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OĂ¹ se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vĂ©ritĂ© de la Bible et qui est appelĂ©e Ă  vivre de “toute parole de Dieu.†Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonnĂ©
  • appelerait les membres mis Ă  part par la vĂ©ritĂ© pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

La Vérité sur la Guérison

par David C. Pack

Dieu guérit-Il encore de nos jours? Une telle intervention miraculeuse s’est-elle achevée avec Christ et les apôtres? Dieu a-t-Il suscité la science médicale pour nous guérir, aujourd’hui? Les chrétiens devraient-ils toujours consulter des médecins? Dans l’affirmative, à quel moment—, dans quelles circonstances? Que penser des ''guérisseurs'' publics? Voici la PURE VÉRITÉ sur le sujet de la guérison!

INTRODUCTION

Pourquoi les gens tombent-ils malades? Pourquoi tant de personnes passent-elles d’une maladie Ă  une autre, et d’un mĂ©decin Ă  un autre mĂ©decin Ă  la cherche de remèdes, de mĂ©dicaments et de soulagement pour traiter toute une sĂ©rie de maladies, qui s’étendent souvent sur la durĂ©e de toute une vie? Pourquoi tant de personnes doivent-elles passer une grande partie de leurs vies dans la souffrance—, luttant contre toutes les conditions imaginables, d’un simple rhume aux maladies extrĂªmement graves comme les accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux ou le cancer?

Il convient d’arrĂªter son regard sur la salle d’attente d’un mĂ©decin ordinaire. Elle est REMPLIE de patients qui cherchent un traitement. Elles n’ont aucune idĂ©e de la raison pour laquelle elles sont malades—ou ce qu’elles devraient faire Ă  ce sujet. Ces personnes ont Ă©tĂ© formĂ©es—, elles ont Ă©tĂ© conditionnĂ©es—à croire qu’elles doivent chercher « les conseils d’experts mĂ©dicaux » lorsqu’elles sont malades. En consĂ©quence, les pertes d’emplois s’accentuent, les hĂ´pitaux et les cliniques sont remplis, les coĂ»ts mĂ©dicaux et de soins de santĂ© montent en flèche—avec une augmentation correspondante dans les cas de fraude et de nĂ©gligence ou de faute professionnelle du mĂ©decin—, et il faut toujours plus de mĂ©decins et d’équipements pour diagnostiquer et traiter le nombre de patients qui grimpe en flèche. La souffrance et la confusion abondent! Et de nombreuses personnes sont en train de mourir bien avant la fin d’une durĂ©e de vie complète.

Les maladies et les troubles pathologiques ont suivi l’humanitĂ© partout depuis des millĂ©naires. Les flĂ©aux et les maladies ont Ă©tĂ© aussi indissociables de l’histoire de la civilisation que le temps ou les Ăªtres humains eux-mĂªmes. Malheureusement, de nos jours, les maladies et les conditions invalidantes sont un fait de la vie pour de larges pans de l’humanitĂ©.

La science médicale a cru jadis qu’elle pouvait contrôler et vaincre la maladie. Elle a échoué. La réalité est que de nouvelles maladies sont continuellement en train d’émerger et les anciennes maladies se transforment rapidement en formes résistantes aux antibiotiques. Par conséquent, le monde médical perd son arme principale dans la guerre contre la maladie.

Les rapports des médias sont désormais remplis de statistiques en hausse—, et font état de la façon dont la bataille est perdue. Les victimes—, les décès et les maladies débilitantes—explosent dans le monde entier. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on ne signale une nouvelle flambée épidémique quelque part sur la Terre. La civilisation semble faire deux pas en arrière pour chaque pas en avant.

Dieu a-t-Il vraiment voulu cela?

Non! JĂ©sus a dit: « Je suis venu, afin qu’ils puissent avoir la vie, et qu’ils puissent l’avoir plus abondamment » (Jean 10:10). Ce verset est difficilement compatible avec le fait de passer toute une vie Ă  souffrir de toutes les maladies possibles et de tous les troubles connus de l’homme. Et puis il y a la dĂ©claration de l’apĂ´tre Jean, Ă©crite sous l’inspiration de Dieu: « Je souhaite par-dessus toutes choses que tu puisses prospĂ©rer et Ăªtre en bonne santé » (III Jean 2).

Sans nul doute, le but de Dieu est que tous les Ăªtres humains jouissent d’une santĂ© robuste. Son intention a toujours Ă©tĂ© qu’ils jouissent d’une vie rayonnante, d’une vie abondante. On notera, cependant, que cela n’a jamais Ă©tĂ© le cas pour la majoritĂ© de l’humanitĂ©. C’est parce que l’humanitĂ© est ignorante de ce que Dieu dit au sujet de la guĂ©rison. Bien que les Ăªtres humains ont beaucoup d’opinions sur la guĂ©rison, nous devons nous tourner vers Dieu et vers Sa Parole—la Bible—pour voir ce qu’IL dit sur ce sujet.

La Question de la Guérison

Les quatre rĂ©cits de l’évangile indiquent que Christ a accompli de nombreux miracles au cours de Son ministère. Beaucoup de Ses miracles les plus spectaculaires Ă©taient des guĂ©risons. Il fit marcher les boiteux—, Il redonna la vue aux aveugles—, Il guĂ©rit les lĂ©preux—, Il rendit la santĂ© Ă  d’autres personnes victimes d’invalidité—, et « guĂ©rit tous ceux qui Ă©taient malades » (Matt. 8:16). Il a Ă©galement accompli de nombreuses guĂ©risons de l’esprit en chassant les dĂ©mons de ceux qui en Ă©taient possĂ©dĂ©s. Il a mĂªme ressuscitĂ© certaines personnes d’entre les morts.

Non seulement Christ a guĂ©ri un grand nombre de personnes, mais Il a Ă©galement donnĂ© pouvoir Ă  Ses disciples d’en faire de mĂªme. Nous apprendrons que Ses ministres, lorsque l’on en fait la demande, « oignent les malades » de nos jours.

Tout le long de mon ministère, j’ai vu toutes sortes de maladies et de troubles de l’organisme—, et j’ai vu des milliers de personnes Ăªtre ointes. Ayant fait cela moi-mĂªme Ă  une ou plusieurs personnes par semaine, pendant plus de trente ans, j’ai probablement accompli des milliers d’onctions supplĂ©mentaires. Dans certains cas, les gens ont Ă©tĂ© guĂ©ris—, quelquefois non. Ă€ certaines occasions, j’ai personnellement Ă©tĂ© guĂ©ri—et Ă  d’autres occasions, je n’ai pas Ă©tĂ© guĂ©ri. Ceci sera expliquĂ© plus tard.

J’ai Ă©galement conseillĂ© plusieurs centaines de personnes qui Ă©taient aux prises avec des maladies graves—, certaines potentiellement mortelles. Cela a poussĂ© les gens Ă  se poser un certain nombre de questions. D’une manière gĂ©nĂ©rale, ils posèrent les mĂªmes questions de base.

Le Dieu de la Bible guĂ©rit-Il encore, de nos jours? Ou a-t-Il suscitĂ© aujourd’hui la science mĂ©dicale pour Ăªtre Son instrument, afin de prendre Sa place? L’ère des miracles et des guĂ©risons est-elle rĂ©volue? Quels sont les « dons de guĂ©rison » dĂ©crits dans I Corinthiens 12:9 et 28? Les « guĂ©risseurs » d’aujourd’hui—, et leurs « campagnes de guĂ©rison »—sont-ils les manifestations modernes de ces dons? Est-ce un pĂ©chĂ© d’aller chez un mĂ©decin ou dans un hĂ´pital? Si tant est que Dieu guĂ©risse encore aujourd’hui, quel rĂ´le joue la foi—et quelle est la vraie foi?

La Guérison—une Doctrine de la Pensée Humaine

Le livre de Genèse prĂ©sente la description de Dieu touchant la crĂ©ation de l’homme. La semaine de la crĂ©ation et le temps qui suit immĂ©diatement sont dĂ©crits dans les trois premiers chapitres. Le rĂ©cit rĂ©vèle la façon dont Dieu jaugea Son Å“uvre après l’avoir achevĂ©e.

Le verset 25 du chapitre 1 dĂ©clare que chaque animal a Ă©tĂ© fait selon « son espèce ». Notez: « Et Dieu fit les bĂªtes de la terre selon leur espèce, et le bĂ©tail selon son espèce, et tout Ăªtre qui rampe sur la terre selon son espèce; et Dieu vit que cela Ă©tait bon. »

Et Dieu dit ensuite: « Faisons [plus d’une seule personne] l’homme Ă  Notre image, selon Notre ressemblance » (vs. 26). Le verset 27 reprend: « Alors Dieu crĂ©a l’homme en Sa propre image; en l’image de Dieu le crĂ©a-t-Il; mĂ¢le et femelle les crĂ©a-t-Il. »

Le verset 28 commence subséquemment par une déclaration importante: « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit: Fructifiez et multipliez, et remplissez la terre de nouveau. » Ce verset aborde de façon approfondie—, quoiqu’indirectement—, le sujet de la guérison pour la première fois. Permettez-moi de vous l’expliquer.

Si Dieu avait instillĂ© des virus, des bactĂ©ries, des parasites, des traits hĂ©rĂ©ditaires qui devaient provoquer certaines maladies, et des pathologies dĂ©gĂ©nĂ©ratives qui auraient conduit Ă  d’autres, au moment de la crĂ©ation d’Adam et Ăˆve, on peut difficilement s’attendre Ă  ce qu’un tel Ă©tat de choses soit pour eux une bĂ©nĂ©diction. Il aurait Ă©tĂ© alors prĂ©fĂ©rable de dĂ©crire leur situation comme une malĂ©diction!

Il importe de considĂ©rer maintenant un autre Ă©lĂ©ment clĂ© de la condition (physique et psychologique) originelle des premiers Ăªtres humains. Ce rĂ©cit se conclut par: « Et Dieu vit chaque chose qu’Il avait faite, et voici, c’était très bon » (vs. 31). RĂ©flĂ©chissez Ă  ce que dit cette Écriture. Cela laisse-t-il place Ă  la prĂ©sence cachĂ©e, Ă  l’intĂ©rieur d’Adam et Ăˆve, de chaque maladie, des troubles physiques et psychologiques, des infections et toutes les altĂ©rations de la santĂ© connues de l’homme? Bien sĂ»r que non! La maladie n’est pas « très bonne »—, au contraire, elle est très mauvaise!

Du seul fait que Dieu avait « béni » ce couple et déclara que leur création était « très bonne », la maladie ne pourrait pas avoir été déjà présente. Ainsi donc, la maladie a dû entrer en scène plus tard.

Le dessein originel de Dieu n’a jamais Ă©tĂ© le fait qu’Il devait guĂ©rir les Ăªtres humains des maladies et des affections. Nous apprendrons, plus tard, que Son Plan pour toutes les personnes consiste dans la disparition complète de n’importe quelles formes de maladie. Mais, Ă©tant donnĂ© que l’homme s’est infligĂ© Ă  soi-mĂªme cette condition, Dieu a dĂ» S’y attaquer et expliquer Son rĂ´le de guĂ©risseur!

Dans le premier chapitre, nous allons examiner ce que la Bible—, c’est-à-dire l’Ancien et Nouveau Testament—enseigne à propos de la guérison.

CHAPITRE UN – L’EXAMEN DE L’ENSEIGNEMENT BIBLIQUE

S’il arrivait que je voulusse apprendre Ă  piloter un avion, je m’adresserais Ă  un pilote. Dans l’éventualitĂ© oĂ¹ je voulais construire une maison, j’en parlerais Ă  un entrepreneur. Si d’aventure je voulais comprendre la plomberie, je consulterais un plombier.

Il en va de mĂªme de la guĂ©rison. Si tant est que l’on veuille en savoir plus sur la guĂ©rison, on ne devrait pas s’adresser Ă  un mĂ©decin, Ă  une infirmière, Ă  un auxiliaire mĂ©dical ou Ă  n’importe quel autre « expert mĂ©dical ». Ils ne peuvent guĂ©rir personne—, et la plupart d’entre eux admettront volontiers cela! Ils admettront Ă©galement qu’ils ne savent pas ce que la Bible en dit.

Dieu est Celui qui guérit. Si vous voulez en savoir plus sur la guérison, vous devez prendre conseil auprès de Celui qui en a connaissance.

Dieu dit dans OsĂ©e: « Mon peuple est dĂ©truit, par manque de connaissance, parce que tu as rejetĂ© la connaissance, de mĂªme Je te rejetterai » (4:6). Toute la connaissance essentielle de Dieu est disponible Ă  tous ceux qui en feront la recherche. On notera, toutefois, que pour obtenir une vue d’ensemble complète, les Écritures doivent Ăªtre rassemblĂ©es soigneusement et entièrement. Dieu dĂ©clare qu’Il rĂ©vèle Son dessein et Son enseignement Ă  ceux qui sont assez mĂ»rs pour en Ăªtre instruits: « À qui enseignera-t-Il la connaissance? Et Ă  qui fera-t-Il comprendre la doctrine? Ceux qui sont sevrĂ©s du lait, et retirĂ©s du sein? Car prĂ©cepte doit Ăªtre sur prĂ©cepte, prĂ©cepte sur prĂ©cepte, ligne sur ligne, ligne sur ligne, un peu ici, et un peu lĂ . » (Ésa. 28:9-10). Par consĂ©quent, tous les versets touchant le sujet de la guĂ©rison ne se trouvent pas en un seul endroit.

La Bible révèle la volonté de Dieu—, Sa compréhension et Son enseignement—sur toutes les questions spirituelles. Il a beaucoup à dire sur le sujet de la guérison. Nous devons étudier de nombreux versets afin d’ôter le mystère derrière ce sujet. Vous pouvez comprendre la guérison. Il est possible de connaître la volonté de Dieu de vous guérir. Les réponses aux questions les plus fréquemment posées sur la guérison sont abordées dans la Bible—et cet ouvrage vous révèlera ses RÉPONSES CLAIRES!

Deux Guérisons dans le Nouveau Testament

Deux Ă©critures essentielles dans le Nouveau Testament ouvrent la voie Ă  tout ce que nous Ă©tudierons.

Marc 5 rapporte le cas d’une femme qui avait une « perte de sang » chronique. Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs mĂ©decins, et son Ă©tat s’était aggravĂ©. Elle chercha Christ afin d’en Ăªtre guĂ©rie. On remarquera: « Et une certaine femme, qui avait une perte de sang depuis douze ans. Et avait souffert beaucoup de choses par de nombreux mĂ©decins, et avait dĂ©pensĂ© tout ce qu’elle avait, et n’était pas mieux, mais cela empirait plutĂ´t » (vs. 25–26). Christ l’a guĂ©rie et a conclu avec cette dĂ©claration de la plus haute importance: « Fille, ta foi t’a rendue bien portante; va en paix... » (Vs. 34).

Les médecins n’ont pu, et ne pouvaient pas la guérir. Mais Christ le pouvait, et Il l’a guérie—, et la foi en était la clé.

En second lieu, Matthieu 9 montre comment la guérison est toujours directement liée à la foi: « Et lorsque Jésus partit de là, deux hommes aveugles Le suivirent, criant et disant: Toi Fils de David, aie miséricorde sur nous. Et... les hommes aveugles vinrent à Lui: et Jésus leur dit: Croyez-vous que Je suis capable de faire cela? Ils Lui répondirent: Oui, Seigneur. Alors Il leur toucha les yeux en disant: Qu’il vous soit fait selon votre foi » (vs. 27–29). Ces hommes croyaient que Christ pouvait leur redonner la vue. Quelle fut Sa réponse? « Qu’il vous soit fait selon votre foi ».

Christ a posĂ© la question suivante: « Lorsque le Fils de l’Homme viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre?  » (Luc 18:8). Ce verset parle du cours des Ă©vĂ©nements juste avant l’époque de Son Retour. Christ laisse cette question ouverte. Il comprenait, Ă  peu de chose près, que les uns et les autres n’auraient pas la foi Ă  la fin de lâ€™Ă¢ge—, juste avant la mise en place du Royaume de Dieu. Il savait que la plupart des gens ne seraient pas disposĂ©s Ă  croire les dĂ©clarations directes de la Bible. Il reconnaissait que le cours des Ă©vĂ©nements sur la Terre crĂ©erait une atmosphère anti-foi, ce qui rendrait très difficile pour les gens de croire mĂªme des Écritures claires. Il savait que très peu de personnes seraient disposĂ©es Ă  prendre les promesses de Dieu au pied de la lettre!

On ne manquera, toutefois, pas de mentionner que Christ fit la promesse, il y a 2 000 ans qu’Il bĂ¢tirait Son Église (Matt. 16:18). Elle serait composĂ©e de quelques personnes (Luc 12:32)—, non pas beaucoup—, qui seraient disposĂ©es Ă  croire Dieu, et vivront « par la foi » (Hab. 2:4; Rom. 1:17) et « de chaque parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matt. 4:4; Luc 4:4; Deut. 8:3).

La foi et la guĂ©rison sont indissociables. Vous ne pouvez pas Ăªtre guĂ©ri sans la vraie foi. Cet ouvrage fera toute la lumière sur ce point.

Cependant, la question suivante continue de se poser: qu’est-ce que la foi? Sans comprendre ce que c’est, on ne peut pas l’avoir. Dans le deuxième chapitre, nous discuterons en profondeur de ce que la Bible enseigne à propos de la vraie foi—, celle qui est suffisante pour obtenir la guérison ou pour recevoir n’importe quelle autre promesse de Dieu!

Tout d’abord, nous allons rĂ©flĂ©chir sur de nombreuses Écritures de l’Ancien Testament relatives Ă  la guĂ©rison. Pendant que nous explorerons ces Écritures, vous devez Ăªtre disposĂ©s Ă  croire ce que dit la Bible.

L’Enseignement de l’Ancien Testament

La question préalable qui se pose est la suivante: La guérison est-elle apparue pour la première fois dans le Nouveau Testament? On ne peut pas nier que Christ et les apôtres ont accompli des miracles et guéris beaucoup de personnes qui étaient malades. Il est communément supposé que ces choses se sont produites pour la première fois dans le Nouveau Testament, dans le seul but de prouver que Christ était le Messie.

Ce n’est tout simplement pas vrai. Les guĂ©risons ne sont pas apparues pour la première fois dans le Nouveau Testament. L’Ancien Testament rapporte de nombreux cas de guĂ©risons miraculeuses. C’est dans l’Ancien Testament que Dieu Se rĂ©vèle, Ă  l’origine, comme Celui qui guĂ©rit. PrĂ©parez-vous Ă  Ăªtre surpris!

Presque immĂ©diatement après que Dieu eĂ»t dĂ©livrĂ© IsraĂ«l de la servitude en Égypte, Il a dĂ» accomplir un miracle afin qu’ils aient tout simplement de l’eau Ă  boire. C’est Ă  ce moment-lĂ  qu’Il Se rĂ©vĂ©la comme le Dieu qui guĂ©rit. Notez ce passage: « Si tu Ă©coutes attentivement la voix du SEIGNEUR ton Dieu, si tu fais ce qui est droit Ă  Ses yeux, si tu prĂªtes l’oreille Ă  Ses commandements et si tu gardes tous Ses statuts, Je ne mettrai sur toi aucune des maladies que J’ai fait venir sur les Égyptiens; car Je suis le SEIGNEUR qui te guĂ©rit » (Exo. 15:26).

Dans l’Ancien Testament, Dieu utilise plusieurs noms pour signifier qui Il est et ce qu’Il représente. Dans ce verset, Il Se présente en tant que Yahweh-Rapha, c’est-à-dire le « Dieu qui guérit »—ou le « Dieu guérisseur ».

Peu de temps après, Dieu dit Ă  IsraĂ«l qu’ils ne devraient pas servir d’autres dieux. Voici Son instruction et la promesse qu’Il leur fit, pourvu qu’ils Lui obĂ©issent: « Tu ne t’inclineras pas devant leurs dieux, tu ne les serviras pas non plus et tu ne feras pas non plus leurs Å“uvres; mais tu les dĂ©truiras complètement et tu briseras entièrement leurs statues. Et vous servirez le SEIGNEUR votre Dieu et Il bĂ©nira ton pain et ton eau; et J’ôterai la maladie du milieu de toi » (Exo. 23:24-25).

Dans Deutéronome, Dieu a ajouté, « Et le SEIGNEUR détournera de toi »—Il te guérira—de « toute maladie; et ne fera venir sur toi aucune des mauvaises plaies d’Égypte que tu connais » (7:15). Et on notera ce passage-ci: « Regardez maintenant que Moi, précisément Moi Je suis et qu’il n’y a pas de dieu avec Moi; Je fais mourir et Je fais vivre, Je blesse et Je guéris, il n’y a personne non plus qui puisse délivrer de Ma main » (32:39).

Dieu Se définit comme notre Guérisseur dans ces versets clairs.

Le roi David comprenait cela. Dans le Psaume 6:2, il a priĂ© comme suit: « Use de misĂ©ricorde envers moi, Ă´ SEIGNEUR; car je suis faible, Ă´ SEIGNEUR, guĂ©ris-moi, car mes os sont accablĂ©s. » Il dit la mĂªme chose dans le Psaume 41:4: « J’ai dit: SEIGNEUR, sois misĂ©ricordieux envers moi, guĂ©ris mon Ă¢me, car j’ai pĂ©chĂ© contre Toi. » Après ce genre de prières, David a pu dire: « Ô SEIGNEUR mon Dieu, j’ai criĂ© vers Toi, et Tu m’as guĂ©ri » (30:2).

David a aussi priĂ© ainsi: « BĂ©nis le SEIGNEUR, Ă´ mon Ă¢me, et n’oublie aucun de Ses bienfaits » (Psa. 103:2). La plupart des gens aujourd’hui ne comprennent pas qu’il y a beaucoup de bienfaits merveilleux Ă  servir Dieu. Il est souvent dĂ©peint comme un Dieu de « Tu ne feras pas... » Au lieu dâ€™Ăªtre perçu comme le Dieu qui dĂ©sire bĂ©nir Son peuple. David savait que Dieu est toujours disposĂ© Ă  pardonner et Ă  guĂ©rir tous les types de maladies et d’affections. Notez le verset suivant: « Lui qui pardonne toutes tes iniquitĂ©s [les pĂ©chĂ©s]; Qui guĂ©rit toutes tes maladies » (vs. 3).

Dans certains cas, les gens tombent malades Ă  la suite de comportements qui dĂ©note un manque d’intelligence—, en l’occurrence, une mauvaise alimentation, un manque de repos ou une vie et des pensĂ©es mauvaises. D’autres personnes sont blessĂ©es dans des accidents inutiles dus Ă  la nĂ©gligence. Dieu est toujours disposĂ© Ă  pardonner Ă  ces personnes—, et Ă  les guĂ©rir. ConsidĂ©rez ce passage: « Les insensĂ©s, Ă  cause de leur transgression et de leurs iniquitĂ©s, sont affligĂ©s; leur Ă¢me a en horreur toute sorte de nourriture; et ils s’approchent des portes de la mort. Alors ils crient au SEIGNEUR dans leur inquiĂ©tude; et Il les sauve de leurs dĂ©tresses. Il a envoyĂ© Sa parole, et les a guĂ©ris, et les a sauvĂ©s de leurs destructions » (Psa. 107:17-20).

Prenez note que le Psaume 103:3 a dĂ©clarĂ© dans le mĂªme verset que Dieu pardonne toutes les iniquitĂ©s (l’anarchie) et guĂ©rit toutes les maladies. David avait demandĂ© Ă  Dieu de lui accorder Sa misĂ©ricorde dans le Psaume 41. La misĂ©ricorde s’impose lorsque le pardon est nĂ©cessaire. La guĂ©rison prĂ©suppose le pardon des pĂ©chĂ©s physiques.

Aucun mĂ©decin, mĂ©dicament ou produit thĂ©rapeutique ne peut pardonner le pĂ©ché—, seul Dieu peut le faire! Par voie de consĂ©quence, aucun mĂ©decin, mĂ©dicament ou produit thĂ©rapeutique ne peut guĂ©rir. Mais Dieu le peut! Il est essentiel que nous comprenions la raison pour laquelle la guĂ©rison et le pardon du pĂ©chĂ© sont couramment mentionnĂ©s dans le mĂªme contexte. Dieu est le seul qui peut faire l’un ou l’autre!

Trois Exemples

Ă€ prĂ©sent, nous devons examiner trois histoires de cas distinctes de l’Ancien Testament qui firent intervenir chacune un roi. Des leçons extrĂªmement importantes ressortent de ces rĂ©cits.

David n’était pas le seul que Dieu avait guĂ©ri. Le roi ÉzĂ©chias de Juda avait Ă©tĂ© informĂ© personnellement par le prophète ÉsaĂ¯e qu’il allait mourir. Posez-vous la question de savoir ce que vous feriez dans de telles circonstances? II Rois 18:5 relate que ÉzĂ©chias « mit sa confiance dans le SEIGNEUR Dieu d’IsraĂ«l; si bien qu’après lui, il n’y eut pas son pareil parmi tous les rois de Juda ni aucun de ceux qui avaient Ă©tĂ© avant lui ».

Voici le rĂ©cit: « En ces jours-lĂ , ÉzĂ©chias fut malade Ă  la mort. Et le prophète ÉsaĂ¯e, le fils d’Amots vint vers lui, et lui dit: Ainsi dit le SEIGNEUR: Mets ordre Ă  ta maison; car tu vas mourir, et tu ne vivras plus. Alors il tourna son visage contre le mur, et pria le SEIGNEUR, disant: Je Te supplie, Ă´ SEIGNEUR, souviens-Toi maintenant comment j’ai marchĂ© devant Toi en vĂ©ritĂ© et avec un cÅ“ur parfait, et que j’ai fait ce qui est bon Ă  Ta vue. Et ÉzĂ©chias pleura abondamment. Et il arriva qu’ÉsaĂ¯e n’étant pas encore sorti de la cour du milieu, que la parole du SEIGNEUR vint Ă  lui, disant: Retourne, et dis Ă  ÉzĂ©chias, le capitaine de Mon peuple: Ainsi dit le SEIGNEUR, le Dieu de David, ton père: J’ai entendu ta prière; J’ai vu tes larmes voici, Je te guĂ©rirai le troisième jour tu monteras Ă  la maison du SEIGNEUR. Et J’ajouterai quinze annĂ©es Ă  tes jours... et il se rĂ©tablit » (II Rois 20:1-7).

Dans la foi, avec des sanglots, Ézéchias chercha Dieu. Il ne s’était ni précipité dans un hôpital ni n’alla à la recherche de médecins. Il chercha à contremander la volonté de Dieu à travers la prière et la foi.

Le prochain rĂ©cit se rapporte au roi Ahaziah d’IsraĂ«l, le fils du mĂ©chant roi Achab. Son exemple est bien diffĂ©rent de celui d’ÉzĂ©chias. Prenez note du rĂ©cit: « Et Ahaziah tomba par le treillis de sa chambre haute qui Ă©tait Ă  Samarie, et en fut malade; et il envoya des messagers, et leur dit: Allez, enquĂ©rez-vous de Baalzebub, le dieu d’Ékron, pour savoir si je guĂ©rirai de cette maladie. Mais l’ange du SEIGNEUR dit Ă  Élie le Tishbite: Lève-toi, monte Ă  la rencontre des messagers du roi de Samarie, et dis-leur: Est-ce parce qu’il n’y a pas un Dieu en IsraĂ«l que vous allez vous enquĂ©rir de Baalzebub, le dieu d’Ékron? C’est pourquoi donc, ainsi dit le Seigneur: Tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es montĂ©, mais tu mourras certainement. Et Élie partit. Et quand les messagers retournèrent vers Ahaziah, il leur dit: Pourquoi Ăªtes-vous maintenant revenus?  » (II Rois 1:2-5).

Baalzebub était la divinité de la médecine, qui était localisée dans la ville d’Ékron. Son nom signifie littéralement « le Seigneur des fumiers » ou « le seigneur des mouches ». Jadis, les hommes comprenaient que les mouches étaient sales et transportaient de nombreuses maladies. Bien entendu, on les voit communément sur les excréments de tous types. Quand on recherchait l’intervention de BaalZebub, l’on devait s’adresser à ses représentants sacerdotaux. Dieu dit cependant qu’Il est celui qui guérit.

Dieu n’était pas content qu’Ahaziah cherchĂ¢t de l’aide auprès d’un dieu diffĂ©rent—, un dieu qui ne pouvait pas guĂ©rir. Quel fut le rĂ©sultat? Ahaziah mourut. Le rĂ©cit d’ÉzĂ©chias indique que cette mort aurait pu Ăªtre Ă©vitĂ©e. Si Ahaziah avait cherchĂ© de l’aide auprès du vrai Dieu qui guĂ©rit, il aurait pu se voir accorder plus d’annĂ©es Ă  vivre.

Le dernier rĂ©cit relate l’histoire fascinante du roi Asa de Juda. Asa Ă©tait un roi bon et droit qui avait mis initialement sa confiance en Dieu. En consĂ©quence, Dieu bĂ©nit et protĂ©gea Juda pendant plus de trente-cinq ans. II Chroniques 15:17 narre que « le cÅ“ur d’Asa fut parfait durant tous ses jours ». Son obĂ©issance Ă  Dieu Ă©tait parfaite, mais sa foi ne l’était pas. C’est l’importante leçon Ă  retenir ici.

Alors que Dieu avait promis que Juda n’aurait pas besoin de combattre dans ces batailles, parce qu’Il serait toujours avec eux, Asa perdit la foi et paya de l’argent au roi d’Assyrie en échange de son aide en tant qu’allié. Dieu a systématiquement condamné Son peuple à la captivité pour avoir recherché des alliances physiques avec les nations environnantes, lorsqu’Il était parfaitement disposé et capable de les défendre—, c’est-à-dire mener leurs batailles à leur place. Presque aussi systématiquement, Israël s’était révolté et ne cherchait point le vrai Dieu au premier abord.

Voici le rĂ©cit de l’aventure d’Asa: « Et Asa en la trente-neuvième annĂ©e de son règne, fut malade des pieds, et sa maladie fut extrĂªmement grave; toutefois dans sa maladie, il ne chercha pas le SEIGNEUR, mais les mĂ©decins. » Du seul fait qu’Asa avait ignorĂ© le rĂ´le de Dieu en tant que GuĂ©risseur, il « s’endormit avec ses pères, et il mourut en la quarante et unième annĂ©e de son règne » (II Chron. 16:12-13).

Le reste du récit montre que le prophète Hanani avait visité Asa pour le pousser à reconnaître qu’il s’était écarté de Dieu. Mais Asa fut irrité contre lui et le mit en prison. Ce n’est que peu de temps après ces événements qu’Asa tomba malade.

Deux Évangiles

De nombreux versets dans le Nouveau Testament abordent le sujet de la guĂ©rison, mais nous ne sommes pas encore prĂªts Ă  les Ă©tudier et Ă  les comprendre. Il est important que d’autres informations gĂ©nĂ©rales complĂ©mentaires soient intĂ©grĂ©es au prĂ©alable Ă  l’image d’ensemble.

Tout le long des 3 ans et demi du ministère de Christ, Il prĂªcha—, comme une annonce anticipĂ©e—, l’évangile du Royaume de Dieu Ă  venir. Marc 1:14-15 rapporte la première dĂ©claration du dessin et de la mission de Christ—, Ă  savoir Son message: « Or après que Jean eut Ă©tĂ© mis en prison, JĂ©sus vint en GalilĂ©e, prĂªchant l’évangile du Royaume de Dieu. Et disant: Le moment est accompli, et le Royaume de Dieu est Ă  portĂ©e de la main: repentez-vous, et croyez l’évangile. »

En parlant Ă  un groupe d’auditeurs dans le dĂ©sert, Christ a expliquĂ© l’objet de Sa mission—, Sa responsabilitĂ©: « Et Il leur dit: Je dois prĂªcher le Royaume de Dieu Ă  d’autres villes aussi: car c’est pour cela que Je suis envoyé » (Luc 4:43).

Dans l’Ancien Testament, il a Ă©tĂ© prophĂ©tisĂ© que JĂ©sus devait venir en tant que MESSAGER—, Il a Ă©tĂ© dĂ©pĂªchĂ© avec un MESSAGE—, celui de l’Évangile. Veuillez prendre note de Malachie 3:1: « Voici, J’enverrai Mon messager [Jean-Baptiste, avant la première venue de Christ], et il prĂ©parera le chemin devant Moi, et le Seigneur que vous cherchez viendra soudainement Ă  Son temple, c’est-Ă -dire le MESSAGER [JĂ©sus-Christ] de l’alliance en qui vous prenez plaisir. »

Christ Ă©tait le Messager, et non le message. Son message—, l’Évangile du Royaume de Dieu—est l’essence mĂªme de toute la Bible.

Il faut comparer maintenant ce verset-ci avec un cet autre verset: « La loi et les prophètes [seules les Ă©critures de l’Ancien Testament avaient Ă©tĂ© prĂªchĂ©es jusque-lĂ ] Ă©taient jusqu’à Jean [le Baptiste]: depuis ce moment-lĂ  le ROYAUME DE DIEU est prĂªchĂ©, et tout homme s’y presse » (Luc 16:16).

La prĂ©dication du message de Christ Ă©tait accompagnĂ©e de miracles et de guĂ©risons. Ceux-ci allaient toujours de concert. Remarquez: « Et JĂ©sus allait par toute la GalilĂ©e, enseignant dans leurs synagogues, prĂªchant l’évangile du royaume, et guĂ©rissant toute sorte de maladies et toute sorte de maux parmi le peuple » (Matt. 4:23).

Le monde est ignorant du vĂ©ritable Ă©vangile. Les dirigeants de la branche du Christianisme de ce monde l’ont supprimĂ© et y ont substituĂ© Ă  sa place une variĂ©tĂ© de faux Ă©vangiles. L’apĂ´tre Paul a puissamment averti ceux qui tordent ou pervertissent l’Évangile, ou ceux qui le remplacent par une contrefaçon. Voici ce qu’il disait aux chrĂ©tiens de Galates: « Je suis Ă©merveillĂ© que vous vous soyez si rapidement Ă©loignĂ©s de Celui qui vous a appelĂ©s en la grĂ¢ce de Christ, vers un autre Ă©vangile: Lequel n’en est pas un autre; mais il y en a quelques-uns qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ » (1:6-7). Il mentionne l’évangile « de » Christ, et non un Ă©vangile « au sujet » de Christ. Il ne faut pas oublier, en effet, que l’Évangile de Christ Ă©tait Ă  propos du Royaume de Dieu.

Paul poursuivit son avertissement comme suit: « Mais si nous, ou un ange du ciel, vous prĂªche n’importe quel autre Ă©vangile que celui que nous vous avons prĂªchĂ©, qu’il soit maudit. Comme nous l’avons dĂ©jĂ  dit, ainsi maintenant je le dis Ă  nouveau: Si n’importe quel homme vous prĂªche n’importe quel autre Ă©vangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit » (1:8-9).

Ce sont des mots forts! Malheur Ă  quiconque prĂªcherait un faux Ă©vangile! Pourtant, pendant près de 1 900 ans, le vĂ©ritable Évangile n’a pas Ă©tĂ© prĂªchĂ©. Ă€ titre indicatif, on peut toutefois noter que ce n’est qu’au vingtième siècle que Dieu a rĂ©tabli la connaissance de ce qui constitue le vĂ©ritable Évangile Ă  l’adresse du monde dans son ensemble.

Satan est le dieu de ce monde. Il a été en mesure d’aveugler l’humanité depuis des milliers d’années relativement à la vérité du Royaume de Dieu à venir. Paul a également averti les frères de Corinthe afin qu’ils ne soient pas floués. Parlant de Satan, il a écrit: « En lesquels le dieu de ce monde a aveuglé les cerveaux de ceux qui ne croient pas, de peur que la lumière du glorieux évangile de Christ, qui est l’image de Dieu, ne brille jusqu’à eux » (II Cor. 4:4). Apocalypse 12:9 déclare que Satan « trompe le monde entier ».

Comment a-t-il fait cela? Plus précisément, comment a-t-il trompé l’ensemble des personnes du Christianisme traditionnel?

L’Église du Nouveau Testament a Ă©tĂ© avertie de rejeter ceux qui apportaient « un autre Ă©vangile » ou « un autre JĂ©sus », des personnes dont l’autoritĂ© provenait de « l’autre esprit ». Sept chapitres plus tard dans II Corinthiens, Paul a expliquĂ© comment Satan (11:3) trompe tant et si bien de personnes: « Car si celui qui vient prĂªche un autre JĂ©sus, que nous n’avons pas prĂªchĂ©, ou si vous recevez un autre esprit, lequel vous n’avez pas reçu, ou un autre Ă©vangile, lequel vous n’avez pas acceptĂ©, il se pourrait bien que vous le supportiez » (11:4). D’une manière gĂ©nĂ©rale, cet « autre JĂ©sus » que le soi-disant Christianisme suit est celui qui ne guĂ©rit pas et n’a pas souffert horriblement par le fait de nos pĂ©chĂ©s avant la crucifixion (ainsi que nous le comprendrons plus loin).

Beaucoup de Gens Allaient Ătre TrompĂ©s

Il importe Ă  prĂ©sent de s’expliquer le fait suivant. Le diable ne marche pas personnellement dans la rue ou n’entre pas dans les Ă©glises pour y enseigner un faux Ă©vangile ou de fausses doctrines. Il a recours Ă  ses ministres. Il est fort utile de noter l’avertissement supplĂ©mentaire de Paul aux Corinthiens: « Car de tels hommes sont de faux apĂ´tres, des ouvriers trompeurs se transformant en apĂ´tres de Christ. Et ne vous Ă©merveillez pas; car Satan lui-mĂªme est transformĂ© en un ange de lumière. Par consĂ©quent, ce n’est pas grand-chose si ses ministres aussi se transforment en ministres de droiture; desquels la fin sera selon leurs Å“uvres » (11:13-15).

Ă€ la vĂ©ritĂ©, Satan a des ministres—et ils apparaissent comme des ministres de la lumière et de la droiture. Ils semblent Ăªtre des ministres de Dieu. Il n’est pas surprenant que ceux qui apportent un faux Ă©vangile ne comprennent pas les miracles et les guĂ©risons qui accompagnent toujours la prĂ©dication du vĂ©ritable Ă©vangile.

Dans Matthieu 24, Christ discute des tendances, des conditions et des événements les plus importants qui apparaîtront juste avant Son Retour. Ses disciples voulaient qu’Il leur explique ce qui se passerait: « Et comme Il était assis sur le Mont des Oliviers, les disciples vinrent à Lui en privé, disant: Dis-nous, quand seront ces choses? Et quel sera le signe de Ta venue, et de la fin du monde? Et Jésus répondit et leur dit: Prenez garde qu’aucun homme ne vous trompe. Car beaucoup viendront en Mon nom, disant: Je suis Christ, et ils en tromperont beaucoup » (vs. 3–5).

Beaucoup sont venus, en prétendant avoir l’autorité de Christ—et beaucoup ont été trompés! Les ministres de Satan ont échoué à annoncer l’avènement du Royaume de souveraineté mondiale ou du gouvernement de Dieu. Ils ont le plus souvent remplacé le message de Christ touchant le Royaume par un message à propos du Messager. Le Messager n’est pas le message. Son annonce était le message—et elle le demeure toujours.

On ne manquera, toutefois, pas de mentionner que Christ a prĂ©dit, juste avant la fin, que Son Église prĂªcherait le vĂ©ritable Ă©vangile dans le monde entier. Remarquez: « Et cet Ă©vangile du royaume sera prĂªchĂ© par tout le monde pour un tĂ©moignage Ă  toutes les nations; et alors viendra la fin » (vs. 14).

Le rĂ©cit de Marc de cette mĂªme prophĂ©tie ajoute: « Mais l’évangile doit Ăªtre d’abord publiĂ© parmi toutes les nations » (13:10). Trois chapitres plus tard, Christ donna instructions Ă  Ses disciples—, les apĂ´tres et Ă  ces vĂ©ritables ministres qui enseigneraient fidèlement Son message—, Ă  porter fidèlement le vĂ©ritable Ă©vangile dans le monde entier: « Et Il leur dit: Allez par tout le monde, et prĂªchez l’évangile Ă  toute crĂ©ature » (16:15).

Matthieu 24:14 déclare clairement que la prédication du Royaume de Dieu se poursuivrait avant « la fin ». Si tant est que cela ait eu lieu depuis près de 1 900 ans, cette affirmation n’aurait aucun sens. (C’est seulement un nombre relativement restreint de personnes qui ont entendu secrètement le vrai évangile tout le long de cette période.) Comment cette prédication de l’évangile, qui selon la prophétie, devait avoir lieu à la fin, l’aurait-elle été dans l’hypothèse qu’elle avait eu lieu tout le long de l’histoire? Mais Christ a prédit qu’une dernière période de témoignage et d’avertissement se produirait avant Son Retour. Et, à dater de 1934, ç’a été le cas!

L’Église de Dieu RestaurĂ©e continue de prĂªcher cet Ă©vangile aujourd’hui! (Pour en savoir plus sur ce sujet, lisez notre brochure intitulĂ©e Quel Est le VĂ©ritable Évangile?)

Deux Églises

On constatera, cependant, que ni Matthieu ni Luc n’ont consignĂ© que la guĂ©rison publique accompagnerait la prĂ©dication de l’évangile Ă  la fin de lâ€™Ă¢ge. C’est parce que la guĂ©rison se produit dorĂ©navant au sein de l’Église (Jac. 5:14-15), que Christ a promis de bĂ¢tir (Matt. 16:18). Ce devait Ăªtre une Église qui met en pratique les commandements, une Église composĂ©e de ceux qui cherchent Ă  plaire Ă  Dieu dans tout ce qu’ils font (I Jean 3:22).

Apocalypse 12 dĂ©crit en rĂ©sumĂ© les 2000 ans d’histoire de la vraie Église de Christ. Le petit nombre des quelques fidèles personnes du troupeau de Dieu (Luc 12:32) ont Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©es, souffrant de difficultĂ©s extrĂªmes et le martyre aux mains d’une autre Ă©glise, dont on trace le portrait dans Apocalypse 17. Cette grande Ă©glise est dĂ©peinte comme politiquement puissante et contrĂ´lant les dirigeants de ce monde, les nations et les royaumes. Elle est Ă©galement prĂ©sentĂ©e comme « enivrĂ©e du sang des saints et du sang des martyrs ». Elle a supprimĂ© le vĂ©ritable Ă©vangile du gouvernement de Dieu venant sur terre et s’est prĂ©sentĂ©e, elle-mĂªme, comme "le royaume de Dieu sur la terre" existant dans "le cÅ“ur des hommes".

Cette fausse Ă©glise, dĂ©peinte comme une « grande prostituĂ©e », a dĂ©butĂ© en l’an 33 apr. J.-C., sous la direction de Simon le sorcier (Ac. 8)—, et, au cours du deuxième siècle, elle s’est fait passer pour la vĂ©ritable Église de Dieu. Jude 4 brosse un tableau de certains hommes qui « se sont glissĂ©s Ă  votre insu... changeant la grĂ¢ce de notre Dieu en lascivitĂ© [extravagance, libertinage, dĂ©règlement] » II Rois 17:18-24 montre la façon dont, en 718 av. J.-C., la ville de Samarie, dans le nord d’IsraĂ«l, devint le siège de la religion mystĂ©rieuse babylonienne—, une ville Ă  partir de laquelle la fausse Ă©glise reçut ses doctrines (Apoc. 17:5).

Mais le Royaume de Dieu est toujours en cours de proclamation—et il est proclamé avec pouvoir dans le monde entier aujourd’hui. Lorsque cet évangile est en cours de prédication, des guérisons et d’autres miracles ont lieu. Les miracles se produisent encore dans l’Église de Dieu. La vraie Église de Dieu enseigne et met en pratique la vérité sur la guérison. Quel en est le résultat? Des miracles et des guérisons se produisent—et ils sont de plus en plus nombreux!

La Guérison dans le Nouveau Testament

Certaines personnes admettront que l’Ancien Testament montre que Dieu guĂ©rit. Mais en mĂªme temps, elles semblent peu disposĂ©es Ă  apprĂ©hender de nombreuses Écritures fondamentales du Nouveau Testament qui sont tout aussi claires. Au lieu de cela, la confusion règne en raison du manque de foi dans les promesses claires de Dieu.

Certains pensent que Dieu guĂ©rit encore, mais qu’Il ne le fait que par la science mĂ©dicale—, qu’Il a suscitĂ©e, dit-on, pour nous aujourd’hui. D’autres croient que Dieu guĂ©rissait dans le passĂ©, mais exclusivement par Christ et les apĂ´tres au premier siècle. D’autres vont encore plus loin, croyant que Dieu peut guĂ©rir, mais ils ne sont pas sĂ»rs qu’Il le fasse—, ou mĂªme qu’Il les guĂ©rira.

À l’évidence, nous avons vu dans Matthieu 4:23 que Christ guérissait « toutes sortes de maladies et toutes sortes de maux ». Après le Sermon de Christ sur la Montagne dans les chapitres 5 à 7, le chapitre 8 rapporte ceci: « Quand Il fut descendu de la montagne, de grandes multitudes Le suivirent. Et, voici, un lépreux vint à Lui et L’adora, disant: Seigneur, si Tu le veux, Tu peux me rendre net. Et Jésus, étendit Sa main et le toucha, disant: Je le veux: sois net. Et immédiatement sa lèpre fut nettoyée » (vs. 1–3).

Avez-vous remarqué que, lorsque le lépreux Lui demanda s’Il voulait le guérir, Christ répondit, « Je le veux ». C’était la volonté de Christ de le guérir. C’est encore, de nos jours, Sa volonté de guérir.

Deux versets plus tard, Christ rencontra un centurion Romain. Le rĂ©cit rĂ©vèle que Dieu guĂ©rit aussi les Gentils: « Et quand JĂ©sus fut entrĂ© dans CapernaĂ¼m, un centurion vint Ă  Lui, L’implorant, et disant: Seigneur, mon serviteur est au lit Ă  la maison, atteint de paralysie, douloureusement tourmentĂ©e. Et JĂ©sus lui dit: J’irai et Je le guĂ©rirai. Le centurion rĂ©pondit et dit: Seigneur, je ne suis pas digne que Tu viennes sous mon toit: mais dis seulement la parole, et mon serviteur sera guĂ©ri. Car je suis un homme sous autoritĂ©, ayant sous moi des soldats: et je dis Ă  cet homme: Va, et il va; et Ă  un autre: Viens, et il vient; et Ă  mon serviteur: Fais ceci, et il le fait. Lorsque JĂ©sus l’entendit, Il fut Ă©merveillĂ©, et Il dit Ă  ceux qui Le suivaient: En vĂ©ritĂ©, Je vous dis que Je n’ai pas trouvĂ© une si grande foi, pas mĂªme en IsraĂ«l. Et Je vous dis que beaucoup viendront de l’est et de l’ouest, et s’assiĂ©ront avec Abraham, et Isaac et Jacob, dans le royaume du ciel. Mais les enfants du royaume [les Juifs de cette Ă©poque-lĂ ] seront jetĂ©s dans l’obscuritĂ© de dehors: lĂ  seront les pleurs et les grincements de dents. Et JĂ©sus dit au centurion: Va; et qu’il te soit fait selon que tu as cru. Et son serviteur fut guĂ©ri Ă  l’heure mĂªme » (Matt. 8:5-13).

Qu’est-ce que la Guérison?

Il ne faut pas oublier, en effet, que David a demandé la miséricorde—, le pardon—, quand il cherchait Dieu afin qu’Il le guérisse. Car, il faut également se rappeler que la guérison présuppose le pardon des péchés.

Il importe ainsi de comprendre. Paul a écrit que « Tous ont péché, et n’atteignent pas à la gloire de Dieu » (Rom. 3:23). Mais qu’est-ce que le péché? Beaucoup se proclament « pécheurs », tout en n’ayant aucune idée de ce que cela signifie. Comment ont-ils péché?

I Jean 3:4 fait connaître d’une façon explicite que « le péché est la transgression de la loi ». Ceci est une connaissance essentielle qui rattache directement la guérison au Royaume de Dieu. Une tout autre question est celle de savoir de quelle façon. La loi spirituelle du Dieu d’amour (Rom. 7:14, 13:10; I Jean 5:3) sera mise en application dans Son Royaume. Elle est mieux décrite comme le mode de vie qui consiste à « donner » et elle est résumée dans les Dix Commandements.

Le pĂ©chĂ© est passible d’une peine terrible. Romains 6:23 fait savoir que « le salaire du pĂ©chĂ© est la mort »—, la mort Ă©ternelle. On pourrait dire que le salaire du pĂ©chĂ© physique est la maladie et les maux. La violation de la loi spirituelle se traduira par la mort Ă©ternelle. Les violations de la loi physique peuvent entraĂ®ner la maladie ou mĂªme la mort physique.

Mais le péché a d’autres conséquences. Il met une séparation entre les individus et Dieu (Ésa. 59:1-2), et cette séparation inclut Ses bénédictions (Jér. 5:25). Lorsque Dieu mit Sa grande loi spirituelle en mouvement, les sanctions automatiques pour désobéissance furent mises en mouvement avec elle.

La question se pose, dès lors, en ce qui regarde la façon dont on peut Ăªtre libĂ©rĂ© de la peine du pĂ©chĂ© physique ou spirituel?

Quand bien mĂªme la plupart des chrĂ©tiens traditionnels ne comprennent jamais pleinement le sacrifice de Christ pour nos pĂ©chĂ©s spirituels—, et ce que cela signifie—, ils savent d’une manière gĂ©nĂ©rale que « Christ est mort pour nous ». Prenez le temps de lire Colossiens 1:13-16 et ÉphĂ©siens 3:9. Son sang versĂ© a payĂ© la pĂ©nalitĂ© pour la transgression des lois spirituelles. Mais qu’en est-il du pardon du pĂ©chĂ© physique? Comment ce pardon fonctionne-t-il s’agissant des pĂ©chĂ©s physiques? La plupart ne sait mĂªme pas qu’il y a une telle chose comme le pardon du pĂ©chĂ© physique—, en partie parce que presque personne ne comprend et n’utilise le terme.

Il importe donc pour nous de comprendre. Les Ăªtres humains ont Ă©tĂ© formĂ©s de la poussière du sol (Gen. 2:7). Peu importe combien de temps une personne peut vivre, au bout du compte, elle meurt. Il n’y a aucune exception (HĂ©b. 9:27).

On soulignera, cependant, que votre corps a été formé avec de nombreux systèmes interconnectés qui, lorsqu’ils fonctionnent correctement ensemble, concourent à une bonne santé. Lorsque les lois physiques sont transgressées, les systèmes se détériorent et ne fonctionnent plus en harmonie. Les choses tournent mal—et la maladie et les maux en sont le résultat. C’est la pénalité pour avoir désobéi à une ou à plusieurs de ces lois.

Il convient de revenir dans Matthieu 8. Après la guĂ©rison de la belle-mère de Pierre, le rĂ©cit reprend au verset 16 avec une comprĂ©hension cruciale du rĂ´le prophĂ©tisĂ© de Christ dans notre guĂ©rison. D’abord, nous allons le lire: « Lorsque le soir fut venu, on Lui amena beaucoup de personnes qui Ă©taient possĂ©dĂ©es de diables: et Il chassa les esprits par Sa parole, et guĂ©rit tous ceux qui Ă©taient malades: Afin que puisse Ăªtre accompli ce qui avait Ă©tĂ© dit par ÉsaĂ¯e le prophète, disant, Lui-mĂªme a pris nos infirmitĂ©s, et S’est chargĂ© de nos maladies » (vs. 16–17).

Il s’agit d’un verset clair du Nouveau Testament relatif à l’accomplissement par Christ d’une prophétie selon laquelle Il devait Se charger de « nos » infirmités et maladies—, y compris les nôtres aujourd’hui. C’est ce qui est écrit. C’est la promesse de Dieu—, et cela a toujours fait partie de Son Plan, le fait que Christ devait souffrir physiquement afin qu’Il puisse ôter la pénalité des lois physiques enfreintes qui pèsent sur nous.

JĂ©sus-Christ a volontairement payĂ© la pĂ©nalitĂ© pour chaque erreur physique que les Ăªtres humains font et qui entraĂ®ne une mauvaise santĂ©. Toutes les conditions, les douleurs, les souffrances, les maladies, les troubles de l’organisme, les blessures, les infirmitĂ©s physiques—, et mĂªme la mort elle-mĂªme—sont inclus dans la promesse de Christ.

Jésus prend littéralement vos péchés physiques et les porte à votre place. Ils ne sont pas mis dans une sorte de condition suspendue. Ils sont ôtés par Christ par l’entremise du miracle de Dieu, ils ont disparu!

La ProphĂ©tie Explicite d’ÉsaĂ¯e

Matthieu faisait rĂ©fĂ©rence Ă  ÉsaĂ¯e. Ce prophète a consignĂ© deux passages ahurissants dĂ©crivant la terrible souffrance de Christ avant Sa crucifixion sur le pieu. L’examen et la prise en considĂ©ration de leur signification rĂ©vèlent de quelle façon Christ a pu Se charger de nos infirmitĂ©s et de nos maladies. Cette fois, nous lisons dans la Bible Darby: « Comme beaucoup ont Ă©tĂ© stupĂ©faits en Te voyant, - tellement Son visage Ă©tait dĂ©fait plus que celui d’aucun homme, et Sa forme, plus que celle d’aucun fils d’homme - ainsi Il fera tressaillir [faire sursauter, effrayer] des peuples nombreux; les rois fermeront la bouche devant Lui; car ils verront ce qui ne leur avait point Ă©tĂ© racontĂ©, et ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu » (52:14-15).

Ă€ la vĂ©ritĂ©, la souffrance rĂ©elle et l’état de Christ seront un jour choquant—, surprenants! – pour un très grand nombre de personnes. Il est important de noter que deux groupes sont mentionnĂ©s lors du rĂ©fĂ©rencement de ce que Christ a endurĂ©. Ceux qui « ont Ă©té » stupĂ©faits de ce qu’Il a souffert—et ceux qu’« Il fera sursauter », ceux qui seront effrayĂ©s par cette connaissance, et par le pouvoir et la gloire suprĂªmes que Christ aura lorsqu’Il reviendra en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Ă€ cette Ă©poque, le monde entier reconnaĂ®tra Christ Ă  titre de Roi et GuĂ©risseur de toutes les maladies connues de l’homme!

Ce passage extensif s’étend, dans les faits, au-delĂ  de la division du chapitre qui a Ă©tĂ© faite par l’homme. Ces versets complètent l’image de l’accomplissement de Son rĂ´le, par Christ Lui-mĂªme—, et la façon dont la grande majoritĂ© de l’humanitĂ© allait comprendre de travers et « rejetterait » le vrai Christ. Nous poursuivons maintenant la lecture: « Il est mĂ©prisĂ© et rejetĂ© des hommes, un homme de douleurs et sachant ce qu’est la souffrance; et nous avons comme cachĂ© nos visages devant Lui; Il Ă©tait mĂ©prisĂ©, et nous ne L’avons pas estimĂ©. Vraiment Il a portĂ© nos souffrances, et S’est chargĂ© de nos douleurs; malgrĂ© tout, nous L’avons estimĂ© qu’étant ainsi frappĂ©, Il Ă©tait battu de Dieu, et affligĂ©. Mais Il a Ă©tĂ© blessĂ© pour nos transgressions, Il a Ă©tĂ© meurtri pour nos iniquitĂ©s; le chĂ¢timent de notre paix a Ă©tĂ© sur Lui, et par les coups qu’Il a reçus nous sommes guĂ©ris. Nous avons tous Ă©tĂ© errants comme des moutons, nous nous sommes dĂ©tournĂ©s chacun suivant son propre chemin, et le SEIGNEUR a placĂ© sur Lui l’iniquitĂ© de nous tous » (53:3-6, Version King James).

Ce sont des mots explicites. Ce que Christ a souffert n’était pas une chose lĂ©gère. L’image courante que l’on se fait de Lui, suspendu sur un pieu ne montre qu’une infime quantitĂ© de sang lĂ  oĂ¹ Il avait Ă©tĂ© percĂ© avec une lance (Jean 19:34) et un peu plus de sang provenant de Sa couronne d’épines (Matt. 27:29). Cette image est bien en deçà de la description de ce Ă  quoi Il ressemblait concrètement!

Un autre passage du Nouveau Testament rĂ©sume l’image que nous venons de voir. I Pierre 2:22, 24 parle de Christ, « Qui n’a commis aucun pĂ©chĂ©, et dans Sa bouche aucune duplicitĂ© ne fut trouvĂ©e... qui Lui-mĂªme a portĂ© nos pĂ©chĂ©s... par les coups duquel vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris ».

Le ChĂ¢timent Corporel de Christ

L’apĂ´tre Pierre a parlĂ© des « coups » de Christ. Le Nouveau Testament consigne-t-il quand et comment cela a Ă©tĂ© fait? Notez ceci: « Lorsque Pilate vit qu’il ne pouvait rien gagner, mais qu’au contraire un tumulte s’élevait, il prit de l’eau, et lava ses mains devant la multitude, disant: Je suis innocent du sang de cette personne juste: voyez Ă  cela. Alors tout le peuple rĂ©pondit et dit: Que Son sang soit sur nous, et sur nos enfants. Alors il leur relĂ¢cha Barabbas: et quand il eut fait fouetter JĂ©sus, il Le livra pour Ăªtre crucifié » (Matt. 27:24-26).

Deux autres rĂ©cits de l’Évangile confirment ce qui s’est passĂ©: « Et ainsi Pilate, voulant satisfaire le peuple, leur relĂ¢cha Barabbas, et livra JĂ©sus, après qu’il L’ait fait fouetter, pour Ăªtre crucifié » (Marc 15:15). Nous poursuivons la lecture dans l’évangile de Jean: « Alors donc Pilate prit JĂ©sus, et Le fouetta... Alors [ensuite de quoi], il Le leur livra donc pour Ăªtre crucifiĂ©. Et ils prirent JĂ©sus et L’emmenèrent » (19:1, 16).

Ces passages rĂ©vèlent clairement que la « flagellation » de Christ eut lieu avant qu’Il ne soit emmenĂ© pour Ăªtre crucifiĂ©. C’était un Ă©vĂ©nement distinct. Il comporte une signification distincte et importante. Vous comprenez Ă  prĂ©sent pourquoi cela s’est produit.

Il est cardinal de s’arrĂªter pendant un moment et de rĂ©flĂ©chir sur ce que Christ consentit Ă  endurer Ă  la place de ceux qui ont besoin du merveilleux pouvoir de guĂ©rison de Dieu. C’est l’occasion de vous poser la question de savoir quand, avez-vous entendu, voire jamais, un de ces prĂ©dicateurs du monde expliquer, ou Ăªtre disposĂ© Ă  dĂ©crire, la terrible flagellation que Christ Ă©tait consentant Ă  endurer de sorte que les Ăªtres humains puissent Ăªtre restaurĂ©s de nouveau Ă  une santĂ© parfaite relativement Ă  chaque maladie physique concevable que l’on peut imaginer.

Dieu Se dĂ©crit comme un Père qui « prend pitiĂ© de Ses enfants » (Psa. 103:8-13). Tous les parents savent combien il est douloureux de voir leurs enfants malades ou souffrants. Et nous sommes simplement des Ăªtres humains physiques. Combien plus, en tant que Père spirituel, Dieu ressentirait-Il de la compassion envers Ses enfants malades, Ă  l’exemple de n’importe quel parent humain?

Dieu est dĂ©sireux d’appliquer le sacrifice physique de la souffrance de Christ en votre faveur. Il n’est ni rĂ©ticent ni rĂ©servĂ© dans Son dĂ©sir de vous voir « prospĂ©rer et Ăªtre en bonne santé » (III Jean 2)—, et de savourer la vie « plus abondamment » (Jean 10:10). Bien que nous devions Ăªtre enclins Ă  reconnaĂ®tre que nous avons enfreint certaines lois—, et Ăªtre prĂªts Ă  changer—, Dieu brĂ»le d’envie de guĂ©rir!

Satan déteste les lois de Dieu. Éphésiens 2:2 affirme que son esprit « agit dans les enfants de la désobéissance ». Il veut que l’humanité croie qu’elle peut désobéir aux lois de Dieu—, les lois physiques et spirituelles—, et sans souffrir pour autant des pénalités. Après quoi, lorsque certaines pénalités naturelles surviennent, les gens sollicitent la science médicale dans le but d’éliminer les effets—, c’est-à-dire les maladies et les dysfonctionnements de l’organisme.

Christ Notre PĂ¢que

I Corinthiens 5:7 dĂ©clare que « Christ, notre PĂ¢que, est sacrifiĂ© pour nous ». Chaque annĂ©e, dans la soirĂ©e de la PĂ¢que, les chrĂ©tiens sont invitĂ©s Ă  se rĂ©unir pour un service commĂ©moratif très solennel qui reflète la souffrance et la crucifixion de Christ. Ce service est diffĂ©rent de n’importe quelle autre occasion de l’annĂ©e.

Paul l’a expliquĂ© de la manière suivante: « Car j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai livrĂ©, Que le Seigneur JĂ©sus la nuit mĂªme en laquelle Il fut trahi, prit du pain: Et lorsqu’Il eut remerciĂ©, Il le rompit, et dit, Prenez, mangez: ceci est Mon corps, lequel est ROMPU pour vous: faites ceci en mĂ©moire de Moi. De la mĂªme manière aussi Il prit la coupe, après qu’Il eut soupĂ©, disant, cette coupe est le Nouveau Testament en Mon sang: faites ceci, aussi souvent que vous la boirez, en mĂ©moire de Moi. Car aussi souvent que vous mangez ce pain, et [deux symboles distincts] que vous buvez cette coupe, vous dĂ©clarez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne. C’est pourquoi quiconque mangera ce pain, et boira cette coupe [l’un et l’autre] du Seigneur, indignement, sera coupable du corps et du sang [l’un et l’autre] du Seigneur. Mais que chaque homme s’examine lui-mĂªme, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe. Car celui qui mange et qui boit indignement mange et boit sa damnation [son jugement] ne discernant pas le corps du Seigneur. C’est pour ce motif que beaucoup sont faibles et malades parmi vous, et que beaucoup dorment [sont morts] » (I Cor. 11:23-30).

Les chrĂ©tiens sont instruits de faire une pause—, ils sont instruits d’arrĂªter toutes les autres activitĂ©s—, afin de rĂ©flĂ©chir d’une manière solennelle sur ce que Christ a endurĂ©. Certaines personnes Ă  Corinthe avaient nĂ©gligĂ© de le faire. Ils n’avaient pas apprĂ©ciĂ© comment Christ les aurait guĂ©ris. Quel en avait Ă©tĂ© le rĂ©sultat? « Beaucoup [Ă©taient] faibles et malades... et beaucoup [sont morts] »—inutilement.

Dieu veut que nous comprenions le pardon des péchés. C’est la raison pour laquelle Paul a écrit à propos du corps de Christ, « lequel est rompu pour vous ».

Matthieu 9, Marc 2 et Luc 5 contiennent tous les trois un récit parallèle de Christ guérissant « un homme atteint de paralysie, couché sur un lit » (Matt. 9:2). Luc l’explique d’une manière plus détaillée, et il est tout à fait clair sur la façon dont la guérison implique directement le pardon des péchés. Lisez attentivement ce long passage:

« Et... pendant qu’Il enseignait, que des Pharisiens et des docteurs de la loi étaient assis là, lesquels étaient venus de chaque ville de Galilée, et de Judée et de Jérusalem: et le pouvoir du Seigneur était présent pour les guérir. Et, voici, des hommes amenèrent sur un lit un homme qui était paralysé: et ils cherchaient le moyen pour le faire entrer et pour le mettre devant Lui. Et quand ils ne trouvèrent pas par quel côté ils pourraient le faire entrer à cause de la multitude, ils allèrent sur le toit, et le descendirent à travers la couverture du toit avec son lit, au milieu, devant Jésus. Et lorsqu’Il vit leur foi, Il lui dit: Homme, tes péchés te sont pardonnés.

« Et les scribes et les Pharisiens commencèrent Ă  raisonner, disant: Qui est celui-ci, qui dit des blasphèmes? Qui peut pardonner les pĂ©chĂ©s, si ce n’est Dieu seul? Mais lorsque JĂ©sus perçut leurs pensĂ©es, rĂ©pondant, Il leur dit: Que raisonnez-vous dans vos cÅ“urs? Lequel est le plus facile, de dire, Tes pĂ©chĂ©s te sont pardonnĂ©s ; ou dire. Lève-toi, et marche? Mais afin que vous sachiez que le Fils de l’Homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les pĂ©chĂ©s (Il dit Ă  l’homme atteint de paralysie): Je te dis, Lève-toi, et emporte ton lit, et va dans ta maison.

« Et immédiatement il se leva devant eux, et prit ce sur quoi il était allongé, et partit à sa maison, glorifiant Dieu. Et ils furent tous stupéfaits, et ils glorifiaient Dieu, et furent remplis de crainte, disant: Nous avons vu aujourd’hui des choses étranges » (5:17-26).

Il nous faut Ă  prĂ©sent considĂ©rer ce que ce rĂ©cit dit rĂ©ellement. Christ fait savoir que dire Ă  quelqu’un qu’il est guĂ©ri (« Lève-toi, et marche ») et lui accorder le pardon (« Tes pĂ©chĂ©s te sont pardonnĂ©s ») sont une seule et mĂªme chose. Ă€ l’évidence, les Scribes et les Pharisiens ne comprenaient pas cela et l’ont considĂ©rĂ© comme un blasphème. (Certainement, en tant que Dieu, Christ avait le pouvoir—, l’autorité—, de pardonner le pĂ©chĂ©.) Les hommes ne comprennent pas de nos jours, que les mĂ©decins ne peuvent pas guĂ©rir pour la seule raison que les mĂ©decins ne peuvent pas pardonner le pĂ©chĂ©.

Mais désormais, vous comprenez!

La « Prière de la Foi »

J’ai mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment que la guĂ©rison est aujourd’hui pour ceux dans l’Église. OĂ¹ cela est-il Ă©crit? L’apĂ´tre Jacques dĂ©crit ceux qui Ă©tant dans l’Église sont malades et doivent Ăªtre « oints » par le ministère. (Actes 19:12 dĂ©clare que cela se fait en certaines occasions par l’utilisation d’un tissu oint envoyĂ© par la poste).

Il est utile de lire ce passage: « Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église; et qu’ils prient pour lui, en l’oignant d’huile dans le nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (Jac. 5:14-15).

Nous reviendrons à ce verset plus tard, mais nous devons reconnaître ici qu’il introduit l’élément crucial de la foi à l’équation de Dieu quand il s’agit de la guérison. Le verset parle de la « prière de la foi » apportant « le pardon des péchés » et sauvant le « malade ».

Quelle est corollairement la dĂ©finition biblique de la foi? Il est cardinal d’établir cette connaissance. Tous ceux qui souhaitent Ăªtre guĂ©ris doivent apprendre Ă  comprendre et Ă  dĂ©montrer la vraie foi biblique.

Dans le prochain chapitre, vous apprendrez ce qu’est la foi vraie et croyante!

CHAPITRE DEUX – DÉVELOPPEZ LA FOI RÉELLE

La Bible dĂ©clare que « sans la foi il est impossible de Lui plaire [de plaire Ă  Dieu] » (HĂ©b. 11:6). C’est une dĂ©claration qui confond l’entendement—, elle se trouve pourtant dans la Bible! Acceptez ce verset exactement pour ce qu’il dĂ©clare. RĂ©flĂ©chissez-y! Tout ce qu’une personne fait, en essayant dâ€™Ăªtre chrĂ©tien, ne signifie absolument rien, si la personne manque de foi. Car sans la foi, elle n’a aucun espoir—aucune possibilitĂ© de plaire Ă  Dieu. Tous ceux qui ne plaisent pas Ă  Dieu sont chrĂ©tiens en vain. C’est sĂ©rieux! Qu’en est-il de vous? Avez-vous une rĂ©elle foi? Celle-ci suffit-elle pour obtenir la guĂ©rison? Pouvez-vous le savoir? Vous pouvez le savoir! Ce chapitre expliquera de quelle manière vous pouvez en Ăªtre instruit.

Une Absence de la Vraie Foi

Au fil des années, les gens ont souvent demandé: « M. Pack, je manque de foi. Je ne sens pas la présence de Dieu ou Sa puissance dans ma vie. Comment puis-je avoir plus de foi?  »

Qu’en est-il de vous? Manquez-vous de foi pour savoir que Dieu est avec vous? Manquez-vous de foi pour vaincre le péché et la culpabilité? La foi vous fait-elle défaut pour croire toutes choses dans Sa parole? Manquez-vous de foi pour croire que « toutes choses agissent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom. 8:28)? La foi vous manque-t-elle pour croire que Dieu réparera les injustices qui vous sont faites? Et qu’Il pourvoira à vos besoins? La foi est-elle absente pour croire que vous pourrez endurer des épreuves difficiles et la persécution, ou que Dieu vous en délivrera? Manquez-vous de foi au point de ne pas constater clairement l’imminence du Royaume de Dieu, et le fait que vous en ferez partie?

Manquez-vous de foi pour Ăªtre guĂ©ri de la maladie?

La Bible dit que vous n’avez pas besoin de manquer de foi dans n’importe lequel de ces domaines! Vous POUVEZ développer une foi réelle. La Bible déclare, cependant, que durant l’époque précédant le Retour de Christ, la plupart des gens n’auront pas suffisamment de foi pour revendiquer en toute confiance n’importe laquelle de ces promesses ni quoi que ce soit d’autre dans la Parole de Dieu.

Y Aura-t-il de la Foi Quand Christ Reviendra?

Ce monde est en difficulté. Les problèmes se multiplient partout sur une planète coupée de Dieu. Le Retour de Christ est imminent. Cet événement n’aura lieu qu’après que certains événements catastrophiques se seront produits. Les guerres, les famines, les grandes endémies, la confusion religieuse, les bouleversements économiques et les conditions météorologiques catastrophiques auront d’abord secoué la civilisation à sa base.

Une fois de plus, en parlant de notre époque—, la dernière génération avant Son retour—, Christ posa la question suivante: « Néanmoins lorsque le Fils de l’Homme viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre?  » (Luc 18:8). Il convient de réfléchir aux implications abasourdissantes de cette question! Est-il possible que la véritable foi puisse avoir totalement disparu de cette terre, au second Avènement de Christ? Christ pouvait voir dans le futur, à notre époque, et connaître que les conditions qui y prévaudraient pourraient faire en sorte que cela soit vrai—enfin, presque!

Un article intitulé « Une famine de la Parole de Dieu », écrit par la journaliste Wendy Griffith, aborde la question de l’ignorance des gens s’agissant de la Bible:

« Il est clair que beaucoup d’Américains ne connaissent pas leur Bible, et une récente étude de George Barna confirme cette opinion.

« Les recherches de Barna ont montrĂ© que 60 pour cent des AmĂ©ricains ne peuvent pas nommer la moitiĂ© des Dix Commandements et 63 pour cent ne peuvent pas nommer les quatre Évangiles du Nouveau Testament. » 81 pour cent croient que l’expression « Dieu aide ceux qui s’aident eux-mĂªmes » provient directement de la Bible… »

Quelle honte! Quel terrible acte d’accusation à l’encontre de la nation la plus bénie sur Terre. Et, c’est la plus grande raison pour laquelle il s’y trouvera si peu de foi sincère.

Cependant, Christ a dit qu’Il bĂ¢tirait Son Église, et Il fit la promesse qu’elle ne serait jamais dĂ©truite (Matt. 16:18). Son Église—, la vĂ©ritable Église de Dieu—est l’endroit oĂ¹ les gens ont, bien entendu, une vraie foi selon la dĂ©finition de la Bible. Par consĂ©quent, la prĂ©sence du vrai peuple de Dieu sur Terre assurera qu’il y aura au moins un petit nombre de personnes qui auront la foi, quand Christ reviendra.

Il est opportun de souligner Galates 5:22-23: « Mais le fruit de l’Esprit, est amour, joie, paix, longanimitĂ©, bienveillance, bontĂ©, foi, soumission, tempĂ©rance: contre de telles choses, il n’y a pas de loi. » Il nous faut Ă©tablir un autre point important relativement Ă  la vie de tout vrai chrĂ©tien. La vĂ©ritable foi vient de l’Esprit de Dieu—, c’est un fruit de l’Esprit Saint. Personne ne peut l’avoir—, ou mĂªme Ăªtre un vrai chrĂ©tien—, sans l’Esprit de Dieu.

La question se pose, dès lors, en ce qui regarde la dĂ©finition de la foi? Ă€ l’évidence, Dieu ne dirait pas que ceux qui manquent de foi sont incapables de Lui Ăªtre agrĂ©ables—pour ensuite en cacher la vraie dĂ©finition Ă  tous ceux qui cherchent Ă  la connaĂ®tre. Avant d’étudier ce que la Bible dit Ă  propos de la vĂ©ritable foi, il nous faut examiner les dĂ©finitions qu’en ont les gens.

Diverses Contrefaçons

Il existe diverses idées communes sur la foi. Si vous en doutez, demandez simplement à une demi-douzaine de personnes de l’expliquer—, demandez-leur de vous la définir avec précision. Préparez-vous à entendre des idées tout aussi nombreuses et divergentes—, et probablement toutes erronées.

J’ai connu de nombreuses personnes qui croyaient que la foi est un « sentiment » immatĂ©riel qui ne peut pas Ăªtre dĂ©fini. Elle est souvent considĂ©rĂ©e comme personnelle, mystĂ©rieuse et unique Ă  chaque personne. Ce sentiment n’a gĂ©nĂ©ralement pas de dĂ©finition, de structure, ou de but clair et, aussi reprĂ©sente-t-il inĂ©vitablement la volontĂ© ou le dĂ©sir que ressentent les gens. En d’autres termes, presque tout le monde possède sa propre description et sa propre dĂ©finition de la foi. Il est Ă©trange de constater le nombre de personnes qui perçoivent la foi de cette façon, et pourtant, la Bible n’a jamais rien dĂ©clarĂ© de tel.

D’autres croient que la foi consiste dans une sorte de « pensée positive ». C’est comme si, aussi longtemps que les gens gardent un point de vue optimiste et demeurent confiants relativement aux événements et aux circonstances, ils mettent en évidence leur foi. Bien que ce soient certainement de bonnes qualités de l’esprit—, la Bible ne définit nulle part la foi par les mots positivisme ou optimisme.

D’autres opinions exprimĂ©es Ă  propos de la foi mentionnent qu’elle est l’espĂ©rance ou la confiance. Ni l’une ni l’autre n’est vraie! HĂ©breux 10:35 dĂ©clare, en effet, que la confiance est importante. Prenez bonne note de ce verset: « Ne rejetez donc pas au loin votre confiance, laquelle a une grande rĂ©tribution de la rĂ©compense. » Bien que ce verset montre clairement que la confiance est essentielle Ă  tous les chrĂ©tiens, celle-ci n’est pas en elle-mĂªme la foi. En ce qui concerne l’opinion selon laquelle la foi est l’espĂ©rance, I Corinthiens 13:13 dĂ©clare: « Et maintenant demeurent la foi, l’espĂ©rance, la charitĂ© [l’amour]. Ces trois; mais la plus grande d’elles est la charitĂ© [l’amour]. » En admettant que la foi et l’espĂ©rance Ă©taient la mĂªme chose, pourquoi auraient-elles Ă©tĂ© Ă©numĂ©rĂ©es sĂ©parĂ©ment? Pourquoi Dieu S’y rĂ©fĂ©ra-t-Il en disant « ces trois »? En l’associant Ă  l’amour, n’aurait-Il pas dĂ» dire: « ces deux »? Il est d’une vĂ©ritĂ© d’évidence que la foi est diffĂ©rente de l’espĂ©rance.

D’autres, encore, croient que la foi Ă©quivaut Ă  la confession religieuse ou l’église Ă  laquelle on est affiliĂ©. Cette description de la foi comporte de graves lacunes et elle est non scripturaire. Notez ÉphĂ©siens 4:4-5: « Il y a un corps et un Esprit, comme vous Ăªtes appelĂ©s en une espĂ©rance de votre vocation; un Seigneur, une foi, un baptĂªme… » Si d’aventure la foi devait Ă©quivaloir Ă  une confession religieuse, sachant qu’il y en a plus de 2 000 rien qu’aux États-Unis, dans ces conditions, on ne pourrait simplement pas parler d’une seule « foi ». Du reste, cette idĂ©e mettrait aussi l’apĂ´tre Paul dans l’erreur. Car, il lui aurait alors fallu Ă©crire qu’il y a « des milliers de foi ».

Il faut se rappeler, en effet, que vous venez juste de voir, dans votre Bible, qu’il n’y a qu’un seul genre de foi! Plus loin, nous verrons si la Bible dĂ©finit, avec prĂ©cision, cet unique genre ou nature de foi, ou si elle laisse aux gens le soin d’en deviner eux-mĂªmes la signification.

La dernière et peut-Ăªtre la plus commune des idĂ©es consistent dans le fait que la foi est toute croyance gĂ©nĂ©rale qui accepte que JĂ©sus soit mort pour vos pĂ©chĂ©s. Ă€ l’exemple de l’idĂ©e selon laquelle la foi est un sentiment, le degrĂ© de la croyance « personnelle » des gens dans le sacrifice de Christ devient le facteur dĂ©cisif qui caractĂ©rise la façon dont chaque soi-disant chrĂ©tien choisit de la dĂ©finir. Nous verrons certainement que la vraie dĂ©finition de la foi inclut, cela va de soi, cette croyance importante. Il ne fait aucun doute que si quelqu’un ne croit pas la connaissance la plus fondamentale que Christ est mort pour ses pĂ©chĂ©s, cette personne n’a pas la foi qui mène au salut. Il ne faut pas oublier, en effet, que sans la foi il est impossible dâ€™Ăªtre agrĂ©able [de plaire Ă ] Dieu, et si quelqu’un doute que Christ soit mort pour ses pĂ©chĂ©s, il ne plaĂ®t certainement pas Ă  Dieu et ne sera pas sauvĂ©! Croire que Christ est mort pour vos pĂ©chĂ©s est un cheminement—, une avenue—, dans la direction de la foi, mais elle ne constitue pas la foi!

La DĂ©finition de la Foi

Le moment est maintenant venu de poser la question la plus fondamentale de ce chapitre. La Bible donne-t-elle une dĂ©finition exacte de ce qu’est la foi? Pour ce que la Bible dĂ©clare qu’il n’y a qu’une seule foi, est-ce qu’elle donne, dans les faits, une dĂ©finition de cette foi? Y a-t-il un endroit oĂ¹ la Bible dit: « La foi est… », pour ensuite en donner une dĂ©finition prĂ©cise? Si oui, oĂ¹ se trouve-t-il, et que dĂ©clare-t-il?

Hébreux 11 est souvent appelé le chapitre de « la foi ». Il décrit plusieurs des plus grands serviteurs de Dieu et la façon dont leur foi leur permit d’accomplir des actes d’importance, et des miracles, ou d’endurer de dures épreuves. Ce long chapitre est très inspirant, et tous ceux qui veulent avoir une vraie foi devraient le lire périodiquement. Le mot foi y est mentionné deux douzaines de fois. Le verset 2 déclare: « Car par elle [la foi], les anciens [ces personnages bibliques] ont obtenu une bonne réputation. »

Comment auraient-ils pu obtenir « une bonne rĂ©putation » Ă  moins qu’ils eussent compris ce qu’est la foi? Voyons Ă  prĂ©sent la dĂ©finition que Dieu, Lui, donne de la foi. Au verset 1, nous lisons: « Or la foi est la substance des choses qu’on espère, l’évidence des choses non visibles. » Avez-vous remarquĂ© que la foi implique une « évidence » des choses « non visibles »? La traduction du mot « substance » dans la marge de certaines Bibles est «assurance ». La foi prĂ©suppose une ASSURANCE « des choses qu’on espère ». Mais, si on espère quelque chose, c’est qu’on ne l’a pas encore reçue. Par consĂ©quent, lĂ  oĂ¹ la foi est impliquĂ©e, il y a une ASSURANCE que la chose espĂ©rĂ©e sera reçue!

Mais, comment cette chose évidente ou cette preuve peut-elle se rapporter à quelque chose que l’on ne voit pas? Ne devrions-nous pas plutôt penser à une preuve comme présupposant des choses qui sont perçues?

Dans une salle d’audience, la preuve est ce qui peut Ăªtre prouvĂ©. Elle implique des faits visibles Ă  un jury. En d’autres termes, la chose Ă©vidente [la preuve] n’implique que des choses qui peuvent Ăªtre vues ou dĂ©montrĂ©es. Comment alors la foi peut-elle supposer une preuve qui est invisible—, une preuve qui n’est pas vue?

Voici comment la foi présuppose une chose évidente ou une preuve. La vraie foi, dans n’importe quelle promesse faite par Dieu, est en réalité la preuve. C’est la croyance qui est la preuve. Si Dieu promet de faire quelque chose, il Lui est impossible de mentir (Héb. 6:18). Votre preuve qu’Il va l’accomplir est la foi très inébranlable que vous avez. Comprenez-vous cela? On ne doit pas oublier que, Hébreux 11:1 déclarait que « la foi est… l’évidence. » Si vous avez une vraie foi de chrétien, vous n’avez pas besoin, dans ce cas-là, d’en rechercher une preuve—vous la possédez déjà.

La Doctrine de la Foi

Nous venons de lire la définition biblique de la foi, mais la foi est aussi une doctrine. Notez ce verset: « … les principes de la doctrine de Christ… de la foi envers Dieu » (Héb. 6:1). La foi est toujours exercée envers Dieu, mais c’est Christ qui rend cela possible.

La foi est quelque chose que Christ enseigne—c’est pourquoi la Bible l’appelle « la doctrine de Christ ». Ă€ prĂ©sent, vous vous rendez compte qu’il est important que tous les chrĂ©tiens comprennent ce qu’est la foi. Vous n’avez pas Ă  Ăªtre confus au sujet de la foi, mĂªme si les gens autour de vous le sont. Nous devons Ă©liminer tous les malentendus et les tromperies Ă  propos de la foi.

Sans doute, lorsque Christ reviendra, Il trouvera la vraie foi en vous!

Il y a d’innombrables idĂ©es que les gens prĂ©sentent au sujet de chaque doctrine de Dieu. La Bible explique ce que Dieu dit et pense de Ses doctrines. Si une doctrine vient de Dieu, et qu’elle Lui appartient, nous devrions examiner ce que DIEU dit touchant cette doctrine. Vous ne devriez jamais vous soucier de l’opinion des gens. Le reste de ce chapitre expliquera les vrais enseignements bibliques concernant la doctrine de la foi envers Dieu. PrĂ©parez-vous Ă  Ăªtre surpris!

Rien Ă  Voir avec les Cinq Sens

Tout le monde, Ă  peu de chose près, croit que la foi implique des sentiments. Mais les sentiments physiques viennent simplement des sens humains et n’ont absolument rien Ă  voir avec ce que Dieu promet—ou mĂªme avec la foi!

Les Ăªtres humains acceptent la connaissance qu’ils reçoivent par le biais de leurs cinq sens—en l’occurrence la vue, l’ouĂ¯e, l’odorat, le toucher et le goĂ»ter. Ces sens impliquent tous des informations physiques—, des connaissances physiques. L’esprit reçoit et traite ces informations afin de tirer des conclusions sur les circonstances, les choses et les Ă©vĂ©nements qui se dĂ©roulent autour de ces informations. La foi est spirituelle, et non physique. C’est une ferme assurance qui Ă©mane de l’Esprit de Dieu et qui s’unit Ă  l’esprit de lâ€™Ăªtre humain converti.

Ainsi donc, de nombreuses personnes, aujourd’hui, n’ont pas la force—, le POUVOIR—, de croire que Dieu accomplira les promesses contenues dans Sa Parole. Du point de vue des milliards d’individus qui sont prisonniers d’un monde matérialiste, Dieu semble loin, vague et platonique. La grande majorité des gens n’a pas de temps à consacrer à Dieu. Il ne semble pas y avoir de place pour la prière, l’étude de la Bible, le jeûne et la méditation. Toutes ces choses nous rapprochent de Dieu. La plupart renoncent à essayer de les mettre en pratique, et ils se demandent ensuite pourquoi ils n’ont pas de foi! Cela les oblige à se fier uniquement à leurs cinq sens, pour ce qui est de la façon de procéder. La plupart des gens croient que toutes les choses qui proviennent d’une source autre que leurs sens ne sont pas fiables.

Personne ne voudrait jamais perdre sa vue physique. Certainement, personne ne pourrait jamais envisager de conduire une voiture s’il arrivait qu’il fût aveugle. Veuillez maintenant considérer le verset suivant: « CAR NOUS MARCHONS PAR LA FOI, non par la vue » (II Cor. 5:7). Pratiquer la vraie foi, c’est apprendre à ne pas tenir compte de ce que l’on voit. Au sens propre du terme, la vue ne compte pas s’agissant de ce que Dieu a promis de faire ou quand Il le fera.

Ce verset révèle que les chrétiens ne marchent pas d’après ce qu’ils voient.

Il est essentiel de rĂ©flĂ©chir Ă  cet exemple de la manière suivante. De mĂªme que vous ne songeriez pas Ă  conduire une automobile SANS LA VUE, de la mĂªme façon, il n’est pas permis Ă  un chrĂ©tien de marcher dans la vie PAR LA VUE! Ce n’est pas un principe que les gens apprennent du jour au lendemain. L’idĂ©e mĂªme de ce type de connaissance spirituelle n’est pas propre ou naturelle—, elle est TOTALEMENT ÉTRANGĂˆRE—au raisonnement humain. DĂ©sapprendre le mauvais concept au sujet de la foi exige toute une vie de pratique.

La prière, l’étude de la Bible, le jeĂ»ne et la mĂ©ditation sont des activitĂ©s spirituelles. Dieu est Esprit et Christ l’a expliquĂ©, en ce qui concerne les chrĂ©tiens, que « ceux qui L’adorent [le Père] doivent L’adorer en esprit et en vĂ©ritĂ©. » Ă€ l’évidence, ceux qui ne CONNAISSENT pas la vĂ©ritĂ© relative Ă  toutes les autres doctrines divines sont incapables d’adorer Dieu « en vĂ©rité », mĂªme en supposant qu’ils connaissent la vĂ©ritĂ© relative Ă  la foi. Ils peuvent s’efforcer d’adorer Dieu « en esprit », mais il est impossible de L’adorer dans la vĂ©ritĂ© si tant est qu’ils le fassent dans l’ignorance de nombreuses vĂ©ritĂ©s bibliques cruciales. Cependant, relativement au but que nous poursuivons ici, tous ceux qui liront cet ouvrage n’ignoreront plus la vĂ©ritĂ© concernant la doctrine de la FOI—et la façon dont elle se rapporte Ă  l’adoration de Dieu en esprit.

De nombreuses personnes se posent aussi la question de savoir pourquoi elles ne sont jamais guĂ©ries—ou la raison pour laquelle leurs prières ne sont jamais exaucĂ©es. Elles se demandent pourquoi Dieu ne les bĂ©nit pas ou ne les dĂ©livre pas lorsque c’est nĂ©cessaire. Elles manquent de foi, laquelle provient de l’Esprit de Dieu. Si d’aventure ces personnes avaient la foi, elles auraient la preuve—, l’assurance—, la confiance—qu’elles seraient guĂ©ries, bĂ©nies, dĂ©livrĂ©es ou la preuve qu’elles recevront une rĂ©ponse Ă  leurs prières! Elles SAURAIENT qu’elles ont dĂ©jĂ  obtenu ces choses avant mĂªme qu’elles ne se produisent.

Christ avait la Vraie Foi

Nous avons dĂ©jĂ  vu que la foi est un fruit de l’Esprit de Dieu. Ă€ vrai dire, Christ avait une foi Ă©norme. Rempli de l’Esprit de Dieu, et le possĂ©dant depuis Sa conception, Christ Ă©tait la personne la plus convertie qui ait jamais vĂ©cu. Cela Lui donna une comprĂ©hension incommensurable au sujet de l’importance du pouvoir de l’Esprit de Dieu. C’est pourquoi Il a dĂ©clarĂ©: « Je ne peux rien faire de Moi-mĂªme » (Jean 5:30)! Il savait que « le Père qui demeure en Moi, Lui fait les Å“uvres » (Jean 14:10).

C’était par l’Esprit Saint qui habitait en Lui que Christ a accompli tout ce qu’Il a fait. Il comprenait parfaitement bien que c’était exclusivement la présence de l’Esprit Saint en Lui qui Lui permettait d’accomplir des miracles. Il exerçait excellemment le fruit de la foi présent en Lui à cause de l’Esprit Saint. À la vérité, Dieu Lui avait donné le don supplémentaire de la foi (I Cor. 12:1, 7-9) dont Il avait besoin afin qu’Il pût endurer tout ce qu’Il allait devoir subir à travers Son sacrifice en tant que Sauveur du monde.

Christ poursuit, dans Jean 14, en disant que « Celui qui croit en Moi, il fera aussi les Å“uvres que Je fais; et il fera de plus grandes Å“uvres que celles-ci » (vs. 12). Tous les apĂ´tres, les Ă©vangĂ©listes, et d’autres (y compris mĂªme des diacres) accomplirent de puissants miracles après la RĂ©surrection de Christ et Ă  l’aube de l’Église du Nouveau Testament. C’est ce qui est consignĂ© dans la Bible. Par le moyen de la puissance de la vraie foi, des hommes ordinaires peuvent accomplir des choses extraordinaires.

Mais, dès lors, une nouvelle question se pose: pouvez-vous avoir la mĂªme sorte de foi que Christ avait—ou cette mĂªme foi que les apĂ´tres avaient? Les chrĂ©tiens d’aujourd’hui ont-ils une autre forme de foi?

La Foi DE Christ

Quelle sorte de foi Christ veut-Il que vous ayez? La plupart des gens croient qu’ils doivent « dĂ©velopper » une foi au moyen de l’effort humain. Ils croient qu’il s’agit de quelque chose qui vient de l’intĂ©rieur, et qu’ils peuvent la possĂ©der par l’action de la VOLONTÉ. Cela est tout Ă  fait faux, et la Bible est très claire lĂ -dessus. Vous rendez-vous compte que vous pouvez avoir exactement la mĂªme foi que Christ possĂ©dait? Non seulement vous le pouvez—, mais vous le DEVEZ!

Remarquez le passage suivant: « Sachant qu’un homme n’est pas justifiĂ© par les Å“uvres de la loi, mais par la foi DE JĂ©sus Christ, nous avons, dis-je, cru en JĂ©sus Christ, afin que nous puissions Ăªtre justifiĂ©s par la foi DE Christ… » (Gal. 2:16). C’est un verset extrĂªmement important. Il fait la distinction entre deux points importants. Premièrement, il dĂ©clare que nous « [croyons] en JĂ©sus Christ »—, c’est quelque chose que nous faisons. Deuxièmement, c’est la foi DE Christ—, la foi rĂ©elle de Christ en nous—qui nous justifie (qui nous compte au nombre des justes). La plupart des gens n’arrivent jamais Ă  apprĂ©hender clairement cette connaissance. La foi dĂ©bute avec la croyance humaine, mais elle doit rapidement parvenir Ă  la vraie foi DE Christ qui entre dans une personne au moment du baptĂªme et de la conversion avec la rĂ©ception de l’Esprit Saint de Dieu.

La Bible décrit une certaine foi humaine temporaire que beaucoup de gens possèdent. Dans le Nouveau Testament, quand Christ guérissait les gens, aucun d’eux n’était converti. Toutefois, Il leur disait dans certains cas, « Ta foi t’a rendue bien portante » (Matt. 9:22) ou, encore, « Qu’il vous soit fait selon votre foi » (vs. 29). Ces personnes n’avaient pas l’Esprit de Dieu, mais elles avaient une foi humaine temporaire qui permettait à Christ de les guérir.

C’est Ă  cette croissance DE la foi humaine Ă€ la foi de Christ que l’apĂ´tre Paul faisait allusion lorsqu’il parla de « la droiture de Dieu [qui] est rĂ©vĂ©lĂ©e de foi [la foi humaine] en foi [la foi de Christ en nous] » (Rom. 1:17). Dans l’hypothèse qu’il n’y avait pas de foi humaine et la foi de Christ en nous, de quelle autre façon les gens pourraient-ils aller « de foi en foi»? Si une personne se trouve dans une salle, cette personne ne peut pas se rendre dans une autre salle tout en restant dans la mĂªme salle. Voyez-vous cette argumentation? Il en est ainsi de la foi. La foi humaine est comme une petite salle, que les vrais chrĂ©tiens doivent quitter pour entrer dans la grande salle de la foi de Christ en eux.

La foi humaine vacille continuellement et elle monte et descend selon la façon dont on se sent Ă  un moment donnĂ© dans le temps. Elle ressemble beaucoup aux montagnes russes. Quand les Ă©vĂ©nements semblent positifs ou paraissent satisfaisants, la foi humaine s’intensifie. En revanche, quand les choses semblent mauvaises ou qu’elles paraissent s’assombrir, la foi humaine disparaĂ®t en un instant. La foi divine est permanente; elle ne vacille pas. Dieu exige de la part de ceux qui Lui adressent des prières et des requĂªtes de demander « avec foi, sans hĂ©sitation ». Il considère tous ceux qui hĂ©sitent comme des gens instables dans tout ce qu’ils font, et dit que ces personnes ne doivent pas penser qu’elles recevront quoi que ce soit de Lui (Jac. 1:6-8).

La Bible Contient des Promesses

Chaque fois que vous dĂ©montrez de la foi en Dieu, cela prĂ©suppose une promesse spĂ©cifique. Une promesse peut prĂ©supposer une guĂ©rison, une rĂ©ponse Ă  une prière, la rĂ©ception d’une bĂ©nĂ©diction (Jac. 1:4-8), la dĂ©livrance dans une Ă©preuve, le fait dâ€™Ăªtre guidĂ© dans la prise d’une dĂ©cision difficile et, plus importante encore, la rĂ©ception du salut. Dans tous les cas, la foi commande de revendiquer une promesse spĂ©cifique faite par Dieu. Nous verrons l’importance de scruter Sa Parole afin d’y trouver ces promesses.

Il convient de réfléchir aux versets suivants: « Par-dessus tout, prenant le BOUCLIER de la foi, avec lequel vous serez capables d’éteindre tous les dards enflammés du malin » (Éph. 6:16). Notez maintenant que « Chaque parole de Dieu est pure [elle a été fondue, raffinée, éprouvée]; Il est un BOUCLIER pour ceux qui mettent leur confiance en Lui. N’ajoute pas à Ses paroles, de peur qu’Il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Pro. 30:5-6).

Lorsqu’ils sont mis ensemble, ces deux versets montrent que Dieu, au moyen de la foi, devient un BOUCLIER pour tous ceux qui croient exactement ce que la Bible dĂ©clare. Douter de Sa Parole ou la modifier de quelque façon que ce soit, c’est appeler Dieu un MENTEUR! C’est très grave! On doit dès lors comprendre que dans tous les cas oĂ¹ Dieu fait une promesse, Il tient parole. Les Ăªtres humains peuvent manquer Ă  leurs promesses, mais Dieu ne dĂ©roge pas aux Siennes. S’Il vous dit qu’Il va faire quelque chose pour vous, si vous remplissez certaines conditions, Il accomplira Sa promesse. Vous avez la foi comme une assurance qu’Il le fera. ConsĂ©quemment, vous forcer Ă  avoir de la foi est ridicule. Cela donne Ă  entendre que vous doutez que Dieu accomplisse Sa part une fois que vous aurez accompli la vĂ´tre. La foi est sereine et dĂ©tendue. Elle est calme et tranquille. Elle est certaine. LĂ  oĂ¹ la plupart des gens pourraient avoir de grands doutes, la personne qui est conduite par la foi est persuadĂ©e que Dieu guide l’aboutissant ou le rĂ©sultat ultime des choses.

Quand vous revendiquez une promesse, attendez-vous à ce que Dieu la réalise. Ne cherchez pas à savoir quand ni comment Il le fera. J’ai appris deux choses concernant les prières exaucées. Tout d’abord, Dieu répond toujours à mes prières, à la condition que je cherche Sa Volonté; mais, deuxièmement, Il n’y répond presque jamais de la façon dont je m’y attendais. Voilà pourquoi marcher par la foi ne peut pas inclure la vue. S’attendre à « voir » Dieu répondre à vos prières d’une certaine façon ou dans un certain délai fixé est une perte d’énergie. Du reste, il est beaucoup plus important que Dieu réponde à nos prières et accomplisse Ses promesses, que la FAÇON dont Il le fait! Et Il connaît toujours le meilleur moment et la meilleure façon de le faire de toute façon.

Étudiez Toujours la Parole de Dieu

On ne peut pas revendiquer une promesse de Dieu si d’aventure l’on ne sait pas de quelle promesse il s’agit. Il y a des choses que Dieu promet, et il y en a d’autres qu’Il ne promet pas. Par voie de conséquence, la seule façon de savoir s’Il a fait une promesse particulière ou non, c’est d’étudier continuellement Sa Parole.

Quel qu’en soit le sujet, posez-vous toujours cette question: « Que déclare la Bible?  »

Paul a Ă©crit, « … [Éprouvez] quelle est cette bonne, et acceptable et parfaite volontĂ© de Dieu. » (Rom. 12:2). Établir la vĂ©ritĂ© d’un fait par raisonnement ou par dĂ©duction implique des Ă©tudes. Les Ă©tudes supposent des efforts. SubsĂ©quemment, la connaissance des promesses de Dieu donne de l’assurance Ă  ceux qui prient pour ces choses. Dieu est dĂ©sireux de bĂ©nir les Ăªtres humains, mais Il ne peut pas le faire s’il arrivait que ces derniers ignorent ce qu’Il est disposĂ© Ă  faire. Paul a aussi Ă©crit: « C’est pourquoi ne soyez pas insensĂ©s, mais comprenant quelle est la volontĂ© du Seigneur » (Éph. 5:17). Admettons-le. Il est extrĂªmement « insensé » pour quiconque de vivre dans l’ignorance des promesses de Dieu. Quelle en est la raison? Parce qu’ils se dĂ©tachent eux-mĂªmes de tout ce que Dieu est disposĂ© Ă  faire pour eux! Par consĂ©quent, vous n’avez pas Ă  vous poser des questions au sujet de la volontĂ© de Dieu. Sa Parole vous dit Sa volontĂ© sur chaque aspect important de la vie. (Prenez le temps de lire II TimothĂ©e 3:14-17). Mais, ce n’est pas lĂ , la seule condition relative Ă  la foi.

La Foi a d’autres Conditions

Comme nous l’avons vu, la plupart des gens croient que le seul genre de « foi » nĂ©cessaire au salut est le fait de « croire tout simplement ». Il est populaire de rĂ©citer les versets suivants: « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur JĂ©sus, et que tu croies dans ton cÅ“ur… tu seras sauvé » et « quiconque fera appel au nom du Seigneur sera sauvé » (Rom. 10:9, 13). Mais est-ce tout ce qu’il faut pour recevoir le salut? Peut-il vraiment Ăªtre aussi facile? Dans l’éventualitĂ© que tel fĂ»t le cas, alors la Bible ne devrait se composer que de deux versets. Tous les autres versets deviennent inutiles et peuvent Ăªtre jetĂ©s au rebut!

Il est Ă©tonnant que des millions de gens se contentent d’accepter une totale dĂ©formation de la Bible, et ce, afin de pratiquer un "Christianisme" issu de leur propre conception. Pierre a Ă©crit que « nulle prophĂ©tie de l’Écriture ne vient d’aucune interprĂ©tation personnelle » (II Pi. 1:20), et cela est aussi vrai en ce qui regarde toutes les autres doctrines bibliques (Ésa. 28:9-10). Toutes les Écritures relatives Ă  n’importe quel sujet doivent Ăªtre regroupĂ©es, afin d’en obtenir une image complète. Le fait de choisir des « versets favoris », et de les mettre hors contexte, engendre la duperie, la confusion et l’ignorance absolue.

Qu’en est-il de la Loi, du pĂ©chĂ©, de la grĂ¢ce, de la foi et des Å“uvres? Comment fonctionnent-ils de concert? Ces choses prĂ©supposent-elles des exigences de la part de ceux qui pratiquent la vraie foi? Ă€ elle seule la foi suffit-elle Ă  toutes choses? Ou les chrĂ©tiens doivent-ils obĂ©ir Ă  Dieu? N’y a-t-il aucune Å“uvre rattachĂ©e au salut? La plupart des gens croient que la rĂ©ponse aux deux dernières questions est « non ». Ils veulent bien croire que Christ est « mort pour leurs pĂ©chĂ©s », et qu’ils sont sauvĂ©s par « la foi seulement », sans rien faire au sujet du pĂ©chĂ© dans leurs vies. La nature humaine ne veut pas obĂ©ir Ă  Dieu (Rom. 8:7). Cependant, Paul a prĂªchĂ© que «… ce ne sont pas les AUDITEURS de la loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui ACCOMPLISSENT la loi seront justifiĂ©s » (Rom. 2:13).

En supposant que la loi avait Ă©tĂ© abolie, personne ne serait coupable, dans ce cas-lĂ , d’avoir pĂ©chĂ©. On notera, cependant, que Romains 3:23 dĂ©clare que « tous ont pĂ©ché… ». Comment cela serait-il possible s’il n’y avait pas de loi Ă  observer? Plusieurs choses doivent Ăªtre soigneusement examinĂ©es. I Jean 3:4 prĂ©cise que « le pĂ©chĂ© est la transgression de la loi ». Tous les soi-disant chrĂ©tiens sont certainement prĂªts Ă  reconnaĂ®tre que Christ est « mort pour leurs pĂ©chĂ©s », mais ils persĂ©vèrent dans l’hypothèse que, parce que Christ est mort pour les pĂ©chĂ©s passĂ©s, ils n’ont plus besoin de s’inquiĂ©ter des pĂ©chĂ©s futurs. C’est une argumentation ridicule. Elle a nĂ©anmoins englouti des centaines de millions de prĂ©tendus chrĂ©tiens depuis près de 2 000 ans.

Il paraĂ®t utile de se pencher maintenant sur ÉphĂ©siens 2:8-9: « Car par grĂ¢ce vous Ăªtes sauvĂ©s, par la foi; et cela pas de vous-mĂªmes: c’est le don de Dieu. Non des Å“uvres, afin qu’aucun homme ne se vante. » Les gens aiment citer ce verset. Ils ont aussi pour coutume de faire rĂ©fĂ©rence Ă  Romains 3:20, qui dĂ©clare que, « Par consĂ©quent, par les actions de la loi aucune chair [personne] ne sera justifiĂ©e Ă  Sa vue… » Peu de gens sont disposĂ©s Ă  lire la phrase suivante dans Romains, qui dit: « car par la loi est la connaissance du pĂ©chĂ©. » Nous pourrions corollairement nous donner l’interrogation suivante: Quel serait le but d’avoir n’importe quelle loi, sinon de l’observer? Le seul but de la Loi serait-il de montrer que les Ăªtres humains peuvent librement la transgresser, sans s’en inquiĂ©ter, parce que Christ est « mort pour leurs pĂ©chĂ©s »?

Le but de la loi n’a jamais été de pardonner les péchés ou d’amener la justification. (Aucune loi ne pouvait le faire.) Cela, c’est le sang de Christ qui le fait—, et c’est la raison pour laquelle l’humanité a besoin d’un Sauveur. Le but de la loi est d’attirer l’attention sur le péché!

Il nous faut maintenant considĂ©rer d’un peu plus près les systèmes carcĂ©raux dans la plupart des pays du monde. Les criminels reconnus coupables sont, de temps en temps, graciĂ©s ou leurs peines sont rĂ©duites. D’autres sont relĂ¢chĂ©s avant la fin de leur peine grĂ¢ce Ă  ce qu’on appelle une « libĂ©ration conditionnelle ». Ces personnes sont-elles graciĂ©es et relĂ¢chĂ©es avec l’idĂ©e qu’elles peuvent rĂ©intĂ©grer la sociĂ©tĂ© et rĂ©pĂ©ter EXACTEMENT LES MĂMES CRIMES pour lesquels elles avaient Ă©tĂ© emprisonnĂ©es? Bien sĂ»r que non!

L’idĂ©e mĂªme est absurde! La police les reprendrait et les incarcĂ©reraient Ă  nouveau—, probablement avec une peine plus sĂ©vère! Comment ces chrĂ©tiens peuvent-ils croire que le jugement du grand Dieu de l’univers exige alors en quelque sorte moins de justice avec Sa Loi que les autoritĂ©s physiques et civiles avec les leurs? C’est une insulte Ă  Dieu que d’insinuer qu’Il aurait donnĂ© Son Fils pour les crimes spirituels (les pĂ©chĂ©s) des gens rien que pour voir ces derniers continuer Ă  commettre les mĂªmes pĂ©chĂ©s pour lesquels Christ est mort.

Qu’elle est pitoyable la logique humaine!

Croire Ă  la tromperie que le pardon, par le sang de Christ, autorise les gens Ă  enfreindre en toute libertĂ© la loi est de l’hypocrisie. Non seulement c’est une insulte Ă  Dieu et Ă  l’intelligence de Son Plan Magistral, mais cela revient Ă  ignorer cette longue suite de versets dans Jacques 2. Ces versets clairs expliquent de quelle façon la loi, le pĂ©chĂ©, la foi et les Å“uvres se complètent.

Il est appropriĂ© de considĂ©rer attentivement ce passage plus long: « Quel intĂ©rĂªt y a-t-il, mes frères, si un homme dit qu’il a la foi, et n’a pas les Å“uvres? La foi peut-elle le sauver?… PrĂ©cisĂ©ment la foi, si elle n’a pas d’œuvres, est morte, Ă©tant seule… Je te montrerai ma foi par mes Å“uvres. Tu crois qu’il n’y a qu’un Dieu; tu fais bien: les diables [les dĂ©mons] le croient aussi, et tremblent. Mais veux-tu savoir, Ă” homme vain, que la foi sans les Å“uvres est morte? Abraham notre père, n’a-t-il pas Ă©tĂ© justifiĂ© par les Å“uvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils sur l’autel? Vois-tu comment la foi effectuait avec ses Å“uvres, et que par les Å“uvres la foi fut rendue parfaite?… Vous voyez donc comment par les Å“uvres, l’homme est justifiĂ©, et non par la foi seulement » (vs. 14, 17-22, 24).

Ă€ l’instar des dĂ©mons, beaucoup de gens croient que Dieu existe. NĂ©anmoins, la plupart de ces mĂªmes personnes ne tremblent pas Ă  l’existence de Dieu—, ce que mĂªme les dĂ©mons font!

Il faut se rappeler qu’il ne faut jamais « ajouter aux paroles de Dieu », parce que « chaque parole de Dieu est pure ». Dieu dit ce qu’Il pense et Il pense ce qu’Il dit. Ces versets ci-dessus n’enseignent pas que nous sommes sauvĂ©s par les Å“uvres. Ils enseignent, en effet, que la foi doit Ăªtre accompagnĂ©e des Å“uvres. C’est ce que Paul voulait dire lorsqu’il posait la question suivante: « Quoi donc? PĂ©cherons-nous, parce que nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grĂ¢ce? Ă€ DIEU NE PLAISE » (Rom. 6:15).

Qu’en est-il Ă  prĂ©sent de la grĂ¢ce, de la foi et des Å“uvres? Comment les trois se complètent-elles parfaitement? Notez Ă  nouveau: « Continuerons-nous dans le pĂ©chĂ© (la transgression de la loi), afin que la grĂ¢ce puisse abonder? Ă€ DIEU NE PLAISE. Comment nous, qui sommes morts au pĂ©chĂ©, y vivrions-nous encore?  » (Rom. 6:1-2). La rĂ©ponse Ă  la question rhĂ©torique de Paul est Ă©vidente. Nous ne pouvons pas continuer dans le pĂ©chĂ©. Au bout du compte, remarquez comment la Bible Ă©nonce la question: « Annulons-nous donc la loi par le moyen de la foi?  » Elle rĂ©pond Ă  sa propre question. « À DIEU NE PLAISE: oui, NOUS ÉTABLISSONS LA LOI » (Rom. 3:31). Les ministres de ce monde permettent possiblement aux gens de transgresser la Loi de Dieu—, gĂ©nĂ©ralement parce qu’ils veulent que leur congrĂ©gation leur verse un salaire—, mais DIEU INTERDIT la transgression de la loi!

Le diable n’obĂ©ira pas Ă  la Loi de Dieu parce qu’il la dĂ©teste, de mĂªme que « ses ministres » (II Cor. 11:13-15). Ils ignorent dĂ©libĂ©rĂ©ment ces versets et bien d’autres. Ils trompent les gens qui semblent accepter leurs arguments peu convaincants—, lesquels arguments ignorent la PURE VÉRITÉ des Écritures.

Paul enseigna que la Loi de Dieu est sainte, juste, bonne et spirituelle (Rom. 7:12, 14). Elle est établie pour toujours et toujours (Psa. 111:7-8), et elle est parfaite (Psa. 19:7). Jacques appelle les Dix Commandements « la loi royale… de liberté » (Jac. 2:8-12). Christ a dit que la Loi ne sera jamais abolie (Matt. 5:17-19). Les imposteurs séducteurs enseignent que les chrétiens doivent mettre uniquement l’accent sur « l’amour », tout en ignorant des Écritures explicites, comme Romains 13:10 qui déclare que « l’amour est l’accomplissement de la loi » (Voir aussi Jean 5:1-3). Il n’est donc pas étonnant que l’apôtre Jean ait déclaré que quiconque prétend connaître Christ, « et qui ne garde pas Ses commandements, est un MENTEUR, et la vérité n’est pas en lui » (I Jean 2:4).

Ces paroles sont sérieuses! J’ai connu bien de gens qui prétendaient connaître Christ, mais qui ne gardaient pas les Commandements. Nous savons à présent comment Dieu perçoit ces personnes.

Le chrĂ©tien doit avoir foi en Christ pour pouvoir observer la Loi divine. Il ne faut pas oublier, en effet, que Christ a dit qu’Il ne pouvait « rien » faire de Lui-mĂªme, que c’était le Père qui accomplissait les Å“uvres Ă  travers Lui. Christ a observĂ© la Loi parfaitement; et un chrĂ©tien, c’est celui qui suit « Ses pas » (I Pi. 2:21-24).

Christ Enseigna l’Observance de la Loi

Avec l’aide de Dieu, vous serez en mesure d’observer les commandements. Ne permettez jamais à quiconque de vous dire le contraire.

Jésus n’a jamais enseigné que les gens devaient seulement « croire en Lui », afin de recevoir le salut. Lorsqu’un jeune homme riche Lui a demandé ce qu’il lui fallait faire pour obtenir la « vie éternelle »—, dans le dessein de recevoir le salut—, Christ lui répondit: « … Si tu veux entrer dans la vie, GARDE LES COMMANDEMENTS. »

En entendant cela, les disciples furent extrĂªmement stupĂ©faits. Ils ne comprenaient pas comment cela Ă©tait possible, et posèrent cette question: « Qui donc peut Ăªtre sauvĂ©?  » JĂ©sus rĂ©pondit: « À l’homme, cela est impossible; mais Ă  Dieu toutes choses sont possibles » (Matt. 19:17, 25-26). Vous ne pouvez pas observer la Loi divine, mais CHRIST EN VOUS PEUT L’OBSERVER—si vous avez la foi vraie et vivante!

Dieu ne donne Son Esprit qu’à ceux qui Lui obĂ©issent (Ac. 5:32). L’obĂ©issance Ă  Dieu est prĂ©cĂ©dĂ©e par le repentir et le baptĂªme, avec l’Esprit Saint qui est donnĂ© au moment du baptĂªme Ă  celui qui s’est repenti d’avoir transgressĂ© la Loi de Dieu (Ac. 2:38).

Christ a dit: « C’est en vain qu’ils M’adorent, enseignant pour doctrines les commandements d’hommes. Car en laissant de cĂ´tĂ© le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes » (Marc 7:7-8). Avez-vous rĂ©alisĂ© qu’il est possible d’adorer Christ en vain—, le fait qu’il est possible de penser Ă  Lui, de parler de Lui, et mĂªme d’utiliser Son nom souvent, et que tout cela soit nĂ©anmoins fait EN VAIN!

Remarquez ce verset: « Ce n’est pas quiconque Me dit: Seigneur, Seigneur, qui entrera dans le royaume du [« du » et non « dans les » cieux]; mais CELUI qui FAIT la volonté de Mon Père qui est au ciel » (Matt. 7:21). Il ne faut pas oublier, en effet, que ce sont ceux qui ACCOMPLISSENT la loi qui seront justifiés.

Le « Combat de la Foi »

Paul disait à Timothée: « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle » (I Tim. 6:12). La foi est plus qu’un combat. C’est une guerre que tous les chrétiens doivent mener tout le long de leurs vies! Ce n’est pas une guerre facile, que l’on gagne en une seule bataille—, elle exige de nombreuses batailles.

L’apôtre Jude exhorte tous les chrétiens à lutter « intensément pour la foi qui a été transmise une seule fois aux saints » (Jude 3). Le verset suivant met en garde contre « certains hommes » qui s’étaient « glissés » à l’insu des chrétiens, dans la première Église du Nouveau Testament, la corrompant avec de faux enseignements, lesquels enseignements détruisirent la fondation de l’Église—, à savoir celle qui consiste à retenir fermement les vraies doctrines de la Bible. À cette époque, la signification de la vraie foi avait été corrompue dans l’esprit de plusieurs. Malheureusement, l’histoire démontre que les gens ont toujours laissé les séducteurs réduire le Christianisme à un peu plus que « croire tout simplement ». Ne vous y faites pas prendre.

Nous avons abordé la façon dont les chrétiens doivent observer la Loi divine, tandis qu’ils sont corrélativement justifiés par la foi DE Christ. Le livre de l’Apocalypse rapporte ceci: « Ici est la patience des saints: ici sont ceux qui GARDENT LES COMMANDEMENTS de Dieu, et la FOI de JÉSUS » (Apoc. 14:12).

Il y a une raison pour laquelle ce verset rattache la patience, l’observance des commandements et la foi de Christ. Elles sont indissociables. Les chrétiens sont capables d’observer les commandements, mais seulement par la foi de Jésus. Il faut de la patience pour le faire tout le long de sa vie. Pourtant, c’est exactement ce que les vrais chrétiens—, les saints—doivent continuellement faire.

« Vivre par la Foi »

Il y a un verset, dans l’Ancien Testament, qui est tellement important, qu’il est rĂ©pĂ©tĂ© deux fois dans le Nouveau Testament. Habacuc 2:4 dĂ©clare: « Mais le juste vivra par sa foi. » C’est une puissante dĂ©claration relative Ă  la foi en tant que MODE DE VIE! C’est la foi de chaque personne [remarquez l’adjectif possessif singulier « sa »] qui guide les individus tout le long de leurs vies. Ce verset a Ă©tĂ© citĂ© afin de dĂ©montrer que Dieu a toujours enseignĂ© que Ses vrais serviteurs doivent avoir une foi authentique. La foi n’a jamais Ă©tĂ© simplement une exigence du Nouveau Testament relativement au salut. Certains des plus grands exemples de foi se trouvent dans l’Ancien Testament. En fait, tous les personnages dont les exemples sont citĂ©s dans « le chapitre de la foi » (HĂ©breux 11) vĂ©curent Ă  l’époque de l’Ancien Testament. Cela ne les empĂªcha pas dâ€™Ăªtre des « tĂ©moins » (12:1) du pouvoir extraordinaire qui est rattachĂ© Ă  la foi correctement comprise.

HĂ©breux 10:38 (et Romains 1:17) rĂ©pète presque mot Ă  mot le passage dans Habacuc: « Or le juste vivra par la foi… » Veuillez noter que la dĂ©finition de la foi, dans HĂ©breux 11, suit immĂ©diatement le verset 1. Encore une fois, Dieu ne pouvait pas exiger que les gens vivent par la foi et ne pas leur dire ce que c’est! ConsĂ©quemment, dans le mĂªme verset 38, Dieu poursuit en disant: « … mais si quelqu’un [le juste] se retire, Mon Ă¢me ne prendra aucun plaisir en lui. »

LĂ  oĂ¹ la foi manque, Dieu n’est pas content!

La foi n’est pas quelque chose que l’on exerce uniquement dans des moments de crise. Ce n’est pas seulement quelque chose Ă  prendre en considĂ©ration quand « les choses ne vont pas bien. » En d’autres termes, la foi n’est pas seulement pour les « mauvais moments »—elle doit Ăªtre exercĂ©e en tout temps! Il est cardinal de s’expliquer ce point important. La foi est totalement insĂ©parable de toute la connaissance spirituelle Ă  travers laquelle vous devez affronter tous les problèmes auxquels vous ferez face dans votre « marche » en tant que chrĂ©tien (II Cor. 5:7).

Tous les habitants de la Terre seront cruellement Ă©prouvĂ©s dans les annĂ©es qui se trouvent tout juste Ă  l’horizon. Ne vous y mĂ©prenez pas! Sans une vraie foi, personne ne survivra aux terribles calamitĂ©s, qui selon les prophĂ©ties, surviendront juste avant le Retour, dĂ©sormais imminent de Christ. Se fier Ă  la ferveur ou Ă  l’ingĂ©niositĂ© humaine ne suffira pas pour survivre Ă  la grande affliction qui surviendra Ă  la fin de cet Ă¢ge! La foi complète dans toutes les promesses de Dieu sera obligatoire—et indispensable.

Un Exemple Personnel

Il ne sera pas facile de suivre et de pratiquer les vérités de Dieu et de croire en Ses promesses. Le fait de l’avoir pratiqué, depuis quarante-cinq ans, à peu de chose près, m’a enseigné cette leçon—, à une profondeur importante! Dieu éprouvera votre foi—, et le diable, lui, vous tentera afin que vous l’abandonniez. N’ayez aucun doute à ce propos. J’ai aussi appris que Dieu délivrera toujours, peu importe la façon dont les circonstances sembleront sombres.

J’ai grandi dans une maison confortable. Dieu m’a appelĂ© Ă  lâ€™Ă¢ge de dix-sept ans; et c’est Ă  ce moment-lĂ  que les vraies Ă©preuves ont commencĂ©. Ă€ lâ€™Ă¢ge de vingt-trois ans, j’étais mariĂ© et j’avais un bĂ©bĂ©, un garçon, d’à peine quatre mois. Mon Ă©pouse avait failli mourir durant l’accouchement, et Ă  cause de cela, elle avait perdu tout son lait maternel. Elle ne pouvait pas allaiter notre fils. Au cours de cette brève pĂ©riode, je n’avais pas d’emploi Ă  temps plein dans le ministère. J’avais perdu mon salaire. J’étais au chĂ´mage et nous luttions avec une dette importante de nos annĂ©es d’universitĂ©. On vivait Ă  Milwaukee, dans le Wisconsin. MĂªme le radiateur dans notre voiture avait cessĂ© de fonctionner et nous Ă©tions Ă  la fin du mois de Novembre. L’espace me manque pour vous dĂ©crire toutes les Ă©preuves auxquelles nous faisions face Ă  cette Ă©poque. Notre foi Ă©tait fortement mise Ă  l’épreuve!

Nous n’oublierons jamais un moment particulier que nous avons partagé, mon épouse et moi. Nous étions, littéralement, à notre dernière pièce de dix cents. Il n’y avait pratiquement plus d’essence dans la voiture ni de nourriture dans la maison. Notre bébé pleurait et nous n’avions rien à lui donner. Tout ce qui me restait dans les poches, c’était une pièce de dix cents. Je l’ai prise dans ma main et j’ai levé les bras dans les airs, face à la lumière au-dessus de la table de cuisine. Ma femme et moi étions résolus à faire confiance à Dieu afin qu’Il subvienne à nos besoins.

Et Il le fit!

Ce soir-là (je me souviens que c’était un jeudi soir), mon épouse avait pu donner deux leçons de flûte, pour lesquelles elle avait reçu un montant total de sept dollars. Elle a immédiatement acheté du lait pour le bébé. J’ai obtenu un emploi le lendemain matin (vendredi), et dès le premier jour de travail, mon patron m’a offert une avance d’une semaine de salaire. Dieu avait répondu à nos prières, et ce fut une expérience d’édification de la foi que nous n’avons jamais oubliée. Nous nous en souvenions souvent, quand les temps étaient difficiles. Nous puissions encore des forces de cette intervention quand nous en avions besoin—, ainsi que dans les nombreuses autres interventions similaires dans notre vie.

Le soleil n’a pas toujours « brillé », dans nos vies, tout le temps. J’ai dĂ» faire face Ă  de nombreux obstacles au cours de mes 45 annĂ©es, Ă  peu de chose près, dans le ministère. Cette Å’uvre est une Å“uvre de foi. Dieu ne manque jamais de pourvoir Ă  nos besoins. Les entraves des accusateurs, des calomniateurs, des menteurs et des ennemis, ont Ă©tĂ©, en certaines occasions, un mode de vie presque quotidienne pour nous. Dieu ne nous a jamais laissĂ© tomber.

En fin de compte, Il défait toujours les méchants qui cherchent à renverser Son dessein. Il nous a toujours délivrés et protégés, mon épouse et moi, contre « vents et marées ». J’ai la pleine assurance—, j’ai la FOI—qu’Il continuera à le faire. Vous aussi pouvez développer cette assurance absolue—, la foi—que Dieu vous délivrera toujours.

Comme d’habitude, les gens croient que la foi est quelque chose que l’on développe progressivement ou que l’on exprime envers Dieu, afin qu’Il puisse faire aussi quelque chose pour eux. Dans les faits, la situation réelle est souvent exactement le contraire! À quelques exceptions près, la foi est quelque chose que Dieu donne à une personne de sorte qu’elle aura la force de faire quelque chose pour Dieu—, dans la plupart des cas, c’est dans le but d’accomplir Son Plan dans sa globalité. J’ai vu cela se produire dans ma vie à maintes reprises.

Si vous demandez Ă  Dieu, Il fera la mĂªme chose pour vous. Quelquefois, vous devrez exercer le fruit de la foi, et, en certaines occasions, vous pourrez avoir besoin de demander le don de la foi, en vue d’affronter les Ă©preuves les plus sĂ©vères ou les dĂ©cisions les plus difficiles Ă  prendre dans votre vie.

La Bible énumère neuf fruits distincts de l’Esprit (Gal. 5:22-23), et neuf dons distincts de l’Esprit (I Cor. 12:1, 7-10). La foi est la seule qualité du caractère spirituel qui est mentionnée dans les deux listes. Elle est à la fois un fruit et un don de l’Esprit. Dieu choisit souvent d’accorder une portion additionnelle de foi à certaines personnes—en tant que don—, parce que d’une certaine manière, cela est nécessaire dans l’accomplissement de Son Dessein.

Il ne faut pas oublier, en effet, que l’Esprit de Dieu nous est donnĂ© (Ac. 2:38). L’occasion d’apprendre Ă  faire usage du fruit de la foi commence aussi avec un don—, Ă  savoir l’Esprit Saint qui contient la foi. Dieu vous donnera cette mĂªme foi qui Ă©tait jadis en JĂ©sus-Christ.

« OĂ¹ est Votre Foi?  »

Les livres de Matthieu et de Luc rapportent un rĂ©cit parallèle important sur le sujet de la foi. Christ et Ses disciples se trouvaient dans une barque quand une grande tempĂªte s’éleva sur la mer. Les disciples Ă©prouvèrent une grande peur, tandis que Christ, Lui, « dormait ». Ce rĂ©cit reflète la stupĂ©fiante diffĂ©rence qui existe entre la foi que Christ avait et la PEUR qui domine le raisonnement de la plupart des Ăªtres humains. Il est important de noter que les rĂ©cits relatent qu’ils « Le rĂ©veillèrent, disant: Seigneur, sauve-nous, nous pĂ©rissons » (Matt. 8:25). Les disciples croyaient rĂ©ellement qu’ils allaient mourir. Ils avaient mĂªme perdu la confiance humaine de base qui leur aurait permis de croire qu’une telle chose ne pouvait pas se produire, Ă©tant donnĂ© que Christ Ă©tait dans la barque avec eux.

La rĂ©ponse de Christ est instructive pour toutes les personnes vivantes aujourd’hui. Il posa deux questions distinctes—dont l’une se trouve dans chacun des deux Évangiles. Nous allons relier ces deux rĂ©cits. Dans Matthieu, Christ a demandĂ© aux disciples: « Pourquoi avez-vous peur, Ă” vous de petite foi?  » (Vs. 26). Nous allons examiner maintenant le rĂ©cit dans Luc. Ici, Christ a Ă©tĂ© plus direct avec Ses disciples quand Il leur demanda: « OĂ¹ est votre foi?  » (Luc 8:25). De toute Ă©vidence, les disciples n’étaient pas encore convertis Ă  cette Ă©poque-lĂ . N’ayant pas l’Esprit Saint, ils ne pouvaient pas dĂ©velopper une authentique foi divine. Selon toute probabilitĂ©, Ă  ce moment-lĂ , ils leur manquèrent, en tous points, mĂªme la foi humaine temporaire. On notera, cependant, que la question particulièrement importante de Christ s’applique Ă  TOUT LE MONDE—Pourquoi avez-vous peur?—et OĂ¹ est votre foi?

Tout comme les mĂªmes disciples finirent par apprendre et Ă  faire usage d’une grande foi dans leurs propres vies (leurs Ă©crits rapportent qu’ils ont Ă©galement enseignĂ© sa signification Ă  plusieurs autres), dès lors, les vrais serviteurs de Dieu doivent aujourd’hui rĂ©pondre Ă  ces mĂªmes questions, dans leurs propres vies. Cet ouvrage vous pose ces questions maintenant: POURQUOI AVEZ-VOUS PEUR? Et OĂ™ EST VOTRE FOI?

Nous avons commencé avec Hébreux 11:6 qui s’énonçait ainsi: « Sans la foi il est impossible de Lui plaire (de plaire à Dieu). » Dieu veut que vous appreniez à compter sur Lui—, à Lui faire entièrement confiance en TOUTES CHOSES! Vous n’avez vraiment pas le choix si vous voulez Lui plaire. À l’exemple de n’importe quel père humain, Dieu ne veut pas que vous vous tracassiez, vous inquiétez, ou que vous vous tourmentiez à propos de vos besoins. Dans de nombreux endroits tout le long de Sa Parole, Il promet de pourvoir à tous vos besoins dans toutes les circonstances. Il prendra toujours soin de vous. N’en doutez pas! Croyez Dieu! Faites-Lui confiance! Attendez-vous à Son intervention! Attendez-vous à ce qu’Il tienne toutes Ses promesses—, et Il le fera! La foi est votre preuve! (Notre brochure intitulée Qu’est-ce Que la Vraie Foi? traite à fond ce sujet crucial.)

CHAPITRE TROIS – CONNAĂTRE LA VOLONTÉ DE DIEU

Christ a dit: « Je ne peux rien faire de Moi-mĂªme: Je juge selon ce que J’entends: et Mon jugement est juste; parce que Je ne cherche pas Ma propre volontĂ©, mais la volontĂ© du Père qui M’a envoyé » (Jean 5:30).

Il est essentiel de saisir le sens de cette dĂ©claration. Combien de personnes connaissez-vous qui se prĂ©occupent vraiment de la volontĂ© de Dieu? Ă€ quelle frĂ©quence vous Ăªtes-vous arrĂªtĂ© afin de vous demander si vous cherchez votre propre volonté—votre propre but—ou celle de Dieu? On soulignera, toutefois, que Christ, qui Ă©tait Dieu dans la chair, n’a jamais cherchĂ© Sa propre volontĂ©. Son objectif premier Ă©tait de S’assurer qu’Il Ă©tait en harmonie avec le Plan de Dieu—Son intention—Son dessein—Sa volontĂ©. Étant aux prises avec l’épreuve suprĂªme, alors qu’Il devait faire face Ă  l’agonie de la flagellation et de la crucifixion, Il pria comme suit: « Que cette coupe [Sa souffrance et Sa mort Ă  venir] passe loin de Moi: nĂ©anmoins non pas comme Je veux, mais comme Tu veux » (Matt. 26:39). Christ savait que ce qu’Il allait bientĂ´t souffrir serait horrifique au-delĂ  de l’entendement. Il Ă©tait dans une bataille mentale angoissante—, une guerre mentale—, au sujet du tourment Ă  venir.

Quelle fut dès lors Sa conclusion? Il s’agissait de rester concentré sur l’objectif global et la volonté de Dieu.

Dans le Sermon sur la Montagne, Christ avait enseignĂ© Ă  Ses disciples comment prier. La prière commence ainsi: « Notre Père qui est au ciel... » Ă€ un certain point, la phrase bien connue « Ta volontĂ© soit faite » apparaĂ®t. MĂªme si Christ avait exhortĂ© Ses disciples, juste avant de citer ce modèle ou cet exemple de prière, Ă  ne pas utiliser de vaines rĂ©pĂ©titions, beaucoup de personnes rĂ©citent ce verset textuellement et Ă  plusieurs reprises. On peut toutefois se poser la question de connaĂ®tre le nombre de personnes qui s’y arrĂªtent rĂ©ellement afin de rĂ©flĂ©chir sur le sens de la phrase « Ta volontĂ© soit faite ».

Très peu de gens s’y arrĂªtent!

Les chrétiens sont instruits de chercher la volonté de Dieu en toutes choses. Dieu veut que vous connaissiez Sa volonté. Il ne veut pas que vous vous retrouviez dans la confusion, la peur ou l’ignorance relativement à ce qu’Il a exactement l’intention d’accomplir, soit dans Son Plan pour l’humanité, soit pour vous.

C’est le lieu de rappeler que Romains 12:2 recommande ceci: « Éprouver quelle est cette bonne, et acceptable et parfaite volontĂ© de Dieu ». Est-ce lĂ , la manière dâ€™Ăªtre d’un Dieu qui veut que vous vous contentiez de ne pas connaĂ®tre Sa volontĂ©? Et nous avons vu que Paul a Ă©galement Ă©crit: « C’est pourquoi ne soyez pas insensĂ©s, mais comprenant quelle est la volontĂ© du Seigneur » (Éph. 5:17). On ne peut pas Ăªtre plus clair. Mais certaines personnes semblent vouloir rester insensĂ©es quant Ă  la promesse de Dieu de guĂ©rir.

La question reste toutefois de savoir pourquoi. Pourquoi l’on ne voudrait-il pas croire Dieu s’agissant d’une promesse si merveilleuse? Pourquoi ne voudrait-on pas Ăªtre dĂ©sireux de connaĂ®tre la volontĂ© de Dieu dans une affaire qui pourrait littĂ©ralement prĂ©supposer la vie et la mort?

Il nous apparaît opportun, en fin de compte, de lire exactement comment vous pouvez apprendre la volonté de Dieu. Comprendre Sa volonté ne vient pas des cinq sens physiques. Elle ne dérive pas non plus de l’instinct naturel. Comment, dans ce cas-là, peut-on comprendre la volonté de Dieu concernant la guérison—ou n’importe quelle autre question? Voici la réponse de Dieu: « Étudie afin de te montrer approuvé à Dieu, un ouvrier qui n’a pas à avoir honte, divisant droitement la parole de vérité » (II Tim. 2:15).

VoilĂ  la rĂ©ponse de Dieu! La Parole de Dieu vous dira la vĂ©ritĂ© au sujet de chaque question nĂ©cessaire au salut. Mais vous devez l’étudier! Un chapitre plus tard, Paul poursuivit ses instructions Ă  TimothĂ©e: « Mais toi continue dans les choses que tu as apprises et dont tu as Ă©tĂ© assurĂ©, sachant de qui tu les as apprises; et que depuis l’enfance tu as connu les saintes Écritures, lesquelles sont capables de te rendre sage au salut par la foi qui est en Christ JĂ©sus. Toute l’Écriture est donnĂ©e par l’inspiration de Dieu, et est profitable pour DOCTRINE, pour RÉPROBATION, pour CORRECTION, pour INSTRUCTION DANS LA DROITURE: afin que l’homme de Dieu puisse Ăªtre parfait, pleinement pourvu pour toutes bonnes Å“uvres » (II Tim. 3:14-17).

Après avoir Ă©tudiĂ© la Parole de Dieu, l’on doit y croire—, on doit faire preuve de foi. Vous comprenez, dorĂ©navant, en dĂ©tail ce qu’est la foi. Vous comprenez aussi que Dieu dĂ©clare Ă  maintes reprises qu’Il est notre GuĂ©risseur. Nous n’avons pas Ă  nous demander si c’est Sa volontĂ© de nous guĂ©rir. Beaucoup de ceux qui n’étudient pas la Parole de Dieu sont obligĂ©s de demeurer honteusement ignorants. C’est triste—, et tellement inutile. On remarquera, nĂ©anmoins, que certaines personnes seront comme Job avant de parvenir Ă  mieux s’expliquer et Ă  connaĂ®tre Dieu: « Qui est celui qui cache le conseil sans connaissance?... J’ai donc prononcĂ© ce que je ne comprenais pas, des choses trop merveilleuses pour moi, que je ne connaissais pas... J’avais de mes oreilles entendu parler de Toi; mais maintenant, mon Å“il T’a vu. C’est pourquoi j’ai horreur de moi et je me repens... » (42:3, 5-6).

« [Cacher] le conseil sans connaissance » est une autre façon de dire « embrouiller ou embrumer la question ». Beaucoup de ceux qui ne comprennent pas la promesse de Dieu touchant la guĂ©rison—, parce qu’ils n’étudieront pas Sa Parole pour l’apprendre—, choisissent de brouiller les pistes. Ils cachent le conseil de Dieu de ceux—ou d’eux-mĂªmes—qui ont besoin du pardon des pĂ©chĂ©s physiques—, c’est-Ă -dire la guĂ©rison. De nombreuses personnes considèrent la guĂ©rison comme une perception agnostique de l’existence de Dieu. Elles ne sont tout simplement pas sĂ»res Ă  ce sujet. Mais elles sont sans excuse!

Deux Autres Exemples Personnels

À ce stade-ci de ce chapitre, je vais vous faire le récit de deux exemples personnels touchant la façon dont Dieu était radicalement intervenu et m’avait guéri—dans un cas, de la mort et, dans l’autre cas, d’une maladie paralysante du pied.

Ă€ l’automne de l’annĂ©e 1967, lorsque j’avais 18 ans et que j’allais Ă  l’Ambassador College (oĂ¹ j’étais en formation pour le ministère), j’ai Ă©tĂ© soudainement frappĂ© par une infection bactĂ©rienne grave au nez. C’était environ 16 mois après que Dieu avait commencĂ© Ă  m’appeler. Je n’étais pas encore baptisĂ© et converti—, mais ce qui m’était arrivĂ© m’incita Ă  chercher Dieu comme jamais auparavant.

Presque du jour au lendemain, une infection mortelle s’était développée. Étant donné que la douleur et l’inflammation étaient si intenses—, et mon nez était enflé au point d’atteindre trois fois sa taille normale à la suite de l’infection—, on me conseilla de demander l’avis d’un médecin afin de m’enquérir de mon état. Le médecin qui m’avait consulté s’était immédiatement alarmé. Il me dit que j’avais besoin de doses massives d’antibiotiques, et qu’une méningite cérébrale était imminente—, et que l’infection était déjà proche de mon cerveau.

Je me souviens que cela s’est passé un mercredi. Le docteur m’exhorta à prendre les médicaments, puis, tandis que je m’y opposais, il déclara quelque chose que je n’oublierai jamais. Il dit: « Jeune homme, c’est aujourd’hui mercredi, et si d’aventure vous ne prenez pas les médicaments que je vous prescris—, VOUS NE VERREZ PAS LE PROCHAIN MERCREDI!  » C’était une déclaration choquante. Je n’avais pas encore réalisé la vraie gravité de mon état. Mais, je me suis souvenu de la promesse de guérison de Dieu et je décidai de mettre ma foi en Lui.

Cette fois, le docteur Ă©tait bouleversĂ©. Je me souviens qu’il avait demandĂ© Ă  deux infirmières de se joindre Ă  nous dans son bureau pour Ăªtre tĂ©moins de ce qu’il m’avait dit. Il refusa mĂªme de me laisser partir jusqu’à ce que j’ai signĂ© une dĂ©claration prĂ©parĂ©e afin qu’il ne soit pas responsable de mon dĂ©cès. Il n’y a pas longtemps, je suis tombĂ© sur cette dĂ©claration signĂ©e parmi mes documents en conservation en date du 11 Novembre 1967.

Presque immédiatement après avoir quitté son bureau—, je fus oint selon Jacques 5:14—, et l’infection dans mon nez commença à disparaître. Trois jours après l’onction, l’infection avait complètement disparu. Quoique Dieu ne m’ait pas guéri instantanément dans ce cas, Il avait tenu Sa promesse—et Il m’avait guéri!

Le second exemple que je narrerai s’est dĂ©roulĂ© quasiment 15 ans plus tard, en 1982. Ă€ cette Ă©poque, j’avais Ă©tĂ© dans le ministère depuis près de 11 ans et j’étais le Ministre d’environ 700 frères et sÅ“urs.

Sur une pĂ©riode de deux ans, commençant par une blessure, je dĂ©veloppai une grave maladie nerveuse dans mes pieds. La douleur Ă©tait si vive—et il y avait une perte d’usage dans mon pied gauche—que j’avais atteint un point oĂ¹ je ne pouvais plus servir dans le ministère. Les mĂ©decins me disaient qu’ils pensaient qu’une opĂ©ration chirurgicale pour « libĂ©rer » certains nerfs d’une condition de « confinement » Ă©tait le dernier espoir de soulager mon Ă©tat. Dieu n’avait pas encore choisi de me guĂ©rir. Bien que j’eusse Ă©tĂ© oint selon la Parole de Dieu, la guĂ©rison n’avait pas encore eu lieu. Je dĂ©cidai de ne pas subir l’opĂ©ration chirurgicale et d’attendre plutĂ´t la rĂ©ponse de Dieu. Ă€ mon insu, le pasteur adjoint de la rĂ©gion demanda en privĂ© Ă  toute la congrĂ©gation de prier et de jeĂ»ner Ă  ma faveur. Dans le temps oĂ¹ ce moment de jeĂ»ne avait eu lieu, je me dĂ©plaçais dans un fauteuil roulant depuis 3 mois et demi, ayant utilisĂ© des bĂ©quilles pendant sept mois avant cela, et une canne pendant 13 mois avant les bĂ©quilles. Ma jambe gauche avait dĂ©pĂ©ri Ă  plus de la moitiĂ© de sa taille.

Après la fin du jeûne (cela s’est passé un vendredi), j’éprouvai le besoin de me lever et d’essayer de marcher. C’était un samedi matin. Je me levai lentement sans douleur, et je me mis à marcher brièvement autour de la maison. La douleur avait disparu et mes pieds fonctionnaient normalement. J’avais été guéri instantanément, autant qu’on put en juger d’après ce que l’on voyait, et, une fois de plus, je me remémorai que Dieu tient Sa promesse de guérison. La douleur n’est plus jamais revenue!

Dans un cas, Dieu avait agi rapidement, mais Il m’avait guĂ©ri sur une pĂ©riode de plusieurs jours. Dans l’autre cas, Il avait choisi d’attendre une pĂ©riode plus longue—, ce qui m’a permis d’apprendre de nombreuses leçons de persĂ©vĂ©rance et d’une patience Ă  toute Ă©preuve—, mais ensuite, Il m’a guĂ©ri immĂ©diatement, tout d’un coup. Dans les deux cas, la promesse de Dieu a Ă©tĂ© la mĂªme.

Certains Manquent de Foi

J’ai dû apprendre que Dieu guérit. Bien qu’il ait fallu de la foi pour croire qu’Il le ferait, ma foi a été grandement augmentée, dans chaque cas, après la guérison. J’étais inspiré et encouragé à propos de ce que j’ai vu que Dieu ferait pour moi. Je n’ai certainement pas toujours eu une foi parfaite, mais j’ai appris que lorsque Dieu dit clairement qu’Il fera quelque chose—, IL LE FAIT!

J’ai vu Dieu guĂ©rir de nombreuses personnes de manière claire, puissante, et parfois de façon spectaculaire. Les guĂ©risons auxquelles j’ai assistĂ© ne pouvaient Ăªtre expliquĂ©es autrement que comme des guĂ©risons miraculeuses. J’ai oint des gens qui Ă©taient rongĂ©s par l’arthrite tout le long de leur corps—et je les ai vus guĂ©rir instantanĂ©ment. J’ai vu et oint d’autres personnes atteintes de cancer—, et j’ai vu le cancer disparaĂ®tre avec tous ses symptĂ´mes. J’ai oint des femmes frappĂ©es de stĂ©rilité—et souvent, je les ai vues donner naissance Ă  deux ou trois enfants d’affilĂ©e.

Dans un autre cas, un homme avait fait une chute de plus 16 m d’un camion de rĂ©paration tĂ©lĂ©phonique, une « nacelle d’élĂ©vation ». Il souffrait d’une fracture de la colonne vertĂ©brale et d’une rupture complète au sommet de son fĂ©mur (le gros os de la jambe). Les radiographies ont clairement montrĂ© les deux fractures. Il fut placĂ© dans un plĂ¢tre qui allait du menton aux orteils. Après son onction, faite peu de temps après l’accident, il a littĂ©ralement arrachĂ© le plĂ¢tre. Il l’avait exposĂ© dans sa salle Ă  manger quand j’y suis rentrĂ© plusieurs jours plus tard pour lui rendre visite. Les mĂ©decins en furent vraiment Ă©tonnĂ©s, car, sans le moindre doute, ils avaient encore les examens radiologiques pour prouver que les os cassĂ©s avaient Ă©tĂ© fusionnĂ©s instantanĂ©ment par la puissance de Dieu!

Il faut Ă  prĂ©sent se rappeler I Corinthiens 11:29-30, oĂ¹ Paul a expliquĂ© comment certains n’avaient pas « [discernĂ©] le corps du Seigneur »—et le fait que ce corps a Ă©tĂ© battu et brisĂ© par les coups reçus—afin qu’Il puisse payer notre peine pour les infections et les maladies. Du fait que certains manquaient de foi, « beaucoup [Ă©taient] faibles et malades... et… beaucoup [sont morts] ».

Rappelons Ă©galement que Paul a enseignĂ© Ă  suivre l’exemple de Christ en considĂ©rant les pains sans levain chaque annĂ©e, Ă  la PĂ¢que, comme un type du corps brisĂ© de Christ pour nous. Cela signifie que nous acceptons la souffrance de Christ afin que nous puissions Ăªtre guĂ©ris. Nous acceptons Ses coups Ă  notre place. Mais comment cela fonctionne-t-il exactement?

I Jean 3:4 a expliqué que « le péché est la transgression de la loi ». Bien que certaines personnes affirment qu’il n’y a pas une telle chose comme la loi physique—et corollairement le péché physique—, ce verset n’est pas spécifique. Le passage ne se limite pas seulement aux Dix Commandements, la loi spirituelle de Dieu. Elle se réfère indéniablement à toutes les lois imposées ou instituées par Dieu.

J’ai expliquĂ© en dĂ©tail dans d’autres ouvrages que peut-Ăªtre la plus grande loi gĂ©nĂ©rale qui rĂ©git toutes choses dans la vie est la loi de CAUSE et d’EFFET. Cette loi s’applique Ă  tous les aspects de la façon dont un corps humain fonctionne. Lorsque les causes correctes sont violĂ©es, les effets erronĂ©s apparaissent. On les appelle la maladie. Lorsque les gens continuent Ă  manger immodĂ©rĂ©ment, des problèmes digestifs et divers autres problèmes en dĂ©coulent. Si les gens abusent de l’alcool, il en rĂ©sulte une pluralitĂ© de mauvais effet. Si les gens fument, une multitude de problèmes apparaissent, Ă  savoir le cancer du poumon et de la gorge, l’haleine fĂ©tide, le jaunissement des dents, l’essoufflement, le ralentissement de la circulation sanguine, etc.

Celui qui a écrit la Bible déclare que Sa grande Loi, les Dix Commandements, est « saint, et juste, et bon et spirituel » (Rom. 7:12, 14). Il paraît normal de considérer, une fois de plus, la loi fondamentale de cause et d’effet. Lorsqu’on obéit aux lois de Dieu, elles apportent des bénédictions, des bienfaits et de bonnes choses dans la vie de ceux qui les mettent en pratique. On doit cependant préciser que l’homme a rejeté le Livre d’Instructions qui lui aurait révélé la cause de tous ses problèmes et de la misère.

L’espace ne permet pas à cet ouvrage de traiter toutes les lois de Dieu, et la façon dont elle se rapporte à la cause et à l’effet. Cependant, il ne faudrait pas perdre de vue que dans toute la Bible, Dieu promet des bénédictions, des bienfaits et de bons résultats à ceux qui prennent au mot chaque promesse spécifique.

Dieu promet de guérir tous ceux qui mettent en pratique Ses lois et exercent la foi dans Son pouvoir d’accomplir la guérison (Exo. 15:26; I Jean 3:22; Jac. 5:14-15). Il promet de bénir grandement tous ceux qui obéissent à Son Sabbat (Ésa. 58:13-14, Marc 2:27-28). Il promet une bonne santé à tous ceux qui obéissent à Ses nombreuses lois relatives à la santé. Chaque promesse suppose d’employer une bonne CAUSE (l’obéissance) dans le but d’atteindre un bon EFFET (la bénédiction ou les bienfaits et avantages).

Dans chacun de ces cas, et dans bien d’autres, Dieu décrit une relation de cause à effet qui PROUVE l’inspiration derrière Ses instructions. Mais cela ne fonctionnera que pour ceux qui veulent Le croire sur parole—, ceux qui ont la FOI dans Ses promesses!

Alors que le sceptique déterminé rejettera ce raisonnement—, et le fera à son propre grand mal, en pensant qu’il peut défier la loi de CAUSE et d’EFFET—, celui qui est disposé à prendre Dieu au pied de la lettre reçoit des réponses. On insistera, toutefois, sur le fait que cet ouvrage n’est pas écrit à l’attention du sceptique fermé d’esprit, et il ne peut non plus l’aider. Mais il peut certainement vous aider, s’il arrivait que vous soyez ouvert aux promesses merveilleuses de Dieu.

Des milliards de personnes enfreignent systématiquement les lois physiques—et se demandent ensuite pourquoi elles sont malades. Ne tenant point compte de la promesse de Dieu de guérir, par les coups que Christ a reçus, elles se précipitent vers les médecins, à la recherche de remèdes. L’intention est de passer sous silence les effets négatifs sans éliminer la cause. Pourtant, seul Christ peut éliminer complètement tous les effets négatifs—, à savoir la peine pour avoir transgressé les lois physiques.

Certains n’abandonneront pas leurs positions afin de croire qu’il existe des lois physiques—et qu’elles ne doivent pas Ăªtre enfreintes. Ils veulent la liberté—la licence—pour enfreindre les lois sans rĂ©colter de pĂ©nalitĂ©s. Paul parle crĂ»ment de certains qui sont des « hommes dĂ©raisonnables et pernicieux » qui « n’ont pas la foi » (II Thess. 3:2). Ces personnes ne veulent pas obĂ©ir Ă  n’importe laquelle des lois de Dieu. Ces personnes ne seront jamais guĂ©ries et seront probablement aussi peu disposĂ©es Ă  ajouter foi aux preuves lorsque Dieu guĂ©rit les autres. De temps en temps, ces personnes se sont retrouvĂ©es dans l’Église de Dieu. Romains 16:17-18 indique qu’elles doivent en Ăªtre exclues.

Nous Devons Grandir

Dieu instruit les chrĂ©tiens de « [grandir] dans la grĂ¢ce et dans la connaissance » (II Pi. 3:18). Il faut une vie entière pour grandir, surmonter et apprendre. Ce processus ne se produit pas du jour au lendemain.

La Parabole des Livres (Luc 19:11-27) explique en détail comment la récompense de chaque chrétien est déterminée par la proportion dans laquelle il développe et augmente les talents que Dieu lui a donnés. Certains recevront dix villes, d’autres cinq, et ainsi de suite. Cette vie est un terrain d’entraînement pour le peuple de Dieu, aux fins de développer Son caractère divin, juste et PARFAIT—, Sa nature divine (II Pi 1:4)—, afin qu’ils puissent régner dans le Royaume de Dieu (Apoc. 2:26; 3:21).

Quand Christ appela Ses serviteurs à Lui rendre des comptes dans cette parabole, Il montrait que tous les hommes se tiendraient un jour et rendraient des comptes devant le siège de jugement de Christ. À l’instar de la récompense des douze apôtres, qui auront la gouvernance des douze tribus d’Israël (Matt. 19:27-28), certains recevront une grande AUTORITÉ pour régner sur les villes avec Christ « sur le trône de Sa gloire ».

Certains ne veulent pas que le vrai Christ de la Bible leur dise ce qu’il faut faire. Ils ne veulent pas que Dieu dirige leurs vies et leur conduite. Mais ils veulent, bel et bien, le salut—, sans aucune condition!

L’ancien IsraĂ«l avait eu une longue histoire d’obĂ©issance mĂ©diocre Ă  la Loi de Dieu. Ă€ partir du moment oĂ¹ ils ont quittĂ© l’Égypte, jusqu’au temps du prophète Samuel, Dieu a directement gouvernĂ© la nation d’IsraĂ«l. Il en Ă©tait le Roi. Au bout du compte, ils voulurent un roi humain dans la seule intention dâ€™Ăªtre comme les nations autour d’eux. Ils ne voulurent plus que Dieu les gouverne directement.

Voici ce que Dieu dit Ă  Samuel, quand IsraĂ«l cherchait Ă  avoir un roi humain: « Et le SEIGNEUR dit Ă  Samuel... ce n’est pas toi qu’ils ont rejetĂ©, mais c’est Moi qu’ils ont rejetĂ©, afin que Je ne règne pas sur eux » (I Sam. 8:7). Le monde est toujours le mĂªme. Il ne veut pas que Dieu le gouverne, mĂªme si cela signifie que l’humanitĂ© est coupĂ©e de Sa promesse de guĂ©rison—et de tous Ses autres bienfaits et bĂ©nĂ©dictions.

On ne donnera Ă  nul homme n’importe quelle autoritĂ© gouvernementale avant qu’il ait prouvĂ© qu’il peut Ăªtre lui-mĂªme gouvernĂ©! Personne ne peut faire partie du gouvernement de souverainetĂ© mondiale de Dieu Ă  moins d’avoir appris Ă  se soumettre au gouvernement de Dieu et Ă  Ăªtre gouvernĂ© par Dieu et par JĂ©sus-Christ dans cette vie. C’est le message Ă  assimiler dans la Parable des Livres!

Qu’en est-il de Ceux qui sont « Faibles dans la Foi »?

Galates 5:22-23 dĂ©crit le « fruit de l’Esprit »: l’amour, la joie, la paix, la longanimitĂ©, la bienveillance, la bontĂ©, la foi, la soumission et la tempĂ©rance. Les chrĂ©tiens sont instruits de cultiver et de dĂ©velopper ces fruits (Jean 15:2, 5, 8, 16). Certains grandissent plus dans l’amour, mais manquent d’une abondance de joie. D’autres font le contraire. Certains grandissent dans un Ă©tat d’esprit empreint de paix, mais n’ont pas dĂ©veloppĂ© beaucoup de longanimitĂ©. D’autres font le contraire. Certains dĂ©veloppent une grande bienveillance, mais ont peu de tempĂ©rance. D’autres font le contraire. Certains peuvent Ăªtre forts dans plusieurs fruits, alors qu’ils sont en mĂªme temps faibles dans plusieurs autres.

Quelle est la substance de nos propos? Certains peuvent avoir une foi bien dĂ©veloppĂ©e, mais sont faibles dans d’autres fruits. D’autres peuvent Ăªtre forts dans plusieurs fruits—, mais Ăªtre faibles dans la foi. Ceux-ci n’ont peut-Ăªtre pas une foi suffisante pour faire confiance Ă  Dieu autant qu’il le faut en vue d’obtenir la guĂ©rison. Quel jugement ceux qui pourraient Ăªtre plus forts dans la foi portent-ils sur eux?

Voici ce que Paul a Ă©crit aux Romains: « Celui qui est faible dans la foi recevez-le, mais pas en vue de disputes douteuses [les discussions, les argumentations, les contestations, les dĂ©bats] » (14:1). La Bible dit qu’il y a certaines personnes qui sont « faibles dans la foi ». Bien que tous dussent grandir dans la foi, certains n’ont pas atteint la maturitĂ© spirituelle dans ce domaine. La Bible nous demande de les « recevoir », et « non » de les condamner. Nous devons encourager, aider et prĂªter assistance Ă  ceux qui sont faibles dans la foi. Le ministère doit continuellement travailler avec toutes sortes de faiblesses dans la vie des frères et sÅ“urs du peuple de Dieu. Et tous les frères doivent reconnaĂ®tre que ceux qui sont faibles dans la foi peuvent dĂ©passer les fruits des autres frères dans plusieurs autres domaines.

L’Église de Dieu ne doit jamais condamner ceux qui sont faibles dans la foi. Certains peuvent choisir d’avoir recours à la profession médicale pour les aider dans leur état. Les frères ne doivent jamais déprécier ou dénigrer ceux qui « vont consulter les médecins ». Dieu est le juge de tous, et la meilleure chose que nous pouvons faire est de s’inspirer mutuellement vers une plus grande croissance dans tous les domaines de faiblesses et de déficience spirituelle. Je ne saurais trop insister sur l’importance de ce principe!

S’il arrivait que certains ne soient pas pleinement capables de croire que par les « coups de Christ, vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris », nous ne devons jamais les accuser, mais plutĂ´t travailler avec eux. Nous devrions les encourager activement Ă  grandir dans la foi! Nous devons Ăªtre prĂªts Ă  leur rappeler les Ă©critures fondamentales relatives Ă  la guĂ©rison et aux promesses de Dieu en tant que Yahweh-Rapha.

Nous devons continuellement nous rappeler que ce n’est pas le monde de Dieu! Il est coupĂ© de Lui (Ésa. 59:1-2). Il n’est pas l’auteur de ses gouvernements, de ses religions, de ses cultures, de ses systèmes Ă©ducatifs, de ses valeurs familiales, de ses « styles de vie alternatifs »—ou de ses facultĂ©s de mĂ©decine et de la profession mĂ©dicale. Ce sont toutes des institutions conçues par l’homme, crĂ©Ă©es et dĂ©veloppĂ©es par les hommes. Bien qu’elles ne soient pas totalement mauvaises, elles sont, au mieux, un mĂ©lange dĂ©rivĂ© de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal », lequel Adam et Ăˆve avaient choisi dans le Jardin d’Éden (Gen. 2:17; 3:1-6).

Dieu n’a pas suscitĂ© la profession mĂ©dicale pour le bonheur dans l’ère moderne. Les hommes, après avoir rejetĂ© le gouvernement de Dieu, il y a 6 000 ans, ont Ă©laborĂ© leur propre système, de « traitement » de la maladie en dehors de Dieu. Et la profession mĂ©dicale n’est pas seulement devenue extrĂªmement puissante aux États-Unis, mais elle a aussi le gouvernement le plus puissant dans le monde qui se tient derrière elle. Ensemble, ils ont le pouvoir de promulguer et de mettre en application des lois. Nombre de ces lois sont naturellement pour le bien gĂ©nĂ©ral des sociĂ©tĂ©s civiles.

Il nous faut maintenant considĂ©rer d’un peu plus près le fait suivant. Les gens sont vĂ©ritablement conditionnĂ©s Ă  vĂ©nĂ©rer automatiquement tous ceux qui sont dans le domaine mĂ©dical. La plupart des hommes et des femmes ont beaucoup plus de respect pour les mĂ©decins et les hĂ´pitaux que pour Dieu. Le domaine mĂ©dical a sa place et remplit un besoin. De nombreuses personnes sont cependant en admiration devant chaque nouvelle percĂ©e mĂ©dicale. Elles placent leur confiance et leur espĂ©rance dans les faux dieux de la mĂ©decine moderne et dans la recherche scientifique pour les dĂ©livrer de la maladie. Une fois de plus, toutes les avancĂ©es mĂ©dicales et les recherches scientifiques ne sont pas mauvaises, mais c’est une erreur d’y mettre de l’espoir et de la confiance en lieu et place de Dieu. Du moment oĂ¹ nous nous rapprochons de Dieu, nous nous rendrons compte que des rĂ©sultats bien meilleurs, plus parfaits et complets sont possibles en s’en remettant Ă  Lui pour notre guĂ©rison.

Il est important que les parents soient sages dans la façon dont ils pratiquent leur foi dans la guérison de Dieu, en particulier en ce qui concerne les enfants. Les parents de mon grand-père (mes arrière-grands-parents) ont pris la décision de refuser l’intervention médicale dans la situation d’un de leurs fils. Ils ont supposé qu’ils faisaient confiance à Dieu. Leur fils de 14 ans (qui aurait été mon grand-oncle) est mort. Après avoir perdu son frère préféré, le père de ma mère s’est éloigné de Dieu et de la « religion organisée » jusqu’au jour de sa mort. Il avait observé ses parents pratiquer la « science spirituelle », et, en conséquence, il avait été témoin de la mort de son frère!

Dieu guĂ©rira certainement les enfants, mais, il ne faut pas oublier, en effet, que c’est « selon votre foi ». Les parents doivent reconnaĂ®tre que Dieu peut ne pas accorder la guĂ©rison—s’il y a une foi insuffisante—et, consĂ©quemment, ils peuvent faire face Ă  des poursuites pĂ©nales sur l’ordre des autoritĂ©s s’ils ont nĂ©gligĂ© de consulter un mĂ©decin. Les parents, et tous les autres doivent Ăªtre extrĂªmement prudents en ce qui concerne l’arrĂªt « soudain » des mĂ©dicaments. Cela peut s’avĂ©rer très dangereux et tous devraient Ăªtre plus prudents lorsqu’on envisage de prendre une telle mesure.

Je demande instamment Ă  tous les parents dâ€™Ăªtre extrĂªmement prudents, dans la mesure oĂ¹ le rĂ©sultat pourrait Ăªtre de graves difficultĂ©s juridiques.

Dieu Ne Change Pas

La Bible a été écrite il y a longtemps. Rien ne lui a été ajouté depuis près de 2 000 ans. On ne manquera, toutefois, pas de mentionner que le Plan et le dessein de Dieu, décrits à travers ses pages, ne changent jamais. Ses promesses sont sûres—, elles sont certaines. Son pouvoir de guérir au XXIe siècle est tout aussi certain qu’il en était au premier siècle.

Voici comment vous le savez.

Dans Malachie 3:6, Dieu dĂ©clare directement: « Car Je suis le SEIGNEUR [l’Éternel], Je ne change pas... » I Corinthiens 10:4 identifie Christ comme le Dieu—, le « Roc » de l’Ancien Testament. C’est la raison pour laquelle HĂ©breux 13:8 dĂ©clarent que « JĂ©sus Christ le mĂªme, hier et aujourd’hui, et pour toujours. » Apocalypse 1:8 ajoute ceci Ă  propos de JĂ©sus-Christ: « Je suis Alpha et OmĂ©ga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, qui est, et qui Ă©tait, et qui est Ă  venir, le Tout-Puissant. »

Christ est permanent et immuable.

La seule différence dans la façon dont Dieu guérit aujourd’hui est qu’Il n’accompagne pas—, comme le faisaient Christ et Ses disciples—, la prédication du Royaume de Dieu avec des guérisons publiques en grand nombre. Mais nous avons vu que le Royaume de Dieu est toujours en cours de prédiction par l’Église de Dieu (Matt. 24:14), et c’est pourquoi la guérison a toujours lieu—, mais désormais au sein de l’Église.

C’est aussi la raison pour laquelle Jacques a écrit comme suit: « Quelqu’un parmi vous est-il malade?  »—, c’est une référence aux frères qui font partie de l’Église de Dieu. L’instruction est la suivante: « Qu’il [ce membre de l’Église] appelle les anciens de l’Église; et qu’ils prient pour lui, en l’oignant d’huile dans le nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (5:14-15).

C’est la promesse de Dieu—, SA VOLONTÉ! – à l’égard de tous ceux qui L’invoquent dans la foi en vue d’obtenir la guérison!

Satan a-t-il le Pouvoir de Guérir?

Certains se sont posĂ© la question de savoir si Satan avait le pouvoir de guĂ©rir. Ătre tĂ©moin de manifestations bruyantes, chaotiques et extravagantes de ce qui semble Ăªtre des guĂ©risons, et sachant que de telles guĂ©risons ne peuvent provenir de Dieu, certains se sont interrogĂ©s de savoir si ces guĂ©risons pouvaient Ăªtre tout de mĂªme authentiques.

Dans le Psaume 103:3, nous avons vu que c’est Dieu « Qui pardonne toutes tes iniquités; qui guérit toutes tes maladies ». Dans Exode 15:26, Dieu déclare: « Je suis le SEIGNEUR qui te guérit ». Et Paul a écrit, dans I Corinthiens 12:28, « Et Dieu a placé quelques-uns dans l’Église, en premier les apôtres, deuxièmement les prophètes, troisièmement les enseignants, ensuite les miracles, puis les dons de guérisons, des aides, de gouvernements, de diversités de langues » (voir aussi le verset 9). Dieu a le pouvoir de guérir, et Il exerce ce pouvoir principalement à travers des instruments humains dans Sa véritable Église. Il donne à certains ministres ce don.

Parlant de faux ministres qui prĂªchent « un autre JĂ©sus » et « un autre esprit », il faut se remĂ©morer que Paul a Ă©crit: « Car de tels hommes sont de faux apĂ´tres, des ouvriers trompeurs se transformant en apĂ´tres de Christ. Et ne vous Ă©merveillez pas; car Satan lui-mĂªme est transformĂ© en un ange de lumière. Par consĂ©quent, ce n’est pas grand-chose si ses ministres aussi se transforment en ministres de droiture; desquels la fin sera selon leurs Å“uvres » (II Cor. 11:4, 13-15).

L’une des façons par laquelle Satan fait apparaître ses ministres comme de véritables ministres de Dieu consiste dans la démonstration de certains « miracles », y compris des actes de guérisons supposées. (Notez aussi Apocalypse 13:11-14.)

Dans le livre d’Exode, Ă  partir du chapitre 5, les magiciens de la cour de Pharaon ont pu accomplir certains actes semblables aux miracles que Dieu accomplissait Ă  travers Son serviteur MoĂ¯se. Ce sont les choses que Dieu permit Ă  Satan de faire, par l’entremise des serviteurs de Satan, dans le processus d’endurcissement du cÅ“ur de Pharaon (Exo. 4:21; 7:3; 14:4), afin que Pharaon soit tĂ©moin de la puissance de Dieu dans la dĂ©livrance d’IsraĂ«l de l’Égypte.

Les « guérisons » publiques spectaculaires promues par beaucoup de ministres de ce monde sont des exhibitions similaires, dans lesquelles les individus qui souffrent de diverses maladies paralysantes sont, de toute évidence, liés par un démon. Dans le cadre d’un exemple précis, nous lisons Luc 13:11-13: « Et, voici, il y avait là une femme qui avait un esprit d’infirmité depuis dix-huit ans, et elle était toute courbée, et ne pouvait en aucun cas se redresser. Et lorsque Jésus la vit, Il l’appela à Lui et lui dit: Femme, tu es déliée de ton infirmité. Et Il posa Ses mains sur elle: et immédiatement elle fut rendue droite, et glorifia Dieu. »

C’est un récit d’une personne qui n’avait pas un handicap physique, mais dont le corps était sous l’emprise d’un démon. Christ chassa le démon d’elle, et elle fut restaurée à une condition normale. Satan peut facilement—probablement temporairement—« retirer » l’un de ses démons d’un corps dans la seule intention de susciter un effet spectaculaire.

Force nous est aussi de considĂ©rer que souvent, au point culminant de beaucoup de ces « guĂ©risons », les individus concernĂ©s perdront selon toute probabilitĂ© la maĂ®trise de soi, tomberont en arrière. On peut toutefois noter les Ă©critures suivantes: « Et Abram tomba sur sa face; et Dieu lui parla... Alors Abraham tomba sur sa face... » (Gen. 17:3, 17); « Et Josaphat inclina sa tĂªte et son visage contre terre, et tout Juda et les habitants de JĂ©rusalem tombèrent devant le SEIGNEUR, pour adorer le SEIGNEUR » (II Chron. 20:18). « Et Il [Christ] alla un peu plus loin, et tomba sur Son visage, et pria... » (Matt. 26:39). «... et ainsi tombant sur son visage, il adorera Dieu... » (I Cor. 14:25).

Les écritures ci-dessus montrent que ceux qui viennent devant la présence de Dieu pour L’adorer s’inclinent généralement vers l’avant. D’autres écritures révèlent que ceux qui agissent sous l’influence d’un démon ont tendance à tomber sur le dos. À titre d’exemple, on peut noter: « Dès qu’Il [Christ] leur eut dit, Je le Suis, ils reculèrent et tombèrent à terre » (Jean 18:6). Pourquoi? Lisons Marc 1:23-24: « Et il y avait dans leur synagogue un homme qui avait un esprit impur; et il s’écria, disant: Laisse-nous; qu’avons-nous à faire avec Toi, Toi Jésus de Nazareth? Es-Tu venu pour nous détruire? Je sais qui Tu es, le Saint de Dieu. »

Plutôt que de rendre obéissance à Christ, ceux qui sont sous l’emprise des démons ont un mouvement de recul par le fait de Son pouvoir et de Son autorité. Et nulle part dans les Écritures, on ne trouve des personnes que l’on frappe sur le front et qui tombent à la renverse! Les ministres de Dieu oignent—, ils ne frappent, ne saisissent ou ne secouent jamais les malades.

Des réactions violentes et bruyantes sont typiques de ceux qui sont en proie aux démons. Pour prendre un exemple, notez maintenant le verset 26: « Et lorsque l’esprit impur l’eut déchiré, et qu’il eut crié d’une voix retentissante, il sortit de lui. » Le mot Grec traduit par « déchiré » est sparasso, c’est-à-dire une contraction spasmodique. Comparez cela aux débordements délirants de « Alléluia!  », « Amen!  », etc., dans la plupart des cas accompagnés de mouvements suggestifs ou d’autres indications de comportements vraisemblablement incontrôlés, qui sont chose courante dans les programmes de "réveil de guérison" publiques "organisés".

Lisez également Actes 19:15-16, qui relate le terrible résultat de personnes non autorisées qui ont invoqué négligemment—ou témérairement—le nom de Christ dans l’intention de chasser des démons. Les sept frères de ce récit prirent présomptueusement des mesures, sans l’autorité de Christ. Ils en furent, sans aucun doute, désespérément désolés plus tard.

Bien que les Écritures montrent que Satan ne chasse pas ses propres dĂ©mons (Marc 3:23-26), ce serait certainement jouĂ© Ă  son avantage (en tant que dieu de ce monde – II Cor. 4:4) que de faire apparaĂ®tre ses ministres comme ayant le pouvoir de guĂ©rison. Gardez Ă  l’esprit que Satan ne peut faire que ce que Dieu lui permet de faire. (Voir Job 1:12; 2:6.) Et, comme le souligne Matthieu 12:43-45, dans le cas oĂ¹ une personne possĂ©dĂ©e par un dĂ©mon en est libĂ©rĂ©e, et que l’esprit de la personne n’est pas rĂ©ceptif Ă  la vĂ©ritĂ© de la Parole de Dieu, dans ces conditions, ce dĂ©mon reviendra, amenant avec lui « sept autres esprits plus que lui-mĂªme ».

On n’oubliera pas non moins de reconnaĂ®tre que Satan n’a pas notre bien-Ăªtre Ă  cÅ“ur (I Pi. 5:8). Il « sait qu’il n’a qu’un court moment » (Apoc. 12:12) avant que Christ ne revienne. Il reconnaĂ®t que notre potentiel ultime, en tant quâ€™Ăªtres humains faits Ă  l’image de Dieu (Gen. 1:26), consistera Ă  gouverner avec Christ dans le Royaume de Dieu. Non seulement il ne veut guĂ©rir physiquement personne de quoi que ce soit (mĂªme s’il en avait ce pouvoir), mais aussi, et surtout, il cherche Ă  tromper l’ensemble des Ăªtres humains et Ă  les aveugler relativement au Dessein de Dieu—, en l’occurrence la guĂ©rison spirituelle du monde entier.

En dernière analyse, rappelez-vous que la guérison présuppose—et exige! – le pardon des péchés. À la vérité, Satan n’a pas un tel pouvoir. (Vous pouvez lire nos brochures gratuites intitulées Qui Est Le Diable? et Un Monde En Captivité pour en savoir plus à propos de Satan.)

CHAPITRE QUATRE – DIEU GUÉRIT ENCORE

Il est essentiel de comprendre, d’entrĂ©e de jeu, que le ministère de JĂ©sus avait un double objectif: (1) Il s’agissait de prĂªcher l’Évangile du Royaume de Dieu, et (2) de guĂ©rir les malades et chasser les dĂ©mons (Luc 4:18; 7:22). Les premiers apĂ´tres ont continuĂ© dans la mĂªme foulĂ©e.

Comme indiqué, à la différence du premier siècle, la guérison aujourd’hui se produit principalement dans le cadre de l’Église, plutôt que d’assister à des « guérisons » publiques spectaculaires. Les pseudo-guérisseurs modernes en ont fait une parodie de guérison, la transformant en une imposture digne d’un spectacle de foire. De nombreuses personnes, repoussées par cette fable, se tournent vers la médecine moderne. Il importe de rappeler, une fois de plus, que, bien que la science médicale puisse aider à traiter les effets de la maladie, seul Dieu peut guérir.

Une brève histoire s’impose.

Dieu commença Ă  donner Son Esprit Saint—, le mĂªme Esprit par lequel JĂ©sus et les disciples faisaient des miracles—, Ă  Son Église le jour de la PentecĂ´te, en l’an 31 apr. J.-C., lorsque l’Église du Nouveau Testament a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e, Pierre donna, ce jour-lĂ , un sermon puissant Ă  l’adresse de plusieurs personnes. Le sermon Ă©tait si convaincant que 3 000 personnes ont Ă©tĂ© baptisĂ©es. Avant leur baptĂªme, beaucoup ont posĂ© la question suivante: « Hommes et frères, que ferons-nous?  » (Ac. 2:37). Alors Pierre leur dit: « Repentez-vous, et soyez baptisĂ©s chacun de vous dans le nom de JĂ©sus Christ pour la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s, et vous recevrez le don de l’Esprit Saint » (vs. 38).

Ce verset est le commandement explicite de Dieu de « se faire baptiser »! La Bible dit aussi que le baptĂªme doit Ăªtre prĂ©cĂ©dĂ© par un repentir, en l’absence de quoi, l’on ne recevra pas le don de l’Esprit Saint. On ne manquera, toutefois, pas de souligner que Dieu doit d’abord appeler tous ceux qui sont amenĂ©s dans l’Église. Car, il ne faut pas l’oublier, « Aucun homme ne peut venir Ă  Moi, Ă  moins que le Père qui M’a envoyĂ© ne l’attire: et Je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Les Ăªtres humains ne choisissent pas de suivre Dieu. C’est Dieu qui les choisit—, et, par la suite, Christ les met dans l’Église (Ac.2:47).

L’Église primitive du Nouveau Testament a d’abord augmentĂ© Ă  pas de gĂ©ant. Dieu appelait de grands nombres de personnes dans Son Église. Les apĂ´tres opĂ©reraient des prodiges et des miracles dès le dĂ©but. Ils accomplissaient ainsi la promesse Ă  eux faite par Christ dans la nuit avant Sa crucifixion: « Je ne les dis pas de Moi-mĂªme: mais le Père qui demeure en Moi, Lui fait les Å“uvres... Celui qui croit en Moi, il fera aussi les Å“uvres que Je fais; et il fera de plus grandes Å“uvres que celles-ci; parce que Je vais Ă  Mon Père » (Jean 14:10, 12).

En conséquence, de nombreux Juifs dévots ont été convertis dans les mois qui suivirent l’aube de l’Église. En outre, l’Église était dans l’unité de la doctrine et de la communion fraternelle. La seule opposition dirigée contre elle à ce stade précoce se présentait sous la forme de menaces émanant de l’establishment religieux. Ils se sentaient menacés par des prodiges et des miracles tellement puissants accomplis par les apôtres, et appelèrent Pierre et Jean devant leur conseil, leur demandant par quel pouvoir ils avaient fait un miracle particulier, un miracle à la suite duquel un homme boiteux avait été guéri (Ac. 4:7).

Avec une grande audace, Pierre leur dit que le miracle a Ă©tĂ© fait au nom de JĂ©sus-Christ, qu’ils avaient crucifiĂ© et que Dieu avait ressuscitĂ©. Le conseil tint alors une confĂ©rence privĂ©e et reconnut le miracle en disant: « Que ferons-nous Ă  ces hommes? Car, en effet, un miracle notoire a Ă©tĂ© fait par eux, cela est manifeste Ă  tous ceux qui demeurent Ă  JĂ©rusalem; et nous ne pouvons le nier » (vs. 16). Les apĂ´tres furent menacĂ©s avant dâ€™Ăªtre libĂ©rĂ©s, et ils continuèrent Ă  prĂªcher et Ă  guĂ©rir audacieusement au nom de Christ.

C’est une narration incroyable. La rĂ©sistance et la tromperie de ceux qui se sentaient personnellement menacĂ©s par le pouvoir de Dieu Ă  l’œuvre Ă  travers Ses vĂ©ritables serviteurs exposent la nature humaine pour ce qu’elle est (Rom. 8:7; JĂ©r. 17:9). Les choses ne sont pas diffĂ©rentes de nos jours.

Les Deux Conditions de la Guérison

Nous avons vu que les chrétiens doivent obéir à la Loi de Dieu. Ceci est absolument indispensable de telle sorte que Dieu puisse répondre à n’importe laquelle de leurs prières. Il est opportun de lire à nouveau ce passage: « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de Lui, parce que nous gardons Ses commandements, et faisons les choses qui sont agréables à Sa vue » (I Jean 3:22).

J’ai connu beaucoup de gens qui voulaient Ăªtre guĂ©ris, mais ils refusaient de garder les commandements de Dieu. Ils ne l’ont pas Ă©tĂ©, et n’auraient jamais pu Ăªtre guĂ©ris. Voici la raison pour laquelle Dieu n’entend mĂªme pas leurs prières: « Celui qui dĂ©tourne son oreille pour ne pas Ă©couter la loi, sa prière mĂªme sera une abomination » (Pro. 28:9). Ce sont paroles fortes de la part de Dieu!

Dieu est dĂ©sireux de guĂ©rir ceux qui Lui obĂ©issent et font les choses qui sont agrĂ©ables Ă  Sa vue. C’est l’un des bienfaits qu’Il souhaite ardemment accorder. Rappelons que juste avant que David n’écrivĂ®t que Dieu « pardonne toutes tes iniquitĂ©s » et « guĂ©rit toutes tes maladies » (Psa. 103:3), il avait Ă©crit: « et n’oublie aucun de Ses bienfaits » (vs. 2). Bien entendu, servir Dieu est bĂ©nĂ©fique—, TRĂˆS avantageux—à tous ceux qui le font!

Nous avons déjà abordé la seconde condition, mais maintenant, elle est mentionnée à nouveau. Jacques a écrit que « la prière de la foi sauvera le malade ». C’est le lieu d’affirmer que faire preuve la foi est également indispensable pour recevoir quoi que ce soit de la part de Dieu (1: 6-8). Dieu est déterminé à amener Ses serviteurs à compter sur Lui!

Ainsi donc, les deux conditions pour obtenir la guérison sont l’obéissance et la foi!

Mais Certains Meurent

Personne ne veut mourir. Il paraît normal de noter, cependant, qu’en réalité, nous avons tous, littéralement, un rendez-vous avec la mort: « Et comme il est déterminé aux hommes de mourir une fois, mais après cela le jugement » (Héb. 9:27).

En admettant qu’une personne ait fidèlement servi Dieu tout le long de sa vie, dans ce cas-lĂ , la mort et le jugement de Dieu ne sont pas quelque chose Ă  craindre. Ce n’est plus en quelque sorte la pire chose qui puisse arriver. En rĂ©alitĂ©, Dieu autorise misĂ©ricordieusement certaines personnes Ă  mourir—; Il ne les guĂ©rit pas dans cette vie. Prenez bonne note de ce passage: « L’homme droit pĂ©rit, et personne ne le prend Ă  cÅ“ur; et les hommes misĂ©ricordieux sont emportĂ©s, sans que nul considère que l’homme droit est emportĂ© avant que le malheur arrive » (Ésa. 57:1). Nous verrons cependant que la promesse de la guĂ©rison demeure intacte.

Voici de quelle façon cette promesse demeure inaltérée. Dieu a fait des promesses à Ses serviteurs fidèles qu’il convient de mentionner: « Or je dis que Jésus Christ a été ministre de la circoncision pour la vérité de Dieu, pour confirmer les promesses faites aux pères » (Rom. 15:8). Les « pères » sont principalement Abraham, Isaac et Jacob (Ac. 3:13).

Tous ces hommes sont morts—et Dieu n’a pas encore accompli Sa promesse envers eux. Mais ils sont morts en croyant ce que Dieu a promis: « Tous ceux-là sont MORTS dans la foi, n’ayant pas reçu les promesses... » (Héb. 11:13).

Quelques versets plus tard, Dieu explique pourquoi ils doivent attendre dans le tombeau en vue de la promesse de la résurrection: « Et tous ceux-là, ayant obtenu une bonne réputation par la foi, ne reçurent pas la promesse: Dieu ayant pourvu quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ainsi ils ne soient pas rendus parfaits sans nous [tous ceux qui ont été appelés plus tard] » (vs. 39–40). Ils doivent attendre le reste de « nous » afin de revenir plus tard.

Les pères attendent dans le tombeau avec tous les autres qui dorment en Christ. Dieu est fidèle. Ils recevront Sa promesse de la résurrection et du salut. Cela laisse paraître que, dans certains cas, une longue période de temps s’écoulera avant que Dieu n’accomplisse une promesse—mais Il l’accomplit toujours.

Chacun des plus grands serviteurs de Dieu est mort finalement de quelque chose, mĂªme si c’était la vieillesse. Ă€ la fin, lorsque le dessein de leur vie avait Ă©tĂ© achevĂ©, Dieu n’a pas choisi de prolonger leurs vies—, autant qu’Il l’avait fait avec ÉzĂ©chias en lui accordant quinze annĂ©es supplĂ©mentaires. Dieu permit Ă  tous, mĂªme Ă  ÉzĂ©chias, de mourir.

Tout le monde finit par mourir de quelque chose—, mais, une fois de plus, Dieu aurait pu continuellement intervenir pour arrĂªter cette mort. Pourtant, lorsqu’ils reviendront dans la rĂ©surrection—, Ă  l’instant suivant de leur conscience—, ils seront complètement guĂ©ris. Voyez-vous cela? Comprenez-vous que la guĂ©rison viendra alors en un instant, exactement comme Dieu l’a promis?

Dieu ne guĂ©rit pas toujours dans cette vie. Pour Son propre dessein et Son propre choix du moment, Il permet Ă  certaines personnes de « mourir dans la foi », et, tout bien considĂ©rĂ©, Il a permis cela avec tous Ses plus grands serviteurs. Selon toute probabilitĂ©, Il a mĂªme livrĂ© Énoch Ă  la mort. Il y en a d’autres qu’Il emporte « avant que le malheur arrive »—et il y a, sans le moindre doute, un grand mal et une grande calamitĂ© juste Ă  l’horizon, en plein sur tous les peuples et toutes les nations.

On précisera, cependant, que toutes ces choses n’ont aucun effet sur la promesse de Dieu!

Les MĂ©decins ont-ils un RĂ´le Ă  Jouer?

Je ne veux pas que l’on comprenne de travers l’aide des mĂ©decins. Il existe une variĂ©tĂ© de choses utiles qu’ils peuvent faire. Ils peuvent aider Ă  mettre au monde des bĂ©bĂ©s, ils peuvent rĂ©parer les os cassĂ©s, ils peuvent suturer les lèvres d’une plaie—, et un nombre croissant de mĂ©decins peuvent offrir des conseils utiles s’agissant de diverses conditions de santĂ©. Ils peuvent Ă©galement Ăªtre quelque peu utiles dans le diagnostic des problèmes, de sorte que les gens peuvent apporter des changements dans l’alimentation, l’exercice, ou d’autres domaines de la santĂ©. Ce sont toutes des choses bonnes et positives que les mĂ©decins peuvent faire. Mais ils ne peuvent pas guĂ©rir—, parce qu’ils ne peuvent pas pardonner le pĂ©chĂ©!

Le rĂ´le de Dieu en tant que GuĂ©risseur consiste Ă  accomplir en faveur des Ăªtres humains ce qu’ils ne peuvent pas faire pour eux-mĂªmes. Dieu pourrait toujours rĂ©parer instantanĂ©ment les os, guĂ©rir toutes les coupures et blessures ou faire mettre au monde des bĂ©bĂ©s sans assistance, comme c’est le cas avec les animaux. Mais Il permet cela afin que l’on en apprenne une leçon et croisse dans la patience et de la longanimitĂ©. En certaines occasions, Il veut que les hommes cherchent et dĂ©couvrent les raisons pour lesquelles ils ont des problèmes de santĂ©. Les mĂ©decins, ainsi que les autres praticiens, peuvent Ăªtre alors utiles. Si tant est que Dieu guĂ©rĂ®t toutes sortes de maux—, et de manière instantanĂ©e—, personne n’apprendrait jamais de ses erreurs (Psa. 119:67, 71).

On comprend ainsi, une fois de plus, que l’Église, son ministère et ses frères et sÅ“urs ne doivent ni dĂ©prĂ©cier les mĂ©decins ni faire pression sur une personne quelconque afin qu’il ou elle n’aille pas consulter les mĂ©decins ou recourir Ă  des soins mĂ©dicaux. Bien que le monde soit coupĂ© de Dieu, il a mis au point la profession mĂ©dicale et, depuis des milliers d’annĂ©es, les hommes ont dĂ©veloppĂ© certaines connaissances et compĂ©tences—« une expertise »—que certaines personnes choisiront de suivre.

Bien que sous l’emprise globale de Satan, ce monde et sa « science mĂ©dicale »—, la pratique (et c’est ce qu’elle est) de la mĂ©decine—, ont perfectionnĂ© certains traitements. MĂªme si les premiers mĂ©decins Ă©taient plus primitifs dans la connaissance et dans la pratique que ceux d’aujourd’hui, Christ Ă©tait toujours disposĂ© Ă  Se comparer Ă  un mĂ©decin quand Il appelait « les pĂ©cheurs Ă  la repentance » (Matt. 9:10-13). Il a Ă©galement choisi de citer, sans commentaire, un dicton populaire au sujet des mĂ©decins (voir Luc 4:23), quand Il expliquait la raison pour laquelle de nombreux lĂ©preux ne furent pas guĂ©ris Ă  l’époque d’ÉlisĂ©e. De plus, Paul voyageait avec « Luc, le mĂ©decin… » (Col. 4:14), et ce mĂ©decin a Ă©tĂ© utilisĂ© pour consigner l’un des Ă©vangiles. Il y a aussi certaines rĂ©fĂ©rences aux mĂ©decins et Ă  la mĂ©decine dans l’Ancien Testament qui ne se situent pas dans un contexte nĂ©gatif (JĂ©r. 8:22; Gen. 50:2–3; Job 13:4; Pro. 17:22; JĂ©r. 30:12-13; 46:11; ÉzĂ©ch. 47:12).

Mais, en aucun cas, ces versets n’indiquent, ni ne suggèrent, encore moins ne présupposent que les médecins peuvent guérir QUOI QUE CE SOIT. Ils n’en sont pas capables! Car, il ne faut pas l’oublier, Dieu peut guérir parce qu’Il peut pardonner le péché.

Le fait d’aller voir des mĂ©decins semble facile et propre aux hommes et aux femmes qui ont grandi dans un monde dĂ©connectĂ© de Dieu. Faire confiance Ă  Dieu semble anormal—et il faut l’apprendre. Et, autant qu’on puisse en juger d’après ce que l’on a lu, Christ doutait que beaucoup de foi rĂ©elle—comme celle des premiers apĂ´tres—existeraient Ă  Son Retour (Luc 18:8). Sans aucun doute, Il comprenait que la rĂ©alitĂ© de Son Ăªtre battu de coups de verges—, fouettĂ© avec un « chat de neuf queues », dĂ©chirant la chair en morceaux—semblerait Ă©loignĂ©e dans la pensĂ©e de l’ensemble des Ăªtres humains dans l’ère moderne, une humanitĂ© si habituĂ©e aux choses que la « science mĂ©dicale » peut faire. La plupart ne parviendraient pas Ă  Ă©tablir n’importe quel lien avec la souffrance de Christ Ă€ CETTE ÉPOQUE-LĂ€ et leur souffrance très rĂ©elle d’AUJOURD’HUI.

Au moment de la conversion, l’on est encore presque 100 % charnel—, possiblement conduit Ă  99,9 % par la nature humaine. L’influence Ă©norme de l’esprit du diable, Ă  l’œuvre dans l’esprit de la personne nouvellement convertie, est encore prĂ©sente—, et cette influence est seulement maĂ®trisĂ©e au fil du temps. Il faut aussi du temps pour croire pleinement que Dieu fera ce qu’Il promet—que ce soit pour bĂ©nir, dĂ©livrer, guider, pourvoir ou subvenir aux besoins de la personne, rĂ©pondre aux prières ou guĂ©rir. Dans l’éventualitĂ© oĂ¹ un membre de l’Église de Dieu manque de foi et de confiance dans la promesse de Dieu de guĂ©rir, soit lui-mĂªme, soit son enfant, dans ces conditions, faire usage d’un traitement mĂ©dical est la meilleure voie Ă  suivre que de ne rien faire. Point n’est besoin de rappeler, une fois de plus, que de telles dĂ©cisions ne doivent jamais Ăªtre condamnĂ©es!

Mais pour ceux qui obéissent à Dieu et sont disposés à Lui faire entièrement confiance, il y a cette promesse: « Remets ton chemin au SEIGNEUR et CONFIE-toi aussi en Lui, et Il le fera arriver » (Psa. 37:5).

Quelle en est la raison? C’est par le fait que Christ a promis que «... quoi que vous demandiez en Mon nom, cela Je le ferai... » (Jean 14:13).

CHAPITRE CINQ – LA GUÉRISON DANS LE MONDE DE DEMAIN

Ce monde s’est révolté contre toutes les lois et a rejeté toutes les promesses de Dieu. Il est allé littéralement « à reculons » (Ésa. 1:4). Il a cherché à remplacer Dieu par des institutions et des solutions humaines. Elles n’ont pas fonctionné. Les nations de la terre ont rejeté une connaissance cruciale (Osée 4:6) qui aurait épargné à des milliers de personnes des misères et des souffrances indicibles, s’ils l’avaient découverte!

L’homme a fait des « progrès » extraordinaires dans la connaissance mĂ©dicale. Il a appris des choses sur le corps humain et l’esprit dont les anciens ne pouvaient rĂªver. De plus, la technologie et les machines modernes de la science mĂ©dicale laissent le monde dans un Ă©tat de consternation. De nouvelles « percĂ©es » Ă©tonnantes, entièrement Ă  cause des habiletĂ©s et des capacitĂ©s que Dieu a inculquĂ©es dans l’esprit humain, sont presque rĂ©gulièrement annoncĂ©es. Ă€ vrai dire, l’homme peut apprendre et faire des choses incroyables!

Mais Ă  quelle frĂ©quence entendrez-vous des chercheurs et des « experts » reconnaĂ®tre Dieu, en Le crĂ©ditant d’avoir crĂ©Ă© un tel potentiel dans l’esprit humain? Au lieu de cela, rempli d’orgueil relativement Ă  ses propres rĂ©alisations, l’homme s’est fait confiance et s’est crĂ©ditĂ© lui-mĂªme. Dans le meilleur des cas, ses efforts ont abouti Ă  certaines connaissances mĂ©dicales utiles qui ont seulement peu profitĂ© Ă  une humanitĂ© qui a rejetĂ© Dieu.

Des avancĂ©es incroyables du dernier siècle et demi ont laissĂ© l’homme transportĂ© et Ă©lectrisĂ© dans la conviction qu’il peut rĂ©soudre tous ses problèmes. Une tout autre question, cependant, est celle de savoir s’il peut vraiment faire cela. Le monde confus, divisĂ©, misĂ©rable, dĂ©chirĂ© par la guerre et chargĂ© de maladies d’aujourd’hui peut-il, Ă  vrai dire, Ăªtre transformĂ© en l’utopie que l’humanitĂ© meure d’envie de voir?

Un merveilleux Nouveau Monde exempt de maladies est à l’horizon—, mais il ne viendra pas par le fait des efforts humains!

La Menace des Maladies et des Épidémies

La science croyait autrefois qu’elle pouvait contrĂ´ler et vaincre la maladie. Mais de nouvelles maladies sont en train d’apparaĂ®tre et les plus anciennes, comme la tuberculose, subissent rapidement des mutations et Ă©chappent Ă  tout contrĂ´le. La mĂ©decine moderne perd du terrain par comparaison avec la maladie dans la guerre pour l’éradiquer. De nouvelles Ă©pidĂ©mies se dĂ©clenchent rĂ©gulièrement dans le monde entier. Le danger est beaucoup plus grand dans les pays sous-dĂ©veloppĂ©s, oĂ¹ les mauvaises conditions d’assainissement, la guerre, la surpopulation et la pauvretĂ© engendrent des Ă©pidĂ©mies—et l’homme et ses gouvernements en ont perdu le contrĂ´le.

Le cholĂ©ra, la dysenterie, la typhoĂ¯de et le paludisme sont toujours endĂ©miques. Ajoutez Ă  cela les apparitions plus rĂ©centes de menaces telles que le virus Ebola, l’Hantivirus, la bactĂ©rie E. coli, la bactĂ©rie de Salmonella, le virus du Nil occidental et la maladie de la Vache Folle. Ensuite, ajoutez Ă  cette liste les bactĂ©ries dangereuses propagĂ©es par la guerre biologique et le terrorisme. Bien que les souches les plus prĂ©occupantes soient l’Anthrax et la Variole, elles sont loin dâ€™Ăªtre les seules Ă©pidĂ©mies de maladies possibles Ă  l’horizon. Des dizaines de millions de personnes en Afrique seulement sont sĂ©ropositives—, et des nombres semblables de personnes sont en train d’en mourir!

La seule menace d’épidĂ©mies dĂ©vastatrices empĂªche constamment l’homme d’essayer d’aller « plus loin ». Toutes les formes de maladies, de flĂ©aux et de calamitĂ©s infectieuses prĂ©valent sur la terre. De nouvelles maladies—, et des menaces d’épidĂ©mies—surgissent dans de nombreuses rĂ©gions de la terre. Les Ă©pidĂ©mies attendues—, voire mĂªme des pandĂ©mies—, sont dĂ©sormais probablement plus que la civilisation ne peut y rĂ©sister. (Les ressources du monde—y compris l’air pur, l’eau et la nourriture—sont Ă©galement en train d’excĂ©der leurs limites. Ă€ la fin de 6 000 ans de gouvernance de l’homme, la civilisation—, et la terre elle-mĂªme—est Ă  deux doigts de la rupture complète. Ă€ la vĂ©ritĂ©, toute la planète a besoin de guĂ©rison.)

Les affreuses maladies ont été—, et demeurent—inséparables de l’histoire de l’homme!

Il faut nĂ©anmoins se rappeler que Dieu n’a jamais voulu cela (III Jean 2). On ne doit pas oublier, en effet, que, après avoir crĂ©Ă© Adam et Ăˆve, Il avait dĂ©clarĂ© que toute Sa crĂ©ation Ă©tait « très bonne » (Gen. 1:31). Cela ne laisse aucune possibilitĂ© de considĂ©rer que Dieu avait placĂ© des virus et des bactĂ©ries cachĂ©s et inactifs dans leurs organismes, attendant le bon moment pour les affliger avec une maladie et des infections horribles de toutes sortes. L’homme s’est infligĂ© Ă  soi-mĂªme toutes ces maladies.

On constatera, cependant, que l’homme continue fébrilement de chercher à vaincre la maladie—, alors qu’il semble accuser un retard de plus en plus important. Dès lors qu’il semble tenir en son pouvoir une maladie, deux autres apparaissent.

Tout cela changera bientĂ´t!

Tous les efforts de l’homme pour guérir le diabète, l’arthrite, le cancer, les maladies cardiaques, la cécité, la surdité, la maladie d’Alzheimer (et d’autres maladies de l’esprit), les accidents vasculaires cérébraux, le sida, et une multitude de maladies infantiles et de l’enfance seront bientôt inutiles. Toutes les recherches en cours pour trouver de nouveaux médicaments merveilleux, les traitements, les diagnostics spécialisés, les chirurgies et les procédures, les avancées en matière de technologies—et tout autre type de progrès de la médecine—, seront bientôt annulées.

Le monde entier apprendra bientĂ´t que Dieu a toujours Ă©tĂ© le Seul qui peut rĂ©ellement traiter ou guĂ©rir toutes les formes de maladies et d’infections (Exo. 15:26; Psa. 103:3). L’humanitĂ© apprendra que Dieu seul a la capacitĂ© de pardonner le pĂ©chĂ©, lequel est directement liĂ© Ă  la raison pour laquelle les Ăªtres humains tombent malades (Matt. 9:1–6; Psa. 41:3-4).

L’homme est aujourd’hui sous la peine de mort Ă  la suite du pĂ©chĂ© (Rom. 6:23). La mort arrive, Ă  quelques exceptions près, bien avant la fin d’une vie entière, parce que les hommes n’ont pas compris que Dieu est le GuĂ©risseur SuprĂªme. Ils n’ont pas compris que « par les coups [de Christ] vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris » (I Pi. 2:24)—, qu’Il « a pris nos infirmitĂ©s, et S’est chargĂ© de nos maladies » (Matt. 8:16-17). Lorsque les lois physiques ou spirituelles ont Ă©tĂ© enfreintes, les hommes Ă©taient ignorants du fait que seul Dieu a le pouvoir de pardonner.

Plus tĂ´t, nous avons parlĂ© de la grande loi de cause et d’effet. L’ignorance de cette loi est en parfaite conjonction avec la raison pour laquelle les Ăªtres humains tombent malades. Une alimentation adĂ©quate, une consommation d’eau suffisante, un temps de sommeil appropriĂ©, de l’air frais et des exercices physiques, des pensĂ©es saines et d’autres principes et lois importants forment les CAUSES qui, lorsque les gens les transgressent entraĂ®nent les mauvais EFFETS, que nous appelons la maladie. Les Ă©coles de mĂ©decine modernes reconnaissent qu’elles ne se prĂ©occupent presque pas de la prĂ©vention de la maladie, mais plutĂ´t de leur traitement après que la maladie ait fait son apparition. Dans un avenir rapprochĂ©, l’on enseignera Ă  l’humanitĂ© qu’une once de prĂ©vention Ă©quivaut, dans les faits, Ă  une livre ou un pound de guĂ©rison—, Ă  la fois individuellement, et pour l’humanitĂ© collectivement. Enseigner l’humanitĂ© au sujet de la bonne santĂ© est l’une des lois fondamentales du succès—, et toutes les sept de ces lois seront enseignĂ©es.

La Guérison Globale de Masse

Dans le MONDE DE DEMAIN, après que Christ sera revenu et aura établi Son gouvernement, l’on enseignera universellement à l’humanité que « le péché est la transgression de la loi » (I Jean 3:4). Nous avons couvert en détail à la fois les grandes lois spirituelles de Dieu, et le fait qu’Il a institué de nombreuses lois physiques. La plupart des gens ont passé toute la durée de leurs vies à se spécialiser dans la façon de transgresser, à peu de chose près, la quasi-totalité de ces lois. L’humanité est entourée, par conséquent, de toutes sortes de mauvais effets physiques. Les infections et les maladies endémiques sont parmi les plus importantes.

C’est le lieu de s’immerger dans la promesse de Dieu touchant les maladies et les infections dans le MONDE DE DEMAIN: « Mais là le glorieux SEIGNEUR sera pour nous un lieu de larges rivières et ruisseaux, dans lequel n’ira aucune galère à rames, ni aucun navire intrépide n’y passera. Car le SEIGNEUR est notre juge, le SEIGNEUR est notre législateur, le SEIGNEUR est notre Roi; Il nous sauvera... Et l’habitant ne dira PAS. Je suis malade; le peuple qui y demeure sera pardonné de leur iniquité » (Ésa. 33:21-22, 24). C’est un verset de plus—, en réalité une prophétie—, prouvant que l’extirpation de la maladie nécessite le pardon des péchés (« l’iniquité » ou l’anarchie).

En second lieu, il y a une promesse encore plus explicite de la part de Dieu, elle comporte plus de dĂ©tails Ă  propos de l’étendue considĂ©rable des guĂ©risons de masse qui auront lieu dans le monde entier: « Fortifiez les mains affaiblies, et affermissez les genoux tremblants. Dites Ă  ceux qui ont le cÅ“ur craintif: Soyez forts, n’ayez pas peur; voici votre Dieu viendra avec vengeance, Ă  savoir Dieu avec une rĂ©tribution; Il viendra Lui-mĂªme, et vous sauvera. Alors les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds seront dĂ©bouchĂ©es. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet chantera... » (Ésa. 35:3-6).

La Bible prophétise un « refleurissement de la guérison » de masse dans le monde entier. Seule cette recrudescence de la guérison sera authentique, elle ne procédera pas de la fraude, mélangée à la grandiloquence et conçue pour la télévision afin « d’abuser » de nombreuses victimes pleines d’espoir. Un monde utopique avec une santé parfaite pour tous est à l’horizon. Ce monde apportera le bonheur, le contentement, la paix et la prospérité universels. La guérison de masse serait certainement nécessaire si cela doit se produire—et de nombreuses prophéties disent que cela sera le cas.

Comme il est électrisant d’imaginer des millions de personnes aveugles voir les couchers de soleil dont ils en avaient seulement entendu la description auparavant—, et les sourds capables d’entendre de la belle musique, des chants d’oiseaux et le son des voix de leurs enfants. L’exubérance joyeuse sera si grande que les muets ne parleront pas simplement—, ils chanteront ! Et les boiteux ne marcheront pas tout simplement—, ils sauteront!

On n’oubliera, toutefois, pas de souligner qu’aucune guérison universelle ne serait complète sans que Dieu guérisse toutes les mentalités malades d’aujourd’hui, des mentalités enténébrées par toutes les maladies mentales et toutes les aliénations mentales imaginables. Ce fléau a touché des individus, des familles et les nations depuis des millénaires. Une santé mentale parfaite sera le privilège de tous—, et tous les psychiatres, les psychologues, les thérapeutes, les psychanalystes et tous les « psys » modernes mettront la clé sous la porte.

Les Villes et les Terres Agricoles seront aussi Guéries

Pourquoi les hommes ne comprennent-ils pas que Dieu veut les bénir? Dieu est le Maître-donneur de tous les dons parfaits (Jac. 1:17). Il a expliqué cela à Israël et leur a dit ce que l’obéissance leur apporterait: « Et il arrivera que, si tu écoutes soigneusement la voix du SEIGNEUR ton Dieu, pour observer et faire tous Ses commandements que je te commande aujourd’hui, le SEIGNEUR ton Dieu te placera au-dessus de toutes les nations de la terre. Et toutes ces bénédictions viendront sur toi et t’atteindront, si tu écoutes la voix du SEIGNEUR ton Dieu. Béni seras-tu dans la ville, et béni seras-tu dans les champs. Béni sera le fruit de ton corps, et le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, et l’accroissement de tes vaches et des troupeaux de tes moutons. Bénis seront ton panier et ta réserve » (Deut. 28:1-5).

Cette promesse s’appliquera bientĂ´t au monde entier. Une fois de plus, sans une santĂ© rayonnante, qui pourrait Ăªtre vraiment heureux? C’est ce que Dieu dĂ©sire. Voici Sa promesse, prĂ©dite il y a plus de 2 500 ans par l’entremise de JĂ©rĂ©mie: « Mais Je te rĂ©tablirai ta santĂ© et Je te guĂ©rirai de tes blessures » (30:17). Et, en poursuivant la lecture plus loin, « C’est pourquoi ils viendront, et chanteront sur les hauteurs de Sion, et afflueront vers la bontĂ© du SEIGNEUR, au blĂ©, et au vin, et Ă  l’huile, et vers les petits du gros et du menu bĂ©tail; et leur Ă¢me [leurs vies] sera comme un jardin arrosĂ©, et ils ne seront plus jamais tristes. Alors la vierge se rĂ©jouira dans la danse, et les jeunes hommes et les anciens, ensemble, car Je changerai leur deuil en joie, et Je les consolerai, et Je les ferai se rĂ©jouir après leur tristesse. Et Je rassasierai de graisse lâ€™Ă¢me des prĂªtres, et Mon peuple sera satisfait de Ma bontĂ©, dit le SEIGNEUR » (31:12-14). (Pour en savoir plus sur ce sujet, lisez notre livre intitulĂ©: Le Merveilleux monde de Demain – une Vue IntĂ©rieure!)

Nous Devons Ătre CohĂ©rents!

Ă€ prĂ©sent, quelques faits de base touchant la guĂ©rison doivent Ăªtre reconnus. Et il faut aussi admettre qu’ils forment un schĂ©ma cohĂ©rent.

On doit dès lors comprendre ce fait! Tout d’abord, Dieu a dĂ©clarĂ© Ă  l’ancien IsraĂ«l qu’Il Ă©tait leur GuĂ©risseur—, leur Dieu GuĂ©risseur (Yahweh-Rapha). Il a mĂªme instruit cela, sachant qu’Il n’œuvrait pas avec eux spirituellement—, ils Ă©taient simplement des personnes physiques avec la pensĂ©e charnelle. Il leur a tout de mĂªme promis la dĂ©livrance de toutes les maladies si tant est qu’ils plaçassent en Lui leur confiance et Lui obĂ©issaient.

Nous avons en second lieu vu que Christ et les apôtres guérissaient les malades: Christ durant Son ministère, et les apôtres lors des premières phases de l’Église du Nouveau Testament. Les évangiles et le livre des Actes révèlent que les miracles et les guérisons étaient fréquents dans l’Église à cette époque.

Nous venons tout juste de lire aussi que Dieu a l’intention de guérir toutes les maladies et les infections au Retour de Christ et pendant Son règne millénaire. Tout le besoin de médecins, d’infirmières et de ceux de la profession médicale disparaîtra dans un proche avenir. Dieu envisage de S’établir de façon spectaculaire comme Celui qui guérit.

Il ne faut pas nier toutes les Ă©critures dans cet ouvrage qui Ă©tayent et donnent la preuve de ces trois phases du rĂ´le de Dieu en tant que GuĂ©risseur. Pourquoi, dans ce cas-lĂ , les Ăªtres humains veulent-ils croire que Dieu travaille par le biais des « mains des docteurs » et de la science mĂ©dicale de nos jours? Cela n’a jamais Ă©tĂ© Son Plan. La prophĂ©tie spĂ©cifie que la « science mĂ©dicale » est sur le point dâ€™Ăªtre abandonnĂ©e Ă  jamais—et remplacĂ©e par la connaissance et l’obĂ©issance aux lois divines d’une vie saine et Ă  Dieu en qualitĂ© de GuĂ©risseur!

Dieu déclare: « Je guéris »—, et « Je ne change pas. » Croyez-Le sur parole—, et ATTENDEZ-VOUS à Sa guérison!

L’acceptation des Promesses de Dieu

Au milieu du XXe siècle, Dieu a utilisĂ© Herbert W. Armstrong pour restaurer la vĂ©ritĂ© biblique inspirante au sujet de la guĂ©rison—, et la restauration simultanĂ©e du vĂ©ritable Ă©vangile Ă  l’ère de Philadelphie de Son Église (Dan. 12:4; Apoc. 3:7-13, Matt. 17:11)—, et la mission de le prĂªcher (Matt. 24:14; Marc 13:10). Ces doctrines fonctionnent encore ensemble.

À la conclusion de sa brochure La Pure Vérité sur la Guérison, M. Armstrong a écrit cette exhortation et l’a résumée sous le sous-titre: « Le Croyant Compte sur les Promesses de Dieu »:

« Le sceptique ou l’incrédule nie les PROMESSES de Dieu. Le CROYANT compte sur elles, JUSQU’À CE QUE Dieu les accomplisse.

« Dieu nous a fait de NOMBREUSES PROMESSES. Dieu promet dans (Rom. 5:10) que «... Nous serons sauvés par Sa VIE [la vie de Jésus] ». Dieu a promis le salut et la vie éternelle par Abraham. « Or c’est à Abraham et à sa semence que les PROMESSES ont été faites [les promesses de la vie éternelle] » (Gal. 3:16). Elles ont été promises à nouveau à Isaac et à Jacob. Jésus-Christ est venu pour CONFIRMER les PROMESSES faites aux pères (Rom. 15:8). Et, Abraham «... n’étant pas faible dans la foi [comme tant de personnes le sont aujourd’hui]... ne vacilla pas sur la PROMESSE de Dieu par incrédulité [ainsi que de nombreuses personnes le font aujourd’hui]; mais fut fort dans la foi, donnant gloire à Dieu; et étant PLEINEMENT PERSUADÉ que ce qu’Il [Dieu] avait promis, Il était aussi capable de l’exécuter » (Rom. 4:19-21).

« À titre indicatif, on peut toutefois noter qu’Abraham, Isaac et Jacob «... tous ceux-là sont morts dans la foi, n’ayant pas reçu les promesses... » (Héb. 11:13).

« Un ministre, semble-t-il, dépourvu soit de foi, soit de CONNAISSANCE, a écrit la chose suivante: « Des histoires de cas dans la Bible, et en particulier des milliers d’histoires de cas dans l’Église actuellement, montrent que la foi était présente dans la vie des gens, et Dieu ne les a pas guéris. »

« Je ne pouvais pas témoigner du fait que la FOI était présente dans tous ces cas—je ne peux pas juger d’autres personnes; Dieu seul le peut. »

La mĂªme lettre donne de lire ce qui suit, et j’ai Ă©tĂ© frappĂ© d’en faire le constat, dans sa lutte contre les PROMESSES de Dieu de guĂ©rir en consĂ©quence de la foi: « Qu’en est-il de la plupart de nos morts que nous avons enterrĂ©s—Mme Loma Armstrong [la femme de ma jeunesse qui est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  lâ€™Ă¢ge de 75 ans et demi], votre fils Dick... » Et quatre autres personnes.

« Ma rĂ©ponse, dans la FOI simple, c’est que ces personnes citĂ©es ci-dessus, aussi bien qu’Abraham, Isaac et Jacob, sont toutes mortes DANS LA FOI, n’ayant pas reçu les PROMESSES—PAS ENCORE! Mais dans la prochaine fraction de seconde, dans le sillage de leur perte de conscience dans la mort, ELLES SE RÉVEILLERONT GUÉRIES—dans la rĂ©surrection, et dans le ROYAUME DE DIEU! J’ai la foi que dans un futur pas si lointain, je VERRAI mon père, ma... femme, mon fils Dick et d’autres personnes que ce ministre a nommĂ©s ENTIĂˆREMENT GUÉRIS dans le Royaume de Dieu.

La Proclamation de la Seule et Plus Certaine Espérance du Monde

« Dieu dit par l’entremise de Paul: « Si dans cette vie SEULEMENT nous avons espérance en Christ, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (I Cor. 15:19).

« On doit dès lors COMPRENDRE! Dieu A PROMIS DE GUÉRIR—en conséquence de la foi et de l’obéissance!

« Point n’est besoin, cependant, de rappeler que ni vous ni moi ne pouvons dicter à Dieu comment ou quand Il accomplira CE QU’IL A PROMIS.

« Nulle part, Dieu n’a promis que nous serons guéris en toutes circonstances à tel point que nous ne mourrons jamais. Ma femme et mon fils avaient été GUÉRIS À MAINTES REPRISES! Dieu dit, « Car comme en Adam TOUS MEURENT... » (I Cor. 15:22). Mais Il promet aussi «... précisément en Christ tous seront rendus vivants ».

« Vous qui comprenez de travers ou manquez de foi, faites alors confiance aux médecins, NE SAVEZ-VOUS PAS QUE L’ÉCRASANTE MAJORITÉ DES MILLIONS DE PERSONNES QUI MEURENT, MEURENT DANS LE COURS DES SOINS DES MÉDECINS? Malgré cela, vous qui ne croyez pas, vous mettez encore votre foi dans les sociétés pharmaceutiques et dans les laboratoires de soins de santé.

« Franchement, je suis un peu indigné, car je crois sincèrement que cela touche particulièrement le CHRIST vivant, de trouver des individus qui exaltent les progrès et "l’expertise" des médecins, tout en niant que les PROMESSES de Dieu sont des promesses—, discréditant la foi en Dieu, excusant leur manque de confiance en DIEU alors qu’ils se prononcent en faveur de la confiance à placer en L’HOMME!

« Dieu a PROMIS le salut et la vie Ă©ternelle selon les MĂMES conditions qu’Il a PROMISES la guĂ©rison—, c’est-Ă -dire en consĂ©quence de l’obĂ©issance et de la foi. JĂ©sus a payĂ© notre peine, rendant possible la vie Ă©ternelle par Son sang versĂ© sur la Croix. Il a payĂ© la pĂ©nalitĂ© pour la transgression de la loi physique, rendant possible notre GUÉRISON par les coups qu’Il a reçus (Ésa. 53:5; I Pi. 2:24).

« Lui qui pardonne toutes tes iniquitĂ©s; qui guĂ©rit toutes tes maladies » (Psa. 103:3). Dans le cas oĂ¹ vous ne pouvez pas croire l’une, comment pouvez-vous croire l’autre?

« Le Dieu Éternel m’a appelé et m’a engagé à exécuter la GRANDE MISSION de Christ—, laquelle consiste à aller dans le monde entier afin de proclamer L’UNIQUE et SEULE ESPÉRANCE certaine du monde—, l’imminent et instant ROYAUME DE DIEU!

« Tous ceux que Dieu a appelés à entrer dans Son Église aujourd’hui—des personnes choisies parmi celles du monde—, ont été APPELÉES à soutenir cette proclamation MONDIALE de l’imminent ROYAUME—, c’est-à-dire la période de VIE après cette vie! »

Cherchez la Splendeur Ă  Venir

« Dieu veut que nos pensées se tournent VERS SON ROYAUME et la splendeur à venir! C’est ce que l’on entend par Colossiens 3:1.

« POURQUOI, dans ce cas-là, n’importe lequel d’entre nous devrait-il dire à Dieu: « Faites-le, MAINTENANT, Seigneur—TOUT DE SUITE », à défaut de quoi, nous laisserons tomber la foi en Dieu et nous nous fierons à L’HOMME?

« La PROMESSE de Dieu à ceux qui sont morts dans la foi, n’ayant pas ENCORE reçu les promesses, est SÛRE ET INVIOLABLE! Si nous ne pouvons pas croire cela, nous ne croyons tout simplement pas en DIEU!

« J’ai clairement indiqué que l’Église de Dieu ne condamne pas les médecins ou les autres praticiens—, ni ne prononce de jugement à l’encontre de ceux qui sont faibles dans la foi et qui s’appuient corollairement sur l’HOMME. Il y a beaucoup de choses que les médecins peuvent faire pour nous à l’époque actuelle.

« J’ai donné le PRINCIPE DE BASE: Dieu fait pour nous ce que nous, les humains, ne pouvons pas faire. L’on pourrait entrer dans des arguments sans fin et la controverse sur des questions techniques spécifiques relatives aux choses pour lesquelles nous pourrions aller vers l’homme et les choses à faire pour lesquelles nous pouvons compter sur DIEU. J’ai donné les grandes lignes directrices. L’Église encouragera le peuple de Dieu à CROIRE en Dieu—, à SE FIER À DIEU—afin de dire, avec les apôtres, «... Seigneur: AUGMENTE NOTRE FOI » (Luc 17:5).

« Après avoir Ă©crit les lignes ci-dessus, avec l’intention qu’elles soient la conclusion, j’ai allumĂ© la tĂ©lĂ©vision pour un moment de dĂ©tente. Un drame mĂ©dical Ă©tait en cours. Dans un Ă©change verbal houleux entre deux mĂ©decins—, des acteurs prirent la dĂ©fense des mĂ©decins—, l’un disait Ă  l’autre, avec colère: « Vous nâ€™Ăªtes pas un faiseur de miracles—, vous Ăªtes un mĂ©decin! »

« Dieu ne S’attend pas à ce que Ses ministres prennent vos décisions à votre place—, et l’Église de Dieu ne vous appellera pas en jugement s’il arrivait que vous alliez chez un médecin. Mais DIEU dit que l’un de Ses BIENFAITS, pour lequel Il n’impute aucune charge financière, c’est qu’Il vous offre les services miséricordieux d’un FAISEUR DE MIRACLES—le JÉSUS-CHRIST vivant! »

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