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OĂ¹ se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vĂ©ritĂ© de la Bible et qui est appelĂ©e Ă  vivre de “toute parole de Dieu.†Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonnĂ©
  • appelerait les membres mis Ă  part par la vĂ©ritĂ© pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

Le Sabbat

Du temps a-t-il été perdu?

par David C. Pack

Plusieurs savent que Dieu a créé, béni et sanctifié le septième jour et S’est reposé ce jour-là. Quel jour est-ce aujourd’hui? Le cycle hebdomadaire a-t-il été décalé? Est-il possible de le savoir? Oui, nous pouvons le savoir avec certitude. En voici la preuve absolue!

«MalgrĂ© tous nos marchandages avec le calendrier, il est clair que les Ăªtres humains n’ont jamais perdu la sĂ©quence septĂ©naire de la semaine et que le Sabbat de ces derniers temps est demeurĂ© le mĂªme Ă  travers les Ă¢ges depuis Adam, sans une seule erreur»

Dr Totten de New Haven, Connecticut — Professeur d’astronomie à l’université de Yale.
(Partout c’est nous qui traduisons).

La déclaration ci-dessus est-elle vraie? Peut-on le prouver? Si oui, de quelle façon? À la fin de la semaine de la création de Genèse 1, Dieu complète ses activités par une création unique: «Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu’il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu’il avait créée en la faisant» (Gen 2:1-3).

Vingt-cinq siècles plus tard, au mont SinaĂ¯, Dieu donna les dix Commandements Ă  la nation de l’ancien IsraĂ«l par l’intermĂ©diaire de MoĂ¯se. Le commandement du Sabbat dans le livre de l’Exode fait directement rĂ©fĂ©rence au rĂ©cit de la crĂ©ation de Genèse 2. Il dit: «Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu… Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu» (Ex 20:8-11)

Il s’agit de versets très simples et très clairs. Mais aux fins de discussion, nous poursuivrons avec plusieurs faits élémentaires. Dieu a créé le Sabbat. Il S’est reposé ce jour-là. Il l’a sanctifié (en a fait un jour à part). Il l’a béni. Et Il a fait en sorte qu’il soit le septième jour d’un cycle de sept jours.

Cette brochure n’a pas comme but immĂ©diat de prouver que l’on doive observer le Sabbat. Les nombreuses preuves bibliques de ce commandement nĂ©cessitent un livre beaucoup plus volumineux. Le but que nous poursuivons est de prouver que le cycle de la semaine n’a jamais Ă©tĂ© brisĂ© depuis la CrĂ©ation. Plusieurs croient le contraire. Si ce cycle a Ă©tĂ© brisĂ© ou perdu, alors il n’y a plus aucune obligation pour l’humanitĂ© d’observer le jour du vĂ©ritable Sabbat biblique. C’est aussi simple que cela. Si le cycle hebdomadaire a Ă©tĂ© perdu, le Sabbat aussi s’est perdu au cours de l’Histoire et ne peut donc Ăªtre en vigueur aujourd’hui!

Suivre le Sabbat Ă  la trace.

Les gens nous demandent souvent: je sais que Dieu a crĂ©Ă© le Sabbat, mais comment pouvons-nous savoir aujourd’hui, quel jour Il a sanctifiĂ©? Ou encore, le calendrier n’a-t-il pas Ă©tĂ© changĂ©? De plus, notre septième jour, samedi, a Ă©tĂ© nommĂ© ainsi en l’honneur du dieu paĂ¯en Saturne et certains se demandent si cela a eu une influence sur le calendrier hĂ©breu. D’autres nous parlent du «long jour de Josué» ou de l’effet de voyager autour de la terre et de «perdre» ou «gagner un jour». Plusieurs se demandent naturellement si ces choses ont un effet quelconque sur le cycle de la semaine.

Avant de donner la réponse à cette série de questions, on doit d’abord admettre un point.

RĂ©flĂ©chissez! Ces questions, bien qu’elles soient importantes individuellement, reprĂ©sentent collectivement une seule et mĂªme grande question. Est-ce que le Dieu tout-puissant capable de crĂ©er, de consacrer, de sanctifier et de bĂ©nir le septième jour de la semaine serait incapable de suivre Ă  la trace ce mĂªme jour Ă  travers l’Histoire? Dieu demanderait-Il aux gens de se «souvenir du Sabbat» pour ensuite oublier Lui-mĂªme qu’Il doit le prĂ©server s’Il veut que cela soit possible? C’est une idĂ©e absurde. Ce serait mĂ©priser la puissance de Dieu en Le faisant passer pour un vieillard chancelant tellement dĂ©sorganisĂ© et oublieux qu’Il est incapable de suivre Sa crĂ©ation ou de Se rappeler de ce qu’Il a ordonnĂ©.

Alors que l’humanitĂ© cherche toutes les excuses pour ne pas observer le Sabbat, certains osent blĂ¢mer Dieu d’avoir rendu son observance impossible en concluant que s’Il a oubliĂ© de prĂ©server le cycle de la semaine, alors l’humanitĂ© n’a plus l’obligation de l’observer.

Le christianisme traditionnel, les catholiques et plusieurs branches du protestantisme, observent le dimanche. C’est l’Église catholique romaine qui a prĂ©servĂ© le dimanche comme jour de culte. Voyez l’admission Ă©tonnante tirĂ©e d’une lettre de James Cardinal Gibbons, archevĂªque de Baltimore (1877–1921). Bien qu’elle montre la façon par laquelle l’observance du Sabbat a Ă©tĂ© changĂ©e pour celle du dimanche, cette citation montre aussi l’importance de l’observance du dimanche pour les catholiques Ă  travers les siècles. Nous ne donnons qu’une seule citation parmi bien d’autres.

«Le samedi est-il le septième jour selon la Bible et les dix Commandements? Je rĂ©ponds, oui. Dimanche est-il le premier jour de la semaine et l’Église [catholique romaine] a-t-elle changĂ© le septième jour (samedi) pour le dimanche, le premier jour? Je rĂ©ponds oui. Christ a-t-Il changĂ© le jour? Je rĂ©ponds non!» — James Cardinal Gibbons, archevĂªque de Baltimore (1877-1921).

Personne ne semble remettre en question que le dimanche est le premier jour de la semaine! Deux milliards de chrĂ©tiens traditionnels affirment qu’ils observent le dimanche afin de commĂ©morer la rĂ©surrection du Christ qui aurait prĂ©tendument eu lieu ce jour-lĂ , le premier jour de la semaine. Il est donc impensable de suggĂ©rer qu’autant de gens puissent volontairement, nĂ©gligemment ou par erreur observer «leur jour», le dimanche, le mauvais jour, n’est-ce pas? Pourtant, les juifs sont tout aussi certains qu’ils observent le Sabbat le bon jour, le septième de la semaine. Le peuple juif a eu la responsabilitĂ© de conserver «son jour», le mĂªme jour que JĂ©sus et les apĂ´tres ont observĂ©, pendant bien plus de siècles que les catholiques ont gardĂ© trace de «leur jour».

LĂ  oĂ¹ je veux en venir, c’est que chaque groupe (les catholiques et les juifs) sait très bien quel jour est le bon, et personne n’oserait affirmer que l’autre ne le sache pas!

Le miracle de la manne révèle le Sabbat.

Nous avons Ă©tabli que Dieu a donnĂ© le Sabbat Ă  l’ancien IsraĂ«l par MoĂ¯se. Pourquoi Dieu a-t-Il fait cela? Il y Ă©tait obligĂ©! IsraĂ«l venait de passer des siècles d’esclavage en Égypte. Ils n’avaient pas eu l’autorisation d’adorer le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, leurs pères, pendant toutes ces annĂ©es. Au moment oĂ¹ Dieu les libĂ©ra, ils avaient oubliĂ© l’identitĂ© du vrai Dieu et l’existence du Sabbat.

C’est une des raisons pour lesquelles le commandement du Sabbat commence par les mots «Souviens-toi du jour de repos», Israël l’avait oublié. Abraham, Isaac et Jacob avaient observé la loi de Dieu (Gen 26:5), mais la connaissance du Sabbat s’était perdue au cours des siècles.

Dieu dĂ©cida de clarifier le commandement du Sabbat pendant qu’IsraĂ«l Ă©tait encore dans le dĂ©sert de Sin. Les IsraĂ©lites avaient laissĂ© derrière eux les «pots de viande» d’Égypte et murmuraient contre MoĂ¯se parce qu’ils manquaient de nourriture. Dieu devait les tester afin de vĂ©rifier s’ils observeraient Sa loi. Il s’agissait ici d’un test spĂ©cifique afin d’enseigner Ă  IsraĂ«l le caractère unique et sacrĂ© du Sabbat. On en retrouve le rĂ©cit dans Exode 16.

L’histoire de l’Ancien Testament au sujet de la manne (et des cailles) que Dieu donna Ă  IsraĂ«l est bien connue. Notez: «Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantitĂ© nĂ©cessaire, afin que je le mette Ă  l’épreuve, et que je voie s’il marchera, ou non, selon ma loi» (v. 4). «MoĂ¯se dit: L’Éternel vous donnera ce soir de la viande Ă  manger, et au matin du pain Ă  satiĂ©tĂ©, parce que l’Éternel a entendu les murmures que vous avez profĂ©rĂ©s contre lui» (v. 8).

Le test avait commencé. Les Israélites observeraient-ils la loi divine, observeraient-ils le Sabbat? Marcheraient-ils selon la loi de Dieu ou non?

Le rĂ©cit se poursuit: «MoĂ¯se dit Ă  Aaron: Dis Ă  toute l’assemblĂ©e des enfants d’IsraĂ«l: approchez-vous devant l’Éternel, car il a entendu vos murmures. Et tandis qu’Aaron parlait Ă  toute l’assemblĂ©e des enfants d’IsraĂ«l, ils se tournèrent du cĂ´tĂ© du dĂ©sert, et voici, la gloire de l’Éternel parut dans la nuĂ©e… Le soir, il survint des cailles qui couvrirent le camp; et, au matin, il y eut une couche de rosĂ©e autour du camp» (v. 9-10, 13).

On doit noter que les cailles n’arrivèrent pas avant le coucher du soleil. De plus, Israël était réuni en congrégation lors du Sabbat. Ils étaient réunis pour une assemblée religieuse. Les cailles n’apparurent qu’une fois le Sabbat terminé. Les gens avaient la permission de les ramasser pour le repas du soir.

Le matin suivant, c’était le premier jour de la semaine et la première fois que la manne apparut. Les gens avaient reçu instruction de n’en ramasser que la quantitĂ© requise pour la journĂ©e sinon les vers s’y mettraient et une odeur nausĂ©abonde s’en dĂ©gagerait (v. 20). Ils ne crurent pas MoĂ¯se et tentèrent d’en ramasser plus. Tout comme Dieu l’avait dit, les vers et l’odeur apparurent. Toutefois, le verset 22 dit que le sixième jour de la semaine, ils pouvaient en amasser le double afin d’avoir de la nourriture pour le Sabbat et qu’il n’y aurait pas de vers n’y d’odeur. Dieu dit cela parce que «demain est le jour du repos, le sabbat consacrĂ© Ă  l’Éternel» (v. 23).

Comme toujours, certains ne crurent pas Dieu et essayèrent de ramasser de la manne le septième jour, le jour du Sabbat (v. 27). Mais comme Dieu l’avait dit, ils n’en trouvèrent pas. Comme les gens tombent rapidement dans la confusion lorsqu’il est question de temps! Ces IsraĂ©lites ont dĂ» croire que du «temps s’était perdu» quelque part et qu’ils trouveraient de la manne mĂªme si Dieu avait dit qu’il n’y en aurait pas. D’autres crurent que la manne pouvait Ăªtre conservĂ©e les autres jours comme au sixième alors que ce n’était pas le cas. Ă€ cause de la confusion de certains, «l’Éternel dit Ă  MoĂ¯se: Jusques Ă  quand refuserez-vous d’observer mes commandements et mes lois? ConsidĂ©rez que l’Éternel vous a donnĂ© le sabbat; c’est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste Ă  sa place, et que personne ne sorte du lieu oĂ¹ il est au septième jour. Et le peuple se reposa le septième jour» (vs 28-30).

Oubliez la confusion et la désobéissance. L’unique but de ce test était de démontrer que Dieu avait sanctifié une période de temps particulière, le septième jour!

Christ a observé le Sabbat.

Mille cinq cents ans après le récit d’Exode 16, nous avons l’exemple de Christ. Il n’avait aucun doute quant au jour qui était le Sabbat.

Marc 2:27-28 nous rapporte les paroles du Christ aux pharisiens: «puis il leur dit: Le sabbat a Ă©tĂ© fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maĂ®tre mĂªme du sabbat». Si Christ Ă©tait le maĂ®tre du Sabbat, Il savait certainement quel jour c’était! Luc 4:16 dit que Sa coutume Ă©tait de se rendre Ă  la synagogue chaque Sabbat.

En 69-70 apr. J.-C., tous les Juifs furent expulsés de Palestine et dispersés dans différentes nations à travers le monde. Pendant les 19 siècles qui suivirent, ils ne se sont jamais mépris sur le jour du Sabbat. Rappelez-vous que Luc 4:16 (ainsi que 17 et 20) nous montre Christ se réunissant à la synagogue avec les Juifs le jour du Sabbat. Les Juifs savaient très bien quel était le jour du Sabbat pendant la vie du Christ.

De nos jours, si du temps avait Ă©tĂ© perdu, on devrait s’attendre Ă  ce que les Juifs dispersĂ©s Ă  travers le monde, qui ne sont plus en communication les uns avec les autres, observent des jours diffĂ©rents. Toutefois, mĂªme aujourd’hui, tous ont d’accord sur le jour du Sabbat.

Un historien a déjà dit: «Ce ne sont pas les Juifs qui ont gardé le Sabbat, mais le Sabbat qui a gardé les Juifs». Cela est vrai! Les Juifs modernes n’ont jamais perdu leur identité, car ils n’ont jamais perdu de vue le Sabbat du septième jour!

Il n’y a pas de doute que le Sabbat est demeurĂ© intact pendant les 1500 annĂ©es jusqu’à la venue de Christ. Lui-mĂªme n’avait aucun doute quant au jour oĂ¹ il fallait l’observer. Il n’y a pas non plus de doute que les Juifs l’ont conservĂ© intact depuis ce temps aussi. Nous verrons bientĂ´t d’autres preuves concernant la pĂ©riode après la vie du Christ, mais nous devons d’abord examiner celles de la pĂ©riode qui l’a prĂ©cĂ©dĂ©.

Le long jour de Josué.

L’obĂ©issance au commandement du Sabbat par Christ en Ă©tablit la continuitĂ© pendant Sa vie. Bien qu’il ne devrait y avoir aucune raison d’examiner le passĂ©, nous allons Ă©tudier une objection que certaines personnes soulèvent en disant: «qu’en est-il de JosuĂ©? N’y a-t-il pas eu un “jour plus long†que les autres Ă  l’époque de l’Ancien Testament? Ce jour n’a-t-il pas dĂ©phasĂ© le temps pour faire du dimanche le septième jour de la semaine?» Est-ce bien ce qui s’est passĂ©? Nous devons Ă©tudier soigneusement ce rĂ©cit de JosuĂ© 10.

Notez: «Alors JosuĂ© parla Ă  l’Éternel… et il dit en prĂ©sence d’IsraĂ«l: Soleil, arrĂªte-toi sur Gabaon, et toi, lune, sur la vallĂ©e d’Ajalon! Et le soleil s’arrĂªta, et la lune suspendit sa course… Le soleil s’arrĂªta au milieu du ciel, et ne se hĂ¢ta point de se coucher, presque tout un jour» (10:12-13).

Ce passage dit que le soleil s’immobilisa «presque tout un jour». Nous verrons plus loin que Dieu définit un jour normal comme ayant environ 24 heures.

Un argument astucieux a Ă©tĂ© employĂ© pour enseigner que le long jour de JosuĂ© avait fait en sorte que le dimanche Ă©tait maintenant devenu le septième jour de la semaine. En suivant soigneusement la logique de cet argument, nous pourrions le rĂ©sumer comme suit: «La semaine pendant laquelle survint le “long jour†de JosuĂ© contenait 24 heures supplĂ©mentaires. C’est ce qui est dĂ©crit comme “presque tout un jourâ€. Ă€ titre d’exemple, si le combat de JosuĂ© a eu lieu le jeudi, par exemple, alors il y eut huit pĂ©riodes de vingt-quatre heures pendant cette semaine au lieu de sept! Étant donnĂ© que le jeudi aurait une durĂ©e de quarante-huit heures, il inclurait aussi le vendredi. Le jour suivant, le vendredi devient donc le jour qui Ă©tait samedi, et samedi (qui devrait Ăªtre le septième de cette semaine) devient le dimanche».

Cette logique erronée entraîne donc la conclusion que «le septième jour est devenu le dimanche depuis ce temps». Cela signifie aussi que les gens observent le Sabbat le mauvais jour depuis plus de 3400 ans! Pour vérifier l’exactitude de cela, il faut se demander si le jeudi incluait vraiment le jeudi et le vendredi, ou ce jeudi était-il simplement un long jeudi?

Le problème avec la logique de cet argument est que ceux qui l’utilisent ne comprennent pas la définition biblique d’un jour. Essayons d’y voir clair. Nous devons laisser la bible, et seulement la bible définir un jour! Les hommes ont des multitudes d’idées au sujet de ce qu’ils croient que dit la bible. Nous devons examiner ce qu’elle dit réellement, et non pas les idées préconçues de ce que les gens pensent qu’elle dit

Les hommes essaient de dire que le long jour de Josué était deux jours de vingt-quatre heures chacun. C’est ce qui est requis pour avancer le septième jour de la semaine vers le dimanche. Retournons vers le récit de Josué. Dieu réfère-t-Il à ce jour comme à deux jours? Voici la réponse: «Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après» (10:14). Avez-vous noté le «celui»? Dieu fait référence à cette période comme étant un jour. Dieu utilise le singulier ici. Il ne dit pas de «jours comme ceux-là!»

Ne vous y trompez pas. Il ne s’agissait pas d’un jour ordinaire! On peut en Ăªtre sĂ»r. Dieu dit: «Il n’y a point eu de jour comme celui-là». Il n’y avait qu’un seul jour et cela ne signifie pas «deux jours en un». Ce ne fut qu’un seul et unique jour dans le cours de l’histoire humaine, et peut-Ăªtre mĂªme de tout temps. Il s’agissait d’un Ă©vĂ©nement surnaturel de grande envergure qui dĂ©montrait l’infinie puissance de Dieu. L’univers est un mĂ©canisme finement ajustĂ© qui fonctionne comme une montre suisse gĂ©ante. Les astronomes sont d’accord pour dire que toutes ses parties sont interdĂ©pendantes et se meuvent les unes avec les autres. En fait, ce long jour demandait que Dieu arrĂªte la totalitĂ© des cieux (rappelez-vous que le miracle incluait la lune) pendant vingt-quatre heures pour que le soleil «demeure immobile». Se servir de cet Ă©vĂ©nement comme excuse pour transgresser le Sabbat ne fait que banaliser un des plus grands miracles de tous les temps.

Les diagrammes ci-dessous illustrent l’erreur de cet argument subtil que nous venons de dénoncer. Le premier diagramme illustre la vue erronée de la semaine et le second la bonne façon de voir les choses.

Comment la bible définit-elle un jour ?

L’homme peut décider qu’un jour est de vingt-quatre heures selon l’horloge, mais ce n’est pas ce que Dieu dit. Nous devons comprendre la raison pour laquelle Dieu pouvait décrire le jour de Josué, qui a duré environ quarante-huit heures, comme un seul jour.

 

Dans le chapitre de la création de Genèse 1, Dieu donne Sa définition de ce qu’est un jour. Dieu dit: «… Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour... Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour… Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour» (4-13) et ainsi de suite jusqu’à la fin de la première semaine. À partir de ce récit, nous voyons que les jours sont constitués de soirs et de matins. Malgré la perception habituelle, un jour n’est pas uniquement la partie diurne d’une période de vingt-quatre heures. C’est en réalité la période complète entre deux couchers de soleil.

Voilà la définition biblique de la longueur d’un jour! Quoi de plus simple?

 

De plus, nous devons nous rendre dans Lévitique pour voir quel est le point de départ de chaque jour. Notez que Dieu a ordonné l’observation du Sabbat «dès le soir… jusqu’au soir suivant» (23:32). Pendant plusieurs centaines d’années après la mort du Christ la règle générale a été de commencer les jours au coucher du soleil et non à minuit. Toute encyclopédie explique cela et Luc 4:40 et Marc 1:32 montrent que les jours commencent et se terminent au moment du coucher du soleil.

Le long jour de Josué a donc été constitué d’un «soir» de douze heures et d’un «matin» de quelque trente-six heures. Cela n’en faisait pas deux jours, mais uniquement un jour très long.

Nous devons revenir maintenant à un point précédent. Rappelez-vous que Christ savait très bien quel était le jour du Sabbat et qu’Il l’a observé le bon jour plus de l400 ans après le «long jour de Josué». Pour croire que le long jour de Josué avait modifié le cycle de la semaine en faisant perdre un jour, on doit croire que Christ n’avait pas prévu d’ajustement pour ce «long jour». On devrait alors croire que Christ, et les Juifs, s’étaient trompés d’un jour entier dans la façon de calculer le Sabbat.

Réfléchissez! Si Christ a fait de mauvais calculs pour le Sabbat, alors Il a transgressé le Sabbat, Il a péché, et l’humanité n’a pas de Sauveur! Mais Christ n’a pas péché ni en transgressant le Sabbat ni d’autres façons. Et l’humanité a toujours un Sauveur.

Finalement, il est intĂ©ressant de noter que mĂªme ceux qui font rĂ©fĂ©rence au rĂ©cit de JosuĂ© l’appellent toujours «le» long jour de JosuĂ© et non «les» longs jours. Toute cette argumentation pour tenter de comprimer deux jours en un dans le but d’échapper au commandement du Sabbat du septième jour (notre samedi) a plutĂ´t l’air ridicule, n’est-ce pas? Ne vous laissez pas berner par les raisonnements astucieux des hommes.

Peut-on «gagner» ou «perdre» des jours?

Parce que la Terre est ronde, les jours sont dĂ©terminĂ©s par la rotation de celle-ci sur son axe. Cette rotation est mesurĂ©e en fonction du Soleil. Il en est de mĂªme avec le Sabbat. Le crĂ©puscule partout sur la terre est ce qui dĂ©termine le commencement du Sabbat, et de tout autre jour. Que l’on soit Ă  New York, Ă  Manille ou Ă  Paris n’a pas d’importance. Un jour se calcule d’un coucher de soleil Ă  l’autre (LĂ©v 23:32). Le commencement de n’importe quel jour est dĂ©terminĂ© par l’endroit oĂ¹ se trouve une personne au moment oĂ¹ le soleil se couche.

La ligne de changement de date a Ă©tĂ© Ă©tablie par les hommes de façon Ă  leur indiquer l’endroit, lors de leurs voyages, oĂ¹ ils devraient additionner ou soustraire un jour, selon qu’ils voyageaient vers l’ouest ou l’est. Ă€ l’exception de quelques Ă®les du Pacifique Sud, cette ligne a Ă©tĂ© Ă©tablie de façon idĂ©ale au milieu de l’ocĂ©an Pacifique parce qu’elle ne permet Ă  personne habitant des rĂ©gions diffĂ©rentes du monde d’observer un jour particulier (incluant le Sabbat) lors de jours diffĂ©rents. Les gens du Japon commencent le Sabbat avant ceux de l’Inde qui eux-mĂªmes le commencent avant ceux de JĂ©rusalem et qui le font avant ceux de Londres, qui le commencent avant ceux de Chicago, qui le commencent avant ceux d’Honolulu. Par contre, tous l’observent le mĂªme jour.

Ne vous laissez pas abusé par ceux qui disent que voyager autour du monde peut entraîner le «gain» ou la «perte» d’un jour. De telles déclarations sont souvent faites en disant qu’on gagne des heures en voyageant vers l’est ou qu’on en perd en voyageant vers l’ouest. C’est faux. Ce n’est qu’une mauvaise perception.

Voici comment le prouver. Si une personne quitte Londres et voyage sans escale autour du monde par l’ouest pour retourner à Londres, arrivera-t-elle une journée en retard sur celle qui n’a jamais quitté Londres? A-t-elle voyagé dans le passé et «gagné» vingt-quatre heures? Inversement, si elle avait voyagé vers l’est sans escale, arrivera-t-elle à Londres un jour avant tous les autres qui sont demeurés sur place? A-t-elle voyagé dans le futur pour effectivement «perdre» vingt-quatre heures?

Cette idĂ©e est ridicule! Et pourtant, c’est de la façon dont certains raisonnent. Si ce genre d’idĂ©e Ă©tait vraie, deux personnes diffĂ©rentes, une qui voyagerait sans escale vers l’est et l’autre qui voyagerait sans escale vers l’ouest, arriveraient en mĂªme temps Ă  Londres tout en Ă©tant Ă  deux jours d’intervalle. Si deux personnes faisaient une telle chose Ă  rĂ©pĂ©tition, une rajeunirait et l’autre vieillirait plus rapidement. C’est ridicule! Pourtant, certaines personnes s’y laissent prendre.

Voici un autre point auquel nous devons réfléchir. Il semblerait qu’il y ait une infinité de façons inventées par les gens pour faire croire qu’on peut perdre du temps. Que devrait-il arriver — exactement — pour que du temps perdu le soit également par la Terre entière? Une autre façon de poser la question est: que faut-il pour que plus de 6 milliards de personnes perdent toutes la notion du temps?

Nous connaissons tous des gens qui oublient oĂ¹ ils sont, s’endorment ou «perdent la notion du temps» alors qu’ils sont supposĂ©s Ăªtre Ă  un endroit ou faire quelque chose avec ponctualitĂ©. Cela vous est peut-Ăªtre arrivĂ© Ă  plusieurs reprises. On peut donc admettre que les individus peuvent «perdre la notion du temps». Toutefois, on devrait s’évanouir ou tomber dans un coma pour ne plus savoir lors du rĂ©veil combien de temps a passĂ©, combien de jours, de semaines, de mois ou d’annĂ©es! Tout ce que ces personnes auraient Ă  faire serait de demander combien de temps ils ont Ă©tĂ© inconscients et la rĂ©ponse leur permettrait de se rĂ©orienter.

Allons encore plus loin. Que faudrait-il pour que toutes les personnes sur la terre perdent la notion du temps? Voici ce qu’il faudrait qu’il arrive (je fais des blagues). Il faudrait que tout un chacun, simultanément, et cela pour une période de temps suffisante, perdent conscience, s’endorment ou tombent dans un coma! On présume donc que lorsque chacun aura repris connaissance, personne ne sera en mesure de leur dire combien de temps s’est écoulé pendant leur «voyage». Si une seule personne demeurait consciente, elle pourrait informer tout le monde qui pourrait alors se réorienter.

Peut-Ăªtre pouvez-vous rĂ©aliser l’absurditĂ© de telle argumentation superficielle sur le «gain» ou la «perte» de temps?

La véritable Église est la preuve qu’il n’y a jamais eu de temps perdu.

La vĂ©ritable Église de Dieu a toujours observĂ© le Sabbat, le samedi. Tout comme les juifs connaissent le bon jour, il en est de mĂªme de vrais chrĂ©tiens.

La majoritĂ© des thĂ©ologiens et autres membres de clergĂ©s admettent depuis longtemps que le vĂ©ritable Sabbat de la bible est le septième jour. Toutefois, ils ne l’observeront pas. C’est samedi, et non dimanche, qui est le septième jour de la semaine. MĂªme un bon dictionnaire peut vous dire cela. Vous avez dĂ©jĂ  vu plusieurs rĂ©fĂ©rences bibliques au Sabbat. Dieu l’a sanctifiĂ© lors de la crĂ©ation bien avant qu’il n’y ait des Juifs ou des IsraĂ©lites pour l’observer.

Dieu avait dit à l’ancien Israël: «Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu’ils connaissent que je suis l’Éternel qui les sanctifie» (Éz 20:12). Une des clés les plus importantes pour identifier la véritable Église, celle qui a été fondée par Jésus-Christ, est le signe du vrai Sabbat.

La citation qui dit: «Ce ne sont pas les Juifs qui ont gardĂ© le Sabbat, mais le Sabbat qui a gardĂ© les Juifs» aurait aussi bien pu Ăªtre appliquĂ©e Ă  la vĂ©ritable Église qui a toujours Ă©tĂ© menacĂ©e Ă  travers les siècles, entre autres pour avoir observĂ© le Sabbat. L’Église de Rome en 363 apr. J.-C. dĂ©crĂ©ta une sentence de mort pour tous ceux qui continueraient Ă  observer le Sabbat.

Le Christ a observé le Sabbat. Un chrétien est une personne qui suit les traces, qui copie l’exemple donné par Jésus-Christ durant Sa vie. Cet exemple a été d’observer le Sabbat! Donc, pendant 2000 ans, l’Église du Nouveau Testament a toujours observé le Sabbat divin. Ce que l’Histoire révèle, c’est que l’Église est demeurée fidèle au commandement du Sabbat malgré les persécutions intenses. Ce dernier est demeuré un signe entre Dieu et Son peuple.

Qu’en est-il des changements au calendrier romain?

Qu’en est-il des importants changements au calendrier romain? Il y en a eu deux (en rĂ©alitĂ©, un changement en deux Ă©tapes) Ă  deux calendriers romains diffĂ©rents. Nous savons que ces changements ont eu lieu, mais quelle a Ă©tĂ© leur nature? Ont-ils modifiĂ© le cycle de la semaine? Non, pas du tout! Aucun des deux changements n’a eu d’effet sur les jours de la semaine. Par contre, cela n’a pas empĂªchĂ© les gens de dire qu’ils avaient brisĂ© le cycle hebdomadaire. Ce raisonnement se poursuit en affirmant que cela a fait «disparaĂ®tre» du temps et a donc rendu incertain le moment oĂ¹ doit Ăªtre observĂ© le Sabbat.

 

Il nous faut comprendre certains aspects historiques. La majorité n’est pas au courant que le calendrier contemporain est le calendrier grégorien et que celui qui l’a précédé était le calendrier julien.

Tous connaissent de réputation l’empereur romain Jules César. Il est à l’origine du premier calendrier romain, appelé le «calendrier julien». Le mois de juillet est en souvenir de son nom. Son calendrier a vu le jour en 45 av. J.-C. et a été en vigueur jusqu’en 1582 apr. J.-C., soit plus de 16 siècles. C’est l’astronome grec Sosigène qui, en 46 av. J.-C., a fait les calculs du calendrier que César a adopté.

Le premier changement au calendrier a eu lieu en 1582 par décret du pape Grégoire XIII (1572-1585). C’est à partir de ce moment que le calendrier a été appelé «calendrier grégorien». Cent soixante-dix ans plus tard, en 1752, un autre changement y a été apporté. Dans les deux cas, il s’agissait de laisser tomber des jours afin de compenser les erreurs de sa conception ou la façon de faire les calculs. Quelle avait été la cause du problème?

Ă€ travers les siècles, les astronomes ont pu comprendre comment calculer et construire avec plus de prĂ©cision un calendrier (solaire). Le calendrier julien n’avait pas tenu compte de certains facteurs. Il avait Ă©tĂ© conçu en se basant sur la croyance que l’annĂ©e solaire avait exactement 365 ¼. C’est pourquoi le calendrier ajoutait un jour supplĂ©mentaire au mois de fĂ©vrier tous les quatre ans. Les astronomes se sont aperçus, avec le temps, que l’annĂ©e Ă©tait plus courte de 12 minutes et 14 secondes qu’on ne l’avait d’abord cru. Ceci faisait en sorte que l’équinoxe du printemps reculait dans le calendrier et en vint Ă  tomber le 11 mars au lieu du 21. Cela a exigĂ© l’élimination de dix jours du calendrier.

Vous devez vous rappeler que ces jours ont été retranchés du mois (en octobre 1582) et non de la semaine. Le diagramme suivant illustre comment cela s’est fait.

La première semaine du mois d’octobre a été modifiée en passant du jeudi 4 au vendredi 15 octobre. Les deux Sabbats situés de part et d’autre de ce changement sont toujours demeurés à sept jours d’intervalle. Ils n’ont pas été touchés. Le cycle de la semaine n’a pas été modifié. Puisque ce sont les catholiques qui ont fait ces changements, ce sont eux qui possèdent les meilleurs documents historiques sur la façon dont ils ont procédé. Le changement officiel s’est fait en Italie, en Espagne et au Portugal.

Il semblerait qu’il y ait eu plusieurs discussions sur la façon et le moment de faire de tels changements. Notez les citations suivantes: «Donc, toutes les propositions imaginables ont été considérées. Il n’y a qu’une idée qui n’a jamais été mentionnée, celle d’abandonner la semaine de sept jours» (Catholic Encyclopédia. Vol 9, p. 251, article «Lilius»). Ce fut Lilius qui proposa le changement qui finalement fut acceptée.

 

De plus, «On doit prendre note qu’en ce qui concerne l’ère chrétienne, l’ordre des jours n’a jamais été interrompu. Donc, lorsque Grégoire XIII a réformé le calendrier en 1582, le jeudi 4 octobre fut suivi du vendredi 15 octobre. Et, en Angleterre, en 1752, le mercredi 2 septembre fut suivi du jeudi 14 septembre». (Catholic Encyclopédia Vol 3, p. 740, article «Chronology»).

Tel que mentionné, deux changements au calendrier ont été fait qui n’en sont réellement qu’un seul en deux étapes. En voici l’explication. Lorsque le pape Grégoire XIII décréta le changement, les Anglais refusèrent de l’effectuer. Ils conservèrent l’ancien calendrier julien jusqu’en 1752, demeurant ainsi 10 jours en arrière par rapport au nouveau calendrier grégorien! De toute évidence, l’observance du Sabbat demeura intacte dans les régions britanniques pendant ces 170 ans.

Les Britanniques se dĂ©cidèrent finalement Ă  faire le changement. Mais, avec les 170 ans qui s’étaient Ă©coulĂ©s, cela entraĂ®na une «dĂ©rive» additionnelle d’un jour supplĂ©mentaire. Il Ă©tait maintenant devenu nĂ©cessaire de laisser tomber onze jours au lieu de 10! Le changement entra en vigueur en septembre 1752. Au lieu de laisser tomber 10 jours entre le jeudi et le vendredi comme en 1582, les Britanniques choisirent de laisser tomber 11 jours entre le mercredi et le jeudi. Le diagramme suivant explique ce qui s’est passĂ©. LĂ  encore, l’observance du Sabbat put se poursuivre sans Ăªtre perturbĂ©e lors de la pĂ©riode des changements.

En rĂ©alitĂ©, il y eut une troisième Ă©tape dans les changements de calendriers tels que dĂ©crits ci-dessus. Les Russes refusèrent de faire les changements jusqu’en 1907! Leur calendrier Ă©tait maintenant treize jours en retard sur tous les autres. Ce ne fut pas avant 1907 qu’ils le synchronisèrent avec le reste du monde en lui Ă´tant 13 jours. Avant comme après ce changement, les observateurs du Sabbat en Russie observaient le mĂªme jour que ceux qui l’observaient partout ailleurs dans le monde. Ce fut certainement la mĂªme chose pour ceux qui observaient le dimanche.

Personne ne peut contester ces faits de l’histoire récente!

Le point de vue des scientifiques, des historiens et des astronomes.

Vous Ăªtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© quelle est l’origine des termes jours, semaines, mois et annĂ©es? Songez Ă  l’annĂ©e. Qu’est-ce qu’une annĂ©e? D’oĂ¹ provient-elle? Les hommes ont dĂ©cidĂ© qu’elle Ă©quivaut exactement au temps nĂ©cessaire pour la Terre de faire une fois le tour du Soleil. Les astronomes et les scientifiques ont pu dĂ©terminer la longueur d’une annĂ©e par des calculs mathĂ©matiques prĂ©cis. Aucun doute quant Ă  ces calculs.

Qu’en est-il du mois? Il en est de mĂªme. Le mot mois est une traduction de month en anglais qui est un diminutif de «moonth». Les hommes ont calculĂ© le temps exact Ă  la Lune pour faire le tour de la Terre. Les astronomes et les scientifiques ont pu dĂ©terminer la longueur d’un mois par des calculs mathĂ©matiques prĂ©cis. Ces calculs ne peuvent Ăªtre mis en doute.

Qu’en est-il de jour? Qu’est-ce qu’un jour? Ici aussi, c’est la mĂªme chose. Les hommes ont dĂ©terminĂ© que c’est le temps exact que prend la Terre pour tourner une fois sur son axe. Les astronomes et les scientifiques ont pu dĂ©terminer la longueur d’un jour par des calculs mathĂ©matiques prĂ©cis. Ces calculs non plus ne peuvent Ăªtre mis en doute.

Aucun des calculs ci-dessus ne nĂ©cessite une rĂ©vĂ©lation de la part de Dieu. Tous ceux-ci ont pu Ăªtre faits par des hommes. On ne peut les «interprĂ©ter» autrement. La preuve en a Ă©tĂ© faite depuis longtemps! (Vous pouvez lire notre brochure intitulĂ©e: «The Truth about GOD’S CALENDAR»).

Maintenant demandez-vous qui a décidé qu’une semaine contenait sept jours. Était-ce les scientifiques, les astronomes, les mathématiciens, les historiens, les papes ou d’autres autorités religieuses? Quels calculs précis auraient pu guider les hommes à conclure qu’une semaine devait avoir exactement sept jours comme ils l’ont fait pour les années, les mois et les jours? L’astronomie et les mathématiques n’ont rien à voir avec la longueur de la semaine. Pourquoi n’a-t-elle pas cinq jours? Ou huit ou dix jours? Cette question: «pourquoi une semaine de sept jours?» a toujours hanté les hommes.

La seule bonne réponse à cette question est que Dieu qui a révélé la semaine à l’humanité. Il n’existe aucune autre solution qui répond au cycle hebdomadaire de sept jours accepté universellement!

Il y a plusieurs experts qui ont parlé de la continuité du cycle hebdomadaire depuis la création. Leurs témoignages apportent énormément d’autorité à la thèse de l’origine divine et de la sainteté de la semaine de sept jours.

Réfléchissez aux citations suivantes:

«La semaine est une période de sept jours… elle est utilisée depuis des temps immémoriaux dans presque tous les pays orientaux» (Encyclopedia Britannica, 11th edition, Vol 4, p. 988, article «Calendar» — partout c’est nous qui traduisons).

Dans les années 20 et au début des années 30, la Ligue des nations considérait la possibilité de modifier le calendrier grégorien. Il y eut plusieurs idées soumises et étudiées. Dans le rapport officiel de la Ligue, «Report on the Reform of the Calendar» publié à Genève le 17 août 1926, nous retrouvons les déclarations suivantes de la part d’astronomes réputés:

«La semaine a été observée depuis des millénaires et donc consacrée depuis des temps immémoriaux par son utilisation». (Anders Donner, «The Report», p. 51. [Donner a été professeur d’astronomie à l’université de Helsingfors]).

«J’ai toujours hésité à briser la continuité de la semaine qui, sans aucun doute, est la plus ancienne des institutions scientifiques que nous a léguées l’Antiquité» (Édouard Baillaud, «The Report», p. 52. [Baillaud était le directeur de l’observatoire de Paris]).

«Il n’y a aucun changement apporté à notre calendrier pendant les derniers siècles qui ait modifié de quelque façon le cycle de la semaine» (James Robertson, lettre personnelle datée du 12 mars 1932. [Le Dr Robertson était directeur du American Ephemeris, Navy Department, U.S. Naval Observatory. Washington D.C.]).

«Autant que je sache, malgré les différents changements apportés au calendrier, la ronde de sept jours de la semaine qui nous est parvenue des temps anciens n’a subi aucune modification». (F.W. Dyson, lettre personnelle datée du 4 mars 1932. [Le Dr Dyson était astronome du roi, du Royal Observatory, Greenwich, Londres]).

«La semaine de sept jours a Ă©tĂ© en vigueur depuis l’époque de MoĂ¯se et nous n’avons aucune raison de soupçonner que des irrĂ©gularitĂ©s ont pu exister dans la succession des semaines et de leurs jours depuis lors jusqu’à aujourd’hui» (Dr W.W. Campbell, Statement. [Le Dr Campbell Ă©tait directeur de l’observatoire de Lick, Mt Hamilton, Californie]).

«MalgrĂ© que la science ait fouillĂ© 3000 ans dans le passĂ© par des recherches poussĂ©es, ces recherches ont rĂ©vĂ©lĂ© que pendant ce long laps de temps, la longueur du jour n’a pas changĂ© mĂªme d’un centième de seconde» (GĂ©nĂ©ral O.M. Mitchell, Astronomy of the Bible, p. 235).

«Par le calcul des éclipses, on peut prouver qu’il n’y a pas eu de temps perdu et que les jours de la création étaient au nombre de sept, divisés en période de vingt-quatre heures chacun» (Dr Hinckley, The Watchman, July 1926. [Le Dr Hinckley était un astronome bien connu il y a de cela un demi-siècle]).

«La continuité de la semaine a traversé les siècles et tous les calendriers connus et est toujours intacte» (Pr D. Eginitis, Statement [Le Dr Eginitis était directeur de l’observatoire d’Athènes, Grèce]).

Puis, il y a cette citation plus longue:

«Il est Ă©trange que mĂªme aujourd’hui il existe tant de confusion en ce qui concerne la question du soi-disant “temps perduâ€. Les modifications apportĂ©es au calendrier par le passĂ© ont laissĂ© l’impression que du temps avait rĂ©ellement Ă©tĂ© perdu. En fait, il est vrai que ces changements ont Ă©tĂ© faits afin de mieux synchroniser le calendrier avec l’annĂ©e naturelle (solaire). Aujourd’hui, malheureusement, on se sert toujours de ce soi-disant “temps perdu†pour semer la confusion en ce qui concerne l’intĂ©gritĂ© du cycle du Sabbat du septième jour que Dieu a instituĂ© lors de la crĂ©ation. Je suis heureux de pouvoir me servir de mon expĂ©rience scientifique pour tĂ©moigner de la nature irrĂ©vocable du cycle hebdomadaire.

Ayant été responsable du maintien du temps à Greenwich [Observatoire d’Angleterre] pendant plusieurs années, je peux témoigner que tous nos jours sont sous le contrôle absolu de Dieu et sont sans cesse mesurés par la rotation quotidienne de la Terre sur son axe. Cette période de rotation ne varie pas d’un millième de seconde par mille ans. De plus, l’année compte un nombre de jours bien précis. Conséquemment, on peut affirmer qu’aucun jour n’a été perdu depuis la création et que, malgré les changements de calendrier, il n’y a pas eu de bris dans le cycle de la semaine» (Frank Jeffries, Statement. [Le Dr Jeffries est fellow de la Royal Astronomical Society, et le directeur de la recherche de la Royal Observatory, Greenwich, Angleterre]).

Finalement, considérez cette admission extraordinaire de l’Église presbytérienne, qui observe le dimanche:

«La division du temps en semaine est une mesure unique du temps par pĂ©riode de sept jours qui peut Ăªtre retracĂ©e non seulement Ă  travers l’histoire sacrĂ©e prĂ©cĂ©dant MoĂ¯se, mais aussi chez toutes les anciennes civilisations de toutes les ères dont plusieurs parmi elles n’ont pu puiser cette notion de MoĂ¯se. Cette division Ă©tait reconnue parmi les Ă©rudits d’Égypte, les brahmanes de l’Inde, par les Arabes et les Assyriens d’après ce que nous pouvons recueillir chez leurs astronomes et leurs prĂªtres. HĂ©siode, qui vĂ©cut vers 900 av. J.-C., dĂ©clare que le septième jour est saint. Il en est de mĂªme d’Homère et de Callimaque. MĂªme dans la mythologie saxonne, la division en semaine est très visible. Bien plus, parmi les tribus primitives d’Afrique, on nous rapporte qu’un des signes distinctifs de leur religion est un jour hebdomadaire sacrĂ©, dont la violation par le travail entraĂ®nerait la colère de leur dieu. On a mĂªme retrouvĂ© des traces d’une telle division du temps chez les Indiens d’AmĂ©rique.

Par quelle autre théorie peut-on expliquer ces faits sinon en supposant un Sabbat ordonné par Dieu dès l’origine des races?» («The Christian Sabbath», tract numéro 271, publié par le Presbyterian Board of Publication).

Il n’y a pas eu de temps perdu!

Cette brochure a examinĂ© la possibilitĂ© que du temps ait Ă©tĂ© perdu depuis la crĂ©ation. Vous avez pu constater que ce n’était pas le cas. Aucune tricherie ou tromperie habile n’a pu dĂ©loger la vĂ©ritĂ© au sujet du moment oĂ¹ le Sabbat divin doit Ăªtre observĂ©. Dieu ne permet jamais aux hommes de dĂ©cider par eux-mĂªmes ce Ă  quoi ils doivent obĂ©ir, mais Il leur permet seulement de dĂ©cider s’ils veulent obĂ©ir ou non.

Vous venez de voir les preuves que le cycle hebdomadaire est demeuré intact pendant près de 6000 ans. Que ferez-vous maintenant? Dans la conclusion de sa brochure intitulée «Le cycle de la semaine a-t-il été décalé?», M. Armstrong écrit: «Dieu aurait-Il mis à part un jour particulier, en le bénissant et en le sanctifiant (Gen 2:1-3), en aurait-Il fait un jour saint en ordonnant qu’il soit gardé saint à toujours, pour permettre ensuite que ce jour saint vienne à se perdre au point que nous ne sachions pas quand nous devons l’observer?

La façon de calculer correctement le temps aurait-elle été perdue? Si tel était le cas, vous et moi, serions aussi perdus, car c’est un péché que de profaner le sabbat de Dieu! Le quatrième commandement de la Loi s’y rapporte.

Le péché est la transgression de la Loi (I Jean 3:4), et si nous transgressons la Loi sur un seul point — n’importe lequel — nous sommes coupables de péché (Jacques 2:8-11). Dans les toutes dernières paroles de Jésus qui nous sont rapportées, Il dit: Heureux ceux qui observent Ses commandements [du Père] afin qu’ils aient droit à l’arbre de vie» (Apoc 22:14, KJV).

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