L’apôtre Paul a dit, dans I Timothée 2 :12 : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence ». Il a aussi dit dans I Corinthiens 14 :34-35, «… que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Eglise ». Paul explique l’inconvenance pour les femmes de détenir une autorité ecclésiastique sur les hommes à l’intérieur de l’Église de Dieu (autrement dit, les femmes ne doivent pas détenir le titre d’Ancien ou donner des sermons et des sermonettes). En accord avec les enseignements de Paul, l’Église de Dieu restaurée n’ordonne pas de femme dans son ministère.
Par contre, nous retrouvons dans le Nouveau Testament des exemples d’ordination de diaconesses, (Rom 16 :1 ; I Tim 3 :8-11). Aquilas et Priscille, mari et femme qui servirent sous l’autorité de Paul, étaient apparemment diacre et diaconesse. Il y avait également dans l’Église à cette époque un enseignant très efficace du nom d’Apollos. Sa connaissance des Écritures n’était toutefois pas parfaite et : « … Aquilas et Priscille, l’ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. », (Ac 18 :26).Nous avons ici un exemple d’un homme apprenant avec plus d’exactitude la Voie divine, par l’instruction d’un homme et de son épouse. Il est important de remarquer que ni l’un ni l’autre ne prêchaient du haut de la chaire mais avaient plutôt pris Apollos avec eux pour lui enseigner ensemble. Si l’on veut respecter les autres Écritures, il n’y a aucun doute qu’Aquilas ait pris l’initiative et sa femme avait un rôle de soutien. Veuillez également noter les instructions de Paul dans Tite : « Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté, n’être ni médisantes, ni adonnées au vin ; qu’elles doivent donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée », (2 :3-5).
L’Ancien Testament, par contre, contient de nombreux exemples d’enseignement par des femmes extraordinaires. Parmi celles-ci, nous retrouvons le chant de Marie (sœur d’Aaron), (Ex 15 :20-21), la prière d’Anne (I Sam 1 :11), et les enseignements de la mère de Lemuel (Prov 31). Il est important de noter que dans aucun des exemples cités, ces femmes n’exerçaient d’autorité ecclésiastique.