Cette section démontrera que plusieurs des principes et des enseignements, que nous allons examiner, ont été renforcés par l’approche que leur avait accordée M. Armstrong, et ce à maintes reprises et de bien des façons. Il comprenait qu’il lui fallait sans cesse répéter les choses extrêmement importantes.
(1) M. Armstrong croyait-il que l’Œuvre devait être accomplie exclusivement par lui-même, et que celle-ci prendrait fin avec sa mort ?
Il est fascinant de voir le nombre de gens qui croient que M. Armstrong s’imaginait que la prédication de l’Évangile devait censément prendre fin à sa mort. Beaucoup de gens ont mis ces paroles sur ses lèvres. Trois citations sont généralement invoquées (l’une est tirée de son livre Le Mystère des siècles, une de L’incroyable potentialité de l’homme, et l’autre du Worldwide News du 19 mars 1981) par ceux qui cherchent à prouver que c’était ce qu’il croyait.
Les gens qui veulent attirer l’attention sur eux-mêmes prétendent que M. Armstrong aurait dit à ses successeurs de se concentrer exclusivement à « préparer l’épouse pour le festin de noces ». M. Armstrong avait effectivement dit, à la fin de sa vie, qu’une attention beaucoup plus grande devrait être portée à cette tâche. Mais, la plupart des gens, et même des groupes entiers, ont en grande partie ignoré cette directive.
La plupart des groupes qui cherchent à faire l’Œuvre ne semblent pas comprendre l’importance de « nourrir le troupeau ». C’était comme s’ils croyaient que faire l’Œuvre est la SEULE chose qu’ils aient besoin de faire. En revanche, il y en a d’autres qui, réagissant à cette tendance « déséquilibrée », et comme ils sont humains, tombent dans l’autre extrémité, en croyant que l’Œuvre est terminée. Ils semblent en déduire que si l’Œuvre continuait, le troupeau serait mal nourri ou l’épouse mal préparée pour le festin de noces. Malheureusement, ceux qui font partie de ces deux catégories, égales mais opposées, prétendent, avec suffisance, que c’est l’autre approche qui est mauvaise; et, les deux parties refusent de reconnaître que ces deux façons de penser conduisent les gens dans les fossés !
Une brève citation d’une lettre que j’ai reçue illustre bien l’hypothèse répandue selon laquelle ceux qui veulent accomplir l’Œuvre le font systématiquement au détriment de l’Église. Remarquez à quel point l’auteur de cette lettre semble incapable de comprendre que je puisse « préparer l’Église » ou me préparer moi-même, si je continue de faire l’Œuvre :
« Vous m’avez répondu qu’il est facile de ne pas faire l’Œuvre. À mon avis, se préparer et préparer l’Église représente une tâche bien plus difficile que celle de faire marche arrière pour faire l’Œuvre, sans aller de l’avant, en restant tel que nous étions en 1986…. »
L’auteur croit qu’accomplir l’Œuvre c’est faire « marche arrière ». Il s’est persuadé lui-même qu’en ne portant plus l’Évangile au monde c’était « aller de l’avant », et ne plus rester « tel que nous étions en 1986…[l’année du décès de M. Armstrong] » Cette déclaration absurde préconise une totale élévation de soi : celui d’aller au-delà de la vie, de l’Œuvre et du ministère de M. Armstrong !
Avoir l’audace d’insinuer que M. Armstrong aurait parrainé ce genre de raisonnement est outrageux. Je suis étonné que ses étudiants se soient autant éloignés des enseignements qu’il leur avait donnés. J’en suis consterné, et j’ai honte de ce genre d’individus, qui prétendent suivre et honorer les enseignements de ce grand serviteur de Dieu ! Puisse Dieu les aider à se repentir et à délaisser leur opiniâtreté, leur orgueil, leur égoïsme et leur aveuglement.
En conséquence, un fossé est caractérisé comme étant de faire l’Œuvre, d’abord et avant tout, sans trop se soucier de tous les détails relatifs aux doctrines et de nourrir le troupeau. L’autre fossé serait mieux résumé par la prétention de « demeurer ferme », tout en rejetant la plus grande doctrine que M. Armstrong ait jamais enseignée — porter l’Évangile et le message d’Ézéchiel au monde. Ces groupes finissent invariablement par tomber dans d’autres fausses doctrines, et contre lesquelles M. Armstrong nous avait mis en garde. Donc, le fait que plusieurs aient négligé de nourrir le troupeau et de préparer l’épouse ne sera jamais une raison valable pour ignorer l’Œuvre. La seule Œuvre que Dieu ait jamais accomplie par Ses serviteurs est celle d’annoncer la venue de Son Royaume ! Les prochaines citations montrent clairement que c’était ce que M. Armstrong avait toujours enseigné. Si vous ne me croyez pas, croirez-vous aux propres paroles de M. Armstrong ? Lisez vous-mêmes ses déclarations, qui démontrent qu’il croyait fermement que le fait de garder son cœur dans l’Œuvre était la plus importante clef pour rester sur la bonne voie et se préparer pour le festin de noces.
« Je suis maintenant dans ma quatre-vingt quatorzième année. Bien que mes facultés soient réduites, il est possible que Dieu me permette de continuer à diriger l’Œuvre pendant quelque temps encore. Mais les douleurs cardiaques occasionnelles dont je souffre m’amène à sentir le besoin de faire connaître aux co-ouvriers ce qui en retourne vraiment.
« Rappelez-vous, cette Œuvre est l’Œuvre de Dieu, le Créateur vivant.
« Je remercie Dieu pour avoir organisé Son Œuvre avec tellement de soin, de sorte que, peu importe les conséquences de ma maladie, l’Œuvre se poursuivra jusqu’au second Avènement du Christ…qui est la Tête vivante de cette Œuvre; et Il continuera de guider ceux qu’Il a choisis, jusqu’à Son second Avènement, qui approche chaque jour davantage. »
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 23 décembre 1985
« Cette lettre est la première lettre que j’écris en 1986, et il se pourrait fort bien que ce soit ma dernière…Il est possible que la tâche que Dieu m’a confiée soit terminée, même si celle de l’Église de Dieu — qui accomplira fidèlement sa mission jusqu’au retour du Christ, le Chef réel de cette Église — ne l’est pas encore.
« Souvenez-vous, Frères, que cette Œuvre n’est pas celle de Herbert W. Armstrong…ou de quelque autre homme. C’est l’Œuvre du Dieu vivant, du Créateur…Le plus gros de la tâche reste encore à faire. »
—Lettre co-ouvrière du 10 janvier 1986
« Frères, si nous voulons continuer à croître — tant SPIRITUELLEMENT qu’en nombre — nous devons nous rappeler que le BUT premier de l’Église est de PRÊCHER L’ÉVANGILE DU CHRIST AU MONDE ENTIER . C’est sa mission première. Quiconque voit la mission du Christ comme étant “l’œuvre personnelle de Herbert Armstrong” n’est tout simplement pas un membre de l’Église de Dieu. Celui qui ne met pas tout son cœur dans cette Œuvre, il N’EST PAS UN MEMBRE DE LA VRAI ÉGLISE DE DIEU , et il n’est aucunement autorité à assister, ni à fraterniser dans aucune de ses congrégations locales . »
— Herbert W. Armstrong, “Why Local Assemblies ?”, Good News, mars 1954
Cette dernière citation est puissante ! On ne saurait se tromper quant à la forte opinion que M. Armstrong avait de ceux qui ne mettaient pas leur cœur dans l’Œuvre. Il ne se gênait pas pour dire qu’on ne devait même pas autoriser ces gens à assister aux assemblées.
ARRÊTEZ-VOUS, et réfléchissez-y ! Ces trois dernières citations couvrent pratiquement les trente-deux dernières années de la vie de M. Armstrong. Croyez-vous réellement que les deux premières (et celle tirée de la lettre co-ouvrière du mois de novembre 1985 citée un peu plus loin) soient le reflet d’une diminution de l’importance que M. Armstrong accordait à l’accomplissement de l’Œuvre, en 1954 ? Absolument pas.
« L’Évangile de Jésus-Christ est le message que le Christ proclama. Ce message était la Bonne Nouvelle, ou l’Évangile, du Royaume de Dieu. Voilà le message qu’Il prêcha : le rétablissement du Gouvernement divin par la venue du Royaume de Dieu.
« L’Église apostolique de l’an 31 de notre ère le proclama.
« Aujourd’hui nous poursuivons l’Œuvre divine dans un monde dont la population est beaucoup plus nombreuse, un monde industrialisé et complexe disposant d’instruments de travail qui n’existaient pas au premier siècle.
« Si quelque chose devait m’arriver, l’Église devra poursuivre le travail, tout comme les congrégations locales et leurs ministères. »
— Herbert W. Armstrong, “Congress of Leading Ministers”, WWN, 6 mars 1981
« NOUS NE POUVONS PAS NOUS PERMETTRE DE DEVENIR TIÈDES , et laisser notre esprit se détourner de l’immense BESOIN de cette mission très particulière, en cette époque particulière dans l’histoire du monde, alors que le retour du Christ et de SON ROYAUME sont si proches !
« Parlons maintenant de l’Œuvre.
« Peu de gens comprennent ce qu’ EST l’Église, au juste. Il y a tellement d’églises dans le monde que les gens les prennent comme allant de soi. Mais, il y a plus de 1 953 ans, le Christ a dit : “Je bâtirai mon église”. Peu de gens savent POURQUOI Il l’a bâtie, et dans quel BUT . À l’origine, ce but était double :
- Proclamer au monde l’Évangile que Dieu lui envoya par Jésus, en tant que Messager divin (Mal. 3 :1) du Royaume de Dieu à venir;
- Appeler et préparer un peuple choisi… “Je n’ai JAMAIS DIT que je m’attendais à vivre jusqu’au retour du Christ. »
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 19 mars 1981.
Lors d’une conversation téléphonique que j’avais eue avec M. Armstrong (en 1980 ou 1981), je lui avais dit que je ne croyais pas que Dieu le laisserais mourir avant qu’il n’ait « terminé l’Œuvre ». Il me répondit franchement, dans des termes fort éloquents, qu’il ne voulait pas que je l’influence dans ce sens. Il m’expliqua qu’il ne voulait pas que l’Église croit qu’il ne mourrait pas tant que l’Œuvre ne serait pas terminée. Il savait pertinemment qu’il pouvait mourir et que l’Œuvre transcendait sa personne.
Je n’oublierai jamais ses paroles tonitruantes lors de cet appel, en faisant allusion à un homme qu’il venait de réprimander sévèrement. Ce dernier voyageait régulièrement autour du monde, prédisant que M. Armstrong vivrait jusqu’au retour du Christ. Je ne cherche pas à dénigrer cet homme, parce que moi aussi je le croyais. Et je pense que la plupart des gens le croyaient peut-être aussi. M. Armstrong ne voulait pas voir se perpétuer ce faux espoir.
D’après l’histoire, ce fut vers cette même époque que cet homme altéra grandement les longs sermons de M. Armstrong en présentant, à la place, des diapositives sur l’Œuvre. La seule preuve que j’ai de cette conversation, ce sont les citations données plus haut, et le moment précis où apparut le nouvel exposé de cet homme dans les congrégations, par le biais de ses diapositives. À vous de décider si je dis la vérité.
(2) Quand M. Armstrong a-t-il enseigné que l’Œuvre prendrait officiellement fin ?
Les prochaines citations montrent, notamment en les jumelant à celles de la section précédente, que M. Armstrong savait qu’il pouvait mourir avant le retour du Christ. Rappelez-vous qu’il en était parfaitement conscient lorsqu’il avait rédigé ses dernières lettres co-ouvrières. Il savait qu’il était gravement malade. Il savait aussi que la vraie Église de Dieu continuerait l’Œuvre de prêcher l’Évangile au monde et d’avertir celui-ci jusqu’à l’arrivée de la Grande Tribulation. Quiconque conteste ce point, après avoir lu ces citations, n’est pas une personne honnête.
« Frères, ce monde périt parce qu’il ne connaît pas Dieu et qu’Il ne Se fait pas connaître à eux, comme on le voit dans Osée 4 :6. Par mes visites personnelles, la revue LA PURE VÉRITÉ , la télévision et la radio, et d’autres ouvrages, nous proclamons cette connaissance avec FORCE et AUTORITÉ . Certains y prêtent l’oreille. C’est le dernier témoignage de Dieu contre ceux qui ne le font pas . NOUS DEVONS PERSÉVÉRER JUSQU’AU RETOUR DU CHRIST !
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 18 novembre 1984
« Frères, je vous demande, au nom de Jésus-Christ, de participer le plus possible dans l’Œuvre divine, en cette période critique avant la Grande Tribulation, qui mettra fin à notre tâche juste avant le retour imminent du Christ et du Monde à Venir. »
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 25 novembre 1985
« Notre travaille dans l’ ŒUVRE DIVINE prendra fin peu après la résurrection imminente des États-Unis d’Europe ! »
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 14 août 1978
« Frères, le temps se fait court. Quand surgira cette grande puissance européenne, notre grande Œuvre sera presque achevée. Ce sera alors « la nuit…où personne ne peut travailler”, comme l’a dit Jésus (Jean 9 :4).
« RIEN D’AUTRE NE COMPTE MAINTENANT. En ces temps de la fin, nous devons nous consacrer le plus possible à l’Œuvre divine. »
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 16 juillet 1982
« …membres et co-ouvriers, la Grande Tribulation prophétisée (la Troisième Guerre mondiale nucléaire) débutera peu après l’unification européenne. Ce qui veut dire que NOTRE TÂCHE DE LA PROCLAMATION DE L’ÉVANGILE DU ROYAUME DE DIEU SERA TERMINÉE ! Il ne nous reste plus beaucoup de temps. Il y aura bientôt une FAMINE de la parole de Dieu (Amos 8 :11).
« Dieu dit de travailler tandis qu’il est jour, car la nuit vient, où personne ne peut travailler — dans l’Œuvre divine !
« Rien ne saurait être plus important dans notre vie, actuellement, que cette Œuvre de Dieu. »
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 22 novembre 1982
Cette citation prouve que M. Armstrong croyait qu’il y aurait « une famine de la parole » durant la Grande Tribulation. Il n’y a pas d’autre façon de comprendre son enseignement. Soyez honnête avec vous-mêmes relativement à sa conviction quant au moment où il y aurait la famine de la parole. (Ce sujet est abordé plus en détail dans la Section III.) J’admets que nous voyons probablement maintenant les débuts de cette famine. En dire plus que cela serait de modifier et redéfinir la compréhension qu’avait M. Armstrong sur ce qui déclencherait « la famine de la parole ».
« Chaque jour nous approchons davantage de la fin de cet âge. Chaque jour le temps se fait plus court. La Bible nous averti que le jour où PERSONNE NE PEUT TRAVAILLER — dans l’Œuvre divine — est juste devant nous. Nous devons nous consacrer à cette Œuvre comme jamais auparavant, afin que nous puissions terminer le travail pour lequel le Christ nous a appelés. »
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 23 octobre 1980
(3) Quelle importance M. Armstrong accordait-il à l’Œuvre par rapport à la perspective du vrai comportement philadelphien ?
M. Armstrong ne mâchait pas ses mots quand il parlait de notre part dans l’Œuvre divine ou du fait que les gens risquaient de perdre leur vie éternelle s’ils en compromettaient l’importance. La citation suivante le montre clairement.
« Si nous n’accomplissons pas maintenant le BUT IMPORTANT pour lequel Dieu nous a appelés, nous n’entrerons jamais dans Son Royaume. Ce fait ne doit pas être pris à la légère !
« Combien y en a-t-il parmi nous qui ne se soucient plus du dessein divin, et qui présument que nous sommes appelés et placés dans l’Église de Dieu dans le seul but d’être sauvés, et pour jouir de la fraternisation et de la vie sociale dans nos congrégations ? »
« Frères, croyez-vous que les églises du soi-disant "christianisme” soient aussi les églises de Dieu — que nous ne sommes qu’une autre des nombreuses dénominations, la seule différence étant que nous pratiquons des doctrines différentes ?
« Cela absolument faux ! Nous, dans l’Église de Dieu, nous ne sommes pas qu’une autre de ces églises. Ces églises sont du monde; elles n’ont pas, ou ne connaissent pas, ou ne proclament pas, l’Évangile du Christ — le message que Dieu envoya au monde par Lui, en tant que le MESSAGER . »
« Au retour du Christ [Luc 19 :11-24], nous devrons tous rendre compte de l’utilisation que nous aurons faite de Son Saint-Esprit — de notre participation dans Son Œuvre !…Ceux qui auront été infidèles ou qui auront abandonné l’Œuvre — la seule raison pour laquelle vous êtes appelés maintenant dans l’Église — se retrouveront dans la même position que celle décrite aux versets 20 et 24. Ils perdront ce salut qu’ils cherchaient à OBTENIR !
« Vous êtes tous prévenus que vous devez assurer votre appel et votre élection ! »
— Herbert W. Armstrong, " Why Did God Put You In His Church ? ", Good News , mai 1974
La prochaine citation est très importante; elle résume l’idée que M. Armstrong avait sur l’Église, le véritable amour chrétien, l’unité, sa perception concernant les Frères divisés et dispersés et le Festin de noces. Elle « enveloppe », pour ainsi dire, tous ces sujets. Nous en avons même fait le pivot de notre Énoncé « QUI SOMMES-NOUS ? » (que l’on trouve sur la page d’accueil de notre site Internet.)
» « Qu’en est-il du chrétien “solitaire”, qui dit : Je servirai le Christ à ma manière ? Qu’en est-il de celui qui quitte l’Église de Dieu, pour entretenir une relation personnelle avec le Christ — croyant obtenir ainsi son propre salut — sans pour autant participer aux efforts de l’Église pour prêcher le vrai Évangile dans LE MONDE ENTIER ?
« Ou qu’en est-il de celui gui suit un HOMME pour sa personnalité, son charisme ou son charme, ou un autre groupe ?
« Arrêtez-vous, et RÉFLÉCHISSEZ !
« Le Christ épouserait-Il plusieurs groupes divergeants, qui ne s’entendent pas entre eux — mais qui pourtant professent Son nom ?
« Jésus a dit : “Celui qui n’est pas avec moi [et puisqu’Il est le Chef de la seule et unique Église de Dieu, Il voulait nettement dire avec Lui, là où Il œuvre — dans la seule Église de Dieu !] est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse” (Matth. 12 :30).
« Le Christ épousera LA SEULE ET UNIQUE VRAIE ÉGLISE , et non pas plusieurs groupes ou individus dispersés.
« La voie et la Loi divines pourraient se résumer par un seul mot : “ AMOUR ”, qui est la voie qui consiste à “ DONNER ”, tandis que la voie de Satan consiste, elle, à “ PRENDRE ”. Celui qui cherche à OBTENIR son salut autrement que par la seule Église que le Christ va épouser, est dans la voie qui consiste à “ PRENDRE ”. Les fidèles dans l’Église DONNENT par leurs prières, leur fidélité, leurs encouragements; ils appuient l’apôtre choisi du Christ…pour DONNER au monde la BONNE NOUVELLE de son SEUL ESPOIR ! »
— Herbert W. Armstrong, "Les sept preuves de la vraie Église de Dieu", La pure Vérité, septembre 1979
Pourrions-nous jamais oublier toutes les fois que M. Armstrong nous parlait des deux voies — celle consistant à « prendre » et l’autre, à « donner » ? Il est clair qu’il croyait que ceux qui ne font pas l’Œuvre sont égoïstes. Maintenant, songez à quel point M. Armstrong aurait été égoïste s’il avait cru qu’il était le seul à pouvoir « donner » l’Évangile au monde — notamment à l’époque la plus crédule et horrible de l’histoire du monde. Il nous aurait enseigné qu’après sa mort nous aurions pu retourner en arrière, dans la voie qui consiste à « prendre » — ou se concentrer sur sa propre préparation pour le Royaume au lieu d’essayer de « donner » ce trésor qu’il nous a donné — à nous comme à plusieurs autres !
La sixième ère de l’Église est celle de « l’amour fraternel ». Ceux qui en font partie se font du souci pour les autres, qu’ils fassent partie du monde ou de l’Église. Cette ère ne donne pas une image de gens égoïstes, qui ne veulent pas partager ce qu’ils ont. Prétendre que les philadelphiens n’ont plus besoin de partager cet Évangile, qui avait été librement partagé avec eux, avec d’autres, c’est porter offense aux enseignements, à la compréhension, au caractère, voire même à la mémoire de M. Armstrong.
J’ai honte et je me sens gêné face à ces gens qui prétendent « demeurer fermes » en toutes choses, et ce tout en abandonnant la plus grande doctrine qu’il nous ait jamais enseignée.
Ne vous y trompez pas ! L’enseignement selon lequel nous sommes liés par un engagement continu d’accomplir l’Œuvre est UNE GRANDE DOCTRINE ENSEIGNÉE PAR M. ARMSTRONG !
Rejeter cet enseignement est une hérésie ! N’allez surtout pas croire le contraire. Beaucoup de gens peuvent se duper eux-mêmes, et croire que ce n’est pas une hérésie, mais ils ne peuvent pas duper Dieu. Si c’est votre cas, sachez que je ne veux pas vous blesser, mais plutôt vous exhorter, espérant faire renaître en vous l’amour de l’Œuvre divine telle que nous la faisions jadis.
Posez-vous la question : Que se serait-il passé si M. Armstrong avait cessé de fraterniser avec l’ère de Sardes de la même manière que plusieurs, aujourd’hui, ont quitté l’ère de Laodicée afin d’avoir une excuse pour ne pas faire l’Œuvre ? Si M. Armstrong avait quitté l’ère de Sardes et n’avait pas accompli l’Œuvre, parce que la plupart de ceux qui faisaient partie de cette ère-là ne voulaient pas la faire avec lui, alors vous et moi n’aurions jamais connu la Vérité. Nous ferions encore partie du monde.
Dieu merci ! M. Armstrong n’a pas pensé comme un grand nombre de gens égoïstes, aujourd’hui, qui prétendent honorer et suivre ses enseignements !
J’espère que vous réalisez à quel point ce type de raisonnement est ridicule et dangereux. Soyez vigilant. Ne vous y faites pas prendre !
« À l’origine, l’Œuvre divine débuta avec UN seul homme, Jésus-Christ. Puis le jour de la Pentecôte, en l’an 31 de notre ère, ce même Saint-Esprit qui avait porté l’Œuvre divine à travers Son corps, fut donné à Ses apôtres et les fortifia, ainsi que tout Son CORPS COLLECTIF qui, depuis ce jour-là, forme l’Église de Dieu.
« Mais en l’an 70 de notre ère, après avoir proclamé cette BONNE NOUVELLE au monde d’alors — après que l’Église eut crû et grandi en nombre et en puissance — le siège central de l’Église, qui se trouvait alors à Jérusalem et qui avait dû fuir à l’approche des armées romaines, se dispersa et, sous la persécution — et à cause du découragement, parce le Christ n’était pas encore revenu avec gloire et puissance —, l’Église S’ENDORMIT.
Elle cessa de proclamer le message du Christ, le vrai Évangile ! »
« Nous sommes dans une guerre spirituelle, sur la ligne de tir avec le CHRIST, notre Commandant — lançant des bombes spirituelles de la VÉRITÉ DIVINE — le message de l’Évangile même du Christ — afin d’amener le monde entier à prendre CONSCIENCE de la BONNE NOUVELLE de l’imminence du retour du Christ et de Son Royaume, pour régner et apporter la joie et la paix dans le Monde à Venir. On ne peut, ni baisser les bras — se relâcher — ni abandonner ce combat !
« Qu’arriverait-il lors d’une guerre si une armée, dans un élan soudain d’adrénaline, se rouait en avant pour gagner la bataille, et qu’ensuite elle laissait tomber les armes et décidait de se la couler douce ou prendre congé ? ELLE PERDRAIT LA GUERRE ! Le Christ a dit que ce ne seront que ceux qui auront persévéré jusqu’à la fin seront sauvés ! CONTINUONS , avec plus de détermination — plus dévoués que jamais à la grande mission du Christ ! Nous ne devons pas gagner une simple bataille, pour ensuite perdre la guerre. MAINTENANT, AVANÇONS VERS LA VICTOIRE FINALE AVEC PLUS D’ARDEUR QUE JAMAIS ! »
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 25 octobre 1985
M. Armstrong avait rédigé cette dernière citation seulement sept semaines avant sa mort. Il savait que le Christ avait commencé l’Œuvre de la prédication de l’Évangile dans l’ère du Nouveau Testament. Il réalisait que ce n’était pas lui qui l’avait commencée. Cette mission (Matth. 28 :19-20) s’adresse à tous les serviteurs de Dieu, à travers l’ère du Nouveau Testament. Toutes ces citations expliquent qu’il savait que l’Œuvre allait lui succéder. Remarquez que Matthieu 24-14 montre que le vrai Évangile serait prêché jusqu’à ce que vienne « la fin ». Ce qui est sans doute plus important encore, c’est le verset 46, qui montre que les serviteurs fidèles seraient trouvés « faisant ainsi ». Le contexte (établi 32 versets plus tôt) montre qu’ils doivent être trouvés « en train d’accomplir l’Œuvre ».
Matthieu 10 :1, 6 et 23 ajoutent que les vrais serviteurs du Christ n’auront pas encore achevé de parcourir les villes d’Israël « que le Fils de l’homme sera venu ». La prochaine citation démontre clairement que M. Armstrong croyait que Matthieu 24 :14 et 46 correspondait exactement à ce que le Christ entendait. N’oubliez jamais ce rapport important.
« Je veux qu’à Son arrivée le Christ puisse me dise : “ C’EST BIEN, BON ET FIDÈLE SERVITEUR ”. Pas vous ? !… Il ne nous reste peut-être plus qu’une année, ou peut-être deux, ou cinq….
« Cependant, JE SAIS que le Christ a dit, pour ce qui est de connaître le moment de Son Avènement : “Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses gens… ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera FAISANT AINSI !
« Si le Christ devait mettre fin à notre œuvre l’an prochain, je veux qu’Il me trouve “faisant ainsi” — en train d’accomplir Son Œuvre… jusqu’à la dernière minute ! »
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 21 janvier 1971
La troisième question ne serait pas complète sans une dernière citation essentielle, en espérant qu’elle vous ébranlera. M. Armstrong savaient que les philadelphiens allaient poursuivre l’Œuvre divine, tandis que les laodicéens, eux, « faibliraient » (n’oubliez pas que l’Œuvre c’est travailler) et qu’ils deviendraient « spirituellement dépouillés », à cause de leur « indifférence », de leur « tiédeur », de leur « manque de zèle », et ainsi de suite.
« Frères, QUI prêche au monde le même Évangile que Jésus prêcha, l’Évangile du Royaume de Dieu ? Connaissez-vous une autre église qui accompli cette prophétie, celle de d’accomplir L’ŒUVRE DE LA SEULE VRAIE ÉGLISE , en cette époque ?
« Le Christ a dit de l’Église de Philadelphie : “Tu as peu de puissance”. De toutes les autres Églises depuis le temps des apôtres jusqu’au second Avènement du Christ, elle est sans doute la moins importante en terme de nombre, de puissance et de force physique. Elle a peu de ministres.
« C’est CETTE Église que le Christ utilise comme SON instrument pour proclamer Son ÉVANGILE DU ROYAUME DE DIEU — le GOUVERNEMENT de Dieu — au monde. Il a mis devant elle une “PORTE OUVERTE”, pour qu’elle proclame cet Évangile au MONDE ENTIER . Il Corinthiens 2 :12-13 explique le sens de cette “PORTE”. L’apôtre Paul écrivit : “L orsque je fus arrivé à Troas pour l’Évangile de Christ, quoique le Seigneur m’y eût ouvert une PORTE .”
« Mais, parmi ceux qui sont dans l’Église, aujourd’hui, certains se fatigueront de faire le bien. Ils se vanteront d’être la vraie Église — croyant qu’ils sont spirituellement riches, alors qu’en fait ils sont presque dépouillés spirituellement. Parce qu’ils sont insensibles à la vraie Œuvre de Dieu, à leur tiédeur et à leur manque de zèle, le Christ les vomira de Sa bouche. Il ne peut pas Se servir d’eux pour accomplir Son Œuvre. Et s’ils ne se repentent pas, ils perdront le salut même qu’ils se vantaient de posséder ! Puisse Dieu vous aider à ne jamais sombrer dans l’Église laodicéenne ! »
— Herbert W. Armstrong, " Must God’s Ministers Be Ordained by the Hand of Man ?", Good News , octobre 1962
(4) À qui M. Armstrong attribua-t-il l’idée voulant que l’Œuvre serait terminée ou inutile ?
Souvent je reçois des lettres de gens, sincères mais malavisés, qui cherchent à me convaincre que je me rebelle contre les instructions divines enseignées par M. Armstrong. Tout ce qu’il me faudrait faire, pour me « soumettre » à Dieu, serait de cesser de faire l’Œuvre. La plupart de ces gens viennent d’une certaine organisation qui proclame, avec grand éclat (depuis plus de dix ans), demeurer ferme à tout ce que M. Armstrong a jamais enseigné. En fait, la direction de cette organisation s’est sans doute écartée encore plus des enseignements de M. Armstrong que la plupart des autres groupes. La plupart de ceux qui en font partie ne semblent pas le discerner, parce qu’ils sont séduits depuis tellement longtemps. Plusieurs d’entre eux me demandent d’« évoluer », de « grandir » ou d’« accepter la nouvelle compréhension prophétique » qu’ils ont. Certains me louangent ouvertement, en me disant que je demeure ferme en toute chose… sauf à une. Ils me remercient de demeurer ferme, et en même temps, me disent qu’ils espèrent me voir renoncer à ma vaine tentative de faire l’Œuvre. Ils se servent des faibles efforts d’autrui, qui font une Œuvre d’une bien mauvaise façon, comme d’une excuse pour ne rien faire. J’arrive rarement à les amener à se rendre compte de la réalité de ce raisonnement extrêmement erroné.
À vrai dire, ce sont eux qui, plus que d’autres, m’ont inspiré à écrire cet ouvrage, plus étendu et exhaustif. Je sens leur sincérité; j’espère seulement pouvoir les réveiller et leur faire prendre conscience du grave danger dans lequel ils se trouvent. Voici une lettre que j’ai reçue de l’un d’eux, ceci afin que vous puisiez voir comment ces gens raisonnent.
Un couple marié a écrit : « Ne nous en voulez pas d’avoir soulevé ces questions. Mais nous avons du mal à comprendre que, sur le plan doctrinal, vous puissiez être si proche de ce que M. Armstrong nous avait enseigné, dans la plupart des domaines, et continuer de croire que vous devez encore prêcher au monde. » Ils poursuivent en citant L’incroyable potentialité de l’homme (pages 123-124) dans le but de démontrer que M. Armstrong aurait dit qu’il n’y avait que les apôtres qui pouvaient prêcher l’Évangile au monde entier.
Je n’ai pas de doute là-dessus. Je crois que l’Église Restaurée de Dieu n’aura jamais assez de temps, ni la taille ou les ressources nécessaires pour accomplir une Œuvre même proche d’être aussi grande que celle que fit M. Armstrong. Néanmoins, ne sommes-nous pas tous heureux qu’il ait eu la fixation de prêcher l’Évangile au monde et ce, BIEN AVANT QU’IL NE RÉALISE QU’IL ÉTAIT UN APÔTRE ? Je ne prétends pas être un futur « apôtre », que Dieu révélerait ultérieurement. Je tiens cependant à souligner, que ce n’était que plus tard, après avoir puissamment prêché l’Évangile pendant plusieurs années, que M. Armstrong en était venu à réaliser qu’il était un apôtre. Il n’avait pas attendu après un signe céleste pour aller de l’avant. De même que l’apôtre Paul en instruisit Timothée, dans II Timothée 3 :10, concernant l’ordination des diacres (qui devaient d’abord accomplir la tâche d’un diacre avant d’être ordonnés en tant que tel), ainsi en est-il des apôtres !
Matthieu 10 montre le Christ qui envoya douze hommes, qui n’étaient même pas convertis, sans parler des apôtres, prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu. Ce ne fut que plus tard, le jour de la Pentecôte, qu’il fut manifeste que le Christ les avait choisi pour ce poste élevé. Luc 10 :9 précise qu’il en envoya soixante-dix autres, pour la même raison. Selon toute vraisemblance, ces hommes ne sont jamais devenus apôtres. La première Section de cet ouvrage cite en détails, des douzaines de cas d’hommes, qui n’étaient pas des apôtres, et que Dieu utilisa pour prêcher l’Évangile au monde. Une fois de plus, arrêtez-vous quelques instants, et réfléchissez là-dessus.
Dans Actes 8-12, Philippe, un diacre, prêcha le Royaume de Dieu — l’Évangile — aux habitants de Samarie (verset 5). Bien que plus tard il fut élevé au rang d’évangéliste, cet événement avait eu lieu bien avant. Toutefois, le récit, dans le livre des Actes, montre bien que Philippe n’avait pas agi de par sa propre autorité — pas plus que ne le peut aucun diacre, aujourd’hui. Cet autorité devait forcément lui avoir été octroyée par les apôtres, parce qu’ils étaient venus en Samarie pour imposer les mains aux gens, afin qu’ils reçussent l’Esprit de Dieu. Cela se passa après que Philippe eut baptisé un certain nombre de gens. Il est intéressant de noter (versets 6-7) que Philippe, bien qu’il fût diacre, chassa des démons et accomplit des miracles. Au chapitre précédent (Actes 7), nous lisons qu’Étienne prêcha l’Évangile avec tant de force (vous remarquerez que dans son message il fait référence au retour du Christ), qu’il fut lapidé à cause de cela. La puissante prédication de ce diacre comprenait même un avertissement et une accusation contre ceux qui l’écoutaient ! Une fois de plus, arrêtez-vous un instant, réfléchissez là-dessus.
En désignant son successeur, M. Armstrong savait fort bien que ce dernier n’était pas un apôtre !
Il le chargea néanmoins de poursuivre l’Œuvre, comme avant, parce tout était déjà en place pour cela. Plus tard, avec l’aide de son directeur d’Administration de l’Église de l’époque, cet homme s’éleva lui-même au rang d’apôtre — allant ainsi à l’encontre des directives qu’il avait reçues de M. Armstrong. Ce même homme, en fait, m’avait personnellement dit que c’était bien lui qui avait rédigé cette information apparaissant au-dessus de sa signature.
Peu avant sa mort, M. Armstrong avait formellement refusé que son successeur soit élevé au rang d’apôtre; il lui avait cependant conféré officiellement toutes ses autres fonctions. Il est bien connu que cet homme aspirait vivement à ce poste, à cause des conversations répétées qu’il avait eues sur la question avec M. Armstrong. Ce dernier lui avait dit, devant de nombreux témoins, que le Christ était le seul à pouvoir le placer à ce rôle — et qu’Il le rendrait manifeste seulement si et quand Il l’aurait décidé. Il avait expliqué que, si cela devait avoir lieu, ce serait que parce que les fruits auraient déjà été rendus manifestes par l’Œuvre qu’il aurait exécutée par sa fonction, avant de recevoir ce poste.
La plupart des gens qui ont cessé de faire l’Œuvre sont tombés dans une sorte de piège que j’appelle « pacotilles prophétiques progressives ». Au moins trois dirigeants de groupes « dissidents » se sont faits prendre dans ce piège. Même après avoir quitté ces dirigeants, souvent les gens n’ont pas toujours réussi à se libérer entièrement de ce piège.
La trois prochaines citations montrent la forte perception qu’avait M. Armstrong sur la véritable origine du raisonnement de ceux qui croient que « l’Œuvre est terminée ». Disons-le franchement ! Il croyait, et il ne cessa d’enseigner, que ce genre de raisonnement est satanique ! Au fond, le diable réprouve tout message qui le dépeint comme étant enchaîné pour mille ans. Il sait que cela signifie qu’il ne pourra plus demeurer le « dieu de ce monde » !
Remarquez Il Corinthiens 4 :4. Ce verset démontre la justesse de la compréhension qu’avait M. Armstrong du rôle direct que joue le diable, alors qu’il cherche à contrecarrer l’Œuvre divine : « …pour les incrédules dont le dieu de ce siècle [de ce monde] a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. » Pourrait-on jamais douter que le Satan chercherait à aussi bloquer, dénigrer et entraver la vraie Œuvre divine, aujourd’hui ? Son but est de confondre ceux qui jadis comprenaient l’Œuvre de la prédication de cet Évangile au monde.
« Aujourd’hui, comme à l’époque des premiers apôtres, il y a PLUSIEURS SÉDUCTEURS dans le monde. Ils S’ATTAQUENT à l’Église de Dieu et à Son Œuvre. C’est Satan le diable qui est l’accusateur de nos vrais Frères » (Apoc. 12.10).
« Presque tout le Nouveau Testament est un AVERTISSEMENT pour le peuple de Dieu contre les pièges de Satan, qui tente d’entraver et DÉTRUIRE l’Œuvre divine — qui est la raison même pour laquelle Dieu vous a appelés MAINTENANT , avant d’entreprendre de SAUVER LE MONDE ENTIER !
« Rappelez-vous ce qu’a dit le Christ : “ VOUS LES RECONNAÎTREZ À LEURS FRUITS ” !
« Ceux qui accusent faussement et qui, pour des raisons égoïstes, cherchent à nous éloigner de l’Église de Dieu, prêchent-ils le Royaume de Dieu au monde ? Accomplissent-ils le BUT même pour lequel Dieu nous a appelés maintenant ?
— Herbert W. Armstrong, “Why Did God Put You In His Church ?” The Good News , mai 1974
J’ai réalisé qu’une bonne partie de la division qui existe maintenant parmi le peuple de Dieu, à la fin de cet âge, n’a pas vraiment grand chose à voir avec les terribles machinations des faux dirigeants qui se sont emparés de l’Église Universelle de Dieu. Aujourd’hui, cette division nous vient plus directement des loups, de l’ivraie, des hypocrites (des flatteurs), des meurtriers, des faux prophètes, des calomniateurs, des diffamateurs, des accusateurs, des destructeurs et des anarchistes, qui ont quitté l’apostasie pour adhérer aux groupes « dissidents ». Satan a envoyés ces gens pour attaquer, confondre et diviser. (Cela est expliqué plus en détails dans notre tiré à part Pourquoi y a-t-il autant de groupes « DISSIDENTS » ?)
Je suis devenu un témoignage vivant de la nature impitoyable de leurs fausses accusations.
« Le Christ n’a pas bâti Son Église juste pour créer des clubs sociaux locaux, dont l’ UNIQUE BUT aurait été de fraterniser avec les autres. C’est à DESSEIN qu’Il l’a bâtie, pour proclamer Son ÉVANGILE , pas seulement dans leur congrégation, mais DANS LE MONDE ENTIER — À TOUTES LES NATIONS .
« Satan exerce maintenant une grande persécution contre l’Église, pour faire cesser la proclamation du Royaume de Dieu.« C’est ce qu’il cherche à STOPPER AVANT TOUT ! Le Christ vivant, qui est le CHEF de cette Église, veut que cette mission demeure pour nous toujours une PRIORITÉ ; et que nous ne laissions JAMAIS rien nous en détourner ! Car TOUT dépend de cela !
« Tout au long de la Bible — notamment dans le Nouveau Testament — nous sommes sans cesse prévenus que notre véritable ennemi, c’est Satan ! Il cherche à nous détourner de notre GRANDE MISSION avec des choses physiques et matérielles, en les faisant paraître BEAUCOUP plus importantes…jusqu’à ce que nous N’ARRIVIONS PLUS À DISCERNER LE PROBLÈME . »
« Si nous demeurons fidèles au Gouvernement divin, nous régnerons, avec et sous la conduite du Christ, sur TOUTES LES NATIONS . Nous y jouerons un rôle précis, toujours sous le Christ, notre GRAND SACRIFICATEUR . Nous L’assisterons alors à SAUVER LE MONDE ENTIER — et Satan ne sera plus là pour s’attaquer à nous !
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 18 mars 1974
« Satan ne cessera jamais de vouloir détruire l’Œuvre du Dieu vivant. Tout est consigné dans la Bible, dans la prophétie. J’ai étudié les Écritures, pour connaître l’issue des choses; et j’ai compris que, en fin de compte, NOUS (en Dieu) VAINQUONS ! »
— Herbert W. Armstrong, lettre co-ouvrière du 25 juin 1985
Il était de circonstance de conclure avec cette dernière citation. Beaucoup de gens aiment bien citer sa dernière partie (y compris moi), mais peu d’entre eux semblent se rappeler l’importance primordiale du contexte dans lequel M. Armstrong l’avait écrite — moins de sept mois avant sa mort ! Il semblait savoir qu’il devait nous mettre en garde une dernière fois contre les efforts acharnés du diable pour détruire l’Œuvre. Cette citation s’avéra en fin de compte plus prophétique qu’on aurait pu le réaliser !
(5) Comment M. Armstrong voyait-il la corrélation qu’il y a entre la seule vraie Église, faire l’Œuvre divine et payer les dîmes seulement à l’organisation où Dieu œuvre ?
Les trois prochaines citations montrent hors de tout doute que les dîmes de Dieu (rappelez-vous que les dîmes appartiennent à Dieu, et non à la personne qui les versent) doivent être envoyées là où l’Œuvre est accomplie et où l’on prêche TOUTE la Vérité. Ces citations démontrent la grande responsabilité qu’ont les gens de s’assurer qu’ils ne versent ces dîmes uniquement là où Dieu travaille. La prochaine citation montre que les gens doivent « sortir » des groupes « divisés » et improductifs.
M. Armstrong savait que Philadelphie deviendrait une très petite Œuvre au début de l’ère de Laodicée, alors qu’un si grand nombre de gens se lassent de « faire le bien ». Mes autres ouvrages montrent clairement que, pour M. Armstrong, les vérités doctrinales, sans compromis aucun, constituaient le seul point de départ qui fût acceptable. Cela doit être établi avant que l’on verse les dîmes de Dieu à l’Œuvre.
M. Armstrong comprenait que même Sardes, quoique terriblement divisée, faisait une petite Œuvre. Il en est de même pour Laodicée.
« Nous devrions avoir HONTE de l’œuvre lamentable, laxiste et pitoyable qui a divisé les Frères et dont le message n’a atteint que très PEU de gens, avec quasiment aucune vraie conversion ! Tout cela alors que des dirigeants en quête de POUVOIR ont fait des déclarations abusives, fallacieuses et trompeuses afin de faire croire aux payeurs de dîmes que “l’Œuvre progresse”. Quelle ironie ! Quelle tragédie ! Quel dommage !
« Nous louons Dieu de ce que plusieurs parmi les plus spirituels soient SORTIS ! »
— Herbert W. Armstrong, “Did Christ Reorganize the Church ?”, Good News , février 1939
« Il y a des ministres qui sont appelés et utilisés par Dieu — mais plusieurs ne le sont pas.
« La dîme est quelque chose de SACRÉE . Elle appartient à Dieu; elle sert à Son Œuvre. Elle doit être versée là où Il ŒUVRE… Demandez à Dieu de vous donner la SAGESSE ! »
— Herbert W. Armstrong, “Are You Being Tested on this Point ?”, Good News , février 1939
La dernière citation résume cette section, en déclarant clairement que la vraie Église « organisée » de Dieu forme fidèlement « un tout » et accomplie Son Œuvre. Ceux qui n’y participent pas perdront en fin de compte leur salut. Ils n’obtiendront pas ce qu’ils voulaient, parce qu’ils ne cherchent plus à « DONNER » la merveilleuse Vérité divine aux autres.
« Quel est le BUT de l’Église — sa divine mission ? Proclamer l’Évangile en tant que témoignage au monde. Autrement dit, continuer l’Œuvre divine, commencée par Jésus Lui-même.
« Après Sa résurrection, Il confia cette mission à Ses disciples : “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création” (Marc 16 :15).
« L’Église de Dieu est avant tout un organisme spirituel. Elle n’est PAS un organisme humain. Elle est le “Corps du Christ”, et le BUT de son existence est de continuer l’ ŒUVRE DIVINE .
« Est-il possible qu’une personne, qui a adhéré à une secte, une église ou une dénomination religieuse qui n’accomplit PAS l’Œuvre divine, puisse être vraiment convertie, et qu’elle soit guidée par l’Esprit de Dieu qui habite en elle ? La réponse est OUI — j’en ai connu quelques-unes. Mais dans chaque cas, soit qu’elles se joignaient à l’organisme spirituel organisé par lequel le Christ accompli la vraie Œuvre divine, soit que, une fois qu’elles avaient mieux compris la Vérité divine, elles l’avaient rejetée, PERDANT ainsi l’Esprit divin. Et cela est largement démontré par les fruits.
« Le Christ a dit que Ses brebis entendent et RECONNAISSENT Sa voix et Sa Vérité, et qu’elles Le suivent !
« Dieu vous a spécialement appelé et choisi ! POURQUOI ? Pour soutenir fidèlement l’apôtre du Christ et SAISIR toutes les occasions qu’Il met devant nous pour prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu ! Vous êtes appelés pour accomplir une Œuvre, et non juste pour être “sauvé” et recevoir la vie éternelle dans le Royaume de Dieu.
« Jésus S’est dépeint (Luc 19) comme un homme qui s’en alla au trône de Dieu, au ciel, pour y être couronné et recevoir officiellement le Royaume de Dieu. Il appela dix de Ses serviteurs, à qui Il remit chacun “une mine”, laquelle représentait la quantité de Saint-Esprit que chacun recevait au moment de sa conversion.
« “Lorsqu’Il fut de retour…Il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l’argent, afin de connaître comment chacun l’avait fait valoir”. Le premier avait fait croître sa portion du Saint-Esprit divin, en soutenant solidement l’apôtre de Dieu dans la prédication de l’Évangile du Royaume, en aidant et priant avec ferveur, et en demeurant fidèle — dans l’étude de la Bible, accroissant sa propre compréhension spirituelle et multipliant ainsi par dix sa portion initiale.
« …un des serviteurs n’avait pas crû dans la grâce et la connaissance du Christ, il n’avait pas non plus contribué à l’Œuvre divine, par les dîmes, la prière ou la fidélité. LA QUANTITÉ DE SAINT-ESPRIT QU’IL AVAIT REÇUE INITIALEMENT, EN TANT QUE DON DIVIN, LUI FUT MÊME ÔTÉE. IL PERDIT SON SALUT, LA VIE ÉTERNELLE .»
— Herbert W. Armstrong, Le Christ bouge rapidement pour préparer l’Église, La Bonne Nouvelle, juin/juillet 1979
Il est maintenant nécessaire d’aborder un point relatif. Il existe une école de pensées selon laquelle l’idée même qu’une corporation puisse être associée à l’Église de Dieu est absolument erronée et pernicieuse. Cette idée vient du fait que les dirigeants apostats de l’Église Universelle de Dieu ont pu s’emparer de la « corporation » (l’Église Universelle de Dieu Inc.) et ainsi, s’est-on dit, ils ont pu ensuite détruire l’Église. Et, toujours d’après cette déduction, le véritable problème n’était pas strictement relié aux fausses doctrines ou aux faux dirigeants, mais à une compréhension erronée du but, voire même de la nécessité d’une entité légale commune et connue sous l’appellation de « corporation ». Comme cela est futile et absurde.
Durant les cinquante-deux années de son ministère, M. Armstrong dirigea trois corporations distinctes, y compris la >Radio Church of Godjusqu’en 1968, et l’Église Universelle de Dieu jusqu’en 1979. Il fut alors forcé d’établir provisoirement une corporation indépendante, en Arizona, afin de contrecarrer les tentatives du receveur général qui s’était emparé de la corporation, au siège central à Pasadena. M. Armstrong reprit ensuite repris son poste comme dirigeant de l’Église Universelle de Dieu Inc. Bien qu’il n’ait jamais accordé de valeur spirituelle aux corporations, il était néanmoins conscient de leur valeur pratique dans « le monde de César ». Il savait parfaitement bien que l’incorporation concédait à l’Église un statut d’organisme à but non lucratif, l’exonérant de toutes taxes et des impôts, permettant aux gens de déduire légalement leurs dîmes de leurs obligations fiscales, et à l’Église de bénéficier d’un impact beaucoup plus grand dans la prédication autour du monde. Bien sûr, aux États-Unis, le statut de « corporation » permet aux églises de bénéficier d’autres avantages légaux. C’est là une bénédiction, et non une mauvaise chose.
Certes, il y des gens qui abusent des corporations; mais, en elles-mêmes, les corporations ne sont pas forcément quelque chose d’essentiellement mauvais ou néfaste. Certains vont se saouler, mais nous savons que l’alcool n’est pas un péché en soi. Des gens vont parier au poker, mais cela ne veut pas dire que tous les jeux de cartes sont mauvais. Tous les films sont-ils mauvais parce que certains sont pornographiques ? La danse comme telle est-elle mauvaise parce que certaines sont sensuelles et incitent au sexe ? La musique est-elle mauvaise en soi parce que certaines sont pourries ? Les voitures sont-elles à proscrire parce que certaines personnes conduisent imprudemment ? Doit-on bannir la Bible parce que certains individus l’interprètent mal ? Vous comprenez le point.
Une dernière pensée
Cette dernière citation montre comment l’Église de Dieu demeurera un « petit troupeau, persécuté et méprisé de tous ». Néanmoins, cela ne va pas la dissuader de poursuivre sa tâche jusqu’au retour du Christ. L’Église doit continuer de prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu. Parce que cette Œuvre a toujours été la responsabilité de l’Église, il faut noter que l’Église existe toujours ! Le Christ a dit que « les portes du séjour des morts » ne prévaudraient jamais contre elle, et qu’Il ne l’abandonnerait jamais. En conséquence, l’Église sera toujours présente — jusqu’au retour du Christ ! Ce n’est qu’à ce moment-là que « l’Œuvre de l’Église », prendra fin.
Incidemment, certaines personnes, ayant mal interprété L’incroyable potentialité de l’homme, aux pages 121 et 122, ont cherché à faire croire que la déclaration que M. Armstrong y a faite serait en contradiction avec sa prochaine déclaration. Dans son ouvrage, M. Armstrong SEMBLE dire que la prédication de l’Évangile au monde revient aux apôtres et non à l’Église. Mais, prenez la peine de lire attentivement le passage en question, et vous verrez que ce qu’il y déclarait en fait, c’était que le Christ n’avait pas établi l’Église dans le but de « convaincre le monde entier pour que tous aient accès au salut spirituel, maintenant…d’évangéliser et de “sauver” le monde — maintenant ! » (p. 123). Ces gens se servent abusivement de ce passage pour démontrer que la mission de prêcher l’Évangile aurait été confiée uniquement aux apôtres, et non pas à l’Église. Cet exemple n’en est qu’un parmi tant d’autres, qui démontrent à quel point les gens ignorent des citations explicites reflétant la véritable perspective qu’avait M. Armstrong. Ces gens se servent d’une une seule citation, la sortent hors contexte, pour ensuite en tordre le sens. Tout cela étant fricoté de manière à en arriver à une déduction pratique selon laquelle ils n’auraient plus à participer dans l’Œuvre.
En principe, c’est là une violation d’une règle clef en ce qui concerne l’étude de la Bible. On nous a enseigné que pour bien comprendre une doctrine, nous devions d’abord débuter avec les Écritures de base, et les plus claires. Il faut agir pareillement lorsqu’il s’agit de comprendre TOUT ce que M. Armstrong avait enseigné concernant l’accomplissement de l’Œuvre.
Réfléchissez bien à cette dernière citation, avant de poursuivre avec la Section III.
« Dieu commença Son Œuvre évangélique — proclamant l’Évangile (la bonne nouvelle) de SON ROYAUME — par le CORPS humain et particulier de Jésus. Après Sa résurrection, Jésus envoya le même SAINT-ESPRIT le jour de la Pentecôte de l’an 31 de notre ère, pour ensuite le faire entrer dans le CORPS COLLECTIF de ceux qui constituent l’Église de Dieu.
« L’ÉGLISE est donc le CORPS COLLECTIF que le Christ utilise en tant que SON INSTRUMENT ; elle est habilitée, par l’Esprit de Dieu, pour accomplir l’Œuvre divine. Le Christ est le Chef de l’Église, et Il la dirige à partir du ciel !
« Mais quelle est la MISSION divine de cette Église ? Quel est son BUT ? C’est d’accomplir l’ ŒUVRE DIVINE que Jésus commença, et qu’Il perpétue maintenant par Son Église.
« Où qu’elle se trouve, la vraie Église de Dieu — la SEULE Église que le Christ dirige — prêche en ce moment CET ÉVANGILE au monde entier — sur tous les continents, parce que la FIN est proche ! Voilà l’Évangile du Christ vivant ! C’est la BONNE NOUVELLE de la venue du ROYAUME DE DIEU afin de RÉGNER SUR LE MONDE !
« Et, où qu’elle se trouve, cette Église porte le nom d’Église de Dieu.
« Mais ce n’est pas tout. Plusieurs se sont appropriés le nom de Dieu; mais ils ne proclament pas le ROYAUME DE DIEU …
« La vraie Église prêche l’imminence de la venue du Christ en tant que Roi des rois et que Seigneur des seigneurs, afin de RÉGNER sur toutes les nations de la terre pendant mille ans.
« Aucune autre Église n’est semblable à cette Église !
« Elle accomplie l’Œuvre de Dieu. Elle est, comme Jésus a dit qu’elle serait, un “petit troupeau”, persécuté, et méprisé du monde. »
— Éditorial de Herbert W. Armstrong, La Bonne Nouvelle, août 1983