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OĂ¹ se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vĂ©ritĂ© de la Bible et qui est appelĂ©e Ă  vivre de “toute parole de Dieu.†Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonnĂ©
  • appelerait les membres mis Ă  part par la vĂ©ritĂ© pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau
A propos de l’auteur
Photo of David C. PackDavid C. Pack 

Fondateur et Pasteur Général de l’Église de Dieu Restaurée, Rédacteur en Chef du magazine The Real Truth et voix du programme télévisuel The World to Come, David C. Pack a atteint plusieurs millions de personnes dans le monde entier en proclamant les puissantes vérités de la Bible inconnues par la plupart des gens. Il est l’auteur de 80 livres et livrets, et a personnellement établi plus de 50 congrégations. Il est également apparu en tant qu’invité sur The History Channel. M. Pack a fréquenté l’Ambassador Collège à Pasadena, en Californie. Il est entré au ministère de l’Église de Dieu Universelle en 1971 et a été personnellement formé par son fondateur, Herbert W. Armstrong.

OĂ¹ se trouve la vĂ©ritable Église? Et son incroyable histoire!

par David C. Pack

Il y a environ 2,000 ans, Jésus Christ construisit Son Église, et Il a promis qu’elle ne serait jamais détruite (Matt. 16: 18)!

MĂªme Christ prĂ©dit qu’elle serait petite et persĂ©cutĂ©e, et qu’elle devrait passer Ă  travers sept ères, cette Église, avec de fidèles leaders et des membres de tous les Ă¢ges, endura et continua (persĂ©vĂ©ra) malgrĂ© tout. Et elle fut reconnue par ceux qui savaient ce qu’ils devaient regarder et rechercher pour l’identifier.

OĂ¹ Ă©tait donc cette Église, pour presque deux millĂ©naires? Peut-elle Ăªtre trouvĂ©e dans l’histoire et retracĂ©e aujourd’hui? Comment est-elle identifiĂ©e?

Aussi fascinant et captivant que vous n’avez jamais lu auparavant, voici l’étonnante, inspirante et véritable histoire de l’Église de Dieu!

Introduction

JĂ©sus Christ dĂ©clara: “...Je bĂ¢tirai Mon Église, et que les portes du sĂ©jour des morts ne prĂ©vaudront point contre elle†(Matt. 16: 18). Cette Église, Son Église, la vĂ©ritable Église, fut prophĂ©tisĂ©e de ne jamais s’éteindre, de ne jamais mourir. MĂªme si elle a semblĂ©e disparaĂ®tre, comme elle dĂ©clinait et se relevait au cours des siècles, Christ, qui l’a activement guidĂ©e, S’est assurĂ© qu’elle ait au moins quelques fidèles serviteurs, appelĂ©s et remplis avec Son Esprit, pour la garder vivante.

Non reconnue et rejetĂ©e comme un culte ou une secte à l’extĂ©rieur du cercle du supposĂ© Christianisme, l’Église de Dieu a endurĂ© chaque Ă©preuve et chaque tempĂªte qu’elle a du confrontĂ©es. Ce livre, l’identifie, et il est le rĂ©cit directement de l’histoire, de la vĂ©ritable Église de Dieu.

Pour presque 2,000 ans, presque tous ont regardĂ© dans la mauvaise direction pour l’Église de Dieu. La vĂ©ritable Église fut appelĂ©e hors de ce monde, hors de ses religions, de ses croyances, de ses coutumes, de ses philosophies et de ses traditions. Le mot traduit à travers le Nouveau Testament pour â€œĂ‰glise†vient du mot Grec ecclesia, signifiant Ăªtre “appelĂ© hors deâ€, et l’Église de Christ est/a sortit de ce monde. Cela a fait, que ce fut plus difficile pour les historiens traditionnels de la situer. Contrairement aux historiens dans l’Église, ils ne savaient tout simplement pas à/pour quoi regarder.

Puisque la Bible dĂ©clare que tout le monde est sĂ©duit (Apo. 12;9), aveuglĂ© (II Cor. 4:4), et coupĂ© de Dieu (És. 59: 1-2), il est Ă©vident que la civilisation entière ne pourrait jamais Ăªtre grandement influencĂ©e par la vĂ©ritĂ© ou par la vĂ©ritable Église qui l’a toujours soutenue. Cela aide à expliquer pourquoi si peu de gens se convertissent dans cet Ă¢ge ou n’importe quel autre. En fait, il est Ă©vident que seulement ce prochain passage, que la vĂ©ritable Église de Dieu ne serait jamais grande. Notez comment Christ S’adresse à Son Église dans Luc 12:32: “Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvĂ© bon de vous donner le royaume.â€

Les Ă©glises respectĂ©es et acceptĂ©es de ce monde le sont parce qu’elles enseignent les doctrines et les traditions populaires familières aux gens. D’aucune façon que ces dĂ©nominations bien-connues soi-disant ChrĂ©tiennes, puissent Ăªtre considĂ©rĂ©es un “petit troupeau.†Au lieu, plusieurs d’entre elles, sont composes de millions, ou mĂªme de centaines de millions de convertis et d’adhĂ©rents.

Explorant l’histoire cachée

Ce livre conduira le lecteur sur un voyage rĂ©ellement extraordinaire à travers un corridor de l’histoire gĂ©nĂ©ralement peu frĂ©quentĂ©, du commencement de l’Église de Dieu en l’an 31 de notre ère jusqu’à prĂ©sent. Avant d’embarquer pour ce voyage, il y a trois termes ou concepts qui ont besoin dâ€™Ăªtre expliquĂ©s brièvement. Cela vous aidera pour dĂ©buter:

(1) L’Église que Jésus construisit a toujours été appelée l’Église de Dieu. Ce nom est trouvé douze fois dans le Nouveau Testament.

(2) Dans le livre de l’Apocalypse, aux chapitres 2 et 3, il y a sept messages adressĂ©s aux sept â€œĂ‰glises†respectives. Lorsque cela est compris, ce sont actuellement sept ères couvrant toute l’histoire de l’Église du Nouveau Testament histoire, de AD 31 jusqu’au retour de JĂ©sus Christ. La Bible enseigne que Christ a travaillĂ© avec Son Église à travers sept ères successives et sĂ©parĂ©es. Dans ces deux chapitres de la Bible, Christ dĂ©crit brièvement chacune des ères ou phases de Son Église. Les cinq premières ères (avec l’exception de la deuxième) sont dĂ©crites comme ayant leur propre et unique ensemble de problèmes spirituels et doctrinaux qui Ă©ventuellement les conduisit vers leur chute. Chaque fois que cela est arrivĂ©, Dieu suscitait un nouveau leader pour Ă©tablir l’ère suivante. Ces sept ères sont: Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et LaodicĂ©e.

Originellement, ces ères correspondent à sept villes à la suite les unes après les autres (et dans l’ordre mentionnĂ©) sur une route de courrier en Asie Mineure (maintenant dans l’ouest de la Turquie). Chaque ville dĂ©montrait une attitude qui lui Ă©tait propre et qui existait dans les sept ères dont elles reprĂ©sentaient. Christ fut capable d’employer ces villes pour montrer un modèle spirituel qui s’étendrait sur toute l’histoire de Son Église pour les 2,000 ans suivant, d’AD 31 jusqu’à Son retour.

Les dates assignĂ©es à ces ères successives sont “approximatives†et nous ne pouvons pas Ăªtre absolument dogmatiques au sujet de chaque petit dĂ©tail, date et Ă©vènement inclus. Mais les prophĂ©ties au sujet de ces ères sont très certains, passĂ©s, prĂ©sents et futurs, et l’histoire en tĂ©moigne. Nous examinerons soigneusement les descriptions dans Apocalypse 2 et 3 qui correspondent à chacune de ces sept ères.

Christ donna diffĂ©rentes spĂ©cifiques descriptions identifiant chacune de ces ères, crĂ©ant une sĂ©rie de marqueurs permettant de discerner aux historiens et aux Ă©tudiants de la Bible assez d’informations pour situer avec succès l’Église de Dieu à tout moment dans l’histoire.

(3) Les tribus perdues de l’ancienne nation d’IsraĂ«l, ou “les brebis perdues†de la maison d’IsraĂ«l, qui est fait rĂ©fĂ©rence dans ce livre, correspond au royaume du nord d’IsraĂ«l, qui alla en captivitĂ© vers 718 BC. SĂ©parĂ©es du royaume de Juda, ces tribus perdirent plus tard leur propre identitĂ©. Les apĂ´tres furent envoyĂ©s vers ces IsraĂ©lites Ă©parpillĂ©s, parce que plusieurs d’entre eux devaient Ăªtre appelĂ©s par Dieu dans Son Église.

Premièrement, notez cette incroyable citation parmi plusieurs qui vont suivre. Elle provient des membres de la vraie Église qui existait en 1404: “Nous ne trouvons pas nul part dans les Ă©crits de l’Ancien Testament que la lumière de la vĂ©ritĂ© et de la saintetĂ© fut en aucun moment complĂ©tement Ă©teinte. Il y a toujours eu des hommes qui ont marchĂ© fidèlement dans le sentier de la justice. Leur nombre a Ă©tĂ© quelques fois rĂ©duit à quelques uns, mais il n’a jamais Ă©tĂ© totalement anĂ©antit. Nous croyons que cela a Ă©tĂ© le mĂªme cas du temps de Christ jusqu’à maintenant; et que ce sera le cas jusqu’à la fin. Parce que, si l’Église de Dieu fut fondĂ©e, c’était pour qu’elle puisse durer jusqu’à la fin des temps…Nous ne croyons pas que l’Église de Dieu ait absolument quittĂ© la voie de la vĂ©ritĂ©; mais une partie a cĂ©dĂ©, et comme il est vu, la majoritĂ© fut conduite à l’écart par le diable†(Histoire of Albigeois, Comba, p. 10-11).

Comme aucune autre histoire

Ce livre est complĂ©tement diffĂ©rent de tout autre que vous n’avez jamais lu, ou possiblement, ne lirez jamais. Ses pages prĂ©sentent une vĂ©ritable histoire dramatique, et inĂ©dite! Le marqueur qui identifie la vĂ©ritable Église, et les faits de l’histoire enregistrĂ©s ici à ce sujet, sont plus fascinants que n’importe quelle nouvelle ou Romain, et ce volume ne commence seulement à couvrir ce qui peut Ăªtre connu au sujet du vrai peuple de Dieu.

La personne qui vient en contact et qui arrive, qui en vient à comprendre l’histoire de la vĂ©ritable Église de Dieu, est frappĂ©e, changĂ©e d’une manière permanente par les expĂ©riences, les apprentissages, les souffrances, et la dĂ©termination de ceux qui les ont vĂ©cus, grands et/ou petits. Une fois que vous avez commencĂ© à lire ce livre, vous trouverez difficile d’arrĂªter. Et lorsque vous l’aurez terminĂ©, vous ne serez plus jamais capable de regarder l’histoire des Ă©vènements ordinaires, ou mondains, de la mĂªme manière! Ce voyage conduit à une seule Église encore en existence aujourd’hui.

Chapitre Un – OĂ¹ est l’Église de Dieu aujourd’hui?

Dans une des plus puissantes, dramatiques et profondĂ©ment importantes dĂ©clarations dans la Bible, JĂ©sus Christ dĂ©clara: “…Je bĂ¢tirai Mon Église†(Matt. 16:18). Il n’a pas dit: â€œĂ‰glises,†“fraternisations,†“sectes,†“dĂ©nominations†ou “communautĂ©s de croyants.†Peu importe que les hommes essaient de placer une interprĂ©tation là-dessus, ce passage parle d’une seule Église, d’une seule organisation unifiĂ©e et non-divisĂ©e! JĂ©sus continua: “...et que les portes du SĂ©jour des morts ne prĂ©vaudront point contre elle.†Il a promis que Son Église ne serait jamais dĂ©truite.

Plus de 2000 diffĂ©rentes organisations soi-disant ChrĂ©tiennes ont Ă©tĂ© “construites†par des hommes aux États-Unis. Et il y en a une autre à tous les trois jours. Des estimĂ©s placent le nombre de ces soi-disant ChrĂ©tiens à environ 2 milliards. MĂªme si la participation à ces Ă©glises semble s’accroĂ®tre, elle ne s’accroit pas aussi vite que la confusion entourant la question de laquelle est la bonne Église.

MĂªme s’il est dit: “Ils ne peuvent pas tous avoir tort,†c’est plus juste de dire: “Ils ne peuvent pas tous avoir raison.†Si Christ a construit Son Église comme Il a dit, alors, elle peut Ăªtre trouvĂ©e quelque part sur terre aujourd’hui, et c’est la seule bonne Église. Mais nous devons demander: Comment la trouvons-nous? Ă€ quoi devons-nous regarder? Comment l’identifions-nous? Comment la reconnaĂ®trons-nous lorsque nous la verrons?

Le début de la «religion»

Lorsque j’étais jeune, ma mère me forçait à lire des livres. J’ai passĂ© plusieurs Ă©tĂ©s à complaire à ses exigences de lire “un livre par semaine.†J’ai aimĂ© lire la majoritĂ© d’entre eux, et je suis très reconnaissant qu’elle ait fait cela. Lors de deux ou de trois occasions, j’ai lu dans la Bible et j’essayais de comprendre tout en lisant. Mais je n’ai jamais Ă©tĂ© très loin, parce que ça n’avait pas de sens pour moi. Je ne pouvais tout simplement pas comprendre la Bible.

En dĂ©pit de ce manque de comprĂ©hension, lorsque j’atteignis seize ans, je fus “confirmé†dans l’église dont j’étais nĂ©. Je me rappelle d’avoir eu à me prĂ©senter devant un groupe de “diacres†pour rĂ©pondre à quelques questions, dont je ne me souviens plus. Je me rappelle toutefois, d’avoir fait des affirmations gĂ©nĂ©rales au sujet de cette dĂ©nomination, mais je me rappelle aussi que je n’étais pas du tout concernĂ© à savoir si c’était la bonne Église, ou si j’accomplissais la dĂ©finition biblique d’un ChrĂ©tien.

Aucune de ces questions ne m’intĂ©ressaient. Je croyais vaguement que Dieu existait, mais sans Ăªtre rĂ©el pour moi. Je n’ai certainement jamais essayĂ© de construire une relation personnelle avec Lui ou essayĂ© de trouver Sa vraie Église. Je ne priais, ni n’étudiais Sa Parole pour en Ăªtre dirigĂ©, ou recevoir de l’instruction doctrinale. Ces intĂ©rĂªts n’entrèrent pas dans mon esprit jusqu’à l’annĂ©e suivante, en 1966, lorsque j’entendis une voix puissante à la radio qui m’a initiĂ© à la dĂ©claration de Christ dans Matthieu 16: 18. Je commençai à me questionner oĂ¹ je pourrais trouver cette vraie Église. J’ai rĂ©alisĂ© immĂ©diatement qu’elle devait exister parce que, juste par l’étude de base, j’en suis venu à comprendre la promesse de Christ qu’elle ne serait jamais dĂ©truite.

Les traditions des hommes

JĂ©sus dĂ©clara quelque chose que presque personne ne semble croire ou mĂªme connaĂ®tre: “C’est en vain qu’ils M’honorent, en enseignant des prĂ©ceptes (doctrines) qui sont des commandements d’hommes†(Matt. 15: 9). Dans Marc, le rĂ©cit parallèle de cette dĂ©claration, Christ continua: “…vous anĂ©antissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition†(Marc 7: 9).

Le Christianisme de ce monde est rempli avec des traditions. Une de ces plus grosses, est la vue traditionnelle de l’Église du Nouveau Testament. La plupart des ministres, des thĂ©ologiens et des extrĂ©mistes religieux dĂ©finissent typiquement l’Église de cette manière: “Tous ceux qui croient sincèrement en JĂ©sus Christ comme leur Sauveur, constituent la vraie Église.†C’est souvent suivi par la dĂ©claration familière: “Il y a plusieurs routes menant au ciel†ou encore: “Il y a plusieurs rayons sur la roue du salut.†MĂªme si la Bible n’enseigne pas que le ciel est la rĂ©compense de ceux qui sont sauvĂ©s, l’implication claire de ces clichĂ©s est que les gens peuvent croire ce qu’ils veulent, ou faire partie de n’importe quel groupe ou organisation qu’ils choisissent, et Ăªtre encore un ChrĂ©tien, recevant le salut, peu importe ce qu’il est. MĂªme si les gens croient sincèrement ces idĂ©es traditionnelles, ils sont sincèrement sĂ©duits!

Ma recherche me conduisit à une preuve absolue oĂ¹ Ă©tait l’Église que Christ avait promis de construire. J’ai appris que cette Église pouvait Ăªtre soigneusement tracĂ©e à travers les 2,000 ans d’histoire du Nouveau Testament. J’étais choquĂ©. Je ne pouvais pas croire que la Bible Ă©tait aussi claire sur un sujet qui confond autant de gens.

Votre Bible dĂ©clare: “Car Dieu n’est pas un Dieu de dĂ©sordre (confusion), mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints [le contexte montre que cela fait rĂ©fĂ©rence à toutes les congrĂ©gations de la vraie Église, pas toutes les organisations des hommes]†(I Cor. 14: 33).

L’Église de Dieu (composĂ©e de plusieurs congrĂ©gations) devait dĂ©montrĂ©e de la paix, pas de la confusion. Vous n’avez pas à Ăªtre confus au sujet de l’identitĂ© de la vraie Église. Dieu commande: “Mais examinez (dans le sens de prouver) toutes choses; retenez ce qui est bon†(I Thes. 5: 21). MĂªme si cela s’adresse surtout aux choses spirituelles (et non pas aux choses courantes de la vie, telles qu’une automobile, une maison, etc..), ça dit “TOUTES choses,†pas “quelques choses,†et de retenir ce qui est bon! Surement, Dieu n’exclurait pas quelque chose d’une telle magnitude aussi suprĂªmement vitale, importante, qu’oĂ¹ se trouve Sa vraie Église. Et Il ne mettrait jamais l’emphase sur le fait de prouver oĂ¹ elle se trouve aux gens, si on ne pourrait pas le prouver et la trouver!

Le plus que j’ai Ă©tudiĂ© les autres doctrines de la Bible, le plus j’ai appris que les Ă©glises de ce monde avaient torts, sur virtuellement toutes choses! Chaque Ă©criture après l’autre contredit chaque idĂ©e traditionnelle “ChrĂ©tienne†dont j’avais Ă©tĂ© enseignĂ©e. J’étais Ă©tonnĂ©, surpris, à la facilitĂ© de trouver des preuves claires, irrĂ©futables et directes, que mĂªme la plupart des traditions populaires des grosses dĂ©nominations ne sont pas basĂ©es sur la Bible, du tout!

Chaque fois que j’étudie une doctrine de la Bible, que ce soit sur le salut, ou le baptĂªme, qui et/ou quoi est Dieu, l’évangile, la mort et l’enfer, la loi et le pĂ©chĂ©, la grĂ¢ce, Ăªtre nĂ© de nouveau, le Sabbat ChrĂ©tien, la vraie origine des supposĂ©es fĂªtes “ChrĂ©tiennesâ€, oĂ¹ les tribus de l’ancienne nation d’IsraĂ«l sont rendues aujourd’hui, la suite des Ă©vènements prophĂ©tiques prĂ©cĂ©dant le retour de Christ et beaucoup d’autres sujets, j’ai accumulĂ© d’indĂ©niables preuves de ce que la Bible enseigne rĂ©ellement! J’étais excitĂ© et fascinĂ©. J’ai trouvĂ© que les Ă©glises de ce monde Ă©taient invariablement confuses sur tous ces points (et beaucoup d’autres) des enseignements de la Bible. J’en suis venu à rĂ©aliser qu’il devait y avoir une Église qui croyait correctement et pratiquait toutes les doctrines de la Bible.

J’ai appris que cette Église existait, et que la preuve l’identifiant et la mettant à part de toutes les autres Ă©glises du Christianisme reconnu et populaire, cette preuve n’était pas diffĂ©rente que la preuve de n’importe quelle autre preuve des autres doctrines bibliques. J’ai aussi appris que l’étendue de la preuve, le volume des faits, Ă©tait vaste, presque Ă©crasant en volume.

Un «petit troupeau» persécuté

Lorsqu’Il parlait à Ses disciples au sujet de l’importance de chercher le royaume de Dieu, Christ dit: “Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvĂ© bon de vous donner le royaume†(Luc 12: 32). D’aucune manière une Ă©glise ne peut contenir ou englober des millions de personnes, encore moins deux milliards collectivement, et Ăªtre considĂ©rĂ©e un “petit troupeau.â€

Christ comprenait que Son Église, Son petit troupeau, serait persĂ©cutĂ© et mĂ©prisĂ© par le monde. Juste avant Sa crucifixion, Il dĂ©clara: “Souvenez-vous de la parole que Je vous ai dite: le serviteur n’est pas plus grand que son maĂ®tre. S’ils M’ont persĂ©cutĂ©, ils vous persĂ©cuteront aussi†(Jean 15:20). Dans le verset prĂ©cĂ©dent, dans le contexte, JĂ©sus avait rappelĂ© à Ses disciples que: “...Je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait†(v. 19).Bien sĂ»r, Christ fut persĂ©cutĂ©, au point de subir une horrible crucifixion après une nuit de torture brutale. Par consĂ©quent, la vraie Église peut aussi s’attendre à Ăªtre persĂ©cutĂ©e, et dĂ©testĂ©e! Ceux qui sont dans cette Église ne sont pas “de ce monde.†Le monde les ressent et les dĂ©teste (hait) pour cela (Rom. 8: 7). Christ employa Paul pour enregistrer: “Or, tous ceux qui veulent pieusement en JĂ©sus Christ seront persĂ©cutĂ©s†(II Tim. 3: 12). Le mot “tous†signifie ce qu’il dit!

ConsidĂ©rez ce que nous venons de discuter. Combien de petites Ă©glises pouvez-vous nommer qui sont petites, persĂ©cutĂ©es, pas de ce monde, et mĂªme haĂ¯es, ou dĂ©testĂ©es à cause de cela? Pensez à celles dont vous Ăªtes familier. Y en a-t-il une qui remplie cette description? SĂ»rement pas plusieurs!

L’importance du nom de l’Église

Les Ă©glises de ce monde ont plusieurs noms diffĂ©rents, et en dĂ©rivent de diverses manières. Ces noms incluent des doctrines particulières qu’elles enseignent, ou encore de noms d’hommes qui les ont fondĂ©es, ou le nom ou le type de gouvernement humain de leur Ă©glise qu’ils ont inventĂ©e, leur location, ou leur vue et leur grosseur, comme les mots: universelle, mondiale, catholique, dans le but dâ€™Ăªtre reconnue, ouverte à tous.

La veille de Son épreuve, Christ pria pour Son Église. Voici ce qu’Il dit:

“...Père Saint, garde en Ton nom ceux que Tu M’as donnĂ©s, afin qu’ils soient un comme Nous. Lorsque J’étais avec eux dans le monde, Je les gardais en Ton nom ...Je leur ai donnĂ© Ta parole; et le monde les a haĂ¯s, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme Moi Je ne suis pas du monde. Je ne Te prie pas de les Ă´ter du monde, mais de les prĂ©server du mal. Ils ne sont pas du monde, comme Moi Je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par Ta vĂ©ritĂ©; Ta Parole est la vĂ©rité†(Jean 17: 11-12, 14-17).

Il y a douze endroits sĂ©parĂ©s oĂ¹ le Nouveau Testament enregistre que la vraie Église a gardĂ© le nom du Père, de Dieu. Les cinq premiers endroits, font rĂ©fĂ©rences à toute l’Église, ou le Corps de Christ. Les quatre suivants, parlent d’une congrĂ©gation locale spĂ©cifique, tout en employant le mĂªme terme â€œĂ‰glise de Dieu.†Cela peut faire rĂ©fĂ©rence à l’Église de Dieu en JudĂ©e ou à Corinthe, etc. Les trois derniers endroits, font rĂ©fĂ©rences collectivement à toutes les congrĂ©gations locales combinĂ©es. Et elles utilisent toutes le terme â€œĂ‰glises de Dieuâ€:

(1)-Actes 20:28: Ce verset est une instruction aux anciens de “paĂ®tre l’Église du Seigneur (de Dieu).â€

(2) I Cor. 10:32: “Ne soyez pas en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Église de Dieu.â€

(3) I Cor. 11:22: “...ou mĂ©prisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien?â€

(4) I Cor. 15:9: Paul a Ă©crit la mĂªme chose à deux congrĂ©gations: “...parce que j’ai persĂ©cutĂ© l’Église de Dieu.â€

(5) Gal. 1:13: “...je persĂ©cutais à outrance et je ravageais l’Église de Dieu.â€

(6) I Cor. 1:2: “à l’Église de Dieu qui est à Corinthe.â€

(7) II Cor. 1:1: “à l’Église de Dieu qui est à Corinthe.â€

(8) I Tim. 3:5: Paul s’adresse à tous les anciens d’une congrĂ©gation locale: “Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu?â€

(9) I Tim. 3:15: “...comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant.†Ce verset ajoute un mot descriptif à Dieu en employant le terme “vivant.â€

(10) I Cor. 11:16: “...nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Églises de Dieu.â€

(11) I Thes. 2:14: “Car vous, frères, vous Ăªtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui sont en JĂ©sus Christ dans la JudĂ©e.â€

(12) II Thes. 1:4: “Aussi nous glorifions-nous de vus dans les Églises de Dieu.â€

Dans cet Ă¢ge moderne, pour des raisons lĂ©gales de corporation, l’Église de Dieu peut employer un nom descriptif en plus pour se distinguer d’une autre â€œĂ‰glise de Dieuâ€, ceux qui se sont appropriĂ© le nom de Dieu, mais qui n’obĂ©issent pas à Ses commandements, croyant que Ses vraies doctrines ou de faire Son Å’uvre. Herbert W. Armstrong, le leader du vingtième siècle de l’Église, choisit le nom de Église Universelle de Dieu et avant ça, Radio Église de Dieu. Nous avons choisi le nom de l’Église de Dieu RestaurĂ©e.

Quelques dĂ©nominations de confessions diverses peuvent avoir quelques doctrines correctes, mĂ©langĂ©es avec beaucoup d’erreurs, quelques unes s’approprient le nom de l’Église de Dieu. Ce chapitre expliquera plus tard pourquoi si peu d’Églises peuvent mĂªme avoir un nombre significatif de vĂ©ritĂ©, mais choisissent d’accepter une variĂ©tĂ© de fausses doctrines. Seulement une Église sur la face de la terre a le bon nom et enseigne toutes les autres vraies doctrines que la Bible enseigne! Rappelez-vous que Christ pria: “Sanctifie-les par Ta vĂ©ritĂ©. Ta parole est la vĂ©ritĂ©.†L’Église avec et par laquelle Christ travaille, dirige, guide et sanctifie, mise à part, par la croyance de la pure vĂ©ritĂ© de la Parole de Dieu!

En plus de porter le nom de â€œĂ‰glise de Dieu,†nous avons vu que la vraie Église est sortie du monde, qu’elle est petite, et persĂ©cutĂ©e, mĂªme au point dâ€™Ăªtre haĂ¯e pour cela. Cette Église est aussi mise à part à cause de ses croyances et de ses pratiques, qui sont en accord parfaitement avec la vĂ©ritĂ© de la Bible!

Unifié par la Parole de Dieu

Les hommes ont leurs propres dĂ©finitions diffĂ©rentes, de ce qu’est actuellement l’Église, et elles pourraient Ăªtre Ă©numĂ©rĂ©es sur une liste sans fin, mais seulement la dĂ©finition de la Bible, la dĂ©finition de Dieu, a de l’importance. Lisez-la vous-mĂªmes, de votre Bible. Paul a Ă©crit à TimothĂ©e: “Mais afin que tu saches...comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vĂ©rité†(I Tim. 3: 15). Ă€ la fin, aucune autre dĂ©finition, inventĂ©e par les hommes, n’est acceptable. Cette dĂ©finition de l’Église que Christ construisit, nous guidera à travers le reste du chapitre. L’Église de Dieu a (possède) et enseigne la “vĂ©ritĂ©.â€

Nous avons discutĂ© comment les Ă©glises de ce monde sont confuses, divisĂ©es par des dissensions sans fin sur les doctrines et les pratiques. Amos 3: 3 demande: “Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en Ăªtre convenus?†La rĂ©ponse est NON!

Les Ă©glises de ce monde ne pratiques pas le principe de ce qui est Ă©crit exactement: “...l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Matt. 4: 4). Ă€ la place, puisqu’ils suivent les nombreuses diffĂ©rentes traditions des hommes, des dissensions sans fin, qu’ils sont sĂ©parĂ©s, divisĂ©s et qu’ils crĂ©ent de plus en plus d’églises d’hommes, ces organisations gĂ©nĂ©ralement, ne “marche pas ensemble,†parce qu’elles ne “s’accordent pasâ€, ni entre elles ni avec Dieu! (Et nous avons vu que cela commence avec/par la dĂ©finition de l’Église du Nouveau Testament.)

L’Église de Dieu est différente. Plusieurs versets du Nouveau Testament démontrant que l’Église dont Christ construisit, est unifiée, et que tous ses membres et ses congrégations marchent ensemble en complète harmonie, et avec Dieu et Christ.

Un point important ici, dĂ©montrer de l’unitĂ© dans la vraie Église, dĂ©coule de la prière de Christ dans Jean 17, lors de cette soirĂ©e oĂ¹ Il fut trahi, notez:

“Et Je Me sanctifie Moi-mĂªme pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiĂ©s [mis à part] par la vĂ©ritĂ©. Afin que tous soient un, comme Toi, Père, Tu es en Moi, et comme Je suis en Toi, afin qu’eux aussi soient un en Nous, pour que le monde croie que Tu M’as envoyĂ©. Je leur ai donnĂ© la gloire que Tu M’as donnĂ©e, afin qu’ils soient un comme Nous sommes un, Moi en eux, et Toi en Moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que Tu M’as envoyĂ© et que Tu les as aimĂ©s comme Tu M’as aimé†(Jean 17:19, 21-23).

Ce sont-là de puissantes dĂ©clarations! Christ voulait que Son Église soit unifiĂ©e, “uneâ€, pas moins que ne l’étaient Lui et Son Père! Il n’y a aucune place pour la dissension dans une Église qui est aussi unifiĂ©e. Ces versets dĂ©crivent une unitĂ© parfaite par la vĂ©ritĂ©, la mĂªme sorte d’unitĂ© que le Père et Christ profitent. C’est cette sorte d’unitĂ© qui permet aux vrais ChrĂ©tiens dâ€™Ăªtre “en†eux, Ăªtre en Christ et dans le Père (Jean 17:21).

MĂªme dans l’Ancien Testament, David enregistra: “Voici, oh! qu’il est agrĂ©able, qu’il est doux, pour des frères de demeurer ensemble !†(Psa. 133: 1).

Nous examinerons dans le prochain chapitre plusieurs passages du Nouveau Testament pour voir si, en fait, cette sorte de merveilleuse unitĂ© Ă©tait visible après que l’Église du Nouveau Testament vint à exister. Nous verrons aussi si les serviteurs de Dieu enseignèrent et propagèrent cette sorte d’entente et nous apprendrons comment cette unitĂ© a Ă©tĂ© atteinte.

Maintenant, notez cette brève description par Christ de Son Église naissante. Lors de la PentecĂ´te (AD 31), l’Église du Nouveau Testament, tous les disciples, Ă©taient “assemblĂ©s†(Actes 2: 1), c’est en ce jour oĂ¹ elle fut fondĂ©e, 3,000 convertis furent baptisĂ©s. Ils formaient le vĂ©ritable commencement de la construction de l’Église de Christ. La description initiale est: “Ils persĂ©vĂ©raient dans l’enseignement des apĂ´tres†(v, 42), “tous ceux qui croyaient Ă©taient dans le mĂªme lieu†(v. 44), et “ils Ă©taient chaque jour ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicitĂ© de coeur†(v. 46).

De ces versets, nous voyons clairement que l’Église dont Christ construisit, Ă©tait unifiĂ©e, en accord, sur les doctrines ou les enseignements, et ils Ă©taient ensemble. Notez le verset 47: “...Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui Ă©taient sauvĂ©s.†Dans l’Église, Christ guide et dirige, Il est Celui qui ajoute, qui la construit!

Alors, ce sont des versets qui dĂ©clarent clairement que Christ construisit Sa seule et unique Église, Il la construisit unifiĂ©e, c’est Sa “Maisonâ€, une organisation!

Chapitre Deux – Seulement une organisation

Le Nouveau Testament parle de l’Église de Dieu comme Ă©tant la mĂªme chose que “le Corps de Christ.†Cela introduit une remarquable comprĂ©hension.

Dans sa lettre aux Corinthiens, Paul enregistra que l’Église avait plusieurs membres sĂ©parĂ©s (des frères individuels), et qu’elle Ă©tait comparĂ©e à diffĂ©rents membres du corps humain, et que tous ces membres Ă©taient tous connectĂ©s. Une Ă©tude approfondie du chapitre 12 ajoute de la comprĂ©hension. Les versets 12 à 14 dĂ©clarent: “Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgrĂ© leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, Ă©tĂ© baptisĂ©s dans un seul Esprit, pour former un seul corps ...ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formĂ© de plusieurs membresâ€

Lorsqu’une personne est convertie, s’est repentie, qu’elle ait été baptisée, et reçue le Saint Esprit de Dieu, ces versets révèlent qu’elle a actuellement été placée dans le Corps de Christ aussi bien que dans l’Église de Dieu.

Plusieurs sont confus par ce que cela signifie. En d’autres mots, qu’est-ce exactement, l’Église ou le Corps du Christ dans lequel une personne est baptisĂ©e? Lorsque JĂ©sus Christ marcha sur la terre, Son enseignement de l’évangile d’autres, et tous les miracles et les Å“uvres qu’Il fit, furent tous faits lorsqu’Il Ă©tait dans Son corps physique. Bien sĂ»r, après Sa crucifixion et Son embaumement, le corps de Christ fut plus tard ressuscitĂ© comme Esprit, avant de monter au ciel, exigent que Son Oeuvre et Sa prĂ©dication soient transfĂ©rĂ©es à une autre entitĂ©, Son Église, que les Écritures font claires, que plus tard, JĂ©sus Christ considĂ©ra Ăªtre Son “Corps,†continuant sur terre ce qu’Il avait dĂ©butĂ©.

Le contexte de I Corinthiens 12 utilise l’analogie des pieds, mains, yeux, oreilles et bouche pour dĂ©montrer comment les diffĂ©rentes parties du corps humain (le corps de Christ avait dĂ©jà Ă©tĂ© humain) sont connectĂ©es ou inter reliĂ©es, avec et dans la mĂªme personne. Paul continua: “Maintenant, Dieu a placĂ© chacun des membres dans le corps comme Il a voulu. Si tous Ă©taient un seul membre, oĂ¹ serait le corps? Maintenant donc, il y a plusieurs membres, et un seul corps†(I Cor. 12: 18-20).

La croyance populaire

Comprenons un peu plus ce que cela signifie. Le monde “ChrĂ©tien†enseigne que le Corps de Christ, l’Église de JĂ©sus, consiste en plusieurs dĂ©nominations, fraternisations ou communautĂ©s de croyants, qui se disent toutes connectĂ©es ou reliĂ©es au Saint Esprit Å“uvrant dans chacun des croyants, peu importe leur association. (Beaucoup, beaucoup de sources attestent de cette pensĂ©e populaire.) Mais, cela est totalement contraire à ce que la Bible enseigne au sujet du Corps du Christ. Cette idĂ©e substitue, une contrefaçon très claire! En effet, que le Christ et Son Corps sont divisĂ©s parmi plusieurs groupes ou organisations. Nous vous dĂ©montreront que cela n’est pas le cas.

Nous ne pouvons “interprĂ©ter†I Corinthiens 12 et lui faire dire ce que nous voulons! Ces versets ne dĂ©crivent pas un corps “spirituel†amorphe, dĂ©connectĂ©, de gens qui n’agrĂ©ent pas et d’organisations par le soi-disant Christianisme. Tout pied, Å“il, ou oreille qui est dĂ©connectĂ© ou coupĂ© du corps humain, sans le support du sang, meurt! Aucune partie du corps ne peut vivre longtemps sans Ăªtre attachĂ©e au reste di corps! Dieu crĂ©a le corps humain, donc, Il comprend Ă©videmment l’analogie qu’Il a inspirĂ©e.

Plus de signification du «Corps»

Pour plus de preuve sur la signification du corps, considĂ©rez deux autres Ă©critures, Ă©crites à deux congrĂ©gations diffĂ©rentes sous le leadership de Paul.

Notez cette dĂ©claration à la congrĂ©gation des Colossiens “Il [Christ] est la TĂªte du Corps de l’Église†(Col. 1:18). Maintenant, lisez la première instruction de Paul à la congrĂ©gation des ÉphĂ©siens. Parlant de ce que Dieu plaça sous le contrĂ´le de Christ, Paul a Ă©crit: “Il (Dieu) a tout mis sous Ses [Christ] pieds, et Il L’a donnĂ© pour Chef supreme à l’Église, qui est Son Corps†(Éph. 1:22-23). La dĂ©finition de la Bible du Corps du Christ c’est l’Église! Ils sont la mĂªme et unique entitĂ©.

De plus, au chapitre 4 d’ÉphĂ©siens, Paul continua d’exhorter les frères de: “vous efforçant de conserver l’unitĂ© de l’Esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps [Église] et un seul Esprit, comme aussi vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s à une seule espĂ©rance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptĂªme un seul Dieu et Père de tous †(Éph. 4: 3-6). Encore, il ne doit pas y avoir de confusion au sujet de l’unitĂ© et de l’harmonie que ce verset demande et exige du peuple de Dieu. Rappelez-vous comment Christ pria pour cette sorte d’unitĂ© et d’harmonie.

Quelques versets plus loin, Paul décrit l’importance d’un ministère fidèle, travaillant activement avec l’Église de Dieu et lui enseignant. Lisez soigneusement afin de bien comprendre le long passage très important suivant d’Éphésiens 4:

“Et Il a donnĂ© les uns comme apĂ´tres, les autres comme prophètes, les autres comme Ă©vangĂ©listes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’Oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unitĂ© de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait (mature), à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportĂ©s à tout vent de doctrines, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de sĂ©duction, mais que, professant la vĂ©ritĂ© dans la charitĂ©, nous croissions à tous Ă©gards en Celui qui est le Chef, Christ. C’est de Lui, et grĂ¢ce à tous les liens de Son assistance, que tout le Corps, bien coordonnĂ© et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-mĂªme dans la charitĂ© (l’amour)†(Éph. 4: 11-16).

Un type du corps humain de Christ

L’Église est un type du propre Corps physique de Christ lorsqu’Il Ă©tait sur terre et, comme Il est la TĂªte (le Chef), Il le gouverne, le dirige et l’édifie, ajoutant quotidiennement (Actes 2: 47). Les versets mentionnĂ©s ci-haut, dĂ©crivent le Corps comme Ă©tant unifiĂ© dans la vĂ©ritĂ© doctrinale et dans l’amour. (Un autre chapitre explique comment ces deux points travaillent ensemble.) Phrase après phrase, ce passage dĂ©montre que toute l’Église (“tout le corps†et “ses partiesâ€) doit marcher ensemble en accord doctrinal complet sous l’autoritĂ© de Christ. Et Christ travaille à travers Ses vrais ministres pour empĂªcher l’Église de s’éloigner de “chaque vent de doctrine.†Mais pour mieux comprendre tout cela, une autre grande vĂ©ritĂ© au sujet de l’Église doit Ăªtre comprise.

Le Temple de Dieu du Nouveau Testament

Nous ne pouvons laisser le sujet du Corps du Christ à moins qu’une importante connexion vitale pour tous, ne soit clarifiĂ©e. L’Église de Dieu du Nouveau Testament, que nous avons vu, Ăªtre la mĂªme chose que le Corps de Christ biblique, est aussi dĂ©crit comme le “temple du Seigneur.†Il y a plusieurs passages du Nouveau Testament qui expliquent cela, et ils sont cruciaux à comprendre. Reconnaissez que dans l’Ancien Testament, le magnifique temple physique (construit premièrement par Salomon, et plus tard reconstruit par Zorobabel, et une troisième fois par HĂ©rod) Ă©tait la place oĂ¹ Dieu demeurait. Tout le monde comprend cela. Le Temple de l’Ancien Testament, aussi bien que le Nouveau, Ă©tait aussi rĂ©fĂ©rĂ© comme Ă©tant la “Maison du Seigneur.â€

Le terme “temple†est employĂ© dans une multitude de contextes à travers le Nouveau Testament. Ce mot apparait littĂ©ralement à plusieurs reprises à travers les Ă©vangiles et les Ă©pitres de Paul, aussi bien que dans diffĂ©rents endroits dans le livre de l’Apocalypse, et rĂ©fĂ©rant habituellement au Temple de Dieu, autour de Son trĂ´ne au troisième ciel.

Le mot anglais pour “temple†dĂ©rive gĂ©nĂ©ralement, de trois mots grecs sĂ©parĂ©s qui peuvent Ăªtre traduits correctement par “temple.†Ces trois mots sont:

  • oikos (oy’ kos): “une demeure, par implication: une maison faniliale, une maisonnĂ©e ou templeâ€,
  • hieron (hee-er-on’): “une place sacrĂ©e, tout l’endroit du temple (à JĂ©rusalem ou ailleurs)â€, et
  • naos (nah-os’): “un lieu de pèlerinage, saint, temple, le sanctuaire lui-mĂªme.â€

Examinons ces passages qui enlèvent tout doute au sujet de ce qu’est ou qui est le Temple de Dieu aujourd’hui.

Jean 2: 19-21, est la place pour commencer. Ce passage offre une importante preuve que le Corps de Christ est la mĂªme chose que le Temple de Dieu. Lorsque vous lisez, rĂ©alisez que les paroles de Christ sont l’interprĂ©tation de la Bible, par la Bible, et il donne la meilleure introduction du sujet du Temple du Nouveau Testament. Notez spĂ©cialement, la dernière partie du passage: “JĂ©sus leur rĂ©pondit: dĂ©truisez ce temple, et en trois jours Je le relèverai. Les Juifs dirent: il a fallu quarante-six ans pour bĂ¢tir ce temple, [la reconstruction du deuxième temple après que celui de Salomon eut Ă©tĂ© dĂ©truit], et Toi, en trois jours Tu le relèveras! Mais Il parlait du temple de Son corps.â€

Si vous comprenez que le “corps†du Christ est aussi Son “templeâ€, et que le “temple†est aussi Son “corpsâ€, tout comme dans l’expression “Corps du Christâ€, vous ne pouvez Ăªtre confus. Tout ce que vous avez à faire, est de prendre les paroles de Christ pour ce qu’elles valent. La Bible continuera à s’interprĂ©ter elle-mĂªme. Comme vous lisez, reconnaissez que vous revivez d’étonnantes comprĂ©hensions, connues par seulement quelques personnes sur terre aujourd’hui!

Ce que Paul a enregistré

Paul enregistra encore beaucoup plus que n’importe quel autre auteur biblique du Nouveau Testament au sujet du Temple. Commençons par sa dĂ©claration de base dans ÉphĂ©siens 2:19-21: “Ainsi donc, vous nâ€™Ăªtes plus des Ă©trangers, ni des gens du dehors; mais vous Ăªtes concitoyens des saints, gens de la Maison de Dieu. Vous avez Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s sur le fondement des apĂ´tres et des prophètes, JĂ©sus Christ Lui-mĂªme Ă©tant la pierre angulaire. En Lui tout l’édifice, bien coordonnĂ©, s’élève pour Ăªtre un Temple saint dans le Seigneur.â€

Il a aussi Ă©crit ceci aux Corinthiens: “Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous Ăªtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu†(I Cor. 3:9).

Notez ceci. Contrairement à l’anglais utilisĂ© d’aujourd’hui, les traducteurs de la Bible de la King Jacques Version, ont employĂ© l’ancien langage anglais des pronoms possessifs: “ye (vous)†lorsque c’était au pluriel, et “you (tu)†lorsque c’était au singulier. Le ye (vous) ici, signifie que tous les ÉphĂ©siens et que tous les Corinthiens, ou que toute l’Église, collectivement. Cela deviendra clair comme nous dĂ©couvrirons que les membres individuels ne sont pas le Temple de Dieu, ais plutĂ´t, toute l’Église comme un tout, comprend le Temple.

Nous en viendrons à comprendre plus tard, comment la Bible dĂ©crit, le terme spĂ©cifique qui est employĂ© pour les individus qui forment ce Temple. Je ne peux trop mettre l’accent que c’est une comprĂ©hension suprĂªmement importante pour tous ceux qui cherchent à servir Dieu de la manière et dans l’endroit qu’Il choisit, exige.

Quelques versets plus tard, dans I Corinthiens 3, Paul ajouta ceci: “Ne savez-vous pas que vous Ăªtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu’un dĂ©truit le Temple de Dieu, Dieu le dĂ©truira; car le Temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous Ăªtes†(I Cor. 3:16-17).

Mis ensemble, ces versets rĂ©vèlent que Dieu regarde Son peuple, la vraie Église, comme Son BĂ¢timent et Son Temple. Comprenez que Dieu construit un Temple, ou une Maison. Presque identique, I Corinthiens 6:19 en ajoute un peu plus, clarifient le sĂ©rieux que C’est pour ceux que Dieu a appelĂ©s de prendre à la lĂ©gère l’incroyable privilège d’avoir Dieu habitant en eux, si le peuple de Dieu ne se conduit pas d’une manière à dĂ©montrer cela.

Mais la deuxième Ă©pĂ®tre aux Corinthiens ajoute beaucoup plus de comprĂ©hension. Notez: “Quel rapport y a-t-il entre le Temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le the Temple de Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: Je serai leur Dieu et ils seront Mon peuple†(II Cor. 6:16).

La dernière partie de ce passage est une citation de LĂ©vitique 26:12. Son emploi ici, dĂ©montre que Dieu a toujours planifiĂ©, “a dit†depuis le commencement, que Son Église, ceux en qui, dans le futur, Il demeurerait personnellement, serait le plus grand, rĂ©ellement le plus glorieux, Temple de tous. RĂ©alisez que le livre du LĂ©vitique fut enregistrĂ© longtemps avant que le temple de Salomon ou de Zorobabel ne fut construit.

Il y a un puissant message pour tous dans les versets prĂ©cĂ©dents conduisant à II Cor. 6:16 citĂ© plus haut. Pour ceux qui dĂ©sirent Ăªtre dans le Temple de Dieu, il n’y a aucune place, aucune! Pour des compromis doctrinaux et aucun des faux enseignements paĂ¯ens du Christianisme contrefait, rĂ©sumĂ© comme “iniquité†et “tĂ©nèbres†(II Cor. 6:14). ChrĂ©tiens, “ne touchez pas à ce qui est impur†(II Cor. 6:17), rien de ce qui est pĂ©chĂ©.

Faites une pause pour lire les versets de II Cor. 6:14 et 15. Puis, prenez le temps pour lire chaque phrase dans ÉphĂ©siens 5:6-11, suivi par les versets 23 et 30. Le premier groupe de versets condamne tout ce qui comprend toute forme d’iniquitĂ©. Les deux autres versets lient Christ comme Ă©tant la TĂªte de “l’Église†pour ceux qui en font parti, Ă©tant ce qu’Il considère les “membres individuels de Son Corps, de Sa chair, et de Ses os.â€

Laissez cette comprĂ©hension de ce que signifie exactement Ăªtre dans le Corps de Christ vous rendre sobre!

L’Église, le Corps et le Temple, trois versets critiques

Une dernière preuve (et il y en a beaucoup d’autres) que l’Église de Dieu, le Corps biblique du Christ, le Temple ou la Maison de Dieu sont exactement la mĂªme chose, est compris en comparant soigneusement trois autres passage des Ă©pitres de Paul. Suivez de très près l’incroyable connexion entre ces diffĂ©rents et importants versets.

Ne manquez pas ce qu’ils révèlent!

Commençons en regardant à I TimothĂ©e 3:15. Ce point crucial que nous avons vu, ignora largement un passage de base du Nouveau Testament, et de la dĂ©finition de la vraie Église de Dieu. Notez que l’Église est appelĂ©e “la maison de Dieu...l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vĂ©ritĂ© .†(Prenez plus qu’un intĂ©rĂªt passager dans le fait que ce verset directement, lie l’Église à oĂ¹ se trouve “la vĂ©ritĂ©â€, pas juste à “une partie de la vĂ©rité†ou “une grosse partie de la vĂ©rité†ou mĂªme “presque toute la vĂ©ritĂ©â€, et certainement pas “la vĂ©ritĂ© mĂ©langĂ©e avec des erreursâ€, mais simplement “TOUTE LA VÉRITÉ!)

Ayez cela très clair dans votre esprit que l’Église est appelĂ©e la “maison de Dieu.†(Il est aussi plus qu’intĂ©ressant de savoir que c’est virtuellement le mĂªme terme employĂ© depuis le commencement en ce qui regarde le temple de Salomon, qui, lui, Ă©tait rĂ©fĂ©rĂ© comme Ă©tant la “Maison de l’Éternel,†ou la “Maison de Dieu,†comme dans I Rois 6:37-38.)

JĂ©sus enseigna dans Matthieu 12:25 que: “...toute maison divisĂ©e contre-elle-mĂªme ne peut subsister.†Pourquoi ceux qui enseignent au sujet de l’Église du Nouveau Testament est Ă©parpillĂ©e parmi plusieurs organisations, ne font jamais rĂ©fĂ©rence à ce verset? Christ continua à expliquer que mĂªme le diable rĂ©alise que son “royaume†ne peut survivre divisĂ©.

SĂ»rement, Christ est aussi sage que le diable. Comme Paul, “je parle comme un fou.â€

Rappelez-vous aussi que dans ÉphĂ©siens 2:19-21 Paul appela le Temple du Seigneur un “…tout l’édifice, bien coordonnĂ©â€. Voici le point, vous ne devez pas le manquer. Plus tard, au chapitre 4, verset 16, d’ÉphĂ©siens, il dit presque la mĂªme chose au sujet du Corps du Christ. Notez: “C’est de Lui, et grĂ¢ce à tous les liens de Son assistance, que tout le CORPS, bien coordonnĂ©, et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-mĂªme dans la charitĂ©.â€

Les mots traduits par “bien coordonné†et “formant un solide assemblage†dĂ©rive du mĂªme mot Grec sunarmologeo. Il signifie “resserrer très proche ensemble, i.e. organisĂ©, compact, Ăªtre collĂ©, uni, ensemble (comme l’homme et la femme dans le mariage qui devaient/doivent former une seule chair).†Paul, Ă©videmment, avait la mĂªme chose à l’esprit qu’il parle de l’Église, le Temple ou la Maison de Dieu, ou le Corps du Christ.

Sunarmologeo offre une signification rĂ©ellement fascinante. La traduction biblique de “bien coordonné†et “formant un solide assemblageâ€, a la mĂªme signification Ă©vidente que dans la construction d’un mur de briques, unies par du mortier ou d’un couple par la relation sexuelle dans le mariage. (Prenez un moment pour lire Actes 2:42-47, et voyez comment les premiers 3,000 baptisĂ©s dans l’Église du Nouveau Testament Ă©taient liĂ©s ensemble dans tout ce qu’ils faisaient.

Puisque nous avons vu que le Temple est aussi appelĂ© le “bĂ¢timent de Dieu,†il n’y a pas d’autre manière possible de lire ces passages et conclure que la vraie Église de Dieu ne peut Ăªtre autre chose qu’une organisation unie, non-divisĂ©e un seul bĂ¢timent! Ne laissez personne vous dire que le Temple de Dieu (et le Corps du Christ) n’est rien de moins que cela! Son BĂ¢timent ne peut Ăªtre “dĂ©moli spirituellementâ€, comme le font les soi-disant ministres ChrĂ©tiens avec chacune des doctrines dans la Parole de Dieu, dans un “temple†qui n’est pas bien dĂ©fini, dĂ©connectĂ©, pas rĂ©aliste et sans signification.

Maintenant, regardons d’un peu plus près à ce que sont les “briques†ou les “pierres†employĂ©es dans le bĂ¢timent, exactement quoi ou qui LES “unies collĂ©es, serrĂ©es ensemble.†À ce point la connaissance prĂ©sentĂ©e dans ce chapitre devient personnelle.

Un Ă©tonnant passage dans I Pierre!

L’apôtre Pierre mis un point d’exclamation, sur tout ce que Paul avait écrit au sujet du Temple du Nouveau Testament

Cette première Ă©pĂ®tre gĂ©nĂ©rale, il dĂ©clara ceci à ce qui inclurait tous les vrais ChrĂ©tiens à travers les Ă¢ges: “…si vous [ici au pluriel] avez goutĂ© que le Seigneur est bon. Approchez-vous de Lui, pierre vivante [rĂ©fĂ©rant à Christ], rejetĂ©e par les hommes, mais choisie et prĂ©cieuse devant Dieu; et vous-mĂªmes, comme des pierres vivantes, Ă©difiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agrĂ©ables à Dieu par JĂ©sus Christ. Car il est dit dans l’Écriture: voici Je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, prĂ©cieuse; et celui qui croie en elle ne sera point confus†(I Pierre 2:3-6).

Il est Ă©vident que les pierres vivantes (Christ Ă©tant la Pierre Angulaire), sont les ChrĂ©tiens individuels dans le Temple, posĂ©es toutes “unies de très près ensembles†ou “formant un solide assemblage†ensemble. Et notez que c’était seulement les sacrificateurs qui pouvaient entrer et servir dans le Temple de Salomon (II Chron. 23:6). Aussi, il est important de reconnaitre que le verset 5 de I Pierre 2, a un commandement positif, “et vous-mĂªmes, comme des pierres vivantes, Ă©difiez-vousâ€.

C’est une comprĂ©hension absolument incroyable, pour ceux qui sont capables de la recevoir. Fixez cela fermement dans votre esprit avant de continuer. Tous ceux qui souhaitent recevoir l’Esprit de Spirit devraient y rĂ©flĂ©chir beaucoup plus avant de dĂ©terminer s’ils vont s’investiguer ou non, ou s’ils vont obĂ©ir à ce commandement!

Pierre a Ă©crit plus, et notre comprĂ©hension ne peut Ăªtre complète sans cela: “L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrĂ©dules, la Pierre qu’ont rejetĂ© e ceux qui bĂ¢tissaient est devenue la principale de l’angle, et une Pierre d’achoppement et un Rocher de scandale; Ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la Parole, et c’est à cela qu’ils sont destinĂ©s. Vous au contraire, vous Ăªtes une race Ă©lue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de Celui qui vous a appelĂ©s des tĂ©nèbres à Son admirable lumière†(I Pierre 2: 7-9).

Le monde n’a jamais voulu accepter le vrai JĂ©sus Christ! Et ils n’accepteront jamais l’Église qu’Il a fondĂ©e, et qu’Il continue de construire. Ils “s’enfargent, trĂ©buchent†sur Ses doctrines, et ils rejettent, et ils Le “refusent†comme le Chef de l’Église. Ă€ Sa place, ils ont installĂ© un JĂ©sus mort, froid (appelĂ© “un autre JĂ©susâ€) sur une croix, qui amène de la comprĂ©hension morte (des doctrines paĂ¯ennes vides), et qui construit des Églises mortes avec des pierres mortes!

La tragédie

La majoritĂ© ne prendra pas au sĂ©rieux le vrai JĂ©sus Christ de la Bible. Et ils ne retiendront pas Ses enseignements (bien sĂ»r, la majoritĂ© ne les Ă©tudiera mĂªme pas). Ils ne soumettront pas à Son gouvernement. Ils ne viendront pas non plus à Son Église, ni ne supporteront l’Oeuvre de cette Église. Et ils ne Lui permettront pas de mener leurs vies, et de les inclure dans Sa Maison. Aveugles à leurs propres actions, ils se gardent à l’extĂ©rieur du Temple qu’Il construit. Ils ont choisis volontairement de ne pas se placer à cĂ´tĂ©s des “pierres vivantes†avec ce Temple qu’Il construit.

Saisissez cela. Si Dieu vous appelle, vous serez jugĂ©s sur cette connaissance! L’apĂ´tre Pierre a aussi dit deux chapitres plus loin: “Car c’est le moment oĂ¹ le jugement va commencer par la Maison de Dieu†(I Pierre 4:17).

L’Église a depuis longtemps compris que la “Maison de Dieu†est Son Église. Maintenant vous savez que c’est la mĂªme chose que de dire “Son Templeâ€, pour laquelle vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s à Ăªtre une “pierre vivante,†une qui est “bien coordonnĂ©e et formant un solide assemblage†avec toutes les autres dans le “BĂ¢timent†unifiĂ© de Dieu.

Pourquoi la majorité des gens n’acceptent pas que l’Église de Dieu, le Corps du Christ, Sa Maison ou Son Temple, soit évidemment unifié, non-divisé, une organisation dirigée par Jésus Christ comme Chef sous le gouvernement de Dieu, et accomplissant Son Oeuvre?

Qu’est-ce qui serait plus important pour vous, pour comprendre ces points? OĂ¹ qu’est-ce qui vous empĂªcherait dâ€™Ăªtre placĂ© par Christ dans Son Temple, dans la “Maison de Dieuâ€, reconnaissant qu’elle est en jugement prĂ©sentement?

Qu’est-ce qui serait plus important pour vous que de capturer la connaissance de base, toute importante, jamais comprise par le Christianisme, que: “Si l’Éternel ne bĂ¢tit la Maison, ceux qui la bĂ¢tissent travaillent en vain†(Psa. 127:1)? Il n’y a qu’une seule Maison dont Dieu pourrait avoir à l’Esprit ici, celle qu’Il planifie longtemps avant que les Psaumes ne soient enregistrĂ©s. En ce qui regarde les Ă©glises des hommes, comment est-ce que leurs fondateurs peuvent penser qu’ils peuvent construire leurs propres “maisons†et que Christ se soumettrait à eux, à leur direction, et les suivre, au lieu du contraire?

Et comment des millions de gens aveugles pourraient les aider à construire?

Les deux prochains sous-titres, reliĂ©s, forment une insertion importante, la première partie Ă©tant d’aider le lecteur à comprendre pourquoi le supposĂ© monde ChrĂ©tien a autant d’églises diffĂ©rentes, divergentes et compĂ©titives.

Pourquoi autant d’églises et de groupes aujourd’hui? Un peu d’histoire!

L’église universelle situĂ©e à Rome, et enseignant la fausse doctrine de la trinitĂ©, a toujours enseignĂ© que le Corps du Christ Ă©tait composĂ© de ceux qui Ă©taient dans son Ă©glise. MĂªme si l’Église Romaine enseigna des doctrines qui Ă©taient presque entièrement des traditions d’hommes, leur comprĂ©hension que Christ conduisit le Corps non-divisĂ©, organisĂ© et spirituel, identifiĂ© par une seule Église, Ă©tait grandement correct. Leur erreur Ă©tait de relier cette doctrine clĂ© à eux-mĂªmes, au lieu de la vraie Église de Dieu, conduite par le vrai JĂ©sus Christ (II Cor. 11:4).

Comprenons ceci en reliant, associant plusieurs Ă©lĂ©ments critiques qui clarifient la pensĂ©e des RĂ©formateurs Protestants. Lorsqu’ils se rebellèrent contre Rome, ils ne firent tout simplement plus parti de cette Ă©glise, et par consĂ©quent, ils s’étaient sĂ©parĂ©s de ce qu’ils croyaient auparavant d’avoir Ă©tĂ© le seul Corps de Christ. Ils savaient ce que Paul enseignait: “Nous avons tous, en effet, Ă©tĂ© baptisĂ©s dans un seul Esprit, pour former un seul corps†et “Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formĂ© de plusieurs membres†(I Cor. 12:13-14).

Le monde entier du Christianisme est capable de lire ce passage, et bien d’autres au sujet du Corps du Christ. Tous ces passages clairs devaient Ăªtre “rĂ©conciliĂ©s†avec le fait que diffĂ©rents groupes, commençant par des rĂ©formateurs individuels, avaient maintenant quittĂ© l’église romaine et son autoritĂ©. Voici ce qu’était leur problème: Ils avaient inventĂ© un enseignement compatible avec les convertis et les croyants supposĂ©ment rĂ©ellement baptisĂ©s, mais qui Ă©taient maintenant dans une multitude de dĂ©nominations qui se multipliaient et se divisaient et qui Ă©taient divergentes, voilà le monde des Protestants. Ils devaient rĂ©concilier l’idĂ©e du “Corps unique du Christ†avec la rĂ©alitĂ© de centaines de dĂ©nominations Protestantes, et d’autres groupes, et d’autres apparaissant tout le temps. Ils furent forcĂ©s de conclure que le Corps de Christ est composĂ© de plusieurs organisations, dĂ©nominations, fraternisations et “communautĂ©s de croyantsâ€, ou dit plus correctement, d’individus valables Ă©parpillĂ©s dans toute cette armĂ©e d’églises diffĂ©rentes. Mais c’est hautement faux!

Construire sur quel rocher? Pierre, le premier pape?

Lorsque les RĂ©formateurs Protestants rejetèrent l’autoritĂ© de Rome, ils rejetèrent en mĂªme temps le règne des papes sur l’église. Retournons brièvement à Matthieu 16:18, oĂ¹ Christ dit: “...Je bĂ¢tirai Mon Égliseâ€, cette fois-ci, examinons Sa dĂ©claration à Pierre.

Premièrement, lisons le verset: “Et Moi, Je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre Je bĂ¢tirai Mon Église, et que les portes du sĂ©jour des morts ne prĂ©vaudront pas contre elle†(Matt. 16:18).

Ce verset est la seule Ă©criture de base pour la thĂ©ologie Catholique en ce qui regarde la supposĂ©e autoritĂ© des papes, d’oĂ¹ dĂ©rive leur autoritĂ©, directement du supposĂ© pouvoir remis par Christ à Pierre, et par consĂ©quent, ses successeurs dans une lignĂ©e non-brisĂ©e depuis. Plus d’un milliard de Catholiques aujourd’hui, et des gĂ©nĂ©rations avant eux, furent enseignĂ©s que ce passage dĂ©signait Pierre comme premier pape. Le verset, simplement, ne dit pas cela, et le lecteur a besoin de comprendre ce qu’il veut dire, ce que Christ signifiait par cette (Sa) dĂ©claration. Prendre le temps d’examiner le sens des mots Grecs dans cette phrase la rendra plus facile à comprendre:

  • Le mot pierre vient du mot Grec petros, qui signifie un morceau de roche,
  • Le mot roche vient du mot Grec lithos, qui signifie un morceau de rocher
  • le mot rocher vient du mot Grec petra, qui est gĂ©nĂ©ralement assez gros.

Examinons soigneusement et comprenons. Le verset 13 de Matthieu 16 mentionne que Christ parlait à Ses disciples à CĂ©sarĂ©e de Philipe. Il est intĂ©ressant et significatif de voir que Christ choisit ce site pour parler de Son Église! Voici pourquoi. Cette ville est dans le nord d’IsraĂ«l, environ 25 milles au nord de CapernaĂ¼m et de la mer de GalilĂ©e. SituĂ©e au pied du Mont Hermon, c’est le lieu d’oĂ¹ une des trois branches de la rivière Jordan origine. Ce lieu est magnifique.

Une clé, quel était le sujet de ce que disait Christ?

Je me suis tenu debout à l’endroit que Christ livra Son message. Voici une description de l’environnement, et que tous peuvent voir: ImmĂ©diatement au-dessus de la source de la rivière, se tient un massif rocher, qui domine la topographie. Sa prĂ©sence surplombe tout l’environnement. Tous ceux qui Ă©taient prĂ©sents lorsque Christ dit Ses paroles ne pouvaient possiblement pas croire qu’Il parlait de construire Son Église sur Pierre (CĂ©phas), dont Il compara à un petit rocher. L’énorme rocher surplombant le lieu renforça Son message de construire Son Église sur un immense rocher! C'est-à-dire LUI-MĂME! C’est, sans aucun doute, pourquoi Il choisit ce lieu pour prononcer Ses paroles dans Matthieu 16:18 à Ses disciples, et à Pierre.

En effet, Christ disait que Pierre Ă©tait un petit rocher. D’un autre cĂ´tĂ©, JĂ©sus Christ est l’immense rocher, ou la fondation de pierres de l’Église dont Il construisit. Christ faisait actuellement la distinction entre les deux. La preuve que la masse de rocher c’est Christ peut Ăªtre trouvĂ©e dans I Corinthiens 10:4, ÉphĂ©siens 2:20, Matthieu 7:24 et 16:13-16.

Comprenez que Christ est le grand Rocher sur lequel l’Église est fondée. Ce verset ne dit absolument pas que Pierre est soit ce rocher massif ou que l’Église est fondée sur Lui. I Corinthiens 3:11 montre qu’il ne peut y avoir qu’une seule fondation (Christ), pas deux. De toute évidence, cela s’applique au rôle de Pierre. Éphésiens 4:11-12 explique que les apôtres (Pierre, Paul, Jean, etc.) occupaient les postes que Christ avait établis pour servir Son Église. Collectivement, avec les prophètes, ils formaient la base de L’Église, sous Christ (Éph. 2:20).

Regardez cela comme Christ ayant complimenté Pierre. Et il y a ceci: s’Il avait établit Pierre comme le premier pape (infaillible), comment est-ce que Pierre aurait presque immédiatement, tombé dans une attitude qu’Il appela de satanique dans les versets suivants (Matt. 16: 21-23)? Prenez un moment pour les lire. Est-ce qu’une telle attitude serait possible pour quelqu’un qui serait spirituellement infaillible? Il y a aussi cette question: Comment est-ce que Pierre aurait pu renier Christ trois fois, plus tard?

Plus tard dans ce livre, nous verrons dix preuves que Pierre n’a probablement jamais Ă©tĂ© à Rome, et par consĂ©quent, ne pourrait avoir Ă©tĂ© le premier pape. MĂªme si ce n’est pas le sujet de ce livre, Pierre Ă©tait, en fait, le chef des apĂ´tres au tout dĂ©but de l’Église du Nouveau Testament, mais il n’a simplement pas Ă©tĂ© le premier pape et il n’a jamais certainement pas vĂ©cu ni demeurĂ© à Rome.

Maintenant, nous pouvons retourner à la toute importante unitĂ© si nĂ©cessaire à maintenir Christ comme Chef dans l’Église…

L’unitĂ© à tout prix

Beaucoup peut Ăªtre appris en examinant les instructions de Paul aux diverses autres congrĂ©gations qu’il supervisait. Il mettait l’accent continuellement sur l’unitĂ© dans la vraie Église de Dieu. Retournons maintenant à cet enseignement central du Nouveau Testament.

La congrĂ©gation des Corinthiens avait plusieurs problèmes, i ncluant une terrible division et un manque d’unitĂ©, quelques division Ă©taient sur des doctrines et d’autres sur la prĂ©fĂ©rence des “ministres†et des “orateurs.†TĂ´t, dans sa lettre, à cette congrĂ©gation, Paul les exhorta fortement pour arrĂªter d’entretenir un tel favoritisme pour les ministres et mĂªme dans les autres doctrines. Notez:

“Je vous exhorte, frères,... à tenir tous un mĂªme langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à Ăªtre parfaitement unis dans un mĂªme esprit et dans un mĂªme sentiment... Je veux dire que chacun de vous parle ainsi: Moi, je suis de Paul! Et moi, d’Apollos! Et moi, de CĂ©phas [Pierre]! Et moi de Christ! Christ est-Il divisĂ©?†(I Cor. 1: 10, 12-13).

Ne manquez pas l’intention dans ce passage. Paul Ă©tait inspirĂ© pour dĂ©crire de cinq diffĂ©rentes manières, pourquoi tout le peuple de Dieu, les vrais ChrĂ©tiens, de chaque ère, devraient Ăªtre complĂ©tement unis, et en accords. Ces versets aussi ne peuvent “anĂ©antis spirituellement†par des raisonnements humains sĂ©duits.

OĂ¹ dans ce passage est-ce que Christ donne l’autorisation d’avoir de multiples organisations, de multiple â€œĂ©glisesâ€, pour Ăªtre en Son nom? OĂ¹ dans cette description y a-t-il de la place pour que des centaines, voir des milliers de groupes compĂ©titifs et divisĂ©s, en dĂ©sagrĂ©ment sur les enseignements (doctrines), et de diminuer le tout important impact de prĂªcher l’évangile du royaume de Dieu au monde (Matt. 24: 14; 28: 19-20)? La rĂ©ponse? Nulle part!

Examinons cela. I Cor. 1:13 commence avec la question rhĂ©torique: “Christ est-Il divisĂ©?†La seule raison que la question n’est pas suivie par le mot “non†ou quelque chose de similaire, c’est parce que la rĂ©ponse est si Ă©vidente. ConsidĂ©rez ce qu’il venait tout juste d’écrire, Paul savait que l’évidence de sa question Ă©tait Ă©quivalente à demander: “Est-ce que l’herbe est verte?†ou “Est-ce que le ciel est bleu?†Lorsque les gens demandent des questions rhĂ©toriques, habituellement, personne ne rĂ©pond, parce que la rĂ©ponse est si Ă©vidente. Dans Amos 3:3, mĂªme la question: “Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en Ăªtre convenus?†La question est laissĂ©e sans rĂ©ponse pour la mĂªme raison.

C’est dans la mĂªme lettre aux Corinthiens que Paul devait aussi Ă©crire: “Car Dieu n’est pas un Dieu de dĂ©sordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints†(I Cor. 14:33), suivi par: “Mais que tout se fasse avec biensĂ©ance et avec ordre†(v. 40). La vraie “dĂ©cence†et “l’ordre†sont impossibles si l’Église de Dieu est divisĂ©e en plusieurs organisations, encore moins en des centaines ou de milliers.

Maintenant, considĂ©rez l’exhortation de Paul aux Philippiens: “...demeurez fermes dans un mĂªme esprit, combattant d’une mĂªme Ă¢me pour la foi de l’évangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires†(Phi. 1:27-28). Et, “Rendez ma joie parfaite, ayant un mĂªme sentiment, un mĂªme amour, une mĂªme Ă¢me, une mĂªme pensĂ©e†(Phi.2:2). Ces passages enseignent qu’une complète unitĂ© dans l’Église est la seule condition qui est acceptable à Dieu!

Paul exhorta les Colossiens pour Ăªtre “...unis dans la charitĂ©, et enrichis d’une pleine intelligence,†et â€œĂ©tant enracinĂ©s et fondĂ©s en Lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont Ă©tĂ© donnĂ©es†(Col.2:2, 7). Il n’y a pas d’erreur pour mĂ©comprendre l’unitĂ© totale que Paul est en train de dĂ©crire. Frères, marchez “ensemble,†assurĂ©s d’avoir la bonne “comprĂ©hension†comme ils “ont Ă©tĂ© enseignĂ©s†par les ministres entrainĂ©s de Christ.

La congrĂ©gation locale romaine expĂ©rimentait un problème avec de fausses doctrines entrant dans l’Église. Notez comment Paul les instruisit: “Je vous exhorte, frères, à prendre garde [en anglais: mark them, take note of them] à ceux qui causent des divisions et des scandales, au prĂ©judice de l’enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d’eux. Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre; et, par des paroles douces et flatteuses, ils sĂ©duisent les cÅ“urs des simples†(Rom. 16:17-18).

Protéger l’unité

Le passage suivant contient un fort langage. Il introduit la vĂ©ritĂ© de la doctrine biblique du «exclus» (mettre de cĂ´tĂ©, tasser, isoler ou ex communiquer) ceux qui abandonnent la vĂ©ritĂ© pour de fausses doctrines et cherchent à en amener d’autres avec eux, et à diviser l’Église. Ce principe dĂ©montre combien important que c’est pour Dieu que Son peuple ne s’éloigne pas de la vĂ©ritĂ© pour des doctrines d’hommes.

Un nombre additionnel d’écritures adressent et amplifient ce mĂªme principe biblique. Voir Tite 3:10-11, I Corinthiens 5:1-8 et I TimothĂ©e 6:1-5. Ensemble, ces passages reprĂ©sentent une doctrine biblique vitale que la vraie Église doit pratiquer pour maintenir l’unitĂ©. En plus d’ignorer l’instruction de Dieu, les Ă©glises qui ne pratiqueront pas cette doctrine, sont divisĂ©es, divergentes et compĂ©titives, qui inĂ©vitablement, conduit à des sĂ©parations dans les Ă©glises ou les congrĂ©gations.

Suivre cette instruction de pratiquer le «exclus», n’est ni abusif ni un acte de haine! C’est actuellement une forme d’amour de Dieu administrĂ©e au gens qui se sont Ă©loignĂ©s dans l’erreur, et c’est voulu pour les rĂ©veiller. En mĂªme temps, ça protĂ©gĂ© les autres frères dans l’Église. Ça demande un plus grand niveau de foi, que la plupart trouve difficile à exercer, pour obĂ©ir à l’ instruction de Dieu pour protĂ©ger l’Église de cette manière. La persĂ©cution peut en dĂ©couler. Toutefois, obĂ©ir à Dieu engendre les fruits de la paix, de la joie et de l’unitĂ© dans l’Église (I Cor. 14:33, 40; Pro. 22:10).

L’apĂ´tre Pierre a aussi enseignĂ© le tout important besoin pour l’unitĂ© de l’Église, il a Ă©crit: “Vous, au contraire, vous Ăªtes une race Ă©lue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis†(I Pierre 2:9). Les quatre expressions dans cette phrase sont au singulier, signifiant un ou une, pas plusieurs, de chaque terme Ă©noncĂ©, si une nation se sĂ©pare en plusieurs nations, personne ne la considĂ©rerait comme Ă©tant une seule nation, ce serait de multiples nations, pas “une†nation. La mĂªme chose est vraie pour l’Église de Dieu. Il n’y en a qu’une seule!

Christ ne laissa aucun doute

Christ aussi enseigna Lui-mĂªme ce qui suit sur l’importance vitale de l’unitĂ© dans l’Église:

“...Tout royaume divisĂ© contre lui-mĂªme est dĂ©vastĂ©, et toute ville ou maison divisĂ©e contre elle-mĂªme ne peut subsister†(Matt. 12:25). Rappelez-vous que Paul demanda dans I Corinthiens 1:13: “Christ est-Il divisĂ©?†C’est la propre rĂ©ponse de CHRIST. Son instruction est mĂªme plus fascinante lorsque le lecteur considère qu’Il dĂ©crit le royaume de Satan dans ce rĂ©cit! JĂ©sus enseigna que mĂªme le diable est assez sage pour savoir que son royaume ne peut Ăªtre divisĂ© et survivre! Surement, le grand Dieu des cieux et JĂ©sus Christ sont au moins aussi sages que Satan le diable. Bien sur, Ils sont infiniment plus sages! Ils comprennent tous les deux que leur Église aussi ne peut Ăªtre divisĂ©e et croire survivre. ConsidĂ©rez:

  • Est-ce qu’un mariage divisĂ© peut continuer indĂ©finiment?
  • Est-ce qu’une compagnie puissante peut survivre si ses directeurs sont divisĂ©s?
  • Est-ce qu’une Ă©quipe gagnante de football professionnelle ou de soccer resterait en existence si le coach dĂ©fierait continuellement et opposerait les dĂ©cisions, les politiques, et les jugements du bureau du leadership et du management de l’équipe?
  • Est-ce qu’une Ă©cole ou une universitĂ© peut survivre si chaque dĂ©cision rendue par le principal (ou le recteur) Ă©tait attaquĂ©e et rĂ©pudiĂ©e par les enseignants sĂ©niors de la facultĂ©, et par des groupes de professeurs et d’enseignants se sĂ©pareraient continuellement rĂ©gulièrement de la maison d’enseignement et en formeraient de nouvelles?

La rĂ©ponse à toutes ces suppositions: Certainement pas!

Encore, JĂ©sus Christ dĂ©clara clairement que le royaume de Satan est unifiĂ© (Matt. 12:25-26).Pourquoi, alors, est-ce que les soi-disant ChrĂ©tiens acceptent l’idĂ©e que la plus importante organisation sur terre, l’Église de Dieu, peut Ăªtre divisĂ©e en des centaines voir de milliers de dĂ©nominations compĂ©titives et dĂ©sunies? Pourquoi, prĂ©sument-ils que Dieu ne peut pas “figurer, imaginer†ce que mĂªme le diable sait et comprend?

Nous devons nous demander: Combien de temps le peuple de Dieu peut-il survivre dans un Ă©tat, que les membres d’une famille, une compagnie, une Ă©quipe de sport ou une Ă©cole, qu’ils ne peuvent plus endurer, et qui ne serait quand mĂªme pas assez fou pour penser qu’ils le peuvent?

Juste avant Sa crucifixion, JĂ©sus donna une instruction vitale à Ses disciples. Dans Jean 15, il expliqua l’analogie bien connue dĂ©montrant Lui-mĂªme comme le “Cep de la vigne†et les ChrĂ©tiens individuellement, comme les “branches ou les sarments†(Jean 15: 1). Voici ce qu’Il dit: “Demeurez en Moi, et Je demeurerai en vous. Comme le sarment (la branche) ne peut de lui-mĂªme porter du fruit, s’il ne demeure attachĂ© au sep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en Moi. Je suis le Cep, vous Ăªtes les sarments (branches)...car sans Moi vous ne pouvez rien faire†(Jean 15: 4-5).

Le but Ă©vident de ce passage est d’expliquer que les ChrĂ©tiens individuellement, doivent Ăªtre reliĂ©s au Christ, signifiant à Son Église unifiĂ©e, unique, vraie, pour croĂ®tre, pour produire des fruits (Gal. 5:22-23).

Lisez et relisez tout ce que vous venez de lire jusqu’à ce que ça devienne claire dans votre esprit, et jusqu’à ce que cela soit impossible de ne pas comprendre ce qui est en jeu dans l’Église que vous voulez faire partie. Rappelez-vous, le vrai Christ n’est pas divisĂ©, signifiant qu’il n’y a qu’une seule Église de Dieu, et qu’une vraie Oeuvre de Dieu! Jusqu’à ce que vous trouviez cette Église, le seul Corps uni de Christ et le Temple du Seigneur, autrement, vous ne pouvez avoir un contact avec le Christ vivant qui la conduit et seulement elle! Mais, il y a tellement d’autres uniques et fascinantes vĂ©ritĂ©s enseignĂ©es par l’Église de Dieu…

Chapitre Trois – Plusieurs vĂ©ritĂ©s vitales

Comment l’humanitĂ© s’est-elle retrouvĂ©e dans un Ă©tat de confusion, division, guerre, compĂ©tition et de dĂ©saccord existant partout dans le monde aujourd’hui? Le commandement original de à Adam Ă©tait: “Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour oĂ¹ tu en mangeras, tu mourras†(Gen. 2:17).

Dans le chapitre suivant (Gen. 3:6), Ăˆve, avec Adam qui la suivait, se rebellèrent et mangèrent du mauvais arbre. Notez que cet arbre reprĂ©sentait la connaissance qui Ă©tait “bonne et mauvaise.†E d’autres mots, l’arbre n’était pas entièrement mauvais, il contenait un mĂ©lange de vraie et de fausse connaissance! C’est la mĂªme chose avec les Ă©glises de ce monde. Quelques unes ont un peu de vraies (“bonnesâ€) “connaissances†doctrinales mĂ©langĂ©es avec beaucoup de fausses (“mauvaisesâ€) “connaissances†doctrinales. Pendant 6,000 ans, Dieu a dit que Ses vrais serviteurs doivent Ă©viter de mĂ©langer la vĂ©ritĂ© avec la faussetĂ©. Il avertit Adam que de manger du mauvais arbre engendrerait la mort. Et c’est ce qui arriva. L’avertissement est le mĂªme pour nous aujourd’hui!

Lorsque j’ai appris la vĂ©ritĂ© pour la première fois, j’ai entendu une analogie que je n’avais jamais pensĂ© auparavant, mais que je n’ai jamais oubliĂ© ensuite: Pensez à un dĂ©licieux gĂ¢teau mĂ©langĂ© avec de l’arsenic, ou de l’acide cyanhydrique, de la strychnine, sans oubliĂ© les autres ingrĂ©dients nĂ©cessaires et bons pour la santĂ©. Manger de ce gĂ¢teau, engendrera toujours la mort.

Les bons ingrĂ©dients ne seraient pas suffisants pour annuler les effets du poison cachĂ© dans le gĂ¢teau. De la mĂªme manière, l’Église de Dieu ne peut pas et ne mĂ©langera pas à la vĂ©ritĂ©, des faussetĂ©s. Tout comme dans l’exemple du gĂ¢teau, le rĂ©sultat pour ceux qui font cela est mortel!

J’ai dĂ©jà expliquĂ© quelques unes des vraies doctrines enseignĂ©es par l’Église que le Christ construisit. Ce livre ne pourrait les contenir toutes, et encore moins une explication doctrinale dĂ©taillĂ©e prouvant chacune d’elles et expliquant pourquoi Dieu les enseigne. Toutefois, les sections suivantes Ă©numèrent brièvement et examinent quelques unes des plus importantes doctrines de Dieu.

Qui et quoi est Dieu?

David a Ă©crit: “L’insensĂ© dit en son coeur: il n’y a point de Dieu†(Psa. 53:1). La seule vĂ©ritĂ© biblique la plus importante et l’identitĂ© du vrai Dieu! Dieu existe. Son existence peut Ăªtre prouvĂ©e! Le premier des dix commandements requière les gens d’adorer le seul vrai Dieu (Vous pouvez lire nos brochures gratuites en ligne: Est-ce que Dieu existe? Et Les dix Commandements, clouĂ©s à la croix, ou requis pour le salut?).

Les anciens Grecs servaient plus de 30,000 dieux diffĂ©rents. Quelques uns croient que les Hindous servent 5 millions de dieux. Le JudaĂ¯sme enseigne que Dieu est une seule Personne. Plusieurs personnes croient que Dieu est une sorte de “bontĂ© intĂ©rieure†à l’intĂ©rieur de chacun. D’autres croient qu’Il est une idĂ©e “mĂ©taphysique.†La plupart des Ă©glises du Christianisme traditionnel enseignent que Dieu est une trinitĂ©, qu’Il est un Dieu, mais en trois Personnes.

Le Dieu de la Bible dit: “...faisons l’homme à Notre image, selon Notre ressemblance†(Gen. 1:26). Lorsque Dieu a dit cela, Il ne se parlait pas à Lui-mĂªme, Il n’était pas non plus confus, Dieu est clairement plus qu’une Personne. Le mot HĂ©breu employĂ© ici est Élohim. C’est un mot uni-pluriel, dans ce cas, un Dieu, mais signifiant plus qu’une Personne. Dieu et Christ reprĂ©sentent deux Ătres sĂ©parĂ©s, composant la TĂªte divine. Ensemble, ils reprĂ©sentent le “Nous†et le “Notre†de ce verset.

Jean 1 contient une dĂ©claration absolument Ă©tonnante au sujet de la vraie nature et de l’identitĂ© de Dieu. Elle dĂ©clare: “Au commencement Ă©tait la Parole, et la Parole Ă©tait avec Dieu, et la Parole Ă©tait Dieu. Elle Ă©tait au commencement avec Dieu...et la Parole a Ă©tĂ© faite chair, et elle a habitĂ© parmi nous…et nous avons contemplĂ© Sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père†(Jean 1: 1-2, 14).

La seule manière que la Parole pouvait Ăªtre Dieu et Ăªtre “avec†Dieu, c’est qu’il y ait deux Ătres sĂ©parĂ©s. Une Personne ou Ătre, la Parole qui devint JĂ©sus Christ, vint sur terre et “habita parmi les hommes,†jusqu’à Sa crucifixion comme le Sauveur de l’humanitĂ©. L’autre Personne ou Ătre, demeura au ciel et Ă©tait Celui à qui JĂ©sus Christ priait. Il (le Père) Ă©tait Celui qui Le ressuscita des morts afin qu’Il puisse retourner sur Son trĂ´ne au ciel.

La TĂªte dirigeante divine a maintenant deux Ătres connus bien sĂ©parĂ©s, le Père et le Fils! Si Dieu Ă©tait une TrinitĂ©, trois Personnes ou EntitĂ©s en un Ătre (avec le Saint Esprit comme la supposĂ©e troisième Personne), la mort de Christ aurait Ă©tĂ©, actuellement, impossible.

Dieu n’est pas un assemblage de triplets conjoints oĂ¹, un tiers d’Un Ătre peut mourir, sans affecter les deux autres tiers de tout l’Ătre. Toute cette idĂ©e (qui est appelĂ©e un “mystère qui ne peut Ăªtre comprisâ€) renie le but ultime de Dieu pour l’humanitĂ©. Si la doctrine de la TrinitĂ© Ă©tait vraie, elle renierait le plan de Dieu, parce que l’humanitĂ© n’aurait pas de Sauveur. Elle dĂ©montre Dieu comme une divinitĂ© triple, mystĂ©rieuse, fermĂ©e, et sans aucune espace pour l’expansion dans la relation familiale Père/Fils! (Prenez le temps pour lire notre livre: La TrinitĂ©, y a-t-il trois Dieux en Un?) L’Église de Christ comprend et enseigne l’identitĂ© du vrai Dieu.

Le grand but pour l’humanité

Nous venons juste de lire: “Faisons l’homme à Notre image, selon Notre ressemblance.†Pourquoi Dieu a-t-Il fait cela? Ce n’est pas le but de ce livre de dĂ©sapprouver la pure science fiction de l’évolution et de prouver la vĂ©ritĂ© d’une crĂ©ation littĂ©rale. (Vous pouvez lire notre brochure: L’évolution, les faits, les erreurs et leurs implications.) Le fait est que Dieu a crĂ©Ă© l’homme. Mais, nous devons demander, pourquoi? Dans quel but l’a-t-Il fait?

La croyance populaire de presque tous les soi-disant ChrĂ©tiens, est qu’ils vont “mourir et aller au ciel.†Christ a dĂ©clarĂ©: “Personne n’est montĂ© au ciel, si ce n’est Celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel†(Jean 3:13). Ce n’est que lorsque je vins en contact avec la vraie Église oĂ¹ j’appris que la croyance que “le ciel est la rĂ©compense des sauvĂ©s†est une fable!

Voici ce que Christ enseigna: “Heureux les dĂ©bonnaires car ils hĂ©riteront la terreâ€, Ă©noncĂ© durant Son premier sermon (Matt. 5:5). Il comprenait que les ChrĂ©tiens n’hĂ©riteront pas les cieux, ils hĂ©riteront la terre! C’est dans le plan de Dieu de donner le règne de la terre à Christ et aux saints ressuscitĂ©s, qui règneront avec Lui. Et ça n’a jamais Ă©tĂ© dans Son plan d’avoir du monde “tourner en rond,†“se promener de nuage en nuage,†“jouer de la harpe†ou juste de “se promener dans les rues pavĂ©es d’or, devant les portes parĂ©es de pierres prĂ©cieuses.â€

Le but de Dieu pour l’humanitĂ© est infiniment plus grand que les inventions et les visions des hommes sĂ©duits! Le livre de l’Apocalypse, qui est la rĂ©vĂ©lation de Christ des futurs Ă©vènements avant, incluant, et suivant Son retour sur terre: “Tu as fait d’eux un royaume (des rois) et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils règneront sur la terre†(Apo. 5:10).

Plusieurs personnes font rĂ©fĂ©rence à Christ comme le Roi des rois, mais ne questionnent jamais qui sont les autres “rois.†Ce sont les saints ressuscitĂ©s! Voyez aussi Daniel 7:18, 22, 27, ces versets rĂ©vèlent que Christ et les saints hĂ©ritent tous les royaumes de ce monde à Son retour.

Dieu le Père dit que Christ est: “...Son Fils, afin que Son Fils fut le Premier-nĂ© entre plusieurs frères†(Rom. 8:29). Reconnaissez-vous les implications de cette dĂ©claration? Plusieurs autres fils et filles seront ajoutĂ©s plus tard dans la Famille de Dieu. Ils bĂ©nĂ©ficieront des mĂªmes choses que Dieu bĂ©nĂ©ficie. Dieu est une Famille, une Maison! (Voir ÉphĂ©siens 3:15 et I TimothĂ©e 3:15.)

Les vrais ChrĂ©tiens ont l’Esprit de Dieu. Le Saint Esprit fait d’eux des fils de Dieu: “Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont fils de Dieu†(Rom. 8:14). Maintenant, considĂ©rez le verset suivant: “Bien-aimĂ©s, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore Ă©tĂ© manifestĂ©; mais nous savons que, lorsque cela sera manifestĂ©, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu’Il est†(I Jean 3:2).

Christ est appelĂ© le premier-nĂ© entre plusieurs frères (les vrais ChrĂ©tiens qui suivront plus tard), parce que ceux qui sont ajoutĂ©s à la Famille de Dieu, à rĂ©surrection qui surviendra au retour de Christ, seront “comme Lui.†Nous ne “ressembleront†à rien d’autre que Lui. Christ est Dieu. Ătre “comme Lui†signifie que nous ferons partie de la Famille divine avec Lui.

Dieu est un Père qui a maintenant un Fils (nĂ©). Mais Il aura plus tard beaucoup d’autres fils. Dieu se reproduit Lui-mĂªme en dĂ©veloppant Son caractère, dans les Ăªtres humains soumis, conquis, engendrĂ©s de Son Esprit (Dieu engendre Ses enfants juste comme les pères humains).

Rappelez-vous, Paul dit que le ministère enseigne et Ă©difie l’Église afin qu’elle croisse dans la “mesure de la stature parfaite de Christ†(Éph. 4:11-13). Un ChrĂ©tien copie et construit le caractère de JĂ©sus Christ, afin de bĂ©nĂ©ficier pus tard dâ€™Ăªtre dans la famille de Dieu comme Père et avec Christ, comme cohĂ©ritier. Quelle extraordinaire et fantastique opportunitĂ© et future responsabilitĂ©!

Le potentiel humain rĂ©ellement merveilleux qui est offert à tous ceux qui se repentant et croient, et mettent en pratique les nombreuses lois merveilleuses de Dieu est qu’ils naĂ®tront dans la Famille mĂªme de Dieu. Puisse Dieu vous aider à comprendre ce qu’Il offre à tous ceux qui Le cherchent, par-dessus tout! Dans leurs vies (Matt. 6:33). Combien glorieux est le futur des ChrĂ©tiens!

La vraie Église de Dieu enseigne que cet incroyable potentiel humain est disponible pour tout le peuple de Dieu, que c’est la clĂ© vitale à la connaissance du but suprĂªme de Dieu pour toute l’humanitĂ©, de naitre dans la Famille de Dieu! (Prenez le temps pour lire: L’incroyable potentiel de l’homme.)

Le vrai Évangile

Notez qu’Apocalypse 12:9 dĂ©clare: “...Satan, celui qui sĂ©duit toute la terre.†C’est une Ă©norme dĂ©claration! Surement, la vĂ©ritĂ© au sujet aussi vital que l’évangile amène par Christ ne serait pas exclue de cette sĂ©duction. Les premières paroles prononcĂ©es par Christ dans la Bible sont: “Le tempos est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle (l’évangile)†(Marc 1:15).

Mais quel est le vrai Ă©vangile? Y en a-t-il plus qu’un? Ceux qui sont de vrais ChrĂ©tiens sont avertis qu’ils doivent croire l’évangile. Le verset 14 de Marc 1, dĂ©clare: “JĂ©sus alla dans la GalilĂ©e, prĂªchant l’Évangile de Dieu.†Il n’y a aucun autre Ă©vangile que le royaume de Dieu. Bien sur, le monde focalise sur la Personne de JĂ©sus Christ, au lieu du message qu’Il amena. Ce faux message est complĂ©tement ignorant du royaume de Dieu, la Famille gouvernante de Dieu qui viendra sur la terre au retour de Christ, avec tous Ses saints. Le soi-disant Christianisme a prĂ©sumĂ©, supposĂ©, inventĂ© la croyance des nombreux Ă©vangiles des hommes.

En fait, ça devient une des plus grandes distinctions entre les nombreuses sectes et dĂ©nominations du monde et de la vraie Église. Au lieu de focaliser sur Lui-mĂªme, ou d’enseigner un Ă©vangile à Son sujet, JĂ©sus vint pour rĂ©vĂ©ler le Père à Ses disciples. Mais, le Père et Son rĂ´le comme Supreme Chef de la Famille divine est oubliĂ© et presque entièrement exclus.

Comme Sauveur et Sacrificateur, JĂ©sus ouvrit le passage, donna accès à la rĂ©conciliation avec le Père, nous sauvant par Sa rĂ©surrection (Rom. 5:10). La vraie Église comprend le rĂ´le vital de Christ comme MĂ©diateur auprès du Père, mais la vraie Église a la bonne perspective de Christ et ne met pas trop l’accent sur Lui en parlant constamment “d’adorer JĂ©sus,†“le Seigneur,†“notre MaĂ®tre,†“Son prĂ©cieux sang,†ni ne Le regarde comme mort sur la croix ou un bĂ©bĂ© dans le berceau, parmi d’autres populaires visions qui presque toujours rĂ©duisent Christ, comme le font ceux qui ne comprennent pas que le JĂ©sus Christ de la Bible amena un message au sujet du gouvernement mondial à venir bientĂ´t, le royaume de Dieu!

Paul avertit ceux qui voudraient croire ou enseigner un autre Ă©vangile: “Je m’étonne que vous vous dĂ©tourniez si promptement de Celui qui vous a appelĂ©s par la grĂ¢ce de Christ, pour passer à un autre Ă©vangile. Non pas qu’il y ait un autre Ă©vangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’évangile de Christ. Mais, quand nous-mĂªmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Ă©vangile que celui que nous vous avons prĂªchĂ©, qu’il soit anathème! Nous l’avons dit prĂ©cĂ©demment, et je le rĂ©pète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Ă©vangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème!†(Gal. 1:6-9).

Satan ne parle pas directement aux Ăªtres humains. Il passe par ses serviteurs, ses ministres. La Bible enseigne que Satan a ses ministres, et ils enseignent invariablement un faux Ă©vangile. Paul avertit les Corinthiens qu’ils avaient Ă©tĂ© “captivĂ©s†pour accepter un “autre Ă©vangileâ€, accompagnĂ© d’un “autre JĂ©sus†(II Cor. 11:4). Il continua en dĂ©crivant les façons subtiles par lesquelles les ministres de Satan sĂ©duisent avec succès.

Notez: “Ces hommes-là sont de faux apĂ´tres, des ouvriers trompeurs, dĂ©guisĂ©s en apĂ´tres de Christ. Et cela n’est pas Ă©tonnant, puisque Satan lui-mĂªme se dĂ©guise en ange de lumière. Il n’est donc pas Ă©trange que ses ministres aussi se dĂ©guisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs Å“uvres†(II Cor. 11:13-15).

La vraie Église a toujours Ă©tĂ©, et se devait dâ€™Ăªtre prudente, vigilante, au sujet des dangers des faux ministres entrant et pervertissant les doctrines de Dieu. Nous en reparlerons à la fin de ce chapitre. Il n’y a qu’un seul vrai Ă©vangile. Tous les autres sont des contrefaçons planifiĂ©es par Satan pour remplacer l’énorme et grandiose vĂ©ritĂ© du royaume bientĂ´t à venir de Dieu.

Satan, celui qui a sĂ©duit le monde entier, est appelĂ© le “dieu de ce monde.†Notez: “Pour les incrĂ©dules dont le dieu de ce siècle a aveuglĂ© l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu†(II Cor. 4:4). Le monde ne connait pas cet Ă©vangile. Dieu, pour Son propre suprĂªme but en ce siècle, a rĂ©vĂ©lĂ© la vĂ©ritĂ© de ce qu’Il est à seulement quelques uns, et les a placĂ©s dans Son Église. Le reste du monde demeure aveuglĂ© pour l’instant. Le diable ne veut pas que les Ăªtres humains bĂ©nĂ©ficient de ce qu’il a lui-mĂªme Ă©tĂ© reniĂ©, faire partie de la Famille de Dieu.

Matthieu 24:14 dĂ©clare: “Cette bonne nouvelle du royaume sera prĂªchĂ©e dans le monde entier, pour servir de tĂ©moignage à toute les nations. Alors viendra la fin†L’Église que Christ construisit, a la connaissance de Son vrai Ă©vangile, le royaume de Dieu. Cet Église le prĂªchera toujours (Matt. 24:14), jusqu’à la fin de cet Ă¢ge.

Il vous a été donné l’opportunité de venir en contact avec la connaissance de l’évangile, et la compréhension que vous pouvez faire partie de l’Église de Dieu maintenant, et la venue bientôt de Son royaume, de Sa Famille gouvernante plus tard! Mais premièrement, vient un temps d’épreuves et de tests pour tous les vrais Chrétiens. Ces épreuves et ces tests viendront de différentes manières.

Le commandement test du Sabbat

Les Ă©glises de ce monde admettront souvent qu’elles font un effort (mĂªme à contre-coeur) pour garder neuf des dix commandements. Typiquement, elles reconnaitront que c’est mauvais de voler, de tuer, de convoiter, de porter de faux tĂ©moignages et de commettre l’adultère. Elles reconnaitront aussi que d’honorer ses parents, Ă©viter l’idolĂ¢trie, et de prendre le nom de Dieu en vain, tout en dĂ©clarant obĂ©ir au Dieu dĂ©crit dans le premier commandement; sont de bonnes choses à faire. Toutefois, la plupart gardent mal ces neuf commandements, et enseignent officiellement que Christ les abolit et qu’Il “les a gardĂ© pour nous†et “les a clouĂ©s à la croix.†Mais la majoritĂ© agrĂ©e que ces neuf commandements sont de “beaux principes.â€

Il y a un commandement que les gens presqu’universellement, n’obĂ©iront pas. Le Dieu Tout-Puissant dĂ©clare que ce commandement met Son peuple à part de tous les autres. Le Sabbat du quatrième commandement devient le commandement test (voir Exode 16). Dans Exode 20:8-11 nous lisons: “Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bĂ©tail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et Il S’est reposĂ© le septième jour: c’est pourquoi l’Éternel a bĂ©ni le jour du repos et l’a sanctifiĂ© (rendu saint, mis à part).â€

Dieu donna le Sabbat au Mont SinaĂ¯, par MoĂ¯se, à l’ancienne nation d’IsraĂ«l. MĂªme si la plupart des gens sont familiers avec cette histoire, ils ne sont pas conscients que Dieu a commandĂ© le Sabbat dâ€™Ăªtre garder à jamais ! Il n’a jamais Ă©tĂ© crĂ©Ă© “pour Ăªtre gardĂ© par les Juifs seulement!†Ou “juste pour l’ancienne nation d’IsraĂ«l.â€

L’ancienne nation d’Israël refusait continuellement de rester fidèle au Sabbat de Dieu. Il y avait des périodes qu’ils l’ont observé, et ils retournaient dans la désobéissance et le rejetaient et imitaient les coutumes des nations autour d’eux.

Dieu dit à IsraĂ«l: “Je leur donnai aussi Mes Sabbats comme un signe entre Moi et eux, pour qu’ils connussent que Je suis l’Éternel qui les sanctifie. Et la maison d’IsraĂ«l se rĂ©volta contre Moi dans le dĂ©sert. Ils ne suivirent point Mes lois, et ils rejetèrent Mes ordonnances, que l’homme doit mettre en pratique, afin de vivre par elles, et ils profanèrent à l’excès Mes Sabbats. J’eus la pensĂ©e de rĂ©pondre sur eux ma fureur dans le dĂ©sert, pour les anĂ©antir†(ÉzĂ©ch. 20:12-13). L’humanitĂ© s’est rebellĂ©e contre le Sabbat depuis. Et ça demeure encore le signe entre Dieu et Son vrai peuple (v. 20).

Le Dieu de l’Ancien Testament dĂ©clare: “Car Je suis l’Éternel, Je ne change pas†(Mal. 3:6). Paul fut inspirĂ© d’écrire: “JĂ©sus Christ est le mĂªme hier, aujourd’hui et Ă©ternellement. Ne vous laissez pas entraĂ®ner par des doctrines diverses†(HĂ©b. 13:8-9).

Presque personne ne reconnait que le Dieu de l’Ancien Testament Ă©tait la mĂªme Personne connue comme Ă©tant “la Parole†dans Jean 1:1-2, 14, qui vint sur terre comme JĂ©sus Christ. I Corinthiens 10:4 identifie Christ comme “le Rocher†de l’Ancien Testament. En d’autres mots, Christ est Celui qui inspira Malachie dans l’Ancien Testament et Paul dans le Nouveau Testament pour enregistrer qu’Il est un Dieu qui ne change pas! Son peuple doit retenir la vĂ©ritĂ©, Ă©vitant toutes mauvaises (â€œĂ©trangesâ€) doctrines, comme nous avons vues. Cette «permanence» s’applique au Sabbat. C’est pourquoi, dans le Nouveau Testament, Christ dit: “...de sorte que le fils de l’homme est MaĂ®tre mĂªme du Sabbat†(Marc 2:28).

Les thĂ©ologiens et les extrĂ©mistes religieux ont longtemps enseignĂ© que le vrai Sabbat de la Bible est le septième jour. Le Samedi, pas le Dimanche, est le septième jour de la semaine. Tout bon dictionnaire explique cela. Le cycle hebdomadaire n’a jamais Ă©tĂ© changĂ©. (Vous pouvez lire notre brochure: Le Samedi ou le Dimanche, lequel est le jour du Sabbat?) Toutefois, les ministres de ce monde ont Ă©tĂ© prudents en inventant des “explications†sĂ©duisantes qui rejettent ou ignorent les versets clairs au sujet du commandement de Dieu de garder Son Sabbat. Ils justifient l’observance du Dimanche comme la Parole de Dieu ne l’a jamais justifiĂ©!

Au lieu de laisser la clartĂ© de la parole de Dieu changĂ© les croyances chĂ©ries pour les rendre conforment avec les vĂ©ritĂ©s de la Bible, ils changèrent la signification de la Bible pour la rendre conforme à leurs croyances! Le Dimanche est donc admis comme le jour que Christ fut ressuscitĂ© des morts. Il peut Ăªtre clairement prouvĂ© que la Bible n’enseigne pas cela.

Mais il y a une importante raison pour que les théologiens et plusieurs autres doivent conclure que la résurrection survint un Dimanche.

Le Dimanche est communĂ©ment rĂ©fĂ©rĂ© au “jour de l’Éternelâ€, ou le “jour du Seigneurâ€, ce jour est aussi appelĂ© le “jour de sa colère†(JoĂ«l 2:1-11; Apo. 1:10; 15:1, 7; et d’autres places), le terme, “le jour du Seigneurâ€, est devenu synonyme avec le mot Dimanche. Pourquoi? La raison est simple. Si le Dimanche peut Ăªtre Ă©tabli comme le jour que Christ fut ressuscitĂ©, ça peut Ăªtre un moyen de valider et “d’autoriser†l’observance non-autorisĂ©e du Dimanche par les Ă©glises du monde, au lieu du vrai Sabbat (Samedi)!

Vous maintenant vu plusieurs Ă©critures bibliques Faisant rĂ©fĂ©rences au Sabbat. Dieu l’ordonna depuis la crĂ©ation, bien longtemps qu’aucun Juif ou IsraĂ©lite ne vive, ne soit mĂªme en existence (Gen. 2:1-3). Le Sabbat devait Ăªtre garde “à jamaisâ€, “continuellementâ€, et “de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration†par IsraĂ«l, la nation modèle de Dieu (Ex. 31:12-17). JĂ©sus l’observa (Luc 4:16) et dit qu’Il en Ă©tait mĂªme le MaĂ®tre, et qu’il avait Ă©tĂ© “fait pour l’homme†(Marc 2:27-28). Il n’a pas dit que c’était “seulement fait pour les Juifs.†Paul l’a aussi gardĂ© (Actes 13:42, 44; 17:2; 18:4).

Il y a plus que la tradition du Vendredi Saint et du Dimanche de PĂ¢ques qui s’effondre, si Christ eu Ă©tĂ© rĂ©ellement dans la tombe pour 72 heures (commençant Mercredi après-midi et finissant tard Samedi après-midi) au lieu du traditionnel 36 heures entre tard Vendredi après-midi et tĂ´t Dimanche matin.

Il n’y a qu’seule grosse raison pour que cette tradition non-biblique de l’observance du Dimanche s’effondre en mĂªme temps (rappelez-vous Marc 7:7). Dieu a toujours dit: “Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier†(Ex. 20:8). Il n’a jamais dit: “Souviens-toi du jour du Dimanche, pour le sanctifier, et appelez-le le jour du Seigneur!â€

Il y a un dicton disant: “Le Juifs ont gardĂ© le Sabbat, le Sabbat a gardĂ© les Juifsâ€! Cela pourrait Ăªtre dit au sujet de la vraie Église de Dieu, qui a Ă©tĂ© sous les persĂ©cutions à travers tous les Ă¢ges, en partie parce qu’elle a gardĂ© fidèlement le Sabbat. Une de plus importantes clĂ©s qui identifie la seule et vĂ©ritable et originale Église de Dieu, fondĂ©e par JĂ©sus Christ, c’est le Sabbat de Dieu. Pensez-y. Prouvez-le vous-mĂªme. L’observation du Sabbat, comme Dieu l’a commandĂ©, pour les vrais ChrĂ©tiens, est un très gros sujet qui exige son propre livre pour le prouver. (Prenez le temps pour lire notre livre: Le Samedi ou le Dimanche, lequel est le Sabbat?)

Les Jours Saints annuels

Dans ÉzĂ©chiel 20:12, Dieu dit: “Je leur donnai aussi Mes Sabbatsâ€, dans cette phrase le mot Sabbats est au pluriel. Le Sabbat hebdomadaires n’est pas le seul Sabbat que Dieu ordonna qu’il soit gardĂ© à jamais. LĂ©vitique 23 dĂ©crit sept Jours Saints annuels, appelĂ©s Sabbats annuels, que Dieu commanda IsraĂ«l de garder “à jamais†(dĂ©clarĂ© quatre fois). Comme le Sabbat hebdomadaires, ce sujet exige son propre livre pour les expliquer et pour bien les comprendre, et qu’ils sont en effet aujourd’hui. (Vous pouvez lire notre livret: Jours Saints Divins ou Jours FĂ©riĂ©s PaĂ¯ens?)

LĂ©vitique 23:1-3 appelle ces Sabbats “les fĂªtes de l’Éternel.†Les expressions: Jours Saints et Jour de FĂªte sont trouvĂ©es dans la Bible et sont synonymes l’un de l’autre. Ils sont les termes pour les Sabbats annuels. Ils dĂ©montrant le Plan de Dieu, et ils sont activement observĂ©s chaque annĂ©e en leur saison.

Les deux Jours Saints connus comme les Premiers et Derniers Jours des Pains Sans Levain furent gardĂ©s par l’Église originale du Nouveau Testament (Actes 12:3; 20:6) en conjonction avec le Repas du Seigneur, la PĂ¢que du Nouveau Testament (à noter que la PĂ¢que n’est pas un Sabbat mais est une des sept fĂªtes de Dieu, et c’est diffĂ©rent des PĂ¢ques Catholiques).

Un peu plus tard au Printemps, il y a le Jour de la PentecĂ´te. Quatre autres Sabbats annuels surviennent en automne. Ils sont connus sous le nom de: la FĂªte des Trompettes (Rosh Hashanah pour les Juifs), le Jour des Expiations (Yom Kippur), la FĂªte des Tabernacles (Succoth) et le Dernier Grand Jour. Lorsque compris, ces jours dĂ©montrent d’importants Ă©vènements du plan de Dieu.

LĂ©vitique 23 dĂ©taille toutes les fĂªtes de Dieu, et Il commence au verset 3 par le Sabbat, hebdomadaire. Suivi par la PĂ¢que, le plan de Dieu se dĂ©roule ainsi:

  • (1)-La PĂ¢que dĂ©montre la misĂ©ricorde de Dieu par le sacrifice de JĂ©sus Christ. C’est la seule FĂªte qui n’est pas un Sabbat annuel. Suivi immĂ©diatement par,
  • (2)-la pĂ©riode des sept jours des pains sans levain dĂ©montre le ChrĂ©tien sortant du pĂ©chĂ©, juste comme IsraĂ«l sortit de l’Égypte après la première PĂ¢que d’Exode 12. Les premiers et derniers jours sont des Sabbats.
  • (3)-La PentecĂ´te, ou FĂªte des Premiers Fruits, reprĂ©sente la première rĂ©colte du Printemps en IsraĂ«l, elle symbolise la première rĂ©surrection, des vrais saints (les premiers fruits du plan de Dieu), au retour bientĂ´t de Christ.
  • (4)-La fĂªte des trompettes dĂ©crit le retour de Christ, accompagnĂ© des sept trompettes d’Apocalypse 8, 9 et 11:15-19 dĂ©crivant chaque Ă©vènement lors du son de chacune des trompettes
  • (5)-Le jour des expiations (en anglais: atonement;“at-one-mentâ€) illustre que le monde entier finalement, devient “at one, signifiant: UNI†avec Dieu, parce que Satan sera liĂ© et jetĂ© dans “l’abime†(Apo. 20:2-3), oĂ¹ il ne pourra plus sĂ©duire les nations.
  • (6)-La fĂªtes des tabernacles dĂ©crit le règne de 1000 ans de Christ sur terre avec les saints, et un temps de paix, de bonheur, d’abondance et de prospĂ©ritĂ© pour un monde qui n’a jamais connu cela depuis 6,000 ans. Cette FĂªte de sept jours est immĂ©diatement suivie par,
  • (7)-le dernier grand jour, qui reprĂ©sente un temps oĂ¹, à la fin du millĂ©nium, lorsque tous les Ăªtres humains qui ont vĂ©cu seront donnĂ©s une opportunitĂ© de connaĂ®tre la vĂ©ritĂ© de Dieu et Son plan de salut. (Vous pouvez lire notre livre: L’incroyable potentiel de l’homme!)

Les quelques uns qui sont appelĂ©s dans ce monde, dans cet Ă¢ge (Jean 6:44, 65) ont une opportunitĂ© de faire partie de la première rĂ©colte du Printemps de la PentecĂ´te, et le monde apprendra la vĂ©ritĂ© plus tard, durant le temps dĂ©montrĂ© par la FĂªte des Tabernacles et du Dernier Grand Jour. L’Église que Christ construisit enseigne la vĂ©ritĂ© au sujet du Sabbat hebdomadaire de Dieu et des Jours Saints annuels, et les Ă©critures supportant leur observation.

J’ai mentionné que lorsque Dieu m’appela, je fus surpris de la quantité des vérités doctrinales que la Bible enseigne et que je n’avais jamais entendu parler auparavant. Comme je l’ai expliqué, ce livre ne peut les contenir toutes. Mais en voici quelques unes:

Le salaire du péché c’est la mort et La vérité sur l’enfer

J’ai appris que La Bible dit: “Car le salaire du pĂ©chĂ©, c’est la mort†(Rom. 6:23). Mais j’ai toujours Ă©tĂ© enseignĂ© qu’il y avait un “enfer qui brulait Ă©ternellement,†oĂ¹ les “mauvaises personnes†vont, parce qu’elles Ă©taient encore vivantes après la mort. Je croyais que les gens avaient une Ă¢me immortelle qui survivait après la mort. Mais ÉzĂ©chiel 18 et les versets 4 et 20 dĂ©clarent: “...lâ€™Ă¢me qui pèche, c’est celle qui mourra†et Matthieu 10:28 dĂ©clare: “Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer lâ€™Ă¢me; craignez plutĂ´t celui qui peut faire pĂ©rir lâ€™Ă¢me et le corps dans la gĂ©henne†et “le jour qui vient les (mĂ©chants) embrasera†(Mal. 4:3).

Des millions de gens ont peur d’aller “dans un enfer brulant Ă©ternellement†qui n’existe pas! Le mot Grec pour enfer est hades, signifiant “le cimetière, la tombe.†De plus, l’Église de Christ enseigne la vĂ©ritĂ© au sujet de la mort et de l’enfer et des Ă©critures qui les expliquent. (Vous pouvez lire notre livret: La vĂ©ritĂ© sur l’enfer.)

La vĂ©ritable origine de NoĂ«l et La vĂ©ritable origine des PĂ¢ques

J’en vins à comprendre que NoĂ«l et PĂ¢ques (tout comme la saint Valentin, l’Halloween, le poisson d’Avril, le jour de l’An, et bien d’autre fĂªtes populaires) ne sont pas des traditions ou des coutumes enseignĂ©es dans la Bible. Au contraire, elles ces fĂªtes, et coutumes, sont complĂ©tement paĂ¯ennes dans leurs origines, et non rien à voir avec Dieu! Et elles sont en fait condamnĂ©es dans les Ă©critures dans les termes les plus forts possibles. La vraie Église enseigne la vĂ©ritĂ© au sujet de l’origine des fĂªtes paĂ¯ennes et les Ă©critures qui les condamnent (Vous pouvez lire nos livrets: La vĂ©ritable origine de NoĂ«l et La vĂ©ritable origine de PĂ¢ques, et les articles au sujet des Jours Saints que les hommes ont remplacĂ©s).

Qui est le diable? Et Un monde en captivité

J’en suis aussi venu à voir comment Satan le diable “sĂ©duit toute la terre†incluant la sĂ©duction de ce qu’il est, et qu’il est le “dieu de ce siècle/monde.†J’ai aussi appris qu’un tiers des anges originaux (maintenant des dĂ©mons) suivirent Lucifer (dont le nom fut changĂ© pour Satan) dans une rĂ©bellion contre le gouvernement de Dieu, et que les autres anges qui demeurèrent fidèles, sont des esprits qui servent et obĂ©issent à Dieu. Encore une fois, la vraie Église de Dieu enseigne la vĂ©ritĂ© au sujet du diable et les Ă©critures qui supportent cette comprĂ©hension. (Vous pouvez lire nos livrets: Qui est le diable? Et Un monde en captivitĂ©.)

Quand, quelqu’un est-il né de nouveau?

La vaste majoritĂ© des soi-disant ChrĂ©tiens croie que la conversion les rend ou fait d’eux: “nĂ©s à nouveau.†En ce qui regarde le moment que cela survient, j’en suis venu à comprendre ce que JĂ©sus enseigna rĂ©ellement, Ă©tait: “Ce qui est nĂ© de la chair est chair, et ce qui est nĂ© de l’Esprit est esprit†(Jean 3:6). Je croyais que les gens pouvaient renaĂ®tre à nouveau dans cette vie, tout en Ă©tant encore dans la chair. Personne ne m’avait dit que JĂ©sus Christ, seulement après Sa rĂ©surrection, fut appelĂ©: “le premier nĂ© d’entre les morts†(Col. 1:18).

Ce n’est pas surprenant qu’Il dit que ceux qui sont nĂ©s encore sont spirituels, ils ne sont plus composĂ©s de chair. Le Saint Esprit de Dieu les a “changĂ©s†(I Cor. 15:50-52) de “chair et sang†à esprit. Alors, j’ai compris pourquoi Romains 8:29 dĂ©crit Christ comme “le premier-nĂ© entre plusieurs frères.â€

Mes Ă©tudes m’ont conduit à comprendre que je pouvais Ăªtre un de ces “plusieurs frèresâ€, si je me qualifiais! Encore, l’Église fondĂ©e par Christ enseigne la vĂ©ritĂ© au sujet de ces doctrines et des nombreuses Ă©critures qui les supportent (Vous pouvez lire notre livret: Que signifie naĂ®tre à nouveau?)

La définition du péché

J’ai aussi appris que le “pĂ©chĂ© est la transgression de la loi†(I Jean 3:4), et que la loi de Dieu Ă©tait “sainte, juste et bonne†et “spirituelle†(Rom. 7:12, 14). Je croyais que Christ avait “aboli†la loi (en la clouant à la croix). Ă€ la place, j’ai trouvĂ© qu’Il a dit ceci:

Les commandements, clouĂ©s à la croix?

“Ne croyez pas que Je suis venu pour abolir la loi ou les prophètes [j’avais appris que l’Ancien Testament, qui contient les Ă©crits des prophètes, Ă©tait “aboliâ€]; Je suis venu nom pour abolir, mais pour accomplir. Car, Je vous le dit en vĂ©ritĂ©, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaitra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivĂ©. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de mĂªme, sera appelĂ© le plus petit dans le royaume, mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelĂ© grand dans le royaume des cieux†(Matt. 5:17-19).

J’en vins à reconnaitre que, lorsque les gens gardent la loi de Dieu, elle les garde! C’est parce que c’est une loi. Et j’ai aussi appris que, parce que c’est une loi, lorsque les gens la brisent, elle les brise! Si le monde entier gardait cette loi, ce serait un monde vraiment diffĂ©rent. Encore, la vraie Église enseigne la vĂ©ritĂ© au sujet de la loi et du pĂ©chĂ© et des nombreuses Ă©critures qui les expliquent (Vous pouvez lire notre livre: Les dix commandements, clouĂ©s à la croix ou requis pour le salut?)

Le baptĂªme, -la conversion et -la nature humaine

Il devint clair que la mĂ©thode de baptiser dans la Bible est l’immersion, et que Dieu dit qu’aucune autre forme de baptĂªme ne Lui est acceptable. J’ai appris que le bon baptĂªme doit prĂ©cède par la repentance et la reconnaissance de ce qu’est rĂ©ellement la nature humaine, d’oĂ¹ elle provient et pourquoi nous devons nous en repentir. J’en suis venu à comprendre que “l’imposition des mains†suit immĂ©diatement le baptĂªme et que c’est la seule manière qu’une personne peut recevoir le don du Saint Esprit de Dieu. La vraie Église enseigne la vĂ©ritĂ© au sujet du baptĂªme, et des Ă©critures le supportant. (Vous pouvez lire nos livrets: Que faut-il entendre par le baptĂªme par immersion? Et Est-ce que Dieu a crĂ©Ă© la nature humaine? Et Qu’est la vĂ©ritable conversion?)

Nourrir le troupeau

J’ai appris que l’Église de Dieu protège et nourrit Son troupeau. Christ dit (trois fois) à Pierre que s’il L’aimait, il devait “nourrir Mes brebis [celles de Christ]†(Jean 21:15-17). J’ai aussi appris comme nous avons vu, qu’il y a une autoritĂ© dans l’Église que Christ construisit sous la forme du gouvernement de Dieu. HĂ©breux 13:7, 17, Actes 16:4, II Thessaloniciens 2:15, 3:6 et plusieurs autres places expliquent que Dieu donne à Ses vrais ministres l’autoritĂ© nĂ©cessaire sur Son troupeau, en partie parce qu’ils sont en en meilleure position pour la protĂ©ger. Bien sĂ»r, l’Église de Dieu enseigne la vĂ©ritĂ© au sujet de cette comprĂ©hension et les Ă©critures la supportant.

Les lois financières

J’ai appris les principes de la dime (en HĂ©breu le mot dime signifie “un dixièmeâ€) dime prĂ©levĂ©e sur le revenu d’une personne parce que “la dime appartient à Dieu (LĂ©v. 27:30). Voir aussi Malachie 3:8-10, Dieu dĂ©clare qu’Il considère comme des “voleurs†ceux qui ne Lui paient pas Ses dimes et Ses offrandes!

J’ai aussi appris que dans les mĂªmes versets, Dieu promettait: “Mettez-Moi de la sorte à l’épreuve, et vous verrez si Je n’ouvre pas pour vous les Ă©cluses des cieux, si Je ne rĂ©pands pas sur vous la bĂ©nĂ©diction en abondance†cette promesse est pour tous ceux qui veulent le tester, et c’est de cette manière qu’Il finance So Å’uvre, la prĂ©dication de l’évangile du royaume au monde entier, le message d’avertissement aux nations modernes des descendants de l’ancienne nation d’IsraĂ«l.

J’ai aussi trouvĂ© que Christ affirma la loi de la dime dans Matthieu 23:23, et d’autres endroits dans le Nouveau Testament confirme les paroles de Christ. (Vous pouvez lire notre livret: Mettez un terme à tous vos soucis financiers.)

Une fausse Ă©glise

J’ai aussi appris qu’il y a un grand et faux système religieux que la Bible appelle: “BABYLONEE LA GRANDE, LA MĂˆRE DES IMPUDIQUES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE†(Apo. 17:5), cette Ă©glise se dĂ©guise comme Ă©tant ChrĂ©tienne. Elle est regardĂ©e comme “l’Église mère†qui a des “filles protestantes†qui l’ont dĂ©laissĂ©e, mais qui font encore partie de son système. Ce système a soigneusement contrefait toutes les doctrines de Dieu et a continuellement essayĂ© de pĂ©nĂ©trer, capturer et de dĂ©truire la vraie Église de Dieu.

J’ai appris que la Bible avertit le peuple de Dieu de ne pas se laisser emporter par la vague mortelle de sĂ©duction perpĂ©trĂ©e par cette grande fausse Ă©glise. Et en Ă©tudiant l’histoire de la vraie Église, j’appris que cette fausse mère ou femme, invariablement, trouva un moyen d’entrer dans la vraie Église (nous le verrons dans les prochains chapitres), forçant ceux qui Ă©taient dĂ©terminĂ©s à tenir ferme à toute la vĂ©ritĂ© de Dieu, de se sauver de ses sĂ©ductrices intrusions et influences. Finalement, la vraie Église de Dieu enseigne la vĂ©ritĂ© au sujet de toutes ces doctrines et des nombreuses Ă©critures les supportant! Elle compromet jamais mĂªme sur une seule doctrine, jamais! (Vous pouvez lire nos brochures: OĂ¹ se trouve la vĂ©ritable Église de Dieu, et Voici l’Église de Dieu RestaurĂ©e.)

Une autre vérité cruciale

Ă€ ce point, une autre doctrine biblique doit Ăªtre rĂ©introduite afin de la considĂ©rer dans un contexte diffĂ©rent. Premièrement, nous avons vu que la Bible enseigne dans Apocalypse 2 et 3, que Dieu a Å“uvrĂ© avec Son Église à travers sept ères sĂ©parĂ©es et successives. Cette comprĂ©hension a Ă©tĂ© en fait une doctrine bien Ă©tablie et bien connue dans l’Église de Dieu.

LaodicĂ©e signifie: “le peuple règne, juge, dĂ©cide,†elle est encore le peuple de Dieu, mais dans une condition faible et confuse. Toutefois, ceux qui en font parti ne reprĂ©sentent pas Sa vraie Église, et ils sont en dehors de Son Corps et de Son Temple. Ils ont formĂ© leurs propres organisations, et JĂ©sus Christ ne peut les conduire! (Il est important de noter que les faux leaders qui succĂ©dèrent à M. Armstrong trouvèrent nĂ©cessaire de rejeter la doctrine des ères de l’Église. Cela pava la voie au peuple pour Ăªtre conditionnĂ© à tomber dans une forme de pensĂ©e et d’ère qu’ils Ă©taient dĂ©jà prĂªts à confronter et à rĂ©sister lorsqu’elle viendrait. Ă€ la fin, parce qu’ils oublièrent la doctrine des ères de l’Église, ou en oublièrent son importance, ils glissèrent dans cette pensĂ©e.)

Ceux qui dĂ©siraient rester complĂ©tement fidèles (ceux souhaitant continuer dans la pensĂ©e Philadelphienne et les standards) sans compromettre sur aucune des vraies doctrines ou pratiques, se retrouvèrent lentement à avoir à fuir encore leurs propres nouvelles organisations pour pouvoir le faire.

Cette partie du livre serait incomplète sans au moins dĂ©crire brièvement ces Ă©vènements, parce qu’ils conduisent ultimement à la formation de l’Église de Dieu RestaurĂ©e. Cette Église ne compromet pas, mĂªme sur une des nombreuses doctrines de Dieu. Juste comme JĂ©sus prĂ©dit, c’est un “petit troupeau persĂ©cuté†que Dieu S’est gardĂ© en Son nom. Il continu puissamment à accomplir l’Oeuvre de Dieu, prĂªchant le vrai Ă©vangile du royaume de dieu au monde entier et l’avertissement spĂ©cial aux descendants modernes des anciennes nations d’IsraĂ«l, avant la fin de ce monde. Ses fruits sont les Ă©vidences des bĂ©nĂ©dictions de Dieu. Il a des membres Ă©parpillĂ©s partout sur la face de la terre et il grandit. Le fait mĂªme que vous lisiez ce livre, signifie que vous Ăªtes venus en contact avec lui, juste comme j’ai Ă©tĂ© privilĂ©giĂ©, en 1966, de venir en contact avec la vraie Église et apprendre la vĂ©ritĂ© de la Bible pour la première fois.

La promesse immuable de Christ

Christ n’a pas seulement promis de construire Son Église, et qu’elle ne pouvait pas Ăªtre dĂ©truite, mais Il a aussi promis, et Il serait absolument nĂ©cessaire qu’Il le fit, que lorsque les faux leaders, auxquels Il se rĂ©fĂ©rait dans Jean 10 comme: “des voleurs et des brigandsâ€, ont Ă©tĂ© capables d’entrer dans l’Église: “Il appelle par leur nom les brebis qui Lui appartiennent, et Il les conduit dehors “(Jean 10: 1-3). La voix de est dĂ©finie comme “la vĂ©rité†(Jean 18:37).

Christ continue: “Lorsqu’Il fait sortir toutes Ses propres brebis, Il marchĂ© devant elles; et les brebis Le suivent, parce qu’elles connaissent Sa voix. Elles ne suivront point un Ă©tranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des Ă©trangers†(Jean 10:4-5). Il continue en dĂ©crivant le comportement de certains ministres. Notez: “Le mercenaire s’enfuit parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met pas en peine des brebis†(v. 13).

Cette remarquable promesse montre que JĂ©sus Christ n’abandonnera jamais Ses brebis et protĂ©gera toujours ceux qui entendent sa voix et qui veulent Le suivre, lorsqu’ils sont en danger spirituel! Il les ramènera là oĂ¹ il a restaurĂ© sa vĂ©ritĂ©, là oĂ¹ Il a rĂ©tablit Son Oeuvre et placĂ© Son nom!

Avant d’examiner l’histoire de la vraie Église, nous devons premièrement regarder un Ă©lĂ©ment important que les ChrĂ©tiens devraient donner ou non plus d’importance à “la vĂ©rité†ou à “l’amourâ€â€¦

Chapitre Quatre – “VĂ©rité†ou “Amourâ€, lequel vient en premier?

L’apôtre Jean enseigna l’importance de la vérité biblique et du véritable amour divin. Pour connaître l’identité réelle de la vraie Église, il est essentiel de savoir lequel des deux est le fondement de l’autre: la vérité ou l’amour.

J’ai grandi dans une Église influente et renommĂ©e de ce monde. Elle comptait des millions de “croyantsâ€, des gens qui croyaient en JĂ©sus et dont le nom Ă©tait sur leurs lèvres. Nul doute, la plupart d’entre eux Ă©taient sincères. Ils parlaient aussi de “l’amour chrĂ©tienâ€. C’était là le thème de plusieurs de leurs sermons. Parfois, on ne semblait prĂªcher que sur deux thèmes: JĂ©sus et l’amour! En fait, cela dĂ©crit la diète spirituelle servie chaque semaine, de leur tribune, de leur podium, aux dizaines de milliers dans le Églises.

Ce sont deux sujets extrĂªmement importants. La Bible renferme des centaines de passages qui font rĂ©fĂ©rence au Christ et à l’importance du vĂ©ritable amour divin. J’ai remarquĂ© que plusieurs avaient un amour vain et que personne ne croyait rĂ©ellement à ce que le Christ enseigna. De plus, leurs vies ne dĂ©montraient aucun amour rĂ©el. Ce n’est que plus tard, que j’ai compris pourquoi et qu’il y avait une relation.

Cela vous semble-t-il familier, d’entendre les gens parler du Christ, alors que les vérités qu’Il enseigna ne sont pas manifestes dans leurs vies? On parle beaucoup d’amour; mais cet amour, très peu de gens, sinon personne, l’appliquent dans leurs vies.

On appela Jean “l’apĂ´tre de l’amourâ€, parce qu’il parla plus d’amour que l’ensemble de tous les autres Ă©crivains du Nouveau Testament. L’étude de ce mot dans une concordance le prouve. Ce qu’on ne rĂ©alise pas, c’est qu’il a Ă©galement Ă©crit plus qu’eux tous sur l’importance de la “vĂ©ritĂ©â€. L’apĂ´tre Jean aurait tout aussi bien Ăªtre connu comme “l’apĂ´tre de la vĂ©ritĂ©â€. Un examen superficiel de son Ă©vangile et de ses Ă©pĂ®tres nous porterait à croire qu’il n’aurait Ă©crit que sur ces deux thèmes seulement. Étrangement, malgrĂ© les douzaines de rĂ©fĂ©rences qu’on y trouve, à peu près tout le monde ignore à quel point il insista sur l’importance de la vĂ©ritĂ©!

Dieu, dans Sa sagesse infinie, savait bien qu’Il ne devait pas y avoir un apĂ´tre qui se concentrerait sur l’amour, tandis qu’un autre se concentrerait, lui, sur la vĂ©ritĂ©. Cela aurait aisĂ©ment donnĂ© aux gens l’impression qu’ils pouvaient “choisir leur apĂ´tre prĂ©fĂ©rĂ©â€, selon ce qu’ils auraient estimĂ© comptĂ© le plus: l’amour ou la vĂ©ritĂ©. C’est ce problème qui divisa l’Église de Dieu à Corinthe (I Cor. 1: 10-14). Il est rĂ©sulterait que chaque groupe s’estimait supĂ©rieur à l’autre, croyant avoir choisi le thème le plus important. Plusieurs dĂ©nominations religieuses estiment qu’elles doivent avant tout mettre l’accent sur “l’amour†et très peu sur la justesse des doctrines. Les Églises qui pensent ainsi possèdent une kyrielle d’écritures “bien dĂ©veloppĂ©esâ€, qu’elles utilisent pour essayer d’établir leur position.

Le rôle de l’amour

Deux des passages bibliques les plus citĂ©s nous viennent de l’apĂ´tre Jean. Les deux parlent d’amour. Jean 3: 16 dĂ©clare: “Car Dieu a tant aimĂ© le monde qu’il a donnĂ© son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne pĂ©risse point, mais qu’il ait la vie Ă©ternelle.†Les gens qui en connaissent peu, ou rien du tout, sur la Bible connaissent habituellement ce passage.

Jean 13: 34-35 dĂ©clare: «“Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimĂ©s, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. Ă€ ceci tous connaĂ®tront que vous Ăªtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.†On peut facilement voir, à partir de ces seuls versets, pourquoi il y a autant de gens qui se croient chrĂ©tiens rien que parce qu’ils “ont de l’amourâ€, mais qui estiment n’avoir aucunement besoin de se soucier de la justesse des doctrines ou des vĂ©ritĂ©s. Remarquez cette phrase: â€œĂ€ ceci [l’amour] tous connaĂ®tront que vous Ăªtes mes disciplesâ€. Il est vrai, en effet, qu’une dĂ©monstration extĂ©rieure de l’amour impressionne beaucoup les gens. Dans un monde confus, malheureux et Ă©goĂ¯ste, les gens qui pratiquent l’amour, la voie qui consiste à donner au lieu de prendre, se dĂ©marquent de tous ceux qui sont autour d’eux

Une question fondamentale surgit. Comment le Christ peut-Il savoir si vous Ăªtes Son disciple? On ne demande pas comment les hommes, eux, le savent, mais bien comment le Christ, Lui, le sait? L’apĂ´tre Jean donne la rĂ©ponse: “JĂ©sus donc dit aux Juifs qui avaient cru en Lui: Si vous persĂ©vĂ©rez dans ma parole, vous Ăªtes vraiment mes disciples; et vous connaĂ®trez la vĂ©ritĂ©, et la vĂ©ritĂ© vous affranchira†(Jean 8: 31-32, version Darby). Avez-vous remarquĂ© la phrase: “Si vous persĂ©vĂ©rez dans ma parole, vous Ăªtes vraiment mes disciplesâ€. Voilà l’élĂ©ment clef! (Nous verrons plus loin comment l’amour est reliĂ© à cela.) Pour le Christ, “persĂ©vĂ©rer dans Sa paroleâ€, demeurĂ©e exempt d’erreur, signifie que nous sommes Ses disciples. Voilà ce que le Christ veut!

Le rôle de la vérité

Pour les hommes, demeurer ferme à la vĂ©ritĂ© ne constituerait jamais un signe. D’habitude, ils sont contrariĂ©s face aux croyances des vrais chrĂ©tiens. Cela, “parce que l’affection de la chair est inimitiĂ© contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut mĂªme pas†(Rom. 8: 7). La vĂ©ritĂ© n’est pas attirante pour quiconque n’est pas appelĂ© par Dieu (I Cor. 2: 14). Mais, le fait de voir des gens se manifester un vĂ©ritable souci mutuel ne semble gĂªner personne, et attire tout le monde. Vous qui lisez cet ouvrage, si vous en doutez, essayez donc de “donner†quelques-unes de ces “perles†(de la vĂ©ritĂ© de la Bible) à quelqu’un (Matt. 7: 6). Puis surveillez sa rĂ©action. Essayez ensuite de lui manifester de l’amour, alors qu’il ne s’y attend pas du tout. Vous aurez vite appris la leçon.

RĂ©flĂ©chissez! Les vrais chrĂ©tiens sont conduits par le Saint-Esprit, qui est aussi appelĂ© “le consolateur†et “l’Esprit de vĂ©rité†(Jean 14: 16-17; 15: 26; 16: 13). Ce mĂªme Esprit de vĂ©ritĂ© “vous conduira dans toute la vĂ©rité†(Jean 16: 13). Il n’y a que dans la vĂ©ritĂ© que l’on puisse Ăªtre “consolĂ©â€. Le Saint-Esprit conduira tous les vrais chrĂ©tiens dans la connaissance du vĂ©ritable amour divin. Galates 5: 22 dit que l’amour est un “fruit de l’Espritâ€, et Romains 5: 5 explique que ce fruit n’est possible dans l’esprit du chrĂ©tien que parce que c’est l’Esprit divin qui l’y a placĂ©.

Romains 13: 10 dit: “L’amour est donc l’accomplissement de la loi.†(Voyez aussi I Jean 5: 3.) Il sera clair pour les gens que vous aimez les autres, parce qu’ils verront que vous appliquez les lois divines à l’égard de votre prochain. Comprendre le vrai amour chrĂ©tien, ce qu’il est, comment il est exprimĂ©, sa relation avec la Loi, sa contribution à Ăªtre la lumière du monde, est Ă©galement une grande vĂ©ritĂ©

Instruisez-vous de ce passage biblique important: “Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas Ses commandements, est un menteur, et la vĂ©ritĂ© n’est point en lui†(I Jean 2: 4). Le verset 5 parle de ceux qui se disent chrĂ©tiens, en disant “je l’ai connuâ€, mais qui n’observent pas les Commandements, et qui n’ont pas “la vĂ©rité†qu’ils contiennent. Le monde est rempli de soi-disant chrĂ©tiens qui prĂ©tendent “connaĂ®tre JĂ©sus dans leur cÅ“urâ€, mais qui ne sont aucunement intĂ©ressĂ©s à comprendre les vraies doctrines de la Bible. Maintenant, mĂ©ditez attentivement ces paroles du Christ: “Mais celui qui garde sa parole [celle du Christ], l’amour de Dieu est vĂ©ritablement parfait en lui: par là nous savons que nous sommes en lui.†L’amour n’est pas rendu parfait en ceux qui ne gardent pas la parole du Christ. L’amour de Dieu ne peut Ăªtre rendu parfait que chez ceux qui “gardent†Sa parole, la vĂ©ritĂ©! Rappelez-vous de Jean 8: 31. Les vrais chrĂ©tiens “persĂ©vèrent dans “ou “gardentâ€, la parole de Dieu.

L’amour n’est pas rendu parfait en ceux qui ne gardent pas la parole du Christ. L’amour de Dieu ne peut Ăªtre rendu parfait que chez ceux qui «gardent» Sa parole, la vĂ©ritĂ©! Rappelez-vous de Jean 8: 31. Les vrais chrĂ©tiens “persĂ©vèrent dans†ou “gardentâ€Â», la parole de Dieu (Matt. 4: 4; Luc 4: 4).

Le mot Grec pour “garder†est tereo, ce qui signifie “prĂ©server, pratiquer, conserver sous sa garde, poser son (ou jeter un) regard surâ€. Ătes-vous rĂ©solu à garder les vĂ©ritĂ©s de la parole divine, pour la “prĂ©serverâ€. Ătes-vous disposĂ© à y “poser [continuellement] vos regardsâ€, et à la conserver sous votre garde? Ătes-vous convaincu qu’il vous faut toujours y poser votre “regardâ€? Si oui, alors vous Ăªtes “sanctifié†par la parole de la vĂ©ritĂ© (Jean 17: 17). Ce n’est qu’à partir de ce moment-là que vous pouvez devenir, et demeurer, un disciple du Christ!

Rappelez-vous: la vĂ©ritĂ© chapeaute l’amour. C’est l’amour qui Ă©mane de la vĂ©ritĂ©, et non l’inverse! Ce n’est pas par hasard si Matthieu 22: 37-39 dit: “Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂªmeâ€, après avoir dit: “Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cÅ“ur, de toute ton Ă¢me, et de toute ta pensĂ©eâ€. Quiconque rejette la vĂ©ritĂ© divine n’aime pas Dieu, et l’amour du « prochain » n’est pas en lui.

Plusieurs églises déclarent avoir l’amour

Qu’en est-il des Églises qui professent l’importance de l’amour et d’avoir une “relation avec le Christâ€, alors qu’elles ignorent les vraies doctrines divines, ou qu’elles nĂ©gligent ou abandonnent celles qu’elles peuvent possĂ©der? L’amour peut-il Ăªtre rendu “parfait†en elles? La Bible dit que cela est impossible! La seule chose que ces gens peuvent rendre “parfaitâ€, c’est leur aisance à parler d’amour. Plusieurs Églises ont raffinĂ©es des “paroles d’amourâ€, et en ont fait un grand art. Mais, ce ne sont là que des paroles Ă©goĂ¯stes et vides de sens!

C’est pour cette raison que l’Église de ma jeunesse Ă©tait remplie de paroles “d’amour†et de « JĂ©sus », mais qu’elle ne dĂ©montrait aucun amour rĂ©el et ne connaissait aucunement les vĂ©ritables enseignements du Christ. Une Ă©tude du “Guide des croyances†de cette Église (comme je l’ai fait), montre qu’elle correspond à tout ce que la plupart des dĂ©nominations et branches du christianisme traditionnel disent lorsqu’il y a un dĂ©saccord doctrinal au sein de leurs Églises. En essence, ce qu’elles disent, c’est: “Il nous faut nous accorder dans l’amour pour Ăªtre en dĂ©saccord. C’est l’amour qui prime, les doctrines et les opinions qui se rapportent aux vĂ©ritĂ©s bibliques sont secondaires. Ayons juste de l’amour. Engloutissons nos diffĂ©rends sous plus d’amour encore.â€

Le problème est que cela engendre davantage de division et de confusion doctrinales au sein de ces Églises, de mĂªme qu’une nĂ©gligence et un mĂ©pris total des vĂ©ritĂ©s doctrinales. Cette fausse prĂ©misse place pour ainsi dire la charrette de “l’amour†devant le cheval. La vraie Église persiste dans la vĂ©ritĂ©, puis marche dans l’amour. Dans l’Église de Dieu, le vrai amour vient d’abord du fait d’avoir la vĂ©ritĂ©! L’apĂ´tre Jean a â€œĂ©tĂ© fort rĂ©joui, lorsque des frères sont arrivĂ©s et ont rendu tĂ©moignage de la vĂ©ritĂ© qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vĂ©ritĂ©.†Il disait que le fait de voir cela parmi ses frères ChrĂ©tiens Ă©taient sa plus grande source de joie (III Jean 3-4).

Comment l’amour, la vérité et les bénédictions interagissent ensemble

Voici un point important, et relatif. Quel rĂ´le les bĂ©nĂ©dictions et la croissance jouent-elles par rapport à la vĂ©ritĂ© et le vĂ©ritable amour ChrĂ©tien? Le fait qu’elles soient prĂ©sentes ou non, est-il significatif pour le vrai ChrĂ©tien? Ça le devrait!

I Jean 3: 18 dĂ©clare: “N’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vĂ©ritĂ©.†Jean explique que cela donne aux ChrĂ©tiens de l’assurance dans les prières qu’ils adressent à Dieu, tout en Ă©liminant les problèmes de conscience qui les gĂªnent. Le verset 21 dit: “Bien-aimĂ©s, si notre cÅ“ur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.†Les rĂ©ponses et les bĂ©nĂ©dictions dĂ©coulent du fait que nous obĂ©issons à Dieu, que nous Lui sommes agrĂ©ables, et que nous appliquons Sa VĂ©ritĂ© dans notre vie: “Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agrĂ©able†(v. 22). Ce principe est rendu clair simplement en paraphrasant trois versets:

  • ÉsaĂ¯e 58: 13-14 explique qu’IsraĂ«l avait reçu la promesse de grandes bĂ©nĂ©dictions, s’ils gardaient correctement le Sabbat.
  • Malachie 3: 8-10 montre qu’ils avaient Ă©galement reçu la promesse de grandes bĂ©nĂ©dictions, mais seulement s’ils demeuraient fidèles dans le paiement des dĂ®mes.
  • Exode 15: 26-27 relie directement les promesses d’une bonne santĂ© et de guĂ©rison à l’obĂ©issance absolue des ordonnances divines. Ces versets, de mĂªme que plusieurs autres, nous montrent comment faire pour savoir si nous sommes en harmonie avec Dieu. Dès que les gens se conforment à toutes les ordonnances et instructions divines leurs problèmes de conscience disparaissent.

Il est essentiel que le peuple de Dieu comprenne toujours cela, et qu’il ne l’oublie jamais! La voie du vrai Chrétien n’est pas facile, ni sans souffrances. Si nos voies Lui sont agréables, Dieu continuera de nous bénir et de nous donner de la croissance. Cela devient alors pour nous un signe, de Sa joie, et qu’Il prend plaisir en nous. S’il n’y a jamais de bénédictions, de fruits et de croissance, c’est que Dieu n’est pas content!

D’abord, la croyance et la continuitĂ© dans la vĂ©ritĂ© rĂ©vèlent au Christ qui sont Ses vrais disciples (de plus, le vĂ©ritable amour est toujours Ă©vident). Deuxièmement, l’amour montre aux gens qui sont les vrais disciples du Christ. Troisièmement, les bĂ©nĂ©dictions, les fruits et la croissance nous indiquent si nous sommes agrĂ©ables à Dieu et si nous persĂ©vĂ©rons dans Sa parole. Comme c’est clair!

Si j’étais le diable, je parlerais sans cesse d’amour et de Jésus, en mettant moins l’accent sur les vraies doctrines et sur la vérité, ni sur la croissance et les bénédictions qui en découlent. Si c’est ce que vous entendez parler, alors faites attention!

Il y a une Église qui comprend la relation entre ces choses. Nous sommes maintenant prĂªts à regarder de près l’histoire de l’Église qui est complĂ©tement diffĂ©rente de toute autre sur la face de la terre.

Vue des ères de l’Église

Voici une liste des sept ères successives de l’Église avec les dates approximatives et les évènements clés pour chacune des ères:

1)-Éphèse (Apo. 2: 1-7), AD 31-135, l’ère apostolique (AD 31-98), la persĂ©cution commence à Rome (AD 64), l’Église s’enfuit à Pella; JĂ©rusalem tombe (AD 69-70);

2)-Smyrne (Apo. 2: 8-11), AD 135-325, les leaders de l’Église essaient de combattre les hérésies (AD 150-190), 10 ans de sévères persécution (Apo. 2: 10; AD 303-313), Le Concile de Nicée interdit la vraie religion, l’Église s’enfuit (AD 325);

3)-Pergame (Apo. 2: 12-17), AD 325-900, c’est dans cette ère que la période prophétisée de 1260 ans de la fuite dans le désert (Apo. 12;6) débute, Constantin de Mananali conduit l’Église (AD 675), Sergius conduit l’Église (AD 800), les Pauliciens s’enfuient au Balkans (AD 800-900);

4)-Thyatire (Apo. 2: 18-29), AD 900-1600, Pierre de Bruis et Henri de Lausanne conduisent l’Église (1104-1135), Pierre Valdès conduit l’Église (1161-1271), après 1585, 1260 ans de persécution par l’Église Catholique Romaine se terminent, l’Armada Espagnole coule (1588);

5)-Sardes (Apo. 3: 1-6), 1600-1934, l’Église se refait en Angleterre, après les 1260 ans de persécution. Bampfields et Stennetts conduisent l’Église (1650-1750), Stephen Mumford établit l’Église en Amérique (1668), l’Église en Pennsylvanie et au Nouveau-Jersey (1700), séparation Adventiste (1840-1860), Adventiste du Septième Jour (au début des années 1900-);

6)-Philadelphie (Apo. 3: 7-13), 1934-1986, Herbert Armstrong conduit l’Église et première Ă©mission à la radio (1934), radio en Europe (1953), littĂ©rature, tĂ©lĂ©vision, atteint 100 millions de personnes (1970-1980), H. W. Armstrong meurt (1986);

7)-LaodicĂ©e (Apo. 3: 14-22), 1986 jusqu’à prĂ©sent. Les restants de l’Apostasie.

Chapitre Cinq – L’ère d’Éphèse

L’Église de Dieu commença avec ce qui est souvent appelĂ© “l’ère apostolique,†et cette pĂ©riode dura jusqu’à environ AD 98. Ce fut la première phase de “l’ère d’Éphèse.†Christ inspira l’apĂ´tre Jean à dĂ©crire cette ère dans Apocalypse 2:1-3: â€œĂ‰cris à l’ange de l’Église d’Éphèse: Voici ce que dit Celui qui tient les sept Ă©toiles dans Sa main droite, Celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or: Je connais tes Å“uvres, ton travail, et ta persĂ©vĂ©rance. Je sais que tu ne peux supporter les mĂ©chants; que tu as Ă©prouvĂ©s ceux qui se disent apĂ´tres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvĂ©s menteurs; que tu as de la persĂ©vĂ©rance, que tu as souffert à cause de Mon nom, et que tu ne t’es point lassĂ©.â€

Le commencement de l’Église, l’ère apostolique

L’histoire de l’Église de Dieu commença le jour de la PentecĂ´te en AD 31. Lorsqu’Il parla à Ses disciples pour la dernière fois, juste avant Son ascension, Christ dĂ©crit l’importance et la signification de cet Ă©vènement dans Actes 1:8: “Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez Mes tĂ©moins à JĂ©rusalem, dans toute la JudĂ©e, dans la Samarie, et jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre.†Alors, Actes 2:1 dĂ©clare: “Le jour de la PentecĂ´te, ils Ă©taient tous ensemble dans le mĂªme lieu.†Dieu envoya alors Son Saint Esprit à 120 disciples, et qui fut vu par des milliers de gens assemblĂ©s à JĂ©rusalem pour la FĂªte de la PentecĂ´te. L’évènement et le sermon de Pierre furent si Ă©mouvant et convainquant que 3,000 personnes furent baptisĂ©s dans l’Église en ce jour. Le nombre s’accrĂ»t rapidement à 5,000 (Actes 4:4).

Les apĂ´tres performèrent des miracles et des signes dès ce moment. Plusieurs Juifs pieux furent convertis dans les mois qui suivirent. L’Église bĂ©nĂ©ficia de l’unitĂ© des doctrines et de la fraternisation. Sa seule opposition à ce moment provenait du système religieux Ă©tablit là. Se sentant en danger par de tels miracles puissants faits par les apĂ´tres, certains officiels appelèrent Pierre et Jean devant le sanhĂ©drin (assemblĂ©e), et leur demandèrent par quel autoritĂ© et pouvoir ils avaient performĂ© un miracle en guĂ©rissant un homme malade (Actes 4:7). Avec une grande assurance, Pierre leur dit que le miracle fut fait dans/par le nom de JĂ©sus Christ, qu’ils avaient crucifiĂ©s et que Dieu avait ressuscitĂ©. Le sanhĂ©drin, alors, s’assembla pour une confĂ©rence privĂ©e, dans laquelle ils reconnurent entre eux, disant: “Que ferons-nous à ces hommes? Car il est manifeste pour tous les habitants de JĂ©rusalem qu’un miracle signalĂ© a Ă©tĂ© accompli par eux, et nous ne pouvons pas le nier†(Actes 4:15-16).

Dans ce cas, les apĂ´tres ne reçurent qu’un avertissement avant dâ€™Ăªtre relĂ¢chĂ©s.

Lorsqu’ils se rĂ©unirent avec les frères, ils contèrent le rĂ©cit de l’avertissement contre eux. La Bible enregistra que les frères prièrent ensemble avec une grande ferveur. Les versets 29-30 d’Actes 4, continuent: “Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à Tes serviteurs d’annoncer Ta parole avec une pleine assurance, en Ă©tendant Ta main, pour qu’il se fasse des guĂ©risons, des miracles et des prodiges, par le nom de Ton serviteur JĂ©sus.†Après leur prière, “le lieu oĂ¹ ils Ă©taient assemblĂ©s tremblaâ€, le sol trembla, (comme dans un tremblement de terre) ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance†(Actes 4:31). Ce qu’il faut retirer de cela est que Dieu Ă©tait avec l’Église dès ses tous dĂ©buts avec de puissants miracles!

Plus tard, les apĂ´tres furent emprisonnĂ©s. Par un autre extraordinaire miracle, un ange ouvrit la porte de la prison et les exhorta à continuer de parler et d’enseigner dans le temple. Cela continua le jour suivant et les leaders religieux envoyèrent les autoritĂ©s pour les emprisonner encore. Mais ces hommes devaient Ăªtre prudents dans la manière de traiter les apĂ´tres avec respect parce “qu’ils [les autoritĂ©s] avaient peur dâ€™Ăªtre lapidĂ©s par le peuple†(Actes 5:26). La majoritĂ© des Juifs à JĂ©rusalem, mĂªme s’ils n’étaient pas convertis, respectaient la puissance ou le pouvoir que dĂ©tenaient les apĂ´tres, à cause de ce qu’ils voyaient s’accomplir, de ce qu’ils performaient.

Un répit, puis la persécution

L’avis de Gamaliel, un pharisien, docteur de la loi, estimĂ© de tout le peuple, leur donna du prĂ©cieux temps de plus pour continuer de prĂªcher l’évangile à JĂ©rusalem. Actes 5:38-39 dĂ©clare: “Et maintenant, je vous le dis ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les aller. Si cette entreprise ou cette Å“uvre vient des hommes, elle se dĂ©truire; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la dĂ©truire. Ne courez pas le risque d’avoir combattu contre Dieu.â€

Comme les apĂ´tres Ă©taient relĂ¢chĂ©s, cette fois, ils furent avertis et battus: “Les apĂ´tres se retirèrent de devant le sanhĂ©drin, joyeux d’avoir Ă©tĂ© jugĂ©s dignes de subir des outrages pour le nom de JĂ©sus†(Actes 5:41). C’était le zèle de la première ère.

Après l’arrestation et le martyr d’Étienne (Actes 6:7-7:60), vint la première persĂ©cution intense contre l’Église à JĂ©rusalem (Actes 8: 1). Ă€ part les apĂ´tres, les frères s’enfuirent dans diffĂ©rentes rĂ©gions de la JudĂ©e et de la Samarie. Mais cet Ă©parpillement engendra plus de prĂ©dications de l’évangile au-delà des rĂ©gions couvertes en ce temps-là. Les choses commençaient à se dĂ©velopper. Saul, qui devint plus tard l’apĂ´tre Paul, fut appelĂ© et converti, et prĂ©parĂ© pour sa mission spĂ©ciale. Il fut miraculeusement transformĂ© d’un vicieux persĂ©cuteur de l’Église en un instrument spĂ©cial que Dieu emploierait plus tard, puissamment.

Après les quelques premières annĂ©es du dĂ©veloppement de l’Église, Dieu rĂ©vĂ©la à l’apĂ´tre Pierre que la porte Ă©tait ouverte pour les paĂ¯ens pour qu’Il les appelle, et Pierre baptisa personnellement le premier paĂ¯en converti. (Ce fut l’italien Corneille d’Actes 10.) Cela arriva pendant que Paul Ă©tait spĂ©cialement prĂ©parĂ©, entrainĂ©, durant une pĂ©riode de trois ans, par le Christ ressuscitĂ©, en Arabie (Gal. 1:15-18).

En AD 42, l’apĂ´tre Jaques, le frère de Jean, fut tuĂ© par HĂ©rode, et Pierre fut dĂ©livrĂ© miraculeusement de prison par un ange. Et le momentum de l’Église Ă©tait fort en dĂ©pit des dangers de persĂ©cution. La position de l’Église à ce point est mieux rĂ©sumĂ© par la brève description dans Actes 12:24: “Cependant, la parole de Dieu se propageait de plus en plus, et le nombre des disciples augmentait.â€

En AD 45, Paul et Barnabas commencèrent leur premier voyage pour prĂªcher à Chypre et en Asie Mineure. Cela eut beaucoup de succès avec beaucoup de durs efforts, comme la lapidation de Paul à Lystre. Très possiblement, il fut ressuscitĂ© des morts de cet incident. Si dĂ©terminĂ© Ă©tait-il, qu’il retourna à Lystre, et dans les villes et villages autour, pour rassurer les nouveaux convertis et les membres prospectifs. Actes 14:22 explique qu’il Ă©tait: “fortifiait l’esprit des disciples, les exhortant à persĂ©vĂ©rer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.â€

Le Concile de l’Église au QG à JĂ©rusalem, en AD 49, est racontĂ© dans Actes 15:26, et montre que les apĂ´tres et les anciens s’assemblèrent pour considĂ©rer l’affaire de la circoncision. Pierre conduisait le Concile dans leur discussion et la dĂ©cision Ă©tait prononcĂ©e par Jacques, le frère de Christ, et tous ceux prĂ©sents acceptaient la dĂ©cision qui liait sur terre comme au ciel. L’Église Ă©tait toujours en harmonie et dans l’unitĂ©, en dĂ©pit des sĂ©rieuses clarifications qui devaient encore Ăªtre faites. Il est significatif que ce Concile fĂ»t la dernière fois que les apĂ´tres vinrent ensemble. Le reste du livre des Actes dĂ©crit le ministère de Paul aux paĂ¯ens.

Avant de regarder oĂ¹ les douze apĂ´tres allèrent, quelques observations doivent Ăªtre faites en ce qui concerne l’Oeuvre parmi les Grecs. Ce fut le peuple que Christ choisi pour prĂ©server les Ă©critures du Nouveau Testament à travers les dĂ©cennies et les siècles turbulents à venir. Voici quelques unes des raisons: Contrairement aux Juifs, les Grecs n’étaient pas sous la persĂ©cution. Ils Ă©taient dans une position pour demeurer dans leurs territoires indĂ©finiment, comme ils sont restĂ©s depuis de nombreux siècles.

MĂªme s’ils n’étaient pas convertis, les Grecs, comme une nation, avaient l’intention et la capacitĂ© de prĂ©server et de protĂ©ger le Nouveau Testament. Le peuple Grec apprĂ©ciait et chĂ©rissait ces manuscrits en partie parce que c’était une sorte d’hĂ©ritage. Bien sĂ»r, mĂªme les plus brèves rĂ©fĂ©rences à un auditoire, rĂ©vèlent que plusieurs Ă©critures s’adressent à des convertis Grecs, sur des territoires Grecs. Les Grecs devaient prĂ©server, et mĂ©ticuleusement copier, ces manuscrits à travers les siècles. L’Église de Dieu allait Ăªtre sous une constante persĂ©cution et ne serait pas en position pour faire cela. La nation Grecque Ă©tait en sĂ©curitĂ© et aussi le meilleur candidat pour le travail. Mais, prĂ©server le Nouveau Testament fut assignĂ© aux paĂ¯ens Grecs, au lieu des Grecs convertis dans l’Église (Ambassadeur Collège Bible Correspondence Course [ACBCC], leçon 49, p. 7).

La mission des apĂ´tres originaux

Nous allons maintenant porter notre attention sur le ministère des douze apĂ´tres. Notez ce que Christ ordonna dans Matthieu 10:5-6: “Tels sont les douze que JĂ©sus envoya, après leur avoir donnĂ© les instructions suivantes: N’allez pas vers les paĂ¯ens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains; allez plutĂ´t vers les brebis perdues de la maison d’IsraĂ«l.â€

Et encore, dans Matthieu 15:24: “Il rĂ©pondit: Je n’ai Ă©tĂ© envoyĂ© qu’aux brebis perdues de la maison d’IsraĂ«l.†Plus tard, JĂ©sus fit cette promesse aux douze disciples dans Matthieu 19:28: “Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trĂ´ne de Sa gloire, vous qui M’avez suivi, vous serez de mĂªme assis sur douze trĂ´nes, et vous jugerez les douze tribus d’IsraĂ«l.â€

Maintenant, notez cette salutation dans Jacques 1:1: “Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur JĂ©sus Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut!â€

Les apôtres originaux furent envoyés aux tribus perdues d’Israël après avoir initialement travailler dans la région de Jérusalem et de la Judée durant les années de formation du début de l’Église. Le restant du livre des Actes raconte seulement les récits de Paul et de sa mission aux régions des Grecs et des Romains. Tôt, après le martyr de Jacques, le frère de Jean, les apôtres allèrent aux tribus perdues d’Israël, leur première mission. Et ces serviteurs pionniers, passèrent le reste de leur vie dans ces régions.

Jacques, le plus jeune frère de Christ, fut aussi un apĂ´tre. Nous ne savons pas combien d’hommes furent ordonnĂ©s plus tard comme apĂ´tres, comme Jacques, le frère de Jean, qui fut martyrisĂ©. Mais nous verrons à partir de sources fiables, qu’il y eut quelques autres noms des serviteurs loyaux qui dĂ©tinrent le rĂ´le d’apĂ´tre. Plus loin, dans ce chapitre, un rĂ©sumĂ© sous forme de charte dĂ©taillera ce sujet.

Avant de considĂ©rer les rĂ©gions auxquelles les tribus perdues d’IsraĂ«l furent dispersĂ©es, il est important et utile de regarder la mission des douze apĂ´tres dans une plus large perspective. Le livre des Actes, avec d’autres manuscrits qui furent canonisĂ©s en Ă©critures, situent les Ă©vènements bibliques autour de la rĂ©gion est de la Mer MĂ©diterranĂ©e, s’étendant de la JudĂ©e, dans l’est, à Rome dans l’ouest, et le monde Grec au centre de cette rĂ©gion gĂ©ographique.

La plupart des gens ont l’idĂ©e erronĂ©e que cette rĂ©gion particulière comprenait, la presque totalitĂ© des gens convertis de l’ère de l’Église du premier siècle. Vu le fait que, dès les annĂ©es AD 40, les apĂ´tres partirent vers les tribus perdues d’IsraĂ«l, une observation peut Ăªtre faite. Durant les trente ans suivant, environ dix fois le nombre des leaders Ă©taient dĂ©vouĂ©s à ces tribus, comparĂ© à la rĂ©gion est de la Mer MĂ©diterranĂ©e. C’est raisonnable de projeter que pas plus de 20 ou 30 pourcent des congrĂ©gations de l’Église du premier siècle, Ă©taient dans ces “rĂ©gions traditionnelles.†Cela laisse de 70 à 80 pourcent de ces rĂ©gions aux tribus perdues. Tout rĂ©cit ou rapport de l’histoire omettant cette mission aux apĂ´tres est alors terriblement incomplète.

Une question Ă©vidente à ce point serait: si cela est vrai, alors pourquoi cela n’était pas connu? La rĂ©ponse est liĂ©e à la raison de la perte de l’identitĂ© d’IsraĂ«l en premier lieu. C’était le but de Dieu de garder l’identitĂ© des tribus perdues d’IsraĂ«l cachĂ©e à travers les Ă¢ges. C’est la raison pour laquelle les Ă©critures ne rĂ©vèlent pas oĂ¹ certains apĂ´tres allèrent, exactement. Cela aurait compromis le but de Dieu.

Notez ceci de la page 2 d’un article de 1964, d’Herman Hoeh: “Where Did the Twelve Apostle Go?â€: “Luc ne fut pas permis par Christ d’inclure dans le livre des Actes le dernier voyage de la vie de Paul. Cela aurait rĂ©vĂ©lĂ© les rĂ©gions oĂ¹ demeuraient les enfants d’IsraĂ«l! Ce n’était pas le moment que Dieu voulait le rĂ©vĂ©lĂ©. Mais le moment est maintenant arrivĂ©, en ces ‘temps de la fin,’ pour enlever le voile de l’histoire et pour rĂ©vĂ©ler oĂ¹ les douze apĂ´tres allèrent.†(Pour mieux comprendre “le temps de la fin,†lisez soigneusement nos livrets: Sommes-nous dans les derniers jours? Et: L’Apocalypse enfin expliquĂ©e!)

OĂ¹ les tribus perdues Ă©taient situĂ©es

Lorsqu’IsraĂ«l fut emmenĂ© en captivitĂ©, les IsraĂ©lites furent resituĂ©s dans les rĂ©gions entourant l’Assyrie et le territoire des Mèdes. Leur territoire en vint à inclure Parthe, la Scythe et l’ArmĂ©nie. Après quelques siècles, plusieurs d’entre eux se dĂ©placèrent vers le nord-ouest de l’Europe. En ce temps-là, il y en avait aussi plusieurs d’entre les IsraĂ©lites qui prĂ©fĂ©rèrent rester dans ces rĂ©gions de leur première dĂ©portation, là, oĂ¹ leurs ravisseurs les avaient amenĂ©s.

En fait, rappelez-vous la salutation de la lettre de Jacques adressĂ©e aux douze tribus dans la dispersion, aussi dans I Pierre 1:1 qui dit: “Pierre, apĂ´tre de JĂ©sus Christ, à ceux qui sont Ă©trangers et dispersĂ©s dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie…†Toutes ces rĂ©gions ne sont pas Grecques, et elles sont situĂ©es en haute-Asie-Mineure. La plus grande rĂ©gion, celle de la Galatie, mentionnĂ©e plus haut, Ă©tait au nord de l’Asie Mineure.

Les Grecs du sud de la Galatie Ă©taient ceux que Paul avait prĂªchĂ©s auparavant. Paul avait Ă©tĂ© interdit par le Saint Esprit, l’Esprit de JĂ©sus, de ne pas entrer dans la rĂ©gion de la Mysie et de la Bithynie (Actes 16:6-7). C’était une rĂ©gion densĂ©ment peuplĂ©e par les IsraĂ©lites, parce que leur nombre se situait principalement autour des cĂ´tes de la Mer Noire, en Haute-Asie-Mineure (la Turquie moderne). Mais, ils Ă©taient dans un mode de transition vers le nord-ouest. Par consĂ©quent, Pierre s’occuperait de ces IsraĂ©lites en Haute-Asie-Mineure, comme voyageurs, ou â€œĂ©trangersâ€, parmi les paĂ¯ens. La mission de Paul à cette Ă©poque, Ă©tait d’aller vers les paĂ¯ens. Mais la mission de Pierre et les onze autres apĂ´tres Ă©tait d’aller vers les tribus perdues d’IsraĂ«l. Comme coordinateur, Pierre voyagea en beaucoup plus de rĂ©gions que tous les autres apĂ´tres, là, oĂ¹ les IsraĂ©lites Ă©taient situĂ©s.

En ce qui regarde les rĂ©gions de l’ancienne Parthe jusqu’à l’ArmĂ©nie, notez cette observation par l’historien Juif Josephus: “…tous ceux qui avaient dĂ©portĂ©s du peuple d’IsraĂ«l restèrent dans ce pays [les dix tribus n’ayant jamais retournĂ©es vers leur terres natales d’IsraĂ«l]; c’est la raison pour laquelle il n’y a que deux tribus soumises et sujettes à Rome, en Asie et en Europe [Juda et Benjamin], tandis que les dix tribus sont au-delà de l’Euphrate jusqu’à maintenant, et elles sont une immense multitude, et elles ne doivent pas Ăªtre estimĂ©es ou comptĂ©es†(Antiquities of the Jews, book XI, chap. V, sec. 2).

MĂªme si Josephus Ă©tait bien au courant du très grand nombre d’IsraĂ©lites vivant de Parthe jusqu’en ArmĂ©nie, il ne serait pas nĂ©cessairement au courant que plusieurs d’entre eux avaient dĂ©jà migrĂ©, et l’étaient encore, vers le nord-ouest.

Autres destinations

Voici en rĂ©sumĂ©, quelques noms des apĂ´tres, leurs lieux de ministère, et la source d’oĂ¹ provient ces informations: En plus de ces huit hommes, il y eut trois autres apĂ´tres dont le ministère et la location furent prĂ©servĂ©s seulement par la tradition. (Rappelez-vous de Jacques, le frère de Jean, fut martyrisĂ© en AD 42, avant que les autres ne soient envoyĂ©s vers les tribus d’IsraĂ«l, laissant seulement que les onze apĂ´tres originaux.) Lorsque les documents spĂ©cifiques manquent, il reste toujours un doute raisonnable. Toutefois, les destinations de ces hommes devaient rester secrètes au monde. Peut-Ăªtre, quelques uns firent un meilleur travail que d’autres, en gardant leur anonymat. Un de ces apĂ´tres, Ă©tait Jean. Il rĂ©apparu après avoir Ă©tĂ© absent de AD 40 jusqu’en AD 90, ayant passĂ© cette pĂ©riode sur l’île de Patmos, enregistrant le livre de l’Apocalypse:

“OĂ¹ allèrent les douze apĂ´tres?â€

-Matthieu: à Parthe, Aethiopia (près de l’Inde); Cave’s Antiquites Apostolicae,

-Thomas: à Parthe, Mèdes, Perse, et ailleurs (près de l’Inde); Cave’s Antiquites Apostolicae, pp. 189,

-BarthĂ©lemy (Nathaniel): à Parthe, ArmĂ©nie, et ailleurs; Ecclesiasticae Historiae,

-Philippe: à Scythe, Haute Asie Mineure; Cave’s Antiquites Apostolicae, pp. 168,

-AndrĂ©: à Scythe, Haute Asie Mineure; Cave’s Antiquites Apostolicae, pp. 137-138,

-Pierre: à Scythe, Haute Asie Mineure, Europe, Bretagne, et ailleurs; Cave’s Antiquites Apostolicae, pp. 138, 45,

-Simon (le zélote): en Égypte, Cyrène, Mauritanie, Libye; Cave’s Antiquites Apostolicae, pp. 203,

-Jacques (fils d’Alphée): en Espagne, Irlande, Bretagne; Cave’s Antiquites Apostolicae, pp. 148.

Selon la tradition Française, Marie, la mère de Christ, vĂ©cu le reste de sa vie en Gaule (France). Jean avait Ă©tĂ© assignĂ© pour subvenir à ses besoins (Jean 19:26-27) après la mort de JĂ©sus (ACBCC, leçon 49, p. 10). Les deux autres apĂ´tres liĂ©s à une rĂ©gion particulière seulement par la tradition furent:

-Jude (appelĂ© aussi Libbaeus Thaddaeus) Jude Ă©tait à Parthe, et

-Matthias, qui avait Ă©tĂ© dĂ©signĂ© pour remplacer Judas. Matthias Ă©tait à Dacia (en Roumanie moderne).

La source de cette information provient de: “Where Did the Twelve Apostles Go?â€, Hoeh, pages 3-7.

Les apĂ´tres en Bretagne

Maintenant, examinons quelques dĂ©clarations fascinantes qui ont à voir avec la mission des apĂ´tres. Commençons avec celles tirĂ©es de: The Incredible Histoire of God’s True Church, par Ivor Fletcher, chapitres 4 et 5, dĂ©taillant le premier siècle de l’Église en Bretagne (l’Angleterre). La première dĂ©claration mentionne deux des apĂ´tres originaux, et aussi Paul, et deux serviteurs loyaux qui furent plus tard ordonnĂ©s apĂ´tres. Les sources plus-bas, indiquent qu’Aristobulus Ă©tait dĂ©jà dans ce poste au moment oĂ¹ il arriva pour sa mission en Bretagne. Cela Ă©tait vraisemblablement le cas pour Joseph d’Arimathie. Plusieurs sources donnent de fortes indications de cette position Ă©minente d’autoritĂ© et la responsabilitĂ© de Paul dans cette rĂ©gion et ailleurs.

ConsidĂ©rez ce qui suit: “La vraie religion ChrĂ©tienne fut instaurĂ©e ici [en Bretagne], très anciennement parJoseph d’Arimathie, Simon le ZĂ©lot, Aristobulus, par St. Pierre, et St. Paul, comme il est prouvĂ© par Dorotheus, ThĂ©odoretus et Sophronius [des historiens très reconnus de cette pĂ©riode],†(et tirĂ© de: Remains of Britain, William Camden, 1674, p. 5). Dans cette citation particulière, les noms de ces serviteurs Ă©taient apparemment arrangĂ©s dans l’ordre chronologique de leur service en Bretagne.

Il y a souvent des rĂ©cits, souvent longs, documentant les Å“uvres de Joseph d’Arimathie en Bretagne. Seulement deux citations plus courtes, sont donnĂ©es ici. La première, dans: Church Histoire of Brittany, Cressy Ă©crit: “Joseph fut enterrĂ© près de sa petite Ă©glise qu’il construisit en pierre de taille†[à Glastonbury]. Le couvert de son sarcophage contenant ses restes, portait la simple inscription: “Aux Britanniques, je suis venu après avoir enterrĂ© le Christ. Je crois que je viens d’enterrer mon repos.â€

La deuxième citation, par l’ÉvĂªque Godwin, dans: Catalogue of Bishops, s’y trouve un rĂ©sumĂ© idĂ©al au sujet de l’histoire de Joseph: “Les tĂ©moignages de Joseph d’Arimathie venant ici sont si clairs, si prenants, si nombreux, qu’un homme indiffĂ©rent ne peut juste pas que de discerner qu’il doit y avoir quelque chose là.â€

La source suivante aide à rĂ©tablir le moment dans le temps du dĂ©but de l’Église en Bretagne dans laquelle Joseph d’Arimathie joua un rĂ´le vital: “C’est dans l’opinion qui est gĂ©nĂ©ralement reçue, parmi nos derniers Ă©crivains, comme l’un d’eux Ă©crit au sujet du monde: ‘Que la conversion de la nation Britannique à la foi ChrĂ©tienne, s’accomplit vers la fin du règne de Tiberis Caesar,’ i.e. environ trente-quatre ans après la nativitĂ© du Christ†(Antiquities of the Brittany Churches, by Stilling fleet, p. 1).

La date rĂ©fĂ©rĂ©e plus haut est au environ de AD 34, le commencement de l’évangile en Bretagne! Fletcher observa que cette information a prouvĂ© Ăªtre un embarras pour l’Église Romaine Catholique, puisque l’arrivĂ©e de Paul à Rome ne fut que vingt ans plus tard.

Voici deux citations au sujet des serviteurs de Christ du premier siècle en Bretagne. Dans Church History of Brittany, Cressy Ă©crit: “St. Aristobulus [Romains 16:10], un disciple de…St. Paul à Rome, fut envoyĂ© comme apĂ´tre aux Britanniques, et fut le premier Ă©vĂªque en Bretagne, il est mort à Glastonbury, en A.D. 99.â€

Alors, Ă©laborant sur l’œuvre d’Aristobulus, le livre: Greek Martyrologies, nous informe que “Aristobulus fut un des soixante-dix disciples, et un adepte de St. Paul, l’apĂ´tre, avec lequel il prĂªcha l’évangile, et lui rendit de multiples services. Il fut choisi par St. Paul pour Ăªtre l’évĂªque missionnaire dans le pays de Bretagne, habitĂ©e par une race aimant la guerre et Ă©tant fĂ©roce. Il fut souvent battu par eux, et traitĂ© à rĂ©pĂ©tition comme un criminel à travers leurs villes, mais il convertit plusieurs d’entre eux au Christianisme. Il fut martyrisĂ©, après avoir Ă©tabli des Églises et ordonnĂ© des diacres et des prĂªtres [Ă©vĂªques et anciens] dans toute l’île.â€

Un autre serviteur dĂ©diĂ© du dĂ©but de l’Église en Bretagne, fut Elvanus [aussi connu comme Elfan, à Welch]. Cette citation brève rĂ©sume son service: “Bale dit qu’Elvanus Avalonius Ă©tait un disciple de ceux qui Ă©taient les disciples des apĂ´tres, et qu’il prĂªcha l’évangile en Bretagne avec beaucoup de succès...†(Antiquities of the Brittany Churches, Stilling fleet).

Comme mentionnĂ©, Pierre, comme chef coordinateur, Ă©tait requis de voyager là, oĂ¹ les IsraĂ©lites Ă©taient situĂ©s. Les citations suivantes aident à Ă©tablir plus de documentation sur l’œuvre de Pierre, aussi bien que sur les autres apĂ´tres. Ces quatre citations suivantes avec leur source originale, proviennent de: “Where Did the Twelve Apostles Go?â€, Hoeh, pages 4-6: “…Pierre fut…une longue pĂ©riode en Bretagne oĂ¹ il convertit plusieurs personnes (nations) à la foi†(Antiquities Apostolicae, Cave, p. 45).

Ceux qui furent convertis à la foi dans les Ăles Britanniques furent sans aucun doute des diffĂ©rentes tribus d’IsraĂ«l à l’intĂ©rieur et autour de cette location. Continuant avec la prochaine citation du Dr. Hoeh, celle-ci prise de la page 137 du livre de Cave: “AndrĂ© alla ensuite à Trapezus, une ville maritime sur la Mer Noire, d’oĂ¹ après plusieurs autres endroits, il vint à Nice, oĂ¹ il demeura pour deux ans, prĂªchant et accomplissant des miracles…Il vint ensuite à Sinope, une ville situĂ©e sur la mĂªme Mer,…là, il rencontra son frère Pierre, avec qui il demeura une longue pĂ©riode…ensuite, il alla encore à Amynsus et alors,…il proposa de retourner à JĂ©rusalem.’â€

La source suivante du Dr. Hoeh est EusĂ©bius, qui mentionna que les apĂ´tres “allèrent vers les Ăles Britanniques.†Il continue: “Quelques uns des apĂ´tres prĂªchèrent l’évangile dans les Ăles Britanniques†(Evangelical Demonstrations, livre 3, ch. 7).

Voici la mission que Christ rĂ©servait à Paul juste avant sa conversion, lorsque Christ parlait à Ananias dans une vision dans Actes 9:15: “Mais le Seigneur lui dit: Va, car cet homme est un instrument que J’ai choisi, pour porter Mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’IsraĂ«l:†Paul enseigna aux paĂ¯ens à Chypre, en Asie Mineure, en Grèce et à Rome. Il apparut devant des rois et des leaders avant et durant ses deux ans passĂ© en dĂ©tention à Rome. La fenĂªtre d’opportunitĂ© de Paul pour enseigner les IsraĂ©lites fut entre sa relĂ¢che à Rome en AD 61, et son arrestation en AD 68. Lorsqu’il voyagea en Espagne, il y avait d’autres destinations dans son agenda.

En plus de la fameuse citation de William Camden plus haut, qui plaça Paul avec les autres apĂ´tres en Bretagne, il y a plus de dĂ©tails à considĂ©rer. Theodoret, un autre parmi les historiens Grecs de l’Église, a Ă©crit ce qui suit: “Que St. Paul amena le salut aux Ăles au milieu de l’ocĂ©an†(livre I, sur le Psaume CXVI, p. 870). C’était un terme usuel pour dĂ©crire les Ăles Britanniques.

Les quatre prochaines citations tirĂ©es de: A True History of the True Religion, par Dugger et Dodd, chapitre 20, aide à illustrer la prĂ©pondĂ©rance des sources attestant le vrai Ă©vangile atteignant les Ăles Britanniques. Les trois dernières mentions sont de Paul.

“Chrysostome, 398, mentionne: ‘Les Ăles Britanniques comme ayant senti la puissance de la Parole, et dit: ‘Peu importe vous portez votre regard, que ce soit vers les Indiens ou les Mores ou les Bretons, ou mĂªme vers les extrĂ©mitĂ©s de l’Ouest, vous trouverez cette doctrine.’

“ClĂ©ment de Rome, AD 96, dit: ‘St. Paul prĂªcha dans l’est et dans l’ouest, laissant derrière lui une illustre renommĂ©e de sa foi, ayant enseignĂ© au monde la justice, et ayant voyagĂ© mĂªme jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de l’Ouest.’

“JĂ©rĂ´me, 392, dit: ‘St. Paul, ayant Ă©tĂ© en Espagne, voyagea d’un ocĂ©an à l’autre.’ ‘Sa diligence à prĂªcher s’étendait/englobait jusqu’à toute la terre.’ ‘Après son emprisonnement il prĂªcha dans les pays de l’Ouest.’

“Venantius Fortunatus, 560, dit: ‘St. Paul alla au-delà l’ocĂ©an à l’’île de Bretagne, et de ThulĂ©, l’extrĂ©mitĂ© de la terre.’ (Voir page 23, Histoire des Baptistes du Septième Jour en Europe et en AmĂ©rique, Vol. I).†(La rĂ©fĂ©rence à “Thulé†pourrait signifier le Groenland et/ou l’Icelande.)

Nous venons de voir l’étendu de l’évangĂ©lisation de la Bretagne par diffĂ©rents apĂ´tres et l’abondant succès qu’ils obtinrent là. La majoritĂ© de ce que nous connaissons en ce qui regarde l’évangĂ©lisation des autres rĂ©gions occupĂ©es par les tribus perdues d’IsraĂ«l, provient de documents tels:

  • Cave’s Antiquitates Apostolicae. C’est un autre rĂ©cit sur le ministère des apĂ´tres dans les autres rĂ©gions. Ça sert d’alternative dans un certain point, et aussi reprĂ©sentatif en d’autres rĂ©gions.
  • De l’Ambassador Colege Bible Correspondance Course (ACBCC), Leçon 49, p. 10, nous y lisons: “Vers AD 112, Pline le Plus Jeune, gouverneur [ou procureur ou avocat gĂ©nĂ©ral] de Bithynie, a Ă©crit à l’Empereur Romain Trajan, que les temples des anciens dieux Ă©taient presque dĂ©sertĂ©s et que les ChrĂ©tiens Ă©taient devenus une multitude partout!†AndrĂ© et Philippe furent assignĂ©s pour Ă©vangĂ©liser les tribus d’IsraĂ«l à Bithynie.

Dans un contexte qui y est reliĂ©, de la source citĂ©e plus haut, du cours de Bible du Collège Ambassadeur, leçon # 49, page 11, nous lisons: “Lorsque l’évangile atteignait chacune des nouvelles rĂ©gions, il y avait ceux que Dieu avait prĂ©parĂ©s à le recevoir. La croissance de l’Église Ă©tait spectaculaire. BientĂ´t, toutefois, la ruĂ©e ou l’excitation Ă©tait terminĂ©e. Ensuite, les vraies conversions survenaient plus lentement, comme le nombre de ChrĂ©tiens atteignait son ‘point de saturation’ pour chaque rĂ©gion donnĂ©e. Et maintenant, tout comme le succès et la croissance, vint ensuite plus de persĂ©cutions.†C’était une observation assez juste du processus d’évangĂ©lisation. C’était le scĂ©nario qu’ils s’attendaient, comme l’évangĂ©lisation progressait vers les rĂ©gions Ă©parpillĂ©es, oĂ¹ les tribus perdues d’IsraĂ«l se situaient.

L’Église au Moyen et en ExtrĂªme-Orient

La plupart ne rĂ©alise pas que les apĂ´tres ont mĂªme prĂªchĂ© la vĂ©ritĂ© à l’ExtrĂªme Orient. Eusèbe enregistra que l’apĂ´tre Thomas fut envoyĂ© à Parthe (Ecclesiastical Histoire, livre 3, ch.1). Comme les apĂ´tres Ă©taient envoyĂ©s vers les tribus perdues d’IsraĂ«l vers AD 42, ils servirent initialement les tribus d’IsraĂ«l et ensuite aux peuple indigènes de ces rĂ©gions qui venaient aussi à l’Église. Il fut enregistrĂ© que Thomas fut martyrisĂ© en AD 72, après avoir Ă©tĂ© en ExtrĂªme-Orient pour environ 30 ans. Durant ce temps, il apporta le vrai Ă©vangile pas seulement à la rĂ©gion de Parthe, mais aux autres locations aussi.

MĂªme avant l’arrivĂ©e de Thomas, l’ExtrĂªme-Orient avait dĂ©jà Ă©tĂ© visitĂ© par diffĂ©rents groupes de Juifs et d’IsraĂ©lites de Parthe et près de Mèdes lors de la PentecĂ´te en AD 31, lorsque l’Église du Nouveau Testament fut Ă©tablie (Actes 2:8-9). MĂªme si l’évangile fut amenĂ© à ces peuples de l’Orient durant l’ère d’Éphèse, l’Église dans ces rĂ©gions ne fut pas persĂ©cutĂ©e de la mĂªme manière qui est survenue dans les rĂ©gions de l’Occident, durant les ères de Smyrne et de Pergame, oĂ¹ le système religieux Catholique-Romain Ă©tait fort. Toutefois, Ă©tant dans le monde de Satan, la persĂ©cution Ă©tait inĂ©vitable et Ă©mergea de sources diffĂ©rentes. Vers la fin des annĂ©es 1500, et tard dans l’ère de Thyatire, les tentacules du système religieux Catholique-Romain amena la persĂ©cution à l’ExtrĂªme-Orient. Ce qui suit vient principalement de Truth Triumphant par B.G. Wilkinson (ch.19-22).

Un facteur important qui aida à exporter la vĂ©ritĂ© à l’ExtrĂªme-Orient, fut la langue AramĂ©enne. Les langues AramĂ©enne et Grecque Ă©taient bien Ă©tablies en JudĂ©e et en Syrie. Josephus, le fameux auteur et historien Juif du temps des apĂ´tres, a Ă©crit son Å“uvre, premièrement en AramĂ©en, et plus tard en Grec. (Les Romains Ă©tant le Latin). C’était parce que la langue Ă©crite et parlĂ©e la plus utilisĂ©e Ă©tait l’AramĂ©en dans l’Est, incluant l’Empire de Parthe.

Ă€ ce point, il est utile de comprendre que la vraie Église dans les rĂ©gions de l’Est Ă©tait quelques fois rĂ©fĂ©rĂ©e à l’Église Syrienne pour la distinguer de l’Église Romaine de l’Occident. La position doctrinal de la vraie Église Ă©tait correctement associĂ©e avec la position de Lucien [qui sera dĂ©crite pus tard dans une insertion] d’Antioche, Syrie, et Ă©tiquetĂ©e en accordance. Quelques fois le terme “Nestorien†était aussi employĂ© pour identifier la vraie Église de l’Est. Nestor Ă©tait un Ă©rudit de la Syrie qui s’opposait à la doctrine de la trinitĂ©, et la vraie Église, en opposition à la trinitĂ© Ă©tait appelĂ©e “Nestorienne.†Un autre terme souvent employĂ© Ă©tait “l’Église de l’Est,†mĂªme si cela incluait un plus grand nombre de croyants au-delà la vraie Église.

Le livre Early Spread of Christianity par Mingana, rĂ©vèle que les voyages et les efforts de l’apĂ´tre Thomas en Inde furent bien documentĂ©s. Notez: “C’est une constante tradition dans l’Église de l’Est que l’apĂ´tre Thomas Ă©vangĂ©lisa l’Inde, et il n’y a aucun historien, aucun poète, aucun autre Ă©crivain de toute sorte qui, ayant l’opportunitĂ© de parler de Thomas, ne manque pas d’associer son nom avec celui de l’Inde.â€

Dans son Å“uvre, Christianity in China, Tartary, and Tibet, l’auteur L’Abbe Huc, prĂ©senta d’autres points intĂ©ressants: “Les circonstances de St. Thomas ayant prĂªchĂ© partout en Inde a frĂ©quemment Ă©tĂ© sous observation par des Ă©crivains notoires; mais cela a Ă©tĂ© supportĂ© par beaucoup d’évidences, qu’il semble difficile pour un esprit non-avertit de refuser le crĂ©dit à un fait garanti (certain), par de telles excellentes autoritĂ©s historiques. Tous les monuments Grecs, Latins, et Syriens proclamant que St. Thomas Ă©tait l’apĂ´tre en Inde qui porta la torche de la foi dans les rĂ©gions Ă©loignĂ©es oĂ¹ il souffrit le martyr. Quelques Ă©crivains ont affirmĂ© qu’il poursuivi ses Å“uvres apostoliques aussi loin que la Chine…â€

Dans A Histoire of the Holy Estern Church par Neale, il dit: “Il y a une constante tradition de l’Église que l’évangile fut prĂªchĂ©e premièrement en Inde par l’apĂ´tre St. Thomas…il arriva à Cranganor…oĂ¹, le plus puissant parmi les princes, qui rĂ©gnait à Malabar, rĂ©sidait alors. Ayant accompli plusieurs miracles, et Ă©tabli une Église (congrĂ©gation), il voyagea vers le sud, à la ville de Coulan. Là, ses Å“uvres eurent autant de succès et après avoir traverse la pĂ©ninsule, il arriva à Meliapour, une ville situĂ©e très près de la ville de Madras. Ă€ partir de cette ville portuaire, il navigua vers la Chine et prĂªcha le Christianisme.â€

Considérez brièvement d’autres points intéressants, compilés d’une variété de sources, pourvoyant des liens avec les voyages de l’apôtre Thomas et des éléments de la vraie Église ayant existée en Chine:

(1) La pĂ©riode de la Dynastie impĂ©riale Tang (AD 618-907) fut la plus brillante et la plus prospère de toutes les dynasties Chinoises. En 1625, une remarquable grosse pierre fut dĂ©terrĂ©e près de la ville de Changan qui datait de la Dynastie Tang. Cette fameuse pierre de monument pourvoyait une Ă©vidence de l’impact de la vraie ChrĂ©tientĂ© en Chine. Plusieurs de ceux qui ont Ă©crits au sujet de cette pierre, l’appelle la pierre Nestorienne, reliant ce lien à un grand groupe de croyants, qui inclus la vraie Église. La pierre de monument reconnait explicitement la chef de l’Église de l’Orient, et nomme les patriarches de l’Église situĂ©e à Bagdad et en Perse. Les Chinois appelèrent ChrĂ©tientĂ©, la “religion lumineuse,†un terme qui apparait sur la pierre de monument. Cette pierre, est reconnue avoir de l’importance avec la pierre Rosetta d’Égypte ou l’inscription de Behistun en Perse dans sa confirmation de l’authenticitĂ© de l’histoire Chinoise.

(2) Il est reconnu que les enseignements de l’Ancien Testament vinrent en Chine via l’Inde, qui avait été évangélisée par Thomas. Une déclaration par un théologien Ante-Nicéen et érudit, Arnobius, vers AD 300, fut que la Chine était un des peuples Orientaux parmi lesquels l’Église fut établit (Against the Heathen, Ante-Nicene Fathers, vol. 6, p. 438).

(3) Le livre de Gibbon Decline and Fall of the Roman Empire dĂ©clare: “Le Christianisme de la Chine, entre le septième et le treizième siècle, est irrĂ©mĂ©diablement prouvĂ© par le consentement de l’évidence par les Chinois, les Arabes, les Syriens, et les Latins†(ch. 47, note 118).

(4) Vers 1284, deux jeunes Ă©rudits Chinois, Marcos et Sauma, firent un voyage historique par caravane à travers l’Asie jusqu’en Perse (oĂ¹ se trouvait les quartiers gĂ©nĂ©raux de l’Église de l’Orient à cette Ă©poque) et de là, jusqu’à JĂ©rusalem. Leur voyage survint presqu’en mĂªme temps que celui du fameux Marco Polo vers l’Orient, dans la direction opposĂ©e (Truth Triumphant, B.G. Wilkinson, ch. 22).

(5) Marco Polo, de Venise, Italie, fit ses fameux voyages vers l’Orient, l’est, de 1271 à 1295. Comme un fervent Catholique, voici quelques unes de ses observations, colorĂ©es ou plutĂ´t tintĂ©es par son interprĂ©tation Catholique de ce monde:

“Mosul est une grande province habitĂ©e par diffĂ©rents peuples, qui donnent leurs rĂ©vĂ©rences à Mohammad, et qui sont appelĂ©s des Arabiens. Les autres confessent la foi ChrĂ©tienne, mais pas selon les normes/canons de l’Église (Catholiques), de laquelle ils se sĂ©parent de plusieurs manières, et se nomment Nestoriens, Jacobites, et ArmĂ©niens. Ils ont un patriarche qu’ils appellent Jacobite (Jacob), et par lui, ils consacra des ministres, des pasteurs, des enseignants sont envoyĂ©s partout en Inde, Bagdad, et Cathay [la Chine], juste comme le pape de Rome fait dans les pays Latins†(The Travels of Marco Polo, Komroff, p. 29).

L’information que nous avons au sujet de l’Église en Chine est très approximative. Mais nous savons que la vérité était enseignée et qu’un nombre significatif de convertis existait comme résultat. Certainement, les vrais convertis, comme toujours, furent grandement dépassés par plusieurs sympathisants qui aimaient et appréciaient les résultats de ces bons et justes principes appliqués.

Le lecteur doit peser ces faits étonnants de l’histoire de la véritable Église aujourd’hui.

Jean remplace Pierre

Après la mort de Pierre, Jean fut Ă©ventuellement dirigĂ© à retourner vers la rĂ©gion de l’est de la MĂ©diterranĂ©e pour superviser l’Église. Nous porterons notre attention sur certains Ă©vènements qui survinrent dans les annĂ©es AD 90, lorsqu’il a Ă©crit ses trois Ă©pitres gĂ©nĂ©rales.

Un rĂ©cit nous rĂ©vèle que l’Empereur Romain Domitien (AD 81-96) convoqua Jean à Rome. Il lui demanda la raison de la tradition du fait que Christ règnerait comme Roi et abolirait tous les autres gouvernements. Domitien avait certainement entendu parler de l’exĂ©cution et de la rĂ©surrection du Christ, il investiguait ce qui avait l’air d’une sorte de mouvement sĂ©ditieux. Jean fut questionnĂ© au sujet du comment et de la manière que Christ planifiait Ă©tablir Son futur règne.

Voici la rĂ©plique de Jean: “Tu règneras, toi aussi, pour plusieurs annĂ©es encore, annĂ©es qui te sont donnĂ©es par Dieu, et après toi, il y en auras beaucoup d’autres, lorsque le moment pour toutes choses sur terre sera accomplit, du ciel, viendra un Roi, Ă©ternel, vrai, un juste Juge, des vivants et des morts, à qui toutes nations et chaque tribu se soumettront, et dont leur puissance et leur pouvoir seront anĂ©antis, et toute bouche sera fermĂ©e†(“Acts of the Holy Apostles and Evangelist John the Theologian,†pages 560-562, Ante-Nicene Fathers, Roberts and Donaldson).

TĂ´t, après cet Ă©vènement, Domitien bannit Jean sur l’île de Patmos, dans la Mer ÉgĂ©e. Là, Jean enregistra l’Apocalypse qu’il reçut de Christ. Une raison que Christ lui permis dâ€™Ăªtre emprisonnĂ© là, aurait pu Ăªtre afin de lui donner assez de temps pour accomplir cette tĂ¢che. IsolĂ©, il aurait Ă©tĂ© dans une position pour se concentrer, sans Ăªtre dĂ©rangĂ© pour recevoir les visions et de mĂ©ticuleusement enregistrer tous les dĂ©tails de cette grande prophĂ©tie.

Lors de sa libĂ©ration, Jean rĂ©sida à Éphèse pour le restant de sa vie. Il est le seul apĂ´tre connu dâ€™Ăªtre mort de vieil Ă¢ge. Selon la tradition, les Romains essayèrent de l’exĂ©cuter en le noyant, ou le trempant dans l’huile chaude (bouillante), Mais Dieu le prĂ©serva miraculeusement. Cela survint supposĂ©ment avant qu’il ne fut banni sur l’île de Patmos et c’est enregistrĂ© dans les Ă©crits de Tertullien, dont nous discuterons de ses contributions dans le prochain chapitre.

Lorsqu’il Ă©tait à Éphèse (maintenant le QG de l’ère d’Éphèse), Jean fut assistĂ© de Philippe et de Polycarpe (Ante-Nicene Fathers, Vol. 8, p. 774). Ce Philippe, maintenant un apĂ´tre, avait Ă©tĂ© un diacre et plus tard un Ă©vangĂ©liste. Il est souvent pris pour l’apĂ´tre original Philippe, qui avait Ă©tĂ©`martyrisĂ© en AD 54. Ă€ ce point de la vie de Jean, son focus Ă©tait de prĂ©parer Polycarpe, qui conduirait l’Église au dĂ©but de l’ère de Smyrne.

L’ère apostolique achève

La mort de Jean, au environ de AD 100, termina l’ère apostolique et de ce qui constituait l’ère d’Éphèse. Nous avons couvert plusieurs dĂ©tails d’oĂ¹ les apĂ´tres servirent et des aspects de leurs Å“uvres. Polycarpe introduisit l’ère de Smyrne, mais nous avions besoin de prendre du recul et de rĂ©sumer certains Ă©vènements de l’ère d’Éphèse, et de considĂ©rer leurs implications.

Jusqu’à maintenant, nous avons mit l’attention sur les apĂ´tres en gĂ©nĂ©ral, et avons conclus sans entrecouper d’autres Ă©vènements. Nous allons considĂ©rer quelques uns d’eux dans la prochaine section. Mais, retournez à la liste des premiers apĂ´tres originaux. Nous utiliserons le mĂªme genre de rĂ©fĂ©rences, mĂªme si elles n’ont pas le poids de celles de la Bible, mais elles donnent beaucoup de crĂ©dibilitĂ©.

Selon la tradition Juive, Lazare aurait pu Ăªtre nommĂ© apĂ´tre, mais peu d’information est enregistrĂ©e sur les dernières annĂ©es de sa vie. Lazare, que Christ ramena à la vie, Å“uvra dans le sud de la France, commençant vers AD 35 (selon le Cardinal Baronius), comme Joseph d’Arimathie Ă©tait retournĂ© en Bretagne.

Les persécutions et les bouleversements

Il est important d’observer certaines tendances et Ă©vènements durant la croissance de l’Église du premier siècle. Puisqu’elle Ă©tait considĂ©rĂ©e dâ€™Ăªtre juste une autre secte Juive, sa croissance n’a pas Ă©tĂ© remarquĂ©e par les autoritĂ©s Romaines. L’Église a certainement du paraitre Juive aux yeux des Romains. Elle gardait le Sabbat et les Jours Saints et pratiquait la majoritĂ© des mĂªmes versets des Écritures que les Juifs. MĂªme si la loi Romaine interdisait l’établissement de toute nouvelle religion, mais lorsqu’ils la diffĂ©rencièrent du JudaĂ¯sme, il Ă©tait trop tard. Les racines du vrai Christianisme Ă©taient devenues fermement Ă©tablies.

Les sources pour la documentation dans le reste du chapitre sont:

  • (1)-ACBCC, Leçon 49;
  • (2) Decline and Fall of the Roman Empire [Un vol. AbrĂ©gĂ© ou notĂ© diffĂ©remment], Edward Gibbon, ch. 15;
  • (3) AC Church History Lecture, 1987, lectures 5 par K. Stump.

Les chapitres 25 à 28 du livre des Actes racontent l’emprisonnement de Paul à Rome comme rĂ©sultat d’accusations mensongères par des concitoyens Juifs à JĂ©rusalem. Lorsqu’il rĂ©alisa que la justice lui serait refusĂ©e, et après avoir attendu deux annĂ©es à CĂ©sarĂ©e, Paul en appela pour son cas à Rome, exerçant ses droits de citoyens Romain. En arrivant à Rome, après un pĂ©rilleux voyage sur la Mer MĂ©diterranĂ©e, Paul fut placĂ© sous arrĂªt dans une maison en attendant le jugement qui survint vers AD 59. Il fut relĂ¢chĂ© deux ans plus tard, puisque qu’aucune charge formelle ne fut remplie contre lui. Cela nous amène au moment de son voyage en Espagne pour apporter la bonne nouvelle aux paĂ¯ens (et du mĂªme coup aux quelques IsraĂ©lites qui s’étaient Ă©tablis sur le bord de l’ocĂ©an). Paul en plus de faire au moins un voyage en Bretagne, il enseigna dans diffĂ©rentes rĂ©gions de l’Ouest comme nous l’avons dit plus tĂ´t.

Pendant ce temps en AD 64, un grand feu à Rome, qui dura pendant six jours, dĂ©truisit dix des quatorze arrondissements de la ville. Des milliers de citoyens perdirent la vie. Plusieurs historiens conclurent que l’Empereur NĂ©ron fut le responsable, et que les autoritĂ©s Romaines suspectèrent NĂ©ron comme coupable. Mais des politiciens vĂ©reux cherchèrent quelqu’un d’autre à blĂ¢mer, ils trouvèrent le parfait sacrifice ou coupable, dans les ChrĂ©tiens. Quelques uns parmi eux avaient entendu parler que le monde serait dĂ©truit par le feu. Les ChrĂ©tiens considĂ©raient ce feu comme une punition de Dieu sur les mĂ©chants et ils s’attendaient au retour imminent de Christ. (Rappelez-vous, ils n’avaient pas, alors, le bĂ©nĂ©fice du livre de l’Apocalypse.) C’est la raison pour laquelle, ils s’abstinrent de participer à l’extinction des feux. Leur action les plaça comme principaux suspects pour ceux qui cherchaient un coupable. (NĂ©ron/Nero, par Weigall; et Annals, par Tacitus.)

Cet Ă©vènement engendra la première persĂ©cution gouvernementale contre la vraie Église de Dieu. Quelques frères souffrirent martyrs des tortures persistantes, pendant que d’autres Ă©taient dĂ©vorĂ©s par des bĂªtes sauvages dans le ColisĂ©e (comme amusement pour le peuple). La nouvelle Église à Rome, environ trois ou quatre ans dâ€™Ă¢ge, fut virtuellement dĂ©truite. Ceux de la congrĂ©gation de Rome avaient quand mĂªme reçu un puissant avertissement de Paul pour aider à soutenir les autres dans ce temps difficile.

Peut Ăªtre que quelques uns furent plus prĂ©parĂ©s spirituellement que d’autres pour ce temps de persĂ©cution brutale. Mais, ils n’eurent qu’un petit peu de temps prĂ©cieux pour s’y prĂ©parer. Mais la majoritĂ© des frères furent capables de s’échapper de Rome. Nous observerons que de vrais ChrĂ©tiens, des centaines d’annĂ©es plus tard, clamant comme prĂ©dĂ©cesseurs ces frères originaux en Italie. Il est certain que eux qui moururent dans la foi, sans s’adjurer, furent triomphants, tout comme ceux qui furent capables d’échapper avec succès à cette persĂ©cution.

MĂªme si quelques uns des apĂ´tres furent amenĂ©s devant l’Empereur pour y Ăªtre jugĂ©s, et y Ăªtre exĂ©cutĂ©s après ce temps-là, seuls ceux qui restaient Ă©parpillĂ©s de la congrĂ©gation Romaine existaient. La raison du retour de Paul à Rome en AD 68, pourrait fort bien confirmer et encourager les survivants de la congrĂ©gation. La dernière persĂ©cution faite contre les “ChrĂ©tiens†à Rome, durant les deux siècles et demi, Ă©tait principalement faite contre l’Église contrefaite. La vraie Église avait Ă©tĂ© Ă©parpillĂ©e et chassĂ©e et conduite hors de Rome du temps de l’Empereur Domitien (ACBCC, leçon 49, p. 12).

Comme mentionnĂ©, Paul fut arrĂªtĂ© et amenĂ© en jugement à Rome. Les autoritĂ©s Romaines le trouvèrent coupable de crime contre l’état et il fut sentenciĂ© à la mort. Une fatalitĂ© similaire toucha Pierre cette mĂªme annĂ©e. MĂªme si la perte de ces deux leaders dynamiques fut dĂ©vastant, Christ surveillait Son Église. Il permit que cette pĂ©riode douloureuse de croissance initiale arrive, mais elle Ă©tait destinĂ©e à dĂ©cliner. Ces quelques appelĂ©s devaient maintenant Ăªtre testĂ©s à travers de longues pĂ©riodes à rĂ©sister les faux enseignements et à souffrir des persĂ©cutions, souvent avec des fins amères!

Le sentiment antichrĂ©tien renouvelĂ© et la persĂ©cution qui en rĂ©sultait furent considĂ©rĂ©s par plusieurs en ce temps-là comme le rĂ©sultat de la rĂ©bellion Juive en AD 66. La cause principale de leur rĂ©bellion ne fut pas le fanatisme imprĂ©dictible, comme dĂ©clarĂ© par les Romains. Les procurateurs Romains scandaleux et sans scrupules en JudĂ©e perpĂ©trĂ© et encouragĂ© par des provocations outrageuses contre les Juifs. Leur action de piller le temple et de voler les ornements des prĂªtres, et d’autres trĂ©sors, sacrĂ©s, atteignirent le point de rupture, et enflamme une rĂ©volte inĂ©vitable (Wars of the Jews, Josephus, livre II, chapitres XIV-XVI). Rappelez-vous! Les Romains considĂ©raient les ChrĂ©tiens pour nâ€™Ăªtre rien de plus qu’une secte Juive, et ils se vengèrent contre eux et les Juifs.

Soudaine libération

En JudĂ©e, en AD 66, l’armĂ©e Romaine, sous le GĂ©nĂ©ral Cestius, arriva en vue des murs de JĂ©rusalem et elle aurait pu facilement prendre la ville à ce moment-là. Pour des raisons inconnues, Cestius arrĂªta le momentum de l’attaque et s’en retourna. Alors les Juifs s’encouragèrent. Cestius avait perdu sa chance. L’armĂ©e Romaine regagna plus tard leur momentum sous le GĂ©nĂ©ral Vespasien. Leur avance fut soudainement arrĂªtĂ©e aussi. Il couru à Rome pour dĂ©fendre son trĂ´ne. Lors de son dĂ©part, son fils Titus, assura le commandement.

Ces deux dĂ©lais n’étaient pas des Ă©vènements du hasard. Le QG de l’Église de Dieu Ă©tait encore à JĂ©rusalem. Bien sĂ»r, ce n’était qu’une affaire de temps avant que la puissante armĂ©e de Rome n’investisse inĂ©vitablement JĂ©rusalem. Christ, qui supervisait Son Église, guidait et altĂ©rait les Ă©vènements pour permettre à Son peuple du temps pour Ă©vacuer JĂ©rusalem avant qu’elle ne soit prise (ACBCC, leçon 49, p. 11).

Josephus donna un compte rendu dĂ©taillĂ© des divers signes miraculeux et des merveilles qui survinrent au moment de la PentecĂ´te d’AD 69. Il rapporta que plusieurs avaient vu, très tĂ´t juste avant la PentecĂ´te, ce qui semblait Ăªtre des formations dans les nuages autour de JĂ©rusalem qui prirent la forme de troupes et de charriots entourant la ville. “De plus,†rapporta Josephus, “à cette FĂªte que nous appelons la PentecĂ´te, comme les prĂªtres (sacrificateurs) entraient de nuit dans la cour intĂ©rieur du temple...ils dirent que, ils ressentirent un tremblement de sol, et ils entendirent un grand bruit, et qu’ils entendirent ensuite comme le son d’une multitude, disant: ‘PARTONS D’ICI’†(Wars of the Jews, livre VI, ch. V, sec. 3).

Le peuple de Dieu partit, sortit de JĂ©rusalem et de JudĂ©e à ce moment-là. Mais, sans l’intervention de Dieu, ils n’auraient jamais Ă©tĂ© capables de partir, puisque leurs concitoyens les auraient considĂ©rĂ©s comme des traĂ®tres pour les abandonner durant ce temps difficile et crucial. Ils devaient sortir à la pleine vue de plusieurs combattants Juifs, avant de traverser la rivière Jourdain. Ensuite, ils devaient affronter les soldats Romains qui patrouillaient les rĂ©gions tout autour de JĂ©rusalem et à l’est du Jourdain, comme leurs lĂ©gions avançaient mĂ©thodiquement de l’est. Les nouveaux exilĂ©s procĂ©dèrent avec la protection de Dieu, allant au nord-est, vers la petite ville de Pella. En quelques jours, après que le peuple de Dieu s’échappa de JĂ©rusalem, Les armĂ©es Romaines investirent la JudĂ©e vitement, et elles Ă©tablirent le siège. Après un peu plus d’une annĂ©e de siège, d’horribles souffrances, et de famine, la ville tomba entre les mains des Romains. Le temple fut dĂ©truit.

La dernière étape pour Éphèse

La congrĂ©gation de Pella s’appelait l’Église de JĂ©rusalem. Ă€ cette Ă©tape, une pĂ©riode de dĂ©clin dans le zèle des gens semble avoir touchĂ©e l’Église. Les NazarĂ©ens, comme ils Ă©taient maintenant appelĂ©s par le monde, avaient le moral très bas, en parti à cause de leur dĂ©sappointement de leurs grandes espĂ©rances, et en parti de l’imminent retour de Christ qui semblait tardĂ©, après leur fuite de JĂ©rusalem entourĂ©e par les armĂ©es Romaines.

Cette pĂ©riode d’AD 70s marqua le moment oĂ¹ la prĂ©dication organisĂ©e de l’évangile s’arrĂªta. Certainement, la plupart des ministères dans les rĂ©gions Ă©loignĂ©s parmi les tribus perdues d’IsraĂ«l avaient encore un certain momentum, de la Bretagne à Parthe et mĂªme au-delà. Mais maintenant, l’organisation, et le sens de la mission qui venaient du QG manquaient. La persĂ©cution et les bouleversements en JudĂ©e, en particulier, endommagea le momentum de l’Église. Ă€ ce moment-là, plusieurs des apĂ´tres originaux avaient Ă©tĂ© martyrisĂ©s, comme le fut Paul et d’autres.

Mais Christ guidait encore Son Église. Et Il continuerait à y infuser la vie et à la prĂ©venir de mourir. Après la mort de Jacques, le frère de Christ, en AD 62, Simon, le fils de ClĂ©opas (Luc 24:18; Jean 19:25) le remplaça au QG de l’Église à JĂ©rusalem. Il conduisit l’Église durant la fuite vers Pella et continua de la conduire pendant 38 ans. C’était un individu rĂ©ellement incroyable, qui Ă©tait Ă¢gĂ© de neuf à la naissance du Christ. Cet homme fut un disciple et un parent de Christ et qui avait connu personnellement tous les apĂ´tres originaux. Après une longue vie de fidèle service, Simon fut crucifiĂ© à lâ€™Ă¢ge de 120 ans en AD 107 (Ecc. Hist., livre # 3, ch. 32).

Plusieurs leaders puis, l’infiltration

Après la mort de Simon, treize leaders Juifs présidèrent sur l’Église de Pella-Jérusalem en succession rapide. En 135, les Juifs furent défaits dans leur deuxième révolte depuis la naissance de l’Église. Après avoir matte la rébellion, les Romains détruisirent Jérusalem, la renommant Aelia Capitolina, et interdisant aux Juifs d’y pénétrer.

Ă€ ce point, la congrĂ©gation de l’Église de JĂ©rusalem-Pella vint sous le contrĂ´le d’un “ChrĂ©tien†Italien du nom de Marcus. Sous sa persuasion dominante, la majoritĂ© de la congrĂ©gation renonça à la loi de MoĂ¯se, incluant les dix commandements. Cette dĂ©fection gagna leur admission ou leur laissez-passer à JĂ©rusalem par les autoritĂ©s Romaines. Voici ce qu’Edward Gibbon a Ă©crit au sujet de ceux qui refusèrent de suivre Marcus:

“…les crimes d’hĂ©rĂ©sie et de schisme furent imputes à l’obscure restant des NazarĂ©ens qui refusèrent d’accompagner leur leader Latin…quelques annĂ©es après le retour de l’Église de JĂ©rusalem, il devint un affaire de doutes et de controverses à savoir si un homme, sincèrement, devait reconnaitre JĂ©sus comme le Messie, mais qui devait continuĂ© encore à observer la loi de MoĂ¯se, pouvait espĂ©rer encore possiblement pour le salut…[les adeptes de Marcus] exclurent leurs frères JudaĂ¯sant de la fraternisation, de l’hospitalitĂ© et de la vie sociale†(The Decline and Fall, Gibbon, ch. 15, p. 149).

La majoritĂ© des gens dans l’Église, qui dĂ©siraient abandonner la vĂ©ritĂ© qu’ils avaient dĂ©jà crue, commencèrent à accuser et à condamner ceux qui furent fermes en s’accrochant à ce qu’ils croyaient depuis longtemps. Ces “NazarĂ©ens†qui choisirent de rester fidèles et loyaux aux enseignements des apĂ´tres furent accusĂ©s dâ€™Ăªtre sĂ©paratistes, divisifs, coupables de crĂ©er des “schismes ou des divisions.†Nous verrons que ce modèle rĂ©apparut beaucoup plus tard, près de la fin de la conclusion de ce livre.

Les “NazarĂ©ens†en vinrent à Ăªtre une Ă©tiquette reconnue, populaire, donnĂ©e par le monde aux vrais ChrĂ©tiens, et tout spĂ©ciallement en JudĂ©e. Ce terme, plus tard, en vint à inclure tous ceux qui reconnaissaient et acceptaient et gardaient les prĂ©ceptes et ordonnances de la loi de MoĂ¯se, signifiant la loi de Dieu, incluant les Jours Saints et les dix commandements.

Aussi tĂ´t qu’en AD 57, les Juifs avait accusĂ© Paul devant FĂ©lix (le Gouverneur en CĂ©sarĂ©e), l’appelant une peste, qui excite des divisions parmi tous les Juifs du monde, qui est chef de la secte des NazarĂ©ens (Actes 24:5). Le nom de “NazarĂ©en†provient du nom de la ville de Nazareth, oĂ¹ Christ avait vĂ©cu, et Ă©tait utilisĂ© pour dĂ©signer les “ChrĂ©tiens.†Pour garder la loi de Dieu, les NazarĂ©ens Ă©taient regardĂ©s comme bizarres par le monde:

Les “NazarĂ©ens, une secte Juive-ChrĂ©tienne obscure…ils datent leur Ă©tablissement à Pella au moment de la fuite des Juifs ChrĂ©tiens de JĂ©rusalem, immĂ©diatement avant le siège d’AD 70; il les caractĂ©rise comme n’étant pas plus que des Juifs pures et simples, mais ajoute qu’ils reconnaissent la nouvelle alliance aussi bien que l’ancienne, et ils croient à rĂ©surrection, et dans le seul Dieu et de Son Fils JĂ©sus Christ…nĂ© de la vierge Marie, et qui soufra sous Ponce Pilate, et qui ressuscita d’entre les morts, et ajoute que: ‘dĂ©sirant Ăªtre Juifs et ChrĂ©tiens, ils ne sont ni l’un ni l’autre.’ Ils emploient la version Aramique de l’évangile selon Matthieu, dont ils appellent l’évangile aux HĂ©breux, mais, mĂªme s’ils adhĂ©rent autant que possible à l’économie MosaĂ¯que telle que: les Sabbats, les lois des viandes pures et impures, et toutes ces choses, et ils ne refusèrent pas de reconnaitre ce que Paul ou les droits des ChrĂ©tiens paĂ¯ens [Gentils]†(EncyclopĂ©die Britannique, 11ème Ă©dition, vol. 19, p. 319).

Description finale

Maintenant, lisez Apocalypse 2:4-5. Concernant la dernière partie de l’ère d’Éphèse, il y est dit: “Mais ce que J’ai contre toi, c’est que tu as abandonnĂ© ton premier amour. Souviens-toi donc d’oĂ¹ tu es tombĂ©, repens-toi, et pratiques tes premières Å“uvres; sinon, Je viendrai à toi, et J’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.â€

Ă€ ce point, nous arrivons à la fin de l’ère d’Éphèse. L’ère qui commença avec beaucoup de force, de puissance et de miracles et de zèle, et dĂ©clina vers la fin, vers AD 100. Le plus qu’elle s’éloigna de l’influence des apĂ´tres originaux, le plus qu’elle s’enfonça dans l’apostasie. En partie à cause du mouvement de contrefaçon qui prit racine dans l’ère d’Éphèse et s’étendit dans l’ère suivante. La raison principale Ă©tait la perte de son premier amour, comme c’est rĂ©vĂ©lĂ© dans Apocalypse 2. Puisque l’ère d’Éphèse ne se repentit pas, et ne retourna pas à ses “premières Å“uvres,†le chandelier fut enlevĂ© et dĂ©placĂ© vers l’ère suivante. Christ n’aurait jamais Ă©tablit un tel standard devant eux s’il n’était pas possible de l’atteindre.

Nous en sommes maintenant à l’ère de Smyrne avec Polycarpe conduisant l’Église. Les Ă©vènements en Bretagne durant cette ère seront aussi discutĂ©s. Mais, pour comprendre l’opposition subtile dont faisait face continuellement ceux de l’ère de Smyrne, nous devons revoir le dĂ©veloppement de l’Église contrefaite dans le prochain chapitre.

Chapitre Six – Le mouvement contrefait

Ă€ la vue des signes miraculeux et des merveilles performĂ©es durant l’ère apostolique de l’Église, nous pourrions demander, pourquoi quelqu’un voudrait s’infiltrer, subvertir et sĂ©duire les croyants? L’établissement religieux Juif qui craignait et rĂ©sistait la jeune Église Ă©mergente, employa des menaces et la force brute pour atteindre leur fin. Les Romains firent la mĂªme chose, mĂªme s’ils initialement plus tolĂ©rants, mais plus tard, plus brutal. Seulement les instruments de Satan emploieraient de telles tactiques insidieuses pour infiltrer et dĂ©stabiliser. Peut-Ăªtre que la plupart de ces agents comprirent ce qui et ce qu’était l’Église. D’autres, toutefois, furent des outils sans le savoir de Satan, suivant les impulsions du “prince de la puissance de l’air†(Éph. 2:2).

Voici une liste de certains contributeurs, quelques uns d’eux étaient des écrivains, des auteurs, d’autres des érudits, des historiens et des théologiens qui contribuèrent au mouvement contrefait:

-ClĂ©ment, (de Rome), d’AD 91 à 100, ordonnĂ© par Paul, il apostasia et devint Ă©vĂªque à Rome, Histoire de l’Église de Dieu, partie 3, Ronald Kelly;

-Ignace, d’AD 67 à 110, L’évĂªque à Antioche, From Sabbath to Sunday, Bacchiocchi, p. 214;

-Justin Martyr, de 100 à 167, philosophe Grec, From Sabbath to Sunday, Bacchiocchi, p. 224;

-Barnabus, (d’Alexendrie), de 130 à 138, Ă©rudit Juif, From Sabbath to Sunday, Bacchiocchi, p. 219-221;

-IrĂ©nĂ©e, de 130 à 200, Ă©lève de Polycarpe et Papias, devint Ă©vĂªque de Lyon, EncyclopĂ©die Britannique, 11ème Ă©d., vol. 14, p. 791; vol. 22 p. 21;

-Tertullien, de 150 à 220, philosophe et avocat à Carthage, dĂ©veloppa la doctrine de la TrinitĂ©, EncyclopĂ©die Britannique, 11ème Ă©d., vol. 26, p. 661;

-Origène, de 185 à 254, philosophe d’Alexandrie, EncyclopĂ©die Britannique, 11ème Ă©d., vol. 20, p. 270;

Eusèbe, de 260 à 340, un historien de grande influence, surtout pour Constantin, ACBCC, leçon 49, p. 15.

Simon Magus, ou le Magicien, ou le Sorcier

Le premier personnage, probablement le plus influent, le plus destructif, un faux enseignant que nous Ă©tudierons en relation à ce faux mouvement est Simon Magus, ou le Magicien. Le mot magus signifie sorcier ou magicien. Simon le “Sorcier ou le Magicien,†est considĂ©rĂ© par tous comme familier avec cet aspect de l’histoire, pour Ăªtre le fondateur du mouvement hĂ©rĂ©tique du premier siècle, qui s’est dissociĂ© de la vĂ©ritĂ© de Dieu. Ironiquement, plusieurs parmi ceux qui l’ont Ă©tiquetĂ© pour ses pratiques hĂ©rĂ©tiques Ă©taient des auteurs et des historiens qui participaient sans le savoir à son mouvement. Parmi eux, il y avait Justin Martyr, JĂ©rĂ´me, et divers autres auteurs du deuxième siècle et les suivants, dont nous citerons tout en discutant ce sujet.

Dire que ce Simon fut le vrai fondateur de l’Église Catholique Romaine serait correct, mais non complet. Il est mort en AD 68. Cela prit presque trois siècles pour que le système qu’il introduisit à amasser la puissance et à Ă©voluer à travers toutes les Ă©tapes pour modifier et contrefaire les doctrines pour en venir à Ăªtre reconnue comme l’Église Catholique Romaine. L’architecte de ce mouvement n’est ni un homme ou des hommes, mais le “dieu de ce monde†(II Cor. 4:4), Satan!

Le rĂ©cit de Simon commence dans Actes 8:9-10. Voici la description de Luc de cet homme: “Il y avait auparavant dans la ville un homme nommĂ© Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient: Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande.â€

Simon fut baptisĂ© avec d’autres Samaritains, Ă©tant captivĂ© par les miracles, et les prodiges que Philippe performait (v. 13). Alors, après que les apĂ´tres arrivèrent de JĂ©rusalem, Simon offrit à Pierre et à Jean de l’argent pour avoir le pouvoir d’étendre les mains sur les gens et de leur transmettre le Saint Esprit (vs. 18-19). Ă€ cette offre, Pierre rĂ©pliqua: “Que ton argent pĂ©risse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquĂ©rait à prix d’argent! Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire car ton coeur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta mĂ©chancetĂ©, et prie le Seigneur pour que la pensĂ©e de ton cÅ“ur te soit pardonnĂ©e, s’il est possible: car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité†(vs. 20-23).

Rappelez-vous que les Samaritains avaient Ă©tĂ© placĂ©s sur ce territoire situĂ© au nord du royaume d’IsraĂ«l parce que les IsraĂ©liens avaient Ă©tĂ©`amenĂ©s en captivitĂ© par les Assyriens. Ces Samaritains avaient amenĂ©s de Babylone, et continuaient de pratiquer, leur ancienne religion Babylonienne, mĂ©langĂ©e avec d’autres religions. En particulier, ils utilisaient plusieurs des termes du JudaĂ¯sme et de la philosophie Grecque.

Josephus, à travers son deuxième livre Wars of the Jews, illustra comment les Samaritains essayaient de saper les Juifs à chaque opportunitĂ©, durant la pĂ©riode de domination des Grecs et des Romains. Du temps que Juda retourna dans la rĂ©gion de JĂ©rusalem après la captivitĂ©, les Samaritains complotèrent pour arrĂªter la reconstruction du temple et celle du mur entourant JĂ©rusalem (Esdras 4-5; NĂ©h. 4, 6). Ils Ă©taient bien Ă©tablis comme instruments de Satan en opposant toutes les phases de l’Oeuvre de Dieu.

Le Gnosticisme apparait

Simon, le grand prĂªtre de la religion Babylonienne-Samaritaine, fut spĂ©ciallement attirĂ© par la philosophie du Gnosticisme, tout comme dans le cas de plusieurs Ă©rudits d’écoles de philosophie, voici donc la dĂ©finition de cette philosophie: le Gnosticisme croit que la rĂ©alitĂ© ne peut Ăªtre comprise que par ceux qui sont initiĂ©s dans le raisonnement philosophique. Cette approche Ă©tait dĂ©jà prĂ©sente dans l’interprĂ©tation des Saintes Écritures que les Juifs et les ChrĂ©tiens originaux embrassaient. Pour les Gnostiques, tous les Ă©vènements inscrits dans la Bible Ă©taient supposĂ©ment des mĂ©taphores et des allĂ©gories qui ne devaient jamais Ăªtre prises littĂ©ralement. Elles exigeaient des interprĂ©tations par des Ă©rudits qualifiĂ©s et bien versĂ©s dans les Ă©coles de pensĂ©es de la philosophie Gnostique.

Le Gnosticisme prouva Ăªtre la meilleure arme de persuasion dans l’arsenal de Simon, plus convaincante que la sorcellerie dĂ©moniaque et la magie qui marchaient si bien sur ses compatriotes Samaritains. (Nous verrons que ceux qui suivirent l’emploi de mĂ©taphores et d’allĂ©gories dans les annĂ©es 1990, retournèrent à un faux “la foi dĂ©livrĂ©e une fois pour toutesâ€, des Gnostiques.)

Par conséquent, nous avons des récits comme celui qu’Edward Gibbon nous a laissés concernant les Gnostiques:

“Les rĂ©cits MosaĂ¯ques de la crĂ©ation et de la chute de l’homme furent traitĂ©s avec la dĂ©rision profane par les Gnostiques…Le Dieu d’IsraĂ«l Ă©tait improprement reprĂ©sentĂ© par les Gnostiques comme un Ăªtre soumis à des passions et à des erreurs…†Tant qu’aux techniques employĂ©es par les Gnostiques, Gibbon explique: “Reconnaissant que le sens littĂ©ral est rĂ©pugnant à chaque principe de foi aussi bien que la raison, ils s’estimaient en sĂ©curitĂ© et invulnĂ©rables derrière le rideau de l’allĂ©gorie, et dont ils ont soigneusement Ă©tendu sur chacune des parties sensibles de la dispensation MosaĂ¯que.†Gibbon continua: “Les Gnostiques s’étaient distinguĂ©s comme la plus polie, la plus scolarisĂ©e, et la plus riche section du nom ChrĂ©tien; et cette appellation gĂ©nĂ©rale, qui exprimait une supĂ©rioritĂ© de connaissance… assumĂ©e par leur propre orgueil, vanité…Les Gnostiques mĂ©langeaient la foi de Christ à plusieurs sublimes mais, obscures principes, qui dĂ©rivent de la philosophie orientale…†(Decline and Fall, ch. 15, pp. 150-151).

L’EncyclopĂ©die Britannique, 11ème Ă©d., vol. 25, dĂ©clare dans son article titrĂ©: “le magicien,†qu’il Ă©tait identifiĂ© avec le “le Gnosticisme HellĂ©nique de Samarie.†L’article le rĂ©fĂ©rait comme le “Messie Samaritain†et le “père de toute hĂ©rĂ©sie.†Comme l’Église apostolique commençait à s’étendre vers de nouveaux territoires, l’œuvre de Simon aussi devait s’étendre après AD 33, lorsqu’il fut “baptisé†et qu’il prĂ©tendait Ăªtre un ChrĂ©tien. Comme l’agent de Satan inaugurant la religion contrefaite, Simon propagea son message de ville en ville, juste comme les apĂ´tres de Christ propageaient le vrai Ă©vangile. Il changea la doctrine de la grĂ¢ce en licence pour dĂ©sobĂ©ir aux lois de Dieu.

Ainsi, durant les annĂ©es formatives de la vraie Église, nous avons crĂ»t tout en mĂªme temps que ce mouvement contrefait. En AD 50 et plus tard, les auteurs du Nouveau Testament auraient à occasionnellement s’occuper de cette situation. Rappelez-vous, qu’Apocalypse 2:2 donna ce message à l’ère d’Éphèse: “Je connais tes Å“uvres, ton travail, et ta persĂ©vĂ©rance. Je sais que tu ne peux supporter les mĂ©chants; que tu as Ă©prouvĂ©s ceux qui se disent apĂ´tres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvĂ©s menteurs.â€

Il y en avait plusieurs qui se réclamaient apôtres (tout comme Simon) qui étaient imposteurs et menteurs. Les frères de l’ère d’Éphèse étaient capables de discerner autant. Quelques uns des avertissements au sujet de ces faux apôtres sont évidents dans les écritures suivantes:

II Thessaloniciens 2:7: “Car le mystère de l’iniquitĂ© agit dĂ©jà...â€

II Corinthiens 11:13-15: “Ces hommes là sont de faux apĂ´tres, des ouvriers trompeurs, dĂ©guisĂ©s en apĂ´tres de Christ. Et cela n’est pas Ă©tonnant, puisque Satan lui-mĂªme se dĂ©guise en ange de lumière. Il n’est donc pas Ă©trange que ses ministres aussi se dĂ©guisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs Å“uvres.â€

I Jean 4:1: “Bien-aimĂ©s, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais Ă©prouvĂ©s les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.â€

Jude 3: “Bien-aimĂ©s, comme je dĂ©sirais vivement vous Ă©crire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligĂ© de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a Ă©tĂ© transmise aux saints une fois pour toutes.â€

Avant que Simon le magicien aille à Rome, vers AD 42, Pierre fut envoyĂ© à Antioche pour contrefaire sa fausse prĂ©dication. Paul indique que Pierre Ă©tait à Antioche à ce moment-là (Gal. 2:11). D’Antioche, Simon le magicien alla ensuite à Rome. Eusèbe a Ă©crit: “…l’ennemi du salut [Satan] complotant de se saisir de toute la ville impĂ©riale se servit de son serviteur Simon, dont nous avons mentionnĂ© plutĂ´t. Avec tous ses artifices insidieux, il s’entoura de plusieurs des habitants de Rome pour mieux les sĂ©duire†(The Ecclesiastical Histoire, livre 2, ch. 13, sec. 1).

La compagne constante de Simon lorsqu’il livrait ses messages, Ă©tait sa maĂ®tresse, HĂ©lène. Justin Martyr a Ă©crit à son sujet: “Une certaine HĂ©lène aussi de sa classe, qui avait dĂ©jà Ă©tĂ© une prostituĂ©e, à Tyr de PhĂ©nicie, et qui s’était attachĂ©e à cette Ă©poque, à Simon.†Eusèbe a aussi fait rĂ©fĂ©rence à IrĂ©nĂ©e, l’auteur du deuxième siècle, au sujet de cette relation: “Ils [ceux qui furent sĂ©duits par Simon]…tombèrent devant les images et les statues de Simon et de sa compagne HĂ©lène, leur rendant un culte en leur offrant de l’encens, des sacrifices, et des libations…ils [Simon et HĂ©lène] paraissent si vĂ©ritables et crĂ©dibles que c’en est stupĂ©fiant, plein de folies perverses, de sensualitĂ© dĂ©pravĂ©e, que c’en est presque obscène†(ibid., sec. 6, 7).

Commençant avec une grande partie de la population, des adeptes Samaritains dĂ©jà demeurant à Rome, Simon s’organisa pour en attirer encore plus. Beaucoup de gens l’honorèrent comme un dieu et Ă©rigèrent une statue de lui sur le bord du fleuve Tibère. Ă€ Rome, la majoritĂ© des succès de Simon pourrait Ăªtre attribuĂ© à ses dĂ©monstrations de magie, comme la lĂ©vitation accomplie par la puissance des dĂ©mons (ibid., sec. 3). Ce fut ces dĂ©monstrations qui lui donnèrent plus tard plusieurs audiences avec NĂ©ron, dans les annĂ©es AD 60.

Rappelez-vous la mission de Pierre Ă©tait d’aller vers les tribus perdues d’IsraĂ«l. Dans aucune de ses lettres, ni celles de Paul, il n’y a d’indication que Pierre n’ait Ă©tĂ© à Rome. Les Catholiques ont toujours rĂ©clamĂ© que Pierre ne fut pas juste le premier Ă©vĂªque Romain, mais qu’il fut aussi martyrisĂ© à Rome. MĂªme s’il fut amenĂ© là pour y Ăªtre exĂ©cutĂ©, le fait demeure que Pierre n’a jamais servi là. La fausse rĂ©clamation que l’apĂ´tre Pierre fut le premier pape, fut Ă©tiquetĂ©e correctement: “de la fiction pure et simple†par l’auteur bien connu de Halley’s Bible Handbook, page 768.

La personne de grande “distinction†qui porte le titre de Pierre à Rome Ă©tait, en fait, Simon le magicien. Le titre de “Pierre†ou “Pater†ou “Patre†était un titre d’importance religieuse que Simon le magicien convoitait. Par consĂ©quent, il prit le titre de Simon “Pierre.†Le mot “Pater†est de la mĂªme dĂ©rivation que le mot “Papa†ou “Father (Père)†ou “Pope (Pape).â€

Maintenant, notez l’ordre ou le commandement direct de Christ regardant de tels titres dans Matthieu 23:9: “Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, Celui qui est dans les cieux.†Ce verset interdit l’emploi du mot “Père†comme un titre religieux, comme il a Ă©tĂ© fait par la religion à mystère Babylonienne. Bien sĂ»r, cet ordre ne regarde pas, ne touche pas à la relation de père et enfant.

L’individu responsable pour dĂ©signer Pierre comme le premier Pape fut Hegesippus, un apostat de la vraie Église. Il a du savoir que Pierre, un homme mariĂ© (Matt. 8:14; I Cor. 9:5), n’était pas un prĂªtre cĂ©libataire et Ă©tait l’antithèse de ce que reprĂ©sentait le Pape. “Hegesippus, originellement, dressa une liste des Ă©vĂªques Romains, sur laquelle Anicete et ses successeurs, jusqu’au Pape d’aujourd’hui, basèrent leur rĂ©clamation pour Ăªtre les successeurs de Pierre†(le titre rĂ©clamĂ© par Simon le magicien) (ACBCC, leçon 49, p. 15).

Jude 4 rĂ©sume l’œuvre de Simon et de ses adeptes, et c’est appropriĂ©: “Car il s’est glisse parmi vous certains hommes, dont la condamnation est Ă©crite depuis longtemps, des impies, qui changent la grĂ¢ce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maĂ®tre et Seigneur JĂ©sus Christ.â€

D’autres joueurs clés du mouvement contrefait

Eusèbe rĂ©fĂ©ra IrĂ©nĂ©e, qui avait Ă©crit au sujet du successeur immĂ©diat de Simon le magicien, connu comme Menander: “…il s’exhiba dans sa conduite comme un instrument de mĂ©chancetĂ© diabolique, pas infĂ©rieur à son prĂ©dĂ©cesseur, il dit qu’il Ă©tait en rĂ©alitĂ© le Sauveur envoyĂ© des mondes invisibles pour le salut des hommes. Ceux qui seraient juges dignes, obtiendraient l’immortalitĂ© perpĂ©tuelle durant cette vie†(The Ecclesiastical Histoire, Eusèbe; livre 3, ch. 26).

Cet enseignement de lâ€™Ă¢me immortelle faisait partie intĂ©gralement de la religion à mystère Babylonienne, incorporĂ© dans le mouvement contrefait. Nicholas d’Antioche est identifiĂ© dans Hastings Dictionary of the Bible comme Nicholas de Samarie, un hĂ©rĂ©tique des adeptes de Simon le magicien. Une indulgence sans limite et la promiscuitĂ© faisaient partie des Å“uvres des NicolaĂ¯tes. Christ mentionna aux ÉphĂ©siens qu’Il haĂ¯ssait aussi leurs Å“uvres. Notez: “Tu as pourtant ceci, c’est que tu hais les Å“uvres des NicolaĂ¯tes, Å“uvres que Je hais aussi†(Apo. 2:6).

Un autre des successeurs de Simon fut un hĂ©rĂ©tique d’influence du nom de Cerinthus. Ce faux enseignant avait confrontĂ© l’apĂ´tre Jean en AD 90. De Cerinthus, nous trouvons: “La Bible ne nommĂ© pas le nom de Cerinthus, mais des soucis qu’exprima Jean dans ses trois Ă©pitres y font rĂ©fĂ©rence, sans aucun doute, aux enseignements de cet homme et à son influence†(The History of the Church of God, par Kelly, partie 2).

Un commentaire particulier enregistrĂ© par Eusèbe, cita Jean, illustre bien la rĂ©action de la vraie Église de Cerinthus. Le lieu de l’évènement montre Jean et Polycarpe entrant dans un bain publique à Éphèse, lorsqu’ils virent Cerinthus à l’intĂ©rieur, ils sortirent immĂ©diatement, Jean dit: “Fuyons, à moins que le bain ne s’écroule avec Cerinthus dedans, l’ennemi de la vĂ©rité†(Ecc. Histoire, livre 4, ch. 14, sec. 6).

Un autre leader de ce mouvement hĂ©rĂ©tique fut Marcion, un contemporain de Polycarpe. IrĂ©nĂ©e enregistra ce que dit Marcion lorsqu’il approcha Polycarpe avec ces mots: “‘Reconnais-nous’…Polycarpe dĂ©montra la mĂªme attitude non-compromettante que son maĂ®tre Jean avait dĂ©montrĂ©e envers Cerinthus, et rĂ©pondit: ‘Je te reconnais comme le premier-nĂ© de Satan’†(Encyc. Brit., 11ème Ă©d., vol. 22, p. 22).

Au dĂ©but du deuxième siècle, les Ă©glises prĂªchant la ChrĂ©tientĂ© « hybride », gagnaient en force et en popularitĂ©. MĂªme si cela allait prendre deux siècles avant qu’elles ne soient donnĂ©es de l’autoritĂ©, le processus de solidification s’accĂ©lĂ©rait de plus en plus dans les annĂ©es 100.

Assez intĂ©ressant, deux des cinq premiers Ă©vĂªques Romains, plus tard classĂ©s dans la lignĂ©e papale, avaient dĂ©jà fait partie de la vraie Église. C’était ClĂ©ment de Rome et Linus, les deux ordonnĂ©s et assistants de Paul. Ils furent influencĂ©s par le mouvement de la fausse Ă©glise.

L’Église Catholique Romaine Ă©mergente substitua plusieurs principes de la religion à mystères Babyloniennes et de sa philosophie, des vraies doctrines de Christ et des enseignements des apĂ´tres:

  • Les doctrines du Sabbat et des Jours Saints furent rejetĂ©s comme “JudaĂ¯sant.â€
  • L’immortalitĂ© de lâ€™Ă¢me, et la croyance du ciel et de l’enfer furent adoptĂ©es,
  • la doctrine du futur règne millĂ©nial du royaume de Dieu fut graduellement remplacĂ©e.
  • L’étrange doctrine de la trinitĂ©, comme prĂ©sentĂ©e par des philosophes paĂ¯ens devenus des thĂ©ologiens, fut graduellement acceptĂ©e.
  • L’adoration des images et l’adoration de, ou le culte vouĂ© à Marie Ă©tait “in (à la mode)†et le deuxième commandement Ă©tait “out (pĂ©rimĂ©).â€
  • L’adhĂ©rence aux Saintes Écritures pour faire la volontĂ© de Dieu fut remplacĂ©e par l’observance des prĂ©ceptes des “autoritĂ©s dĂ»ment ordonnĂ©es.â€

En plus de celles listées plus haut, une armée d’auteurs, de théologiens et d’érudits contribuèrent aussi au développement continuel des doctrines Catholiques durant les siècles. Parmi tous ces auteurs importants, il y eut:

  • JĂ©rĂ´me (340-420), il traduisit la Bible en Latin, appelĂ©e la version Vulgate,
  • Augustin (354-430), il moula et tordit les doctrines pour que l’Église Catholique remplisse la prophĂ©tie du royaume de Dieu sur terre,
  • Érasme (1466-1536), qui suivit un millĂ©naire plus tard, fut un Ă©rudit et un rĂ©formateur qui encouragea l’examen critique de la source des croyances de quiconque, Il fut mĂªme critique de l’hypocrisie de l’Église Catholique Romaine et des prĂªtres en particulier. Par consĂ©quent, Érasme pondit les Å“ufs que Martin Luther couvrit plus tard, la RĂ©formation Protestante du seizième siècle, que nous discuterons plus tard.

Des techniques pour légitimer le Dimanche, un cas en particulier

Il y eu un meeting particulier entre Polycarpe, le leader de la vraie Église de Dieu au dĂ©but de l’ère de Smyrne, et l’évĂªque de Rome, en ce qui regarde les actions erronĂ©es de l’Église Romaine de changer le moment de l’observance de la PĂ¢que au jour du Dimanche. Cette rencontre sera discutĂ©e au Chapitre Sept. Les tactiques que le mouvement contrefait avait employĂ©es pour Ă©tablir un prĂ©cĂ©dent furent scandaleuses et sans scrupules, comme le rĂ©cit suivant le rĂ©vèle. Nous commençons le rĂ©cit après que la rencontre mentionnĂ©e plus haut, eu lieue:

Après que Polycarpe eut quittĂ© la rencontre, une lettre inhabituelle arriva. Cette lettre est considĂ©rĂ©e par la plupart des Ă©rudits comme une contrefaçon dĂ©libĂ©rĂ©e: “Le Pape Pius, qui vĂ©cu en 147, a fait un dĂ©cret, que la soirĂ©e solennelle annuelle de la Pasch [ce mot Grec est dĂ©rivĂ© du mot HĂ©breu pesach] devrait Ăªtre gardĂ©e lors du jour du Seigneur[le Dimanche] et conformĂ©ment à cela, il prĂ©tendit qu’Hermes [Hermas], son frère, qui Ă©tait alors un Ă©minent enseignant parmi eux, avait reçu instruction d’un ange qui commanda que tous les hommes devraient garder la Pasch lors du jour du Seigneur†(Antiquities of the Christian Church, Joseph Bingham, pages 1148-1149).

Dix indices (preuves) que Pierre n’était pas le Pape à Rome

Chaque Catholique est enseignĂ© à croire que l’apĂ´tre Pierre fut le premier Ă©vĂªque Romain, le premier “Papeâ€, et qu’il rĂ©sidait à Rome. Si c’était vrai, la Parole de Dieu l’aurait dĂ©clarĂ©. Mais, en fait, la Bible confirme directement, l’opposĂ©. L’histoire semble attester, toutefois, et c’est très possible, que Pierre fut crucifiĂ© à Rome. Cela dit, voici une sĂ©rie de dix indices (preuves) sĂ©rieuses, avec le support des Ă©critures, dĂ©montrant que Pierre n’a jamais rĂ©sidĂ© à Rome:

(1) Rome est en Italie. Cela signifie que les paĂ¯ens Italiens y vivaient. L’apĂ´tre Paul fut ordonnĂ© dâ€™Ăªtre l’apĂ´tre aux paĂ¯ens, pas Pierre. Paul a Ă©crit ceci aux paĂ¯ens Romains: “...à cause de la grĂ¢ce que Dieu m’a fait dâ€™Ăªtre ministre de JĂ©sus Christ parmi les paĂ¯ens, m’acquittant du divin service de l’évangile de Dieu, afin que les paĂ¯ens Lui soient une offrande agrĂ©able…†(Rom. 15:15-16). Il s’est aussi d’écrit aux Galates comme ayant l’évangile de la “circoncision†aux incirconcis (aux paĂ¯ens) comme à Pierre pour les circoncis (les Juifs convertis, IsraĂ©lites) (Gal. 2: 7).

(2) L’Empereur Claudius avait banni tous les Juifs de Rome en AD 50. Actes 8:1 dĂ©crit: “...il y eut, ce jour-là, une grande persĂ©cution contre l’Église à JĂ©rusalem; et tous, exceptĂ©s les apĂ´tres, se dispersèrent dans les environs de la JudĂ©e et de la Samarie†comme rĂ©sultat.

(3)-La mission de Pierre, qui Ă©tait au QG de l’Église à JĂ©rusalem, d’oĂ¹ il visitait (voir I Pierre 1: 1), pĂ©riodiquement la Bithynie, la Cappadoce, la Galatie et bien d’autres rĂ©gions, et occasionnellement les frères à Babylone (selon la tradition Juive, un atlas biblique vous aidera à visionner les dĂ©tails de cette partie importante gĂ©ographique de l’histoire), la mission alors, Ă©tait d’aller vers les tribus perdues d’IsraĂ«l, ultimement, il Å“uvra tout en allant vers le nord-ouest, allant jusque vers la Bretagne. Mais, les gens ont confondu le nom de « Babylone » de l’époque de Pierre avec le nom citĂ© dans Apocalypse 17: 5, qui fut Ă©crit, longtemps après la mort de Pierre! Les gens (très longtemps après la mort de Pierre) croyant alors que cette ville Ă©tait « Rome », et en conclurent que Pierre y Ă©tait!

(4) Paul dit aux Romains: “Et je me suis fait honneur d’annoncer l’évangile là oĂ¹ Christ n’avait point Ă©tĂ© nommĂ©, afin de ne pas bĂ¢tir sur le fondement d’autrui…†(Rom.15:20). La dĂ©claration de Paul n’aurait fait aucun sens si Pierre avait habitĂ© à Rome, ayant Ă©tablit cette congrĂ©gation.

(5) Alors, à la lumière du point prĂ©cĂ©dent, pourquoi, Paul offrirait-il ses salutations à la congrĂ©gation Romaine, et si Pierre avait Ă©tĂ© là pendant des annĂ©es? “Car je dĂ©sire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis†(Rom. 1:11). Pensez à combien insultant cette expression aurait Ă©tĂ© pour le “Pape Pierre,†s’il avait Ă©tĂ© à Rome.

(6) Paul conclus sa lettre aux Romains au chapitre 16 avec 30 diffĂ©rentes salutations adressĂ©es à autant de personnes à Rome, entre-autres: Marie (v. 6), Andronicus et Junias (v. 7) (ces deux-là, furent probablement apĂ´tres, Amplias (v. 8), Urbain, Stachys (v. 9), Apellès (v. 10), et tous les 23 autres du chapitres 16, mais aucune rĂ©fĂ©rence à quiconque aurait supposĂ©ment Ă©tĂ© un ou le Pape, guidant la congrĂ©gation et toute l’Église du Nouveau Testament en cette ville (Rome). Aucune personne raisonnable ne pourrait croire que Paul insulterait son propre supĂ©rieur spirituel!

(7) Galates 1:18-19 et 2:7 dĂ©montrent que Pierre fut basĂ© Ă€ JĂ©rusalem, d’oĂ¹ il voyagea pĂ©riodiquement en des endroits tels que la Bithynie, le nord de la Galatie et Babylone, ainsi que bien d’autres places oĂ¹ les IsraĂ©lites (voir aussi les points 3 et 9) avaient Ă©migrĂ©s, d’AD 38 à AD 49.

(8) Luc 22:24 dĂ©clare “Il s’éleva aussi parmi les apĂ´tres une contestation: lequel d’entre eux devait Ăªtre estimĂ© le plus grand?†Voici pourquoi ce passage est important. Ce dĂ©bat prit place, eut lieu, après que Christ, dans Matthieu 16:17-19, avait supposĂ©ment dĂ©signĂ© Pierre comme celui qui deviendrait le premier Pape. Sans directement impliquer Rome, ça, donne une preuve irrĂ©futable que le Christ n’a jamais confĂ©rĂ©, de la perspective des autres apĂ´tres, le poste de “Pape†à Pierre.

(9) Ce point prouve l’autre cĂ´tĂ© du point 1, notez comment Paul conclus sa dĂ©claration dans Galates 2:7, au sujet de Pierre: “Au contraire, voyant que l’évangile m’avait Ă©tĂ© confiĂ© pour les incirconcis [paĂ¯ens], comme à Pierre pour les circoncis [Juifs et les autres des tribus d’IsraĂ«l, voir point 7].â€

(10) Dans II TimothĂ©e 4:11, Paul, nous croyons qu’il a Ă©crit cet Ă©pĂ®tre de Rome, dĂ©clare: “Luc seul est avec moi.†De plus, dans II TimothĂ©e 4:10, il dĂ©crit comment un nommĂ© Damas l’avait “abandonné†et qu’il Ă©tait retournĂ© dans le “monde,†et que Crescens et Tite avaient Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers d’autres rĂ©gions. Rien de cela ne fait aucun sens si le “Pape†Pierre, avait Ă©tĂ© prĂ©sent.

“La lettre forgĂ©e au nom de Pius, fut celle oĂ¹ un prĂ©nommĂ© Hermès [ou Hermes] est mentionnĂ© comme l’auteur; et il dĂ©clara dans cette lettre qu’un commandement lui fut donnĂ© par un ange d’observer la PĂ¢que un Dimanche†(Apostolical Fathers, Jacques Donaldson, p. 324). Si cette lettre fut inventĂ©e après que Polycarpe eut dĂ©ployĂ© des efforts pour supporter la position d’Anicet, alors, c’était une contrefaçon dĂ©libĂ©rĂ©e. Autrement, Pius lui-mĂªme, Ă©tait l’auteur de cette lettre trompeuse. Pius est mort avant la visite de Polycarpe à Rome.

Supposez que cet incident ne fut pas une contrefaçon (la majoritĂ© des Ă©rudits reconnaissent que c’était le cas) et, en fait, c’est arrivĂ©. Supposez qu’Hermes ou le Pape Pius (ou Anicet) n’ont pas menti, et qu’Hermès ait reçu des instructions d’un ange pour changer l’observation d’une fĂªte ou d’un Sabbat que Dieu avait Ă©tabli. Cela, n’aurait-il pas ouvert la porte pour « certifier » les instructions de “l’ange,†à la vue de Dieu? Nous devons regarder dans Galates 1:8 ce que Paul dit (sous l’inspiration du Saint-Esprit): “Mais, quand nous-mĂªmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Ă©vangile que celui que nous vous avons prĂªchĂ©, qu’il soit anathème!â€

Ce récit fut choisi pour illustrer la compréhension Catholique Romaine pour adopter dans leurs esprits les doctrines hybrides. Ils réclament le pouvoir de changer les lois et les temps que Dieu ordonna.

La vue du Sabbat des premiers Catholiques

Maintenant, voici des dĂ©clarations des architectes originaux de la pensĂ©e Catholique, concernant le Sabbat. La position de Justin Martyr expose leurs vrais sentiments et leur ignorance. La docteure Samuel Bacchiocchi a adroitement condensĂ© la philosophie de Justin Martyr dans la dĂ©claration suivante de la page 186 de son livre From Sabbath to Sunday: “Le Sabbat, pour Justin est une ordonnance temporaire, venant de MoĂ¯se, que Dieu n’avait pas voulu qu’il soit gardĂ© (observĂ©) littĂ©ralement, parce que Lui-mĂªme: ‘ne peut pas arrĂªter ou contrĂ´ler le mouvement de l’univers jusqu’à ce jour. Il l’a imposĂ© seulement aux Juifs comme une ‘marque’ pour les sĂ©parer du reste du monde, pour les punir de leur infidĂ©litĂ©s.’â€Le franc antisĂ©mitisme de Justin Martyr serait presque que de l’humour, si ce n’était pas de la persĂ©cution mortelle, faite aux Juifs et aux vrais ChrĂ©tiens, que cela engendra.

Le point de vue suivant vient de Tertullien (dĂ©claration faite en 200): “…si pour de telles règles ainsi que d’autres [pour l’observation du Dimanche] vous insistez à avoir une injonction positive (approbatrice de leur action) des Ă©critures, vous n’en trouverez aucune. La tradition vous en retiendra, parce qu’elle est leur motivation, leurs coutumes comme leur force, et la foi comme leur protecteur…†(De Corona, ch. 4).

À la vue de ces citations, il serait approprié de citer un théologien Catholique Romain du 20ème siècle: le Cardinal Gibbons, de Faith of Our Fathers, p. 89, édition 1917:

“Une règle de foi, ou un guide compĂ©tent menant aux cieux, c’est qu’il doit Ăªtre capable d’instruire toute les vĂ©ritĂ©s nĂ©cessaires pour le salut. Maintenant, les Ă©critures seulement, ne contiennent pas toutes les vĂ©ritĂ©s qu’un ChrĂ©tien est obligĂ© de croire, et elles ne guident pas explicitement dans toutes les responsabilitĂ©s qu’il est obligĂ© de pratiquer. Sans mentionner d’autres exemples, chaque ChrĂ©tien, n’et-il pas obligĂ© de sanctifier le Dimanche et de s’abstenir lors de ce jour de toute Å“uvre servile? N’est ce pas l’observation de cette loi parmi les plus prometteuses de nos responsabilitĂ©s sacrĂ©es? Mais vous pouvez lire la Bible de la Genèse à l’Apocalypse, et vous ne trouverez pas une seule ligne autorisant la sanctification du Dimanche. Les Ă©critures renforcent l’observation religieuse du Samedi, un jour que nous ne sanctifions jamais.â€

Vous pouvez lire notre livre: Le Samedi ou le Dimanche, lequel est le Sabbat? Pour voir beaucoup d’autres admissions de différents Catholiques et des dénominations Protestantes mettant l’emphase sur ce que déclara le Cardinal Gibbons. Cela démontre aussi que le cycle hebdomadaire n’a jamais été brisé. Vous pouvez lire notre brochure: Le Sabbat, du temps a-t-il été perdu?)

En résumé

Pour conclure ce chapitre dans le développement et le caractère de l’Église contrefaite, voici quelques déclarations classiques et des observations d’historiens perceptifs concernant la conspiration qui frappait la jeune Église:

(1)-L’historien LuthĂ©rien Mosheim exprima ce qui pourrait Ăªtre l’observation la mieux dirigĂ©e et puissante qu’aucun autre Ă©rudit en ce qui regarde l’apostasie de la jeune Église. C’est une dĂ©claration courte mais profonde: “Les Ă©glises ChrĂ©tiennes avaient à peine Ă©tĂ© organisĂ©es lorsque des hommes se sont levĂ©s, qui, n’étant pas satisfaits avec la simplicitĂ© et la puretĂ© de cette religion que les apĂ´tres enseignèrent, ils essayèrent des innovations, et modelèrent la religion selon leur bon plaisir†(Ecclesiastical Histoire, Mosheim, Vol. 1).

“(2)-Robinson, dit ceci: ‘Vers la fin du deuxième siècle, la plupart des Ă©glises affichaient une nouvelle identitĂ©, la simplicitĂ© avait disparue et très progressivement, comme les anciens disciples se mourraient, leurs enfants les suivirent, et les nouveaux convertis, Juifs et paĂ¯ens, vinrent et remplacèrent les anciens.’ (A Histoire of the True Religion, Dugger and Dodd, ch. 5, p. 60).

(3)-Voici une autre citation classique, celle-ci de Jesse Lyman Hurlbut, Faisant rĂ©fĂ©rence à la pĂ©riode suivant immĂ©diatement le livre des Actes comme “lâ€™Ă¢ge des tĂ©nèbres.†Il dĂ©clare: “...de toutes les pĂ©riodes de l’histoire, c’est celle-là dont nous savons le moins de choses…cinquante ans après la vie de St. Paul, un rideau cachait l’Église, au travers duquel il est difficile de voir; et après plusieurs dĂ©cennies, vers 120, avec les Ă©crits des pères de la jeune Église, nous trouvons une Ă©glise diffĂ©rente en plusieurs aspects des jours de St. Pierre et de St. Paul†(The Story of the Christian Church, p. 33).

Chapitre Sept – Le temps de Smyrne

Le commencement de l’ère de Smyrne nous ramène au tournant du premier siècle avec la mort de l’apĂ´tre Jean et le commencement du ministère actif de Polycarpe, Ă©vĂªque de Smyrne. Smyrne commença là, oĂ¹ Éphèse se termina, comme la vraie ChrĂ©tientĂ© fut dĂ©vastĂ©e par les hĂ©rĂ©sies et les dĂ©fections.

Ă€ ce moment, dans la ville de Smyrne, en Asie Mineure, y vivait le gardien de la vĂ©ritĂ©, et le fidèle restant (ceux qui s’étaient Ă©chappĂ©s de la prise de JĂ©rusalem par les Romains) de l’Église of Dieu. Ayant Ă©tĂ© un disciple de Jean pendant plusieurs annĂ©es, Polycarpe Ă©tait bien ancrĂ© (fondĂ©) dans la foi. Il dĂ©voua sa vie à la prĂ©servation des vĂ©ritĂ©s hĂ©ritĂ©es des apĂ´tres. Cela fit de lui une formidable force stabilisatrice dans la vraie Église pour plusieurs dĂ©cennies, comme l’avait Ă©tĂ© son prĂ©dĂ©cesseur. Dans les premières dĂ©cennies de l’ère de Smyrne de l’Église de Dieu, les dĂ©fections de plusieurs de ceux qui joignirent le mouvement contrefait furent une source constante d’agonie pour les fidèles. Pour ajouter à ces difficultĂ©s, le gouvernement Romain augmentait ses persĂ©cutions contre ceux appelĂ©s ChrĂ©tiens, les vrais et les contrefaits.

Polycarpe et Polycrate dirigent l’Église naissante de Smyrne

Voici ce que l’apĂ´tre Jean Ă©crivit concernant les dĂ©flecteurs de la foi: “Ils sont sortis de nous, mais ils n’étaient pas des nĂ´tres; car s’ils eussent Ă©tĂ© des nĂ´tres, ils seraient demeurĂ©s avec nous, mais cela est arrivĂ© afin qu’il fut manifeste que tous ne sont pas des nĂ´tres†(I Jean 2:19). Ce principe doit avoir Ă©tĂ© bien compris par Polycarpe, après ses nombreuses annĂ©es de formation au cĂ´tĂ© de Jean.

Polycarpe passa plusieurs annĂ©es frustrantes essayant de ramener plusieurs dĂ©flecteurs à la foi. Possiblement, sa rationalitĂ© aurait pu Ăªtre basĂ©e sur certaines Ă©critures qui encourageaient la rĂ©demption de ceux en de tels dangers. Il y a un verset dans Jacques (à cette Ă©poque, les Ă©crits des apĂ´tres Ă©taient tous conservĂ©s prĂ©cieusement là, oĂ¹ le QG de l’Église se situait): “Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est Ă©garĂ© loin de la vĂ©ritĂ©, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un pĂ©cheur de la voie oĂ¹ il s’était Ă©garĂ© sauvera une Ă¢me de la mort et couvrira une multitude de pĂ©chĂ©s.†(Jacques 5: 19-20). Une autre est trouvĂ©e dans Jude: “Sauvez-en d’autres en les arrachant du feu; et pour d’autres encore, ayez une pitiĂ© mĂªlĂ©e de crainte, haĂ¯ssant jusqu’à la tunique souillĂ©e par la chair†(v. 23).

Polycarpe a du rĂ©ellement avoir Ă©tĂ© motivĂ© par de tels principes altruistes, de risquer constamment le trouble pour ramener ceux qui abandonnaient la vĂ©ritĂ©. Ses efforts paraissaient donner du succès, comme il est dĂ©montrĂ© plus loin par Eusèbe. Mais la vaste majoritĂ© de ceux qui partirent du troupeau ne furent pas influencĂ©s par Polycarpe. Peut-Ăªtre que le Dieu misĂ©ricordieux voulait que Son serviteur leur donne amplement d’avertissements au sujet du sĂ©rieux de leurs actions. C’est ce qu’il fit.

L’EncyclopĂ©die Britannique, 11ème Ă©dition, Vol. 22, p. 22, montre clairement la bataille constante de Polycarpe contre les hĂ©rĂ©tiques. L’article sur “Polycarpe†dĂ©clare ceci: “Le progrès constant du mouvement hĂ©rĂ©tique en dĂ©pit de toutes les oppositions fut une cause de profonds soucis pour Polycarpe, et dans les dernières annĂ©es de sa vie, ces paroles Ă©taient constamment sur ses lèvres: ‘Oh Dieu, à quel temps nous as Tu Ă©pargnĂ©s pour que nous souffrions autant!’â€

Polycarpe à Rome

Des documents historiques racontent la visite de Polycarpe à Anicet, Ă©vĂªque de Rome, pour lui montrer son erreur en changeant le temps de la cĂ©lĂ©bration ou l’observation de la PĂ¢que (la mort du Christ), qui devait Ăªtre observĂ©e le 14 Nissan, pour Ă©pouser la cĂ©lĂ©bration paĂ¯enne des PĂ¢ques (observĂ©e un Dimanche et rappelant la rĂ©surrection du Christ). Voici le rĂ©cit: “Polycarpe, un homme qui avait Ă©tĂ© instruit par les apĂ´tres, et…[avait parlĂ©, conversĂ©]…avec plusieurs qui avaient vu le Christ, et avaient Ă©tĂ© nommĂ©s Ă©vĂªque par les apĂ´tres en Asie, dans l’Église à Smyrne...Le mĂªme, Polycarpe, venant à Rome sous l’épiscopat d’Anicet [Ă©vĂªque de Rome autour de 154], tourna plusieurs des hĂ©rĂ©tiques à l’Église de Dieu, proclamant la seule et vĂ©ritable foi, qu’il avait reçue des apĂ´tres†(Ecclesiastical Histoire, “Eusèbe,†livre 4, ch. 14, sec 3, 5).

Dans cette entrevue, Anicet fut incapable de persuader Polycarpe de ne pas observer la PĂ¢que. Polycarpe l’avait toujours observĂ©e avec Jean, et d’autres fidèles serviteurs avec qui il Ă©tait associĂ©.

Polycarpe prĂ©sida sur l’Église pour plus de cinquante ans après la mort de Jean. IrĂ©nĂ©e (la principale source citĂ©e par Eusèbe) indique que Polycarpe avait Ă©crit plusieurs lettres à diffĂ©rentes congrĂ©gations et d’individus, comme Paul et les autres apĂ´tres avaient fait. Ses efforts d’exhorter et d’encourager les frères a du Ăªtre d’une importance vitale en cette pĂ©riode difficile et cruciale. Ce qui fut encourageant avec ses lettres, fut son exemple de se tenir debout pour la vĂ©ritĂ© lorsque plusieurs abandonnaient à cause de toutes les hĂ©rĂ©sies. Eusèbe, en plus, indiqua qu’après quelques mois du meeting avec Anicet, Polycarpe fut brĂ»lĂ© sur un bĂ»cher à Smyrne, en 155. Selon ce rĂ©cit, le feu ne fit aucun mal à Polycarpe, et ce fut seulement par la pointe d’une Ă©pĂ©e qu’il mourut vaillamment (Ecc. History, livre 4, chap. 15, sections 38-39).

Polycrate à Rome

Le successeur de Polycarpe, Polycrate, continua dans le mĂªme courage et la mĂªme tradition. En 195, Polycrate voyagea pour rencontrer Victor, Ă©vĂªque de Rome, pour le persuader d’observer la PĂ¢que dans la manière des Ă©critures.

Cette rencontre fut enregistrĂ© comme ceci: “Nous…observons le bon jour; nous n’ajoutons rien ni ne retranchons rien. En Asie, de grandes lumières (vrais apĂ´tres de Christ) sont tombĂ©es endormies (morts, dĂ©cĂ©dĂ©s), elles seront ressuscitĂ©es dans le jour de l’apparition du Seigneur, lorsqu’Il viendra avec une grande gloire des cieux, et Il ressuscitera tous les saints; Philippe, un des douze apĂ´tres [note de l’auteur: c’est l’autre Philippe, comme l’apĂ´tre original, Philippe, Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© en AD 54]…en plus, Jean, qui demeure dans les bras de notre Seigneur…aussi Polycarpe…tous ceux-là observèrent le quatorzième jour, qui est la PĂ¢que selon l’évangile, l’observant respectueusement, ne dĂ©viant pas, mais suivant la règle de la foi†(Ecclesiastical History, “Eusèbe,†livre 5, ch. 24, sec. 2, 3, 6).

Victor n’était pas aussi tolĂ©rant de la vĂ©ritĂ© qu’Anicet. Après sa rĂ©union avec Polycrate, il excommunia toutes les Ă©glises d’Asie Mineure. Seulement par la persuasion d’IrĂ©nĂ©e, changea-t-il son action. Bien sĂ»r, le fait dâ€™Ăªtre excommuniĂ© de la fausse Église Ă©tait un moindre mal.

IrĂ©nĂ©e fut la source d’information pour la documentation d’Eusèbe de la controverse entre Polycarpe et Anicet. Il fut aussi la principale source d’information de la confrontation de Polycrate avec Victor. IrĂ©nĂ©e fut dans une unique position puisqu’il Ă©tait habituĂ© avec tous les dĂ©tails et aboutissants de la controverse, ayant Ă©tĂ© un apostat de la vraie Église et couramment en relation avec les Ă©vĂªques de Rome (il Ă©tait l’évĂªque de Lyons, France). Il essaya de rĂ©concilier la division entre ceux Ă©taient loyaux à la vraie Église apostolique et ceux conduisant le faux mouvement, qui Ă©tait en train de prendre le contrĂ´le. Ses efforts furent futiles.

L’EncyclopĂ©die Britannique, 11ème Ă©dition, rĂ©pète les rĂ©cits impliquant les discussions de Polycarpe et de Polycrate avec les Ă©vĂªques Romains. Certains autres points intĂ©ressants paraissent dans cet article:

“Il n’y a aucune indication de l’observance du FĂªte de « Easter » (PĂ¢ques) dans le Nouveau Testament, ou dans les Ă©crits des pères fondateurs apostoliques…Les premiers ChrĂ©tiens continuèrent à observer les FĂªtes Juifs, mais dans un nouvel esprit, comme des commĂ©morations d’évènements que ces FĂªtes symbolisaient. Comme la PĂ¢que, cĂ©lĂ©brĂ©e le quatorzième jour du mois de Nissan, avec une nouvelle conception, ajoutĂ©e que Christ est le vĂ©ritable Agneau Pascal et le Premier Fruit d’entre les morts, ils continuèrent de l’observer…GĂ©nĂ©rallement parlant, les Églises Occidentales gardèrent « Easter » le premier jour de la semaine (un Dimanche), et les Églises Orientales gardèrent le rite Juif, et gardèrent la Pascha, ou la PĂ¢que (et non les PĂ¢ques) le quatorzième jour de Nissan… En ce temps-là, les Syriens [NazarĂ©ens] et les Antiochiens (les QuartodĂ©cimiens) furent les champions solitaires de l’observance du quatorzième jour.

“Les quelques uns qui après sâ€™Ăªtre sĂ©parĂ©s de l’unitĂ© de l’Église [Romaine], et qui continuèrent d’observer le quatorzième jour, furent nommĂ©s QuartodĂ©cimiens, et la dispute est connue comme la controverse Quarto-dĂ©cimimale†(Article: “Easter,†vol. 8, pages 828-829).

Il y eut plusieurs fidèles serviteurs de Dieu dans l’ère de Smyrne qui tinrent fermes et raffermirent les frères, et peu de choses ou presque rien n’est connu d’eux ou enregistré. Deux parmi eux furent Zokker et Jacques, grand fils de Jude, le frère de Christ. Ils vécurent du temps de Polycarpe (ACBCC, Leçon 49, p. 15).

Smyrne, un temps de tribulation

Le terme â€œĂ‰bionite†vint aussi en utilisation durant cette ère. Le terme Ébionite signifie pauvre, une personne destituĂ©e, qui ne possède rien, dĂ©munie de biens. Mais il existait diffĂ©rents groupes qui Ă©taient aussi surnommĂ©s du mĂªme terme, il fut aussi appliquĂ© à la vraie Église en diverses rĂ©gions durant l’ère de Smyrne.

Notez comment Christ s’adresse à l’ère de Smyrne: “Je connais ta tribulation et ta pauvretĂ© (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan†(Apo. 2:9).

Christ reconnaissait leur pauvretĂ©. Leur pauvretĂ© venait du fait dâ€™Ăªtre persĂ©cutĂ©, de la tribulation, qui Ă©tait imposĂ©e par les mĂ©chants Empereurs Romains et plus tard, par la synagogue de Satan. Ceux qui “se disaient Juifs, et ne le sont pas,†pouvaient Ăªtre identifiĂ©s comme Ă©tant des Samaritains. Mais il y a une dĂ©finition plus gĂ©nĂ©rale: “Mais le Juif, c’est celui qui l’est intĂ©rieurement; et la circoncision, c’est celle du cÅ“ur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu†(Rom. 2:29).

Ătre un Juif intĂ©rieurement, signifie simplement Ăªtre converti. En ce temps-là, la fausse Ă©glise, commença avec les Samaritains qui disaient Ăªtre convertis, Ăªtre des Juifs spirituels, ce n’était rien d’autre que la synagogue de Satan. Cette Ă©glise contrefaite crĂ»t avec un momentum jusqu’à ce qu’elle soit capable d’influencer, et plus tard de dominer, le gouvernement Romain.

Aussi, durant l’ère de Smyrne, les NazarĂ©ens de JudĂ©e semblaient disparaitre et les â€œĂ‰bionites†commencèrent à apparaitre à leur place. Comme Edward Gibbon explique, c’était le mĂªme peuple, les mĂªmes gens: “Le nom de NazarĂ©ens semblait trop honorable pour ces Juifs ChrĂ©tiens, et ils reçurent bientĂ´t, de la supposĂ©e pauvretĂ© de leur comprĂ©hension, aussi bien que de leur condition, l’épithète mĂ©prisant d’Ébionites†(Decline and Fall, ch. 15, p. 149). Notez aussi que: “…les NazarĂ©ens du 4ème siècle doivent Ăªtre identifiĂ©s comme Ébionites†(Encyc. Brit., 11ème Ă©dition, vol. 19, p. 319). Leurs ennemis les appelaient NazarĂ©ens, Ébionites, ou QuartodĂ©cimiens, ils s’appelaient eux-mĂªmes l’Église de Dieu.

250 ans de persécution

Ă€ cette Ă©poque, l’Église de Dieu, dans la rĂ©gion de l’est de la Mer MĂ©diterranĂ©e, vint sous une persĂ©cution croissante. Du temps des premières persĂ©cutions sur l’Église, durant le règne de NĂ©ron, en AD 64, les Romains infligèrent une autre pĂ©riode de persĂ©cutions sur les ChrĂ©tiens, autant les vrais que les faux, pour une durĂ©e de deux siècles et demie. La vraie Église endura et survĂ©cu ce temps pĂ©rilleux comme Christ l’avait promis que Son Église ne serait pas dĂ©truite (Matt. 16: 18). Au dĂ©but des annĂ©es 300, au dĂ©but du règne de l’Empereur DioclĂ©tien, une très sĂ©vère persĂ©cution (303-313) fut lancĂ©e contre les vrais croyants. Notez la prophĂ©tie de cet Ă©vènement dans Apocalypse 2:10: “Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques uns de vous en prison, afin que vous soyez Ă©prouvĂ©s, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et Je te donnerai la couronne de vie.â€

L’histoire porte tĂ©moignage que plusieurs martyrs furent fidèles jusqu’à la mort durant ces dix ans. Ces dix jours prophĂ©tiques reprĂ©sentant dix annĂ©es, utilisant le principe d’un jour pour une annĂ©e de Nombres 14:34.

Rappelez-vous que l’Église de Dieu existait parmi les dix tribus perdues d’IsraĂ«l. Ă€ cette pĂ©riode, nous tournons notre attention à l’Église de Dieu dans les Ăles Britanniques durant l’ère de Smyrne. Dans le livre de Fletcher: Incredible Histoire, chapitre 7, il dĂ©clare: “Les Ă©lĂ©ments de l’histoire de ce deuxième siècle semblent avoir Ă©tĂ© en quelque sorte, biaisĂ©s ou manipulĂ©s par les lĂ©gendes et les superstitions durant l’Âge des TĂ©nèbres, l’implication claire doit surement Ăªtre que le restant de la pure foi apostolique avait, à la fin de ce deuxième siècle, complĂ©tement disparue en Bretagne. Une nouvelle Église diffĂ©rente commençait à Ă©merger.

“Durant le troisième siècle, les adeptes convertis et zĂ©lĂ©s de Christ se retrouvaient dans une position de minoritĂ© croissante. La condition dĂ©cadente des soi-disant ChrĂ©tiens et de leurs ministres…à ce moment-là, est dĂ©crite comme ceci: ‘Chacun Ă©tait vouĂ© à amĂ©liorer son patrimoine: oubliant ce que les croyants avaient faits sous les apĂ´tres, et ce qu’ils avaient toujours à faire, ils dĂ©siraient fortement s’accumuler des richesses. Les pasteurs et les diacres Ă©galement, oublièrent leurs responsabilitĂ©s, leurs Å“uvres de misĂ©ricorde furent oubliĂ©es, et nĂ©gligĂ©es, et la discipline Ă©tait à son plus bas niveau...’†(Townsend’s Abridgment, p. 110, Ă©dition de 1816.)

Concernant les sĂ©vères persĂ©cutions de l’ère de Smyrne, Fletcher continue: “L’Église en Bretagne souffrait sa première persĂ©cution à grande Ă©chelle durant le règne de DioclĂ©tien. Il Ă©tait prĂ©dit que ce serait un temps d’épreuves et de dĂ©tresses pour l’ère de l’Église de Dieu de ‘Smyrne’ qui pour l’instant Ă©tait confinĂ©e à l’est de l’Empire Romain…cette persĂ©cution dura dix ans, de 303 à 313…cette persĂ©cution, qui dans certaines provinces a virtuellement Ă©liminĂ© toutes traces de ChrĂ©tientĂ©, ressentie d’égale sĂ©vĂ©ritĂ© sur les vrais et les faux ChrĂ©tiens.

“Gildas enregistra qu’une dizaine de milliers moururent comme martyrs en Bretagne. Bède dĂ©crit aussi quelques uns des Ă©vènements de la pĂ©riode: ‘…lorsqu’ils endurèrent des tourments torrides, et que leurs membres aient Ă©tĂ© arrachĂ©s d’une manière horrible, ils rendirent lâ€™Ă¢me...’â€

De l’information citĂ©e plus haut, nous gagnons une meilleure vision de la manière que les prophĂ©ties d’Apocalypse 2 et 3, selon toutes indications, s’appliquaient à l’Église entière et pas juste exclusivement à la rĂ©gion Orientale de la Mer MĂ©diterranĂ©e.

Un autre phĂ©nomène qui survint à la suite de l’apostasie et de la persĂ©cution du premier siècle fut la fragmentation de l’Église, qui engendra des groupes isolĂ©s s’éloignant dans des enseignements hĂ©rĂ©tiques de diffĂ©rents degrĂ©s. Comme dans un point en particulier, il y avait trois groupes principaux d’Ébionites:

  • Le premier groupe accepta l’enseignement des apĂ´tres strictement à la lettre. C'Ă©tait les anciens NazarĂ©ens de la rĂ©gion de Pella, plus tard Ă©tiquetĂ©s Ébionites.
  • Le second groupe dissident, Ă©tait rigide et pharisaĂ¯que, rejetant les lettres et les Ă©crits de Paul.
  • Le troisième groupe dissident, alla à l’opposĂ© extrĂªme en adoptant les doctrines Gnostiques. C’était la “branche libĂ©rale.†Comme ceux qui Ă©taient à l’origine des Gnostiques avaient fait, ils Ă©taient experts à tordre la signification des Ă©critures pour justifier leurs actions ou leurs inactions, en employant l’outil de l’allĂ©gorie.

Les deux derniers groupes avaient certaines croyances en commun avec la vraie Église, de laquelle, ils s’étaient dĂ©sassociĂ©e. MĂªme s’ils furent considĂ©rĂ©s comme restant de l’Église apostolique, et comme le temps passait, ainsi leurs tendances à adopter les nouvelles hĂ©rĂ©sies (ACBCC, leçon 49, p. 16).

Une observation valide de ces tendances courantes fut faite par Dugger et Dodd: “Le zèle renouvelĂ© des vrais adeptes de Christ, toutefois, fut accompagnĂ© d’une augmentation parmi le nombre de ChrĂ©tiens apostats, la multiplicitĂ© des sectes, et la croissance des fausses doctrines, et l’abaissement des vrais standards ChrĂ©tiens. La brèche entre la vraie Église de Dieu et les sectes s’élargissait, et les Églises prenaient forme, ce qui, Ă©ventuellement, se matĂ©rialisa en l’Église Catholique Romaine, et l’Église Catholique Grecque†(A Histoire of the True Religion, ch. 6, p. 70).

Dans le cas des Ébionites et à travers l’histoire de l’Église, les restants qui continuèrent comme la vraie Église de Dieu furent ces quelques uns qui tinrent fermement à toute la vĂ©ritĂ© qui leur fut donnĂ©e et n’ont pas compromis sur aucune des doctrines! Lorsque la tendance des compromis a commencĂ©, le processus continua jusqu’à ce que le groupe s’effondre spirituellement. De toute Ă©vidence, ceux qui ont survĂ©cus spirituellement, furent ceux qui tinrent fermement à toutes les doctrines de Dieu. Ils chĂ©rissaient la vĂ©ritĂ©, ils l’aimaient comme une perle de grand prix. Lorsqu’ils furent testĂ©s sur ce point, plusieurs milliers dans la vraie Église de Dieu Ă©changèrent leurs convictions spirituelles d’une rĂ©compense Ă©ternelle, au prix de leurs vies physiques temporaires. Dans le courant de l’histoire humaine, peu ont possĂ©dĂ© une telle vision aussi profonde.

Lucien, un défenseur de la vérité

Lorsque plusieurs Juifs furent chassĂ©s de JudĂ©e après 135, plusieurs s’enfuirent en Syrie. Cette rĂ©gion devint une place forte pour l’Église pout la durĂ©e de l’ère de Smyrne, et nous dirigerons toute notre attention pour la conclusion de cette ère. Cette pĂ©riode culmina avec une persĂ©cution de 10 ans sur l’Église, de 303 à 313. MĂªme si la majoritĂ© de la vraie Église pĂ©rirent à ce moment-là, et très peu est connu de ceux qui endurèrent cette persĂ©cution. Les Ă©crits d’un de ces martyrs, Lucien, aidèrent grandement à prĂ©server la vĂ©ritĂ©. Ses efforts dĂ©passèrent de loin ce que la plupart ont reconnu.

Lucien est nĂ© en Syrie, en 250. Ses parents, des ChrĂ©tiens convertis, sont morts lorsqu’il atteint 12 ans. Dans sa jeunesse, il Ă©tudia sous (avec) Macarius d’Édessa et, après son baptĂªme, se dĂ©voua à l’étude continuelle des Ă©critures. Il Ă©tudia à Antioche, lorsque le renommĂ© Malchion fut le maĂ®tre de l’école Grecque. Là, Lucien excella comme un Ă©crivain rapide et un enseignant reconnu au point qu’il Ă©tait regardĂ© comme le fondateur de l’école thĂ©ologienne d’Antioche en Syrie (EncyclopĂ©die Britannique, 11 ème Ă©dition, vol. 17, p. 100).

Notez le rĂ©sumĂ© suivant de la vie de cet Ă©minent Ă©rudit, tirĂ© de: Early History of the Christian Church, par Duchesne, vol. 1, p. 362: “Lucien Ă©tait rĂ©ellement un autodidacte, son travail sur les textes de l’Ancien Testament, dont il corrigea de l’HĂ©breu original, le rendit fameux assez rapidement; il devint un Ă©rudit en HĂ©breu, et sa version fut adoptĂ© par presque tous dans les Ă©glises de Syrie et d’Asie Mineure. Il s’occupa aussi du Nouveau Testament. Ses exĂ©gèses (explications ou interprĂ©tations personnelles) diffĂ©raient largement de celles d’Origène. Ă€ Antioche, les interprĂ©tations allĂ©goriques n’étaient pas à la modeâ€.

Lucien et les frères qui Ă©taient avec lui à Antioche (Syrie) retenaient fermement la simplicitĂ© des enseignements des premiers apĂ´tres, tout en refusant d’adopter les enseignements non bibliques de l’Église de Rome. Les frères d’Antioche rĂ©alisèrent qu’ils s’opposaient aux mouvements qui prenaient forme dans le Christianisme. Un de ces mouvements, Ă©tait basĂ© sur un mĂ©lange d’anciens mystères Babyloniens avec diffĂ©rents prĂ©ceptes philosophiques populaires à ce moment-là. L’autre Ă©tait basĂ© sur le fait de maintenir la puretĂ© et la simplicitĂ© enseignĂ©es par Polycarpe, Polycrate et l’Église originale apostolique du premier siècle.

“Durant lâ€™Ă¢ge des tĂ©nèbres, les Textes SacrĂ©s Ă©taient pratiquement inconnus à l’extĂ©rieur de l’Église Grecque. Ils furent restaurĂ©s à la ChrĂ©tientĂ© (au Christianisme) par le travail assidu de ce grand Ă©rudit qu’était Érasme. Il est très peu reconnu que le vĂ©ritable Ă©diteur des Textes SacrĂ©s Ă©tait Lucien. Aucun des ennemis de Lucien ne manquèrent de le crĂ©diter pour son Å“uvre. Ce ne sont ni Lucien, ni Érasme, mais plutĂ´t les apĂ´tres qui ont Ă©crit le Nouveau Testament en Grec [le livre de Marc enregistre ce que proclama Pierre]. Les jours de Lucien furent un Ă¢ge d’apostasie lorsqu’un dĂ©luge d’attaques fut systĂ©matiquement versĂ© pour essayer de dĂ©vaster les manuscrits et la thĂ©ologie de la Bible, le succès incomparable de Lucien en vĂ©rifiant, sauvegardant et retransmettant ces Ă©crits divins laissa un hĂ©ritage pour lequel toutes les gĂ©nĂ©rations devraient Ăªtre reconnaissantes†(Truth Triumphant, Wilkinson, ch. 5).

Notez aussi ce qui suit de la mĂªme source: “Lucien n’a pas seulement certifiĂ© la vĂ©racitĂ© du Nouveau Testament, mais il passa des annĂ©es de durs travaux sur l’Ancien Testament. Comme le langage Grec Ă©tait la langue prĂ©valent dans laquelle les grandes Å“uvres Ă©taient publiĂ©es à travers le monde civilisĂ©, il traduisit les Ă©critures HĂ©braĂ¯ques en Grec†(ibid.). Comme il est illustrĂ©, le Grec mĂªme du Nouveau Testament employĂ© par Érasme (1466-1536) avait Ă©tĂ© compilĂ© et Ă©ditĂ© par Lucien, 1,200 ans plus tĂ´t. Érasme a grandement favorisĂ© ses textes à ceux de la version Latine Vulgate de JĂ©rĂ´me.

Lucien opposa les livres infondĂ©s, faux, appelĂ©s Apocryphes, aussi bien que la tendance à cette Ă©poque de comprendre la Bible par des allĂ©gories. Le mouvement qui employait des allĂ©gories Ă©tait conduit par ClĂ©ment vers 194, tout comme Origène autour de 230. ClĂ©ment, Origène et Tertullien furent tous des leaders de l’école de pensĂ©e Alexandrine. Alexandria, Égypte, Ă©tait associĂ©e avec les prĂ©ceptes crĂ©atifs philosophiques acceptĂ©s par Rome. Antioche fut associĂ©e avec l’école de pensĂ©e de Lucien, qui tenait fermement aux enseignements des apĂ´tres originaux. Il est significatif qu’Érasme rejette les manuscrits Ă©crits par Origène, tout en favorisant fortement les Ă©crits de Lucien (ibid.).

Lucien s’est aussi opposĂ© au « mouvement pour Ă©tablir la tradition au lieu de la Bible » comme elle Ă©tait pratiquĂ©e par Rome. Cela Ă©leva le statut ou le prestige de la tradition, qui fut introduit premièrement par Tertullien. L’allĂ©geance de Lucien à la “foi livrĂ©e aux saints une fois pour toutes†(Jude 3) lui causa d’avoir l’étiquette de JudaĂ¯sant, puisqu’il n’a jamais arrĂªtĂ© d’observer le Sabbat et les lois de Dieu. Ce serviteur a aussi fortement rejetĂ© la thĂ©orie de la trinitĂ© (ibid.).

Lucien avait un don inhabituel de discernement des Ă©critures, dont il employa pour perpĂ©tuer la fondation dĂ©jà Ă©tablie par les apĂ´tres. Dans un temps oĂ¹ de fausses versions de la Bible prolifĂ©raient, Lucien dĂ©fendit, prĂ©serva et passa à d’autres gĂ©nĂ©rations, les textes authentiques de la Parole de Dieu. MĂªme si ses opposants ont vu à ce que son nom soit demeurĂ© dans l’ombre, ses grands accomplissements parlent par eux-mĂªmes.

Après une vie productive à defender et à prĂ©server l’authenticitĂ© des Ă©critures de l’Ancien et du Nouveau Testament, et de s’opposer aux hĂ©rĂ©sies venant d’Alexandria, Égypte, et à l’Église de Rome, il fut martyrisĂ© en 312. Ceci arriva durant la dernière annĂ©e des 10 annĂ©es de tribulation mentionnĂ©e dans Apocalypse 2:10. Voici ce qui fut rapportĂ© durant son emprisonnement: “Il comparu devant Maximin Daza, et persista dans sa foi, il pĂ©rit le 7 Janvier, 312, sous la torture, la pendaison et la faim, refusant de manger de manger de la nourriture offerte aux idoles†(ibid.).

Contantin et le Concile de Nicée

Au dĂ©but des annĂ©es 300, durant le temps de la plus sĂ©vère persĂ©cution contre tous les soi-disant ChrĂ©tiens, par l’Empereur DioclĂ©tien. Peu de temps après cette sĂ©vère persĂ©cution, les armĂ©es Romaines acclamaient leur gĂ©nĂ©ral favori, Constantin, comme CĂ©sar. Il avait proclamĂ© la victoire après avoir dĂ©fait son rival, Maxentius, à la bataille du pont Mulvien, à l’extĂ©rieur de Rome. Avant cette bataille, il est rapportĂ© qu’il a eu une vision des deux premières lettres du nom de “Christ†(en Grec, chi (X) et rho (P)) et qu’il entendit une voix lui dire: “Par ce signe tu conquerras.†Il sentit que la signification des lettres qu’il avait vues Ă©tait sans aucun doute symboliques de Christ, et par consĂ©quent, il Ă©tait, en quelque sorte, endettĂ© envers le Christianisme pour sa victoire, en dĂ©pit dâ€™Ăªtre un adorateur reconnu du soleil. ImmĂ©diatement, en devenant Empereur, il issu l’Édit de Milan en 312, qui donna au Christianisme la lĂ©gitimitĂ© dans tout l’empire. Cela mit fin aux dix annĂ©es de sĂ©vères persĂ©cutions contre la vraie Église, mais pava le chemin pour le faux Christianisme ayant la prĂ©dominance dans tout l’empire (“L’histoire de l’Église de Dieu,†Kelly, partie 4).

Constantin reconnu le bĂ©nĂ©fice de s’enligner avec le mouvement contrefait, qui s’appelait lui-mĂªme ChrĂ©tien. Il ne s’accrocha pas seulement à ce “pouvoir†qui l’aiderait à s’établir comme Empereur, mais il vit ce mouvement comme un moyen potentiel d’unifier l’empire. De plus, le Christianisme de l’empire de l’Occident Ă©tait très diffĂ©rent de celui de l’Orient et de celui d’autres sectes en Afrique du nord. Par consĂ©quent, Constantin prit des mesures pour rendre “standard†son nouvel alliĂ©, le Christianisme (ibid.).

Constantin convoqua le Concile Å“cumĂ©nique de NicĂ©e en 325 pour rĂ©soudre les diffĂ©rences doctrinales entre les divers groupes et les dĂ©nominations ChrĂ©tiennes. Avant ce temps, il avait dĂ©jà dĂ©clarĂ© que le “jour du soleil (le Dimanche)†serait gardĂ© à travers l’empire. Ce “jour du soleil†était un point tournant important pour unifier divers adorateurs paĂ¯ens du soleil avec ceux qui se disaient “ChrĂ©tiens†qui dĂ©jà, avaient acceptĂ© le Dimanche et n’avaient jamais observĂ© le Sabbat de toute façon. ExceptĂ© pour les apostats qui les rejoignirent.

Alors, tout cet Ă©pisode Ă©tait un mariage d’entente entre Constantin et l’Église Occidentale à Rome. Le Concile de NicĂ©e en 325 après J. C., dirigĂ© personnellement par Constantin, condamna la pratique de la vraie ChrĂ©tientĂ©. Tous les prĂ©ceptes de l’Église naissante à Rome furent maintenant des dĂ©crets et faisaient partie de la religion d’état. Et l’Empereur dĂ©clara (en 321) que le Dimanche serait dorĂ©navant le jour hebdomadaire de repos, et (en 325), qu’une fois par annĂ©e, toutes les Ă©glises devaient cĂ©lĂ©brer un jour de commĂ©moration de la mort du Christ, lors des PĂ¢ques, observĂ©e un Dimanche. Comme protecteur de ce Christianisme contrefait, Constantin força tout le monde, paĂ¯ens ou ChrĂ©tiens, de se conformer ou alors de s’exiler (ibid.).

Avec le renforcement de la fausse religion contre eux, par le Concile de NicĂ©e en 325 de notre ère, la vraie Église n’avait pas d’autre choix que de s’enfuir, ceux qui Ă©taient fidèles aux enseignements de Paul, s’enfuirent vers l’ArmĂ©nie. Cette fuite, est celle prophĂ©tisĂ©e dans Apocalypse 12:6: “Et la femme s’enfuit dans le dĂ©sert, oĂ¹ elle avait un lieu prĂ©parĂ©e par Dieu, afin qu’elle y fut nourrie pendant mille deux cent soixante jours.†Selon le principe d’un jour pour une annĂ©e, mentionnĂ© plus tĂ´t, l’Église devait Ăªtre dans le dĂ©sert pour 1,260 ans à partir de AD 325 jusqu’en 1585.

Cela nous amène à la fin de l’ère de Smyrne. On peut se demander ce qui est arrivĂ© du restant de cette ère, durant ces annĂ©es de persĂ©cutions, spĂ©ciallement les fidèles Ébionites au nord de Pella, en Syrie et des QuartodĂ©cimiens Grecs d’Asie Mineure. “Comme les dĂ©cennies passaient, et que les persĂ©cutions rageaient, ils disparurent lentement et graduellement. Plusieurs abandonnèrent, d’autres furent martyrisĂ©s, mais, la majoritĂ© Ă©migrèrent, allant vers le nord, et ensuite l’est en ArmĂ©nie et en Cappadoce, aux limites les plus Ă©loignĂ©es de l’Empire Romain. D’autres ChrĂ©tiens trouvèrent refuge loin de Rome, loin vers l’ouest…†(ACBCC, leçon 50, p. 6).

Chapitre Huit – L’ère de Pergame arrive

Comme dans les autres ères, nous commençons avec le message à Pergame. Il commence dans Apocalypse 2:13: “Je sais oĂ¹ tu demeures, Je sais que là est le trĂ´ne de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas reniĂ© ma foi, mĂªme aux jours d’Antipas, Mon tĂ©moin fidèle, qui a Ă©tĂ© mis à mort chez vous, là oĂ¹ Satan a sa demeure.â€

L’Église Orientale dans l’est de l’Empire Romain Ă©migra dans les rĂ©gions autour de l’ArmĂ©nie. C’était en gĂ©nĂ©ral à proximitĂ© de Constantinople, la capitale de l’est de l’Empire Romain ou, comme c’était appelĂ©, l’Empire Byzantin

Une application probable de l’expression “là est le trĂ´ne de Satan,†est que l’Église Orientale Ă©tait situĂ©e là, oĂ¹ le siège du gouvernement de Satan Ă©tait situĂ©. L’explication est que la ville de Pergame, reprĂ©sentant cette ère, Ă©tait le centre de la Religion à Mystères de Babylone en Asie Mineure. Et il devrait Ăªtre mentionnĂ© que dans les anciens temps, cette rĂ©gion se situait au nord du royaume de Nimrod. (Voir Genèse 10:8-12.) C’était aussi la rĂ©gion de l’ancienne ville de Pethor, qui Ă©tait le foyer de Balaam. (Voir Nombres 22:5 et Jude 11.) Cette rĂ©gion Ă©tait la place forte et le coeur de la religion de Nimrod à travers l’histoire, Balaam Ă©tait l’un des nombreux prĂªtres de cette religion à mystères. Ce n’est donc pas surprenant que la rĂ©fĂ©rence peut Ăªtre faite à cette rĂ©gion: “là oĂ¹ Satan a sa demeure.â€

Le terme Antipas est une autre forme du mot Grec “Antipater.†Une version appropriĂ©e est “contre le pape.†Ce titre aurait bien pu s’appliquer à Constantin de Mananali, le premier leader des Pauliciens.

Le peuple de Dieu prit refuge dans les rĂ©gions de l’ArmĂ©nie dès la fuite, autour de 325, la montĂ©e puissante croissante de l’Islam au Moyen-Orient, et celle de l’Église Orthodoxe Byzantine d’Asie-Mineure, les enserraient littĂ©ralement comme dans un Ă©tau. Les croyants furent contraints de chercher refuge dans un autre pays, situĂ© bien plus à l’ouest, dans les Balkans, en Bulgarie, oĂ¹ on les connaissait sous le nom de Bogomiles (mot provenant de deux mots slaves Bog Mului, signifiant: Seigneur, aie pitiĂ© de nous, et plus tard, amis de Dieu, ou bien-aimĂ©s de Dieu, selon James Hasting; dans son EncyclopĂ©die des Religions et des Éthiques),il est difficile de retrouver leurs traces Ă©tant donnĂ© les persĂ©cutions venant aussi de l’Église Orthodoxe, et comme dans la très grande majoritĂ© des reportages sur les ChrĂ©tiens et les autres groupes similaires, ils proviennent de leurs persĂ©cuteurs, mais nous en reparlerons plus loin.

Ils furent grandement ignorĂ©s par le monde et par leurs persĂ©cuteurs Catholiques pendant trois cent ans, jusque vers 650. Il est important de se rappeler que les vrais ChrĂ©tiens rĂ©sidaient dĂ©jà dans cet endroit (l’ArmĂ©nie) avant que les migrations arrivent là, de la rĂ©gion de la Mer MĂ©diterranĂ©e de l’Empire Romain. Les apĂ´tres originaux qui avaient servis les tribus perdues d’IsraĂ«l dans cette rĂ©gion furent Philippe et AndrĂ©. Quelques uns de ceux-là composaient la vraie Église, dans cette rĂ©gion, auraient pu Ăªtre les descendants IsraĂ©lites convertis des premiers siècles (n’ayant pas encore Ă©migrĂ©s au nord-ouest de l’Europe et vers la Grande-Bretagne).

L’ère de Pergame, le temps pour les Pauliciens

Nous retraçons maintenant le rĂ©cit de ce fidèle martyr, Constantin de Mananali, et les Pauliciens, comme il fut enregistrĂ© par Edward Gibbon dans Decline and Fall of the Roman Empire, vol. V, ch. 54, pages 386-390. Pour commencer, à la page 386, il dĂ©crit comment Constantin obtint un ensemble des livres des Ă©critures saintes: “Dans son humble demeure à Mananali, Constantin prenait soin d’un diacre, qui revenait de la captivitĂ© Syrienne, et il reçu un don inestimable du Nouveau Testament…des Grecs…â€

Constantin Ă©tudia intensivement et “s’attacha avec une dĂ©votion particulière aux Ă©crits et au caractère de St. Paul.†Il grandit dans la comprĂ©hension et son esprit fut ouvert à la vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e dans ces Ă©critures. BientĂ´t après, il s’établit un “mouvement,†comme Dieu appelait ceux qui rĂ©pondaient aux enseignements de Constantin. Ses adeptes furent appelĂ©s des “Pauliciens,†à cause de son grand respect et de son admiration pour les Ă©crits de l’apĂ´tre Paul. Plusieurs anciens adeptes de fausses croyances et de fausses religions furent soient convertis à la vĂ©ritĂ© ou se rallièrent à Constantin comme “sympathisants à la cause.†Gibbon continue: “…plusieurs Catholiques furent convertis ou sĂ©duits par ses arguments; et il prĂªcha avec succès dans les rĂ©gions du Pont et de la Cappadoce, rĂ©gions, qui avaient Ă©tĂ© sĂ©duites par la religion de Zoroastre†(p. 389).

Pour Ă©radiquer le mouvement de Constantin, l’Empereur Byzantin envoya un officier du nom de SimĂ©on, avec des soldats, il assembla quelques uns des adeptes de Constantin et menaça de mettre à mort ceux qui ne coopĂ©reraient pas en lapidant leur leader. Un traĂ®tre nommĂ© Justus voulu lapider Constantin à mort (ibid., p. 390).

SimĂ©on fut si touchĂ© par la foi dĂ©terminĂ©e et le courage de Constantin et de ses adeptes Pauliciens qu’il devint convaincu que c’était là le peuple de Dieu. Embrassant la doctrine et le mouvement qu’il Ă©tait envoyĂ© pour persĂ©cuter et pour dĂ©truire, SimĂ©on devint un croyant dĂ©vouĂ©, tout comme Paul avait fait. Il renonça à son ancienne vie et à sa richesse, comme son esprit s’ouvrait à la vĂ©ritĂ©. Il devint le leader des Pauliciens. Après avoir fait le mĂªme travail assidu de Constantin pendant trois annĂ©es, SimĂ©on fut aussi martyrisĂ©. Il fut brĂ»lĂ© sur un bĂ»cher, ayant Ă©tĂ© accusĂ© par l’Empereur Justinien II par le mĂªme traĂ®tre qui avait lapidĂ© Constantin.

Cet exemple contient plusieurs leçons pertinentes. L’ordre de Christ d’éloigner les faux frères, qui marchent Contrairement à la foi, la vĂ©ritĂ©, est primordial. Avoir tolĂ©rĂ© ce traĂ®tre a conduit à trahison et la mise à mort de deux fidèles leaders de l’Église de Dieu (ACBCC, leçon 50, p. 9).

NĂ©anmoins, durant les dĂ©cennies et les siècles suivant cela, les Pauliciens prospĂ©rèrent sous des leaders capables et inspirĂ©s comme Paul, GenĂ©sius et Joseph. Durant les annĂ©es 801 à 835, un leader des Pauliciens du nom de Sergius aida grandement à mettre les choses en ordre pour eux. Il condamna l’erreur du militarisme pratiquĂ© par son prĂ©dĂ©cesseur, Baanes. Durant trente-quatre ans, il Å“uvra fervemment à amener les Pauliciens à la repentance et à retourner à la vĂ©ritĂ©. Il a Ă©crit: “J’ai Ă©tĂ© de l’est jusque vers l’ouest, du nord jusqu’au sud, jusqu’à ce que mes genoux s’usent, prĂªchant l’évangile du Christ†(EncyclopĂ©die Britannique 11ème Ă©dition, vol. 20, p. 960). Ce qui est Ă©tonnant, tĂ´t après sa mort, le nombre de ceux qui revinrent à la vĂ©ritĂ©, retournèrent aux mĂªmes erreurs que Sergius avait condamnĂ©es et Ă©tablies durant sa vie.

Quelques clarifications critiques ont besoins dâ€™Ăªtre faites ici en ce qui regarde fausses dĂ©clarations de quelques historiens au sujet des doctrines des Pauliciens. Les citations suivantes les expliquent avec les quatre prochains paragraphes, avec des commentaires, ces extraits, ou clarifications, proviennent de l’ACBCC, leçon 50, page 11:

  • “…quelques uns dĂ©clarèrent, faisant rĂ©fĂ©rence à Photius, du 9ème siècle, qu’ils [les Pauliciens] rejetaient les Ă©crits de Pierre et ne suivaient seulement les Ă©crits de Paul…ils enseignaient assez justement que Pierre n’était pas le seul à qui furent donnĂ© les clĂ©s du royaume de Dieu, comme la fausse Église dĂ©clarait…de plus, les Pauliciens employaient les Ă©crits de Pierre. (Ils employaient aussi l’Ancien Testament dont quelques uns disent faussement qu’ils le rejetaient.)â€
  • Continuant de la mĂªme source: “Les rapports circulaient au sujet de ces gens qu’ils Ă©taient calomnieux et menteurs.â€

Malheureusement, l’histoire prĂ©serva très peu, exceptĂ© d’hostiles Ă©vidences qui ont survĂ©cues aujourd’hui. Tout ce que nous savons sur le peuple de Dieu à travers tous les Ă¢ges, vient en grande partie de leurs adversaires, comme nous l’avons dit plus haut. En comparant attentivement et minutieusement ces rapports, nous pouvons discerner et prouver ce qui est vrai. Tous les livres et les Ă©crits des Pauliciens furent dĂ©vouĂ©s par interdit et dĂ©truit par le feu, selon les lois des “pieux Empereurs.â€

Avant de continuer, il devrait Ăªtre notĂ© que ceux qui possĂ©daient de ces livres ou Ă©crits, Ă©taient souvent mis à mort. Un de ces livres ou assemblage des Ă©crits, fut: Key of Truth, (la ClĂ© de la VĂ©ritĂ©), cachĂ© pendant des siècles et qui fut retrouvĂ© dans un monastère en ArmĂ©nie, et qui fut mis par Ă©crit des siècles plus tard, à la fin du 19ème siècle, Ă©ditĂ© par Fred Conybear, dans un Ă¢ge corrompu! Voici les deux autres extraits:

  • “Soupçonneusement, tous les auteurs Catholiques qui Ă©numĂ©rèrent les principes Pauliciens, au lieu d’écrire des rapports basĂ©s sur des faits rĂ©els, copièrent servilement d’un ancien document diffamatoire. Évidemment, leur ignorance des Pauliciens a du Ăªtre totale, et leur objectif en Ă©crivant au sujet du peuple de Dieu n’était rien d’autre que la vĂ©ritĂ©!â€
  • Et la citation finale de la mĂªme source prĂ©cĂ©dente: “Une de leur principale accusation Ă©tait que les Pauliciens Ă©taient des ManichĂ©ens, des croyants des anciens Bogomiles…la doctrine du dualisme. Mais c’était une fausse accusation. Plusieurs auteurs ont admit que les Pauliciens rejetaient totalement Mani, fondateur du mouvement des ManichĂ©ens.

Le Dictionary of Christian Biograph, qui fait autoritĂ©, dĂ©clare simplement: ‘Il n’y a aucune indication de rien de ce que l’organisation des ManichĂ©ens, de leur communautĂ© ne soit Ă©sotĂ©rique. Les Pauliciens rejetaient complĂ©tement les Ă©crits des Gnostiques et des ManichĂ©ens. Ce qu’ils croyaient rĂ©ellement, c’est que le diable est le prince de ce monde (II Cor. 4:4; Apo. 12:9), et que la nature humaine est plutĂ´t dominante ici. Mais, soit par ignorance ou dans leur duplicitĂ©, presque tous les ‘pères orthodoxes’, incluant Origène, Eusèbe, Athanasius [Ă©tudiant d’Origène], JĂ©rĂ´me, etc., prĂ©tendent que le ‘dieu de ce monde’ (II Cor. 4:4) signifie le Dieu des cieux! Lorsqu’ils confrontaient les ‘hĂ©rĂ©tiques,’ les ‘pères’ ne furent pas trop scrupuleux avec la vĂ©ritĂ©. C’était là leur pratique coutumière d’appeler tous leurs opposants sans discrimination, de ManichĂ©ens.â€

L’information mentionnĂ©e plus haut, est vitale comme nous l’avons dĂ©jà dit, puisque ces fausses dĂ©clarations ont coulĂ© dans la majoritĂ© des sources historiques disponibles en ce qui a trait aux Pauliciens. Les clarifications, plus haut, furent nĂ©cessaires pour enlever le voile des distorsions et des mensonges sur l’histoire vĂ©ridique des Pauliciens pour en avoir une meilleure et vraie perception d’eux. Lorsque plusieurs abandonnèrent la vĂ©ritĂ© au neuvième siècle, quelques uns embrassèrent le Gnosticisme ou le Catholicisme, mais par le fait mĂªme, ils arrĂªtèrent dâ€™Ăªtre le peuple de Dieu.

MĂªme si le manuscrit Key of Truth est un ensemble de manuscrits provenant d’un Ă¢ge corrompu (entre 850 à 950), lorsque plusieurs vraies doctrines eurent Ă©tĂ© compromises, ce manuscrit nous offre un aperçu de quelques unes des croyances des Pauliciens, concernant leur opposition à la thĂ©ologie Catholique et à leurs pratiques. Voici une liste rĂ©sumant leurs doctrines, provenant d’une diversitĂ© de sources incluant Key of Truth, dĂ©couvert dans un ancien monastère et traduit en anglais par le thĂ©ologien anglais du nom de Fred Conybeare, et la 11ème Ă©dition de l’EncyclopĂ©die Britannique, et citĂ© ici, de L’histoire de l’Église de Dieu, par Kelly, partie 4:

  • Ils ne baptisaient que des adultes, imitant en cela l’exemple du Christ qui fut baptisĂ© à lâ€™Ă¢ge de trente ans.
  • Ils n’étaient pas baptisĂ©s dans des fonts baptismaux, mais par immersion totale.
  • Ils croyaient que le Christ, bien qu’Il ait Ă©tĂ© crucifiĂ©, n’a pas demandĂ© d’adorer la croix.
  • Ils ne croyaient pas en la virginitĂ© perpĂ©tuelle de Marie, mère de JĂ©sus, et ils ne la considĂ©raient pas comme un mĂ©diateur sur le plan spirituel.
  • Ils se distinguaient par leur observance des Dix Commandements, et ils pensaient qu’un ChrĂ©tien est quelqu’un qui connait le Seigneur JĂ©sus Christ. Et garde toutes les lois de Dieu.
  • Ils rejetaient la messe Catholique, avec la communion et la confession.
  • Ils pensaient que l’Église n’était pas constituĂ©e par un bĂ¢timent, mais par un groupe de gens.
  • Ils croyaient que la vĂ©ritable repentance devait prĂ©cĂ©der le baptĂªme.

Dans Key of Truth, Conybeare ajoute aussi un peu d’histoire utile au sujet des premiers Pauliciens. Il fait la connexion Ă©vidente entre les tous premiers Pauliciens et les QuartodĂ©cimiens. Comme il indique: “c’est ce que nous devons nous attendre à trouver†(p. CLII). Une dĂ©claration en particulier de Conybeare, concernant les Pauliciens qui ont Ă©crit les manuscrits du Key of Truth, mĂ©rite une attention particulière: “Ils observaient peut-Ăªtre le Sabbat, et n’avaient aucune cĂ©lĂ©bration particulière le Dimanche†(p. CXIII) et L’histoire de la vraie Église, Kelly, partie 4.

C’était une indication du dĂ©sintĂ©ressement à la vĂ©ritĂ© au neuvième siècle, après le temps du fidèle Sergius. Les vrais croyants auraient du Ăªtre plus dĂ©vouĂ©s et convaincus au sujet de leur dĂ©votion au Sabbat. La tendance des gĂ©nĂ©rations subsĂ©quentes corrompues par des compromis, ne devrait pas Ăªtre attribuĂ©e à tous les Pauliciens sut toute leur pĂ©riode de 400 ans ou plus.

Notez l’avertissement de Christ aux frères de l’ère de Pergame: “Mais J’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachĂ©s à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’IsraĂ«l, pour qu’ils mangeassent des viandes sacrifiĂ©es aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicitĂ©. De mĂªme, toi aussi, tu as des gens attachĂ©s pareillement à la doctrine des NicolaĂ¯tes†(Apo. 2:14-15). Rappelez-vous que les pratiques de Balaam Ă©taient d’aller aussi loin qu’il le pouvait en dĂ©fiant Dieu, autant qu’il pouvait “s’en tirer.â€

La meilleure dĂ©finition de la doctrine de Balaam vient directement d’un rĂ©cit des gens qui furent affectĂ©s par cette erreur. Notez ceci: “Ils [les Pauliciens] se permirent une affinitĂ© externe avec l’Église dominante, et disaient que Christ pardonnerait cela†(Encyc. Brit., 11ème Ă©d., vol. 20, p. 961). Bien sĂ»r, le fait de pratiquer ce qu’ils savaient Ăªtre une erreur devint bientĂ´t incrustĂ©e. Ce compromis causa une ombre sur leur conscience comme cela se transmettait à leurs enfants qui assistaient à la messe et pratiquaient les habitudes Catholiques.

La doctrine des NicolaĂ¯tes Ă©tait celle de l’indulgence illimitĂ©e. Une fois que des frères avaient brisĂ© leur mur de rĂ©sistance et commencĂ© à suivre les pratiques Catholiques, leurs dĂ©fenses mentales Ă©ventuellement disparaissaient et ils retournaient à leur ancien monde, leur ancienne vie. Par consĂ©quent, la doctrine des NicolaĂ¯tes complĂ©tait habituellement le travail de ce que la doctrine de Balaam avait commencĂ©e, un abandon complet de l’observance des lois de Dieu.

Les Pauliciens souffraient des persĂ©cutions et des dĂ©faites militaires que le Christ amenait sĂ»rement sur eux pour avoir pris l’épĂ©e. Voir Apocalypse 2:16: “Repens-toi donc; sinon, Je viendrai à toi bientĂ´t, et Je les (tes adversaires) combattrai avec l’épĂ©e de Ma bouche.â€

L’histoire raconte ce qui est arrivĂ©: “L’ImpĂ©ratrice ThĂ©odora (842-857) pendit, crucifia, Ă©tĂªta et/ou noya quelque 100,000 d’entre eux, et en chassa plusieurs autres au-delà de ses frontières…†(ibid., p. 960). Avec le temps, les Pauliciens furent relocalisĂ©s dans les Balkans par les Empereurs Byzantins pour servir d’éponges (pour absorber les attaques de leurs ennemis) aux Bulgares (Decline & Fall, ch. 54, pages 394-395).

Les Bogomiles

Nous tournons maintenant notre attention au prochain groupe important, situé dans la région des Balkans, et la Bulgarie principalement.

Ceux qui constituaient l’Église de Dieu dans le temps et les Ă©vènements qui suivront Ă©taient appelĂ©s Bogomiles. Nous avons dit auparavant que c’était une erreur de prendre pour acquis que tous les Pauliciens Ă©taient composĂ©s des Églises qui s’enfuirent au moment et à la suite du Concile de NicĂ©e. De la mĂªme manière, ce serait prĂ©maturĂ© de prendre pour acquis que les Bogomiles consistent entièrement des Pauliciens dĂ©placĂ©s et des convertis des missionnaires Pauliciens. Quelques Bogomiles consistaient en gĂ©nĂ©ral des restants de la jeune Église apostolique Ă©tablie dans cette rĂ©gion particulière.

Il y a eu quelques exemples citĂ©s de cette pĂ©riode des groupes dĂ©clarant exister du temps de l’Église apostolique, spĂ©cialement dans la rĂ©gion des Alpes. Mais, aussi loin que huit siècles, il est incroyable de voir que la continuitĂ© des croyants demeura stable. Certainement, ce n’est pas tous les membres d’une famille, ni chaque famille dans chacune des gĂ©nĂ©rations qui devinrent convertis, mais les convertis furent assez nombreux pour que l’Église dans une rĂ©gion donnĂ©e de maintenir une continuitĂ© constante pendant des siècles (mĂªme si le nombre fut peu)!

Cela fut spĂ©cialement vrai des Vaudois (Vau=Valley, -dois=Dwellers) qui continuèrent du premier siècle de l’Église apostolique pour plus de dix siècles ou mille ans! Nous discuterons des Vaudois plus tard. Pour que l’Église reste intacte pour aussi longtemps, sans apostasie, semble incroyable. PrĂ©sentement, cela semble Ăªtre un phĂ©nomène assez rare pour qu’une gĂ©nĂ©ration persĂ©vère et endure dans la foi, encore moins 15 ou 20 gĂ©nĂ©rations!

L’apostasie survenue il y a quelques annĂ©es (entre 1987 et 1996), que nous discuterons plus tard, a dĂ©montrĂ© que les croyants modernes manquent de certains traits de caractère comme l’engagement, la constance, la persĂ©vĂ©rance et l’endurance qui existaient dans les ChrĂ©tiens des premières ères. Dans Apocalypse 3:8, il y est dit que les fidèles Philadelphiens ont seulement “peu de puissance.†Peut-Ăªtre que le bombardement constant des mĂ©dias et du matĂ©rialisme, a pris sa part de ceux qui sont tombĂ©s, mĂªme eu un effet dĂ©vastateur et foudroyant dans l’effondrement du caractère. C’est ce qui caractĂ©rise le plus notre ère et la sociĂ©tĂ© actuelle.

Presque tout ce qui est connu au sujet des Bogomiles provient des informations que leurs ennemis ont enregistrées contre eux, comme l’Église Catholique. Les Bogomiles, comme leurs prédécesseurs les Pauliciens, assumèrent une forte position anticatholique:

  • Ils croyaient qu’ils Ă©taient en direct ligne, les successeurs des apĂ´tres originaux, dans une succession continuelle de la vraie Église.
  • Ils croyaient que Christ vint pour vaincre Satan et par consĂ©quent, se qualifia pour rĂ©gner sur le monde.

D’intenses persécutions fut un fait de vie quotidien pour ces frères, tout cela l’avait été pour ceux avant eux (Encyc. Brit., 11ème éd., vol. 4, pages 119-120). Voici ce que rapporte L’histoire de la vraie Église de Dieu, de Kelly, partie 5, au sujet des principales croyances des Bogomiles:

  • Ils pensaient Ăªtre les successeurs directs des apĂ´tres, et rejetaient tout contact avec le Christianisme officiel.
  • Ils s’opposaient au baptĂªme des enfants.
  • Ils reniaient la doctrine de la transsubstantiation, croyance selon laquelle pendant la communion le pain et le vin deviennent rĂ©ellement le corps et le sang de JĂ©sus-Christ, grĂ¢ce à un miracle divin (cette doctrine a Ă©tĂ© une source de division pendant des siècles).
  • Ils affirmaient que le pain et le vin symbolisent seulement le corps et le sang de JĂ©sus Christ.
  • Ils pensaient qu’il n’était pas nĂ©cessaire de bĂ¢tir des Ă©glises, pour pouvoir adorer Dieu.
  • Ils ne priaient ni n’adoraient Marie, ni d’autres saints.

L’EncyclopĂ©die Britannique, 11ème Ă©dition, continue au sujet de ce groupe: “Les Bogomiles furent sans aucun doute le lien entre les soi-disant sectes hĂ©rĂ©tiques de l’Orient et de l’Occident. Ils Ă©taient, de plus. Les agents les plus actifs pour propager de tels enseignements en Russie et parmi toutes les autres nations d’Europe. Ils ont trouvĂ© en certains endroits un terrain prĂ©parĂ© par des principes plus anciens qui avaient Ă©tĂ© prĂ©servĂ©s en dĂ©pit de la persĂ©cution de l’Église officielle, et passĂ© de main en main depuis la pĂ©riode ChrĂ©tienne primitive†(ibid., p. 119).

La période générale des Bogomiles au zénith de leurs activités s’étale de la fin du neuvième siècle jusqu’au onzième siècle. Un de leurs leaders, qui se distingua comme un exemple inspirant de zèle et de dévouement fut Basile. Lui et ses douze ministres avaient évangélisé cette région dans les Balkans avec grand succès pendant des décennies. Il était si actif dans son ministère que l’Empereur Alexis Comnène de Constantinople, décida de s’occuper personnellement de son cas.

Manifestement, l’œuvre grandissante menĂ©e par Basile et ses compagnons gĂªnait l’Empereur. Après qu’il eut atteint son objectif de dĂ©truire Basile et ses ministres, l’Empereur dĂ©truisit les Bogomiles, comme il est rapportĂ© dans L’histoire de l’Église de Dieu, par Kelly, partie 5: “Alexis mit au point un stratagème pour se saisir de Basile. Il commença par arrĂªter l’un des dirigeants Bogomiles, qui avoua que Basile Ă©tait bien à la tĂªte du mouvement. Sous prĂ©texte qu’il voulait en savoir plus sur les enseignements de Basile, l’Empereur Ă©couta attentivement ses explications sur les mystères de la parole divine. Tout cela n’était qu’un complot. Alexis ouvrit brusquement un rideau pour dĂ©voiler un secrĂ©taire qui avait transcrit chaque mot. Basile n’avait rien dit d’autre que la vĂ©ritĂ© telle qu’il la comprenait, bien que celle-ci fĂ»t, à plusieurs Ă©gards, contraire aux croyances officielles (Catholiques). Alexis ordonna ensuite que tous les Bogomiles qui n’abjureraient pas soient brulĂ©s vifs. Parmi eux se trouva donc Basile, qui fut l’un des nombreux croyants prĂªts à donner leur vie pour la foi qu’ils avaient embrassĂ©e.â€

Bien entendu, les Bogomiles continuèrent en dĂ©pit des actions d’Alexis Comnène et d’autres Empereurs. Leurs restants, dans les Balkans, furent connus plus tard comme les Patarins, Bulgares, Cathares, leurs noms portaient quelques fois le nom d’une personnalitĂ© dirigeante, d’autres fois celui d’une doctrine ou du lieu oĂ¹ ils vivaient. Dans leur expansion vers l’Ouest, les diffĂ©rents groupes de ChrĂ©tiens furent appelĂ©s Albigeois (d’après le nom de la ville française d’Albi). Les Bogomiles progressèrent vers l’Ouest, ils s’installèrent d’abord en Serbie, plus tard en Bosnie, puis ensuite vers l’Europe.

L’Église de Dieu, Ă©tant soutenue par Christ, Ă©tait destinĂ©e de continuer. L’époque pendant laquelle les Bogomiles luttèrent pour protĂ©ger la parole divine fut la plus sombre du Moyen-Ă¢ge. Toutefois, une lumière bien plus brillante Ă©tait sur le point d’apparaĂ®tre dans le dĂ©sert. Cette pĂ©riode des Bogomiles est incluse dans les 1,260 annĂ©es de l’Église dans le dĂ©sert (de 554 à 1814) (Apo. 12:6). Le temps des Bogomiles dans leurs meilleures annĂ©es, comme il est mentionnĂ© plus haut, exista vers la fin de l’ère de Pergame et continua au dĂ©but de l’ère de Thyatire, comme nous pouvons comprendre le dĂ©roulement gĂ©nĂ©ral des sept ères de l’Église.

Nous tournons maintenant notre attention vers l’Ouest et le Sud de la France, ce qui nous situe au nord de l’Italie, la Suisse et les autres rĂ©gions autour, oĂ¹ les activitĂ©s de l’Église de Dieu prendront place pour les quelques centaines d’annĂ©es de l’ère de Thyatire.

Chapitre Neuf – Lâ€™Ă¢ge de Thyatire

L’ère de Thyatire est de beaucoup, plus et mieux documentĂ©e qu’aucune autre ère prĂ©cĂ©dente. Nous nous concentrerons sur une rĂ©gion fertile en histoire, concernant ses liens avec l’Église apostolique. Ces rĂ©gions, spĂ©cialement au Sud de la France, avaient Ă©tĂ© originellement Ă©vangĂ©lisĂ©es par Pierre, Jean, et Paul. Lazare et d’autres passèrent le restant de leurs vies servant dans ces rĂ©gions. Nous dĂ©couvrirons que quelques restants de l’ère apostolique avaient continuĂ© là, pour plusieurs siècles.

Des historiens essaient d’identifier des reprĂ©sentants des Bogomiles ou des Pauliciens comme la principale source de connaissance de la vĂ©ritĂ© dans cette rĂ©gion de l’Europe. Certainement, ils firent une très bonne Å“uvre à travers toute l’Europe, spĂ©ciallement à la lumière de la constante constant, sĂ©vère persĂ©cution qu’ils endurèrent.

Toutefois, le “lien principal†était en fait le fil continu des survivants croyants et des enseignements de l’Église apostolique qui s’enfuit dans le dĂ©sert de cette rĂ©gion plusieurs siècles auparavant. Comme des leaders Ă©taient appelĂ©s, pour Ăªtre entrainĂ©s, et prĂ©parĂ©s par Dieu, ils n’opĂ©raient pas dans le vide. Des congrĂ©gations de l’Église de Dieu continuèrent à survire pendant plusieurs dĂ©cennies, propageant la connaissance de la vĂ©ritĂ©. Ceci servit à passer le flambeau à l’ère Ă©mergeante de Thyatire, et de lui fournir un “dĂ©part foudroyant.†Sans aucun doute, plusieurs de ces Ă©lĂ©ments qui ont survĂ©cus, furent retracĂ©s au premier siècle de l’Église. Mais dans plusieurs cas, ils furent identifiĂ©s avec le moment de la fuite de l’Église dans le dĂ©sert, suite au Concile de NicĂ©e, essentiellement la deuxième vague de la vraie Église dans le Sud-ouest de l’Europe.

Les racines de la vraie Église dans les vallées des Alpes

Maintenant, nous allons considérer quelques unes des affirmations des groupes qui se sont enfuis au quatrième siècle pour trouver refuge des persécutions, selon Apocalypse 12:6. Aussi, quelques déclarations qui sont originaires de l’Église apostolique du premier siècle dans cette région. Les prochaines pages contiennent des citations incroyables compilées de A Histoire of The True Religion par Dugger et Dodd, chapitres 9, 10, 11, et 20. La narration continuera après la présentation de ces récits très intéressants. (Ce qui est en italique est quelques fois originales et d’autres fois, ajouté, dans le but de souligner les points clés de doctrine ou de la période.)

Une bonne comprĂ©hension des fondations de cette ère vibrante de Thyatire dĂ©pend de l’apprĂ©ciation de ces racines incroyables. Les anciens historiens considĂ©raient les mots Vaudois ou Albigeois, comme dĂ©crivant le mĂªme peuple, ils existèrent plusieurs siècles avant le temps de l’ère de Thyatire, nous le dĂ©montrerons.

Premièrement, le terme Albigeois dĂ©crit les habitants de la ville française d’Albi, dans les Alpes, comme nous l’avons citĂ© plus tĂ´t. Notez cet aperçu d’une remarquĂ© attĂ©nuante pour les Albigeois, prononcĂ©e par leurs ennemis: “Quelques uns des Ă©crivains ou auteurs du pape ou papiste, disent que ce peuple ne s’est jamais soumis à l’Église de Rome. Un de ses auteurs papistes parlant des Albigeois, dit: ‘L’hĂ©rĂ©sie des Albigeois est une des plus vielles hĂ©rĂ©sies au monde. On suppose qu’ils se rendirent premièrement à cet endroit dans les montagnes, oĂ¹ ils demeurèrent bien avant Constantin le Grand, et ainsi, la femme s’enfuit dans le dĂ©sert, loin de la face du serpent (Apocalypse 12:6)…Le peuple s’étant installĂ© là, leur postĂ©ritĂ© continua dâ€™Ă¢ge en Ă¢ge; et ainsi, entourĂ©s et protĂ©gĂ©s par des murs naturels faits par les montagnes, aussi bien que par la grĂ¢ce de Dieu, et sĂ©parĂ©s du reste du monde, ils ne partagèrent pas la corruption dĂ©bordante de ce monde’†(Edward’s History of Redemption, per. 3, part 4, sec. 2).

“Toutefois, des multitudes s’enfuirent comme des brebis innocentes et sans dĂ©fenses de ces loups affamĂ©s. Ils traversèrent les Alpes, et voyagèrent dans chaque direction, comme la providence et le prospect de la sĂ©curitĂ© les conduiraient, en Allemagne, en Angleterre, en France, en Italie et vers d’autres pays. Là, ils arrangèrent leurs lampes, et elles brillèrent avec l’éclat d’un nouveau lustre. Leur valeur attirait l’attention partout, et leurs doctrines formaient des cercles s’accroissant autour d’eux…†(Jones’ Church Histoire, p. 208, Ă©d. 1837).

“Les ChrĂ©tiens fuyards qui s’échappèrent de la colère de l’Église Romaine et de l’état, trouvèrent un Ă©den et un refuge dans les montagnes et les vallĂ©es du nord de l’Italie, et du sud de la France, en gĂ©nĂ©ral, mĂªme s’ils s’enfuirent dans toutes les nations qu’ils pouvaient trouver, une entrĂ©e et une protection des persĂ©cutions du pape les y attendaient.

Ces ChrĂ©tiens furent connus par plusieurs noms pour diffĂ©rentes raisons dans leurs nouveaux foyers, mais, le nom prĂ©dominant pour semble avoir Ă©tĂ© ‘Vaudois,’ qui provient de l’expression ‘Valley Dwellers (habitants des vallĂ©es ou Vaudois).’ Du fait qu’ils demeuraient dans les vallĂ©es des montagnes ils reçurent le nom appropriĂ© de ‘Valley Dwellers (habitants des vallĂ©es ou Vaudois)â€. Les Vaudois, connus comme tels par le monde, Ă©taient aussi reconnus comme vivant par la Bible, ils furent persĂ©cutĂ©s pour dĂ©tenir la vĂ©ritable foi. Ils observaient le septième jour de la semaine, selon le commandement, immergent pour le baptĂªme des croyants, et gardaient la PĂ¢que, ou le Repas du Seigneur, une fois par annĂ©e, au premier mois†(PersĂ©cutions and Atrocities on the Vaudois, pp. 348-349).

Voici ce que Gilly dit au sujet de ces “habitants des vallĂ©es†du treizième siècle s’étant enfuit de la colère de l’Église du Pape au dĂ©but de ce siècle, et demeurant encore sous la protection du Tout-Puissant dans le dĂ©sert Albigeois:

“Ils rĂ©sidaient dans un district montagneux…et en plus de cet endroit isolĂ©, ils ont propagĂ© les doctrines, dont l’influence est encore ressentie dans les endroits civilisĂ©s et raffinĂ©s de tout l’Europe. Ils [avaient]…de simples vertus, et garderont la mĂªme religion, qui Ă©tait reconnue pour exister il y a plus de mille ans. Ils dĂ©claraient constituer les restants de l’Église ChrĂ©tienne pure et primitive…†(Excursions à PiĂ©mont, p. 259).

Dans son Histoire des Frères Unis, Crantz parle de ces ChrĂ©tiens de cette manière: “Ces anciens ChrĂ©tiens ont leur origine au commencement du quatrième siècle, lorsqu’un prĂ©nommĂ© LĂ©o, lors de la grande rĂ©volution dans la religion sous Constantin le Grand, s’opposèrent aux innovations de Sylvestre, ÉvĂªque de Rome. Rieger va encore plus loin, les prenant pour les restants du peuple des vallĂ©es, qui, lorsque l’apĂ´tre Paul, comme il est dit, fit un voyage dans les Alpes, alla en Espagne et fut convertis à Christ†(p. 16).

“‘Leur ennemis confirmèrent leur grande antiquitĂ©. Reinerius Saccho, un inquisiteur, et un de leur plus implacable ennemis, qui vĂ©cut seulement quatre-vingt ans après Valdès, admit que les Albigeois fleurissaient cinq cent ans avant ce prĂ©dicateur…Gretzer, le JĂ©suite, qui a aussi Ă©crit contre les Albigeois, et avait Ă©tudiĂ© l’affaire en dĂ©tail complètement, il n’a pas seulement admit leur grande antiquitĂ©, mais dĂ©clara sa ferme croyance que leur discipline, gouvernement, manières, et mĂªme leurs erreurs avec lesquelles ils ont Ă©tĂ© accusĂ©s, dĂ©montrent que les Albigeois Ă©taient des branches distinctes de la mĂªme secte, ou que la dernière fut engendrĂ©e par la première’†(Dr. Rankin’s Histoire de France, vol. III, p. 198, 202; Jones’ Church History, p. 233).

Dans une confession de leur foi, un des membres Albigeois dĂ©clara: “…dĂ©clarant qu’ils confessent les doctrines contenues dans l’Ancien et le Nouveau Testament et comprises dans les croyances des apĂ´tres, et admettent les sacrements instituĂ©s par le Christ, et les dix commandements, etc.…Ils disent qu’ils ont reçu ces doctrines de leurs ancĂªtres, et que s’ils Ă©taient dans l’erreur, ils Ă©taient prĂªts à recevoir instruction de la Parole de Dieu†[seulement la vĂ©ritable Église n’a jamais exprimĂ©e une telle dĂ©claration, maintenant et à toujours, de là, une autre façon de la prouver et de l’identifier] (Jones’ Church Histoire, p. 355, Ă©d. 1837).

“Les RĂ©formateurs disaient que l’Église des Albigeois Ă©taient formĂ©e au environ de 120 de notre ère, à partir de cette date, ils passèrent de pères en fils les enseignements reçus des apĂ´tres. La Bible Latine, fut traduite du Grec pas plus tard qu’en 157†(Allix, Églises de PiĂ©mont, Éd. 1690, p. 177; Wilkinson).

“Les Albigeois furent parmi le premier peuple de l’Europe à obtenir la possession de la Bible en manuscrits en langue originale avant la RĂ©formation. Ils avaient la vĂ©ritĂ© non altĂ©rĂ©e, et cela les rendit l’objet spĂ©cial de haine et de persĂ©cutions…Ici, pour mille annĂ©es, des tĂ©moins pour la vĂ©ritĂ© ont gardĂ© l’ancienne foi…d’une magnifique manière (La Parole de VĂ©ritĂ©) fut prĂ©servĂ©e à travers tous les Ă¢ges des tĂ©nèbres†(Our Authorized Bible Vindicated, Wilkinson, p. 42).

“La mĂ©thode à laquelle Alexis a poursuivie dans son Histoire des Églises à PiĂ©mont, est de dĂ©montrer que dans l’histoire ecclĂ©siastique de chaque siècle, du quatrième en particulier, qu’il considĂ©rait comme une pĂ©riode assez ancienne, pour Ăªtre enquĂªtĂ©e pour sa puretĂ© des doctrines apostoliques, il y a de nombreuses preuves claires que les doctrines diffĂ©rentes de celles-là, appartenaient à l’Église Romaine, ces doctrines apostoliques Ă©taient conformes à la croyance des Albigeois et des Églises RĂ©formĂ©es, cette puretĂ© doctrinale apostolique Ă©tait maintenue par des thĂ©ologiens du nord de l’Italie jusqu’à la pĂ©riode oĂ¹ les Albigeois vinrent en premier.

ConsĂ©quemment, les opinions des Albigeois n’étaient pas nouvelles en Europe au onzième et au douzième siècle, et il n’y a rien d’improbable dans la tradition, que l’Église Subalpine (c'est-à-dire, enclavĂ©e dans une vallĂ©e des Alpes persĂ©vĂ©ra dans son intĂ©gritĂ© dans une course ininterrompue depuis la première prĂ©dication de l’évangile dans les vallĂ©es†(Gilly, Waldensian Researches, pages 118-119).

Ces citations renforcent le fait que de forts liens existaient entre l’Église de Dieu au commencement de l’ère de Thyatire et l’Église qui chercha refuge dans le dĂ©sert comme discutĂ© auparavant. En effet, c’était la mĂªme Église dont les racines remontaient à l’ère apostolique, comme nous l’avons dit dans la dernière citation. Ces citations mettent l’emphase que ceux de la vraie Église, savaient qui ils Ă©taient, et leurs ennemis le savaient aussi. Donc, nous venons d’identifier quelques uns des liens à l’Église apostolique de cette rĂ©gion.

Le nouveau regain de l’Église de Dieu dans Thyatire

Pour bien situer l’ère de la ville en question, l’ancienne ville de Thyatire Ă©tait une ville de marchands et de tisserands. Comme nous pouvons nous y attendre, l’ère de Thyatire Ă©tait basĂ©e sur ce mĂªme art et industrie. Au Moyen-Ă¢ge, le sud de la France, oĂ¹ l’ère commença à bourgeonner, c’était le centre de l’industrie du textile en Europe.

Vers 1104 après J.C. dans la ville de Bruis, un homme de cette rĂ©gion, commença à prĂªcher la repentance en Languedoc et en Provence. Christ avait commencĂ© la rĂ©surgence ou le regain de Son Église dans cette quatrième ère des sept ères de Église; Thyatire. Le premier leader de cette ère, et probable apĂ´tre fut Pierre de Bruis, un ancien membre du clergĂ© sĂ©culier, il dĂ©nonça les abus du clergĂ©, et s’éleva contre les erreurs doctrinales. Cela donna naissance à un mouvement appelĂ© pĂ©trobrusiens.

Pendant vingt ans cet homme prĂªcha avec une grande force et avec conviction, il Ă©tait capable de faire taire les prĂªtres Catholiques et les gens officiels qu’ils lui envoyèrent pour l’avertir et le faire taire aussi. Un nouveau phĂ©nomène apparut: plusieurs des prĂªtres Catholiques de la rĂ©gion se convertirent à l’Église de Dieu. Il fut suivi d’une autre figure importante de cette Ă©poque, Arnold de Bresce.

Cela survint spĂ©cialement sous le leadership d’Henri de Lausanne, un successeur de Pierre de Bruis. Puisqu’Henri avait Ă©tĂ© un moine Catholique avant sa conversion, il comprenait très bien la thĂ©ologie Catholique et Ă©tait très convainquant pour rĂ©futer leurs doctrines dans tous les aspects devant plusieurs auditeurs. Donc, il continua dans la tradition de Pierre de Bruis de gagner des convertis parmi les Catholiques, mĂªme leurs gens officiels. Voici une liste des sujets de sa condamnation et de ses accusations:

  • il rejetait le baptĂªme des enfants,
  • l’idolĂ¢trie dans la forme de croix, d’autels, et dans les statues et les images,
  • il niait la nĂ©cessitĂ© de consacrer des Ă©glises en tant que lieu de culte, et pensait qu’il fallait dĂ©truire ces bĂ¢timents prĂ©somptueux,
  • il rejetait la doctrine de transsubstantiation,
  • il repoussait les pratiques en faveur des morts, telles que les prières,

Ces faits sont connus par les accusations apportées contre lui et plus tard, aussi Henri, par les Catholiques, comme il est rapporté par l’abbé de Clugny, Pierre le Vénérable (Dictionary of Sects and Heresies, p. 423 et incluant aussi L’histoire de l’Église de Dieu, par Kelly, partie 6).

Concernant le style persuasif et puissant de Pierre et Henri, et le fait qu’ils furent tous les deux apĂ´tres, l’abbĂ© de Clugny, Pierre le VĂ©nĂ©rable, rĂ©torqua sarcastiquement: “‘Est-ce que le monde entier a Ă©tĂ© aveugle qu’il avait à attendre aussi longtemps pour vous, et de choisir Pierre de Bruis et Henri de Lausanne son disciple, comme des apĂ´tres très rĂ©cents, pour corriger ces erreurs de longues dates’†(ACBCC, leçon 51, p. 6).

Pierre Valdès ou Valdo

Le monde a connu les adeptes de Pierre de Bruis comme “pĂ©trobrusiens,†et les adeptes d’Henri de Lausanne comme “henriciens.†Mais ils s’identifiaient eux-mĂªmes comme ChrĂ©tiens de l’Église de Dieu. Pierre fut brĂ»lĂ© sur un bĂ»cher vers 1125 et Henri, mourut en prison vers 1149, la rĂ©surgence de l’Église ne fut pas sous-minĂ©e. En dĂ©pit du vide temporaire laissĂ© par la mort de ses leaders, Christ prĂ©parait un apĂ´tre pour accomplir une plus grande Å“uvre depuis le temps des apĂ´tres originaux jusqu’à ce temps.

L’homme que Christ choisi, fut Pierre Valdès, un riche marchant de la ville de Lyon. Tout comme Pierre de Bruis, il ne fut pas appelĂ© inutilement, la rĂ©gion de Dauphine oĂ¹ il habitait avait Ă©tĂ© entièrement Ă©vangĂ©lisĂ©e depuis longtemps.

Lors du dĂ©cès d’un ami proche, Valdès fut Ă©mu. Suivant le conseil d’un prĂªtre qui lui rĂ©cita Matthieu 19: 21, il donna toute sa richesse aux pauvres. Christ travaillait avec lui, et voyant sa sincère diligence, il procĂ©da à ouvrir son esprit à la vĂ©ritĂ©. Durant ce temps, Valdès investit une certaine somme de sa fortune à traduire les Ă©critures en français, ce qui n’était jamais arrivĂ© avant! Il dĂ©voua beaucoup d’efforts intenses dans ses Ă©tudes dans la Parole de Dieu, tout comme l’avait fait Constantin de Mananali cinq siècles auparavant lorsque Christ ouvrit aussi son esprit. L’épouse et les enfants de Valdès crurent qu’il avait perdu la raison à ce moment là, et ils se sĂ©parèrent de lui, ne comprenant pas le concept de la vraie conversion. L’histoire indique que lui est son Ă©pouse et ses enfants revinrent ensemble (ACBCC, leçon 51, p. 6).

Apocalypse 2:19 dĂ©crit le commencement de l’ère de Thyatire: “Je connais tes Å“uvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières Å“uvres plus nombreuses que les premières.†L’Église de Dieu a longtemps enseignĂ© que cela rĂ©fère à la rĂ©surgence dans cette ère, sous le leadership de Pierre Valdès.

Le résumé suivant offre un fascinant aperçu et explique plusieurs autres facteurs faisant de Valdès le candidat idéal pour accomplir cette phase de l’Oeuvre de Christ:

“Valdès employa le mĂªme sens commun qu’il possĂ©dait pour son entreprise, et maintenant ce fut pour l’organisation et l’œuvre de l’Église. Il avait l’éducation et l’expĂ©rience, que si peu avait dans l’Église de Dieu (I Cor. 1:26). JĂ©sus Christ avait guidĂ© cette expĂ©rience, sans que ne le sache Valdès, longtemps avant sa conversion (Christ travaille de cette façon avec ses serviteurs). Comme il prĂªchait, d’autres s’unissaient à lui, et l’Oeuvre prospĂ©rait en efficacitĂ©. Ils devinrent, comme il est rapportĂ©, ‘comme plusieurs coouvriers avec lui.’ Ils dĂ©dièrent leurs vies et leurs propriĂ©tĂ©s pour la proclamation de l’évangile de Christ. Ce petit groupe devint connu comme les ‘Pauvres Hommes de Lyon.’ Mais ce n’était pas le nom de l’Église. Ils s’appelaient l’Église de Dieu, ou tout simplement, ChrĂ©tiens†(ibid., p. 6).

Le terme Albigeois clarifié

Un dernier commentaire devrait Ăªtre fait concernant la dĂ©rivation du nom “Albigeois.†Ce nom est celui habituellement utilisĂ© pour identifier la rĂ©surgence de la vraie Église durant l’ère de Thyatire. Il est important de garder à l’esprit ces deux points:

(1)-Les Albigeois ou Vaudois existaient dĂ©jà bien des siècles, avant que l’ère de Thyatire ne commence, et

(2)-Les Albigeois ne furent pas étiquetés de ces noms d’après le nom de Pierre Valdès.

Les prochaines citations compléteront ce sujet. L’accent est mit intentionnellement ici, parce que plusieurs historiens de l’Église ont manqué de faire la distinction en dépit de toute l’information démontrant le contraire.

Dans A Histoire of The True Religion by Dugger and Dodd, chapitre 15, nous lisons: “Du travail de recherche de E. Comba, Guild Hall Library, London, nous avons ce qui suit: ‘Les Albigeois s’objectèrent dâ€™Ăªtre appelĂ©s d’après le nom de Pierre Valdès. Ils enseignent que nous sommes un petit troupeau ChrĂ©tien, faussement appelĂ© Albigeois.’ De plus, ils disent: ‘Nous sommes fiers de travailler (d’œuvrer),’ et ils reprochent au clergĂ© Romain de paresse.â€

“Ces gens Ă©taient nombreux dans les vallĂ©es de PiĂ©mont, encore une fois: les Valley Dwellers ou les habitants des VallĂ©es, de là, le nom de Vaudois qui fut donnĂ© aux Albigeois, et vice versa! Particulièrement à ceux qui habitaient dans les vallĂ©es de Luverne et d’Argorgne. Une erreur s’est incrustĂ©e dans la similaritĂ© des noms, que Pierre Valdès, ou encore, Valdo, Ă©tait le premier fondateur de ces Églises (ce qui est faux)! Par ce que le nom de Vaudois Ă©tant facilement interchangeable avec le nom Albigeois, mĂªme les Romains aidèrent (inconsciemment) à cette erreur naturelle à devenir un argument contre l’anciennetĂ© de ces Églises, et renièrent qu’elles existassent jusqu’à l’apparition dans l’histoire de Valdès†(Townsend’s Abridgment, p. 405).

La principale Oeuvre de Thyatire

Valdès commença à prĂªcher vers 1170, et ses efforts furent couronnĂ©s avec beaucoup de succès. Puisque la parole de Christ Ă©tait prĂªchĂ©e clairement et Ă©tait rendue comprĂ©hensible, ce serviteur et son armĂ©e grandissante de travailleurs acharnĂ©s avaient seulement besoin de prĂ©senter ces paroles au peuple dans leur langage familier. Bien sĂ»r, leur succès dĂ©pendait de leur conviction et de la puissance de persuasion, et d’un momentum continu pour croĂ®tre. De plus en plus de copies des Ă©critures de la Bible furent Ă©ditĂ©es dans le langage familier. Les rĂ©gions immĂ©diates en Provence furent entièrement Ă©vangĂ©lisĂ©es. Ă€ partir de ce point, Valdès et ses travailleurs associĂ©s s’aventurèrent dans la rĂ©gion de la Picardie, dans le nord de la France, avec un grand succès. Lorsqu’ils rencontrèrent de la rĂ©sistance de la part des officiels locaux, ils continuèrent vers les Flandres et en Hollande, avec d’aussi grands succès.

Les premiers vingt ans du ministère de Valdès se passèrent sans grandes persĂ©cutions des Catholiques Romains. Lorsque l’ArchevĂªque de Lyon interdit aux “Pauvres Hommes (ou les Pauvres de Lyon)†de prĂªcher, ils rĂ©pondirent: “Nous devons obĂ©ir à Dieu plutĂ´t qu’aux hommes,†suivant l’instruction et l’exemple de Pierre dans Actes 5:29. Ensuite, ils furent citĂ©s de comparaĂ®tre devant le Pape Alexandre III et Valdès dĂ©clara ses accomplissements d’avoir prĂ©sentĂ© au peuple les Ă©critures dans leur langue courante. Étrangement, le Pape agrĂ©a, approuva la pauvretĂ© de Valdès et de ses adeptes, mais laissa la dĂ©cision finale au Concile de Latran de 1179.

Mais ce Concile excommunia et condamna Valdès et ses “Pauvres de Lyon†en dĂ©clarant que “l’Église Romaine ne peut endurer votre prĂ©dication!†Les reprĂ©sentants de Valdès, qui comparurent devant ce Concile, rĂ©pondirent: “Christ nous a envoyĂ©s. Si vous Ă©tiez Son Église, vous ne nous arrĂªteriez pas.†Ainsi Valdès et ses coouvriers continuèrent de prĂªcher là, oĂ¹ ils Ă©taient, ou allèrent. Ça prit cinq ans et demi à l’ArchevĂªque de Lyon et un nouveau pape, pour finalement les chasser de son territoire de Lyon (ACBCC, leçon 51, p. 7).

Un groupe particulier en Italie qui se sĂ©para de l’Église Catholique, demanda à Pierre Valdès de devenir leur leader. Avec ce groupe, une deuxième branche des Albigeois fut Ă©tablie en Italie. Un collège situĂ© dans la vallĂ©e de l’Angrogne dans les Alpes Française près de Turin, fut fondĂ© pour former et entrainer des ministres. Ce collège devint le QG de l’Oeuvre et de l’expansion de l’Église de Dieu à cette Ă©poque. Au collège, de petits livrets furent Ă©crits et de multiples copies furent produites. Tout le copiage se faisait laborieusement à la main, occupant plusieurs volontaires dans cette tĂ¢che. La littĂ©rature Ă©tait gratuitement donnĂ©e au publique. Des dimes et des offrandes de plusieurs pays payèrent les coĂ»ts du collège et de la littĂ©rature produite. Comme l’Oeuvre s’étendait dans plusieurs pays, diffĂ©rentes traductions de la Bible furent faites, dans la langue commune des gens.

Des ministres entrainés

De jeunes hommes matures Ă¢gĂ©s d’environ vingt-cinq ans furent choisis pour recevoir un entrainement et Ăªtre Ă©tudiants au collège. Après avoir assistĂ© aux classes pour trois ou quatre ans, ces hommes Ă©taient prĂªts pour travailler à plein temps dans l’Oeuvre. Leurs fruits dĂ©montraient que Christ les avaient appelĂ©s dans le ministère et ils Ă©taient ordonnĂ©s par l’imposition des mains. Les rangs du ministère furent Ă©tablis selon les exemples bibliques. Cela signifiait que des anciens et des diacres Ă©taient ordonnĂ©s selon les besoins de l’Oeuvre et le travail qui devait Ăªtre fait. Des pasteurs et des Ă©vangĂ©listes furent aussi ordonnĂ©s parmi les ministres.

Plusieurs considĂ©rèrent Pierre Valdès comme un apĂ´tre, mĂªme s’il refusa dâ€™Ăªtre appelĂ© par un titre au-dessus de celui de chef des anciens. Les ministres Vaudois (ce terme, cette fois, vient du nom de ceux qui suivaient Valdès (Valdo) et non de la rĂ©gion montagneuse) furent appelĂ©s “bardes†mot affectueux semblable à (oncles) pour les aider à cacher leur identitĂ© comme ministres. Dans leurs voyages et leurs assignations, ces ministres voyageaient en groupe de deux, un ministre plus jeune avec un plus Ă¢gĂ©, Dans ce cas, le plus Ă¢gĂ© Ă©tait capable d’instruire le plus jeune, et de lui passer les bĂ©nĂ©fices de l’expĂ©rience et de la sagesse accumulĂ©e durant des siècles de service (ibid., p. 9).

La mémoire préserva la Bible

ConsidĂ©rez ce fait Ă©tonnant: Ă€ cause de la raretĂ© des Bibles et du danger de se faire prendre à en possĂ©der une, les ministres furent gĂ©nĂ©ralement requis de mĂ©moriser les Ă©vangiles selon Matthieu et Jean, toutes les lettres de Paul, et les Psaumes et les Proverbes. En plus, les jeunes furent enseignĂ©s très tĂ´t à l’école et à la maison de mĂ©moriser des chapitres et plus tard, des livres entiers de la Bible comme une assurance contre la perte de leurs Ă©critures saintes, dont recherchaient les Catholiques afin de les dĂ©truire par le feu. Dans diffĂ©rentes rĂ©gions, diffĂ©rents jeunes Ă©taient assignĂ©s pour mĂ©moriser diffĂ©rents livres dans le but de protĂ©ger l’ensemble des Ă©crits et des manuscrits (A Short Histoire of the Waldensians in Italy, Sophia Bompiani de L’histoire de l’Église de Dieu, Kelly, partie 7).

La prochaine citation de Pegna’s Directory of the Inquisitors, de Jones Church Histoire, fait rĂ©fĂ©rence à l’incroyable connaissance des Ă©critures des Vaudois. Jacob de Riberia dit qu’il a vu (entendu) certains paysans pouvant rĂ©citer le livre de Job par cÅ“ur, et plusieurs autres pouvaient rĂ©citer tout le Nouveau Testament. ConsidĂ©rez cette incroyable citation de l’extraordinaire dĂ©vouement de ces frères:

“L’évĂªque de Cavaillon envoya un moine pour avoir une confĂ©rence avec eux, afin qu’ils puissent Ăªtre convaincus de leurs erreurs, et ainsi Ă©viter et prĂ©venir des effusions de sang. Cela arriva durant une grande persĂ©cution en 1540, en MĂ©rindol et en Provence. Mais à son retour, le moine reconnut que, de toute sa vie, il n’avait jamais si bien compris les Ă©critures, qu’après les quelques jours passĂ©s avec les hĂ©rĂ©tiques. Toutefois, l’évĂªque envoya aussi parmi eux plusieurs jeunes docteurs en thĂ©ologie, arrivĂ©s rĂ©cemment de la Sorbonne, de Paris, haut lieu de la finesse thĂ©ologique en France. L’un de ces docteurs reconnut publiquement que les rĂ©ponses des enfants à leurs catĂ©chisme lui avait appris davantage sur la doctrine du salut, que tous les dĂ©bats qu’il avait entendus auparavant sur ce sujet (à l’UniversitĂ© de la Sorbonne ou ailleurs)†(True Histoire of the True Religion, ch. 15).

Dans la rĂ©gion des Alpes Italiennes, ils Ă©taient appelĂ©s Pasagini, vers l’an 1200, ils furent notĂ©s pour observer les lois de l’Ancien Testament, excluant les lois rituelles sacrificielles. Ils gardaient le Sabbat et les FĂªtes (Mosheim’s Eccl. History, part 2, ch. 5, sec. 14, p. 127). Et il est enregistrĂ© ici: “Les Albigeois reconnaissaient qu’ils Ă©taient les vrais successeurs de l’Église apostolique. Ils gardaient le Sabbat, et aussi la PĂ¢que. Et à chaque mois de Septembre ou Octobre (dans le septième mois du calendrier de Dieu, voir LĂ©vitique 23), ils observaient au quartier gĂ©nĂ©ral de l’Église une grande ‘confĂ©rence.’ Plus de 700 personnes provenant de loin, y assistaient. De nouveaux Ă©tudiants Ă©taient choisis, des affectations ministĂ©rielle Ă©taient faites, et des foules s’assemblaient quotidiennement pour Ă©couter des sermons. Qu’est-ce qui pourrait ressembler plus que cela à une FĂªte des Tabernacles!†(ACBCC, leçon 51, p. 11).

L’emphase est sur le caractère

Voici un commentaire de la conduite du peuple de Dieu à ce point: “Les premiers Albigeois s’efforçaient de vaincre dans tous les domaines et les facettes de leurs vies. Is Ă©taient obĂ©issants, propres, honnĂªtes. MĂªme leurs ennemis reconnaissaient qu’ils ne pouvaient trouver quelques choses de mauvais à leur sujet. Ils ne mentaient, ni ne trichaient, ni ne volaient, ni ne juraient… et ne feraient rien aux autres qu’ils ne voudraient se faire à eux-mĂªmes… ils s’habillaient d’une manière digne, respectueuse, et modeste…ils Ă©taient chastes et tempĂ©rĂ©s en toutes choses, en contrĂ´le de leurs Ă©motions, diligents, se gardant continuellement occupĂ©s, Ă©tablissant la fondation de leurs enseignements sur la Bible. Leurs ennemis s’émerveillaient†(ibid., p. 10).

Leurs persĂ©cuteurs savaient que ces croyants Ă©taient beaucoup plus obĂ©issants et honnĂªtes qu’aucun de leurs congĂ©nères Catholiques et qu’ils pouvaient se servir de ces attributs pour les identifier: “‘Quiconque refuse de maudire, jurer (sacrer ou blasphĂ©mer), mentir, tuer, commettre l’adultère, voler, se venger de ses ennemis, ou de rĂ©vĂ©ler qu’un autre est Albigeois dans le but de le dĂ©noncer, et Ăªtre mit à mort,’Voltaire’s Gen. History, ch. 69†(A True History of the True Religion, ch. 13).

Comme Valdès allait vers le nord, il nomma Arnold Hot pour Ăªtre pasteur d’Albi. Les adeptes ou disciples d’Arnold Hot furent appelĂ©s “Arnoldistes,†qui ne doit pas Ăªtre confondu avec ceux qui Ă©taient associĂ©s avec Arnold de Bresce en Italy vers 1140. Valdès envoya aussi Joseph et EspĂ©rons en Dauphine et en Provence, et le peuple de ces districts les appelèrent respectivement “JosĂ©phiens†et les “EspĂ©ronistes.†L’édit papal de 1184 avait dĂ©clarĂ© d’anathèmes ceux qui faisaient parti de ces groupes, aussi bien que les Pauvres Hommes de Lyon et les HumiliĂ©s (le groupe Italien qui avait auparavant abandonnĂ© l’Église Catholique pour devenir Albigeois). D’autres personnes et de groupes dĂ©clarĂ©s anathèmes furent les Pasagins (Albigeois des Alpes), les Cathares (les puritains ascĂ©tiques, associĂ©s avec la vraie Église, et quelques uns d’eux devinrent convertis) et les Paterins (les Cathares Italiens).

En plus de tous les Ă©lĂ©ments de l’Église de Dieu qui Ă©taient rendus anathèmes par le pape, le leader civil en 1194, fit un dĂ©cret contre ceux de la Provence et des rĂ©gions de l’ouest. Ces “Albigeois, Zapatatis ou Inzabbatis [les observateurs du Sabbat de Dieu] qui sont autrement appelĂ©s les Pauvres Hommes de Lyon†furent considĂ©rĂ©s valables de dâ€™Ăªtre punis et par consĂ©quent, ordonnĂ©s de partir de son district. Ces officiels mandatĂ©s par le peuple et la population en gĂ©nĂ©ral, protĂ©geaient essentiellement, le peuple de Dieu.

Alors, dans une rĂ©ponse à ces dĂ©crets, voici ce qui fut enregistrĂ©: “En 1207, comme le principal pourparler, pour tous les Albigeois, Arnold Hot exposa ces thèses: que l’Église Romaine Ă©tait antĂ©christ, et que le Christ n’avait pas Ă©tablit la messe. Avec lui, il y avait: ‘Ponticus Jordanus, Arnoldus Aurisonus, Philabertus Castrensis et Benedictus Thermo.’ Quelques annĂ©es plus tard, tenant fermement à leur foi, Arnold et plusieurs associĂ©s furent conduits à un bĂ»cher, et ils furent brĂ»lĂ©s†(ACBCC, leçon 51, p. 11).

La croisade Albigeoise

En 1208, le Pape Innocent III organisa la croisade Albigeoise, soutenue par les rĂ©gions au nord de la France qui Ă©taient pro-Catholique. Les leaders civils dans la plupart des rĂ©gions du sud de la France Ă©taient sympathiques à la cause des Albigeois. Ils refusèrent de tuer leurs meilleurs citoyens pour les dĂ©sirs capricieux et corrompus du clergĂ© Catholique Romain. Donc, l’Église Catholique Romaine a aussi tournĂ© sa colère contre les rĂ©gions sud de la France, la population en gĂ©nĂ©ral, qui rejetaient la domination civile de Rome, la grande prostituĂ©e d’Apocalypse 17 s’attendait à ce que toute autoritĂ© civile lui obĂ©isse. Cette croisade Albigeoise commença en 1209, et dĂ©truisit toute la civilisation Provençale, la plus brillante en Europe.

“Lorsque cela fut terminĂ©, après ces 20 annĂ©es amères, cette population du sud de la France fut complĂ©tement dĂ©truite, anĂ©antie. Le sud de la France Ă©tait devenu complĂ©tement dĂ©pendant de Paris et de Rome.

“L’infĂ¢me Inquisition Ă©tait alors Ă©tablie pour complĂ©ter le mandat d’éliminer toutes les objections religieuses. L’édit papal dĂ©crĂ©ta de sĂ©vères punitions contre toute personne suspectĂ©e de sympathiser avec les ‘hĂ©rĂ©tiques.’ Des confiscations de leurs biens, de l’emprisonnement, d’écartèlement, dâ€™Ăªtre brulĂ©s vivants sur des bĂ»chers ardents, et toute autre forme inimaginable de tortures et de persĂ©cutions continuèrent pour plus d’un siècle. Des milliers moururent. Dans la ville de MontsĂ©gur seulement, plus de 200 personnes furent brĂ»lĂ©es en un seul jour.â€

Chapitre Dix – Le temps de Sardes arrive

Une très importante pĂ©riode biblique doit Ăªtre expliquĂ©e ici comme nous commençons à Ă©tudier l’ère de Sardes, ou la cinquième ère de l’Église de Dieu. Les 1,260 annĂ©es passĂ©es dans le dĂ©sert commencèrent en AD 325, la date du Concile de NicĂ©e et la fuite de l’Église. Cela nous amène à l’annĂ©e 1585. Entre 1586 et1587, L’Angleterre devint immĂ©diatement libre, une fois pour toute, du joug du Catholicisme avec l’exĂ©cution de Marie, Reine de l’Écosse. MĂªme si d’autres monarques Catholiques vinrent plus tard, ils furent incapables de restaurer l’influence du Catholicisme en Angleterre.

Ă€ cette Ă©poque, les Hollandais essayaient de se libĂ©rer de la domination Espagnole sans merci sous Philippe II. Le point tournant de la menace Catholique contre l’Angleterre fut la dĂ©faite de l’Armada Espagnole par l’intervention Divine. Une incroyable tempĂªte dĂ©sastreuse dĂ©cima la puissante flotte Espagnole en 1588. Cela pava aussi la voie pour l’indĂ©pendance Hollandaise, qui fut rĂ©alisĂ©e assez tĂ´t. L’Angleterre, sous la reine Élizabeth I, avait commencĂ© à permettre une grande libertĂ© ou tolĂ©rance religieuse, donnant à l’Église de Dieu une opportunitĂ© de rĂ©sumer ses efforts. MĂªme s’il existait une plus grande tolĂ©rance en Hollande, le reste de l’Europe permit considĂ©rablement moins de libertĂ© religieuse.

Il y eut deux autres innovations à cette Ă©poque qui ont donnĂ© un net avantage à l’Église pour prĂªcher l’évangile au monde:

  • Premièrement, l’invention de l’imprimerie, ce qui permit la reproduction des manuscrits à un coĂ»t et à un taux efficace jamais atteint pour cette Ă©poque,
  • Deuxièmement, l’existence de la Bible en langue populaire, spĂ©ciallement en Angleterre, à un degrĂ© inconnu en ce temps-là.

En dĂ©pit de ces avantages potentiels, qui semblaient donner un gros coup de pouce à l’Église, l’histoire ne rĂ©vèle aucune rĂ©surgence assez forte dans cette rĂ©gion. Mais nous trouvons des Ă©vidences de grands efforts de la part de ministres individuels et des menbres. Manquant le momentum d’un effort organisĂ©, appuyĂ© par des croyants dĂ©vouĂ©s, en prĂªchant l’évangile au monde.

Cette tendance est vraie pour la prophĂ©tie de cette ère d’Apocalypse 3:1-4. Voici la description de Christ pour cette cinquième ère: “…Je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes pour Ăªtre vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car Je n’ai pas trouvĂ© tes oeuvres parfaites devant Mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, Je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. Cependant, tu as à Sardes quelques hommes qui n’ont pas souillĂ© leurs vĂªtements; ils marcheront avec Moi en vĂªtements blancs, parce qu’ils en sont dignes.â€

Nous reviendrons plus loin, sur ces “quelques hommes à Sardesâ€, ces courageux individus qui exercèrent d’incroyables efforts. Notre attention principale sera centrĂ©e sur les Ăles Britanniques. Dieu engendra une rĂ©surgence de Son Église dans les Ăles Brianniques (spĂ©ciallement en Irelande et en Écosse), commençant au tout dĂ©but de l’ère de Pergame. Rappelez-vous, la persĂ©cution contre l’Église en Bretagne Ă©tait si intense durant l’ère de Smyrne qu’aucun lien de continuitĂ© ne pourrait Ăªtre trouvĂ© ou reliĂ© à l’ère apostolique, tout comme dans les Alpes. Les Alpes offraient un sanctuaire naturel, mais il n’y avait rien de tel sans les Ăles Britanniques.

Après avoir mit notre attention initiale sur la Bretagne, nous nous tournerons vers l’AmĂ©rique, lorsque plusieurs Ă©migrèrent (Ă©migrants: ceux qui s’expatrièrent vers l’AmĂ©rique) de la Bretagne, la Hollande et d’autres rĂ©gions de l’Europe, ayant soif de libertĂ© religieuse. Certainement, l’Église de Dieu Ă©tait reprĂ©sentĂ©e lors des phases plus rĂ©centes d’immigrations (immigrants: ceux qui s’installèrent en AmĂ©rique) au nouveau monde. Avant de retracer l’histoire du peuple de Dieu en Bretagne, pour la phase initiale de cette ère, une autre rĂ©gion à considĂ©rer premièrement, c’est la Transylvanie durant la fin de l’ère de Thyatire et le commencement de Sardes.

La vérité de Dieu: pure et simple

C’est ici que Dieu ouvrit l’esprit d’un prĂªtre ex-Catholique, Francis David, à la vĂ©ritĂ©. Il fut condamnĂ©, emprisonnĂ© en 1578, et il est mort l’annĂ©e suivante. Son petit troupeau continua à retenir ferme la vĂ©ritĂ© qu’il lui fut rĂ©vĂ©lĂ©e. Notez cette dĂ©claration à propos d’intĂ©ressants dĂ©veloppements qui survinrent après cette situation:

“Pendant ce temps-là, Christ avait appelĂ© à Son service un riche noble Hongrois (Szekler): Andreas Eossi, il commença à Ă©tudier la Bible à la suite de la perte (dĂ©cès) de son Ă©pouse et de tous ses fils. MĂªme s’il n’avait aucune connaissance en HĂ©breu, il trouva la vĂ©ritĂ© clairement rĂ©vĂ©lĂ©e dans la Bible. Bien instruit dans l’histoire de l’Église, il rejetta la folle idĂ©e qu’une personne ne peut «apprendre la religion» que s’il reconnait les institutions thĂ©ologiques.

“Durant l’annĂ©e 1588, il commença à conduire un groupe qui l’écouta. Sous sa direction, ils commencèrent à vivre par chacune des paroles de Dieu et ils mettaient en pratique toute la Bible, l’Ancien comme le Nouveau Testament. L’histoire de ces gens peut Ăªtre trouvĂ©e dans Sabbatarians in Transylvania par Samuel Kohn.

“Ils virent que la Bible commande l’observation du vrai Sabbat hebdomadaire, du septième jour. Ils reconnurent que c’était une prĂ©figuration de l’état ‘spirituel du mariage’ de l’Église avec le Christ. Ils se rĂ©jouissaient chaque Sabbat, s’habillant proprement de leurs meilleurs vĂªtements. Ils savaient aussi que le 7ème jour typifiait ce grand moment de rĂ©jouissance lorsque les payens aussi feraient parti de ‘l’épouse de Christ,’ rĂ©gnant avec Lui durant le septième millĂ©naire.

“Ils gardaient (observaient) tous les Jours Saints annuels et tous les Sabbats. Ils gardaient la vraie PĂ¢que avec la pĂ©riode des Pains Sans Levain, comprendre cette fĂªte et l’observĂ©e Ă©tait en fait la continuation de la PĂ¢que de l’Ancien Testament, mais maintenant, en souvenir de Celui qui donna sa vie et qui racheta l’humanitĂ© de tous ses pĂ©chĂ©s. Leur Nouvelle AnnĂ©e civile Ă©tait la FĂªte des Trompettes. Les soi-disant ‘fĂªtes ChrĂ©tiennes’, NoĂ«l, PĂ¢ques, le jour de l’An, etc., ils dĂ©claraient que c’étaient des inventions des papes! Ils rejetaient le ‘baptĂªme’ de tels ‘ChrĂ©tiens,’ et firent mĂªme une distinction entre les viandes pures et impures.

“Ils comprenaient, qu’en Ă©tant des paĂ¯ens, et en parti descendants de le famille de Japhet (Gen. 10) par le sang (la majoritĂ© des Hongrois l’étaient), ils prenaient maintenant part à l’IsraĂ«l spirituel et des fils d’Abraham (voir Éph. 2:12-20 et Gal. 3:29).

“Le plus important, c’est qu’ils inculquaient la conduite morale soulignĂ©e par JĂ©sus Christ: l’amour envers Dieu et l’homme, la modĂ©ration en toutes choses, le respect pour l’autoritĂ©, l’honneur envers ceux qui occupent des postes civils, etc.

“Vers 1600, ils compilèrent et imprimèrent un livre de cantiques comprenant environ 110 Psaumes et d’autres passages bibliques. 44 Ă©taient reliĂ©s au Sabbat, 5 à la novelle lune, 11 à la PĂ¢que et les jours des Pains Sans Levain, 6 à la PentecĂ´te, 3 à la FĂªte des Trompettes, 1 au Jour des Expiations, et 6 à la FĂªte des Tabernacles†(ACBCC, leçon 52, pages 12-13).

Ce fut une fascinante prĂ©sentation de la vĂ©ritĂ© qui fut rĂ©vĂ©lĂ©e au sujet de Frances David et d’Andreas Eossi, directement des pages de la Parole de Dieu. Nous pouvons clairement reconnaitre une tendance dont les leaders de l’Église de Dieu, en diffĂ©rentes pĂ©riodes, furent directement enseignĂ©s par Dieu, des pages de la Bible. Dieu ouvrit leurs esprits à voir la plenitude de Sa vĂ©ritĂ©. Juste comme Paul “...je ne consultai ni la chair ni le sang†(Gal. 1:16), David et Eossi furent aussi enseignĂ©s directement du livre de l’Apocalypse. Cette tendance deviant de plus en plus Ă©vidente lorsqu’on lit l’histoire de l’Église. Plusieurs n’avaient qu’une partie des Ă©critures, mais ils atteignirent un incroyable niveau de comprĂ©hension.

Après la mort d’Eossi, son groupe se dĂ©sintĂ©gra presqu’en totalitĂ©. Sous le leadership branlant de son beau-fils, la bergerie, Ă©ventuellement, s’éparpilla. Plus tard, le groupe fut en quelque sorte raffermi et stabilisĂ©, comme plusieurs Juifs devinrent croyants après 1629, mais seulement quelques uns de son groupe continuèrent à tenir ferme à la vĂ©ritĂ©, une autre tendance si Ă©vidente dans l’histoire.

Leaders de l’Église de Sardes en Angleterre

Parce que la vĂ©ritĂ© fut prĂªchĂ©e originallement à travers toutes les Ăles Britanniques durant l’ère d’Éphèse (et plus tard durant la rĂ©surgence de l’ère de Pergame), durant le temps de Sardes, l’Église exista en grande partie dans les confins de l’Angleterre. Un des premiers leaders au dĂ©but des annĂ©es 1600 fut un dĂ©fenseur du Sabbat du nom de Jean Traske. Il envoya des Ă©vangĂ©listes qui apparamment, amenèrent plusieurs conversions. Il fut emprisonnĂ© pour ses enseignements. Il se repentit après trois ans, dans le but de sĂ©curiser sa libĂ©ration. Son Ă©pouse, ayant une plus forte constitution spirituelle dĂ©cĂ©da après quinze annĂ©es passĂ©es en prison, sans renier ses convictions.

Un autre leader, Theophilus Brabourne, un ancient ministre Puritain à Norfolk, publa un livre prĂ©conisant le vrai Sabbat, en 1628 et en 1632. Le commentaire de Cox dans Literature of the Sabbath Question dit de lui: “Il peut Ăªtre regardĂ© comme le fondateur en Angleterre, de la secte connu comme les Sabbatariens…†Brabourne, comme Traske, s’était repentit lorsqu’il fut sĂ©rieusement mit sous avertissement. Mais, dans les mots de Cox: “Ses adeptes, toutefois, ne le raccompagnèrent pas vers sa religion orthodoxe (l’Église d’Angleterre)†(Vol. 2, p. 6, ACBCC, leçon 53, p. 4).

Un leader nommĂ© Philippe Tandy abandonna l’Église d’Angleterre et adhĂ©ra au Sabbat et aux autres doctrines. En 1642, un autre livre fut Ă©crit par Jacques Ockford, pour dĂ©fendre le Sabbat. Ses ennemis l’appelèrent Anabaptiste, mais lui et ses adeptes s’appelaient l’Église de Dieu. La publication de livres devint plus commun à ce moment-là, mais il manquait le momentum nĂ©cessaire pour proclamer avec force le message au monde. L’observance du Sabbat Ă©tait encore illĂ©gal en Angleterre à cette Ă©poque. Au moins deux ministres (l’un Ă©tait Jean Jacques, que nous discuterons plus loin) furent martyrisĂ©s pour avoir conduit des services hors des limites lĂ©gales de l’Église d’Angleterre (ibid., leçon 53, pages 4-5).

Familles prédominantes

L’Oeuvre de Christ continuait quelques fois à travers certaines familles. La famille Stennett pourvu des ministres pour l’Église de Dieu en Angleterre pour quatre gĂ©nĂ©rations. Alors, les frères Bampfield, Francis et Thomas, Ă©crirent et publièrent des livres sur le Sabbat, la crĂ©ation et les lois de Dieu vers 1675. Francis fut emprisonnĂ© en 1662 pour avoir mit en doute et critiquĂ© l’Église d’Angleterre, dont il avait Ă©tĂ© un ancien pasteur. Il passa la grande majoritĂ© du reste de sa vie en diffĂ©rentes prisons, il fonda Ă©ventuellement une congrĂ©gation du Sabbat à la prison de Dorchester. Lors de sa libĂ©ration, il commença à tenir des assemblĂ©es de l’Église à Londres, dans sa propre maison louĂ©e. La congrĂ©gation dont il dĂ©buta chez lui, continua pour une centaine d’annĂ©es. Il fut arrĂªtĂ© encore une fois par les autoritĂ©s pour ses convictions religieuses et ses enseignements. Il mourut tĂ´t après cette arrestation. Edward Stennett devint pasteur de l’Église qu’il fonda (ibid., p. 5).

Voici un aperçu au sujet de Francis Bampfield, tirĂ© de sa biographie, prĂ©servĂ©e jusqu’à ce jour: “dans son livre, Bampfield tire un parallèle entre son appel et son ministère à celui de l’apĂ´tre Paul. Comme Paul, lui aussi ne fut pas appelĂ© par des hommes au ministère mais, par Dieu. Il Ă©tait aussi un homme Ă©duquĂ© et un Ă©rudit talentueux de l’HĂ©breu.

“NĂ© dans le Devonshire en 1614, Il entra au Collège Wadham, à Oxford, en 1631 et le quitta en 1638 avec un diplĂ´me en Art. Très tĂ´t après cela, il fut ordonnĂ© comme diacre dans l’Église d’Angleterre par l’évèque Hall.

“Plus tard, il obtint une position à Dorset, avec un salaire de 100 livres par annĂ©e. Étant un ministre zĂ©lĂ© et travaillant fort, il acheta des livres et des Bibles pour sa congrĂ©gation, de son proper argent.

“Ses Ă©tudes personnelles de la Bible l’amenèrent à comprendre les vĂ©ritĂ©s de Dieu. Pour un certain temps, on lui permit d’enseigner ces nouvelles vĂ©ritĂ©s dĂ©couvertes, à sa congrĂ©gation de Dorset; en 1662, toutefois, il fut forcĂ© de prendre une dĂ©cision, obĂ©irait-il à Dieu ou à l’État?†(The Incredible History of God’s True Church, Fletcher, ch. 11)

Rappelez-vous que Christ avait averti ceux de Sardes de se rappeler comment ils avaient reçu la vĂ©ritĂ©. Cela s’adressait à des Lollards et des Albigeois de l’ère de Thyatire qui avaient tenus fermes jusqu’à la mort, et non pas à ceux qui l’avaient quittĂ©.En Angleterre, et plus tard en AmĂ©rique, le principal caractĂ©ristique des frères de Sardes Ă©tait qu’ils continuaient de fraterniser avec ceux qui Ă©taient tombĂ©s. Ceux de Sardes insistaient sur le besoin de dĂ©montrer de “l’amour†pour diffĂ©rentes raisons, invitant mĂªme les Ă©trangers à prendre la parole dans leurs rĂ©unions. Toutefois, pour eux, condamner de tells faussetĂ©s, qui mettent en danger et blessent les croyants et quiconque Ă©coutaient, ne dĂ©montraient pas de l’amour veritable. Ce faux concept fut la raison que Sardes, Ă©ventuellement, devint “morte.â€

“Edward Stennett fut l’un des quelques uns à ce moment-là, qui pouvait voir clairement le vrai danger de permettre aux ‘apostats,’ comme il les appelait, à continuer de fraterniser avec, et dans l’Église. Ces faux ‘frères,’ lorsqu’ils sont permis de rester avec les congrĂ©gations locales, font toujours beaucoup de dommages aux frères, aux vrais serviteurs de Dieu, Ă©tant à l’intĂ©rieur mais faisant autant, sinon plus de mal que les persĂ©cuteurs de ‘l’extĂ©rieur‘. Stennett discoura fortement sur ce point, mais n’étant qu’une seule petite voix dans le dĂ©sert, cela n’eut que peu d’effets sur la tendance gĂ©nĂ©rale dans l’Église†(ibid., ch. 12).

Le docteur Pierre Chamberlin, fut un autre ministre dĂ©vouĂ© de cette pĂ©riode, il condamna fortement toute forme de compromis. Il Ă©tait diplĂ´mĂ© de l’UniversitĂ© de Cambridge, et pasteur de la congrĂ©gation des observateurs du Sabbat. Il mit en garde l’Église contre ceux qui voulaient annuller les dix Commandements et leur declaration que le Christ leur avait donnĂ© le droit de Lui dĂ©sobĂ©ir. Il continua: “‘La petite corne [Dan. 7:8] n’a-t-elle pas jouĂ© sa part là-dedans? [l’Église Catholique ou l’Église d’ Angleterre], et n’a-t-elle pas abusĂ© des saints du Très haut? Afin qu’ils deviennent des petites cornes eux aussi?’†(The Seventh Day Baptists in Europe and America, p. 1264).

Voici un aperçu concernant les rĂ©alisations du docteur Chamberlin: “Durant sa longue vie intĂ©ressante, il devint ‘MĂ©decin personnel pour trois Rois et Reines d’Angleterre...Pour sa religion, il Ă©tait un ChrĂ©tien observateur des commandements de Dieu et de la foi de JĂ©sus, ayant Ă©tĂ© baptisĂ© vers l’annĂ©e 1648 et observant le septième jour pour le Sabbat pendant 32 ans’†(The Incredible History of God’s True Church, Fletcher, ch. 12).

L’information suivante éclaircie le fait que quelques uns de ces hommes furent des ministres de l’Église d’Angleterre. Cela inclus Francis de Bampfield:

Un oasis de liberté religieuse

Des dossiers de l’Église et des notes personnelles ont été récemment découverts et ont révélé ce qui était auparavant inconnu au sujet de l’histoire de l’Église en Amérique. Ces informations vitales furent trouvées au début des années 1980, jetant un aperçu fascinant sur le début de cette phase de l’Église dans les colonies Américaines.

La première Ă©vidence de l’Église de Dieu en AmĂ©rique est trouvĂ©e à Rhode Island. Ce fut l’endroit idĂ©al pour que l’Église puisse avoir un bon dĂ©prart et croĂ®tre, parce que c’était la seule colonie dont la charte garantissait spĂ©cifiquement, la libertĂ© religieuse sans avoir de persĂ©cution. La majoritĂ© de la plupart des autres colonies AmĂ©ricaines Ă©taient beaucoup moins tolĂ©tantes des religions à l’extĂ©rieur de leurs colonies. Par exemple, les colonies Puritaines comme le Massachusetts et le Connecticut avaient une stricte intolĂ©rance envers les autres croyances religieuses. Par consĂ©quent, le Rhode Island devint graduellement un refuge et un paradis pour les Quakers et les Sabbatariens, aussi bien que les fondamentalistes, connus comme les Baptistes. Naturellement, tous recherchaient la libertĂ© de religion et la fin des persĂ©cutions, et le Rhode Island offrait cela.

Lorsque l’observateur du Sabbat Steven Mumford arriva en 1664, dans la ville de Newport, Rhode Island, il y n’y avait à sa connaissance aucune Église Sabbatarienne nulle part dans les colonies. Là, lui et son Ă©pouse, s’associèrent pour un certain temps avec un groupe de fondamentalistes religieux. MĂªme si le groupe s’appelait lui-mĂªme des Baptistes, ils n’étaient pas comme les Protestants d’aujourd’hui. Ils ne tolĂ©raient pas les croix, ni les crucifix, ni les clochers et suivaient assidument ce que la Bible enseignait. MĂªme leur nom rĂ©flĂ©tait leur comprĂ©hension correcte du baptĂªme par immersion. La RĂ©formation Protestante Ă©tait seulement survenue quelques dĂ©cennies avant ce temps-là et la norme de la thĂ©ologie Protestante, suivant gĂ©nĂ©ralement les prĂ©ceptes de Rome, n’était pas encore pleinement Ă©tabli.

Avec le temps, Mumford chercha à prĂªcher la vĂ©ritĂ© aux autres. Il suivit les exemples donnĂ©es dans Actes 18:28 et 19:8 dans son approche pour accomplir cela. Il n’essaya pas d’attirer des membres, mais au contraire, il essaya de faire connaitre la vĂ©ritĂ© et permit aux autres d’intervenir sur leur conviction.

En 1670, sept personnes commencèrent à se rencontrer au foyer des Mumfords, oĂ¹ ils firent une alliance avec Dieu pour garder tous Ses commandements. Ceux qui vinrent initiallement à la maison des Mumfords devinrent les principaux leaders de l’Église dont ils assistaient. Dix ans plus tard, en 1680, le nombre s’assemblant avec les Mumfords à Newport s’élevait à onze, mais la vraie croissance commençait à se dĂ©velopper au sud-ouest de la colonie.

Vers ce temps-là, l’Église commença à publier de petits pamphlets ou des feuillets, ils Ă©taient distribuĂ©s au Connecticut et au Massachusetts, oĂ¹ les rassemblements lors du Sabbat Ă©taient illĂ©gaux. L’intĂ©rĂªt crĂ», et, avec plus d’immigration, les rĂ©ponses croissaient, spĂ©ciallement des colonies adjacentes Puritaines. Aussi en 1680, un bĂ¢timent pour l’Église fut stratĂ©giquement construit à Westerly, Rhode Island, sur la limite (frontière de l’état) du Connecticut, pour accomoder le flux des nouveaux membres. La croissance continua dans cette rĂ©gion, provenant principalement des pamphlets distribuĂ©s grandement et spĂ©cialement au Connecticut.

Après le tournant du siècle, mĂªme s’il n’a jamais Ă©tĂ© le pasteur, Mumford continua agir comme le “patriarche†de l’Église au Rhode Island, jusqu’à sa mort en 1707.Un certain nombre de fervents ministres dĂ©diĂ©s avaient servis les frères durant ce temps, comme William Hiscox, William Bliss et bien d’autres.

En 1730, il y avait plus de 1,000 membres à Westerly, et autant que 2,000 assistaient sur une base rĂ©gulière. L’Église de Westerly en vint Ă¢ Ăªtre reconnue comme Ă©tant la plus grande Église parmi toutes les colonies de toutes dĂ©nominations! Cette croissance nĂ©cessitait la construction d’un nouveau bĂ¢timent pour l’Église, Ă©rigĂ© à 5 milles d’Hopkinton, pour accomoder le flux entrant des nouveaux membres. Parmi le nombre de ceux qui assistaient au Rhode Island il y avait de nombreuses personnalitĂ©s. La majoritĂ© des fondateurs de ce qui est devenu plus tard l’UniversitĂ© Brown furent les Sabbatariens qui assistaient à l’Église au Rhode Island. Aussi, parmi les members, il y avait le gouverneur de la colonie, Richard Ward, et son fils Samuel Ward, qui allait lui succĂ©der. (Nous avons vu que l’ère de Sardes avait perdu certaines vĂ©ritĂ©s, et l’implication en politique et les choses du gouvernement Ă©taient devenus acceptables.)

Il est intĂ©ressant de noter que les bĂ¢timents de l’Église des Sabbatariens montraient toujours une plaque gravĂ©e avec les Dix Commandements au-dessus et derrière l’orateur. MĂªme sur les pierres tombales de ceux qui sont morts dans les annĂ©es 1600 et jusqu’aux annĂ©es 1700, qui soulignaient le fait que ces personnes avaient Ă©tĂ© un observateur du Sabbat et qu’ils attendaient la rĂ©surrection des morts, cela Ă©tait gĂ©nĂ©rallement compris que par les vrais ChrĂ©tiens.

“Un grand nombre de ministres de l’Église de Dieu du dix-septième siècle Ă©taient d’anciens ministres de l’Église d’Angleterre. Les raisons pour lesquelles Dieu appelaient ces hommes fut probablement que très peu d’autres hommes de cet Ă¢ge avaient l’éducation et le leadership de qualitĂ© nĂ©cessaires. MĂªme la capacitĂ© de lire Ă©tait un atout absolument nĂ©cessaire universel comme ça l’est aujourd’hui. Quelques uns de ces hommes occupaient d’importantes positions au siège du gouvernement avant leur conversion†(ibid.).

“‘Thomas Bampfield avait Ă©tĂ© un membre très important du Commonwealth Parliament, Orateur du Richard Cromwell’s Parliament. Il vĂ©cut à Dunkerton, près de Bath…Francis le persuada aux principes des Baptistes du Septième Jour, lorsqu’il changea pour une autre vie plus tranquile’†(ibid.).

En ce qui concerne les leaders de l’Église d’Angleterre durant cette pĂ©riode, il y a encore une dernière citation: “Jean Jacques fut arrĂªtĂ© et emmenĂ© en jugement, il fut trouvĂ© coupable sous la nouvelle loi de non-conformitĂ©. Il fut condamnĂ© à Ăªtre pendu, et Ă©tirĂ© en quatre morceaux. On a dit que ‘cette horrible condamnation ne l’empĂªcha pas de dire calmement: “Pour moi, me voici entre vos mains; traitez-moi comme il vous semblera bon et juste. Seulement, sachez que si vous me faites mourir, vous vous chargez du sang innocent, vous, cette ville et ses habitants; car l’Éternel m’a vĂ©ritablement envoyĂ© vers vous pour prononcer à vos oreilles toutes ces paroles†(JĂ©r. 26:14-15), et “elle a du prix aux yeux de l’Éternel, la mort de ceux qui L’aiment†(Psa. 116:15)!â€

“Après son exĂ©cution, son coeur fut brĂ»lĂ©, et ses membres Ă©cartelĂ©s, furent exposĂ©s au sommet de quatre pieux fixĂ©s aux portes de la ville et sa tĂªte enfoncĂ©e sur un pieux juste en face du lieu oĂ¹ il tenait les assemblĂ©es à Whitechapel†(ibid., ch. 10).Quelle cruautĂ©! Quelle barbarie!

En dĂ©pit de pilliers comme les docteurs Stennett et Chamberlin, l’Église d’Angleterre a diminuĂ© en nombre de comgrĂ©gations et de membres dans les annĂ©es 1600. La majoritĂ© des Églises Anglaises, s’éloignant de la vĂ©ritĂ©, Ă©ventuellement, adoptèrent le nom de â€œĂ‰glise Baptiste du Septième Jour†au lieu de â€œĂ‰glise de Dieu.†Regardons maintenant au Nouveau Monde, oĂ¹ plusieurs ChrĂ©tiens survivants et fatiguĂ©s par les multiples et nombreuses persĂ©cutions, cherchèrent refuge.

L’Église en Amérique

Des survivants de l’Église de Dieu, cherchant une plus grande libertĂ© religieuse, commencèrent à immigrer en AmĂ©rique vers la fin des annĂ©es 1600. Presque certainement, de petits groupes existaient dans les colonies avant le milieu des annĂ©es 1600, mais aucun enregistrement de cela n’a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©. Les premiers enregistrements de tout groupe se formant fut lorsque Steven Mumford prosĂ©lyte parmi les Baptistes à Newport, Rhode Island. Une congrĂ©gation, Ă©ventuellement, se forma là, près de Hopkinton.

Avant de venir au Rhode Island, en 1664, Mumford était associé avec les Stennetts en Angleterre. Il maintint la communication avec eux, recevant de précieux avis. Comme l’immigration continuait, les congrégations furent établies au New Jersey, Connecticut, et en Pennsylvanie (ACBCC, leçon 53, p. 7).

Vers l’annĂ©e 1818, la majoritĂ© des congrĂ©gations gardant le Sabbat aux États-Unis agréèrent de fusionner, sous la bannière de la ConfĂ©rence GĂ©nĂ©rale des Baptistes du Septième Jour. Ă€ ce moment-là, ils adoptèrent aussi les doctrines de la TrinitĂ© et de lâ€™Ă¢me immortelle. Pour le monde, ces changements semblaient plus acceptable, mais ceux qui firent cela, cessèrent de faire partie de l’Église de Dieu.

Seulement un petit nombre continua à Ăªtre fidèle, retenant ferme le vrai nom et les vraies doctrines de l’Église. Alors, comme rĂ©sultat du mouvement des Adventistes, après 1844, un nombre significatif de ces Adventistes commença à dĂ©montrer de l’intĂ©rĂªt pour le Sabbat. Après deux annĂ©es, l’ensemble de ces Adventistes commença à s’associer avec le restant de la vraie Église. Mais ces Adventistes particuliers ne firent jamais partie de l’Église spirituelle. Ils s’étaient seulement associĂ©s avec l’Église de Dieu pour une saison. La majoritĂ© commença à suivre une femme, Ellen G. White, dont ils considĂ©raient Ăªtre une prophĂ©tesse. En 1860, ils optèrent pour changer leur nom en quelque chose de “plus descriptif de leurs croyancesâ€, les Adventistes du Septième Jour.

Tout comme avait Ă©tĂ© le modèle de l’histoire, seulement un petit nombre de membres fidèles de l’Église de Dieu ne joignirent pas la majoritĂ© déçue. Ces quelques uns Ă©taient les restants survivants de l’Église de Dieu de l’Ohio, l’Iowa, et le Missouri. Peu de temps après, ce petit groupe imprimait un pamphlet mensuel titrĂ© «The Remnant of Israel». Plus tard, ils changèrent le titre pour «the Sabbath Advocate» et, finalement, pour «the Bible Advocate». Cette petite Église commença à organiser une confĂ©rence gĂ©nĂ©rale d’après le modèle des Protestants. Le nom Église de Dieu (du Septième Jour) fut adoptĂ©, avec un quartier gĂ©nĂ©ral à Stanberry, Missouri. Durant les soixante-dix dernières annĂ©es de l’ère de Sardes, seulement quelques individus se repentirent et “raffermirent les choses qui restaient,†comme Christ l’avait ordonnĂ©. Au lieu de prĂªcher le vĂ©ritable Ă©vangile, le royaumede Dieu, ils prĂªchèrent ce qu’ils appelaient le “message du troisième angeâ€, qu’ils dĂ©tenaient des Adventistes (ibid., pages 10-11).

Une ère se termine

Ces Ă©vènements nous amènent à la fin de l’ère de Sardes. Beaucoup plus d’espace pourrait Ăªtre dĂ©diĂ© aux dĂ©tails des batailles politiques à l’intĂ©rieur de l’Église de Dieu à Stanberry, conduisant à la division de 1933 (la sixième ère de l’Église commençant au mois d’Octobre de cette annĂ©e là). Mais, une vue gĂ©nĂ©rale de l’ère est importante. Voici un rĂ©sumĂ© des conditions qui conduisirent au dĂ©clin de l’Église de Sardes, en plus de la paix et de la prospĂ©ritĂ©. L’histoire rĂ©vèle les dangers de rechercher la paix et la prospĂ©ritĂ© et la sĂ©curitĂ© comme buts de l’existence:

“Pendant que les observateurs du Sabbat en Europe Ă©taient sous le feu des persĂ©cutions, et Ă©taient chassĂ©s d’un pays à un autre, ils Ă©taient humbles et dĂ©vouĂ©s envers Dieu. Ils faisaient confiance au Seigneur pour les conduire et les dĂ©livrer, et ils Ă©taient fervents et constants dans les prières et en esprit.

Toutefois, après Ăªtre arrivĂ© en AmĂ©rique, et après une centaine d’annĂ©e à bĂ©nĂ©ficier de la libertĂ© religieuse promise par la charte de William Penn, et plus tard Ă©tendue aux autres colonies, quelques uns cessèrent de prier comme auparavant, et ils se retrouvèrent comme dans un Ă©tat de satiĂ©tĂ© et ils diminnuèrent dans leur intensitĂ© à prier, dĂ©pendant des lois des hommes pour leur sĂ©curitĂ©, au lieu de compter fervemment sur Dieu pour leur protection!

Par consĂ©quent, plusieurs commencèrent à s’éloigner graduellement de l’ancienne piĂ©tĂ© et de l’amour pour la Bible, pour leur foi et leurs pratiques, ils prirent mĂªme un autre nom que celui donnĂ© par Dieu. Dans leur histoire en AmĂ©rique, ce fut le signe principal parmi les premiers signes qui marqua leur retour vers le monde†(A True History of the True Religion, Dugger and Dodd, ch. 22).

Mais cette condition et cette tendance verraient un dramatique changement dont l’Église n’a jamais vu auparavant...

Chapitre Onze – L’époque Ă©tonnante de Philadelphie

Voici la première partie de ce que JĂ©sus Christ a Ă©crit à ceux de Philadelphie, la sixième ère de Son Église, dans Apocalypse 3:7-9: â€œĂ‰cris à l’ange de l’Église de Philadelphie…Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardĂ© Ma parole, et que tu n’as pas reniĂ© Mon nom, J’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. Voici, Je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et qui ne le sont pas, mais qui mentent; voici, Je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaitre que je t’ai aimĂ©.â€

Cette ère fut prophĂ©tisĂ©e dâ€™Ăªtre un contraste à celle qui la prĂ©cĂ©derait, et de celle qui la suivrait. La “porte ouverte†au verset 8 plus haut deviendra Ă©vident, avec l’accomplissement d’autres points dans la description de Christ. Le rĂ©cit de cette ère ressemblera beaucoup à certaines autres ères et pĂ©riodes de rĂ©surgence dans l’Église de Dieu, est que Dieu continua le modèle, mais cette fois-ci, plus fort, par le fait de travailler avec un seul homme, mais jamais par un comitĂ© ou un groupe. La base pour ce rĂ©cit, c’est l’Autobiographie de Herbert W. Armstrong, volumes 1 et 2.

Pendant que les restants agonisants de Sardes Ă©taient absorbĂ©s par des batailles politiques intĂ©rieures, Christ avait choisi Herbert W. Armstrong, situĂ© à Eugène, OrĂ©gon, pour conduire la prochaine phase extraordinaire de Son Église. Dieu appela M. Armstrong à l’automne de 1926 et il fut baptisĂ© six mois plus tard. Il fut ordonnĂ© par l’Église de Dieu au dĂ©but de 1931. Dieu le prĂ©parait pour l’utiliser à commencer officiellement l’ère de l’Église de Philadelphie en October 1933.

M. Armstrong avait Ă©tĂ© entrainĂ© dans le monde des affaires, en particulier dans le domaine de la publicitĂ©, et il avait dĂ©veloppĂ© des talents en captivant l’attention des gens. Christ avait orchestrĂ© les Ă©vènements en ce sens, pour avoir toute l’attention de cet homme, en lui enlevant à trois reprises ses enterprises. Par son Ă©pouse, Loma, il fut motivĂ© d’entreprendre une Ă©tude très approfondie de la Bible. Son but Ă©tait de lui prouver que l’observance du Sabbat n’était pas biblique. Mais, à son dĂ©sarroi, il fut forcĂ© d’accepter que Dieu avait ordonnĂ© que Son vrai Sabbat (le septième jour de la semaine, pas le premier) soit gardĂ©.

Ă€ cette Ă©poque, un des parents de M. Armstrong le mit au dĂ©fi, affirmant que l’évolution, pas une crĂ©ation divine, pourrait Ăªtre la seule façon possible de l’origine de toute vie. Il n’était pas d’accord avec son parent Ă©volutioniste, mais il ne pouvait pas le prouver d’une manière ou d’une autre. Cela poussa M. Armstrong à dĂ©buter une Ă©tude approfondie de la Bible qui dura six mois, pour prouver l’existence de Dieu, que la Bible Ă©tait Sa Parole, que Ses lois (incluant particulièrement le commandement du Sabbat) Ă©taient encore effectives pour l’humanitĂ©. Durant cette Ă©tude, Christ commença à ouvrir son esprit à la vĂ©ritĂ©.

Rappelez-vous, que Dieu avait ouvert les esprits de plusieurs de Ses serviteurs à travers l’histoire. De la mĂªme manière, par une Ă©tude personnelle intensive de la Bible. Tout comme les autres, M. Armstrong Ă©mergea avec une profonde conviction et une capacitĂ© d’enseigner cette comprĂ©hension à beaucoup d’autres. Cela se prouvera vital dans les dĂ©cennies à venir!

Le premier contact avec Sardes

M. Armstrong croyait en la promesse de Christ qu’Il n’abandonnerait jamais Son Église, ou qu’Il la laisserait mourir (Matt. 16:18), mais, oĂ¹ Ă©tait-elle? Il savait que tous les vrais ChrĂ©tiens gardaient fidèlement tous les commandements de Dieu, incluant surtout le Sabbat du septième jour. Mais à sa connaissance, les Églises gardant le Sabbat Ă©taient:

  • les Baptistes du Septième Jour, et
  • les Adventistes du Septième Jour et
  • l’Église de Dieu du Septième Jour.

Les Ă©tudes bibliques quotidiennes de M. Armstrong lui rĂ©vĂ©lèrent que Christ avait promis de garder Ses disciples dans le nom de Son Père (Jean 17:12), et que la Bible Ă©numère le nom de “l’Église de Dieu†12 fois. Cela excluait Adventistes du Septième Jour et les Baptistes du Septième Jour, qui Ă©taient nommĂ©s par des Ăªtres humains. La recherche de M. Armstrong pour la vraie Église s’était rĂ©trĂ©cie à l’Église de Dieu du Septième Jour. Et il a Ă©crit ceci à leur sujet:

“Ils Ă©taient si peu nombreux et non-instruits, exceptĂ© pour leur connaissance biblique limitĂ©e au sujet de ‘l’observation du Sabbat’, ainsi que leurs oeuvres, comme je les ai trouvĂ©s, si inefficaces et improductifs, je ne pouvais croire qu’ils Ă©taient la seule, unique et vraie Église de Dieu†(“History of the Beginning and Growth of the Worldwide Church of God,†The Good News, May 1980).

Ă€ ce moment-là, l’Église Ă©tait petite et Ă©parpillĂ©e, avec moins de 2,100 membres, la grande majoritĂ© vivant dans des rĂ©gions rurales. Il y avait très peu de congrĂ©gations locales, et aucune d’elles n’avait plus de 100 membres, et son ministère consistait d’hommes ayant peu d’éducation. Mais ses anciens prĂªchaient avec zèle, ils n’avaient pas la puissance d’attirer de grandes audiences, la sorte de prĂ©dication qui pousse les gens à l’action, qui les stimule, et qui les conduit à vouloir changer leur style de vie.

La question troublante

Comment est-ce qu’une si petite organisation Ă©parpillĂ©e, virtuellement morte, soit la seule et unique vĂ©ritable Église de Dieu? Cette question troubla constamment l’esprit de M. Armstrong. Il a dĂ©crit ses sentiments de cette façon: “Je ne pouvais me convaincre moi-mĂªme à croire que cette Église, si petite, sans aucun fruit, avec un ministère non instruit, pouvait Ăªtre la seule et vĂ©ritable Église de Dieu†(ibid.).

MĂªme s’il ne pouvait concevoir cela en son esprit, M. Armstrong s’associa quand mĂªme avec cette organisation, mais il ne devint jamais un membre officiel de cette organisation. Ce ne serait pas utile d’examiner la diffĂ©rence entre le ministère de M. Armstrong et celui de Sardes durant le temps qu’il Ă©tait prĂ©parĂ© par Christ pour une plus grande Oeuvre. L’information suivante provient de la mĂªme sĂ©rie d’articles de M. Armstrong (ibid., ch. 2). Après que M. Armstrong eut complĂ©tĂ© ses Ă©tudes initiales, et vint en contact avec des frères dans l’Église de Dieu, il entreprit de parler avec un ministre.

Ce rĂ©cit commence comme ceci: “Ma première rencontre avec un ministre de Stanberry fut au printemps de 1927, le premier de leurs ministres que j’ai vu. Lui aussi n’avait auncune instruction, mais il possĂ©dait une personnalitĂ© dominante et aimant argumenter…Mais maintenant, je dĂ©sirais parler avec un ministre de l’Église de Dieu au sujet du baptĂªme.†Lors de la rencontre avec ce ministre et après lui avoir expliquĂ© mon intĂ©rĂªt dans le baptĂªme, le ministre rĂ©pliqua: “‘Je n’ai pas de temps à perdre avec un homme non baptisĂ©,’ ce fut rĂ©ellement insultant, j’étais estomaquĂ© à sa manière cavalière et insultante.†Après une très courte conversation qui laissa M. Armstrong dĂ©sanchantĂ©, il rĂ©pliqua: “Je suis heureux que vous nâ€™Ăªtes pas mon juge.â€

Demandé pour parler

En AoĂ»t de 1927, M. Armstrong fut invitĂ© par certains frères locaux de l’Église de Dieu pour leur parler officiallement derrière le podium, et il accepta de le faire. Le sujet de son sermon fut la guĂ©rison rĂ©cente de sa femme, d’une mort certaine. Lors de cette occasion, son mĂ©decin lui indiqua que madame Armstrong n’avait plus que 24 heures à vivre. M. Armstrong donna les dĂ©tails de la maladie, de l’onction qu’elle reçue, et de la guĂ©rison immĂ©diate qui suivit. Plus tard, cette après-midi là, un ministre de Sardes “attaqua effrontĂ©ment†son sermon.

M. Armstrong a Ă©crit: “Ce ministre tordit les Ă©critures disant: que plusieurs viendraient en Son nom, accomplissant beaucoup de merveilleuses choses et des miracles, mais que Christ leur dirait: ‘Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité’ (Matt. 7:23). Bien sur, ce ministre tordit cette Ă©criture de son contexte†(ibid.).

MĂªme si M. Armstrong n’était pas un ministre, les officiels, nouvellement Ă©lus, lui demandèrent de tenir une campagne Ă©vangĂ©lique de 11 soirs à Harrisburg, OrĂ©gon. Ce fut la première fois qu’il prĂªcha devant un public, et cela gĂ©nĂ©ra des fruits: quatre nouveaux convertis demandèrent à Ăªtre baptisĂ©s.

Puisqu’il n’était pas ordonnĂ©, M. Armstrong consulta un ministre de Stanberry de passage, qui Ă©tait clouĂ© à son lit à cause d’une jambe cassĂ©e. Les deux hommes examinèrent Matthieu 28:19-20, Actes 2:37-41, et l’exemple du diacre Philippe dans Actes 8, qui baptisa ceux à qui il avait prĂªchĂ© en Samarie. Les deux hommes conclurent que M. Armstrong avait l’autoritĂ© de Dieu de baptiser ces quatre nouveaux convertis. Et il les baptisa.

Cela lui amena des critiques de certains leaders de l’Église à Stanberry parce que la ConfĂ©rence d’OrĂ©gon avait payĂ© pour les dĂ©penses de M. Armstrong, mĂªme s’il n’était pas un membre de l’Église de Dieu du Septième Jour. Ce n’était que le commencement de beaucoup plus d’opposition à venir.

M. Armstrong rĂ©suma ce qui est arrivĂ© avec le ministère de Sardes: “Depuis le commencement, dans mon association avec ces frères de Sardes, je fus traitĂ© par leurs ministres comme un brin d’herbe sĂ©chĂ©. Tous les frères de Sardes m’aimaient. Mais leurs ministres jaloux employèrent toutes sortes de moyens pour m’humilier constamment et pour me persĂ©cuter. Dieu bĂ©nit mes efforts qui produisirent des ‘fruits,’ mais leurs efforts ne produisirent rien!†(ibid.).

Un besoin Ă©mergent

Durant la campagne d’Eugène, la ConfĂ©rence d’OrĂ©gon engagea un autre ministre, l’Ancien R. Dailey. Lui et M. Armstrong furent assignĂ©s pour conduire une campagne à St. Helens, environ 25 milles au nord de Portland. En dĂ©pit de la publicitĂ© faite dans les journaux et les circulaires, la campagne fut un dĂ©sastre.

Avec la permission de la ConfĂ©rence, ils dĂ©placèrent la campagne à Umapine. Après deux semaines de campagne, M. Taylor s’absenta pour assister à une rencontre d’affaires de la ConfĂ©rence, craignant qu’il serait remercier pour ses services. Mais M. Armstrong choisit de rester en arrière et de continuer la campagne, lorsqu’il travailla seul, cela avait produit une petite congregation locale de cinq personnes, incluant quatre nouveaux convertis.

Ils n’avaient pas de ministres locaux entrainĂ©s et expĂ©rimentĂ©s pour les conduire, ainsi, M. Armstrong organisa un petit groupe en une Ă©cole locale de Sabbat, et nomma l’un d’eux pour agir comme superviseur et enseignant. Le petit troupeau dura une bonne pĂ©riode après le dĂ©part de M. Armstrong. Toutefois, sans un fidèle berger pour conduire, protĂ©ger et guider le troupeau de Dieu des “loups cruels†(Actes 20:29), ils s’éparpillèrent et disparurent. Ces Ă©vènements allaient aider M. Armstrong à comprendre deux choses:

(1) Lorsqu’il Ă©tait en partenariat avec d’autres ministres de l’ère de Sardes, aucun fruit n’était produit. Cela est expliquĂ© au chapitre 3 de cette sĂ©rie: “Là, j’ai compris que lorsque je travaillais seul, Dieu bĂ©nissait mes efforts et des fruits spirituels paraissaient. Mais j’ai aussi notĂ© qu’aucun ministre de Sardes n’avait jamais produit une seule personne convertie. J’ai demandĂ© à des membres plus anciens dans l’Église, et aucune d’eux ne pouvaient se rappeler d’avoir vu un seul convertit comme rĂ©sultat de l’oeuvre d’un de ces ministres†(ibid., ch. 3, Juin-Juillet 1980).

(2) Le peuple de Dieu avait besoin de fidèles et loyaux ministres pour les protéger et les enseigner, les nourrir et les guider, autrement, ils ne pouvaient spirituellement et doctrinallement survivre. Plusieurs essais inutiles et sans porter de fruits pour commencer et de maintenir des congrégations auraient prouvés ce point avec le temps. Nous verrons comment M. Armstrong résoudra ultimement ce problème.

Après que l’Église de Sardes eut rejetĂ© les nouvelles vĂ©ritĂ©s, comme les Jours Saints annuels, l’identitĂ© d’IsraĂ«l, M. Armstrong continua sans se dĂ©courager par leur nĂ©gation. M. Dugger, le leader de cette Église, avait admit dans une lettre privĂ©e à M. Armstrong que son enseignement au sujet de l’identitĂ© d’IsraĂ«l Ă©tait correct. Dans la presque totalitĂ© des cas, ces nouvelles comprĂ©hensions Ă©taient rejetĂ©es par crainte d’offenser les payeurs de taxes. Christ le conduisait à se dissocier d’eux vers la milieu de 1930, et de se retirer avec foi, abandonnant meme son salaire de $3 par semaine. M. Armstrong commença avec une congrĂ©gation de 19 personnes, incluant sa propre famille de six. Ces frères furent les pioniers de ce qui devint l’ère de Philadelphie.

La « porte ouverte » apparait

Christ Ă©tait maintenant capable d’ouvrir des portes pour la phase de Philadelphie de Son Église. La première porte qui fut ouverte pour la proclamation de l’évangile, fut par la radio (The World Tomorrow Broadcast) et par l’imprimerie (le magazine The Plain Truth), fut ouverte en 1934. M. Armstrong ajouta progressivement certaines vĂ©ritĂ©s cruciales sous la forme de livrets qui pouvaient Ăªtre offerts au public. Dans les 19 premières annĂ©es, l’émission du World Tomorrow eut beaucoup de succès, jusqu’à ce qu’elle recouvre tout l’AmĂ©rique du Nord.

La phase suivante, commença en 1953, elle vit l’évangile diffusĂ© en Europe par Radio Luxembourg, la plus puissante station radio au monde. Cela arriva exactement un cycle de 19 ans après la première diffusion en 1934, et exactement 100 fois un cycle de 19 ans à partir du temps des apĂ´tres originaux. Là, nous allons au devant de notre histoire.

Le magazine The Plain Truth commença sous la forme de copies, 350 furent imprimĂ©es la première fois, faite à la main sur un mimĂ©ographe. Des annĂ©es plus tard, M. Armstrong a Ă©crit: “Cette enterprise commença très petite, et humblement. Lorsque Dieu commence quelque chose, c’est gigantesque dès le dĂ©part. Par exemple, la crĂ©ation de l’univers, la crĂ©ation de la terre. Mais, lorsque Dieu commence quelque chose par un Ăªtre humain, c’est comme un grain de moutarde, ça commence très petit, humblement, et ensuite se dĂ©veloppe comme le caractère spirituel des humains se dĂ©veloppeâ€. (Now it must be revealed how the Worldwide Church of God began, GN, May 1979).

Ce magazine faisait partie de ce que M. Armstrong appelait une†campagne en trois pointsâ€:

  • 1-La diffusion par la radio amenait un auditoire,
  • 2-Le magazine donnait au lecteur plus de dĂ©tails de ce qu’il enseignait par/à la radio,
  • 3-Cela Ă©tait suivit par une campagne Ă©vangĂ©lique.

Le magazine The Plain truth Ă©tait destinĂ© à avoir une puissante croissance, atteignant une circulation de 8, 270, 000! Aucun autre serviteur de Dieu ou un groupe de serviteurs travaillant ensemble, n’a jamais atteint une fraction de ce nombre, Durant toute l’histoire de l’Église de Dieu! ConsidĂ©rez que le rendement rĂ©el de lecture par magazine est de trois fois ce nombre, ou environ 25 millions. Toutefois, mĂªme à ce taux, c’est encore très bas considĂ©rant les relevĂ©s des statistiques. Nous estimons à 250 millions de personnes (10 fois plus), qui avaient entendu sa voix diffusĂ©e autour du monde, soit par la radio ou par la television! RĂ©ellement, une Oeuvre extraordinaire Ă©tait en train de s’accomplir.

Mais retournons dans le temps. Il est intĂ©ressante de noter que le superviseur de la station radio, M. Frank Hill, dit à M. Armstrong vers la fin de 1933, en ce qui concernait la pĂ©riode du matin de 15 minutes, gratuite: “‘M. Armstrong, vous avez soulevĂ© un tolĂ© de protestation parmi les ministres à Eugène. Ils se sont assemblĂ©es à leur Association MinistĂ©rielle, hier, et ils m’ont informĂ© qu’ils ne veulent plus vous entendre sur les ondes, et ils vont s’en assurer en ayant l’un d’eux, ici sur place, le matin tous les jours de la semaine. Il semble que les membres de leurs congrĂ©gations les confrontent avec la Bible dans leurs mains leur demandant de prouver ce qu’ils enseignent, ce qui embarasse les ministres, lorsqu’ils se font demander pourquoi ils enseignent contrairement à ce qui est Ă©crit dans la Bible!’â€(ibid., ch. 4, GN, Aug. 1980). M. Hill offrit alors à M. Armstrong une pĂ©riode d’une demie-heure à moitiĂ© prix. Le nouveau programme commença le 7 Janvier, 1934.

Un des rĂ´les de M. Armstrong

En 1941, la signification de ce que devint l’expression « l’avertissement d’Ézéchiel» (Ézéch. 33:1-19; 3:17-21) imprégna l’esprit de M. Armstrong:

“Lorsque je compris qu’ÉzĂ©chiel Ă©tait Ă©tablit comme une sentinelle, pour surveiller les conditions internationnales selon les prophĂ©ties bibliques, et lorsque cette invasion se prĂ©parerait, et qu’elle soit sur le point de survenir, bientĂ´t juste avant le retour de Christ, pour rĂ©gner sur toute la terre, la sentinelle devait AVERTIR (à son Ă©poque), les gens qui avaient Ă©migrĂ©s au nord-ouest de l’Europe et dans les Ăles Britanniques. Mais ÉzĂ©chiel n’a jamais issu son message! Ce n’était pas pour son Ă©poque! Il ne fut employĂ© que pour l’écrire! Lorsque je rĂ©alisai cela, il devint très clair pour moi que Dieu devait aussi utiliser un â€œĂ‰zĂ©chiel†du 20ème siècle pour donner le mĂªme avertissement.

L’AmĂ©rique Ă©tait sur le point de s’engager dans la Deuxième Guerre Mondiale, qui fesait dĂ©jà rage en Europe pour presque deux ans. M. Armstrong se demanda: Serait-ce le temps prophĂ©tisĂ© pour “le temps des troubles pour Jacob†(JĂ©r. 30:7), la punition divine par l’invasion militaire, la famine, les pestes, et l’esclavage que Dieu lancerait sur la nation moderne d’IsraĂ«l, d’ÉpraĂ¯m et de ManassĂ©? Si oui, alors ils devaient en Ăªtre informĂ©, avertit! M. Armstrong ne se regardait pas comme un genre “d’ÉzĂ©chiel†moderne choisi par Dieu pour crier fortement aux AmĂ©ricains et aux Britanniques leurs pĂ©chĂ©s, d’un autre cĂ´tĂ©, il s’apperçu qu’il n’y avait personne d’autre pour avertir IsraĂ«l.

M. Armstrong a aussi Ă©crit: “J’ai compris clairement ce que Dieu dit: “Si la sentinelle voit venir l’épĂ©e, et ne sonne pas de la trompette; si le peuple n’est pas averti, et que l’épĂ©e vienne enlever à quelqu’un la vie, celui-ci pĂ©rira à cause de son iniquitĂ©, mais Je redemanderai son sang à la sentinelle!â€(ÉzĂ©ch. 33:6)

M. Armstrong accepta cette responsabilité, et il s’empressa de l’accomplir, l’histoire démontre qu’il s’en acquita.

Un autre accomplissement crucial: « J’enverrai Éli! »

Ă€ l’automne de 1933, une extraordinaire prophĂ©tie ayant d’énormes rĂ©percussions pour le monde entier, commença à s’accomplir. Cette prophĂ©tie fut accompie plus de 52 ans plus tard, au dĂ©but de 1986. Plus de 150,000 personnes du peuple de Dieu l’ont dĂ©jà comprise.

L’Église de Dieu a dĂ©jà reconnu qu’Herbert W. Armstrong accomplissait le rĂ´le prophĂ©tique du dernier Éli (ou Élie), qui devait venir et prĂ©parer la voie pour la Deuxième Venue de Christ (Mal. 4:5-6; Matt. 17:11). Juste comme Jean le Baptiste, dans l’esprit et la puissance d’Éli, avait annoncĂ© la Première Venue de Christ (Matt. 17:11-13),

M. Armstrong annonça le Retour de Christ. Tragiquement, mais non surprenant, à la lumière de la leçon de l’histoire (parce que l’histoire prouve que les gens n’apprennent pas de l’histoire), nous verrons que la majoritĂ© des survivants d’un apostasie dĂ©vastatrice, oublieront ce que l’Église entière savait et pris pour acquis, au sujet de cette prophĂ©tie Ă©norme, et vitalement importante. Cette comprĂ©hension commença à Ăªtre rĂ©vĂ©lĂ©e et enseignĂ©e aussi tĂ´t qu’en 1979. L’homme qui accomplirait ce rĂ´le Ă©tait prĂ©dit de “restaurer toutes choses†avant le retour de Christ. M. Armstrong accomplit ce rĂ´le, restaurant toutes les vraies doctrines que l’Église avait perdues à travers les siècles.

Voici juste une dĂ©claration de M. Armstrong provenant d’un de ses plus importants livres le Mystère des Siècles, dĂ©montrant ce que l’Église a dĂ©jà su et reconnu:

“Dieu rĂ©vèle dans Malachite 3:1-5 et 4:5-6 qu’Il susciterait quelqu’un avec le pouvoir et dans l’esprit d’Éli, juste avant la Deuxième Venue (ou le Retour) de Christ. Dans Matthieu 17:11, JĂ©sus dit, mĂªme après que Jean le Baptiste eut complĂ©tĂ© sa mission, que cet Éli prophĂ©tisĂ© “devait venir en premier pour rĂ©tablir tpoutes choses.†Jean le Baptiste lui-mĂªme, Ă©tait venu dans le pouvoir et dans l’esprit d’Éli, mais il ne restaura pas toutes choses. Le leader humain qui devait Ăªtre suscitĂ© juste avant le Retour de Christ, devait prĂ©parer le chemin (la voie), prĂ©parer l’Église, pour Sa Venue, et pour restaurer la vĂ©ritĂ© que l’Église avait perdue Durant les ères precedents de l’Église. Une porte devait aussi Ăªtre ouverte (Apo. 3:8) pour que ce leader et cette ère de l’Église accomplissent Matthieu 24:14: ‘Cette bonne nouvelle du royaume sera prĂªchĂ©e dans le monde entire, pour server de tĂ©moignage à toutes les nations. Alors la fin viendra.’

“Ces prophĂ©ties ont toutes Ă©tĂ© dĂ©finitivement accomplies†(pages 290-291). D’une manière sans Ă©quivoque, cette dĂ©claration est soit vraie ou fausse. (Pour comprendre encore plus au sujet de la “prophĂ©tie d’Éliâ€, vous pouvez lire notre livre: Je vous enverrai Éli pour restaurer toutes choses.)â€

Trois collèges commencent

Ă€ l’époque de l’Ancien Testament, les serviteurs de Dieu comme Samuel et Éli, un des parallèles intĂ©ressants avec M. Armstrong, c’est qu’ils avaient dirigĂ© des Ă©coles ou des collèges d’entrainement pour les hommes pour prĂ©server les vraies valeurs divinement donnĂ©es à l’ancienne IsraĂ«l rebelle. En 1947, M. Armstrong fit plusieurs voyages à Hollywood pour enregistrer des Ă©missions à Ăªtre radio diffusĂ©es, il Ă©tablit aussi et commença son premier collège à Pasadena, Californie, pour instruire et entrainer un ministère. Des annĂ©es de difficultĂ©s l’ont conduit à cette conclusion.

Comme nous l’avons mentionnĂ©, dans le passĂ©, M. Armstrong avait participle à des campagnes Ă©vangĂ©liques nocturnes en diffĂ©rentes villes de l’OrĂ©gon et de l’état de Washington. Ses efforts engendrèrent de nouveaux membres baptisĂ©s, qui Ă©taient alors organisĂ©s en petites congrĂ©gations locales de l’Église de Dieu. Toutefois, sans un ministère bien entrainĂ©, pour les nourrir spirituellement, pour les protĂ©ger contre les faux ministres, pour les conduire dans la vĂ©ritĂ©, ces nouveaux convertis retournaient dans le monde ou Ă©taient sĂ©duits par les faux leaders amenant de fausses doctrines. Ă€ la fin, aucune de ces petites congrĂ©gations n’ont survĂ©cut plus de six mois.

M. Armstrong commença à rĂ©aliser que Dieu voulait un collège, une institution de haute Ă©ducation fondĂ©e sur Ses principles et Ses enseignements. Ce Collège instruirait et entrainerait de jeunes gens pour devenir des leaders. Quelques uns deviendraient des ministres et conduiraient les congrĂ©gations, qui continueraient à Ăªtre Ă©tablies. D’autres, serviraient dans l’Oeuvre, au quartier gĂ©nĂ©ral ou sur le campus du collège.

En dĂ©pit du travail initial très dur et demandant, le collège eut un grand succès. Dans les annĂ©es 1950, les bĂ©nĂ©fices d’un ministère bien entrainĂ© se faisait sentir. Des ministres qualifiĂ©s appuyĂ©s par des assistants commencèrent à prendre place au quartier gĂ©nĂ©ral. Le nombre des membres continuait d’augmenter.

Une croissance explosive

Durant les annĂ©es turbulentes de 1960, l’Oeuvre et l’Église de Dieu continuèrent de croĂ®tre en importance et en puissance. Vers la fin de la dĂ©cennie, le magazine The Plain Truth atteint plus de 2.2 millions de copies par annĂ©e. L’auditoire de la « Radio Église de Dieu » explosa en Ă©coute, d’approximativement 7,000 en 1960 à plus de 54,000 en AmĂ©rique du Nord en 1969.

Jusqu’en 1960, il n’y eut qu’un seul site de FĂªte pourque les frères puissent participer et observer les FĂªtes d’automne de Dieu. Mais en 1961, un autre site fut ajoutĂ©. Un autre vint en 1963. Vers la fin des annĂ©es 60, il y avait cinq sites de FĂªtes majeurs et deux plus petits, en AmĂ©rique du Nord, il y avait de 7,602 à 12,250 participants, avec plusieurs autres endroits dans le monde aussi bien. L’Oeuvre explosait!

Pendant ce mĂªme temps, le Collège Ambassadeur croissait aussi, acquĂ©rant de nouvelles capacitĂ©s qui extrapollaient les limites du campus de Pasadena, incluant l’ajout de propriĂ©tĂ©s tout près du campus de 59 acres. Le Collège devint avec le temps, un des plus beaux campus aux États-Unis, il ressemblait à un magnifique et merveilleux jardin d’Éden. En fait, il y avait des jardins sur diffĂ©rents paliers, et ils Ă©taient manicurĂ©s selon des thèmes diffĂ©rents, tels que: les jardins Italiens, les jardins japonais, et ainsi de suite. Les annĂ©es 1970, ont vu le Collège gagnĂ© des prix nationaux annĂ©es après annĂ©es, en le dĂ©clarant le plus merveilleux campus en AmĂ©rique, et du monde.

En 1960, un second campus ouvrit, cette fois-ci, au Royaume-Uni. Une fois encore, M. Armstrong fut guidĂ© vers une autre propriĂ©tĂ© d’une très grande beautĂ©, situĂ©e sur un terrain de dix acres à 19 milles au nord-ouest de Londres, à Bricket Wood. Avec l’Oeuvre croissant autour du monde, à grands pas de gĂ©ants, il Ă©tait nĂ©cessaire d’entrainer plus d’étudiants avec une expĂ©rience et dans un contexte international, afin qu’ils retournent servir dans leurs pays, soit dans le ministère ou dans les bureaux rĂ©gionnaux augmentant en nombre, avec les membres qui aussi augmentaient en nombre dans diffĂ©rents pays.

Aussi, en 1960, M. Armstrong compléta son premier voyage autour du monde, durant lequel il signa des contrats avec 39 stations de radio pour couvrir l’Australie avec le programme.

En 1964, Dieu inspira M. Armstrong à Ă©tablir un autre campus du Collège Ambassadeur, cette fois-ci à Big Sandy, Texas.

Des bureaux internationaux de l’Oeuvre furent Ă©tablis et du personnel administratif installĂ© dans plusieurs pays, incluant le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, les Philippines, l’Afrique du Sud, la Nouvelle-ZĂ©lande, l’Allemagne, le Mexique et les CarraĂ¯bes. Tous ces bureaux permirent une plus grande efficacitĂ© pour servir les gens là, oĂ¹ ils vivaient.

En 1967, le magazine The Plain Truth devint un magazine imprimĂ© en quatre couleurs, avec 52 pages par issue. Ă€ la fin de la dĂ©cennie, le magazine Ă©tait devenu rĂ©ellement respectĂ© et bien connu, et il Ă©tait lu par toutes les couches de la sociĂ©tĂ© autour du monde, incluant les “petits et les grands, les riches et les pauvres†et par de nombreux leaders mondiaux, qui comprenaient que c’était absolument une unique publication, sans aucune comparaison de ce qu’ils pouvaient lire.

Avec la prĂ©sence grandissante de l’émission tĂ©lĂ©visĂ©e du The World Tomorrow, et l’Oeuvre continuant à croitre à un rythme de 30 pourcent par annĂ©e, l’Église changea son nom pour mieux rĂ©flĂ©ter sa croissance et son importance, en 1968, la corporation de la Radio Église de Dieu (Radio Church of God) devint officiellement l’Église Universelle de Dieu (Worldwide Church of God, (WCG)).

La dĂ©cennie des annĂ©es 1960 fut rĂ©ellement celle qui changea l’Église et son impact autour du monde pour la proclamation de l’évangile duroyaume de Dieu, de Christ (qui Ă©tait aussi la grande mission) au monde entier (Matt. 24:14), et aussi l’Avertissement d’ÉzĂ©chiel aux nations modernes d’IsraĂ«l pendant que le monde changeait Ă©normĂ©ment. Durant les annĂ©es “turbulentes†des annĂ©es 60, mais pas pour le meilleur, l’Oeuvre de Dieu, elle, se dĂ©veloppait rapidement tout en se rĂ©jouissant d’une unitĂ© extraordinaire, de la paix et de beaucoup de croissance. Mais cela devait ultimement changer plus tard, et d’une manière dramatique, mais de merveilleux fruits continuèrent à Ăªtre engendrĂ©s dans virtuellement chaque aspect de l’Oeuvre durant toute la dĂ©cennie.

Visiter les chefs d’états

En 1968, le ministère de M. Armstrong entra dans une nouvelle Ă©tape ou ère, sans prĂ©cĂ©dent. Le Roi LĂ©opold III de Belgique fit parvenir une demande de rencontre avec M. Armstrong via le bureau de l’Église en Allemagne. Les deux hommes se rencontrèrent au chĂ¢teau du roi belge, et cette rencontre devint une amitiĂ© à long terme. Cela conduisit aussi à l’ouverture d’une porte monumentale, une qui permettrait à M. Armstrong dâ€™Ăªtre dans la prĂ©sence de rois, de prĂ©sidents, de premiers ministres, et d’autres chefs d’états autour du monde.

Dans les 35 premières annĂ©es de l’existence de l’ère de Philadelphie de l’Église, ou ses 1,900 premières annĂ©es, rien ne prĂ©sageait ce que Dieu ferait, ou sur le point de faire, et d’en faire part à M. Armstrong. Il n’aurait pu imaginĂ© qu’il rencontrerait Ă©ventuellement des leaders comme Indira Gandhi de l’Inde, Golda Meir d’IsraĂ«l, le PrĂ©sident de l’IndonĂ©sie, le PrĂ©sident des Philippines, le Prince Mikasa du Japan, Anwar Sadat de l’Égypte, la Première Ministre Margaret Thatcher d’Angleterre, le Roi de la ThaĂ¯lande, et beaucoup d’autres, et plus d’un tiers des chefs d’états du monde!

M. Armstrong en vint à comprendre que ces visites faisaient parti de l’accomplissement de la mission spĂ©ciale que Dieu avait prĂ©dit il y a longtemps, à survenir à la fin de cet Ă¢ge. M. Armstrong accomplit la première partie ou phase, de la prophĂ©tie Apocalypse 10:11: “...Il faut que tu prophĂ©tises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de roisâ€, ressemblant à la mission de Paul: “…va, car cet homme est un instrument que J’ai choisi, pour porter Mon nom devant les nations, devant les rois., et devant les fils d’IsraĂ«l†(Actes 9:15).

RĂ©trospectivement, nous comprenons maintenant que l’accomplissement final de “Il faut que tu prophĂ©tises de nouveau†ne pouvait seulement arriver qu’après la mission de M. Armstrong, comme un avertissement final qui devait retentir qu’après plus de 20 ans après sa mort. (Cela est expliquĂ© en dĂ©tail dans mon livre: The Work of God– Its Final Chapiter! (L’Oeuvre, est-elle terminĂ©e?), nous y faisons rĂ©fĂ©rence et nous le rĂ©sumons à la fin de ce livre.)

La croissance continue

En 1970, les congrĂ©gations existaient dans presque toutes les grandes villes aux États-Unis et au Canada. Pluisieurs existaient en Grande-Bretagne, en Australie, en Afrique, et à travers l’AmĂ©rique Latine, et autour du monde, et dans plus de 120 pays. La tĂ©lĂ©vision Ă©tait grandement utilisĂ©e, commençant au dĂ©but des annĂ©es 70 (avec l’exception d’une brève pĂ©riode d’essai de 13 semaines vers le milieu des annĂ©es 1950 à la tĂ©lĂ©vision).

Vers la fin des annĂ©es 60, et continuellement jusqu’en 1977, M. Armstrong visita des leaders mondiaux, accomplissant sa mission pour rendre ou plutĂ´t porter tĂ©moignage aux rois et aux leaders. PrĂªcher l’évangile du royaume de Dieu occupait plus de 80 pourcent de son temps, environ 300 jours par annĂ©e. La prĂ©dication du message de l’évangile ne fut jamais prĂªchĂ©e avec autant de force et de puissance et avec une aussi grande pĂ©nĂ©tration depuis la fondation de l’Église!

En 1977, M. Armstrong souffrit d’une crise cardiaque. Ceux qui Ă©taient prĂ©sents, insistèrent que selon ses signes vitaux, il Ă©tait mort. La technique de rĂ©animation avec le CPR fut administrĂ©e et le coeur repartit à battre.

Lors de sa rĂ©habilitation, M. Armstrong se trouva forcĂ© de contrĂ´ller une rĂ©bellion, dans laquelle mun Ă©lĂ©ment libĂ©ral dans le ministère revendiquait le contrĂ´le de l’Église durant son absence prolongĂ©e. Il fut capable de purger l’Église de la plupart de ceux qui Ă©taient à l’origine de la rĂ©bellion. En 1979, un petit groupe de dissidents petitionèrent l’état de la Californie, qui poursuivit en attaquant l’Église. Les avocats de l’état essayèrent de placer WCG sous administration judiciaire, pendant une investigation des accusations des dissidents. Cette crise maajeure arrĂªta l’Oeuvre et l’Église de toutes ses actions. Mais, comme Il a toujours fait, Christ avait Ses yeux fixĂ©s sur Son Église durant toute la crise. Par M. Armstrong, il fit des actions importantes durant les 3½ ans suivant, pour remettre l’Église sur la bonne voie. Le rĂ©sultat fut dramatique!

Retourner sur la bonne voie

M. Armstrong restaura encore une fois, une après l’autre, toutes les doctrines à l’Église avaient Ă©tĂ© tordues et diluĂ©es par les ministres libĂ©raux, qui avaient Ă©tĂ© à l’oeuvre dans son dos lorsqu’il voyageait à travers le monde. Il “remit ainsi sur la bonne voie†l’Église. Ce processus lui demanda beaucoup de temps et d’énergie et fut le thème de beaucoup de sermons dans l’Église pour au moins 3½ ans, de Juin 1978 jusqu’à Novembre 1981. L’emploi du maquillage avait Ă©tĂ© permis Durant ces annĂ©es liberals et il fallut replacer cette très importante doctrine dans l’optique du point de vue de Dieu. Durant cette pĂ©riode, le terme: “de retour sur la bonne voie†fut employĂ© aussi souvent que M. Armstrong faisait rĂ©fĂ©rence aux “deux arbres†de Genèse 2 et 3.

Dans l’esprit de Malachie 4:5-6: “Voici, Je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pèresâ€, M. Armstrong tourna son attention à la jeunesse de l’Église de Dieu. Il y eut diffĂ©rents moyens mis en oeuvre pour accomplir et rassembler les jeunes:

  • Dans le Y.O.U. (Youth Opportunities United, OpportunitĂ©s pour la Jeunesse Unie), des activitĂ©s lors des weekends furent organisĂ©es pour les adolescents, tels: le basketball, le baseball, les compĂ©titions de course à pied, apprendre à nager et à s’amĂ©liorer dans ce domaine, des dances, etc.
  • Les camps d’activitĂ©s pour la jeunesse S.E.P. (Summer Educational Program, Programme Éducationnel d’ÉtĂ©) existait dĂ©jà, le but Ă©tait d’aider aux adolescents à dĂ©veloper et à Ă©largir leurs intĂ©rĂªts, et de leur aider à dĂ©velopper de la confiance et de l’assurance en soi, ainsi que de fraterniser avec leur semblable.

En 1981, un magazine pour la jeunesse (Youth 81, 82, 83, etc.) fut lancé. Chaque issue offrait des articles qui encourageaient et stimulaient les adolescents de l’Église dans la bonne direction, tout en les préparant pour les défis de la vie. Des leçons et des activités du Y.E.S. (Youth Educational Services) furent mises sur pied pour les plus jeunes et les préadolescents, leur enseignant les voies de Dieu.

La FĂªte des Tabernacles devint un multi site de convention annuel le plus gros sur terre. Des pages entières de publicitĂ© furent publiĂ©es dans le The New York Times, The Wall Street Journal, The Washington Post et The Los Angeles Times. Un programme de distribution international du magazine The Plain Truth, fut mis aussi sur pied.

Des congrĂ©gations qui stagnaient depuis longtemps, soudainement, revinrent à la vie. Une fois encore, l’Église croissait à un rythme de presque 30 pourcent par annĂ©e. Plusieurs milliers rĂ©pondirent à l’appel de l’évangile et entreprirent une nouvelle façon de vivre! La croissance dans les statistiques retourna assez vite à un niveau explosif dont l’Église bĂ©nĂ©ficiait dans tous les domaines qui avaient dĂ©clinĂ©s durant l’ère libĂ©rale.

Herbert W. Armstrong meurt

En Janvier 1986, Herbert W. Armstrong dĂ©cĂ©da. Pour la première fois, WCG existait sans un leadership ferme. Il y avait là une large Église, une immense organisation que le Christ avait Ă©rigĂ©e. Il y avait eu deux crises majeures dans les annĂ©es 70, dont plusieurs membres quittèrent l’Église, mais l’apostasie n’était pas encore arrivĂ©e. Ce qui Ă©tait arrivĂ© dans les annĂ©es 70, devait Ăªtre une Ă©norme leçon et un avertissement pour ce qui se prĂ©parait pour les annĂ©es 90. L’Église comprenait depuis longtemps que II Thessaloniciens 2:3 prĂ©disait une dĂ©fection de la vĂ©ritĂ© (qui est la dĂ©finition du mot apostasie) juste avant la Deuxième Venue de JĂ©sus Christ. Est-ce que cette leçon et cet avertissement seraient compris et retenus ou vitement oubliĂ©s?

Pendant 3½ ans, du milieu de1978 jusqu’en 1981, M. Armstrong enseigna, avertit, encouragea, exhorta, et corrigea l’Église et la remit sur la bonne voie, mĂªme, Ă©tant conduit par Christ, de la “sauverâ€, lors de deux occasions, des dangers des dissidents. De Janvier 1979, et pendant deux annĂ©es ensuite, il s’opposa farouchement à une emprise illĂ©gale de l’Église par l’état de la Californie.

Est-ce que le peuple de Dieu pourrait se rappeler de qui, ils avaient appris la vĂ©ritĂ© dont ils possĂ©daient, dans son absence? Est ce que tous ces fidèles ministres resteraient loyaux dans son absence? Dans moins d’une dĂ©cennie, les rĂ©ponses devinrent très apparentes. M. Armstrong Ă©tait mort, et la brĂªve Ăªge Philadelphienne se terminerait très rapidement! Toutefois, pendant que l’ère arrivait à sa fin, un fidèle restant de Philadelphie retenir ce qu’ils avaient (Apo. 3:11). Nous discuterons de ces gens là au Chapitre Treize.

Un temps incomparable

Ă€ ce point tournant, il est très important de rĂ©sumer. Herbert W. Armstrong a conduit WCG (anciennement connu sous le nom de Radio Église de Dieu) de 1934 jusqu’à sa mort en Janvier 1986. Durant son ministère, des centaines de millions de personnes ont entendu sa voie et lu sa littĂ©rature. L’étendu et la puissance de son ministère fut sans Ă©quivalent pour presque 2,000 ans dans le temps de l’histoire de l’Église du Nouveau Testament, et probablement de toute l’histoire!

Avec le temps, Dieu rĂ©vĂ©la à travers cet homme, des centaines de vraies doctrines, qui furent perdues durant les siècles depuis sa fondation. D’une manière claire et puissante, jusqu’à sa mort, il a aussi mis en garde au sujet des terribles calamitĂ©s à venir sur les descendants des nations modernes d’IsraĂ«l. MĂªme s’il fut sans relĂ¢che sous des attaques extraordinaires durant toute sa vie, il n’a jamais permis à rien de le dĂ©courager. Depuis le dĂ©part de M. Armstrong, l’énorme impact de son ministère et de l’avertissement de Dieu à travers lui, rĂ©sonne encore.

Mais une autre condition, une autre manière de penser, fut Ă©tablit. Christ a dĂ©crit un autre Ă¢ge, ou ère ou phase de l’Église à venir. Juste en temps, cette ère, la plus faible de toutes les ères de l’Église de Christ de la fin des temps, et elle est celle qui englobait la majoritĂ© du peuple de Dieu.

Chapitre Douze – LaodicĂ©e—L’ère aveugle

Après la mort d’Herbert W. Armstrong, WCG continua à suivre les vĂ©ritĂ©s qui avaient Ă©tĂ© restaurĂ©es à l’Église sous son leadership. Mais cette continuation ne dura pas plus qu’une annĂ©e. Tout comme Paul à la fin de sa vie (Actes 20:17-38), M. Armstrong avait aussi, en essence, “avertit les frères avec ses larmes,†pendant plus de trois ans, de ce qui pourrait arriver après son “dĂ©part.†Il Ă©tait très concernĂ© avec ce qui pouvait prendre place, s’il n’était plus là.

L’histoire prouva que ses soucis Ă©taient bien fondĂ©s. Cela devint vitement Ă©vident que des loups s’imiscèrent dans la bergerie incorporĂ©e que Christ avait fondĂ©e à travers M. Armstrong. Personne n’aurait pu imaginer ce qui arriva, ni aussi vite.

L’apostasie prĂ©dite pour la fin de cet Ă¢ge, survint au tout dĂ©but de l’ère LaodicĂ©enne. Ce fut un grand test prĂ©vu par Dieu pour Son peuple. Christ devait permettre ce genre de test afin de discerner les vrais frères et les vrais ministres de l’ivraie et des imposteurs. Par ce test, il fut possible de savoir si les ministres et les frères loyaux resteraient loyaux dans (avec) l’absence de M. Armstrong. I Corinthiens 11:19, rĂ©sumant cette situation, dit: “Car il faut qu’il y ait aussi des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont appelĂ©s soient reconnus comme tels au milieu de vous.†Les frères qui amaient la vĂ©ritĂ©, Ă©ventuellement, se regroupeèrent ensemble à l’extĂ©rieur de WCG, mais ce processus prendrait plus d’une dĂ©cennie à se rĂ©aliser.

Une condition déplorable

Regardons premièrement à la description d’Apocalypse 3:14-22 de la dernière ère, LaodicĂ©enne de l’Église de Dieu. Ces versets dĂ©crivent la terrible condition du peuple de Dieu à la fin de cet Ă¢ge. Notez la forte correction et l’exhortation de Christ:

“...Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu Ăªtre froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, Je te vomirai de Ma bouche. Parce que tu dis: je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et que tu ne sais pas que tu es malheureux, misĂ©rable, pauvre, aveugle et nu, Je te conseille d’acheter de Moi de l’or Ă©prouvĂ© par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vĂªtements blancs, afin que tu sois vĂªtu et que la honte de ta nuditĂ© ne paraisse pas, et un coolyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies, that you may see. Moi, Je reprends et Je chĂ¢tie tous ceux que J’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, Je Me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui, et Je souperai avec lui, et lui avec Moi†(versets 15-20).

Cette Ă©criture indique que les LaodicĂ©ens ne sont pas froid, ils ont effectivement du zèle, et de la comprĂ©hension de la vĂ©ritĂ©, en contraste avec les apostats qui ont tout rejetĂ©! Christ dit à ces frères qui se croient prospèrent, et riches, qui sont satisfaits avec leur propre version de la vĂ©ritĂ©, voici ce qu’Il leur dit: “Je te conseille d’acheter de Moi de l’or Ă©prouvĂ© par le feu, afin que tu deviennes riche, (spirituellement)…â€

L’apostasie arrive

Quelques tendances importantes de l’apostasie ont besoin dâ€™Ăªtre rĂ©sumĂ©es. Dans la deuxième moitiĂ© des annĂ©es 1980, la majoritĂ© des frères Ă©taient incapables de voir qu’une hostile «prise du pouvoir» de/sur l’Église Ă©tait dĂ©jà arrivĂ©e au plus haut niveau d’autoritĂ© (durant les annĂ©es 70). Mais ce n’était qu’une affaire de temps avant que cela ne soit rendue connu. Durant cette pĂ©riode, quelques uns des changements doctrinaux prĂ©lĂ©minaires furent subtillement faits, et les conspirateurs Ă©taient extrĂªmement prudents.

En fait, dès 1987, commençant par la signification des symboles de la PĂ¢que, des changements commencèrent à paraĂ®tre, avec ces premières erreurs qui Ă©taient souvent justifiĂ©es comme Ă©tant des “clarifications.†Comme avec toutes les vĂ©ritĂ©s de Dieu, ces changements affectèrent invariablement les autres doctrines. AltĂ©rer ou rejecter une doctrine signifiait altĂ©rer ou rejecter les autres doctrines qui y Ă©taient reliĂ©es, et une fois ces changements faits, les doctrines et les traditions qui leur Ă©taient reliĂ©es, “se devaient†dâ€™Ăªtre changĂ©es aussi.

Un par un, tous les enseignements de l’Église de Dieu furent soient lentement alterĂ©s, ou alors promptement et carrĂ©ment rejetĂ©s. Au tout dĂ©but, ces changements commencèrent lentement, et ils s’escaladèrent Ă©ventuellement. Ils agressèrent furieusement le peuple de Dieu. Toutes les doctrines furent ouvertement sujettes à Ăªtre Ă©tudiĂ©es, comme il Ă©tait dit: “sur la table.†Les frères furent initiallement avertit qu’ils pouvaient “tout croire, et qu’ils pouvaient restĂ©s dans l’Église et de n’en parler à personne d’autres.†Par exemple, si quelqu’un enseignait que les ChrĂ©tiens doivent gardĂ©s le Sabbat, il devait Ăªtre immĂ©diatement exclus. Cela s’appliquait aussi aux vrais ministres qui s’élevaient contre ces changements.

L’architecture de la destruction

Voici une liste des choses qui changèrent dans l’Église après le “dĂ©part†de M. Armstrong:

  • Tous les baptĂªmes des nouveaux membres venant de l’extĂ©rieur de l’Église de Dieu Ă©taient valides et acceptĂ©s sans aucune question.
  • Plusieurs des Ă©vangelistes et des ministres sĂ©niors plus doctrinallement fondĂ©s furent tassĂ©s, retirĂ©s, ou transfĂ©rĂ©s loin du QG.
  • Tous les Collèges Ambassadeurs furent Ă©ventuellement fermĂ©s, à cause de l’implosion des finances de l’Église.
  • Les cours de Bible pour les jeunes (Y.E.S.) furent remplacĂ©s par un cour Protestant contenant les enseignements sur l’observation du Dimanche, de NoĂ«l et des PĂ¢ques.
  • Les Ă©tudes bibliques de l’Église furent aussi cancellĂ©es à la discrĂ©tion du Pasteur local.
  • Des orateurs sĂ©culiers commencèrent à paraitre à la FĂªte des Tabernacles.
  • Suivant les formats des Ă©glises de ce monde, les services de l’Église commencèrent à inclure de la musique “gospelle†et des assemblĂ©es de “prières.â€
  • De nouvelles cĂ©rĂ©monies de baptĂªme, de mariage, de funĂ©railles furent instaurĂ©es.
  • Un nouveau livre d’hymnes et de cantiques fut produit et il incluait plusieurs pièces “populaires†Protestantes.
  • Des rencontres de prières de styles PentecĂ´tistes furent instaurĂ©es et se tenaient à toutes les semaines et Ă©taient souvent conduites par des hommes et des femmes.
  • Éventuellement, tous les sites de FĂªtes basĂ©es sur la Bible furent cancellĂ©es.
  • Le format des assemblĂ©es et des rĂ©unions des Jours Saints furent altĂ©rĂ© pour s’harmoniser avec ceux du Christianisme traditionnel.
  • De plus, le magazine The Good News, le programme de distribution du magazine The Plain Truth, la diffusion du The World Tomorrow, et les 32-leçons du Bible Correspondence Course furent Ă©ventuellement dissolues.
  • Tous les livres, livrets et articles Ă©crits par M. Armstrong furent enlevĂ©s de la circulation et rejetĂ©s des librairies des Églises locales.
  • Toutes les publications commencèrent à rĂ©flĂ©ter les tendansces sexuelles et politiques sociales.
  • Des citations des journaux ministĂ©riels Protestants et des experts sĂ©culiers remplissaient toute la littĂ©rature de WCG et des tĂ©lĂ©diffusions.
  • L’argent, pas la foi, dĂ©terminait quelles portes l’Église emprunterait.
  • Avec le temps, virtuellement toutes parmi les centaines des vraies doctrines de la Bible furent rejetĂ©es à la faveur des doctrines paĂ¯ennes populaires contrefaites de ce monde.
  • Éventuellement, sans exceptions, les enseignements et les traditions de l’Église furent changĂ©s ou abolis.
  • Les cĂ©lĂ©brations de fĂªte et les viandes pures et impures furent introduites dans l’Église, tout comme les croix et la vue trinitarienne de Dieu, remplaçant le vrai Dieu, et L’excluant effectivement de ce qui n’était plus, dorĂ©navant, Son Église.
  • ConsĂ©quemment, les dix commandements, Ă©ventuellement, devaient Ăªtre rejetĂ©s et dĂ©clarĂ©s “non-obligatoire†sur les ChrĂ©tiens, supposĂ©ment gardĂ©s par le Christ pour nous, selon la croyance Protestante, ils furent “clouĂ©s sur la croix.â€

Ceux de la vraie Église, ne pas confondre avec WCG incorporĂ©e, ont eu à faire face à une dĂ©cision qui changea toute leur vie: quitter, et comme M. Armstrong a souvent dit que si c’était nĂ©cessaire, “il traverserait la rue et recommencerait tout à nouveau,†ou de rester et Ăªtre dĂ©vorĂ©s par les “loups cruels†qui occupaient les postes les plus hauts du ministère. Tragiquement, suivant le modèle de l’histoire, la majoritĂ© des membres choisirent de rester!

L’histoire se répète

Après la mort des apĂ´tres originaux, nous apprenons que la fausse Église vint et dĂ©truisit la vĂ©ritable Église, et à cause des nombreuses persĂ©cutions, les dangers dâ€™Ăªtre emprisonnĂ©, les tortures et les mises à mort violentes, la plupart du peuple abandonnèrent et quittèrent la vĂ©ritĂ© ainsi que les voies de Dieu, et par consĂ©quent, la vĂ©ritable Église, durant la pĂ©riode appelĂ©e “le siècle disparu.â€

Mais comme JĂ©sus avait promis, Son Église a toujours survĂ©cue. Elle n’a jamais complĂ©tement disparue ou Ă©tĂ© dĂ©truite, mĂªme si elle est demeurĂ©e un “petit troupeau†qui a gardĂ© Sa Parole, et l’Église qui a gardĂ© le nom de Dieu.

Pierre a donnĂ© cet avertissement: “Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de mĂªme parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le MaĂ®tre qui les a rachetĂ©s, attireront sur eux une ruine soudaine.Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vĂ©ritĂ© sera calomnniĂ©e à cause d’eux. Par cupiditĂ©, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses†(II Pierre 2:1-3).

Avant sa mort, Paul avertit explicitement, les anciens d’ÉphĂ©se à comprendre ce qui arriverait après qu’il soit parti. Notez: “Prenez donc garde à vous-mĂªmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a Ă©tablis Ă©vĂªques (ministres et pasteurs), pour paĂ®tre l’Église du Seigneur...Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon dĂ©part, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entrainer les disciples après eux†(Actes 20:28-30). L’histoire dĂ©montre que c’est exactement ce qui est arrivĂ© durant et après le siècle perdu.

Ainsi, une dĂ©fection majeure ou une apostasie dans la vraie Église arriva encore à la fin du vingtième siècle, survenant prĂ©cisĂ©ment comme Pierre et Paul avaient avertit que cela arriverait lors du premier siècle de l’Église. Cela exige des explications.

Résumé des évènements et réaction

Dieu m’appela à Sa vĂ©ritĂ© en 1966. Je fus bĂ©ni d’apprendre et de connaitre Son merveilleux Plan et dâ€™Ăªtre personnellement enseignĂ© par Herbert W. Armstrong. Ma relation avec cet homme commença lorsque j’ai rencontrĂ© et mariĂ© sa secrĂ©taire en 1971.

Dans le chapitre prĂ©cĂ©dent, nous avons appris que Dieu employa M. Armstrong pour restaurer Ses vĂ©ritĂ©s qu’avait perdues Son Église pendant des siècles. L’assistance à l’Église excĂ©dait les 130,000, très tĂ´t après sa mort, lorsque ses successeurs “entrèrent†et “s’élevèrentâ€, enseignant des choses pernicieuses pour s’attirer des disciples après eux.â€

Du moment de la mort de M. Armstrong en Janvier 1986, ce processus de destruction dura approximativement neuf ans. Comme avait Ă©tĂ© le modèle historique, la vaste majoritĂ© (peut-Ăªtre les 75%) quittèrent la vĂ©ritĂ©, le vraie Église et le vrai Dieu. Ils retournèrent dans le monde, ou restèrent là oĂ¹ ils Ă©taient, retournant ou acceptant à nouveau les cenhtaines de fausses doctrines et traditions. (L’histoire complète est racontĂ©e dans mon livre: There Came a Falling Away.)

Les autres 25% qui n’acceptèrent pas la direction des faux leaders qui capturèrent la corporation visible, s’éparpillèrent aussi en de nombreuses organisations et retinrent différentes quantités de doctrines et de vérités de l’Église qu’ils avaient appris sous le leadership de M. Armstrong. Ceux que ces groupes représentent dans la prophétie seront discutés plus tard.

Tout ce que je viens de dĂ©crire ici, Ă©tait prophĂ©tisĂ© de survenir. Paul fut aussi inspirĂ© de prĂ©dire et d’avertir de ce «falling away» ou un abandon de la vĂ©ritĂ©, ou encore appelĂ©e apostasie, des derniers jours, devait arriver juste avant le Retour de Christ. Notez ce qu’il enregistra: “Que personne ne vous sĂ©duise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivĂ©e auparavant [avant le Retour de Christ dĂ©crit deux versets plus tĂ´t], et qu’on ait vu paraitre l’homme du pĂ©chĂ©, le fils de la perdition.†(L’homme du pĂ©chĂ© auquel il est fait rĂ©fĂ©rence ici, est celui qui apparaitra à la fin de cet Ă¢ge, pas celui au/du premier siècle.)

Paul expliqua que cette apostasie affecterait tous ceux qui “n’ont pas reçu l’amour de la vĂ©ritĂ© pour Ăªtre sauvĂ©s†(II Thes. 2:3, 10). Le mot “apostasie†signifie littĂ©ralement “abandonner la vĂ©ritĂ©.â€

Lorsque Dieu m’a appelĂ©, cette “apostasie†prophĂ©tisĂ©e n’était pas encore arrivĂ©e. Mais tous dans l’Église en avaient Ă©tĂ© avertit, tous savaient qu’elle arriverait, la majoritĂ© s’enfargèrent dans les faux enseignements, parce qu’ils n’étaient restĂ©s assez près de Dieu, comme ils auraient du, par les prières ferventes, les Ă©tudes de la Bible, la mĂ©ditation et les jeĂ»nes rĂ©guliers. Ils furent surpris.

La réalité frappe fort!

Vers le milieu des années 90, la réalisation de ce qui survenait, frappa fortement ceux qui étaient conduits par l’Esprit de Dieu. Maintenant, il était évident pour tous ceux qui avaient des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, que toute une apostasie, cette fois, un abandon complet de la vérité était en train de survenir. Les changements doctrinaux avaient dépassés de loin la dilution des vraies doctrines par les libéraux quelques années auparavant, dans les années 70.

Au lieu de la vĂ©ritĂ©, une nouvelle forme inventĂ©e de Protestantisme Ă©vangĂ©lique avait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e à l’Église. Les instigateurs n’eurent plus besoin de faire aucun effort pour cacher la conspiration. M. Armstrong et tout ce qu’il avait dĂ©fendu et soutenu, Ă©tait ouvertement ridiculisĂ© par les leaders apostats.

Ă€ travers les annĂ©es, M. Armstrong avait avertit l’Église à de nombreuses reprises: “Je crois que la majoritĂ© de vous ne compreniez pas!†L’histoire prouve qu’il avait raison!

La majoritĂ© des “frères†qui dĂ©laissent la vĂ©ritĂ©, le font sans y rĂ©flĂ©chir sĂ©rieusement, aussi facilement que de sortir d’un restaurant, ou de prendre une gorgĂ©e de cafĂ©. Ceux qui restèrent dans WCG embrassèrent leur nouvelle “liberté†en rejetant les dimes, le Sabbat de Dieu, Ses Jours Saints annuels, Ses FĂªtes et tout ce qui englobait les lois et les principes de Dieu. RĂ©ellement, comme l’apĂ´tre Pierre l’avait dit: “...le chien est retournĂ© à ce qu’il avait vomi, et la truie lavĂ©e s’est vautrĂ©e dans le bourbier†(II Pierre 2:22).

Ce qui est très Ă©tonnant, c’est qu’approximativement 60% du peuple de Dieu, environ 150,000 personnes, en 1990, (et probablement jusqu’à 160,000), ont disparu dans la nature! Ce premier groupe, est retournĂ© dans le monde. Ce trois cinquième de ce nombre, environ 90,000 personnes, ont juste disparues complĂ©tement. Abandonnant la religion soudainement, ou bien, retournèrent ou allèrent vers les soi-disantes dĂ©nominations ChrĂ©tiennes dont ils appartenaient auparavant.

Toutefois, il y eut un deuxième groupe, d’environ 25,000 à 30,000 personnes, restèrent dans WCG, maintenant spirituellement morte, disant qu’ils voulaient continuer de suivre (aveuglĂ©ment), le supposĂ© “gouvernement de Dieu.†Cela, en dĂ©pit du fait que les hommes qui s’emparèrent du gouvernement de l’Église avaient rejetĂ© la vĂ©ritĂ©, la seule chose qui dĂ©finissait l’Église de Dieu, et là, oĂ¹ le gouvernement de Dieu pouvait exister et continuer.

Ensemble, ces deux groupes, se dĂ©nombraient à environ 120,000 personnes (ou 75%) qui avaient volontairement abandonnĂ© la vĂ©ritĂ©.

Les 25% restant, restèrent fidèles à la vĂ©ritĂ© à diffĂ©rents degrĂ©s. Bien sur, pour demeurer fidèles, ils devaient quitter l’organisation incorporĂ©e (WCG). Toutefois, la vaste majoritĂ© de ceux qui partirent, exprimèrent leurs idĂ©es et leurs prĂ©fĂ©rences des doctrines qu’ils voulaient garder, altĂ©rer ou rejeter. Essentiellement, ils agréèrent que M. Armstrong avait raison sur plusieurs enseignements, mais ils ne pouvaient pas s’entendre là, oĂ¹ il avait tort, et par consĂ©quent, ils ne pouvaient pas “marcher ensemble†(Amos 3:3). Ces groupes, Ă©ventuellement, se divisèrent et se re-divisèrent en plus de 300 groupes diffĂ©rents, appelĂ©s des “splinters†et de plus petits groupes appelĂ©s des “sliversâ€, composant tous ensemble la nouvelle ère LaodicĂ©enne.

Par contraste, des 25% “survivantâ€, suivant encore le modèle de l’histoire, seulement une petite fraction ou proportion s’efforcèrent de retenir toute la vĂ©ritĂ© que Dieu avait restaurĂ©e par M. Armstrong!

Un nouvel Ă©quilibre

Après 1995, un certain â€œĂ©quilibre partiel†semblait prendre forme lentement. Le nombre approximatif de 35,000 “survivants croyantsâ€, avaient cherchĂ© et ils avaient trouvĂ© de nouveaux foyers après l’apostasie. Ces frères, incluant beaucoup d’ivraie, [Matt. 13:24-30] les accompagnaient, ils cherchaient quels leaders leur semblaient les plus crĂ©dules qui se “tenaient pour la vĂ©ritĂ©.†Mais, n’ayant retenu qu’une partie de la vĂ©ritĂ©, ces frères, inconsciemment, cherchaient des leaders et d’autres frères qui pensaient comme eux. Toutefois, dans chaque cas, ils se regardaient comme se tenant debout pour la vĂ©ritĂ©.â€

Les plus gros groupes

Voici un bref aperçu des plus gros groupes ou organisations qui apparurent à la suite de l’apostasie et qui dĂ©crivent aujourd’hui LaodicĂ©e:

En DĂ©cembre 1989, le premier groupe dissident (ou splinter) suivant l’apostasie fut ThePhiladelphia Church of God ou l’Église Philadelphienne de Dieu (PCG). Cette organisation, s’appuyant sur le nom “Philadelphie,†dont la plupart n’avait besoin d’entendre rien d’autre pour faire confiance à son leader, Ă©ventuellement, devint le foyer pour plusieurs milliers de personnes qui choisirent ce groupe, les aideraient à “tenir ferme†à toute la vĂ©ritĂ©. Ce groupe suivait un soi-disant prophète, qui se nomma lui-mĂªme prophète, dĂ©clarant qu’il Ă©tait “Ce Prophète†de DeutĂ©ronome 18:15, dont toute l’Église avait dĂ©jà reconnu Ăªtre JĂ©sus Christ. Cet homme s’appropria aussi plusieurs autres noms et titres rĂ©servĂ©s et appartenant à Dieu. MĂ©langeant presque toutes les prophĂ©ties, grandes et petites, mais plusieurs frères ont dĂ©jà quittĂ© sa terrible influence destructive, malheureusement, d’autres continuent d’endurer le cycle douloureux de dĂ©sillusionnement de cette organisation.

Deux annĂ©es plus tard, en DĂ©cembre 1991, un autre homme quitta pour former la relativement petite organisation appelĂ©e Church of the Great God ou l’Église du Grand Dieu (CGG). Cet homme dĂ©clara que l’Oeuvre de l’Église Ă©tait terminĂ©e et que M. Armstrong avait erronĂ©ment mit trop d’emphase sur la prĂ©dication de l’évangile. Et comme rĂ©sultat, il ne produisait plus aucun dans la Grande Mission, et Ă©tant plein d’erreurs, avec le temps, plusieurs centaines de personnes allaient et venaient de ce groupe. Et c’est restĂ© tel quel, un petit groupe, jusqu’à ce jour.

en Janvier 1993, un troisième groupe se forma, The Global Church of God ou l’Église Globale de Dieu (GCG). Plusieurs milliers de membres se rasemblèrent assez vitement, sous le leadership d’un auto-proclamĂ© “sĂ©nior Ă©vangĂ©listeâ€, qui ultimement, retint moins de vĂ©ritĂ© que le premier groupe, mais il ne prit pas de titre appartenant à Christ. Cette organisation se scinda en 1998, et à partirde ce moment, elle prit pour nom Living Church of God ou l’Église Vivante de Dieu (LCG). Ce groupe continua de perdre la vĂ©ritĂ© avec le temps, et n’est jamais retournĂ© à son nombre original de dĂ©part.

Comme une note intĂ©ressante, ce fut avec le groupe de GCG que j’ai fait parti au mois de Mars 1993, croyant à la promesse initiale du leader de ne jamais compromettre avec les doctrines enseignĂ©es par M. Armstrong. Reconnaissez que les deux premiers groupes dĂ©crits plus haut, ne furent mĂªme pas une option à considĂ©rer, après avoir continuĂ© pour un certain temps dans WCG enseignant la vĂ©ritĂ© sans compromettre, et essayant mĂªme d’avertir les gens autant que possible, jusqu’au moment oĂ¹ WCG me remercia de mes services parce que je refusair d’accepter et d’enseigner le matĂ©riel des Protestants. Je choisis alors de joindre GCG jusqu’en Mai 1999, lorsque cela devint absolument clair que ses leaders ne reconnaitraient jamais toutes les doctrines enseignĂ©es par M. Armstrong. Je l’explique en dĂ©tail dans ma biographie.

En Mai 1995, le plus gros des groupes dissidents se dĂ©tacha de WCG, il s’appelait the United Church of God, ou l’Église Unie de Dieu (UCG). Il comprenait plusieurs centaines de ministres et certains “leadersâ€sĂ©niors de WCG, et près de 20,000 membres à son commencement. Ce dernier groupe à partir de WCG, après avoir vu plus de 300 changements doctrinaux, s’organisèrent sous le leadership d’un comitĂ© Ă©lu, qui à son tour, choisirent un leader Ă©lu (un prĂ©sident) pour diriger leur organisation. MĂªme si cette organisation a plus de membres que tous les autres groupes mit ensemble, il a et de loin, le moins de vĂ©ritĂ©.

En 1998, UCG a aussi subit une crise majeure en se séparant, perdant approximativement 2,000 membres, lorsque le président de l’Église lors de son expulsion de son poste, décida de commencer sa propre Église. Tout comme GCG, cette séparation fut essentiellement une bataille de pouvoir entre deux factions du comité élu, et cette bataille n’avait aucun lien avec des doctrines. Ces deux plus grands groupes continuèrent de subir de plus petites séparations tout en perdant leurs membres.

Tout comme la majoritĂ© qui resta dans Sardes, UCG ayant commencĂ© avec beaucoup de fausses doctrines dĂ©jà en place, peut aussi bien sortir du Christianisme bientĂ´t. C’est parce que le ministère et les adeptes continuent d’inventer et d’accepter de faux enseignements, et le peu de ce qui reste de vĂ©ritĂ© est en train dâ€™Ăªtre diluĂ©. La marche de retour au monde de cette organisation continue d’accĂ©lĂ©rer très rapidement, mĂªme au-delà des prĂ©dictions les plus libĂ©rales.

PCG a aussi subit plusieurs sĂ©parations, probablement plus qu’aucun autre groupe, souvent à cause d’une administration et un gouvernement rĂ©ellement tyrannique, dictatorial, mais plus souvent à cause des interprĂ©tations non-bibliques frĂ©quentes et douteuses des “nouvelles Apocalypses,†de son leader, similaires à ce que Ellen G. White professait à l’Église Adventiste du Septième Jour. Et les “petits groupes dissidents†qui le laissent, invariablement, tombent dans les mĂªmes erreurs confuses de comprĂ©hension sur les points de prophĂ©ties les plus Ă©videntes.

Le rĂ©sultat de tout cela a Ă©tĂ© que LCG et quelques autres plus petits groupes, gĂ©nĂ©rallement, en vinrent à se regarder comme Ă©tant les meilleures “optionsâ€, ou comme Ă©tant les “vrais survivants de Philadelphieâ€, se croyant plus balancĂ©s, aimables et “capables de croitre†plus que PCG, et plus zĂ©lĂ©s et doctrinallement plus fidèles qu’UCG.

Tous ces groupes, grands et plus petits, oublièrent que l’Église de Christ est unie, une organisation qui n’est pas divisĂ©e, sous le gouvernement de Dieu, et qu’elle enseigne toutes les doctrines de la Bible et qu’elle accomplit la Grande Mission comme la Bible la rĂ©vèle et comme M. Armstrong l’enseigna à l’Église.

Des adorateurs, pas seulement des adeptes

L’apostasie a prouvé qu’elle pouvait exposer toutes sortes de mauvaises pensées présentes dans l’Église. Par exemple, et cela devint un sérieux problème, qu’il y avait des frères qui démontrèrent qu’ils n’étaient pas des adeptes de ce que M. Armstrong enseigna (I Cor. 4:16; 11:1), mais qu’ils étaient de ceux qui l’adoraient sans le savoir.

Quelques uns des frères qui ont “survĂ©cus†à l’apostasie, prouvèrent qu’ils n’étaient pas plus diffĂ©rents que les Catholiques, dans ce sens qu’ils sont tombĂ©s dans une sorte d’adoration involontaire de la personne de M. Armstrong, au lieu de continuer à adorer God tout en tenant aux doctrines que M. Armstrong fut enseignĂ©es par le Christ. Juste comme les Catholiques dĂ©clarent regarder vers Marie, mais en rĂ©alitĂ©, c’est elle qu’ils adorent, au lieu d’adorer Dieu et Christ, ces anciens membres de WCG semblent avoir besoin d’une reprĂ©sentation physique, une idole humaine, dans le but de pratiquer leur religion. Encore, virtuellement presque personne ne semble capable de voir cela en et par eux-mĂªmes.

Certaines personnes qui assistaient avec WCG ont aussi quittĂ© et formĂ© une variĂ©tĂ© de petits groupes ou “sliversâ€, ou alors, ils restèrent chez eux, Ă©coutant les cassettes de M. Armstrong et rien d’autre. Ces gens là, cessèrent de croitre. Les circonstances affectèrent cette faction (ou catĂ©gorie) particulière de l’extrĂªme droite. De tels conservateurs extrĂªmes avaient besoin de focaliser sur une personne, pour les aider dans leur adoration, et cela les empĂªcha de continuer à accomplir l’œuvre que M. Armstrong accomplit en pratiquant les vĂ©ritĂ©s qu’ils avaient apprises de lui.

Ă€ cet Ă©gard, il est intĂ©ressant de noter que l’apĂ´tre Jean a mit par Ă©crit un principe qui s’applique à cette sorte de pensĂ©e. Notez: “Mais l’heure vient, et elle est dĂ©jà venue, oĂ¹ les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vĂ©ritĂ©; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. dieu est esprit, et il faut que ceux qui L’adorent, l’adorent en esprit et en vĂ©rité†(Jean 4:23-24).

Ă€ la fin, l’apostasie produisit un Ă©tonnant rĂ©pertoire de pensĂ©es erronnĂ©es, de doctrines erronnĂ©es, d’administrations erronnĂ©es, d’idĂ©es erronnĂ©es, de focalisations erronnĂ©es, et de conduites erronnĂ©es La nature humaine avait Ă©tĂ©`libĂ©rĂ©e, et il n’y avait plus rien pour la retenir: des enseignants rebelles, de faux enseignants, des beaux-parleurs, des hobbyistes religieux, de faux prophètes, des coupe-gorge, des opportunistes, des politiciens, des troubles-fĂªtes, des rapporteurs, des dĂ©magogues et des imposteurs de toutes espèces qui Ă©mergèrent d’une manière permanente pour prendre leur place dans l’environnement de l’ère finale. Toutefois, nous verrons que les “vrais adorateurs†auxquels Jean fit rĂ©fĂ©rence, ont survĂ©cus!

Définir Laodicée

Les LaodicĂ©ens sont mieux dĂ©crits comme ceux qui gardent, observent, quelques unes des lois de Dieu. Mais, la majoritĂ© des membres sont incapables de rester dans une seule organisation, ces frères retiennent un mĂ©lange de vĂ©ritĂ©s et d’erreurs, une comprĂ©hension hybride. En fait, ils ont dĂ©laissĂ© l’arbre de la vie pour retourner à l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

En rĂ©sumĂ©, le leadership incorporĂ© de WCG et leurs adeptes, ont complĂ©tement quittĂ© la vĂ©ritĂ©, et par consĂ©quent, en en devenamnjt une Ă©glise morte. Avant de continuer, et avant de comprendre tout ce qui est arrivĂ© ensuite, il est important de reconnaitre que deux genres de personnes quittèrent WCG; celles qui dĂ©montraient une pensĂ©e LaodicĂ©enne et celles qui dĂ©montraient une penssĂ©e Philadelphienne, un dĂ©sire de ne pas compromettre avec la vĂ©ritĂ©! Croire diffĂ©rent de cela est de croire que WCG fait encore partie de LaodicĂ©e. Alors, ces frères ayant des intĂ©rĂªts diffĂ©rents, mais initallement de la mĂªme condition gĂ©nĂ©rale! Furent forcĂ©s de sortir au mĂªme moment ou presque. Comme nous venons de l’expliquer, ce processus de dĂ©part de WCG continua à travers les annĂ©es 90.

Pour bien comprendre l’ère LaodicĂ©enne, une rĂ©fĂ©rence à Apocalypse 3:10-11, ayant rapport à Philadelphie, est nĂ©cessaire. Notez: “Parce que tu as gardĂ© la parole de la persĂ©vĂ©rance en Moi, Je te garderai aussi à l’heure de la tentationqui va venir sur le monde entier, pour Ă©prouver les habitants de la terre (v. 10). Je viens bientĂ´t. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne†(v. 11).

Le verset 10 a à voir avec l’avertissement de Christ à Ses serviteurs au sujet d’échapper les terribles calamitĂ©s à Ă©choir sur ce monde dans un très proche futur, la Grande Tribulation prophĂ©tisĂ©e, et le Jour de l’Éternel.

Le verset 11, le commandement de “Retenir ce que tu as,†s’applique au peuple de Dieu à travers tous les Ă¢ges, mais plus spĂ©ciallement à ce moment prĂ©cis, lorsque les pressions sont telles que cette instruction avait à Ăªtre rĂ©pĂ©tĂ©e avec une emphase! Christ exhorte ceux de Philadelphie de rester fidèles jusqu’à ce qu’Il “vienne bientĂ´t!â€

La promesse dâ€™Ăªtre gardĂ© à “l’heure de la tentation [tribulation]†(Apo. 3:10) s’applique au restant de Philadelphie qui continue à persĂ©vĂ©rer à travers l’ère de LaodicĂ©e. Ceux qui demeureront rĂ©ellement fidèles, seront protĂ©gĂ©s durant la Grande Tribulation, ou de “l’heure de la tentationâ€!

L’histoire complète

Rappelez-vous -vous les diffĂ©rentes classes d’Ébionites qui existaient dans l’ère de Smyrne. Il y avait ces anciens NazarĂ©ens qui maintenaient les enseignements des apĂ´tres à la lettre. Ils Ă©taient peu en nombre, et ils Ă©taient mĂ©prisĂ©s par la majoritĂ© qui avait rejetĂ© la loi de Dieu. La majoritĂ© les accusait de causer de la division en ne participant pas et en n’acceptant pas avec eux, à leurs croyances. Le plus gros groupe Ă©tait les libĂ©raux qui en suivant des leaders comme Marcus, Ă©taient ouverts aux compromis, adoptant vitement les dernières tendances intellectuelles, dans leur cas, le Gnosticisme. De la mĂªme manière, les fidèles QuartodĂ©cimiens d’Asie Mineure furent trahis par la majoritĂ© â€œĂ©clairĂ©e intellectuellement†qui abandonnèrent la vĂ©ritĂ©. De l’autre cĂ´tĂ© du spectrum, il y avait ceux qui semblaient Ăªtre plus confortables avec un code PharisaĂ¯que de croyances dans un atmosphère de despotisme.

L’histoire se rĂ©pète elle-mĂªme, revenant à son point de dĂ©part, après avoir fait un cercle! De telles situations du passĂ© historique de l’Église reviennent hanter la dernière ère de l’Église, au vingtième siècle. Comme Salomon a dit: “...il n’y a rien de nouveau sous le soleil†(Eccl. 1:9). Le peuple de Dieu continue de faire les mĂªmes erreurs depuis des gĂ©nĂ©rations, des siècles et des millĂ©naires, et cela fut prophĂ©tisĂ© dâ€™Ăªtre le cas pour la fin de cet Ă¢ge.

La Grande Tribulation est la seule chose qui rĂ©veillera ces gens, et seulement la moitiĂ© d’eux! (Matt. 25:1-12). Dieu aime ces frères et Son plan est ce dernier essai pour les sauver. Ceux qui rĂ©pondre à Christ lorsqu’Il frappe à la porte des coeurs, (à travers Ses serviteurs), seront pris au Lieu de SĂ©ciritĂ© avant que la Tribulation ne commence.

Le peuple décide

Le mot LaodicĂ©e signifie “le peuple règne, juge ou dĂ©cide.†Les divisions doctrinales qui caractĂ©risent ce dernier Ă¢ge, ces faux enseignements sans fin qui ont sĂ©parĂ© le peuple de cette ère en plusieurs diffĂ©rents groupes compĂ©titifs, rĂ©flĂ©tant combien le peuple règne, exclus le règne de Christ parmi Ses frères à l’extĂ©rieur de sa fidèle Église.

Nous avons vu que la dernière ère de l’Église des LaodicĂ©ens est dĂ©crite par Christ comme “malheureux, misĂ©rables, pauvre, aveugle et nu.†Christ a aussi dit que cette ère est “...ni froid ni bouillant (autrement dit, tiède)†et qu’elle manquait de zèle (Apo. 3:14-22). Ce passage dĂ©crit l’offre de Christ à tous ceux qui ont retenu une partie de la vĂ©ritĂ©. Cette dernière ère est maintenant dominante, et elle restera ainsi jusqu’au Retour de JĂ©sus Christ.

Christ est hors de toutes les organisations oĂ¹ les gens dĂ©cident par eux-mĂªmes des doctrines. (Les Philadelphiens retiennent toute la vĂ©ritĂ© parce qu’ils sont dĂ©cidĂ©s à ce qu’“aucun homme ne prenne leur couronne†(Apo. 3:11). Dans Apocalypse 3:20, Il dit à tous ceux qui sont dans cette ère: “Voici, Je Me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez luiâ€. Il “appelle†personnellement chacune de Ses brebis “par leur nom†hors du danger (Jean 10:3-5), pas seulement du danger physique, mais du vrai danger de perdre leur existence spirituelle, et Ă©ternelle.

Pour les anciens membres et pour ceux qui, autrement Ă©taient affiliĂ©s avec WCG, mon livre: “Pour oindre tes yeux, l’avertissement de Christ à Son peuple“, offre beaucoup plus de dĂ©tails au sujet de cette transition de l’ère de Philadelphie à LaodicĂ©e. Ce livre vital fut Ă©crit pour tous ceux qui sont intĂ©ressĂ©s à se sortir de leur condition affectant cette ère finale.

JĂ©sus continuera d’appeler les LaodicĂ©ens “par leur nom†et frappera à leur porte jusqu’au temps de la fin. Malheureusement, la majoritĂ© de cette ère continuera à le rejeter et ne lui permetteront pas de “les conduire†hors du danger auquel ils feront face dans la Grande Tribulation prophĂ©tisĂ©e, et qui viendra bientĂ´t sur un monde qui ne s’en doute pas du tout (Luc 21:34-36)!

Une coexistence paisible

Juste comme M. Armstrong s’effoça de vivre paisiblement tout en cĂ´toyant l’ère de Sardes, et ne voulant aucun tort, nous essayons de vivre paisiblement (Philadelphie signifie “amour fraternelâ€) tout en cĂ´toyant l’ère de LaodicĂ©e, et ne leur voulons aucun tort. Nous espĂ©rons et prions pour que beaucoup plus se rĂ©veilleront à l’avertissement de Christ et sortiront de cette ère, et nous nous efforçons de les avertir de ce qui viendra bientĂ´t.

Toutefois, ce livre n’a pas Ă©tĂ© Ă©crit spĂ©cifiquement aux plus faibles frères. C’est pour instruire les nouvelles personnes que Dieu appelle maintenant (celles qui entendent la vĂ©ritĂ© pour la première fois). Mais il doit inclure la description des choses pertinentes à chacune des ères de l’Église pour mieux comprendre les rĂ©cents Ă©vènements dans la vraie Église, et pour Ă©viter les mĂªmes chutes et pièges dans lesquels beaucoup sont tombĂ©s! Maintenant, nous pouvons focaliser sur l’endroit prĂ©sent de la vraie Église.

Chapitre Treize – Quelques uns restent fidèles—L’Église de Dieu RestaurĂ©e

Plusieurs personnes nous écrivent nous demandant qui et ce que nous sommes. En fait ce qu’elles demandent c’est: Qu’est que l’Église de Dieu Restaurée (RCG)? La réponse est: l’Église dont je suis le Pasteur Général.

L’organisation avec laquelle vous Ăªtes en contact maintenant, est unique dans tous les sens, diffĂ©rente de toutes les autres sur terre. C’est l’organisation dont les membres sont dĂ©vouĂ©s et laissent leur lumière briller dans un monde qui en a dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin! Ce chapitre raconte l’histoire d’une Église motivĂ©e par une profonde conviction, qui provient de la comprĂ©hension que le bonheur est une rĂ©alitĂ© qui peut Ăªtre atteint maintenant, et qu’un merveilleux monde va bientĂ´t venir sur cette terre pour toutes les nations!

Deux histoires

En 1979, un journaliste contacta un pasteur servant dans une grande congrĂ©gation dans le nord-est des États-Unis, demandant une entrevue avec le pasteur et la possibilitĂ© d’assister aux services. Le reporter devait produire un article comme rĂ©sultat de l’interview et aussi de ses impressions du services auxquels il assistait. Ă€ ce temps là, l’Église bĂ©nĂ©ficiait d’une attention nationale, et la plupart Ă©tait au courant de ses croyances.

Toutefois, l’article promis pour l’édition du Dimanche après-midi n’a jamais paru. Se demandant pourquoi, le pasteur appela le journaliste, qui confessa qu’il voulait au tout dĂ©but accusĂ© l’Église comme Ă©tant un culte, mais il avait changĂ© d’idĂ©e, et il ne voulait plus. Lorsque le pasteur lui demanda pourquoi, il expliqua que lorsqu’il vit autant de figures souriantes et de gentillesse de la part des gens à son Ă©gard, cela le dĂ©sarma complĂ©tement. Et c’était la raison pour laquelle il changea d’idĂ©e et abandonna l’article.

Cette Église a aussi tenu la plus grande convention multi-centre au monde avec plus de 120 sites partout sur toute la terre. Là, oĂ¹ ses membres s’assemblaient, cela donnait une impression Ă©norme, Une exemple: La Patrouille d’État de la Georgie assignĂ©e au site de la convention à Jekyll Island, Georgie, indiqua que plus de 10,000 membres de l’Église là, Ă©taient beaucoup plus facile à administrer qu’une centaine d’officiers de police s’assemblant pour une convention tout près.

La coopĂ©ration des participants et le fait que l’Église pourvoyait ses propres officiels pour la sĂ©curitĂ© et les aides aux stationnements, ont fait que la demande d’attention et d’intervention de la part des Patrouilleurs de l’État Ă©tait minimal. Toutes les autres conventions, (incluant celle des officiers de police) requerraient substantiellement plus de patrouilleurs, et plus de problèmes et de difficultĂ©s à rĂ©soudre pour les maintenir en ordre.

Invariablement, les journalistes autour du monde notèrent que ces conventions Ă©taient un dĂ©lice à couvrir. Ils Ă©taient ravis de voir autant de nombreuses familles avec de bonnes manières et de bons comportements entrant dans les centres de congrès locaux. “Sans prĂ©tentions,†“des gens ordinaires,†“heureux†et “des gens sincères radiant une paix intĂ©rieureâ€, Ă©taient des termes souvent employĂ©s pour dĂ©crire les gens de cette Église. Pourquoi cela est-il manquant aujourd’hui dans ce monde? Qu’est-ce que ces gens savaient que personne d’autre ne savait pas? Y a-t-il quelque chose de cachĂ© que nous ne voyons pas?

Un désir universel

Tous les gens dĂ©sirent une vie heureuse, abondante, paisible, regardons à quelques points importants:

  • Combien, actuellement, peuvent bĂ©nĂ©ficier de cette sorte de vie merveilleuse? La connaissance explose! L’humanitĂ© a produit d’étonnants avencements matĂ©riels. Des dĂ©couvertes dans la science et la technologie n’ont jamais Ă©tĂ© plus grandes et nombreuses.
  • Mais est-ce que les inventeurs ont Ă©tĂ© capables d’amener une vie heureuse et abondante pour tout le monde?
  • Est-ce que l’explosion de l’éducation et la connaissance a amener tout cela?
  • Est-ce que la religion a rĂ©ussi à produire des vies abondantes, paisibles universellement?
  • Est-ce que les gouvernements ont trouvĂ© des rĂ©ponses aux plus grandes questions de l’humanitĂ©?
  • Est-ce que les hommes d’état donnent des exemples conduisant aux voies qui conduisent et produisent le vrai bonheuret la paix?

La rĂ©ponse à toutes ces question est clairement NON! Mais, les vraies rĂ©ponses claires sont absentes!

De vastes nouvelles frontières pour rĂ©pendre la connaissance scientifique n’ont pas produites le bonheur que les leaders et les scientifiques ont prophĂ©tisĂ© qu’ils accompliraient. Ni les inventions et les gadgets pour sauver du temps et des efforts aux gens en leur permettant de “profiter plus de ces choses†ne se sont produits non plus. Ă€ la place, des maladies mentales, de la solitude, des stress Ă©levĂ©s, du dĂ©sespouir et des suicides, des meurtres et une augmentation apparente de la violence, l’abus dans les drogues, en fait, une multitude de moyens sont inventĂ©s tous les jours!

Le monde est rempli de problèmes, de maladies, de pollution, de pauvretĂ©, d’ignorance, de confusion religieuse, de guerres, de terrorisme, de crimes, de violence, de famines, d’immoralitĂ©, d’esclavage, d’oppressions, de bouleversements politiques et beaucoup plus. Comme le temps passe, survient plus de problèmes, pas moins! Aussi, les problèmes qui existent dĂ©jà vont collectivement en s’empirant au lieu de s’amĂ©liorer. Ă€ chaque occasion, l’homme a-t-il saccagĂ© et dĂ©truit tous les efforts pour rĂ©soudre ses plus grands problèmes?

Le mariage est sous attaque comme jamais auparavant. Survivra-t-il, le pourra-t-il? L’adultère explose. La vie de famille traditionnelle s’efface. La famille typique devient extincte. La plupart des gens ne sait pas d’oĂ¹ provient l’institution du mariage, et ils n’ont aucune idĂ©e pourquoi, ou s’il est mĂªme nĂ©cessaire.

Mais il y a une façon nqui produit le véritable bonheur et la vraie paix durable. Quelques personnes ont découvert une façon de vivre qui produit la joie, le bonheur, la paix, la prospérité, le vrai succès, et la satisfaction de soi. Mais ce ne sont que quelques personnes. Pourquoi? La réponse se trouve dans une loi de base.

Une grande loi invisible

Il y a plusieurs lois qui gouvernent la vie. Par exemple, tout le monde comprend la loi de la gravitĂ©. Tous reconnaissent que s’ils brisent cette loi, elle pourrait les “briserâ€. Si quelqu’un Ă©chappe accidentellement une brique sur son pied, le rĂ©sultat pourrait Ăªtre un ou des os de brisĂ©(s). Si un parachutiste saute d’un avion, et que le parachute ne s’ouvre pas, le rĂ©sultat est la mort certaine. Cela est facile à comprendre.

Voici quelques exemples qui sont seulement moins Ă©vidents, mais qui sont tout aussi vrais. Si une personne est continuellement malade, il est Ă©vident que des lois de la santĂ© (bonne diète, assez d’exercices ou suffisamment de sommeil, etc.) sont brisĂ©es. Une mauvaise santĂ© a plus qu’une ou plusieurs causes. Si un mariage se terminĂ© par un divorce, on peut aussi attribuer cela à une ou plusieurs causes: un manque de communication, des difficultĂ©s financières, la mort d’un enfant, des problèmes sexuels, des insatisfactions au sujet de l’emploi, etc. Si un conducteur est arrĂªtĂ© sur le cĂ´tĂ© de la route pour ivresse au volant, ce n’est pas difficile de voir la cause de cette arrestation.

MĂªme si la majoritĂ© des gens n’ont jamais associĂ© la “cause et l’effet†comme une loi immuable gouvernant presque chaque action dans la vie, ils reconnaissent que c’est gĂ©nĂ©rallement, un principe à l’oeuvre dans certaines circonstances.

Chaque effet peut Ăªtre retracĂ© à une ou plusieurs causes. Des grossesses non dĂ©sirĂ©es ou non voulues, des crimes, des toxicomanies, des faillites et un millier d’autres effets, peuvent tous Ăªtre reliĂ©s à des causes spĂ©cifiques. CrĂ©ez votre propre liste. Vous pourrez la trouver sans fin.

Pourquoi l’homme ne peut voir cette loi à l’oeuvre lorsqu’il regarde au monde en gĂ©nĂ©ral? Et pourquoi mĂªme la religion ignore cette relation importante entre la cause et l’effet? Il y a une cause cachĂ©e derrières les conditions mondiales et ses habitants.

Toutefois, il y a des gens Ă©parpillĂ©s autour du monde, vivant une vie heureuse, abondante, ces gens ont un but dans leurs vies, mais ce n’est pas à cause de la chance,, c’est parce qu’il y a une cause à leur vie heureuse et abondante. La grande majoritĂ© des gens ignorent cette cause! Et ils ne voient que les effets!

La façon de vivre de Dieu

La cause de tous les problèmes, implique la façon de vivre de chacune des personnes. Ces gens Ă©parpillĂ©s dont nous avons discutĂ©s plus haut, sont ceux qui sont membres de l’Église de Dieu, connue aujourd’hui comme RCG. Chaque membre s’est dĂ©vouĂ© à vivre le Christianisme!

On peut dire qu’il y a deux diffĂ©rentes façons de vivre. La première est mieux dĂ©crite comme la façon de “donnerâ€, c’est la façon d’aimer, la façon altruiste de la voie de Dieu! L’autre, c’est l’opposĂ©, c’est la façon de “prendreâ€, la façon de l’égocentrisme, la façon de ce monde, la voie de Satan. Depuis 6000 ans, l’humanitĂ© a vĂ©cu selon ses propres voies, selon la voie de prendre.

La plupart des gens aiment les plaisirs de la vie et accumulĂ© des biens physiques. Comme dit l’expression populaire: “La vie est comme une course à savoir qui peut accumuler le maximum de biens avant de mourir.†Cela peut Ăªtre vrai pour ce monde, mais ce n’est pas le cas de la façon de vivre pour les ChrĂ©tiens.

Christ enseigna: “...Il y a plus de bonheur à DONNER qu’à recevoir†(Actes 20:35). Pratiquer cette façon de vivre conduit à l’abondance, la paix, la prospĂ©ritĂ©, le bonheur et la joie que tous recherchent. RCG suit la mĂªme voie que Christ et les apĂ´tres originaux enseignèrent. Les lois spirituelles de Dieu rĂ©sumĂ©es par les dix commandements, peuvent Ăªtre sĂ©parĂ©es en deux catĂ©gories:

  • (1)-L’amour envers Dieu. DĂ©crit dans les quatre premiers commandements. Christ les rĂ©suma dans Matthieu 22:37: “...tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton Ă¢me, et de toute ta pensĂ©e.†Et,
  • (2)-l’amour envers le prochain. DĂ©crit dans les six derniers commandements: “...tu aimeras ton prochain comme toi-mĂªme†(vs. 39).

Pratiquer, vivre! La voie de Dieu est la CAUSE qui produit le bonheur, la joie, la paix, l’abondance, la santĂ©, de ceux qui sont dans cette Église. Chaque membre, possĂ©dant le Saint Esprit, est dĂ©diĂ© à vivre cette façon de vivre de donner, la façon de vivre de D ieu. RCG est un corps uni de personnes, qui focalisent à faire une diffĂ©rence dans la vie des individus. Ce corps uni de croyants dĂ©diĂ©s à aider les autres, à leur enseigner cette mĂªme voie.

Le bonheur que les vrais Chrétiens expérimentent n’est pas superficiel, un faux bonheur. Il est ressentit profondément dans la vie de chaque membre. Pourquoi? Parce que le fait de pratiquer cette façon de vivre de Dieu produit cela! En fait, la Bible est littéralement remplie avec des passages au sujet de la joie et du bonheur, mais très peu de personnes connait ces passages.

Dieu, le CrĂ©ateur de toute vie sur terre, donna à l’humanitĂ© des Instructions dĂ©taillĂ©es. Un manuel contenant de l’information vitale, expliquant d’oĂ¹ nous venons, pourquoi nous sommes et oĂ¹ nous allons (ou notre ultime destinĂ©e). MĂªme si tous les manuels et livres des hautes institutions d’enseignements instruisent aux Ă©tudiants comment gagner financièrement leurs vies.

Le CrĂ©ateur de l’homme lui enseigne comment vivre sa vie, à travers Sa Parole, la Sainte Bible. Le peuple de Dieu est dĂ©diĂ© à observer Sa Parole, à Lui obĂ©ir, et à vivre selon Sa façon de vivre et selon chaque principe qui en dĂ©coule. Ils vivent selon ces enseignements et ces principes et expĂ©rimentent les effets dans leurs vies, maintenant, d’heureux mariages et d’heureuses familles, des vies productives et des carrières enrichissanhtes, une satisfaction d’accomplissements.

Mais qu’en est-il du reste du monde? Pourquoi y a-t-il autant de méchanceté aujourd’hui? Pourquoi y a-t-il plus de crimes, d’arrestations, de révoltes, de guerres et de violence? Pourquoi est-ce que l’immoralité explose? Pourquoi la moitié des mariages aujourd’hui échouent? La civilisation a complétement perdu, ignoré, la connaissance!

La connaissance fut perdue

L’humanitĂ© a perdu la connaissance de la façon divine de vivre. L’homme ne connaĂ®t pas la raison de son existence, pas plus qu’il ne sait ce qu’il est, ni oĂ¹ il va. La sociĂ©tĂ© ne comprend plus ce qui apporte le bonheur et la joie. Elle ne connaĂ®t pas le chemin de la paix (Rom 3:17; És 59:8). Pourquoi?

Aussi simpliste que cela puisse paraĂ®tre, la cause de tous les troubles de l’humanitĂ© est apparue dans le jardin d’Éden. Dieu avait crĂ©Ă© toutes choses et avait aussi enseignĂ© à Adam à distinguer ce qui Ă©tait bien et ce qui Ă©tait mal, mais Adam a insistĂ© pour dĂ©cider lui-mĂªme ce qui Ă©tait bien ou mal. L’humanitĂ© a pris la mĂªme dĂ©cision qu’Adam et a suivi les mĂªmes voies, et elle est misĂ©rable depuis ce temps-là.

Le monde a perdu de vue la dĂ©cision qu’Adam et Ăˆve ont prise. Ils avaient choisi de ne pas manger du fruit de l’Arbre de Vie, ce que Dieu leur avait dit qu’ils pouvaient faire librement. Ils ont plutĂ´t choisi de manger du fruit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. Depuis, l’humanitĂ© a suivi cette voie, la voie de prendre.

Voilà ce qui explique un monde moderne rempli de troubles, de maux et d’erreurs! La connaissance et la comprĂ©hension des voies de Dieu ont Ă©tĂ© perdues.

Entre la Création et le premier avènement de Jésus-Christ, seulement quelques personnes ont suivi les instructions de Dieu en ce qui regarde le bien et le mal. Abel, le fils d’Adam choisit la bonne façon de vivre. Plusieurs générations plus tard, Énoch marcha aussi avec Dieu. Son arrière-petit-fils, Noé, fut le seul de sa génération qui suivit Dieu. Son fils Sem suivit ses traces. Peu après le Déluge, il y eut Abraham, le père des fidèles. Suivirent ensuite Isaac, Jacob et Joseph.

Ă€ l’époque de MoĂ¯se, Dieu suscita Sa nation, IsraĂ«l. Il conclut une alliance avec les IsraĂ©lites, mais peu après ils se rebellèrent. Pendant que Dieu enseignait aux IsraĂ©lites à suivre Sa voie, ceux-ci Le rejetèrent. Quant au reste de l’humanitĂ©, elle continuait de vivre de la mĂªme façon qu’avaient choisie Adam et Ăˆve.

Voilà ce qu’était le monde avant Christ, un monde oĂ¹ seulement quelques personnes marchèrent avec Dieu. Pratiquement tous s’étaient rebellĂ©s et la connaissance de la voie divine a Ă©chappĂ© à la grande majoritĂ©. C’était un monde qui avait besoin d’un Sauveur afin de le rĂ©concilier avec son CrĂ©ateur. C’est pendant cette pĂ©riode que plusieurs prophètes apportèrent la bonne nouvelle d’un Messie à venir porteur d’un Message pour le monde.

Le Messager et Son message

JĂ©sus est venu non pas pour sauver le monde et rĂ©gner comme roi à Son Ă©poque, mais bien en tant que Messager avec un message particulier. Son Message, c’était l’Évangile, la bonne nouvelle du futur royaume de Dieu.

Pour pouvoir annoncer le prochain royaume de Dieu, Christ devait d’abord vaincre Satan, le dieu de ce monde. Cela Lui permettrait de Se qualifier afin de remplacer Satan et devenir Roi dans le royaume à venir.

Il vint Ă©galement afin de rĂ©concilier l’humanitĂ© avec le Père. Ă€ l’instant oĂ¹ Adam et Ăˆve ont rejetĂ© Dieu, l’humanitĂ© n’a plus eu accès à Lui, ni à la connaissance sur la voie de donner qui procure toutes les bonnes choses de la vie. Christ Ă©tant parfait, donna Sa vie pour l’humanitĂ©. Par Son sacrifice, Sa mort, il paya l’amende pour les pĂ©chĂ©s de tous.

Le royaume que Christ a annoncĂ© est en fait un gouvernement mondial dirigĂ© par le Dieu tout-puissant qui doit apparaĂ®tre bientĂ´t. Ce gouvernement dirigera toutes les nations et apportera une paix et une prospĂ©ritĂ© sans fin. Ce message de l’évangile disait en fait qu’après le repentir et la foi, les gens pouvaient devenir les enfants engendrĂ©s de Dieu. Puis, après avoir vĂ©cu une vie de victoires, de croissance et de don, ces enfants engendrĂ©s naĂ®traient à nouveau et entreraient dans le royaume de Dieu.

La naissance de l’Église et l’Oeuvre de Dieu

JĂ©sus savait et a enseignĂ© à Ses disciples qu’Il ne pouvait rien faire par Lui-mĂªme. C’est l’Esprit de Dieu qui le rendait capable de faire ce qu’Il faisait. Avant de monter au ciel, Christ dit à Ses disciples qu’Il leur enverrait le Saint-Esprit.

Cet Ă©vĂ©nement qui constituait le dĂ©but de l’Église de Dieu eut lieu en 31 apr. J.-C. JĂ©sus nous dit ce que cela sous-entendait: «Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes tĂ©moins à JĂ©rusalem, dans toute la JudĂ©e, dans la Samarie, et jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre». Dieu donna ensuite Son Esprit à 120 disciples.

C’est aussi le moment oĂ¹ commença l’Oeuvre de Dieu. Annoncer au monde l’évangile, la bonne nouvelle du prochain royaume de Dieu, le vĂ©ritable Ă©vangile a toujours Ă©tĂ© l’oeuvre de Dieu. DotĂ© du Saint-Esprit, le peuple de Dieu avait maintenant la capacitĂ© d’accomplir Sa mission.

JĂ©sus a dit: «Je bĂ¢tirai Mon Église». Cela dĂ©passe le seul fait de la fonder, la faire croĂ®tre et en prendre soin. Il existe un dessein transcendant pour l’Église que Christ a bĂ¢tie.

L’Oeuvre de Dieu, la Mission

L’Église de Dieu a une mission à remplir. Chaque membre est appelĂ© à faire partie d’une oeuvre divine emballante.

Cette mission, qui est une oeuvre d’amour, comprend deux mandats. Le premier est celui de Marc 16:15: «Allez par tout le monde, et prĂªchez la bonne nouvelle à toute la crĂ©ation». Le second mandat est de paĂ®tre le troupeau de Dieu, fournir à chaque membre de l’Église de Dieu suffisamment de nourriture spirituelle (Jean 21:15-17). Au fur et à mesure qu’ils sont nourris, ils croissent spirituellement, ce qui leur permet de servir et de se consacrer davantage à l’accomplissement du premier mandat.

Accomplir ce premier mandat est bien plus compliquĂ© aujourd’hui que cela ne l’était à l’époque des premiers apĂ´tres. Par contre, enseigner à lâ€™Ă¢ge de l’information est plus excitant. Des quantitĂ©s incommensurables de connaissances voyagent à des vitesses faramineuses. Comprise dans toute cette information, nous retrouvons la connaissance de la façon divine de vivre. RCG restaurĂ©e propage l’évangile à une vitesse fulgurante et avec une efficacitĂ© encore inconnue jusqu’à maintenant. Un grand nombre de personnes peuvent aujourd’hui apprendre autant qu’elles le veulent, et quand elles le veulent. Il y a des millions de personnes à travers le monde qui apprennent de solides principes tirĂ©s directement de la Bible, ce qui les aide à vivre des vies plus heureuses et à Ăªtre de meilleurs citoyens.

RCG est une fontaine d’oĂ¹ jaillit la vraie connaissance dans ce monde dĂ©chirĂ© et en combat constant avec des maux sans cesse croissants.

L’œuvre des pères du premier siècle

Sous la conduite des apĂ´tres, la croissance initiale de l’Église fut spectaculaire (3000 baptĂªmes le premier jour). Mais presque immĂ©diatement après la première gĂ©nĂ©ration de l’Église, l’oeuvre commença à faiblir. Elle perdit son Ă©lan à cause de la persĂ©cution romaine et des pressions exercĂ©es par la montĂ©e d’une Ă©glise diffĂ©rente.

Pendant le Moyen-Âge, l’oeuvre se stabilisa et l’avertissement qu’elle lançait au monde faiblit. Mais elle ne s’éteignit point. Christ avait promis que Son Église ne mourrait jamais. Tôt au 20ème siècle, alors que la vitalité de l’Église et de l’Oeuvre diminuait, une nouvelle ère vit le jour. Le moment était arrivé pour Dieu de proclamer au monde le message de la fin des temps.

Une nouvelle ère, une nouvelle vie

Ă€ l’automne de 1926, Dieu appela un homme du nom de Herbert W. Armstrong (HWA), (1892 – 1986)). Ce dernier dirigea l’Église pendant 52 ans à compter de 1933 alors qu’il fonda la Radio Church of God (renommĂ©e plus tard Église Universelle de Dieu).

Avec l’arrivĂ©e du 20ème siècle, le moment Ă©tait venu pour Christ de proclamer Son message au monde entier. Sous la direction de M. Armstrong, une nouvelle ère vit le jour, une ère qui ressemblait à celle du premier siècle. Elle Ă©tait remplie de vitalitĂ©, connaissait une Ă©norme croissance à travers toute la planète et se concentrait sur la nĂ©cessitĂ© d’enseigner et de vivre selon la voie du don. Remplie du Saint-Esprit de Dieu, elle Ă©tait dirigĂ©e par le Christ vivant qui en Ă©tait le Chef littĂ©ral. Avec le temps, Dieu rĂ©tablit toutes les connaissances qui avaient Ă©tĂ© perdues à travers les siècles. Inclus dans ces connaissances, on retrouvait le message essentiel du vĂ©ritable Ă©vangile.

Ce dernier, qui avait Ă©tĂ© supprimĂ© pendant des siècles, retrouvait maintenant sa vitalitĂ©. L’Oeuvre de Dieu explosait au-delà toute imagination. Les portes s’ouvraient pour permettre la proclamation de l’évangile, le message de Christ.

La croissance de WCG fut en moyenne de 30% par année pendant les35 premières années, de 1934 jusqu’en 1969. Cela permit au message de Dieu de se répandre partout dans le monde.

En 1934, l’émission The World Tomorrow fut diffusĂ©e pour la première fois. Elle eut un dĂ©but très humble, Ă©tant diffusĂ©e par une seule station radio de 100 watts. Elle en vint à Ăªtre diffusĂ©e par 400 stations de radio et de tĂ©lĂ©vision possĂ©dant un auditoire estimĂ© à 250 millions de personnes.

La Plain Truth (la Pure VĂ©ritĂ© anglaise), un magazine de bonne comprĂ©hension gratuit, a Ă©tĂ© publiĂ©e pour la première fois en fĂ©vrier 1934. Cette revue traitait de questions mondiales, de valeurs familiales, de santĂ© et de la bonne façon d’instruire. Là aussi, le tout commença par l’impression de seulement 250 exemplaires. Mais c’était la voix de Christ qu’on entendait derrière le message de la Plain Truth et le nombre de ses abonnĂ©s s’accrut jusqu’à 8,27 millions dans le monde entier avec un nombre de lecteurs estimĂ© à 25 millions.

En 1947, l’Église fonda un collège. Il Ă©tait devenu nĂ©cessaire pour fournir à l’Oeuvre divine en pleine expansion un ministère bien entraĂ®nĂ©. Avec le temps, l’Église fonda en tout trois collèges, tous ayant l’intention de faire une diffĂ©rence dans la vie de ses Ă©tudiants, leur enseignant comment vivre et non seulement comment gagner leur vie.

Des brochures sur les lois de Dieu, Son Plan MaĂ®tre, le vĂ©ritable Ă©vangile, le Sabbat, les Jours saints, les frĂ©quentations, le mariage, la cigarette, les drogues, la gestion des finances personnelles, les lois du succès, la vĂ©ritable conversion et autres sujets Ă©taient distribuĂ©es gratuitement à un grand nombre de personnes. Les lecteurs apprenaient comment vivre.

Au fur et à mesure que l’Église de Dieu prenait de l’expansion, plusieurs vies Ă©taient touchĂ©es. Des millions de personnes lurent et apprirent la vĂ©ritĂ© sur la manière divine de vivre. Ils comprenaient qu’il y avait une autre façon de vivre, une vie basĂ©e sur le don, une vie qui mettait Dieu au centre de tout. Un grand nombre de personnes à l’extĂ©rieur de l’Église purent tirer profit de cette merveilleuse Ă©ducation. Mais, tout comme l’Oeuvre faillit une gĂ©nĂ©ration après les dĂ©buts de l’Église du premier siècle, elle fit de mĂªme après la mort de M. Armstrong.

L’histoire récente de l’Église

Suite à une dĂ©cision vraiment historique du 20ème siècle, les dirigeants qui succĂ©dèrent à M. Armstrong changèrent finalement tous ses enseignements. Avec le temps, il devint Ă©vident que WCG ne croissait plus mais rĂ©gressait. La magnitude et l’influence du message fort et clair de Dieu s’estompait et a finalement disparu.

Cela entraîna la séparation de plusieurs groupes de cette Église. Toutefois, tous les groupes qui quittaient l’Église avaient accepté certains changements doctrinaux qui avaient été enseignés par la nouvelle direction de WCG.

Ceux qui se rendaient compte de la nĂ©cessitĂ© de retenir l’ensemble des enseignements originaux s’ils voulaient obĂ©ir pleinement à la Loi d’amour de Dieu (I Jn 5:3; Rom 13:10) s’aperçurent que tous les groupes avaient acceptĂ© des changements. DĂ©sirant conserver intacte la formule entière, qui Ă©tait responsable de tant de paix, de joie et d’abondance, RCG fut fondĂ©e. Ceux qui retiennent la vĂ©ritĂ© complète pouvaient maintenant poursuivre la magnifique et enrichissante Oeuvre de Dieu.

Le pasteur gĂ©nĂ©ral de l’Église, M. David C. Pack, qui fut ordonnĂ© du temps de WCG et qui servit dans le ministère depuis 1970, en Ă©tait venu à rĂ©aliser qu’aucun dirigeant et qu’aucune organisation n’avait conservĂ© toutes les doctrines originelles enseignĂ©es par M. Armstrong. Ayant Ă©tĂ© entraĂ®nĂ© personnellement par M. Armstrong, M. Pack comprenait l’importance de poursuivre la mission telle qu’elle avait Ă©tĂ© enseignĂ©e et la nĂ©cessitĂ© d’atteindre le monde entier avec le mĂªme message de l’Évangile. C’est sous sa direction qu’est nĂ©e RCG.

Restaurer ce qui Ă©tait dĂ©jà restaurĂ©

MĂªme si l’on croyait que plusieurs des vĂ©ritĂ©s restaurĂ©es avaient disparues après la turbulente apostasie, chacune d’elles furent restaurĂ©es dans leur Ă©tat originale dans RCG. M. Armstrong personifiait l’ère de Philadelphie et l’Oeuvre avec le programme du The World Tomorrow, le magazine The Plain Truth ainsi que plusieurs autres livres, livrets et articles.

De la mĂªme manière, dans ces temps pĂ©rilleux et turbulents, Christ choisit un individu, spĂ©ciallement prĂ©parĂ© pour l’emploi qui Ă©tait d’aider à rassembler le restant des Philadelphiens, les nourrir, les dĂ©fendre et pour prĂªcher l’évangile à toutes les nations et de continuer l’avertissement spĂ©cial aux nations modernes des descendants d’IsraĂ«l.

Il Ă©tait aussi envoyĂ© vers ceux de LaodicĂ©e pour les avertir de ce qui s’en vient (Apo. 3:14) pouir eux s’ils ne se repentent pas, s’ils ne “oignent pas les yeux†pour revenir de leur aveuglement spirituel (vs. 18). Et, juste comme M. Armstrong personnifia l’Oeuvre, ainsi RCG rĂ©flète l’Oeuvre de Philadelphie dans cette dernière ère finale. Rien de moins qu’une surabondance d’énergie et de dĂ©termination ne pourrait se comparer à M. Armstrong, pour complĂ©ter ce qui reste à faire.

Nouveau leadership

Pour rĂ©sumer une autre fois, le leader de RCG, David C. Pack, fut appelĂ© à la vĂ©ritĂ© vers le milieu de 1966. Il fut envoyĂ© au ministère à plein temps en 1971 et il a servi plusieurs milliers de frères durant les dĂ©cennies suivantes. Pendant quinze annĂ©es, M. Pack fut envoyĂ© vers des Églises avec des problèmes et avec la mission de les rĂ©tablir sur la bonne voie, il remplaça les pasteurs suspendus, remerciĂ©s ou transfĂ©rĂ©s.

Après quelques temps à amasser de l’expĂ©rience, comme pasteur, il servit dans le Conceil des Anciens et comme pasteur rĂ©gional dans un grand groupe dissident qui s’était formĂ© suite à l’apostasie.

Tout comme M. et Mme Armstrong avait travaillĂ© ensemble, ce fut aussi le cas pour M. Et Mme Pack. L’épouse de M. Pack (dĂ©cĂ©dĂ©e en 2007), Shirley Ochs, Ă©tait la secrĂ©taire de M. Armstrong au dĂ©but des annĂ©es 1960. Elle dĂ©buta à temps mpartiel lorsqu’elle Ă©tait une Ă©tudiante au Collège Ambassadeur et plus tard, à plein temps. C’était à cette Ă©poque que M. Pack devint près de M. Armstrong pendant une quinzaine d’annĂ©e, de 1971 à son mariage, jusqu’au dĂ©cès de M. Armstrong en 1986.

MĂªme s’il fut assignĂ© au ministère à l’extĂ©rieur du QG, il eut quand mĂªme l’opportunitĂ© de parler avec M. Armstrong au sujet des problèmes que l’Église rencontraient plus souvent que mĂªme ceux qui gravitaient autour de lui au QG, Il passa de nombreuses heures à discuter avec lui sur plusieurs sujets, dĂ©cisions et de crises au fil des annĂ©es. Cette pĂ©riode d’instruction et de formation qui focussait souvent au sujet de l’accomplissement des prophĂ©ties, fut très riche en connaissances qui se rĂ©vèleront importantes plus tard.

Pendant qu’il servait dans le ministère, ses circonstances exigeaient de lui beaucoup d’attention et de temps. Il devait aussi s’occuper d’un magasin de produits naturels qu’il avait hĂ©ritĂ© de son père, pendant cinq ans, en Caroline du Nord. Cette expĂ©rience lui donna de l’expĂ©rience nĂ©cessaire en administration, et en gĂ©rance pour l’Oeuvre de Dieu dont il aurait à s’occuper plus tard. Son Ă©pouse, comme secrĂ©taire de M. Armstrong, fournirait une incroyable aide de soutien pour l’Oeuvre.

Bien des rĂ©cits furent racontĂ©s au sujet des rapports de M. Armstrong avec le ministère de Sardes, de la mĂªme manière, avec M. Pack et son attitude de non-compromis contre les hĂ©rĂ©sies de plus en plus prĂ©sentes et nombreuses. Il a eu à confronter constamment ses supĂ©rieurs, les rappelant à l’ordre assez souvent, parce qu’ils dĂ©viaient des vraies doctrines restaurĂ©es à l’Église de Dieu. Il a Ă©tĂ© à deux reprises remercier pour avoir prĂªchĂ© la vĂ©ritĂ©, mais les autres ministres sĂ©niors pouvaient en toute impunitĂ© continuer sans Ăªtre vĂ©rifiĂ©s, rĂ©pandre de fausses doctrines et de nouvelles idĂ©es parmi les groupes dissidents qui Ă©mergeaient de WCG.

Mai 1999

RCG fut fondĂ© au mois de Mai de 1999, au milieu des hauts et des bas engendrĂ©s par l’apostasie. Puisqu’aucun groupe ne gardait toute la vĂ©ritĂ©, aucun de leurs leaders n’étaient fermes avec la vĂ©ritĂ©, il fut forcĂ© de commencer l’Église de Dieu RestaurĂ©e, puisqu’il n’y en avait aucune autre assez volontaire à retenir sans compromettre ce qui avait Ă©tĂ© restaurĂ©. La meilleure solution aux yeux de ces leaders, Ă©taient la voie facile de “tirer ssur le messager,†au lieu de confronter leurs “propres erreursâ€.

Rappelez-vous que les circonstances en 1933 libĂ©rèrent M. Armstrong des ministres compromettants de Sardes. De la mĂªme manière, 66 ans plus tard, M. Pack fut forcĂ© d’établir RCG pour Ăªtre libĂ©rĂ© des restraintes de ceux qui n’étaient pas totalement engagĂ©s à toute la vĂ©ritĂ©!

Comme RCG s’organisait, un outil efficace fut utilisĂ©, des sermons sur cassettes furent prĂ©parĂ©s pour la distribution autour du omnde. Ces sermons couvraient des sujets qui accĂ©lĂ©rèrent le processus de rĂ©veiller la mĂ©moire des connaissances perdues. Des sermons de M. Armstrong enregistrĂ©s en 1993 jusqu’en 1994 de M. Pack, il y eut cette sĂ©rie de sermons titrĂ©e: “30 Reasons to Follow the Truth, (3 parties)†(30 Raisons de suivre la vĂ©ritĂ©), cela incluait le sermon: “Truth†(VĂ©ritĂ©), c’est ce sermon appuyant les doctrines de Dieu qui fit que M. Pack fut remerciĂ© immĂ©diatement de son pastorat dans WCG au dĂ©but de 1993.

Ces sermons, beaucoup plus qu’aucun autre, circulaient parmi plusieurs milliers des 35,000 qui survèrent l’apostasie et qui aidèrent plusieurs autres à quitter les apostats. Il y eut plusieurs autres sĂ©ries de sermons comme:

  • “The One True Church Doctrine (en 4 parties), (La doctrine de la seule vraie Église)â€,
  • “The Towering Gouvernement Doctrine (en 6 parties), (La doctrine gigantesque du Gouvernement)â€,
  • “The Body of Christ (en 2 parties), (Le Corps de Christ)â€.

Et plusieurs autres, tous ces sermons furent très utiles. Ils avaient pour but de faire revivre la mémoire au sujet de ces précieuses vérités que les apôtres de Christ, dans l’ère de Philadelphie ont toujours enseignées.

Parmi les huit livres que M. Pack a Ă©crit, il y a There Came a Falling Away, ce livre est par lui-mĂªme un livre d’histoire de ce qui s’est exactement passĂ©, l’étendu à laquelle l’apostate a abandonnĂ© la vĂ©ritĂ©, et des doctrines empoisonnĂ©es que les apostats ont offertes à la place. Un livre de support ou compagnon, à celui-ci, Except the Lord Build the House, documente aussi, avec plusieurs autres livres, d’autres Ă©lĂ©ments des enseignements de M. Armstrong. Tous ces livres de M. Pack furent très utiles pour aider les frères à revenir vers l’entière vĂ©ritĂ©, les avertissanht des nombreux dangers existant à la fin de cet Ă¢ge à la suite de l’apostasie.

Ces livres dĂ©crivent aussi les nombreuses persĂ©cutions que l’Église de Dieu et ses serviteurs ont eu à endurer à travers les Ă¢ges, dans chacune des ères, et souvent par ceux qui se disaient auparavant des “frères.†Prenant une position ferme, et impopulaire, celle qui va à l’encontre de la majoritĂ©, en “dĂ©fense de l’évangile†(Phil. 1:17), a engendrĂ© d’innombrables persĂ©cutions contre RCG et lui-mĂªme.

Tout comme plusieurs autres avant lui, comme le prouve l’histoire, il a Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©, faussement reprĂ©sentĂ©, littĂ©ralement mis en jugement et accusĂ©, et cela continuellement! Mais, à travers ses nombreuses expĂ©riences avec la rĂ©solution des problèmes, il a dĂ©veloppĂ© la persĂ©vĂ©rance.

Alors, tout comme l’apĂ´tre Paul dit: “sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires†(vs. 28).

Brève histoire de l’Église de Dieu Restaurée

Cette rĂ©organisation de l’Église de Dieu a forcĂ© la crĂ©ation de RCG, elle ne s’est pas dĂ©tachĂ©e de WCG, mais constitue une suite à ce qu’elle Ă©tait, cette dernière ayant Ă©tĂ© fondĂ©e pour poursuivre l’oeuvre originale accomplie par les apĂ´tres et transmettre leurs enseignements. RCG a fait ses dĂ©buts en se basant sur la nĂ©cessitĂ© d’enseigner la bonne nouvelle, l’évangile, du prochain royaume du Dieu tout-puissant. Nos croyances sont identiques à celles qui avaient Ă©tĂ© «transmises aux saints une fois pour toutes». Christ ne change pas (HĂ©b. 13:8) tout comme les enseignements de Son Église!

Les premières annĂ©es de RCG ont surtout servi à prĂ©parer la continuation de l’Oeuvre que M. Armstrong avait commencĂ©e. Sans nĂ©gliger de nourrir le troupeau, tous les outils utilisĂ©s par le passĂ© par l’Église, brochures et livres gratuits, cours de Bible, articles, Questions et RĂ©ponses, les revues et les Ă©missions ainsi que les programmes de distribution ont Ă©tĂ© mis en place.

Un Ă©norme inventaire de littĂ©rature fut produit à une très grande vitesse pour une jeune organisation. MĂªme si les lois interdissaient la reproduction de la littĂ©rature de M. Armstrong, l’Oeuvre n’a pas ralenti. Des plans pour rĂ©Ă©crire chacun des livres, livrets et articles jusqu’à ce que toute la vĂ©ritĂ© soit encore une fois, fut mis en place aussi. Ce but fut rapidement atteint, comme chacun des livres, livrets et articles Ă©taient produits, ce qui n’était jamais vu auparavant dans l’Église de Dieu! Et cela sur toutes les vraies doctrines nĂ©cessaires à amener de nouveaux membres à la vĂ©ritĂ©, et l’Église, et d’avoir une bonne fondation doctrinale pour les solidifier dans la foi.

Cette Église vit à la façon de Dieu et s’est consacrĂ©e à remplir la première commission, proclamer au monde l’évangile de Christ en enseignant la bonne façon de vivre, bien diffĂ©rente de la façon de prendre du monde.

L’Église de Dieu au 21ème siècle, continuera jusqu’à la fin de cet Ă¢ge!

Tout comme au premier siècle, cette Église n’a pas des millions de membres ni de pouvoir ou de puissance politique ou religieuse.

Pourtant, nous comprenons la nĂ©cessitĂ© de proclamer le message de Dieu, de rejoindre un monde qui se dĂ©bat et qui souffre. Bien que cet hĂ©ritage ait d’abord Ă©tĂ© donnĂ© aux premiers apĂ´tres, WCG a suivi leurs traces, et RCG continue la mĂªme chose aujourd’hui. Le message et le but sont les mĂªmes, il n’y a que les mĂ©thodes qui diffèrent.

M. Armstrong utilisait l’innovation technologique de la radio (avec la presse Ă©crite), et plus tard la tĂ©lĂ©vision, utilisant efficacement tout moyen pour prĂªcher l’évangile au monde. D’une certaine manière, les ministres de Sardes utilisaient aussi la presse pour proclamer l’évangile. Ajoutez à cela la nouvelle invention technologique des ordinateurs avec l’utilisation de l’Internet.

Avec le programme de distribution mondiale du magazine de RCG: The Real Truth, l’emploi d’Internet et des publicités dans certains journaux, nous nous sommes issés rapidement dans une position cruciale dans l’histoire. La technologie développa le potentiel pour RCG, comme seul gardien de la vérité, pour accomplir une très grande oeuvre.

Marchant dans les pas de M. Armstrong, et tenant aussi le poste d’apôtre, M. Pack conduit le peuple de Dieu dans toute la vérité, il conduit l’organisation pour compléter l’oeuvre que M. Armstrong commença.

Tout comme les fidèles serviteurs de Dieu des Ă¢ges passĂ©s Ă©taient peu nombreux, et n’avaient pas ou que très peu d’outils pour aider les frères contre ce monde sĂ©duit et confus, qui ont aussi eut à affronter des faux enseignants et des apostasies, ce n’est pas le cas aujourd’hui. RCG diffuse autour du monde avec de puissants outils et avec force. L’Oeuvre Philadelphienne des fidèles frères, Ă©tant assemblĂ©s ensembles, juste avant la fin de cet Ă¢ge, est encore belle et bien vivante!

Le site de rcg.org : RCG possède le site internet biblique le plus important du monde. Il est toujours en expansion et contient une multitude d’outils destinĂ©s à guider les gens qui veulent vivre à la manière divine. Par contre, contrairement à la plupart des autres organisations religieuses, il n’y a rien à payer. Tout est gratuit!

La puissance de l’Internet est Ă©tonnante. Elle nous a permis d’atteindre au-delà de 220 pays et territoires n’en laissant virtuellement aucun de cĂ´tĂ©. Il ne nous reste qu’à augmenter notre pĂ©nĂ©tration de ces derniers. Le nombre potentiel de gens que nous pouvons (et que nous allons) atteindre est vraiment renversant. Voilà qui a Ă©tĂ© très encourageant pour ceux qui soutiennent cette Oeuvre.

L’émission The World to Comeâ„¢ : Cette Ă©mission via Internet rĂ©pond à des questions comme: OĂ¹ va le monde? Pourquoi est-il rempli de problèmes, de troubles et de maux qui causent le malheur, la confusion et la misère? Qu’est-ce qui nous attend? En cet Ă¢ge de la peur, de la confusion et du dĂ©sespoir, l’émission The World to Come est une voix de vĂ©ritĂ© qui apporte des rĂ©ponses et qui procure de l’espĂ©rance à l’humanitĂ©.

En 1934, lorsque l’émission The World Tomorrow a été diffusée pour la première fois, ce ne fut que sur une très petite station radio. Aujourd’hui, l’émission The World to Come est offerte partout sur la planète, instantanément!

La revue The Real Truthâ„¢ : Nous publions Ă©galement une revue qui a repris le message autrefois publiĂ© par La Pure VĂ©ritĂ©. La revue The Real Truth contient des articles qui traitent de nombreux sujets: les vĂ©ritables causes des guerres, les pertubations du temps, si la science pourra un jour vaincre la pollution, la signification des Ă©vĂ©nements en Europe, la raison de l’augmentation du nombre des tremblements de terre etc. Elle parle de l’échec total de la science à instaurer l’utopie que tout le monde attend, de la façon dont le racisme bigot pourra finalement disparaĂ®tre. D’autres exemples de sujets traitĂ©s sont: oĂ¹ va l’économie mondiale, ce qui attend les nations du monde, la valeur des droits individuels, la vraie dĂ©finition du caractère, la vĂ©ritable cause de la crise morale de l’Occident, ce qui ne va pas avec nos systèmes d’éducation, pourquoi il y en a tant qui recherche la fuite et les plaisirs, la dĂ©finition du vrai succès.

Nous expliquons pourquoi le monde n’a plus de grands leaders et qui va les remplacer; comment viendra la paix mondiale, à notre Ă©poque; comment bĂ¢tir des foyers solides en Ă©levant des enfants joyeux et productifs, comment mettre un terme à vos soucis financiers, les raisons de l’apparition de nouvelles maladies et de la rĂ©apparition des anciennes, plus fortes que jamais, et si l’ONU est rĂ©ellement la rĂ©ponse ultime.

Nous expliquons aussi pourquoi il y a des milliers de types de chrĂ©tiens, tous en dĂ©saccord et pourquoi la religion n’a pas trouvĂ© de solutions aux grands problèmes du monde, comment comprendre la vraie foi, comment reconnaĂ®tre le vrai Christ de la Bible, la voie de «donner» versus celle de «prendre», la loi de cause à effet, l’origine de la nature humaine, les principes d’une vie en santĂ© ainsi que toute une gamme d’autres sujets. Elle permet de comprendre clairement les raisons des problèmes insolubles qui submergent maintenant l’humanitĂ© et attire l’attention sur la paix mondiale durable qui est juste au-delà de l’horizon.

Beaucoup plus

Il y eut beaucoup d’accomplit dans l’Oeuvre et l’Église de Dieu, et tout cela continue d’accĂ©lĂ©rer à très haute vitesse:

  • Le Campus du Quartier GĂ©nĂ©ral: L’Église dĂ©veloppe prĂ©sentement et est sur le point de terminer un magnifique centre oĂ¹ sera situĂ© le QG, le campus du Collège Ambassadeur, et plusieurs autres projets à venir, concentrĂ© sur un mĂªme site, merveilleusement planifiĂ© pour honorer un Dieu de qualitĂ©.
  • Le Centre d’Entrainement: Le campus ressemblera Ă©ventuellement à un petit collège, mais il sera utilitaire à l’Oeuvre dans plusieurs domaines. Son ouverture est prĂ©vue pour le printemps 2013. Le dĂ©veloppement et l’accroissement de l’Église requièrent de plus en plus de ministres fidèles, et ils doivent Ăªtre prĂ©parĂ©s pour servir le troupeau de Dieu autour du monde à plein temps. Le centre d’entrainement est vital à cet Ă©gard parce que c’est le temps le plus difficile de l’histoire de l’Église de Dieu, pour protĂ©ger et nourir Son peuple. Un entrainement spĂ©cialisĂ© est requis avant que cela soit fait en ordre.
  • Services aux Jeunes: Aucune Église (de toute confession) sur la terre en fait plus pour ses jeunes que ne le fait RCG. Nous avons des cours bibliques pour les enfants et les adolescents de tous Ă¢ges, plus sept livres d’histoires sur la Bible, et nous avons aussi un magazine conçu spĂ©cifiquement pour les jeunes et les adolescents. Nous avons en plus une multitude de livres et livrets disponibles sur les relations et le mariage, la famille et l’éducation des enfants.

En plus, nous avons un camp d’étĂ© annuel de la plus haute qualitĂ©. Ce camp Ă©tablit la fondation pour l’entrainement de ces jeunes au centre de l’Église si Dieu dĂ©sire Ă©ventuellement, les appeler à Son service de support au QG, ou dans le ministère.

Avec tous ces outils et tous ces programmes, RCG aide maintenant les gens qui se noient dans un monde de problèmes. Plusieurs trouvent des rĂ©ponses, et ils apprennent à transformer leurs vies en des vies heureuses et productrices.

Comment est-ce supporté

RCG ne demande jamais au public de la soutenir financièrement.

Nous nous sommes consacrĂ©s à une mission d’amour, d’altruisme envers toutes les personnes sur cette Terre. Tout ce que nous faisons est appuyĂ© par des gens gĂ©nĂ©reux et engagĂ©s. Ils suivent l’enseignement du Christ qui dit: «Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement». Tout ce que nous offrons est donc gratuit. Ă€ l’encontre de certains autres groupes religieux ou organisations, il n’y a rien à acheter ou à payer. Ă€ l’exception, comme le fit M. Armstrong, de certains livres rendus disponibles dans des librairies pour un auditoire qui ne pourrait pas autrement Ăªtre rejoint.

RCG est supportĂ©e financièrement par les dĂ®mes volontaires de ses membres. Ils se rendent compte des bĂ©nĂ©dictions abondantes qui sont promises par Dieu à ceux qui obĂ©issent à Sa loi de la dĂ®me. Un des effets bĂ©nĂ©fiques de cette dernière est qu’elle aide les gens à mieux gĂ©rer leurs finances personnelles. En fin de compte, à la fois l’Église et ses membres prospèrent par la mise en pratique de cette loi que l’on peut prouver par la Parole de Dieu. (Il y en a aussi d’autres qui contribuent volontairement en tant que coouvrier et donateur parce qu’ils veulent partager ce qu’ils ont reçu).

OĂ¹ nous situons-nous dans ce monde?

Christ n’est pas venu sur la Terre en suppliant les gens de se convertir, mais plutĂ´t pour y apporter le message dĂ©crit plus tĂ´t. Il enseigna une façon de vivre que le monde a rejetĂ©e et a oubliĂ©e. Il n’est pas venu sauver le monde de Son Ă©poque. Il est venu pour annoncer une Ă©poque future lors de laquelle le monde pourra Ăªtre sauvĂ©. Nous suivons Son exemple.

L’exemple donnĂ© par Christ et les apĂ´tres nous montrent que les chrĂ©tiens ne font pas de prosĂ©lytisme. RCG suit aussi cet exemple. Nous n’essayons pas de rĂ©gler les problèmes du monde, mais nous poursuivons la proclamation du message du Christ. RCG explique ce qui ne va pas avec ce monde, mais sans «sermonner» les gens ni les condamner. Nous offrons de l’espoir en montrant la façon dont les problèmes de l’humanitĂ© seront enfin rĂ©glĂ©s. Nous abordons les sujets que les gens ont à l’esprit aujourd’hui avec Ă©nergie et un sentiment d’urgence, expliquant les raisons de l’explosion des problèmes sur la planète. Nous prĂ©fĂ©rons enseigner le principe de «cause à effet» plutĂ´t que d’utiliser un sparadrap qui a comme consĂ©quence de cacher le problème.

Plusieurs sont étonnés d’apprendre que suivre les voies de Dieu leur permet de régler les problèmes qui semblent insolubles et de relever les défis que la vie leur présente. En mettant Dieu en premier en toutes choses, leur vie est redressée et devient enrichissante.

RCG n’a pas d’opinion politique. Elle ne s’intĂ©resse à aucun mouvement ou programme politique. PlutĂ´t, elle enseigne l’amour, elle se prĂ©occupe de tous les peuples de la Terre.

Bien que la prioritĂ© d’un chrĂ©tien soit toujours le gouvernement et les instructions de Dieu, la Bible nous enseigne la nĂ©cessitĂ© de nous soumettre aux gouvernements humains de façon adĂ©quate jusqu’à ce qu’ils soient remplacĂ©s par le règne de Christ avec tous les saints sur toutes les nations. Nous observons strictement cet enseignement.

Extraordinaire croissance

Les apôtres originaux, bien qu’en petit nombre, eurent un impact marquant sur le monde de leur époque. RCG a aussi commencé faiblement et, après un demi-siècle, eut un énorme impact sur les nations du monde. Surnommé ambassadeur pour la paix mondiale, Herbert W. Armstrong a visité personnellement le tiers des chefs d’état, rois, reines, président et premiers ministres de son temps.

Bien qu’elle ait aussi commencĂ© faiblement et ne soit toujours pas encore importante selon les normes humaines, RCG connaĂ®t une croissance constante et a un impact sur le monde. Suivant le mĂªme modèle de croissance que WCG a connu, RCG va poursuivre sa croissance et atteindre toujours plus de gens. Elle va aider un nombre toujours croissant de personnes grĂ¢ce à une connaissance spirituelle vitale qui leur permettra d’effectuer des changements positifs dans leur vie.

JĂ©sus a commandĂ© à Ses disciples d’aller dans le monde entier. C’est exactement ce que nous faisons! Nous apportons le message sur la façon divine de vivre dans des pays Ă©loignĂ©s comme le Zimbabwe, l’Islande, la Chine, le Chili, la Nouvelle-ZĂ©lande, l’Égypte, l’Inde ainsi que partout en Europe. Ceci est continuel et nous atteignons systĂ©matiquement toutes les nations de la Terre!

Des milliers de personnes visitent notre site chaque jour. Les gens apprennent des principes solides et véridiques sur la façon d’avoir une vie productive. Elles sont alors pourvues de connaissances qui leur permettent de croître pour devenir des exemples, de meilleurs citoyens dans leurs communautés locales. RCG offre de l’espoir!

Impact et changement

Les apĂ´tres originaux se sont efforcĂ©s de faire une diffĂ©rence. WCG a changĂ© des millions de vies. RCG est motivĂ©e de la mĂªme façon, par le mĂªme espoir, celui de donner un exemple positif et de produire un impact semblable sur le monde. Mais elle rĂ©ussit d’ores et dĂ©jà à faire une diffĂ©rence rĂ©elle.

Une multitude de gens ont Ă©tĂ© exposĂ©s aux enseignements Ă©quilibrĂ©s de l’Église de Dieu pendant le temps d’Herbert W. Armstrong. C’est le mĂªme message que vous entendez aujourd’hui, et les fruits de l’Oeuvre divine sont Ă©vidents!

Il n’y a pratiquement personne qui comprenne vraiment ce qu’est le christianisme. La majoritĂ© ne sait mĂªme pas qu’il peut nous apporter le bonheur suprĂªme, au-delà de toute imagination. Ils ne rĂ©alisent pas qu’il reprĂ©sente la plĂ©nitude, la richesse, le plaisir et l’abondance dĂ©bordante, à la fois physique et spirituel.

Jésus a dit, «je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance» (Jn 10:10)

L’excitation, la joie, l’enthousiasme et l’extraordinaire satisfaction qui dĂ©coulent de cette connaissance dĂ©passent largement toute Ă©preuve, toute difficultĂ© et tout obstacle ou problèmes auxquels on peut Ăªtre confrontĂ©. Bien saisir cela nous fait comprendre la raison pour laquelle JĂ©sus a dit que Ses voies conduisent à une vie plus merveilleuse et plus abondante que quiconque ne peut l’imaginer.

Plusieurs mènent des vies remplies de zèle, de vigueur, d’enthousiasme et d’énergie, tout en étant conduits par l’espérance et la foi comme si le succès final dépendait de leur conduite quotidienne.

La puissance de l’Esprit de Dieu remplace le dĂ©couragement par l’énergie et l’espĂ©rance. Il suscite le zèle nĂ©cessaire à la rĂ©ussite et fait disparaĂ®tre la confusion et l’indiffĂ©rence. Il transforme les rĂªves brisĂ©s et les sentiments de frustration en une vision merveilleuse d’horizons nouveaux et d’espoir de rĂ©ussite. Le stress se transforme en une productivitĂ© qui entraĂ®ne l’épanouissement.

Cette Église amène aux gens la plus précieuse connaissance qu’ils ne pourraient jamais espérer recevoir, la connaissance du pourquoi de leur vie, de leur naissance, pourquoi ils ont été mis sur terre si ce n’est de construire en eux un caractère saint, juste et parfait.

Ce n’est qu’une petite partie des fruits qui croissent dans la vie des gens qui s’efforcent de vivre de toute parole qui sortent de la bouche de Dieu (Matt. 4:4; Luc 4:4).

Les membres de RCG se sont engagĂ©s à laisser luire leur lumière dans un monde «moderne» qui a dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin de lumière! Dans ce monde qui a soif de paix et dont les habitants rĂªvent d’une vie prospère, nous offrons une espĂ©rance à tous ceux qui veulent bien Ă©couter, une confiance intĂ©rieure profonde qui provient de la conviction qu’une vie authentiquement joyeuse et radieuse peut devenir rĂ©alitĂ© et qu’un monde merveilleux est maintenant à la porte.

Une colossale question se pointe…

Chapitre Quatorze – Ătes-vous appelĂ©s?

Ce livre vous a présenté de la connaissance qui n’est disponible nulle pas ailleurs qu’ici, la connaissance n’a aucune valeur si elle n’est pas utilisée. Il ne pourrait y avoir de plus importante question pour vous, que le titre de ce chapitre.

Plusieurs se demandent si Dieu les a appelés, comment le savoir? Pouvons-nous nous fier sur les sentiments dans un tel cas? Qu’est-ce qu’un appel? Que dit la Parole de Dieu? À la lumière de la connaissance que vous avez reçue dans ce livre, vous avez besoin de savoir.

La majorité croit que Dieu essaie de sauver le monde maintenant! Cette pensée va comme suit: Dieu et le diable sont en guerre sur la destinée de l’humanité. C’est vu comme un bataille entre le bien et le mal, entre Dieu et Satan.

Regardons à cela d’une diffĂ©rente manière: est-ce la seule opportunitĂ© aujourd’hui, pour chaque Ăªtre humain de choisir ou de rejeter le Christiansme? Est-ce que les gens doivent “dĂ©cider maintenant†accepter JĂ©sus comme Seigneur et Sauveur? Est-ce que c’est ce que la Bible enseigne? La rĂ©ponse est un Ă©norme NON! Si c’était oui, alors, Dieu est en train de perdre misĂ©rablement sa bataille avec satan sur le c ontrĂ´le de l’humanitĂ©. En d’autres mots, Dieu “appelle†toute l’humanitĂ©, mais la majoritĂ© ne rĂ©pond pas!

ConsidĂ©rez! En 1920, lorsque mon père est nĂ©, il y avait environ 2 milliards de gens sur terre. Il y en a maintenant environ 6.7 milliards, et ce nombre augmente tous les jours. Approximativement 2.2 milliards, ou un tiers, croient, à un degrĂ© ou un autre, dans le nom de JĂ©sus Christ. Cela comprend ou reprĂ©sente un total qui inclus toutes les sortes de groupes, plus de 2000, qui se disent ChrĂ©tiens!

Finalement, le dernier tiers ne sait absolument rien du Christ. Un grand nombre de ceux qui vivent aux Indes, en Afrique, au Japon, en Chine et dans certaines parties de l’AmĂ©rique du Sud et de l’Asie du Sud-Est n’en ont jamais entendu parler. Ces personnes sont-elles condamnĂ©es sans avoir mĂªme l’occasion de comprendre ce qu’elles ont ratĂ©, sans avoir eu l’occasion dâ€™Ăªtre «appelĂ©es à la vraie Église»?

La Bible en parlant du nom du Christ, dit clairement, «Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait Ă©tĂ© donnĂ© parmi les hommes, par lequel nous devions Ăªtre sauvĂ©s» (Actes 4:12). De plus, Romains 10:13 dit que nous devons invoquer ce nom pour Ăªtre sauvĂ©. Il est Ă©vident que tous ceux qui ne se sont pas soumis au Dieu de la Bible et n’ont pas acceptĂ© JĂ©sus-Christ en tant que leur Sauveur ne sont certainement pas sauvĂ©s! Il y a des milliards d’individus qui sont morts dans cette condition. La majoritĂ© prĂ©sume donc que la seule autre option pour ces personnes est la perte du salut et que Dieu avait depuis longtemps planifiĂ© que ce serait le sort de la majoritĂ© de tous ceux qui n’ont jamais vĂ©cu.

Si la guerre «pour sauver les Ă¢mes» ressemble à ce que nous en disent la majoritĂ© des ministres chrĂ©tiens, alors le diable est beaucoup plus fort, et bien plus efficace que Dieu ne l’est. C’est la seule autre possibilitĂ©, à moins qu’il n’existe une autre catĂ©gorie qui inclut la grande majoritĂ© des gens. Toutefois, il doit s’agir d’une catĂ©gorie que les gens n’ont jamais dĂ©couverte. Et c’est bien le cas! Dieu n’appelle tout simplement pas l’ensemble de l’humanitĂ© à notre Ă©poque, Mais Il en appelle quelques uns!

Appelés et choisis par Dieu

La Bible parle ouvertement de ceux qui ont Ă©tĂ© appelĂ©s par Dieu. Voyez ce que Paul a dit aux Thessaloniciens fidèles: «Celui qui vous a appelĂ©s est fidèle» (I Thess. 5:24). En avertissant la congrĂ©gation des Galates qui Ă©tait en train de perdre de vue le vĂ©ritable Ă©vangile, Paul leur dit: «Je m’étonne que vous vous dĂ©tourniez si promptement de celui qui vous a appelĂ©s par la grĂ¢ce de Christ, pour passer à un autre Ă©vangile» (Gal 1:6) en ajoutant plus loin, «Vous couriez bien: qui vous a arrĂªtĂ©s, pour vous empĂªcher d’obĂ©ir à la vĂ©ritĂ©? Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle» (5:7-8). Ă€ la congrĂ©gation de Corinthe, Paul Ă©crit, «ConsidĂ©rez, frères, que parmi vous qui avez Ă©tĂ© appelĂ©s il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles» (I Cor. 1:26).

Christ Lui-mĂªme a parlĂ© en plusieurs occasions de l’appel chrĂ©tien. Vous vous souvenez certainement du dicton «Car il y a beaucoup d’appelĂ©s, mais peu d’élus» que l’on retrouve dans Matthieu 22:14. Plus tard, donnant une signification plus profonde à la deuxième partie de ce dicton, Il dit à Ses disciples. «Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis» (Jean 15:16) et, «je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait» (v. 19).

Lorsque pris ensemble, ces versets nous montrent que Dieu appelle quelques personnes, en fait, très peu, à sortir du monde pour accomplir Son dessein suprĂªme. Celles qui rĂ©pondent à Son appel sont alors «élues», se repentent, se font baptisĂ©es et sont converties.

Qu’en est-il de vous?

Après avoir lu quelques publications de RCG, certaines personnes se rendent compte qu’elles ont dĂ©couvert une connaissance extraordinaire. Elles apprennent des choses dont elles n’avaient jamais entendu parler. Elles s’aperçoivent que la Bible a du sens, qu’elle n’est pas aussi difficile à comprendre qu’elles ne l’avaient cru tout d’abord. Puis, sentant un besoin croissant d’agir suite à cette connaissance, elles se demandent, «suis-je appelĂ© par Dieu?»

Parfois, la question se pose de la façon suivante: «suis-je en train de me convertir?» ou «devrais-je me faire baptiser?» ou mĂªme, «suis-je entrĂ© en contact avec la vĂ©ritable Église de Dieu?» Dans le meilleur des cas, les gens demeurent incertains quant à la façon de rĂ©pondre à ces questions Ă©lĂ©mentaires, alors que plusieurs n’ont absolument pas d’idĂ©e comment les envisager.

Ce chapitre vous permettra de savoir, à partir de la Parole divine, si Dieu vous appelle. J’ai l’intention d’employer des termes simples afin qu’il soit impossible de se mĂ©prendre. Après tout, il s’agit d’une des questions les plus importantes auxquelles vous devrez rĂ©pondre. En comprendre correctement la rĂ©ponse est de la plus haute importance pour votre vie.

J’ai d’abord appris la vĂ©ritĂ© divine alors que j’avais 17 ans. Avant que Dieu ne m’appelle, je n’avais appris aucune des vraies doctrines de la Bible. Le processus d’appel en ce qui me concerne a dĂ©butĂ© quand j’ai entendu la voix d’un homme appelĂ© Herbert W. Armstrong à la radio lors d’une Ă©mission en provenance de Pasadena en Californie. C’était en 1966 et il m’apparut clairement que j’entendais des choses de la part de cet homme qui Ă©taient pour moi tout à fait NOUVELLES, des choses appuyĂ©es par des preuves bibliques solides. Je me souviens de mon Ă©tonnement en constatant à quel point la Bible Ă©tait maintenant claire pour moi, et combien plaisante elle Ă©tait à Ă©tudier. Avant cette Ă©poque, pendant tout le temps oĂ¹ j’assistais aux assemblĂ©es de l’Église bien connue de ma jeunesse, j’avais toujours trouvĂ© la Bible ennuyeuse et difficile à comprendre.

En rĂ©alitĂ©, des gens de tous Ă¢ges s’interrogent sur ce que peut Ăªtre un «appel». Certains le rĂ©duisent à un sentiment particulier qu’ils ressentent et qu’ils attribuent à Dieu. Il y en a des millions dans le monde qui se sentent «appelĂ©s», parfois à «l’église», parfois au «ministère» ou comme «missionnaire» et dans d’autres cas pour travailler auprès des enfants, ou dans le domaine mĂ©dical ou militaire. Ne sachant pas ce que Dieu dit, tous ces gens se fient à de simples sentiments, prĂ©sumant que le chemin qu’ils ont choisi dans leurs vies a Ă©tĂ© inspirĂ© par Dieu. Pour eux, cette «inspiration» est Ă©quivalente à un appel de Dieu. Malheureusement, la majoritĂ© ne se rend jamais compte que ces «appels» n’ont rien à voir avec le vrai Dieu de la Bible.

Un véritable appel de Dieu est beaucoup plus qu’un genre de sentiment abstrait que l’intellect humain considère venir de Dieu.

La description d’un véritable appel

Dans l’évangile de Jean, JĂ©sus a dit, «Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyĂ© ne l’attire» (Jean 6:44). Dix-neuf versets plus loin, Il rĂ©pète à ceux qui l’écoutaient, «C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a Ă©tĂ© donnĂ© par le Père (v. 65). Au verset suivant, Jean nous dit que «Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui».

Plusieurs de ceux qui avaient entendu Christ n’avaient pas compris que Dieu doit «attirer» les gens et qu’un appel est quelque chose qui leur est «donné». Alors que plusieurs aujourd’hui semblent comprendre qu’ils doivent d’une manière ou d’une autre faire l’objet d’un appel, ils ne cherchent pas à comprendre comment, à partir de la Bible, ils peuvent Ăªtre sĂ»rs que c’est Dieu qui appelle, qui attire, qui donne tout ce qu’ils doivent recevoir.

Considérons quelques versets qui montrent clairement ce qui est «donné» aux chrétiens lorsqu’ils sont appelés. On doit écarter toute confusion.

Dans Matthieu, les disciples de Christ Lui demandent, «Pourquoi leur [à la foule qui L’écoutait] parles-tu en paraboles?» (Matt. 13:10). Sa rĂ©ponse nous rĂ©sume la façon dont Dieu appelle et avec quels outils: «JĂ©sus leur rĂ©pondit: Parce qu’il vous a Ă©tĂ© donnĂ© de connaĂ®tre les mystères du royaume des cieux [ou royaume de Dieu], et que cela ne leur a pas Ă©tĂ© donné» (v. 11).

Les quelques versets suivants développent ce qu’Il voulait dire, en expliquant comment plusieurs dans le monde peuvent entendre les vérités divines [les «mystères du royaume»] et ne pas les comprendre. Puisque l’écrasante majorité de l’humanité n’a pas été attirée par la puissance de l’Esprit-Saint, elle n’a pas reçu la capacité de comprendre la Parole de Dieu.

L’apĂ´tre Paul ajoute une description utile, importante au sujet, notez: « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit dre Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaitre, parce que c’est spirituellement qu’on nen juge» (I Cor. 2:14). C’est un enseignement très clair de la Bible. MĂªme là, quelqu’un qui n’est pas appelĂ© par Dieu, ne peut pas comprendre cela! Quelqu’un qui n’a pas l’esprit ouvert et qui n’est pas attirĂ© à Dieu. Avant de continuer, nous devons nous demander, si les Ă©critures que nous venons de citer ont du sens pour vous?

Qu’est-ce que cela a à faire avec vous? La rĂ©ponse permet d’expliquer comment reconnaĂ®tre si Dieu vous appelle. Un appel, dans les termes les plus simples, c’est comprendre les vĂ©ritĂ©s de la Bible lorsque vous les voyez, les lisez ou les entendez.

Posez-vous la question: «Est-ce que je comprends les enseignements et les vĂ©ritĂ©s de la Bible lorsque je les entends? Est-ce que des passages comme l’évangile du royaume de Dieu; le plan de salut et le but de l’existence humaine; les Ă©vĂ©nements prophĂ©tiques maintenant tout proches; l’avertissement de Dieu à Son peuple; Sa loi, incluant le commandement du Sabbat, les Jours Saints; la dĂ®me; les viandes pures et impures, l’unique vĂ©ritable Église ont un sens pour moi?»

Lorsque vous lisez ou entendez ces choses dans nos magazines, livres, brochures, articles ou nos Ă©missions du The World to Come, les comprenez-vous? Sont-elles CLAIRES à votre esprit? Pouvez-vous les voir comme des connaissances spĂ©ciales que les autres n’ont pas? Avez-vous tendance à vous pincer pour voir si vous ne rĂªvez pas en rĂ©alisant que vous apprenez des choses dont la population n’a aucune idĂ©e?

Si la rĂ©ponse à ces questions est «oui», alors Dieu vous appelle, vous attire! Les mystères du royaume de Dieu vous sont donnĂ©s!

Vous Ăªtes responsable pour la connaissance que vous avez reçue

Les bĂ©bĂ©s naissent sans rien savoir. Ils ne connaissent mĂªme pas les rudiments du bien et du mal. On doit leur enseigner virtuellement toutes choses. Il en est de mĂªme du monde en ce qui concerne les choses de Dieu, le bien spirituel et le mal spirituel. Mais avec une telle connaissance vient aussi la responsabilitĂ© d’agir en consĂ©quence.

Il y a deux passages bibliques qui démontrent que Dieu tient les gens responsables de ce qu’ils comprennent. Voyez Jacques 4:17: «Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché». Lisez maintenant Hébreux 10:26: «Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés».

Comprenons bien. Toutes les fois que vous apprenez davantage de la vérité divine (de ce qui est «bien») et que cela a un sens pour vous, que vous la comprenez, vous recevez alors une connaissance spirituelle extraordinaire pour laquelle Dieu vous tient pour responsable.

Cela fait partie du processus d’appel et en est mĂªme un Ă©lĂ©ment central. De plus, cela rend la comprĂ©hension de l’appel de Dieu beaucoup plus sĂ©rieuse que la majoritĂ© ne le croit. Rappelez-vous que Dieu n’appellera chaque Ăªtre humain qu’une seule fois. Vous Ăªtes donc responsable aujourd’hui de la connaissance qui vous est donnĂ©e. Si une personne n’agit pas selon ce qu’elle apprend, Dieu lui enlèvera cette comprĂ©hension (Rom. 2:13; Ps. 111:10), ce qui la met dans une situation spirituelle très sĂ©rieuse.

La plus grande liberté

ConnaĂ®tre la vĂ©ritĂ© divine est extrĂªmement excitant. C’est le chemin vers toutes les bonnes et merveilleuses choses que Dieu veut que vous ayez. C’est aussi la voie vers la plus grande des libertĂ©s qui existent. Christ a dit à certains Juifs qui disaient croire en Lui: «Si vous demeurez [poursuivez] dans ma parole [la vĂ©ritĂ©: Jean 17:17], vous Ăªtes vraiment mes disciples; vous connaĂ®trez la vĂ©ritĂ©, et la vĂ©ritĂ© vous affranchira [vous libĂ©rera] (Jean 8:31-32). Vous devez Ăªtre prĂªt à «poursuivre» votre Ă©tude de la Parole de Dieu, apprenant toujours plus Sa vĂ©ritĂ© qui, comme Christ l’explique, vous «affranchira» de ce monde coupĂ© de Dieu et retenu captif par Satan. MĂªme cette connaissance en est une qui est prĂ©cieuse.

Il est fort possible que vos associĂ©s dans le monde ne comprennent rien à tout ceci. Pas plus que votre parentĂ©. Sans l’appel de Dieu, il n’y a aucune façon qu’ils ne profitent de ce qui vous est offert maintenant, si vous comprenez et agissez sur la vĂ©ritĂ© de Dieu.

Il est aussi vital que vous affermissiez ces connaissances dans votre esprit. Vous devriez vouloir prouver les doctrines divines. Paul a dit aux Thessaloniciens «Mais EXAMINEZ [prouver ] toutes choses; retenez ce qui est bon» (I Thes. 5:21). Si vous avez que Dieu vous appelle, prenez le temps de prouver qu’Il existe. Ensuite, prouvez que la Bible est Sa Parole inspirĂ©e destinĂ©e à l’humanitĂ©.

Finalement, cela devrait Ăªtre Ă©vident maintemant pour le lecteur, prouvez l’identitĂ© de l’Église de Dieu. Éliminez tout doute, ne laissant aucune place à l’erreur. Vous avez vu qu’il existe plusieurs Ă©glises contrefaites, plusieurs «copies» dans le monde. Ne vous laissez tromper par aucune. Christ a fait une promesse en disant: «Je bĂ¢tirai mon Église» (Matt. 16:18). Assurez-vous que c’est bien elle que vous avez rencontrĂ©e.

Par la mĂªme occasion, priez avec ferveur au sujet de ce que vous apprenez. Lorsque vous Ăªtes incertains sur une question en particulier, rappelez-vous que Christ a dit, «Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira» (Matt. 7:7).

Jean 14:17 nous explique comment ceux qui s’approchent de la conversion commencent à voir clairement les choses de Dieu. Voyez ce que Christ a dit lorsqu’Il parlait à ses disciples au sujet du Saint-Esprit qu’ils allaient recevoir: «…l’Esprit de vĂ©ritĂ©, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaĂ®t point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous».

Ă€ ce moment particulier, les disciples ressemblaient beaucoup aux gens d’aujourd’hui, peut-Ăªtre mĂªme à vous aussi. Ils pouvaient voir plusieurs vĂ©ritĂ©s spirituelles en partie, mais sans pouvoir saisir pleinement l’importance de connaĂ®tre le plan de Dieu et Ses voies. Par le Saint-Esprit qui travaillait avec eux, Dieu leur rĂ©vĂ©lait certaines choses qu’ils comprendraient plus en profondeur au moment oĂ¹ il serait en eux, ce qui se produit lors de la conversion. Ultimement, si on veut comprendre pleinement les choses de Dieu—tous les mystères du royaume de Dieu—on doit Ăªtre engendrĂ© par l’Esprit-Saint. Ceci se produit lorsqu’il entre directement dans l’esprit des gens. Sans le baptĂªme et la rĂ©ception de l’Esprit de Dieu, il est tout à fait impossible pour quiconque de vraiment comprendre mĂªme une seule vĂ©ritĂ© biblique!

Avant de parler de la façon dont cela se produit, essayons d’avoir un aperçu de la vue d’ensemble.

Le plan maître de Dieu

Il y a une raison principale pour laquelle Dieu n’en appelle que quelques-uns aujourd’hui.

Le coeur du plan de Dieu s’étale sur 7000 ans. Il y en a peu qui comprenne cela. Plusieurs ont saisi correctement au moins une partie des versets qui dĂ©crivent le règne de 1000 ans du Christ qui commencera au moment de Son retour sur la Terre avec puissance et gloire et pendant lequel il rĂ©gnera avec les saints (Apo. 20:4-6). Alors que la majoritĂ© en sait à peine plus, elle ne sait rien du fait que Dieu a accordĂ© 6000 ans, ou six jours millĂ©naires d’une «semaine de sept jours», avant le septième «jour» de 1000 ans, à l’homme pour expĂ©rimenter. Ce sixième «jour» s’achève et Satan est à la veille dâ€™Ăªtre liĂ© (Apo. 20:2).

Toutefois, il ne l’a pas encore Ă©tĂ©. Lorsque Christ après avoir vaincu le pĂ©chĂ© S’est qualifiĂ© (Matt. 4:1-11; Luc 4:1-13) pour remplacer Satan qui est le «dieu de ce siècle», Il garantissait par là que ce dernier ne serait plus prĂ©sent pour tromper et Ă©garer l’humanitĂ© (I Cor. 14:33). Mais, je le rĂ©pète, Satan n’a pas encore Ă©tĂ© liĂ© et il cherche par tous les moyens avec la puissance qu’il possède à contrecarrer le plan de Dieu. Il a certainement sĂ©duit ses ministres (II Cor. 11:13-15) en leur faisant croire que le plan de salut de Dieu pour une humanitĂ© qu’Il n’a mĂªme pas encore appelĂ©e a terriblement Ă©chouĂ©. Mais ce n’est qu’avec l’autorisation de Dieu que Satan domine sur le «prĂ©sent siècle mauvais» (Gal. 1:4).

Dieu n’est pas en train de perdre un match de lutte et Il est en parfait contrĂ´le. Il sait exactement ce qu’Il fait et il nous est possible de connaĂ®tre toute la beautĂ© de ce plan. Soyez assurĂ©s qu’aucun vrai Dieu ne choisirait de condamner la grande majoritĂ© de tous ceux qui ont vĂ©cu sans leur donner une occasion pleine et entière de salut. Un Dieu qui ferait cela ne mĂ©riterait pas qu’on le suive. Il ne serait qu’un monstre injuste dont la tĂ¢che principale est la condamnation!

Il est important que nous comprenions! La Bible dit: «Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour» (II Pierre 3:8). Bien entendu, les gens ignorent non seulement ce point, mais pratiquement tout de ce que la Bible enseigne. Et pourtant, il s’agit d’un verset absolument fascinant.

L’homme a 6 jours, ou 6000 ans, pour essayer ses propres voies, gouvernements, religions, philosophies, systèmes de valeurs et formes d’éducation. Sous l’influence de Satan, il a pratiquĂ© le pĂ©chĂ©, la dĂ©sobĂ©issance aux commandements de Dieu, pendant près de 6000 ans maintenant. L’homme a tentĂ© de traiter tous les mauvais effets au lieu de remĂ©dier à la cause qui est la transgression des commandements de Dieu. Cela inclut l’invention de toutes sortes de religions qui enseignent les idĂ©es dĂ©risoires des hommes au lieu des merveilleuses vĂ©ritĂ©s divines.

Dieu permet à l’homme d’apprendre des leçons amères. La grande majoritĂ©, qui n’a jamais appris les prĂ©cieuses vĂ©ritĂ©s de Dieu, doit apprendre que ses propres voies ne fonctionnent pas. Juste au moment oĂ¹ l’humanitĂ© est à la veille de disparaĂ®tre à cause des armes de destruction massive combinĂ©es à une pollution irrĂ©versible d’une planète qui n’en peut plus, Christ va intervenir afin de sauver l’homme de lui-mĂªme!

Poursuivons dans II Pierre 3. Voyez le verset 9: «Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun pĂ©risse, mais voulant que tous arrivent à la repentance». Voyez-vous que Dieu veut sauver tout le monde? En parlant de Dieu, Paul dĂ©clare, «qui veut que tous les hommes soient sauvĂ©s et parviennent à la connaissance de la vĂ©rité» (I Tim. 2:4). C’est la vĂ©ritĂ© pleine et entière. Dieu n’a jamais eu pour but la «condamnation à grande Ă©chelle».

Mais Il est en train d’appeler et d’entraîner un petit groupe qui règnera avec Christ lors de Son retour et de l’établissement de Son glorieux royaume mondial. (Lisez notre livre intitulé, Le FORMIDABLE POTENTIEL de l’homme).

Rappelez-vous, Satan a multiplié les formes de fausses religions partout sur la Terre. Il contrefait la vérité de toutes les façons possibles et le processus par lequel Dieu nous appelle ne fait pas exception. C’est un maître séducteur et le fruit de ses efforts est apparent partout.

Votre sentier vers la conversion

Votre Bible dit: «car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu» (Rom. 8:14). Le verset 9 ajoute, «Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas». Ces deux versets rĂ©vèlent exactement ce qu’est un chrĂ©tien, c’est-à-dire une personne qui possède l’Esprit de Dieu qui le conduit. Cet Esprit est donnĂ© lors du repentir et du baptĂªme (Actes 2:38).

Si la vĂ©ritĂ© vous apparaĂ®t plus clairement—vraiment LIMPIDE—alors, fixez-vous comme but de vous repentir, dâ€™Ăªtre baptisĂ© et de recevoir l’Esprit-Saint—le dĂ©but de la vĂ©ritable conversion!

Alors que vous vous prĂ©parez à la conversion, examinez autant de vos mauvaises habitudes et attitudes que vous le pouvez. Il y a aussi certains changements physiques que vous pouvez faire avant le baptĂªme. Comprenez que la conversion est entièrement une question de changements, de croissance, de victoires et de dĂ©veloppement du caractère divin en nous. Cela signifie prendre l’habitude de rĂ©gulièrement prier, Ă©tudier la Bible, mĂ©diter et de jeĂ»ner pĂ©riodiquement.

Prenez le temps d’étudier tous nos livres, brochures et articles traitant de la foi, de la conversion, du baptĂªme, de votre potentiel humain et des preuves de l’existence de Dieu ainsi que de Sa Parole et de Son Église. Si Dieu vous appelle, alors c’est votre vie qui est en jeu.

Avancez soigneusement, pas à pas. Suivez le rythme qui est le vĂ´tre, toutefois, ne retardez pas les choses inutilement simplement parce que vous n’avez pas demandez avec suffisamment de ferveur le «don» du repentir (II Tim. 2:25; Actes 11:18). Faites attention de ne pas suivre le modèle du monde qui est d’attendre la sensation magique que «c’est maintenant le moment».

La parabole du semeur dans Matthieu 13:1-23, nous avertit de trois catégories de personnes qui entendent «la parole», la vérité, et qui n’agissent pas. Prenez le temps pour lire ces passages profonds afin de tomber dans la bonne catégorie que Jésus identifie.

La Bible nous enseigne «la repentance envers Dieu» et «la foi [envers] notre Seigneur Jésus-Christ» (Actes 20:21). La conversion est une affaire personnelle entre le Père, Christ et chaque individu. Si Dieu vous appelle vraiment, assurez-vous «d’affermir votre vocation [votre appel]» II Pierre 1:10). C’est un bien des plus précieux!

C’est la seule façon d’accepter le merveilleux don qui vous est fait!

Christ construisit Son Église

Le monde est construit sur la fondation des voies de Satan. Et, en Ă©tant le “dieu de ce monde,†il a installĂ© ses propres gouvernements, cultures, systèmes Ă©ducationnels, et nombreuses autres institutions, sans oublier ses très nombreuses â€œĂ©glises†(II Cor. 11:13-15). Tout cela forme, dans un certain sens, un “bĂ¢timent, un Ă©difice,†et avec une vaste superstructure, mais, elle est construite, Ă©rigĂ©e sur le “sable,†au lieu du “rocher†(I Cor. 10:4) qui est JĂ©sus Christ! Je rĂ©pète: le tout puissant, Ă©ternel Christ n’essait pas de construire ou de rĂ©tablir ou de rĂ©parer les gouvernements, institutions ou Églises du monde de Satan. Très bientĂ´t, toutes ces choses, incluant ce monde, seront balayĂ©s par la “pluie, le torrent, le vent,†dĂ©crit dans Matthieu 7:24-27.

Nous avons aussi que JĂ©sus appelle Son Église “un Ă©difice, un templeâ€, le genre qui est “bien coordonné†(Éph. 2:21), et il est Ă©rigĂ© sur lui-mĂªme Ă©tant la pierre angulaire, la fondation. Il est littĂ©ralement en train de “construire une construction†consistant des frères qu’Il appelle: “des pierres vivantes†(I Pierre 2:5). Psa. 127:1 dĂ©clare: “Si l’Éternel ne bĂ¢tit la maison, ceux qui la bĂ¢tissent, travaillent en vainâ€. Christ continue la construction de Sa maison (temple, bĂ¢timent, Ă©difice), de Son Église aujourd’hui, et vous Ăªtes en train de le regarder, de le voir!

La vraie Église est dĂ©crite comme un type spirituel de JĂ©rusalem et la Mère de tous les frères dans l’Église (Gal. 4:26; HĂ©b. 12:22-23). Tout comme les autres mères, elle prend soin de ses enfants et elle les nourrit, l’Église de Dieu est aussi illustrĂ©e comme l’épouse qui doit marier JĂ©sus Christ à Son Retour (Apo. 19:7-9). Elle est dĂ©crite commew s’étant “prĂ©parĂ©e†pour cet Ă©vènement merveillueux, magnifique, glorieux!

Serez vous parmi ceux qui s’efforcent pour “se prĂ©parerâ€?

Finalement, nous n’avons pas encore regardĂ© dans le contexte de ce chapitre, la signification du mot Grec traduit en Français «Église» dans le Nouveau Testament. (Et ça regarde le titre de ce chapitre.) La majoritĂ© ont assumĂ©, supposĂ© que le mot «Église» signifie un bĂ¢timent ou une organisation. Pas du tout!

Le mot «Église» est ekklesia, signifiant Â«Ăªtre appelĂ© hors de», spĂ©cialement comme une congrĂ©gation religieuse. Les ChrĂ©tiens sont incidemment appelĂ©s hors de ce monde (Jean 15:19; 17:14), de ses voies, de ses coutumes, de ses pratiques, de ses traditions, de ses fausses doctrines et de ses fausses connaissances, et ils sont appelĂ©s à venir à la vraie Église, et à fraterniser avec dieu et avec Christ (I Jean 1:3).

Dieu tonitrua à tout Son peuple: “...Sortez du milieu d’eux [le monde], et sĂ©parez-vous...et Je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour Moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant†(II Cor. 6:17-18).

Puisse Dieu vous aider à sortir de la Babylone de ce monde (Apo. 18:4), afin que vous puissiez vous qualifier pour rĂ©gner avec Christ dans le merveilleux, utopique Nouveau Monde qui est juste à l’horizon!

Une Église

En conclusion, il devrait Ăªtre maintenant clair qu’il n’y a seulement qu’une seule vraie Église. Vous devriez avoir statuĂ©, Ă©tablit dans votre esprit comment cette Église peut Ăªtre identifiĂ©e. Je rĂ©pète, vous avez reçu beaucoup de connaissance de ce livre, vous avez reçu la connaissance de l’identitĂ© de la seule Église que JĂ©sus a construit, et aussi de son histoire.

Les Ă©glises de ce monde sont basĂ©es sur les idĂ©es des hommes. Et mĂªme si quelques unes d’entre elles paient des dimes, gardent le Sabbat, oo ne cĂ©lèbrent pas les fĂªtes paĂ¯ennes, comme les fĂªtes d’anniversaires, NoĂ«l ou PĂ¢ques, cela ne signifie pas que ces organisations sont conduites par Dieu. Les Églises des hommes enseignent un mĂ©lange d’un peu de vĂ©ritĂ©s avec beaucoup d’erreurs, rejetant la grande majoritĂ© des vĂ©ritĂ©s trouvĂ©es dans la Parole de Dieu. (Rappelez-vous l’exhortation directe de Christ dans Matthieu 15:9 et dans Marc 7:9, et dans l’instruction de Dieu au commencement dans Genèse 2:17.)

L’Église de Dieu est diffĂ©rente. C’est l’Église DE Dieu et elle n’a pas seulement Son nom, “l’Église de Dieu,†elle enseigne aussi toutes Ses doctrines. L’Église de Dieu est la seule place oĂ¹ cela est fait, et c’est la seule organisation qui accomplit l’Oeuvre de Dieu. Ceux qui sont dans cette Église s’efforce diligemment de garder les lois de Dieu, de supporter l’évangile qui y est prĂªchĂ©, et ils croient à toutes les nombreuses doctrines de Dieu restaurĂ©es à l’Église.

Les lecteurs intĂ©ressĂ©s doivent savoir que l’Église de Dieu RestaurĂ©e a des ministres disponibles pour rĂ©pondre à toutes les questions que vous pouvez avoir au sujet de la Bible ou de ses vĂ©ritĂ©s. Mais ses ministres ne vous appellerons jamais, à moins que vous ne le demmandiez.

Dieu ne met aucune pression, ne pousse personne contre sa volontĂ©, ou ne force personne à se convertir au Christianisme. Il a crĂ©Ă© tous les Ăªtrres humains avec un libre arbitre. Le CrĂ©ateur nous a donnĂ© le choix, et la capacitĂ© de choisir et de dĂ©cider par nous-mĂªmes, sur les connaissances qu’Il nous a donnĂ©es. Alors, nos ne mettons pas de pression sur les gens pour nous “joindreâ€.

Un dernier point doit Ăªtre fait. Ce dernier chapitre de la vĂ©ritable histoire de l’Église de Dieu, doit Ăªtre achevĂ©. Il contient encore des pages blanches.

Votre nom pourrait un jour Ăªtre inclus dans ces pages!

Se rappelant le titre de ce chapitre, une autre colossalle question se pose, que ferez-vous avec la précieuse connaissance que vous avez reçue dans ce livre?

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