Les écrits historiques indiquent en effet que les anciens Égyptiens avaient, parmi leurs nombreux dieux, un dieu qui s’appelait Amen (la supposée personnification de l’air ou du souffle, représenté par un bélier ou une oie). Toutefois, nous ne pouvons établir aucun lien entre le mot amen (en hébreu : « vérité », « qu’il en soit ainsi ») et le « amen » égyptien ou avec tout autre dieu païen.
Le fait que les rédacteurs de la Bible aient été inspirés d’utiliser le mot hébreu constitue certainement une preuve de sa justesse. Quelle est la définition biblique de ce mot ? Lisez Apocalypse 3 :14. À cet endroit Christ est appelé « l’Amen, le témoin fidèle et véritable ». Le terme est utilisé en relation directe avec les mots fidélité et vérité et attire l’attention sur le Christ et Son message, Lui qui est la vérité (Jn 14 :6, 17 :17). Ces versets illustrent de façon concluante le sens scriptural de ce mot.
Si nous basons notre utilisation sur le sens hébreu du terme, alors il n’est pas péché de l’utiliser. Toutefois, si nous attribuons la vie et la puissance à un quelconque dieu égyptien lorsque nous l’utilisons, alors nous l’utilisons de façon inappropriée et non selon le sens que lui donne les rédacteurs de la Bible. Comme l’a dit l’apôtre Paul, dans Romains 14 :23 : « Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché ».
Dans Matthieu 6 :13, Christ conclut Sa prière (le modèle de prière pour tous les Chrétiens) par « Amen ».