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OĂ¹ se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vĂ©ritĂ© de la Bible et qui est appelĂ©e Ă  vivre de “toute parole de Dieu.†Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonnĂ©
  • appelerait les membres mis Ă  part par la vĂ©ritĂ© pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

Les chrétiens sont-ils dégagés de l’Ancienne Alliance?

par David C. Pack

Qu’exige Dieu de la part des chrétiens aujourd’hui? De quelle façon les lois civiles données à l’ancien Israël s’appliquent-elles à l’époque du Nouveau Testament? Pour n’avoir pas compris les réponses à ces questions, plusieurs chrétiens traditionnels sont dans la confusion. Quelle est la vérité à ce sujet?

Plusieurs chrĂ©tiens traditionnels sont hĂ©sitants lorsqu’ils se demandent ce que le sacrifice de Christ a aboli et ce que Dieu exige de Son peuple aujourd’hui. Plusieurs considèrent l’Ancienne Alliance de la façon suivante: si les devoirs du sacerdoce tels les ablutions, les sacrifices d’animaux, etc. sont abolis, alors il en est de mĂªme avec tout ce que Dieu a ordonnĂ© sous l’Ancienne Alliance. L’extrait de la lettre qui suit illustre le besoin de bien comprendre ce sujet.

«Vous remarquerez sans doute que le livre [du LĂ©vitique] met l’accent sur les cĂ©rĂ©monies et les rituels que Dieu ordonna aux IsraĂ©lites. Le livre… semble en Ăªtre un de documentation sur les cĂ©rĂ©monies et les rituels; il explique l’ensemble des sacrifices que les IsraĂ©lites devaient accomplir, quotidiennement, hebdomadairement, mensuellement, annuellement, Ă  chaque 7 ans et Ă  chaque 50 ans. Notez de ce dont il parle en plus des sacrifices: les instructions en ce qui concerne les offrandes, les règles concernant la puretĂ© et l’impuretĂ©, les instructions pour les sacrificateurs, la relation entre les dĂ®mes et les sacrifices et leur association avec le Sabbat et les Jours Saints.

Il est intĂ©ressant de noter qu’aucune Église n’ait tentĂ© d’expliquer comment nous pourrions cesser totalement ou en partie d’observer les pratiques des 26 chapitres de ce livre tout en continuant d’affirmer qu’il faut observer “en partie†(pas l’ensemble) le chapitre 23. Pouvons-nous tirer de ce livre des informations qui soient compatibles avec les Écritures dans reste de la bible?

Le livre du LĂ©vitique est un livre intrigant qui nous informe abondamment sur les pratiques sacrificielles des IsraĂ©lites et des Juifs de l’époque du Christ. Pour quelles raisons les Églises veulent-elles Ă  tout prix l’ignorer ou ne comprennent-elles pas le message qu’il nous transmet? On peut mĂªme se demander si elles ont reçu le message.

Ce livre semble nous prĂ©senter plusieurs des “pratiques†des IsraĂ©lites qui dĂ©coulent de l’Alliance qu’ils ont conclue avec Dieu. Voici une question intĂ©ressante Ă  se poser: est-ce que tout ce que le livre enseigne doit cesser après le sacrifice de JĂ©sus-Christ? Si ce n’est pas le cas, quelle partie doit-on conserver? Ou, doit-on considĂ©rer l’ensemble des sacrifices dĂ©crits dans ce livre comme solidaires?»

Une autre personne nous a Ă©crit en disant, «pouvez-vous me dire si les lois sur la santĂ© et les autres statuts de l’Ancien Testament sont toujours obligatoires? Nous entendons beaucoup parler des dix Commandements et des FĂªtes, mais très peu sur les premiers».

Pourquoi tant de confusion?

Le coeur de ces questions est le suivant: comment des choses qui Ă©taient exigĂ©es de l’ancien IsraĂ«l et qui Ă©taient dĂ©crites avec tant de minutie peuvent-elles ne plus Ăªtre obligatoires alors que d’autres exigences sont toujours valides de nos jours? Cette confusion provient de l’incomprĂ©hension de la pertinence pour notre Ă©poque du grand nombre de lois qui avaient Ă©tĂ© donnĂ©es Ă  IsraĂ«l. Pour mieux comprendre, nous devons d’abord dĂ©finir les termes loi civile.

Une loi civile consiste de tout mandat, loi, dĂ©cret ou code qui rĂ©glementent le comportement ou une activitĂ© Ă  l’intĂ©rieur des limites d’une juridiction gouvernementale reconnue. Les lois civiles que Dieu a remises Ă  IsraĂ«l par l’intermĂ©diaire de MoĂ¯se se retrouvent dans les livres de l’Exode, du LĂ©vitique et du DeutĂ©ronome. Ils nous rĂ©vèlent comment mettre en pratique les principes Ă©noncĂ©s dans les dix Commandements. Ensemble, les commandements, les lois, les ordonnances civiles et les lois sacrificielles constituent l’Ancienne Alliance.

Nous allons examiner quelques-unes des lois civiles qui régissaient l’ancien Israël et voir comment aujourd’hui elles s’appliquent dans la vie des chrétiens selon les principes établis par Christ dans le Nouveau Testament.

À part la dîme, l’observance des Jours Saints et du Sabbat hebdomadaire, qu’est-ce qui était requis de l’ancien Israël, toujours mis en pratique par les Juifs de l’époque de Christ et que les chrétiens doivent encore observer de nos jours? Et qu’est-ce qui n’est plus requis? Pour mieux comprendre ces points, nous devons d’abord établir certains principes de base.

(1) IsraĂ«l Ă©tait une nation physique, Ă  l’esprit charnel, Ă  qui l’Esprit-Saint n’avait pas Ă©tĂ© donnĂ©. Dieu ne leur avait pas offert la vie Ă©ternelle. Il y a plusieurs endroits dans l’Ancien Testament oĂ¹ nous lisons «l’assemblĂ©e d’IsraĂ«l». Actes 7:38 fait rĂ©fĂ©rence Ă  IsraĂ«l comme «l’assemblĂ©e au dĂ©sert». Ces termes ont la mĂªme signification. Dieu les avait choisis afin qu’ils soient une «prĂ©figuration» physique de Son Église du Nouveau Testament (ceux qui seraient engendrĂ©s par le Saint-Esprit).

Notez I Corinthiens 10:6: «Or, ces choses [les expĂ©riences d’IsraĂ«l] sont arrivĂ©es pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais dĂ©sirs, comme ils en ont eu». Leur esclavage en Égypte, leur dĂ©livrance sous la conduite de MoĂ¯se, la traversĂ©e de la Mer Rouge et leur sĂ©jour au dĂ©sert ont tous Ă©tĂ© consignĂ©s dans la Parole de Dieu pour que nous puissions apprendre de leurs expĂ©riences.

Sans l’Esprit-Saint, Israël ne pouvait observer correctement les lois spirituelles de Dieu (notez Romains 8:8). Dieu leur a donné une longue liste de choses «à faire et à ne pas faire» parce qu’ils étaient incapables d’observer l’esprit de la Loi. Les Israélites ne pouvaient obéir à Dieu en «esprit et en vérité» (Jn 4:23-24). Il était nécessaire que les choses soient clairement définies.

Hébreux 11:6 montre qu’il est impossible de plaire à Dieu sans la foi, et la véritable foi est à la fois un fruit (Gal 5:22) et un don (I Cor 12:9) de l’Esprit. Ce n’est qu’en recevant le Saint-Esprit (la «circoncision du coeur») qu’on peut devenir un «Juif spirituel» (Rom 2:28-29).

(2) IsraĂ«l Ă©tait une entitĂ© oĂ¹ l’Église et l’État Ă©taient unis (Ex 19:6; Ac 7:38), qui possĂ©dait des lois dĂ©taillĂ©es qui rĂ©gissaient Ă  la fois les questions civiles et religieuses. L’ancien IsraĂ«l Ă©tait en rĂ©alitĂ© l’Église de l’Ancien Testament.

Les critiques de la bible tentent de démontrer, en faisant référence à Malachie 3:6, que la Parole de Dieu se contredit et, par conséquent, n’a pas de valeur. Dans ce verset, le Christ, qui est le rocher de l’Ancien Testament (I Cor 10:1-5), déclare, «car je suis l’Éternel, je ne change pas».

Ces critiques disent, comment la bible peut-elle Ăªtre la Parole de Dieu si les choses ont changĂ© entre l’Ancienne Alliance et le Nouveau Testament?

La rĂ©ponse est simple. On a qu’à considĂ©rer la Parole de Dieu comme un contrat entre Dieu et Son peuple. L’Ancienne Alliance n’était essentiellement qu’un contrat de mariage. Les termes du contrat ne changent jamais. Toutefois, les termes cessent dâ€™Ăªtre en vigueur entre les deux parties si l’une ou l’autre est en dĂ©faut, si elle ne remplit pas ses responsabilitĂ©s. Dans un tel cas, le contrat aurait Ă©tĂ© caduc. Les termes du contrat ne changent pas, mais il existe dans ce dernier des clauses «d’annulation».

Voyez HĂ©breux 8:8: «Car c’est avec l’expression d’un blĂ¢me [envers IsraĂ«l et Juda] que le Seigneur dit Ă  IsraĂ«l: voici, les jours viennent, dit le Seigneur, oĂ¹ je ferai avec la maison d’IsraĂ«l et la maison de Juda une alliance nouvelle». Pour bien comprendre, il faut considĂ©rer ce qui suit: «Et tous les habitants de la terre l’adoreront [la BĂªte], ceux dont le nom n’a pas Ă©tĂ© Ă©crit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a Ă©tĂ© immolé» (Apoc 13:8).

Dieu savait bien avant la création de l’homme que celui-ci pourrait pécher. Adam possédait le libre arbitre. Il avait le choix d’obéir ou non aux lois divines. Il aurait pu choisir de ne pas manger du fruit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, mais plutôt de celui de l’Arbre de Vie.

Toutefois, Adam fit le mauvais choix. Ce n’est pas Ă  ce moment que Dieu a dit: «Oups! Je n’avais pas pensĂ© Ă  ça. Je dois trouver quelque chose pour compenser! Je suppose que je vais maintenant devoir envoyer Mon Fils comme sacrifice pour le pĂ©ché». Dieu savait que mĂªme si Adam avait fait le bon choix, il y aurait quelqu’un qui aurait finalement fait le mauvais choix.

La seule chose qui est mentionnĂ©e comme ne faisant pas partie du plan prĂ©-Ă©tabli par Dieu est le sacrifice par IsraĂ«l de leurs enfants aux dieux paĂ¯ens: «Ils ont bĂ¢ti des hauts lieux Ă  Baal, pour brĂ»ler leurs enfants au feu en holocaustes Ă  Baal: ce que je n’avais ni ordonnĂ© ni prescrit, ce qui ne m’était point venu Ă  la pensĂ©e» (JĂ©r 19:5). Cela ne signifie pas que Dieu fut pris par surprise. Ă€ Ses yeux un pĂ©chĂ© est un pĂ©chĂ© (Voyez Jc 2:10-11). IsraĂ«l commettait des meurtres lors de cĂ©rĂ©monies d’adoration de dieux paĂ¯ens. Aussi horrible que cela fĂ»t, Dieu ne fut pas obligĂ© de repenser Son plan.

Lorsque Paul écrit dans Galates 3:19, «Elle [la loi gouvernant les sacrifices] a été donnée ensuite à cause des transgressions». Il fait allusion à une «provision contractuelle», une provision qui ne serait pas entrée en vigueur si Israël avait obéi à Dieu. Comment pouvons-nous savoir cela? Voyez Osée 6:6: «Car j’aime la piété [miséricorde] et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes» (voyez également Ps 40: 6, 8).

Les sacrifices d’animaux ne furent pas institués par Dieu parce qu’Il y a pensé après coup, pas plus que ce ne fut le cas pour le sacrifice du Christ.

Christ a marié l’ancien Israël.

L’Ancienne Alliance entre Christ et l’ancien Israël était en fait un contrat de mariage, ou une alliance. Dans Jérémie 3:14 Dieu dit à Israël, «car je suis votre maître». (Le mot pour maître est traduit à plusieurs autres endroits par «mari»). Bien qu’Il l’ait plus tard divorcée (3:8) pour son infidélité, le mariage demeurait en vigueur jusqu’à la mort de Christ. Le mariage et le divorce de Christ avec l’ancien Israël obéissaient aux lois de l’Ancien Testament (voyez Ézéchiel 16:38 et Deutéronome 24:1).

Tout comme l’Ancienne Alliance était un accord entre Dieu et l’Israël physique, la Nouvelle Alliance est un accord entre Dieu et l’Israël spirituel, les véritables chrétiens aujourd’hui. Est-ce que cela signifie pour autant que les chrétiens d’aujourd’hui ne sont plus liés par les lois données à l’ancien Israël?

Afin de mieux comprendre ce sujet, nous devons voir ce qui a changé après le sacrifice du Christ:

(1) Le besoin de sacrifices d’animaux n’existe plus (Héb 9:12-14). Ces sacrifices symbolisaient le sacrifice du Christ. Ils existaient pour enseigner à Israël d’une façon très frappante la pénalité qu’entraîne le péché, c’est-à-dire la mort. Après la venue du Christ et Son sacrifice pour l’ensemble des péchés de l’humanité, il n’y avait plus besoin de ce rappel physique.

(2) Les responsabilités physiques d’un souverain sacrificateur physique ont été remplacées par le rôle spirituel d’un Souverain Sacrificateur spirituel, Christ (notez le verset 11).

(3) L’obéissance stricte à la lettre de la Loi a été remplacée par la nécessité d’obéir à la fois à la lettre et à l’esprit de la Loi. Nous verrons ce que cela signifie pour les chrétiens aujourd’hui.

Dans d’autres publications, nous montrons que la dĂ®me, l’observance du Sabbat et des Jours Saints et l’obĂ©issance aux dix Commandements ne faisaient pas partie de l’accord (de l’Alliance) que Dieu a conclu avec IsraĂ«l. L’Ancien Testament nous rĂ©vèle que les serviteurs de Dieu connaissaient Ses lois et leur obĂ©issaient bien avant qu’elles soient donnĂ©es Ă  IsraĂ«l au mont SinaĂ¯. (Nos articles intitulĂ©s «Les DIX COMMANDEMENTS ont-ils prĂ©cĂ©dĂ© MoĂ¯se?», nos brochures intitulĂ©es Mettez un terme Ă  tous vos SOUCIS FINANCIERS, JOURS SAINTS divins ou JOURS FÉRIÉS PAĂENS?, ainsi que Le samedi ou le dimanche, lequel est le Sabbat?) vous seront aussi utiles.

Un passage mal compris.

Ceux qui croient que Christ a observé la Loi pour nous (à notre place) et que toutes les autres exigences de l’Ancienne Alliance ont été «clouées à la croix», citent normalement Galates 3:10-13. À cet endroit, Paul a écrit, «Car tous ceux qui s’attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique. Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit: le juste vivra par la foi. Or, la loi ne procède pas de la foi; mais elle dit: celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit: maudit est quiconque est pendu au bois».

Bien des gens lisent ce passage et concluent que c’est la Loi qui est maudite et que le sacrifice du Christ l’a rendue «nulle et non avenue». Mais que voulait dire Paul au juste par «la malĂ©diction de la loi»? On trouve la rĂ©ponse dans OsĂ©e 13:14. Ă€ cet endroit, Christ (le Dieu de l’Ancien Testament) dit: «Je les rachèterai de la puissance du sĂ©jour des morts, je les dĂ©livrerai de la mort. Ă” mort, oĂ¹ est ta peste? SĂ©jour des morts, oĂ¹ est ta destruction? Mais le repentir se dĂ©robe Ă  mes regards!»

De quelle malédiction Christ nous rachète-t-Il? De la peine de mort!

Comment avons-nous mĂ©ritĂ© cette peine de mort? Notez: «Quiconque pèche transgresse la loi, et le pĂ©chĂ© est la transgression de la loi» (I Jn 3:4). «… lâ€™Ă¢me qui pèche, c’est celle qui mourra» (Éz 18:4, 20). «Le salaire du pĂ©chĂ©, c’est la mort» (Rom 6:23).

Notez Ă©galement Romains 3:23: «Car tous ont pĂ©chĂ© et sont privĂ©s de la gloire de Dieu». Ces passages montrent que Christ n’est pas venu sur Terre en tant quâ€™Ăªtre humain physique pour vivre une vie sans pĂ©chĂ©, souffrir une mort humiliante, horrible et atroce pour que nous n’ayons pas Ă  observer les lois divines.

Quel but poursuivait le Christ? Il donna un exemple que tous les chrétiens devaient suivre: «Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces» (I Pi 2:21).

Notez Ă©galement HĂ©breux 2:10: «Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire Ă  la gloire beaucoup de fils, Ă©levĂ¢t Ă  la perfection par les souffrances le Prince de leur salut». Christ est mort pour que l’humanitĂ© entière ait une occasion de salut.

Dieu n’a pas supprimĂ© les livres de la Loi. Ceux qui interprètent mal les paroles de Paul dans Galates 3 choisissent de dire «il est impossible que j’observe tout, donc pour ne pas Ăªtre sous la malĂ©diction, je ne dois pas Ăªtre liĂ© Ă  quoi que ce soit». Plusieurs adoptent l’approche du «tout ou rien» ou encore du «je choisis ce qui me plaĂ®t», dĂ©cidant ainsi arbitrairement eux-mĂªmes quelles sont les lois de Dieu qui s’appliquent dans leur cas.

Comprendre la Nouvelle Alliance.

Hébreux 8:10 nous montre que par la Nouvelle Alliance, Dieu mettrait ses lois «dans notre esprit et les écrirait dans notre coeur». Par la réception de Son Saint-Esprit, les chrétiens sont capables d’observer Sa Loi en «esprit et en vérité». La Nouvelle Alliance, c’est une affaire d’obéissance à Dieu.

Prenez note, par exemple, de Genèse 17:10. Ă€ cet endroit, Dieu ordonne au patriarche Abraham, «… tout mĂ¢le parmi vous sera circoncis». Comme signe externe physique entre Dieu et la nation physique d’IsraĂ«l dans l’Ancien Testament, Dieu exigeait la circoncision physique pour ceux qui Lui obĂ©issaient. Le mandat sous l’Ancienne Alliance Ă©tait très clair: «A lâ€™Ă¢ge de huit jours, tout mĂ¢le parmi vous sera circoncis, selon vos gĂ©nĂ©rations... Un mĂ¢le incirconcis, qui n’aura pas Ă©tĂ© circoncis dans sa chair, sera exterminĂ© du milieu de son peuple: il aura violĂ© mon alliance» (Gen 17:12, 14).

Toutefois, sous la Nouvelle Alliance, Dieu choisit et appelle hors du monde la nation spirituelle d’IsraĂ«l, Son Église. Après le baptĂªme et la conversion, ces quelques personnes sont conduites par la puissance de l’Esprit-Saint.

Paul nous explique: «Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement; et la circoncision, c’est celle du coeur, selon l’esprit» (Rom 2:28-29).

Lorsqu’on reçoit l’Esprit de Dieu, on devient alors «circoncis de coeur». La circoncision physique n’est plus le signe de quelqu’un qui obéit à Dieu, c’est maintenant la circoncision spirituelle qui l’est! La coutume de la circoncision n’était qu’une préfiguration, un parallèle physique de ce que Dieu recherche pour toute l’humanité, c’est-à-dire la circoncision du coeur (Jér 4:4; Deut 10:16, 30:6).

Lors de sa conversion, une personne devient spirituellement «circoncise». Paul pousse son explication aux Colossiens encore plus loin: «Vous avez tout pleinement en lui [Christ], qui est le chef de toute domination et de toute autorité. Et c’est en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair» (2:10-11).

C’est la raison pour laquelle les apĂ´tres ont enseignĂ© que la circoncision physique Ă©tait une exigence de l’Ancienne Alliance qui n’avait plus besoin dâ€™Ăªtre observĂ©e par les chrĂ©tiens du Nouveau Testament (voyez Actes 15:24, 28). La nĂ©cessitĂ© de la circoncision n’a pas disparu, mais a Ă©tĂ© changĂ©e de physique Ă  spirituelle.

Notez Galates 5:2-3: «Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est tenu de pratiquer la loi tout entière».

En d’autres mots, si quelqu’un croit que le salut dépend de la circoncision (une question physique) alors, comme Paul le dit dans Galates 3:10, cela devient pour lui une malédiction: «Car tous ceux qui s’attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique».

Mettre sa confiance dans les rituels physiques annule le sacrifice de Christ (5:4).

Le christianisme est une façon de vivre basée sur des choses qu’une personne est en mesure de maîtriser dans sa vie. Notez ce qui suit: «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi [la peine de mort], étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit: maudit est quiconque est pendu au bois» (Gal 3:13).

Ătre pendu au bois faisait partie du processus par lequel Christ remplissait Son rĂ´le prophĂ©tique de Sauveur envers nous: «… lui [Christ] qui a portĂ© lui-mĂªme nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois, afin que morts aux pĂ©chĂ©s nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris» (I Pi 2:24).

Rappelez-vous également que Christ a dit, «Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir» (Matth 5:17).

D’autre exemples.

Dieu nous a donnĂ© Ses lois pour notre bien. Toutefois, observer les lois civiles et les autres ordonnances exigĂ©es sous l’Ancienne Alliance ne sauve personne, pas plus que leur observance par l’ancien IsraĂ«l ne leur garantissait le salut. Dieu ne leur avait mĂªme pas offert le salut Ă  l’époque. Par contre, ces lois sont toujours obligatoires dans la mesure de leur pertinence dans la vie de tout chrĂ©tien.

Je le rĂ©pète, cela ne dĂ©pend pas d’une dĂ©cision arbitraire faite par chacun. «Calculer la dĂ©pense» (qui constitue une partie importante du processus de conversion) sous-entend entre autres choses, l’examen des diffĂ©rents aspects de notre vie, la famille, la carrière, nos intĂ©rĂªts, etc. et de se demander «qu’est-ce que je dois changer ou Ă©liminer pour que mes voies soient en harmonie avec celles de Dieu?» Lisez És 55:8-9.

Par exemple, certaines de ces lois concernent l’agriculture, d’autres les affaires, le génie civil, etc. De toute évidence, de telles lois ne s’appliquent qu’à ceux qui occupent de tels postes. Elles ne concernent donc pas ceux qui ne travaillent pas dans ces domaines. Toutefois, elles ont une influence sur celui qui est «concerné».

Ce que plusieurs ignorent c’est que plusieurs des codes de conduite et des règlements exigés par les lois des hommes sont basés sur ces principes (que les législateurs ou les ingénieurs le réalisent ou non). À titre d’exemple, certains codes de construction que Dieu a donnés à Israël exigeaient la construction d’une clôture au pourtour d’un toit auquel on pouvait accéder (Deut 22:8). Afin de faire preuve de considération pour ses semblables (Matth 7:12; Mc 12:31), un ingénieur devrait incorporer une telle caractéristique dans ses plans.

Une autre loi Ă©tablie sous l’Ancienne Alliance et que nous retrouvons Ă  l’époque du Nouveau Testament est celle qui concerne la faillite. Les directives de Dieu Ă  ce sujet se retrouvent dans DeutĂ©ronome 15:1-2: «Tous les sept ans, tu feras relĂ¢che. Et voici comment s’observera le relĂ¢che. Quand on aura publiĂ© le relĂ¢che en l’honneur de l’Éternel, tout crĂ©ancier qui aura fait un prĂªt Ă  son prochain se relĂ¢chera de son droit, il ne pressera pas son prochain et son frère pour le paiement de sa dette».

Pour mieux comprendre la pertinence actuelle des lois civiles qui ont Ă©tĂ© donnĂ©es Ă  l’ancien IsraĂ«l, voyez ce que Paul a Ă©crit dans I Corinthiens 5:1: «On entend dire gĂ©nĂ©ralement qu’il y a parmi vous de l’impudicitĂ©, et une impudicitĂ© telle qu’elle ne se rencontre pas mĂªme chez les paĂ¯ens; c’est au point que l’un de vous a la femme de son père» (v.1). OĂ¹ cela est-il mentionnĂ© pour la première fois? Notez LĂ©vitique 20:11: «Si un homme couche avec la femme de son père, et dĂ©couvre ainsi la nuditĂ© de son père, cet homme et cette femme seront punis de mort: leur sang retombera sur eux».

Comme nous l’avons dit, l’Église de Dieu (l’IsraĂ«l spirituel) n’a pas l’autoritĂ© civile pour exiger la mort pour ce pĂ©chĂ©. Comment alors devons aborder un tel problème? ConsidĂ©rez ce qui suit: «Je vous ai Ă©crit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques… avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique… de ne pas mĂªme manger avec un tel homme» (I Cor 5:9, 11).

De toute évidence, cette loi est toujours en vigueur de nos jours. Par contre, ceux qui y contreviennent ne sont mis à mort. On ordonne plutôt: «ôtez le méchant du milieu de vous» (v.13).

Pour quelle raison? Pour «qu’un tel homme soit livrĂ© Ă  Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvĂ© au jour du Seigneur JĂ©sus» (v. 5). La loi elle-mĂªme n’a pas Ă©tĂ© changĂ©e, mais seulement la façon de l’appliquer!

La conclusion de tout cela.

Dans EcclĂ©siaste 12:13, le roi Salomon a Ă©crit, «écoutons la fin du discours: crains Dieu et observe ses commandements. C’est lĂ  ce que doit faire tout homme». La bible nous montre que dans l’Ancien Testament Dieu a choisi la nation physique d’IsraĂ«l pour Ăªtre Son peuple, Il voulait qu’elle donne l’exemple aux autres nations. Comme nous avons pu le constater, IsraĂ«l a Ă©chouĂ© dans son rĂ´le de nation modèle.

Aujourd’hui, Dieu appelle des gens de plusieurs nationalités à devenir des «Israélites spirituels» (relisez Romains 2:28-29).

Notez maintenant la promesse que Dieu a faite à l’ancien Israël: «Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j’ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu» (Éz 36:26-28).

Cela se produira dans un proche avenir et commencera lors du retour du Christ!

Voyez JĂ©rĂ©mie 31:31-33: «Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, oĂ¹ je ferai avec la maison d’IsraĂ«l et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour oĂ¹ je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, alliance qu’ils ont violĂ©e, quoique je fusse leur maĂ®tre [mari], dit l’Éternel.

Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel: je mettrai ma loi au dedans d’eux, je l’écrirai dans leur coeur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple».

Comment pouvons-nous savoir que cela ne s’est pas déjà produit?

Le verset 34 nous donne la réponse: «Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant: connaissez l’Éternel! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Éternel; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché».

Nous pouvons constater que ce n’est pas ce qui se produit pour l’instant dans notre monde, tout comme nous pouvons conclure que l’accomplissement d’ÉsaĂ¯e 2:4 aura lieu pendant le MillĂ©nium.

«Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes: une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre».

En parlant du futur, Christ dit, «Voici mon alliance avec eux, dit l’Éternel: mon esprit, qui repose sur toi, et mes paroles, que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront point de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, ni de la bouche des enfants de tes enfants, dit l’Éternel, dès maintenant et à jamais» (És 59:21).

Voilà l’espérance que Dieu nous a donnée par la Nouvelle Alliance!

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