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OĂ¹ se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vĂ©ritĂ© de la Bible et qui est appelĂ©e Ă  vivre de “toute parole de Dieu.†Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonnĂ©
  • appelerait les membres mis Ă  part par la vĂ©ritĂ© pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

Jours saints divins ou jours fĂ©riĂ©s paĂ¯ens ?

par David C. Pack

La Bible enseigne-t-elle qu’il existe des jours particuliers sanctifiĂ©s par Dieu ? Et si c’est le cas, quels sont-ils ? Sont-ils toujours en vigueur ? JĂ©sus a-t-Il aboli ces jours pour les remplacer par NoĂ«l, PĂ¢ques, le Jour de l’An et les autres jours d’origine paĂ¯enne ? Dieu les destinait-Il seulement Ă  IsraĂ«l d’antan ? Quels jours devez-vous observer ? Cela a-t-il de l’importance ? PrĂ©parez-vous Ă  Ăªtre Ă©tonnĂ© par ce que la Bible enseigne rĂ©ellement.

La plupart des gens ne réfléchissent pas aux RAISONS pour lesquelles ils croient ce qu’ils croient ou font ce qu’ils font. Dans un monde rempli de coutumes populaires et de traditions, il y en a peu qui cherchent à connaître l’origine des choses. La plupart acceptent les coutumes religieuses comme allant de soi sans se poser de questions, préférant faire ce que tout le monde fait simplement parce que c’est plus facile, naturel et confortable. Ils « emboîtent le pas ».

La majorité suivent le courant, comme on leur a enseigné, en présumant que ce qu’ils croient et font est correct. Ils prennent leurs croyances comme quelque chose de naturel sans prendre le temps de les PROUVER.

L’observance de NoĂ«l, PĂ¢ques, le Jour de l’An, l’Halloween, la Saint-Valentin et autres jours dits chrĂ©tiens sont autant de preuves que c’est bien le cas. Des millions de personnes observent ces jours sans savoir pourquoi ou, quelle est leur origine. Plusieurs supposent qu’on les « retrouve dans la Bible » parce qu’ils voient des millions de « ChrĂ©tiens » les observer. Ils se disent que des millions de personnes ne peuvent certainement pas se tromper.

Est-ce bien le cas ?

Voici ce que Christ a dit au sujet des coutumes populaires et des traditions de ce monde : « C’est EN VAIN qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes… Vous ANÉANTISSEZ FORT BIEN LE COMMANDEMENT DE DIEU, pour garder votre tradition », (Mc 7 :7,9).

En rĂ©alitĂ©, la Bible mentionne NoĂ«l et PĂ¢ques, ainsi que certains autres jours fĂ©riĂ©s populaires, mais elle les condamne carrĂ©ment en tant que coutumes paĂ¯ennes. Les preuves qui montrent que ces jours ne sont que « traditions » et « commandements d’hommes » sont accablantes. Pourtant une grande multitude de gens les observent tout de mĂªme, semblant satisfaits d’adorer Dieu en vain.

Étant donné que la Bible condamne ces jours « christianisés » par les hommes, bien qu’ils soient observés presqu’universellement, voyons comment ils en sont venus à faire partie des coutumes.

Ayez l’esprit ouvert.

Vous devez Ăªtre prĂªts Ă  ouvrir votre Bible et Ă  accepter ce qu’elle dit au sujet des jours fĂ©riĂ©s des hommes et des Jours Saints de Dieu. On a enseignĂ© pratiquement partout que les Sabbats annuels de la Bible avaient Ă©tĂ© « abolis », qu’ils Ă©taient destinĂ©s seulement Ă  l’ancien IsraĂ«l, ou « aux Juifs ». Plusieurs ont supposĂ© que Christ les « avait clouĂ©s Ă  la croix » en mĂªme temps que la majeure partie de l’Ancien Testament.

La majoritĂ© des gens sont prĂªts Ă  dĂ©fendre catĂ©goriquement des choses qu’ils prĂ©sument seulement Ăªtre vraies ou bibliques. Tout ce qu’ils liront qui va Ă  l’encontre de ces prĂ©somptions sera l’objet de leurs prĂ©jugĂ©s.

Si vous dĂ©cidez de prendre le temps de lire cette brochure, ne devriez-vous au moins le faire avec un esprit ouvert, sans Ăªtre biaisĂ© ? Demandez Ă  Dieu de vous guider, de vous aider Ă  PROUVER ce qu’Il dit dans Sa parole. La Bible est « utile…pour corriger » (II Tim 3 :16) tous ceux qui veulent bien l’accepter, pour tous ceux qui dĂ©sirent rĂ©ellement servir et plaire Ă  Dieu.

La Bible est la Parole inspirée de Dieu, Son Livre d’instructions, qu’Il a mis par écrit pour l’humanité. Elle répond à toutes les questions importantes de la vie et nous explique comment vivre, nous révélant le chemin du salut.

II Timothée 2 :15 nous commande ceci : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité ». Dieu S’attend à ce que nous connaissions Sa Parole de façon à la mettre en pratique.

Une étude adéquate de la Bible nous procure l’approbation de Dieu. L’Ancien comme le Nouveau Testament affirment : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu », (Matth 4 :4 ; Deut 8 :3).

Paul a expliquĂ© que nous sommes les esclaves de ce Ă  quoi ou de ceux Ă  qui nous obĂ©issons : « Ne savez-vous pas qu’en vous livrant Ă  quelqu’un comme esclaves pour lui obĂ©ir, vous Ăªtes esclaves de celui Ă  qui vous obĂ©issez, soit du pĂ©chĂ© qui conduit Ă  la mort, soit de l’obĂ©issance qui conduit Ă  la justice ? », (Rom 6 :16). Soit que les gens servent Dieu en Lui obĂ©issant et reçoivent la vie Ă©ternelle (v. 23) ou, servent le pĂ©chĂ© en s’y soumettant et mĂ©ritent la mort Ă©ternelle.

Si Dieu a déjà ordonné d’observer certains Jours Saints, alors ne devriez-vous pas vous assurer de la raison pour laquelle vous avez choisi de ne pas les observer ? Peu importe l’aisance que procure une pratique de toute une vie, ne devriez-vous baser votre décision de continuer ou non sur des preuves solides plutôt que sur des présomptions ?

Dieu dit : « Voici sur qui je porterai mes regards : Sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole », (És 66 :2). et « …afin que vous discerniez (dokimazo : prouviez) quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait », (Rom 12 :2).

Chercherez-vous sincèrement, avec un esprit ouvert, ce que dit la Parole de Dieu Ă  propos de Ses Jours Saints et craindrez-vous Sa Parole Ă  ce sujet ou, suivrez-vous le mouvement de la masse avec ses traditions de fĂªtes paĂ¯ennes inventĂ©es par les hommes.

Une petite corne qui devait « changer les temps ».

Le chapitre 7 du livre de Daniel contient une prophĂ©tie extraordinaire. Lorsque comprise correctement, elle rĂ©vèle exactement de quelle manière le christianisme traditionnel en vint Ă  cĂ©lĂ©brer des fĂªtes paĂ¯ennes « christianisĂ©es » au lieu des jours annuels que Dieu avait sanctifiĂ©s et ordonnĂ©s Ă  l’ancien IsraĂ«l. Le sens de ce chapitre est couvert plus en dĂ©tail dans notre brochure identifiant la BĂªte de l’Apocalypse.

Lorsque nous examinons ce chapitre avec soin et que nous le comparons Ă  d’autres chapitres des Écritures, il apparaĂ®t clairement qu’il dĂ©crit quatre grands empires mondiaux paĂ¯ens reprĂ©sentĂ©s par quatre bĂªtes. En commençant par l’empire babylonien (chaldĂ©en) de Nebucadnetsar, ils auront durĂ© pendant 2500 ans, jusqu’au retour du Christ.

Pratiquement tous les Ă©tudiants sĂ©rieux de la Bible reconnaissent que la quatrième bĂªte reprĂ©sente l’empire romain (v. 23) et que les dix cornes sont dix rĂ©surrections de cet empire. Le verset 8 nous prĂ©sente une « petite corne » qui s’élève parmi les dix cornes de l’empire romain.

Voici ce que Daniel écrit : « Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne ; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance ». Le verset 20 décrit cette petite corne comme ayant « une plus grande apparence que les autres ».

À nouveau, ceux qui comprennent les éléments de la prophétie biblique savent qu’une « corne » fait référence à un royaume ou un gouvernement. Donc, cette petite corne est un petit royaume, ou gouvernement, qui occupe une place importante dans l’histoire au milieu des dix résurrections successives de l’empire romain. Il est aussi évident, selon la description de cette « petite corne », qu’elle représente une petite mais puissante hiérarchie religieuse, un gouvernement associé à Rome et pouvant la contrôler.

Lisez la description additionnelle que Daniel fait des actions entreprises par ce royaume religieux : « Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les TEMPS et la LOI », (Dan 7 :25).

Pour ceux qui des yeux pour voir, Dieu donne un aperçu extraordinaire du travail de ce petit royaume religieux. Daniel 7 révèle de façon remarquable combien cette « petite corne-église » a cherché à changer la LOI de Dieu, dans tout ce qu’elle a en relation avec les TEMPS.

On peut prouver que la « petite corne » de Daniel 7 qui « opprime les saints » est la « femme » d’Apocalypse 17 qui est « ivre du sang des saints ». Cette femme s’est livrée à l’impudicité en étant de concert avec les rois (royaumes) de la Terre ou en régnant sur eux. (Notre brochure, citée ci-haut, explique cela).

Depuis les derniers 2000 ans, il n’y a qu’une seule église à laquelle sied une telle description. Il n’y a qu’une seule église qui ait continuellement « prononcé des paroles contre le Très-Haut [Dieu] » en tentant de changer les temps et la loi qu’Il a sanctifiés ! Il n’y a qu’une seule église qui ait persécuté la véritable Église et les saints de Dieu qui ne voulaient pas faire de compromis avec Sa Loi et Ses « temps ».

Les temps et la Loi de Dieu.

Les Ă©glises de ce monde admettront souvent du bout des lèvres qu’elles font plus ou moins d’efforts pour observer les dix commandements. Typiquement, elles diront que c’est mal de voler, de tuer, de convoiter, de porter de faux tĂ©moignages et de commettre l’adultère. Elles seront aussi d’accord pour dire que d’honorer ses parents, Ă©viter l’idolĂ¢trie et de prendre le nom de Dieu en vain — tout en affirmant se soumettre au Dieu dĂ©crit dans le premier commandement — sont gĂ©nĂ©ralement de bonnes choses Ă  faire. Toutefois, la majoritĂ© d’entre-elles observeront plus ou moins ces neuf commandements et enseigneront qu’ils ont Ă©tĂ© abolis parce que Christ « les a observĂ©s Ă  notre place ». Par contre, toutes seront d’accord pour dire, au moins tacitement, que ces neuf commandements sont de « bons principes »

RĂ©flĂ©chissez Ă  ce qui suit. Exode 20 :8-11 rĂ©vèle que l’observance du Sabbat est le quatrième commandement, une loi divine fondamentale. Le Sabbat a Ă©tĂ© sanctifiĂ©, — transformĂ© en un temps saint — par Dieu lors de la crĂ©ation. Dieu n’a jamais autorisĂ© ou sanctifiĂ© le dimanche, le premier jour de la semaine. Christ observait le Sabbat (Lc 4 :16 ; Mc 2 :27-28). Il en Ă©tait de mĂªme pour Paul (Ac 13 :42, 44 ; 17 :2 ; 18 :4) — et pour l’Église du Nouveau Testament. Dans le chapitre 31 de l’Exode, il a Ă©tĂ© ordonnĂ© « Ă  perpĂ©tuitĂ© » et devait Ăªtre observĂ© « perpĂ©tuellement » par tous les « descendants » du peuple de Dieu.

Les thĂ©ologiens et les spĂ©cialistes de la religion ont toujours enseignĂ© que le vrai Sabbat de la Bible est le septième jour de la semaine. Or, c’est samedi et non dimanche qui est le septième jour. Tout bon dictionnaire vous le dira. De plus, le cycle de la semaine n’a jamais Ă©tĂ© modifiĂ©. Toutefois, les ministres de ce monde ont dĂ» inventer avec soin plusieurs « explications » qui ne tiennent aucun compte de passages très clairs des Écritures nous commandant d’observer la Sabbat. Au lieu de laisser la Parole de Dieu changer leurs croyances pour se conformer Ă  Ses vĂ©ritĂ©s, ils changent les mots ou leur sens afin que ceux-ci s’ajustent Ă  leurs propres croyances. Ils justifient l’observance du dimanche mĂªme si Dieu ne l’a jamais fait ! Il en est de mĂªme des autres Jours Saints.

Dieu a toujours dit : Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier. Le mot hĂ©breu original pour repos est « Sabbat ». Il n’a jamais dit : « Souviens du premier jour (jour de l’adoration du soleil) pour le sanctifier », ou mĂªme autorisĂ© Son Église ou l’humanitĂ© Ă  faire une telle chose. Pas plus d’ailleurs qu’Il a autorisĂ© Son peuple Ă  observer les nombreux autres festivals ou jours d’adoration paĂ¯ens. Il nous a toujours prĂ©venu de ne pas les observer. L’Église du Nouveau Testament a observĂ© les Jours Saints de Dieu pendant plus de quatre siècles — et un reste le fait toujours aujourd’hui.

Les fĂªtes de NoĂ«l et de PĂ¢ques n’ont rien Ă  faire avec Dieu et sont toutes deux condamnĂ©es dans les Écritures dans les termes les plus durs. (Vous pouvez demander nos brochures gratuites La vĂ©ritable origine de NoĂ«l et La vĂ©ritable origine de PĂ¢ques si vous voulez en apprendre davantage au sujet de ces fĂªtes que les hommes ont utilisĂ©es pour remplacer les vrais Jours Saints de Dieu).

Plusieurs des fĂªtes paĂ¯ennes, incluant NoĂ«l (les Saturnales), PĂ¢ques (fĂªte d’Ishtar), l’Halloween, le Nouvel An, la St-Valentin et l’adoration le jour du Soleil, Ă©taient observĂ©es Ă  travers tout l’empire romain bien avant le premier avènement du Christ. La fausse Ă©glise apostate les a tout simplement adoptĂ©es et a obligĂ© tous les citoyens de l’empire Ă  les observer avec l’aide du gouvernement civil.

La façon la plus Ă©vidente par laquelle la petite corne a « pensĂ© » changer — et contrefaire — les lois et les temps sanctifiĂ©s par Dieu fut en remplaçant Son Sabbat par le JOUR PAĂEN DU SOLEIL (certains appellent le dimanche leur « sabbat »), modifiant ainsi le quatrième grand commandement, et en remplaçant les Jours Saints annuels de Dieu par de nombreux festivals paĂ¯ens qui Ă©taient observĂ©s depuis des millĂ©naires par les Romains et les Grecs.

Mais il y a d’autres façons par lesquelles la « petite corne » a changĂ© la manière dont Dieu s’y prend pour « mesurer les temps ». Elle commence l’annĂ©e en plein milieu de l’hiver alors que Dieu commence Son annĂ©e au printemps, au moment oĂ¹ la nature se met Ă  revivre. La « femme » dĂ©bute ses jours au dĂ©but de la nuit alors que Dieu compte les jours d’un crĂ©puscule Ă  l’autre. L’Église romaine commence la semaine de travail le second jour, le lundi, alors que Dieu commence le travail le premier jour de la semaine, le dimanche. La Rome paĂ¯enne a construit un calendrier artificiel basĂ© seulement sur le soleil, donnant un nombre de jours variable pour ses mois alors que Dieu base Son calendrier sur la lune et dĂ©bute les mois Ă  chaque nouvelle lune.

Le calendrier sacrĂ© de Dieu — gĂ©nĂ©ralement appelĂ© calendrier hĂ©breu — n’a jamais Ă©tĂ© reconnu par les spĂ©cialistes de la religion, les scientifiques, les historiens et les Ă©ducateurs comme Ă©tant la façon dont Dieu voulait mesurer et tenir compte du temps. Les Juifs n’ont pas inventĂ© ce calendrier et il n’est pas un fruit de leur imagination. Ses principes se retrouvent au tout dĂ©but de la Bible, au moment oĂ¹ le Soleil et la Lune sont dĂ©signĂ©s comme « … signes pour marquer les Ă©poques, les jours et les annĂ©es », (Gen 1 :14). Il n’existe aucun autre calendrier qui harmonise les cycles solaire et lunaire. Il n’y a que le calendrier sanctionnĂ© par Dieu qui fasse cela.

Le monde entier a Ă©tĂ© sĂ©duit et entraĂ®nĂ© Ă  accepter tout ce qui prĂ©cède ainsi que bien d’autres « changements ». Il a Ă©tĂ© attirĂ© loin des ordres clairs et simples donnĂ©s par la Parole de Dieu. Des milliards d’individus sont demeurĂ©s nĂ©gligemment ignorants des instructions qu’Il nous a donnĂ©es, se contentant de croire aux coutumes paĂ¯ennes, en en observant les pratiques, les jours et les temps qui leur Ă©taient « servis Ă  la petite cuillère ».

Nous verrons que l’observance d’un Sabbat, qu’il soit hebdomadaire ou annuel, les lie les uns aux autres et les rend indissociables.. Bien que les uns ne puissent aller sans les autres, cette brochure n’a pas pour objectif de prouver quel est le vĂ©ritable jour du Sabbat chrĂ©tien. Ce sujet est couvert en profondeur dans notre livre gratuit : « Le Samedi ou le Dimanche, lequel est le Sabbat? » Toutefois, il est impossible d’étudier le sujet des Sabbats de Dieu sans Ă©tudier ce livre et la brochure suivante : « Le Sabbat – Du temps a-t-il Ă©tĂ© perdu? » — qui prouve que le cycle hebdomadaire est demeurĂ© le mĂªme depuis la CrĂ©ation. Nous vous encourageons fortement Ă  les lire parce que les arguments et les suppositions de ceux qui affirment que les ordres clairs de Dieu ne sont plus en force sont aussi utilisĂ©s pour rĂ©futer l’observance du Sabbat hebdomadaire et celle des Sabbats annuels.

Certains disent que Colossiens 2 :16-17 abolit le Sabbat hebdomadaire et les Sabbats annuels. (Nous verrons dans un encadrĂ©, ci-dessous, que ce n’est pas le cas). D’autres disent que les Sabbats annuels faisaient partie de la loi mosaĂ¯que. C’est faux car ils Ă©taient en force avant mĂªme que la loi des rituels donnĂ©e Ă  MoĂ¯se soit proclamĂ©e. D’autres affirment qu’il y avait des sacrifices lors de ces jours — mais Nombres 28 :3 montre qu’il y avait des sacrifices Ă  tous les jours de l’annĂ©e.

Alors, nous sommes donc confrontés à une question de prime importance. Quels étaient les jours que Dieu a sanctifiés et a commandé à l’ancien Israël d’observer ? Nous devons d’abord couvrir certains éléments contextuels essentiels si nous voulons bien comprendre le sujet des Sabbats annuels divins tels qu’ils étaient enseignés dans l’Ancien Testament.

Ils nous sont présentés dans Lévitique 23.

Le chapitre des Jours Saints.

LĂ©vitique 23 est souvent appelĂ© « Chapitre des Jours Saints ». Il renferme une brève description de chacun des sept Jours Saints divins — Ă©galement appelĂ©s FĂªtes ou Sabbats qui, nous le verrons sont d’autant de termes interchangeables dans tout le chapitre. Nous verrons plus loin la signification de ces jours.

Notez ce qui suit : « L’Eternel parla Ă  MoĂ¯se, et dit : Parle aux enfants d’IsraĂ«l, et tu leur diras : Les FETES DE L’ÉTERNEL, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont MES FETES », (V. 1-2). Le verset 3 prĂ©sente le Sabbat hebdomadaire comme Ă©tant une des FĂªtes de Dieu : « On travaillera six jours ; mais le septième jour est le SABBAT, le jour du repos : il y aura une sainte convocation. Vous ne ferez aucun ouvrage : c’est le sabbat de l’Eternel, dans toutes vos demeures ». Le verset 4 prĂ©sente les autres des FĂªtes. : « Voici les FETES DE L’ETERNEL, les saintes convocations, que vous publierez Ă  leurs temps fixĂ©s ».

Ă€ une exception près, les FĂªtes et les Sabbats sont la mĂªme chose.

Le verset 5 rĂ©vèle la première des FĂªtes de Dieu : « Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la PĂ‚QUE DE L’ETERNEL ».

Ensuite, Dieu nous prĂ©sente les sept Jours des Pains sans Levain. Lors de ces jours, commençant le lendemain de la PĂ¢que, les IsraĂ©lites devaient manger des pains sans levain : « Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la FETE DES PAINS SANS LEVAIN en l’honneur de l’Eternel ; vous mangerez pendant sept jours des pains sans levain… Le SEPTIEME JOUR, il y aura une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre servile », (v. 6,8). Le premier et le septième jour sont tous deux des Jours Saints.

Les versets 9 Ă  22 donne une description plus dĂ©taillĂ©e de la FĂªte suivante, appelĂ©e FĂªte des prĂ©mices ou, PentecĂ´te, parce que l’on doit compter 50 jours Ă  partir du Sabbat hebdomadaire tombant pendant la semaine des Pains sans Levain pour connaĂ®tre le jour de sa cĂ©lĂ©bration. Ce jour Ă©tait observĂ© tard le printemps. Lisez maintenant ceci : « C’est une LOI PERPETUELLE pour vos descendants, dans tous les lieux oĂ¹ vous habiterez. Depuis le lendemain du sabbat, du jour oĂ¹ vous apporterez la gerbe pour Ăªtre agitĂ©e de cĂ´tĂ© et d’autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours… Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour qu’ils soient agitĂ©s de cĂ´tĂ© et d’autre ; ils seront faits avec deux dixièmes de fleur de farine, et cuits avec du levain : ce sont les PRÉMICES Ă  l’Eternel », (v. 14-17).

Le verset 21 explique que la FĂªte des PrĂ©mices est une assemblĂ©e commandĂ©e et rĂ©pète, pour en souligner l’importance, qu’elle a Ă©tĂ© ordonnĂ©e par Dieu Ă  perpĂ©tuitĂ© : « Ce jour mĂªme, vous publierez la fĂªte, et vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre servile. C’est une LOI PERPETUELLE pour vos descendants, dans tous les lieux oĂ¹ vous habiterez ».

Dans ce passage, Dieu souligne Ă  nouveau l’instauration permanente de ces jours de façon Ă  ce que personne ne puisse douter de la signification du mot « perpĂ©tuelle ». Veuillez noter que ces jours devaient Ăªtre observĂ©s par leurs descendants, (Ă©galement rĂ©pĂ©tĂ©). Il y a encore des descendants d’IsraĂ«l sur la Terre aujourd’hui.

La pĂ©riode d’automne contient les quatre derniers Jours Saints, en commençant par la FĂªte des Trompettes : « Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publiĂ© au son des TROMPETTES, et une sainte convocation. Vous ne ferez aucune oeuvre servile », (v. 24-25).

Ensuite vient le Jour des Expiations qui est un Sabbat annuel, mais non une FĂªte. Il en est ainsi parce qu’aucune nourriture ni breuvage ne sont permis : « Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le JOUR DES EXPIATIONS : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos Ă¢mes [i.e. aucune nourriture ni boisson]. Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-lĂ , car c’est le JOUR DES EXPIATIONS, oĂ¹ doit Ăªtre faite pour vous l’expiation devant l’Eternel, votre Dieu… C’est une loi perpĂ©tuelle pour vos descendants dans tous les lieux oĂ¹ vous habiterez. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos Ă¢mes ; dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous cĂ©lĂ©brerez votre sabbat », (V.27-28, 31-32). Ici encore, l’observance du jour des Expiations a Ă©tĂ© commandĂ©e Ă  « perpĂ©tuitĂ© » et « pour tous les descendants ».

Cinq jours après les Expiations, il y a la FĂªte des Tabernacles, qui dure sept jours et qui est suivie par le Dernier Grand Jour appelĂ© ici le « huitième jour ».

Les versets 34 Ă  36 dĂ©crivent ces FĂªtes : « Parle aux enfants d’IsraĂ«l, et dit : Le quinzième jour de ce septième mois, ce sera la FETE DES TABERNACLES en l’honneur de l’Eternel, pendant sept jours. Le PREMIER JOUR, il y aura une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre servile… Le HUITIEME JOUR, vous aurez une sainte convocation… ce sera une assemblĂ©e solennelle : vous ne ferez aucune oeuvre servile ».

Ce chapitre dĂ©crit sept FĂªtes et sept Jours Saints annuels. La PĂ¢que est une FĂªte mais pas un Jour Saint. Les Expiations sont un Jour Saint mais Ă©videmment, pas une FĂªte parce qu’aucune nourriture ni breuvage ne sont permis.

Les versets 40 Ă  43 dĂ©crivent davantage la FĂªte des Tabernacles et ce que Dieu voulait qu’IsraĂ«l apprenne en l’observant. : « Vous prendrez, le premier jour, du fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux d’arbres touffus et des saules de rivière ; et vous vous rĂ©jouirez devant l’Eternel, votre Dieu, pendant sept jours… C’est une LOI PERPETUELLE pour vos descendants. Vous la cĂ©lĂ©brerez le septième mois… Vous demeurerez pendant sept jours sous des tentes [demeures temporaires] tous les indigènes en IsraĂ«l demeureront sous des tentes, afin que vos descendants sachent que j’ai [Dieu] fait habiter sous des tentes les enfants d’IsraĂ«l, après les avoir fait sortir du pays d’Egypte. Je suis l’Eternel, votre Dieu ».

Prenons quelques instants pour rĂ©sumer cela. En incluant le verset 41, Dieu dit Ă  quatre reprises que Ses FĂªtes ont Ă©tĂ© ordonnĂ©es Ă  perpĂ©tuitĂ©. Ă€ deux reprises Il dĂ©clare qu’elles doivent Ăªtre observĂ©es par les descendants d’IsraĂ«l. Dieu est très sĂ©rieux en ce qui concerne leur observance puisqu’Il dit aux versets 29-30 que si quelqu’un ne les observe pas il doit Ăªtre « retranchĂ© », « dĂ©truit » autrement dit, mis Ă  mort !

Les versets 37-38 et 44 rĂ©itèrent, « Telles sont les FETES DE L’ETERNEL » et « les SABBATS DE L’ETERNEL ». (Le verset 39 explique que le premier jour des Tabernacles et le Dernier Grand Jour sont aussi des « Sabbats »). Ce ne sont pas des fĂªtes juives ou les fĂªtes d’IsraĂ«l comme certaines personnes malhonnĂªtes le disent.

Ancrez bien ceci dans votre esprit. Ces Jours Saints sont les Sabbats de DIEU — ce sont les FĂªtes de l’Éternel.

Israël a continuellement désobéi.

IsraĂ«l a refusĂ© de demeurer fidèle aux Sabbats de Dieu — annuels ou hebdomadaires — pour une pĂ©riode la moindrement prolongĂ©e. Il y eut quelques pĂ©riodes oĂ¹ ils les observèrent puis, dĂ©sobĂ©irent et retombèrent dans les pratiques des nations qui les entouraient.

Dans le livre d’Ézéchiel, Dieu décrit la façon dont Il a donné Ses Sabbats à Israël — et ce qu’ils en ont fait. Voyez : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu’ils connussent que je suis l’Eternel qui les sanctifie. Et la maison d’Israël se révolta contre moi dans le désert. Ils ne suivirent point mes lois, et ils rejetèrent mes ordonnances, que l’homme doit mettre en pratique, afin de vivre par elles, et ils profanèrent à l’excès mes sabbats. J’eus la pensée de répandre sur eux ma fureur dans le désert, pour les anéantir », (20 :12-13).

Un signe « signifie » quelque chose. Les Sabbats montrent qui est le peuple de Dieu et montrent que Dieu est le véritable créateur. Israël ne voulait pas porter la « signature » de Dieu sur eux. Ils se sont rebellés pour pouvoir suivre les coutumes et les pratiques des autres dieux. Tous ceux qui observent le Sabbat hebdomadaire sont obligés de se rappeler (par la commémoration) la semaine de la Création de Genèse 1 :1 à Genèse 2 :7. La Création identifie Dieu et prouve Son existence — et l’observance du Sabbat force les gens à se rappeler à tous les sept jours qui est le vrai Dieu. Ceux qui l’observent ne peuvent s’égarer par l’adoration d’autres dieux.

Remarquez que Dieu a aussi dit : « Je leur donnai aussi mes Sabbats ». Il les a appelés « Mes Sabbats » parce qu’Il n’a jamais voulu qu’ils soient les « Sabbats d’Israël ». Le mot Sabbats est au pluriel parce que le Sabbat hebdomadaire n’est pas le seul qui sert de signe perpétuel entre Lui et Son peuple.

MĂªme si l’humanitĂ© a abandonnĂ© les Sabbats divins depuis ce temps, ils demeurent tout de mĂªme le signe entre Dieu et Son peuple, la PREUVE de l’identitĂ© de l’Un et de l’autre, (v.20).

Si l’Église du Nouveau Testament est toujours tenue d’observer ces jours, nous devons alors comprendre ce qu’est l’Église et quand Dieu a utilisé le terme « église » pour la première fois.

Qu’est-ce que l’Église ?

Dans Matthieu 16 :18, Christ promet de bĂ¢tir Son Église. Or Matthieu se retrouve dans le Nouveau Testament. Existe-t-il des preuves que Dieu ait commencĂ© l’Église dans l’Ancien Testament ?

En parlant de MoĂ¯se, Luc a Ă©crit, « C’est lui qui, lors de l’assemblĂ©e au dĂ©sert, Ă©tant avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de SinaĂ¯ et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner », (Ac 7 :38). Le JĂ©sus-Christ (v. 37) du Nouveau Testament Ă©tait aussi au milieu de l’IsraĂ«l de l’Ancien Testament, appelĂ©e ici « l’assemblĂ©e au dĂ©sert ». I Cor 10 :4 confirme ceci et rĂ©vèle que Christ est le Dieu de l’Ancien Testament.

Ă€ travers tout l’Ancien Testament, lorsque le mot « assemblĂ©e » est utilisĂ©, il signifie l’Église de l’Ancien Testament. Le sens du mot est pratiquement semblable Ă  celui du mot « Ă©glise » dans le Nouveau Testament dont l’origine est le mot grec ekklesia. Et c’est ce mĂªme mot « ekklĂ©sia » qui est traduit par « assemblĂ©e » dans Actes 7 :38, en rĂ©fĂ©rence Ă  la congrĂ©gation d’IsraĂ«l de l’Ancien Testament.

L’ancien IsraĂ«l Ă©tait une nation souveraine, au sein de laquelle l’état et l’église n’étaient pas sĂ©parĂ©s. Son premier chef fut MoĂ¯se, suivi par JosuĂ© puis par d’autres. Bien qu’elle eĂ»t plusieurs types de dirigeants (des prophètes, des juges, des rois, des prĂªtres), les lois de Dieu Ă©taient aussi des lois civiles, elles devaient Ăªtre observĂ©es en tant que lois nationales. Plusieurs rituels et lois cĂ©rĂ©monielles, faisant partie de la loi de MoĂ¯se, furent ajoutĂ©s, Ă  cause des dĂ©sobĂ©issances d’IsraĂ«l, afin de donner l’habitude d’obĂ©ir aux lois divines. Les lois rituelles, qui devaient Ăªtre observĂ©es jusqu’au temps du Christ, impliquaient principalement des ordonnances physiques et diverses ablutions. Elles servaient aussi Ă  dĂ©crire ce qui Ă©tait souillĂ© et plusieurs types d’offrandes de viandes et de boissons

Les Sabbats et les Jours Saints n’ont jamais fait partie de la loi mosaĂ¯que des rituels, des ablutions et des offrandes. Le Sabbat dĂ©buta lors de la CrĂ©ation et les Jours Saints furent ordonnĂ©s bien avant que Dieu exige des holocaustes et des sacrifices, (JĂ©r 7 :22-23). Les lois de MoĂ¯se ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es parce que le peuple n’obĂ©issait pas Ă  celles dĂ©jĂ  Ă©tablies par Dieu. Ce point est d’une importance capitale et doit Ăªtre compris. Elles Ă©taient diffĂ©rentes. Les Jours Saints devaient Ăªtre observĂ©s Ă  perpĂ©tuitĂ© mais les sacrifices devaient Ăªtre offerts seulement jusqu’au moment oĂ¹ Christ — le sacrifice ultime de Dieu — mourrait sur la croix abolissant ainsi leur obligation.

L’Église du Nouveau Testament est aussi appelĂ©e une « nation sainte » (I Pi 2 :9). Toutefois c’est une nation spirituelle et non civile. VoilĂ  la principale diffĂ©rence entre l’IsraĂ«l de l’Ancien et du Nouveau Testament. Les lois de Dieu qui avaient Ă©tĂ© promulguĂ©es pour l’ancien IsraĂ«l — l’assemblĂ©e au dĂ©sert — doivent toujours Ăªtre observĂ©es par l’IsraĂ«l spirituel — l’Église du Nouveau Testament.

Tout ce que Dieu fait a un but. Les choses ont Ă©tĂ© soigneusement planifiĂ©es pour une ou des raisons spĂ©cifiques. Il en est de mĂªme en ce qui concerne les Jours Saints. Dieu nous les a donnĂ©s pour une raison, un BUT SUPREME.

Le dessein des Jours Saints divins est de reprĂ©senter et d’expliquer la totalitĂ© du Plan de Dieu pour l’humanitĂ©. Lorsqu’ils sont observĂ©s Ă  chaque annĂ©e, dans l’ordre, les sept Sabbats annuels, ou jours de FĂªtes, sont en quelque sorte une rĂ©pĂ©tition des Ă©vĂ©nements que Dieu veut que Son peuple n’oublie jamais. Ils sont un rappel des choses Ă  venir que Dieu a l’intention de rĂ©aliser Ă  travers les diffĂ©rentes pĂ©riodes de Son plan de 6000 ans pour l’humanitĂ©.

En observant ces jours fidèlement, à chaque année, ceux qui le font conservent automatiquement le souvenir de ce que Dieu accomplit. Ils comprennent que ces jours symbolisent et décrivent des événements spécifiques, leur succession, ainsi que les écarts temporels à l’intérieur du plan de Dieu.

Il n’y a aucune nation dans le monde qui observe les Sabbats ou les Jours Saints de Dieu. Le rĂ©sultat ? Aucune ne comprend le dessein de Dieu — ni mĂªme le fait qu’Il a un dessein. Il en a Ă©tĂ© de mĂªme Ă  travers toute l’histoire. Aucune nation ne connaĂ®t le vĂ©ritable Dieu et consĂ©quemment, elles servent toutes de faux dieux ou des idoles.

Sauf qu’il fut un temps oĂ¹ elles avaient la connaissance des Sabbats divins. Ceci est aussi vrai aujourd’hui pour les nations peuplĂ©es par les descendants de l’ancien IsraĂ«l. Elles sont tombĂ©es dans l’idolĂ¢trie et les pratiques paĂ¯ennes au mĂªme titre que les autres nations, parce qu’elles ont oubliĂ© les Sabbats de Dieu et les Jours Saints. Elles ont aussi perdu la connaissance de leur vĂ©ritable identitĂ©. C’est la perte du signe de Dieu qui en a Ă©tĂ© la cause. (Notre brochure gratuite « L’AmĂ©rique et l’Angleterre en prophĂ©tie » vous raconte l’histoire fascinante de leur identitĂ© et de ce que le futur leur rĂ©serve).

Les Ă©glises de ce monde ignorent mĂªme les aspects les plus fondamentaux du Plan de Dieu et de Ses enseignements. Ils ne comprennent pas ce que signifie recevoir l’Esprit-Saint ni le processus de conversion, pas plus qu’elles ne comprennent la signification de « naĂ®tre Ă  nouveau », ou ce qu’est le vĂ©ritable Évangile du Royaume de Dieu, ou ce qui se passe au moment de la mort. Elles ne connaissent pas la dĂ©finition biblique du pĂ©chĂ© ni ne savent que le ciel n’est pas la rĂ©compense de ceux qui sont sauvĂ©s ou que le salut signifie rĂ©gner (après avoir vaincu le pĂ©chĂ© et notre nature pour se qualifier). Elles ne savent pas quel est le rĂ´le de l’Église et son devoir, comment la paix mondiale sera Ă©tablie, l’origine de la nature humaine et celle du diable, la dĂ©finition biblique de la foi et elles ignorent que la doctrine de lâ€™Ă¢me immortelle n’est qu’une fiction etc. La majoritĂ© des gens ne comprennent pas ou ne croient mĂªme pas que Christ doit revenir, ni ce que cela signifie pour notre civilisation. Ces millions de personnes croient que la crucifixion du Christ a complĂ©tĂ©, a terminĂ©, le plan de rĂ©demption. (En rĂ©alitĂ©, ils apprendront que le sacrifice du Christ n’est simplement que le commencement de ce plan).

Si l’ancien Israël était demeuré fidèle aux Sabbats divins, ils comprendraient les vérités révélées par toutes ces doctrines. Et si le monde, soudainement, commençait à observer ces jours, il découvrirait cette connaissance. Mais Dieu n’appelle pas le monde aujourd’hui. Il appelle quelques individus. Toute personne disposée à chercher et à prouver la vérité divine peut voir se révéler à elle les plus grands mystères qui éludent toujours un monde séduit, confus et aveuglé.

Maintenant que nous avons Ă©tabli ce que sont les Jours Saints de Dieu, nous devons examiner l’Ancien et le Nouveau Testament pour voir si on y fait allusion et si oui, Ă  quel endroit. Nous devons aussi comprendre leur signification et pourquoi Dieu a commandĂ© leur observance Ă  perpĂ©tuitĂ©. Nous devons examiner chacun des Sabbats annuels en commençant par la PĂ¢que et comprendre ce qu’ils nous enseignent.

Israël avait oublié le vrai Dieu.

Presque tout le monde comprend que « Dieu a conduit Israël hors de l’Égypte ». Mais pratiquement personne ne comprend que l’Égypte était un type du péché, et qu’Israël en était esclave. Dieu devait délivrer Israël de cet esclavage et cela exigea de nombreux miracles. Tous ceux qui sont appelés hors du monde présent vivent dans une « Égypte » moderne — une Babylone de péché et de confusion, qui rejette le véritable Dieu. Dieu a déversé Ses plaies sur l’Égypte avant de délivrer Son peuple. Le livre de l’Apocalypse montre que c’est ce que Dieu fera à nouveau juste avant le retour du Christ.

Hollywood a enjolivé le récit de l’Exode d’une manière parfois très erronée. Toutefois, la majorité est vaguement au courant de la manière dont Dieu S’y est pris pour révéler, au moyen de MIRACLES, Sa puissance et Son identité. Il S’est servi de ces miracles afin de Se faire à nouveau connaître à Israël.

RĂ©flĂ©chissez. Dieu a donnĂ© le Sabbat Ă  l’ancien IsraĂ«l par l’intermĂ©diaire de MoĂ¯se. Pourquoi a-t-Il fait cela ? Il y Ă©tait obligĂ© ! IsraĂ«l venait juste de passer environ 200 ans en esclavage en Égypte. On ne leur avait pas permis d’adorer le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, leurs pères, pendant tout ce temps. Au moment oĂ¹ Dieu les a libĂ©rĂ©s, ils avaient oubliĂ© qui Ă©tait le vrai Dieu ainsi que Ses Sabbats. Ils n’avaient pas accès aux Écritures et devaient adorer les faux dieux de l’Égypte. C’est pourquoi Dieu a dĂ» Se rĂ©vĂ©ler Ă  eux une seconde fois.

C’est une des raisons pour lesquelles le commandement sur la Sabbat commence par : « Souviens-toi du jour du repos » — Israël l’avait oublié. Abraham, Isaac et Jacob avaient observé la Loi de Dieu (Gen 26 :5 ; Deut 30 :20), mais la connaissance du Sabbat avait été perdue pendant les siècles passés en Égypte.

Dieu dĂ©cida de rendre le commandement sur le Sabbat très clair pendant le sĂ©jour dans le dĂ©sert de Sin. IsraĂ«l avaient laissĂ© derrière lui les « pots de viande » d’Égypte et murmurait contre MoĂ¯se car il manquait de nourriture. Dieu devait Ă©prouver le peuple afin de savoir s’il obĂ©irait Ă  Sa Loi. Il crĂ©a un test spĂ©cifique, Ă  l’aide de la manne, qui devait dĂ©montrer Ă  IsraĂ«l le caractère unique de la saintetĂ© du Sabbat. Nous retrouvons ce rĂ©cit dans Exode 16. (Ce dernier est presqu’une dĂ©monstration de l’impatience avec laquelle les gens veulent croire que les temps et la Loi de Dieu peuvent Ăªtre changĂ©s.).

La PĂ¢que.

Dieu ordonna aux IsraĂ©lites de prendre un jeune agneau sans tache et sans dĂ©faut, qui Ă©tait une prĂ©figuration du Christ, l’Agneau de Dieu (Jn 1 :29). Cela devait toujours Ăªtre accompli le dixième jour du premier mois de l’annĂ©e sacrĂ©e. Contrairement Ă  tous les calendriers inventĂ©s par l’homme qui dĂ©bute l’annĂ©e au milieu de l’hiver, ce calendrier sacrĂ© la commence au printemps, par la nouvelle lune, aux environs de l’équinoxe.

IsraĂ«l avait aussi perdu la connaissance du calendrier sacrĂ©. Voyez ce que Dieu avait ordonnĂ© : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’annĂ©e », (Ex 12 :2). Tout comme le sacrifice du Christ est le dĂ©but du Plan divin, la PĂ¢que devait aussi Ăªtre dans le mois qui « dĂ©butait » l’annĂ©e.

Il y en a tellement qui comprennent certains aspects du sacrifice de Christ mais qui sont incapables de voir, au-delà, le dessein que Dieu révèle par chacun des autres Jours Saints suivants.

Le 10è jour du mois d’Abib (le premier mois hĂ©breu), IsraĂ«l devait sĂ©lectionner un agneau sans dĂ©faut. Quatre jours plus tard, le 14è jour du mois, il devait sacrifier l’agneau. Exode 12 :6 dit : qu’il devait Ăªtre tuĂ© « entre les deux soirs ». L’EncyclopĂ©die Juive explique que cela reprĂ©sente la pĂ©riode du crĂ©puscule. C’est celle qui est dĂ©crite comme suivant le coucher du soleil, avant que n’arrive l’obscuritĂ© totale. Autrement dit, c’était au tout dĂ©but du 14e jour que l’agneau Ă©tait sacrifiĂ©, et peu de temps après son sang Ă©tait aspergĂ© sur le linteau et les poteaux des maisons des IsraĂ©lites. Ă€ minuit, l’ange de la mort frappa tous les premiers-nĂ©s d’Égypte. Mais Dieu avait dit aux IsraĂ©lites, lorsque « je verrai le sang… je passerai par-dessus vous », d’oĂ¹ la signification du terme hĂ©breu pacach et anglais, passover, signifiant « passer par-dessus ».

On retrouve le terme « PĂ¢que » dans le Nouveau Testament au sein d’un passage des plus significatif. Paul Ă©crit aux Corinthiens en leur disant : « Christ, notre PĂ¢que, a Ă©tĂ© immolĂ©e ». Ce verset Ă©limine tout doute sur la signification rĂ©elle de la cĂ©lĂ©bration de la PĂ¢que de l’Ancien Testament. Christ Ă©tait au centre de cette cĂ©lĂ©bration et cela est le premier indice important qui montre que les FĂªtes de l’Ancien Testament sont directement liĂ©es au Plan divin. Le sang de l’agneau Ă©tait un type du sang versĂ© par le Christ, l’Agneau de Dieu. Tout ChrĂ©tien traditionnel reconnaĂ®t que le sacrifice du Christ est essentiel au salut. Pourquoi alors ne veulent-ils pas — ou ne sont-ils pas prĂªts Ă  — accepter le fait que la cĂ©lĂ©bration du reste de Ses FĂªtes pourrait aussi avoir une signification spirituelle importante ?

Exode 12 :6 explique que la PĂ¢que devait Ăªtre sacrifiĂ©e « entre les deux soirs », au crĂ©puscule (traduction juive officielle). Il nous faut expliquer brièvement que certains croient que l’agneau Ă©tait tuĂ© aux environs de 15 heures pendant la partie diurne du 14 pour ensuite Ăªtre mangĂ© le soir du 15, soit le mĂªme soir oĂ¹ IsraĂ«l quittait l’Égypte. Cette thĂ©orie est impossible. Essayons de comprendre pourquoi.

DeutĂ©ronome 16 :6 montre que l’agneau Ă©tait toujours sacrifiĂ© au moment oĂ¹ le soleil se couchait. Par contre il Ă©tait toujours mangĂ© pendant la journĂ©e du 14, et non pas après (LĂ©v 23 :5-6). Dieu fait toutes choses exactement au temps fixĂ© ! Le moment est donc une fois par annĂ©e, au crĂ©puscule, au dĂ©but du 14 Abib, après le coucher du soleil.

Pour en revenir Ă  Exode 12, les versets 8 Ă  11 dĂ©crivent comment il devait Ăªtre rĂ´ti et mangĂ© la nuit du 14. Le verset 12 explique comment Dieu passerait « dans le pays d’Égypte cette nuit-lĂ  et… frapperait tous les premiers-nĂ©s ». Le verset 22 dĂ©crit ce que les IsraĂ©lites devaient faire avec le sang de l’agneau : « … vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu’au matin ».

Prenez soigneusement note que personne ne pouvait quitter sa maison pendant la nuit. Le verset 29 dit : « Au milieu de la nuit, l’Eternel frappa tous les premiers-nĂ©s ».Les versets 30 et 31 explique que « Pharaon se leva de nuit » et appela MoĂ¯se et Aaron afin qu’ils disent aux IsraĂ©lites de partir. Les Égyptiens tentaient de se dĂ©barasser d’eux (v. 33) et la Bible mentionne que les IsraĂ©lites « demandèrent » (v. 35), ou dĂ©pouillèrent (v. 36) le peuple Ă©gyptien.

Cela signifie qu’ils prirent de l’or, de l’argent, des bijoux et des vĂªtements comme ils le voulurent. Cela a pris plusieurs heures et n’a pu se produire pendant la nuit car il leur Ă©tait interdit de sortir de leur maison pendant cette pĂ©riode. Donc, le dĂ©pouillement s’est fait pendant la partie diurne du 14. Comme il y avait des millions d’IsraĂ©lites et que les avertir a dĂ» Ăªtre une tĂ¢che considĂ©rable, de nombreuses heures ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour la complĂ©ter.

Exode 12 :10 donne une preuve supplĂ©mentaire que le peuple n’a pas pu quitter l’Égypte pendant la nuit oĂ¹ Pharaon s’était levĂ© car, « au matin », il devait « brĂ»ler au feu » tout ce qui restait de l’agneau.

DeutĂ©ronome 16 :1 ajoute une corroboration importante Ă  ce fait car il y est dit : « … cĂ©lèbre la PĂ¢que en l’honneur de l’Eternel, ton Dieu ; car c’est dans le mois des Ă©pis que l’Eternel, ton Dieu, t’a fait sortir d’Egypte, pendant la nuit ». Il est donc Ă©vident que c’est pendant la nuit du 15 car IsraĂ«l demeura Ă  l’intĂ©rieur des maisons pendant la nuit du 14.

Nombres 33 :3 confirme que c’était bien le 15 : « Ils partirent de Ramsès le premier mois, le quinzième jour du premier mois. Le lendemain de la PĂ¢que, les enfants d’IsraĂ«l sortirent la main levĂ©e, Ă  la vue de tous les Egyptiens ».

Exode 12 :41-42 aborde un autre sujet d’une nuit qui « … sera cĂ©lĂ©brĂ©e en l’honneur de l’Eternel ». Notez ce qui est Ă©crit : « … le jour mĂªme [le 15], toutes les armĂ©es de l’Eternel sortirent du pays d’Egypte. Cette nuit sera cĂ©lĂ©brĂ©e en l’honneur de l’Eternel, parce qu’il les fit sortir du pays d’Égypte ; cette nuit sera cĂ©lĂ©brĂ©e en l’honneur de l’Eternel ». (Le verset 43 jusqu’à la fin du chapitre est une section diffĂ©rente qui montre qui avait le droit de prendre la PĂ¢que).

La PĂ¢que Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©e le soir du 14 mais la nuit suivante, cette « soirĂ©e mĂ©morable », lorsqu’IsraĂ«l entama son voyage hors d’Égypte, Ă©tait le 15. Dieu voulu qu’IsraĂ«l se souvienne de la dĂ©livrance d’Égypte par une cĂ©lĂ©bration diffĂ©rente qui se tenait une nuit plus tard

La PĂ¢que de l’Ancien Testament a toujours prĂ©cĂ©dĂ© le Sabbat annuel appelĂ© le premier Jour des Pains sans Levain. Ce jour est un Grand Jour, un jour de FĂªte, que l’on doit cĂ©lĂ©brer chaque annĂ©e le lendemain de la PĂ¢que. Voyez Nombres 28 :16-17 : « Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera la PĂ¢que de l’Eternel. Le quinzième jour de ce mois sera un jour de fĂªte ». Cette FĂªte est le premier Jour des Pains sans Levain. Rappelez-vous que LĂ©vitique 23 :5-6 dit exactement la mĂªme chose. La PĂ¢que est le 14 et les sept jours suivants constituent les Jours des Pains sans Levain.

Les Jours des Pains sans Levain.

Du 15 au 21 Abib — une pĂ©riode de sept jours — est cĂ©lĂ©brĂ©e une fĂªte appelĂ©e les Jours des Pains sans Levain. Cela signifie que seulement du pain sans levain — du pain confectionnĂ© sans levure ou autre levain — doit Ăªtre mangĂ© chaque jour pendant une semaine en commençant immĂ©diatement le lendemain de la PĂ¢que. Du temps du Nouveau Testament, on parlait des Jours des Pains sans Levain comme d’une pĂ©riode de 8 jours car le levain Ă©tait mis hors des maisons pendant la portion diurne du 14. Toutefois, la pĂ©riode de sept jours des Pains sans Levain dĂ©bute après la PĂ¢que, le 15.

Le premier et le dernier jour de cette fĂªte, le 15e et le 21e, sont des Sabbats annuels. MĂªme si LĂ©vitique 23 :4-5 inclut la PĂ¢que comme Ă©tant une FĂªte de l’Éternel, notez que Nombres 28 :17 dit : « Le quinzième jour de ce mois sera un jour de fĂªte ».

Exode 12 : 14-16 souligne d’une façon particulière l’importance qu’a aux yeux de Dieu la cĂ©lĂ©bration de la FĂªte dĂ©butant le 15 : « Vous conserverez le SOUVENIR de ce jour, et vous le cĂ©lĂ©brerez par une FETE en l’honneur de l’Eternel ; vous le cĂ©lĂ©brerez comme une loi perpĂ©tuelle pour vos descendants. Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, il n’y aura plus de levain dans vos maisons ; … Le premier jour [le 15e], vous aurez une sainte convocation ; et le septième jour [le 21e], vous aurez une sainte convocation. »

Ce passage nous montre clairement que la FĂªte du 15 Ă©tait un souvenir pour Dieu. Il voulait que ce jour, (pas le 14 comme certains le disent) soit un rappel annuel qu’Il avait dĂ©livrĂ© IsraĂ«l en lui faisant quitter l’Égypte. Cela devait Ăªtre une « loi perpĂ©tuelle » pour tous « les descendants ». Les Jours des Pains sans Levain sont importants aux yeux de Dieu et ce qui prĂ©cède confirme ce qu’Il dit dans LĂ©vitique 23 au sujet de la permanence de toutes Ses FĂªtes. Souvenez-vous que « sainte convocation » signifie une assemblĂ©e commandĂ©e. Dieu ordonne Ă  Son peuple, et Ă  tous ses descendants, de s’assembler en ce jour, et cela Ă€ JAMAIS !

Au verset 17, Dieu montre sans Ă©quivoque la raison pour laquelle ces Jours doivent Ăªtre observĂ©s « Ă  jamais ». Mais ce verset commence aussi Ă  laisser entrevoir pourquoi : « … car c’est en ce jour mĂªme que j’aurai fait sortir vos armĂ©es du pays d’Egypte; vous observerez ce jour comme une loi perpĂ©tuelle pour vos descendants ». La Bible de JĂ©rusalem dit : « C’est un dĂ©cret perpĂ©tuel ». (Le verset 24 montre Ă©galement que la PĂ¢que devait Ăªtre observĂ©e « Ă  perpĂ©tuitĂ© »).

Cette ordonnance fut Ă©tablie avant que la Loi de MoĂ¯se fĂ»t donnĂ©e. Quelle en Ă©tait la raison ?.

Pourquoi les Jours des Pains sans Levain ?

La PĂ¢que et les Pains sans Levain font un tout. Voici pourquoi. La PĂ¢que illustre le sacrifice de Christ qui fut nĂ©cessaire pour que nos pĂ©chĂ©s soient pardonnĂ©s et effacĂ©s. La FĂªte des Pains sans Levain n’annonçait pas le sacrifice du Christ.

Pour quelle raison devrions-nous cĂ©lĂ©brer la PĂ¢que si ceux qui ont Ă©tĂ© lavĂ©s devaient faire volte-face et retourner se vautrer dans le pĂ©chĂ© ? L’Égypte est un type du pĂ©chĂ©. Les Jours des Pains sans Levain reprĂ©sentent le peuple de Dieu sortant du pĂ©chĂ© et le mettant hors de sa vie par l’obĂ©issance Ă  la Loi divine. Ceci est un point vital Ă  comprendre. RĂ©flĂ©chissez ! La PĂ¢que est une FĂªte qui dure une journĂ©e. Dans un sens, elle n’illustre qu’un seul Ă©vĂ©nement. Le pardon des pĂ©chĂ©s par le sang du Christ. La FĂªte des Pains sans Levain couvre une pĂ©riode de sept jours. Elle reprĂ©sente une durĂ©e plutĂ´t qu’un Ă©vĂ©nement dans le temps. Le ChrĂ©tien doit accepter de combattre le pĂ©chĂ© comme mode de vie. Dieu prĂ©senta ceci Ă  IsraĂ«l avant mĂªme qu’Il eĂ»t prononcĂ© un seul mot au sujet des ablutions cĂ©rĂ©monielles et rituelles et des lois sacrificielles que nous avons mentionnĂ©es plus tĂ´t.

Il n’existe pas de personne honnĂªte qui puisse douter que Dieu ait voulu que ceux qui Le servent cĂ©lèbrent la PĂ¢que et les Pains sans Levain Ă  perpĂ©tuitĂ©, en tant qu’institution permanente. Mais POURQUOI Dieu ferait-Il cela ?

Manger des pains sans levain symbolise le rejet du levain — du pĂ©chĂ© — hors de nos vies. Comment pouvons-nous affirmer cela ? La Bible le dit-elle clairement ? Notons tout d’abord : « Souvenez-vous de ce jour [15e], oĂ¹ vous Ăªtes sortis d’Egypte, de la maison de servitude », (Ex 13 :3). Ce verset prĂ©pare le terrain.

Nous sommes maintenant prĂªts Ă  comprendre le grand dessein que Dieu avait en tĂªte en ordonnant la cĂ©lĂ©bration de cette FĂªte. Essayons d’y voir clair : « Pendant sept jours, tu mangeras des pains sans levain ; et le septième jour, il y aura une fĂªte en l’honneur de l’Eternel… Tu diras alors Ă  ton fils : C’est en mĂ©moire de ce que l’Eternel a fait pour moi [tout parent IsraĂ©lite qui parle Ă  son fils], lorsque je suis sorti d’Egypte. Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un SOUVENIR entre tes yeux, afin que la LOI de l’Eternel soit dans ta bouche… Tu observeras cette ordonnance au temps fixĂ© d’annĂ©e en annĂ©e », (v. 6, 8-10).

Ce verset est extraordinaire et très significatif ! CĂ©lĂ©brer les Jours des Pains sans Levain veut dire que la Loi de Dieu est activement Ă  l’œuvre dans notre esprit et dans notre cÅ“ur. Ă€ nouveau, Ă  quoi sert le pardon de Christ pour nos pĂ©chĂ©s passĂ©s si nous continuons Ă  vivre dans le pĂ©chĂ© ? Il est clair que Dieu Se devait d’instituer cette ordonnance — ce statut — qui est une suite logique du sens et de l’observance de Sa PĂ¢que. Il est absolument vital que vous voyiez et compreniez l’intention de Dieu — Son but — en ce qui concerne cette FĂªte.

Lorsqu’il est dit que c’est « un signe sur ta main », cela implique une action de notre part. Les mots « entre tes yeux » connotent l’esprit, notre volonté.

Tous les Ăªtres humains pèchent (Rom 3 :23). Le sang du Christ efface nos « pĂ©chĂ©s passĂ©s », (v.25). Toutefois les gens ne possèdent pas la force nĂ©cessaire pour vaincre le pĂ©chĂ© par eux-mĂªmes. Ils doivent en Ăªtre dĂ©livrĂ© tout comme IsraĂ«l l’a Ă©tĂ© de l’Égypte. Saisissez-vous cela ? Comprenez-vous mieux le sens de cette FĂªte ?

Plus tĂ´t, nous avons mentionnĂ© I Cor 5 :6-8 lorsque nous parlions de « Christ notre PĂ¢que ». Ce passage du Nouveau Testament est une expansion de celui d’Exode 13. Lisons donc maintenant ce passage dans son entier. « C’est bien Ă  tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pĂ¢te ? Faites disparaĂ®tre le vieux levain [le levain physique], afin que vous [qui Ăªtes ChrĂ©tiens] soyez une pĂ¢te nouvelle, puisque vous [qui Ăªtes ChrĂ©tiens] Ăªtes sans levain, car Christ, notre PĂ¢que, a Ă©tĂ© immolĂ©. CÉLÉBRONS DONC LA FETE, non avec du vieux levain [levain physique], non avec un levain de malice et de mĂ©chancetĂ© [levain spirituel], mais avec les pains sans levain de la puretĂ© et de la vĂ©ritĂ©. »

Quoi de plus simple ! Le levain et le pĂ©chĂ© enflent l’esprit. Le verset 6 condamne le levain. Paul va jusqu’à les avertir Ă  ce sujet lorsqu’il dit, au sujet des pĂ©chĂ©s qu’ils commettent, « vous Ăªtes enflĂ©s d’orgueil », (v.2). Cette phrase introduit en fait les versets 7 et 8.

Dans le Nouveau Testament, Paul donne l’instruction suivante aux Corinthiens (ex-paĂ¯ens) : « cĂ©lĂ©brons donc la FĂªte » immĂ©diatement après leur avoir rappelĂ© que Christ Ă©tait la PĂ¢que. Certains croient que cela se rapporte seulement au levain spirituel. Mais Paul n’a pas « spiritualisĂ© » le rejet du « pain levĂ© » hors de nos maisons. Il a soulignĂ© l’importance de nous dĂ©barrasser du « vieux levain (physique) » et de toute forme de levain spirituel, appelĂ© ici « malice et mĂ©chancetĂ© ». Ă€ nouveau, il a ordonnĂ©, « CÉLÉBRONS LA FETE ». Les ChrĂ©tiens cĂ©lèbrent la FĂªte des Pains sans Levain, physiquement et spirituellement. Pourquoi le christianisme traditionnel ignore-t-il ce passage très clair du Nouveau Testament ?

Le monde — et la nature humaine — ne veulent pas obéir à Dieu. (Rom 8 :7). Plusieurs veulent bien emprunter le nom de Christ — s’appeler Chrétien — mais sans obligation de faire quoique ce soit, (Lc 6 :46).

Enlever le levain.

Les églises de ce monde nous montrent toujours le Christ mort sur une croix. Des millions de ces idoles dans les églises et les maisons ont fait que cette image est imprégnée de façon indélébile dans l’esprit des gens et tous ceux qui pensent au Christ Le voit comme un « Jésus mort ». Pourtant le Christ est VIVANT dans le troisième ciel, à la droite de Son Père, en tant que notre Souverain Sacrificateur.

Voyez : « Ainsi, puisque nous avons un grand SOUVERAIN SACRIFICATEUR qui a traversĂ© les cieux, JĂ©sus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un SOUVERAIN SACRIFICATEUR qui ne puisse compatir Ă  nos faiblesses ; au contraire, il a Ă©tĂ© tentĂ© comme nous en toutes choses, sans commettre de pĂ©chĂ©. Approchons-nous donc avec assurance du trĂ´ne de la grĂ¢ce, afin d’obtenir misĂ©ricorde [pour les pĂ©chĂ©s que nous avons dĂ©jĂ  commis] et de trouver grĂ¢ce, pour Ăªtre secourus [pour vaincre les tentations de pĂ©cher Ă  l’avenir] dans nos besoins », (HĂ©b 4 :14-16).

I Jn 3 :4 dit que « le pĂ©chĂ© est la transgression de la loi ». Ex 13 :9 explique que Dieu veut que Sa Loi soit sur nos lèvres. Il veut que nous vivions en obĂ©issant Ă  Ses commandements, en pratiquant la JUSTICE, (Ps 119 :172). Observer la PĂ¢que sans observer les Pains sans Levain est comme ignorer la nĂ©cessitĂ© d’obĂ©ir Ă  Dieu et de cesser de vivre dans le pĂ©chĂ©.

Pratiquement tout le christianisme traditionnel croit que « le Christ l’a fait Ă  notre place » nous enlevant toute obligation d’obĂ©ir Ă  Dieu. C’est comme si le sacrifice du Christ nous donnait la libertĂ© de pĂ©cher. Et pourtant, c’est le pĂ©chĂ© qui L’a fait mourir. Faisons-nous une moquerie de ce sacrifice en continuant Ă  pratiquer la chose mĂªme qui a causĂ© Sa mort ? EspĂ©rons que non !

Nous pouvons lire dans Exode 13, que les Pains sans Levain sont cĂ©lĂ©brĂ©s en mĂ©moire de ce que l’Éternel a fait, que cette fĂªte est un signe. Ex 31 :12-17 rĂ©vèle que le Sabbat aussi est un SIGNE — entre Dieu et Son peuple. Les Sabbats annuels comme le Sabbat hebdomadaire sont des jours de repos. Le travail n’est pas permis ces jours-lĂ . Le ChrĂ©tien doit s’éloigner du pĂ©chĂ©, ne pas le commettre. Combien clair, Ă©vident et simple est le sens des Jours des Pains sans Levain qui sont des signes nous menant vers Dieu.

Pour avoir Ă©tĂ© pasteur de milliers de personnes, je peux affirmer avoir Ă©tĂ© tĂ©moin de nombreuses histoires de gens qui, après que la fĂªte des Pains sans Levain soit commencĂ©, ont trouvĂ© du levain dans leur maison. Ces Ă©vĂ©nements sont une illustration parfaite de la façon dont le pĂ©chĂ© s’introduit dans nos vies. On le retrouve dans des endroits qu’on imaginerait mĂªme pas alors qu’on pensait l’avoir Ă©liminĂ©. Vaincre le pĂ©chĂ© et s’en dĂ©barrasser est le processus de toute une vie.

Un parallèle évident.

Nous avons vu que l’Égypte Ă©tait un type du pĂ©chĂ©. De la mĂªme manière, Pharaon et ses armĂ©es sont le type parfait de Satan et de ses armĂ©es spirituelles de dĂ©mons. La seule façon possible pour IsraĂ«l d’échapper Ă  l’esclavage de ceux qui les retenaient prisonniers Ă©tait une aide, une intervention, surnaturelle. C’est un parallèle parfait de la manière dont les ChrĂ©tiens sont retenus captifs du pĂ©chĂ© par le « dieu de ce siècle », (II Cor 4 :4).

Israël a dû marcher (physiquement) hors d’Égypte. Cela représente les efforts humains qui commencent le processus de libération du péché. Israël a réussi à s’échapper. Leur captivité était terminée. La liberté les attendait. Dieu était avec eux. Pas surprenant que Nb 33 :3 dise qu’Israël quitta l’Égypte à « main levée ». Israël n’avait rien à craindre aussi longtemps qu’il dépendrait de la protection miraculeuse de Dieu pour le soutenir.

Mais le parallèle entre IsraĂ«l quittant l’Égypte et le ChrĂ©tien abandonnant le pĂ©chĂ© renferme encore d’autres leçons. Bien qu’enthousiasmĂ©s par le premier Ă©lan de libertĂ©, l’aide de Dieu fut nĂ©cessaire presqu’immĂ©diatement lorsque Pharaon et ses armĂ©es (le diable et ses dĂ©mons) revinrent Ă  la charge pour les arrĂªter. Certains IsraĂ©lites furent si terrifiĂ©s qu’ils pensèrent qu’ils mourraient et « crièrent Ă  l’Éternel ». Lisez Ex 14 :10 : « Pharaon approchait. Les enfants d’IsraĂ«l levèrent les yeux, et voici, les Egyptiens Ă©taient en marche derrière eux. Et les enfants d’IsraĂ«l eurent une grande frayeur, et crièrent Ă  l’Eternel ».

Dieu entendit les prières des Israélites effrayés. Voyez les versets 13 et 14 : « Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Eternel va vous accorder … car les Egyptiens … vous ne les verrez plus jamais. L’Eternel combattra pour vous ». Ceci est vrai aussi pour les Chrétiens s’ils confient leurs problèmes à Dieu. Le verset 19 décrit comment Dieu a conduit Israël : « L’ange de Dieu, qui allait devant le camp d’Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux ».

Mais le verset 22 rĂ©vèle comment une dĂ©livrance inattendue et miraculeuse leur a Ă©tĂ© donnĂ©e alors que les circonstances Ă©taient dĂ©sespĂ©rĂ©es. : « Les enfants d’IsraĂ«l entrèrent au milieu de la mer Ă  sec, et les eaux formaient comme une muraille Ă  leur droite et Ă  leur gauche ». Christ a enseignĂ© Ă  Ses disciples que l’eau Ă©tait un symbole de l’Esprit (Jn 7 :37-39). ÉsaĂ¯e 55 :1 ajoute : « Vous tous qui avez soif, venez aux eaux ».

Dieu a rĂ©pĂ©tĂ© Ă  plusieurs reprises qu’Il n’abandonnera pas et n’oubliera pas Ses serviteurs. Par l’Esprit-Saint habitant dans leur cÅ“ur converti (Ac 2 :38), ceux-ci sont constamment assurĂ©s qu’Il les guidera, les protĂ©gera et les dĂ©livrera de leur ennemi permanent, le pĂ©chĂ©. Tout comme le sang de Christ qui couvre nos pĂ©chĂ©s, les eaux de la mer Rouge ont englouti les armĂ©es de l’Égypte. Lorsque Christ efface nos pĂ©chĂ©s, le rĂ©sultat est semblable Ă  ce qui s’est produit avec ces armĂ©es, nous ne « les voyons plus jamais. »

Les sacrifices furent institués plus tard.

Plus tĂ´t, nous avons vu comment JĂ©r 7 :22-23 a rĂ©vĂ©lĂ© que Dieu avait introduit les sacrifices après qu’Il eut commandĂ© Ă  IsraĂ«l d’obĂ©ir Ă  Ses lois. Les adversaires des Jours Saints prĂ©tendent le contraire — que Dieu les a instituĂ©s afin qu’il y ait un temps pour offrir des sacrifices. MĂªme un examen superficiel Ă©tablit le ridicule d’un tel raisonnement.

JĂ©rĂ©mie nous montre que les Jours Saints Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©s originellement sans offrande de viandes et de libations (offrandes de boisson). Nous avons vu que les Jours Saints sont le souvenir d’évĂ©nements historiques importants, (Ex 13 :9 ; LĂ©v 23 :24). Bien entendu, ils sont aussi « l’ombre d’évĂ©nements futurs ». En rĂ©alitĂ©, Dieu n’a pas crĂ©Ă© les Jours Saints en disant : « Il y a ces offrandes qui doivent Ăªtre faites, Je suis aussi bien de crĂ©er des Jours Saints afin que les gens puissent avoir un moment prĂ©cis pour les prĂ©senter ». Les sacrifices ont Ă©tĂ© instituĂ©s avec le dessein de prĂ©figurer spĂ©cifiquement le grand sacrifice du Christ, qui, une fois accompli par Sa mort, abolissait ensuite leur nĂ©cessitĂ©.

Galates 4 :9-10.

Certains adversaires des Jours Saints citent ce passage comme preuve que ceux-ci ont été condamnés par Paul. Voici ce que ce dernier a écrit aux Galates : « …mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! »

Ce passage condamne-t-il réellement l’observance des Jours Saints et du Sabbat ? Plusieurs pasteurs séduits enseignent que les Galates retournaient à une telle observance.

Cela est impossible !

En premier lieu, les Galates Ă©taient des paĂ¯ens et n’avaient jamais observĂ© les jours consacrĂ©s par Dieu auparavant, ni mĂªme entendu parlĂ© du vrai Dieu avant dâ€™Ăªtre appelĂ©s. Ils ne pouvaient donc retourner Ă  une chose qu’ils n’avaient jamais connue ou pratiquĂ©e par le passĂ©.

Lisez Ă©galement LĂ©vitique 19 :26 et DeutĂ©ronome 18 :9-10 oĂ¹ Dieu condamne sĂ©vèrement l’observation des jours et des temps (traduit de l’hĂ©breu par : tirer des prognostics, incantation et astrologues), etc. Ces observances Ă©taient des « sabbats » et des « fĂªtes » d’origine humaine. Dans LĂ©vitique 23 et ÉzĂ©chiel 20, Dieu parle de Mes Sabbats et de Mes FĂªtes. D’un mĂªme jet, et ce dans tout l’Ancien Testament, Il condamne IsraĂ«l pour sa rĂ©bellion et pour l’observance de « vos jours », « vos sabbats » et « vos fĂªtes », (És 1 :13-14 ; Os 2 :11 ; Am 8 :10).

Jamais Dieu ne commande l’observance des mois. Colossiens 2 :8 et 20-22 montrent bien que ces « faibles et pauvres rudiments » font rĂ©fĂ©rence Ă  la philosophie qui enseignait l’utilisation de la force de la volontĂ© humaine et l’ascĂ©tisme, enseignement que l’on retrouve encore communĂ©ment dans certaines parties du monde. Ce mot « rudiments », (Col 2 :8) est le mĂªme que celui qui est utilisĂ© dans Gal 4 :9 et n’a rien Ă  voir avec le Sabbat de Dieu et les Jours Saints.

Partout Ă  travers le monde, presque toutes les culture de Gentils observent de nombreux « jours » et « temps » paĂ¯ens. Ă€ titre d’exemple, aux temps de Paul, un tiers des jours grecs et romains Ă©taient dĂ©clarĂ©s « illĂ©gaux » pour traiter des choses judiciaires et… d’affaires… pendant lesquels l’État s’attendait Ă  ce que ses citoyens s’abstiennent, autant que possible, de travailler.

Il y avait aussi des jours et des mois spĂ©cifiques rĂ©servĂ©s en honneur Ă  leurs nombreux dieux : avril et octobre Ă©taient dĂ©diĂ©s Ă  Apollon ; fĂ©vrier et juin Ă©taient dĂ©diĂ©s Ă  Zeus ; Artemis Ă©tait adorĂ©e en avril ; Bacchus en janvier. Lors de leur conversion, les Galates abandonnèrent ces nombreuses fĂªtes afin d’adorer le vrai Dieu en « esprit et en vĂ©ritĂ© », (Jn 4 :24).

En conclusion, les Galates Ă©taient en train d’abandonner le Sabbat et les Jours Saints pour retourner aux fĂªtes paĂ¯ennes observĂ©es habituellement dans l’ancienne Grèce et l’ancienne Rome lĂ  oĂ¹ vivaient de nombreux Gentils convertis, pas l’inverse.

Examinons deux raisons supplémentaires pour lesquelles cette première façon de penser est totalement erronée.

Premièrement, considérons le Sabbat, qui fut créé plus de 2500 ans avant que Dieu ait prescrit la loi des sacrifices à Israël. Ses serviteurs fidèles l’ont observé tout ce temps sans les sacrifices. Et pourtant, Dieu ajouta plus tard les sacrifices au jour du Sabbat, (Nb 28 :9-10). Il est impossible que la validité du Sabbat dépende des sacrifices qui furent ajoutés 2 millénaires et demi plus tard.

RĂ©alisez-vous cela ? C’est important car le mĂªme principe s’applique aux Jours Saints qui ont Ă©tĂ© instituĂ©s avant que les sacrifices soient ordonnĂ©s.

Deuxièmement, les sacrifices des viandes et les libations furent ajoutĂ©s Ă  tous les jours de la semaine (Nb 28 :3-8). Ils devaient Ăªtre offerts Ă  chaque jour comme holocauste perpĂ©tuel, (v.3). On n’argumentera certainement pas que les « jours de la semaine » sont venus Ă  l’existence 2500 ans après la crĂ©ation de Genèse 1 ». (Dieu a aussi commandĂ© des sacrifices les jours de nouvelle lune, v. 11-15).

Le Sabbat et les Jours Saints sont des jours de souvenir. VoilĂ  pourquoi ils doivent Ăªtre observĂ©s Ă  jamais, tandis que les sacrifices physiques — et les ablutions rituelles (remplacĂ©es par la purification par le baptĂªme d’eau — Éph 5 :26) — n’en sont pas.

Célébrés par l’Église du Nouveau Testament.

Nous avons dĂ©jĂ  lu dans I Cor 5 :7-8 l’ordre de Paul de « cĂ©lĂ©brer la FĂªte ». Y a-t-il d’autres passages dans le Nouveau Testament qui confirment cet ordre, qui le rendent indubitable ? Existe-t-il des preuves que Paul lui-mĂªme ait observĂ© ces Jours ?

Faisons une courte rĂ©vision. L’agneau pascal Ă©tait sacrifiĂ© et mangĂ© le 14 Abib et la FĂªte Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©e le 15 (Nb 28 :16-17). Matth 27 :62, Mc 15 :42, Lc 23 :54 et Jn 19 :14 montrent que la partie diurne de la FĂªte Ă©tait utilisĂ©e pour sa prĂ©paration. Notez que la tradition des anciens avait fait en sorte que les Juifs observaient leur PĂ¢que un jour plus tard que Dieu ne l’avait ordonnĂ©.

En comparant Matth 26 :5, Mc 14 :2 et Jn 13 :29, qui tous trois relatent le moment de la crucifixion du Christ (qui eut lieu le jour de la PĂ¢que, avant le premier Jour des Pains sans Levain qui suivait), il est clair, qu’au temps du Nouveau Testament, on comprenait toujours que la PĂ¢que et les jours de FĂªtes Ă©taient des jours sĂ©parĂ©s. (Lisez notre publication intitulĂ©e « La rĂ©surrection du Christ n’eut pas lieu un Dimanche », afin de bien mieux comprendre cette pĂ©riode importante).

Le livre des Actes rĂ©vèle que l’Église primitive du Nouveau Testament observait les Jours des Pains sans Levain. Et cela inclut Paul. Notez ce qui suit : « Pour nous, après les jours des pains sans levain, nous nous embarquĂ¢mes Ă  Philippes, et, au bout de cinq jours, nous les rejoignĂ®mes Ă  Troas, oĂ¹ nous passĂ¢mes sept jours », (Ac 20 :6).

Pourquoi Dieu aurait-Il inspiré Luc d’écrire une telle chose si Paul et ceux qui l’accompagnaient ne venaient pas de les célébrer ?

Et pourquoi Luc aurait-il aussi écrit : « C’était pendant les jours des pains sans levain », (Ac 12 :3), si Dieu ne voulait pas que le Nouveau Testament indique que ces Jours étaient célébrés par Son Église ? Si Dieu ne voulait plus qu’ils soient célébrés, pourquoi le Saint-Esprit aurait-il inspiré ces mots ? Quelle en aurait été la raison à part vouloir introduire la confusion dans la Bible.

Tous ceux qui, sincèrement, cherchent Dieu et veulent Lui plaire reconnaissent que ces références existent parce que l’Ancien Testament avait établi ces Jours à perpétuité.

Les Ă©glises du monde enseignent de cĂ©lĂ©brer « la mort et la rĂ©surrection du Christ » selon leur tradition du Vendredi Saint et du dimanche de PĂ¢ques. Cette tradition est en fait profondĂ©ment enracinĂ©e dans le paganisme. Ces fĂªtes ont Ă©tĂ© instituĂ©es par le christianisme traditionnel avec l’intention de contrefaire et de remplacer la PĂ¢que et les Pains sans Levain. La PĂ¢que et les Pains sans Levain Ă©taient cĂ©lĂ©brĂ©s par le Christ, les apĂ´tres originaux et l’Église du Nouveau Testament — incluant les Gentils convertis. Et Dieu ordonne Ă  Son peuple de les observer aujourd’hui, (I Cor 5 :6-8).

Dieu a ordonnĂ© l’observance de la PĂ¢que comme une ordonnance perpĂ©tuelle, (Ex 12 :17,24). Tout comme Rom 2 :29 explique un changement au sujet de la circoncision — dans le Nouveau Testament, elle devait Ăªtre du cÅ“ur et non de la chair — Christ a modifiĂ© la façon dont elle devait Ăªtre cĂ©lĂ©brĂ©e. Christ, l’Agneau de Dieu, a Ă©tĂ© sacrifiĂ© pour nous rendant inutile dès lors le sacrifice littĂ©ral d’un jeune agneau. Comme Christ l’a expliquĂ©, prendre le pain et le vin, symbolisant Son corps brisĂ© et Son sang versĂ©, pour nous, devait Ăªtre un « rappel annuel » de Sa mort.

JĂ©sus observa la PĂ¢que une fois l’an, au moment fixĂ©, (Lc 2 :42) et les vĂ©ritables ChrĂ©tiens suivent Son exemple (I Pi 2 :21). En rĂ©alitĂ©, Christ Lui-mĂªme suivait l’exemple donnĂ© dans Ex 13 :10 qui explique que la PĂ¢que et les Pains sans Levain doivent Ăªtre observĂ©s annuellement. Il y est dit : « Tu observeras cette ordonnance au temps fixĂ© d’annĂ©e en annĂ©e ».

Comprenez-vous ce qui précède ? Ce passage ne dit pas « de semaine en semaine » ou « mensuellement » ou « quand cela vous plaît ». Toute tradition inventée par les hommes contrevient à cette instruction élémentaire.

En ce qui concerne les IsraĂ©lites, observer la PĂ¢que Ă  tout autre moment aurait signifiĂ© la perte de leur premier-nĂ© aux mains de l’ange de la mort. Il n’y avait aucun jeu possible en ce qui les concernait car ils n’auraient pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s ou protĂ©gĂ©s. (Lisez notre publication gratuite intitulĂ©e « Ă€ quelle frĂ©quence doit-on prendre le REPAS DU SEIGNEUR ? » afin d’en apprendre davantage).

Qu’en est-il de Colossiens 2 :16-17 ?

Les opposants aux Jours Saints justifient constamment leur position en citant Colossiens 2 :16-17, qui dit : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fĂªte, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : c’était l’ombre des choses Ă  venir, mais le corps est en Christ ».

Est-ce que ces versets enseignent aux Chrétiens ce qui est bien ou mal concernant les viandes pures ou impures, l’observance des Jours Saints, du Sabbat etc. ? Ce passage est cité par pratiquement toutes les églises qui cherchent à prouver une telle chose.

Mais le sens véritable de ces versets est que les Chrétiens ne devraient pas laisser les gens juger leur conduite de façon arbitraire. Seulement l’Église (Col 1 :18) — le « corps du Christ », (2 :17) — peut faire cela. Le verbe « est » n’est pas dans le texte original. En ajoutant ce mot les traducteurs ont embrouillé la véritable signification de ce passage.

Les mots « au sujet du boire et du manger » viennent du grec « en broosei ay en posei ». Certains ascètes de Colosse enseignaient que la privation et l’adoration par la volonté humaine (v 20-22) représentaient la voie de Dieu. (Voir encadré sur Gal 4 :9-10).

De plus, veuillez noter que le verbe de la première phrase dans le verset 27 utilise le temps présent et non l’imparfait (comme dans certaines versions) en parlant du Sabbat, des Jours Saints etc. En réalité cela dit : « ces jours sont [pas étaient] l’ombre des choses à venir ». Les Chrétiens savent que le Sabbat et les Jours Saints illustrent le plan de Dieu, ce qui inclut en effet plusieurs « choses à venir ». Le verset 18 est un dernier avertissement pour les Chrétiens au sujet de ces questions importantes — parce qu’il n’y a que l’Église qui puisse les juger, (v.17).

Tout comme les Galates, les Colossiens étaient des Gentils. Ils n’avaient jamais connu la voie divine et n’avaient jamais observé les Jours Saints divins ou le Sabbat.

Ces passages n’abolissent absolument pas les lois de Dieu, le Sabbat et les Jours Saints. En fait, les Colossiens étaient critiqués par les Gentils non-convertis — parce qu’ils observaient le Sabbat de Dieu et Ses Jours Saints.

La FĂªte des prĂ©mices, ou PentecĂ´te.

Rappelez-vous que LĂ©v 23 :9-22 dĂ©crit le troisième Sabbat annuel, appelĂ© aussi la FĂªte des prĂ©mices. Ce jour est parfois appelĂ© la PentecĂ´te ou « FĂªtes des semaines ». Ă€ nouveau, il est dit Ă  deux reprises (v. 14 et 21) que ce Jour Saint doit Ăªtre observĂ© Ă  perpĂ©tuitĂ©. Il n’est donc pas surprenant que nous voyions la FĂªte de la PentecĂ´te mentionnĂ©e dans le Nouveau Testament. Dans ce cas-ci, elle l’est d’une façon très claire et Ă  plusieurs reprises. L’Église du Nouveau Testament observait ce Jour Saint Ă  chaque annĂ©e.

Christ a promis de bĂ¢tir Son Église, (Matth 16 :18). L’accomplissement de cette promesse est enregistrĂ© dans Ac 2 et cela se produisit le jour de la PentecĂ´te. Il y est dit : « Le jour de la PentecĂ´te, ils Ă©taient tous ensemble dans le mĂªme lieu », (v.1). Ce verset souligne un vĂ©ritable moment historique — la naissance de l’Église de Dieu du Nouveau Testament.

Notez qu’ils « Ă©taient tous ensemble dans le mĂªme lieu » lors de ce Jour Saint annuel. Il n’y avait pas de doute dans l’esprit d’aucun d’entre-eux qu’ils devaient observer ce jour. S’ils avaient cru que le Nouveau Testament avait aboli les Jours Saints, ils auraient ratĂ© tout ce qui s’est passĂ©. Christ savait exactement ce qu’Il ferait le jour de la PentecĂ´te. Il s’assura que les disciples savaient ce qu’Il voulait dire par : « mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisĂ©s du Saint-Esprit », (Ac 1 :5). Pas Ă©tonnant que le verset suivant dise que JĂ©sus leur « recommanda de ne pas s’éloigner de JĂ©rusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis », (v.4).

Pierre donna un sermon puissant, suivi par des miracles et la rĂ©ception du Saint-Esprit divin par 3000 personnes qui se repentirent et furent baptisĂ©es. C’était le temps prophĂ©tisĂ© dont il est question dans JoĂ«l 2 :28-29. Notez soigneusement ceci : Christ choisit un des Jours Saints pour commencer Ă  Ă©difier la vĂ©ritable Église de Dieu. Dieu commença Ă  travailler avec des groupes de personnes d’une manière organisĂ©e, en faisant habiter en elles Son Saint-Esprit, et ce, lors d’un Sabbat annuel, d’un jour de FĂªte.

Dans l’ancien IsraĂ«l (aujourd’hui, plus ou moins la Palestine), il y avait une rĂ©colte prĂ©coce de grain. C’est Ă  ce moment que les premiers travaux agricoles commençaient Ă  porter fruit. La FĂªte des PrĂ©mices dĂ©crit cette première, cette petite rĂ©colte « printanière » des vĂ©ritables ChrĂ©tiens qui prĂ©cède la grande rĂ©colte « automnale » qui est prophĂ©tisĂ©e pour plus tard lorsque Dieu appelle et juge toute l’humanitĂ©. Pierre a Ă©crit : « Car c’est le moment oĂ¹ le jugement va commencer par la maison de Dieu », (I Pi 4 :17). Donc, Dieu ne fait cela qu’avec l’Église pour le moment.

Il y avait deux récoltes annuelles en Israël. La récolte printanière des grains était suivie par la grande récolte d’automne. Ceux qui sont appelés par Dieu aujourd’hui, avant le retour de Jésus-Christ, sont en petit nombre. Dieu appellera l’humanité plus tard, pendant le Millénium et la période de jugement qui le suivra. La petite récolte du printemps est le symbole de la récolte spirituelle précoce d’un petit nombre de personnes. Nous examinerons plus loin ce que symbolise la seconde, la grande récolte, dans le plan de salut spirituel de Dieu.

La majoritĂ© des ChrĂ©tiens traditionnels ont appris que Dieu tente de sauver le monde maintenant — qu’aujourd’hui est la seule pĂ©riode de salut. Or, Apoc 12 :9 dit que Satan a sĂ©duit le monde entier — et sa façon d’illustrer comment Dieu sauvera Ă©ventuellement le monde est son plus grand mensonge. Des milliers de prĂ©dicateurs tentent de « sauver des Ă¢mes ». Ils en sont venus Ă  croire qu’aujourd’hui est « le seul jour de salut ». Selon la prophĂ©tie, le Christ reviendrait sur Terre seulement pour constater qu’Il a perdu la majoritĂ© de Sa crĂ©ation dans le combat « titanesque » opposant Dieu Ă  Satan.

Le diable a convaincu la majoritĂ© des gens que Dieu est en plein combat avec lui, un combat qui, semble-t-il, Dieu en train de perdre. La Bible n’enseigne pas une telle chose ! Tous ceux qui observent correctement la PentecĂ´te reconnaissent qu’elle reprĂ©sente la rĂ©colte printanière prĂ©coce dâ€™Ăªtres humains qui feront partie de Son Royaume qui doit Ăªtre Ă©tabli sur Terre lors du retour du Christ. Observer fidèlement cette FĂªte exige de la part des ChrĂ©tiens qu’ils rĂ©examinent annuellement ce segment du grand dessein de Dieu. Dans un sens, oublier le dessein de Dieu devient pratiquement impossible lorsqu’on observe les Jours Saints.

Veuillez noter ce que Jacques écrit dans son épître au sujet de qui sont les véritables Chrétiens et ce qu’ils représentent à l’intérieur du plan de Dieu : « Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures », (1 :18). Voici ce que Paul a écrit sur la manière dont toute la création attend la première « récolte » des fils de Dieu : « … mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit… en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps », (Rom 8 :23). En plus, les « rachetés » d’Apocalypse 14, qui se tiennent devant Dieu sont décrits comme « … des prémices pour Dieu et pour l’agneau », (v. 4). Nous en parlerons davantage plus loin. Ces passages particuliers du Nouveau Testament permettent d’avoir une compréhension essentielle, compréhension qui autrement serait perdue si la Pentecôte était reléguée au simple rang de pratique de l’Ancien Testament.

Examinons d’abord d’autres aspects essentiels de la FĂªte des PrĂ©mices.

Ce que représente l’agitation de la gerbe.

Cette partie de la Pentecôte appelée offrande de la gerbe débute avec Lévitique 23 :10. Le lendemain du Sabbat, hebdomadaire tombant pendant les Pains sans Levain, était le premier jour pendant lequel les Israélites avaient le droit de récolter quelque grain que ce soit. Lors d’une cérémonie spéciale, le sacerdoce lévitique « agitait » (v. 11) « devant l’Éternel » la toute première gerbe qui avait été récoltée. (Cette pratique n’est plus observée aujourd’hui parce que le rituel était une préfiguration d’une offrande bien plus importante qui serait faite plus tard pour en accomplir le sens).

Quelle était la signification réelle de l’agitation de la gerbe ? Que représentait-elle ?

Après Sa rĂ©surrection, le Christ rencontra Marie-Madeleine dans le jardin. Ce rĂ©cit raconte comment Il devait Ăªtre agrĂ©Ă© par Son Père pour toute l’humanitĂ©. Veuillez noter : « JĂ©sus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore montĂ© vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu », (Jn 20 :17 ; voir aussi Matth 28 :9).

Christ Ă©tait un sacrifice saint, le premier Ăªtre humain Ă  Ăªtre ressuscitĂ© Ă  la vie Ă©ternelle. Sa mort (en tant que sacrifice pour nos pĂ©chĂ©s) Ă©tait l’accomplissement de l’agitation de la gerbe. Ce devoir ne devait Ăªtre rempli que par le Souverain Sacrificateur. S’il avait fallu que cela soit par quelqu’un d’autre, l’offrande aurait Ă©tĂ© souillĂ©e (impure), rendue inacceptable aux yeux de Dieu.

Au moment oĂ¹ Marie-Madeleine vit Christ, Il n’était pas encore montĂ© au ciel pour Ăªtre acceptĂ© par Son Père en tant que première personne Ă  Ăªtre ressuscitĂ©e des morts (Rom 8 :29 ; Col 1 :15, 18 ; I Cor 15 :20,23). Comme Christ Ă©tait l’offrande de la gerbe et est notre Souverain Sacrificateur du Nouveau Testament (HĂ©b 9 :11-12), personne ne devait Lui toucher avant qu’Il ne soit montĂ© au ciel pour que Dieu agrĂ©e Son sacrifice.

Ce n’est pas le but de la prĂ©sente brochure de prouver quand la rĂ©surrection du Christ eut lieu. Qu’on se dise, pour le moment, qu’elle eut lieu lors d’un Sabbat hebdomadaire (un samedi) suite Ă  une crucifixion le jour de la PĂ¢que, un mercredi. Donc, après que Christ se soit offert Lui-mĂªme, Il Se prĂ©senta devant Son Père le dimanche exactement comme l’ordonne LĂ©vitique 23.

Pourquoi le mot « Pentecôte » ?

L’Ancien Testament parle de la « FĂªte des PrĂ©mices » ou de la « FĂªte des Semaines » alors que le Nouveau Testament dĂ©crit ce mĂªme Jour Saint par le mot PentecĂ´te. Ce mot est en fait un mot grec qui n’apparaĂ®t pas dans l’Ancien Testament et dont la signification a la connotation de « cinquantième » (jour). Les autres Sabbats et FĂªtes de Dieu tombent sur un jour spĂ©cifique. Ils ne demandent aucun comptage, mais la PentecĂ´te, oui ! Et il est très important que les jours soient comptĂ©s correctement.

Dans l’original grec et la version KJV, Ac 2 :1 dit : « Lorsque le jour de la PentecĂ´te fut pleinement arrivĂ© (grec : sumpleroo) ». Cela signifie que l’Église du Nouveau Testament savait compter correctement les jours pour observer la PentecĂ´te. Cette façon de faire leur permettait de savoir sans doute aucun le moment oĂ¹ la FĂªte Ă©tait pleinement arrivĂ©e. S’ils avaient fait une erreur de calcul, ils n’auraient pas reçu le Saint-Esprit ni Ă©tĂ© tĂ©moins des tout dĂ©buts de l’Église de Dieu.

LĂ©v 23 :15-16 explique comment compter ce jour. « Depuis le lendemain du sabbat, du jour oĂ¹ vous apporterez la gerbe pour Ăªtre agitĂ©e de cĂ´tĂ© et d’autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu’au lendemain du septième sabbat »

En comptant les jours pour la Pentecôte, certains ont demandé « pourquoi seulement 50 jours ? Pourquoi pas quarante, soixante ou soixante-dix ?

En IsraĂ«l, la rĂ©colte de printemps suivait les pluies d’hiver et se terminait aux environs de la PentecĂ´te (la FĂªte des Semaines, Ex 34 :22, 23 :16 et Nb 28 :26, nommĂ©e aussi FĂªte des prĂ©mices). PentecĂ´te signifie « compter cinquante ». Cinquante jours reprĂ©sente la durĂ©e nĂ©cessaire pour pouvoir faire cette rĂ©colte printanière. Elle Ă©tait gĂ©nĂ©ralement constituĂ©e des prĂ©mices du blĂ© et de l’orge qui venaient Ă  maturitĂ© un peu plus tard. Cette rĂ©colte prĂ©coce Ă©tait plutĂ´t restreinte alors que la grande rĂ©colte de l’automne Ă©tait beaucoup plus abondante.

Plusieurs personnes font erreur en comptant les jours de la Pentecôte parce qu’ils ne suivent pas les instructions divines de Lév 23 :14-15. Cette confusion tire son origine des problèmes de traduction, de la sémantique et de la définition particulière des mots. Les instructions données par Dieu en hébreu sont claires et précises.

Peu de temps après le milieu du premier siècle ap. J.-C., les Pharisiens obtinrent le contrĂ´le des observances juives sur les SadducĂ©ens conduits par les souverains sacrificateurs de la famille de Boethus. Alors que les SadducĂ©ens avaient comptĂ© les jours correctement, les Pharisiens eux commençaient Ă  compter un jour plus tard et tombaient donc un lundi. La Mishna, Ă©crite vers 200 ap. J.-C. dit : « Les Boethusiens disent : la rĂ©colte de la gerbe ne se fait pas Ă  la fin du jour de la FĂªte [des Pains sans Levain] mais seulement Ă  la fin du prochain Sabbat hebdomadaire », (Menaoth , 10,3 — Partout c’est nous qui traduisons).

Cela n’est pas difficile à comprendre. Toutefois, lorsque certaines personnes essaient de décoder les instructions simples données par Dieu, elles outrepassent ce qui est dit.

Prenez l’exemple du simple commandement suivant : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier… Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage », (Ex 20 : 8,10). L’énorme majoritĂ© du christianisme traditionnel ne peut mĂªme pas faire la diffĂ©rence entre le premier et le septième jour. Il ne faut donc pas se surprendre que certaines sectes su JudaĂ¯sme soient en dĂ©saccord avec les instructions divines sur la façon de dĂ©terminer la PentecĂ´te alors que d’autres sectes le font en suivant les Écritures. Les KaraĂ¯tes et les Samaritains ont comptĂ© les jours correctement pendant presque quatorze siècles.

En comptant cinquante jours après le Sabbat hebdomadaire qui tombe durant la semaine des Pains sans Levain (lorsque la gerbe était offerte), il vous est possible de déterminer avec précision le Jour de la Pentecôte. Le comptage des cinquante jours commence lors de la cérémonie du prélèvement et de l’offrande de la première gerbe d’orge de la première récolte et se termine toujours le premier jour de la semaine.

En théorie, le jour de l’offrande de la gerbe — le jour suivant le Sabbat hebdomadaire — peut tomber n’importe quel jour des Pains sans Levain. Voilà pourquoi il est nécessaire de compter. (Si vous voulez en comprendre davantage au sujet des questions entourant la façon de compter les jours de la Pentecôte, il serait bon de lire notre article « Como contar hasta PENTECOSTÉS »).

Compter sept semaines ; toujours un dimanche.

Le jour correct est clairement le « lendemain du septième Sabbat [Shabbat signifiant le jour du Sabbat]. Le lendemain du jour du Sabbat (pas un Grand Jour mais le jour du Sabbat hebdomadaire) était, et a toujours été le premier jour de la semaine — dimanche. Ce jour était déterminé par comptage en partant, et en incluant, le jour de l’agitation de la gerbe. Le verset 16 ne laisse aucun doute à ce sujet. À nouveau, « le lendemain du Sabbat » est le premier jour de la semaine. Selon la Parole de Dieu, la Pentecôte est toujours observée un dimanche.

DeutĂ©ronome 16 :9-10 donne des instructions plus gĂ©nĂ©rales en ce qui concerne la PentecĂ´te et explique pourquoi elle est appelĂ©e la FĂªte des Semaines : « Tu compteras sept semaines ; dès que la faucille sera mise dans les blĂ©s, tu commenceras Ă  compter sept semaines. Puis tu cĂ©lĂ©breras la fĂªte des semaines ». Le mot traduit par « semaines » tire son origine du mot shavuah ou shabuwa. Nb 28 :26 ajoute : « Le jour des prĂ©mices… Ă  votre fĂªte des semaines, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre servile ». C’était le comptage de ces sept semaines qui a amenĂ© la PentecĂ´te Ă  Ăªtre appelĂ©e aussi la « FĂªte des semaines ».

Que représente la « Pentecôte » ?

Nous avons vu que Christ a accompli ce que reprĂ©sentait la gerbe qui Ă©tait agitĂ©e devant Dieu. Mais LĂ©v 23 :17 parle Ă©galement de « deux pains » apportĂ©s par la congrĂ©gation et qui reprĂ©sentaient « les prĂ©mices Ă  l’Éternel ». De mĂªme que la gerbe Ă©tait Ă©levĂ©e et agitĂ©e devant l’Éternel, les pains aussi devaient lâ€™Ăªtre, (v. 20). La gerbe qui Ă©tait Ă©levĂ©e reprĂ©sentait le Christ ressuscitĂ©.

Comme nous avons appris que l’Église de Dieu débuta le jour de la Pentecôte, il devient évident que les pains représentent l’Église du Nouveau Testament qui est élevée de la terre lors de la première résurrection et qui comprend tous ceux que Dieu a appelés avant le retour du Christ. Les pains sont ensuite ramenés sur la terre, ce qui est une représentation des saints revenant avec Christ pour régner avec Lui, (I Thess 4 :16-17 ; Ac 1 :11 ; Zach 14 :3-4). Rappelez-vous que les saints sont les prémices, (Jc 1 :18 ; Rom 8 :23 ; Apoc 14 :4).

Israël, aujourd’hui aveugle, sera sauvé.

Dans Jn 14 :3, Christ dit : « je reviendrai ». Apoc 5 :10 montre que les saints régneront avec Christ. Ac 15 :16-17 explique davantage la promesse que le Christ a faite de revenir et ce qui arrivera après Son retour : « Après cela, je reviendrai, et je relèverai de sa chute la tente de David, j’en réparerai les ruines, et je la redresserai, afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, dit le Seigneur, qui fait ces choses »

Voilà un passage très significatif qui décrit la partie du plan de Dieu qui consiste en l’appel éventuel du monde entier. Mais avant que le Christ puisse appeler toute l’humanité et lui révéler Sa vérité, Il doit d’abord entraîner une petite équipe de « prémices ». Les nations modernes descendant de l’ancien Israël et de Juda ne sont pas appelées aujourd’hui. Elles sont toujours aveuglées.

L’ensemble de Romains 11 donne un aperçu assez dĂ©taillĂ© sur la façon dont ceux qui aujourd’hui sont aveuglĂ©s pourront plus tard Ăªtre sauvĂ©s. Ce chapitre inspirant devrait faire l’objet d’une Ă©tude soigneuse.

Il traite de toutes les tribus d’Israël. Il n’y a pratiquement personne qui comprenne qui sont les tribus d’Israël. Tous supposent que les Juifs, c’est-à-dire une seule tribu sur les douze, constitue l’ensemble d’Israël aujourd’hui. Parce que plusieurs Juifs ont continué, jusqu’à un certain point, à observer plus ou moins le Sabbat et les Jours Saints, ils ont pu conserver leur identité, identité que les autres tribus ont perdue.

Romains 11 décrit comment Dieu un jour appellera et sauvera toutes les douze tribus d’Israël. Le verset 26 dit : « Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit : Le libérateur [Jésus-Christ qui bientôt] viendra de Sion, et il détournera de Jacob les impiétés ».

Les nations modernes d’Israël (des tribus qui ont grandi en nombre) n’ont pas encore détourné les impiétés de leur condition spirituelle. Bientôt elles le feront. Elles sont présentement aveugles. Bientôt elles recouvreront la vue.

Des centaines de millions d’Israélites — du passé, du présent et du futur — comprendront bientôt le but glorieux du Dessein divin. Bien que cela approche, le temps n’est pas encore venu. (Ézéchiel 37 décrit la résurrection physique de tout ce grand nombre d’Israélites décédés).

Dieu ne travaille pas encore avec les nations d’IsraĂ«l. Ils n’ont pas encore leur « chance de salut ». Une des raisons est expliquĂ©e dans le verset 25 dans lequel Paul avertit les Romains convertis : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’IsraĂ«l est tombĂ©e dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalitĂ© des paĂ¯ens soit entrĂ©e ». La majoritĂ© aujourd’hui « ignore » le plan de Dieu mais Il ne veut pas que vous soyez ignorant de ce « mystère ».

Dieu, Ă  notre Ă©poque, s’occupe d’abord des nations paĂ¯ennes et des quelques IsraĂ©lites dispersĂ©es parmi les nations. Mais dans l’avenir, Il s’occupera de « tout IsraĂ«l » en vue de les sauver. Et nous verrons aussi plus loin, qu’Il s’occupera aussi de toutes les nations paĂ¯ennes.

Le plan de Dieu est-il en train d’échouer ?

Les églises du monde enseignent toutes que Dieu mène un combat désespéré, contre toutes probabilités, afin de sauver le monde maintenant. Si cela est vrai, si c’est bien ce que Dieu fait, alors Il est un échec complet, et Son plan était condamné dès le début !

Plusieurs enseignent que le monde aujourd’hui est comme mis « en probation ». Le raisonnement est le suivant. Les milliards d’individus qui vivent aujourd’hui doivent décider s’ils obéiront au Christ ou non. Peu importe que la moitié de la population mondiale n’ait jamais entendu parler du Christ. Peu importe le fait que ceux qui en ont entendu parler n’aient aucune idée de qui Il est ou de ce qu’Il a enseigné ou fait.

Pourtant on suppose que Dieu va tenir pour responsable toutes ces personnes pour n’avoir pas compris ce qu’elles devaient choisir. Autrement dit, Dieu va damner Ă  jamais des milliards dâ€™Ăªtres humains qui sont nĂ©s et qui sont morts pendant les 6000 dernières annĂ©es sans qu’ils aient la chance de choisir de devenir « ChrĂ©tiens ». Cet enseignement dit que lorsque le Christ reviendra, le test sera terminĂ© et tous auront alors fait leur « choix ». Cette croyance prĂ©sume en plus que Dieu a rejetĂ© complètement et d’une façon permanente, IsraĂ«l, Son « peuple choisi ».

Rappelez-vous ceci. Dieu n’est pas en train de convertir le monde maintenant ! « Nul ne peut venir à moi, si le Père … ne l’attire », (Jn 6 :44, 65). Donc Dieu n’appelle — n’attire — maintenant qu’un petit nombre de personnes dans Son « petit troupeau », (Lc 12 :32),.que constitue Son Église. La véritable Église de Dieu ne se retrouve pas parmi les grandes églises de ce monde. C’est un petit troupeau dont la fonction est d’annoncer au monde l’Évangile du Royaume de Dieu — annoncer le retour du Christ qui instaurera le Royaume et régnera avec Ses saints, (Apoc 2 :26, 3 :21). Le livre des Actes fait référence à ceci en parlant du « rétablissement de toutes choses », (Ac 3 :19-21). Prenez quelques instants pour lire soigneusement ces versets.

La FĂªte de la PentecĂ´te reprĂ©sente ces quelques personnes qui ont Ă©tĂ© « choisies », (Matth 22 :14), et qui ont « persĂ©vĂ©rĂ© jusqu’à la fin », (10 :22, 24 :13). Depuis 2000 ans, Dieu a sĂ©lectionnĂ© Ses « prĂ©mices » dans ce monde pour les prĂ©parer Ă  effectuer la grande rĂ©colte automnale reprĂ©sentĂ©e par les quatre FĂªtes de l’automne. Après une pĂ©riode d’épreuves et de tests, ceux qui demeureront fidèles deviendront rois et sacrificateurs dans Son Royaume, (Apoc 5 :10).

L’établissement du Gouvernement et de la Loi de Dieu.

Lorsque Christ reviendra, Il rassemblera d’abord Son peuple, IsraĂ«l, des endroits oĂ¹ il est dispersĂ© Ă  travers le monde. Voyez : « Dans ce mĂªme temps, le Seigneur Ă©tendra une SECONDE FOIS sa main [la première fut lors de l’exode de l’Égypte], pour racheter le reste de son peuple, dispersĂ© en Assyrie et en Egypte, Ă  Pathros et en Ethiopie, Ă  Elam, Ă  Schinear et Ă  Hamath, et dans les Ă®les de la mer », (És 11 :11).

Après avoir rassemblĂ© IsraĂ«l, qu’arrive-t-il ensuite ? Rappelez-vous que les deux tiers de ceux qui vivent aujourd’hui ne sont mĂªme pas des ChrĂ©tiens traditionnels et dont la moitiĂ© est totalement ignorante mĂªme du nom de Christ. Si « tout IsraĂ«l » doit Ăªtre sauvĂ©, qu’en est-il des centaines de millions, des milliards qui ont dĂ©jĂ  vĂ©cu depuis le temps d’Adam ? Auront-ils aussi cette chance ? Si oui, quand ? Nous devons lire un nombre important de passages Ă  cet effet.

Le prophète Daniel révèle l’étendue de la domination du Christ à Son retour. Dan 7 :14 parle du futur règne : « … tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle ». Le verset 18 explique le rôle des saints qui « recevront » le royaume et le « posséderont » avec Christ. Pendant que le verset 22 confirme ce fait, le verset 27 dit : « … et tous les dominateurs le serviront et lui [Christ] obéiront ». Lorsque nous réunissons tous ces passages, il devient clair que le royaume s’étendra sur toute la terre. Chaque nation se retrouvera sous Son autorité. Les saints d’aujourd’hui s’entraînent afin d’exercer un POUVOIR énorme.

Plusieurs autres versets parlent du temps oĂ¹ les Gentils qui n’ont jamais entendu le nom du Christ recevront leur chance de salut. Voyons-en un certain nombre.

Voyez d’abord ÉsaĂ¯e 11 :9-10 : « Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. En ce jour, le rejeton d’IsaĂ¯ [c’est-Ă -dire Christ] sera lĂ  comme une bannière pour les peuples ; Les nations se tourneront vers lui, et la gloire sera sa demeure ».

Voici comment le Christ viendra — et ce qu’Il fera : « Car voici, l’Eternel arrive dans un feu… c’est par le feu que l’Eternel exerce ses jugements, c’est par son glaive qu’il chĂ¢tie toute chair ; et ceux que tuera l’Eternel seront en grand nombre… Je mettrai un signe parmi elles, et j’enverrai leurs rĂ©chappĂ©s vers les nations, Ă  Tarsis, Ă  Pul et Ă  Lud, qui tirent de l’arc, Ă  Tubal et Ă  Javan, aux Ă®les lointaines, qui jamais n’ont entendu parler de moi, et qui n’ont pas vu ma gloire ; et ils publieront ma gloire parmi les nations », (És 66 :15-16,19).

La clarté de cette prophétie ne laisse aucun doute. Les nations de la terre chercheront le vrai Dieu pour la première fois de l’histoire. L’étendue des vraies conversions sera sans précédent. Mais ce n’est pas le cas pas maintenant.

Il est selon le dessein de Dieu « d’exercer Ses jugements » contre toute chair afin qu’elle observe Son Sabbat et Ses Jours Saints. Quels temps merveilleux cela sera pour « toutes les nations », car toutes verront Sa « gloire » et « entendront parler de Lui ».

Sans délai, la Loi de Dieu sera établie comme loi internationale, s’appliquant à toutes les nations au lieu de s’appliquer aux seules tribus de l’ancien Israël. Notez : « Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel. Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre… En ce jour-là, dit l’Eternel, je recueillerai les boiteux, je rassemblerai ceux qui étaient chassés, ceux que j’avais maltraités. Des boiteux je ferai un reste, de ceux qui étaient chassés une nation puissante ; Et l’Eternel régnera sur eux, à la montagne de Sion, dès lors et pour toujours », (Mic4 :2-3, 6-7).

Ce verset confirme en plus que les nations de la terre chercheront Dieu. La véritable connaissance de la bonne façon de vivre couvrira littéralement la Terre. Ce passage est très clair. Il est aussi très clair que la Terre n’est pas présentement couverte par la vérité divine. Ce n’est que lorsque ces événements se produiront que les nations auront l’occasion de comprendre ce qui leur est caché à l’heure actuelle. Ces prophéties décrivent l’image merveilleuse d’une compréhension universelle, de la disparition de l’ignorance, de la confusion et des terribles désaccords religieux tant répandus aujourd’hui.

Ces derniers versets montrent que toutes les nations verront le Christ comme leur LibĂ©rateur. Prenez le temps de lire tout le chapitre. Il dĂ©crit un temps de paix universelle alors que la nature mĂªme des animaux sera changĂ©e de façon spectaculaire, dĂ©barrassĂ©s de leur agressivitĂ© actuelle et de leur nature dangereuse.

Au fur et Ă  mesure que la Loi sera Ă©tablie, les gens observeront les Jours Saints de Dieu. Le monde entier en viendra Ă  comprendre le plan de Dieu : « Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre JĂ©rusalem monteront chaque annĂ©e pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des armĂ©es, et pour cĂ©lĂ©brer la fĂªte des tabernacles », (Zach 14 :16).

Quelle Ă©poque glorieuse cela sera pour le monde entier ! La grande majoritĂ© de tous ceux qui ont jamais vĂ©cu reposent maintenant dans leurs tombes ayant vĂ©cu leur vie dans l’ignorance complète du plan divin. MĂªme les centaines de millions de ChrĂ©tiens traditionnels ressusciteront et apprendront qu’il n’a jamais Ă©tĂ© dans les intentions de Dieu de sauver le monde Ă  leur Ă©poque. Ils apprendront le vĂ©ritable plan de salut divin et toutes les grandes doctrines de Dieu pour la première fois. Ils apprendront la « vraie » vĂ©ritĂ© de la Bible et la raison pour laquelle Christ a dit que cela les « affranchirait », (Jn 8 :32).

Tout cela aurait pu Ăªtre connu si les Ă©glises de ce monde avaient fidèlement observĂ© les Jours Saints de Dieu annĂ©e après annĂ©e.

À quels jours fait référence Romains 14 :5-6 ?

Certains concluent que Romains 14 :5-6 autorise les gens à observer les jours de leur choix. En tirant hors contexte ces versets pour leur donner leur propre interprétation, ils affirment que Dieu est indifférent vis-à-vis des jours qu’il faut observer.

Afin de comprendre le sens rĂ©el de ce passage, nous devons commencer par lire lĂ  oĂ¹ le contexte est donnĂ©. Les versets 1 Ă  4 identifient le sujet, et le contexte est le vĂ©gĂ©tarisme, non pas les jours qui doivent Ăªtre observĂ©s.

Notez : « Tel [homme] fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous Ă©gaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c’est pour le Seigneur qu’il mange, car il rend grĂ¢ces Ă  Dieu ; celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas, et il rend grĂ¢ces Ă  Dieu », (Rom 14 :5-6).

Paul dit-il ici que JĂ©sus, par Sa mort, a aboli les jours mĂªmes qu’Il a observĂ©s pendant toute Sa vie ? Nullement ! Dit-il, « DIEU fait une distinction entre les jours » ou « DIEU les estime tous Ă©gaux » ? Toujours non ! Ces versets disent : « Tel [UN HOMME] fait une distinction entre les jours ». Ceci nous montre ce que des hommes enseignaient, et non pas ce que Dieu ordonne.

Christ ne nous jugera pas selon les croyances des hommes. Il nous jugera selon Sa Parole, la Bible : « … la parole que j’ai annoncée [dite], c’est elle qui le jugera au dernier jour », (Jn 12 :48).

Veuillez noter que les saints vivants à Rome ne devaient pas se juger les uns les autres : « Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir », Rom 14 :4).

Paul ne condamne ni n’endosse personne en particulier en ce qui concerne l’observance du Sabbat et des assemblées. Il avertit les saints de ne pas se juger les uns les autres afin d’éviter des querelles d’opinions au sujet des jeûnes partiels. Ceux de Rome étaient faibles dans la foi. Ils n’avaient pas encore de maturité spirituelle. Paul leur dit : « Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis », (Rom 1 :11).

Ce passage ne leur donnait pas le droit de croire tout ce qu’ils voulaient. Dieu ordonne : « … et ne t’appuie pas sur ta sagesse », (Prov 3 :5). Jusqu’à ce que vous sachiez ce que Dieu dit dans Sa Parole, comment pouvez-vous Ăªtre certain de ce qui est droit ? Paul a dit : « … les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage Ă  salut », (II Tim 3 :15).

Paul écrit à la fois aux Gentils et aux Juifs convertis de Rome. Il leur recommande d’accepter ceux qui sont « faibles dans la foi », (Rom 14 :1), et de ne pas « discuter » des choses sans importance avec eux, ni de les juger. Certains de ces Gentils, nouveaux convertis, étant faibles, demeuraient végétariens et refusaient de manger des viandes.

La raison pour laquelle ils ne mangeaient pas de viandes est expliquĂ©e dans I Corinthiens 8. La majoritĂ© des viandes vendues au marchĂ© avait Ă©tĂ© d’abord offertes aux idoles dans les temples paĂ¯ens. Donc, certains conscients de ce fait, les mangeaient comme si elles Ă©taient « … sacrifiĂ©es aux idoles, et leur conscience, qui est faible, en est souillĂ©e. Ce n’est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu : si nous en mangeons, nous n’avons rien de plus ; si nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins », (v. 7-8) ». Certains convertis Ă  Rome, qui avaient abandonnĂ© l’idolĂ¢trie, Ă©taient des Gentils. Étant toujours superstitieux, ils croyaient que l’idole avait souillĂ© la viande.

Quels Ă©taient ces jours auxquels Paul faisait allusion ? Pourquoi a-t-il introduit la notion de « jour » alors qu’il discutait de « viandes » ? La solution se trouve dans les mots utilisĂ©s. « Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous Ă©gaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c’est pour le Seigneur qu’il mange, car il rend grĂ¢ces Ă  Dieu ; celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas, et il rend grĂ¢ces Ă  Dieu », (Rom 14 :5-6).

Veuillez noter : Non seulement y avait-il des convertis faibles qui préféraient ne pas manger de viandes sacrifiées aux idoles mais certains autres s’abstenaient de façon coutumière de certaines nourritures (celui qui ne mange pas). Certains jours, ils faisaient des jeûnes partiels. Par contre d’autres refusaient les jeûnes partiels ou complets mais considéraient tous les jours égaux.

Plusieurs Juifs de cette pĂ©riode jeĂ»naient partiellement deux fois par semaine, (Lc 18 :12). Certains jeĂ»naient aussi pendant le cinquième et le septième mois, (Zach 7 :4-7). Il y avait dĂ©saccord entre les membres quant Ă  savoir quand exactement jeĂ»ner. Les Gentils convertis ne pouvaient s’entendre sur les jours oĂ¹ ils devaient s’abstenir d’une certaine nourriture. Ă€ cause de la culture diffĂ©rente de ces personnes, ils ne pouvaient se mettre d’accord sur les jours de ces pratiques. Il y avait division dans la congrĂ©gation. JĂ©sus a enseignĂ© que le jeĂ»ne est quelque chose qui doit Ăªtre fait discrètement, (Matth 6 :16). C’est une chose personnelle, entre Dieu et l’individu.

Le fond de cette question concernait l’abstinence lors de jours particuliers — les jours oĂ¹ certains s’abstenaient volontairement de manger certains mets. Cela n’avait aucunement Ă  faire avec le fait d’observer des jours fĂ©riĂ©s paĂ¯ens ou les Jours Saints divins.

Nous ne voyons nulle part dans ces versets qu’il soit question de « Sabbats », de « Jours Saints » ou de « FĂªtes ».

L’Église du Nouveau Testament a enseignĂ© et observĂ© fidèlement la FĂªte de la PentecĂ´te. Prenez le temps de lire Ac 20 :16. Ce verset souligne l’urgence avec laquelle Paul voulait Ăªtre « Ă  JĂ©rusalem pour le jour de la PentecĂ´te ». Dans I Cor 16 :8, Paul dit aux frères de l’endroit : « Je resterai nĂ©anmoins Ă  Ephèse jusqu’à la PentecĂ´te ». Pourquoi Paul, l’apĂ´tre des paĂ¯ens, aurait-il parlĂ© Ă  plusieurs congrĂ©gations paĂ¯ennes (converties) de l’importance d’observer avec elles la PentecĂ´te si elles n’observaient pas cette FĂªte ? La rĂ©ponse est que Dieu a simplement ordonnĂ© Ă  tout Son peuple, y compris les paĂ¯ens convertis, d’observer Sa « sainte convocation » (Son assemblĂ©e commandĂ©e) de la PentecĂ´te.

Combien sont prĂªts Ă  observer la PentecĂ´te aujourd’hui ?

La FĂªte des Trompettes.

Ă€ l’automne, il y a quatre Jours Saints annuels supplĂ©mentaires qui complètent la prĂ©figuration du plan de Dieu. La première de celles-ci est dĂ©crite dans LĂ©v 23 :23-25. Elle s’appelle la FĂªte des Trompettes. MoĂ¯se a dit qu’elle serait publiĂ©e « au son des trompettes » et que c’était « une sainte convocation ». Tout comme lors des autres Sabbats divins, aucune Å“uvre servile n’était permise ce jour-lĂ .

Nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© de la PĂ¢que, des Jours des Pains sans Levain ainsi que de la rĂ©colte printanière des « prĂ©mices » spirituelles de Dieu qui reviendront avec le Christ. Qu’en est-il de la FĂªte des Trompettes ? Quelle est sa place dans le Plan divin ?

Voici ce que Paul a Ă©crit Ă  propos de la signification des Trompettes. Il est en train de dĂ©crire le moment mĂªme du retour du Christ. « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changĂ©s, en un instant, en un clin d’oeil, Ă  la DERNIERE TROMPETTE. La TROMPETTE sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changĂ©s », (I Cor 15 :51-52). I Thessaloniciens 4 :14-17 parle Ă©galement du mĂªme Ă©vĂ©nement et utilise les mots « au son de la trompette de Dieu ».

Dans l’Apocalypse, Jean raconte en détail l’histoire de sept anges soufflant dans sept trompettes différentes (chapitres 8 et 9), provoquant des effets cataclysmiques sur la planète.

Le chapitre 11 dĂ©crit l’instant oĂ¹ rĂ©sonne la septième trompette et donne la signification de cet Ă©vĂ©nement. Voyez la description par Jean de ce moment glorieux et ce que cela signifie pour les nations, comment le moment le plus important de toute l’Histoire peut enfin s’accomplir : « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis Ă  notre Seigneur et Ă  son Christ ; et il rĂ©gnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre vieillards, qui Ă©taient assis devant Dieu sur leurs trĂ´nes, se prosternèrent sur leurs faces, et ils adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grĂ¢ces, Seigneur Dieu tout-puissant, qui es, et qui Ă©tais, de ce que tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne. Les nations se sont irritĂ©es ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de rĂ©compenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de dĂ©truire ceux qui dĂ©truisent la terre. Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance apparut dans son temple. Et il y eut des Ă©clairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre, et une forte grĂªle », (Apoc 11 :15-19).

VoilĂ  une prophĂ©tie stupĂ©fiante. Les consĂ©quences sur les habitants de la terre dĂ©passent toute description. C’est le moment oĂ¹ Christ Ă©tend Son plan de rĂ©demption Ă  d’autres que les prĂ©mices avec lesquelles Il a travaillĂ© depuis les 6000 dernières annĂ©es. Il n’est donc pas surprenant que NĂ©hĂ©mie 8 :2, 9-12 dĂ©crivent ce jour comme Ă©tant historiquement cĂ©lĂ©brĂ© avec joie et par de nombreuses rĂ©jouissances.

Mais tout comme le montre la prophĂ©tie, les nations de la Terre seront en colère parce qu’elles ne seront pas prĂªtes, et qu’elles ne comprendront mĂªme pas ce qui se passe. C’est Ă  ce moment que le Christ commencera le rassemblement des restes de Son peuple afin de les retourner dans leur pays et de relever la tente de David, (Ac 15 :16).

Les ministres de ce monde ont totalement manquĂ© Ă  leurs responsabilitĂ©s qui Ă©taient d’enseigner aux nations de ce monde la prĂ©cieuse vĂ©ritĂ© divine. Ils les ont toutes bercĂ©es d’illusions et trompĂ©es par de fausses doctrines au sujet du dessein suprĂªme de Dieu.

La totalitĂ© du 34e chapitre d’ÉzĂ©chiel dĂ©crit les actions de l’ensemble des « pasteurs » de ce monde qui servent d’abord leurs intĂ©rĂªts tout en prĂ©tendant reprĂ©senter Dieu. Ce chapitre se conclut en dĂ©crivant la rĂ©surrection de David et son rĂ´le Ă  la tĂªte des tribus d’IsraĂ«l. Quoi qu’il en soit, un monde ignorant et sĂ©duit sera totalement confus lors du retour de Christ, ne pouvant reconnaĂ®tre que Celui-ci est Ă  la veille d’imposer — par la force — la paix entre toutes les nations.

Voici comment ÉsaĂ¯e dĂ©crit l’accomplissement de la FĂªte des Trompettes et du fait que cela signifie aussi le rassemblement par le Christ du reste de Son peuple. : « En ce jour, on sonnera de la grande trompette, et alors reviendront ceux qui Ă©taient exilĂ©s au pays d’Assyrie ou fugitifs au pays d’Egypte ; et ils se prosterneront devant l’Eternel, sur la montagne sainte, Ă  JĂ©rusalem », (És 27 :13).

Cette prophétie implique bien davantage que le retour des Juifs en Palestine. Les « Sionistes » modernes réduisent terriblement l’envergure de cette prophétie en l’appliquant strictement aux Juifs. Christ rassemblera toutes les douze tribus de l’Israël moderne, alors en captivité, chacune dans leur pays.

Bien que nous ne puissions en Ăªtre certains, le retour du Christ pourrait s’accomplir le jour mĂªme de la FĂªte des Trompettes. Il fut crucifiĂ© le jour de la PĂ¢que et le Saint-Esprit fut donnĂ©, accomplissant JoĂ«l 2 :28-29, le jour de la PentecĂ´te. Il est certainement possible que Christ revienne le jour des Trompettes. Tous ceux qui n’observent pas ce jour, tous ceux qui ont ignorĂ© l’instruction de Christ de « Veillez… » (Lc 21 :36), vont rater le plus grand de tous les Ă©vĂ©nements mondiaux. Nous sommes tous exhortĂ©s Ă  conserver prĂ©sent Ă  notre esprit cette possibilitĂ© pendant que nous nous prĂ©parons pour la fin de cet Ă¢ge.

Le jour des Expiations — le jour du Jeûne.

Le cinquième Sabbat annuel ordonnĂ© par Dieu n’est pas une FĂªte mais plutĂ´t un jour de jeĂ»ne. Connu de par le monde sous le nom de Yom Kippour, ce jour est appelĂ© de façon plus appropriĂ©e le jour des Expiations. Il est dĂ©crit dans LĂ©v 23 :26-32.

Ce jour illustre le moment oĂ¹ le monde entier pourra enfin Ăªtre « un » avec Dieu parce que Satan aura Ă©tĂ© liĂ© et prĂ©cipitĂ© dans l’abĂ®me d’oĂ¹ il lui sera impossible de sĂ©duire les nations, (Apoc 20 :2-3).

Ce Sabbat renferme un symbolisme très important. La totalitĂ© du seizième chapitre du LĂ©vitique lui est consacrĂ© (34 versets). Les versets 29 et 31 disent : « C’est ici pour vous une loi perpĂ©tuelle : au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos Ă¢mes [jeĂ»nerez], vous ne ferez aucun ouvrage, ni l’indigène, ni l’étranger qui sĂ©journe au milieu de vous… Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos Ă¢mes. C’est une loi perpĂ©tuelle ».

LĂ©v 23 :32 ajoute : « … dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous cĂ©lĂ©brerez votre sabbat ». C’est le passage de l’Ancien Testament que les observateurs du Sabbat citent toujours pour prouver que le Sabbat hebdomadaire doit Ăªtre observĂ© d’un coucher de soleil Ă  l’autre. Pourtant, la majoritĂ© de ceux qui « observent le Sabbat » ne veulent pas observer le jour mĂªme des Expiations auquel ce verset fait rĂ©fĂ©rence.

Comme c’est le cas pour tout autre connaissance découlant de l’observance des Jours Saints prescrits par Dieu, le monde ignore le fait qu’un jour, il sera « un » avec le véritable Dieu de la Création. S’ils observaient ce jour, ils comprendraient que le plan de salut de Dieu représente bien davantage qu’un « jour de salut uniquement aujourd’hui ». Ils sauraient que Dieu « ne [veut] pas qu’aucun périsse », (II pi 3 :9) — et qu’Il « veut que tous les hommes soient sauvés », (I Tim 2 :4).

Les péchés du monde l’ont isolé de Dieu, (És 59 :1-2). C’est maintenant impossible pour l’humanité de se retrouver en harmonie avec le Dieu de la Bible. Toutefois Dieu a un plan bien précis pour racheter l’humanité et qui est illustré par le symbolisme du Jour des Expiations.

L’examen des versets clés de Lévitique 16 montre leur importance pour la compréhension du but de ce Jour Saint. Le verset 5 dit : « Il [le souverain sacrificateur] recevra de l’assemblée des enfants d’Israël deux boucs pour le sacrifice d’expiation et un bélier pour l’holocauste ».

Ensuite, le souverain sacrificateur « … offrira son taureau expiatoire, et il fera l’expiation pour lui et pour sa maison ».

Les versets 7 et 8 montrent que le sort devait départager les deux béliers. Continuons : « Il prendra les deux boucs, et il les placera devant l’Eternel, à l’entrée de la tente d’assignation. Aaron JETTERA LE SORT sur les deux boucs, un sort pour l’Eternel et un sort pour Azazel ».

Le mot hébreu Azazel n’a pas été bien compris et a souvent été traduit par « bouc émissaire ». Il est vital de savoir de quoi, en réalité de qui, Dieu parle ici.

Il ressort clairement du texte que l’un des deux béliers représente l’Éternel, Jésus-Christ. Mais pourquoi Dieu introduirait-Il un autre bouc dans ces symboles ? Alors que certains disent que ce second bouc est aussi une représentation du Christ, virtuellement tous les Commentaires bibliques qui se respectent affirment que les Juifs et les étudiants sérieux de la Bible reconnaissent Azazel pour le diable.

Le « One Volume Commentary » affirme que « bouc Ă©missaire » ne reprĂ©sente pas la vĂ©ritable traduction du mot Azazel mais plutĂ´t une tentative d’interprĂ©tation de la part des traducteurs de ce qu’ils croient Ăªtre la signification du second bouc. Azazel ne signifie pas « bouc Ă©missaire ». Rappelons-nous qu’un bouc Ă©missaire est une personne qui est blĂ¢mĂ©e pour des choses qu’elle n’a pas faites. Nous verrons que le second bĂ©lier ne symbolise nullement un bouc Ă©missaire. Contentons-nous de dire qu’Azazel reprĂ©sente Satan, le diable.

Bien entendu, les deux boucs sont des « types ». Mais pourquoi faut-il jeter le sort, ce qui est un appel solennel Ă  Dieu dans des cas douteux, pour qu’Il dĂ©termine quel bouc reprĂ©sentera Satan et lequel reprĂ©sentera Christ ? Ne devrait-il pas Ăªtre Ă©vident lequel est lequel ? ConsidĂ©rez ce qui suit. Le monde n’a pas su reconnaĂ®tre la diffĂ©rence entre Satan, appelĂ© le dieu de ce siècle, (II Cor 4 :4), et ses ministres, (II Cor 11 :13-15), et le vĂ©ritable Dieu de la Bible, JĂ©sus-Christ. Sur ce point ainsi que sur toutes les autres vĂ©ritĂ©s bibliques, Satan a « sĂ©duit le monde entier », (Apoc 12 :9).

Dieu est obligé de révéler la vérité et la compréhension correcte de toute doctrine, petite ou grande. Dieu doit révéler (et c’est ce qu’Il fera pour le monde un jour) la différence entre Christ et Satan le diable, le dieu auquel ce monde obéit.

Les hommes n’étaient pas capables de distinguer entre les deux boucs. Jeter le sort était une occasion très solennelle. Cela consistait à faire appel à Dieu pour qu’Il intervienne et révèle une vérité au sujet d’une affaire incertaine.

Au verset 9, le bouc sur lequel le sort de reprĂ©senter l’Éternel tombait devait Ăªtre offert, sacrifiĂ©. Cela est une reprĂ©sentation Ă©vidente du sacrifice de JĂ©sus-Christ pour les pĂ©chĂ©s du monde.

Au verset 10, nous voyons que le souverain sacrificateur devait laisser aller l’autre bouc vivant et l’envoyer au désert, dans une terre désolé (v.22).

Le souverain sacrificateur devait alors offrir un taureau (v.11) pour lui et sa famille. Cela Ă©tait requis afin qu’il se purifie lui-mĂªme puisque, en tant que souverain sacrificateur, il reprĂ©sentait le Christ qui devait se prĂ©senter devant le propitiatoire — le trĂ´ne de Dieu. C’est la raison pour laquelle il devait faire l’aspersion avec le sang du taureau devant et sur le propitiatoire situĂ© dans le tabernacle. Cela complĂ©tait les Ă©tapes prĂ©liminaires requises avant de pouvoir accomplir le reste de ses tĂ¢ches le Jour des Expiations.

Le souverain sacrificateur représentait Christ.

Le souverain sacrificateur devait alors offrir le bouc représentant Christ : « Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple, et il en portera le sang au-delà du voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il en fera l’aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. C’est ainsi qu’il fera L’EXPIATION pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants d’Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché », (v 15-16).

Après la rĂ©surrection du Christ, Celui-ci monta aux cieux. Certains ont confondu Azazel en le prenant comme reprĂ©sentation du Christ montant aux cieux. Cela est tout Ă  fait faux. Le ciel n’est certainement pas une « terre dĂ©solĂ©e ». Dieu y habite ainsi que des millions de saints anges. C’est loin dâ€™Ăªtre un dĂ©sert. Il est clair que le souverain sacrificateur joue le rĂ´le du Christ en tant que Souverain Sacrificateur apportant le bouc sacrifiĂ© (Christ, l’Éternel) devant le propitiatoire, le trĂ´ne de Dieu.

Établissons ce qui suit : Christ est maintenant assis à la droite de Dieu en tant que notre Souverain Sacrificateur. Pierre a écrit : « qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis », (I Pi 3 :22).

Il est important que nous comprenions le rĂ´le de chaque bouc ainsi que celui du souverain sacrificateur. Cela nous permet de bien identifier qui Azazel reprĂ©sentait. Paul nous explique comment le souverain sacrificateur du sacerdoce lĂ©vitique Ă©tait un type de Christ en tant que Souverain Sacrificateur en faveur des ChrĂ©tiens : « Cette espĂ©rance, nous la possĂ©dons comme une ancre de lâ€™Ă¢me, sĂ»re et solide; elle pĂ©nètre au-delĂ  du voile, lĂ  oĂ¹ JĂ©sus est entrĂ© pour nous comme prĂ©curseur, ayant Ă©tĂ© fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de MelchisĂ©dek », (HĂ©b 6 :19-20).

Le bouc qui Ă©tait offert ne peut Ăªtre un type de Christ en tant que Souverain Sacrificateur. Ce bouc a Ă©tĂ© sacrifiĂ© chaque annĂ©e pendant des siècles jusqu’au moment oĂ¹ Christ fut sacrifiĂ© Ă  Son tour puis soit montĂ© au ciel afin de devenir notre Souverain Sacrificateur. Jusqu’à ce moment — celui du sacrifice personnel du Christ — le souverain sacrificateur Ă©tait la prĂ©figuration du Christ en tant que notre Souverain Sacrificateur.

Cela est très clair. Le souverain sacrificateur se présentait devant le propitiatoire, comme préfiguration de Christ offrant Son sang en faveur de tous ceux que Dieu rachetait. Azazel est donc éliminé en tant que représentation du souverain sacrificateur parce qu’il n’a pas apporté le sang « au-delà du voile », ce qui revient à se présenter devant le Père au ciel.

En rĂ©sumĂ©, le premier bouc est le Christ sacrifiĂ©. Le souverain sacrificateur remplit le rĂ´le du Christ en tant que Souverain Sacrificateur ressuscitĂ©, offrant Son sacrifice au Père. Maintenant, nous allons voir pourquoi le second bouc doit reprĂ©senter le diable. Mais il est important de comprendre que Satan prĂ©fĂ©rerait certainement Ăªtre considĂ©rĂ© non pas comme le diable, (Azazel), mais comme le Christ glorifiĂ© (le Souverain Sacrificateur) assis Ă  la droite de Dieu.

Le rĂ´le du bouc Azazel.

Voici ce que faisait le sacrificateur par la suite : « Lorsqu’il aura achevĂ© de faire l’expiation pour le sanctuaire, pour la tente d’assignation et pour l’autel, il fera approcher le bouc vivant. Aaron posera ses deux mains sur la tĂªte du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquitĂ©s des enfants d’IsraĂ«l et toutes les transgressions par lesquelles ils ont pĂ©chĂ© ; il les mettra sur la tĂªte du bouc, puis il le chassera dans le dĂ©sert, Ă  l’aide d’un homme qui aura cette charge. Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquitĂ©s dans une terre dĂ©solĂ©e ; il sera chassĂ© dans le dĂ©sert. Aaron entrera dans la tente d’assignation… Il lavera son corps avec de l’eau dans un lieu saint, Puis… offrira son holocauste et l’holocauste du peuple, et fera L’EXPIATION pour lui et pour le peuple…Celui qui aura chassĂ© le bouc pour Azazel lavera ses vĂªtements, et lavera son corps dans l’eau ; après cela, il rentrera dans le camp, (v 20-24, 26).

Nous avons dĂ©jĂ  expliquĂ© qu’Azazel reprĂ©sentait Satan. Le Nouveau Testament montre qu’il sera jetĂ© dans l’abĂ®me, (Apoc 20 :2-3), pendant 1000 ans, avant dâ€™Ăªtre dĂ©liĂ© pour un « peu de temps » (mĂªme verset) pour Ă©ventuellement Ăªtre envoyĂ© dans l’obscuritĂ© des tĂ©nèbres pour l’éternitĂ©, (Jude 13). Azazel est le type parfait de celui qui est lĂ¢chĂ© dans le dĂ©sert, (et « l’homme qui aura cette charge » est une reprĂ©sentation Ă©vidente de l’ange avec une chaĂ®ne qui a la clĂ© de l’abĂ®me).

Il est important de discerner clairement ces faits. Christ a volontairement portĂ© nos pĂ©chĂ©s mĂªme s’Il Ă©tait complètement INNOCENT. Le diable n’est pas innocent. C’est un meurtrier et un menteur (Jn 8 :44), un sĂ©ducteur, (Apoc 12 :9) et un destructeur, (Apoc 9 :11, voir renvoi). Le diable est loin dâ€™Ăªtre innocent. En tant qu’auteur de la confusion, il est coupable d’énormes transgressions et sera accusĂ© de beaucoup de choses.

Le diable est celui qui est l’ultime coupable des pĂ©chĂ©s du monde. Le Dieu vĂ©ritable est un Dieu d’équitĂ© et de justice — un Dieu qui est honnĂªte en toutes choses. Il n’aurait jamais demandĂ© au Christ innocent de mourir pour des pĂ©chĂ©s qu’Il n’avait pas commis puis, en mĂªme temps, n’exiger aucun compte de la part du diable. Dieu fait toujours et carrĂ©ment reposer le blĂ¢me sur les Ă©paules de celui qui est coupable.

Bien entendu, tous les Ăªtres humains ont pĂ©chĂ©, (Rom 3 :23) et sont responsables de leurs pĂ©chĂ©s. Personne ne peut dire qu’il est innocent parce que, comme le dicton anglais le dit : « c’est la faute du diable ! ». Le diable influence et tente tous ceux qui sont volontiers prĂªts Ă  pĂ©cher.

Le monde ne serait jamais profondĂ©ment uni Ă  Dieu si Satan demeure libre de parcourir la Terre, en tentant, en trompant, en dĂ©truisant, en mentant et en tuant et en introduisant la confusion. En tant que cause ultime des pĂ©chĂ©s et des problèmes du monde, il doit Ăªtre enlevĂ© de celui-ci, du ciel (Job1 :6 et 2 :1 montrent qu’ aujourd’hui, il a libre accès au ciel pour se prĂ©senter devant l’Éternel, comme dans le cas des deux bĂ©liers) ou de tout autre partie de l’univers.

Christ a portĂ© nos pĂ©chĂ©s. De cela, il n’y a aucun doute. Mais doit-Il les porter pour toute l’éternitĂ© ? La rĂ©ponse est NON ! Le souverain sacrificateur a confessĂ© les pĂ©chĂ©s d’IsraĂ«l sur la tĂªte d’Azazel et l’a envoyĂ© au dĂ©sert portant avec lui ces pĂ©chĂ©s.

Pouvez-vous voir le magnifique plan divin Ă  l’œuvre ici ? Pouvez-vous comprendre le sens profond de cette partie du Jour des Expiations ? Pouvez-vous accepter que le diable porte les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ© dans la partie la plus sombre de l’univers, lĂ  oĂ¹ il demeurera pour toute l’éternitĂ© ?

L’accusateur.

Le monde est rempli de l’esprit d’accusation. Les politiciens s’accusent les uns les autres de façon incessante. La presse accusent les politiciens de tous les maux. Les pays font de mĂªme les uns envers les autres. Maris et femmes succombent souvent Ă  la mĂªme pratique suite Ă  une querelle. Les voisins et collègues de travail font de mĂªme constamment.

Toutefois, le plus grand des accusateurs est le diable. Il est la source de l’esprit d’accusation qui sature le monde. Une fois lié et enlevé de la circulation, cette façon d’agir disparaîtra aussi.

Apoc 12 :10 appelle Satan : « l’accusateur de nos frères ». Jean écrit qu’il les « accusait devant Dieu jour et nuit ». Le diable hait ceux qui ont échappé à sa captivité, (II Tim 2 :26) et il réserve ses pires accusations pour ceux qui servent Dieu.

Christ fut haĂ¯. Il fut persĂ©cutĂ©. Il fut mis Ă  mort par crucifixion, une des mĂ©thodes d’exĂ©cution les plus douloureuses et les plus horribles jamais inventĂ©es par l’homme — et cela Ă  cause de fausses accusations. Le diable s’est servi Judas pour atteindre ce but.

OĂ¹ que se trouve la vĂ©ritable Église, on y verra accusations et persĂ©cution. Le diable tente de contrecarrer son action, de lui nuire et de l’accuser faussement. Lorsque Paul voulut rencontrer l’Église Ă  Thessalonique, il affirma Ă  plusieurs reprises, « Satan nous en a empĂªchĂ© », (I Thess 2 :18) ». Satan contrecarre le dessein de Dieu en utilisant des mĂ©thodes et des agents humains de contrefaçon. Cette prĂ©sente Å’uvre de Dieu a eu Ă  subir plusieurs embĂ»ches et persĂ©cutions. Cela perdurera jusqu’à ce que le Gouvernement de Dieu remplace le système actuel. Alors Satan sera banni.

Satan attaque et accuse constamment les véritables serviteurs de Dieu. Cette façon d’agir de Satan n’aura de cesse qu’une fois le retour du Christ devenu réalité.

Le diable doit disparaĂ®tre pour que le monde puisse Ă©chapper aux accusations incessantes du grand accusateur. Reconnu coupable de tout ce qu’il a fait depuis 6000 ans, Satan doit Ăªtre mis Ă  l’écart, envoyĂ© en prison pour ses crimes spirituels contre l’humanitĂ©. Ce n’est qu’à ce moment que le monde pourra Ăªtre « un » avec Dieu.

« L’homme qui avait chassĂ© le bouc » devait se laver après Ăªtre entrĂ© en contact avec le diable, sinon il ne pouvait revenir en prĂ©sence du peuple. Rappelez-vous Ă©galement que c’est après avoir quittĂ© le Saint des saints (au-delĂ  du voile) que le souverain sacrificateur confesse toutes les iniquitĂ©s du peuple d’IsraĂ«l sur Azazel. Pour que le pardon des pĂ©chĂ©s devant Dieu soit complet, il fallait que le diable soit reconnu responsable de ses actions. Cela reprĂ©sentait Ă©videmment Christ revenant sur la Terre afin de lier Satan, (Apoc 20 :3).

Cela n’aurait aucun sens si le bouc vivant reprĂ©sentait le Christ ressuscitĂ© devant porter les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ© une seconde fois. Le diable adorerait que les gens croient qu’il est un « bouc Ă©missaire » injustement harcelĂ© par Dieu. Satan est Ă  la fois un sĂ©ducteur et un Ăªtre sĂ©duit. Il serait plus qu’heureux que les gens soient confus au sujet de son rĂ´le si clairement illustrĂ© par le symbolisme du Jour des Expiations. Nous devons Ăªtre logique. Christ ne peut porter une deuxième fois les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ© et le diable Ă©chapper Ă  toute responsabilitĂ©.

Nous devons nous demander : le Nouveau Testament indique-t-il que l’Église de Dieu observait le Jour des Expiations ? En effet. « Un temps assez long s’était Ă©coulĂ©, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque mĂªme du jeĂ»ne Ă©tait dĂ©jĂ  passĂ©e », (Ac 27 :9). Concentrez-vous sur ce que dit Paul au sujet du « jeĂ»ne ». Le renvoi de la plupart des Bibles indique que cela fait rĂ©fĂ©rence directement au Jour des Expiations.

Lorsque l’on vérifie soigneusement la période de l’année et en comprenant que Paul faisait référence à une période dangereuse pour la navigation l’automne dans la Méditerranée, il devient clair que ce jour servait de référence à l’Église du Nouveau Testament. La seule raison pour laquelle ils agissaient ainsi est parce qu’il l’observait. Il n’y aurait en effet aucune autre raison pour laquelle Dieu inspirerait de faire référence à ce jour s’Il voulait que les gens comprennent qu’il avait été aboli.

Acceptez ce que dit la Parole de Dieu avec simplicité.

La FĂªte des Tabernacles.

Ă€ ce point, il reste deux Jours Saints annuels. La sixième FĂªte, la FĂªte des Tabernacles (qui dure Ă©galement 7 jours), reprĂ©sente les derniers 1000 ans du plan divin de 7000 ans, lorsque le Christ avec les saints ressuscitĂ©s rĂ©gneront sur la Terre. Cette FĂªte est dĂ©crite dans LĂ©v 23 :33-35. Tout comme les Pains sans Levain, cette FĂªte dure 7 jours car elle reprĂ©sente une pĂ©riode de temps — 1000 ans — au lieu d’un Ă©vĂ©nement solitaire comme la PĂ¢que ou la PentecĂ´te.

LĂ©v 23 :40-41 explique comment Dieu veut que Son peuple observe cette FĂªte : « … et vous vous rĂ©jouirez devant l’Eternel, votre Dieu, pendant sept jours ». Le verset 41 rĂ©itère le fait que c’est une « loi perpĂ©tuelle ».

Le DeutĂ©ronome donne des informations supplĂ©mentaires sur la façon dont Dieu veut que nous observions les sept jours de la FĂªte des Tabernacles : « Tu cĂ©lĂ©breras la fĂªte des tabernacles pendant sept jours, quand tu recueilleras le produit de ton aire et de ton pressoir. Tu te rĂ©jouiras Ă  cette fĂªte, toi, ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante, et le LĂ©vite, l’étranger, l’orphelin et la veuve qui seront dans tes portes. Tu cĂ©lĂ©breras la fĂªte pendant sept jours en l’honneur de l’Eternel, ton Dieu, dans le lieu que choisira l’Eternel ; car l’Eternel, ton Dieu, te bĂ©nira dans toutes tes rĂ©coltes et dans tout le travail de tes mains, et tu te livreras entièrement Ă  la joie. Trois fois par annĂ©e, tous les mĂ¢les d’entre vous se prĂ©senteront devant l’Eternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira : Ă  la fĂªte des pains sans levain, Ă  la fĂªte des semaines, et Ă  la fĂªte des tabernacles. On ne paraĂ®tra point devant l’Eternel les mains vides. Chacun donnera ce qu’il pourra, selon les bĂ©nĂ©dictions que l’Eternel, ton Dieu, lui aura accordĂ©es », Deut 16 :13-17). (Veuillez noter qu’une offrande spĂ©ciale Ă©tait prĂ©levĂ©e de tous ceux qui observaient la FĂªte des Tabernacles — tout comme lors des autres FĂªtes annuelles).

Cette FĂªte est la reprĂ©sentation du MillĂ©nium, le règne du Christ avec les saints sur la terre pendant 1000 ans. Exode 34 :22 dit que cette FĂªte devait Ăªtre observĂ©e « Ă  la fin de l’annĂ©e » parce que c’était l’apogĂ©e des grandes Ă©tapes du plan de Dieu. Lisons ce verset : « Tu cĂ©lĂ©breras la fĂªte des semaines, des prĂ©mices de la moisson du froment, et la fĂªte de la rĂ©colte, Ă  la fin de l’annĂ©e ».

Rappelez-vous la PentecĂ´te tombait au moment de la rĂ©colte printanière de l’orge et du blĂ©, suivi plus tard de la grande rĂ©colte automnale. Notez que cette dernière est appelĂ©e la « FĂªte de la rĂ©colte ». C’est le moment choisi par Dieu pour « rĂ©colter » les milliards d’individus qui n’auront pas fait partie de Son plan jusqu’à ce moment.

Le livre de Zacharie renferme plusieurs indices sur la façon dont les dernières Ă©tapes du plan divin se dĂ©rouleront. Les chapitres 12 et 13 dĂ©crivent le monde alors qu’il devient en harmonie avec Dieu après les plaies des sept trompettes d’Apocalypse 8 et 9 et suite Ă  la colère de Dieu et au chĂ¢timent qu’Il a infligĂ© Ă  un monde rebelle.

Notez maintenant Zach 14 :9, 11 : « L’Eternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Eternel sera le seul Eternel, et son nom sera le seul nom…. On habitera dans son sein, et il n’y aura plus d’interdit ; Jérusalem sera en sécurité ».

Aujourd’hui, Jérusalem est un des endroits les moins sûr au monde. Quel changement cela sera, — et cela est un type de la façon dont le monde entier vivra un jour dans la paix et la sécurité. Le verset 8 décrit des eaux réelles et celles de l’Esprit de Dieu (Jn 7 :38-39), s’écoulant hors de Jérusalem.

Toutes les nations observent la FĂªte des Tabernacles.

Ă€ cette Ă©poque, toutes les nations apprendront Ă  observer la FĂªte des Tabernacles. Il n’y aura aucune exception. Notez cette prophĂ©tie très claire : « Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre JĂ©rusalem monteront chaque annĂ©e pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des armĂ©es, et pour cĂ©lĂ©brer la fĂªte des tabernacles », (Zach 14 :16).

Avant de poursuivre, nous devons nous demander pourquoi Dieu exigerait de la part des gens d’observer la FĂªte des Tabernacles pendant le MillĂ©nium si elle n’était pas obligatoire aujourd’hui ? Rappelez-vous que nous avons vu que Dieu a ordonnĂ© son observance, — et celle de toutes les autres FĂªtes annuelles — Ă  PERPÉTUITÉ. Qui, honnĂªtement, peut croire que les ChrĂ©tiens d’aujourd’hui n’ont pas Ă  observer ce que toute personne sera obligĂ©e d’observer pendant 1000 ans ? MalgrĂ© cela, certains continueront de croire que Christ les a abolies, les a « clouĂ©es Ă  la croix ».

ÉsaĂ¯e 66 :23 montre Ă©galement que le Sabbat hebdomadaire sera aussi observĂ© pendant le MillĂ©nium. MalgrĂ© cela, tous ceux qui connaissent ce verset, et en comprennent clairement la signification, refusent d’observer aujourd’hui le Sabbat ordonnĂ© par Dieu. Ils prĂ©fèrent trouver des excuses pour expliquer les raisons pour lesquelles Dieu n’exige pas une telle chose pendant « l’ère chrĂ©tienne » actuelle.

Demandons-nous maintenant ce qui arrivera aux nations qui refuseront d’obĂ©ir au commandement de Dieu de s’assembler Ă  la FĂªte de Tabernacles. Poursuivons dans Zach 14 : « S’il y a des familles [nations] de la terre qui ne montent pas Ă  JĂ©rusalem pour se prosterner devant le roi, l’Éternel des armĂ©es, la pluie ne tombera pas sur elles. Si la famille d’Egypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappĂ©e de la plaie dont l’Eternel frappera les nations qui ne monteront pas pour cĂ©lĂ©brer la fĂªte des tabernacles. Ce sera le chĂ¢timent de l’Egypte, le chĂ¢timent de toutes les nations qui ne monteront pas pour cĂ©lĂ©brer la fĂªte des tabernacles », (v. 17-19).

Certaines nations s’entĂªteront et refuseront d’obĂ©ir Ă  Dieu. Le chĂ¢timent sera sĂ©vère pour celles qui croiront inutile d’observer la FĂªte. Éventuellement, le monde entier apprendra les bĂ©nĂ©fices dĂ©coulant de son observance et expĂ©rimentera la joie qui vient de la comprĂ©hension de son sens et de sa cĂ©lĂ©bration. Il apprendra pourquoi Dieu ordonne Ă  Son peuple de se rĂ©jouir lorsqu’il la cĂ©lèbre.

Le Christ entraĂ®ne prĂ©sentement Ses saints Ă  devenir des rois et des sacrificateurs. RĂ©flĂ©chissez un instant. Tout le chapitre 7 de l’Évangile de Jean dĂ©crit l’observance de la FĂªte des Tabernacles. Ceux qui sont ChrĂ©tiens sont ceux qui « suivent Ses traces », (I Pi 2 :21). Cela devrait donner Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  tous ceux qui pensent pouvoir se qualifier pour enseigner aux nations, avec le Christ, Ă  observer la FĂªte des Tabernacles, tout en ignorant le commandement clair de l’observer eux-mĂªmes aujourd’hui.

Le sens de la FĂªte.

Abraham, Isaac et Jacob ont vĂ©cu dans des tabernacles, ou tentes, pendant les jours de leur pĂ©riple au pays que l’ancien IsraĂ«l a plus tard habitĂ©. Notez : « C’est par la foi qu’il [Abraham] vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre Ă©trangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohĂ©ritiers de la mĂªme promesse », (HĂ©b 11 :9). Ces hommes savaient que la vie prĂ©sente Ă©tait temporaire. Ils Ă©taient des hĂ©ritiers potentiels seulement et n’avaient pas encore reçu leur hĂ©ritage, le salut et la vie Ă©ternelle. Ils rĂ©alisaient que leur corps Ă©tait une « habitation » physique, temporaire, comme une tente ou un tabernacle.

LĂ©v 23 :42-43 parle du temps d’IsraĂ«l au dĂ©sert et de la relation Ă  la FĂªte des Tabernacles : « Vous demeurerez pendant sept jours sous des tentes; … afin que vos descendants sachent que j’ai fait habiter sous des tentes les enfants d’IsraĂ«l, après les avoir fait sortir du pays d’Egypte ». OsĂ©e nous aide davantage Ă  comprendre comment chacun doit subir des Ă©preuves et faire face aux difficultĂ©s s’il veut hĂ©riter les promesses divines. Le verset suivant utilise EphraĂ¯m comme type de l’ensemble des tribus israĂ©lites : « Et moi, je suis l’Eternel, ton Dieu, dès le pays d’Egypte ; je te ferai encore habiter sous des tentes, comme aux jours de fĂªtes », (Os 12 :9).

Lors du sĂ©jour d’IsraĂ«l au dĂ©sert, il ne possĂ©dait pas de demeures permanentes. Les IsraĂ©lites ont errĂ© pendant 40 ans avant d’entrer dans la Terre promise, aujourd’hui la Palestine. Il y a lĂ  un symbolisme important. Pendant le MillĂ©nium, les nations du monde seront constituĂ©es dâ€™Ăªtre humains mortels et donc, seulement d’HERITIERS POTENTIELS du salut. Leur hĂ©ritage leur sera accordĂ© plus tard.

Paul a Ă©crit ce qui suit : « Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hĂ©riter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hĂ©rite pas l’incorruptibilitĂ© », (I Cor 15 :50). Comment certains peuvent-ils dire que ceux qui vivront pendant le MillĂ©nium demeureront mortels Ă  jamais ? L’image complète du salut est rĂ©sumĂ©e dans les paroles suivantes du Christ Ă  Ses disciples : « Alors le roi dira Ă  ceux qui seront Ă  sa droite : Venez, vous qui Ăªtes bĂ©nis de mon Père ; PRENEZ POSSESSION DU ROYAUME qui vous a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© dès la fondation du monde », Matth 25 :34) »

Le but de tous les Ăªtres humains est de pouvoir un jour « hĂ©riter le royaume ». Cela commence par la rĂ©ception du Saint-Esprit au baptĂªme lorsqu’on se repent, (Ac 2 :38), puis est suivi d’une vie de croissance et de victoires afin de se qualifier, le tout culminant par les paroles du Christ nous disant : « prenez possession du royaume ».

Lorsque bien compris, les Jours Saints divins sont une merveilleuse bénédiction accordée par Dieu à Son peuple. Ils sont remplis d’une signification riche et merveilleuse et, pour tous ceux qui les observent année après année, cela permet d’en conserver le sens d’une manière vivante et tangible.

Songez à ces mots pendant que vous réfléchissez à ce que vous allez faire.

Le Dernier Grand Jour.

Enfin, il existe un dernier Jour Saint dans le plan de Dieu — la septième FĂªte — appelĂ©e le Dernier Grand Jour. Il reprĂ©sente le Jugement du Grand TrĂ´ne Blanc, lorsque le LIVRE DE VIE, (Apoc 20 :12) sera ouvert Ă  toute l’humanitĂ© qui ait jamais vĂ©cu, en commençant par Adam. Ă€ cette Ă©poque, tous ceux qui n’auront pas encore reçu leur chance de salut pourront la recevoir.

Apoc 20 :10 montre que Satan sera « jeté dans l’étang de feu » et une fois encore privé de toute possibilité de séduire les nations ou d’injecter chez elles son esprit, (Éph 2 :2). Puis Apocalypse 20 : 11 à 13 décrivent cette période merveilleuse après le Millénium lorsque tous ceux ayant vécu avant le retour du Christ recevront leur chance de salut. Ceux qui seront nés pendant le Millénium l’auront reçu pendant cette période.

La majorité des gens seront sauvés — auront la vie éternelle — parce que l’influence de Satan ne se fera plus sentir sur la Terre. Ils n’auront pas à vaincre son influence ni la séduction de son monde, qui, à ce moment, sera disparu depuis longtemps.

Une dernière FĂªte.

Pour conclure sa brochure « Jours fĂ©riĂ©s paĂ¯ens ou Jours divins consacrĂ©s, lesquels choisir ? », M. Armstrong, dĂ©crivant le septième Sabbat annuel — le Dernier Grand Jour — Ă©crivait ceci sous le titre « Une dernière FĂªte » :

La FĂªte des Tabernacles n’est que la sixième fĂªte. Il y en a encore une autre : la septième.

Le FĂªte des Tabernacles, Ă  proprement parler, dure sept jours afin de reprĂ©senter le MillĂ©nium en entier. Sept est le chiffre divin d’achèvement ; c’est pourquoi il y a sept fĂªtes. Voyons oĂ¹ cette dernière est mentionnĂ©e. Le quinzième jour de ce septième mois, ce sera la fĂªte des tabernacles en l’honneur de l’Éternel, pendant sept jours… le huitième jour vous aurez une sainte convocation… ce sera une assemblĂ©e solennelle ; vous ne ferez aucune Å“uvre servile », (LĂ©v 23 :34. 36).

Ce huitième jour, bien qu’étant Ă  proprement parler une fĂªte distincte, est appelĂ©e « le dernier jour, le grand jour de la FĂªte », (Jn 7 :37).

Que représente donc ce dernier Jour Saint ?

En ce jour particulier, JĂ©sus prĂªcha : « Le dernier jour, le grand jour de la fĂªte, JĂ©sus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne Ă  moi, et qu’il boive… des fleuves d’eau vive couleront de son sein [du plus profond de son Ăªtre]… Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui, (Jn 7 :37-39).

C’était le sermon oĂ¹ JĂ©sus donnait la signification du Dernier Grand Jour.

Reportons-nous maintenant au 20e chapitre de l’Apocalypse. Qu’arrivera-t-il après le MillĂ©nium ? Une rĂ©surrection ! Les morts se tiendront devant Dieu. Cet Ă©vĂ©nement ne saurait inclure ceux qui, aujourd’hui, sont de vrais ChrĂ©tiens puisqu’ils paraĂ®tront devant le trĂ´ne du jugement au retour du Christ. Il ne saurait davantage s’appliquer Ă  ceux qui seront convertis au cours du MillĂ©nium : ils auront dĂ©jĂ  hĂ©ritĂ© le Royaume au cours de ce laps de temps, après avoir vĂ©cu une existence d’une durĂ©e normale. Les gens concernĂ©s par cette rĂ©surrection doivent Ăªtre ceux qui moururent dans l’ignorance au cours des Ă¢ges passĂ©s. Ils ne seront rappelĂ©s Ă  la vie qu’après le MillĂ©nium, (Apoc 20 :5).

Le jour du jugement.

Il s’agit du jour du jugement mentionnĂ© dans Matth 10 :15. C’est une Ă©poque oĂ¹, aux Gentils qui moururent dans l’ignorance, il sera donnĂ© une occasion de recevoir le salut. Cela est rendu clair dans ÉzĂ©chiel 16 :53-55. MĂªme ceux d’IsraĂ«l qui sont morts dans leurs pĂ©chĂ©s auront alors, pour la première fois, l’occasion de comprendre la vĂ©ritĂ© de Dieu et Ses voies, (Éz 37). Ce prophète a Ă©crit que Dieu mettrait Son Esprit dans ces ressuscitĂ©s, (v 14). Il s’agit ici, prĂ©cisĂ©ment, du salut que JĂ©sus mentionne dans Son sermon, en ce Grand Jour de la FĂªte, au cours de l’an 30 de notre ère.

Ce huitième jour qui succède immĂ©diatement aux sept jours de la FĂªte des Tabernacles symbolise l’achèvement du plan de rĂ©demption. Ceci se passera juste avant la crĂ©ation des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Tous, parents et enfants, jeunes et vieux seront ressuscitĂ©s.

Le livre de vie, qui reprĂ©sente le salut, est alors ouvert, (Apoc 20 :12). L’Apocalypse nous prĂ©sente la vue finale du « jour du jugement », alors que pĂ©rissent les cieux et la Terre actuels et que les Ă©lus fidèles reçoivent leur rĂ©compense Ă©ternelle auprès du trĂ´ne du Christ. Les mĂ©chants — ceux qui dĂ©sobĂ©issent — seront jetĂ©s dans l’étang de feu, oĂ¹ ils seront complètement anĂ©antis.

Que ce plan est merveilleux ! Tous les hommes bĂ©nĂ©ficieront d’une Ă©gale possibilitĂ© dâ€™Ăªtre sauvĂ©.

Pour terminer, veuillez prendre note de LĂ©v 23 :37-38. Après la description de ces Jours Saints annuels, il est dit : « Telles sont les FĂªtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez… Vous observerez en outre les sabbats de l’Éternel. Nous devons donc les observer en plus du sabbat hebdomadaire, qui est le jour de l’Éternel

Le DIMANCHE est le jour de repos hebdomadaire des églises de ce monde moderne, mais le Sabbat est le jour de l’Éternel

NoĂ«l, le Jour de l’An, PĂ¢ques et nombre d’autres fĂªtes nous sont parvenues directement du paganisme. Toutefois, les sept jours saints annuels sont les jours consacrĂ©s Ă  l’Éternel. Renonçons donc aux jours fĂ©riĂ©s paĂ¯ens et cĂ©lĂ©brons les vrais jours saints de l’Éternel.

Une affaire sérieuse.

Dans l’Ancien Testament, ignorer les Jours Saints Ă©tait punissable de mort, (LĂ©v 23 :29-30). Il en Ă©tait de mĂªme avec la Sabbat, (Ex 31 :14-15 ; 35 :2). II Cor 3 :7-8 dĂ©crit le chĂ¢timent appliquĂ© par les autoritĂ©s civiles dans l’Ancien Testament comme Ă©tant la peine de mort, ce qui n’est plus le cas de nos jours. La raison Ă©tant que Dieu construit prĂ©sentement la nation SPIRITUELLE d’IsraĂ«l, (Rom 2 :28-29 ; 8 :9 ; 11 :24-26 ; Gal 3 :29 ; Éph 2 :11-13, 19 ; I Pi 2 :5, 9).

Les Jours Saints devaient Ăªtre observĂ©s Ă  perpĂ©tuitĂ©, Ă  jamais, par tous les descendants d’IsraĂ«l. Or, il existe toujours des descendants d’IsraĂ«l de nos jours — et il y a l’IsraĂ«l spirituel (l’Église) qui observe Ă©galement les autres commandements de Dieu, (Matth 19 :16-17 ; Rom 2 :13 ; Jc 1 :8-12, Apoc 12 :17).

Il serait terriblement inconséquent de la part de Dieu, d’avoir demandé la peine de mort pour ceux qui n’observaient pas les Jours Saints dans l’ancien Israël, et d’avoir l’intention de punir sévèrement des nations entières qui désobéiront lors du Millénium, et de déclarer que, pendant l’ère chrétienne, cela Lui importe peu que Son peuple les observe ou non.

Christ a observĂ© les Jours Saints — et Paul a Ă©crit : « JĂ©sus-Christ est le mĂªme hier, aujourd’hui, et Ă©ternellement », (HĂ©b 13 :8). Dans Malachie 3 :6, Dieu [en rĂ©alitĂ©, Christ, le Dieu de l’Ancien Testament] dit : « Car je suis l’Eternel, JE NE CHANGE PAS ». Ce sont lĂ  des paroles puissantes !

Assurez-vous d’obĂ©ir correctement Ă  la Loi de Dieu. Parce que « celui qui a violĂ© la loi de MoĂ¯se meurt sans misĂ©ricorde, sur la dĂ©position de deux ou de trois tĂ©moins ; de quel pire chĂ¢timent pensez-vous que sera jugĂ© digne celui qui aura foulĂ© aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a Ă©tĂ© sanctifiĂ©, et qui aura outragĂ© l’Esprit de la grĂ¢ce ? », (HĂ©b 10 :28-29).

On ne peut exagérer la gravité d’un tel avertissement.

Alors, que ferez-vous ?

Informations sur les FĂªtes.

Ă€ chaque annĂ©e, un grand nombre de personnes observent ensemble les Jours Saints partout autour du monde. D’autres les observent par elles-mĂªmes chez elles. Vous vous demandez peut-Ăªtre oĂ¹ trouver d’autres personnes près de vous qui reconnaissent les FĂªtes divines et le rĂ´le qu’elles jouent dans Son plan.

L’Église de Dieu restaurĂ©e a des reprĂ©sentants dans plusieurs parties du monde qui sont disponibles afin de rĂ©pondre Ă  vos questions. Ils peuvent vous renseigner sur les endroits oĂ¹ s’assembler avec d’autres personnes dĂ©terminĂ©es Ă  obĂ©ir Ă  Dieu et observer Ses FĂªtes, — y compris le Sabbat hebdomadaire. En ce qui concerne les rĂ©gions oĂ¹ nous n’avons pas de reprĂ©sentant, notre Quartier-GĂ©nĂ©ral est en mesure de les aider directement. Toutefois, elles doivent nous contacter d’abord — vous devez nous demander de l’information ou de l’aide car nous n’appelons jamais personne Ă  moins que l’on ne nous en ait fait la demande expresse.

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