Certains passages indiquent en effet, que dans les temps passés, il y en avait qui se réunissaient le jour de la nouvelle lune, (I Sam 20 :24 ; II Chron. 2 :4, 8 :13 ; És 1 :13). Toutefois, la Parole de Dieu ne commande pas de tenir de telles assemblées aujourd’hui.
Contrairement à aujourd’hui, les calendriers tels que nous les connaissons n’étaient pas disponibles chez les anciens Israélites. Au lieu de cela, le sacerdoce s’était vu confier la connaissance du calendrier sacré. Les sacrificateurs étaient capables de calculer correctement et d’avance les nouvelles années civiles et le début des mois. Malgré cela, ils confirmaient aussi officiellement les événements clés par une constatation de visu lorsque le temps le permettait. Lorsque la nouvelle lune était vue, ce qui marquait le début des mois, et du premier mois de l’année, ils en faisaient l’annonce officielle au peuple. Lorsque le temps ne permettait pas une telle procédure, alors ils utilisaient le moment qui avait été calculé ce qui, en fait, était encore plus précis que les constatations à l’œil.
Lors de la nouvelle lune, des rites spéciaux (qui avaient pour but de montrer au peuple qu’un nouveau mois venait de commencer) étaient pratiqués afin que les gens se préparent d’avance pour toute Fête, célébrations ou temps spéciaux. Dieu a préservé Son calendrier sacré (le calendrier hébreu) autrefois aen le confiant aux Lévites, et aujourd’hui, Il le préserve par les Juifs. Il n’est donc plus nécessaire, de nos jours, de tenir d’assemblée spéciale le premier jour du mois.
Dans Colossiens 2 :16-17, l’apôtre Paul nous exhorte, « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats: c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ. » Ce passage a été interprété par certains comme accordant la permission de manger ou de boire ce que l’on veut et de pouvoir décider par nous-mêmes quels jours sont sanctifiés. Cette mauvaise interprétation provient d’une erreur de traduction.. Le verbe « est » ci-dessus ne fait par partie du texte original grec, mais a été ajouté par les traducteurs qui croyaient améliorer le sens du passage. Au lieu de cela, la signification en a été totalement changée. La signification exacte est que le corps de Christ — la véritable Église — seul pouvait juger ou conseiller quelqu’un sur l’observation ou non d’un Jour Saint, du moment d’une nouvelle lune ou d’un jour de Sabbat (soit-il hebdomadaire ou annuel) qui représentent les étapes passées, présentes ou futur du plan de salut de Dieu.