Dans aucun des passages des évangiles cités à l’appui du baptême des enfants, (Matth 19 :13-14 ; Mc 9 :36-37 ; Lc 18 :15-17), retrouvons-nous une cérémonie à cet effet. Leurs parents les avaient amenés vers Jésus qui leur a imposé les mains et les a bénis. Il n’y a rien dans ces passages qui dit qu’ils ont été baptisés.
Plusieurs confessions citent Actes 2 :38-39 pour autoriser le baptême des enfants. Mais toute lecture attentive de ce passage montre que les enfants ne se faisaient pas baptisés. L’apôtre Pierre a dit : « Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera », (v. 39). Il parlait directement à ceux qui étaient présents (« vous »), et en faisant référence à ceux qui étaient absents (vos enfants… ceux qui sont au loin [en d’autres mots, ceux que Dieu appellerait dans le futur]).
L’apôtre Paul a dit : « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant », (I Cor 13 :11). Il y a des choses que les enfants sont capables de comprendre et d’autres qu’ils ne peuvent pas comprendre. Le processus de la conversion chrétienne n’est pas quelque chose qu’un enfant est capable de saisir. De la même façon que des enfants ne sont pas capables de pratiquer la médecine ou le droit, ou de se charger de certaines responsabilités, parce qu’ils n’ont pas encore suffisamment de maturité pour comprendre ces choses ou d’en apprécier l’importance. Il en est de même en ce qui concerne le christianisme.
Paul a comparé le christianisme à une course : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter », (I Cor 9 :24). Il l’a aussi comparé à une guerre : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses », (II Cor 10 :4). Dans Luc 14 :28, Christ pose la question : « Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer ». Les jeunes enfants sont incapables de comprendre la signification de courir le marathon chrétien, mener le combat en « comptant soigneusement la dépense » et vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu », (Matth 4 :4).
Nous ne retrouvons pas d’exemple de baptême d’enfants ou de bébés, nulle part dans la Bible. Dans Proverbes 22 :6, il est dit aux parents « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas ».Si les parents éduquent correctement leurs enfants selon les voies divines, alors, lorsque le temps viendra de prendre une décision, ils seront capables de prendre la bonne. Tout comme Jérémie 31 :29 le montre, nous sommes responsables de nos actions. Le baptême d’un enfant, orchestré par les parents et le clergé, n’est pas valide aux yeux de Dieu. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire… nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père », (Jn 6 :44,65).
Le Christ Lui-même a été baptisé lorsqu’Il était un adulte (Matth 3 :16 ; Mc 1 :9 ; Lc 3 :21-23 ; Jn 1 :32-33). Les véritables Chrétiens sont ceux qui suivent Son exemple, (I Pi 2 :21).