Ces structures sont apparues bien longtemps avant le christianisme et datent des anciens rites de fertilité des anciennes religions païennes. Les prêtres païens utilisaient des pierres dressées, des piliers, des obélisques ou des tours élancées pour représenter l’organe sexuel mâle. Même de nos jours, nous retrouvons dans plusieurs cultures des représentations stylisées de l’union des organes mâle et femelle.
Notez ce qui suit : « En ce qui concerne le lingam… qui représente l’organe mâle, sous une forme ou une autre — en tant que pierre dressée ou un pilier ou un obélisque ou une tour ronde et élancée — nous le retrouvons partout autour du monde, notamment en Irlande où, sans crainte de nous tromper nous pouvons dire que les premiers habitants l’adoraient en tant qu’emblème et symbole de la fertilité. …nous y retrouvons des images du phallus et de la vulve, les grands symboles de la fertilité humaine (C’est nous qui traduisons — tiré du site Internet digital.library).
L’Encyclopédie Britannique dit ceci au sujet du clocher : « C’est un symbole des aspirations célestes des hommes pieux des temps médiévaux », (1979). « L’aspiration céleste » la plus précoce des hommes est enregistrée dans Genèse 11 :4 : « Ils dirent encore : Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel… ». En ce qui concerne les clochers ornant les toits d’un grand nombre des fausses églises de ce monde, Ésaïe (30 :25) dit : « Sur toute haute montagne et sur toute colline élevée, il y aura des ruisseaux, des courants d’eau, au jour du grand carnage, à la chute des tours ».