Trick or treat, traduit librement par friandises ou bêtises! Lorsque ces mots sont prononcés par les enfants, ils ravivent la mémoire de bien des adultes. Ce sont des souvenirs de déguisements en vampires, fantôme, sorcière, monstre ou fée. On se rappelle le porte-à-porte méthodique en criant ces trois petits mots et les sacs qui se remplissaient de bonbons, de pommes, noix et autres babioles. Certains se rappelleront avoir faits des «défilés» ou avoir fêté et jouer des tours aux voisins comme mettre du savon dans leurs fenêtres ou décorer leurs arbres à l’aide de papier de toilette ou encore jouer au baseball avec leur boîte aux lettres.
Hé oui! Entendre ces trois mots chez les enfants fait souhaiter aux adultes de redevenir aussi des enfants.
On peut se dire «après tout, qui a-t-il de mal avec l’Halloween?» La majorité des gens croient qu’il ne s’agit que d’un jeu d’enfant inoffensif, un peu comme le sont Noël et les anniversaires de naissance. Plusieurs se demandent: «Qui a-t-il de mal à s’amuser un peu»?
En plus d’enseigner aux enfants qu’il est correct de mendier pour obtenir quelque chose plutôt que de travailler pour le gagner, cela en fait des extorqueurs (friandises ou bêtises signifie essentiellement «donnez-moi quelque chose ou je vais vous jouer un tour»). L’Halloween avec ses costumes et ses accessoires pour faire peur, ses tours et défilés colorés, peuvent avoir l’air de jeux innocents, toutefois ses traditions, ses coutumes et pratiques tirent leurs racines d’un passé beaucoup plus sombre, sinistre et démoniaque que vous ne pouvez le réaliser.
D’où vient au juste l’Halloween? Quelle en est l’origine? Comment en est-il venu à être célébré à ce point, surtout aux États-Unis? Et qu’en pense Dieu? Voit-Il l’Halloween comme un jeu propre et innocent?
Pour trouver les réponses, nous devons nous rappeler l’histoire de l’Halloween. Nous allons voir qu’elle est remplie de coutumes païennes déguisées en traditions chrétiennes
La préhistoire de l’Halloween.
Commençons par les anciens Celtes qui vécurent il y a 2000 ans dans ce qu’on appelle de nos jours, l’Irlande, la Grande-Bretagne et le Nord de la France. Les Celtes étaient des adorateurs païens de la nature qui avaient un grand nombre de dieux, incluant le soleil qui, croyaient-ils, réglementait leur travail et leurs périodes de repos. Ils croyaient qu’il entretenait la Terre en conservait la beauté et faisait croître leurs récoltes.
Les Celtes célébraient leur nouvelle année le 1er novembre qui marquait la fin de la récolte et de l’été (la saison du soleil), et du début de l’hiver froid et sombre qui arrivait (la saison du froid et de la noirceur).
Du 31 octobre jusqu’au 2 novembre, les Celtes célébraient un festival d’une durée de 48 heures, la vigile de Samhain (on prononce «Sô-Inne»). Ils croyaient que Samhain, le dieu païen des morts, rassemblait les âmes de ceux qui étaient morts pendant la dernière année et décidait quelle forme ils prendraient l’année suivante. Ces âmes pouvaient aussi bien avoir un corps humain ou être condamnées à vivre dans des animaux (les âmes ou les esprits les plus méchants prenant la forme de chats). En espérant tromper Samhain et lui faire donner des sentences plus légères, les adorateurs celtes essayaient de le soudoyer en offrant des prières et des cadeaux.
L’Encyclopédie Britannique dit ce qui suit: «Samhain (fin de l’été celte), une des fêtes du calendrier les plus importantes et les plus sinistres de l’année celte. Lors de Samhain, célébrée le 1er novembre, on croyait que le monde des dieux était rendu visible aux yeux de l’humanité et que ces dieux jouaient des tours à leurs adorateurs humains. Il s’agissait d’un temps plein de danger, rempli de frayeur et d’événements surnaturels. La période était remplie d’offrandes et de sacrifices de toutes sortes. On les croyait essentiels, car sans eux, les Celtes pensaient qu’ils ne pourraient surmonter les périls de la saison et résister aux actions des dieux. Samhain fut un important précurseur de l’Halloween.
La nuit du 31 octobre, la veille du Nouvel An, les Celtes, après avoir fait les récoltes et les avoir engrangées en prévision de l’hiver, commençait leur fête. D’abord, ils éteignaient les feux de cuisine dans leurs maisons. Puis les druides (les prêtres celtes) se rencontraient au sommet des collines dans les profondes forêts de chênes (ils considéraient les chênes comme sacrés), et préparaient d’énormes feux sacrés afin d’effrayer les mauvais esprits et honorer leur dieu soleil. Ensuite, les gens brûlaient de leur récolte et de leurs animaux en sacrifice à leurs dieux tout en dansant autour alors que la «saison du soleil» les quittait et que la «saison de la noirceur» faisait son apparition. Les Celtes portaient des costumes faits de peaux et de têtes d’animaux, et se prédisaient l’avenir. Le matin suivant, ils rallumaient leurs feux de cuisine à partir des feux sacrés pour se dégager des esprits méchants et être protégés pendant la saison hivernale.
«Dans l’ancienne Grande-Bretagne et en Irlande, la veille du festival celte de Samhain était observée le 31 octobre, à la fin de l’été. C’était l’occasion pour un des anciens festivals du feu d’effrayer les mauvais esprits à l’aide d’énormes feux allumés sur les collines… On disait que les âmes des morts revisitaient leur maison en ce jour et ce festival d’automne acquit ainsi une signification sinistre alors que les fantômes, sorcières, lutins, chats noirs, fées et démons de toutes sortes se promenaient tout autour. De plus, l’Halloween était considérée comme la période la plus favorable à la divination en ce qui concerne les mariages, la chance, la santé et la mort. (Encyclopédie Britannique – C’est nous qui traduisons).
Qui est le dieu des morts?
Alors, qu’en est-il de Samhain, le soi-disant dieu des morts? Dieu nous dit: «...celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable» (Héb 2:14). C’est Satan qui était le seigneur ou le maître de la mort! Les anciens Celtes qui croyaient servir Dieu avaient été séduits et entraînés à adorer le dieu de ce monde qui est le père du mensonge et de la séduction religieuse. Nous allons voir que le même être se tient derrière le festival de Samhain (Gal 4:8; Apoc 12:9; II Cor 4:4; Jn 8:44).
Nous avons établi que Satan a déjà eu le pouvoir sur la mort, mais il n’a plus ce pouvoir de nos jours. Qui donc est le seigneur des morts aujourd’hui? À ce point-ci, nous devons jeter un coup d’œil sur plusieurs passages bibliques.
Voyez Matthieu 22:31-32, où Jésus répond aux sadducéens sur le sujet de la résurrection. «Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit: je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants». Étant donné que les patriarches sont morts et que Dieu est seulement le Dieu des vivants (les morts ne servent pas Dieu — Ps 6:5, 115:17), alors il est nécessaire qu’il y ait une résurrection des morts pour qu’ils puissent vivre et servir Dieu.
Mais pour rendre la résurrection possible, «… Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants (Rom 14:9). Christ est donc devenu le Seigneur et Maître des morts par Sa résurrection et détient «les clefs de la mort et du séjour des morts» (Apoc 1:18), pas un faux dieu. Jésus-Christ ressuscitera les morts à la vie afin qu’ils Le servent, Lui et le Père, dans le monde à venir maintenant tout proche.
Comme le déclare l’Encyclopédie Britannica, [le festival de] Samhain fut un important précurseur de l’Halloween». Jusqu’à maintenant, l’origine de l’Halloween ne semble pas être très «innocente».
Puis les Romains apparurent.
Pendant le premier siècle, l’Empire romain envahit l’Irlande et les îles Britanniques, conquérant ainsi la majorité du territoire celte. Les Romains dominèrent sur eux pendant des centaines d’années, influençant les coutumes et traditions celtes et anglo-saxonnes. Pendant cette période, il y eut deux festivals romains qui se fusionnèrent au festival celte de Samhain — Feralia et Pomona. Il y a plusieurs villes américaines qui portent le nom païen de Pomona, endossant ainsi sans le savoir ce jour.
Feralia, qui était célébré le 21 février, était le jour romain destiné à honorer les morts, mais n’était en fait qu’un jour de beuverie et d’orgies populaires, un peu semblable aux autres fêtes romaines.
Le jour de Pomona, célébré le 1er novembre, l’était en l’honneur de Pomona, la déesse romaine des fruits, des arbres et de la fertilité. Son symbole sacré était la pomme.
Pendant les trois siècles suivants, les coutumes de Samhain se mélangèrent avec celles de Pomona et de Feralia. C’est-à-dire jusqu’à ce qu’ils fussent «blanchies» et «lavées» par un autre pouvoir religieux.
Vint ensuite l’Église catholique.
Pendant les trois premiers siècles, tous les chrétiens, les vrais comme les faux eurent à souffrir de persécutions épisodiques de la part de l’Empire romain qui voyait toute forme de christianisme comme une religion illégale. Mais en 313, cela changea quelque peu. L’Église catholique romaine, qui a débuté avec Simon le Magicien mentionné dans le chapitre 8 du livre des Actes, trouva faveur aux yeux de l’empereur Constantin. (Pour en apprendre davantage, lisez notre livre intitulé «The History of God’s TRUE CHURCH»). Pour la première fois dans l’histoire de l’Empire romain, le pape, maintenant soutenu par les autorités civiles romaines, pouvait à sa guise déterminer ce qui était «chrétien» et ce qui ne l’était pas.
Pendant les premières années de l’Église catholique, les fidèles observaient des anniversaires spéciaux pour les martyrs qui avaient été exécutés pour leurs croyances. Bientôt il n’y eut plus assez de jours dans l’année pour désigner des jours civils spéciaux pour chaque martyr individuel, alors les catholiques observèrent un jour de fête en l’honneur de tous les martyrs.
«Au quatrième siècle, les diocèses voisins commencèrent à échanger leurs fêtes, à transférer des reliques, à les diviser et à se réunir pour célébrer en commun les fêtes comme nous l’indique une invitation de St-Basile de Césarée (397 apr. J.-C.) expédiée aux évêques de la province du Pont: «Fréquemment, des groupes de martyrs souffrirent le même jour ce qui naturellement mena à une commémoration commune… Le nombre de martyrs devint si grand qu’un jour séparé ne put être assigné à chacun. Toutefois, l’Église croyant que chaque martyr devait être vénéré désigna un jour commun pour tous» (Encyclopédie catholique).
Alors, l’Église catholique décida, avec l’appui du gouvernement, de «blanchir» une fête romaine. Fatigué de réprimander les Romains pour leurs réjouissances bien arrosées soi-disant pour honorer les morts (et souhaitant plus de convertis), le pape Boniface IV en 609 apr. J.-C., déclara que Feralia serait une fête chrétienne. Au lieu d’honorer tous les morts, ils devaient maintenant honorer seulement les «saints» décédés. Au lieu des réjouissances et de l’alcool, ce serait maintenant un jour de prières et de méditation. Au lieu de l’appeler Feralia, il changea le nom pour le jour de la Toussaint. Puis il changea le jour de sa célébration du 21 février au 13 mai. «Boniface IV consacra, le 13 mai 609 ou 610, le Panthéon à Rome à la Sainte Vierge et à tous les martyrs, ordonnant un anniversaire» (Encyclopédie catholique).
Puis, le pape Grégoire III, qui régna de 731 à 741, «consacra aux saints une chapelle dans la basilique St-Pierre et en fixa l’anniversaire le 1er novembre» (Encyclopédie catholique). Il élargit la «fête de la Toussaint pour inclure aussi tous les martyrs» (Encyclopédie Britannique).
Pendant ce temps, les Celtes continuaient à observer le festival de Samhain sous une forme ou une autre. L’Église catholique s’en aperçut, et le pape Grégoire IV (827 à 844) tenta de le remplacer en changeant la Toussaint du 13 mai au 1er novembre — le même jour que Samhain — étendant ainsi officiellement le festival à toute l’Église. Le jour prit le nom du Jour de tous les Saints (en anglais: All Hallows Day) alors que le 31 octobre devint le «All Hallows Eve», et en fin de compte l’Halloween.
D’autres changements de fêtes.
Mais le blanchiment n’était pas fini. En 988, l’Église catholique institua un autre jour — le jour des Morts — afin de commémorer «tous les fidèles décédés, les chrétiens baptisés que l’on croit être au purgatoire parce qu’ils sont morts avec des péchés véniels sur la conscience. Ce jour est célébré le 2 novembre. La doctrine catholique romaine dit que les prières des fidèles sur la terre aident à purifier ces âmes afin de les rendre aptes à la vision de Dieu au ciel… La date, qui est devenue pratiquement universelle avant la fin du XIII siècle, fut choisie spécialement le lendemain de la Toussaint. Après avoir célébré la fête de tous ceux que l’on croit être au ciel, l’Église sur la terre commémore le lendemain les âmes qui, croit-on, souffrent au purgatoire» (Encyclopédie Britannique – C’est nous qui traduisons).
Maintenant, toutes les âmes des morts avaient leur propre jour d’adoration — les saints, les martyrs et même les fidèles ordinaires qui ne méritaient pas encore le titre de saints ou martyrs.
Tout comme lors de la fête de Samhain, les croyants catholiques célébraient par d’énormes feux, des défilés et des costumes, se déguisant en saints morts, en anges ou en démons. Ensemble, la veille (31 octobre) et la Toussaint (1er novembre) ainsi que le jour des Morts (2 novembre) forme ce qu’on appelle en anglais le «Hallowmas» qui est le reflet de la vigile celte de Samhain! Ce qui a été déclaré chrétien, pur et sain provient de réjouissances d’ivrognerie, de superstitions païennes et de fausses doctrines qui datent du temps du Jardin d’Éden.
Cette période de festival a été tellement populaire — particulièrement l’Halloween — qu’en 1517, Martin Luther choisit la nuit de l’Halloween pour afficher ses 90 points sur la porte de l’église de Wittenberg en Allemagne (à l’origine du déclenchement de la réforme protestante). Il choisit cette nuit, car il savait qu’il y aurait de grandes foules qui rempliraient les rues cette nuit-là.
Les coutumes païennes arrivent en Amérique.
Au fur et à mesure que les immigrants européens s’installaient aux États-Unis encore tous jeunes, ils apportèrent en même temps des coutumes, des traditions, des superstitions et autres pratiques religieuses, dont l’Halloween, de leur pays d’origine.
L’influence la plus marquante en faveur de l’Halloween se fit sentir en Amérique lorsque les millions d’Irlandais immigrèrent suite à la famine des pommes de terre de 1846. Bientôt, l’Halloween, comme Noël, devint un jour férié pour tous. Les festivités du jour inclurent des défilés, des soirées, des costumes et des espiègleries.
Donc, les coutumes d’Halloween d’aujourd’hui (les chats noirs, les défilés, les déguisements, les festivités, les feux, les blagues et les frasques), que la majorité des gens tiennent pour acquises, nous ramènent directement à la vigile de Samhain, au faux dieu des morts, aux festivals païens des Romains avec leurs réjouissances immorales et à la période du «Hallowmas» de l’Église catholique.
À la lumière de son origine païenne historique, peut-on honnêtement considérer l’Halloween comme simplement un jeu d’enfant inoffensif? Est-ce bien le genre de tradition que nous voulons transmettre à nos enfants?
La nature humaine argumentera toujours en disant: «Minute! je n’adore pas le soleil ni un quelconque "dieu des morts" païen. J’aime l’Halloween parce que c’est plaisant. Qu’y at-il de mal à cela?»
Qu’en pense Dieu? Comment voit-Il l’Halloween?
Submergé par les fausses doctrines.
Résumons. Nous avons établi que l’Halloween tirait son origine des Celtes qui adoraient la nature — la création — plutôt que le seul vrai Dieu qui a créé cette nature et tout ce qu’elle contient.
L’apôtre Paul a écrit. «… puisqu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature [ou création] au lieu du Créateur» (Rom 1:21-25).
Ils avaient mis leur confiance dans le Soleil, qui était leur dieu, pour qu’il leur procure une récolte suffisante pour leur faire passer l’hiver, rejetant ainsi Dieu comme pourvoyeur. «… Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement?… Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: que mangerons-nous? … de quoi serons-nous vêtus? … car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. ... Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus». (Matth 6:25-33).
Ils avaient mis leur confiance dans les «feux de joie» pour qu’ils les protègent contre les mauvais esprits, au lieu de la mettre en Dieu qui est leur protecteur. «Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite! Je m’écrie: Loué soit l’Éternel! Et je suis délivré de mes ennemis… Avec toi je me précipite sur une troupe en armes, avec mon Dieu je franchis une muraille. Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel est éprouvée; il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui. Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel; et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu? Le Dieu qui est mon vengeur, qui m’assujettit les peuples, qui me délivre de mes ennemis! Tu m’élèves au-dessus de mes adversaires, tu me sauves de l’homme violent. (Ps 18: 2-3, 29-31, 47-48).
Les Celtes croyaient en l’immortalité de l’âme, une fausse doctrine que Satan a inculquée à l’homme dans le jardin d’Éden (Gen 3:1-5) et dont il s’est servi pour séduire le monde entier depuis lors (Apoc 12:9).
Dieu dit que lorsque vous mourez, vous mourez. Point à la ligne! Il n’est pas question d’aller au ciel (Jn 3:13; Ac 2:29, 34). Pas question de parcourir la Terre et hanter les maisons. Pas question non plus de passer une éternité au purgatoire ou à quelque autre endroit inventé par l’homme: «Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire [récompense – KJV]» (Eccl 9:5). «Voici, toutes les âmes sont à moi… l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra» (Éz 18:4). «Car le salaire [ce que vous gagnez] du péché, c’est la mort» (Rom 6:23), pas la vie éternelle comme la majorité des chrétiens traditionnels le croient. L’Halloween provient d’une croyance qui est directement opposée à la vérité divine.
Le point de vue de Dieu.
Prenez note de ce que Dieu dit au sujet des coutumes, traditions, pratiques et croyances païennes en général: «N’imitez pas la voie des nations [païens], et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations [païens] les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité» (Jér 10:2-3).
Dieu a pris une nation d’esclaves, Israël, et les a libérés de leurs maîtres égyptiens cruels. En les faisant sortir d’Égypte, Il leur commanda ce qui suit: «Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d’Égypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous mène: vous ne suivrez point leurs usages» (Lév 18:3). Dieu ordonna aux Israélites de ne pas se souiller par les pratiques et coutumes des nations environnantes (v. 24-29). «Vous observerez mes commandements, et vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. Je suis l’Éternel, votre Dieu» (v. 30).
Dieu donna Ses ordonnances, Ses préceptes et Ses lois à Israël. Il leur donna une façon de vivre qui était tout à fait différente de celle de l’humanité, une voie qui, si elle était suivie avec diligence et du fond du coeur, apporterait la paix, la joie et la prospérité, et toutes les bonnes choses qu’Il veut abondamment partager avec les hommes (Jn 10:10). Dieu déclara aux Israélites qu’ils seraient bénis au-delà de toute imagination s’ils observaient soigneusement Ses lois (Lév 26:3-13). Et qu’ils seraient grandement maudits s’ils Le rejetaient et remplaçaient Ses voies par des coutumes, pratiques et traditions païennes, aussi inoffensives ou innocentes qu’elles puissent paraître (v. 14-39).
Pourtant, malgré les avertissements de Dieu, Israël ne voulut pas écouter. Même après qu’Il leur eut envoyé serviteur après serviteur pendant toute leur histoire agitée, ils ne voulurent toujours pas se repentir et se tourner de tout cœur vers Lui. «L’Éternel, le Dieu de leurs pères, donna de bonne heure à ses envoyés la mission de les avertir, car il voulait épargner son peuple et sa propre demeure. Mais ils se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes» (II Chron 36:15-16). À cause de leur adultère spirituel et de leur attirance pour les pratiques païennes, les considérant sacrées alors que Dieu les appelle profanes (Éz 22:26), Dieu n’avait pas d’autre choix que de punir Israël. Et, malheureusement, les descendants modernes d’Israël, les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, l’Australie, Israël, et plusieurs autres, seront bientôt sévèrement punis pour n’avoir pas fait de différence entre le sacré et le profane (Jér 30:4-7; Éz 24:13-14).
L’unique vrai Dieu, le Créateur, notre Maître, notre Législateur et notre Juge, ne prend pas à la légère les pratiques païennes!
Satan aveugle le monde.
La majorité des gens ne croit pas que Satan existe, ce qui d’ailleurs fait bien son affaire. Son but est de maintenir les habitants de son monde, de sa société, aveugles à ses mensonges et à ses tromperies (II Cor 4:4; Apoc 12:9). Il utilise même des faux ministres, qui semblent être des ministres de lumière, mais qui sont en réalité les ministres des ténèbres de Satan.
Paul a écrit, «Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice» (II Cor 11:14-15). Satan nous veut tellement embourber dans les coutumes et pratiques de ce monde, son monde, que lorsqu’on nous révèle la pure vérité au sujet de l’Halloween, nous haussons les épaules et disons, «je ne fête que pour m’amuser, quel mal y a-t-il à cela?»
Pendant toute l’histoire humaine, Satan a toujours réussi à trouver une façon de mettre une séparation entre l’homme et Dieu (És 59:1-3) en l’attirant vers différents péchés et de fausses idées qui peuvent sembler correctes, c'est-à-dire innocentes et inoffensives, mais qui sont en opposition directe avec ce qu’Il nous demande de faire! Jérémie a dit: «Je le sais, ô Éternel! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas» (Jér 10:23) et, «le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: qui peut le connaître?» (17:9). Il en a été de même lorsque l’Église catholique a essayé d’introduire en douce les étranges pratiques païennes des Celtes et des Romains. Cela a eu comme résultat la consécration de fausses doctrines sataniques en leur attribuant une nature «chrétienne». C’est le cas de l’Halloween qui est truffée de dissimulations et de faussetés.
Malgré cela, même après toutes les preuves historiques et les informations bibliques présentées, il y en aura toujours qui continueront de voir l’Halloween comme un simple jeu inoffensif d’enfant. Rien ne peut les convaincre du contraire. Tout comme un sépulcre blanchi (Matth 23:27), l’Halloween peut d’abord sembler resplendissante en surface, mais aux yeux de Dieu elle est remplie de toutes les sortes de saletés et de souillures spirituelles imaginables qui puent littéralement à ses narines (És 65:5).
Aucun homme ou organisation religieuse n’a le pouvoir de «blanchir» l’Halloween pour la déclarer chrétienne. Dieu révèle l’Halloween exactement pour ce qu’elle est.
En sera-t-il de même pour vous?
L’origine des coutumes de l’Halloween.
Vous retrouverez ci-dessous une liste des coutumes fréquemment observées ainsi que leurs anciennes racines.
Jouer des tours: Les Celtes croyaient que les âmes des morts qui revenaient sur terre la nuit du 31 octobre causaient des troubles et endommageaient les récoltes. Ils croyaient aussi que leurs dieux leur jouaient des tours.
Les chats noirs: Les Celtes croyaient que les mauvais esprits prenaient la forme de chat et d’autres animaux la nuit du 31 octobre.
Les costumes: Les Celtes (et autres Européens) portaient des masques lorsqu’ils sortaient de leurs maisons le soir afin d’éviter d’être pris par les fantômes pour un esprit ami. Les gens se déguisaient afin de personnifier les revenants, et ils dansaient et chantaient afin de tenir les mauvais esprits éloignés. Les catholiques se déguisaient en saints, en anges et en démons pendant la période de «l’Hallowmas».
«Trick or treat», ou «friandise ou bêtise». Avant la réforme protestante, les femmes et les jeunes filles allaient de porte en porte en chantant et en mendiant des gâteaux. Les paysans irlandais du XVII siècle allaient de porte en porte demandant des dons pour célébrer une fête en l’honneur de sainte-Colombe (qui, croyaient-ils, avait remplacé le seigneur des morts). Jusque vers 1900, les Irlandais faisaient la tournée en demandant des contributions au profit de «Muck Olla», un sanglier géant légendaire.
Feux de joie: Les druides faisaient brûler des «feux de joie» afin de repousser les mauvais esprits le 31 octobre, veille du Nouvel An. Les adorateurs se servaient de ces feux pour des holocaustes et des offrandes de produits agricoles à leur dieu soleil; ils rallumaient aussi les feux de foyer dans leur maison afin de les protéger contre les mauvais esprits. Les Écossais préparaient ces feux, qu’ils appelaient Samhnagan, non pas en l’honneur de Samhain, mais pour célébrer l’Halloween et l’arrivée de l’hiver. L’Église catholique a poursuivi la tradition des feux de joie le jour des Morts, le 2 novembre.
Fruits, noix et bonbons: Distribuer des fruits et des noix provient peut-être du jour de Pomona, nommé ainsi en l’honneur de la déesse romaine des fruits, des arbres, de la récolte et de la fertilité. Ils étaient utilisés dans des jeux de divination.
Jeux de pommes flottantes: Provient peut-être du jour de Pomona. Les Romains considéraient la pomme comme un symbole sacré de leur déesse Pomona. Ce jeu servait à prédire un futur amour ou un mariage. Par exemple, si une jeune fille pelait une pomme devant un miroir dans une chambre éclairée par une chandelle, son futur mari devait apparaître derrière elle dans le miroir. De plus, ce jeu était symbolique des âmes (les pommes) dans le grand chaudron de la régénération (l’eau), tout comme c’était le cas lorsque le seigneur des morts rassemblait les âmes des morts qui avaient été condamnés à habiter des animaux durant l’année qui s’était écoulée.
Défilés, réceptions: Les Écossais, les Celtes et les Gallois préparaient des feux de joie et défilaient, dansaient et s’amusaient. Les Celtes faisaient cela en revêtant des costumes faits de peaux et de têtes d’animaux. Les Écossais rassemblaient les jeunes qui pensaient à se marier afin de jouer à des jeux de divination. Les Européens qui ont immigré en Amérique apportèrent des «jeux» et des cérémonies publiques dans le but de fêter lors des récoltes et raconter des histoires de fantômes ou jouer des tours.
Citrouilles d’Halloween: En anglais, on appelle cela «Jack-o’-lantern» et le nom provient peut-être d’un gardien de nuit. Dans les îles Britanniques, on utilisait communément des navets ou des rutabagas; les citrouilles sont une tradition américaine. En Grande-Bretagne, les gens vidaient les navets à l’intérieur desquels ils plaçaient une chandelle afin de faire une offrande de nourriture aux morts; ensuite, on les plaçait à l’extérieur des maisons afin d’éloigner les esprits méchants.
SOURCES: Encyclopedia Britannica; “History Channel Exhibits: The History of Halloween” (www.historychannel.com/exhibits/halloween/hallowmas.html); “The History of Halloween” (www.auburn.edu/~willik5/halloween.html)