
« Nulle part dans la Bible est-il dit que la célébration devrait être changée du samedi au dimanche… Mais l’Église… a institué, par l’autorité de Dieu, le dimanche en tant que jour d’adoration. Cette même Église, par la même autorité divine, a enseigné la doctrine du purgatoire bien avant que la Bible ne soit imprimée. Nous avons donc la même autorité en ce qui concerne le purgatoire que celle que nous avons pour le dimanche ». - Martin J. Scott, Things Catholics Are Asked About, p. 136, 1927
« En ce qui concerne le changement de l’observance du Sabbat juif à celui du dimanche chrétien, je veux attirer votre attention sur les faits que :
1) Les Protestants, qui n’accepte que la Bible comme règle de foi et de religion, devraient tous retourner à l’observance du Sabbat. Le fait qu’ils ne le font pas, mais observent au contraire le dimanche, leur enlève toute valeur aux yeux des hommes intelligents.
2) Nous, Catholiques, n’acceptons pas la Bible comme seule règle de foi. En plus de la Bible, nous avons l’Église vivante, l’autorité de l’Église, comme règle pour nous guider. Nous disons, que cette Église, fondée par Christ, pour enseigner et guider l’homme dans sa vie, a le droit de changer les lois cérémonielles de l’Ancien Testament et donc, nous acceptons son changement du Sabbat au dimanche. Nous disons franchement, oui, l’Église a effectué ce changement, instauré cette loi, tout comme elle a fait d’autres lois, par exemple, l’abstinence du vendredi, le célibat des prêtres, les lois concernant les mariages mixtes, la réglementation des mariages catholiques et des milliers d’autres lois.
Il est toujours risible de voir les Églises protestantes, du haut de la chaire et dans leur législation, exiger l’observance du dimanche, chose dont nous ne retrouvons aucune trace dans la Bible ». – Peter R. Kraemer, Catholic Church Extension Society, 1975
« Du ‘Sabbat’, on passe au ‘premier jour après le Sabbat’, du septième jour, au premier jour : le dies Domini devient le dies Christi !… D’autre part, le fait que le sabbat soit le septième jour de la semaine fait envisager le jour du Seigneur à la lumière d’un symbolisme complémentaire, cher aux Pères : le dimanche est le premier jour et aussi ‘le huitième jour’, c’est-à-dire placé, par rapport à la succession septénaire des jours ». Pape Jean-Paul II, lettre apostolique Dies Domini, Vatican 31 mai 1998.
« Ce n’est que graduellement que les Chrétiens ont commencé à observer le dimanche comme jour de repos… Au troisième siècle, comme nous l’apprend Tertullien, plusieurs Chrétiens avaient commencé jusqu’à un certain point, à observer le dimanche en tant que jour de repos.
Le besoin véritable du dimanche comme jour de repos, aussi bien que d’adoration, vint beaucoup plus tard ». – ‘Oui, je condamne l’Église catholique’, p.-4, (Conseil suprême des Chevaliers de Colomb).
« Question : Quel jour est le jour du Sabbat ? »
« Réponse : Samedi est le jour du Sabbat. »
« Question : Pourquoi observons-nous le dimanche au lieu du samedi ? »
« Réponse : Nous observons le dimanche au lieu du samedi parce que l’Église catholique, lors du Concile de Laodicée (363 ap. J.-C.), transféra cette solennité du samedi au dimanche ». Peter Gerermann, “The Convert’s Catechism of Catholic Doctrine,” 2e éd., p. 50, 1910.
[Note de l’auteur : Lors de ce même concile de Laodicée au quatrième siècle — l’édit suivant fut aussi proclamé : Les Chrétiens ne doivent pas judaïser en se reposant le Sabbat ». La punition pour désobéissance était la mort !].
Les Protestants obéissent à Rome.
Il y a aussi huit cents millions de Protestants qui observent le dimanche. Avant d’étudier ce qu’ils donnent comme raisons pour sanctifier le premier jour de la semaine, voici plusieurs citations des Catholiques expliquant leur point de vue sur les raisons pour lesquelles les Protestants font cela. Examinez-les bien.
« Pratiquement tout ce que les Protestants considèrent comme essentiel ou important provient de l’Église catholique. Ils ont accepté le dimanche plutôt que le samedi en tant que jour public d’adoration après que les Catholiques eurent fait ce changement.
Mais la pensée protestante ne semble pas réaliser qu’en acceptant la Bible, en observant le dimanche, en observant Noël et Pâques, ils acceptent l’autorité du porte-parole de l’Église, le Pape ». Our Sunday Visitor, 5 février 1950.
« C’est l’Église catholique, par l’autorité de Jésus-Christ, qui a transféré ce repos vers le dimanche en souvenir de la résurrection de notre Seigneur. Donc, l’observance du dimanche par les Protestants est un hommage qu’ils rendent, malgré eux, à l’autorité de l’Église [catholique] ». Mgr. Segur, “Plain Talk About the Protestantism of Today,” p. 213
« Question : Comment prouvez-vous que l’Église possède le pouvoir de commander des Fêtes et des Jours saints ?
Réponse : Par le changement même du Sabbat vers le dimanche que les Protestants observent, se contredisant par le fait même fondamentalement puisqu’ils observent strictement le dimanche et la plupart des autres fêtes commandées par cette même Église.
Question : Comment prouvez-vous cela ?
Réponse : Parce qu’en observant le dimanche ils admettent l’autorité de l’Église à instituer des fêtes et à les commander sous peine de péché ; et en n’observant pas le restant [des fêtes] ordonnées par elle, ils nient, en fait, la même autorité ». Henry Tuberville, D.D., “An Abridgment of the Christian Doctrine” [R.C.], p. 58
« Un Catholique : La Bible est-elle la règle ou le guide que les Protestants utilisent pour observer le dimanche ?
Un Protestant : Non, je crois qu’il n’y a que les Adventistes du septième Jour qui connaissent la Bible sur le sujet de l’observance du Sabbat ». The Bible an Authority Only in Catholic Hands,” pp. 25, 26.
« Lorsque St-Paul a répudié les œuvres de la Loi, il ne parlait pas des Dix Commandements, qui sont aussi inchangeables que Dieu Lui-même L’est, Lequel Dieu ne pourrait changer et demeurer le Dieu infiniment saint ». – Our Sunday Visitor, 7 octobre 1951.
Ce que les Protestants avouent.
Les autorités de plusieurs confessions protestantes ont également admis candidement qu’il n’y a rien dans la Bible qui autorise l’observance du dimanche. Voici leurs nombreuses citations, classées selon leurs confessions.
Les Luthériens : Le premier véritable « Protestant » fut Martin Luther. Aucun enseignement protestant n’est complet sans les paroles de leur plus grand réformateur.
Veuillez noter cette citation sur le commentaire de Luther à propos de Exode 16 :4, 22-30. concernant le Sabbat : « Vous pouvez donc constater que le Sabbat est venu avant la Loi de Moïse et a existé depuis le début du monde. « C’est d’une façon toute spéciale que les gens pieux, ceux qui ont conservé la véritable foi, se sont assemblés et ont fait appel à Dieu en ce jour ». Traduit de : Auslegung des Alten Testaments (Commentaire de l’Ancien Testament), dans Sämmtliche Schriften (Collection des Écrits), édité par J.G. Walch, Vol. 3, col. 950 [éditions St. Louis de Luther’s Works, 1880].
[Note de l’Auteur : Martin Luther a personnellement observé le Sabbat. La source suivante nous révèle pourquoi il n’a pas exhorté les autres à faire de même].
« Luther lui-même, alors qu’il est dit qu’il croyait en l’observance du Sabbat du septième jour et observait celui-ci, ne l’a pas prescrit dans ses articles sur la foi à ses fidèles, tel qu’il apparaît dans les textes maintenant en notre possession. Toutefois, il a été mentionné que dans sa thèse originale, Luther préconisait l’observance du Sabbat du septième jour, mais ses collègues s’y sont objectés en prétextant que c’était une doctrine impopulaire qui aurait tendance à repousser les supporteurs de la Réforme qui n’étaient pas aussi pieux qu’ils auraient dû l’être, mais étaient d’un grand secours contre l’usurpation de la papauté ». – Dugger and Dodd, A History of the True Religion, pp. 196-197.
« Ils [les Catholiques romains] disent que le jour du Sabbat a été changé pour le jour du Seigneur, à l’encontre du Décalogue à ce qu’il semble. Il n’y a pas non plus de meilleur exemple que celui du changement du jour du Sabbat. Grand, disent-ils, est le pouvoir de l’Église puisqu’elle a remplacé un des Dix Commandements ! » « Augsburg Confession of Faith, » art.28, par Melanchthon, approuvé par Martin Luther, 1530, The Book of Concord of the Evangelical Lutheran Church, Henry Jacobs, 1911 éd., p. 63.
« Nous avons vu comment l’empreinte du Sabbat juif s’est évanouie graduellement de l’esprit de l’Église chrétienne, et à quel point la nouvelle pensée sous-jacente à l’observance du premier jour a pris possession de l’Église. Nous avons vu que les Chrétiens des trois premiers siècles n’ont jamais confondu l’un et l’autre mais, pendant un certain temps, les ont observés tous les deux ». - The Sunday Problem, a study book of theUnited Lutheran Church, p. 36, 1923.
« La fête du dimanche, comme toutes les autres fêtes, a toujours été une ordonnance des hommes, puisqu’il était loin de la pensée des apôtres d’établir un commandement divin à cet égard, loin de leur pensée et loin des intentions de l’Église apostolique primitive, de vouloir transférer les lois du Sabbat vers le dimanche ». – Dr. Augustus Neander, The History of the Christian Religion and Church, traduction de Henry John Rose, p. 186, 1843.
« Mais ils sont dans l’erreur en enseignant que le dimanche doit être observé en lieu et place du Sabbat de l’Ancien Testament et doit être sanctifié comme le septième jour l’était par les enfants d’Israël… Ces Églises sont dans l’erreur par cet enseignement car les Écritures n’ordonnent nullement le premier jour de la semaine à la place du Sabbat. Il n’existe simplement pas de loi dans le Nouveau Testament à cet effet. » – John Theodore Mueller, Sabbath or Sunday, pp. 15, 16.
Les Anglicans et les Épiscopaliens : « Et où les Écritures nous ordonnent-elles d’observer le premier jour ? Elles nous ordonnent de sanctifier le septième, mais nulle part est-il ordonné d’observer le premier… La raison pour laquelle nous observons le premier jour de la semaine au lieu du septième est la même que pour plusieurs autres choses, non pas à cause de la Bible, mais parce que l’Église [catholique] nous l’a imposé ». Isaac Williams, Plain Sermons on the Catechism, vol. 1, pp. 334, 336.
« Il n’existe aucun passage, ni indice dans le Nouveau Testament en ce qui concerne l’abstention du travail le dimanche… aucune loi divine sur le repos du dimanche… l’observance du Mercredi des Cendres et du Carême sont exactement sur le même pied que l’observance du dimanche ». Canon Eyton, The Ten Commandments, pp. 52, 63, 65.
« Nous avons effectué le changement du septième au premier jour, du Sabbat au dimanche, sur la seule autorité de l’Église catholique ». Évêque Seymour, Why We Keep Sunday.
Les Baptistes : « Il y avait et il y a toujours le commandement de sanctifier le jour du Sabbat, mais ce jour de Sabbat n’était pas le dimanche. On dira toutefois, et cela avec un certain air triomphant, que le Sabbat fut transféré du septième jour de la semaine au premier…. Où pouvons-nous voir l’attestation de ceci ? Pas dans le Nouveau Testament, absolument pas !
En ce qui me concerne, il me semble impensable que Jésus, pendant les trois années passées avec Ses disciples, discutant souvent avec eux du Sabbat…qu’Il n’ait jamais fait allusion au transfert de ce jour, ni d’ailleurs durant les quarante jours qui ont suivi Sa résurrection.
Bien entendu, je sais fort bien que le dimanche en est venu à être observé pendant l’histoire chrétienne primitive…Mais quel dommage qu’il apparaisse marqué du signe du paganisme, baptisé du nom du dieu soleil, adopté et sanctionné par l’apostasie papale, et transmis comme héritage sacré au protestantisme ! » Dr. Edward T. Hiscox lors d’une conférence devant des ministres à New York, 13 novembre 1893, New York Examiner, 16 novembre 1893.
« Il n’y a jamais eu de changement formel ou autorisé du Sabbat juif du septième jour à l’observance du premier jour chrétien ». William Owen Carver, The Lord’s Day in Our Day, p. 49.
Les Congrégationnalistes : « … il est très clair que, même si nous observons rigidement et avec dévotion le dimanche, nous n’observons pas le Sabbat… le Sabbat a été fondé sur un commandement divin spécifique. On ne peut pas s’appuyer sur un tel commandement en ce qui concerne l’obligation d’observer le dimanche… Il n’existe pas une seule phrase dans le Nouveau Testament qui suggère que nous encourons une pénalité quelconque en violant la supposée sainteté du dimanche ». Dr. R. W. Dale, The Ten Commandments, pp. 127-129.
« … le Sabbat chrétien [le dimanche] ne se retrouve pas dans les Écritures et n’était pas appelé ‘Sabbat’ par l’Église primitive ». Timothy Dwight, Theology : Explained and Defended, sér. 107, vol. 3, p. 258, 1823.
Les Disciples du Christ : « Mais, diront certains, ‘il a été changé du septième jour au premier’. Où ? Quand ? Et par qui ? Personne ne peut le dire. Non, il n’a jamais été changé, et ne pouvait l’être, à moins que la création ne soit refaite, car la raison sous-jacente doit être changée avant l’observance, et encore faut-il qu’elle puisse l’être ! Ce ne sont que des fables de vieilles femmes que de parler de changer le Sabbat du septième jour au premier. S’il l’a été, c’est par le même auguste personnage qui, d’office, a changé les temps et la loi — je crois que son nom est ‘docteur Antéchrist’ ». Alexander Campbell, The Christian Baptist, vol. 1, no. 7, p. 164, 2 février 1824.
« Le premier jour de la semaine est communément appelé Sabbat. C’est une erreur. Le Sabbat de la Bible est le jour qui vient juste avant le premier jour de la semaine. Le premier jour de la semaine n’est jamais appelé Sabbat ou que ce soit dans les Écritures. C’est aussi une erreur de parler de changement du Sabbat du samedi au dimanche. Il n’y a aucune indication d’un tel changement nulle part dans la Bible ». – First Day Observance, pp. 17, 19.
Les Méthodistes : « Mais, la loi morale incluse dans les Dix Commandements, Il [Christ] ne l’a pas enlevée. Il n’était pas dans Son dessein de révoquer quelque partie que ce soit de cela. C’est une loi qui ne peut jamais être anéantie… Chaque partie de cette loi doit demeurer en force pour toute l’humanité, à travers les âges, ne dépendant ni du lieu ni de l’époque ou de quelque circonstance appelée à changer, [mais doit reposer] sur la nature de Dieu et de l’homme et sur leur relation réciproque, qui est immuable ». – John Wesley, The Works of the Rev. John Wesley, A.M., John Emory, sermon 25, vol. 1, p. 221.
« Prenez par exemple, le sujet du dimanche. Il y a des indications dans le Nouveau Testament sur la façon dont l’Église en est venue à observer le premier jour de la semaine, mais il n’y en a aucune qui dit aux Chrétiens d’observer ce jour ou de transférer le Sabbat juif vers ce jour ». – Harris Franklin Rall, Christian Advocate, p. 26, July 2, 1942
Les Presbytériens : « Le Sabbat fait partie du Décalogue, des Dix Commandements. Ceci en soi règle à jamais la question de la pérennité de cette institution… Donc, jusqu’à ce qu’il puisse être démontré que l’ensemble de la loi morale a été abrogée, le Sabbat demeurera… Les enseignements du Christ confirment la perpétuité du Sabbat ». - T. C. Blake, D.D., Theology Condensed, pp. 474, 475.
Dwight L. Moody : « Le Sabbat était obligatoire en Eden et il a été en vigueur depuis ce temps. Ce quatrième commandement débute par les mots ‘Souviens-toi’ illustrant que le Sabbat existait déjà lorsque Dieu a écrit la Loi sur les tables de pierre au Sinaï. Comment les hommes peuvent-ils prétendre que ce commandement a été aboli alors qu’ils admettent que les neuf autres sont toujours obligatoires ? - D. L. Moody, Weighed and Wanting, pp. 47, 48.
Adorer Dieu en vain ?
Il est plutôt ironique de constater que trois personnalités protestantes bien connues admettent que le Sabbat n’a jamais été changé et est toujours obligatoire pour les Chrétiens mais ne l’observe pas elles-mêmes.
Voici ce que Christ a dit au sujet des commandements et des traditions populaires du monde et de ses Églises : « C’est EN VAIN qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Il leur dit encore : Vous anéantissez fort bien [ces hommes savent exactement ce qu’ils font] le commandement de Dieu, pour garder votre tradition », (Mc 7 :7,9)
Posons franchement la question : Observons-nous le jour que DIEU commande — ou observons-nous le jour traditionnel que l’Église catholique ordonne, et que les Protestants approuvent ? Cette Église et ses filles sont dans l’erreur dans virtuellement chaque doctrine de la Bible, le salut, le ciel, l’enfer, la manière de baptiser, la Loi, la définition du péché, la Trinité, quels jours annuels doivent être observés par les Chrétiens, la prophétie et beaucoup plus. À maintes reprises, elle a substitué ses propres commandements et traditions à ce que Dieu dit clairement dans Sa Parole. Devriez-vous vous soumettre à son autorité, croyant qu’elle est supérieure à celle de Dieu ?
Il EST possible d’adorer Dieu en vain. Vous devez donc prouver une fois pour toutes si l’observance du dimanche comme jour d’adoration est ce que Dieu attend de vous, ou même ce qu’Il autorise.
Techniquement, ce livre pourrait s’arrêter ici. Nous allons voir qu’un petit nombre d’arguments, très faibles, sont soulevés en faveur du dimanche, mais, que dans un sens, ils ne se prêtent pas à une argumentation sérieuse. Si ceux qui observent le dimanche sont prêts à admettre librement qu’ils n’ont aucune autorité de la part de Dieu — dans Sa Parole, la sainte Bible — pour faire une telle chose, l’observance du Sabbat quant à elle, a été clairement établie.
Toutefois Dieu a beaucoup à dire au sujet de l’importance d’observer Son Sabbat à tous les sept jours. Ce qui veut dire comprendre POURQUOI les Chrétiens doivent faire cela. Ce que vous lirez dans le restant de ce livre ne sont pas des suppositions. Ce sont des faits scripturaux — des PREUVES de la part de Dieu — que le Sabbat a été ordonné il y a 6000 ans.
Vous constaterez que ni Dieu ni Ses commandements n’ont changé !