La majorité des gens continuent à suivre ce qu’on leur a enseigné présumant que ce qu’ils croient ou font est bien. Ils prennent leurs croyances comme allant de soi. La plupart d’entre eux ne prennent pas le temps de prouver si les choses qu’ils font sont correctes.
Pourquoi croyez-vous ce que vous croyez ? D’où viennent vos croyances ? La source de vos convictions religieuses est-elle la Bible — ou une autre autorité ? Si vous répondez : la Bible, en êtes-vous certains ?
Qu’en est-il de la fête « des » Pâques ? Comme il y a des millions de gens qui l’observent, soi-disant en l’honneur de la résurrection de Jésus-Christ, alors sûrement la Bible a beaucoup de choses à dire à ce sujet. Il y a certainement de nombreux versets qui parlent des lapins, des œufs, des paniers de friandises, des brioches du carême, et, bien entendu, du carême, du Vendredi Saint et des cérémonies au lever du soleil, sans mentionner la fête de Pâques elle-même.
Pâques exige un examen sérieux et c’est exactement ce que fait cette brochure.
Une autorité biblique pour Pâques ?
La Bible est la source de toutes les choses qui sont chrétiennes. Mentionne-t-elle Pâques ? Oui, dans certaines traductions anglophones seulement.
Notez Actes 12 :1. Le roi Hérode avait commencé à persécuter l’Église, ce qui avait entraîné la mort brutale de l’apôtre Jacques par l’épée. Cela avait tellement plu aux Juifs que l’apôtre Pierre avait aussi été arrêté par le roi. Son intention était de le livrer plus tard aux Juifs. Le verset 3 dit : « C’était pendant les jours des pains sans levain ». L’Église du Nouveau Testament observait les fêtes prescrites dans Lévitique 23. Lisez maintenant le verset 4 (dans la version KJV anglaise). « Après l’avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l’intention de le faire comparaître devant le peuple après Pâques » [Easter].
La Bible donne-t-elle ici son autorisation de célébrer Pâques ?
Ce passage ne parle pas de Pâques. Comment pouvons-nous le savoir ? Le mot grec qui a été traduit par Pâques est pascha (qui provient du mot hébreu pessach ; il n’existe aucun mot grec pour le mot Pâque — Passover en anglais), et il ne peut y avoir qu’une seule signification. Il signifie toujours la Pâque — jamais Pâques ! C’est pourquoi nous retrouvons un mot hébreu utilisé dans le Nouveau Testament grec. Je le répète, ce mot hébreu se réfère seulement à la Pâque. Toutes les autres traductions ont d’ailleurs traduit ce mot correctement par la Pâque.
Au lieu d’endosser Pâques, ce verset prouve en réalité que l’Église observait toujours la soi-disant Pâque juive dix ans après la mort du Christ.
Voyons maintenant les autres passages autorisant Pâques. Nous faisons alors face à un problème. Il n’y en a aucun ! Il n’existe absolument aucun verset à ce sujet, où que ce soit dans la Bible qui autorise ou endosse l’observance de cette célébration. La Bible ne dit absolument rien au sujet du carême, des œufs, des friandises etc., bien qu’elle parle des brioches du carême et des cérémonies au lever du soleil comme étant des abominations que Dieu condamne. Examinons-les et essayons de comprendre pourquoi.
La mauvaise traduction d’Actes 12 :4 était une tentative pas très subtile d’introduire un festival païen au sein des Écritures afin qu’elles en autorisent la célébration.
Un bref coup d’œil sur la Pâque.
Nous sommes tous familiers avec l’histoire de la Pâque de l’Ancien Testament. Elle traite surtout de la délivrance des Israélites de l’Égypte par dix plaies miraculeuses. La dernière de ces plaies montre comment l’ange de la mort passa par-dessus (en anglais : Passover – nom pour la Pâque) les maisons des Israélites. Ils avaient reçu la directive de badigeonner les linteaux de leur porte avec du sang pour que leurs premiers-nés ne meurent pas. Lors de cette première Pâque, ce ne fut donc que le sang de l’agneau sacrifié qui protégea leurs maisons. La plaie atteignit tous les premiers-nés d’Égypte, mais ceux des Israélites furent sauvés par ce sang. C’est l’obéissance aux ordres de Dieu et la foi en Ses promesses qui leur permit de conserver la vie.
Nous retrouvons le récit de la Pâque dans Exode 12 :12-14. Le verset 14 déclare que la Pâque était une cérémonie commandée par Dieu en tant que rappel annuel qui devait être observé par Israël « à perpétuité ». Ce même commandement est répété dans Lévitique 23 :5). Exode 12 :15 nous présente la fête appelée les Pains sans Levain (aussi mentionnée dans Lévitique 23 :6-8), qui suivait immédiatement la Pâque année après année. Voilà pourquoi Actes 12 :3 dit : « C’était pendant les jours des pains sans levain », avant de mentionner la Pâque dans le verset suivant. Ces jours étaient toujours célébrés conjointement.
Qu’en est-il du Nouveau Testament ?
Si la Pâque a été instituée pour toujours, alors la directive du Nouveau Testament de l’observer devrait être claire. Nous retrouvons cette directive dans I Corinthiens 5 :7-8 : « Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, [des Pains sans Levain qui a toujours suivi la Pâque tel qu’expliqué ci-haut]… ».
Le Christ, en tant qu’Agneau de Dieu (Jn 1 :29 ; Ac 8 :32 ; I Pi 1 :19 ; Apoc 5 :6), a remplacé l’agneau de l’Ancien Testament qui était mangé lors de la soirée de la Pâque à chaque année. Les symboles du Nouveau Testament du pain et du vin ont été institués afin que les Chrétiens puissent manger le corps du Christ, le véritable Agneau de Dieu, et boire Son sang. Le sacrifice de Christ a remplacé l’obligation de tuer un agneau de printemps. Luc 22 :19 montre que Jésus lui a substitué le pain et le vin pour qu’ils soient pris annuellement en commémoration de Son sacrifice pour la rémission de nos péchés — autant spirituels que physiques.
(Lisez notre brochure intitulée « À quelle fréquence doit-on prendre le REPAS DU SEIGNEUR ? ». Elle fournit la preuve que Christ n’a pas remplacé la Pâque par une fête différente. De plus, elle montre clairement que la seule chose qui a été remplacée par le sacrifice du Christ, c’est l’agneau et que c’est l’institution du pain et du vin qui le symbolise).
Les premiers Chrétiens observaient la Pâque, pas les Pâques. Notez ce qui suit dans l’Encyclopedia Britannica, 11e Éd. Vol 8, p.828 : « Nous n’avons aucune indication de l’observance de Pâques dans le Nouveau Testament ou dans les écrits par les Pères apostoliques… Les premiers Chrétiens continuèrent à observer les fêtes juives [les fêtes de l’Éternel de Lévitique 23], avec un esprit renouvelé, cette fois en tant que commémoration d’événements que ces fêtes annonçaient auparavant. Ainsi la Pâque, envisagée d’une façon nouvelle, Christ étant le véritable agneau pascal, … continua à être observée ». (Partout c’est nous qui traduisons).
Les apôtres originaux et l’Église primitive du Nouveau Testament n’observaient pas Pâques. Notez cette citation : « Au deuxième siècle, le jour de Pâques était, parmi les Chrétiens de l’Asie Mineure [on parle ici des Églises des païens convertis par Paul à Philippe, Colosse, en Galatie etc. — alors qu’il avait prévenu les Galates (4 :9-10) contre les jours tels que Pâques] le 14 Nisan [ou Abib] le septième mois du calendrier [civil] juif » (World Almanac, éd. 1968, p. 187). La date mentionnée ici n’est pas Pâques mais bien celle de la Pâque qui était observée le 14e jour du premier mois (Nisan) du calendrier sacré. Les apôtres et l’Église primitive n’observaient pas Pâques.
Malgré la preuve écrasante que les fêtes de l’Éternel, telles que mentionnées dans Lévitique 23, doivent toujours être observées par les Chrétiens d’aujourd’hui (Ac 2 :1, 12 :3, 18 :21, 20 :6, 16 ; I Cor 5 :7-8, 16 :8), pratiquement personne qui dit croire au Dieu de la Bible ne les observe. Très peu de personnes qui disent adorer Jésus-Christ observent la Pâque tel qu’Il le commande. Pourquoi ?
Comme la Bible ne nous commande pas d’observer Pâques, mais qu’elle nous commande d’observer la Pâque, d’où vient donc la fête de Pâques ? Après avoir étudier l’origine de la Pâque, nous sommes maintenant prêts à étudier celle de Pâques
Pâques arrive en Amérique.
La fête de Pâques est reconnue depuis longtemps en tant que festival païen. Les fondateurs des États-Unis savaient cela. Un livre pour les enfants, intitulé Easter Parade : Welcome Sweet Spring Time ! (Parade de Pâques. Bienvenu à la douceur du printemps) par Steve Englehart, p.4 déclare (C’est nous qui traduisons) : « Lorsque les Puritains vinrent en Amérique du Nord, ils considéraient la célébration de Pâques et celle de Noël avec méfiance. Ils savaient que les païens avaient célébré le retour du printemps longtemps avant que les Chrétiens ne célèbrent Pâques… pendant les deux premiers siècles de vie européenne en Amérique du Nord, il n’y eut que quelques états, principalement du sud, qui soulignaient Pâques ». Ce n’est qu’après la guerre civile que les Américains commencèrent à célébrer cette fête. « Pâques commença à devenir une tradition américaine dans les années 1870 » (p.5). Remarquable ! Les 13 colonies américaines originelles débutèrent en tant que nation « chrétienne » avec le cri de ralliement « Aucun roi sauf le roi Jésus ! ». La nation n’observa pas Pâques pendant un siècle entier après sa fondation. Que s’est-il passé pour que cela change ?
D’où Pâques vient-il donc ?
Est-ce que ce qui suit vous paraît familier ? Le printemps est dans l’air ! Les fleurs et les lapins décorent la maison. Papa aide les enfants à peindre de beaux dessins sur des œufs teints de couleurs différentes. Ces œufs qui, plus tard, seront cachés et que les enfants essaieront de retrouver, sont mis dans de beaux petits paniers. Le délicieux arôme des brioches que maman fait cuire remplit la maison. Les quarante jours de privation de certains mets se terminent demain. Toute la famille met ses vêtements du dimanche en vue du service religieux qui se tiendra au lever du soleil pour célébrer la résurrection du Sauveur et le renouveau de la vie. Tous ont hâte de manger le jambon et toutes les garnitures qui accompagnent les mets. Ce sera une journée joyeuse. Après tout, c’est une des fêtes religieuses les plus importantes de l’année.
Pâques, n’est-ce pas ? Vous venez de lire une description d’une ancienne famille babylonienne — 2,000 ans avant le Christ — honorant la résurrection de leur dieu Thammuz, qui a été ramené des enfers par son épouse/mère, Ishtar (du nom de laquelle la fête a été nommée, Easter, Pâques en anglais). Dans la majorité des dialectes sémitiques « Isthar » se prononce « Easter ». Nous pourrions donc dire que les événements décrits ci-dessus constituent dans un certain sens la fête de Pâques. Bien entendu, cette occasion aurait aussi bien pu parler d’une famille phrygienne qui honorait Attis et Cybèle, ou encore une famille phénicienne adorant Adonis et Astarté. La description pourrait également très bien décrire une famille hébraïque hérétique qui honorait le dieu cananéen Baal et Ashtoreth (Astarté). Ou encore cette description aurait pu facilement décrire bien d’autres célébrations de mort et de résurrection et de fertilité païenne — ce qui inclut la célébration moderne de Pâques comme elle nous est parvenue par le moyen des rites de fertilité anglo-saxons de la déesse Eostre (ou Ostara). Dans tous les cas, c’est la même fête, séparée seulement par le temps et la culture.
Si la fête de Pâques ne peut être retrouvée dans la Bible, alors d’où vient-elle ? La grande majorité des historiens séculiers et religieux sont d’accord pour dire que le nom « Easter » et les traditions qui l’accompagnent ont de profondes racines païennes.
Veuillez noter maintenant plusieurs citations qui nous en disent davantage sur la véritable origine du nom (anglais) de la célébration moderne de Pâques :
« Depuis Bede le Vénérable (De ratione temporum 1 :5) l’origine du nom pour la fête de la résurrection du Christ a été généralement acceptée comme venant du terme anglo-saxon Eastre, une déesse du printemps… qui est l’ancien pluriel allemand pour eostarum ; d’où nous viennent le mot allemand Ostern et le terme anglais Easter » (The New Catholic Encyclopedia, 1967, Vol. 5, p. 6).
Le fait que les festivals de l’équinoxe printanier se retrouvaient chez tous les peuples païens est fortement responsable de la forme que revêtent les fêtes orientales des Églises chrétiennes. Le mot « Easter » est d’origine païenne. (Albert Henry Newman, D.D., LL.D., A Manual of Church History, p. 299).
En ce qui concerne cette plus grande des fêtes chrétiennes, plusieurs de ses caractéristiques proviennent des anciennes cérémonies païennes. Pour commencer, le nom lui-même n’est pas chrétien mais païen. Ostara était la déesse anglo-saxonne du printemps ». (Ethel L. Urlin, Festival, Holy Days, and Saints Days, p. 73).
Easter — le nom Easter nous est parvenu de Ostera ou Eostre, la déesse anglo-saxonne du printemps en l’honneur de laquelle un festival se tenait annuellement et c’est de ce festival païen que certaines des coutumes de Pâques proviennent. (Hazeltine, p. 53).
En Babylonie… la déesse du printemps s’appelait Ishtar. On l’avait identifiée à la planète Vénus qui, parce qu’elle… se levait avant le soleil… ou se couchait après lui… semblait aimer la lumière [en clair, Vénus aimait le dieu-soleil]… En Phénicie, elle est devenue Astarté ; en Grèce Eostre [lié au mot grec Eos : « aurore »], et en Allemagne Ostara [qui provient du terme allemand Ost : « Est, qui est la direction de l’aurore]’ (Englehart, p. 4).
Comme nous pouvons le constater, il y a plusieurs noms interchangeables pour le mot Easter. Les païens ont coutume d’utiliser plusieurs noms différents pour les mêmes dieux ou déesses. Nimrod, le personnage biblique qui a bâti la cité de Babylone (Gen 10 :8) en est un exemple. Il fut adorer sous les noms de Saturne, Vulcain, Chronos, Baal, Thammuz, Moloch et bien d’autres, mais c’était toujours le même dieu — celui du feu ou le dieu-soleil adoré universellement dans presque toutes les anciennes cultures. (Lisez notre brochure La véritable origine de NOËL afin d’en apprendre davantage sur cette fête et le rôle qu’y joue Nimrod).
Il en était de même de la déesse « Easter ». C’était une seule déesse avec plusieurs noms — la déesse de fertilité, adorée au printemps au moment de la renaissance de la vie.
Le réputé historien Will Durant, dans son fameux livre Story of Civilization, pp. 235, 244-245, écrit : « Ishtar [Astarté chez les Grecs, Ashtoreth chez les Juifs] nous intéresse non seulement comme étant analogue à l’Isis égyptienne et un prototype de l’Aphrodite grecque et la Vénus romaine, mais en tant que la bénéficiaire formelle de la plus étrange des coutumes babyloniennes… qui nous est parvenue principalement par un récit fameux d’Hérodote : Chaque femme autochtone est obligée une fois dans sa vie, de s’asseoir au temple de Vénus [Easter] et d’avoir des relations sexuelles avec un étranger ». Est-il donc surprenant que la Bible parle de ce système religieux qui nous vient de cette ancienne cité en disant « un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre » (Apoc 17 :5).
Regardons maintenant de plus près l’origine d’autres coutumes associées à la célébration des Pâques modernes.
L’origine du carême.
Selon Johannes Cassianus qui a écrit au V siècle, « D’ailleurs, l’observance du carême n’exista point, tant que la perfection de l’Église primitive demeura inviolée » (Première Conférence de l’Abbé Théonas, chapitre 30). Il n’y a aucun écrit biblique ou historique qui mentionne que le Christ, les apôtres ou l’Église primitive aient participé à une période de carême.
Étant donné qu’il n’existe aucune instruction biblique ordonnant d’observer le carême, quelle est donc son origine ? Une période d’abstinence de quarante jours était autrefois observée en l’honneur des dieux païens Osiris, Adonis et Thammuz (John Landseer, Sabaean Researches, pp. 111, 112). Alexander Hislops dans son livre Les Deux Babylones, p. 104-105, dit ceci à propos de l’origine du carême : « Les quarante jours d’abstinence du carême sont une pratique empruntée directement aux adorateurs de la déesse babylonienne. Une telle période de quarante jours, au printemps, est toujours observée par les Yezidis ou adorateurs du diable du Kurdistan, qui ont hérité cette pratique de leurs maîtres d’antan les Babyloniens. Une période de carême de 40 jours semblable était aussi observée par les Mexicains païens… Une telle période de carême de quarante jours était observée par les Égyptiens… ».
Le carême provient du paganisme et non de la Bible ! (Pour en apprendre davantage à ce sujet, lisez notre article « La véritable significaton du Carême ».
Pâques, les œufs et la chasse aux œufs.
Les oeufs ont toujours été associés à la célébration de Pâques. Pratiquement toutes les cultures du monde moderne possèdent une longue tradition de coloration artistique et variée des œufs. J’en ai déjà examiné un étalage portatif, tous décorés merveilleusement de dessins représentant les styles et les traditions de virtuellement chaque pays de l’Europe moderne.
Notez ce qui suit : « L’origine des œufs de Pâques est basée sur la tradition des races indo-européennes… pour elles, les œufs étaient un symbole du printemps… Depuis les temps de la chrétienté, ils se virent attribué une interprétation religieuse, devenant le symbole de la pierre du sépulcre duquel sortit le Christ pour Sa nouvelle vie après Sa résurrection » (Francis X. Weiser, Handbook of Christian Feasts and Customs, p. 233). Ceci est un exemple typique de la façon dont les coutumes et symboles païens sont « christianisés », i.e. attribuer un nom à consonance chrétienne sur une tradition païenne. Cela est fait autant pour tromper que pour permettre aux gens de se sentir « à l’aise » après avoir adopter des coutumes qui ne se retrouvent pas dans la Bible.
Voyez : « Entourant l’observance chrétienne de Pâques… des coutumes folkloriques ont été amassées dont plusieurs proviennent des anciennes cérémonies… [et des] symbolismes des festivals printaniers des païens de l’Europe et du Moyen-Orient… par exemple, les œufs… qui ont été importants en tant que symboles de vie nouvelle et de résurrection » (Encyclopedia Britannica, éd. 1991, Vol. 4, p. 333).
Finalement, la citation suivante provient de Egyptian Belief and Modern Thought de James Bonwick, p. 211-212. « Des œufs étaient suspendus dans les temples égyptiens. Bunsen attire notre attention sur l’œuf ordinaire, l’emblème de la vie féconde, sortant de la bouche du grand dieu de l’Égypte. L’œuf mystique de Babylone, qui donna naissance à la Vénus Ishtar, tomba du ciel dans l’Euphrate. Les œufs étaient des offrandes sacrées en Égypte, comme ils le sont toujours aujourd’hui en Chine et en Europe. Pâques, ou le printemps, était la saison de la naissance, qu’elle soit terrestre ou céleste.
Comment illustrer l’origine des « œufs de Pâques » plus simplement ? Un œuf de « Pâques » est un œuf qui se rapporte à la fête de Pâques. Dieu n’a jamais autorisé d’œufs pour la Pâque ou pour les Pains sans Levain. Par contre les œufs de Pâques, eux, existent depuis des millénaires.
Il est donc normal de s’attendre à ce que l’œuf, représentant le printemps et la fertilité, soit fusionné à une fête païenne déjà existante. Lier ce symbole à la résurrection du Christ a exigé beaucoup de créativité et une bonne part de raisonnement humain. Par contre, même un raisonnement humain très créatif n’a jamais été capable de lier le symbole pascal suivant à quoi que ce soit de chrétien car il n’y a simplement pas un seul mot à ce sujet dans le Nouveau Testament.
Le lapin de Pâques.
Voici deux citations additionnelles de Francis Weiser à propos de l’origine du « lapin de Pâques » : « En Allemagne et en Autriche, de petits nids contenant des œufs, des pâtisseries et des bonbons sont cachés à divers endroits, et les enfants croient que le lapin de Pâques, très populaire dans ces pays aussi, a pondu des œufs et apporté les bonbons » (p.235) et, « Le lapin de Pâques tire son origine des rites de fertilité païens pré-chrétiens… Le lapin de Pâques ne s’est jamais vu attribué de symbolisme religieux… Toutefois, il a acquis ce rôle précieux dans la célébration de Pâques en tant que producteur des œufs de Pâques pour les enfants de nombreux pays » (p.236).
Voici une preuve supplémentaire sur l’origine des œufs de Pâques et des lapins. Cela démontre que personne n’a encore pu les lier à quoi que ce soit de chrétien et encore moins à la Bible : « Le lapin de Pâques n’est pas un vrai symbole chrétien » (John Bradner, Symbols of Church Seasons and Days, p. 52), et « Bien qu’adopté dans nombre de cultures chrétiennes, le lapin de Pâques ne s’est jamais vu attribuer de rôle chrétien spécifique » (Mirsea Eliade, The Encyclopedia of Religion, p. 558).
Rien de tout cela n’empêchera des dizaines de millions de Chrétiens traditionnels de décorer leurs pelouses et leurs maisons de lapin de Pâques à chaque printemps.
Considérez cette dernière citation : « Le lièvre, symbole de la fertilité de l’ancienne Égypte, un symbole conservé plus tard en Europe…a été remplacé par le lapin de Pâques » (Encyclopedia Britannica, 1991 éd., Vol. 4, p. 333).
Même de nos jours, les lapins sont demeurés des symboles de fertilité. Et bien qu’on leur reconnaisse un taux de reproduction très élevé, il reste tout de même un problème — ils ne pondent pas d’œufs ! Bien que tous deux soient des symboles de fertilité, il n’y a pas moyen d’établir de liaison logique entre-eux. Dans un monde rempli de traditions païennes, la vérité et la logique sont souvent des victimes. Fusionner ces symboles avec le Christianisme rend ces pratiques idolâtres encore pires.
Aucun de ces symboles n’est chrétien. Nos enfants, sans méfiance, ignorent totalement la véritable histoire qui se cache derrière ces derniers. C’est nous qui les entraînons à croire qu’ils possèdent une signification spéciale.
L’idée qu’ils sont chrétiens est un mensonge que nous imposons à nos enfants innocents prêts à croire que « la lune est faite de fromage » seulement parce qu’on leur dit. Bien que cela puisse vous choquer, ce n’en est pas moins vrai.
Un Sauveur de contrefaçon ?
Un des thèmes centraux du Nouveau Testament est que Jésus-Christ est venu mourir pour les péchés de l’humanité et offrir la rédemption à un monde coupé de Dieu.
Le maître faussaire (Satan, le diable, appelé le dieu de ce siècle [monde] dans II Cor 4 :4) cherche à contrefaire tous les aspects du plan de Dieu. Il « séduit toute la terre » (Apoc 12 :9). En tant que faussaire suprême, il a contrefait tous les aspects du christianisme y compris celui de l’identité du vrai Sauveur et de l’adoration qui lui est due.
Qui est le véritable « sauveur » au centre de la tradition du « dimanche de Pâques » ? Est-ce le Jésus-Christ de la Bible ? Si vous répondez « oui », en êtes-vous sûr ? L’Histoire donne la réponse suivante à cette question :
D’abord par ceci, « … la conception d’un dieu-sauveur était plutôt normale dans l’ancien monde païen…la conception du salut est une notion fondamentale lorsque l’on parle de dieux comme Osiris, Attis et Adonis… » (John M. Robertson, Christianity and Mythology, p. 395).
Et puis par ce qui suit. « Il a souvent été préconisé que cette croyance en la résurrection de Jésus était due aux idées de résurrection divine qui étaient courantes dans le monde contemporain… des histoires d’Attis, d’Adonis et d’Osiris… Dans les histoires païennes, les renaissances sont des expressions joyeuses du renversement de défaites ; dans l’histoire chrétienne, elle est le complément à une mort victorieuse. On pourrait dire qu’Attis et Osiris sauvent par leur résurrection et Jésus par sa mort…l’observance de Pâques n’a pas été spontanée à partir de la foi en la résurrection [du Christ], mais s’est développée en s’éloignant graduellement de la Pâque juive. La notion sous-jacente de la salutation pascale « Christ est ressuscité » est secondaire; ce concept vient de la fête et du fait qu’elle se tienne au printemps ; la fête ne provient pas de l’idée. L’idée de la résurrection du Christ a été injectée dans une ancienne pratique de l’observance de Pâques [qui existait déjà] et non l’inverse » (A. Nock, Early Gentile Christianity and its Hellenistic Background, pp. 105-107). On doit se rappeler que Dieu a ordonné la célébration de la mort de Jésus-Christ et non celle de Sa résurrection !
Et, finalement, la réalité de cette puissante contre-façon est rendue très claire par le réputé historien James George Frazer : « La mort et la résurrection d’Attis étaient officiellement célébrées à Rome les 24 et 25 mars, ce dernier jour étant considéré comme l’équinoxe du printemps, et… selon une ancienne tradition très répandue, Christ aurait souffert le 25 mars… la tradition qui veut que le 25 mars soit le jour de la mort du Christ… est d’autant plus remarquable que les considérations astronomiques prouvent qu’elle n’a aucun fondement historique… Lorsque nous nous rappelons que la fête de Saint-Georges en avril a remplacé l’ancien festival païen de Parilia ; que la fête de Saint-Jean-Baptiste en juin a pris la place de la fête païenne de l’eau de la mi-été ; que la fête de l’Assomption de la Vierge en août a déplacé la fête de Diane ; que la fête des morts [qui suit l’Halloween et la Toussaint] en novembre est la continuation, comme son nom l’indique, d’un ancien festival païen en l’honneur des morts ; et que la nativité du Christ elle-même a été placée au solstice d’hiver en décembre parce qu’il était désigné comme moment de la naissance du soleil, nous ne pouvons pas être accusé d’être téméraire ou irrationnel en présumant que l’autre fête principale de « l’Église chrétienne » — la célébration de Pâques — ait pu être, de la même façon et pour les mêmes raisons, adaptée à partir d’une célébration similaire du dieu phrygien Attis lors de l’équinoxe du printemps… C’est une coïncidence remarquable… que les fêtes chrétiennes et païennes de la mort et de la résurrection soient célébrées au même moment… Il est difficile de considérer la coïncidence comme purement accidentelle » (The Golden Bough, Vol. I, pp. 306-309). (Partout dans le texte, c’est nous qui traduisons).
Nous pouvons résumer ce qui est dit ci-dessus. L’Église catholique romaine avait pour habitude d’absorber les fêtes païennes — en leur collant un nom « chrétien » et en les appelant des fêtes « chrétiennes ». Cela était fait avec l’intention de rendre le « Christianisme » plus acceptable et plus familier aux adorateurs païens que l’Église voulait attirer. Comment les choses en sont-elles venues à cela ?
On peut maintenant mieux comprendre pourquoi l’apôtre Paul a écrit aux Corinthiens de se méfier en parlant d’un « autre Jésus que celui que nous avons prêché ». Il a dit : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé… » (II Cor 11 :3-4).
Les gens, aujourd’hui, peuvent penser qu’ils adorent le vrai Sauveur alors qu’en réalité, ils adorent un faux sauveur — un autre Jésus ! La totalité du Christianisme traditionnel adore en réalité Baal, le médiateur et le dieu-soleil, dont le nom dans la langue d’origine nous dit-on, dérive étymologiquement de celui de son « épouse » Ishtar (qui est en fait sa mère Sémiramis) — et qui, nous le verrons plus tard, est appelée dans la Bible, la « Reine du Ciel ».
Il est possible pour les gens d’adorer sincèrement mais en le faisant d’une façon telle que cela rende un culte à quelqu’un de bien différent de Celui qu’ils veulent honorer. Considérez l’exemple classique suivant :
Les services au lever du soleil.
Les services religieux au lever du soleil sont bien mentionnés dans la Bible. Mais ce que Dieu dit de cette cérémonie n’est pas ce à quoi l’on s’attendrait. Notez ces versets étonnants. Le prophète Ézéchiel recevait en vision une importante prophétie concernant les péchés du peuple de Dieu de notre époque.
Tout le contexte de ces versets doit être examiné soigneusement afin de bien saisir le crescendo de la condamnation prononcée par Dieu jusqu’à la conclusion. « … Et il me dit : Tu verras encore d’autres grandes abominations qu’ils commettent… Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz…Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l’Éternel. Et voici, à l’entrée du temple de l’Eternel, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l’Eternel et le visage vers l’Orient; et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil. Et il me dit : Vois-tu, fils de l’homme ? Est-ce trop peu… de commettre les abominations qu’ils commettent ici ? Faut-il encore … qu’ils ne cessent de m’irriter… Moi aussi, j’agirai avec fureur; mon oeil sera sans pitié, et je n’aurai point de miséricorde; quand ils crieront à haute voix à mes oreilles, je ne les écouterai pas ». (Éz 8 :13-18).
Participer à la cérémonie du lever du soleil est quelque chose de très grave aux yeux de Dieu ! Il déteste tellement cette pratique vile qu’Il anéantira éventuellement tous ceux qui continueront de s’y livrer (Éz 9).
Ce n’est donc pas « peu de choses » aux yeux de Dieu que des millions de personnes fassent cela régulièrement à Pâques. Cela a peut-être l’air « religieux » et sembler même « merveilleux » et « très émouvant » pour les participants, mais Dieu a défendu à Son peuple de s’inventer des coutumes religieuses et d’adorer selon ses propres idées. Il n’est pas intéressé par ce que les gens pensent ou croient être correct. Il est intéressé par ceux qui se préoccupent de ce que Lui pense ! En ce qui concerne Dieu, l’ancienne forme d’adoration du soleil déguisée sous les dehors de Pâques n’est qu’un emballage moderne d’une très vieille coutume païenne et idolâtre.
Songez aux paroles mêmes de Dieu dans Deutéronome 12 :28-32 : « Garde et écoute toutes ces choses que je t’ordonne, … lorsque tu … seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant … Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Eternel, ton Dieu; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Eternel, … Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien ».
Dieu dit aux Chrétiens de ne jamais mélanger ce qui saint avec ce qui est païen — ou la vérité avec l’erreur ! Ne permettez pas aux hommes de vous dire que ce que Dieu dit ne fait pas de différence. Cela fait une grosse différence !
Les brioches du carême.
Alors que j’étais en première année, tous les élèves devaient chanter un solo de leur choix. Je n’oublierai jamais ce moment terrifiant. J’étais tellement gêné et nerveux que j’ai choisi la chanson la plus courte de notre petit livre de chansons. C’était intitulé « Hot cross buns » et je la chantai devant la classe. Bien entendu je n’avais aucune idée de ce que je chantais. Bien que très courte (elle ne comptait que 15 mots), je n’ai jamais oublié la leçon qu’elle contenait.
Voyez Jérémie 7 :18 : « Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations à d’autres dieux, afin de m’irriter ». Ces gâteaux offerts à la reine du ciel sont les mêmes que ces brioches du carême (hot cross buns) à propos desquelles des millions d’enfants chantent aujourd’hui (Alexander Hislop, The Two Babylons, p. 107). Ce qui semble si innocent ne l’est pas du tout.
Qui est la « reine du ciel » ?
Aschtaroth — la reine du ciel.
L’adoration d’Astarté (de Easter – Pâques) a toujours été associée à l’adoration de Baal ou du soleil. Astarté était l’épouse de Baal. La citation suivante rend cela très clair : « Que signifie le mot « Easter » lui-même. Il ne s’agit pas d’un nom d’origine chrétienne, mais bien d’origine chaldéenne. « Easter » n’est rien d’autre qu’Astarté, un des titres de Beltis, la reine des cieux…La déesse assyrienne, ou Astarté, est identifiée avec Sémiramis par Athenagoras (Legatio, vol. ii. p. 179), et par Lucien (De Dea Syria, vol iii. p. 382)… Et aucun nom peut mieux illustrer le caractère de Sémiramis, en tant que reine de Babylone, que la signification même de son nom « Ascht-tart ». « La femme qui fit les tours »… Aschturit, est donc… de toute évidence la même personne que l’Aschtaroth dont parlent les Hébreux (Alexander Hislop, The Two Babylons, pp. 103, 307-308).
Veuillez noter la citation suivante de Microsoft Encarta Multimédia Encyclopedia : « Ishtar était la Grande Mère, la déesse de la fertilité et la reine du ciel ». Donc, en réalité, Aschtaroth (Ishtar) était la veuve (mère/épouse) Sémiramis, et courtisane de Nimrod, comme l’attestent tant d’anciens historiens. La fête de Pâques est donc maintenant établie comme rien d’autre que celle de l’Aschtaroth de la Bible. Nous pouvons maintenant étudier les Écritures afin de voir comment Dieu considère l’adoration de cette déesse païenne, quel que soit le nom qu’elle porte.
Dieu dit que Pâques est mauvais.
Maintenant que nous savons que Ishtar (Pâques) représente la déesse Aschtaroth, nous devons maintenant consulter la Bible afin de savoir ce que Dieu pense d’elle. Lisez le verset suivant : « Les enfants d’Israël firent alors ce qui déplaît [ra’ah = le mal] à l’Eternel, et ils servirent les Baals… ils abandonnèrent l’Eternel, et ils servirent Baal et les Astartés [Ishtar] » (Jug 2 :11,13).
Le contexte montre que Dieu permit que Son peuple soit emmené en captivité hors de son pays à cause de ce péché ! Le passage continue en expliquant que Dieu a délivré Son peuple fois après fois par l’intermédiaire d’une série de juges. Après chaque libération, Israël retournait vers les mêmes faux dieux, ce qui entraînait une autre captivité suite à une conquête par une des nations voisines. Ils ne semblaient jamais être capables d’apprendre, comme le dit le verset 19 : « Mais, à la mort du juge, ils se corrompaient de nouveau … en allant après d’autres dieux… et ils persévéraient dans la même conduite et le même endurcissement ». Au chapitre 10, verset 6, Israël répète le même comportement. Et Dieu, répète également qu’ils Lui déplaisent [ra’ah = font le mal].
L’adoration de Baal et d’Aschtaroth est réapparue pendant le temps de Samuel. Ce dernier dit à Israël : « … ôtez du milieu de vous les dieux étrangers et les Astartés, dirigez votre coeur vers l’Éternel, et servez-le lui seul; et il vous délivrera de la main des Philistins. Et les enfants d’Israël ôtèrent du milieu d’eux les Baals et les Astartés, et ils servirent l’Eternel seul » (I Sam 7 :3-4). Plus loin, dans I Samuel 12 :10-12, Samuel racontant publiquement l’histoire d’Israël, leur rappelait qu’ils retournaient à Dieu pour continuellement retomber dans l’idolâtrie.
On a dit que « la seule chose que l’homme a apprise de l’Histoire est que personne n’apprend de l’Histoire ». George Santyane a été plus loin en disant : « Ceux qui n’apprennent pas de l’Histoire sont condamnés à la répéter ».
Cette leçon est une description de l’ancien Israël mais aussi de notre monde moderne. Parce qu’Israël ne pouvait demeurer sur la bonne voie, il fut éventuellement emmené en captivité, et l’histoire perdit sa trace ! Après une autre punition à venir par une ultime captivité, la prophétie révèle que le Christ les rassemblera une dernière fois à Son retour.
Un dernier exemple.
La Bible déclare que le roi Salomon était l’homme le plus sage qui n’ait jamais vécu. Et pourtant, il fit une erreur que Dieu considéra si grave, qu’après la mort de celui-ci, Il enleva le royaume des mains de son fils.
Son erreur ?
Il maria une femme qui le poussa à adorer Ishtar [Aschtaroth]. Notez I Rois 11 :4-6 : « A l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son coeur vers d’autres dieux; … Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens, … Et Salomon fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, et il ne suivit point pleinement l’Eternel, comme David, son père ». Les versets 11 et 12 montrent que le royaume fut enlevé à son fils à cause de cela.
Deux Églises : La grande substitution.
Il y a deux Églises totalement différentes qui sont décrites dans le Nouveau Testament. La première, la véritable Église que Jésus-Christ a bâtie, est décrite comme la fiancée de Christ, abandonnant ce monde et ses voies afin d’être pure lorsqu’Il viendra vers elle. Mais, partout dans le Nouveau Testament, il est prophétisé que de faux enseignants [prophètes] s’immisceraient dans l’organisation de l’Église et en prendrait le contrôle. Les vrais Chrétiens devraient alors fuir un grand nombre de leurs congrégations originelles s’ils voulaient continuer à obéir à Dieu. Ils ne seraient donc qu’un « petit troupeau », souvent dispersé et n’ayant jamais de pouvoir politique dans ce monde.
Le monde ne s’est pas vraiment intéressé à cette petite Église, dispersée et persécutée, mais Christ a promis qu’Il ne l’abandonnerait jamais et que les portes du séjour des morts ne prévaudraient point contre elle (Matth 16 :18). Bien qu’elle dût périodiquement se disperser pour survivre (Ac 8 :1), Christ a fidèlement tenu Sa promesse de demeurer avec elle, la fortifiant et la soutenant par Son Esprit. Malgré une persécution continuelle — même pendant des périodes où elle était martyrisée par les grandes Églises populaires qui ont toujours cherché à la détruire — un reste a constamment existé pendant les 2000 dernières années. Et ce reste « garde les commandements de Dieu et la foi de Jésus-Christ » aujourd’hui (Apoc 14 :12).
Dieu a toujours ordonné à Son Église de ne pas observer les fêtes païennes. Cette petite Église a toujours été prête à Lui obéir. Tout le chapitre 12 de l’Apocalypse est un résumé de son histoire, à partir des débuts jusqu’au dernier moment, juste avant le retour du Christ alors que Dieu la protège toujours.
Paul a averti la congrégation de Thessalonique, « … Car le mystère de l’iniquité agit déjà » (II Thess 2 :7). Ce mystère avait déjà une influence au sein de la véritable Église seulement 20 ans après que Dieu l’ait fondée en 31 de notre ère. C’est ce même mystère chaldéen qui est incarné par Noël et Pâques, ses deux fêtes les plus importantes ! Sans exception, l’arrivée de ces deux célébrations païennes exigeait que les vrais Chrétiens s’enfuient.
C’est le même phénomène qui a provoqué la rédaction de cette brochure. Depuis la mort de M. Herbert W. Armstrong (dirigeant de l’Église de Dieu de 1934 à 1986), l’apostasie prophétisée (apostasie en grec signifie « abandonner la vérité ») avant le retour de Jésus-Christ (II Thess 2 :1-3) est maintenant un fait accompli. Un grand nombre des écrits de M. Armstrong ne sont plus disponibles et tous ont été réécrits par l’Église de Dieu restaurée.
Donc, l’ancienne organisation de l’Église, décrite comme étant la vraie Église, a maintenant rejoint l’autre Église, celle qui est décrite comme la mère des impudiques (comme Sémiramis/Ishtar) assise sur la bête aux sept têtes (Apoc 17). Ces têtes représentent les renaissances historiques du Saint Empire Romain. Cette femme de prostitution symbolise une Église puissante et politiquement bien organisée. Graduellement, cette Église, centralisée à Rome, a adopté de plus en plus de pratiques et de doctrines païennes jusqu’au point où, la seule différence discernable avec les pratiques païennes est l’utilisation du nom de Jésus-Christ. Voilà comment la fête de Pâques en vint à être célébrée à la place de la véritable Pâque chrétienne.
« L’Église-mère » a plusieurs « confessions-filles » et tout le système fonctionne sous la bannière du « Christianisme », alors qu’il est en réalité la « religion à mystères de Babylone ». La Bible nous en parle comme d’une séductrice universelle et nous dit que toutes les nations « chrétiennes » ont bu le vin de ses fausses doctrines. Elle est aussi décrite comme étant ivre du sang des saints tout en se vantant dans un même élan, d’être la véritable Église. Toutes ses filles ont adopté ses pratiques païennes.
La controverse quartodécimane : de la Pâque à Pâques.
Que dit l’Histoire au sujet de la façon dont cette fête païenne de Pâques en est venu à remplacer la Pâque ordonnée par Dieu et du moment où cela s’est produit ? Toute une suite de citations nous en font le récit. On l’appelle la « Controverse quartodécimane ». Nous citons plusieurs sources différentes de manière à ce que l’histoire du remplacement de la Pâque par Pâques soit parfaitement claire. Ce problème fut l’occasion pour la grande Église d’exercer son pouvoir pour tenter d’éliminer le petit troupeau. Éventuellement toute désobéissance apporta une sentence de mort contre quiconque continuait à observer le Sabbat de Dieu et Ses fêtes.
Ne vous y trompez pas ! Qu’on observe la Pâque ou célèbre la fête païenne des Pâques est quelque chose de très sérieux !
Voici ce qu’a écrit Eusèbe (un historien bien connu qui a écrit au sujet de l’Église primitive) et qui a été publié dans Ecclesiastical History, Livre V, chapitres XXIII et XXIV : « Une question de grande importance survint à cette époque. Car les paroisses de toute l’Asie, basée sur une vieille tradition, croyaient que le quatorzième jour de la lune, ce même jour que les Juifs avaient pour ordonnance d’immoler l’agneau, devait être observé comme fête de la Pâque de notre Sauveur… les évêques d’Asie, dirigés par Polycrate, ont décidé de conserver cette ancienne coutume qui leur avait été transmise. Lui-même, dans une lettre adressée à Victor et à l’Église de Rome, a décrit par les mots suivants la tradition qui lui avait été confiée » :
« Nous observons le jour exact, n’ajoutant rien et ne retranchant rien. Car en Asie de grandes lumières se sont éteintes et se lèveront à nouveau au Jour du Seigneur alors qu’Il viendra du ciel dans la gloire pour retrouver les saints. Parmi eux, Philippe, un des douze apôtres… et, de plus, Jean qui fut à la fois un témoin et un enseignant, qui s’inclina sur la poitrine du Seigneur… et Polycarpe à Smyrne, qui fut évêque et martyr, et Thraseas, évêque et martyr d’Euménie… les évêques et martyrs Sagaris… le cher Papirius, ou Mélito… tous ceux-ci ont observé le quatorzième jour de la Pâque selon l’Évangile, ne déviant aucunement, mais obéissant à la règle de foi ». (Partout dans le texte, c’est nous qui traduisons).
La New Catholic Encyclopedia de 1967 déclare : « Quartodécimane, un mot utilisé pour décrire la pratique de l’Église primitive de célébrer Pâques le 14 Nisan (die quarta decima), le jour de la Pâque juive (Ex 12 :6). Le « quartodécimanisme », retrouvé en Asie mineure et en Syrie au II siècle, mettait l’emphase sur la mort du Christ, la véritable victime pascale (Jn 18 :28 ; 19 :42), alors que la pratique romaine met l’emphase sur l’observance du dimanche en tant que jour de la résurrection. Sous-entendue dans ces deux positions, il y a la contestation de la chronologie de la Semaine Sainte. Lorsque que le Christianisme se sépara du Judaïsme, les Chrétiens s’opposèrent à l’observance de la principale fête chrétienne le même jour que la Pâque juive.
Les efforts déployés par les Romains pour pousser ceux qui observaient le 14 Nisan à abandonner leur pratique n’eurent pas de succès. Lors d’une visite à Rome (c. 155), Saint-Polycarpe de Smyrne discuta amicalement de la question avec le Pape Anicète sans toutefois pouvoir arriver à un accord. Le Pape Victor (189-198) tenta d’établir l’unité par une série de synodes qui se sont tenus à l’Ouest comme à l’Est ; tous acceptèrent la pratique romaine à l’exception des évêques asiatiques. Lorsque Victor essaya de les contraindre sous peine d’excommunication, Saint-Irénée de Lyon intervint afin de rétablir la paix (Eusèbe, Hist Eccl. 5 :23-25). Pendant le III siècle, le « quartodécimanisme » diminua; Il persista dans certaines communautés asiatiques jusqu’au V siècle » (Vol 12, p. 13).
Le long récit qui suit et qui provient de l’Encyclopedia Britannica, 11e édition, résume bien la façon dont Pâques en vint à remplacer la Pâque à compter de l’an 325 dans la « Chrétienté » visible et organisée. « Bien que l’observance de Pâques fît partie très tôt de la pratique de l’Église chrétienne [la fausse], un différent très sérieux survint entre les Chrétiens de souche juive et païenne quant au jour où la fête devait être observée, ce qui mena à une longue et amère controverse… Les Chrétiens juifs… [observaient] le 14e jour de la lune au crépuscule… sans tenir compte du jour de la semaine. Les Chrétiens de souche païenne [i.e. Catholiques romains]… identifiaient le premier jour de la semaine avec celui de la résurrection et observaient le vendredi précédent en tant que commémoration de la crucifixion, peu importe le jour du mois.
D’une façon générale, les Églises d’Occident (Catholiques romaines) observaient Pâques le premier jour de la semaine, alors que les Églises d’Orient [incluant les restes de la véritable Église] observaient la règle juive [la véritable Pâque chrétienne].
Polycarpe, disciple de l’évangéliste Jean (le dernier des 12 apôtres), évêque de Smyrne, visita Rome en 159 (sic) afin de discuter du sujet avec Anicète, l’évêque de ce siège, et de soutenir la tradition d’observer le 14e jour qu’il avait reçue des apôtres. Toutefois, Anicète refusa. Environ 40 ans plus tard, en (197), la question fut à nouveau discutée dans un esprit bien différent entre Victor, évêque de Rome et Polycrate, Métropolitain de l’Asie proconsulaire. Cette province [où se retrouvaient les Églises fondées par l’apôtre Paul, comme Antioche et toutes celles qui sont identifiées dans Apocalypse 2 et 3 comme étant la véritable Église] était le seul segment de la Chrétienté qui adhérait toujours aux us juifs. Victor exigea que tous acceptent les usages en cours à Rome. Polycrate refusa catégoriquement et présenta plusieurs raisons sérieuses justifiant le contraire, suite à quoi Victor procéda à l’excommunication de Polycrate et des Chrétiens qui continuaient selon l’usage [correct] des Églises d’Orient. Il fut, par contre, conseillé (par un groupe d’autres évêques) de ne pas appliquer le décret d’excommunication… et les Églises asiatiques purent poursuivre leurs pratiques sans être molestées. Nous constatons que les usages juifs [i.e. la vraie Pâque du Nouveau Testament] réapparaissent de temps à autre par la suite, mais n’ont jamais été la pratique dominante.
Un règlement final de la discussion fut une des raisons qui poussèrent Constantin [l’empereur romain] à convoquer le concile de Nicée en 325. À cette époque, les Syriens et ceux d’Antioche étaient les champions de l’observance du 14e jour. La décision du concile fut unanime en faveur de l’observance de Pâques un dimanche, le même dimanche à travers le monde entier et que nul par la suite ne devait suivre l’aveuglement des Juifs. [En d’autres mots, personne n’était autorisé à suivre l’exemple du Christ et de la véritable Église qu’Il avait fondée !]. Les QUELQUES PERSONNES qui se séparèrent par la suite de l’unité [politiquement imposée] de l’Église et qui continuèrent à observer le 14e jour furent surnommées les Quartodécimani [du mot latin quatorze] et la discussion elle-même fut appelée la controverse « quartodécimane » (Vol. VIII, pp. 828-829).
Cette importante citation rend absolument claire l’histoire complète de ce qui s’est passé et de la façon dont cela s’est produit. L’Histoire nous dit que Polycarpe fut martyrisé en revenant de Rome (brûlé à mort dans une ferme), seulement quelques jours après avoir rencontré Anicète sur la question de la Pâque versus les Pâques. Il fut certainement tué parce qu’il ne voulait pas faire de compromis sur la façon correcte d’observer la Pâque.
La New Catholic Encyclopedia déclare ce qui suit : « Occasionnellement, les « quartodécimans » célébraient Pâques le jour où les autres Chrétiens célébraient le Vendredi Saint. Au tout début, les deux célébrations étaient autorisées mais graduellement il sembla incongru pour les Chrétiens de célébrer Pâques un jour de fête juive, et l’on demanda que la principale fête chrétienne soit célébrée dans l’unité » (Vol 5, p.8).
Lisons maintenant la citation suivante provenant de la même source et racontant comment le concile de Nicée « décida » pour tous dans l’affaire des Pâques versus la Pâque : « En ce qui concerne Pâques, les Pères décrétèrent (1) que tous les Chrétiens devaient l’observer le même jour, (2) que les coutumes juives ne devaient pas être suivies, et (3) que les pratiques de l’Est, de l’Égypte et des autres Églises devaient demeurer telle quelle, c’est-à-dire célébrer Pâques le dimanche suivant la première pleine lune après l’équinoxe du printemps (Vol 5, p. 433).
L’édition de 1909 de The Catholic Encyclopedia dit : « Après les mesures sévères du Pape, les « Quartodécimans » semblent avoir graduellement diminué en nombre. Origène dans « Philosophumena » (VIII, xviii) semble les considérer comme une poignée de non-conformistes entêtés. DEUXIÈME PHASE : « La seconde étape de la controverse de Pâques se concentre autour du concile de Nicée [an 325] confirmant que la grande fête de Pâques devait toujours se tenir un dimanche, sans être en accord avec une phase quelconque de la Lune qui pouvait tomber n’importe quel jour de la semaine ». (Vol. 5, p. 228).
La vérité est que la Pâque a toujours été en relation avec la Lune, peu importe le jour avec lequel la fête coïncidait. (Le mot « mois » – « month » en anglais vient du mot Moon – Lune). Le 14e jour de Nisan (Abib) était selon les instructions de Dieu (Ex 12 :1-6) – et non pas le dimanche le plus près de cette date ou d’une autre.
La même édition de la Catholic Encyclopedia, lorsqu’elle décrit la décision finale à Nicée en 325, cite les mots de l’empereur Constantin qui écrit à toutes les églises : « À cette assemblée, la question concernant le jour très saint de Pâques a été discutée, et il a été résolu, par jugement unanime de tous ceux qui étaient présents, que cette fête doit être observée par tous, partout et le même jour…Et avant tout, il est apparu indigne que la célébration de cette fête très sainte doive suivre la pratique des Juifs qui ont souillé leurs mains d’une manière impie par un grand péché… car nous avons reçu de Notre-Seigneur une manière différente [ceci est faux car Christ n’a jamais commandé une ‘manière différente’]…Et je me suis moi-même engagé pour que cette décision rencontre l’approbation de vos Sagacités dans l’espoir que Vos Sagesses accepteront avec joie cette pratique qui est déjà observée dans la cité de Rome et en Afrique, à travers l’Italie et en Égypte… et ce dans un jugement unanime ». (Vol 5, p.228).
Finalement, la même source poursuit quelques paragraphes plus loin : « La décision finale repose toujours entre les mains de l’autorité ecclésiastique reconnue… et, … était d’abord une question de discipline ecclésiastique et non de science astronomique » (p. 229). Ces deux courtes phrases établissent sans contredit que c’est l’autorité de l’Église de Rome, et non la Parole de Dieu, qui a déterminé si les Pâques ou la Pâque devrait être observés.
Seulement quelque-uns demeurèrent fidèles à la vérité — et il en a toujours été ainsi. Éventuellement toutes les fausses églises païennes virent leur influence politique augmenter et la peine de mort fut imposée pour quiconque observait le Sabbat divin du septième jour et les autres Jours Saints, comme la Pâque. Les vrais Chrétiens ont toujours dû fuir là où ils le pouvaient afin de continuer à observer les Commandements de Dieu et Sa vérité. (Lisez notre brochure intitulée L’Histoire de la véritable ÉGLISE DE DIEU).
À travers les siècles, ces mêmes Chrétiens (une seule véritable Église), bien qu’ignorés et persécutés par le monde, ont toujours conservé la vérité divine et ont retenu ce point de doctrine particulier ainsi que bien d’autres vérités bibliques.
La Pâque avait été ordonnée.
Nous venons de voir que Dieu n’a jamais ordonné l’observance de Pâques mais plutôt nous a ordonné le contraire. Il a toujours voulu que la Pâque soit observée une fois par année — et ce, pour toujours. La première partie de cette brochure nous a appris brièvement que les instructions du Nouveau Testament étaient d’observer la Pâque avec les nouveaux symboles du pain et du vin.
La Pâque du Nouveau Testament contient aussi une ordonnance d’humilité appelée le lavement des pieds. Cette directive se retrouve dans Jean 13 :2-15 et Christ a commandé de l’enseigner à tous ceux qui apprendraient les doctrines divines. Christ a ordonné à Ses disciples, « Allez, faites de toutes les nations des disciples… et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matth 28 :19-20).
Cette ordonnance inclut la Pâque accompagnée du lavement des pieds et les symboles du pain et du vin. Cela comprend également les Jours des Pains sans Levain et toutes les autres fêtes divines annuelles. Si vous êtes vraiment décidés à ne plus participer à la tradition pascale de ce monde, alors la brochure mentionnée précédemment et intitulée « À quelle fréquence doit-on prendre le REPAS DU SEIGNEUR ? vous aidera à comprendre ce qu’entraîne l’observance de la cérémonie de la Pâque du Nouveau Testament. L’Église de Dieu restaurée peut vous apprendre à l’observer.
Que ferez-vous ?
Les Pâques peuvent-elles être observées « en l’honneur du Christ » ? Certains pourraient dire, « Oui, je sais que Pâques vient du paganisme, mais je ne suis pas un païen ! Je célèbre Pâques en l’honneur du Christ. C’est sur Lui que je me concentre ». Parce que Dieu savait qu’Israël voudrait faire de même lorsqu’ils rencontreraient les coutumes religieuses des autres nations païennes et tenteraient d’utiliser ces mauvaises coutumes afin d’honorer le vrai Dieu, Il donna des instructions dans Deutéronome 12 :28-32. Dieu a toujours ordonné que Son peuple L’adore exactement de la façon dont Il le commandait ! Christ aussi !
Lisez notre brochure intitulée « La RÉSURRECTION DU CHRIST n’eut pas lieu un DIMANCHE ». Elle explique comment et pourquoi l’idée de la « résurrection un dimanche » devint le moyen de soutenir l’observance de ce jour (l’adoration le jour du soleil, Sunday) au lieu d’observer le jour du Sabbat divin. Lisez également notre article « La crucifixion du Christ n’a pas eu lieu un vendredi ».
Jésus a dit aux Pharisiens : « Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition… C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Matth 15 :6, 9). Le passage parallèle dans Marc ajoute un élément important : « Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (7 :9). Ces versets s’appliquent directement à ceux qui rejettent la Pâque afin de célébrer les Pâques païennes.
Des centaines de millions de personnes observent la grande fête idolâtre païenne appelé Pâques, croyant honorer par là Jésus-Christ. La grande majorité est totalement ignorante de ce qu’elle fait. La réponse à tous ces gens est que Dieu : « … sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir » (Ac 17 :30).
De retour vers la Pâque.
Ce qui suit provient de la conclusion de la brochure intitulée « La Pure Vérité au sujet de Pâques » écrite par M. Herbert W. Armstrong. Elle faisait suite à un bref résumé sur l’importance d’observer la Pâque divine plutôt que les Pâques païennes.
« Nous devons retourner à la foi transmise une fois pour toutes. Observons donc d’une manière humble et soumise cette ordonnance sacrée [La Pâque] telle qu’elle est commandée, au bon moment, selon les Écritures, après le coucher du soleil, le 14 Abib [Nisan] selon le calendrier sacré ».