JavaScript

This website requires the use of Javascript Explain This   to function correctly. Performance and usage will suffer if it remains disabled.
Enregistrer pour le lire plus tard
Disponible dans ces langues :
  Français
Où se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
Photo of a CongregationNew York, Etats-Unis Photo of a CongregationJamaïque Photo of a CongregationPérou Photo of a CongregationIdaho, Etats-Unis Photo of a CongregationInde Photo of a CongregationBelgique Photo of a CongregationKenya Photo of a CongregationArkansas, Etats-Unis Photo of a CongregationAfrique du Sud Photo of a CongregationAngleterre Photo of a CongregationNigéria Photo of a CongregationOhio, Etats-Unis

Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vérité de la Bible et qui est appelée à vivre de “toute parole de Dieu.” Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonné
  • appelerait les membres mis à part par la vérité pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

Les chrétiens sont-ils dégagés de l’Ancienne Alliance?

par David C. Pack

Qu’exige Dieu de la part des chrétiens aujourd’hui? De quelle façon les lois civiles données à l’ancien Israël s’appliquent-elles à l’époque du Nouveau Testament? Pour n’avoir pas compris les réponses à ces questions, plusieurs chrétiens traditionnels sont dans la confusion. Quelle est la vérité à ce sujet?

Plusieurs chrétiens traditionnels sont hésitants lorsqu’ils se demandent ce que le sacrifice de Christ a aboli et ce que Dieu exige de Son peuple aujourd’hui. Plusieurs considèrent l’Ancienne Alliance de la façon suivante: si les devoirs du sacerdoce tels les ablutions, les sacrifices d’animaux, etc. sont abolis, alors il en est de même avec tout ce que Dieu a ordonné sous l’Ancienne Alliance. L’extrait de la lettre qui suit illustre le besoin de bien comprendre ce sujet.

«Vous remarquerez sans doute que le livre [du Lévitique] met l’accent sur les cérémonies et les rituels que Dieu ordonna aux Israélites. Le livre… semble en être un de documentation sur les cérémonies et les rituels; il explique l’ensemble des sacrifices que les Israélites devaient accomplir, quotidiennement, hebdomadairement, mensuellement, annuellement, à chaque 7 ans et à chaque 50 ans. Notez de ce dont il parle en plus des sacrifices: les instructions en ce qui concerne les offrandes, les règles concernant la pureté et l’impureté, les instructions pour les sacrificateurs, la relation entre les dîmes et les sacrifices et leur association avec le Sabbat et les Jours Saints.

Il est intéressant de noter qu’aucune Église n’ait tenté d’expliquer comment nous pourrions cesser totalement ou en partie d’observer les pratiques des 26 chapitres de ce livre tout en continuant d’affirmer qu’il faut observer “en partie” (pas l’ensemble) le chapitre 23. Pouvons-nous tirer de ce livre des informations qui soient compatibles avec les Écritures dans reste de la bible?

Le livre du Lévitique est un livre intrigant qui nous informe abondamment sur les pratiques sacrificielles des Israélites et des Juifs de l’époque du Christ. Pour quelles raisons les Églises veulent-elles à tout prix l’ignorer ou ne comprennent-elles pas le message qu’il nous transmet? On peut même se demander si elles ont reçu le message.

Ce livre semble nous présenter plusieurs des “pratiques” des Israélites qui découlent de l’Alliance qu’ils ont conclue avec Dieu. Voici une question intéressante à se poser: est-ce que tout ce que le livre enseigne doit cesser après le sacrifice de Jésus-Christ? Si ce n’est pas le cas, quelle partie doit-on conserver? Ou, doit-on considérer l’ensemble des sacrifices décrits dans ce livre comme solidaires?»

Une autre personne nous a écrit en disant, «pouvez-vous me dire si les lois sur la santé et les autres statuts de l’Ancien Testament sont toujours obligatoires? Nous entendons beaucoup parler des dix Commandements et des Fêtes, mais très peu sur les premiers».

Pourquoi tant de confusion?

Le coeur de ces questions est le suivant: comment des choses qui étaient exigées de l’ancien Israël et qui étaient décrites avec tant de minutie peuvent-elles ne plus être obligatoires alors que d’autres exigences sont toujours valides de nos jours? Cette confusion provient de l’incompréhension de la pertinence pour notre époque du grand nombre de lois qui avaient été données à Israël. Pour mieux comprendre, nous devons d’abord définir les termes loi civile.

Une loi civile consiste de tout mandat, loi, décret ou code qui réglementent le comportement ou une activité à l’intérieur des limites d’une juridiction gouvernementale reconnue. Les lois civiles que Dieu a remises à Israël par l’intermédiaire de Moïse se retrouvent dans les livres de l’Exode, du Lévitique et du Deutéronome. Ils nous révèlent comment mettre en pratique les principes énoncés dans les dix Commandements. Ensemble, les commandements, les lois, les ordonnances civiles et les lois sacrificielles constituent l’Ancienne Alliance.

Nous allons examiner quelques-unes des lois civiles qui régissaient l’ancien Israël et voir comment aujourd’hui elles s’appliquent dans la vie des chrétiens selon les principes établis par Christ dans le Nouveau Testament.

À part la dîme, l’observance des Jours Saints et du Sabbat hebdomadaire, qu’est-ce qui était requis de l’ancien Israël, toujours mis en pratique par les Juifs de l’époque de Christ et que les chrétiens doivent encore observer de nos jours? Et qu’est-ce qui n’est plus requis? Pour mieux comprendre ces points, nous devons d’abord établir certains principes de base.

(1) Israël était une nation physique, à l’esprit charnel, à qui l’Esprit-Saint n’avait pas été donné. Dieu ne leur avait pas offert la vie éternelle. Il y a plusieurs endroits dans l’Ancien Testament où nous lisons «l’assemblée d’Israël». Actes 7:38 fait référence à Israël comme «l’assemblée au désert». Ces termes ont la même signification. Dieu les avait choisis afin qu’ils soient une «préfiguration» physique de Son Église du Nouveau Testament (ceux qui seraient engendrés par le Saint-Esprit).

Notez I Corinthiens 10:6: «Or, ces choses [les expériences d’Israël] sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu». Leur esclavage en Égypte, leur délivrance sous la conduite de Moïse, la traversée de la Mer Rouge et leur séjour au désert ont tous été consignés dans la Parole de Dieu pour que nous puissions apprendre de leurs expériences.

Sans l’Esprit-Saint, Israël ne pouvait observer correctement les lois spirituelles de Dieu (notez Romains 8:8). Dieu leur a donné une longue liste de choses «à faire et à ne pas faire» parce qu’ils étaient incapables d’observer l’esprit de la Loi. Les Israélites ne pouvaient obéir à Dieu en «esprit et en vérité» (Jn 4:23-24). Il était nécessaire que les choses soient clairement définies.

Hébreux 11:6 montre qu’il est impossible de plaire à Dieu sans la foi, et la véritable foi est à la fois un fruit (Gal 5:22) et un don (I Cor 12:9) de l’Esprit. Ce n’est qu’en recevant le Saint-Esprit (la «circoncision du coeur») qu’on peut devenir un «Juif spirituel» (Rom 2:28-29).

(2) Israël était une entité où l’Église et l’État étaient unis (Ex 19:6; Ac 7:38), qui possédait des lois détaillées qui régissaient à la fois les questions civiles et religieuses. L’ancien Israël était en réalité l’Église de l’Ancien Testament.

Les critiques de la bible tentent de démontrer, en faisant référence à Malachie 3:6, que la Parole de Dieu se contredit et, par conséquent, n’a pas de valeur. Dans ce verset, le Christ, qui est le rocher de l’Ancien Testament (I Cor 10:1-5), déclare, «car je suis l’Éternel, je ne change pas».

Ces critiques disent, comment la bible peut-elle être la Parole de Dieu si les choses ont changé entre l’Ancienne Alliance et le Nouveau Testament?

La réponse est simple. On a qu’à considérer la Parole de Dieu comme un contrat entre Dieu et Son peuple. L’Ancienne Alliance n’était essentiellement qu’un contrat de mariage. Les termes du contrat ne changent jamais. Toutefois, les termes cessent d’être en vigueur entre les deux parties si l’une ou l’autre est en défaut, si elle ne remplit pas ses responsabilités. Dans un tel cas, le contrat aurait été caduc. Les termes du contrat ne changent pas, mais il existe dans ce dernier des clauses «d’annulation».

Voyez Hébreux 8:8: «Car c’est avec l’expression d’un blâme [envers Israël et Juda] que le Seigneur dit à Israël: voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle». Pour bien comprendre, il faut considérer ce qui suit: «Et tous les habitants de la terre l’adoreront [la Bête], ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé» (Apoc 13:8).

Dieu savait bien avant la création de l’homme que celui-ci pourrait pécher. Adam possédait le libre arbitre. Il avait le choix d’obéir ou non aux lois divines. Il aurait pu choisir de ne pas manger du fruit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, mais plutôt de celui de l’Arbre de Vie.

Toutefois, Adam fit le mauvais choix. Ce n’est pas à ce moment que Dieu a dit: «Oups! Je n’avais pas pensé à ça. Je dois trouver quelque chose pour compenser! Je suppose que je vais maintenant devoir envoyer Mon Fils comme sacrifice pour le péché». Dieu savait que même si Adam avait fait le bon choix, il y aurait quelqu’un qui aurait finalement fait le mauvais choix.

La seule chose qui est mentionnée comme ne faisant pas partie du plan pré-établi par Dieu est le sacrifice par Israël de leurs enfants aux dieux païens: «Ils ont bâti des hauts lieux à Baal, pour brûler leurs enfants au feu en holocaustes à Baal: ce que je n’avais ni ordonné ni prescrit, ce qui ne m’était point venu à la pensée» (Jér 19:5). Cela ne signifie pas que Dieu fut pris par surprise. À Ses yeux un péché est un péché (Voyez Jc 2:10-11). Israël commettait des meurtres lors de cérémonies d’adoration de dieux païens. Aussi horrible que cela fût, Dieu ne fut pas obligé de repenser Son plan.

Lorsque Paul écrit dans Galates 3:19, «Elle [la loi gouvernant les sacrifices] a été donnée ensuite à cause des transgressions». Il fait allusion à une «provision contractuelle», une provision qui ne serait pas entrée en vigueur si Israël avait obéi à Dieu. Comment pouvons-nous savoir cela? Voyez Osée 6:6: «Car j’aime la piété [miséricorde] et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes» (voyez également Ps 40: 6, 8).

Les sacrifices d’animaux ne furent pas institués par Dieu parce qu’Il y a pensé après coup, pas plus que ce ne fut le cas pour le sacrifice du Christ.

Christ a marié l’ancien Israël.

L’Ancienne Alliance entre Christ et l’ancien Israël était en fait un contrat de mariage, ou une alliance. Dans Jérémie 3:14 Dieu dit à Israël, «car je suis votre maître». (Le mot pour maître est traduit à plusieurs autres endroits par «mari»). Bien qu’Il l’ait plus tard divorcée (3:8) pour son infidélité, le mariage demeurait en vigueur jusqu’à la mort de Christ. Le mariage et le divorce de Christ avec l’ancien Israël obéissaient aux lois de l’Ancien Testament (voyez Ézéchiel 16:38 et Deutéronome 24:1).

Tout comme l’Ancienne Alliance était un accord entre Dieu et l’Israël physique, la Nouvelle Alliance est un accord entre Dieu et l’Israël spirituel, les véritables chrétiens aujourd’hui. Est-ce que cela signifie pour autant que les chrétiens d’aujourd’hui ne sont plus liés par les lois données à l’ancien Israël?

Afin de mieux comprendre ce sujet, nous devons voir ce qui a changé après le sacrifice du Christ:

(1) Le besoin de sacrifices d’animaux n’existe plus (Héb 9:12-14). Ces sacrifices symbolisaient le sacrifice du Christ. Ils existaient pour enseigner à Israël d’une façon très frappante la pénalité qu’entraîne le péché, c’est-à-dire la mort. Après la venue du Christ et Son sacrifice pour l’ensemble des péchés de l’humanité, il n’y avait plus besoin de ce rappel physique.

(2) Les responsabilités physiques d’un souverain sacrificateur physique ont été remplacées par le rôle spirituel d’un Souverain Sacrificateur spirituel, Christ (notez le verset 11).

(3) L’obéissance stricte à la lettre de la Loi a été remplacée par la nécessité d’obéir à la fois à la lettre et à l’esprit de la Loi. Nous verrons ce que cela signifie pour les chrétiens aujourd’hui.

Dans d’autres publications, nous montrons que la dîme, l’observance du Sabbat et des Jours Saints et l’obéissance aux dix Commandements ne faisaient pas partie de l’accord (de l’Alliance) que Dieu a conclu avec Israël. L’Ancien Testament nous révèle que les serviteurs de Dieu connaissaient Ses lois et leur obéissaient bien avant qu’elles soient données à Israël au mont Sinaï. (Nos articles intitulés «Les DIX COMMANDEMENTS ont-ils précédé Moïse?», nos brochures intitulées Mettez un terme à tous vos SOUCIS FINANCIERS, JOURS SAINTS divins ou JOURS FÉRIÉS PAÏENS?, ainsi que Le samedi ou le dimanche, lequel est le Sabbat?) vous seront aussi utiles.

Un passage mal compris.

Ceux qui croient que Christ a observé la Loi pour nous (à notre place) et que toutes les autres exigences de l’Ancienne Alliance ont été «clouées à la croix», citent normalement Galates 3:10-13. À cet endroit, Paul a écrit, «Car tous ceux qui s’attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique. Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit: le juste vivra par la foi. Or, la loi ne procède pas de la foi; mais elle dit: celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit: maudit est quiconque est pendu au bois».

Bien des gens lisent ce passage et concluent que c’est la Loi qui est maudite et que le sacrifice du Christ l’a rendue «nulle et non avenue». Mais que voulait dire Paul au juste par «la malédiction de la loi»? On trouve la réponse dans Osée 13:14. À cet endroit, Christ (le Dieu de l’Ancien Testament) dit: «Je les rachèterai de la puissance du séjour des morts, je les délivrerai de la mort. Ô mort, où est ta peste? Séjour des morts, où est ta destruction? Mais le repentir se dérobe à mes regards!»

De quelle malédiction Christ nous rachète-t-Il? De la peine de mort!

Comment avons-nous mérité cette peine de mort? Notez: «Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi» (I Jn 3:4). «… l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra» (Éz 18:4, 20). «Le salaire du péché, c’est la mort» (Rom 6:23).

Notez également Romains 3:23: «Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu». Ces passages montrent que Christ n’est pas venu sur Terre en tant qu’être humain physique pour vivre une vie sans péché, souffrir une mort humiliante, horrible et atroce pour que nous n’ayons pas à observer les lois divines.

Quel but poursuivait le Christ? Il donna un exemple que tous les chrétiens devaient suivre: «Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces» (I Pi 2:21).

Notez également Hébreux 2:10: «Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut». Christ est mort pour que l’humanité entière ait une occasion de salut.

Dieu n’a pas supprimé les livres de la Loi. Ceux qui interprètent mal les paroles de Paul dans Galates 3 choisissent de dire «il est impossible que j’observe tout, donc pour ne pas être sous la malédiction, je ne dois pas être lié à quoi que ce soit». Plusieurs adoptent l’approche du «tout ou rien» ou encore du «je choisis ce qui me plaît», décidant ainsi arbitrairement eux-mêmes quelles sont les lois de Dieu qui s’appliquent dans leur cas.

Comprendre la Nouvelle Alliance.

Hébreux 8:10 nous montre que par la Nouvelle Alliance, Dieu mettrait ses lois «dans notre esprit et les écrirait dans notre coeur». Par la réception de Son Saint-Esprit, les chrétiens sont capables d’observer Sa Loi en «esprit et en vérité». La Nouvelle Alliance, c’est une affaire d’obéissance à Dieu.

Prenez note, par exemple, de Genèse 17:10. À cet endroit, Dieu ordonne au patriarche Abraham, «… tout mâle parmi vous sera circoncis». Comme signe externe physique entre Dieu et la nation physique d’Israël dans l’Ancien Testament, Dieu exigeait la circoncision physique pour ceux qui Lui obéissaient. Le mandat sous l’Ancienne Alliance était très clair: «A l’âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis, selon vos générations... Un mâle incirconcis, qui n’aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple: il aura violé mon alliance» (Gen 17:12, 14).

Toutefois, sous la Nouvelle Alliance, Dieu choisit et appelle hors du monde la nation spirituelle d’Israël, Son Église. Après le baptême et la conversion, ces quelques personnes sont conduites par la puissance de l’Esprit-Saint.

Paul nous explique: «Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement; et la circoncision, c’est celle du coeur, selon l’esprit» (Rom 2:28-29).

Lorsqu’on reçoit l’Esprit de Dieu, on devient alors «circoncis de coeur». La circoncision physique n’est plus le signe de quelqu’un qui obéit à Dieu, c’est maintenant la circoncision spirituelle qui l’est! La coutume de la circoncision n’était qu’une préfiguration, un parallèle physique de ce que Dieu recherche pour toute l’humanité, c’est-à-dire la circoncision du coeur (Jér 4:4; Deut 10:16, 30:6).

Lors de sa conversion, une personne devient spirituellement «circoncise». Paul pousse son explication aux Colossiens encore plus loin: «Vous avez tout pleinement en lui [Christ], qui est le chef de toute domination et de toute autorité. Et c’est en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair» (2:10-11).

C’est la raison pour laquelle les apôtres ont enseigné que la circoncision physique était une exigence de l’Ancienne Alliance qui n’avait plus besoin d’être observée par les chrétiens du Nouveau Testament (voyez Actes 15:24, 28). La nécessité de la circoncision n’a pas disparu, mais a été changée de physique à spirituelle.

Notez Galates 5:2-3: «Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est tenu de pratiquer la loi tout entière».

En d’autres mots, si quelqu’un croit que le salut dépend de la circoncision (une question physique) alors, comme Paul le dit dans Galates 3:10, cela devient pour lui une malédiction: «Car tous ceux qui s’attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique».

Mettre sa confiance dans les rituels physiques annule le sacrifice de Christ (5:4).

Le christianisme est une façon de vivre basée sur des choses qu’une personne est en mesure de maîtriser dans sa vie. Notez ce qui suit: «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi [la peine de mort], étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit: maudit est quiconque est pendu au bois» (Gal 3:13).

Être pendu au bois faisait partie du processus par lequel Christ remplissait Son rôle prophétique de Sauveur envers nous: «… lui [Christ] qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris» (I Pi 2:24).

Rappelez-vous également que Christ a dit, «Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir» (Matth 5:17).

D’autre exemples.

Dieu nous a donné Ses lois pour notre bien. Toutefois, observer les lois civiles et les autres ordonnances exigées sous l’Ancienne Alliance ne sauve personne, pas plus que leur observance par l’ancien Israël ne leur garantissait le salut. Dieu ne leur avait même pas offert le salut à l’époque. Par contre, ces lois sont toujours obligatoires dans la mesure de leur pertinence dans la vie de tout chrétien.

Je le répète, cela ne dépend pas d’une décision arbitraire faite par chacun. «Calculer la dépense» (qui constitue une partie importante du processus de conversion) sous-entend entre autres choses, l’examen des différents aspects de notre vie, la famille, la carrière, nos intérêts, etc. et de se demander «qu’est-ce que je dois changer ou éliminer pour que mes voies soient en harmonie avec celles de Dieu?» Lisez És 55:8-9.

Par exemple, certaines de ces lois concernent l’agriculture, d’autres les affaires, le génie civil, etc. De toute évidence, de telles lois ne s’appliquent qu’à ceux qui occupent de tels postes. Elles ne concernent donc pas ceux qui ne travaillent pas dans ces domaines. Toutefois, elles ont une influence sur celui qui est «concerné».

Ce que plusieurs ignorent c’est que plusieurs des codes de conduite et des règlements exigés par les lois des hommes sont basés sur ces principes (que les législateurs ou les ingénieurs le réalisent ou non). À titre d’exemple, certains codes de construction que Dieu a donnés à Israël exigeaient la construction d’une clôture au pourtour d’un toit auquel on pouvait accéder (Deut 22:8). Afin de faire preuve de considération pour ses semblables (Matth 7:12; Mc 12:31), un ingénieur devrait incorporer une telle caractéristique dans ses plans.

Une autre loi établie sous l’Ancienne Alliance et que nous retrouvons à l’époque du Nouveau Testament est celle qui concerne la faillite. Les directives de Dieu à ce sujet se retrouvent dans Deutéronome 15:1-2: «Tous les sept ans, tu feras relâche. Et voici comment s’observera le relâche. Quand on aura publié le relâche en l’honneur de l’Éternel, tout créancier qui aura fait un prêt à son prochain se relâchera de son droit, il ne pressera pas son prochain et son frère pour le paiement de sa dette».

Pour mieux comprendre la pertinence actuelle des lois civiles qui ont été données à l’ancien Israël, voyez ce que Paul a écrit dans I Corinthiens 5:1: «On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de l’impudicité, et une impudicité telle qu’elle ne se rencontre pas même chez les païens; c’est au point que l’un de vous a la femme de son père» (v.1). Où cela est-il mentionné pour la première fois? Notez Lévitique 20:11: «Si un homme couche avec la femme de son père, et découvre ainsi la nudité de son père, cet homme et cette femme seront punis de mort: leur sang retombera sur eux».

Comme nous l’avons dit, l’Église de Dieu (l’Israël spirituel) n’a pas l’autorité civile pour exiger la mort pour ce péché. Comment alors devons aborder un tel problème? Considérez ce qui suit: «Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques… avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique… de ne pas même manger avec un tel homme» (I Cor 5:9, 11).

De toute évidence, cette loi est toujours en vigueur de nos jours. Par contre, ceux qui y contreviennent ne sont mis à mort. On ordonne plutôt: «ôtez le méchant du milieu de vous» (v.13).

Pour quelle raison? Pour «qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus» (v. 5). La loi elle-même n’a pas été changée, mais seulement la façon de l’appliquer!

La conclusion de tout cela.

Dans Ecclésiaste 12:13, le roi Salomon a écrit, «écoutons la fin du discours: crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme». La bible nous montre que dans l’Ancien Testament Dieu a choisi la nation physique d’Israël pour être Son peuple, Il voulait qu’elle donne l’exemple aux autres nations. Comme nous avons pu le constater, Israël a échoué dans son rôle de nation modèle.

Aujourd’hui, Dieu appelle des gens de plusieurs nationalités à devenir des «Israélites spirituels» (relisez Romains 2:28-29).

Notez maintenant la promesse que Dieu a faite à l’ancien Israël: «Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j’ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu» (Éz 36:26-28).

Cela se produira dans un proche avenir et commencera lors du retour du Christ!

Voyez Jérémie 31:31-33: «Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître [mari], dit l’Éternel.

Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel: je mettrai ma loi au dedans d’eux, je l’écrirai dans leur coeur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple».

Comment pouvons-nous savoir que cela ne s’est pas déjà produit?

Le verset 34 nous donne la réponse: «Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant: connaissez l’Éternel! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Éternel; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché».

Nous pouvons constater que ce n’est pas ce qui se produit pour l’instant dans notre monde, tout comme nous pouvons conclure que l’accomplissement d’Ésaïe 2:4 aura lieu pendant le Millénium.

«Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes: une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre».

En parlant du futur, Christ dit, «Voici mon alliance avec eux, dit l’Éternel: mon esprit, qui repose sur toi, et mes paroles, que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront point de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, ni de la bouche des enfants de tes enfants, dit l’Éternel, dès maintenant et à jamais» (És 59:21).

Voilà l’espérance que Dieu nous a donnée par la Nouvelle Alliance!

Vous pouvez lire ce que vous désirez :