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Où se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vérité de la Bible et qui est appelée à vivre de “toute parole de Dieu.” Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonné
  • appelerait les membres mis à part par la vérité pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

Mettez un terme à tous vos soucis financiers

par David C. Pack

Il n’y a jamais personne qui croit posséder suffisamment d’argent. Plusieurs sont préoccupés, sinon obsédés, par le besoin d’en obtenir davantage. Bien que la majorité des familles aient plus d’un revenu, c’est souvent insuffisant pour arriver à payer toutes les factures. Faire un budget n’aide pas toujours. Tout le monde veut mettre un terme à ses soucis financiers. La Bible renferme la solution !

Introduction

Malgré une richesse jamais atteinte depuis le début l’histoire de l’humanité, le monde occidental connaît des sommets en ce qui concerne le nombre de faillites personnelles. Pourquoi ? Le crédit n’a jamais été si élevé. Pourquoi ? Près de vingt-cinq millions de personnes aux États-Unis ne sont qu’à « deux chèques de paie de se retrouver à la rue », et près de quinze millions n’en sont qu’à « un seul ». Pourquoi ? La dette nationale des États-Unis se mesure en billions de dollars, ce qui exige des paiements d’intérêts de plusieurs centaines de milliards de dollars par année ! Pourquoi ? Les problèmes financiers sont considérés comme la seconde cause de divorce. Il n’y a rien de ce qui précède qui soit nécessaire.

Une grande part des nouvelles nationales est dédiée aux variations constantes des principaux « indicateurs financiers ». S’ils montent ou s’ils descendent. Le chômage, l’inflation, la récession, les taux d’intérêt, marché haussier ou baissier, les actions, le nombre de mises en chantier, les ventes automobiles, les congédiements, l’embauche, la disponibilité de l’énergie et le prix de l’essence sont tous des termes familiers qui dominent les nouvelles.

Qu’en est-il de vous ? Si vous êtes honnête avec vous-même, vous admettrez que vous passez une bonne partie de votre temps à parler d’ARGENT. Peut-être luttez-vous quotidiennement avec des difficultés financières. Vous croyez parfois que vous êtes en train de prendre le dessus pour ensuite apprendre que vous faites du sur-place ou que vous êtes en train de prendre du retard. Plusieurs constatent qu’il est impossible de « prendre de l’avance ». Pour la plupart des gens, la « crise monétaire » est constante et la pression ressentie est intolérable. Le seul fait du stress engendré par ces problèmes est suffisant pour éloigner le bonheur et la paix tant recherchés par tous mais que très peu réussissent à trouver. Tout cela peut être évité si vous possédez la clé de la prospérité financière que Dieu met à votre disposition.

Ce que vous gagnez ne vous appartient pas.

Votre maison vous appartient, vrai ? De même que votre automobile, n’est-ce pas ? Vous avez acheté les vêtements que vous portez avec votre propre argent, non ? N’avez-vous jamais dit : j’ai gagné cet argent, il m’appartient ? N’est-il pas vrai que « ce qui est à toi est à toi, et ce qui est à moi est à moi » ? Pas si vite !

Tous seraient d’accord pour dire que tant que nous n’avons pas fini de payer ce que nous avons acheté, cela ne nous appartient pas vraiment. Les banques et autres prêteurs mettent des liens sur nos résidences, nos voitures, nos bateaux et sur les autres choses dispendieuses que les gens achètent à crédit. Tout le monde comprend cela. Toutefois, vous est-il déjà arrivé de vous demander si vous étiez vraiment les propriétaires de toutes les choses que vous croyez vous appartenir ? Les choses qui vous appartiennent sont-elles vraiment libres de toute attache ?

Nous devons nous demander si quelqu’un d’autre peut prétendre au titre de propriétaire de ce qui nous « appartient ».

« La mort et les impôts ».

La plupart des gens connaissent le dicton anglais qui dit : « Dans la vie, il n’y a rien de certain si ce n’est la mort et les impôts ». En effet, la mort est certaine. Et, bien entendu, tous reconnaissent au gouvernement le droit à un certain pourcentage de notre revenu. Il y en a très peu qui contestent cela même si plusieurs cherchent toutes les façons possibles de contourner cette obligation. Personne ne veut donner au gouvernement un sou de plus que sa « juste part ». Et, la plupart des contribuables croient que cette « part » devrait être aussi petite que possible.

Vous êtes-vous déjà demandé si Dieu nous ordonne de payer des impôts ? Hé bien oui, Il l’ordonne ! Les versets suivants le prouvent. Paul a écrit : « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ;… Il est donc nécessaire d’être soumis, … par motif de conscience. C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. … Rendez à tous ce qui leur est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt », (Rom 13 :1,5-7).

On demanda à Christ s’Il croyait qu’on devait de payer le tribut. Cette question Lui était posée avec le but de Le faire tomber dans un piège. Remarquez comment la question Lui a été posée. « Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? Devons-nous payer, ou ne pas payer ? » Christ demanda alors une pièce de monnaie afin de mieux répondre à la question. Il répondit alors : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », (Mc 12 :14-17). Le Christ a enseigné qu’il existe des choses qui appartiennent au gouvernement et d’autres qui appartiennent à Dieu.

Nous verrons dans quelques instants ce qui appartient à Dieu. Nous savons que ce qui appartient au gouvernement, ce sont les taxes et les impôts ! Dans certains pays, cela inclut les taxes municipales, provinciales et fédérales. Malheur à quiconque est pris en défaut !Intérêts, fortes pénalités et même la prison sont les conséquences pour toute personne trouvée coupable d’évasion fiscale. Les personnes qui agissent ainsi ne font pas que désobéir aux lois du pays mais aussi aux instructions très claires de Dieu. Conclusion, les impôts sont une réalité incontournable de la vie pour la majeure partie des gens de la Terre. Le fait que vous ayez gagné votre argent n’est nullement en contradiction avec le fait que les gouvernements ont un droit prioritaire sur un certain pourcentage de vos gains afin de leur permettre d’opérer. Il n’y a aucun gouvernement qui puisse opérer sans revenu de taxation.

Voici une façon de démontrer que ce qui vous appartient ne vous appartient pas en entier.

Chapitre Un Qui détient toutes choses ?

Quoique le gouvernement puisse percevoir les taxes et les impôts légalement des contribuables du pays, il n’y a personne qui oserait prétendre qu’il a un droit quelconque sur tout le reste appartenant aux citoyens. Tout ce qui reste leur appartient. Est-ce bien le cas ?

Posons-nous une question élémentaire. Regardons autour de nous et demandons-nous : où nous avons pris les choses que nous possédons ? D’où viennent-elles ?

Dieu dit : « car toute la terre est à moi », (Ex 19 :5). Avez-vous déjà réfléchi à cela ? La Bible dit également : « Voici, à l’Eternel, ton Dieu, appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la Terre et tout ce qu’elle renferme », (Deut 10 :14), et, « Sous le ciel tout m’appartient », (Job 41 :2). Dans les psaumes, le roi David fut inspiré d’écrire : « À l’Eternel la Terre et ce qu’elle renferme, le monde et ceux qui l’habitent ! », (Ps 24 :1). Paul a écrit la même chose dans I Corinthiens 10 :26.

Dieu dit : « Car tous les animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers ;… Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, car le monde est à moi et tout ce qu’il renferme », (Ps 50 :10,12). Finalement, le prophète Aggée dit : « L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Eternel des armées », (Ag 2 :8).

Dans un sens Dieu dit que tout l’argent Lui appartient (rappelez-vous que la valeur de la monnaie est généralement rattachée d’une façon ou d’une autre à l’or et à l’argent). Dieu détient absolument tout ce qui peut être détenu. Les êtres humains sont des « squatters » sur Sa propriété et « locataires » dans des maisons qui Lui appartiennent. Voilà ce que disent ces versets ! Ne vous y trompez pas, ce que vous croyez vôtre ne l’est pas ! Tout ce que vous croyez être votre propriété appartient en fait à Dieu. Vous n’êtes en réalité qu’un gardien temporaire de ces choses.

Les gens peuvent manufacturer des produits qui proviennent des ressources naturelles mais c’est Dieu qui a créé les ressources naturelles et la terre de laquelle elles en sont extraites. Les hommes peuvent peut-être détenir des droits miniers ou des droits de coupe, mais au bout du compte c’est Dieu qui détient la mine à exploiter et le bois à couper. Ce dernier a poussé grâce aux éléments qui se trouvent dans le sol de la Terre qu’Il a créée et qui lui appartient.

À tout moment Dieu pourrait reprendre possession de Sa propriété. Ceci inclut votre revenu. Bien que vous l’ayez « gagné », celui-ci appartient à Dieu.

« Les choses qui appartiennent à Dieu ».

Nous avons vu que Christ a dit qu’en plus des choses qui appartenaient à César, il y en avait qui appartenaient à Dieu. Quelles sont ces choses ? Nous venons de lire que tout appartient à Dieu. Et Christ nous dit de « rendre à Dieu ce qui est à Dieu ». Rendre signifie donner. Comme les cieux et la Terre (c’est-à-dire là où nous vivons) ne peuvent être « retournés » à Dieu par les êtres humains, à quoi ce passage fait-il référence ?

Nous avons prouvé que la totalité de notre revenu (le salaire, les gages, les intérêts gagnés, les investissements, les bonus, les commissions et tout autre genre de revenu) appartient en réalité à Dieu.

Qu’en est-il du fermier et de sa récolte ? Par quel processus les choses croissent-elles ? Le fermier fait sa part, il herse, sème, fertilise, arrose etc., mais fait aussi la Sienne en envoyant la pluie, en faisant luire le soleil et en fournissant le sol dans lequel les fruits, les légumes et les graines prennent racine et poussent. Qui a fait le plus de travail ? En réalité, le fermier n’a fait qu’une fraction du travail tandis que Dieu en a fait possiblement 90%. En réalité, le fermier est beaucoup plus dépendant des efforts que Dieu fait que Dieu est dépendant des efforts du fermier. Sans la contribution de Dieu, le fermier ne produirait rien et, en fait, n’existerait même pas puisque personne ne serait là pour produire la nourriture nécessaire pour soutenir la vie.

Voyez les choses sous l’aspect suivant. Vous êtes entré en partenariat avec Dieu, consciemment ou non, le jour où vous avez choisi une profession, un métier ou une vocation. Depuis ce moment, vous avez utilisé le matériel qui appartient à Dieu dans le but d’investir, de vendre, de produire ou de distribuer des biens et services. Ceci vous a permis de travailler en étant associé à Lui. Il n’y a pas d’autre moyen de comprendre les choses. Il vous faut admettre que sans le rôle que Dieu a joué et sans Son aide afin que vous puissiez gagner votre vie, il vous aurait été impossible de produire quoi que ce soit ! Dieu sait cela et Il a choisi de conclure avec vous un accord tout à fait spécial. Sa Parole décrit ce dernier.

Dieu dit avoir un droit prioritaire sur le premier dix pourcent du revenu de toute personne. C’est ce qu’on appelle la dîme, ce qui signifie un dixième. Peut-être êtes-vous familier avec l’expression « payer la dîme ». En réalité il signifie donner un dixième. C’est un mot qui vient du latin « decima ». Ce terme (disme) est né au XIIe siècle et il ne laissait aucun doute quant à sa signification. Les gens comprenaient depuis longtemps que « payer la dîme » signifiait donner un dixième de son revenu. Nous allons examiner en profondeur à qui était payé ce dixième alors, et à qui il doit être payé aujourd’hui.

Dans la Loi de Dieu, il y a des grands et des petits commandements. Il y en a qui ont plus de « poids » que d’autres. En parlant de ceux qui en ont moins, le Christ dit dans Matthieu 5 :19 que : « Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le Royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le Royaume des cieux ».

Lisons maintenant un verset important au sujet de la dîme. Christ a dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer (les choses les plus importantes), sans négliger les autres choses (payer consciencieusement la dîme)», (Matth 23 :23). Dieu a aussi inspiré Luc d’écrire le même commandement dans Luc 11 :42. L’amour, la miséricorde et la foi sont en effet des éléments importants de la Loi de Dieu. Christ en témoigne. Toutefois Il mentionne également que payer la dîme n’est pas quelque chose « à négliger ». Certains argumenteront que cela n’est pas important puisque c’est un des commandements les moins importants de la Loi. En fait, ce verset ne dit pas que ce soit le « moindre » des commandements de Dieu. Matthieu 5 :19 dit simplement que s’il l’était, il faudrait que tous ceux qui chérissent les commandements de Dieu devraient tout de même l’observer !

Toute personne qui comprend les lois divines au sujet de la dîme doit payer celle-ci et ce, après avoir déterminé clairement où les représentants de Dieu travaillent ! Nous allons voir que la dîme est le moyen que Dieu a choisi pour financer le travail que Ses vrais serviteurs accomplissent. Ce n’est qu’après avoir payé la dîme que Dieu redonne à la personne le restant du revenu qu’elle a gagné. La générosité et l’amour de Dieu pour Ses enfants sont la raison pour laquelle Il donne les neuf dixièmes de ce qui Lui appartient à la personne qui paie fidèlement la dîme. En d’autres mots, nous ne donnons pas un dixième de ce qui nous appartient. Dieu nous donne neuf dixièmes de ce qui Lui appartient !

Il est maintenant temps d’examiner plusieurs passages des Écritures à ce sujet. Les personnes qui rejettent cette pratique, niant que le commandement est toujours en vigueur, ont tendance à en faire un sujet techniquement compliqué. Payer la dîme n’est pas un sujet technique. Il n’est pas difficile à comprendre. Cela nécessite toutefois l’examen attentif de quelques passages bibliques. Cette étude prouvera une fois pour toutes que la dîme a toujours été, est encore de nos jours et sera toujours la façon par laquelle Dieu financera Son Oeuvre et Son Église.

La dîme appartient à Dieu.

Certains théologiens et « détracteurs de la Bible » tentent de confondre les gens en prétendant que les dîmes de l’Ancien Testament appartenaient au sacerdoce lévitique de l’ancien Israël. Est-ce bien vrai ? La Bible dit-elle cela ? Posons-nous la question suivante : Y a-t-il un endroit, à quelque part dans la Bible, où Dieu dit clairement que les dîmes Lui appartiennent ? En effet, il y en a un !

Dieu dit dans Lévitique 27 :30,32 : « Toute dîme de la terre, … appartient à l’Eternel ; c’est une chose consacrée à l’Eternel… toute dîme de gros et de menu bétail, de tout ce qui passe sous la houlette, sera une dîme consacrée à l’Eternel ». Ces versets sont clairs. Ils sont simples. Les dîmes appartiennent à Dieu seulement. Il peut décider de les remettre à Ses serviteurs (ce dont nous parlerons plus bas), mais Il a toute liberté d’en faire ce qu’Il veut.

Ces mêmes « détracteurs » essaient souvent d’utiliser Nombres 18 :21 et 24 comme preuve que les dîmes appartiennent aux Lévites. Une lecture superficielle entraîne une mauvaise compréhension de ces versets pourtant simples. Les Écritures disent : « Je donne comme possession (héritage) aux fils de Lévi toute dîme en Israël, pour le service qu’ils font, …. Je donne comme possession (héritage) aux Lévites les dîmes que les enfants d’Israël… » Examinez attentivement ces passages. Est-ce Israël qui a donné ses dîmes aux Lévites ? Non ! C’est Dieu qui a donné Sa dîme aux Lévites. Elle avait été recueillie auprès des Israélites. À deux reprises il est dit : « Je donne »

Les dîmes appartenaient à Dieu, non à Israël. Il les a données à qui Il voulait. La lecture du verset 20 rend la chose encore plus claire. Dieu dit qu’Il s’occuperait des Lévites puisqu’ils ne possédaient aucun patrimoine physique en Israël.

Abraham et Jacob payaient la dîme.

Ceux qui enseignent que seulement l’ancien Israël devait payer la dîme, et que celle-ci devait toujours être payée aux Lévites, ont une façon de raisonner sérieusement faussée.

Le patriarche Abraham, appelé souvent le père des croyants (dont le nom signifie en réalité « père d’un grand nombre de nations »), payait les dîmes ! Le récit suivant relate un événement qui s’est déroulé alors qu’Abraham s’appelait encore Abram. Remarquez : « Il [Dieu en la personne de Melchisédek] bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre ! Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram Lui [Melchisédek] donna la dîme de tout », (Gen 14 :19-20). Abraham paya la dîme sur tout ce qu’il avait reçu.

Cet événement se produisit plus de 100 ans avant la naissance de Lévi, arrière-petit-fils d’Abraham. Or la tribu des Lévites est issue de Lévi ! Par contre, Dieu n’établit pas le sacerdoce lévitique avant qu’Israël ne sorte d’Égypte, soit plus de 500 ans après qu’Abraham eut payé la dîme ! Et, Israël avec ses douze tribus, dont celle de Lévi, ne fut pas reconnu en tant que nation avant ce moment. Abraham a payé la dîme à Dieu bien longtemps avant que Lévitique 27 :30-31 et Nombres 18 :20-24 fussent écrits par Moïse.

Hébreux 7 :1-6 prouve que Melchisédek était la même personne que celle qui devint le Christ. (Nous étudierons ce point plus attentivement plus bas.)

Il est important de comprendre que Melchisédek était Dieu parce que Christ est Dieu. Abraham paya la dîme directement à Dieu, 500 ans avant que le sacerdoce lévitique fût fondé. Paul nous explique dans Hébreux 7 :6 que Melchisédek (Christ) ne descend pas de Lévi et que conséquemment, en tant que non-Lévite, Il a reçu les dîmes directement d’Abraham.

Jacob, petit-fils d’Abraham, dont le nom a été changé pour Israël, a aussi payé ses dîmes à Dieu. Il était le père de douze fils, dont Lévi, et d’une fille. Remarquez : « Jacob fit un voeu, en disant : Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l’Eternel sera mon Dieu ; cette pierre, que j’ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu ; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras », (Gen 28 :20-22).

Plusieurs personnes sont familières avec le « pilier de Jacob », pierre dont il se servit comme « oreiller », (Gen 28 :11). Toutefois les gens ne remarque pas le lien avec le voeu que Jacob a fait de payer la dîme ! Ce verset introduit un principe vital. Remarquez ce qui est dit : « SI Dieu est avec moi… » Jacob voulut savoir si le fait de payer ses dîmes était équivalent à recevoir des bénédictions et à être conseillé et protégé par Dieu de façon permanente. Le lien entre le paiement des dîmes et les bénédictions est si important que Dieu en a inspiré l’inscription dans Sa Parole pour toujours.

Dieu dit que les gens peuvent le voler.

Nous retrouvons à la fin de l’Ancien Testament une prophétie remarquable au sujet des dîmes. Le prophète Malachie pose la question suivante : « Un homme trompe-t-il [vole – qaba, en hébreux] Dieu ? », (Mal 3 :8). Ne faites pas l’erreur de dire que c’est un passage de l’Ancien Testament qui ne s’applique pas aujourd’hui.

Réalisez-vous que le Nouveau Testament a comme fondement direct les prophètes ? On ne m’a jamais mentionné cela à l’église ou dans mes cours de religion pendant ma jeunesse. Éphésiens 2 :19-20 dit : « …mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. » Voilà la vérité, les fondations de l’Église incluent les prophètes ! Donc, ce qui est écrit dans les prophètes doit servir d’instructions pour l’Église de Dieu du Nouveau Testament !

Lisons maintenant plusieurs versets très significatifs. Les deux premiers préparent le terrain pour une conversation entre Dieu et Son peuple. « Car je suis l’Eternel, je ne change pas… Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Eternel des armées », (Mal 3 :6-7). La conversation change ensuite de direction. Dieu pose une question à notre place : « En quoi devons-nous revenir ? » Dieu répond ensuite à Sa propre question : « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez. Dieu pose alors une autre question à notre place : « Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? » Et Dieu répond : « dans les dîmes et les offrandes. », (versets 7 et 8). Lorsque les gens ne remettent pas les dîmes à Dieu, ou ne Lui donnent pas Ses offrandes, Il considère qu’ils L’ont volé ! Non seulement est-ce un vol mais c’est VOLER DIEU ! Bien que tous les péchés soient contre Dieu, peu de choses peuvent être aussi sérieuses que celle-ci !

Voler Dieu entraîne des conséquences. Dieu continue comme suit dans le verset suivant : « Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière ! » Cette affirmation est faite à toutes les nations modernes descendant des douze tribus d’Israël. D’une manière générale, ces nations sont les pays démocratiques de l’Europe de l’Ouest, et les pays de langue anglaise du monde, les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Ces nations sont sous la malédiction croissante apportée par le vol des dîmes de Dieu. Rappelez-vous qu’Abraham et Isaac n’étaient pas des Israélites mais devaient tout de même payer les dîmes. En conséquence, toutes les nations en souffrent, et continueront à souffrir de cette malédiction apportée par le non-respect les lois financières divines.

Ce monde-ci vit selon la voie de « prendre » et non selon celle de « donner » qui est celle de Dieu ! Les gens sont constamment en train de s’efforcer de posséder davantage pour eux-mêmes. Ceci est en contravention avec le dixième commandement qui défend de convoiter. Voyez ce que Dieu dit à Son peuple et à toutes les nations, dans une prophétie qui s’adresse particulièrement à ceux qui vivent dans les derniers jours. « Car depuis le plus petit jusqu’au plus grand, Tous sont avides de gain ; depuis le prophète jusqu’au sacrificateur, tous usent de tromperie », (Jér 6 :13). Deux chapitres plus loin nous retrouverons un avertissement presqu’identique sauf que Dieu mentionne la punition horrible qui va s’abattre sur toutes les nations à cause d’une pareille attitude.

Le sujet dont traite Malachie est le châtiment futur du monde entier qui doit avoir lieu pendant le Jour de l’Éternel, appelé le Jour de la colère de Dieu. Cette idée se retrouve chez pratiquement tous les prophètes mineurs qui constituent les 12 derniers livres de l’Ancien Testament. Voyez Joël 1 :13-15 ; 2 :1-14 ; 3 :1-21 ; Amos 5 :18-20 et Sophonie 1 :7-18 entre autres. Malachie poursuit sur le thème du Jour de l’Éternel et illustre, en fait, que payer les dîmes est la clé pour obtenir une attitude repentante.

Réfléchissez !

Comment Dieu pourrait-Il punir les nations d’Israël et le monde pour vol, si la loi de la dîme n’était pas en force aujourd’hui ? Cela n’aurait aucun sens et rendrait Dieu tout à fait injuste s’Il procédait ainsi.

Le contexte du chapitre poursuit en mentionnant une offre de la part de Dieu. Elle s’adresse à tous les peuples modernes d’Israël et à toute personne qui décide de prendre Dieu au pied de la lettre. Voyez : « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance », (verset 10).

Ceci est une promesse ! Payez à Dieu Ses dîmes et Il vous bénira avec abondance ! Croirez-vous ceci ?

Jacob a cru Dieu et c’est ce à quoi il s’attendait lorsqu’il commença à payer ses dîmes. Jacob était disposé à payer ses dîmes si Dieu pourvoyait à ses besoins, le bénissait et le guidait. Sa vie fut un témoignage de la fidélité de Dieu à Ses promesses, si les hommes veulent bien Lui obéir.

Devenir l’associé de Dieu.

Prenez conscience de ceci. Payer ses dîmes fidèlement active une promesse faite par Dieu et par laquelle Il est lié. Hébreux 6 :18 dit qu’il est « impossible pour Dieu de mentir ». Il doit tenir Ses promesses. Lorsqu’Il en fait une, Il doit la tenir et nous avons lu précédemment qu’Il dit aux chrétiens de « Le mettre à l’épreuve » en payant les dîmes. Nous avons également lu que Jacob a relevé le défi que Dieu avait lancé. En ferez-vous autant ?

J’ai déjà connu des hommes qui ont pris Dieu comme associé. Dans mon village natal de Lima en Ohio, un homme d’affaires prospère et bien connu avait une affiche sur le côté de son usine qui disait : « Dieu est mon associé ». Il y a quelques années, j’ai remarqué que l’annonce était toujours là. Il attribuait son succès à sa foi dans la promesse de Dieu. Cet homme donnait en fait la moitié de son revenu à Dieu. Il a en effet connu le succès.

John D. Rockefeller, le célèbre homme d’affaires de Cleveland et « patriarche » de la grande famille de Rockefeller, était reconnu pour payer la dîme. Il attribuait son succès à cela. Il y a aussi eu plusieurs autres personnes qui ont prospéré parce qu’elles appliquaient ce principe.

En réalité, personne ne peut faire de Dieu son associé. On ne peut laisser Dieu « profiter » d’une de nos « occasions d’affaires ». Par contre, Dieu peut décider de faire de certaines personnes qui paient la dîme Ses associés. Pas l’inverse.

N’oubliez pas que tout appartient à Dieu. Il nous donne 90% de tout aussi longtemps que nous lui remettons ce qui Lui appartient. Ne pas payer notre « facture » à Dieu est un vol, purement et simplement. Et voler est malhonnête. Il n’y a pas un homme qui puisse rester en affaires s’il vole son associé. Celui qui se fait prendre est passible de la prison. Cette seule idée est suffisante pour empêcher les gens d’adopter ce comportement.

Cependant les hommes ne craignent pas Dieu car Il ne les attrape pas afin de les punir immédiatement. Pour la majorité d’entre-eux, Il semble lointain, irréel et les gens pensent pouvoir se tirer d’affaires même s’ils Lui désobéissent et Lui déplaisent. Les conséquences de la désobéissance à la loi de la dîme est une malédiction financière.

Certains croient qu’ils doivent d’abord payer certaines dettes avant de commencer à verser la dîme à Dieu. Est-ce correct ? Il nous faut réaliser que la dîme est en réalité une dette que chacun d’entre-nous a envers Dieu. C’est une dette au même titre que toutes nos autres dettes et c’est une obligation au même titre que toutes nos autres obligations !

Puisque Dieu promet de bénir la personne qui paie la dîme, il lui en restera davantage pour payer ses autres dettes puisqu’elle aura payé la plus importante de toutes. Dieu est un associé fidèle qui respecte Sa parole. Il déversera Ses bénédictions afin de combler les manques qu’une telle personne a pu avoir avant de payer ses dîmes. Selon les « mathématiques divines », 10$ moins 1$ donne plus de 10$ et non pas moins. J’ai constaté des centaines de fois comment fonctionnent les « mathématiques » de Dieu dans la vie des gens et je l’ai expérimenté moi-même en de multiples occasions.

J’ai vu un grand nombre de personnes bénies d’une manière impossible pour elles à imaginer, simplement parce qu’elles mettaient Dieu d’abord et payaient fidèlement Ses dîmes. Petit à petit leurs dettes ont fondu. Il y avait toujours des revenus supplémentaires inattendus pour couvrir les factures additionnelles et les urgences qu’elles avaient à affronter. Vous pouvez avoir foi en Dieu. Il tiendra toujours Ses promesses, toujours !

À nombre d’endroits, la Bible mentionne que Dieu veut bénir Son peuple si celui-ci Lui obéit fidèlement. Salomon a écrit : « Honore l’Eternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu : Alors tes greniers seront remplis d’abondance, et tes cuves regorgeront de moût », (Prov 3 :9-10). L’apôtre Jean a écrit : « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme », (III Jean 2).

Moïse a dit : « Garde et écoute toutes ces choses que je t’ordonne, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à perpétuité, en faisant ce qui est bien et ce qui est droit aux yeux de l’Eternel, ton Dieu », (Deut 12 :28).

Payer la dîme est pour votre propre bien, comme tous les commandements de Dieu. Il veut bénir les gens mais demande d’abord leur obéissance.

Il est commandé au chrétien de : « [Chercher] premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses [lui] seront données par-dessus », (Matth 6 :33). Faire partie du Royaume de Dieu qui sera bientôt établi doit être le premier objectif de tout chrétien. Le restant (incluant les dettes et les soucis financiers) est moins important que ce premier grand but. Promesse vous est faite que lorsque vous respectez cet ordre de priorité, tout le reste vous « sera donné par-dessus ».

Payez d’abord vos dîmes. Ne tardez pas. Elles appartiennent à Dieu. Retenir même temporairement, c’est voler. Jésus a dit : « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes », (Lc 16 :10). Payer les dîmes n’est pas la « moindre » des choses pour Dieu. Ceux qui sont fidèles en toutes choses posséderont une grande autorité dans le Royaume (ce qui peut être appelé une « grande » chose). De plus assurez-vous de faire des offrandes volontairement, non pas à contrecoeur ou au compte-gouttes parce que Dieu aime les gens « qui donnent avec joie » et promet qu’ils récolteront « abondamment » en maintenant une telle attitude, (II Cor 9 :6-7).

Ne vous inquiétez pas de la grosseur de vos dîmes et offrandes. L’histoire des « deux petites pièces de la veuve » (Mc 12 :42; Lc 21 :2) est une importante leçon pour tous. Même les petits montants, s’ils sont payés avec fidélité, sont d’une grande importance aux yeux de Dieu. J’ai pu voir de nombreux exemples inspirants de personnes qui avaient très peu mais qui en fait donnaient beaucoup. En fin de compte, Dieu les bénissaient toujours avec plus !

La dîme est une loi. Comme tout autre loi, il y a une relation de cause à effet automatique. Pourquoi observez-vous la loi de la gravité ? Parce que vous savez que si vous y contrevenez, il y aura un effet immédiat, visible et parfois très douloureux. Si vous sautiez d’un immeuble de dix étages, il n’y a aucun doute quant aux conséquences. C’est la raison pour laquelle vous ne devez jamais penser faire une telle chose.

Le paiement des dîmes n’est pas différent. C’est une loi. Si vous y contrevenez, elle se tourne contre vous et vous brise. Mais si vous l’observez alors elle vous soutiendra. Il y a toutefois une différence fondamentale entre payer ses dîmes, qui est une loi spirituelle, et les autres lois physiques. Ne pas observer les lois spirituelles n’amène habituellement pas un effet immédiat sur la personne qui agit ainsi. La punition est retardée mais il y a néanmoins une punition.

Chapitre Deux Le paiement des dîmes a-t-il été aboli ?

Parce qu’il n’y a que quelques groupes qui observent la loi de la dîme la plupart des gens ne sont pas familiers avec ce terme. En général, les gens sont très peu au courant de la pratique et de son histoire. Certains peuvent se demander « la dîme n’a-t-elle pas été abolie ? » ou encore, n’était-ce pas une « coutume des Juifs ou de la nation d’Israël » de l’Ancien Testament ?Certains croient que ce n’était tout au plus qu’une des lois cérémonielles introduites par Moïse ou simplement un mode de taxation civile. D’autres « connaisseurs » vous diront que la dîme était simplement une façon de prendre soin des pauvres dans l’Ancien Testament. Presque personne ne croit que les dîmes doivent être payées à un ministère du Nouveau Testament fidèle aux lois de Dieu. Toutes les idées précédentes, à l’exception de la dernière, sont fausses. Par contre elles illustrent très bien la confusion qui règne à ce sujet.

Les nations modernes d’Israël paient, et paieront, un prix terriblement élevé à cause de cette confusion. Parce que le monde a voulu les bénédictions que Dieu accorde à ceux qui Lui obéissent, sans lui obéir, une punition catastrophique va s’abattre sur celui-ci parce qu’il a ignoré cette loi ! La majorité croit à tort qu’elle peut vivre sa vie comme elle l’entend pour ensuite blâmer Dieu lorsque les bénédictions de paix, de bonheur et de prospérité viennent à manquer.

Comprenez ce qui suit ! Tout personne qui marche avec foi et obéit à Dieu en observant la loi de la dîme sera bénie et protégée contre les prophéties terrifiantes à la veille de frapper ce monde. À cause des promesses faites par Dieu, elle pourra échapper à la punition qui doit bientôt frapper les nations.

Certains comprendront que la dîme devait être payée par l’ancien Israël, époque pendant laquelle les gens devaient payer la dîme sur l’argent, le bétail et les récoltes. Ce qui toutefois est moins clair dans l’esprit des gens d’aujourd’hui est ce que le Nouveau Testament dit à ce propos.

Nous devons d’abord examiner le livre qui parle de la fonction des prêtres dans l’ancien Israël. L’épître aux Hébreux a été surnommée le « livre du sacerdoce ».

Chapitre Trois Où Dieu travaille-t-Il aujourd’hui ?

J’ai grandi en entendant parler en abondance d’un Jésus mort, le tout accompagné par nombre d’illustrations Le montrant cloué à la croix ! Je n’ai presque jamais entendu quelqu’un m’en parler en tant qu’être vivant, assis à la droite de Dieu. Quelques-uns croyaient vaguement comprendre qu’Il reviendrait sur Terre en tant que « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Mais je n’ai certainement jamais entendu parler de Christ en tant que Souverain Sacrificateur de Dieu. Pourtant c’est le poste que Christ occupe aujourd’hui, et le septième chapitre de l’épître aux Hébreux renferme les instructions sur la façon de financer Son ministère. Le sacerdoce du Christ a toujours eu préséance, tout comme il a précédé depuis longtemps, le sacerdoce lévitique de l’ancien Israël.

Les véritables chrétiens ont l’espérance de la vie éternelle parce que Christ leur a donné accès auprès du Père. Il les a fait entrer dans la salle même du trône de Dieu dans le ciel, « au-delà du voile », là où aucun être humain n’avait eu accès auparavant. C’est Son rôle en tant que Souverain Sacrificateur qui a rendu cela possible. Ceci nécessite quelques explications. Voyez Hébreux 6 :20 : « … là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. »

Jésus-Christ est toujours en poste en tant que souverain sacrificateur de Son ministère et de Son Église du Nouveau Testament. Lors de Son premier avènement, Il a apporté le message du Royaume de Dieu. Or, le monde se concentre sur Sa personne au lieu de se concentrer sur le message qu’Il a apporté. Le véritable évangile parle du Royaume de Dieu. Lorsque Son ministère fut complété sur Terre, Christ fut crucifié et devint le Sauveur de l’humanité. Par la suite, Il fut ressuscité afin de s’asseoir à la droite de Dieu au ciel.

Remarquez ce que dit Hébreux 4 :14-15. « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. ».

Ce sont des mots extrêmement réconfortants. Ils montrent que Christ est à la fois notre souverain sacrificateur et la Tête vivante de la véritable Église de Dieu.

Plusieurs se sont déjà demandés qui était ce Melchisédek de la Bible. C’est une question qui a longtemps intrigué les étudiants de la Bible. Les six premiers versets d’Hébreux 7 ne laissent planer aucun doute sur le fait qu’il était nul autre que le Christ.

Selon le grec original, le mot « ordre » dans « …selon l’ordre de Melchisédek » dans Hébreux 6 :20 peut être traduit par « rang » (taxis) c’est à dire « selon le rang de Melchisédek ». Christ détenait le rang de Melchisédek lorsqu’Il a reçu les dîmes d’Abraham du temps de la vie du patriarche.

et comment Christ travaille-t-Il aujourd’hui ? L’ancien Israël n’avait pas à prêcher l’évangile au monde et ne s’était pas vu confier le ministère d’enseigner les vérités divines à toutes les nations de la Terre. Le peuple d’Israël était une nation physique qui ne possédait pas l’Esprit de Dieu. Le sacerdoce lévitique avait pour fonction d’offrir des holocaustes, des sacrifices d’animaux et d’accomplir toutes sortes d’autres rituels physiques. Le dur labeur physique du sacerdoce de l’Ancien Testament était bien différent du travail qui est requis aujourd’hui du ministère du Nouveau Testament. En résumé, le sacerdoce lévitique détenait un rang physique et humain qui était bien inférieur au rang spirituel et divin que détenait Jésus-Christ en tant que Melchisédek.

Nous avons parlé de la manière dont Dieu finançait le sacerdoce lévitique de l’ancien Israël. Il doit également être clair maintenant que Jésus-Christ, en tant que Melchisédek, recevait les dîmes des siècles avant l’apparition des Lévites. Ce système de dîmes était déjà en force et a simplement continué pendant le sacerdoce lévitique et, comme nous l’apprendrons maintenant, est passé au ministère du Nouveau Testament.

Hébreux 7.

Les cinq premiers versets d’Hébreux 7 comparent les deux sacerdoces, le lévitique et celui de Melchisédek. Nous avons vu que le paiement des dîmes n’a pas commencé avec Moïse et les Lévites.

Lisez attentivement Hébreux 7 :1-5 : « En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut, qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, et à qui Abraham donna la dîme de tout, … demeure sacrificateur à perpétuité. Considérez combien est [correctement traduit : était] grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin. Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple… ».

Abraham n’agit pas différemment de tout chrétien du Nouveau Testament ou de tout citoyen de l’ancien Israël. Il paya des dîmes au souverain sacrificateur du temps, au Christ. Le système lévitique a toujours eu un souverain sacrificateur. (Lisez Nombres 18 :8-32). Le frère aîné de Moïse fut le premier être humain à détenir ce poste. Tous les prêtres lévites ont servi sous l’autorité de quiconque était le souverain sacrificateur du moment. Le paiement des dîmes ne fut pas quelque chose d’exclusif au temps du sacerdoce lévitique. Cette pratique a existé depuis qu’il a un souverain sacrificateur, soit Christ ou un Lévite, pour recevoir les dîmes.

Nous avons pu constater que les dîmes étaient remises à Christ, qu’Il est vivant encore aujourd’hui en tant que souverain sacrificateur et chef de Son Église du Nouveau Testament. Les dîmes sont donc le moyen par lequel Dieu finance Son Oeuvre, peu importe l’époque pendant laquelle Ses serviteurs vivent. Remarquez les mots suivants : « … qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, …ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité », (Héb 7 :3). Parce que Christ n’a jamais eu de commencement, tout comme Melchisédek, Il a donc toujours existé en tant que sacrificateur même à l’époque d’Adam. La Bible dit qu’Il « demeure… à perpétuité ». Le Christ est toujours le souverain sacrificateur de Son peuple. Hébreux 7 continue et démontre quel sacerdoce a préséance à notre époque.

Bien que les chrétiens du premier siècle n’eussent besoin que de peu d’instructions en ce qui concerne l’obligation et la pérennité de la loi de la dîme, ils avaient tout de même besoin d’être soigneusement instruits sur le fait que le sacerdoce de Melchisédek avait été restauré et, que conséquemment, il avait remplacé le sacerdoce lévitique.

En fait, quel sacerdoce est le plus grand ? Quel sacerdoce, le Lévitique ou celui de Melchisédek, la Bible considère-t-elle supérieur à l’autre ?

Examinons les versets qui suivent : « Considérez combien est [était] grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin…. et lui, qui ne tirait pas d’eux [des Lévites] son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait les promesses. Or c’est sans contredit l’inférieur [Abraham] qui est béni par le supérieur. [Melchisédek]. De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l’a payée, pour ainsi dire, par Abraham ; car il [Lévi] était encore dans les reins de son père,[arrière-grand-père Abraham] lorsque Melchisédek alla au-devant d’Abraham », (Héb 7 :4-9). Christ (Melchisédek) ne descendait pas des Lévites. Est-ce clair ? En tant que Dieu, Christ (un non-Lévite et un pré-Lévite) a préséance en autorité sur le sacerdoce lévitique.

Le sacerdoce de Melchisédek a préséance en tant que sacerdoce supérieur au système lévitique. Il est maintenant à nouveau en vigueur comme sacerdoce permanent, sous Christ, et il requiert de l’argent pour fonctionner. Nous sommes maintenant prêts à lire le verset douze qui conclut avec une évidence. « Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de LOI ». Ceci doit être très clair. La loi qui requérait le paiement des dîmes au sacerdoce lévitique a été « changée » dans le Nouveau Testament. Il n’existe aucun Lévite désigné aujourd’hui à qui remettre les dîmes, pourtant ces dernières appartiennent toujours à Dieu. Donc, Il a dû désigné à nouveau les personnes à qui elles doivent être versées. D’un point de vue purement technique, il serait correct de dire que la loi, telle qu’elle existait avant le sacerdoce lévitique, a été restauré. Elle a repris la forme qu’elle avait au tout début.

Je crois que rendu à ce point il serait utile de comprendre les raisons pour lesquelles l’épître aux Hébreux a été écrit. La première raison était de préparer l’Église du Nouveau Testament à la chute du Temple à Jérusalem en 69-70 apr J.-C. Le sacerdoce lévitique était à la veille de disparaître. Ce qui aurait créé un dilemme pour ceux qui savaient que les dîmes appartiennent à Dieu et doivent d’une façon ou d’une autre Lui être remises. En second lieu, elle devait enseigner la nature et la fonction du sacerdoce. Et troisièmement, elle devait expliquer que le poste occupé par le Christ était au-dessus de celui d’Aaron et avait son origine dans le sacerdoce de Melchisédek qui n’avait aucun commencement. Bien qu’il y ait bien d’autres raisons pour lesquelles cette épître devrait être étudiée, ces trois premières sont suffisantes dans le cadre de notre étude sur les dîmes.

Voyez ce que David a écrit : « L’Eternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, à la manière de Melchisédek », (Ps 110 :4). Ce verset est en fait une prophétie qui dit que David, lorsqu’il sera ressuscité au retour du Christ, sera aussi considéré en tant que sacrificateur « selon l’ordre de Melchisédek ». Ceci est une affirmation passionnante ! David était un Juif, non un Lévite, et pourtant il sera un jour sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. Doit-on s’étonner quand Apocalypse 5 :10 dit, en parlant de la récompense des Chrétiens : « … tu as fait d’eux un royaume [des rois] et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre ».

Les chrétiens fidèles, avec Christ et David, (Éz 34 :23-24; 37 :24), régneront sur la Terre en tant que rois et sacrificateurs ! Ceci parce que Christ est le Roi des rois et Souverain Sacrificateur à la tête des sacrificateurs (c’est une chose que l’on n’entend jamais à propos de la récompense des chrétiens). Bien que le Christ soit le plus grand de Roi et le plus grand Sacrificateur, tous les autres véritables chrétiens seront les autres rois et sacrificateurs qui régneront avec Lui.

Quelle promesse renversante pour tous ceux qui sont fidèles à cette pleine compréhension du sacerdoce de Melchisédek. Les chrétiens fidèles sont des rois et des sacrificateurs à l’entraînement.

Prenez note de ce qu’a dit l’apôtre Pierre en décrivant l’Église : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière », (1 Pi 2 :9).

Après le retour du Christ, les dîmes seront payées à tous ceux qui se seront qualifiés pour devenir sacrificateurs avec Lui. Aucun de ceux qui, aujourd’hui, refusent de payer leurs dîmes au Christ, notre Souverain Sacrificateur, ne pourra être employés comme sacrificateurs dans le sacerdoce à venir. Ils se seront disqualifiés et ne pourront recevoir les dîmes car ils auront eux-mêmes refusé de les payer.

La dîme a toujours été partie intégrante de la loi divine. C’est de cette manière qu’Il finance Son Oeuvre qui consiste à paître le troupeau et à prêcher l’Évangile au monde dans ces temps de la fin. Rappelez-vous que les dîmes appartiennent à Dieu et doivent Lui être remises. Pendant environ mille cinq cents ans, c’est la tribu de Lévi en tant que « ministère » de Dieu qui a reçu les dîmes. Aujourd’hui, celles-ci sont à nouveau remises au sacerdoce restauré de Jésus-Christ.

Remettre les dîmes à Dieu.

Nous avons vu comment les gouvernements perçoivent les impôts et les taxes. De nos jours, dans la plupart des pays, les contribuables ne se rendent pas dans la capitale afin de remettre leurs impôts en mains propres à leur chef de gouvernement. Ceux-ci sont payés ou expédiés dans des bureaux, régionaux ou non, qui reçoivent l’argent au nom du gouvernement.

Les compagnies sont semblables. Elles ont des bureaux de perception qui agissent en tant que leurs représentants. Ces bureaux fonctionnent sous l’autorité ou au nom de la compagnie. Si un client paie un percepteur (une banque par exemple), il peut dire qu’il a payé ce qu’il devait à la compagnie, non pas à la banque. De la même manière, aucun client ne considérera avoir payé le salaire du percepteur mais bien la facture qu’il devait à la compagnie. C’est la compagnie qui paie le salaire du percepteur.

Dans un sens, Dieu est propriétaire de la plus grosse compagnie de l’univers. Il emploie des représentants, ou percepteurs, qui reçoivent les paiements de factures que la compagnie a expédiées aux clients. En réalité, Dieu a envoyé une facture à chaque être humain sur Terre. Tout comme les clients à qui la compagnie fait parvenir des factures de montants variés selon l’achat qui a été fait, Dieu « facture » les gens pour des montants variés, c’est-à-dire 10% de leur salaire brut. Lorsqu’une personne paie sa facture à Dieu alors la dette est effacée, jusqu’au moment de la prochaine facture.

C’est la façon dont fonctionne le paiement des dîmes. Chaque fois que vous payez la dîme, vous acquittez la dernière d’une longue série de « factures » régulières que Dieu vous fait parvenir. En fait, c’est la facture de Dieu qui doit être payée en premier lieu. Dieu n’est pas prêt à faire la file derrière d’autres créanciers d’organisations humaines envers lesquelles une personne a des obligations. Rappelez-vous que Dieu vous donne 90% de votre revenu. Il n’existe aucune autre organisation à laquelle vous payez des factures qui vous redonne 90% du montant.

Voici un autre principe important qu’il est nécessaire de noter. Les dîmes payées à Dieu sont différentes des sommes que vous déposez dans une banque. Si vous placez votre argent dans une banque, vous vous attendez à ce qu’elle soit capable d’en faire le suivi soigneusement. La raison en est simple. Bien que ce soit la banque qui détienne l’argent, il demeure le vôtre. Il ne lui appartient pas, mais vous appartient. On pourrait dire la même chose des certificats d’actions ou autres titres que vous pouvez détenir. Les courtiers doivent rendre des comptes à l’investisseur. Bien qu’il puisse y avoir plus de risques à détenir des actions, car leur valeur pourrait décroître, il n’en demeure pas moins que ces investissements sont la propriété de l’investisseur.

Le paiement des dîmes est différent. Comme les dîmes appartiennent à Dieu, une fois qu’elles ont été payées, Dieu (ou ses représentants) n’a pas à rendre de comptes sur la façon dont ces dîmes sont dépensées. On ne doit jamais payer ses dîmes aux représentants de Dieu pour ensuite ressentir le besoin de superviser ou de contrôler la façon dont le ministère ou le siège social dépense ces dîmes. Le siège social du ministère en répond à Dieu car c’est Lui qui emploie les ministres, non pas les gens qui paient les dîmes. Dieu est le propriétaire de Sa compagnie et Il possède l’autorité nécessaire pour embaucher (ou congédier) Ses ministres. Les personnes qui paient la dîme n’ont pas voix au chapitre.

Comment prouver qui sont les représentants de Dieu ?

Mais qui donc sont les représentants de Dieu ? Comment peut-on les trouver ? Par quoi peut-on les identifier ? La personne qui paie ses dîmes doit être absolument sûr de les verser là où Dieu travaille. Ceci nécessite réflexion et recherche. Ce n’est pas une décision à prendre à la légère.

Les dîmes appartiennent à Dieu, et les verser à des personnes qui ne sont pas ses représentants revient à ne pas les payer. Si quelqu’un vous doit 200 dollars et que, par ignorance ou à cause d’un malentendu, il remet ces 200 dollars à quelqu’un d’autre, vous ne les avez pas reçus ! Si vous rappeliez ce fait à la personne qui vous doit la somme, seriez-vous satisfait si elle vous répondait : « Je suis désolé, j’ai remis la somme à quelqu’un d’autre. Il m’a dit qu’il vous représentait. » Ne diriez-vous pas : « C’est regrettable, mais vous me devez toujours la somme car cette personne ne me représentait pas ! » Bien sûr que si. Il en est de même pour Dieu. Nous ne pouvons – (vous ne pouvez) – payer les dîmes à ceux qui ne Le représentent pas.

Il y a plusieurs « ministres » dans les églises de ce monde. Tous professent être chrétiens, tous disent représenter Jésus-Christ. La Bible déclare que Satan a ses ministres, (II Cor 11 :13-15). Ils ne se présentent pas comme étant ministres de Satan. Il n’y en a aucun qui dira : « Je suis un des ministres de Satan, vous devriez être mon disciple ». En général, ils sont tout aussi séduits que ceux qui les suivent. Malgré tout, ils ne sont qu’une contrefaçon. Ils parlent et prêchent avec une voix sirupeuse et moralisatrice en employant un langage soi-disant pieux qu’il suppose « spirituel ».Parce que Apocalypse 12 :9 dit que Satan « séduit toute la Terre », ses ministres sont en bien plus grand nombre que le nombre des véritables ministres de Dieu. Ces hommes viennent en « vêtements de brebis » prétendant servir Dieu quand en fait ils ne sont pas Ses serviteurs.

Paul a dit qu’il fallait « [examiner – (prouver)] toutes choses » et « [retenir] ce qui est bon », (I Thess 5 :21). Le Christ a dit que la seule façon de prouver qui sont les véritables ministres était par leurs fruits. Remarquez ce qu’Il a dit. « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. » Ces versets sont un avertissement pour chacun d’entre-nous. Ne vous laissez pas tromper. « Tout ce qui brille n’est pas or » dit le dicton, et tous ceux qui viennent au nom du Christ ne sont pas tous Ses ministres.

Dieu a bel et bien Ses propres ministres et Il se sert d’eux pour montrer le chemin (sous la direction du Christ) à Son Église. (Demandez nos brochures « Où est la véritable Église de Dieu et « L’histoire de la véritable Église de Dieu »).

Dans Matthieu 16 :18, Jésus dit : « Je bâtirai mon Eglise ». Cette Église est un corps spirituel composé de croyants spécialement appelés. Il a poursuivi en disant : « les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle ». Il n’y a qu’une seule véritable Église et nos brochures expliquent comment la reconnaître, l’identifier, parmi les quelque deux mille organisations professant être chrétiennes et qui ont, en fait, été fondées par les hommes. Ce n’est qu’à l’intérieur de cette véritable Église que Dieu travaille. Les réponses concernant l’endroit où se trouve cette Église, sa nature et sa raison d’être, se retrouvent toutes à l’intérieur des brochures mentionnées plus haut. Il n’y a aucune raison d’être confus à ce sujet.

L’Église de Christ est décrite dans de nombreux versets comme étant un petit troupeau qui est persécuté et haï par le monde actuel parce qu’elle prêche la vérité. Toutefois, comme Christ a promis qu’elle ne mourrait jamais, elle doit donc exister à quelque part sur la Terre aujourd’hui. Il vous incombe de prouver où elle est afin que vous ne donniez pas les dîmes qui appartiennent à Dieu à des imposteurs qui les volent.

Ce n’est qu’au ministère fidèle de la véritable Église, la seule que le Christ a fondée, que les dîmes doivent être versées. Ceux qui travaillent à temps plein dans l’Oeuvre de Dieu sont embauchés et payés directement par Dieu. Tous les revenus de chaque être humain sur Terre Lui appartiennent et Il en retient le premier dix pourcent. Comme elles ne peuvent Lui être expédiées directement au ciel, Il a ordonné qu’elles soient remises à Ses représentants sur la Terre.

Il vous appartient de prouver qui enseigne l’entière vérité à propos des doctrines divines. Vous devez prouver qui proclame fidèlement l’Évangile du Royaume de Dieu qui doit bientôt être établi sur cette Terre.

Que fait Dieu de Sa dîme ?

Il reste une question fondamentale. Comment Dieu dépense-t-Il les dîmes ? Qu’en fait-Il ?

Après que Christ eût fondé Son Église, il lui confia un travail à faire. Remarquez ce que dit Matthieu 28 : 19-20 : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant… et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde », (gr : aion = ère). Cette responsabilité n’a jamais changée depuis que Christ l’a donnée, il y a environ deux mille ans. Il a enseigné un grand nombre de doctrines à Ses disciples et Son Église les a toujours préservées. Elle doit continuer à les enseigner (« tout ce que je vous ai prescrit ») dans le monde entier. Ceci n’est pas un devoir auquel Son ministère peut se dérober. De plus, il lui est impossible d’aller enseigner des doctrines inventées par les hommes et ignorer la responsabilité d’enseigner les véritables doctrines divines tel que commandé par Christ.

Quoique l’ancien Israël fût appelé « l’assemblée (église) au désert » (Ac 7 :38), il n’était qu’un peuple physique, charnel, une nation civile. Cet Israël n’avait pas besoin d’un ministère spirituel. Dieu a choisi les Lévites afin qu’ils travaillent pour Lui et qu’ils se chargent des devoirs physiques dans tout le pays, pour toutes les tribus. Encore une fois, ils n’accomplissaient que des rituels, des sacrifices et autres cérémonies et ordonnances. Le ministère du Nouveau Testament n’a pas à faire ces choses. L’ancien Israël n’avait pas l’Esprit de Dieu. Les Lévites n’avaient pour mission que d’administrer les besoins physiques de cette seule nation. La responsabilité de ces derniers ne s’étendait pas à l’extérieur d’Israël vers « toutes les nations ». À ce moment Dieu ne travaillait pas encore avec les gens de toutes les nations. Aujourd’hui, oui !

Les véritables ministres de Dieu ont été appelés et entraînés par Lui. Leurs responsabilités ne consistent pas seulement en des prescriptions physiques. Ils sont conduits par Son Saint-Esprit et leur ministère en est un de nature spirituelle.

Le travail de l’Église.

Christ a prononcé une prophétie extraordinaire quant au travail qu’accomplirait Son Église aux temps de la fin. Remarquez ! « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin », (Matth 24 :14). Rappelez-vous que le Christ a ordonné à Ses disciples que toutes les nations devaient être atteintes par l’enseignement de « toutes les choses » qu’Il leur avait apprises. Par contre c’est sur l’Évangile du Royaume mondial de Dieu (à la tête duquel se retrouveront le Christ et Ses saints), que doit être mise l’emphase à la fin des temps, avant que n’arrive « la fin du monde ».

Le monde vit dans le chaos. Il est dans la confusion en ce qui concerne les êtres humains et le but que Dieu poursuit sur la Terre. Les guerres, les famines, les maladies, la pauvreté et nombre d’autres problèmes assaillent cette planète. Ce monde est retenu captif par un être invisible qui maintient son emprise sur ses valeurs, ses coutumes, ses croyances, ses gouvernements et ses religions. Le monde ne le sait pas. Il est aveuglé, (II Cor 4 :4) et ne peut voir le plan magistral de Dieu et le dessein qu’Il a pour lui. (Demandez nos brochures gratuites « Quel est le VÉRITABLE ÉVANGILE et Pourquoi existez-vous ? »)

Faire l’Oeuvre de Dieu coûte de l’argent. L’Église de Dieu doit sans cesse engager plus de personnel afin d’accomplir les tâches requises par une oeuvre d’envergure mondiale en pleine croissance. Nous publions un grand nombre de brochures, de magazines et d’autres genres de littérature enseignant au monde entier la vérité divine. L’Église de Dieu a des membres dans le monde entier. Elle doit, à l’aide de ministres et d’Anciens fidèles, les nourrir spirituellement de la vérité divine, (Jn 21 :15-16 ; Ac 20 :28 ; I Pi 5 :2). Le nombre de personnes que Dieu appelle croît sans cesse et continuera de croître au fur et à mesure que la fin approche.

Christ a dit :» la nuit vient, où personne ne peut travailler. », (Jn 9 :4). Ceci s’applique à Son Oeuvre de la fin des temps. Bientôt cette ère s’achèvera et le retour glorieux du Christ aura eu lieu. Il ne nous reste que peu de temps pour terminer l’Oeuvre de Dieu.

C’est à l’aide du principe biblique de la dîme que Dieu finance Son Oeuvre. C’est la façon dont Il finance TOUT ce qu’Il fait. Accomplir Son Oeuvre est la façon dont Il choisit de dépenser Sa dîme. Il appelle des gens dans Son Église afin qu’ils puissent aider à accomplir l’Oeuvre de prédication (Mc 13 :10 dit publier – kerusso en grec) de Son véritable Évangile au monde entier.

Vous direz peut-être, « je n’ai jamais entendu parler de la dîme ». C’est sans doute vrai, mais l’ignorance de la loi n’a jamais été une excuse pour désobéir. Le vrai Dieu est miséricordieux. Il pardonne libéralement à ceux qui veulent changer et qui Le cherchent.

J’ai maintenant fait ma part. Je vous ai enseigné la vérité au sujet de la doctrine de la dîme. Vous avez reçu une connaissance essentielle suffisante pour agir. Si vous obéissez à la loi, Dieu vous confiera davantage de Sa vérité. Christ a dit : « La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point : celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière », (Jn 12 :35-36). De plus, voyez cet avertissement destiné à tous : « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette [Sa] bonté ; autrement, tu seras aussi retranché », (Rom 11 :22).

Nous aurons tous à répondre de ce que nous avons fait avec la connaissance qui nous a été donnée. La Bible dit : « Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché », (Jc 4 :17) et, « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés », (Héb 10 :26).

Ce sont des affirmations directes de la part de Dieu qui donnent à réfléchir. Quelqu’un est appelé par Dieu, (Jn 6 :44, 65), lorsqu’il comprend la vérité en la voyant, en la lisant ou en l’entendant.

Vous devez décider si Dieu vous appelle à faire partie de cette grande Oeuvre, c’est-à-dire aider à apporter au monde Sa vérité et Son véritable Évangile pendant qu’il reste encore un peu de temps avant la fin de cet âge. Vous devez décider si vous êtes prêts à laisser Dieu vous entraîner pour que vous deveniez un roi et un sacrificateurÊ !

Un énorme privilège.

Le texte suivant provient de la conclusion de la brochure écrite par M. Herbert W. Armstrong « Comment mettre fin à vos SOUCIS FINANCIERS ». Il mentionne de façon éloquente la magnifique opportunité qui se présente à la personne qui hésite à payer les dîmes à Dieu.

« Certains diront : mais je n’ai jamais payé de dîmes, et je sais que Dieu ne m’a jamais désapprouvé car j’ai en moi le sentiment profond que je suis Son enfant sans avoir à payer de dîmes,

Dieu vous a béni dans la mesure où vous vous êtes soumis à Lui et selon la lumière qu’Il vous a révélée par Sa Parole ! Pendant que vous avez la lumière, marchez afin que les ténèbres ne vous surprennent, (Jn 12 :35, 36). Croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, (II Pi 3 :18).

Si chaque chrétien avoué acceptait cette simple instruction de la part de Dieu, en L’honorant avec leurs biens plutôt qu’eux-mêmes, l’Oeuvre de l’Éternel avancerait avec une telle puissance que le monde en serait ébranlé sur ses fondations !

Cherchez premièrement le Royaume, et vos besoins matériels vous seront ajoutés. Essayez-le ! Prenez Dieu au pied de la lettre ! Mettez-Le l’épreuve, (Mal 3 :10). Découvrez la façon dont vous commencerez à prospérer ! Soyez un serviteur fidèle, faites de Dieu votre associé ! Recevez Ses bénédictionsÊ ! L’Oeuvre de Dieu vous attend ! »

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