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Où se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vérité de la Bible et qui est appelée à vivre de “toute parole de Dieu.” Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonné
  • appelerait les membres mis à part par la vérité pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

La Vérité sur la Guérison

par David C. Pack

Dieu guérit-Il encore de nos jours? Une telle intervention miraculeuse s’est-elle achevée avec Christ et les apôtres? Dieu a-t-Il suscité la science médicale pour nous guérir, aujourd’hui? Les chrétiens devraient-ils toujours consulter des médecins? Dans l’affirmative, à quel moment—, dans quelles circonstances? Que penser des ''guérisseurs'' publics? Voici la PURE VÉRITÉ sur le sujet de la guérison!

INTRODUCTION

Pourquoi les gens tombent-ils malades? Pourquoi tant de personnes passent-elles d’une maladie à une autre, et d’un médecin à un autre médecin à la cherche de remèdes, de médicaments et de soulagement pour traiter toute une série de maladies, qui s’étendent souvent sur la durée de toute une vie? Pourquoi tant de personnes doivent-elles passer une grande partie de leurs vies dans la souffrance—, luttant contre toutes les conditions imaginables, d’un simple rhume aux maladies extrêmement graves comme les accidents vasculaires cérébraux ou le cancer?

Il convient d’arrêter son regard sur la salle d’attente d’un médecin ordinaire. Elle est REMPLIE de patients qui cherchent un traitement. Elles n’ont aucune idée de la raison pour laquelle elles sont malades—ou ce qu’elles devraient faire à ce sujet. Ces personnes ont été formées—, elles ont été conditionnées—à croire qu’elles doivent chercher « les conseils d’experts médicaux » lorsqu’elles sont malades. En conséquence, les pertes d’emplois s’accentuent, les hôpitaux et les cliniques sont remplis, les coûts médicaux et de soins de santé montent en flèche—avec une augmentation correspondante dans les cas de fraude et de négligence ou de faute professionnelle du médecin—, et il faut toujours plus de médecins et d’équipements pour diagnostiquer et traiter le nombre de patients qui grimpe en flèche. La souffrance et la confusion abondent! Et de nombreuses personnes sont en train de mourir bien avant la fin d’une durée de vie complète.

Les maladies et les troubles pathologiques ont suivi l’humanité partout depuis des millénaires. Les fléaux et les maladies ont été aussi indissociables de l’histoire de la civilisation que le temps ou les êtres humains eux-mêmes. Malheureusement, de nos jours, les maladies et les conditions invalidantes sont un fait de la vie pour de larges pans de l’humanité.

La science médicale a cru jadis qu’elle pouvait contrôler et vaincre la maladie. Elle a échoué. La réalité est que de nouvelles maladies sont continuellement en train d’émerger et les anciennes maladies se transforment rapidement en formes résistantes aux antibiotiques. Par conséquent, le monde médical perd son arme principale dans la guerre contre la maladie.

Les rapports des médias sont désormais remplis de statistiques en hausse—, et font état de la façon dont la bataille est perdue. Les victimes—, les décès et les maladies débilitantes—explosent dans le monde entier. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on ne signale une nouvelle flambée épidémique quelque part sur la Terre. La civilisation semble faire deux pas en arrière pour chaque pas en avant.

Dieu a-t-Il vraiment voulu cela?

Non! Jésus a dit: « Je suis venu, afin qu’ils puissent avoir la vie, et qu’ils puissent l’avoir plus abondamment » (Jean 10:10). Ce verset est difficilement compatible avec le fait de passer toute une vie à souffrir de toutes les maladies possibles et de tous les troubles connus de l’homme. Et puis il y a la déclaration de l’apôtre Jean, écrite sous l’inspiration de Dieu: « Je souhaite par-dessus toutes choses que tu puisses prospérer et être en bonne santé » (III Jean 2).

Sans nul doute, le but de Dieu est que tous les êtres humains jouissent d’une santé robuste. Son intention a toujours été qu’ils jouissent d’une vie rayonnante, d’une vie abondante. On notera, cependant, que cela n’a jamais été le cas pour la majorité de l’humanité. C’est parce que l’humanité est ignorante de ce que Dieu dit au sujet de la guérison. Bien que les êtres humains ont beaucoup d’opinions sur la guérison, nous devons nous tourner vers Dieu et vers Sa Parole—la Bible—pour voir ce qu’IL dit sur ce sujet.

La Question de la Guérison

Les quatre récits de l’évangile indiquent que Christ a accompli de nombreux miracles au cours de Son ministère. Beaucoup de Ses miracles les plus spectaculaires étaient des guérisons. Il fit marcher les boiteux—, Il redonna la vue aux aveugles—, Il guérit les lépreux—, Il rendit la santé à d’autres personnes victimes d’invalidité—, et « guérit tous ceux qui étaient malades » (Matt. 8:16). Il a également accompli de nombreuses guérisons de l’esprit en chassant les démons de ceux qui en étaient possédés. Il a même ressuscité certaines personnes d’entre les morts.

Non seulement Christ a guéri un grand nombre de personnes, mais Il a également donné pouvoir à Ses disciples d’en faire de même. Nous apprendrons que Ses ministres, lorsque l’on en fait la demande, « oignent les malades » de nos jours.

Tout le long de mon ministère, j’ai vu toutes sortes de maladies et de troubles de l’organisme—, et j’ai vu des milliers de personnes être ointes. Ayant fait cela moi-même à une ou plusieurs personnes par semaine, pendant plus de trente ans, j’ai probablement accompli des milliers d’onctions supplémentaires. Dans certains cas, les gens ont été guéris—, quelquefois non. À certaines occasions, j’ai personnellement été guéri—et à d’autres occasions, je n’ai pas été guéri. Ceci sera expliqué plus tard.

J’ai également conseillé plusieurs centaines de personnes qui étaient aux prises avec des maladies graves—, certaines potentiellement mortelles. Cela a poussé les gens à se poser un certain nombre de questions. D’une manière générale, ils posèrent les mêmes questions de base.

Le Dieu de la Bible guérit-Il encore, de nos jours? Ou a-t-Il suscité aujourd’hui la science médicale pour être Son instrument, afin de prendre Sa place? L’ère des miracles et des guérisons est-elle révolue? Quels sont les « dons de guérison » décrits dans I Corinthiens 12:9 et 28? Les « guérisseurs » d’aujourd’hui—, et leurs « campagnes de guérison »—sont-ils les manifestations modernes de ces dons? Est-ce un péché d’aller chez un médecin ou dans un hôpital? Si tant est que Dieu guérisse encore aujourd’hui, quel rôle joue la foi—et quelle est la vraie foi?

La Guérison—une Doctrine de la Pensée Humaine

Le livre de Genèse présente la description de Dieu touchant la création de l’homme. La semaine de la création et le temps qui suit immédiatement sont décrits dans les trois premiers chapitres. Le récit révèle la façon dont Dieu jaugea Son œuvre après l’avoir achevée.

Le verset 25 du chapitre 1 déclare que chaque animal a été fait selon « son espèce ». Notez: « Et Dieu fit les bêtes de la terre selon leur espèce, et le bétail selon son espèce, et tout être qui rampe sur la terre selon son espèce; et Dieu vit que cela était bon. »

Et Dieu dit ensuite: « Faisons [plus d’une seule personne] l’homme à Notre image, selon Notre ressemblance » (vs. 26). Le verset 27 reprend: « Alors Dieu créa l’homme en Sa propre image; en l’image de Dieu le créa-t-Il; mâle et femelle les créa-t-Il. »

Le verset 28 commence subséquemment par une déclaration importante: « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit: Fructifiez et multipliez, et remplissez la terre de nouveau. » Ce verset aborde de façon approfondie—, quoiqu’indirectement—, le sujet de la guérison pour la première fois. Permettez-moi de vous l’expliquer.

Si Dieu avait instillé des virus, des bactéries, des parasites, des traits héréditaires qui devaient provoquer certaines maladies, et des pathologies dégénératives qui auraient conduit à d’autres, au moment de la création d’Adam et Ève, on peut difficilement s’attendre à ce qu’un tel état de choses soit pour eux une bénédiction. Il aurait été alors préférable de décrire leur situation comme une malédiction!

Il importe de considérer maintenant un autre élément clé de la condition (physique et psychologique) originelle des premiers êtres humains. Ce récit se conclut par: « Et Dieu vit chaque chose qu’Il avait faite, et voici, c’était très bon » (vs. 31). Réfléchissez à ce que dit cette Écriture. Cela laisse-t-il place à la présence cachée, à l’intérieur d’Adam et Ève, de chaque maladie, des troubles physiques et psychologiques, des infections et toutes les altérations de la santé connues de l’homme? Bien sûr que non! La maladie n’est pas « très bonne »—, au contraire, elle est très mauvaise!

Du seul fait que Dieu avait « béni » ce couple et déclara que leur création était « très bonne », la maladie ne pourrait pas avoir été déjà présente. Ainsi donc, la maladie a dû entrer en scène plus tard.

Le dessein originel de Dieu n’a jamais été le fait qu’Il devait guérir les êtres humains des maladies et des affections. Nous apprendrons, plus tard, que Son Plan pour toutes les personnes consiste dans la disparition complète de n’importe quelles formes de maladie. Mais, étant donné que l’homme s’est infligé à soi-même cette condition, Dieu a dû S’y attaquer et expliquer Son rôle de guérisseur!

Dans le premier chapitre, nous allons examiner ce que la Bible—, c’est-à-dire l’Ancien et Nouveau Testament—enseigne à propos de la guérison.

CHAPITRE UN – L’EXAMEN DE L’ENSEIGNEMENT BIBLIQUE

S’il arrivait que je voulusse apprendre à piloter un avion, je m’adresserais à un pilote. Dans l’éventualité où je voulais construire une maison, j’en parlerais à un entrepreneur. Si d’aventure je voulais comprendre la plomberie, je consulterais un plombier.

Il en va de même de la guérison. Si tant est que l’on veuille en savoir plus sur la guérison, on ne devrait pas s’adresser à un médecin, à une infirmière, à un auxiliaire médical ou à n’importe quel autre « expert médical ». Ils ne peuvent guérir personne—, et la plupart d’entre eux admettront volontiers cela! Ils admettront également qu’ils ne savent pas ce que la Bible en dit.

Dieu est Celui qui guérit. Si vous voulez en savoir plus sur la guérison, vous devez prendre conseil auprès de Celui qui en a connaissance.

Dieu dit dans Osée: « Mon peuple est détruit, par manque de connaissance, parce que tu as rejeté la connaissance, de même Je te rejetterai » (4:6). Toute la connaissance essentielle de Dieu est disponible à tous ceux qui en feront la recherche. On notera, toutefois, que pour obtenir une vue d’ensemble complète, les Écritures doivent être rassemblées soigneusement et entièrement. Dieu déclare qu’Il révèle Son dessein et Son enseignement à ceux qui sont assez mûrs pour en être instruits: « À qui enseignera-t-Il la connaissance? Et à qui fera-t-Il comprendre la doctrine? Ceux qui sont sevrés du lait, et retirés du sein? Car précepte doit être sur précepte, précepte sur précepte, ligne sur ligne, ligne sur ligne, un peu ici, et un peu là. » (Ésa. 28:9-10). Par conséquent, tous les versets touchant le sujet de la guérison ne se trouvent pas en un seul endroit.

La Bible révèle la volonté de Dieu—, Sa compréhension et Son enseignement—sur toutes les questions spirituelles. Il a beaucoup à dire sur le sujet de la guérison. Nous devons étudier de nombreux versets afin d’ôter le mystère derrière ce sujet. Vous pouvez comprendre la guérison. Il est possible de connaître la volonté de Dieu de vous guérir. Les réponses aux questions les plus fréquemment posées sur la guérison sont abordées dans la Bible—et cet ouvrage vous révèlera ses RÉPONSES CLAIRES!

Deux Guérisons dans le Nouveau Testament

Deux écritures essentielles dans le Nouveau Testament ouvrent la voie à tout ce que nous étudierons.

Marc 5 rapporte le cas d’une femme qui avait une « perte de sang » chronique. Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, et son état s’était aggravé. Elle chercha Christ afin d’en être guérie. On remarquera: « Et une certaine femme, qui avait une perte de sang depuis douze ans. Et avait souffert beaucoup de choses par de nombreux médecins, et avait dépensé tout ce qu’elle avait, et n’était pas mieux, mais cela empirait plutôt » (vs. 25–26). Christ l’a guérie et a conclu avec cette déclaration de la plus haute importance: « Fille, ta foi t’a rendue bien portante; va en paix... » (Vs. 34).

Les médecins n’ont pu, et ne pouvaient pas la guérir. Mais Christ le pouvait, et Il l’a guérie—, et la foi en était la clé.

En second lieu, Matthieu 9 montre comment la guérison est toujours directement liée à la foi: « Et lorsque Jésus partit de là, deux hommes aveugles Le suivirent, criant et disant: Toi Fils de David, aie miséricorde sur nous. Et... les hommes aveugles vinrent à Lui: et Jésus leur dit: Croyez-vous que Je suis capable de faire cela? Ils Lui répondirent: Oui, Seigneur. Alors Il leur toucha les yeux en disant: Qu’il vous soit fait selon votre foi » (vs. 27–29). Ces hommes croyaient que Christ pouvait leur redonner la vue. Quelle fut Sa réponse? « Qu’il vous soit fait selon votre foi ».

Christ a posé la question suivante: « Lorsque le Fils de l’Homme viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre?  » (Luc 18:8). Ce verset parle du cours des événements juste avant l’époque de Son Retour. Christ laisse cette question ouverte. Il comprenait, à peu de chose près, que les uns et les autres n’auraient pas la foi à la fin de l’âge—, juste avant la mise en place du Royaume de Dieu. Il savait que la plupart des gens ne seraient pas disposés à croire les déclarations directes de la Bible. Il reconnaissait que le cours des événements sur la Terre créerait une atmosphère anti-foi, ce qui rendrait très difficile pour les gens de croire même des Écritures claires. Il savait que très peu de personnes seraient disposées à prendre les promesses de Dieu au pied de la lettre!

On ne manquera, toutefois, pas de mentionner que Christ fit la promesse, il y a 2 000 ans qu’Il bâtirait Son Église (Matt. 16:18). Elle serait composée de quelques personnes (Luc 12:32)—, non pas beaucoup—, qui seraient disposées à croire Dieu, et vivront « par la foi » (Hab. 2:4; Rom. 1:17) et « de chaque parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matt. 4:4; Luc 4:4; Deut. 8:3).

La foi et la guérison sont indissociables. Vous ne pouvez pas être guéri sans la vraie foi. Cet ouvrage fera toute la lumière sur ce point.

Cependant, la question suivante continue de se poser: qu’est-ce que la foi? Sans comprendre ce que c’est, on ne peut pas l’avoir. Dans le deuxième chapitre, nous discuterons en profondeur de ce que la Bible enseigne à propos de la vraie foi—, celle qui est suffisante pour obtenir la guérison ou pour recevoir n’importe quelle autre promesse de Dieu!

Tout d’abord, nous allons réfléchir sur de nombreuses Écritures de l’Ancien Testament relatives à la guérison. Pendant que nous explorerons ces Écritures, vous devez être disposés à croire ce que dit la Bible.

L’Enseignement de l’Ancien Testament

La question préalable qui se pose est la suivante: La guérison est-elle apparue pour la première fois dans le Nouveau Testament? On ne peut pas nier que Christ et les apôtres ont accompli des miracles et guéris beaucoup de personnes qui étaient malades. Il est communément supposé que ces choses se sont produites pour la première fois dans le Nouveau Testament, dans le seul but de prouver que Christ était le Messie.

Ce n’est tout simplement pas vrai. Les guérisons ne sont pas apparues pour la première fois dans le Nouveau Testament. L’Ancien Testament rapporte de nombreux cas de guérisons miraculeuses. C’est dans l’Ancien Testament que Dieu Se révèle, à l’origine, comme Celui qui guérit. Préparez-vous à être surpris!

Presque immédiatement après que Dieu eût délivré Israël de la servitude en Égypte, Il a dû accomplir un miracle afin qu’ils aient tout simplement de l’eau à boire. C’est à ce moment-là qu’Il Se révéla comme le Dieu qui guérit. Notez ce passage: « Si tu écoutes attentivement la voix du SEIGNEUR ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à Ses yeux, si tu prêtes l’oreille à Ses commandements et si tu gardes tous Ses statuts, Je ne mettrai sur toi aucune des maladies que J’ai fait venir sur les Égyptiens; car Je suis le SEIGNEUR qui te guérit » (Exo. 15:26).

Dans l’Ancien Testament, Dieu utilise plusieurs noms pour signifier qui Il est et ce qu’Il représente. Dans ce verset, Il Se présente en tant que Yahweh-Rapha, c’est-à-dire le « Dieu qui guérit »—ou le « Dieu guérisseur ».

Peu de temps après, Dieu dit à Israël qu’ils ne devraient pas servir d’autres dieux. Voici Son instruction et la promesse qu’Il leur fit, pourvu qu’ils Lui obéissent: « Tu ne t’inclineras pas devant leurs dieux, tu ne les serviras pas non plus et tu ne feras pas non plus leurs œuvres; mais tu les détruiras complètement et tu briseras entièrement leurs statues. Et vous servirez le SEIGNEUR votre Dieu et Il bénira ton pain et ton eau; et J’ôterai la maladie du milieu de toi » (Exo. 23:24-25).

Dans Deutéronome, Dieu a ajouté, « Et le SEIGNEUR détournera de toi »—Il te guérira—de « toute maladie; et ne fera venir sur toi aucune des mauvaises plaies d’Égypte que tu connais » (7:15). Et on notera ce passage-ci: « Regardez maintenant que Moi, précisément Moi Je suis et qu’il n’y a pas de dieu avec Moi; Je fais mourir et Je fais vivre, Je blesse et Je guéris, il n’y a personne non plus qui puisse délivrer de Ma main » (32:39).

Dieu Se définit comme notre Guérisseur dans ces versets clairs.

Le roi David comprenait cela. Dans le Psaume 6:2, il a prié comme suit: « Use de miséricorde envers moi, ô SEIGNEUR; car je suis faible, ô SEIGNEUR, guéris-moi, car mes os sont accablés. » Il dit la même chose dans le Psaume 41:4: « J’ai dit: SEIGNEUR, sois miséricordieux envers moi, guéris mon âme, car j’ai péché contre Toi. » Après ce genre de prières, David a pu dire: « Ô SEIGNEUR mon Dieu, j’ai crié vers Toi, et Tu m’as guéri » (30:2).

David a aussi prié ainsi: « Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme, et n’oublie aucun de Ses bienfaits » (Psa. 103:2). La plupart des gens aujourd’hui ne comprennent pas qu’il y a beaucoup de bienfaits merveilleux à servir Dieu. Il est souvent dépeint comme un Dieu de « Tu ne feras pas... » Au lieu d’être perçu comme le Dieu qui désire bénir Son peuple. David savait que Dieu est toujours disposé à pardonner et à guérir tous les types de maladies et d’affections. Notez le verset suivant: « Lui qui pardonne toutes tes iniquités [les péchés]; Qui guérit toutes tes maladies » (vs. 3).

Dans certains cas, les gens tombent malades à la suite de comportements qui dénote un manque d’intelligence—, en l’occurrence, une mauvaise alimentation, un manque de repos ou une vie et des pensées mauvaises. D’autres personnes sont blessées dans des accidents inutiles dus à la négligence. Dieu est toujours disposé à pardonner à ces personnes—, et à les guérir. Considérez ce passage: « Les insensés, à cause de leur transgression et de leurs iniquités, sont affligés; leur âme a en horreur toute sorte de nourriture; et ils s’approchent des portes de la mort. Alors ils crient au SEIGNEUR dans leur inquiétude; et Il les sauve de leurs détresses. Il a envoyé Sa parole, et les a guéris, et les a sauvés de leurs destructions » (Psa. 107:17-20).

Prenez note que le Psaume 103:3 a déclaré dans le même verset que Dieu pardonne toutes les iniquités (l’anarchie) et guérit toutes les maladies. David avait demandé à Dieu de lui accorder Sa miséricorde dans le Psaume 41. La miséricorde s’impose lorsque le pardon est nécessaire. La guérison présuppose le pardon des péchés physiques.

Aucun médecin, médicament ou produit thérapeutique ne peut pardonner le péché—, seul Dieu peut le faire! Par voie de conséquence, aucun médecin, médicament ou produit thérapeutique ne peut guérir. Mais Dieu le peut! Il est essentiel que nous comprenions la raison pour laquelle la guérison et le pardon du péché sont couramment mentionnés dans le même contexte. Dieu est le seul qui peut faire l’un ou l’autre!

Trois Exemples

À présent, nous devons examiner trois histoires de cas distinctes de l’Ancien Testament qui firent intervenir chacune un roi. Des leçons extrêmement importantes ressortent de ces récits.

David n’était pas le seul que Dieu avait guéri. Le roi Ézéchias de Juda avait été informé personnellement par le prophète Ésaïe qu’il allait mourir. Posez-vous la question de savoir ce que vous feriez dans de telles circonstances? II Rois 18:5 relate que Ézéchias « mit sa confiance dans le SEIGNEUR Dieu d’Israël; si bien qu’après lui, il n’y eut pas son pareil parmi tous les rois de Juda ni aucun de ceux qui avaient été avant lui ».

Voici le récit: « En ces jours-là, Ézéchias fut malade à la mort. Et le prophète Ésaïe, le fils d’Amots vint vers lui, et lui dit: Ainsi dit le SEIGNEUR: Mets ordre à ta maison; car tu vas mourir, et tu ne vivras plus. Alors il tourna son visage contre le mur, et pria le SEIGNEUR, disant: Je Te supplie, ô SEIGNEUR, souviens-Toi maintenant comment j’ai marché devant Toi en vérité et avec un cœur parfait, et que j’ai fait ce qui est bon à Ta vue. Et Ézéchias pleura abondamment. Et il arriva qu’Ésaïe n’étant pas encore sorti de la cour du milieu, que la parole du SEIGNEUR vint à lui, disant: Retourne, et dis à Ézéchias, le capitaine de Mon peuple: Ainsi dit le SEIGNEUR, le Dieu de David, ton père: J’ai entendu ta prière; J’ai vu tes larmes voici, Je te guérirai le troisième jour tu monteras à la maison du SEIGNEUR. Et J’ajouterai quinze années à tes jours... et il se rétablit » (II Rois 20:1-7).

Dans la foi, avec des sanglots, Ézéchias chercha Dieu. Il ne s’était ni précipité dans un hôpital ni n’alla à la recherche de médecins. Il chercha à contremander la volonté de Dieu à travers la prière et la foi.

Le prochain récit se rapporte au roi Ahaziah d’Israël, le fils du méchant roi Achab. Son exemple est bien différent de celui d’Ézéchias. Prenez note du récit: « Et Ahaziah tomba par le treillis de sa chambre haute qui était à Samarie, et en fut malade; et il envoya des messagers, et leur dit: Allez, enquérez-vous de Baalzebub, le dieu d’Ékron, pour savoir si je guérirai de cette maladie. Mais l’ange du SEIGNEUR dit à Élie le Tishbite: Lève-toi, monte à la rencontre des messagers du roi de Samarie, et dis-leur: Est-ce parce qu’il n’y a pas un Dieu en Israël que vous allez vous enquérir de Baalzebub, le dieu d’Ékron? C’est pourquoi donc, ainsi dit le Seigneur: Tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, mais tu mourras certainement. Et Élie partit. Et quand les messagers retournèrent vers Ahaziah, il leur dit: Pourquoi êtes-vous maintenant revenus?  » (II Rois 1:2-5).

Baalzebub était la divinité de la médecine, qui était localisée dans la ville d’Ékron. Son nom signifie littéralement « le Seigneur des fumiers » ou « le seigneur des mouches ». Jadis, les hommes comprenaient que les mouches étaient sales et transportaient de nombreuses maladies. Bien entendu, on les voit communément sur les excréments de tous types. Quand on recherchait l’intervention de BaalZebub, l’on devait s’adresser à ses représentants sacerdotaux. Dieu dit cependant qu’Il est celui qui guérit.

Dieu n’était pas content qu’Ahaziah cherchât de l’aide auprès d’un dieu différent—, un dieu qui ne pouvait pas guérir. Quel fut le résultat? Ahaziah mourut. Le récit d’Ézéchias indique que cette mort aurait pu être évitée. Si Ahaziah avait cherché de l’aide auprès du vrai Dieu qui guérit, il aurait pu se voir accorder plus d’années à vivre.

Le dernier récit relate l’histoire fascinante du roi Asa de Juda. Asa était un roi bon et droit qui avait mis initialement sa confiance en Dieu. En conséquence, Dieu bénit et protégea Juda pendant plus de trente-cinq ans. II Chroniques 15:17 narre que « le cœur d’Asa fut parfait durant tous ses jours ». Son obéissance à Dieu était parfaite, mais sa foi ne l’était pas. C’est l’importante leçon à retenir ici.

Alors que Dieu avait promis que Juda n’aurait pas besoin de combattre dans ces batailles, parce qu’Il serait toujours avec eux, Asa perdit la foi et paya de l’argent au roi d’Assyrie en échange de son aide en tant qu’allié. Dieu a systématiquement condamné Son peuple à la captivité pour avoir recherché des alliances physiques avec les nations environnantes, lorsqu’Il était parfaitement disposé et capable de les défendre—, c’est-à-dire mener leurs batailles à leur place. Presque aussi systématiquement, Israël s’était révolté et ne cherchait point le vrai Dieu au premier abord.

Voici le récit de l’aventure d’Asa: « Et Asa en la trente-neuvième année de son règne, fut malade des pieds, et sa maladie fut extrêmement grave; toutefois dans sa maladie, il ne chercha pas le SEIGNEUR, mais les médecins. » Du seul fait qu’Asa avait ignoré le rôle de Dieu en tant que Guérisseur, il « s’endormit avec ses pères, et il mourut en la quarante et unième année de son règne » (II Chron. 16:12-13).

Le reste du récit montre que le prophète Hanani avait visité Asa pour le pousser à reconnaître qu’il s’était écarté de Dieu. Mais Asa fut irrité contre lui et le mit en prison. Ce n’est que peu de temps après ces événements qu’Asa tomba malade.

Deux Évangiles

De nombreux versets dans le Nouveau Testament abordent le sujet de la guérison, mais nous ne sommes pas encore prêts à les étudier et à les comprendre. Il est important que d’autres informations générales complémentaires soient intégrées au préalable à l’image d’ensemble.

Tout le long des 3 ans et demi du ministère de Christ, Il prêcha—, comme une annonce anticipée—, l’évangile du Royaume de Dieu à venir. Marc 1:14-15 rapporte la première déclaration du dessin et de la mission de Christ—, à savoir Son message: « Or après que Jean eut été mis en prison, Jésus vint en Galilée, prêchant l’évangile du Royaume de Dieu. Et disant: Le moment est accompli, et le Royaume de Dieu est à portée de la main: repentez-vous, et croyez l’évangile. »

En parlant à un groupe d’auditeurs dans le désert, Christ a expliqué l’objet de Sa mission—, Sa responsabilité: « Et Il leur dit: Je dois prêcher le Royaume de Dieu à d’autres villes aussi: car c’est pour cela que Je suis envoyé » (Luc 4:43).

Dans l’Ancien Testament, il a été prophétisé que Jésus devait venir en tant que MESSAGER—, Il a été dépêché avec un MESSAGE—, celui de l’Évangile. Veuillez prendre note de Malachie 3:1: « Voici, J’enverrai Mon messager [Jean-Baptiste, avant la première venue de Christ], et il préparera le chemin devant Moi, et le Seigneur que vous cherchez viendra soudainement à Son temple, c’est-à-dire le MESSAGER [Jésus-Christ] de l’alliance en qui vous prenez plaisir. »

Christ était le Messager, et non le message. Son message—, l’Évangile du Royaume de Dieu—est l’essence même de toute la Bible.

Il faut comparer maintenant ce verset-ci avec un cet autre verset: « La loi et les prophètes [seules les écritures de l’Ancien Testament avaient été prêchées jusque-là] étaient jusqu’à Jean [le Baptiste]: depuis ce moment-là le ROYAUME DE DIEU est prêché, et tout homme s’y presse » (Luc 16:16).

La prédication du message de Christ était accompagnée de miracles et de guérisons. Ceux-ci allaient toujours de concert. Remarquez: « Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume, et guérissant toute sorte de maladies et toute sorte de maux parmi le peuple » (Matt. 4:23).

Le monde est ignorant du véritable évangile. Les dirigeants de la branche du Christianisme de ce monde l’ont supprimé et y ont substitué à sa place une variété de faux évangiles. L’apôtre Paul a puissamment averti ceux qui tordent ou pervertissent l’Évangile, ou ceux qui le remplacent par une contrefaçon. Voici ce qu’il disait aux chrétiens de Galates: « Je suis émerveillé que vous vous soyez si rapidement éloignés de Celui qui vous a appelés en la grâce de Christ, vers un autre évangile: Lequel n’en est pas un autre; mais il y en a quelques-uns qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ » (1:6-7). Il mentionne l’évangile « de » Christ, et non un évangile « au sujet » de Christ. Il ne faut pas oublier, en effet, que l’Évangile de Christ était à propos du Royaume de Dieu.

Paul poursuivit son avertissement comme suit: « Mais si nous, ou un ange du ciel, vous prêche n’importe quel autre évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit maudit. Comme nous l’avons déjà dit, ainsi maintenant je le dis à nouveau: Si n’importe quel homme vous prêche n’importe quel autre évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit » (1:8-9).

Ce sont des mots forts! Malheur à quiconque prêcherait un faux évangile! Pourtant, pendant près de 1 900 ans, le véritable Évangile n’a pas été prêché. À titre indicatif, on peut toutefois noter que ce n’est qu’au vingtième siècle que Dieu a rétabli la connaissance de ce qui constitue le véritable Évangile à l’adresse du monde dans son ensemble.

Satan est le dieu de ce monde. Il a été en mesure d’aveugler l’humanité depuis des milliers d’années relativement à la vérité du Royaume de Dieu à venir. Paul a également averti les frères de Corinthe afin qu’ils ne soient pas floués. Parlant de Satan, il a écrit: « En lesquels le dieu de ce monde a aveuglé les cerveaux de ceux qui ne croient pas, de peur que la lumière du glorieux évangile de Christ, qui est l’image de Dieu, ne brille jusqu’à eux » (II Cor. 4:4). Apocalypse 12:9 déclare que Satan « trompe le monde entier ».

Comment a-t-il fait cela? Plus précisément, comment a-t-il trompé l’ensemble des personnes du Christianisme traditionnel?

L’Église du Nouveau Testament a été avertie de rejeter ceux qui apportaient « un autre évangile » ou « un autre Jésus », des personnes dont l’autorité provenait de « l’autre esprit ». Sept chapitres plus tard dans II Corinthiens, Paul a expliqué comment Satan (11:3) trompe tant et si bien de personnes: « Car si celui qui vient prêche un autre Jésus, que nous n’avons pas prêché, ou si vous recevez un autre esprit, lequel vous n’avez pas reçu, ou un autre évangile, lequel vous n’avez pas accepté, il se pourrait bien que vous le supportiez » (11:4). D’une manière générale, cet « autre Jésus » que le soi-disant Christianisme suit est celui qui ne guérit pas et n’a pas souffert horriblement par le fait de nos péchés avant la crucifixion (ainsi que nous le comprendrons plus loin).

Beaucoup de Gens Allaient Être Trompés

Il importe à présent de s’expliquer le fait suivant. Le diable ne marche pas personnellement dans la rue ou n’entre pas dans les églises pour y enseigner un faux évangile ou de fausses doctrines. Il a recours à ses ministres. Il est fort utile de noter l’avertissement supplémentaire de Paul aux Corinthiens: « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs se transformant en apôtres de Christ. Et ne vous émerveillez pas; car Satan lui-même est transformé en un ange de lumière. Par conséquent, ce n’est pas grand-chose si ses ministres aussi se transforment en ministres de droiture; desquels la fin sera selon leurs œuvres » (11:13-15).

À la vérité, Satan a des ministres—et ils apparaissent comme des ministres de la lumière et de la droiture. Ils semblent être des ministres de Dieu. Il n’est pas surprenant que ceux qui apportent un faux évangile ne comprennent pas les miracles et les guérisons qui accompagnent toujours la prédication du véritable évangile.

Dans Matthieu 24, Christ discute des tendances, des conditions et des événements les plus importants qui apparaîtront juste avant Son Retour. Ses disciples voulaient qu’Il leur explique ce qui se passerait: « Et comme Il était assis sur le Mont des Oliviers, les disciples vinrent à Lui en privé, disant: Dis-nous, quand seront ces choses? Et quel sera le signe de Ta venue, et de la fin du monde? Et Jésus répondit et leur dit: Prenez garde qu’aucun homme ne vous trompe. Car beaucoup viendront en Mon nom, disant: Je suis Christ, et ils en tromperont beaucoup » (vs. 3–5).

Beaucoup sont venus, en prétendant avoir l’autorité de Christ—et beaucoup ont été trompés! Les ministres de Satan ont échoué à annoncer l’avènement du Royaume de souveraineté mondiale ou du gouvernement de Dieu. Ils ont le plus souvent remplacé le message de Christ touchant le Royaume par un message à propos du Messager. Le Messager n’est pas le message. Son annonce était le message—et elle le demeure toujours.

On ne manquera, toutefois, pas de mentionner que Christ a prédit, juste avant la fin, que Son Église prêcherait le véritable évangile dans le monde entier. Remarquez: « Et cet évangile du royaume sera prêché par tout le monde pour un témoignage à toutes les nations; et alors viendra la fin » (vs. 14).

Le récit de Marc de cette même prophétie ajoute: « Mais l’évangile doit être d’abord publié parmi toutes les nations » (13:10). Trois chapitres plus tard, Christ donna instructions à Ses disciples—, les apôtres et à ces véritables ministres qui enseigneraient fidèlement Son message—, à porter fidèlement le véritable évangile dans le monde entier: « Et Il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature » (16:15).

Matthieu 24:14 déclare clairement que la prédication du Royaume de Dieu se poursuivrait avant « la fin ». Si tant est que cela ait eu lieu depuis près de 1 900 ans, cette affirmation n’aurait aucun sens. (C’est seulement un nombre relativement restreint de personnes qui ont entendu secrètement le vrai évangile tout le long de cette période.) Comment cette prédication de l’évangile, qui selon la prophétie, devait avoir lieu à la fin, l’aurait-elle été dans l’hypothèse qu’elle avait eu lieu tout le long de l’histoire? Mais Christ a prédit qu’une dernière période de témoignage et d’avertissement se produirait avant Son Retour. Et, à dater de 1934, ç’a été le cas!

L’Église de Dieu Restaurée continue de prêcher cet évangile aujourd’hui! (Pour en savoir plus sur ce sujet, lisez notre brochure intitulée Quel Est le Véritable Évangile?)

Deux Églises

On constatera, cependant, que ni Matthieu ni Luc n’ont consigné que la guérison publique accompagnerait la prédication de l’évangile à la fin de l’âge. C’est parce que la guérison se produit dorénavant au sein de l’Église (Jac. 5:14-15), que Christ a promis de bâtir (Matt. 16:18). Ce devait être une Église qui met en pratique les commandements, une Église composée de ceux qui cherchent à plaire à Dieu dans tout ce qu’ils font (I Jean 3:22).

Apocalypse 12 décrit en résumé les 2000 ans d’histoire de la vraie Église de Christ. Le petit nombre des quelques fidèles personnes du troupeau de Dieu (Luc 12:32) ont été persécutées, souffrant de difficultés extrêmes et le martyre aux mains d’une autre église, dont on trace le portrait dans Apocalypse 17. Cette grande église est dépeinte comme politiquement puissante et contrôlant les dirigeants de ce monde, les nations et les royaumes. Elle est également présentée comme « enivrée du sang des saints et du sang des martyrs ». Elle a supprimé le véritable évangile du gouvernement de Dieu venant sur terre et s’est présentée, elle-même, comme "le royaume de Dieu sur la terre" existant dans "le cœur des hommes".

Cette fausse église, dépeinte comme une « grande prostituée », a débuté en l’an 33 apr. J.-C., sous la direction de Simon le sorcier (Ac. 8)—, et, au cours du deuxième siècle, elle s’est fait passer pour la véritable Église de Dieu. Jude 4 brosse un tableau de certains hommes qui « se sont glissés à votre insu... changeant la grâce de notre Dieu en lascivité [extravagance, libertinage, dérèglement] » II Rois 17:18-24 montre la façon dont, en 718 av. J.-C., la ville de Samarie, dans le nord d’Israël, devint le siège de la religion mystérieuse babylonienne—, une ville à partir de laquelle la fausse église reçut ses doctrines (Apoc. 17:5).

Mais le Royaume de Dieu est toujours en cours de proclamation—et il est proclamé avec pouvoir dans le monde entier aujourd’hui. Lorsque cet évangile est en cours de prédication, des guérisons et d’autres miracles ont lieu. Les miracles se produisent encore dans l’Église de Dieu. La vraie Église de Dieu enseigne et met en pratique la vérité sur la guérison. Quel en est le résultat? Des miracles et des guérisons se produisent—et ils sont de plus en plus nombreux!

La Guérison dans le Nouveau Testament

Certaines personnes admettront que l’Ancien Testament montre que Dieu guérit. Mais en même temps, elles semblent peu disposées à appréhender de nombreuses Écritures fondamentales du Nouveau Testament qui sont tout aussi claires. Au lieu de cela, la confusion règne en raison du manque de foi dans les promesses claires de Dieu.

Certains pensent que Dieu guérit encore, mais qu’Il ne le fait que par la science médicale—, qu’Il a suscitée, dit-on, pour nous aujourd’hui. D’autres croient que Dieu guérissait dans le passé, mais exclusivement par Christ et les apôtres au premier siècle. D’autres vont encore plus loin, croyant que Dieu peut guérir, mais ils ne sont pas sûrs qu’Il le fasse—, ou même qu’Il les guérira.

À l’évidence, nous avons vu dans Matthieu 4:23 que Christ guérissait « toutes sortes de maladies et toutes sortes de maux ». Après le Sermon de Christ sur la Montagne dans les chapitres 5 à 7, le chapitre 8 rapporte ceci: « Quand Il fut descendu de la montagne, de grandes multitudes Le suivirent. Et, voici, un lépreux vint à Lui et L’adora, disant: Seigneur, si Tu le veux, Tu peux me rendre net. Et Jésus, étendit Sa main et le toucha, disant: Je le veux: sois net. Et immédiatement sa lèpre fut nettoyée » (vs. 1–3).

Avez-vous remarqué que, lorsque le lépreux Lui demanda s’Il voulait le guérir, Christ répondit, « Je le veux ». C’était la volonté de Christ de le guérir. C’est encore, de nos jours, Sa volonté de guérir.

Deux versets plus tard, Christ rencontra un centurion Romain. Le récit révèle que Dieu guérit aussi les Gentils: « Et quand Jésus fut entré dans Capernaüm, un centurion vint à Lui, L’implorant, et disant: Seigneur, mon serviteur est au lit à la maison, atteint de paralysie, douloureusement tourmentée. Et Jésus lui dit: J’irai et Je le guérirai. Le centurion répondit et dit: Seigneur, je ne suis pas digne que Tu viennes sous mon toit: mais dis seulement la parole, et mon serviteur sera guéri. Car je suis un homme sous autorité, ayant sous moi des soldats: et je dis à cet homme: Va, et il va; et à un autre: Viens, et il vient; et à mon serviteur: Fais ceci, et il le fait. Lorsque Jésus l’entendit, Il fut émerveillé, et Il dit à ceux qui Le suivaient: En vérité, Je vous dis que Je n’ai pas trouvé une si grande foi, pas même en Israël. Et Je vous dis que beaucoup viendront de l’est et de l’ouest, et s’assiéront avec Abraham, et Isaac et Jacob, dans le royaume du ciel. Mais les enfants du royaume [les Juifs de cette époque-là] seront jetés dans l’obscurité de dehors: là seront les pleurs et les grincements de dents. Et Jésus dit au centurion: Va; et qu’il te soit fait selon que tu as cru. Et son serviteur fut guéri à l’heure même » (Matt. 8:5-13).

Qu’est-ce que la Guérison?

Il ne faut pas oublier, en effet, que David a demandé la miséricorde—, le pardon—, quand il cherchait Dieu afin qu’Il le guérisse. Car, il faut également se rappeler que la guérison présuppose le pardon des péchés.

Il importe ainsi de comprendre. Paul a écrit que « Tous ont péché, et n’atteignent pas à la gloire de Dieu » (Rom. 3:23). Mais qu’est-ce que le péché? Beaucoup se proclament « pécheurs », tout en n’ayant aucune idée de ce que cela signifie. Comment ont-ils péché?

I Jean 3:4 fait connaître d’une façon explicite que « le péché est la transgression de la loi ». Ceci est une connaissance essentielle qui rattache directement la guérison au Royaume de Dieu. Une tout autre question est celle de savoir de quelle façon. La loi spirituelle du Dieu d’amour (Rom. 7:14, 13:10; I Jean 5:3) sera mise en application dans Son Royaume. Elle est mieux décrite comme le mode de vie qui consiste à « donner » et elle est résumée dans les Dix Commandements.

Le péché est passible d’une peine terrible. Romains 6:23 fait savoir que « le salaire du péché est la mort »—, la mort éternelle. On pourrait dire que le salaire du péché physique est la maladie et les maux. La violation de la loi spirituelle se traduira par la mort éternelle. Les violations de la loi physique peuvent entraîner la maladie ou même la mort physique.

Mais le péché a d’autres conséquences. Il met une séparation entre les individus et Dieu (Ésa. 59:1-2), et cette séparation inclut Ses bénédictions (Jér. 5:25). Lorsque Dieu mit Sa grande loi spirituelle en mouvement, les sanctions automatiques pour désobéissance furent mises en mouvement avec elle.

La question se pose, dès lors, en ce qui regarde la façon dont on peut être libéré de la peine du péché physique ou spirituel?

Quand bien même la plupart des chrétiens traditionnels ne comprennent jamais pleinement le sacrifice de Christ pour nos péchés spirituels—, et ce que cela signifie—, ils savent d’une manière générale que « Christ est mort pour nous ». Prenez le temps de lire Colossiens 1:13-16 et Éphésiens 3:9. Son sang versé a payé la pénalité pour la transgression des lois spirituelles. Mais qu’en est-il du pardon du péché physique? Comment ce pardon fonctionne-t-il s’agissant des péchés physiques? La plupart ne sait même pas qu’il y a une telle chose comme le pardon du péché physique—, en partie parce que presque personne ne comprend et n’utilise le terme.

Il importe donc pour nous de comprendre. Les êtres humains ont été formés de la poussière du sol (Gen. 2:7). Peu importe combien de temps une personne peut vivre, au bout du compte, elle meurt. Il n’y a aucune exception (Héb. 9:27).

On soulignera, cependant, que votre corps a été formé avec de nombreux systèmes interconnectés qui, lorsqu’ils fonctionnent correctement ensemble, concourent à une bonne santé. Lorsque les lois physiques sont transgressées, les systèmes se détériorent et ne fonctionnent plus en harmonie. Les choses tournent mal—et la maladie et les maux en sont le résultat. C’est la pénalité pour avoir désobéi à une ou à plusieurs de ces lois.

Il convient de revenir dans Matthieu 8. Après la guérison de la belle-mère de Pierre, le récit reprend au verset 16 avec une compréhension cruciale du rôle prophétisé de Christ dans notre guérison. D’abord, nous allons le lire: « Lorsque le soir fut venu, on Lui amena beaucoup de personnes qui étaient possédées de diables: et Il chassa les esprits par Sa parole, et guérit tous ceux qui étaient malades: Afin que puisse être accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète, disant, Lui-même a pris nos infirmités, et S’est chargé de nos maladies » (vs. 16–17).

Il s’agit d’un verset clair du Nouveau Testament relatif à l’accomplissement par Christ d’une prophétie selon laquelle Il devait Se charger de « nos » infirmités et maladies—, y compris les nôtres aujourd’hui. C’est ce qui est écrit. C’est la promesse de Dieu—, et cela a toujours fait partie de Son Plan, le fait que Christ devait souffrir physiquement afin qu’Il puisse ôter la pénalité des lois physiques enfreintes qui pèsent sur nous.

Jésus-Christ a volontairement payé la pénalité pour chaque erreur physique que les êtres humains font et qui entraîne une mauvaise santé. Toutes les conditions, les douleurs, les souffrances, les maladies, les troubles de l’organisme, les blessures, les infirmités physiques—, et même la mort elle-même—sont inclus dans la promesse de Christ.

Jésus prend littéralement vos péchés physiques et les porte à votre place. Ils ne sont pas mis dans une sorte de condition suspendue. Ils sont ôtés par Christ par l’entremise du miracle de Dieu, ils ont disparu!

La Prophétie Explicite d’Ésaïe

Matthieu faisait référence à Ésaïe. Ce prophète a consigné deux passages ahurissants décrivant la terrible souffrance de Christ avant Sa crucifixion sur le pieu. L’examen et la prise en considération de leur signification révèlent de quelle façon Christ a pu Se charger de nos infirmités et de nos maladies. Cette fois, nous lisons dans la Bible Darby: « Comme beaucoup ont été stupéfaits en Te voyant, - tellement Son visage était défait plus que celui d’aucun homme, et Sa forme, plus que celle d’aucun fils d’homme - ainsi Il fera tressaillir [faire sursauter, effrayer] des peuples nombreux; les rois fermeront la bouche devant Lui; car ils verront ce qui ne leur avait point été raconté, et ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu » (52:14-15).

À la vérité, la souffrance réelle et l’état de Christ seront un jour choquant—, surprenants! – pour un très grand nombre de personnes. Il est important de noter que deux groupes sont mentionnés lors du référencement de ce que Christ a enduré. Ceux qui « ont été » stupéfaits de ce qu’Il a souffert—et ceux qu’« Il fera sursauter », ceux qui seront effrayés par cette connaissance, et par le pouvoir et la gloire suprêmes que Christ aura lorsqu’Il reviendra en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. À cette époque, le monde entier reconnaîtra Christ à titre de Roi et Guérisseur de toutes les maladies connues de l’homme!

Ce passage extensif s’étend, dans les faits, au-delà de la division du chapitre qui a été faite par l’homme. Ces versets complètent l’image de l’accomplissement de Son rôle, par Christ Lui-même—, et la façon dont la grande majorité de l’humanité allait comprendre de travers et « rejetterait » le vrai Christ. Nous poursuivons maintenant la lecture: « Il est méprisé et rejeté des hommes, un homme de douleurs et sachant ce qu’est la souffrance; et nous avons comme caché nos visages devant Lui; Il était méprisé, et nous ne L’avons pas estimé. Vraiment Il a porté nos souffrances, et S’est chargé de nos douleurs; malgré tout, nous L’avons estimé qu’étant ainsi frappé, Il était battu de Dieu, et affligé. Mais Il a été blessé pour nos transgressions, Il a été meurtri pour nos iniquités; le châtiment de notre paix a été sur Lui, et par les coups qu’Il a reçus nous sommes guéris. Nous avons tous été errants comme des moutons, nous nous sommes détournés chacun suivant son propre chemin, et le SEIGNEUR a placé sur Lui l’iniquité de nous tous » (53:3-6, Version King James).

Ce sont des mots explicites. Ce que Christ a souffert n’était pas une chose légère. L’image courante que l’on se fait de Lui, suspendu sur un pieu ne montre qu’une infime quantité de sang là où Il avait été percé avec une lance (Jean 19:34) et un peu plus de sang provenant de Sa couronne d’épines (Matt. 27:29). Cette image est bien en deçà de la description de ce à quoi Il ressemblait concrètement!

Un autre passage du Nouveau Testament résume l’image que nous venons de voir. I Pierre 2:22, 24 parle de Christ, « Qui n’a commis aucun péché, et dans Sa bouche aucune duplicité ne fut trouvée... qui Lui-même a porté nos péchés... par les coups duquel vous avez été guéris ».

Le Châtiment Corporel de Christ

L’apôtre Pierre a parlé des « coups » de Christ. Le Nouveau Testament consigne-t-il quand et comment cela a été fait? Notez ceci: « Lorsque Pilate vit qu’il ne pouvait rien gagner, mais qu’au contraire un tumulte s’élevait, il prit de l’eau, et lava ses mains devant la multitude, disant: Je suis innocent du sang de cette personne juste: voyez à cela. Alors tout le peuple répondit et dit: Que Son sang soit sur nous, et sur nos enfants. Alors il leur relâcha Barabbas: et quand il eut fait fouetter Jésus, il Le livra pour être crucifié » (Matt. 27:24-26).

Deux autres récits de l’Évangile confirment ce qui s’est passé: « Et ainsi Pilate, voulant satisfaire le peuple, leur relâcha Barabbas, et livra Jésus, après qu’il L’ait fait fouetter, pour être crucifié » (Marc 15:15). Nous poursuivons la lecture dans l’évangile de Jean: « Alors donc Pilate prit Jésus, et Le fouetta... Alors [ensuite de quoi], il Le leur livra donc pour être crucifié. Et ils prirent Jésus et L’emmenèrent » (19:1, 16).

Ces passages révèlent clairement que la « flagellation » de Christ eut lieu avant qu’Il ne soit emmené pour être crucifié. C’était un événement distinct. Il comporte une signification distincte et importante. Vous comprenez à présent pourquoi cela s’est produit.

Il est cardinal de s’arrêter pendant un moment et de réfléchir sur ce que Christ consentit à endurer à la place de ceux qui ont besoin du merveilleux pouvoir de guérison de Dieu. C’est l’occasion de vous poser la question de savoir quand, avez-vous entendu, voire jamais, un de ces prédicateurs du monde expliquer, ou être disposé à décrire, la terrible flagellation que Christ était consentant à endurer de sorte que les êtres humains puissent être restaurés de nouveau à une santé parfaite relativement à chaque maladie physique concevable que l’on peut imaginer.

Dieu Se décrit comme un Père qui « prend pitié de Ses enfants » (Psa. 103:8-13). Tous les parents savent combien il est douloureux de voir leurs enfants malades ou souffrants. Et nous sommes simplement des êtres humains physiques. Combien plus, en tant que Père spirituel, Dieu ressentirait-Il de la compassion envers Ses enfants malades, à l’exemple de n’importe quel parent humain?

Dieu est désireux d’appliquer le sacrifice physique de la souffrance de Christ en votre faveur. Il n’est ni réticent ni réservé dans Son désir de vous voir « prospérer et être en bonne santé » (III Jean 2)—, et de savourer la vie « plus abondamment » (Jean 10:10). Bien que nous devions être enclins à reconnaître que nous avons enfreint certaines lois—, et être prêts à changer—, Dieu brûle d’envie de guérir!

Satan déteste les lois de Dieu. Éphésiens 2:2 affirme que son esprit « agit dans les enfants de la désobéissance ». Il veut que l’humanité croie qu’elle peut désobéir aux lois de Dieu—, les lois physiques et spirituelles—, et sans souffrir pour autant des pénalités. Après quoi, lorsque certaines pénalités naturelles surviennent, les gens sollicitent la science médicale dans le but d’éliminer les effets—, c’est-à-dire les maladies et les dysfonctionnements de l’organisme.

Christ Notre Pâque

I Corinthiens 5:7 déclare que « Christ, notre Pâque, est sacrifié pour nous ». Chaque année, dans la soirée de la Pâque, les chrétiens sont invités à se réunir pour un service commémoratif très solennel qui reflète la souffrance et la crucifixion de Christ. Ce service est différent de n’importe quelle autre occasion de l’année.

Paul l’a expliqué de la manière suivante: « Car j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai livré, Que le Seigneur Jésus la nuit même en laquelle Il fut trahi, prit du pain: Et lorsqu’Il eut remercié, Il le rompit, et dit, Prenez, mangez: ceci est Mon corps, lequel est ROMPU pour vous: faites ceci en mémoire de Moi. De la même manière aussi Il prit la coupe, après qu’Il eut soupé, disant, cette coupe est le Nouveau Testament en Mon sang: faites ceci, aussi souvent que vous la boirez, en mémoire de Moi. Car aussi souvent que vous mangez ce pain, et [deux symboles distincts] que vous buvez cette coupe, vous déclarez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne. C’est pourquoi quiconque mangera ce pain, et boira cette coupe [l’un et l’autre] du Seigneur, indignement, sera coupable du corps et du sang [l’un et l’autre] du Seigneur. Mais que chaque homme s’examine lui-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe. Car celui qui mange et qui boit indignement mange et boit sa damnation [son jugement] ne discernant pas le corps du Seigneur. C’est pour ce motif que beaucoup sont faibles et malades parmi vous, et que beaucoup dorment [sont morts] » (I Cor. 11:23-30).

Les chrétiens sont instruits de faire une pause—, ils sont instruits d’arrêter toutes les autres activités—, afin de réfléchir d’une manière solennelle sur ce que Christ a enduré. Certaines personnes à Corinthe avaient négligé de le faire. Ils n’avaient pas apprécié comment Christ les aurait guéris. Quel en avait été le résultat? « Beaucoup [étaient] faibles et malades... et beaucoup [sont morts] »—inutilement.

Dieu veut que nous comprenions le pardon des péchés. C’est la raison pour laquelle Paul a écrit à propos du corps de Christ, « lequel est rompu pour vous ».

Matthieu 9, Marc 2 et Luc 5 contiennent tous les trois un récit parallèle de Christ guérissant « un homme atteint de paralysie, couché sur un lit » (Matt. 9:2). Luc l’explique d’une manière plus détaillée, et il est tout à fait clair sur la façon dont la guérison implique directement le pardon des péchés. Lisez attentivement ce long passage:

« Et... pendant qu’Il enseignait, que des Pharisiens et des docteurs de la loi étaient assis là, lesquels étaient venus de chaque ville de Galilée, et de Judée et de Jérusalem: et le pouvoir du Seigneur était présent pour les guérir. Et, voici, des hommes amenèrent sur un lit un homme qui était paralysé: et ils cherchaient le moyen pour le faire entrer et pour le mettre devant Lui. Et quand ils ne trouvèrent pas par quel côté ils pourraient le faire entrer à cause de la multitude, ils allèrent sur le toit, et le descendirent à travers la couverture du toit avec son lit, au milieu, devant Jésus. Et lorsqu’Il vit leur foi, Il lui dit: Homme, tes péchés te sont pardonnés.

« Et les scribes et les Pharisiens commencèrent à raisonner, disant: Qui est celui-ci, qui dit des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul? Mais lorsque Jésus perçut leurs pensées, répondant, Il leur dit: Que raisonnez-vous dans vos cœurs? Lequel est le plus facile, de dire, Tes péchés te sont pardonnés ; ou dire. Lève-toi, et marche? Mais afin que vous sachiez que le Fils de l’Homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés (Il dit à l’homme atteint de paralysie): Je te dis, Lève-toi, et emporte ton lit, et va dans ta maison.

« Et immédiatement il se leva devant eux, et prit ce sur quoi il était allongé, et partit à sa maison, glorifiant Dieu. Et ils furent tous stupéfaits, et ils glorifiaient Dieu, et furent remplis de crainte, disant: Nous avons vu aujourd’hui des choses étranges » (5:17-26).

Il nous faut à présent considérer ce que ce récit dit réellement. Christ fait savoir que dire à quelqu’un qu’il est guéri (« Lève-toi, et marche ») et lui accorder le pardon (« Tes péchés te sont pardonnés ») sont une seule et même chose. À l’évidence, les Scribes et les Pharisiens ne comprenaient pas cela et l’ont considéré comme un blasphème. (Certainement, en tant que Dieu, Christ avait le pouvoir—, l’autorité—, de pardonner le péché.) Les hommes ne comprennent pas de nos jours, que les médecins ne peuvent pas guérir pour la seule raison que les médecins ne peuvent pas pardonner le péché.

Mais désormais, vous comprenez!

La « Prière de la Foi »

J’ai mentionné précédemment que la guérison est aujourd’hui pour ceux dans l’Église. Où cela est-il écrit? L’apôtre Jacques décrit ceux qui étant dans l’Église sont malades et doivent être « oints » par le ministère. (Actes 19:12 déclare que cela se fait en certaines occasions par l’utilisation d’un tissu oint envoyé par la poste).

Il est utile de lire ce passage: « Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église; et qu’ils prient pour lui, en l’oignant d’huile dans le nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (Jac. 5:14-15).

Nous reviendrons à ce verset plus tard, mais nous devons reconnaître ici qu’il introduit l’élément crucial de la foi à l’équation de Dieu quand il s’agit de la guérison. Le verset parle de la « prière de la foi » apportant « le pardon des péchés » et sauvant le « malade ».

Quelle est corollairement la définition biblique de la foi? Il est cardinal d’établir cette connaissance. Tous ceux qui souhaitent être guéris doivent apprendre à comprendre et à démontrer la vraie foi biblique.

Dans le prochain chapitre, vous apprendrez ce qu’est la foi vraie et croyante!

CHAPITRE DEUX – DÉVELOPPEZ LA FOI RÉELLE

La Bible déclare que « sans la foi il est impossible de Lui plaire [de plaire à Dieu] » (Héb. 11:6). C’est une déclaration qui confond l’entendement—, elle se trouve pourtant dans la Bible! Acceptez ce verset exactement pour ce qu’il déclare. Réfléchissez-y! Tout ce qu’une personne fait, en essayant d’être chrétien, ne signifie absolument rien, si la personne manque de foi. Car sans la foi, elle n’a aucun espoir—aucune possibilité de plaire à Dieu. Tous ceux qui ne plaisent pas à Dieu sont chrétiens en vain. C’est sérieux! Qu’en est-il de vous? Avez-vous une réelle foi? Celle-ci suffit-elle pour obtenir la guérison? Pouvez-vous le savoir? Vous pouvez le savoir! Ce chapitre expliquera de quelle manière vous pouvez en être instruit.

Une Absence de la Vraie Foi

Au fil des années, les gens ont souvent demandé: « M. Pack, je manque de foi. Je ne sens pas la présence de Dieu ou Sa puissance dans ma vie. Comment puis-je avoir plus de foi?  »

Qu’en est-il de vous? Manquez-vous de foi pour savoir que Dieu est avec vous? Manquez-vous de foi pour vaincre le péché et la culpabilité? La foi vous fait-elle défaut pour croire toutes choses dans Sa parole? Manquez-vous de foi pour croire que « toutes choses agissent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom. 8:28)? La foi vous manque-t-elle pour croire que Dieu réparera les injustices qui vous sont faites? Et qu’Il pourvoira à vos besoins? La foi est-elle absente pour croire que vous pourrez endurer des épreuves difficiles et la persécution, ou que Dieu vous en délivrera? Manquez-vous de foi au point de ne pas constater clairement l’imminence du Royaume de Dieu, et le fait que vous en ferez partie?

Manquez-vous de foi pour être guéri de la maladie?

La Bible dit que vous n’avez pas besoin de manquer de foi dans n’importe lequel de ces domaines! Vous POUVEZ développer une foi réelle. La Bible déclare, cependant, que durant l’époque précédant le Retour de Christ, la plupart des gens n’auront pas suffisamment de foi pour revendiquer en toute confiance n’importe laquelle de ces promesses ni quoi que ce soit d’autre dans la Parole de Dieu.

Y Aura-t-il de la Foi Quand Christ Reviendra?

Ce monde est en difficulté. Les problèmes se multiplient partout sur une planète coupée de Dieu. Le Retour de Christ est imminent. Cet événement n’aura lieu qu’après que certains événements catastrophiques se seront produits. Les guerres, les famines, les grandes endémies, la confusion religieuse, les bouleversements économiques et les conditions météorologiques catastrophiques auront d’abord secoué la civilisation à sa base.

Une fois de plus, en parlant de notre époque—, la dernière génération avant Son retour—, Christ posa la question suivante: « Néanmoins lorsque le Fils de l’Homme viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre?  » (Luc 18:8). Il convient de réfléchir aux implications abasourdissantes de cette question! Est-il possible que la véritable foi puisse avoir totalement disparu de cette terre, au second Avènement de Christ? Christ pouvait voir dans le futur, à notre époque, et connaître que les conditions qui y prévaudraient pourraient faire en sorte que cela soit vrai—enfin, presque!

Un article intitulé « Une famine de la Parole de Dieu », écrit par la journaliste Wendy Griffith, aborde la question de l’ignorance des gens s’agissant de la Bible:

« Il est clair que beaucoup d’Américains ne connaissent pas leur Bible, et une récente étude de George Barna confirme cette opinion.

« Les recherches de Barna ont montré que 60 pour cent des Américains ne peuvent pas nommer la moitié des Dix Commandements et 63 pour cent ne peuvent pas nommer les quatre Évangiles du Nouveau Testament. » 81 pour cent croient que l’expression « Dieu aide ceux qui s’aident eux-mêmes » provient directement de la Bible… »

Quelle honte! Quel terrible acte d’accusation à l’encontre de la nation la plus bénie sur Terre. Et, c’est la plus grande raison pour laquelle il s’y trouvera si peu de foi sincère.

Cependant, Christ a dit qu’Il bâtirait Son Église, et Il fit la promesse qu’elle ne serait jamais détruite (Matt. 16:18). Son Église—, la véritable Église de Dieu—est l’endroit où les gens ont, bien entendu, une vraie foi selon la définition de la Bible. Par conséquent, la présence du vrai peuple de Dieu sur Terre assurera qu’il y aura au moins un petit nombre de personnes qui auront la foi, quand Christ reviendra.

Il est opportun de souligner Galates 5:22-23: « Mais le fruit de l’Esprit, est amour, joie, paix, longanimité, bienveillance, bonté, foi, soumission, tempérance: contre de telles choses, il n’y a pas de loi. » Il nous faut établir un autre point important relativement à la vie de tout vrai chrétien. La véritable foi vient de l’Esprit de Dieu—, c’est un fruit de l’Esprit Saint. Personne ne peut l’avoir—, ou même être un vrai chrétien—, sans l’Esprit de Dieu.

La question se pose, dès lors, en ce qui regarde la définition de la foi? À l’évidence, Dieu ne dirait pas que ceux qui manquent de foi sont incapables de Lui être agréables—pour ensuite en cacher la vraie définition à tous ceux qui cherchent à la connaître. Avant d’étudier ce que la Bible dit à propos de la véritable foi, il nous faut examiner les définitions qu’en ont les gens.

Diverses Contrefaçons

Il existe diverses idées communes sur la foi. Si vous en doutez, demandez simplement à une demi-douzaine de personnes de l’expliquer—, demandez-leur de vous la définir avec précision. Préparez-vous à entendre des idées tout aussi nombreuses et divergentes—, et probablement toutes erronées.

J’ai connu de nombreuses personnes qui croyaient que la foi est un « sentiment » immatériel qui ne peut pas être défini. Elle est souvent considérée comme personnelle, mystérieuse et unique à chaque personne. Ce sentiment n’a généralement pas de définition, de structure, ou de but clair et, aussi représente-t-il inévitablement la volonté ou le désir que ressentent les gens. En d’autres termes, presque tout le monde possède sa propre description et sa propre définition de la foi. Il est étrange de constater le nombre de personnes qui perçoivent la foi de cette façon, et pourtant, la Bible n’a jamais rien déclaré de tel.

D’autres croient que la foi consiste dans une sorte de « pensée positive ». C’est comme si, aussi longtemps que les gens gardent un point de vue optimiste et demeurent confiants relativement aux événements et aux circonstances, ils mettent en évidence leur foi. Bien que ce soient certainement de bonnes qualités de l’esprit—, la Bible ne définit nulle part la foi par les mots positivisme ou optimisme.

D’autres opinions exprimées à propos de la foi mentionnent qu’elle est l’espérance ou la confiance. Ni l’une ni l’autre n’est vraie! Hébreux 10:35 déclare, en effet, que la confiance est importante. Prenez bonne note de ce verset: « Ne rejetez donc pas au loin votre confiance, laquelle a une grande rétribution de la récompense. » Bien que ce verset montre clairement que la confiance est essentielle à tous les chrétiens, celle-ci n’est pas en elle-même la foi. En ce qui concerne l’opinion selon laquelle la foi est l’espérance, I Corinthiens 13:13 déclare: « Et maintenant demeurent la foi, l’espérance, la charité [l’amour]. Ces trois; mais la plus grande d’elles est la charité [l’amour]. » En admettant que la foi et l’espérance étaient la même chose, pourquoi auraient-elles été énumérées séparément? Pourquoi Dieu S’y référa-t-Il en disant « ces trois »? En l’associant à l’amour, n’aurait-Il pas dû dire: « ces deux »? Il est d’une vérité d’évidence que la foi est différente de l’espérance.

D’autres, encore, croient que la foi équivaut à la confession religieuse ou l’église à laquelle on est affilié. Cette description de la foi comporte de graves lacunes et elle est non scripturaire. Notez Éphésiens 4:4-5: « Il y a un corps et un Esprit, comme vous êtes appelés en une espérance de votre vocation; un Seigneur, une foi, un baptême… » Si d’aventure la foi devait équivaloir à une confession religieuse, sachant qu’il y en a plus de 2 000 rien qu’aux États-Unis, dans ces conditions, on ne pourrait simplement pas parler d’une seule « foi ». Du reste, cette idée mettrait aussi l’apôtre Paul dans l’erreur. Car, il lui aurait alors fallu écrire qu’il y a « des milliers de foi ».

Il faut se rappeler, en effet, que vous venez juste de voir, dans votre Bible, qu’il n’y a qu’un seul genre de foi! Plus loin, nous verrons si la Bible définit, avec précision, cet unique genre ou nature de foi, ou si elle laisse aux gens le soin d’en deviner eux-mêmes la signification.

La dernière et peut-être la plus commune des idées consistent dans le fait que la foi est toute croyance générale qui accepte que Jésus soit mort pour vos péchés. À l’exemple de l’idée selon laquelle la foi est un sentiment, le degré de la croyance « personnelle » des gens dans le sacrifice de Christ devient le facteur décisif qui caractérise la façon dont chaque soi-disant chrétien choisit de la définir. Nous verrons certainement que la vraie définition de la foi inclut, cela va de soi, cette croyance importante. Il ne fait aucun doute que si quelqu’un ne croit pas la connaissance la plus fondamentale que Christ est mort pour ses péchés, cette personne n’a pas la foi qui mène au salut. Il ne faut pas oublier, en effet, que sans la foi il est impossible d’être agréable [de plaire à] Dieu, et si quelqu’un doute que Christ soit mort pour ses péchés, il ne plaît certainement pas à Dieu et ne sera pas sauvé! Croire que Christ est mort pour vos péchés est un cheminement—, une avenue—, dans la direction de la foi, mais elle ne constitue pas la foi!

La Définition de la Foi

Le moment est maintenant venu de poser la question la plus fondamentale de ce chapitre. La Bible donne-t-elle une définition exacte de ce qu’est la foi? Pour ce que la Bible déclare qu’il n’y a qu’une seule foi, est-ce qu’elle donne, dans les faits, une définition de cette foi? Y a-t-il un endroit où la Bible dit: « La foi est… », pour ensuite en donner une définition précise? Si oui, se trouve-t-il, et que déclare-t-il?

Hébreux 11 est souvent appelé le chapitre de « la foi ». Il décrit plusieurs des plus grands serviteurs de Dieu et la façon dont leur foi leur permit d’accomplir des actes d’importance, et des miracles, ou d’endurer de dures épreuves. Ce long chapitre est très inspirant, et tous ceux qui veulent avoir une vraie foi devraient le lire périodiquement. Le mot foi y est mentionné deux douzaines de fois. Le verset 2 déclare: « Car par elle [la foi], les anciens [ces personnages bibliques] ont obtenu une bonne réputation. »

Comment auraient-ils pu obtenir « une bonne réputation » à moins qu’ils eussent compris ce qu’est la foi? Voyons à présent la définition que Dieu, Lui, donne de la foi. Au verset 1, nous lisons: « Or la foi est la substance des choses qu’on espère, l’évidence des choses non visibles. » Avez-vous remarqué que la foi implique une « évidence » des choses « non visibles »? La traduction du mot « substance » dans la marge de certaines Bibles est «assurance ». La foi présuppose une ASSURANCE « des choses qu’on espère ». Mais, si on espère quelque chose, c’est qu’on ne l’a pas encore reçue. Par conséquent, là où la foi est impliquée, il y a une ASSURANCE que la chose espérée sera reçue!

Mais, comment cette chose évidente ou cette preuve peut-elle se rapporter à quelque chose que l’on ne voit pas? Ne devrions-nous pas plutôt penser à une preuve comme présupposant des choses qui sont perçues?

Dans une salle d’audience, la preuve est ce qui peut être prouvé. Elle implique des faits visibles à un jury. En d’autres termes, la chose évidente [la preuve] n’implique que des choses qui peuvent être vues ou démontrées. Comment alors la foi peut-elle supposer une preuve qui est invisible—, une preuve qui n’est pas vue?

Voici comment la foi présuppose une chose évidente ou une preuve. La vraie foi, dans n’importe quelle promesse faite par Dieu, est en réalité la preuve. C’est la croyance qui est la preuve. Si Dieu promet de faire quelque chose, il Lui est impossible de mentir (Héb. 6:18). Votre preuve qu’Il va l’accomplir est la foi très inébranlable que vous avez. Comprenez-vous cela? On ne doit pas oublier que, Hébreux 11:1 déclarait que « la foi estl’évidence. » Si vous avez une vraie foi de chrétien, vous n’avez pas besoin, dans ce cas-là, d’en rechercher une preuve—vous la possédez déjà.

La Doctrine de la Foi

Nous venons de lire la définition biblique de la foi, mais la foi est aussi une doctrine. Notez ce verset: « … les principes de la doctrine de Christ… de la foi envers Dieu » (Héb. 6:1). La foi est toujours exercée envers Dieu, mais c’est Christ qui rend cela possible.

La foi est quelque chose que Christ enseigne—c’est pourquoi la Bible l’appelle « la doctrine de Christ ». À présent, vous vous rendez compte qu’il est important que tous les chrétiens comprennent ce qu’est la foi. Vous n’avez pas à être confus au sujet de la foi, même si les gens autour de vous le sont. Nous devons éliminer tous les malentendus et les tromperies à propos de la foi.

Sans doute, lorsque Christ reviendra, Il trouvera la vraie foi en vous!

Il y a d’innombrables idées que les gens présentent au sujet de chaque doctrine de Dieu. La Bible explique ce que Dieu dit et pense de Ses doctrines. Si une doctrine vient de Dieu, et qu’elle Lui appartient, nous devrions examiner ce que DIEU dit touchant cette doctrine. Vous ne devriez jamais vous soucier de l’opinion des gens. Le reste de ce chapitre expliquera les vrais enseignements bibliques concernant la doctrine de la foi envers Dieu. Préparez-vous à être surpris!

Rien à Voir avec les Cinq Sens

Tout le monde, à peu de chose près, croit que la foi implique des sentiments. Mais les sentiments physiques viennent simplement des sens humains et n’ont absolument rien à voir avec ce que Dieu promet—ou même avec la foi!

Les êtres humains acceptent la connaissance qu’ils reçoivent par le biais de leurs cinq sens—en l’occurrence la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goûter. Ces sens impliquent tous des informations physiques—, des connaissances physiques. L’esprit reçoit et traite ces informations afin de tirer des conclusions sur les circonstances, les choses et les événements qui se déroulent autour de ces informations. La foi est spirituelle, et non physique. C’est une ferme assurance qui émane de l’Esprit de Dieu et qui s’unit à l’esprit de l’être humain converti.

Ainsi donc, de nombreuses personnes, aujourd’hui, n’ont pas la force—, le POUVOIR—, de croire que Dieu accomplira les promesses contenues dans Sa Parole. Du point de vue des milliards d’individus qui sont prisonniers d’un monde matérialiste, Dieu semble loin, vague et platonique. La grande majorité des gens n’a pas de temps à consacrer à Dieu. Il ne semble pas y avoir de place pour la prière, l’étude de la Bible, le jeûne et la méditation. Toutes ces choses nous rapprochent de Dieu. La plupart renoncent à essayer de les mettre en pratique, et ils se demandent ensuite pourquoi ils n’ont pas de foi! Cela les oblige à se fier uniquement à leurs cinq sens, pour ce qui est de la façon de procéder. La plupart des gens croient que toutes les choses qui proviennent d’une source autre que leurs sens ne sont pas fiables.

Personne ne voudrait jamais perdre sa vue physique. Certainement, personne ne pourrait jamais envisager de conduire une voiture s’il arrivait qu’il fût aveugle. Veuillez maintenant considérer le verset suivant: « CAR NOUS MARCHONS PAR LA FOI, non par la vue » (II Cor. 5:7). Pratiquer la vraie foi, c’est apprendre à ne pas tenir compte de ce que l’on voit. Au sens propre du terme, la vue ne compte pas s’agissant de ce que Dieu a promis de faire ou quand Il le fera.

Ce verset révèle que les chrétiens ne marchent pas d’après ce qu’ils voient.

Il est essentiel de réfléchir à cet exemple de la manière suivante. De même que vous ne songeriez pas à conduire une automobile SANS LA VUE, de la même façon, il n’est pas permis à un chrétien de marcher dans la vie PAR LA VUE! Ce n’est pas un principe que les gens apprennent du jour au lendemain. L’idée même de ce type de connaissance spirituelle n’est pas propre ou naturelle—, elle est TOTALEMENT ÉTRANGÈRE—au raisonnement humain. Désapprendre le mauvais concept au sujet de la foi exige toute une vie de pratique.

La prière, l’étude de la Bible, le jeûne et la méditation sont des activités spirituelles. Dieu est Esprit et Christ l’a expliqué, en ce qui concerne les chrétiens, que « ceux qui L’adorent [le Père] doivent L’adorer en esprit et en vérité. » À l’évidence, ceux qui ne CONNAISSENT pas la vérité relative à toutes les autres doctrines divines sont incapables d’adorer Dieu « en vérité », même en supposant qu’ils connaissent la vérité relative à la foi. Ils peuvent s’efforcer d’adorer Dieu « en esprit », mais il est impossible de L’adorer dans la vérité si tant est qu’ils le fassent dans l’ignorance de nombreuses vérités bibliques cruciales. Cependant, relativement au but que nous poursuivons ici, tous ceux qui liront cet ouvrage n’ignoreront plus la vérité concernant la doctrine de la FOI—et la façon dont elle se rapporte à l’adoration de Dieu en esprit.

De nombreuses personnes se posent aussi la question de savoir pourquoi elles ne sont jamais guéries—ou la raison pour laquelle leurs prières ne sont jamais exaucées. Elles se demandent pourquoi Dieu ne les bénit pas ou ne les délivre pas lorsque c’est nécessaire. Elles manquent de foi, laquelle provient de l’Esprit de Dieu. Si d’aventure ces personnes avaient la foi, elles auraient la preuve—, l’assurance—, la confiance—qu’elles seraient guéries, bénies, délivrées ou la preuve qu’elles recevront une réponse à leurs prières! Elles SAURAIENT qu’elles ont déjà obtenu ces choses avant même qu’elles ne se produisent.

Christ avait la Vraie Foi

Nous avons déjà vu que la foi est un fruit de l’Esprit de Dieu. À vrai dire, Christ avait une foi énorme. Rempli de l’Esprit de Dieu, et le possédant depuis Sa conception, Christ était la personne la plus convertie qui ait jamais vécu. Cela Lui donna une compréhension incommensurable au sujet de l’importance du pouvoir de l’Esprit de Dieu. C’est pourquoi Il a déclaré: « Je ne peux rien faire de Moi-même » (Jean 5:30)! Il savait que « le Père qui demeure en Moi, Lui fait les œuvres » (Jean 14:10).

C’était par l’Esprit Saint qui habitait en Lui que Christ a accompli tout ce qu’Il a fait. Il comprenait parfaitement bien que c’était exclusivement la présence de l’Esprit Saint en Lui qui Lui permettait d’accomplir des miracles. Il exerçait excellemment le fruit de la foi présent en Lui à cause de l’Esprit Saint. À la vérité, Dieu Lui avait donné le don supplémentaire de la foi (I Cor. 12:1, 7-9) dont Il avait besoin afin qu’Il pût endurer tout ce qu’Il allait devoir subir à travers Son sacrifice en tant que Sauveur du monde.

Christ poursuit, dans Jean 14, en disant que « Celui qui croit en Moi, il fera aussi les œuvres que Je fais; et il fera de plus grandes œuvres que celles-ci » (vs. 12). Tous les apôtres, les évangélistes, et d’autres (y compris même des diacres) accomplirent de puissants miracles après la Résurrection de Christ et à l’aube de l’Église du Nouveau Testament. C’est ce qui est consigné dans la Bible. Par le moyen de la puissance de la vraie foi, des hommes ordinaires peuvent accomplir des choses extraordinaires.

Mais, dès lors, une nouvelle question se pose: pouvez-vous avoir la même sorte de foi que Christ avait—ou cette même foi que les apôtres avaient? Les chrétiens d’aujourd’hui ont-ils une autre forme de foi?

La Foi DE Christ

Quelle sorte de foi Christ veut-Il que vous ayez? La plupart des gens croient qu’ils doivent « développer » une foi au moyen de l’effort humain. Ils croient qu’il s’agit de quelque chose qui vient de l’intérieur, et qu’ils peuvent la posséder par l’action de la VOLONTÉ. Cela est tout à fait faux, et la Bible est très claire là-dessus. Vous rendez-vous compte que vous pouvez avoir exactement la même foi que Christ possédait? Non seulement vous le pouvez—, mais vous le DEVEZ!

Remarquez le passage suivant: « Sachant qu’un homme n’est pas justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi DE Jésus Christ, nous avons, dis-je, cru en Jésus Christ, afin que nous puissions être justifiés par la foi DE Christ… » (Gal. 2:16). C’est un verset extrêmement important. Il fait la distinction entre deux points importants. Premièrement, il déclare que nous « [croyons] en Jésus Christ »—, c’est quelque chose que nous faisons. Deuxièmement, c’est la foi DE Christ—, la foi réelle de Christ en nous—qui nous justifie (qui nous compte au nombre des justes). La plupart des gens n’arrivent jamais à appréhender clairement cette connaissance. La foi débute avec la croyance humaine, mais elle doit rapidement parvenir à la vraie foi DE Christ qui entre dans une personne au moment du baptême et de la conversion avec la réception de l’Esprit Saint de Dieu.

La Bible décrit une certaine foi humaine temporaire que beaucoup de gens possèdent. Dans le Nouveau Testament, quand Christ guérissait les gens, aucun d’eux n’était converti. Toutefois, Il leur disait dans certains cas, « Ta foi t’a rendue bien portante » (Matt. 9:22) ou, encore, « Qu’il vous soit fait selon votre foi » (vs. 29). Ces personnes n’avaient pas l’Esprit de Dieu, mais elles avaient une foi humaine temporaire qui permettait à Christ de les guérir.

C’est à cette croissance DE la foi humaine À la foi de Christ que l’apôtre Paul faisait allusion lorsqu’il parla de « la droiture de Dieu [qui] est révélée de foi [la foi humaine] en foi [la foi de Christ en nous] » (Rom. 1:17). Dans l’hypothèse qu’il n’y avait pas de foi humaine et la foi de Christ en nous, de quelle autre façon les gens pourraient-ils aller « de foi en foi»? Si une personne se trouve dans une salle, cette personne ne peut pas se rendre dans une autre salle tout en restant dans la même salle. Voyez-vous cette argumentation? Il en est ainsi de la foi. La foi humaine est comme une petite salle, que les vrais chrétiens doivent quitter pour entrer dans la grande salle de la foi de Christ en eux.

La foi humaine vacille continuellement et elle monte et descend selon la façon dont on se sent à un moment donné dans le temps. Elle ressemble beaucoup aux montagnes russes. Quand les événements semblent positifs ou paraissent satisfaisants, la foi humaine s’intensifie. En revanche, quand les choses semblent mauvaises ou qu’elles paraissent s’assombrir, la foi humaine disparaît en un instant. La foi divine est permanente; elle ne vacille pas. Dieu exige de la part de ceux qui Lui adressent des prières et des requêtes de demander « avec foi, sans hésitation ». Il considère tous ceux qui hésitent comme des gens instables dans tout ce qu’ils font, et dit que ces personnes ne doivent pas penser qu’elles recevront quoi que ce soit de Lui (Jac. 1:6-8).

La Bible Contient des Promesses

Chaque fois que vous démontrez de la foi en Dieu, cela présuppose une promesse spécifique. Une promesse peut présupposer une guérison, une réponse à une prière, la réception d’une bénédiction (Jac. 1:4-8), la délivrance dans une épreuve, le fait d’être guidé dans la prise d’une décision difficile et, plus importante encore, la réception du salut. Dans tous les cas, la foi commande de revendiquer une promesse spécifique faite par Dieu. Nous verrons l’importance de scruter Sa Parole afin d’y trouver ces promesses.

Il convient de réfléchir aux versets suivants: « Par-dessus tout, prenant le BOUCLIER de la foi, avec lequel vous serez capables d’éteindre tous les dards enflammés du malin » (Éph. 6:16). Notez maintenant que « Chaque parole de Dieu est pure [elle a été fondue, raffinée, éprouvée]; Il est un BOUCLIER pour ceux qui mettent leur confiance en Lui. N’ajoute pas à Ses paroles, de peur qu’Il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Pro. 30:5-6).

Lorsqu’ils sont mis ensemble, ces deux versets montrent que Dieu, au moyen de la foi, devient un BOUCLIER pour tous ceux qui croient exactement ce que la Bible déclare. Douter de Sa Parole ou la modifier de quelque façon que ce soit, c’est appeler Dieu un MENTEUR! C’est très grave! On doit dès lors comprendre que dans tous les cas où Dieu fait une promesse, Il tient parole. Les êtres humains peuvent manquer à leurs promesses, mais Dieu ne déroge pas aux Siennes. S’Il vous dit qu’Il va faire quelque chose pour vous, si vous remplissez certaines conditions, Il accomplira Sa promesse. Vous avez la foi comme une assurance qu’Il le fera. Conséquemment, vous forcer à avoir de la foi est ridicule. Cela donne à entendre que vous doutez que Dieu accomplisse Sa part une fois que vous aurez accompli la vôtre. La foi est sereine et détendue. Elle est calme et tranquille. Elle est certaine. Là où la plupart des gens pourraient avoir de grands doutes, la personne qui est conduite par la foi est persuadée que Dieu guide l’aboutissant ou le résultat ultime des choses.

Quand vous revendiquez une promesse, attendez-vous à ce que Dieu la réalise. Ne cherchez pas à savoir quand ni comment Il le fera. J’ai appris deux choses concernant les prières exaucées. Tout d’abord, Dieu répond toujours à mes prières, à la condition que je cherche Sa Volonté; mais, deuxièmement, Il n’y répond presque jamais de la façon dont je m’y attendais. Voilà pourquoi marcher par la foi ne peut pas inclure la vue. S’attendre à « voir » Dieu répondre à vos prières d’une certaine façon ou dans un certain délai fixé est une perte d’énergie. Du reste, il est beaucoup plus important que Dieu réponde à nos prières et accomplisse Ses promesses, que la FAÇON dont Il le fait! Et Il connaît toujours le meilleur moment et la meilleure façon de le faire de toute façon.

Étudiez Toujours la Parole de Dieu

On ne peut pas revendiquer une promesse de Dieu si d’aventure l’on ne sait pas de quelle promesse il s’agit. Il y a des choses que Dieu promet, et il y en a d’autres qu’Il ne promet pas. Par voie de conséquence, la seule façon de savoir s’Il a fait une promesse particulière ou non, c’est d’étudier continuellement Sa Parole.

Quel qu’en soit le sujet, posez-vous toujours cette question: « Que déclare la Bible?  »

Paul a écrit, « … [Éprouvez] quelle est cette bonne, et acceptable et parfaite volonté de Dieu. » (Rom. 12:2). Établir la vérité d’un fait par raisonnement ou par déduction implique des études. Les études supposent des efforts. Subséquemment, la connaissance des promesses de Dieu donne de l’assurance à ceux qui prient pour ces choses. Dieu est désireux de bénir les êtres humains, mais Il ne peut pas le faire s’il arrivait que ces derniers ignorent ce qu’Il est disposé à faire. Paul a aussi écrit: « C’est pourquoi ne soyez pas insensés, mais comprenant quelle est la volonté du Seigneur » (Éph. 5:17). Admettons-le. Il est extrêmement « insensé » pour quiconque de vivre dans l’ignorance des promesses de Dieu. Quelle en est la raison? Parce qu’ils se détachent eux-mêmes de tout ce que Dieu est disposé à faire pour eux! Par conséquent, vous n’avez pas à vous poser des questions au sujet de la volonté de Dieu. Sa Parole vous dit Sa volonté sur chaque aspect important de la vie. (Prenez le temps de lire II Timothée 3:14-17). Mais, ce n’est pas là, la seule condition relative à la foi.

La Foi a d’autres Conditions

Comme nous l’avons vu, la plupart des gens croient que le seul genre de « foi » nécessaire au salut est le fait de « croire tout simplement ». Il est populaire de réciter les versets suivants: « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et que tu croies dans ton cœur… tu seras sauvé » et « quiconque fera appel au nom du Seigneur sera sauvé » (Rom. 10:9, 13). Mais est-ce tout ce qu’il faut pour recevoir le salut? Peut-il vraiment être aussi facile? Dans l’éventualité que tel fût le cas, alors la Bible ne devrait se composer que de deux versets. Tous les autres versets deviennent inutiles et peuvent être jetés au rebut!

Il est étonnant que des millions de gens se contentent d’accepter une totale déformation de la Bible, et ce, afin de pratiquer un "Christianisme" issu de leur propre conception. Pierre a écrit que « nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’aucune interprétation personnelle » (II Pi. 1:20), et cela est aussi vrai en ce qui regarde toutes les autres doctrines bibliques (Ésa. 28:9-10). Toutes les Écritures relatives à n’importe quel sujet doivent être regroupées, afin d’en obtenir une image complète. Le fait de choisir des « versets favoris », et de les mettre hors contexte, engendre la duperie, la confusion et l’ignorance absolue.

Qu’en est-il de la Loi, du péché, de la grâce, de la foi et des œuvres? Comment fonctionnent-ils de concert? Ces choses présupposent-elles des exigences de la part de ceux qui pratiquent la vraie foi? À elle seule la foi suffit-elle à toutes choses? Ou les chrétiens doivent-ils obéir à Dieu? N’y a-t-il aucune œuvre rattachée au salut? La plupart des gens croient que la réponse aux deux dernières questions est « non ». Ils veulent bien croire que Christ est « mort pour leurs péchés », et qu’ils sont sauvés par « la foi seulement », sans rien faire au sujet du péché dans leurs vies. La nature humaine ne veut pas obéir à Dieu (Rom. 8:7). Cependant, Paul a prêché que « ce ne sont pas les AUDITEURS de la loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui ACCOMPLISSENT la loi seront justifiés » (Rom. 2:13).

En supposant que la loi avait été abolie, personne ne serait coupable, dans ce cas-là, d’avoir péché. On notera, cependant, que Romains 3:23 déclare que « tous ont péché… ». Comment cela serait-il possible s’il n’y avait pas de loi à observer? Plusieurs choses doivent être soigneusement examinées. I Jean 3:4 précise que « le péché est la transgression de la loi ». Tous les soi-disant chrétiens sont certainement prêts à reconnaître que Christ est « mort pour leurs péchés », mais ils persévèrent dans l’hypothèse que, parce que Christ est mort pour les péchés passés, ils n’ont plus besoin de s’inquiéter des péchés futurs. C’est une argumentation ridicule. Elle a néanmoins englouti des centaines de millions de prétendus chrétiens depuis près de 2 000 ans.

Il paraît utile de se pencher maintenant sur Éphésiens 2:8-9: « Car par grâce vous êtes sauvés, par la foi; et cela pas de vous-mêmes: c’est le don de Dieu. Non des œuvres, afin qu’aucun homme ne se vante. » Les gens aiment citer ce verset. Ils ont aussi pour coutume de faire référence à Romains 3:20, qui déclare que, « Par conséquent, par les actions de la loi aucune chair [personne] ne sera justifiée à Sa vue… » Peu de gens sont disposés à lire la phrase suivante dans Romains, qui dit: « car par la loi est la connaissance du péché. » Nous pourrions corollairement nous donner l’interrogation suivante: Quel serait le but d’avoir n’importe quelle loi, sinon de l’observer? Le seul but de la Loi serait-il de montrer que les êtres humains peuvent librement la transgresser, sans s’en inquiéter, parce que Christ est « mort pour leurs péchés »?

Le but de la loi n’a jamais été de pardonner les péchés ou d’amener la justification. (Aucune loi ne pouvait le faire.) Cela, c’est le sang de Christ qui le fait—, et c’est la raison pour laquelle l’humanité a besoin d’un Sauveur. Le but de la loi est d’attirer l’attention sur le péché!

Il nous faut maintenant considérer d’un peu plus près les systèmes carcéraux dans la plupart des pays du monde. Les criminels reconnus coupables sont, de temps en temps, graciés ou leurs peines sont réduites. D’autres sont relâchés avant la fin de leur peine grâce à ce qu’on appelle une « libération conditionnelle ». Ces personnes sont-elles graciées et relâchées avec l’idée qu’elles peuvent réintégrer la société et répéter EXACTEMENT LES MÊMES CRIMES pour lesquels elles avaient été emprisonnées? Bien sûr que non!

L’idée même est absurde! La police les reprendrait et les incarcéreraient à nouveau—, probablement avec une peine plus sévère! Comment ces chrétiens peuvent-ils croire que le jugement du grand Dieu de l’univers exige alors en quelque sorte moins de justice avec Sa Loi que les autorités physiques et civiles avec les leurs? C’est une insulte à Dieu que d’insinuer qu’Il aurait donné Son Fils pour les crimes spirituels (les péchés) des gens rien que pour voir ces derniers continuer à commettre les mêmes péchés pour lesquels Christ est mort.

Qu’elle est pitoyable la logique humaine!

Croire à la tromperie que le pardon, par le sang de Christ, autorise les gens à enfreindre en toute liberté la loi est de l’hypocrisie. Non seulement c’est une insulte à Dieu et à l’intelligence de Son Plan Magistral, mais cela revient à ignorer cette longue suite de versets dans Jacques 2. Ces versets clairs expliquent de quelle façon la loi, le péché, la foi et les œuvres se complètent.

Il est approprié de considérer attentivement ce passage plus long: « Quel intérêt y a-t-il, mes frères, si un homme dit qu’il a la foi, et n’a pas les œuvres? La foi peut-elle le sauver?… Précisément la foi, si elle n’a pas d’œuvres, est morte, étant seule… Je te montrerai ma foi par mes œuvres. Tu crois qu’il n’y a qu’un Dieu; tu fais bien: les diables [les démons] le croient aussi, et tremblent. Mais veux-tu savoir, Ô homme vain, que la foi sans les œuvres est morte? Abraham notre père, n’a-t-il pas été justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils sur l’autel? Vois-tu comment la foi effectuait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite?… Vous voyez donc comment par les œuvres, l’homme est justifié, et non par la foi seulement » (vs. 14, 17-22, 24).

À l’instar des démons, beaucoup de gens croient que Dieu existe. Néanmoins, la plupart de ces mêmes personnes ne tremblent pas à l’existence de Dieu—, ce que même les démons font!

Il faut se rappeler qu’il ne faut jamais « ajouter aux paroles de Dieu », parce que « chaque parole de Dieu est pure ». Dieu dit ce qu’Il pense et Il pense ce qu’Il dit. Ces versets ci-dessus n’enseignent pas que nous sommes sauvés par les œuvres. Ils enseignent, en effet, que la foi doit être accompagnée des œuvres. C’est ce que Paul voulait dire lorsqu’il posait la question suivante: « Quoi donc? Pécherons-nous, parce que nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce? À DIEU NE PLAISE » (Rom. 6:15).

Qu’en est-il à présent de la grâce, de la foi et des œuvres? Comment les trois se complètent-elles parfaitement? Notez à nouveau: « Continuerons-nous dans le péché (la transgression de la loi), afin que la grâce puisse abonder? À DIEU NE PLAISE. Comment nous, qui sommes morts au péché, y vivrions-nous encore?  » (Rom. 6:1-2). La réponse à la question rhétorique de Paul est évidente. Nous ne pouvons pas continuer dans le péché. Au bout du compte, remarquez comment la Bible énonce la question: « Annulons-nous donc la loi par le moyen de la foi?  » Elle répond à sa propre question. « À DIEU NE PLAISE: oui, NOUS ÉTABLISSONS LA LOI » (Rom. 3:31). Les ministres de ce monde permettent possiblement aux gens de transgresser la Loi de Dieu—, généralement parce qu’ils veulent que leur congrégation leur verse un salaire—, mais DIEU INTERDIT la transgression de la loi!

Le diable n’obéira pas à la Loi de Dieu parce qu’il la déteste, de même que « ses ministres » (II Cor. 11:13-15). Ils ignorent délibérément ces versets et bien d’autres. Ils trompent les gens qui semblent accepter leurs arguments peu convaincants—, lesquels arguments ignorent la PURE VÉRITÉ des Écritures.

Paul enseigna que la Loi de Dieu est sainte, juste, bonne et spirituelle (Rom. 7:12, 14). Elle est établie pour toujours et toujours (Psa. 111:7-8), et elle est parfaite (Psa. 19:7). Jacques appelle les Dix Commandements « la loi royale… de liberté » (Jac. 2:8-12). Christ a dit que la Loi ne sera jamais abolie (Matt. 5:17-19). Les imposteurs séducteurs enseignent que les chrétiens doivent mettre uniquement l’accent sur « l’amour », tout en ignorant des Écritures explicites, comme Romains 13:10 qui déclare que « l’amour est l’accomplissement de la loi » (Voir aussi Jean 5:1-3). Il n’est donc pas étonnant que l’apôtre Jean ait déclaré que quiconque prétend connaître Christ, « et qui ne garde pas Ses commandements, est un MENTEUR, et la vérité n’est pas en lui » (I Jean 2:4).

Ces paroles sont sérieuses! J’ai connu bien de gens qui prétendaient connaître Christ, mais qui ne gardaient pas les Commandements. Nous savons à présent comment Dieu perçoit ces personnes.

Le chrétien doit avoir foi en Christ pour pouvoir observer la Loi divine. Il ne faut pas oublier, en effet, que Christ a dit qu’Il ne pouvait « rien » faire de Lui-même, que c’était le Père qui accomplissait les œuvres à travers Lui. Christ a observé la Loi parfaitement; et un chrétien, c’est celui qui suit « Ses pas » (I Pi. 2:21-24).

Christ Enseigna l’Observance de la Loi

Avec l’aide de Dieu, vous serez en mesure d’observer les commandements. Ne permettez jamais à quiconque de vous dire le contraire.

Jésus n’a jamais enseigné que les gens devaient seulement « croire en Lui », afin de recevoir le salut. Lorsqu’un jeune homme riche Lui a demandé ce qu’il lui fallait faire pour obtenir la « vie éternelle »—, dans le dessein de recevoir le salut—, Christ lui répondit: « … Si tu veux entrer dans la vie, GARDE LES COMMANDEMENTS. »

En entendant cela, les disciples furent extrêmement stupéfaits. Ils ne comprenaient pas comment cela était possible, et posèrent cette question: « Qui donc peut être sauvé?  » Jésus répondit: « À l’homme, cela est impossible; mais à Dieu toutes choses sont possibles » (Matt. 19:17, 25-26). Vous ne pouvez pas observer la Loi divine, mais CHRIST EN VOUS PEUT L’OBSERVER—si vous avez la foi vraie et vivante!

Dieu ne donne Son Esprit qu’à ceux qui Lui obéissent (Ac. 5:32). L’obéissance à Dieu est précédée par le repentir et le baptême, avec l’Esprit Saint qui est donné au moment du baptême à celui qui s’est repenti d’avoir transgressé la Loi de Dieu (Ac. 2:38).

Christ a dit: « C’est en vain qu’ils M’adorent, enseignant pour doctrines les commandements d’hommes. Car en laissant de côté le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes » (Marc 7:7-8). Avez-vous réalisé qu’il est possible d’adorer Christ en vain—, le fait qu’il est possible de penser à Lui, de parler de Lui, et même d’utiliser Son nom souvent, et que tout cela soit néanmoins fait EN VAIN!

Remarquez ce verset: « Ce n’est pas quiconque Me dit: Seigneur, Seigneur, qui entrera dans le royaume du [« du » et non « dans les » cieux]; mais CELUI qui FAIT la volonté de Mon Père qui est au ciel » (Matt. 7:21). Il ne faut pas oublier, en effet, que ce sont ceux qui ACCOMPLISSENT la loi qui seront justifiés.

Le « Combat de la Foi »

Paul disait à Timothée: « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle » (I Tim. 6:12). La foi est plus qu’un combat. C’est une guerre que tous les chrétiens doivent mener tout le long de leurs vies! Ce n’est pas une guerre facile, que l’on gagne en une seule bataille—, elle exige de nombreuses batailles.

L’apôtre Jude exhorte tous les chrétiens à lutter « intensément pour la foi qui a été transmise une seule fois aux saints » (Jude 3). Le verset suivant met en garde contre « certains hommes » qui s’étaient « glissés » à l’insu des chrétiens, dans la première Église du Nouveau Testament, la corrompant avec de faux enseignements, lesquels enseignements détruisirent la fondation de l’Église—, à savoir celle qui consiste à retenir fermement les vraies doctrines de la Bible. À cette époque, la signification de la vraie foi avait été corrompue dans l’esprit de plusieurs. Malheureusement, l’histoire démontre que les gens ont toujours laissé les séducteurs réduire le Christianisme à un peu plus que « croire tout simplement ». Ne vous y faites pas prendre.

Nous avons abordé la façon dont les chrétiens doivent observer la Loi divine, tandis qu’ils sont corrélativement justifiés par la foi DE Christ. Le livre de l’Apocalypse rapporte ceci: « Ici est la patience des saints: ici sont ceux qui GARDENT LES COMMANDEMENTS de Dieu, et la FOI de JÉSUS » (Apoc. 14:12).

Il y a une raison pour laquelle ce verset rattache la patience, l’observance des commandements et la foi de Christ. Elles sont indissociables. Les chrétiens sont capables d’observer les commandements, mais seulement par la foi de Jésus. Il faut de la patience pour le faire tout le long de sa vie. Pourtant, c’est exactement ce que les vrais chrétiens—, les saints—doivent continuellement faire.

« Vivre par la Foi »

Il y a un verset, dans l’Ancien Testament, qui est tellement important, qu’il est répété deux fois dans le Nouveau Testament. Habacuc 2:4 déclare: « Mais le juste vivra par sa foi. » C’est une puissante déclaration relative à la foi en tant que MODE DE VIE! C’est la foi de chaque personne [remarquez l’adjectif possessif singulier « sa »] qui guide les individus tout le long de leurs vies. Ce verset a été cité afin de démontrer que Dieu a toujours enseigné que Ses vrais serviteurs doivent avoir une foi authentique. La foi n’a jamais été simplement une exigence du Nouveau Testament relativement au salut. Certains des plus grands exemples de foi se trouvent dans l’Ancien Testament. En fait, tous les personnages dont les exemples sont cités dans « le chapitre de la foi » (Hébreux 11) vécurent à l’époque de l’Ancien Testament. Cela ne les empêcha pas d’être des « témoins » (12:1) du pouvoir extraordinaire qui est rattaché à la foi correctement comprise.

Hébreux 10:38 (et Romains 1:17) répète presque mot à mot le passage dans Habacuc: « Or le juste vivra par la foi… » Veuillez noter que la définition de la foi, dans Hébreux 11, suit immédiatement le verset 1. Encore une fois, Dieu ne pouvait pas exiger que les gens vivent par la foi et ne pas leur dire ce que c’est! Conséquemment, dans le même verset 38, Dieu poursuit en disant: « … mais si quelqu’un [le juste] se retire, Mon âme ne prendra aucun plaisir en lui. »

Là où la foi manque, Dieu n’est pas content!

La foi n’est pas quelque chose que l’on exerce uniquement dans des moments de crise. Ce n’est pas seulement quelque chose à prendre en considération quand « les choses ne vont pas bien. » En d’autres termes, la foi n’est pas seulement pour les « mauvais moments »—elle doit être exercée en tout temps! Il est cardinal de s’expliquer ce point important. La foi est totalement inséparable de toute la connaissance spirituelle à travers laquelle vous devez affronter tous les problèmes auxquels vous ferez face dans votre « marche » en tant que chrétien (II Cor. 5:7).

Tous les habitants de la Terre seront cruellement éprouvés dans les années qui se trouvent tout juste à l’horizon. Ne vous y méprenez pas! Sans une vraie foi, personne ne survivra aux terribles calamités, qui selon les prophéties, surviendront juste avant le Retour, désormais imminent de Christ. Se fier à la ferveur ou à l’ingéniosité humaine ne suffira pas pour survivre à la grande affliction qui surviendra à la fin de cet âge! La foi complète dans toutes les promesses de Dieu sera obligatoire—et indispensable.

Un Exemple Personnel

Il ne sera pas facile de suivre et de pratiquer les vérités de Dieu et de croire en Ses promesses. Le fait de l’avoir pratiqué, depuis quarante-cinq ans, à peu de chose près, m’a enseigné cette leçon—, à une profondeur importante! Dieu éprouvera votre foi—, et le diable, lui, vous tentera afin que vous l’abandonniez. N’ayez aucun doute à ce propos. J’ai aussi appris que Dieu délivrera toujours, peu importe la façon dont les circonstances sembleront sombres.

J’ai grandi dans une maison confortable. Dieu m’a appelé à l’âge de dix-sept ans; et c’est à ce moment-là que les vraies épreuves ont commencé. À l’âge de vingt-trois ans, j’étais marié et j’avais un bébé, un garçon, d’à peine quatre mois. Mon épouse avait failli mourir durant l’accouchement, et à cause de cela, elle avait perdu tout son lait maternel. Elle ne pouvait pas allaiter notre fils. Au cours de cette brève période, je n’avais pas d’emploi à temps plein dans le ministère. J’avais perdu mon salaire. J’étais au chômage et nous luttions avec une dette importante de nos années d’université. On vivait à Milwaukee, dans le Wisconsin. Même le radiateur dans notre voiture avait cessé de fonctionner et nous étions à la fin du mois de Novembre. L’espace me manque pour vous décrire toutes les épreuves auxquelles nous faisions face à cette époque. Notre foi était fortement mise à l’épreuve!

Nous n’oublierons jamais un moment particulier que nous avons partagé, mon épouse et moi. Nous étions, littéralement, à notre dernière pièce de dix cents. Il n’y avait pratiquement plus d’essence dans la voiture ni de nourriture dans la maison. Notre bébé pleurait et nous n’avions rien à lui donner. Tout ce qui me restait dans les poches, c’était une pièce de dix cents. Je l’ai prise dans ma main et j’ai levé les bras dans les airs, face à la lumière au-dessus de la table de cuisine. Ma femme et moi étions résolus à faire confiance à Dieu afin qu’Il subvienne à nos besoins.

Et Il le fit!

Ce soir-là (je me souviens que c’était un jeudi soir), mon épouse avait pu donner deux leçons de flûte, pour lesquelles elle avait reçu un montant total de sept dollars. Elle a immédiatement acheté du lait pour le bébé. J’ai obtenu un emploi le lendemain matin (vendredi), et dès le premier jour de travail, mon patron m’a offert une avance d’une semaine de salaire. Dieu avait répondu à nos prières, et ce fut une expérience d’édification de la foi que nous n’avons jamais oubliée. Nous nous en souvenions souvent, quand les temps étaient difficiles. Nous puissions encore des forces de cette intervention quand nous en avions besoin—, ainsi que dans les nombreuses autres interventions similaires dans notre vie.

Le soleil n’a pas toujours « brillé », dans nos vies, tout le temps. J’ai dû faire face à de nombreux obstacles au cours de mes 45 années, à peu de chose près, dans le ministère. Cette Œuvre est une œuvre de foi. Dieu ne manque jamais de pourvoir à nos besoins. Les entraves des accusateurs, des calomniateurs, des menteurs et des ennemis, ont été, en certaines occasions, un mode de vie presque quotidienne pour nous. Dieu ne nous a jamais laissé tomber.

En fin de compte, Il défait toujours les méchants qui cherchent à renverser Son dessein. Il nous a toujours délivrés et protégés, mon épouse et moi, contre « vents et marées ». J’ai la pleine assurance—, j’ai la FOI—qu’Il continuera à le faire. Vous aussi pouvez développer cette assurance absolue—, la foi—que Dieu vous délivrera toujours.

Comme d’habitude, les gens croient que la foi est quelque chose que l’on développe progressivement ou que l’on exprime envers Dieu, afin qu’Il puisse faire aussi quelque chose pour eux. Dans les faits, la situation réelle est souvent exactement le contraire! À quelques exceptions près, la foi est quelque chose que Dieu donne à une personne de sorte qu’elle aura la force de faire quelque chose pour Dieu—, dans la plupart des cas, c’est dans le but d’accomplir Son Plan dans sa globalité. J’ai vu cela se produire dans ma vie à maintes reprises.

Si vous demandez à Dieu, Il fera la même chose pour vous. Quelquefois, vous devrez exercer le fruit de la foi, et, en certaines occasions, vous pourrez avoir besoin de demander le don de la foi, en vue d’affronter les épreuves les plus sévères ou les décisions les plus difficiles à prendre dans votre vie.

La Bible énumère neuf fruits distincts de l’Esprit (Gal. 5:22-23), et neuf dons distincts de l’Esprit (I Cor. 12:1, 7-10). La foi est la seule qualité du caractère spirituel qui est mentionnée dans les deux listes. Elle est à la fois un fruit et un don de l’Esprit. Dieu choisit souvent d’accorder une portion additionnelle de foi à certaines personnes—en tant que don—, parce que d’une certaine manière, cela est nécessaire dans l’accomplissement de Son Dessein.

Il ne faut pas oublier, en effet, que l’Esprit de Dieu nous est donné (Ac. 2:38). L’occasion d’apprendre à faire usage du fruit de la foi commence aussi avec un don—, à savoir l’Esprit Saint qui contient la foi. Dieu vous donnera cette même foi qui était jadis en Jésus-Christ.

« Où est Votre Foi?  »

Les livres de Matthieu et de Luc rapportent un récit parallèle important sur le sujet de la foi. Christ et Ses disciples se trouvaient dans une barque quand une grande tempête s’éleva sur la mer. Les disciples éprouvèrent une grande peur, tandis que Christ, Lui, « dormait ». Ce récit reflète la stupéfiante différence qui existe entre la foi que Christ avait et la PEUR qui domine le raisonnement de la plupart des êtres humains. Il est important de noter que les récits relatent qu’ils « Le réveillèrent, disant: Seigneur, sauve-nous, nous périssons » (Matt. 8:25). Les disciples croyaient réellement qu’ils allaient mourir. Ils avaient même perdu la confiance humaine de base qui leur aurait permis de croire qu’une telle chose ne pouvait pas se produire, étant donné que Christ était dans la barque avec eux.

La réponse de Christ est instructive pour toutes les personnes vivantes aujourd’hui. Il posa deux questions distinctes—dont l’une se trouve dans chacun des deux Évangiles. Nous allons relier ces deux récits. Dans Matthieu, Christ a demandé aux disciples: « Pourquoi avez-vous peur, Ô vous de petite foi?  » (Vs. 26). Nous allons examiner maintenant le récit dans Luc. Ici, Christ a été plus direct avec Ses disciples quand Il leur demanda: « Où est votre foi?  » (Luc 8:25). De toute évidence, les disciples n’étaient pas encore convertis à cette époque-là. N’ayant pas l’Esprit Saint, ils ne pouvaient pas développer une authentique foi divine. Selon toute probabilité, à ce moment-là, ils leur manquèrent, en tous points, même la foi humaine temporaire. On notera, cependant, que la question particulièrement importante de Christ s’applique à TOUT LE MONDE—Pourquoi avez-vous peur?—et Où est votre foi?

Tout comme les mêmes disciples finirent par apprendre et à faire usage d’une grande foi dans leurs propres vies (leurs écrits rapportent qu’ils ont également enseigné sa signification à plusieurs autres), dès lors, les vrais serviteurs de Dieu doivent aujourd’hui répondre à ces mêmes questions, dans leurs propres vies. Cet ouvrage vous pose ces questions maintenant: POURQUOI AVEZ-VOUS PEUR? Et OÙ EST VOTRE FOI?

Nous avons commencé avec Hébreux 11:6 qui s’énonçait ainsi: « Sans la foi il est impossible de Lui plaire (de plaire à Dieu). » Dieu veut que vous appreniez à compter sur Lui—, à Lui faire entièrement confiance en TOUTES CHOSES! Vous n’avez vraiment pas le choix si vous voulez Lui plaire. À l’exemple de n’importe quel père humain, Dieu ne veut pas que vous vous tracassiez, vous inquiétez, ou que vous vous tourmentiez à propos de vos besoins. Dans de nombreux endroits tout le long de Sa Parole, Il promet de pourvoir à tous vos besoins dans toutes les circonstances. Il prendra toujours soin de vous. N’en doutez pas! Croyez Dieu! Faites-Lui confiance! Attendez-vous à Son intervention! Attendez-vous à ce qu’Il tienne toutes Ses promesses—, et Il le fera! La foi est votre preuve! (Notre brochure intitulée Qu’est-ce Que la Vraie Foi? traite à fond ce sujet crucial.)

CHAPITRE TROIS – CONNAÎTRE LA VOLONTÉ DE DIEU

Christ a dit: « Je ne peux rien faire de Moi-même: Je juge selon ce que J’entends: et Mon jugement est juste; parce que Je ne cherche pas Ma propre volonté, mais la volonté du Père qui M’a envoyé » (Jean 5:30).

Il est essentiel de saisir le sens de cette déclaration. Combien de personnes connaissez-vous qui se préoccupent vraiment de la volonté de Dieu? À quelle fréquence vous êtes-vous arrêté afin de vous demander si vous cherchez votre propre volonté—votre propre but—ou celle de Dieu? On soulignera, toutefois, que Christ, qui était Dieu dans la chair, n’a jamais cherché Sa propre volonté. Son objectif premier était de S’assurer qu’Il était en harmonie avec le Plan de Dieu—Son intention—Son dessein—Sa volonté. Étant aux prises avec l’épreuve suprême, alors qu’Il devait faire face à l’agonie de la flagellation et de la crucifixion, Il pria comme suit: « Que cette coupe [Sa souffrance et Sa mort à venir] passe loin de Moi: néanmoins non pas comme Je veux, mais comme Tu veux » (Matt. 26:39). Christ savait que ce qu’Il allait bientôt souffrir serait horrifique au-delà de l’entendement. Il était dans une bataille mentale angoissante—, une guerre mentale—, au sujet du tourment à venir.

Quelle fut dès lors Sa conclusion? Il s’agissait de rester concentré sur l’objectif global et la volonté de Dieu.

Dans le Sermon sur la Montagne, Christ avait enseigné à Ses disciples comment prier. La prière commence ainsi: « Notre Père qui est au ciel... » À un certain point, la phrase bien connue « Ta volonté soit faite » apparaît. Même si Christ avait exhorté Ses disciples, juste avant de citer ce modèle ou cet exemple de prière, à ne pas utiliser de vaines répétitions, beaucoup de personnes récitent ce verset textuellement et à plusieurs reprises. On peut toutefois se poser la question de connaître le nombre de personnes qui s’y arrêtent réellement afin de réfléchir sur le sens de la phrase « Ta volonté soit faite ».

Très peu de gens s’y arrêtent!

Les chrétiens sont instruits de chercher la volonté de Dieu en toutes choses. Dieu veut que vous connaissiez Sa volonté. Il ne veut pas que vous vous retrouviez dans la confusion, la peur ou l’ignorance relativement à ce qu’Il a exactement l’intention d’accomplir, soit dans Son Plan pour l’humanité, soit pour vous.

C’est le lieu de rappeler que Romains 12:2 recommande ceci: « Éprouver quelle est cette bonne, et acceptable et parfaite volonté de Dieu ». Est-ce là, la manière d’être d’un Dieu qui veut que vous vous contentiez de ne pas connaître Sa volonté? Et nous avons vu que Paul a également écrit: « C’est pourquoi ne soyez pas insensés, mais comprenant quelle est la volonté du Seigneur » (Éph. 5:17). On ne peut pas être plus clair. Mais certaines personnes semblent vouloir rester insensées quant à la promesse de Dieu de guérir.

La question reste toutefois de savoir pourquoi. Pourquoi l’on ne voudrait-il pas croire Dieu s’agissant d’une promesse si merveilleuse? Pourquoi ne voudrait-on pas être désireux de connaître la volonté de Dieu dans une affaire qui pourrait littéralement présupposer la vie et la mort?

Il nous apparaît opportun, en fin de compte, de lire exactement comment vous pouvez apprendre la volonté de Dieu. Comprendre Sa volonté ne vient pas des cinq sens physiques. Elle ne dérive pas non plus de l’instinct naturel. Comment, dans ce cas-là, peut-on comprendre la volonté de Dieu concernant la guérison—ou n’importe quelle autre question? Voici la réponse de Dieu: « Étudie afin de te montrer approuvé à Dieu, un ouvrier qui n’a pas à avoir honte, divisant droitement la parole de vérité » (II Tim. 2:15).

Voilà la réponse de Dieu! La Parole de Dieu vous dira la vérité au sujet de chaque question nécessaire au salut. Mais vous devez l’étudier! Un chapitre plus tard, Paul poursuivit ses instructions à Timothée: « Mais toi continue dans les choses que tu as apprises et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises; et que depuis l’enfance tu as connu les saintes Écritures, lesquelles sont capables de te rendre sage au salut par la foi qui est en Christ Jésus. Toute l’Écriture est donnée par l’inspiration de Dieu, et est profitable pour DOCTRINE, pour RÉPROBATION, pour CORRECTION, pour INSTRUCTION DANS LA DROITURE: afin que l’homme de Dieu puisse être parfait, pleinement pourvu pour toutes bonnes œuvres » (II Tim. 3:14-17).

Après avoir étudié la Parole de Dieu, l’on doit y croire—, on doit faire preuve de foi. Vous comprenez, dorénavant, en détail ce qu’est la foi. Vous comprenez aussi que Dieu déclare à maintes reprises qu’Il est notre Guérisseur. Nous n’avons pas à nous demander si c’est Sa volonté de nous guérir. Beaucoup de ceux qui n’étudient pas la Parole de Dieu sont obligés de demeurer honteusement ignorants. C’est triste—, et tellement inutile. On remarquera, néanmoins, que certaines personnes seront comme Job avant de parvenir à mieux s’expliquer et à connaître Dieu: « Qui est celui qui cache le conseil sans connaissance?... J’ai donc prononcé ce que je ne comprenais pas, des choses trop merveilleuses pour moi, que je ne connaissais pas... J’avais de mes oreilles entendu parler de Toi; mais maintenant, mon œil T’a vu. C’est pourquoi j’ai horreur de moi et je me repens... » (42:3, 5-6).

« [Cacher] le conseil sans connaissance » est une autre façon de dire « embrouiller ou embrumer la question ». Beaucoup de ceux qui ne comprennent pas la promesse de Dieu touchant la guérison—, parce qu’ils n’étudieront pas Sa Parole pour l’apprendre—, choisissent de brouiller les pistes. Ils cachent le conseil de Dieu de ceux—ou d’eux-mêmes—qui ont besoin du pardon des péchés physiques—, c’est-à-dire la guérison. De nombreuses personnes considèrent la guérison comme une perception agnostique de l’existence de Dieu. Elles ne sont tout simplement pas sûres à ce sujet. Mais elles sont sans excuse!

Deux Autres Exemples Personnels

À ce stade-ci de ce chapitre, je vais vous faire le récit de deux exemples personnels touchant la façon dont Dieu était radicalement intervenu et m’avait guéri—dans un cas, de la mort et, dans l’autre cas, d’une maladie paralysante du pied.

À l’automne de l’année 1967, lorsque j’avais 18 ans et que j’allais à l’Ambassador College (où j’étais en formation pour le ministère), j’ai été soudainement frappé par une infection bactérienne grave au nez. C’était environ 16 mois après que Dieu avait commencé à m’appeler. Je n’étais pas encore baptisé et converti—, mais ce qui m’était arrivé m’incita à chercher Dieu comme jamais auparavant.

Presque du jour au lendemain, une infection mortelle s’était développée. Étant donné que la douleur et l’inflammation étaient si intenses—, et mon nez était enflé au point d’atteindre trois fois sa taille normale à la suite de l’infection—, on me conseilla de demander l’avis d’un médecin afin de m’enquérir de mon état. Le médecin qui m’avait consulté s’était immédiatement alarmé. Il me dit que j’avais besoin de doses massives d’antibiotiques, et qu’une méningite cérébrale était imminente—, et que l’infection était déjà proche de mon cerveau.

Je me souviens que cela s’est passé un mercredi. Le docteur m’exhorta à prendre les médicaments, puis, tandis que je m’y opposais, il déclara quelque chose que je n’oublierai jamais. Il dit: « Jeune homme, c’est aujourd’hui mercredi, et si d’aventure vous ne prenez pas les médicaments que je vous prescris—, VOUS NE VERREZ PAS LE PROCHAIN MERCREDI!  » C’était une déclaration choquante. Je n’avais pas encore réalisé la vraie gravité de mon état. Mais, je me suis souvenu de la promesse de guérison de Dieu et je décidai de mettre ma foi en Lui.

Cette fois, le docteur était bouleversé. Je me souviens qu’il avait demandé à deux infirmières de se joindre à nous dans son bureau pour être témoins de ce qu’il m’avait dit. Il refusa même de me laisser partir jusqu’à ce que j’ai signé une déclaration préparée afin qu’il ne soit pas responsable de mon décès. Il n’y a pas longtemps, je suis tombé sur cette déclaration signée parmi mes documents en conservation en date du 11 Novembre 1967.

Presque immédiatement après avoir quitté son bureau—, je fus oint selon Jacques 5:14—, et l’infection dans mon nez commença à disparaître. Trois jours après l’onction, l’infection avait complètement disparu. Quoique Dieu ne m’ait pas guéri instantanément dans ce cas, Il avait tenu Sa promesse—et Il m’avait guéri!

Le second exemple que je narrerai s’est déroulé quasiment 15 ans plus tard, en 1982. À cette époque, j’avais été dans le ministère depuis près de 11 ans et j’étais le Ministre d’environ 700 frères et sœurs.

Sur une période de deux ans, commençant par une blessure, je développai une grave maladie nerveuse dans mes pieds. La douleur était si vive—et il y avait une perte d’usage dans mon pied gauche—que j’avais atteint un point où je ne pouvais plus servir dans le ministère. Les médecins me disaient qu’ils pensaient qu’une opération chirurgicale pour « libérer » certains nerfs d’une condition de « confinement » était le dernier espoir de soulager mon état. Dieu n’avait pas encore choisi de me guérir. Bien que j’eusse été oint selon la Parole de Dieu, la guérison n’avait pas encore eu lieu. Je décidai de ne pas subir l’opération chirurgicale et d’attendre plutôt la réponse de Dieu. À mon insu, le pasteur adjoint de la région demanda en privé à toute la congrégation de prier et de jeûner à ma faveur. Dans le temps où ce moment de jeûne avait eu lieu, je me déplaçais dans un fauteuil roulant depuis 3 mois et demi, ayant utilisé des béquilles pendant sept mois avant cela, et une canne pendant 13 mois avant les béquilles. Ma jambe gauche avait dépéri à plus de la moitié de sa taille.

Après la fin du jeûne (cela s’est passé un vendredi), j’éprouvai le besoin de me lever et d’essayer de marcher. C’était un samedi matin. Je me levai lentement sans douleur, et je me mis à marcher brièvement autour de la maison. La douleur avait disparu et mes pieds fonctionnaient normalement. J’avais été guéri instantanément, autant qu’on put en juger d’après ce que l’on voyait, et, une fois de plus, je me remémorai que Dieu tient Sa promesse de guérison. La douleur n’est plus jamais revenue!

Dans un cas, Dieu avait agi rapidement, mais Il m’avait guéri sur une période de plusieurs jours. Dans l’autre cas, Il avait choisi d’attendre une période plus longue—, ce qui m’a permis d’apprendre de nombreuses leçons de persévérance et d’une patience à toute épreuve—, mais ensuite, Il m’a guéri immédiatement, tout d’un coup. Dans les deux cas, la promesse de Dieu a été la même.

Certains Manquent de Foi

J’ai dû apprendre que Dieu guérit. Bien qu’il ait fallu de la foi pour croire qu’Il le ferait, ma foi a été grandement augmentée, dans chaque cas, après la guérison. J’étais inspiré et encouragé à propos de ce que j’ai vu que Dieu ferait pour moi. Je n’ai certainement pas toujours eu une foi parfaite, mais j’ai appris que lorsque Dieu dit clairement qu’Il fera quelque chose—, IL LE FAIT!

J’ai vu Dieu guérir de nombreuses personnes de manière claire, puissante, et parfois de façon spectaculaire. Les guérisons auxquelles j’ai assisté ne pouvaient être expliquées autrement que comme des guérisons miraculeuses. J’ai oint des gens qui étaient rongés par l’arthrite tout le long de leur corps—et je les ai vus guérir instantanément. J’ai vu et oint d’autres personnes atteintes de cancer—, et j’ai vu le cancer disparaître avec tous ses symptômes. J’ai oint des femmes frappées de stérilité—et souvent, je les ai vues donner naissance à deux ou trois enfants d’affilée.

Dans un autre cas, un homme avait fait une chute de plus 16 m d’un camion de réparation téléphonique, une « nacelle d’élévation ». Il souffrait d’une fracture de la colonne vertébrale et d’une rupture complète au sommet de son fémur (le gros os de la jambe). Les radiographies ont clairement montré les deux fractures. Il fut placé dans un plâtre qui allait du menton aux orteils. Après son onction, faite peu de temps après l’accident, il a littéralement arraché le plâtre. Il l’avait exposé dans sa salle à manger quand j’y suis rentré plusieurs jours plus tard pour lui rendre visite. Les médecins en furent vraiment étonnés, car, sans le moindre doute, ils avaient encore les examens radiologiques pour prouver que les os cassés avaient été fusionnés instantanément par la puissance de Dieu!

Il faut à présent se rappeler I Corinthiens 11:29-30, où Paul a expliqué comment certains n’avaient pas « [discerné] le corps du Seigneur »—et le fait que ce corps a été battu et brisé par les coups reçus—afin qu’Il puisse payer notre peine pour les infections et les maladies. Du fait que certains manquaient de foi, « beaucoup [étaient] faibles et malades... et… beaucoup [sont morts] ».

Rappelons également que Paul a enseigné à suivre l’exemple de Christ en considérant les pains sans levain chaque année, à la Pâque, comme un type du corps brisé de Christ pour nous. Cela signifie que nous acceptons la souffrance de Christ afin que nous puissions être guéris. Nous acceptons Ses coups à notre place. Mais comment cela fonctionne-t-il exactement?

I Jean 3:4 a expliqué que « le péché est la transgression de la loi ». Bien que certaines personnes affirment qu’il n’y a pas une telle chose comme la loi physique—et corollairement le péché physique—, ce verset n’est pas spécifique. Le passage ne se limite pas seulement aux Dix Commandements, la loi spirituelle de Dieu. Elle se réfère indéniablement à toutes les lois imposées ou instituées par Dieu.

J’ai expliqué en détail dans d’autres ouvrages que peut-être la plus grande loi générale qui régit toutes choses dans la vie est la loi de CAUSE et d’EFFET. Cette loi s’applique à tous les aspects de la façon dont un corps humain fonctionne. Lorsque les causes correctes sont violées, les effets erronés apparaissent. On les appelle la maladie. Lorsque les gens continuent à manger immodérément, des problèmes digestifs et divers autres problèmes en découlent. Si les gens abusent de l’alcool, il en résulte une pluralité de mauvais effet. Si les gens fument, une multitude de problèmes apparaissent, à savoir le cancer du poumon et de la gorge, l’haleine fétide, le jaunissement des dents, l’essoufflement, le ralentissement de la circulation sanguine, etc.

Celui qui a écrit la Bible déclare que Sa grande Loi, les Dix Commandements, est « saint, et juste, et bon et spirituel » (Rom. 7:12, 14). Il paraît normal de considérer, une fois de plus, la loi fondamentale de cause et d’effet. Lorsqu’on obéit aux lois de Dieu, elles apportent des bénédictions, des bienfaits et de bonnes choses dans la vie de ceux qui les mettent en pratique. On doit cependant préciser que l’homme a rejeté le Livre d’Instructions qui lui aurait révélé la cause de tous ses problèmes et de la misère.

L’espace ne permet pas à cet ouvrage de traiter toutes les lois de Dieu, et la façon dont elle se rapporte à la cause et à l’effet. Cependant, il ne faudrait pas perdre de vue que dans toute la Bible, Dieu promet des bénédictions, des bienfaits et de bons résultats à ceux qui prennent au mot chaque promesse spécifique.

Dieu promet de guérir tous ceux qui mettent en pratique Ses lois et exercent la foi dans Son pouvoir d’accomplir la guérison (Exo. 15:26; I Jean 3:22; Jac. 5:14-15). Il promet de bénir grandement tous ceux qui obéissent à Son Sabbat (Ésa. 58:13-14, Marc 2:27-28). Il promet une bonne santé à tous ceux qui obéissent à Ses nombreuses lois relatives à la santé. Chaque promesse suppose d’employer une bonne CAUSE (l’obéissance) dans le but d’atteindre un bon EFFET (la bénédiction ou les bienfaits et avantages).

Dans chacun de ces cas, et dans bien d’autres, Dieu décrit une relation de cause à effet qui PROUVE l’inspiration derrière Ses instructions. Mais cela ne fonctionnera que pour ceux qui veulent Le croire sur parole—, ceux qui ont la FOI dans Ses promesses!

Alors que le sceptique déterminé rejettera ce raisonnement—, et le fera à son propre grand mal, en pensant qu’il peut défier la loi de CAUSE et d’EFFET—, celui qui est disposé à prendre Dieu au pied de la lettre reçoit des réponses. On insistera, toutefois, sur le fait que cet ouvrage n’est pas écrit à l’attention du sceptique fermé d’esprit, et il ne peut non plus l’aider. Mais il peut certainement vous aider, s’il arrivait que vous soyez ouvert aux promesses merveilleuses de Dieu.

Des milliards de personnes enfreignent systématiquement les lois physiques—et se demandent ensuite pourquoi elles sont malades. Ne tenant point compte de la promesse de Dieu de guérir, par les coups que Christ a reçus, elles se précipitent vers les médecins, à la recherche de remèdes. L’intention est de passer sous silence les effets négatifs sans éliminer la cause. Pourtant, seul Christ peut éliminer complètement tous les effets négatifs—, à savoir la peine pour avoir transgressé les lois physiques.

Certains n’abandonneront pas leurs positions afin de croire qu’il existe des lois physiques—et qu’elles ne doivent pas être enfreintes. Ils veulent la liberté—la licence—pour enfreindre les lois sans récolter de pénalités. Paul parle crûment de certains qui sont des « hommes déraisonnables et pernicieux » qui « n’ont pas la foi » (II Thess. 3:2). Ces personnes ne veulent pas obéir à n’importe laquelle des lois de Dieu. Ces personnes ne seront jamais guéries et seront probablement aussi peu disposées à ajouter foi aux preuves lorsque Dieu guérit les autres. De temps en temps, ces personnes se sont retrouvées dans l’Église de Dieu. Romains 16:17-18 indique qu’elles doivent en être exclues.

Nous Devons Grandir

Dieu instruit les chrétiens de « [grandir] dans la grâce et dans la connaissance » (II Pi. 3:18). Il faut une vie entière pour grandir, surmonter et apprendre. Ce processus ne se produit pas du jour au lendemain.

La Parabole des Livres (Luc 19:11-27) explique en détail comment la récompense de chaque chrétien est déterminée par la proportion dans laquelle il développe et augmente les talents que Dieu lui a donnés. Certains recevront dix villes, d’autres cinq, et ainsi de suite. Cette vie est un terrain d’entraînement pour le peuple de Dieu, aux fins de développer Son caractère divin, juste et PARFAIT—, Sa nature divine (II Pi 1:4)—, afin qu’ils puissent régner dans le Royaume de Dieu (Apoc. 2:26; 3:21).

Quand Christ appela Ses serviteurs à Lui rendre des comptes dans cette parabole, Il montrait que tous les hommes se tiendraient un jour et rendraient des comptes devant le siège de jugement de Christ. À l’instar de la récompense des douze apôtres, qui auront la gouvernance des douze tribus d’Israël (Matt. 19:27-28), certains recevront une grande AUTORITÉ pour régner sur les villes avec Christ « sur le trône de Sa gloire ».

Certains ne veulent pas que le vrai Christ de la Bible leur dise ce qu’il faut faire. Ils ne veulent pas que Dieu dirige leurs vies et leur conduite. Mais ils veulent, bel et bien, le salut—, sans aucune condition!

L’ancien Israël avait eu une longue histoire d’obéissance médiocre à la Loi de Dieu. À partir du moment où ils ont quitté l’Égypte, jusqu’au temps du prophète Samuel, Dieu a directement gouverné la nation d’Israël. Il en était le Roi. Au bout du compte, ils voulurent un roi humain dans la seule intention d’être comme les nations autour d’eux. Ils ne voulurent plus que Dieu les gouverne directement.

Voici ce que Dieu dit à Samuel, quand Israël cherchait à avoir un roi humain: « Et le SEIGNEUR dit à Samuel... ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est Moi qu’ils ont rejeté, afin que Je ne règne pas sur eux » (I Sam. 8:7). Le monde est toujours le même. Il ne veut pas que Dieu le gouverne, même si cela signifie que l’humanité est coupée de Sa promesse de guérison—et de tous Ses autres bienfaits et bénédictions.

On ne donnera à nul homme n’importe quelle autorité gouvernementale avant qu’il ait prouvé qu’il peut être lui-même gouverné! Personne ne peut faire partie du gouvernement de souveraineté mondiale de Dieu à moins d’avoir appris à se soumettre au gouvernement de Dieu et à être gouverné par Dieu et par Jésus-Christ dans cette vie. C’est le message à assimiler dans la Parable des Livres!

Qu’en est-il de Ceux qui sont « Faibles dans la Foi »?

Galates 5:22-23 décrit le « fruit de l’Esprit »: l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la soumission et la tempérance. Les chrétiens sont instruits de cultiver et de développer ces fruits (Jean 15:2, 5, 8, 16). Certains grandissent plus dans l’amour, mais manquent d’une abondance de joie. D’autres font le contraire. Certains grandissent dans un état d’esprit empreint de paix, mais n’ont pas développé beaucoup de longanimité. D’autres font le contraire. Certains développent une grande bienveillance, mais ont peu de tempérance. D’autres font le contraire. Certains peuvent être forts dans plusieurs fruits, alors qu’ils sont en même temps faibles dans plusieurs autres.

Quelle est la substance de nos propos? Certains peuvent avoir une foi bien développée, mais sont faibles dans d’autres fruits. D’autres peuvent être forts dans plusieurs fruits—, mais être faibles dans la foi. Ceux-ci n’ont peut-être pas une foi suffisante pour faire confiance à Dieu autant qu’il le faut en vue d’obtenir la guérison. Quel jugement ceux qui pourraient être plus forts dans la foi portent-ils sur eux?

Voici ce que Paul a écrit aux Romains: « Celui qui est faible dans la foi recevez-le, mais pas en vue de disputes douteuses [les discussions, les argumentations, les contestations, les débats] » (14:1). La Bible dit qu’il y a certaines personnes qui sont « faibles dans la foi ». Bien que tous dussent grandir dans la foi, certains n’ont pas atteint la maturité spirituelle dans ce domaine. La Bible nous demande de les « recevoir », et « non » de les condamner. Nous devons encourager, aider et prêter assistance à ceux qui sont faibles dans la foi. Le ministère doit continuellement travailler avec toutes sortes de faiblesses dans la vie des frères et sœurs du peuple de Dieu. Et tous les frères doivent reconnaître que ceux qui sont faibles dans la foi peuvent dépasser les fruits des autres frères dans plusieurs autres domaines.

L’Église de Dieu ne doit jamais condamner ceux qui sont faibles dans la foi. Certains peuvent choisir d’avoir recours à la profession médicale pour les aider dans leur état. Les frères ne doivent jamais déprécier ou dénigrer ceux qui « vont consulter les médecins ». Dieu est le juge de tous, et la meilleure chose que nous pouvons faire est de s’inspirer mutuellement vers une plus grande croissance dans tous les domaines de faiblesses et de déficience spirituelle. Je ne saurais trop insister sur l’importance de ce principe!

S’il arrivait que certains ne soient pas pleinement capables de croire que par les « coups de Christ, vous avez été guéris », nous ne devons jamais les accuser, mais plutôt travailler avec eux. Nous devrions les encourager activement à grandir dans la foi! Nous devons être prêts à leur rappeler les écritures fondamentales relatives à la guérison et aux promesses de Dieu en tant que Yahweh-Rapha.

Nous devons continuellement nous rappeler que ce n’est pas le monde de Dieu! Il est coupé de Lui (Ésa. 59:1-2). Il n’est pas l’auteur de ses gouvernements, de ses religions, de ses cultures, de ses systèmes éducatifs, de ses valeurs familiales, de ses « styles de vie alternatifs »—ou de ses facultés de médecine et de la profession médicale. Ce sont toutes des institutions conçues par l’homme, créées et développées par les hommes. Bien qu’elles ne soient pas totalement mauvaises, elles sont, au mieux, un mélange dérivé de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal », lequel Adam et Ève avaient choisi dans le Jardin d’Éden (Gen. 2:17; 3:1-6).

Dieu n’a pas suscité la profession médicale pour le bonheur dans l’ère moderne. Les hommes, après avoir rejeté le gouvernement de Dieu, il y a 6 000 ans, ont élaboré leur propre système, de « traitement » de la maladie en dehors de Dieu. Et la profession médicale n’est pas seulement devenue extrêmement puissante aux États-Unis, mais elle a aussi le gouvernement le plus puissant dans le monde qui se tient derrière elle. Ensemble, ils ont le pouvoir de promulguer et de mettre en application des lois. Nombre de ces lois sont naturellement pour le bien général des sociétés civiles.

Il nous faut maintenant considérer d’un peu plus près le fait suivant. Les gens sont véritablement conditionnés à vénérer automatiquement tous ceux qui sont dans le domaine médical. La plupart des hommes et des femmes ont beaucoup plus de respect pour les médecins et les hôpitaux que pour Dieu. Le domaine médical a sa place et remplit un besoin. De nombreuses personnes sont cependant en admiration devant chaque nouvelle percée médicale. Elles placent leur confiance et leur espérance dans les faux dieux de la médecine moderne et dans la recherche scientifique pour les délivrer de la maladie. Une fois de plus, toutes les avancées médicales et les recherches scientifiques ne sont pas mauvaises, mais c’est une erreur d’y mettre de l’espoir et de la confiance en lieu et place de Dieu. Du moment où nous nous rapprochons de Dieu, nous nous rendrons compte que des résultats bien meilleurs, plus parfaits et complets sont possibles en s’en remettant à Lui pour notre guérison.

Il est important que les parents soient sages dans la façon dont ils pratiquent leur foi dans la guérison de Dieu, en particulier en ce qui concerne les enfants. Les parents de mon grand-père (mes arrière-grands-parents) ont pris la décision de refuser l’intervention médicale dans la situation d’un de leurs fils. Ils ont supposé qu’ils faisaient confiance à Dieu. Leur fils de 14 ans (qui aurait été mon grand-oncle) est mort. Après avoir perdu son frère préféré, le père de ma mère s’est éloigné de Dieu et de la « religion organisée » jusqu’au jour de sa mort. Il avait observé ses parents pratiquer la « science spirituelle », et, en conséquence, il avait été témoin de la mort de son frère!

Dieu guérira certainement les enfants, mais, il ne faut pas oublier, en effet, que c’est « selon votre foi ». Les parents doivent reconnaître que Dieu peut ne pas accorder la guérison—s’il y a une foi insuffisante—et, conséquemment, ils peuvent faire face à des poursuites pénales sur l’ordre des autorités s’ils ont négligé de consulter un médecin. Les parents, et tous les autres doivent être extrêmement prudents en ce qui concerne l’arrêt « soudain » des médicaments. Cela peut s’avérer très dangereux et tous devraient être plus prudents lorsqu’on envisage de prendre une telle mesure.

Je demande instamment à tous les parents d’être extrêmement prudents, dans la mesure où le résultat pourrait être de graves difficultés juridiques.

Dieu Ne Change Pas

La Bible a été écrite il y a longtemps. Rien ne lui a été ajouté depuis près de 2 000 ans. On ne manquera, toutefois, pas de mentionner que le Plan et le dessein de Dieu, décrits à travers ses pages, ne changent jamais. Ses promesses sont sûres—, elles sont certaines. Son pouvoir de guérir au XXIe siècle est tout aussi certain qu’il en était au premier siècle.

Voici comment vous le savez.

Dans Malachie 3:6, Dieu déclare directement: « Car Je suis le SEIGNEUR [l’Éternel], Je ne change pas... » I Corinthiens 10:4 identifie Christ comme le Dieu—, le « Roc » de l’Ancien Testament. C’est la raison pour laquelle Hébreux 13:8 déclarent que « Jésus Christ le même, hier et aujourd’hui, et pour toujours. » Apocalypse 1:8 ajoute ceci à propos de Jésus-Christ: « Je suis Alpha et Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, qui est, et qui était, et qui est à venir, le Tout-Puissant. »

Christ est permanent et immuable.

La seule différence dans la façon dont Dieu guérit aujourd’hui est qu’Il n’accompagne pas—, comme le faisaient Christ et Ses disciples—, la prédication du Royaume de Dieu avec des guérisons publiques en grand nombre. Mais nous avons vu que le Royaume de Dieu est toujours en cours de prédiction par l’Église de Dieu (Matt. 24:14), et c’est pourquoi la guérison a toujours lieu—, mais désormais au sein de l’Église.

C’est aussi la raison pour laquelle Jacques a écrit comme suit: « Quelqu’un parmi vous est-il malade?  »—, c’est une référence aux frères qui font partie de l’Église de Dieu. L’instruction est la suivante: « Qu’il [ce membre de l’Église] appelle les anciens de l’Église; et qu’ils prient pour lui, en l’oignant d’huile dans le nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (5:14-15).

C’est la promesse de Dieu—, SA VOLONTÉ! – à l’égard de tous ceux qui L’invoquent dans la foi en vue d’obtenir la guérison!

Satan a-t-il le Pouvoir de Guérir?

Certains se sont posé la question de savoir si Satan avait le pouvoir de guérir. Être témoin de manifestations bruyantes, chaotiques et extravagantes de ce qui semble être des guérisons, et sachant que de telles guérisons ne peuvent provenir de Dieu, certains se sont interrogés de savoir si ces guérisons pouvaient être tout de même authentiques.

Dans le Psaume 103:3, nous avons vu que c’est Dieu « Qui pardonne toutes tes iniquités; qui guérit toutes tes maladies ». Dans Exode 15:26, Dieu déclare: « Je suis le SEIGNEUR qui te guérit ». Et Paul a écrit, dans I Corinthiens 12:28, « Et Dieu a placé quelques-uns dans l’Église, en premier les apôtres, deuxièmement les prophètes, troisièmement les enseignants, ensuite les miracles, puis les dons de guérisons, des aides, de gouvernements, de diversités de langues » (voir aussi le verset 9). Dieu a le pouvoir de guérir, et Il exerce ce pouvoir principalement à travers des instruments humains dans Sa véritable Église. Il donne à certains ministres ce don.

Parlant de faux ministres qui prêchent « un autre Jésus » et « un autre esprit », il faut se remémorer que Paul a écrit: « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs se transformant en apôtres de Christ. Et ne vous émerveillez pas; car Satan lui-même est transformé en un ange de lumière. Par conséquent, ce n’est pas grand-chose si ses ministres aussi se transforment en ministres de droiture; desquels la fin sera selon leurs œuvres » (II Cor. 11:4, 13-15).

L’une des façons par laquelle Satan fait apparaître ses ministres comme de véritables ministres de Dieu consiste dans la démonstration de certains « miracles », y compris des actes de guérisons supposées. (Notez aussi Apocalypse 13:11-14.)

Dans le livre d’Exode, à partir du chapitre 5, les magiciens de la cour de Pharaon ont pu accomplir certains actes semblables aux miracles que Dieu accomplissait à travers Son serviteur Moïse. Ce sont les choses que Dieu permit à Satan de faire, par l’entremise des serviteurs de Satan, dans le processus d’endurcissement du cœur de Pharaon (Exo. 4:21; 7:3; 14:4), afin que Pharaon soit témoin de la puissance de Dieu dans la délivrance d’Israël de l’Égypte.

Les « guérisons » publiques spectaculaires promues par beaucoup de ministres de ce monde sont des exhibitions similaires, dans lesquelles les individus qui souffrent de diverses maladies paralysantes sont, de toute évidence, liés par un démon. Dans le cadre d’un exemple précis, nous lisons Luc 13:11-13: « Et, voici, il y avait là une femme qui avait un esprit d’infirmité depuis dix-huit ans, et elle était toute courbée, et ne pouvait en aucun cas se redresser. Et lorsque Jésus la vit, Il l’appela à Lui et lui dit: Femme, tu es déliée de ton infirmité. Et Il posa Ses mains sur elle: et immédiatement elle fut rendue droite, et glorifia Dieu. »

C’est un récit d’une personne qui n’avait pas un handicap physique, mais dont le corps était sous l’emprise d’un démon. Christ chassa le démon d’elle, et elle fut restaurée à une condition normale. Satan peut facilement—probablement temporairement—« retirer » l’un de ses démons d’un corps dans la seule intention de susciter un effet spectaculaire.

Force nous est aussi de considérer que souvent, au point culminant de beaucoup de ces « guérisons », les individus concernés perdront selon toute probabilité la maîtrise de soi, tomberont en arrière. On peut toutefois noter les écritures suivantes: « Et Abram tomba sur sa face; et Dieu lui parla... Alors Abraham tomba sur sa face... » (Gen. 17:3, 17); « Et Josaphat inclina sa tête et son visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem tombèrent devant le SEIGNEUR, pour adorer le SEIGNEUR » (II Chron. 20:18). « Et Il [Christ] alla un peu plus loin, et tomba sur Son visage, et pria... » (Matt. 26:39). «... et ainsi tombant sur son visage, il adorera Dieu... » (I Cor. 14:25).

Les écritures ci-dessus montrent que ceux qui viennent devant la présence de Dieu pour L’adorer s’inclinent généralement vers l’avant. D’autres écritures révèlent que ceux qui agissent sous l’influence d’un démon ont tendance à tomber sur le dos. À titre d’exemple, on peut noter: « Dès qu’Il [Christ] leur eut dit, Je le Suis, ils reculèrent et tombèrent à terre » (Jean 18:6). Pourquoi? Lisons Marc 1:23-24: « Et il y avait dans leur synagogue un homme qui avait un esprit impur; et il s’écria, disant: Laisse-nous; qu’avons-nous à faire avec Toi, Toi Jésus de Nazareth? Es-Tu venu pour nous détruire? Je sais qui Tu es, le Saint de Dieu. »

Plutôt que de rendre obéissance à Christ, ceux qui sont sous l’emprise des démons ont un mouvement de recul par le fait de Son pouvoir et de Son autorité. Et nulle part dans les Écritures, on ne trouve des personnes que l’on frappe sur le front et qui tombent à la renverse! Les ministres de Dieu oignent—, ils ne frappent, ne saisissent ou ne secouent jamais les malades.

Des réactions violentes et bruyantes sont typiques de ceux qui sont en proie aux démons. Pour prendre un exemple, notez maintenant le verset 26: « Et lorsque l’esprit impur l’eut déchiré, et qu’il eut crié d’une voix retentissante, il sortit de lui. » Le mot Grec traduit par « déchiré » est sparasso, c’est-à-dire une contraction spasmodique. Comparez cela aux débordements délirants de « Alléluia!  », « Amen!  », etc., dans la plupart des cas accompagnés de mouvements suggestifs ou d’autres indications de comportements vraisemblablement incontrôlés, qui sont chose courante dans les programmes de "réveil de guérison" publiques "organisés".

Lisez également Actes 19:15-16, qui relate le terrible résultat de personnes non autorisées qui ont invoqué négligemment—ou témérairement—le nom de Christ dans l’intention de chasser des démons. Les sept frères de ce récit prirent présomptueusement des mesures, sans l’autorité de Christ. Ils en furent, sans aucun doute, désespérément désolés plus tard.

Bien que les Écritures montrent que Satan ne chasse pas ses propres démons (Marc 3:23-26), ce serait certainement joué à son avantage (en tant que dieu de ce monde – II Cor. 4:4) que de faire apparaître ses ministres comme ayant le pouvoir de guérison. Gardez à l’esprit que Satan ne peut faire que ce que Dieu lui permet de faire. (Voir Job 1:12; 2:6.) Et, comme le souligne Matthieu 12:43-45, dans le cas où une personne possédée par un démon en est libérée, et que l’esprit de la personne n’est pas réceptif à la vérité de la Parole de Dieu, dans ces conditions, ce démon reviendra, amenant avec lui « sept autres esprits plus que lui-même ».

On n’oubliera pas non moins de reconnaître que Satan n’a pas notre bien-être à cœur (I Pi. 5:8). Il « sait qu’il n’a qu’un court moment » (Apoc. 12:12) avant que Christ ne revienne. Il reconnaît que notre potentiel ultime, en tant qu’êtres humains faits à l’image de Dieu (Gen. 1:26), consistera à gouverner avec Christ dans le Royaume de Dieu. Non seulement il ne veut guérir physiquement personne de quoi que ce soit (même s’il en avait ce pouvoir), mais aussi, et surtout, il cherche à tromper l’ensemble des êtres humains et à les aveugler relativement au Dessein de Dieu—, en l’occurrence la guérison spirituelle du monde entier.

En dernière analyse, rappelez-vous que la guérison présuppose—et exige! – le pardon des péchés. À la vérité, Satan n’a pas un tel pouvoir. (Vous pouvez lire nos brochures gratuites intitulées Qui Est Le Diable? et Un Monde En Captivité pour en savoir plus à propos de Satan.)

CHAPITRE QUATRE – DIEU GUÉRIT ENCORE

Il est essentiel de comprendre, d’entrée de jeu, que le ministère de Jésus avait un double objectif: (1) Il s’agissait de prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu, et (2) de guérir les malades et chasser les démons (Luc 4:18; 7:22). Les premiers apôtres ont continué dans la même foulée.

Comme indiqué, à la différence du premier siècle, la guérison aujourd’hui se produit principalement dans le cadre de l’Église, plutôt que d’assister à des « guérisons » publiques spectaculaires. Les pseudo-guérisseurs modernes en ont fait une parodie de guérison, la transformant en une imposture digne d’un spectacle de foire. De nombreuses personnes, repoussées par cette fable, se tournent vers la médecine moderne. Il importe de rappeler, une fois de plus, que, bien que la science médicale puisse aider à traiter les effets de la maladie, seul Dieu peut guérir.

Une brève histoire s’impose.

Dieu commença à donner Son Esprit Saint—, le même Esprit par lequel Jésus et les disciples faisaient des miracles—, à Son Église le jour de la Pentecôte, en l’an 31 apr. J.-C., lorsque l’Église du Nouveau Testament a été créée, Pierre donna, ce jour-là, un sermon puissant à l’adresse de plusieurs personnes. Le sermon était si convaincant que 3 000 personnes ont été baptisées. Avant leur baptême, beaucoup ont posé la question suivante: « Hommes et frères, que ferons-nous?  » (Ac. 2:37). Alors Pierre leur dit: « Repentez-vous, et soyez baptisés chacun de vous dans le nom de Jésus Christ pour la rémission des péchés, et vous recevrez le don de l’Esprit Saint » (vs. 38).

Ce verset est le commandement explicite de Dieu de « se faire baptiser »! La Bible dit aussi que le baptême doit être précédé par un repentir, en l’absence de quoi, l’on ne recevra pas le don de l’Esprit Saint. On ne manquera, toutefois, pas de souligner que Dieu doit d’abord appeler tous ceux qui sont amenés dans l’Église. Car, il ne faut pas l’oublier, « Aucun homme ne peut venir à Moi, à moins que le Père qui M’a envoyé ne l’attire: et Je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Les êtres humains ne choisissent pas de suivre Dieu. C’est Dieu qui les choisit—, et, par la suite, Christ les met dans l’Église (Ac.2:47).

L’Église primitive du Nouveau Testament a d’abord augmenté à pas de géant. Dieu appelait de grands nombres de personnes dans Son Église. Les apôtres opéreraient des prodiges et des miracles dès le début. Ils accomplissaient ainsi la promesse à eux faite par Christ dans la nuit avant Sa crucifixion: « Je ne les dis pas de Moi-même: mais le Père qui demeure en Moi, Lui fait les œuvres... Celui qui croit en Moi, il fera aussi les œuvres que Je fais; et il fera de plus grandes œuvres que celles-ci; parce que Je vais à Mon Père » (Jean 14:10, 12).

En conséquence, de nombreux Juifs dévots ont été convertis dans les mois qui suivirent l’aube de l’Église. En outre, l’Église était dans l’unité de la doctrine et de la communion fraternelle. La seule opposition dirigée contre elle à ce stade précoce se présentait sous la forme de menaces émanant de l’establishment religieux. Ils se sentaient menacés par des prodiges et des miracles tellement puissants accomplis par les apôtres, et appelèrent Pierre et Jean devant leur conseil, leur demandant par quel pouvoir ils avaient fait un miracle particulier, un miracle à la suite duquel un homme boiteux avait été guéri (Ac. 4:7).

Avec une grande audace, Pierre leur dit que le miracle a été fait au nom de Jésus-Christ, qu’ils avaient crucifié et que Dieu avait ressuscité. Le conseil tint alors une conférence privée et reconnut le miracle en disant: « Que ferons-nous à ces hommes? Car, en effet, un miracle notoire a été fait par eux, cela est manifeste à tous ceux qui demeurent à Jérusalem; et nous ne pouvons le nier » (vs. 16). Les apôtres furent menacés avant d’être libérés, et ils continuèrent à prêcher et à guérir audacieusement au nom de Christ.

C’est une narration incroyable. La résistance et la tromperie de ceux qui se sentaient personnellement menacés par le pouvoir de Dieu à l’œuvre à travers Ses véritables serviteurs exposent la nature humaine pour ce qu’elle est (Rom. 8:7; Jér. 17:9). Les choses ne sont pas différentes de nos jours.

Les Deux Conditions de la Guérison

Nous avons vu que les chrétiens doivent obéir à la Loi de Dieu. Ceci est absolument indispensable de telle sorte que Dieu puisse répondre à n’importe laquelle de leurs prières. Il est opportun de lire à nouveau ce passage: « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de Lui, parce que nous gardons Ses commandements, et faisons les choses qui sont agréables à Sa vue » (I Jean 3:22).

J’ai connu beaucoup de gens qui voulaient être guéris, mais ils refusaient de garder les commandements de Dieu. Ils ne l’ont pas été, et n’auraient jamais pu être guéris. Voici la raison pour laquelle Dieu n’entend même pas leurs prières: « Celui qui détourne son oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même sera une abomination » (Pro. 28:9). Ce sont paroles fortes de la part de Dieu!

Dieu est désireux de guérir ceux qui Lui obéissent et font les choses qui sont agréables à Sa vue. C’est l’un des bienfaits qu’Il souhaite ardemment accorder. Rappelons que juste avant que David n’écrivît que Dieu « pardonne toutes tes iniquités » et « guérit toutes tes maladies » (Psa. 103:3), il avait écrit: « et n’oublie aucun de Ses bienfaits » (vs. 2). Bien entendu, servir Dieu est bénéfique—, TRÈS avantageux—à tous ceux qui le font!

Nous avons déjà abordé la seconde condition, mais maintenant, elle est mentionnée à nouveau. Jacques a écrit que « la prière de la foi sauvera le malade ». C’est le lieu d’affirmer que faire preuve la foi est également indispensable pour recevoir quoi que ce soit de la part de Dieu (1: 6-8). Dieu est déterminé à amener Ses serviteurs à compter sur Lui!

Ainsi donc, les deux conditions pour obtenir la guérison sont l’obéissance et la foi!

Mais Certains Meurent

Personne ne veut mourir. Il paraît normal de noter, cependant, qu’en réalité, nous avons tous, littéralement, un rendez-vous avec la mort: « Et comme il est déterminé aux hommes de mourir une fois, mais après cela le jugement » (Héb. 9:27).

En admettant qu’une personne ait fidèlement servi Dieu tout le long de sa vie, dans ce cas-là, la mort et le jugement de Dieu ne sont pas quelque chose à craindre. Ce n’est plus en quelque sorte la pire chose qui puisse arriver. En réalité, Dieu autorise miséricordieusement certaines personnes à mourir—; Il ne les guérit pas dans cette vie. Prenez bonne note de ce passage: « L’homme droit périt, et personne ne le prend à cœur; et les hommes miséricordieux sont emportés, sans que nul considère que l’homme droit est emporté avant que le malheur arrive » (Ésa. 57:1). Nous verrons cependant que la promesse de la guérison demeure intacte.

Voici de quelle façon cette promesse demeure inaltérée. Dieu a fait des promesses à Ses serviteurs fidèles qu’il convient de mentionner: « Or je dis que Jésus Christ a été ministre de la circoncision pour la vérité de Dieu, pour confirmer les promesses faites aux pères » (Rom. 15:8). Les « pères » sont principalement Abraham, Isaac et Jacob (Ac. 3:13).

Tous ces hommes sont morts—et Dieu n’a pas encore accompli Sa promesse envers eux. Mais ils sont morts en croyant ce que Dieu a promis: « Tous ceux-là sont MORTS dans la foi, n’ayant pas reçu les promesses... » (Héb. 11:13).

Quelques versets plus tard, Dieu explique pourquoi ils doivent attendre dans le tombeau en vue de la promesse de la résurrection: « Et tous ceux-là, ayant obtenu une bonne réputation par la foi, ne reçurent pas la promesse: Dieu ayant pourvu quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ainsi ils ne soient pas rendus parfaits sans nous [tous ceux qui ont été appelés plus tard] » (vs. 39–40). Ils doivent attendre le reste de « nous » afin de revenir plus tard.

Les pères attendent dans le tombeau avec tous les autres qui dorment en Christ. Dieu est fidèle. Ils recevront Sa promesse de la résurrection et du salut. Cela laisse paraître que, dans certains cas, une longue période de temps s’écoulera avant que Dieu n’accomplisse une promesse—mais Il l’accomplit toujours.

Chacun des plus grands serviteurs de Dieu est mort finalement de quelque chose, même si c’était la vieillesse. À la fin, lorsque le dessein de leur vie avait été achevé, Dieu n’a pas choisi de prolonger leurs vies—, autant qu’Il l’avait fait avec Ézéchias en lui accordant quinze années supplémentaires. Dieu permit à tous, même à Ézéchias, de mourir.

Tout le monde finit par mourir de quelque chose—, mais, une fois de plus, Dieu aurait pu continuellement intervenir pour arrêter cette mort. Pourtant, lorsqu’ils reviendront dans la résurrection—, à l’instant suivant de leur conscience—, ils seront complètement guéris. Voyez-vous cela? Comprenez-vous que la guérison viendra alors en un instant, exactement comme Dieu l’a promis?

Dieu ne guérit pas toujours dans cette vie. Pour Son propre dessein et Son propre choix du moment, Il permet à certaines personnes de « mourir dans la foi », et, tout bien considéré, Il a permis cela avec tous Ses plus grands serviteurs. Selon toute probabilité, Il a même livré Énoch à la mort. Il y en a d’autres qu’Il emporte « avant que le malheur arrive »—et il y a, sans le moindre doute, un grand mal et une grande calamité juste à l’horizon, en plein sur tous les peuples et toutes les nations.

On précisera, cependant, que toutes ces choses n’ont aucun effet sur la promesse de Dieu!

Les Médecins ont-ils un Rôle à Jouer?

Je ne veux pas que l’on comprenne de travers l’aide des médecins. Il existe une variété de choses utiles qu’ils peuvent faire. Ils peuvent aider à mettre au monde des bébés, ils peuvent réparer les os cassés, ils peuvent suturer les lèvres d’une plaie—, et un nombre croissant de médecins peuvent offrir des conseils utiles s’agissant de diverses conditions de santé. Ils peuvent également être quelque peu utiles dans le diagnostic des problèmes, de sorte que les gens peuvent apporter des changements dans l’alimentation, l’exercice, ou d’autres domaines de la santé. Ce sont toutes des choses bonnes et positives que les médecins peuvent faire. Mais ils ne peuvent pas guérir—, parce qu’ils ne peuvent pas pardonner le péché!

Le rôle de Dieu en tant que Guérisseur consiste à accomplir en faveur des êtres humains ce qu’ils ne peuvent pas faire pour eux-mêmes. Dieu pourrait toujours réparer instantanément les os, guérir toutes les coupures et blessures ou faire mettre au monde des bébés sans assistance, comme c’est le cas avec les animaux. Mais Il permet cela afin que l’on en apprenne une leçon et croisse dans la patience et de la longanimité. En certaines occasions, Il veut que les hommes cherchent et découvrent les raisons pour lesquelles ils ont des problèmes de santé. Les médecins, ainsi que les autres praticiens, peuvent être alors utiles. Si tant est que Dieu guérît toutes sortes de maux—, et de manière instantanée—, personne n’apprendrait jamais de ses erreurs (Psa. 119:67, 71).

On comprend ainsi, une fois de plus, que l’Église, son ministère et ses frères et sœurs ne doivent ni déprécier les médecins ni faire pression sur une personne quelconque afin qu’il ou elle n’aille pas consulter les médecins ou recourir à des soins médicaux. Bien que le monde soit coupé de Dieu, il a mis au point la profession médicale et, depuis des milliers d’années, les hommes ont développé certaines connaissances et compétences—« une expertise »—que certaines personnes choisiront de suivre.

Bien que sous l’emprise globale de Satan, ce monde et sa « science médicale »—, la pratique (et c’est ce qu’elle est) de la médecine—, ont perfectionné certains traitements. Même si les premiers médecins étaient plus primitifs dans la connaissance et dans la pratique que ceux d’aujourd’hui, Christ était toujours disposé à Se comparer à un médecin quand Il appelait « les pécheurs à la repentance » (Matt. 9:10-13). Il a également choisi de citer, sans commentaire, un dicton populaire au sujet des médecins (voir Luc 4:23), quand Il expliquait la raison pour laquelle de nombreux lépreux ne furent pas guéris à l’époque d’Élisée. De plus, Paul voyageait avec « Luc, le médecin… » (Col. 4:14), et ce médecin a été utilisé pour consigner l’un des évangiles. Il y a aussi certaines références aux médecins et à la médecine dans l’Ancien Testament qui ne se situent pas dans un contexte négatif (Jér. 8:22; Gen. 50:2–3; Job 13:4; Pro. 17:22; Jér. 30:12-13; 46:11; Ézéch. 47:12).

Mais, en aucun cas, ces versets n’indiquent, ni ne suggèrent, encore moins ne présupposent que les médecins peuvent guérir QUOI QUE CE SOIT. Ils n’en sont pas capables! Car, il ne faut pas l’oublier, Dieu peut guérir parce qu’Il peut pardonner le péché.

Le fait d’aller voir des médecins semble facile et propre aux hommes et aux femmes qui ont grandi dans un monde déconnecté de Dieu. Faire confiance à Dieu semble anormal—et il faut l’apprendre. Et, autant qu’on puisse en juger d’après ce que l’on a lu, Christ doutait que beaucoup de foi réelle—comme celle des premiers apôtres—existeraient à Son Retour (Luc 18:8). Sans aucun doute, Il comprenait que la réalité de Son être battu de coups de verges—, fouetté avec un « chat de neuf queues », déchirant la chair en morceaux—semblerait éloignée dans la pensée de l’ensemble des êtres humains dans l’ère moderne, une humanité si habituée aux choses que la « science médicale » peut faire. La plupart ne parviendraient pas à établir n’importe quel lien avec la souffrance de Christ À CETTE ÉPOQUE-LÀ et leur souffrance très réelle d’AUJOURD’HUI.

Au moment de la conversion, l’on est encore presque 100 % charnel—, possiblement conduit à 99,9 % par la nature humaine. L’influence énorme de l’esprit du diable, à l’œuvre dans l’esprit de la personne nouvellement convertie, est encore présente—, et cette influence est seulement maîtrisée au fil du temps. Il faut aussi du temps pour croire pleinement que Dieu fera ce qu’Il promet—que ce soit pour bénir, délivrer, guider, pourvoir ou subvenir aux besoins de la personne, répondre aux prières ou guérir. Dans l’éventualité où un membre de l’Église de Dieu manque de foi et de confiance dans la promesse de Dieu de guérir, soit lui-même, soit son enfant, dans ces conditions, faire usage d’un traitement médical est la meilleure voie à suivre que de ne rien faire. Point n’est besoin de rappeler, une fois de plus, que de telles décisions ne doivent jamais être condamnées!

Mais pour ceux qui obéissent à Dieu et sont disposés à Lui faire entièrement confiance, il y a cette promesse: « Remets ton chemin au SEIGNEUR et CONFIE-toi aussi en Lui, et Il le fera arriver » (Psa. 37:5).

Quelle en est la raison? C’est par le fait que Christ a promis que «... quoi que vous demandiez en Mon nom, cela Je le ferai... » (Jean 14:13).

CHAPITRE CINQ – LA GUÉRISON DANS LE MONDE DE DEMAIN

Ce monde s’est révolté contre toutes les lois et a rejeté toutes les promesses de Dieu. Il est allé littéralement « à reculons » (Ésa. 1:4). Il a cherché à remplacer Dieu par des institutions et des solutions humaines. Elles n’ont pas fonctionné. Les nations de la terre ont rejeté une connaissance cruciale (Osée 4:6) qui aurait épargné à des milliers de personnes des misères et des souffrances indicibles, s’ils l’avaient découverte!

L’homme a fait des « progrès » extraordinaires dans la connaissance médicale. Il a appris des choses sur le corps humain et l’esprit dont les anciens ne pouvaient rêver. De plus, la technologie et les machines modernes de la science médicale laissent le monde dans un état de consternation. De nouvelles « percées » étonnantes, entièrement à cause des habiletés et des capacités que Dieu a inculquées dans l’esprit humain, sont presque régulièrement annoncées. À vrai dire, l’homme peut apprendre et faire des choses incroyables!

Mais à quelle fréquence entendrez-vous des chercheurs et des « experts » reconnaître Dieu, en Le créditant d’avoir créé un tel potentiel dans l’esprit humain? Au lieu de cela, rempli d’orgueil relativement à ses propres réalisations, l’homme s’est fait confiance et s’est crédité lui-même. Dans le meilleur des cas, ses efforts ont abouti à certaines connaissances médicales utiles qui ont seulement peu profité à une humanité qui a rejeté Dieu.

Des avancées incroyables du dernier siècle et demi ont laissé l’homme transporté et électrisé dans la conviction qu’il peut résoudre tous ses problèmes. Une tout autre question, cependant, est celle de savoir s’il peut vraiment faire cela. Le monde confus, divisé, misérable, déchiré par la guerre et chargé de maladies d’aujourd’hui peut-il, à vrai dire, être transformé en l’utopie que l’humanité meure d’envie de voir?

Un merveilleux Nouveau Monde exempt de maladies est à l’horizon—, mais il ne viendra pas par le fait des efforts humains!

La Menace des Maladies et des Épidémies

La science croyait autrefois qu’elle pouvait contrôler et vaincre la maladie. Mais de nouvelles maladies sont en train d’apparaître et les plus anciennes, comme la tuberculose, subissent rapidement des mutations et échappent à tout contrôle. La médecine moderne perd du terrain par comparaison avec la maladie dans la guerre pour l’éradiquer. De nouvelles épidémies se déclenchent régulièrement dans le monde entier. Le danger est beaucoup plus grand dans les pays sous-développés, où les mauvaises conditions d’assainissement, la guerre, la surpopulation et la pauvreté engendrent des épidémies—et l’homme et ses gouvernements en ont perdu le contrôle.

Le choléra, la dysenterie, la typhoïde et le paludisme sont toujours endémiques. Ajoutez à cela les apparitions plus récentes de menaces telles que le virus Ebola, l’Hantivirus, la bactérie E. coli, la bactérie de Salmonella, le virus du Nil occidental et la maladie de la Vache Folle. Ensuite, ajoutez à cette liste les bactéries dangereuses propagées par la guerre biologique et le terrorisme. Bien que les souches les plus préoccupantes soient l’Anthrax et la Variole, elles sont loin d’être les seules épidémies de maladies possibles à l’horizon. Des dizaines de millions de personnes en Afrique seulement sont séropositives—, et des nombres semblables de personnes sont en train d’en mourir!

La seule menace d’épidémies dévastatrices empêche constamment l’homme d’essayer d’aller « plus loin ». Toutes les formes de maladies, de fléaux et de calamités infectieuses prévalent sur la terre. De nouvelles maladies—, et des menaces d’épidémies—surgissent dans de nombreuses régions de la terre. Les épidémies attendues—, voire même des pandémies—, sont désormais probablement plus que la civilisation ne peut y résister. (Les ressources du monde—y compris l’air pur, l’eau et la nourriture—sont également en train d’excéder leurs limites. À la fin de 6 000 ans de gouvernance de l’homme, la civilisation—, et la terre elle-même—est à deux doigts de la rupture complète. À la vérité, toute la planète a besoin de guérison.)

Les affreuses maladies ont été—, et demeurent—inséparables de l’histoire de l’homme!

Il faut néanmoins se rappeler que Dieu n’a jamais voulu cela (III Jean 2). On ne doit pas oublier, en effet, que, après avoir créé Adam et Ève, Il avait déclaré que toute Sa création était « très bonne » (Gen. 1:31). Cela ne laisse aucune possibilité de considérer que Dieu avait placé des virus et des bactéries cachés et inactifs dans leurs organismes, attendant le bon moment pour les affliger avec une maladie et des infections horribles de toutes sortes. L’homme s’est infligé à soi-même toutes ces maladies.

On constatera, cependant, que l’homme continue fébrilement de chercher à vaincre la maladie—, alors qu’il semble accuser un retard de plus en plus important. Dès lors qu’il semble tenir en son pouvoir une maladie, deux autres apparaissent.

Tout cela changera bientôt!

Tous les efforts de l’homme pour guérir le diabète, l’arthrite, le cancer, les maladies cardiaques, la cécité, la surdité, la maladie d’Alzheimer (et d’autres maladies de l’esprit), les accidents vasculaires cérébraux, le sida, et une multitude de maladies infantiles et de l’enfance seront bientôt inutiles. Toutes les recherches en cours pour trouver de nouveaux médicaments merveilleux, les traitements, les diagnostics spécialisés, les chirurgies et les procédures, les avancées en matière de technologies—et tout autre type de progrès de la médecine—, seront bientôt annulées.

Le monde entier apprendra bientôt que Dieu a toujours été le Seul qui peut réellement traiter ou guérir toutes les formes de maladies et d’infections (Exo. 15:26; Psa. 103:3). L’humanité apprendra que Dieu seul a la capacité de pardonner le péché, lequel est directement lié à la raison pour laquelle les êtres humains tombent malades (Matt. 9:1–6; Psa. 41:3-4).

L’homme est aujourd’hui sous la peine de mort à la suite du péché (Rom. 6:23). La mort arrive, à quelques exceptions près, bien avant la fin d’une vie entière, parce que les hommes n’ont pas compris que Dieu est le Guérisseur Suprême. Ils n’ont pas compris que « par les coups [de Christ] vous avez été guéris » (I Pi. 2:24)—, qu’Il « a pris nos infirmités, et S’est chargé de nos maladies » (Matt. 8:16-17). Lorsque les lois physiques ou spirituelles ont été enfreintes, les hommes étaient ignorants du fait que seul Dieu a le pouvoir de pardonner.

Plus tôt, nous avons parlé de la grande loi de cause et d’effet. L’ignorance de cette loi est en parfaite conjonction avec la raison pour laquelle les êtres humains tombent malades. Une alimentation adéquate, une consommation d’eau suffisante, un temps de sommeil approprié, de l’air frais et des exercices physiques, des pensées saines et d’autres principes et lois importants forment les CAUSES qui, lorsque les gens les transgressent entraînent les mauvais EFFETS, que nous appelons la maladie. Les écoles de médecine modernes reconnaissent qu’elles ne se préoccupent presque pas de la prévention de la maladie, mais plutôt de leur traitement après que la maladie ait fait son apparition. Dans un avenir rapproché, l’on enseignera à l’humanité qu’une once de prévention équivaut, dans les faits, à une livre ou un pound de guérison—, à la fois individuellement, et pour l’humanité collectivement. Enseigner l’humanité au sujet de la bonne santé est l’une des lois fondamentales du succès—, et toutes les sept de ces lois seront enseignées.

La Guérison Globale de Masse

Dans le MONDE DE DEMAIN, après que Christ sera revenu et aura établi Son gouvernement, l’on enseignera universellement à l’humanité que « le péché est la transgression de la loi » (I Jean 3:4). Nous avons couvert en détail à la fois les grandes lois spirituelles de Dieu, et le fait qu’Il a institué de nombreuses lois physiques. La plupart des gens ont passé toute la durée de leurs vies à se spécialiser dans la façon de transgresser, à peu de chose près, la quasi-totalité de ces lois. L’humanité est entourée, par conséquent, de toutes sortes de mauvais effets physiques. Les infections et les maladies endémiques sont parmi les plus importantes.

C’est le lieu de s’immerger dans la promesse de Dieu touchant les maladies et les infections dans le MONDE DE DEMAIN: « Mais là le glorieux SEIGNEUR sera pour nous un lieu de larges rivières et ruisseaux, dans lequel n’ira aucune galère à rames, ni aucun navire intrépide n’y passera. Car le SEIGNEUR est notre juge, le SEIGNEUR est notre législateur, le SEIGNEUR est notre Roi; Il nous sauvera... Et l’habitant ne dira PAS. Je suis malade; le peuple qui y demeure sera pardonné de leur iniquité » (Ésa. 33:21-22, 24). C’est un verset de plus—, en réalité une prophétie—, prouvant que l’extirpation de la maladie nécessite le pardon des péchés (« l’iniquité » ou l’anarchie).

En second lieu, il y a une promesse encore plus explicite de la part de Dieu, elle comporte plus de détails à propos de l’étendue considérable des guérisons de masse qui auront lieu dans le monde entier: « Fortifiez les mains affaiblies, et affermissez les genoux tremblants. Dites à ceux qui ont le cœur craintif: Soyez forts, n’ayez pas peur; voici votre Dieu viendra avec vengeance, à savoir Dieu avec une rétribution; Il viendra Lui-même, et vous sauvera. Alors les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds seront débouchées. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet chantera... » (Ésa. 35:3-6).

La Bible prophétise un « refleurissement de la guérison » de masse dans le monde entier. Seule cette recrudescence de la guérison sera authentique, elle ne procédera pas de la fraude, mélangée à la grandiloquence et conçue pour la télévision afin « d’abuser » de nombreuses victimes pleines d’espoir. Un monde utopique avec une santé parfaite pour tous est à l’horizon. Ce monde apportera le bonheur, le contentement, la paix et la prospérité universels. La guérison de masse serait certainement nécessaire si cela doit se produire—et de nombreuses prophéties disent que cela sera le cas.

Comme il est électrisant d’imaginer des millions de personnes aveugles voir les couchers de soleil dont ils en avaient seulement entendu la description auparavant—, et les sourds capables d’entendre de la belle musique, des chants d’oiseaux et le son des voix de leurs enfants. L’exubérance joyeuse sera si grande que les muets ne parleront pas simplement—, ils chanteront ! Et les boiteux ne marcheront pas tout simplement—, ils sauteront!

On n’oubliera, toutefois, pas de souligner qu’aucune guérison universelle ne serait complète sans que Dieu guérisse toutes les mentalités malades d’aujourd’hui, des mentalités enténébrées par toutes les maladies mentales et toutes les aliénations mentales imaginables. Ce fléau a touché des individus, des familles et les nations depuis des millénaires. Une santé mentale parfaite sera le privilège de tous—, et tous les psychiatres, les psychologues, les thérapeutes, les psychanalystes et tous les « psys » modernes mettront la clé sous la porte.

Les Villes et les Terres Agricoles seront aussi Guéries

Pourquoi les hommes ne comprennent-ils pas que Dieu veut les bénir? Dieu est le Maître-donneur de tous les dons parfaits (Jac. 1:17). Il a expliqué cela à Israël et leur a dit ce que l’obéissance leur apporterait: « Et il arrivera que, si tu écoutes soigneusement la voix du SEIGNEUR ton Dieu, pour observer et faire tous Ses commandements que je te commande aujourd’hui, le SEIGNEUR ton Dieu te placera au-dessus de toutes les nations de la terre. Et toutes ces bénédictions viendront sur toi et t’atteindront, si tu écoutes la voix du SEIGNEUR ton Dieu. Béni seras-tu dans la ville, et béni seras-tu dans les champs. Béni sera le fruit de ton corps, et le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, et l’accroissement de tes vaches et des troupeaux de tes moutons. Bénis seront ton panier et ta réserve » (Deut. 28:1-5).

Cette promesse s’appliquera bientôt au monde entier. Une fois de plus, sans une santé rayonnante, qui pourrait être vraiment heureux? C’est ce que Dieu désire. Voici Sa promesse, prédite il y a plus de 2 500 ans par l’entremise de Jérémie: « Mais Je te rétablirai ta santé et Je te guérirai de tes blessures » (30:17). Et, en poursuivant la lecture plus loin, « C’est pourquoi ils viendront, et chanteront sur les hauteurs de Sion, et afflueront vers la bonté du SEIGNEUR, au blé, et au vin, et à l’huile, et vers les petits du gros et du menu bétail; et leur âme [leurs vies] sera comme un jardin arrosé, et ils ne seront plus jamais tristes. Alors la vierge se réjouira dans la danse, et les jeunes hommes et les anciens, ensemble, car Je changerai leur deuil en joie, et Je les consolerai, et Je les ferai se réjouir après leur tristesse. Et Je rassasierai de graisse l’âme des prêtres, et Mon peuple sera satisfait de Ma bonté, dit le SEIGNEUR » (31:12-14). (Pour en savoir plus sur ce sujet, lisez notre livre intitulé: Le Merveilleux monde de Demain – une Vue Intérieure!)

Nous Devons Être Cohérents!

À présent, quelques faits de base touchant la guérison doivent être reconnus. Et il faut aussi admettre qu’ils forment un schéma cohérent.

On doit dès lors comprendre ce fait! Tout d’abord, Dieu a déclaré à l’ancien Israël qu’Il était leur Guérisseur—, leur Dieu Guérisseur (Yahweh-Rapha). Il a même instruit cela, sachant qu’Il n’œuvrait pas avec eux spirituellement—, ils étaient simplement des personnes physiques avec la pensée charnelle. Il leur a tout de même promis la délivrance de toutes les maladies si tant est qu’ils plaçassent en Lui leur confiance et Lui obéissaient.

Nous avons en second lieu vu que Christ et les apôtres guérissaient les malades: Christ durant Son ministère, et les apôtres lors des premières phases de l’Église du Nouveau Testament. Les évangiles et le livre des Actes révèlent que les miracles et les guérisons étaient fréquents dans l’Église à cette époque.

Nous venons tout juste de lire aussi que Dieu a l’intention de guérir toutes les maladies et les infections au Retour de Christ et pendant Son règne millénaire. Tout le besoin de médecins, d’infirmières et de ceux de la profession médicale disparaîtra dans un proche avenir. Dieu envisage de S’établir de façon spectaculaire comme Celui qui guérit.

Il ne faut pas nier toutes les écritures dans cet ouvrage qui étayent et donnent la preuve de ces trois phases du rôle de Dieu en tant que Guérisseur. Pourquoi, dans ce cas-là, les êtres humains veulent-ils croire que Dieu travaille par le biais des « mains des docteurs » et de la science médicale de nos jours? Cela n’a jamais été Son Plan. La prophétie spécifie que la « science médicale » est sur le point d’être abandonnée à jamais—et remplacée par la connaissance et l’obéissance aux lois divines d’une vie saine et à Dieu en qualité de Guérisseur!

Dieu déclare: « Je guéris »—, et « Je ne change pas. » Croyez-Le sur parole—, et ATTENDEZ-VOUS à Sa guérison!

L’acceptation des Promesses de Dieu

Au milieu du XXe siècle, Dieu a utilisé Herbert W. Armstrong pour restaurer la vérité biblique inspirante au sujet de la guérison—, et la restauration simultanée du véritable évangile à l’ère de Philadelphie de Son Église (Dan. 12:4; Apoc. 3:7-13, Matt. 17:11)—, et la mission de le prêcher (Matt. 24:14; Marc 13:10). Ces doctrines fonctionnent encore ensemble.

À la conclusion de sa brochure La Pure Vérité sur la Guérison, M. Armstrong a écrit cette exhortation et l’a résumée sous le sous-titre: « Le Croyant Compte sur les Promesses de Dieu »:

« Le sceptique ou l’incrédule nie les PROMESSES de Dieu. Le CROYANT compte sur elles, JUSQU’À CE QUE Dieu les accomplisse.

« Dieu nous a fait de NOMBREUSES PROMESSES. Dieu promet dans (Rom. 5:10) que «... Nous serons sauvés par Sa VIE [la vie de Jésus] ». Dieu a promis le salut et la vie éternelle par Abraham. « Or c’est à Abraham et à sa semence que les PROMESSES ont été faites [les promesses de la vie éternelle] » (Gal. 3:16). Elles ont été promises à nouveau à Isaac et à Jacob. Jésus-Christ est venu pour CONFIRMER les PROMESSES faites aux pères (Rom. 15:8). Et, Abraham «... n’étant pas faible dans la foi [comme tant de personnes le sont aujourd’hui]... ne vacilla pas sur la PROMESSE de Dieu par incrédulité [ainsi que de nombreuses personnes le font aujourd’hui]; mais fut fort dans la foi, donnant gloire à Dieu; et étant PLEINEMENT PERSUADÉ que ce qu’Il [Dieu] avait promis, Il était aussi capable de l’exécuter » (Rom. 4:19-21).

« À titre indicatif, on peut toutefois noter qu’Abraham, Isaac et Jacob «... tous ceux-là sont morts dans la foi, n’ayant pas reçu les promesses... » (Héb. 11:13).

« Un ministre, semble-t-il, dépourvu soit de foi, soit de CONNAISSANCE, a écrit la chose suivante: « Des histoires de cas dans la Bible, et en particulier des milliers d’histoires de cas dans l’Église actuellement, montrent que la foi était présente dans la vie des gens, et Dieu ne les a pas guéris. »

« Je ne pouvais pas témoigner du fait que la FOI était présente dans tous ces cas—je ne peux pas juger d’autres personnes; Dieu seul le peut. »

La même lettre donne de lire ce qui suit, et j’ai été frappé d’en faire le constat, dans sa lutte contre les PROMESSES de Dieu de guérir en conséquence de la foi: « Qu’en est-il de la plupart de nos morts que nous avons enterrés—Mme Loma Armstrong [la femme de ma jeunesse qui est décédée à l’âge de 75 ans et demi], votre fils Dick... » Et quatre autres personnes.

« Ma réponse, dans la FOI simple, c’est que ces personnes citées ci-dessus, aussi bien qu’Abraham, Isaac et Jacob, sont toutes mortes DANS LA FOI, n’ayant pas reçu les PROMESSES—PAS ENCORE! Mais dans la prochaine fraction de seconde, dans le sillage de leur perte de conscience dans la mort, ELLES SE RÉVEILLERONT GUÉRIES—dans la résurrection, et dans le ROYAUME DE DIEU! J’ai la foi que dans un futur pas si lointain, je VERRAI mon père, ma... femme, mon fils Dick et d’autres personnes que ce ministre a nommés ENTIÈREMENT GUÉRIS dans le Royaume de Dieu.

La Proclamation de la Seule et Plus Certaine Espérance du Monde

« Dieu dit par l’entremise de Paul: « Si dans cette vie SEULEMENT nous avons espérance en Christ, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (I Cor. 15:19).

« On doit dès lors COMPRENDRE! Dieu A PROMIS DE GUÉRIR—en conséquence de la foi et de l’obéissance!

« Point n’est besoin, cependant, de rappeler que ni vous ni moi ne pouvons dicter à Dieu comment ou quand Il accomplira CE QU’IL A PROMIS.

« Nulle part, Dieu n’a promis que nous serons guéris en toutes circonstances à tel point que nous ne mourrons jamais. Ma femme et mon fils avaient été GUÉRIS À MAINTES REPRISES! Dieu dit, « Car comme en Adam TOUS MEURENT... » (I Cor. 15:22). Mais Il promet aussi «... précisément en Christ tous seront rendus vivants ».

« Vous qui comprenez de travers ou manquez de foi, faites alors confiance aux médecins, NE SAVEZ-VOUS PAS QUE L’ÉCRASANTE MAJORITÉ DES MILLIONS DE PERSONNES QUI MEURENT, MEURENT DANS LE COURS DES SOINS DES MÉDECINS? Malgré cela, vous qui ne croyez pas, vous mettez encore votre foi dans les sociétés pharmaceutiques et dans les laboratoires de soins de santé.

« Franchement, je suis un peu indigné, car je crois sincèrement que cela touche particulièrement le CHRIST vivant, de trouver des individus qui exaltent les progrès et "l’expertise" des médecins, tout en niant que les PROMESSES de Dieu sont des promesses—, discréditant la foi en Dieu, excusant leur manque de confiance en DIEU alors qu’ils se prononcent en faveur de la confiance à placer en L’HOMME!

« Dieu a PROMIS le salut et la vie éternelle selon les MÊMES conditions qu’Il a PROMISES la guérison—, c’est-à-dire en conséquence de l’obéissance et de la foi. Jésus a payé notre peine, rendant possible la vie éternelle par Son sang versé sur la Croix. Il a payé la pénalité pour la transgression de la loi physique, rendant possible notre GUÉRISON par les coups qu’Il a reçus (Ésa. 53:5; I Pi. 2:24).

« Lui qui pardonne toutes tes iniquités; qui guérit toutes tes maladies » (Psa. 103:3). Dans le cas où vous ne pouvez pas croire l’une, comment pouvez-vous croire l’autre?

« Le Dieu Éternel m’a appelé et m’a engagé à exécuter la GRANDE MISSION de Christ—, laquelle consiste à aller dans le monde entier afin de proclamer L’UNIQUE et SEULE ESPÉRANCE certaine du monde—, l’imminent et instant ROYAUME DE DIEU!

« Tous ceux que Dieu a appelés à entrer dans Son Église aujourd’hui—des personnes choisies parmi celles du monde—, ont été APPELÉES à soutenir cette proclamation MONDIALE de l’imminent ROYAUME—, c’est-à-dire la période de VIE après cette vie! »

Cherchez la Splendeur à Venir

« Dieu veut que nos pensées se tournent VERS SON ROYAUME et la splendeur à venir! C’est ce que l’on entend par Colossiens 3:1.

« POURQUOI, dans ce cas-là, n’importe lequel d’entre nous devrait-il dire à Dieu: « Faites-le, MAINTENANT, Seigneur—TOUT DE SUITE », à défaut de quoi, nous laisserons tomber la foi en Dieu et nous nous fierons à L’HOMME?

« La PROMESSE de Dieu à ceux qui sont morts dans la foi, n’ayant pas ENCORE reçu les promesses, est SÛRE ET INVIOLABLE! Si nous ne pouvons pas croire cela, nous ne croyons tout simplement pas en DIEU!

« J’ai clairement indiqué que l’Église de Dieu ne condamne pas les médecins ou les autres praticiens—, ni ne prononce de jugement à l’encontre de ceux qui sont faibles dans la foi et qui s’appuient corollairement sur l’HOMME. Il y a beaucoup de choses que les médecins peuvent faire pour nous à l’époque actuelle.

« J’ai donné le PRINCIPE DE BASE: Dieu fait pour nous ce que nous, les humains, ne pouvons pas faire. L’on pourrait entrer dans des arguments sans fin et la controverse sur des questions techniques spécifiques relatives aux choses pour lesquelles nous pourrions aller vers l’homme et les choses à faire pour lesquelles nous pouvons compter sur DIEU. J’ai donné les grandes lignes directrices. L’Église encouragera le peuple de Dieu à CROIRE en Dieu—, à SE FIER À DIEU—afin de dire, avec les apôtres, «... Seigneur: AUGMENTE NOTRE FOI » (Luc 17:5).

« Après avoir écrit les lignes ci-dessus, avec l’intention qu’elles soient la conclusion, j’ai allumé la télévision pour un moment de détente. Un drame médical était en cours. Dans un échange verbal houleux entre deux médecins—, des acteurs prirent la défense des médecins—, l’un disait à l’autre, avec colère: « Vous n’êtes pas un faiseur de miracles—, vous êtes un médecin! »

« Dieu ne S’attend pas à ce que Ses ministres prennent vos décisions à votre place—, et l’Église de Dieu ne vous appellera pas en jugement s’il arrivait que vous alliez chez un médecin. Mais DIEU dit que l’un de Ses BIENFAITS, pour lequel Il n’impute aucune charge financière, c’est qu’Il vous offre les services miséricordieux d’un FAISEUR DE MIRACLES—le JÉSUS-CHRIST vivant! »

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