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OĂ¹ se trouve l’Église de Dieu aujourd'hui ?
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Il existe une seule organisation qui enseigne l’entière vĂ©ritĂ© de la Bible et qui est appelĂ©e Ă  vivre de “toute parole de Dieu.†Savez-vous comment la trouver ? Christ a dit qu’elle :

  • enseignerait tout ce qu’Il a ordonnĂ©
  • appelerait les membres mis Ă  part par la vĂ©ritĂ© pour sortir du monde
  • serait un petit troupeau

Comment compter la PentecĂ´te

Quel jour les ChrĂ©tiens devraient-ils observer la PentecĂ´te? Pourquoi est-ce une telle controverse pour tant de monde? Les dates des autres Jours Saints de Dieu ne sont pas contestĂ©es, pourquoi n’est-ce pas de mĂªme pour la PentecĂ´te? Maintenant, vous pouvez savoir quel jour est le bon!

Christ a bĂ¢ti l'Église du Nouveau-Testament le jour de la PentecĂ´te. C’est l'un des sept Jours Saints annuels de Dieu et Il ordonne qu'il soit observĂ©. Pourtant, personne n’arrive Ă  se mettre d’accord sur le bon moment pour observer ce jour. Pourquoi?

Certains croient qu'il devrait Ăªtre observĂ© un Dimanche. D'autres disent un Lundi. Qui a raison? Comment Ăªtre sĂ»r? Dieu s’attend Ă  ce que vous observez la PentecĂ´te (la FĂªte des PrĂ©mices) le bon jour. Ătes-vous sĂ»r d’avoir le bon jour?

Ne présumez pas. Prouvez-le!

Pourquoi Cinquante?

Concernant le calcul du Jour de la Pentecôte, beaucoup de personnes ont demandé: «Pourquoi compter cinquante jours? Pourquoi pas quarante, soixante ou soixante-dix?».

Les Jours Saints du printemps de Dieu Ă©taient basĂ©s sur la rĂ©colte du printemps, qui succĂ©dait les pluies d'hiver en IsraĂ«l. L'offrande de la gerbe agitĂ©e reprĂ©sentait le dĂ©but de la rĂ©colte d'orge, tout comme Christ reprĂ©sentait le premier des prĂ©mices, le premier entre plusieurs Ă  Ăªtre ressuscitĂ© dans le royaume de Dieu (1 Cor. 15: 20-23).

La rĂ©colte du printemps s’achevait aux alentours de la PentecĂ´te (la FĂªte des Semaines ou FĂªte de la Moisson; Ex. 34:22, 23:16 et Nom. 28:26; aussi connu comme la FĂªte des PrĂ©mices). La PentecĂ´te signifie «compter cinquante». Cinquante jours reprĂ©sentent la durĂ©e de cette rĂ©colte prĂ©coce. Ceci constituait gĂ©nĂ©ralement les prĂ©mices de l'orge et du blĂ©, qui venaient Ă  maturitĂ© un peu plus tard. Cette rĂ©colte prĂ©coce Ă©tait assez petite, tandis que la rĂ©colte d'automne Ă©tait toujours beaucoup plus grande.

Les gens appelĂ©s par Dieu maintenant, avant le retour de JĂ©sus-Christ, sont peu nombreux. Dieu appellera toute l'humanitĂ© plus tard, au cours du millĂ©naire et du Jugement du Grand TrĂ´ne Blanc. La petite rĂ©colte du printemps symbolisait la petite rĂ©colte de personnes dans cet Ă¢ge.

Beaucoup de personnes commettent des erreurs en comptant le Jour de la Pentecôte parce qu'ils ne parviennent pas à suivre les instructions de Dieu dans Lévitique 23: 14-15. Une grande partie de cette confusion est à cause de problèmes de traduction, la sémantique et la définition particulière des mots. Les instructions de Dieu, données en hébreu, étaient précises et claires.

En essayant de suivre la Parole de Dieu, lĂ  oĂ¹ elle donne des instructions simples, les gens se perdent et ne s’y retrouvent plus. Cependant cela ne devrait pas Ăªtre surprenant.

ConsidĂ©rez les ordres prĂ©cis tels que «Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier... le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage... » (Ex. 20: 8, 10). La grande majoritĂ© (plus de 99%) des ChrĂ©tiens traditionnels ne comprennent pas cela. Ce n’est donc pas surprenant de constater que diverses sectes du judaĂ¯sme sont en dĂ©saccord pour ce qui est de compter la PentecĂ´te, bien que plusieurs ont correctement dĂ©terminĂ© la PentecĂ´te en obĂ©issant les Écritures.

En comptant 50 jours à partir du jour après le Sabbat hebdomadaire qui se trouve pendant les Jours des Pains Sans Levain, vous pouvez identifier la Pentecôte. Ce jour-là, l'offrande de la gerbe agitée était présentée. Cette cérémonie consistait à couper et agiter la première gerbe d'orge de la première récolte. Le compte de cinquante jours commençait et s’achevait le premier jour de la semaine.

ThĂ©oriquement, le jour de l’offrande de la gerbe agitĂ©e, le jour après le Sabbat hebdomadaire, pourrait-Ăªtre n’importe quel jour parmi les jours des Pains Sans Levain. Le calendrier sacrĂ© ne dĂ©signe pas un jour spĂ©cifique dans le mois de Sivan sur lequel la PentecĂ´te devrait toujours Ăªtre observĂ©. Voici pourquoi un compte est nĂ©cessaire.

Lorsque le premier jour des Pains Sans Levain tombe sur un Dimanche, le septième jour de cette fĂªte tombe systĂ©matiquement sur le Sabbat hebdomadaire, le dernier jour de la semaine. Quand pensez-vous que l'offrande de la gerbe agitĂ©e aurait eu lieu? Souvenez-vous que nous sommes censĂ©s dĂ©signer le jour après le Sabbat hebdomadaire. Le premier jour de la semaine pour l'offrande de la gerbe agitĂ©e devait tomber sur un des jours des jours des Pains Sans Levain.

Dans cette situation inhabituelle, le premier jour Ă©tait Ă©galement le jour de l'offrande de la gerbe agitĂ©e. Miser sur le dernier jour retarderait la PentecĂ´te d’une semaine, le 12 Sivan. La PentecĂ´te Ă©tait dans le mois de Sivan, le Dimanche du, ou entre le 5 et le 11 Sivan. Ces contraintes de temps peuvent Ăªtre calculĂ©es en ajoutant simplement 50 jours au 15 Nisan et 50 jours au 21 Nisan. (Gardez Ă  l'esprit que Nisan a toujours 30 jours et Iyar, le deuxième mois, a toujours 29 jours, le compte doit inclure le jour d'origine.)

Le sens du mot «Sabbat» en hébreu

Lisez les instructions simples de Dieu dans LĂ©vitique 23: 15-16:

«Depuis le lendemain du Sabbat, du jour oĂ¹ vous apporterez la gerbe pour Ăªtre agitĂ©e de cĂ´tĂ© et d'autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième Sabbat; Et vous ferez Ă  l'Éternel une offrande nouvelle.»

Les deux choses principales que les gens comprennent mal sont: (1) Le sens du mot «Sabbat» dans les deux versets ci-dessus, et (2) le sens du mot "depuis" dans le verset 15.

Deux mots hĂ©breux sont traduits comme le mot français «Sabbat». Le premier est Shabbat. Ă€ l'Ă©poque de MoĂ¯se, cela signifiait le jour du Sabbat hebdomadaire ou un Sabbat annuel (Jour Saint). Plus tard, après l’époque de l'influence hellĂ©nistique en JudĂ©e (deuxième siècle avant JC), Shabbat signifiait aussi «semaine.» Au moment du Nouveau Testament, il Ă©tait utilisĂ© de façon interchangeable pour «semaine» tout comme «jour du Sabbat» en grec.

Mais utiliser le mot Sabbat comme «semaine» (LĂ©vitique 23: 15-16.) fut une erreur que certains commirent en comptant la PentecĂ´te. En contexte, les termes Sabbats pourraient Ăªtre dĂ©finis comme des «semaines» (v. 15) sans changer le sens. Mais interprĂ©ter les deux autres mots ("Sabbat" dans les v. 15 et 16) comme «semaine» change complètement le sens.

MĂªme dans DeutĂ©ronome 16: 9, qui indique Ă©galement comment compter la PentecĂ´te, le mot traduit comme «semaines» origine du terme shavuah ou shabuwa: «Tu compteras sept semaines; dès que la faucille sera mise dans les blĂ©s, tu commenceras Ă  compter sept semaines».

Ă€ l’époque de MoĂ¯se, le mot pour «semaine» Ă©tait shavuah, ce qui signifie une pĂ©riode de sept jours. Le pluriel pour shavuah est shavuot. Ainsi, la FĂªte des Semaines Ă©tait appelĂ© la fĂªte de Shavuot. Ă€ ce jour, les Juifs appellent ce Jour Saint «Shavuot».

En lisant les Écritures en français ou une autre langue moderne, nous ne savons pas si le terme «Sabbat» (particulièrement dans les Livres de la Loi) signifiait Ă  l'origine shavuah pour la semaine, shavuot pour les semaines, ou Shabbat pour le jour du Sabbat hebdomadaire ou Jour du Sabbat annuel. Comme les traductions sont ambigĂ¼es, un lexique hĂ©breu doit Ăªtre Ă©tudiĂ© pour comprendre le sens original et Ăªtre doctrinalement correcte. Nous allons bientĂ´t voir comment cela a Ă©tĂ© mal interprĂ©tĂ© par certains.

Le sens du mot «depuis» en hébreu

Une autre erreur commune dans les traductions françaises est la mĂ©comprĂ©hension de la prĂ©position depuis (synonyme d’à partir de). Regardez LĂ©vitique 23: « Depuis le lendemain du Sabbat, du jour oĂ¹ vous apporterez la gerbe pour Ăªtre agitĂ©e de cĂ´tĂ© et d'autre, vous compterez sept semaines entières » (v. 15).

En français, lorsque les gens parlent d’une période de temps, "à partir de" est presque toujours utilisé exclusivement. Par exemple, si un homme demande à son ami de le rencontrer dans une semaine, il veut que son ami le rencontre dans une semaine à partir de ce jour-là. Le raisonnement français exclut le jour de départ, commençant conséquemment avec "jour zéro." Le lendemain serait "le premier jour." Ceci est impliqué dans le sens de la préposition française "depuis" (synonyme d’à partir de). Il exclut le jour d'origine.

Beaucoup d'autres langues modernes n’impliquent pas cela. En anglais et en allemand, l'expression «une semaine Ă  partir d’aujourd’hui», signifie le mĂªme jour de la semaine une semaine plus tard, comme en français. Mais ce serait en rĂ©alitĂ© huit jours Ă  partir du jour en question.

Dans les deux langues, la préposition "à partir de" serait inclusive lorsque l’on compte à partir d'un moment précis. Le jour d'origine est "le premier jour", pas «jour zéro». Ainsi, dans une semaine serait dans huit jours.

En hébreu, "à partir de" (min) est également inclusif par rapport au temps. Le jour d’origine est pris en compte, ainsi que le dernier jour. Ceci est vrai pour l’hébreu ancien et moderne.

Min, d’après LĂ©vitique 23:15, compte le jour d'origine, ainsi que le dernier jour. MĂªme s’il y avait un doute Ă  ce sujet (et il n’y en a pas), le verset 16 nous dit exactement quel jour de la semaine il faut observer: " Depuis le lendemain du Sabbat, du jour oĂ¹ vous apporterez la gerbe pour Ăªtre agitĂ©e de cĂ´tĂ© et d'autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième Sabbat; et vous ferez Ă  l'Éternel une offrande nouvelle."

Le jour exact est clairement le «lendemain du septième Sabbat [Shabbat, ce qui signifie le jour du Sabbat]." Le jour après le Sabbat (pas un Grand Jour, mais le Sabbat hebdomadaire) Ă©tait, et a toujours Ă©tĂ©, le premier jour de la semaine Dimanche. Ce jour Ă©tait dĂ©terminĂ© en comptant Ă  partir de, et Ă©galement, le jour de l'offrande de la gerbe agitĂ©e. Le verset 16 ne laisse aucun doute. Une fois de plus, «le lendemain du Sabbat» est le premier jour de la semaine. Selon les Écritures, la Parole de Dieu, la PentecĂ´te doit toujours Ăªtre observĂ© un Dimanche.

Comment les sectes Juives comptaient la PentecĂ´te

Il y a au moins quatre façons que les sectes Juives déterminaient la Pentecôte. Ces quatre méthodes comptent correctement 50 jours (le jour d'origine inclus), mais trois comptent à partir du mauvais jour.

Les Pharisiens ont établi la méthode suivie par la plupart des Juifs aujourd'hui. La tradition Juive rabbinique a adopté leur méthode, qui remonte au début du siècle A.D. Au lieu d'utiliser le jour après le Sabbat hebdomadaire, les Pharisiens attribuaient l’offrande de la gerbe agitée au lendemain du premier Grand Jour, indépendamment du jour de la semaine sur lequel il tombait.

Une incompatibilitĂ© Ă©vidente est qu’en comptant toujours Ă  partir du 16 Nisan (le lendemain du premier Grand Jour) la date cible devrait toujours Ăªtre le 6 Sivan, quel que soit le jour de la semaine. Si le jour que Dieu avait dĂ©terminĂ© pour la PentecĂ´te avait Ă©tĂ© une date fixĂ©e sur le calendrier sacrĂ©, il n’y aurait eu aucune raison de compter les jours!

En utilisant cette méthode, les Pharisiens avaient raison une fois sur quatre.

Tout d'abord, reconnaissez que la mĂ©thode des Pharisiens et des Juifs d’aujourd’hui de compter la PentecĂ´te conduit toujours Ă  la bonne date quand le jour d'origine est juste. Reportez-vous au calendrier sacrĂ©, que les Juifs utilisent encore. Notez soigneusement chaque annĂ©e que leur PĂ¢que tombe sur le septième jour de la semaine. (Les Juifs d’aujourd’hui observent la PĂ¢que un jour en retard, le premier jour des Pains Sans Levain, le 15 Nisan.) Le jour suivant après ce double Sabbat (un Sabbat hebdomadaire et un Haut Sabbat) serait le bon Dimanche de l'offrande de la gerbe agitĂ©e. Compter 50 jours Ă  partir du 16 Nisan nous mène Ă  Dimanche, le 6 Sivan, le bon jour pour la PentecĂ´te. Cela montre pourquoi une fois sur quatre, les Juifs arrivent au bon jour de la PentecĂ´te.

Les sectes Falashas et Qumran

Le deuxième groupe, les Falashas d'Éthiopie, remonte Ă  l'Ă©poque de MĂ©nĂ©lik, fils du roi Salomon et la reine de SĂ©ba (Encyclopedia Britannica, 11e Ă©d., Vol. 10, p. 137). Bien qu’ils Ă©taient connus pour leur zèle et dĂ©vouement, beaucoup de leurs croyances et traditions diffĂ©raient du judaĂ¯sme. Ce groupe avait reconnu la commande dans LĂ©vitique 23:15 de compter Ă  partir d’un Dimanche, mais comptait Ă  partir du premier Dimanche après le dernier Jour Saint des Pains Sans Levain. En utilisant cette mĂ©thode, les Falashas observaient toujours la PentecĂ´te le Dimanche en Sivan. Ce Dimanche, cependant, Ă©tait toujours une semaine en retard.

Comme les Pharisiens, leur erreur était de mal interpréter le terme Shabbat dans Lévitique 23: 15-16. Ils pensaient que Shabbat signifiait "semaine ou semaines," alors qu’en vérité ce dernier signifiait le jour de Sabbat hebdomadaire ou Jour de Sabbat annuel. En interprétant Shabbat comme «semaine», chaque groupe choisissait le mauvais jour pour l'offrande de la gerbe agitée et observait la Pentecôte le mauvais jour.

Le troisième groupe, ceux de la secte de Qumran, sont les auteurs des manuscrits de la mer Morte. Leur calendrier s’est séparé du calendrier sacré. Ceci est probablement le résultat des pressions et influences hellénistes.

Contrairement aux Pharisiens, qui comptaient toujours à partir du jour suivant le premier jour des Pains Sans Levain, les Qumrans comptaient à partir du jour suivant le dernier jour. Ainsi, la Pentecôte tombait toujours sur le 15ème jour du mois de Sivan. Le dernier jour des Pains Sans Levain tombait toujours sur le Sabbat hebdomadaire. En comptant 50 jours à partir du jour suivant le Sabbat hebdomadaire, ils tombaient sur un Dimanche.

Comme les Falashas, ils observaient toujours la PentecĂ´te tard. Leur calendrier Ă©tait si dĂ©formĂ©e que non seulement ils observaient la PentecĂ´te sur le mauvais jour, mais commettaient aussi des erreurs avec la date de la PĂ¢que et des jours des Pains Sans Levain.

Qui comptait correctement la PentecĂ´te?

Ceci dit, il y avait trois groupes qui observaient la PentecĂ´te le bon jour. Le groupe le plus large et important Ă©tait les SadducĂ©ens, Ă©minent pendant l’époque du Christ et des apĂ´tres. Cette secte Ă©tait essentiellement de nature laĂ¯que et, contrairement aux Pharisiens, ne faisait pas semblant d’avoir du zèle. Leur pouvoir et influence Ă©taient politique - pas religieuse (Encyclopedia Britannica, 11e Ă©d., Vol. 23, pp. 989-990).

Bien que les SadducĂ©ens n’aient donnĂ© que peu d'allĂ©geance Ă  leur religion, leur mĂ©thode de compter la PentecĂ´te Ă©tait correcte. Les grands prĂªtres qui servaient pendant le premier siècle (jusqu'Ă  A.D. 70) Ă©taient SadducĂ©ens. Ils Ă©taient en charge du temple lorsque la PentecĂ´te est arrivĂ©e en l'an 31. En gardant le bon jour, et avec des milliers de Juifs orthodoxes prĂ©sents Ă  JĂ©rusalem, tout Ă©tait prĂªt pour que le Christ bĂ¢tisse miraculeusement l'Église de Dieu (Actes 2).

Les Samaritains (qui s’appelaient Juifs, mais ne l’étaient pas) observaient Ă©galement le bon jour. Bien que leur religion diffĂ©rait radicalement du judaĂ¯sme, les Samaritains suivaient tout de mĂªme le calendrier sacrĂ© et observaient la PentecĂ´te au bon moment. Pourtant, ils Ă©taient corrompus avec un mĂ©lange de plusieurs religions, appelĂ© "syncrĂ©tisme". Cette pratique de mĂ©langer les religions Ă©tait couramment pratiquĂ©e par certaines nations et peuples. Les Samaritains Ă©taient les plus notoires.

Le troisième groupe qui comptait la PentecĂ´te correctement Ă©tait les KaraĂ¯tes (ou QaraĂ¯tes). Contrairement aux autres sectes juives, ce groupe est apparu plus tard, Ă  partir du huitième siècle A.D. Leur mouvement a commencĂ© autour de Bagdad au dĂ©but des 700s A.D. (Encyclopedia Britannica, 11e Ă©d., Vol. 22, p. 705).

Les KaraĂ¯tes Ă©taient Ă©galement uniques car ils s’étaient sĂ©parĂ©s du judaĂ¯sme rabbinique, mais l’avaient Ă©galement rejetĂ©. Ils sont retournĂ©s aux Écritures comme autoritĂ© de base, une dĂ©cision jamais vu dans l'histoire du JudaĂ¯sme.

Le mot «KaraĂ¯tes» dĂ©rive du terme hĂ©breu quara, «lire» ou «lecteurs». Ils Ă©taient Ă©galement appelĂ©s «enfants du texte», en raison de leur dĂ©vouement passionnĂ© Ă  la lecture des Écritures. Leur fondateur Ă©tait un talmudiste nommĂ© Anan. Les dĂ©fenseurs rabbiniques s’était opposĂ©s Ă  lui parce qu'il rejetait la plupart de leurs traditions, en faveur de l'autoritĂ© des Écritures.

Influencé par la Vraie Église

Certaines croyances adoptĂ©es par Anan et ses partisans Ă©taient Ă©galement uniques Ă  l'Église de Dieu. L’une Ă©tait de croire que la PĂ¢que devait Ăªtre observĂ©e la soirĂ©e du 14 Nisan tel que l’ordonne la Bible, au lieu du 15.

Une autre, Ă©tait leur observation de la PentecĂ´te. Les KaraĂ¯tes l’observaient en mĂªme temps que les SadducĂ©ens et les Samaritains. Cependant, les KaraĂ¯tes niaient toute association avec ces deux autres sectes, "Ils n’avaient aucun lien historique avec eux, ou d’affinitĂ© spirituelle quelconque" (Ibid.).

En plus de rejeter le judaĂ¯sme rabbinique en faveur de l'autoritĂ© des Écritures, il existe d'autres preuves que les KaraĂ¯tes avaient Ă©tĂ© influencĂ©s par l'Église de Dieu. Aux environs de 325 A.D., sous une persĂ©cution et du danger de mise Ă  mort imminente, la vĂ©ritable Église fuyait les frontières orientales de l'Empire romain. Beaucoup de NazarĂ©ens juifs (ou Ébionites, comme ils sont venus Ă  Ăªtre appelĂ©s) Ă©migraient de Syrie vers les zones autour de Bagdad. Plusieurs juifs rabbiniques fuyaient Ă©galement, en particulier vers les rĂ©gions du sud. L'Église avait une certaine influence dans cette rĂ©gion, bien qu’ils Ă©taient relativement peu nombreux parmi les autres juifs exilĂ©s.

Au moment oĂ¹ Anan avait fondĂ© les KaraĂ¯tes, la source principale d'influence Ă©tait le mouvement paulicien juste au nord. De ce mouvement, Gibbon a dit: «... beaucoup de catholiques ont Ă©tĂ© convertis... devant [Constantin de Mananali, l'original chef paulicien] ses arguments; et il a prĂªchĂ© avec succès dans les rĂ©gions du Pont et la Cappadoce, qui avaient depuis longtemps imbibĂ© la religion de Zoroastre "(dĂ©clin et la chute de l'Empire romain, Gibbon, p. 389). Le Zoroastrisme Ă©tait la religion de l'ancien Empire perse.

La probabilitĂ© que ce mouvement Ă©tait inconnu aux Juifs de Bagdad aurait Ă©tĂ© minime. L'effet paulicien Ă©tait fort pendant et après l'Ă©poque de Constantin de Mananali. L'Église de Dieu Ă©tait en mesure d'influencer les KaraĂ¯tes par leurs doctrines, et par leurs exemples. Il n'y a aucune preuve que les KaraĂ¯tes Ă©taient membres de la vĂ©ritable Église, bien que quelques-uns auraient pu lâ€™Ăªtre. La pratique des KaraĂ¯tes de correctement observer la PĂ¢que et la PentecĂ´te reflĂ©tait l'influence de l'ère de Pergame (Apo. 2 et 3) de l'Église de Dieu.

Tendre "vers ce qui est parfait"

Les instructions d'origine pour compter la PentecĂ´te ont Ă©tĂ© donnĂ©es en ancien hĂ©breu. Certains commettent des erreurs en comptant le jour de la PentecĂ´te, mais en Ă©tudiant le sens original des termes hĂ©breux, il est facile de prouver quand la PentecĂ´te devrait Ăªtre observĂ©e.

«Le savoir hĂ©breu moderne s’est assurĂ© des implications d'origine de ces instructions, d'une manière impossible il y a seulement quelques siècles. Il est clair que la PentecĂ´te devait Ăªtre observĂ©e un Dimanche, sept semaines après le Dimanche de la gerbe agitĂ©e lors de la fĂªte des Pains Sans Levain.

« Les instructions de l'Ancien Testament sont davantages renforcées par une étude du Nouveau Testament et de l'histoire juive. Pendant l’époque de Jésus, la Pentecôte était observé par le sacerdoce officiel un Dimanche. Il n’existe aucune preuve que Jésus était en désaccord avec les dates normales pour observer les festivals, bien que Son observation de ces derniers est mentionnée plusieurs fois. L'exemple de Jésus est très important » (« Comment compter le jour de la Pentecôte», article de l’Église Universelle de Dieu).

Avec une comprĂ©hension claire des termes hĂ©breux originaux, nous pouvons Ăªtre sĂ»rs que nous observons la PentecĂ´te le bon jour.

De la mĂªme manière que les dĂ©tails techniques sont essentiels, le sens de ce Jour Saint l’est Ă©galement. Selon l'esprit d’HĂ©breux 6:1, nous devrions bĂ¢tir sur cette comprĂ©hension fondamentale et tendre "Ă  ce qui est parfait."