Ceci constitue le sujet de beaucoup de discussions entre les archéologues et les spécialistes de la religion. Toutefois, les récits de la vie du Christ tel que nous les retrouvons dans la Bible — et qui sont inspirés par la révélation de Dieu — sont une preuve suffisante de Son existence. Toutefois, il y a d’autres sources qui contribuent à prouver Sa vie et Sa mort.
Un théologien du II siècle, Justin le Martyr, a écrit : « Il y a un village au pays des Juifs, à 35 stades de Jérusalem, dans lequel le Christ est né comme vous pouvez d’ailleurs le certifier à partir des registres de taxation du temps de Cyrénius votre premier procurateur en Judée » (First Apology, chap. 34. C’est nous qui traduisons).
Justin faisait référence à la naissance de Jésus en Judée, région qui existaient toujours de son temps. Mais, comme c’était un théologien qui serait normallement porter à soutenir l’existence du Christ, son rapport peut sembler invalide aux yeux de ceux qui doutent.
Qu’en est-il des historiens anti-chrétiens ? Que disent leurs écrits ?
Un de ceux-ci était Cornelius Tacitus, un historien romain, sénateur, consul et gouverneur de la province d’Asie. En ce qui concerne Jésus et ceux qui Le suivaient, Tacitus a écrit : « Néron… a puni avec raffinement les Chrétiens dépravés (comme on les appelait) notoires. Leur initiateur, Christ, a été exécuté lors du règne de Tibère par le gouverneur de Judée, Ponce Pilate. Mais malgré ce revers temporaire, la superstition mortelle a connu un regain de vie, non seulement en Judée (où les troubles ont commencé) mais à Rome même », (Annales de la Rome impériale, XV, 44 - Partout, c’est nous qui traduisons).
Julien l’Apostat (appelé ainsi parce qu’élevé dans la chrétienté, il la rejeta), un empereur du IVe siècle, a écrit : « Le Jésus que vous célébrez, était un des sujets de César. Si vous le disputez, je vous le prouverai bientôt, mais aussi bien le faire maintenant. Sachez qu’il était inscrit avec son père et sa mère sur le rôle de Cyrénius… Mais Jésus ayant persuadé quelques-uns d’entre-vous, parmi les pires des hommes, a été célébré maintenant depuis 300 ans, n’ayant rien fait de mémorable ; à moins que quelqu’un croie que guérir des infirmes et des aveugles, exorciser des démoniaques dans les villages de Betsaïda et de Béthanie soit une chose remarquable », (Cyrille contre Julien, VI, 191, 213. C’est nous qui traduisons).
Voici deux citations d’érudits païens qui avaient accès aux registres gouvernementaux et qui détestaient ce en quoi les Chrétiens croyaient. Ils auraient pu aisément réfuter et discréditer l’existence de Jésus s’ils l’avaient désiré. Mais parce qu’ils ne l’ont pas fait, leurs écrits ne font qu’ajouter aux preuves irréfutables de l’existence du Christ.
Qu’en est-il du peuple juif ? Si le Christ n’a pas existé, comment alors peuvent-ils le rejeter ?
Dans son livre « Antiquities of the Jews », l’historien juif Flavius Josèphe écrit au sujet de Jésus, de Ses disciples et de Jean-Baptiste. Il appelle Jean « l’homme de bonté » (XVIII, 5,2). Les érudits modernes acceptent le récit de Josèphe sur la mort de Jacques, « le frère de Jésus qui était appelé Christ » (XX,8,1), comme authentique.
L’Encyclopédie Juive (édition 1907) explique aussi que Jésus est mentionné dans le Talmud, la tradition juive qui combine la Mishna et la Gemara. On retrouve ces références au Christ dans les sections Shabbath 104b et 116b, Sanhedrin 43a, 67a et 107b, et dans Sotah 47a. Vous pourriez aussi lire un article intitulé « Jésus de Nazareth » tiré de l’Encyclopédie Juive (1907), et les articles « Jésus-Christ » et « Talmud et Midrash » de la « New Encyclopedia Britannica (1981), ou l’article « Jésus » dans l’Encyclopedia Judaica pour plus de documentation concernant ce sujet.
Ces sources offrent des informations de valeur qui sont autant de preuves de la vie du Christ. Elles indiquent des faits inaltérables qu’Il : était né d’une vierge, était de nationalité juive, a prêché l’Évangile, a guéri les malades et les infirmes et a été trahi et brutalement massacré.