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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vĂ©ritĂ© de la Bible et qui est appelĂ©e Ă  vivre de “toute parole de Dieu.†Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonnĂ©
  • appelerait les membres mis Ă  part par la vĂ©ritĂ© pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau

Les Dix Commandements ont-ils prĂ©cĂ©dĂ© MoĂ¯se?

La majoritĂ© suppose que les Dix Commandements «ont pris fin avec Christ» et «ont commencĂ© avec MoĂ¯se». Est-ce vrai? Les Dix Commandements Ă©taient-ils en vigueur avant MoĂ¯se? Si oui, existe-t-il des preuves bibliques de cela?

La majorité des dirigeants du christianisme traditionnel insistent pour dire que le coeur de la loi spirituelle de Dieu, les Dix Commandements ont été abolis. Ils l’appellent la «loi de Moïse» et affirment que ceux-ci ont été abolis par le sacrifice de Jésus-Christ. Ils ne comprennent pas la différence entre les rituels sacrificiels lévitiques, la loi de Moïse et la Loi de Dieu.

La combinaison entre l’ignorance et la volonté de minimiser la portée des Dix Commandements en affirmant qu’ils n’existaient que pour une durée particulière, a fait en sorte que la majorité croit qu’ils n’existaient pas avant que Moïse les reçoive sur le mont Sinaï. Est-ce bien vrai? Est-ce que la bible enseigne? Un autre article vous dira si le Nouveau Testament exige que nous obéissions à ces grandes lois. Notre but ici est d’étudier la période écoulée entre la création et l’apparition de Moïse. En se rappelant que l’Écriture ne peut être anéantie, quels sont les passages que nous pouvons examinés comme preuve?

Loi de Moïse ou Loi de Dieu?

Les dix Commandements n’ont jamais été appelés loi de Moïse, mais plutôt Loi de Dieu. Il faut d’abord comprendre cela! La loi de Moïse comprenait (1) des lois civiles qui étaient constituées de statuts et de jugements que Moise avait transmis au peuple de la part de Dieu et que nous retrouvons dans Exode 21 à 23 ainsi que dans les autres livres de la loi et (2) les lois rituelles (ou ergon) qui furent ajoutées plus tard et qui sont résumées dans Hébreux 9:10. Il s’agissait d’ordonnances qui règlementaient le travail de la tribu de Lévi au temple et lors des sacrifices (Lévitique 1 à 7) et les autres fonctions qui s’y rattachaient. Le mot grec ergon signifie «oeuvres» comme dans «oeuvres de la loi» de Galates 2:16. Cela fait référence aux rituels lévitiques qui furent abolis par le sacrifice du Christ.

Les dix Commandements étaient déjà en vigueur longtemps avant qu’ils ne fussent officiellement donnés à Israël au mont Sinaï. En fait, ils existent depuis la création de l’homme. Les dix Commandements n’ont jamais fait partie de la loi de Moïse ni des rituels sacrificiels lévitiques. Les lois civiles et les sacrifices étaient basés sur les Commandements de Dieu qui constituent le coeur des lois divines. Donc, les dix Commandements précèdent et transcendent toute autre loi ou pratique basée sur ceux-ci que ce soit les statuts, les jugements, les préceptes ou les ordonnances.

Les dix Commandements constituent la Loi spirituelle de Dieu (Rom 7:12, 14). Ils sont tout aussi réels que la loi de la gravité et de l’inertie. Tout comme contrevenir aux lois physiques apporte des conséquences physiques, transgresser les lois spirituelles entraîne des conséquences spirituelles.

Définition du péché.

Avant de prouver que les dix Commandements existaient depuis la création de l’homme, nous devons comprendre la définition que la bible donne du péché: «Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi» (I Jn 3:4).

Romains 6:23 mentionne la punition, la conséquence du péché: «Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur» (Rom 6:23).

Notez aussi: «C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché... car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi. Cependant, la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir» (Rom 5:12-14).

En d’autres mots, Adam a péché. Or le péché n’existe pas, n’est pas imputé quand il n’y a pas de loi (Rom 4:15) et la mort a régné d’Adam jusqu’à Moïse. (Rappelez vous que la punition du péché, qui est défini comme étant la transgression de la Loi, est la mort). Donc la seule façon pour Adam et ses descendants de pécher était de transgresser une loi qui existait déjà.

Au lieu de rejeter le péché, les dirigeants religieux rejettent la Loi. Ils considèrent la Loi comme un fardeau, ils veulent se libérer de son observance. Mais notez l’importante leçon que nous retrouvons dans Romains 7:7: «Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Loin de là! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eût dit: tu ne convoiteras point». Ce n’est pas la Loi qui est fautive, mais le péché. Dieu nous révèle ce qu’est le péché et Il le fait par Sa loi parfaite. L’homme ne peut découvrir la loi parfaite de Dieu par lui-même. Dieu doit nous la révéler et nous l’enseigner.

Le premier péché de l’homme.

Dans le jardin d’Éden, Dieu parla à Adam et lui donna des instructions claires et nettes, des instructions qu’il pouvait comprendre. C’est ce dont il avait besoin. Il était un adulte avec un esprit d’adulte, mais Dieu devait lui révéler les limites spirituelles qu’Adam était incapable de découvrir par lui-même sans contrevenir aux lois divines. Genèse 2:15-17 dit: «L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme: tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras». Et Romains 6:23 nous dit: «Car le salaire du péché, c’est la mort».

Adam reçut des instructions sur la façon d’entretenir le jardin. Il lui fut ordonné de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (ne pas décider par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal) et Dieu lui dit ce que serait la punition en cas de désobéissance.

Dieu révéla à Adam et à sa femme, Ève, la bonne connaissance sur la façon de vivre. Mais Il leur donna la liberté de décider s’ils suivraient ou non Ses voies. C’est ce qu’on appelle le libre arbitre dont Dieu a doté toute l’humanité.

Satan, qui avait pris la forme d’un serpent dit à Ève (si elle prenait du fruit défendu), «vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal» (Gen 3:4-5). Faisant preuve de naïveté devant les tactiques astucieuses de Satan, Ève se laissa séduire et mangea du fruit, tout comme Adam le fit.

Adam pécha en désobéissant au commandement de Dieu. Il contrevint à la loi divine. En agissant ainsi, il devint le serviteur, l’esclave de celui à qui il avait obéi, Satan. Ce principe est expliqué dans Romains 6:16: «Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice?»

Quelle que soit la personne ou la chose à laquelle nous obéissons, celle-ci devient notre dieu. Dans le cas présent, Adam et Ève désobéirent au premier commandement en faisant passer un autre dieu avant le Créateur. Par cela. Ils ont aussi désobéi au cinquième commandement, en déshonorant leur Parent, si on accepte qu’Adam avait été créé fils de Dieu (Lc 3:38). Leur péché impliquait aussi un vol (huitième commandement), parce qu’ils ont pris quelque chose qui ne leur appartenait pas. En plus de cela. Ève désira le fruit défendu. Ce désir est de la convoitise qui va à l’encontre du dixième commandement.

Contrevenir à un commandement conduit à tous les transgresser. C’est exactement ce que l’apôtre Jacques dit dans Jacques 2:10: «Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous». Les lois divines sont liées les unes aux autres; si vous en transgressez une, finalement vous les transgressez toutes.

On lit dans Genèse 4 que le premier fils d’Adam, Caïn se fâcha contre son frère Abel parce que Dieu avait accepté son sacrifice et non celui de Caïn. Voyez comment Dieu conseille Caïn aux versets 6 et 7: «Et l’Éternel dit à Caïn: pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu? Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui». Caïn avait tué et avait désobéi au sixième commandement.

Lorsqu’une personne a une mauvaise attitude, le péché se couche à sa porte, prêt à surgir, car ses pensées l’entraînent à pécher. Dieu nous ordonne de dominer sur le péché, de maîtriser ces pulsions et impulsions qui nous poussent à pécher. Caïn a tué Abel et a menti à Dieu à ce sujet. Cela est en violation directe avec le neuvième commandement, qui défend de porter «de faux témoignage contre son prochain». Caïn avait péché et il le savait. Cela se produisit quelques décennies après qu’Adam ait péché. La famille croissante d’Adam et Ève savait que le péché était la transgression de la loi divine, sinon Dieu ne les aurait pas tenus pour responsables.

D’autres commandements en vigueur avant Sinaï.

La bible nous donne des exemples de chacun des dix Commandements qui étaient observés avant l’époque de Moïse. Lorsque Dieu a appelé Jacob à revenir à Béthel, là où Dieu lui était apparu environ 21 ans auparavant, Jacob avertit ses gens: «Jacob dit à sa maison et à tous ceux qui étaient avec lui: ôtez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, purifiez-vous, et changez de vêtements. Nous nous lèverons, et nous monterons à Béthel; là, je dresserai un autel au Dieu qui m’a exaucé dans le jour de ma détresse, et qui a été avec moi pendant le voyage que j’ai fait» (Gen 35:2-3). Jacob savait que Dieu défendait l’idolâtrie, de transgresser le deuxième commandement. En avertissant sa famille de se débarrasser de leurs idoles, cela répondait au principe de Proverbes 16:6, «par la bonté et la fidélité on expie l’iniquité, et par la crainte de l’Éternel on se détourne du mal».

Lorsqu’Abraham dit au roi Abimélec que Sara, sa demi-soeur et épouse, n’était que sa soeur, il mentit, une autre transgression du neuvième commandement. Ayant cru cela, Abimélec convoqua Sara. Voyez ce que dit Genèse 20: 3-4,6: «Alors Dieu apparut en songe à Abimélec pendant la nuit, et lui dit: Voici, tu vas mourir à cause de la femme que tu as enlevée, car elle a un mari. Abimélec, qui ne s’était point approché d’elle, répondit: Seigneur, ferais-tu périr même une nation juste? Dieu lui dit en songe: je sais que tu as agi avec un coeur pur; aussi t’ai-je empêché de pécher contre moi. C’est pourquoi je n’ai pas permis que tu la touches». En cette instance, Abimélec aurait commis l’adultère qui est un péché. Il aurait contrevenu au septième commandement.

Lorsque Joseph fut tenté par les avances de la femme de Potiphar, «il refusa, et dit à la femme de son maître: Voici, mon maître ne prend avec moi connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout ce qui lui appartient. Il n’est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m’a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu?» (Gen 39:8-9). Joseph savait très bien que l’adultère était péché. Cela se produisait environ 250 ans avant que la loi officiellement annoncée à Israël sur le mont Sinaï.

Pendant leur marche vers la Terre Promise, Dieu dit aux Israélites de ramasser leur quantité quotidienne de manne chaque matin. Le matin avant le jour du Sabbat, il y en aurait suffisamment pour deux jours. La raison de cela était qu’il n’y en aurait pas le jour du Sabbat, le jour de repos de Dieu. Dieu voulait qu’ils se reposent le jour du Sabbat et qu’ils ne passent pas de temps à ramasser de la manne. On peut lire ce récit dans Exode 16. Au verset 28, après que certaines personnes aient délibérément transgressé le Sabbat en essayant d’amasser de la manne, Dieu dit à Moïse. «Jusques à quand refuserez-vous d’observer mes commandements et mes lois

Notez maintenant le verset 29: «Considérez que l’Éternel vous a donné le sabbat; c’est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour». Donc, le quatrième commandement était en vigueur avant que la loi soit donnée au mont Sinaï.

À l’époque où Israël entra en Canaan, les nations avaient dépassé les limites, elles avaient dépassé le seuil de l’effondrement moral, tout comme les nations à notre époque. Dieu savait que cela se produirait et Il en avait informé Abraham au moins 400 ans plus tôt: «Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse. À la quatrième génération, ils [la postérité d’Abraham – la nation d’Israël] reviendront ici; car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore à son comble» (Gen 15:15-16).

Ici, le mot «iniquité» vient du mot hébreu avon qui signifie «perversité, méchanceté ou péché». S’il n’y avait pas eu de loi en vigueur, les Amoréens ou les autres nations n’auraient pu commettre d’iniquité ou de péché. Vous pouvez lire Lévitique 18:3, 19-30 pour avoir la description des iniquités et des abominations commises par les Cananéens. Elles incluaient le sacrifice, le meurtre de leurs enfants par le feu en l’honneur de Moloc, toutes les formes d’adultère et de perversité sexuelles ainsi que la profanation du nom de Dieu.

Jetez un coup d’oeil au monde antédiluvien: «L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal». (Gen 6:5). Le mot «méchanceté» qui est utilisé ici vient du mot hébreu rah qui signifie «extrêmement méchant». L’humanité était tellement méchante que le verset 6 nous dit: «L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son coeur». Cette méchanceté était à l’origine de toutes sortes de péchés y compris le mépris total de la vie.

Ces péchés étaient imputés à cause des lois de Dieu, les dix Commandements qui existaient depuis la Création.

Ces exemples montrent que tous les dix Commandements ont précédé l’époque de Moïse. Depuis l’époque d’Adam jusqu’à Moïse, tous les hommes ont péché, tous ont transgressé les lois divines, les dix Commandements. Voilà pourquoi Dieu avait loué Abraham en disant: «… parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois» (Gen 26:5).