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Où se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vérité de la Bible et qui est appelée à vivre de “toute parole de Dieu.” Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonné
  • appelerait les membres mis à part par la vérité pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

L’ŒUVRE est-elle TERMINÉE?

par David C. Pack

M. Armstrong a prêché l’Évangile du Royaume de Dieu au monde pendant cinquante-deux ans ! A-t-il enseigné que l’Œuvre prendrait fin au moment de sa mort ? Croyait-il que c’était « son œuvre à lui » ?

Croyait-il que seuls les apôtres pouvaient accomplir l’Œuvre ? Quelles directives a-t-il laissées à ses successeurs ? Comment Matthieu 24 :14 cadre-t-il avec tout cela ?

Les philadelphiens devraient-ils maintenant se concentrer exclusivement à « se préparer pour le festin de noces » ? Qu’enseigne la Bible ?

INTRODUCTION

Cette brochure ne s’adresse pas à ceux qui ont le « cœur fragile ». Elle commence et se termine avec deux citations de M. Armstrong. Nous lui laissons donner le ton, en utilisant ses propres paroles.

« Le monde est plongé dans un profond sommeil d’indifférence et d’autosuffisance; il est trop occupé à se réjouir de cette nouvelle prospérité, se délectant dans le confort paisible du luxe, pour se préoccuper de l’imminence d’une Troisième Guerre nucléaire, qui, si le Dieu tout-puissant n’intervenait pas, annihilerait toute vie humaine sur cette planète !

« Les paroles doucereuses et les beaux discours ne suffisent pas pour réveiller les gens. Il ont besoin d’être secouer ! » — C’est nous qui traduisons tout long de cet ouvrage.

— Éditorial de Herbert W. Armstrong, The Plain Truth, sept. 1965

Ce sont des citations comme celle-là qui m’ont appris que la responsabilité des vrais ministres est d’appliquer ce passage : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés ! » (És. 58 :1). M. Armstrong a toujours cherché à faire cela. Suivant son exemple, cet ouvrage n’en fera pas moins. Ésaïe poursuit, en disant : « Tous les jours ils me cherchent, ils veulent connaître mes voies; comme une nation qui aurait pratiqué la justice et n’aurait pas abandonné la loi de son Dieu, ils me demandent des arrêts de justice, ils désirent l’approche de Dieu. » Le contexte explique que le comportement d’Israël n’était qu’une vaine parodie religieuse. Ces gens agissaient comme s’ils étaient le peuple de Dieu, mais ils ne l’étaient pas. Ils aimaient « l’approche » de Dieu, mais ils ne faisaient pas ce qu’Il leur disait de faire. Ce verset décrit plusieurs individus, aujourd’hui, qui croient suivre les vrais enseignements de Dieu et de M. Armstrong, alors que ce n’est pas le cas.

Dans Romains 9 :28, l’apôtre Paul a écrit : « Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu’il a résolu (selon certaines versions : Car le Seigneur terminera l’œuvre et l’abrégera dans la justice; c’est une courte œuvre qu’Il fera sur la terre). » Plusieurs personnes croient que, pour notre époque, l’Œuvre divine est terminée. Ils croient que la « famine de la parole » est maintenant venue, mettant ainsi fin à toute obligation de prêcher l’Évangile. Ces mêmes personnes croient aussi que parce que la « porte » d’Apocalypse 3 :8 a peut-être commencé à se fermer à la mort de M. Armstrong, cela aurait annulé tout besoin de vouloir poursuivre l’Œuvre. Croyant que l’Œuvre allait prendre fin à la mort de M. Armstrong, certains citent souvent ce dernier, mais hors contexte. Par ce raisonnement, certains vont même jusqu’à suggérer que poursuivre l’Œuvre est une forme de rébellion. La vérité, ainsi que vous le verrez, c’est en fait le contraire !

Pour ceux qui s’en soucient, la Vérité et l’Œuvre divines ont depuis longtemps leur propre attrait. J’ai souvent dit que ceux qui aiment la Vérité passeraient nu-pieds à travers le feu, sur du verre brisé, sauteraient par-dessus des serpents, s’il le fallait, pour l’obtenir. Rien ne les arrêterait. En revanche, on ne peut pas forcer ceux qui n’aiment pas la Vérité à l’aimer. On n’arrivera pas à en persuader une personne si elle n’est pas intéressée. La Vérité n’a d’attrait que pour ceux qui y sont attachés. Rien ni personne ne pourra les en dissuader. Ils la saisiront « tel un chien qui s’agrippe à son os ».

Finalement, cela est également vrai quant à la perception que les gens ont pour ce qui est de continuer l’Œuvre. Comme on le verra dans cette brochure, M. Armstrong a enseigné que nous devons être profondément convaincus de cette responsabilité. Si les gens n’ont jamais intérioriser cette conviction, il est alors fort improbable qu’ils puissent le faire maintenant. Cet ouvrage ne réussira peut-être pas à les faire bouger — et on ne peut pas les forcer. Ils ne veulent pas mettre les efforts nécessaires pour faire l’Œuvre. Après tout, c’est UNE ŒUVRE ! Ce n’est pas facile. M. Armstrong n’avait jamais dit que c’était un « jeu » ou un « divertissement », car cela implique du travaille — un travail dur et longtemps parfois !

Le roi Salomon a écrit : « Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui répondent avec bon sens » (Prov. 26 :16). Certains liront cet ouvrage et, croyant qu’ils « répondent [toujours] avec bon sens », expliqueront pourquoi ils ne VEULENT plus ou ne se sentent plus obligés de faire l’Œuvre. Plusieurs sont déterminés à ne se concentrer que sur eux-mêmes. Ils ne se soucient pas de partager avec d’autres cet Évangile, lequel avait été largement partagé avec eux grâce au travail désintéressé de M. Armstrong et de plusieurs autres. Ils n’ont pas compris l’enseignement le plus fondamental sur lequel M. Armstrong s’était concentré tout au long de son ministère, qui dura cinquante-deux années : la voie qui consiste à « donner » par rapport à celle qui consiste à « prendre ».

Cet ouvrage, donc, est écrit pour ceux qui sont confus et qui ne sont pas certains de savoir ce que Dieu veut qu’ils fassent.

L’Église Restaurée de Dieu accompli l’Œuvre. Et quand le Christ reviendra, Il nous « trouvera faisant ainsi » (Matth. 24 :46). Toute personne désirant aider le seul groupe qui demeure ferme à la Vérité, entière et intégrale, est bienvenue de se joindre à nous, pour joindre ses efforts aux nôtres.

Plusieurs groupes essaient d’accomplir l’Œuvre, mais ils ne demeurent pas fermes (Apoc. 3 :11). Ainsi donc, seuls ceux qui se cramponnent aux centaines de doctrines que nous avait enseignées M. Armstrong, sont réellement des « candidats » susceptible de nous aider. Ceux qui ont des doctrines différentes devraient se joindre à l’un des groupes qui ne se sent pas concerné par la précision doctrinale. Nous ne leur prêtons aucune mauvaise volonté, mais ils se sentiront beaucoup plus heureux ailleurs.

Plusieurs citations contenues dans cet ouvrage se retrouvent aussi dans mon ouvrage intitulé : Except the Lord Built the House(disponible en anglais seulement). À l’époque où j’ai écris ce livre, je ne réalisais pas qu’un jour il me faudrait aussi écrire cette brochure. (Pour avoir vu beaucoup de gens devenir confus, voire même impassibles face aux fausses idées selon lesquelles l’Œuvre de Dieu serait terminée, c’est ce qui m’a convaincu de l’écrire.)

Cette brochure comprend trois sections. La première, qui commence par une citation de M. Armstrong, examine ce que la Bible enseigne. La deuxième décrit en détails ce que M. Armstrong a enseigné. La dernière section fait le point sur divers arguments et diverses objections habituellement soulevées par des gens qui sont dans les groupes de moindre importance.

Finalement, sachez que cet ouvrage pourrait facilement devenir un volume, à cause de la masse de matériel qui aurait pu être ajouté à son contenu. M. Armstrong avait beaucoup à dire — tout comme la Bible — sur ce sujet qui, de par sa nature, tend aussi à chevaucher pour ainsi dire d’autres thèmes relatifs tels : qu’est-ce que l’Évangile ?, qu’est-ce que le Royaume de Dieu ?, quelle est le rôle du gouvernement d’Église ?, quelle est la doctrine dune seule vraie Église ?, Doit-on payer les dîmes de Dieu ?, et ainsi de suite.

On ne peut obtenir une pleine compréhension et la portée de cet ouvrage qu’en le lisant en entier !

Section I – QU’ENSEIGNE LA BIBLE ?

Une première citation de M. Armstrong

La prochaine citation de M. Armstrong sert de toile de fond pour réviser ce que la Bible a à dire à propos de ceux qui peuvent, et ceux qui ne peuvent pas, prêcher l’Évangile :

« Un siècle après la première naissance de l’Église, Dieu utilisa cette période de temps pour entreprendre la RENAISSANCE de Son Église, alors qu’une fois de plus, juste avant la fin des 6 000 ans du “jour de l’homme” et de l’inauguration du jour du Seigneur, Son Évangile du Royaume serait proclamé au monde entier (Matth. 24 :14).

« À ce moment-ci, il nous faut comprendre un PRINCIPE par lequel Dieu a toujours travaillé par l’entremise d’êtres humains; Il a toujours travaillé par UN HOMME à la fois. Il travailla par Abraham. Il travailla par Moïse, par Josué, par un seul “juge” à la fois, par Samuel, par David, par Salomon. Il travailla par Pierre et, après que ce dernier eut quitté le Moyen-Orient, par l’apôtre Paul. Ces hommes avaient sous leur charge un personnel plus ou moins nombreux, mais l’Œuvre de Dieu se faisait par UN SEUL HOMME À LA FOIS ! »

— Herbert W. Armstrong, “Just What Is the Work ?” (Qu’est-ce au juste que « l’Œuvre » ?), La Bonne Nouvelle, avril 1981.

Que pensez-vous de cette déclaration de M. Armstrong ? Croyez-vous qu’il exagérait ? Est-il juste de dire que Dieu a prêché l’Évangile au monde par des hommes qui n’étaient pas apôtres ? Étiez-vous sous l’impression que l’Évangile n’avait été prêché que depuis le commencement du ministère du Christ et de l’Église du Nouveau Testament; et ensuite uniquement par des apôtres ?

Actes 3 :19-24 contient une déclaration étonnante. L’apôtre Pierre y fait référence au retour du Christ (verset 19) et aux « temps de rafraîchissement…de la part du Seigneur ». Le verset 20 déclare que Dieu enverrait « celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ ». Le verset 21 décrit le Royaume de Dieu comme étant le « rétablissement de toutes choses », appuyant la citation de M. Armstrong. L’apôtre Pierre a déclaré que ce « rétablissement » (du Royaume par le Christ) est quelque chose que « Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. »

Cette déclaration est stupéfiante ! Y avez-vous jamais réfléchi ? Est-elle vraisemblable ?

Dieu Se serait-Il vraiment servi de tous Ses prophètes pour annoncer Son Royaume ? À moins que Dieu et M. Armstrong aient exagéré (je plaisante, bien sûr), cette déclaration est authentique. Revoyons quelques exemples.

Les « prédicateurs de justice »

Jude 14-15 déclare qu’Énoch (le grand-père de Noé) « a prophétisé en ces termes : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades (avec dix mille de ses saints, selon certaines versions), pour exercer un jugement contre tous. » Ce verset fait référence à la même chose que l’Évangile.

Plus loin, dans II Pierre 2 :4-5, Noé est appelé le « huitième, prédicateur de justice ». Remarquez que Jude a écrit qu’Énoch était « le septième depuis Adam ». C’est pour cette raison que Noé est appelé le « huitième ». Ces hommes furent appelés « prédicateurs de justice ». En commençant avec Abel, six autres hommes avaient tenu ce rôle avant. Ces huit hommes ont couvert la période entre Adam et le Déluge.

Une étude approfondie de ce qu’Énoch prêcha révèle que ces hommes prêchèrent sur le péché et sur la justice. Bien que l’on pourrait dire beaucoup de choses sur cette période de mille six cents ans, tous ces « prédicateurs » prêchèrent le même message. Rappelez-vous, l’apôtre Pierre a parlé « de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement… ».

Cela ne vient pas de mon imagination. L’Église et M. Armstrong comprenaient, depuis longtemps, le rôle de ces « prédicateurs ». C’est exactement ainsi que cela nous a été enseigné au Collège Ambassador, à la fin des années 1960. Ce n’est pas là de quelque chose de nouveau. Le tout premier Cours de Bible par Correspondance traite de ce sujet de la même façon.

Abraham, Moïse et Samuel

L’Évangile fut-il prêché après le Déluge ? Dans Genèse 12 :3, Dieu dit à Abraham : « En toi seront bénies toutes les familles de la terre. » Galates 3 :8 fait aussi référence à ce verset, mais avec une tournure de phrase légèrement différente. Nous y lisons : « En toi toutes les nations seront bénies. » Nous y lisons aussi que Dieu « a d’avance annoncé la bonne nouvelle à Abraham. »

C’est fascinant ! Non seulement l’Évangile fut-il prêché « d’avance » à Abraham (vraisemblablement par Melchisédek), mais il le fut aussi à travers la Genèse, par les écrits de Moïse !

Bien que Moïse n’était pas un « prédicateur de justice », il n’était certes pas un apôtre. Il était prophète et juge — et le premier dirigeant que Dieu suscita pour conduire Israël. Peut-être n’aviez-vous jamais perçu Moïse comme quelqu’un qui prêcha l’Évangile. Pourtant, votre Bible déclare qu’il le fit — aux enfants d’Israël alors qu’ils se trouvaient dans le désert. Cela fut consigné dans la Genèse (ainsi que dans Nombres 24 :17-19), permettant à tout le monde de le lire. Actes 3 :22 montre également que ce fut Moïse qui prophétisa que Dieu élèverait Jésus-Christ en tant qu’un grand Prophète (Deut. 18 :15), afin qu’Il prêche au monde entier (Actes 3 :23) à Son retour.

Il importe de noter qu’Actes 3 :24 se réfère à Samuel — « Et même tous les prophètes, depuis Samuel et ceux qui l’ont suivi » — comme quelqu’un qui prêcha la venue du Christ, pour le « rétablissement de toutes choses ». Ces déclarations sont claires et puissantes. On ne peut pas les dissimuler. Avant de continuer, prenez un moment pour réfléchir à tout ce que vous venez de lire.

Lorsque combinés, Hébreux 3 :9 et 4 :2 montrent clairement que Moïse a prêché l’Évangile à l’ancien Israël. « Car nous aussi, nous avons été évangélisés de même que ceux-là [l’ancien Israël] » (4 :2). En associant cela à Actes 3, nous savons que cette période s’étend jusqu’à et y compris, Samuel !

David

David était roi. Ce fait est bien établi. Lui aussi prêcha le Royaume de Dieu. Dans Psaume 67 :4, il a écrit : « Car tu (Dieu) jugeras les peuples avec droiture, et tu conduiras (dirigeras) les peuplades sur la terre ». Cette déclaration est clair.

Ésaïe

Ésaïe a écrit : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination [le gouvernement] reposera sur son épaule, on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire (à son empire, selon certaines versions) de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées » (9 :6-7).

Cette prophétie est très claire — nul besoin d’ajouter quelque explication !

Jérémie

Jérémie a écrit : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je susciterai à David un germe juste; il régnera en roi et prospérera, il pratiquera la justice et l’équité dans le pays. En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; et voici le nom dont on l’appellera : L’ÉTERNEL NOTRE JUSTICE » (23 :5-6, lisez aussi les versets 7 et 8).

Ces versets, comme ceux dans Ésaïe, n’ont pas besoin d’autres explications.

Ézéchiel

Ézéchiel a écrit : « Je vous retirerai d’entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai dans votre pays » (36 :24). Les dix versets suivant décrivent une période de reconstruction et de prospérité ne pouvant avoir lieu qu’après le retour du Christ. Prenez le temps de bien lire ce verset; et enlever toute doute.

Daniel

Daniel a écrit : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple, il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (2 :44). Plus loin, Daniel ajoute : « …mais les saints du Très-Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d’éternité en éternité (7 :18). Au verset 22, il poursuit, en disant : « …jusqu’au moment où l’ancien des jours vint donner droit aux saints du Très-Haut, et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume. » Le verset 27 renforce et amplifie ces trois versets.

Daniel prêcha-t-il l’Évangile ? La Bible déclare que « oui » — et à maintes reprises !

Tous les prophètes mineurs

On peut démontrer, exception faite peut-être de Jonas (qui peut avoir prêcher l’Évangile sans l’avoir consigné dans son livre), que tous les prophètes mineurs prêchèrent l’Évangile d’une manière ou d’une autre. Rappelez-vous, voir la phrase « l’évangile du royaume de Dieu » n’est pas forcément la seule façon valable de décrire l’Évangile ! Genèse 12 :3 et Galates 3 :8 nous ont déjà démontré cela.

Cela étant dit, prenez le temps de réviser les prochaines Écritures. Dans chaque cas, vous constaterez que ces versets font directement ou indirectement référence au Royaume de Dieu. Lisez Osée 2 :16, 19; 3 :5, Joël 2 :21-27, Amos 9 :11-15, Abdias 21; Michée 4 :1-3; Habakuk 2 :14; Sophonie 3 :14-20, Zacharie 14 :1-3, 8-9 et Malachie 3 :1-3.

Si vous avez lu tous ces passages bibliques, vous savez que l’apôtre Pierre avait raison lorsqu’il a stipulé que « Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes » (Actes 3 :21).

Il est important de faire un dernier point concernant ce verset. Il déclare : « Dieu a parlé…par la bouche de… ». L’Évangile du Royaume de Dieu est un message qui vient de Dieu. Il devrait être clair que c’est Dieu qui parle — peu importe le serviteur par l’entremise duquel Il parle — prophète, patriarche, juge, prédicateur de justice, roi ou apôtre ! Celui qui était vraiment Son serviteur, c’était par son intermédiaire que Dieu communiquait toujours le même message.

Le Christ et les apôtres

Inutile de dire que le Christ prêcha le Royaume de Dieu tout au long des trois ans et demi que dura Son ministère. Aucun chrétien n’en doute. Marc 1 :14-15 déclare : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle [l’Évangile]. »

Il va sans dire que les apôtres prêchèrent l’Évangile. Le livre des Actes déclare que c’était ce en quoi consistaient plusieurs de leurs « actes ».

Luc 10 :9 déclare aussi que le Christ envoya soixante hommes de plus, qui n’étaient pas apôtres, en leur ordonnant de prêcher l’Évangile. Le Christ autorisa au moins à quatre-vingt-deux personnes, des non converties, de prêcher l’évangile !

Soit dit en passant, nous devrions au moins reconnaître que M. Armstrong a prêché l’Évangile du Royaume de Dieu.

Je crois que, pour ce qui a été d’atteindre les gens, l’Œuvre accomplie par M. Armstrong a sans doute été plus importante que celle accomplie par aucun des autres serviteurs de Dieu au cours des 6 000 dernières années. Cependant, que cela n’est pas une excuse pour abandonner maintenant. Voici pourquoi je dis cela : Certaines personnes affirment que tous ceux qui poursuivent l’Œuvre s’attendent à en faire une plus grande que celle de M. Armstrong. C’est ridicule. Aucun ministère ne réussira jamais plus à même approcher l’ampleur du ministère de M. Armstrong.

Nous avons exposé une historique des serviteurs de Dieu, depuis Abel jusqu’à M. Armstrong. Chacun d’eux prêcha le même message — fit la même « Œuvre » — que tous les autres. Certainement, comme M. Armstrong l’avait souvent écrit, l’Évangile ne fut pas porté au monde entier par les premiers apôtres; il l’a été quand Dieu l’a rétabli par M. Armstrong. De l’époque des premiers apôtres jusqu’à M. Armstrong, l’Église de Dieu a prêché l’Évangile, mais avec une portée limitée et dans des régions locales, à cause de la persécution intensive.

Section II – QU’ENSEIGNAIT M. ARMSTRONG ?

Cette section démontrera que plusieurs des principes et des enseignements, que nous allons examiner, ont été renforcés par l’approche que leur avait accordée M. Armstrong, et ce à maintes reprises et de bien des façons. Il comprenait qu’il lui fallait sans cesse répéter les choses extrêmement importantes.

(1) M. Armstrong croyait-il que l’Œuvre devait être accomplie exclusivement par lui-même, et que celle-ci prendrait fin avec sa mort ?

Il est fascinant de voir le nombre de gens qui croient que M. Armstrong s’imaginait que la prédication de l’Évangile devait censément prendre fin à sa mort. Beaucoup de gens ont mis ces paroles sur ses lèvres. Trois citations sont généralement invoquées (l’une est tirée de son livre Le Mystère des siècles, une de L’incroyable potentialité de l’homme, et l’autre du Worldwide News du 19 mars 1981) par ceux qui cherchent à prouver que c’était ce qu’il croyait.

Les gens qui veulent attirer l’attention sur eux-mêmes prétendent que M. Armstrong aurait dit à ses successeurs de se concentrer exclusivement à « préparer l’épouse pour le festin de noces ». M. Armstrong avait effectivement dit, à la fin de sa vie, qu’une attention beaucoup plus grande devrait être portée à cette tâche. Mais, la plupart des gens, et même des groupes entiers, ont en grande partie ignoré cette directive.

La plupart des groupes qui cherchent à faire l’Œuvre ne semblent pas comprendre l’importance de « nourrir le troupeau ». C’était comme s’ils croyaient que faire l’Œuvre est la SEULE chose qu’ils aient besoin de faire. En revanche, il y en a d’autres qui, réagissant à cette tendance « déséquilibrée », et comme ils sont humains, tombent dans l’autre extrémité, en croyant que l’Œuvre est terminée. Ils semblent en déduire que si l’Œuvre continuait, le troupeau serait mal nourri ou l’épouse mal préparée pour le festin de noces. Malheureusement, ceux qui font partie de ces deux catégories, égales mais opposées, prétendent, avec suffisance, que c’est l’autre approche qui est mauvaise; et, les deux parties refusent de reconnaître que ces deux façons de penser conduisent les gens dans les fossés !

Une brève citation d’une lettre que j’ai reçue illustre bien l’hypothèse répandue selon laquelle ceux qui veulent accomplir l’Œuvre le font systématiquement au détriment de l’Église. Remarquez à quel point l’auteur de cette lettre semble incapable de comprendre que je puisse « préparer l’Église » ou me préparer moi-même, si je continue de faire l’Œuvre :

« Vous m’avez répondu qu’il est facile de ne pas faire l’Œuvre. À mon avis, se préparer et préparer l’Église représente une tâche bien plus difficile que celle de faire marche arrière pour faire l’Œuvre, sans aller de l’avant, en restant tel que nous étions en 1986…. »

L’auteur croit qu’accomplir l’Œuvre c’est faire « marche arrière ». Il s’est persuadé lui-même qu’en ne portant plus l’Évangile au monde c’était « aller de l’avant », et ne plus rester « tel que nous étions en 1986…[l’année du décès de M. Armstrong] » Cette déclaration absurde préconise une totale élévation de soi : celui d’aller au-delà de la vie, de l’Œuvre et du ministère de M. Armstrong !

Avoir l’audace d’insinuer que M. Armstrong aurait parrainé ce genre de raisonnement est outrageux. Je suis étonné que ses étudiants se soient autant éloignés des enseignements qu’il leur avait donnés. J’en suis consterné, et j’ai honte de ce genre d’individus, qui prétendent suivre et honorer les enseignements de ce grand serviteur de Dieu ! Puisse Dieu les aider à se repentir et à délaisser leur opiniâtreté, leur orgueil, leur égoïsme et leur aveuglement.

En conséquence, un fossé est caractérisé comme étant de faire l’Œuvre, d’abord et avant tout, sans trop se soucier de tous les détails relatifs aux doctrines et de nourrir le troupeau. L’autre fossé serait mieux résumé par la prétention de « demeurer ferme », tout en rejetant la plus grande doctrine que M. Armstrong ait jamais enseignée — porter l’Évangile et le message d’Ézéchiel au monde. Ces groupes finissent invariablement par tomber dans d’autres fausses doctrines, et contre lesquelles M. Armstrong nous avait mis en garde. Donc, le fait que plusieurs aient négligé de nourrir le troupeau et de préparer l’épouse ne sera jamais une raison valable pour ignorer l’Œuvre. La seule Œuvre que Dieu ait jamais accomplie par Ses serviteurs est celle d’annoncer la venue de Son Royaume ! Les prochaines citations montrent clairement que c’était ce que M. Armstrong avait toujours enseigné. Si vous ne me croyez pas, croirez-vous aux propres paroles de M. Armstrong ? Lisez vous-mêmes ses déclarations, qui démontrent qu’il croyait fermement que le fait de garder son cœur dans l’Œuvre était la plus importante clef pour rester sur la bonne voie et se préparer pour le festin de noces.

« Je suis maintenant dans ma quatre-vingt quatorzième année. Bien que mes facultés soient réduites, il est possible que Dieu me permette de continuer à diriger l’Œuvre pendant quelque temps encore. Mais les douleurs cardiaques occasionnelles dont je souffre m’amène à sentir le besoin de faire connaître aux co-ouvriers ce qui en retourne vraiment.

« Rappelez-vous, cette Œuvre est l’Œuvre de Dieu, le Créateur vivant.

« Je remercie Dieu pour avoir organisé Son Œuvre avec tellement de soin, de sorte que, peu importe les conséquences de ma maladie, l’Œuvre se poursuivra jusqu’au second Avènement du Christ…qui est la Tête vivante de cette Œuvre; et Il continuera de guider ceux qu’Il a choisis, jusqu’à Son second Avènement, qui approche chaque jour davantage. »

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 23 décembre 1985

« Cette lettre est la première lettre que j’écris en 1986, et il se pourrait fort bien que ce soit ma dernière…Il est possible que la tâche que Dieu m’a confiée soit terminée, même si celle de l’Église de Dieu — qui accomplira fidèlement sa mission jusqu’au retour du Christ, le Chef réel de cette Église — ne l’est pas encore.

« Souvenez-vous, Frères, que cette Œuvre n’est pas celle de Herbert W. Armstrong…ou de quelque autre homme. C’est l’Œuvre du Dieu vivant, du Créateur…Le plus gros de la tâche reste encore à faire. »

—Lettre co-ouvrière du 10 janvier 1986

« Frères, si nous voulons continuer à croître — tant SPIRITUELLEMENT qu’en nombre — nous devons nous rappeler que le BUT premier de l’Église est de PRÊCHER L’ÉVANGILE DU CHRIST AU MONDE ENTIER . C’est sa mission première. Quiconque voit la mission du Christ comme étant “l’œuvre personnelle de Herbert Armstrong” n’est tout simplement pas un membre de l’Église de Dieu. Celui qui ne met pas tout son cœur dans cette Œuvre, il N’EST PAS UN MEMBRE DE LA VRAI ÉGLISE DE DIEU , et il n’est aucunement autorité à assister, ni à fraterniser dans aucune de ses congrégations locales . »

— Herbert W. Armstrong, “Why Local Assemblies ?”, Good News, mars 1954

Cette dernière citation est puissante ! On ne saurait se tromper quant à la forte opinion que M. Armstrong avait de ceux qui ne mettaient pas leur cœur dans l’Œuvre. Il ne se gênait pas pour dire qu’on ne devait même pas autoriser ces gens à assister aux assemblées.

ARRÊTEZ-VOUS, et réfléchissez-y ! Ces trois dernières citations couvrent pratiquement les trente-deux dernières années de la vie de M. Armstrong. Croyez-vous réellement que les deux premières (et celle tirée de la lettre co-ouvrière du mois de novembre 1985 citée un peu plus loin) soient le reflet d’une diminution de l’importance que M. Armstrong accordait à l’accomplissement de l’Œuvre, en 1954 ? Absolument pas.

« L’Évangile de Jésus-Christ est le message que le Christ proclama. Ce message était la Bonne Nouvelle, ou l’Évangile, du Royaume de Dieu. Voilà le message qu’Il prêcha : le rétablissement du Gouvernement divin par la venue du Royaume de Dieu.

« L’Église apostolique de l’an 31 de notre ère le proclama.

« Aujourd’hui nous poursuivons l’Œuvre divine dans un monde dont la population est beaucoup plus nombreuse, un monde industrialisé et complexe disposant d’instruments de travail qui n’existaient pas au premier siècle.

« Si quelque chose devait m’arriver, l’Église devra poursuivre le travail, tout comme les congrégations locales et leurs ministères. »

— Herbert W. Armstrong, “Congress of Leading Ministers”, WWN, 6 mars 1981

« NOUS NE POUVONS PAS NOUS PERMETTRE DE DEVENIR TIÈDES , et laisser notre esprit se détourner de l’immense BESOIN de cette mission très particulière, en cette époque particulière dans l’histoire du monde, alors que le retour du Christ et de SON ROYAUME sont si proches !

« Parlons maintenant de l’Œuvre.

« Peu de gens comprennent ce qu’ EST l’Église, au juste. Il y a tellement d’églises dans le monde que les gens les prennent comme allant de soi. Mais, il y a plus de 1 953 ans, le Christ a dit : “Je bâtirai mon église”. Peu de gens savent POURQUOI Il l’a bâtie, et dans quel BUT . À l’origine, ce but était double :

  1. Proclamer au monde l’Évangile que Dieu lui envoya par Jésus, en tant que Messager divin (Mal. 3 :1) du Royaume de Dieu à venir;
  2. Appeler et préparer un peuple choisi… “Je n’ai JAMAIS DIT que je m’attendais à vivre jusqu’au retour du Christ. »

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 19 mars 1981.

Lors d’une conversation téléphonique que j’avais eue avec M. Armstrong (en 1980 ou 1981), je lui avais dit que je ne croyais pas que Dieu le laisserais mourir avant qu’il n’ait « terminé l’Œuvre ». Il me répondit franchement, dans des termes fort éloquents, qu’il ne voulait pas que je l’influence dans ce sens. Il m’expliqua qu’il ne voulait pas que l’Église croit qu’il ne mourrait pas tant que l’Œuvre ne serait pas terminée. Il savait pertinemment qu’il pouvait mourir et que l’Œuvre transcendait sa personne.

Je n’oublierai jamais ses paroles tonitruantes lors de cet appel, en faisant allusion à un homme qu’il venait de réprimander sévèrement. Ce dernier voyageait régulièrement autour du monde, prédisant que M. Armstrong vivrait jusqu’au retour du Christ. Je ne cherche pas à dénigrer cet homme, parce que moi aussi je le croyais. Et je pense que la plupart des gens le croyaient peut-être aussi. M. Armstrong ne voulait pas voir se perpétuer ce faux espoir.

D’après l’histoire, ce fut vers cette même époque que cet homme altéra grandement les longs sermons de M. Armstrong en présentant, à la place, des diapositives sur l’Œuvre. La seule preuve que j’ai de cette conversation, ce sont les citations données plus haut, et le moment précis où apparut le nouvel exposé de cet homme dans les congrégations, par le biais de ses diapositives. À vous de décider si je dis la vérité.

(2) Quand M. Armstrong a-t-il enseigné que l’Œuvre prendrait officiellement fin ?

Les prochaines citations montrent, notamment en les jumelant à celles de la section précédente, que M. Armstrong savait qu’il pouvait mourir avant le retour du Christ. Rappelez-vous qu’il en était parfaitement conscient lorsqu’il avait rédigé ses dernières lettres co-ouvrières. Il savait qu’il était gravement malade. Il savait aussi que la vraie Église de Dieu continuerait l’Œuvre de prêcher l’Évangile au monde et d’avertir celui-ci jusqu’à l’arrivée de la Grande Tribulation. Quiconque conteste ce point, après avoir lu ces citations, n’est pas une personne honnête.

« Frères, ce monde périt parce qu’il ne connaît pas Dieu et qu’Il ne Se fait pas connaître à eux, comme on le voit dans Osée 4 :6. Par mes visites personnelles, la revue LA PURE VÉRITÉ , la télévision et la radio, et d’autres ouvrages, nous proclamons cette connaissance avec FORCE et AUTORITÉ . Certains y prêtent l’oreille. C’est le dernier témoignage de Dieu contre ceux qui ne le font pas . NOUS DEVONS PERSÉVÉRER JUSQU’AU RETOUR DU CHRIST !

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 18 novembre 1984

« Frères, je vous demande, au nom de Jésus-Christ, de participer le plus possible dans l’Œuvre divine, en cette période critique avant la Grande Tribulation, qui mettra fin à notre tâche juste avant le retour imminent du Christ et du Monde à Venir. »

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 25 novembre 1985

« Notre travaille dans l’ ŒUVRE DIVINE prendra fin peu après la résurrection imminente des États-Unis d’Europe ! »

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 14 août 1978

« Frères, le temps se fait court. Quand surgira cette grande puissance européenne, notre grande Œuvre sera presque achevée. Ce sera alors « la nuit…où personne ne peut travailler”, comme l’a dit Jésus (Jean 9 :4).

« RIEN D’AUTRE NE COMPTE MAINTENANT. En ces temps de la fin, nous devons nous consacrer le plus possible à l’Œuvre divine. »

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 16 juillet 1982

« …membres et co-ouvriers, la Grande Tribulation prophétisée (la Troisième Guerre mondiale nucléaire) débutera peu après l’unification européenne. Ce qui veut dire que NOTRE TÂCHE DE LA PROCLAMATION DE L’ÉVANGILE DU ROYAUME DE DIEU SERA TERMINÉE ! Il ne nous reste plus beaucoup de temps. Il y aura bientôt une FAMINE de la parole de Dieu (Amos 8 :11).

« Dieu dit de travailler tandis qu’il est jour, car la nuit vient, où personne ne peut travailler — dans l’Œuvre divine !

« Rien ne saurait être plus important dans notre vie, actuellement, que cette Œuvre de Dieu. »

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 22 novembre 1982

Cette citation prouve que M. Armstrong croyait qu’il y aurait « une famine de la parole » durant la Grande Tribulation. Il n’y a pas d’autre façon de comprendre son enseignement. Soyez honnête avec vous-mêmes relativement à sa conviction quant au moment où il y aurait la famine de la parole. (Ce sujet est abordé plus en détail dans la Section III.) J’admets que nous voyons probablement maintenant les débuts de cette famine. En dire plus que cela serait de modifier et redéfinir la compréhension qu’avait M. Armstrong sur ce qui déclencherait « la famine de la parole ».

« Chaque jour nous approchons davantage de la fin de cet âge. Chaque jour le temps se fait plus court. La Bible nous averti que le jour où PERSONNE NE PEUT TRAVAILLER — dans l’Œuvre divine — est juste devant nous. Nous devons nous consacrer à cette Œuvre comme jamais auparavant, afin que nous puissions terminer le travail pour lequel le Christ nous a appelés. »

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 23 octobre 1980

(3) Quelle importance M. Armstrong accordait-il à l’Œuvre par rapport à la perspective du vrai comportement philadelphien ?

M. Armstrong ne mâchait pas ses mots quand il parlait de notre part dans l’Œuvre divine ou du fait que les gens risquaient de perdre leur vie éternelle s’ils en compromettaient l’importance. La citation suivante le montre clairement.

« Si nous n’accomplissons pas maintenant le BUT IMPORTANT pour lequel Dieu nous a appelés, nous n’entrerons jamais dans Son Royaume. Ce fait ne doit pas être pris à la légère !

« Combien y en a-t-il parmi nous qui ne se soucient plus du dessein divin, et qui présument que nous sommes appelés et placés dans l’Église de Dieu dans le seul but d’être sauvés, et pour jouir de la fraternisation et de la vie sociale dans nos congrégations ? »

« Frères, croyez-vous que les églises du soi-disant "christianisme” soient aussi les églises de Dieu — que nous ne sommes qu’une autre des nombreuses dénominations, la seule différence étant que nous pratiquons des doctrines différentes ?

« Cela absolument faux ! Nous, dans l’Église de Dieu, nous ne sommes pas qu’une autre de ces églises. Ces églises sont du monde; elles n’ont pas, ou ne connaissent pas, ou ne proclament pas, l’Évangile du Christ — le message que Dieu envoya au monde par Lui, en tant que le MESSAGER . »

« Au retour du Christ [Luc 19 :11-24], nous devrons tous rendre compte de l’utilisation que nous aurons faite de Son Saint-Esprit — de notre participation dans Son Œuvre !…Ceux qui auront été infidèles ou qui auront abandonné l’Œuvre — la seule raison pour laquelle vous êtes appelés maintenant dans l’Église — se retrouveront dans la même position que celle décrite aux versets 20 et 24. Ils perdront ce salut qu’ils cherchaient à OBTENIR !

« Vous êtes tous prévenus que vous devez assurer votre appel et votre élection ! »

— Herbert W. Armstrong, " Why Did God Put You In His Church ? ", Good News , mai 1974

La prochaine citation est très importante; elle résume l’idée que M. Armstrong avait sur l’Église, le véritable amour chrétien, l’unité, sa perception concernant les Frères divisés et dispersés et le Festin de noces. Elle « enveloppe », pour ainsi dire, tous ces sujets. Nous en avons même fait le pivot de notre Énoncé « QUI SOMMES-NOUS ? » (que l’on trouve sur la page d’accueil de notre site Internet.)

» « Qu’en est-il du chrétien “solitaire”, qui dit : Je servirai le Christ à ma manière ? Qu’en est-il de celui qui quitte l’Église de Dieu, pour entretenir une relation personnelle avec le Christ — croyant obtenir ainsi son propre salut — sans pour autant participer aux efforts de l’Église pour prêcher le vrai Évangile dans LE MONDE ENTIER ?

« Ou qu’en est-il de celui gui suit un HOMME pour sa personnalité, son charisme ou son charme, ou un autre groupe ?

« Arrêtez-vous, et RÉFLÉCHISSEZ !

« Le Christ épouserait-Il plusieurs groupes divergeants, qui ne s’entendent pas entre eux — mais qui pourtant professent Son nom ?

« Jésus a dit : “Celui qui n’est pas avec moi [et puisqu’Il est le Chef de la seule et unique Église de Dieu, Il voulait nettement dire avec Lui, là où Il œuvre — dans la seule Église de Dieu !] est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse” (Matth. 12 :30).

« Le Christ épousera LA SEULE ET UNIQUE VRAIE ÉGLISE , et non pas plusieurs groupes ou individus dispersés.

« La voie et la Loi divines pourraient se résumer par un seul mot : “ AMOUR ”, qui est la voie qui consiste à “ DONNER ”, tandis que la voie de Satan consiste, elle, à “ PRENDRE ”. Celui qui cherche à OBTENIR son salut autrement que par la seule Église que le Christ va épouser, est dans la voie qui consiste à “ PRENDRE ”. Les fidèles dans l’Église DONNENT par leurs prières, leur fidélité, leurs encouragements; ils appuient l’apôtre choisi du Christ…pour DONNER au monde la BONNE NOUVELLE de son SEUL ESPOIR ! »

— Herbert W. Armstrong, "Les sept preuves de la vraie Église de Dieu", La pure Vérité, septembre 1979

Pourrions-nous jamais oublier toutes les fois que M. Armstrong nous parlait des deux voies — celle consistant à « prendre » et l’autre, à « donner » ? Il est clair qu’il croyait que ceux qui ne font pas l’Œuvre sont égoïstes. Maintenant, songez à quel point M. Armstrong aurait été égoïste s’il avait cru qu’il était le seul à pouvoir « donner » l’Évangile au monde — notamment à l’époque la plus crédule et horrible de l’histoire du monde. Il nous aurait enseigné qu’après sa mort nous aurions pu retourner en arrière, dans la voie qui consiste à « prendre » — ou se concentrer sur sa propre préparation pour le Royaume au lieu d’essayer de « donner » ce trésor qu’il nous a donné — à nous comme à plusieurs autres !

La sixième ère de l’Église est celle de « l’amour fraternel ». Ceux qui en font partie se font du souci pour les autres, qu’ils fassent partie du monde ou de l’Église. Cette ère ne donne pas une image de gens égoïstes, qui ne veulent pas partager ce qu’ils ont. Prétendre que les philadelphiens n’ont plus besoin de partager cet Évangile, qui avait été librement partagé avec eux, avec d’autres, c’est porter offense aux enseignements, à la compréhension, au caractère, voire même à la mémoire de M. Armstrong.

J’ai honte et je me sens gêné face à ces gens qui prétendent « demeurer fermes » en toutes choses, et ce tout en abandonnant la plus grande doctrine qu’il nous ait jamais enseignée.

Ne vous y trompez pas ! L’enseignement selon lequel nous sommes liés par un engagement continu d’accomplir l’Œuvre est UNE GRANDE DOCTRINE ENSEIGNÉE PAR M. ARMSTRONG !

Rejeter cet enseignement est une hérésie ! N’allez surtout pas croire le contraire. Beaucoup de gens peuvent se duper eux-mêmes, et croire que ce n’est pas une hérésie, mais ils ne peuvent pas duper Dieu. Si c’est votre cas, sachez que je ne veux pas vous blesser, mais plutôt vous exhorter, espérant faire renaître en vous l’amour de l’Œuvre divine telle que nous la faisions jadis.

Posez-vous la question : Que se serait-il passé si M. Armstrong avait cessé de fraterniser avec l’ère de Sardes de la même manière que plusieurs, aujourd’hui, ont quitté l’ère de Laodicée afin d’avoir une excuse pour ne pas faire l’Œuvre ? Si M. Armstrong avait quitté l’ère de Sardes et n’avait pas accompli l’Œuvre, parce que la plupart de ceux qui faisaient partie de cette ère-là ne voulaient pas la faire avec lui, alors vous et moi n’aurions jamais connu la Vérité. Nous ferions encore partie du monde.

Dieu merci ! M. Armstrong n’a pas pensé comme un grand nombre de gens égoïstes, aujourd’hui, qui prétendent honorer et suivre ses enseignements !

J’espère que vous réalisez à quel point ce type de raisonnement est ridicule et dangereux. Soyez vigilant. Ne vous y faites pas prendre !

« À l’origine, l’Œuvre divine débuta avec UN seul homme, Jésus-Christ. Puis le jour de la Pentecôte, en l’an 31 de notre ère, ce même Saint-Esprit qui avait porté l’Œuvre divine à travers Son corps, fut donné à Ses apôtres et les fortifia, ainsi que tout Son CORPS COLLECTIF qui, depuis ce jour-là, forme l’Église de Dieu.

« Mais en l’an 70 de notre ère, après avoir proclamé cette BONNE NOUVELLE au monde d’alors — après que l’Église eut crû et grandi en nombre et en puissance — le siège central de l’Église, qui se trouvait alors à Jérusalem et qui avait dû fuir à l’approche des armées romaines, se dispersa et, sous la persécution — et à cause du découragement, parce le Christ n’était pas encore revenu avec gloire et puissance —, l’Église S’ENDORMIT.

Elle cessa de proclamer le message du Christ, le vrai Évangile ! »

« Nous sommes dans une guerre spirituelle, sur la ligne de tir avec le CHRIST, notre Commandant — lançant des bombes spirituelles de la VÉRITÉ DIVINE — le message de l’Évangile même du Christ — afin d’amener le monde entier à prendre CONSCIENCE de la BONNE NOUVELLE de l’imminence du retour du Christ et de Son Royaume, pour régner et apporter la joie et la paix dans le Monde à Venir. On ne peut, ni baisser les bras — se relâcher — ni abandonner ce combat !

« Qu’arriverait-il lors d’une guerre si une armée, dans un élan soudain d’adrénaline, se rouait en avant pour gagner la bataille, et qu’ensuite elle laissait tomber les armes et décidait de se la couler douce ou prendre congé ? ELLE PERDRAIT LA GUERRE  ! Le Christ a dit que ce ne seront que ceux qui auront persévéré jusqu’à la fin seront sauvés ! CONTINUONS , avec plus de détermination — plus dévoués que jamais à la grande mission du Christ ! Nous ne devons pas gagner une simple bataille, pour ensuite perdre la guerre. MAINTENANT, AVANÇONS VERS LA VICTOIRE FINALE AVEC PLUS D’ARDEUR QUE JAMAIS ! »

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 25 octobre 1985

M. Armstrong avait rédigé cette dernière citation seulement sept semaines avant sa mort. Il savait que le Christ avait commencé l’Œuvre de la prédication de l’Évangile dans l’ère du Nouveau Testament. Il réalisait que ce n’était pas lui qui l’avait commencée. Cette mission (Matth. 28 :19-20) s’adresse à tous les serviteurs de Dieu, à travers l’ère du Nouveau Testament. Toutes ces citations expliquent qu’il savait que l’Œuvre allait lui succéder. Remarquez que Matthieu 24-14 montre que le vrai Évangile serait prêché jusqu’à ce que vienne « la fin ». Ce qui est sans doute plus important encore, c’est le verset 46, qui montre que les serviteurs fidèles seraient trouvés « faisant ainsi ». Le contexte (établi 32 versets plus tôt) montre qu’ils doivent être trouvés « en train d’accomplir l’Œuvre ».

Matthieu 10 :1, 6 et 23 ajoutent que les vrais serviteurs du Christ n’auront pas encore achevé de parcourir les villes d’Israël « que le Fils de l’homme sera venu ». La prochaine citation démontre clairement que M. Armstrong croyait que Matthieu 24 :14 et 46 correspondait exactement à ce que le Christ entendait. N’oubliez jamais ce rapport important.

« Je veux qu’à Son arrivée le Christ puisse me dise : “ C’EST BIEN, BON ET FIDÈLE SERVITEUR ”. Pas vous ? !… Il ne nous reste peut-être plus qu’une année, ou peut-être deux, ou cinq….

« Cependant, JE SAIS que le Christ a dit, pour ce qui est de connaître le moment de Son Avènement : “Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses gens… ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera FAISANT AINSI !

« Si le Christ devait mettre fin à notre œuvre l’an prochain, je veux qu’Il me trouve “faisant ainsi” — en train d’accomplir Son Œuvre… jusqu’à la dernière minute ! »

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 21 janvier 1971

La troisième question ne serait pas complète sans une dernière citation essentielle, en espérant qu’elle vous ébranlera. M. Armstrong savaient que les philadelphiens allaient poursuivre l’Œuvre divine, tandis que les laodicéens, eux, « faibliraient » (n’oubliez pas que l’Œuvre c’est travailler) et qu’ils deviendraient « spirituellement dépouillés », à cause de leur « indifférence », de leur « tiédeur », de leur « manque de zèle », et ainsi de suite.

« Frères, QUI prêche au monde le même Évangile que Jésus prêcha, l’Évangile du Royaume de Dieu ? Connaissez-vous une autre église qui accompli cette prophétie, celle de d’accomplir L’ŒUVRE DE LA SEULE VRAIE ÉGLISE , en cette époque ?

« Le Christ a dit de l’Église de Philadelphie : “Tu as peu de puissance”. De toutes les autres Églises depuis le temps des apôtres jusqu’au second Avènement du Christ, elle est sans doute la moins importante en terme de nombre, de puissance et de force physique. Elle a peu de ministres.

« C’est CETTE Église que le Christ utilise comme SON instrument pour proclamer Son ÉVANGILE DU ROYAUME DE DIEU — le GOUVERNEMENT de Dieu — au monde. Il a mis devant elle une “PORTE OUVERTE”, pour qu’elle proclame cet Évangile au MONDE ENTIER . Il Corinthiens 2 :12-13 explique le sens de cette “PORTE”. L’apôtre Paul écrivit : “L orsque je fus arrivé à Troas pour l’Évangile de Christ, quoique le Seigneur m’y eût ouvert une PORTE .”

« Mais, parmi ceux qui sont dans l’Église, aujourd’hui, certains se fatigueront de faire le bien. Ils se vanteront d’être la vraie Église — croyant qu’ils sont spirituellement riches, alors qu’en fait ils sont presque dépouillés spirituellement. Parce qu’ils sont insensibles à la vraie Œuvre de Dieu, à leur tiédeur et à leur manque de zèle, le Christ les vomira de Sa bouche. Il ne peut pas Se servir d’eux pour accomplir Son Œuvre. Et s’ils ne se repentent pas, ils perdront le salut même qu’ils se vantaient de posséder ! Puisse Dieu vous aider à ne jamais sombrer dans l’Église laodicéenne ! »

— Herbert W. Armstrong, " Must God’s Ministers Be Ordained by the Hand of Man ?", Good News , octobre 1962

(4) À qui M. Armstrong attribua-t-il l’idée voulant que l’Œuvre serait terminée ou inutile ?

Souvent je reçois des lettres de gens, sincères mais malavisés, qui cherchent à me convaincre que je me rebelle contre les instructions divines enseignées par M. Armstrong. Tout ce qu’il me faudrait faire, pour me « soumettre » à Dieu, serait de cesser de faire l’Œuvre. La plupart de ces gens viennent d’une certaine organisation qui proclame, avec grand éclat (depuis plus de dix ans), demeurer ferme à tout ce que M. Armstrong a jamais enseigné. En fait, la direction de cette organisation s’est sans doute écartée encore plus des enseignements de M. Armstrong que la plupart des autres groupes. La plupart de ceux qui en font partie ne semblent pas le discerner, parce qu’ils sont séduits depuis tellement longtemps. Plusieurs d’entre eux me demandent d’« évoluer », de « grandir » ou d’« accepter la nouvelle compréhension prophétique » qu’ils ont. Certains me louangent ouvertement, en me disant que je demeure ferme en toute chose… sauf à une. Ils me remercient de demeurer ferme, et en même temps, me disent qu’ils espèrent me voir renoncer à ma vaine tentative de faire l’Œuvre. Ils se servent des faibles efforts d’autrui, qui font une Œuvre d’une bien mauvaise façon, comme d’une excuse pour ne rien faire. J’arrive rarement à les amener à se rendre compte de la réalité de ce raisonnement extrêmement erroné.

À vrai dire, ce sont eux qui, plus que d’autres, m’ont inspiré à écrire cet ouvrage, plus étendu et exhaustif. Je sens leur sincérité; j’espère seulement pouvoir les réveiller et leur faire prendre conscience du grave danger dans lequel ils se trouvent. Voici une lettre que j’ai reçue de l’un d’eux, ceci afin que vous puisiez voir comment ces gens raisonnent.

Un couple marié a écrit : « Ne nous en voulez pas d’avoir soulevé ces questions. Mais nous avons du mal à comprendre que, sur le plan doctrinal, vous puissiez être si proche de ce que M. Armstrong nous avait enseigné, dans la plupart des domaines, et continuer de croire que vous devez encore prêcher au monde. » Ils poursuivent en citant L’incroyable potentialité de l’homme (pages 123-124) dans le but de démontrer que M. Armstrong aurait dit qu’il n’y avait que les apôtres qui pouvaient prêcher l’Évangile au monde entier.

Je n’ai pas de doute là-dessus. Je crois que l’Église Restaurée de Dieu n’aura jamais assez de temps, ni la taille ou les ressources nécessaires pour accomplir une Œuvre même proche d’être aussi grande que celle que fit M. Armstrong. Néanmoins, ne sommes-nous pas tous heureux qu’il ait eu la fixation de prêcher l’Évangile au monde et ce, BIEN AVANT QU’IL NE RÉALISE QU’IL ÉTAIT UN APÔTRE ? Je ne prétends pas être un futur « apôtre », que Dieu révélerait ultérieurement. Je tiens cependant à souligner, que ce n’était que plus tard, après avoir puissamment prêché l’Évangile pendant plusieurs années, que M. Armstrong en était venu à réaliser qu’il était un apôtre. Il n’avait pas attendu après un signe céleste pour aller de l’avant. De même que l’apôtre Paul en instruisit Timothée, dans II Timothée 3 :10, concernant l’ordination des diacres (qui devaient d’abord accomplir la tâche d’un diacre avant d’être ordonnés en tant que tel), ainsi en est-il des apôtres !

Matthieu 10 montre le Christ qui envoya douze hommes, qui n’étaient même pas convertis, sans parler des apôtres, prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu. Ce ne fut que plus tard, le jour de la Pentecôte, qu’il fut manifeste que le Christ les avait choisi pour ce poste élevé. Luc 10 :9 précise qu’il en envoya soixante-dix autres, pour la même raison. Selon toute vraisemblance, ces hommes ne sont jamais devenus apôtres. La première Section de cet ouvrage cite en détails, des douzaines de cas d’hommes, qui n’étaient pas des apôtres, et que Dieu utilisa pour prêcher l’Évangile au monde. Une fois de plus, arrêtez-vous quelques instants, et réfléchissez là-dessus.

Dans Actes 8-12, Philippe, un diacre, prêcha le Royaume de Dieu — l’Évangile — aux habitants de Samarie (verset 5). Bien que plus tard il fut élevé au rang d’évangéliste, cet événement avait eu lieu bien avant. Toutefois, le récit, dans le livre des Actes, montre bien que Philippe n’avait pas agi de par sa propre autorité — pas plus que ne le peut aucun diacre, aujourd’hui. Cet autorité devait forcément lui avoir été octroyée par les apôtres, parce qu’ils étaient venus en Samarie pour imposer les mains aux gens, afin qu’ils reçussent l’Esprit de Dieu. Cela se passa après que Philippe eut baptisé un certain nombre de gens. Il est intéressant de noter (versets 6-7) que Philippe, bien qu’il fût diacre, chassa des démons et accomplit des miracles. Au chapitre précédent (Actes 7), nous lisons qu’Étienne prêcha l’Évangile avec tant de force (vous remarquerez que dans son message il fait référence au retour du Christ), qu’il fut lapidé à cause de cela. La puissante prédication de ce diacre comprenait même un avertissement et une accusation contre ceux qui l’écoutaient ! Une fois de plus, arrêtez-vous un instant, réfléchissez là-dessus.

En désignant son successeur, M. Armstrong savait fort bien que ce dernier n’était pas un apôtre !

Il le chargea néanmoins de poursuivre l’Œuvre, comme avant, parce tout était déjà en place pour cela. Plus tard, avec l’aide de son directeur d’Administration de l’Église de l’époque, cet homme s’éleva lui-même au rang d’apôtre — allant ainsi à l’encontre des directives qu’il avait reçues de M. Armstrong. Ce même homme, en fait, m’avait personnellement dit que c’était bien lui qui avait rédigé cette information apparaissant au-dessus de sa signature.

Peu avant sa mort, M. Armstrong avait formellement refusé que son successeur soit élevé au rang d’apôtre; il lui avait cependant conféré officiellement toutes ses autres fonctions. Il est bien connu que cet homme aspirait vivement à ce poste, à cause des conversations répétées qu’il avait eues sur la question avec M. Armstrong. Ce dernier lui avait dit, devant de nombreux témoins, que le Christ était le seul à pouvoir le placer à ce rôle — et qu’Il le rendrait manifeste seulement si et quand Il l’aurait décidé. Il avait expliqué que, si cela devait avoir lieu, ce serait que parce que les fruits auraient déjà été rendus manifestes par l’Œuvre qu’il aurait exécutée par sa fonction, avant de recevoir ce poste.

La plupart des gens qui ont cessé de faire l’Œuvre sont tombés dans une sorte de piège que j’appelle « pacotilles prophétiques progressives ». Au moins trois dirigeants de groupes « dissidents » se sont faits prendre dans ce piège. Même après avoir quitté ces dirigeants, souvent les gens n’ont pas toujours réussi à se libérer entièrement de ce piège.

La trois prochaines citations montrent la forte perception qu’avait M. Armstrong sur la véritable origine du raisonnement de ceux qui croient que « l’Œuvre est terminée ». Disons-le franchement ! Il croyait, et il ne cessa d’enseigner, que ce genre de raisonnement est satanique ! Au fond, le diable réprouve tout message qui le dépeint comme étant enchaîné pour mille ans. Il sait que cela signifie qu’il ne pourra plus demeurer le « dieu de ce monde » !

Remarquez Il Corinthiens 4 :4. Ce verset démontre la justesse de la compréhension qu’avait M. Armstrong du rôle direct que joue le diable, alors qu’il cherche à contrecarrer l’Œuvre divine : « …pour les incrédules dont le dieu de ce siècle [de ce monde] a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. » Pourrait-on jamais douter que le Satan chercherait à aussi bloquer, dénigrer et entraver la vraie Œuvre divine, aujourd’hui ? Son but est de confondre ceux qui jadis comprenaient l’Œuvre de la prédication de cet Évangile au monde.

« Aujourd’hui, comme à l’époque des premiers apôtres, il y a PLUSIEURS SÉDUCTEURS dans le monde. Ils S’ATTAQUENT à l’Église de Dieu et à Son Œuvre. C’est Satan le diable qui est l’accusateur de nos vrais Frères » (Apoc. 12.10).

« Presque tout le Nouveau Testament est un AVERTISSEMENT pour le peuple de Dieu contre les pièges de Satan, qui tente d’entraver et DÉTRUIRE l’Œuvre divine — qui est la raison même pour laquelle Dieu vous a appelés MAINTENANT , avant d’entreprendre de SAUVER LE MONDE ENTIER !

« Rappelez-vous ce qu’a dit le Christ : “ VOUS LES RECONNAÎTREZ À LEURS FRUITS ” !

« Ceux qui accusent faussement et qui, pour des raisons égoïstes, cherchent à nous éloigner de l’Église de Dieu, prêchent-ils le Royaume de Dieu au monde ? Accomplissent-ils le BUT même pour lequel Dieu nous a appelés maintenant ?

— Herbert W. Armstrong, “Why Did God Put You In His Church ?” The Good News , mai 1974

J’ai réalisé qu’une bonne partie de la division qui existe maintenant parmi le peuple de Dieu, à la fin de cet âge, n’a pas vraiment grand chose à voir avec les terribles machinations des faux dirigeants qui se sont emparés de l’Église Universelle de Dieu. Aujourd’hui, cette division nous vient plus directement des loups, de l’ivraie, des hypocrites (des flatteurs), des meurtriers, des faux prophètes, des calomniateurs, des diffamateurs, des accusateurs, des destructeurs et des anarchistes, qui ont quitté l’apostasie pour adhérer aux groupes « dissidents ». Satan a envoyés ces gens pour attaquer, confondre et diviser. (Cela est expliqué plus en détails dans notre tiré à part Pourquoi y a-t-il autant de groupes « DISSIDENTS » ?)

Je suis devenu un témoignage vivant de la nature impitoyable de leurs fausses accusations.

« Le Christ n’a pas bâti Son Église juste pour créer des clubs sociaux locaux, dont l’ UNIQUE BUT aurait été de fraterniser avec les autres. C’est à DESSEIN qu’Il l’a bâtie, pour proclamer Son ÉVANGILE , pas seulement dans leur congrégation, mais DANS LE MONDE ENTIER — À TOUTES LES NATIONS .

« Satan exerce maintenant une grande persécution contre l’Église, pour faire cesser la proclamation du Royaume de Dieu.

« C’est ce qu’il cherche à STOPPER AVANT TOUT ! Le Christ vivant, qui est le CHEF de cette Église, veut que cette mission demeure pour nous toujours une PRIORITÉ ; et que nous ne laissions JAMAIS rien nous en détourner ! Car TOUT dépend de cela !

« Tout au long de la Bible — notamment dans le Nouveau Testament — nous sommes sans cesse prévenus que notre véritable ennemi, c’est Satan ! Il cherche à nous détourner de notre GRANDE MISSION avec des choses physiques et matérielles, en les faisant paraître BEAUCOUP plus importantes…jusqu’à ce que nous N’ARRIVIONS PLUS À DISCERNER LE PROBLÈME . »

« Si nous demeurons fidèles au Gouvernement divin, nous régnerons, avec et sous la conduite du Christ, sur TOUTES LES NATIONS . Nous y jouerons un rôle précis, toujours sous le Christ, notre GRAND SACRIFICATEUR . Nous L’assisterons alors à SAUVER LE MONDE ENTIER — et Satan ne sera plus là pour s’attaquer à nous !

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 18 mars 1974

« Satan ne cessera jamais de vouloir détruire l’Œuvre du Dieu vivant. Tout est consigné dans la Bible, dans la prophétie. J’ai étudié les Écritures, pour connaître l’issue des choses; et j’ai compris que, en fin de compte, NOUS (en Dieu) VAINQUONS ! »

— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 25 juin 1985

Il était de circonstance de conclure avec cette dernière citation. Beaucoup de gens aiment bien citer sa dernière partie (y compris moi), mais peu d’entre eux semblent se rappeler l’importance primordiale du contexte dans lequel M. Armstrong l’avait écrite — moins de sept mois avant sa mort ! Il semblait savoir qu’il devait nous mettre en garde une dernière fois contre les efforts acharnés du diable pour détruire l’Œuvre. Cette citation s’avéra en fin de compte plus prophétique qu’on aurait pu le réaliser !

(5) Comment M. Armstrong voyait-il la corrélation qu’il y a entre la seule vraie Église, faire l’Œuvre divine et payer les dîmes seulement à l’organisation où Dieu œuvre ?

Les trois prochaines citations montrent hors de tout doute que les dîmes de Dieu (rappelez-vous que les dîmes appartiennent à Dieu, et non à la personne qui les versent) doivent être envoyées là où l’Œuvre est accomplie et où l’on prêche TOUTE la Vérité. Ces citations démontrent la grande responsabilité qu’ont les gens de s’assurer qu’ils ne versent ces dîmes uniquement là où Dieu travaille. La prochaine citation montre que les gens doivent « sortir » des groupes « divisés » et improductifs.

M. Armstrong savait que Philadelphie deviendrait une très petite Œuvre au début de l’ère de Laodicée, alors qu’un si grand nombre de gens se lassent de « faire le bien ». Mes autres ouvrages montrent clairement que, pour M. Armstrong, les vérités doctrinales, sans compromis aucun, constituaient le seul point de départ qui fût acceptable. Cela doit être établi avant que l’on verse les dîmes de Dieu à l’Œuvre.

M. Armstrong comprenait que même Sardes, quoique terriblement divisée, faisait une petite Œuvre. Il en est de même pour Laodicée.

« Nous devrions avoir HONTE de l’œuvre lamentable, laxiste et pitoyable qui a divisé les Frères et dont le message n’a atteint que très PEU de gens, avec quasiment aucune vraie conversion ! Tout cela alors que des dirigeants en quête de POUVOIR ont fait des déclarations abusives, fallacieuses et trompeuses afin de faire croire aux payeurs de dîmes que “l’Œuvre progresse”. Quelle ironie ! Quelle tragédie ! Quel dommage !

« Nous louons Dieu de ce que plusieurs parmi les plus spirituels soient SORTIS ! »

— Herbert W. Armstrong, “Did Christ Reorganize the Church ?”, Good News , février 1939

« Il y a des ministres qui sont appelés et utilisés par Dieu — mais plusieurs ne le sont pas.

« La dîme est quelque chose de SACRÉE . Elle appartient à Dieu; elle sert à Son Œuvre. Elle doit être versée là où Il ŒUVRE… Demandez à Dieu de vous donner la SAGESSE ! »

— Herbert W. Armstrong, “Are You Being Tested on this Point ?”, Good News , février 1939

La dernière citation résume cette section, en déclarant clairement que la vraie Église « organisée » de Dieu forme fidèlement « un tout » et accomplie Son Œuvre. Ceux qui n’y participent pas perdront en fin de compte leur salut. Ils n’obtiendront pas ce qu’ils voulaient, parce qu’ils ne cherchent plus à « DONNER » la merveilleuse Vérité divine aux autres.

« Quel est le BUT de l’Église — sa divine mission ? Proclamer l’Évangile en tant que témoignage au monde. Autrement dit, continuer l’Œuvre divine, commencée par Jésus Lui-même.

« Après Sa résurrection, Il confia cette mission à Ses disciples : “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création” (Marc 16 :15).

« L’Église de Dieu est avant tout un organisme spirituel. Elle n’est PAS un organisme humain. Elle est le “Corps du Christ”, et le BUT de son existence est de continuer l’ ŒUVRE DIVINE .

« Est-il possible qu’une personne, qui a adhéré à une secte, une église ou une dénomination religieuse qui n’accomplit PAS l’Œuvre divine, puisse être vraiment convertie, et qu’elle soit guidée par l’Esprit de Dieu qui habite en elle ? La réponse est OUI — j’en ai connu quelques-unes. Mais dans chaque cas, soit qu’elles se joignaient à l’organisme spirituel organisé par lequel le Christ accompli la vraie Œuvre divine, soit que, une fois qu’elles avaient mieux compris la Vérité divine, elles l’avaient rejetée, PERDANT ainsi l’Esprit divin. Et cela est largement démontré par les fruits.

« Le Christ a dit que Ses brebis entendent et RECONNAISSENT Sa voix et Sa Vérité, et qu’elles Le suivent !

« Dieu vous a spécialement appelé et choisi ! POURQUOI ? Pour soutenir fidèlement l’apôtre du Christ et SAISIR toutes les occasions qu’Il met devant nous pour prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu ! Vous êtes appelés pour accomplir une Œuvre, et non juste pour être “sauvé” et recevoir la vie éternelle dans le Royaume de Dieu.

« Jésus S’est dépeint (Luc 19) comme un homme qui s’en alla au trône de Dieu, au ciel, pour y être couronné et recevoir officiellement le Royaume de Dieu. Il appela dix de Ses serviteurs, à qui Il remit chacun “une mine”, laquelle représentait la quantité de Saint-Esprit que chacun recevait au moment de sa conversion.

« “Lorsqu’Il fut de retour…Il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l’argent, afin de connaître comment chacun l’avait fait valoir”. Le premier avait fait croître sa portion du Saint-Esprit divin, en soutenant solidement l’apôtre de Dieu dans la prédication de l’Évangile du Royaume, en aidant et priant avec ferveur, et en demeurant fidèle — dans l’étude de la Bible, accroissant sa propre compréhension spirituelle et multipliant ainsi par dix sa portion initiale.

« …un des serviteurs n’avait pas crû dans la grâce et la connaissance du Christ, il n’avait pas non plus contribué à l’Œuvre divine, par les dîmes, la prière ou la fidélité. LA QUANTITÉ DE SAINT-ESPRIT QU’IL AVAIT REÇUE INITIALEMENT, EN TANT QUE DON DIVIN, LUI FUT MÊME ÔTÉE. IL PERDIT SON SALUT, LA VIE ÉTERNELLE .»

— Herbert W. Armstrong, Le Christ bouge rapidement pour préparer l’Église, La Bonne Nouvelle, juin/juillet 1979

Il est maintenant nécessaire d’aborder un point relatif. Il existe une école de pensées selon laquelle l’idée même qu’une corporation puisse être associée à l’Église de Dieu est absolument erronée et pernicieuse. Cette idée vient du fait que les dirigeants apostats de l’Église Universelle de Dieu ont pu s’emparer de la « corporation » (l’Église Universelle de Dieu Inc.) et ainsi, s’est-on dit, ils ont pu ensuite détruire l’Église. Et, toujours d’après cette déduction, le véritable problème n’était pas strictement relié aux fausses doctrines ou aux faux dirigeants, mais à une compréhension erronée du but, voire même de la nécessité d’une entité légale commune et connue sous l’appellation de « corporation ». Comme cela est futile et absurde.

Durant les cinquante-deux années de son ministère, M. Armstrong dirigea trois corporations distinctes, y compris la >Radio Church of Godjusqu’en 1968, et l’Église Universelle de Dieu jusqu’en 1979. Il fut alors forcé d’établir provisoirement une corporation indépendante, en Arizona, afin de contrecarrer les tentatives du receveur général qui s’était emparé de la corporation, au siège central à Pasadena. M. Armstrong reprit ensuite repris son poste comme dirigeant de l’Église Universelle de Dieu Inc. Bien qu’il n’ait jamais accordé de valeur spirituelle aux corporations, il était néanmoins conscient de leur valeur pratique dans « le monde de César ». Il savait parfaitement bien que l’incorporation concédait à l’Église un statut d’organisme à but non lucratif, l’exonérant de toutes taxes et des impôts, permettant aux gens de déduire légalement leurs dîmes de leurs obligations fiscales, et à l’Église de bénéficier d’un impact beaucoup plus grand dans la prédication autour du monde. Bien sûr, aux États-Unis, le statut de « corporation » permet aux églises de bénéficier d’autres avantages légaux. C’est là une bénédiction, et non une mauvaise chose.

Certes, il y des gens qui abusent des corporations; mais, en elles-mêmes, les corporations ne sont pas forcément quelque chose d’essentiellement mauvais ou néfaste. Certains vont se saouler, mais nous savons que l’alcool n’est pas un péché en soi. Des gens vont parier au poker, mais cela ne veut pas dire que tous les jeux de cartes sont mauvais. Tous les films sont-ils mauvais parce que certains sont pornographiques ? La danse comme telle est-elle mauvaise parce que certaines sont sensuelles et incitent au sexe ? La musique est-elle mauvaise en soi parce que certaines sont pourries ? Les voitures sont-elles à proscrire parce que certaines personnes conduisent imprudemment ? Doit-on bannir la Bible parce que certains individus l’interprètent mal ? Vous comprenez le point.

Une dernière pensée

Cette dernière citation montre comment l’Église de Dieu demeurera un « petit troupeau, persécuté et méprisé de tous ». Néanmoins, cela ne va pas la dissuader de poursuivre sa tâche jusqu’au retour du Christ. L’Église doit continuer de prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu. Parce que cette Œuvre a toujours été la responsabilité de l’Église, il faut noter que l’Église existe toujours ! Le Christ a dit que « les portes du séjour des morts » ne prévaudraient jamais contre elle, et qu’Il ne l’abandonnerait jamais. En conséquence, l’Église sera toujours présente — jusqu’au retour du Christ ! Ce n’est qu’à ce moment-là que « l’Œuvre de l’Église », prendra fin.

Incidemment, certaines personnes, ayant mal interprété L’incroyable potentialité de l’homme, aux pages 121 et 122, ont cherché à faire croire que la déclaration que M. Armstrong y a faite serait en contradiction avec sa prochaine déclaration. Dans son ouvrage, M. Armstrong SEMBLE dire que la prédication de l’Évangile au monde revient aux apôtres et non à l’Église. Mais, prenez la peine de lire attentivement le passage en question, et vous verrez que ce qu’il y déclarait en fait, c’était que le Christ n’avait pas établi l’Église dans le but de « convaincre le monde entier pour que tous aient accès au salut spirituel, maintenant…d’évangéliser et de “sauver” le monde — maintenant ! » (p. 123). Ces gens se servent abusivement de ce passage pour démontrer que la mission de prêcher l’Évangile aurait été confiée uniquement aux apôtres, et non pas à l’Église. Cet exemple n’en est qu’un parmi tant d’autres, qui démontrent à quel point les gens ignorent des citations explicites reflétant la véritable perspective qu’avait M. Armstrong. Ces gens se servent d’une une seule citation, la sortent hors contexte, pour ensuite en tordre le sens. Tout cela étant fricoté de manière à en arriver à une déduction pratique selon laquelle ils n’auraient plus à participer dans l’Œuvre.

En principe, c’est là une violation d’une règle clef en ce qui concerne l’étude de la Bible. On nous a enseigné que pour bien comprendre une doctrine, nous devions d’abord débuter avec les Écritures de base, et les plus claires. Il faut agir pareillement lorsqu’il s’agit de comprendre TOUT ce que M. Armstrong avait enseigné concernant l’accomplissement de l’Œuvre.

Réfléchissez bien à cette dernière citation, avant de poursuivre avec la Section III.

« Dieu commença Son Œuvre évangélique — proclamant l’Évangile (la bonne nouvelle) de SON ROYAUME — par le CORPS humain et particulier de Jésus. Après Sa résurrection, Jésus envoya le même SAINT-ESPRIT le jour de la Pentecôte de l’an 31 de notre ère, pour ensuite le faire entrer dans le CORPS COLLECTIF de ceux qui constituent l’Église de Dieu.

« L’ÉGLISE est donc le CORPS COLLECTIF que le Christ utilise en tant que SON INSTRUMENT ; elle est habilitée, par l’Esprit de Dieu, pour accomplir l’Œuvre divine. Le Christ est le Chef de l’Église, et Il la dirige à partir du ciel !

« Mais quelle est la MISSION divine de cette Église ? Quel est son BUT ? C’est d’accomplir l’ ŒUVRE DIVINE que Jésus commença, et qu’Il perpétue maintenant par Son Église.

« Où qu’elle se trouve, la vraie Église de Dieu — la SEULE Église que le Christ dirige — prêche en ce moment CET ÉVANGILE au monde entier — sur tous les continents, parce que la FIN est proche ! Voilà l’Évangile du Christ vivant ! C’est la BONNE NOUVELLE de la venue du ROYAUME DE DIEU afin de RÉGNER SUR LE MONDE !

« Et, où qu’elle se trouve, cette Église porte le nom d’Église de Dieu.

« Mais ce n’est pas tout. Plusieurs se sont appropriés le nom de Dieu; mais ils ne proclament pas le ROYAUME DE DIEU

« La vraie Église prêche l’imminence de la venue du Christ en tant que Roi des rois et que Seigneur des seigneurs, afin de RÉGNER sur toutes les nations de la terre pendant mille ans.

« Aucune autre Église n’est semblable à cette Église !

« Elle accomplie l’Œuvre de Dieu. Elle est, comme Jésus a dit qu’elle serait, un “petit troupeau”, persécuté, et méprisé du monde. »

— Éditorial de Herbert W. Armstrong, La Bonne Nouvelle, août 1983

Section III – OBJECTIONS, EXCUSES ET REMARQUES

Dans cette section, j’aborde quelques pensées, objections, excuses et remarques finales.

Oui, Les chrétiens sont aussi l’Œuvre de Dieu

Avant d’approfondir notre examen, lequel est nécessaire dans cette troisième et dernière section, il nous faut reconnaître un principe depuis longtemps compris. Éphésiens 2 :10 déclare que « nous sommes son ouvrage [à Dieu] », et Philippiens 1 :6, que « celui [Dieu] qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite [la terminera]… ».

Pour beaucoup de gens, ce n’est que maintenant qu’ils découvrent ces versets. Ils semblent croire que M. Armstrong ne les aurait jamais compris. Frères, nous — les chrétiens — avons toujours été et constitué l’Œuvre de Dieu. Il y a 2 000 ans, les congrégations de Philippe et d’Éphèse, à qui l’apôtre Paul écrivit initialement ces paroles, étaient l’Œuvre divine. Dieu a toujours accompli une Œuvre par et dans les gens en qui Il édifie Son caractère. Cette compréhension n’est pas nouvelle; il s’agit d’une connaissance ancienne et fondamentale, que aurions tous dû apprendre il y a plusieurs années, au début de notre appel. L’apôtre Paul comprenait certainement ce point, car il avait dit de lui-même, dans Colossiens 1 :29 : « C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi ». Il savait que Dieu travaille avec tous les hommes, et qu’Il fait une œuvre particulière à travers certains de Ses serviteurs — et qu’Il le fait d’une manière « puissante » — comme Il l’avait fait avec M. Armstrong.

Ne laissez personne vous dire que M. Armstrong aurait décidé que nous devrions maintenant mettre l’accent sur cette connaissance passée, laquelle serait pour nous une nouvelle priorité !

Rébellion et hérésies

Plusieurs m’ont écrit pour me dire que si je ne cessais pas immédiatement toute tentative de prêcher l’Évangile, je me rebellais contre les directives que M. Armstrong aurait transmises à ses successeurs. Comme je l’ai dit plus tôt, certains vont me flatter parce que, à leurs yeux, je demeure ferme… « sauf sur ce point-là ».

Le moment est venu de m’adresser directement à tous les ministres et les dirigeants, qui enseignent que l’Œuvre est terminée et qu’elle a pris fin à la mort de M. Armstrong. Je ne m’en excuse aucunement.

C’EST VOUS TOUS QUI VOUS VOUS OPPOSEZ À DIEU ET AUX ENSEIGNEMENTS DE M. ARMSTRONG, DEPUIS QUE VOUS AVEZ SUCCOMBÉ À LA GRANDE HÉRÉSIE ET QUE VOUS PRÊCHEZ QUE L’ŒUVRE DE DIEU AVAIT PRIS FIN EN 1986 !

Vous avez déjà lu les citations de M. Armstrong; elles prouvent de mon autorité pour vous dire ceci :

À moins que vous ne vous repentiez, vous êtes des ennemis de l’Œuvre de Dieu. Si M. Armstrong était vivant aujourd’hui, il vous exclurait. Il ne vous permettrait même pas d’assister à une congrégation locale ! Vos pensées et vos fruits sont hérétiques, égoïstes, obstinés, rebelles, déformés, sataniques et apathiques ! Qui plus est, vous volez Dieu, en recevant (ou payant) Ses dîmes là où l’on ne fait pas Son Œuvre ! Vous êtes des voleurs !

Si cela vous décrit, j’espère sincèrement que vous vous réveillerez, afin que vous ne perdiez pas votre salut. Vous supposez aveuglément que vous serez protégés dans le lieu de refuge ! Vous croyez avoir atteint « le pinacle pour ce qui est de demeurer ferme au christianisme philadelphien » ! Ne laissez pas l’orgueil et la vanité vous détruire, vous et ceux qui vous suivent et qui font confiance à votre leadership. Malheur à tous ceux qui sont assez bêtes pour suivre de tels dirigeants !

Il important de comprendre pourquoi certains ministres et anciens locaux en sont arrivés à croire que l’Œuvre est terminée — et pourquoi ils en déduisent qu’ils doivent diriger leur propre groupe. Certains d’entre eux croient qu’ils dirigent la seule vraie Église. D’autres croient qu’ils ne font que « conduire un ministère » pour Frères non-affiliés et dispersés. Et lorsque les dîmes commencent à rentrer, ces hommes se demandent s’ils ne devraient pas faire l’Œuvre, finalement.

Le dilemme, c’est qu’ils n’ont pas été formés pour faire l’Œuvre ! Ils n’en sont pas qualifiés. Plusieurs d’entre eux sont peut-être trop oisifs et égoïstes pour l’accomplir, ce qui, bien sûr, est un problème en soi; et les citations de M. Armstrong ont déjà traité de cette attitude. Sachez, cependant, que ces hommes ont maintenant deux choix. Ils doivent, soit se soumettre eux-mêmes à un ministre de rang supérieur qui est déterminé à accomplir l’Œuvre, soit concevoir un flot exotique d’« allures théologiques », de préférence par une mauvaise application des citations de M. Armstrong, pour chercher à expliquer pourquoi l’Œuvre [serait] terminée !

Premièrement, l’avidité de ces dirigeants les empêche de remettre les dîmes de Dieu là où Il accompli Son Œuvre.

Deuxièmement, leur attitude rebelle les empêche de se soumettre à des ministres supérieurs qui leur dictera régulièrement quoi faire.

Troisièmement, c’est leur oisiveté qui les empêche de faire eux-mêmes l’Œuvre, avec leur groupe.

Quatrièmement, ils ont aussi leur propre liste d’idées doctrinales préférées, qu’un fidèle ministre supérieur risquerait d’exposer, s’ils acceptaient de se soumettre à lui. Puisse Dieu vous aider, vous les ministres et les anciens, à vous repentir et à cesser d’accuser et d’attaquer, en discréditant le caractère, une Église et un ministère fidèle, qui demeurent vraiment ferme et qui est résolu à continuer l’Œuvre ! Si vous continuez à agir comme « des aveugles qui conduisent des aveugles », vous devrez alors rendre des comptes pour avoir trompé le peuple de Dieu,.

Le rôle des anciens locaux

Dans l’ÉUD, les anciens locaux n’avaient jamais été considérés comme des ministres à part entière. Les certificats d’ordinations de plusieurs centaines d’anciens locaux en témoignent; ils montrent bien que M. Armstrong ne les considérait pas comme des ministres, mais bien comme des anciens locaux. Seuls les anciens prédicateurs et les ministres ayant un rang supérieur étaient considéré par lui comme des ministres à part entière. Si vous en doutez, demandez à un ancien local (ou à un ministre) de vous montrer son certificat d’ordination; vous n’en douterez plus jamais. La formulation et l’autorité y sont claires stipulées !

En d’autres termes, tous les ministres sont des anciens locaux, mais tous les anciens locaux ne sont pas des ministres. M. Armstrong n’a jamais autorisé aux anciens locaux d’ordonner un autre ancien local. Cette politique était bien connue dans l’Église; elle faisait partie de notre compréhension concernant le gouvernement dans l’Église, depuis bien longtemps. Mais, plusieurs Frères ne l’ont probablement jamais su. Parce qu’ils ne sont pas habilités, au sein du Gouvernement de Dieu, pour former et ordonner un ministère afin de s’occuper du troupeau, il faut reconnaître que le Christ n’aurait jamais dirigé Son Église par l’intercession d’un ancien local. Et pourtant, plusieurs d’entre eux prétendent diriger la seule vraie Église de Dieu. Ils sont profondément séduits, et ils sont complètement dans l’erreur !

Il existe une ironie fascinante au sujet de quatre ou cinq anciens locaux, et dont je suis au courant. Ces hommes prétendent posséder une parfaite compréhension du Gouvernement divin — que c’est par eux qu’il continue d’exister, dans leur minuscule « vraie Église ». Ils sont peut-être sincères, mais ils sont sincèrement dans l’erreur.

Pourquoi ? Le fait qu’ils cherchent à diriger l’Église, en tant que d’anciens locaux, démontre qu’ils se sont écartés d’une connaissance fondamentale quant à la manière dont Dieu utilise Son Gouvernement pour diriger Son Église.

Réfléchissez à ceci. Ces hommes doivent forcément fonctionner tout à fait seul, dans leur ministère — ou alors choisir d’ordonner, sans autorité divine, d’autres anciens locaux. Toutes ces ordinations sont invalides et frauduleuses !

Finalement, Dieu n’autorise pas les anciens locaux à porter eux-mêmes l’Évangile au monde. Rappelez-vous, il était été prévu que leur fonction demeure de nature « locale ». C’est fondamental.

Accomplir l’Œuvre n’est pas synonyme de : « Le Seigneur tarde à venir »

Un ancien local, qui croit que l’Œuvre est terminée, croit aussi que la pratique du baptême n’a plus aucune valeur, aujourd’hui. Son raisonnement astucieux va comme suit : Si quelqu’un croit qu’il reste du temps pour faire l’Œuvre, c’est qu’il croit forcément que « le Seigneur tarde à venir ».

Notez la prochaine citation de la lettre que ce dernier m’a envoyée. Il est représentatif des autres ayant un raisonnement similaire. Incidemment, cet homme enseigne aussi qu’il est lui-même un prophète.

« À la mort de HWA, le BUT de la prédication et de la publication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à toutes les nations en tant que témoignage, prenait fin ! Le TEMPLE était achevé. Dieu n’appellerait plus d’autres personnes (Jean 6 :44), sauf un très petit nombre venant des “chemins et le long des haies”, pour remplacer ceux qui auront perdu leur couronne (Luc 14 :23).

Les “pierres vivantes" ont toutes été appelées. Le TEMPLE peut maintenant être mesuré, AVANT que ne débute le ministère des deux témoins et la Grande Tribulation (Apoc. 11 :1-4). Le Christ peut maintenant “arriver soudainement” dans Son Temple, pour DISCERNER quels sont ceux qui sont fidèles et qui forment Son “trésor sacré” au “Jour du Seigneur” (Mal. 3 :1-3, 16-17). Si vous ne croyez pas que HWA a complété sa mission, alors ce que vous dites, c’est qu’il nous reste de nombreuses années avant d’achever “l’Œuvre”. En effet, vous dites : “Mon maître tarde à venir” (Matth. 24 :48). Évidemment, cette idée d’une longue attente provient de l’influence que [nom d’une personne] a sur vous.

(Remarque : Bien que cet homme croit aussi que le Jour du Seigneur a commencé en 1997, il y a néanmoins une bonne centaine de personnes qui le suivent.)

Vous remarquerez que cet homme insinue que je ne crois pas que M. Armstrong a achevé « sa » mission, et ce uniquement parce que je veux poursuivre l’Œuvre. Bien sûr que je crois que M. Armstrong a achevé sa mission et vouloir pourtant poursuivre l’Œuvre. Rappelez-vous, il y avait trois choses importantes auxquelles croyait M. Armstrong, et sur lesquelles il avait écrit à plusieurs reprises. Il disait constamment : 1) que l’Œuvre continuerait jusqu’à la Grande Tribulation, 2) que ce n’était pas son œuvre à lui et 3) qu’il pouvait mourir avant l’arrivée de la Grande Tribulation.

Peut-on vraiment croire que M. Armstrong aurait pensé que Dieu l’aurait laissé mourir avant qu’il n’ait pu achever « sa » mission ? Bien sûr que non ! Sa foi et sa compréhension relatives à son appel étaient beaucoup trop grande pour avoir jamais cru cela. Lorsque son rôle en tant qu’Élie, qui allait « rétablir toutes choses », fut achevé, il mourut.

Ne vous laissez PAS duper par une poussée de logique insensée, comme le reflète le paragraphe plus haut. Pour M. Armstrong, achever sa mission n’avait jamais exclu le fait que l’Évangile continuerait d’être prêché au monde par d’autres, après sa mort.

Je ne crois PAS qu’il y ait suffisamment de temps pour accomplir une grande Œuvre. Ne vous faites pas avoir par cette idée selon laquelle si quelqu’un veut faire l’Œuvre, c’est qu’il doit croire qu’il y a suffisamment de temps pour faire une grande Œuvre, ou à tout le moins une Œuvre qui rivaliserait avec celle qu’avait accomplie M. Armstrong. Une telle chose n’arrivera tout simplement jamais; et je ne suis pas naïf et insolent au point de croire que Dieu veuille que je sois celui qui la fera. Ce rôle appartiendra aux deux témoins.

Aussi, il y a des gens qui se servent de Zacharie 4 :9 pour affirmer que M. Armstrong aurait « posé le fondement » de l’Église et que cela voudrait dire que l’Œuvre serait somme toute terminée. Certains vont même jusqu’à insinuer que, parce qu’il a rétabli « toutes choses » (Matth. 17 :11), cela voudrait également dire que l’Œuvre serait terminée. Ces deux passages bibliques n’ont rien à voir avec le fait que l’Œuvre soit terminée ou non. Dieu S’est servi de M. Armstrong pour rétablir toute la VÉRITÉ , y compris la doctrine selon laquelle il nous faut continuer l’Œuvre. Certes, Dieu l’a utilisé pour poser — pour achever — le fondement du temple — qui est l’Église ! Même si ces deux points sont certainement vrais, l’égarement de certains les déroute loin des faits et de la logique, et les amène à en déduire que l’Œuvre est accomplie. Il n’existe tout simplement aucun lien entre ces deux idées !

Arrêtez-vous un instant, et réfléchissez ! Toute fausse doctrine comprend sa propre suite « d’arguments et d’explications » théologiques fallacieux ayant pour but de soutenir celle-ci. Nommez-moi une seule fausse doctrine introduite dans l’Église, soit par des apostats ou des dirigeants « dissidents », et je vous nommerai les arguments qu’ils ont utilisés pour l’enseigner. Peut-on croire qu’une aussi grande hérésie (comme cesser d’accomplir l’Œuvre) ne serait pas accompagnée de beaucoup d’arguments perfides, subtils et fallacieux, dans le but d’insuffler cette fausse idée dans l’esprit des gens ?

Baptiser des gens durant la « dispersion » — et ce que cela signifie

Des gens m’ont écrit pour expliquer que désormais personne ne peut plus être converti, parce que M. Armstrong a terminé l’Œuvre. La dernière citation est un exemple de ceux qui pensent de la sorte. L’homme qui a écrit cette lettre s’est lui-même élevé au rang de « pierres vivantes »; tous ceux qui seront appelés plus tard tomberont, pense-t-il, dans une catégorie inférieure et connue uniquement de lui ! Il y en a maintenant plusieurs qui croient qu’une sorte de « porte dispensatrice » aurait été fermée — et que désormais, personne d’autre ne pourra plus être appelé.

Depuis le début de l’Église Restaurée de Dieu, j’ai baptisé un nombre significatif de gens. Ces derniers ont été baptisés dans les mêmes vérités précises que ceux qui l’ont été il y a vingt ou trente ans. Ils ont reçu beaucoup de conseils; ils ont démontré du repentir; et ils ont reçu le Saint-Esprit — exactement comme l’indique Actes 2 :38. Près de la moitié d’entre eux n’avait pas d’antécédents dans l’Église de Dieu. Ils sont tout à fait nouveaux dans la Vérité divine.

Il est dangereux et insensé de prétendre que Dieu ne converti plus personne maintenant.

Le Christ avait mis les pharisiens en garde contre un blasphème qui ne leur serait point pardonné. Il avait expliqué que ce péché était un blasphème « contre le Saint-Esprit » — ou contre « l’œuvre du Saint-Esprit ». Lisez Matthieu 12 :31-32. Quiconque croit qu’il peut arbitrairement statuer que personne d’autre n’a peut recevoir l’Esprit de Dieu (depuis la mort de M. Armstrong) risque de commettre le péché impardonnable ! Prenez garde de ne pas limiter, par des barrières artificielles que vous auriez érigées autour de l’Esprit divin, l’étendue du champ d’action de Dieu

Le verset 30 établi le contexte quant à la façon qu’utilise le Christ pour définir ceux qui sont en danger de commettre le péché impardonnable. Il a dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. »

Méditez bien ce point !

Certains suggèrent que c’est Dieu qui a voulu la dispersion dont parle Daniel 12 :7, et ce parce qu’il a été prophétisé qu’elle aurait lieu. Beaucoup de gens m’ont écrit et ont dit croire que nous ne devons plus être ensemble pour faire l’Œuvre, car, disent-ils, Dieu a prophétisé une « dispersion » pour les temps de la fin. C’est ridicule. Ceux qui enseignent cela risquent de commettre le péché impardonnable !

Dieu a aussi prophétisé qu’il y aurait une recrudescence de meurtres, dans les derniers jours. S’agit-il d’une permission pour en commettre ? Il a prédit que la convoitise et l’adultère prévaudraient. Les Frères devraient-ils pratiquer ces choses, dans le but d’accomplir ces prophéties ? Il est prophétisé que les gens commettront toutes sortes de mensonges atroces, de supercheries et de fraudes, et ce à l’échelle mondiale. Est-ce là une licence pour y participer, rien que parce que cela avait été « prophétisé » ? Devons-nous en déduire que nous avons la liberté de participer à l’apostasie, en la provoquant, uniquement parce qu’elle avait été prophétisée (II Thess. 2 :3) ? Pour citer l’apôtre Paul, je parle en insensé. Les prophéties ne comportent pas en soi une autorisation automatique pour l’accomplir.

Rappelez-vous, plusieurs disent que l’Œuvre a pris fin avec la mort de M. Armstrong. Son successeur aurait semble-t-il reçu la directive particulière de surtout préparer l’Église pour le festin de noces. Réfléchissez-y. En chargeant cet homme de préparer l’Église pour le festin de noces, après sa mort, M. Armstrong laissait-il entendre par là que pendant les 52 années qu’il avait porté l’Évangile au monde, l’Église n’était pas aussi à se préparer pour le festin de noces ?

Bien sûr que non ! il avait chargé son successeur de mettre davantage l’accent sur cette tâche.

Voici un illogisme pire encore concernant ce faux raisonnement selon lequel « l’Œuvre [aurait] pris fin avec M. Armstrong ». Qu’en est-il des milliers de baptêmes qui ont été pratiqués au cours des cinq à sept années qui ont suivi la mort de M. Armstrong ? Je le répète, il est dangereux de prétendre que tous ces baptêmes (pratiqués alors que l’Œuvre était censément terminée) pourraient ne pas être valide, et ce parce qu’ils auraient été pratiqués, dit-on, contrairement aux soi-disant directives laissées par M. Armstrong. L’idée supposent effectivement que ces baptêmes auraient été le résultat de la rébellion.

Un grand nombre d’entre eux, cependant, ont adhéré à un groupe « dissident », et ont demeuré fermes à une bonne partie de la Vérité. Qu’ils soient restés tièdes, ou qu’ils soient devenus zélés, leurs fruits démontrent que, pour la plupart d’entre eux, leur conversion était valide. Il est également vrai que les nombreux milliers de gens qui sont dans des groupes dissidents (et qui s’étaient convertis durant le ministère de M. Armstrong), vous diraient qu’ils travaillaient déjà à se préparer pour le festin de noces, et ce, bien avant le décès de M. Armstrong. C’était mon cas. Ne diriez-vous pas que c’était aussi le vôtre ? Ces mêmes gens aurait tout simplement dû commencer à s’y appliquer avec plus d’ardeur APRÈS sa mort. Il y a donc un problème à double sens, les deux avec les baptêmes pratiqués après la mort de M. Armstrong et la préparation antérieure pour le festin de noces, avant sa mort. Il est clair que l’idée selon laquelle l’Œuvre n’existerait plus après la mort de M. Armstrong représente une ligne de pensées qui fait extrêmement défaut !

Depuis mes débuts comme ministre, il y a une trentaine d’années, j’ai baptisé au moins 600 personnes. Franchement, je suis plus sûr de la conversion des gens que je visite AUJOURD’HUI, que je ne l’étais de celle de ceux que j’ai visité au début des années 70 et par la suite. Ma compréhension de la vraie valeur de la richesse de la Vérité divine est beaucoup plus profonde, aujourd’hui. Nous aurions tous dû finir par mieux l’apprécier, à cause des événements que nous avons tous vécus. Je terminerai en disant que parmi les gens qui nous contactent, de par le monde, certains ne connaissaient pas l’Église de Dieu avant. Leur intérêt et leur sincérité sont réels. Avec le temps, nous baptiserons certainement davantage de « nouvelles personnes ».

« La disette d’entendre les paroles de l’Éternel » et « la porte ouverte » devant Philadelphie

Amos 8 :11 décrit une prophétie depuis longtemps comprise et attendue : « la disette (ou famine) d’entendre les paroles de l’Éternel ». Nous y avons fait référence, plus tôt. Apocalypse 3-8 est clair : Dieu a placé une porte ouverte devant l’ère (ou le dirigeant) de Philadelphie de l’Église de Dieu. M. Armstrong a écrit, dans Le Mystère des siècles (page 238 de la version originale anglaise), que « Dieu a placé devant cette ère — ou ce dirigeant humain — une porte ouverte…cette Église et/ou ses dirigeants ont peu de puissance. » Il était clair que M. Armstrong n’était pas absolument certain duquel il s’agissait.

Il se peut que cette porte ouverte existe toujours, là où les philadelphiens se réunissent. Ils ont peut-être encore « peu de puissance », mais nettement moins que du vivant de M. Armstrong. Il n’y a pas d’autres conclusions à tirer de cette citation.

Certains estiment que si un individu continu d’accomplir l’Œuvre, soit qu’il ne croit pas que nous soyons dans la famine (disette) de la parole, soit qu’il croit qu’une porte est toujours ouverte devant les restes de Philadelphie, ou soit les deux. On entend des gens parler de ces deux sujets mais avec des points de vue différents. Mais, ce raisonnement représente l’essence de la conclusion qu’en tirent plusieurs, qui ne veulent plus continuer de faire l’Œuvre, concernant ceux qui souhaitent, eux, poursuivre dans ce sens.

Je crois sincèrement que nous sommes au début de la « famine de la parole ». C’est une opinion personnelle. M. Armstrong enseignait, et je crois, que la famine sera à son comble au début de la Grande Tribulation. Ça vaut cependant la peine de répéter que je n’ai jamais — au grand JAMAIS — cru que cela serait une excuse pour ne pas CHERCHER À faire l’Œuvre. En fait, je pense que ceux qui seront récompensés, en fin de compte, le seront davantage pour avoir essayé de faire l’Œuvre que pour ce qu’ils auront accompli. Ainsi que je l’ai dis, je n’ai pas la prétention de dire que moi ou l’Église Restaurée de Dieu, produirons plus de fruits, ne serait-ce qu’une fraction de plus, que n’en avait produit le ministère de M. Armstrong. Il ne reste pas assez de temps pour faire une Œuvre de cette taille; et croire le contraire c’est tomber dans le piège de se dire : « Mon maître tarde à venir » — chose que je suis résolu d’éviter. Et, vous devriez l’être tout autant.

Aucune prophétie ne parle d’un « Élisée » qui viendrait après l’Œuvre de l’« Élie » (M. Armstrong). L’œuvre des deux témoins sera certainement un puissant témoignage de l’Œuvre. Mais, ces derniers ne représentent pas un type de l’« œuvre d’Élisée », ni d’aucune sorte de « Josué » des temps modernes qui marcherait dans les traces de Moïse. Malgré leur présence, ils ne baptiseront ou ne convertiront personne. La famine de l’Œuvre précédente aura déjà eu lieu.

Si cette famine a déjà commencé, alors nous devrions considérer ce qu’est au juste qu’une famine. Lorsqu’un pays ou une région est affligé par la famine, c’est rarement parce qu’il n’y a PAS de denrées alimentaires, mais plutôt à cause d’un MANQUE de disponibilité de ces denrées. Même lors des pires famines, ceux qui y avaient survécu avaient réussi à trouver de la nourriture. Il ne s’agit pas ici d’une sorte de logique truquée, mais simplement d’une bonne perception de la nature des famines. Dieu sait ce qu’est une famine, parce qu’Il en a vu des milliers. N’allez pas croire qu’Il aurait créé une autre définition de celle que nous avions typiquement d’une famine.

Ceux qui ne sont pas d’accord avec la compréhension que M. Armstrong avait du moment où la famine surviendrait, devraient réaliser qu’une famine signifie une rareté des denrées alimentaires — mais non absolument introuvables. Réfléchissez à cela lorsque vous dites que le fait d’être dans la période dite de « la famine…d’entendre les paroles de l’Éternel » signifie que nous n’avons plus besoin de faire l’Œuvre. C’est là une impulsion irrationnelle de la logique, pour en arriver à une conclusion pratique et commode. Cela n’est cependant pas fondée sur l’histoire, la logique, les enseignements de M. Armstrong, ou sur les Écritures !

Lors d’une famine les gens doivent travailler BEAUCOUP PLUS FORT pour produire et se procurer de la nourriture, sinon ils mourront de faim. Ce n’est pas le moment de se reposer, mais plutôt de travailler encore plus FORT, pour cultiver et récolter la nourriture afin de sauver des vies.

Voici un parallèle qui pourrait vous aider à comprendre ce dont nous parlons. Daniel 12 :7 a prophétisé une « dispersion » qui se produirait dans l’Église. Certains se sont servis de cette dispersion comme d’une licence pour ne pas se faire enseigner et guider par qui que ce soit — et pour croire que l’Église du Christ est maintenant désespérément divisée ! On affirme qu’aucun ministre n’est désormais autorisé à dicter à qui que ce soit ce qu’il doit faire. Plusieurs savent que ces déclarations ne sont pas exagérées. Le Christ a dit que Son Église ne cesserait jamais d’exister et qu’Il ne l’abandonnerait jamais. Le fait que la dispersion prophétisée de l’Église soit le RÉSULTAT de la tromperie des dirigeants apostats n’est pas une licence pour se rebeller contre les instructions des ministres fidèles. Le fait que Dieu a prédit une famine n’est pas non plus une licence pour se rebeller contre l’Œuvre, en se relâchant, pas plus que la prophétie concernant une « dispersion » à venir de l’Église n’est une licence pour se rebeller contre la direction du véritable ministère du Christ.

Quand la Tribulation sera là, il sera impossible d’accomplir l’Œuvre. Tout au long de la période de trois ans et demi, la famine sera totale. Vous comprenez maintenant la logique des gens qui n’examinent pas attentivement la parole divine, et qui aiment bien répandre des termes qu’ils ne comprennent pas !

Comme M. Armstrong ignorait si la porte était ouverte devant Philadelphie ou devant lui, je n’ai pas, moi, l’intention d’user de présomption pour en définir. Sincèrement, je l’ignore. Je présume que la porte est, soit fermée, soit qu’elle est en train de se fermer, et ce, probablement depuis quelques d’années.

La tâche d’accomplir la grande mission avait été assignée à M. Armstrong, d’une manière prophétique et spécifique. Nous sommes déterminés à ne jamais laissé le fait que l’Église Restaurée n’atteindra jamais une taille importante être un prétexte pour croire que nous n’avons plus l’obligation de continuer l’Œuvre. Mais, nous avons effectivement le devoir de porter au monde l’intégralité de la Vérité de la même manière que l’avait fait M. Armstrong.

Nous réécrirons toutes les vérités divines

À la Fête de 2002, l’ÉRD aura réécrit les centaines de vérités que M. Armstrong nous avait enseignées. Elles sont à la disposition de centaines de millions de gens à travers le monde, via notre site Internet. Et, nous les réimprimons afin qu’elles soient disponibles sur demande.

Humainement parlant, je serais porté à croire que même ceux qui ne font pas l’Œuvre, auraient au moins pour nous quelconque considération, à cause de cette affligeante tâche. Je serais également porté à croire que les gens veilleraient à ne pas s’attaquer à un groupe qui accomplit l’Œuvre et enseigne avec exactitude les vérités doctrinales auxquelles nous avions tous coutume de croire. Sinon, ils risqueraient « d’avoir combattu contre Dieu » (Actes 5 :39) ! Mais, je ne suis pas naïf au point de croire que les gens vont tenir compte de ce conseil, ni qu’ils auront pour nous une quelconque considération.

Nous utiliserons tous les moyens que Dieu mettra à notre disposition, selon les fonds qu’Il nous pourvoira pour continuer l’Œuvre. Mises à part la Grande Tribulation et notre fuite vers le lieu de refuge, rien ne nous arrêtera. Tant que nous en aurons le souffle et le temps, absolument rien ne nous empêchera d’accomplir l’Œuvre de Dieu. Personne ne devrait jamais douter de l’intensité de notre détermination. En vérité, comme l’a écrit l’apôtre Paul dans Philippiens 1 :16, nous sommes établis « pour la défense de l’Évangile » et nous ne nous laisserons « aucunement effrayer par [nos] adversaires » (v. 28).

Il est faux de dire que l’on est trop petit pour accomplir l’Œuvre. Cette attitude est mauvaise. C’est mépriser « le jour des faibles commencements » (Zach. 4 :10). Tout ce qui a crû a toujours commencé petit. Qu’il y ait peu ou beaucoup de gens pour nous aider, ou que Dieu en appelle peu ou plusieurs par nos efforts, nous sommes prêts à nous acquitter de la tâche. Après tout, c’est Lui qui donne la croissance dans l’Église et qui décide du nombre exact de gens qu’Il « ajoutera à l’Église, à chaque jour ». Nous nous souviendrons de Jean 6 :44, 65. C’est Dieu qui, par Son Esprit, attire les gens. Mais c’est à nous de décider si oui ou non nous voulons accomplir l’Œuvre. Et c’est Dieu qui décide de la taille qu’elle atteindra. C’est Lui qui décide du temps que nous avons pour l’accomplir. Que nous devenions important — ou que nous restions petit — n’a rien à voir avec le fait d’être trouvés « faisant ainsi » !

Il faut toujours qu’il en soit aussi simples.

Se souvenir de Jérémie 48 :10

À la fin des années 60, j’ai découvert un puissant verset qui dénonce ceux qui ne terminent pas l’Œuvre divine avec force. Les marges de ma Bible contiennent encore les notes référentielles de ce que l’on nous avait enseigné au Collège Ambassador.

Jérémie 48 :10 déclare : « Maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de l’Éternel, maudit soit celui qui éloigne son épée du carnage ! » Bien que la deuxième partie de ce passage fait référence à 47 :6 et à ceux que Dieu utilisera pour brandir Son épée au « Jour du Seigneur », nous avons toujours compris que la première partie se rapportait à l’Œuvre de prêcher l’Évangile — ainsi que nous avions tous coutume de le comprendre, et de le pratiquer.

D’autres termes qui donnent une signification exacte de « avec négligence » sont, nonchalance, mollesse, oisiveté, indolence (paresseusement). Si des gens sont tombés dans une attitude de négligence, de nonchalance, d’oisiveté et d’indolence face à l’Œuvre, c’est qu’ils en sont forcément arrivés à voir le besoin de continuer l’Œuvre à travers des arguments et des raisonnements « trompeurs ». Ce qui leur a permis de se sentir confortable dans leur rébellion. Cependant, combien plus grande sont la condamnation et la « malédiction » qui reposent sur ceux qui n’accomplissent PLUS DU TOUT l’Œuvre divine !

Notons qu’une des façons de « faire l’Œuvre » avec négligence est de dire aux gens : Oui, il faut faire l’Œuvre, mais on n’a plus à se préoccuper des doctrines que l’on ne considère plus comme étant fondamentales ou essentielles au salut. C’est ce que font certains groupes d’importance. Cette « tromperie » séduit et retient les gens là où l’on fait une Œuvre négligemment ! Les groupes qui croient et pratiquent des fausses doctrines les enseignent invariablement à l’intérieur de « l’Œuvre » qu’ils font !

Pourquoi le Christ aurait-Il dit : « Vous n’aurez pas achevé de parcourir les villes d’Israël que le Fils de l’homme sera venu » (Matth. 10 :23) si personne ne s’efforce de le faire dans cette période qui précède Son retour ? La seule explication, c’est qu’il y a effectivement des gens qui s’efforcent de parcourir tout Israël, par la prédication de l’Évangile et l’avertissement d’Ézéchiel, jusqu’à la Tribulation. Ce verset n’a pas changé avec la mort de M. Armstrong.

Matthieu 9 :37-38, jumelé à Jacques 5 :16, montre que ceux du peuple de Dieu doivent prier sans cesse afin qu’il y ait plus d’« ouvriers », pour aider à la moissons; et ils doivent le faire d’une manière « efficace » et « avec zèle ». Si l’Œuvre était terminée, les gens n’auraient plus à travailler (œuvrer) dans la prière, pour demander à Dieu d’envoyer davantage d’« ouvriers ».

Rappelez-vous, accomplir l’Œuvre est et constitue une œuvre. Les prières ferventes et efficaces sont aussi une œuvre (Matth. 9 :37-38; Jacques 5 :16). Ces gens sont eux-mêmes des « ouvriers/travailleurs », localement, et de bien des façons.

Plusieurs connaissent le genre d’œuvre ou de travail qu’exige ce type de prières — aussi plusieurs ne veulent plus y consacrer le temps et les efforts nécessaires. Ils préfèrent prier pour eux-mêmes — pour leur croissance, leur développement et leurs problèmes, leurs besoins, leurs désirs et leur salut. De toute évidence, de tels individus pourraient même en conclure que si plus d’ouvriers se joignaient à l’œuvre de la moisson, certains d’entre ces derniers pourraient même leur enlever des villes.

Toute cette tragique façon abusive, désœuvrée, négligente et inculte de raisonner vient de Satan, qui cherche à empêcher le plus grand nombre de gens d’entrer dans la Famille divine — chose qu’il sait qui ne lui sera jamais offerte.

Le Christ a dit : « Mon Père agit…moi aussi, j’agis » (Jean 5 :17). Nous devons également agir. Un chrétien doit imiter le Christ (I Pi. 2 :21) et le Père (Matth. 5 :48). Dans Jean 4 :34, le Christ a dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. » Notre « nourriture » doit être de terminer l’Œuvre de Dieu !

Si vous cessez de faire l’Œuvre, alors votre condition est vraiment grave

Lisez attentivement la prochaine citation. Étudiez-la. Méditez-la. Relisez-la souvent afin d’en apprécier toute la sagesse — et, efforcez-vous de ne jamais l’oublier !

« J’ai toujours remarqué que ceux dont le cœur, et le portefeuille, sont vraiment dans l’Œuvre divine sont ceux qui demeurent spirituels, proches de Dieu, et qui croissent spirituellement. Et tout membre de l’Église de Dieu, sans exception, qui perd son intérêt dans cette ŒUVRE DIVINE — celle de porter l’Évangile au monde…finit par prendre du recul spirituellement. Son entendement est fermé. Il finit par croire aux mensonges et aux erreurs. Il devient de plus en plus amère, malheureux, et, soit qu’il retourne dans le monde, soit qu’il se lance dans un faux mouvement de second ordre, qui ne produit aucun fruit et qui néglige totalement d’accomplir la mission du Christ — L’ŒUVRE DE DIEU ! »

— Herbert W. Armstrong, “ More Growth in the Church of God ”, The Good News, mars 1960

Depuis mon renvoi de l’Église Universelle de Dieu au début de 1993, j’ai vécu la douloureuse expérience d’en voir plusieurs cesser d’accomplir l’Œuvre. J’ai vu des gens s’abaisser dans des idées et des doctrines prophétiques interminables et insensées. C’est exactement ce que M. Armstrong avait dit qu’il se passerait ! Une fois que les gens ont abandonné l’Œuvre, ils tombent invariablement dans le pharisaïsme, les critiques, le dénigrement et la condamnation absolue des autres. À vrai dire, la vision égocentrique qu’ils ont de leur univers les amènent à se concentrer que sur leur propre personne. Ils croient que ce sont eux qui ont raison, et que tous les autres ont torts !

Chose étonnante, les gens qui abandonnent l’Œuvre, croyant qu’ils « demeurent fermes », tombent dans une diversité d’hérésies graves qu’ils sont incapables de voir.

Premièrement, en dépit de ce que M. Armstrong a enseigné sur sa restauration, certains croient qu’il n’y a plus de Gouvernement divin dans l’Église. Ils se sont convaincus que les faux dirigeants de l’ÉUD ont été capables de la détruire.

Deuxièmement, cependant, ces gens croient que la doctrine d’une seule vraie Église ne s’applique plus à notre époque. Autrement dit, ils croient que le Christ « est maintenant divisé ». (En réalité, parce qu’elle a fait des compromis doctrinaux, la septième est devenue divisée.)

Troisièmement, ces gens en déduisent que s’il n’y a plus de vraie Église ou de continuation du Gouvernement de Dieu, ils ne doivent plus payer Ses dîmes à Dieu. Après tous, si Dieu ne Se trouve dans aucune des organisations, il n’est plus nécessaire de Lui verser des dîmes.

Quatrièmement, ces hérésies s’ont automatiquement suivi d’un mépris de l’avertissement donné dans Hébreux 10 :23-26. Ces versets contiennent l’avertissement explicite que le fait d’abandonner « notre assemblée » constitue un péché délibéré — et impardonnable. Mais, certains se disent que s’il n’existe plus de vraie Église, où Dieu travaille, il n’est donc plus nécessaire de fraterniser à tous les sabbats, avec aucun groupe spécifique.

Cinquièmement, sans un vrai Gouvernement divin, composé de ministres qualifiés et fidèles, il n’est plus nécessaire, croit-on, de laisser aucun ministre ou ministère corriger ou enseigner qui que ce soit. Comme c’est merveilleux, raisonnable, arrangeant et pratique pour l’homme charnel qui, de toute façon, ne souhaite être dirigé ou gouverné par qui que ce soit (Rom. 8 :7) !

Je conclu avec le prochain avertissement de M. Armstrong. Puisse-t-il servir de concert avec toutes les citations antérieures. Il se disait que, puisque le temps se fait de plus en plus court, nous devrions y mettre plus d’ardeur. Nous ne devons jamais nous arrêter ou abandonner, sous prétexte que nous sommes tannés ou fatigués de « faire le bien », en prêchant l’Évangile à un monde malade et périclitant.

« Au cours de mes cinquante années d’expérience j’ai pu constater qu’un chrétien, afin de croître et de se développer le caractère, doit mettre son cœur dans l’Œuvre divine à laquelle les serviteurs du Christ, choisis par Lui, participent. Nos “œuvres” sont la part que nous prenons à l’Œuvre divine qui a pour mission de répandre le vrai Évangile de par le monde en tant que témoignage et de préparer le chemin pour le retour du Christ. Nous ne sommes que Ses instruments. C’est l’Œuvre de Dieu ! »

— Herbert W. Armstrong, Que ferez-vous dans la vie future ?, p. 26.

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