Dans ce verset, Christ nous dit : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent ».
Christ utilise cette analogie afin de démontrer comment les gens, dont l’esprit n’a pas encore été ouvert par Dieu à Sa vérité, réagissent vis-à-vis de la connaissance spirituelle. Jésus a aussi dit dans Jean 6 :44 : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ».
Christ instruisait Ses disciples afin qu’ils n’aillent pas essayer de convertir les masses. À moins que Dieu n’ouvre l’esprit d’une personne à la compréhension spirituelle, elle traitera la vérité divine de la même façon qu’un pourceau traiterait des perles, c’est-à-dire comme de la boue. Un pourceau ne comprendrait, ni ne serait capable d’apprécier la beauté ou la grande valeur d’une perle. Il en est de même d’une personne qui n’est pas appelée par Dieu à comprendre la grande valeur des vérités divines. D’une façon figurée, elle les « foulerait aux pieds ».
On ne doit jamais imposer les vérités divines aux autres. Au lieu de cela, on doit être « toujours prêts à [se] défendre, avec douceur et respect, devant quiconque [nous] demande raison de l’espérance qui est en [nous] », (I Pi 3 :15). En tant que Chrétiens, nous devons être prêts à répondre aux questions que les autres peuvent poser, s’ils le demandent avec sincérité et non pour de vains débats. Souvent, lorsque quelqu’un désire vraiment comprendre ce qu’enseigne la Bible, cela peut être un signe que Dieu est en train de lui ouvrir l’esprit.
Dans Matthieu 13, Christ compare à nouveau les vérités divines à des perles. Ce récit dit : « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée ». Tout comme le marchand nous en donne l’exemple, Dieu S’attend à ce que nous traitions Sa vérité comme une pierre précieuse inestimable.