Certaines confessions croient que parler en ces termes est un signe de piété. Ceci s’apparente à la croyance qu’on doit toujours référer à Dieu et à Christ en utilisant leur nom hébreu ou grec, ou tels qu’ils ont été écrits dans les textes bibliques originaux. Presque toujours, ceux qui ont adopté ce vieux style ont une attitude de « fausse sainteté » qui ressemble à celle des Pharisiens du temps de Jésus.
Il est important de se rappeler que la Bible a été traduite en plusieurs langues. Les mots qui ont été traduits au XV siècle (édité en 1611) peuvent être rendus aujourd’hui par des mots modernes qui leur sont équivalents. (De plus, certaines langues, comme l’anglais, sont en constant changement).
Les anciennes versions, comme la King James, ne sont que colorées par le dialecte de l’époque. Si elles avaient été écrites 400 ans plus tôt, le langage aurait été différent tout comme cela aurait été le cas si la Bible avait été écrite de nos jours. Il existe plusieurs traductions aujourd’hui chacune mettant l’accent sur des aspects différents comme la grammaire, la ponctuation, la sémantique etc. Certaines rendent l’idée originale mieux que d’autres. Une version n’est pas pour autant meilleure qu’une autre à cause de la forme de langage qu’elle emploie. (Demandez notre article intitulé « Quelle traduction de la Bible devriez-vous utiliser ?)
Une des choses qui est souvent oubliée par ceux qui emploient ce vocabulaire est que les paroles des faux prophètes, des hérétiques et même de Satan sont rapportés de cette façon. Et ni l’un ni l’autre n’a de grande estime pour la Parole de Dieu.
En d’autres mots, ce style est celui qui était en usage à l’époque. Ce n’est donc pas le langage qui a été inspiré mais plutôt la vérité de la Parole de Dieu.