L’Urim et le Thummim faisaient partie des nombreux vêtements du souverain sacrificateur. L’éphod, un objet richement décoré, faisait aussi partie de ces vêtements avec le pectoral ou pectoral du jugement, dans lequel étaient placés l’Urim et le Thummim.
Le souverain sacrificateur de l’ancien Israël les portait tel que mentionné dans Exode 28 :30 et Nombres 27 :21. Il les consultait comme ordonné par Dieu, lors des urgences publiques ou nationales, en se rendant dans le lieu saint, près du voile qui le séparait du saint des saints, et en plaçant sa main sur l’Urim et le Thummim. En faisant cela il transmettait ainsi une demande à Dieu à qui il demandait un jugement. Dieu donnait ensuite Sa réponse et les instructions pour Israël.
La signification de ces mots est lumières et perfections ou, comme les traduit la Septuaginte, révélation et vérité.
La Bible ne donne pas d’illustration de ces curieux et fascinants objets. Toutefois, il existe d’autres sources traditionnelles d’information qui sont très utiles.
L’Urim, deux pierres de sardoine, étaient conservées chacune dans une pochette carrée sur le pectoral, près des épaules du souverain sacrificateur. Le nom des douze tribus d’Israël était gravés sur les deux pierres. Selon le fameux historien juif Flavius Josèphe, une des deux pierres se mettait à briller avec éclat, d’une façon surnaturelle lorsque Dieu était présent, ce qu’on pouvait voir même à distance.
Le Thummim était composé de douze pierres « d’une taille et d’une beauté extraordinaires » tel que décrit par Flavius Josèphe dans son livre « Les Antiquités juives », livre III, chap. sept. Chaque pierre avait le nom d’une tribu gravé dessus. Elles étaient insérées dans le pectoral et brillaient avec splendeur lorsque Dieu leur indiquait qu’ils seraient vainqueurs au combat (chapitre 8).
En complément aux deux passages cités ci-dessus, vous pouvez trouver lire Lévitique 8 :7-8, Deutéronome 33 :8, I Samuel 28 :6 et Esdras 2 :63.