L’identité de « l’Ancien des jours » est une question intéressante. Réfléchissez à ce qui suit et vous constaterez que ce titre appartient à la fois au Père et au Christ. Le verset 13 ne peut référer qu’au Père car, bien entendu, le Fils de l’Homme qui « … s’avança vers l’ancien des jours » est Christ. Cela a toujours été clair et a toujours été ce que nous avons enseigné. De même, le verset 22 ne peut faire référence qu’au Christ. C’est Lui qui viendra « donner droit [le jugement] aux saints du Très-Haut ». Cela ne peut pas être compris comme parlant du Père, et c’est exactement ce que l’Église a toujours enseigné aussi. Quant au verset 9, nous avons toujours enseigné que PROBABLEMENT il s’agissait du Christ parce que cet « Ancien des jours » S’est assis au moment où d’autres trônes étaient placés. Ce qui est parallèle presque qu’exactement au verset 22, les autres trônes étant ceux des saints.
Nous avons dit que cela pouvait se référer au Père AUSSI, parce que la description de cet Etre pourrait être celle du Père comme celle du Christ. Toutefois, Ézéchiel 1 :15-21 décrit les « roues » qui constituent une partie de ce que nous avons toujours cru être le trône du Christ.
Ésaïe 9 :6 appelle Celui qui est décrit là comme Père éternel et pourtant nous savons que Christ n’est pas « Le Père ». Nous avons toujours compris que cela signifiait qu’Il était le « Père de la Création ».Les versets 6 et 7, dans Ésaïe 9, ne peuvent absolument pas être compris comme faisant référence à quelqu’un d’autre que Christ. C’est tout à fait clair. Étant donné que nous savons aussi que Christ est Melchisédek (Héb 7 :1-17), et que le verset 3 décrit Melchisédek comme n’ayant « ni commencement de jours ni fin de vie », il n’est donc pas difficile de comprendre pourquoi Il peut aussi être considéré comme « Ancien des jours ».